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REVUE SPIRITE 1863 - O Consolador

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par l'inébranlable foi qu'il donne dans l'avenir, dans la bonté et la<br />

miséricorde de Dieu ; de plus, il s'appuie sur des faits patents, matériels,<br />

irrécusables, qui bravent toute dénégation ; voilà le secret de sa<br />

propagation si rapide ; que lui opposez-vous ? Toujours la damnation<br />

éternelle, mauvais moyen par le temps qui court ; puis le travestissement<br />

de ses doctrines ; vous l'accusez de prêcher l'avortement, l'adultère et<br />

tous les crimes ; à qui pensez-vous en imposer ? ce n'est pas aux<br />

Spirites, assurément ; à ceux qui ne le connaissent pas ? Mais dans le<br />

nombre beaucoup veulent savoir ce qu'il en est de cette abominable<br />

doctrine ; ils lisent, et voyant qu'elle dit tout le contraire de ce qu'on lui<br />

fait dire, ils vous laissent pour le suivre, et cela sans qu'il aille les<br />

chercher.<br />

La position, je le sais, est embarrassante ; car vous vous dites : Si nous<br />

parlons contre le Spiritisme, nous lui recrutons des partisans ; si nous<br />

nous taisons, il marche tout seul. Que faire alors ? Jadis on disait :<br />

Laissez passer la justice du roi ; maintenait il faut dire : Laissons passer<br />

la justice de Dieu.<br />

(La suite au prochain numéro.)<br />

_______________<br />

Entretiens familiers d'outre-tombe.<br />

M. Philibert Viennois.<br />

(Société spirite de Paris, 20 mars <strong>1863</strong>. - Médium, M. Leymarie.)<br />

1. Évocation.<br />

R. Je suis près de vous.<br />

2. Vous vous étiez promis, avec Madame V…, que celui des deux qui<br />

resterait s'adresserait à moi pour faire évoquer le premier parti. Madame<br />

V… m'a fait part de ce vœu, et je me fais un plaisir d'y accéder. Je sais<br />

que vous étiez un fervent Spirite, et de plus doué des qualités du cœur ;<br />

ces circonstances ne peuvent que nous donner le désir de nous entretenir<br />

avec vous.<br />

R. Je puis donc t'écrire et me rapprocher de toi pour t'exprimer tout ce<br />

que mon Esprit ressent de bienveillant à ton égard. Merci pour tout le<br />

bonheur que tu m'as donné, chère épouse, toi qui m'as fait aimer la<br />

croyance, sainte règle de mes derniers jours près de toi. Je

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