02.05.2014 Views

REVUE SPIRITE 1863 - O Consolador

REVUE SPIRITE 1863 - O Consolador

REVUE SPIRITE 1863 - O Consolador

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

- 299 -<br />

obscurs lutteurs que les traverses de la vie ont toujours trouvé<br />

inébranlable ; cependant la certitude absolue lui avait longtemps<br />

manqué ; aussi, dès que le Spiritisme lui fut connu, il s'empressa<br />

d'embrasser une doctrine qui lui apportait la vérité, et dont les<br />

enseignements sont si propres à consoler de leurs épreuves les affligés<br />

de ce monde. Modeste travailleur, il a toujours accompli sa tâche avec la<br />

sérénité du juste, et l'adversité qui a frappé si cruellement, et à notre<br />

insu, les derniers jours de sa vie, lui a ouvert, soyez-en convaincus, vous<br />

tous qui m'écoutez, une prochaine carrière de prospérité et de bonheur.<br />

« Ah ! combien je regrette que notre maître vénéré ne soit pas à Paris :<br />

sa voix autorisée eût été bien plus agréable que la mienne au frère que<br />

nous avons perdu, et lui eût rendu un hommage plus considérable que<br />

mon obscurité ne peut lui rendre. J'aurais désiré donner au convoi de<br />

notre collègue une plus grande solennité, mais j'ai été prévenu trop tard<br />

pour en faire part à tous les membres de la Société présents à Paris ;<br />

mais si peu que nous soyons ici, nous représentons la grande famille<br />

spirite, qu'une foi commune en l'avenir unit d'un bout du monde à<br />

l'autre ; nous sommes les délégués de plusieurs millions d'adeptes, au<br />

nom desquels nous venons vous prier, cher et regretté collègue, de<br />

vouloir bien contribuer désormais, dans la limite de vos nouvelles<br />

facultés, à la propagande de notre grande doctrine, qui, au milieu de vos<br />

dernières et cruelles épreuves, vous a si énergiquement soutenu. Ah !<br />

comme l'a dit si éloquemment notre cher président Allan Kardec au<br />

convoi de notre frère Sanson, c'est que la foi spirite donne, dans ces<br />

moments suprêmes, une force dont seul peut se rendre compte celui qui<br />

la possède, et, cette foi, M. Costeau la possédait au plus haut degré.<br />

« Cher monsieur Costeau, vous savez combien la Société spirite de<br />

Paris vous portait un vif intérêt ; elle regrettera toujours en vous un de<br />

ses membres les plus assidus, et c'est en son nom, au nom de son<br />

président, au nom de votre femme et de votre sœur désolées, que je<br />

viens vous dire, comme notre ami, M. Canu, non point adieu, mais au<br />

revoir dans un monde plus heureux. Puissiez-vous jouir dans celui où<br />

vous êtes maintenant du bonheur que vous méritez, et venir nous tendre<br />

la main, quand notre tour viendra d'y entrer.<br />

« Chers Esprits de MM. Jobard et Sanson, accueillez, je vous prie,<br />

notre collègue Costeau, et facilitez-lui l'accès de vos sereines régions ;<br />

chers Esprits, priez pour lui, priez pour nous. Ainsi soit-il.<br />

Après cette allocution, M. d'Ambel a prononcé textuellement la prière<br />

pour ceux qui viennent de mourir, et qui a été dite sur la tombe de<br />

M. Sanson (Revue spirite, mai 1862, page 137). »<br />

M. Vézy, un des médiums de la Société, dont le nom est connu de nos<br />

lecteurs par les belles communications de saint Augustin, est alors

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!