Frankenweenie - La Ferme du Buisson
Frankenweenie - La Ferme du Buisson
Frankenweenie - La Ferme du Buisson
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Scénario de John August<br />
D’après le scénario de Lenny Ripps<br />
Sur une idée originale de Tim Burton<br />
Un film pro<strong>du</strong>it par Tim Burton, Allison Abbate<br />
SORTIE le 31 OCTOBRE 2012<br />
Durée : 1h27<br />
Photos disponibles sur www.image.net<br />
DISTRIBUTION<br />
THE WALT DISNEY COMPANY France<br />
1, rue de la Galmy - Chessy<br />
77776 Marne-la-Vallée Cedex 4<br />
PRESSE<br />
Michèle Abitbol-<strong>La</strong>sry - Séverine <strong>La</strong>jarrige<br />
184, bld Haussmann - 75008 Paris<br />
tél : 01 45 62 45 62<br />
michele@abitbol.fr - severine@abitbol.fr<br />
Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=ME9dp2aESzc&feature=youtu.be<br />
Facebook : https://www.facebook.com/<strong>Frankenweenie</strong>FR<br />
Twitter : @DisneyFR<br />
Disney.fr : http://www.disney.fr/frankenweenie/
L’histoire<br />
Après la mort soudaine<br />
de Sparky, son chien adoré,<br />
le jeune Victor fait appel au pouvoir<br />
de la science afin de ramener à la vie celui<br />
qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte<br />
au passage quelques modifications de son cru…<br />
Victor va tenter de cacher la créature<br />
qu’il a fabriquée, mais lorsque Sparky s’échappe,<br />
ses copains de classe, ses professeurs et la ville<br />
tout entière vont apprendre que vouloir<br />
mettre la vie en laisse peut avoir<br />
quelques monstrueuses<br />
conséquences…
Notes de pro<strong>du</strong>ction<br />
FRANKENWEENIE est l’histoire touchante d’un petit garçon et de son chien. Lorsque Sparky est tué dans un accident, le jeune<br />
Victor décide de le ramener à la vie grâce au pouvoir de la science… Le film rappelle les classiques <strong>du</strong> cinéma d’horreur<br />
qui ont influencé la jeunesse de Tim Burton, non seulement parce qu’il est filmé en noir et blanc, mais également parce<br />
qu’il possède une certaine innocence <strong>du</strong> fait de l’animation image par image – un procédé qui reflète la simplicité de<br />
l’histoire et confère au film de la profondeur et de la texture.<br />
FRANKENWEENIE est le premier long métrage d’animation que réalise Tim Burton pour Disney. Le réalisateur a également<br />
pro<strong>du</strong>it le film avec Allison Abbate et le pro<strong>du</strong>cteur exécutif Don Hahn. Ces derniers sont tous les deux des vétérans dans<br />
le domaine de l’animation : Allison Abbate a entre autres pro<strong>du</strong>it LE GÉANT DE FER et LES NOCES FUNÈBRES,<br />
déjà réalisé par Tim Burton ; quant à Don Hahn, il a pro<strong>du</strong>it pour Disney LA BELLE ET LA BÊTE et LE ROI LION.<br />
Tim Burton a étudié à CalArts aux côtés de grands de l’animation tels qu’Henry Selick, John <strong>La</strong>sseter, Brad Bird et<br />
John Musker puis a rejoint Disney en tant qu’animateur. Son talent et sa vision uniques se sont rapidement démarqués,<br />
et depuis plus de vingt-cinq ans, il réalise des films que le public adore.<br />
Son génie créatif a donné naissance à plusieurs films primés en prises de vues réelles et en animation image par image qui<br />
ont ravi plusieurs générations de spectateurs.<br />
FRANKENWEENIE est le troisième long métrage d’animation image par image que réalise Tim Burton. Il fait suite à ses deux<br />
précédents succès : LES NOCES FUNÈBRES, nommé à l’Oscar <strong>du</strong> meilleur film d’animation, et L’ÉTRANGE NOËL<br />
DE MONSIEUR JACK, cité à l’Oscar des meilleurs effets visuels.<br />
Bien que son œuvre constitue sans aucun doute un héritage, Tim Burton met tout cela en perspective lorsqu’il déclare :<br />
« Je ne cherche pas à laisser un héritage. Il me suffit que quelqu’un vienne me voir dans la rue pour me dire qu’un de mes<br />
films l’a affecté de manière positive. Voilà tout ce qui compte pour moi. »<br />
3
“FRANKENWEENIE”<br />
ou la vision de Tim Burton<br />
À l’origine, Tim Burton avait conçu son projet comme un long métrage animé image par image. Pour des questions de<br />
budget, il fut obligé d’en faire un court métrage en prises de vues réelles, « <strong>Frankenweenie</strong> », distribué par Disney en 1984.<br />
À l’époque, Tim Burton avait dessiné les personnages tels qu’il les avait imaginés. Il a repris ces originaux pour ce qui est<br />
désormais un long métrage d’animation et a également dessiné de nouveaux personnages. On retrouve chez bon nombre<br />
d’entre eux l’aspect et les traits propres à certains personnages des classiques <strong>du</strong> cinéma d’horreur des années 1930 et<br />
ils ont souvent été baptisés pour leur rendre hommage.<br />
M. Rzykruski, doublé par Martin <strong>La</strong>ndau, rend ainsi hommage à<br />
Vincent Price, le défunt acteur célèbre pour ses rôles emblématiques<br />
dans des films d’horreur tels que L’HOMME AU MASQUE DE<br />
CIRE d’André De Toth, THE MAD MAGICIAN réalisé par<br />
John Brahm et LA MOUCHE NOIRE de Kurt Neumann.<br />
En 1982, Vincent Price avait été le narrateur de « Vincent »,<br />
le court métrage d’animation image par image de six minutes<br />
réalisé par Tim Burton, qui raconte l’histoire d’un petit garçon qui<br />
s’imagine être Vincent Price. Plus tard, l’acteur a interprété<br />
le rôle de l’inventeur dans EDWARD AUX MAINS D’ARGENT,<br />
le drame fantastique de Tim Burton. Ce fut sa dernière apparition<br />
sur grand écran.<br />
Tim Burton a toujours voulu réaliser une version long métrage<br />
de « <strong>Frankenweenie</strong> ». Enfant, il adorait regarder des films<br />
d’horreur, en particulier des classiques comme FRANKENSTEIN<br />
de James Whale, avec Boris Karloff mais c’est aussi un sentiment<br />
personnel qui a poussé le cinéaste à faire ce film. Tim Burton<br />
explique : « À l’origine, je voulais faire FRANKENWEENIE parce que,<br />
étant jeune, j’étais fan de films d’horreur mais c’était également lié<br />
à la relation que j’ai moi-même eue avec un chien lorsque j’étais petit.<br />
C’est une relation particulière dans une vie, très forte, très affective.<br />
Évidemment, les chiens ne vivent pas aussi longtemps que les humains,<br />
et par conséquent, on vit forcément la triste fin de<br />
ce lien. Cela, combiné à l’histoire de<br />
Frankenstein, m’a semblé être un bon sujet –<br />
une sorte de souvenir très personnel. »<br />
Selon Tim Burton, les films d’horreur<br />
fonctionnent à un autre niveau que celui<br />
<strong>du</strong> frisson et de l’épouvante, tout comme<br />
les contes de fées ou les légendes folkloriques<br />
s’inspirent aussi des problèmes de la vie quotidienne<br />
et utiliser l’animation image par image pour<br />
FRANKENWEENIE reflète l’histoire de Frankenstein,<br />
ce qui lui donne d’autant plus de profondeur.<br />
Le réalisateur commente : « Il était aussi question<br />
<strong>du</strong> pouvoir de créer quelque chose à partir de rien,<br />
c’est pour cela que j’aime l’animation image par image.<br />
En gros, on prend une marionnette inanimée et on lui donne vie. »<br />
4
Les personnages et les monstres<br />
les personnages<br />
VICTOR<br />
Âgé de 10 ans, Victor Frankenstein est un garçon futé complètement passionné par la science. Il vit dans la petite ville<br />
de New Holland avec ses parents et son chien, Sparky. Victor passe tout son temps libre à tourner ses propres films et<br />
se consacre aussi à ses inventions – il s’est installé un laboratoire dans le grenier. Quand Sparky meurt dans un tragique<br />
accident, Victor fait appel à toutes ses connaissances scientifiques pour le ramener à la vie.<br />
SPARKY<br />
Sparky est un bull-terrier joueur tout<br />
dévoué à son jeune maître, Victor. Sa très<br />
grande curiosité n’a d’égale que celle <strong>du</strong><br />
petit garçon. Sparky adore courir après<br />
les balles et être la star des films que réalise<br />
Victor. Il fait preuve d’une telle énergie et<br />
d’un tel enthousiasme que même la mort<br />
ne pourra en venir à bout…<br />
5
M. & Mme FRANKENSTEIN<br />
M. Frankenstein est agent de voyage. C’est un homme sociable,<br />
qui aime donner des conseils – pas toujours très à propos – à son fils.<br />
Il est fier de ce que fait Victor, mais il s’inquiète <strong>du</strong> fait que son garçon<br />
n’ait pas d’autre ami qu’un chien. Il préférerait que son fils se lie plus<br />
facilement et il l’encourage à rejoindre l’équipe de baseball.<br />
M. Frankenstein et sa femme ont une relation de couple enjouée et heureuse.<br />
Mme Frankenstein est une maman aimante et un soutien précieux pour Victor.<br />
Elle l’encourage dans ses explorations scientifiques – même si ses appareils électroménagers<br />
finissent souvent dans le grenier-laboratoire de son fils. Grande lectrice, elle aime aussi regarder des films<br />
avec son mari. Elle est parfaitement heureuse entre sa famille et ses livres.<br />
ELSA VAN HELSING<br />
Elsa Van Helsing est une camarade de classe de Victor au tempérament<br />
sombre et mélancolique. Elle vit dans la maison d’à côté avec son oncle<br />
tyrannique, le maire Burgemeister, qui l’oblige à être la « Petite<br />
Hollandaise de l’année » lors de la grande fête annuelle de la ville.<br />
Elsa a elle aussi un animal familier qu’elle adore :<br />
Perséphone, son caniche. Elle a beaucoup de sympathie pour<br />
le pauvre Victor à la mort de Sparky.<br />
PERSÉPHONE<br />
Perséphone est une petite caniche noire parfaitement toilettée<br />
avec une impressionnante masse de poils sur la tête. Curieuse, elle joue<br />
les sé<strong>du</strong>ctrices avec Sparky et se montre d’une loyauté à toute épreuve<br />
envers sa maîtresse, Elsa. Lorsque Perséphone et Sparky font<br />
connaissance dans le jardin, l’attirance est immédiate. Entre eux,<br />
c’est l’étincelle qui met le feu aux poudres…<br />
6
TOSHIAKI<br />
Toshiaki ne rêve que de performance et de<br />
compétition. Rien ne lui fait plus plaisir que<br />
de battre Victor à son propre jeu. Tel un scientifique<br />
fou assoiffé de pouvoir, il est prêt à tout pour gagner<br />
le premier prix au concours de sciences de l’école – même<br />
s’il lui faut pour cela voler les idées de Victor…<br />
BOB<br />
Bob est le « petit chéri à sa maman ». Si Toshiaki est la cervelle,<br />
Bob est les muscles. Il est toujours d’accord pour faire ce<br />
qu’on lui demande et ne cherche jamais à être méchant mais<br />
il est aussi influençable et cré<strong>du</strong>le... Bob suit Toshiaki partout<br />
mais il est le premier à courir demander son aide à Victor<br />
en cas de besoin.<br />
LA MÈRE DE BOB<br />
<strong>La</strong> mère de Bob a tendance à basculer dans la panique et l’hystérie à la moindre difficulté. Elle a des idées simplistes et<br />
stéréotypées sur la vie, qu’elle ne se prive pas de partager avec tout le quartier. Elle vénère son fils et est convaincue d’agir<br />
toujours pour son bien, même si elle est souvent très mal inspirée…<br />
7
LE MAIRE BURGEMEISTER<br />
Mr Burgemeister est le voisin de la famille Frankenstein et le maire<br />
de la petite ville de New Holland. Cet homme grognon fait des<br />
histoires pour tout. Il est complètement accro de son jardin et<br />
ne supporte pas que Sparky ou quiconque trouble l’absolue perfection<br />
de ses tulipes. Mr Burgemeister use de son autorité sur sa nièce<br />
Elsa Van Helsing pour faire d’elle – contre son gré – la vedette de la fête<br />
de la Journée Hollandaise.<br />
EDGAR “E” GORE<br />
Edgar « E » Gore n’a aucun ami mais rêve désespérément d’en avoir.<br />
Il espère faire équipe avec Victor pour le concours de sciences.<br />
Dans son empressement à se faire accepter, « E » a tendance à semer<br />
la pagaille et à tout gâcher. <strong>La</strong> plupart <strong>du</strong> temps, il a déjà échoué avant<br />
même d’avoir prononcé un mot… Même s’il a promis de ne jamais<br />
révéler le secret de Victor, il va accidentellement vendre la mèche…<br />
M. RZYKRUSKI<br />
M. Rzykruski est le nouveau professeur de sciences de l’école primaire de New Holland. Avec son accent d’Europe de l’Est<br />
très marqué, il a une façon bien à lui d’expliquer les choses. Ses élèves l’aiment beaucoup mais les parents ne comprennent<br />
pas très bien sa méthode d’enseignement passionnée. M. Rzykruski est un mentor et une source d’inspiration pour Victor,<br />
à qui il enseigne que la science est capable <strong>du</strong> meilleur comme <strong>du</strong> pire et que si un scientifique ne met pas tout son cœur<br />
dans ses expériences, les conséquences peuvent être désastreuses.<br />
8
NASSOR<br />
Nassor est un garçon aussi intelligent que sérieux. Sa vision de la vie<br />
est bien plus sombre et tragique que celle des autres enfants de<br />
New Holland. Nassor est d’abord sceptique au sujet des rumeurs<br />
qui courent sur les expériences que mène Victor avec l’électricité, mais<br />
une fois convaincu, il va tout faire pour découvrir ses secrets…<br />
LA DRÔLE DE FILLE<br />
<strong>La</strong> Drôle de Fille n’est pas très bien acceptée par les autres<br />
enfants de New Holland et on comprend facilement<br />
pourquoi : elle fait des déclarations sinistres d’une voix<br />
monotone, avec un regard fixe très déroutant.<br />
Son chat, Mr. Whiskers, ne la quitte jamais : c’est un félin<br />
blanc ébouriffé dont le regard est aussi fixe que le sien.<br />
Les autres enfants se tiennent à bonne distance – surtout<br />
quand la Drôle de Fille se met à divaguer sur les rêves<br />
de Mr. Whiskers…<br />
9
les monstres<br />
LA TORTUE MONSTRUEUSE<br />
Toshiaki a fini par découvrir comment Victor ranime secrètement les morts et il est maintenant certain de remporter<br />
le concours de sciences mais lorsqu’il déterre sa tortue morte, Shelley, et pratique l’expérience sur elle, les choses tournent<br />
très mal. <strong>La</strong> tortue ressuscitée grandit démesurément, jusqu’à devenir un énorme monstre vert. Lorsqu’elle se met en marche<br />
vers le centre-ville, ravageant tout sur son passage, Toshiaki ne peut rien faire d’autre que d’essayer de sauver sa peau !<br />
LE HAMSTER MOMIE<br />
Nassor est convaincu de pouvoir ramener à la vie son hamster, Colossus, en combinant de mystérieuses incantations et<br />
les secrets scientifiques de Victor. Il fait sortir son hamster de son mausolée dans le cimetière des animaux de la ville, et<br />
ranime une mini-momie qui se croit bien plus grande qu’elle ne l’est.<br />
LE RAT-GAROU<br />
Ce rat aplati comme une crêpe qui n’était qu’une bestiole crevée dans la poubelle de l’école, va se voir offrir une nouvelle vie<br />
lorsque Edgar le ramène d’entre les morts. Mais il n’a plus rien d’un rongeur ordinaire : l’ancien fléau des caves a été transformé<br />
en un rat rondouillard, un “rat-garou” avec de jolis crocs qui marche sur ses pattes arrière… Le rat-garou n’éprouve aucune<br />
reconnaissance envers son “ressusciteur” poursuivant le pauvre Edgar, terrifié, dans les rues de New Holland.<br />
LES CRÉATURES DES MERS<br />
Le projet scientifique de Toshiaki et Bob sur les artémias – de minuscules crustacés – ne se présente pas très bien.<br />
Lorsque les deux garçons découvrent le secret de l’électricité dans le laboratoire que Victor a installé dans son grenier,<br />
Bob a l’idée de le tester seul sur ses artémias. Le résultat est très éloigné de ce qu’il avait imaginé et il libère une armée de<br />
petits soldats. Ravageant tout sur leur passage, ces petites canailles des mers ne sont pas faciles à arrêter.<br />
LE CHAT VAMPIRE<br />
Lorsque la Drôle de Fille tente son expérience scientifique avec l’électricité pour le concours de l’école, elle transforme<br />
accidentellement son chat adoré, Mr. Whiskers, en chat vampire… Désormais doté d’immenses ailes de chauve-souris et<br />
de deux redoutables crocs, celui qui était autrefois un gentil petit minou s’élance dans la nuit, menaçant les habitants de<br />
New Holland qui ne se doutent de rien...<br />
10
LES VOIX ORIGINALES<br />
Pour les voix, les cinéastes ont cherché des acteurs capables de donner encore davantage vie aux personnages en leur<br />
apportant une personnalité et des émotions.<br />
Charlie Tahan (LE SECRET DE CHARLIE de Burr Steers) a été choisi parmi des centaines d’acteurs pour<br />
sa sincérité, son sens de l’humour et sa capacité à apporter les émotions appropriées au personnage de Victor. Le pro<strong>du</strong>cteur<br />
Don Hahn déclare : « Charlie apporte beaucoup d’émotion à l’histoire. En tant que spectateur, il faut que nous vivions<br />
l’histoire à travers lui, il doit être nos yeux et nos oreilles. Charlie fait de Victor un petit garçon que l’on a vraiment envie<br />
d’accompagner et d’encourager. »<br />
Tim Burton commente : « Charlie Tahan possède à la fois une innocence et une « sagesse » qui se devinent dans sa voix.<br />
Son personnage, Victor, ne parle pas beaucoup. C’est plutôt quelqu’un qui intériorise. Charlie a exactement ce genre de<br />
sérieux, d’humeur songeuse et de maturité. »<br />
<strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ctrice Allison Abbate ajoute : « Victor et Sparky partagent quelque chose de spécial ; ils n’ont besoin de personne<br />
d’autre et pourtant, dans sa relation à ses parents et aux autres enfants, Victor fait preuve de douceur et d’ouverture<br />
d’esprit. Je pense que Charlie incarne tout cela à la fois. »<br />
Charlie Tahan était ravi de participer à un film de Tim Burton. Il confie : « C’était vraiment cool parce qu’il sait<br />
ce qu’il veut pour chaque plan. Il désirait que mon personnage parle de manière douce et d’une voix mélodieuse. Il avait<br />
une image précise dans la tête de ce que devait être chaque scène. »<br />
L’actrice aux multiples talents Catherine O’Hara, qui avait déjà travaillé avec Tim Burton (notamment sur L’ÉTRANGE<br />
NOËL DE MONSIEUR JACK), interprète la mère de Victor, Mme Frankenstein, et prête également sa voix à la Drôle<br />
de Fille et à la prof de sport. Tim Burton déclare : « Catherine est une actrice fantastique et c’est quelqu’un de très drôle.<br />
Elle est très douée pour jouer des personnages différents. Nous voulions nous assurer que les parents de Victor soient<br />
réalistes et qu’ils aient une nature positive. Catherine a parfaitement exprimé cela. »<br />
<strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ctrice Allison Abbate explique : « Mme Frankenstein est le cœur et l’âme de la famille. Très compréhensive,<br />
elle comprend Victor, son besoin d’espace et combien il est difficile d’être un jeune adolescent. <strong>La</strong> prof de sport est<br />
folle et antipathique ; elle remplace le professeur de sciences, M. Rzykruski, lorsque l’établissement décide qu’il apprend<br />
des choses dangereuses aux enfants. Enfin, Catherine prête sa voix au personnage de la Drôle de Fille, celle <strong>du</strong> fond de<br />
la classe qui dit sans arrêt des choses extrêmement bizarres et qui est obsédée par son chat. Catherine interprète donc des<br />
personnages très différents, auxquels elle apporte ses précieux talents comiques. »<br />
Martin Short interprète également trois personnages dans FRANKENWEENIE. Il prête<br />
sa voix au père de Victor, M. Frankenstein, un père de famille de banlieue honnête, et<br />
au voisin, le grincheux M. Burgemeister, qui est également le maire de New Holland.<br />
Il incarne aussi l’un des camarades de classe de Victor, Nassor, sorte<br />
de Boris Karloff de 11 ans.<br />
Tim Burton déclare : « J’avais déjà eu le plaisir de travailler avec Martin, qui est<br />
extraordinaire quand il s’agit d’incarner un personnage. Par sa seule voix, il fait tout<br />
simplement des choses incroyables. »<br />
Winona Ryder donne la parole à la voisine des Frankenstein, Elsa Van Helsing.<br />
Tim Burton, qui avait travaillé avec l’actrice sur EDWARD AUX MAINS<br />
D’ARGENT et BEETLEJUICE, confie : « Je me suis en partie inspiré de<br />
Winona pour le personnage d’Elsa. Elle a été une réelle source d’inspiration.<br />
Sa voix est pure et ancrée dans la réalité, cela correspond vraiment au personnage. »<br />
Martin <strong>La</strong>ndau, qui a travaillé avec le réalisateur sur ED WOOD, interprète<br />
le professeur de sciences originaire d’Europe de l’Est, M. Rzykruski.<br />
Il passionne les élèves comme Victor car il leur ouvre l’esprit sur<br />
le monde des possibles.<br />
Tim Burton commente : « Martin <strong>La</strong>ndau est un acteur fantastique.<br />
Il possède une nature imposante et incarne très bien quelqu’un qui peut<br />
à la fois effrayer et pousser les enfants à une vraie réflexion sur la science. »<br />
11
Allison Abbate ajoute : « M. Rzykruski devient un modèle pour Victor Frankenstein, c’était donc un personnage important<br />
à mettre en place. Il est en opposition totale avec cette ville de banlieue immuable et lorsqu’il arrive à New Holland, cela<br />
catalyse une grande partie de la folie qui s’empare de la ville. »<br />
Le jeune et talentueux Atticus Shaffer (« The Middle ») joue Edgar « E » Gore, dont la voix et les gestes sont inspirés<br />
de l’acteur défunt Peter Lorre. Bien qu’Atticus Shaffer soit trop jeune pour se souvenir de Peter Lorre, il a fait des<br />
recherches et regardé des vieux films pour s’approprier le rôle. Allison Abbate déclare : « C’était vraiment passionnant de<br />
travailler avec Atticus pour créer quelque chose de nouveau car il ne s’agissait pas simplement d’une imitation. « E » Gore<br />
est un personnage fabuleux car il cherche absolument à se faire accepter. Atticus a dû faire appel à toute la gamme des<br />
émotions pour le jouer et il s’en est tiré à merveille. »<br />
Le casting voix est complété par Robert Capron (LE JOURNAL D’UN DÉGONFLÉ de Thor Freudenthal,<br />
LES TROIS CORNIAUDS de Bobby et Peter Farrelly) qui double Bob ; Conchata Ferrell (« Mon oncle Charlie »),<br />
qui incarne la mère de Bob ; et James Hiroyuki Liao (WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES de Jonathan<br />
Liebesman) dans le rôle de Toshiaki.<br />
LES VOIX, LE RETOUR<br />
Parmi les acteurs qui prêtent leurs voix aux personnages de FRANKENWEENIE, quatre avaient déjà travaillé avec Tim Burton<br />
sur ses précédents films :<br />
Winona Ryder (BEETLEJUICE, EDWARD AUX MAINS D’ARGENT)<br />
Catherine O’Hara (BEETLEJUICE, L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK)<br />
Martin Short (MARS ATTACKS !)<br />
Martin <strong>La</strong>ndau (ED WOOD, SLEEPY HOLLOW – LA LÉGENDE DU CAVALIER SANS TÊTE)<br />
LA CRÉATION DE FRANKENWEENIE<br />
Depuis sa conception jusqu’à son tournage, FRANKENWEENIE a nécessité le travail d’une importante équipe d’artisans,<br />
d’animateurs, d’accessoiristes, de maquettistes, de décorateurs et d’artistes passionnés. Tout au long des années nécessaires<br />
à la réalisation <strong>du</strong> projet, Tim Burton s’est impliqué dans chacune des phases de création, et le résultat final porte<br />
la marque inimitable de sa créativité légendaire et de sa vision unique.<br />
12
L’ANIMATION IMAGE PAR IMAGE<br />
L’animation image par image, aussi appelée animation en volume ou stop-motion, est l’un des plus anciens styles<br />
d’animation. Le processus repose beaucoup sur la manipulation manuelle. FRANKENWEENIE est animé à 24 images par<br />
seconde. Cela signifie que l’animateur doit s’arrêter et repositionner la marionnette 24 fois afin d’obtenir une seule seconde<br />
d’action filmée. En moyenne, un animateur peut pro<strong>du</strong>ire seulement 5 secondes de film par semaine. Fabriquer un grand<br />
nombre de marionnettes <strong>du</strong> même personnage a permis aux animateurs de travailler sur plusieurs scènes à la fois.<br />
Réaliser FRANKENWEENIE en animation image par image a nécessité deux ans de travail et une équipe composée<br />
de talents multiples et complémentaires. Tim Burton déclare : « Réaliser un film comme celui-ci nécessite une équipe<br />
nombreuse. À la différence d’un film en prises de vues réelles, tout est très lent. En prises de vues réelles, il faut sans arrêt<br />
prendre des décisions rapides ; en image par image, réaliser un plan peut prendre entre deux jours et<br />
deux semaines en fonction de sa complexité. »<br />
De longues recherches et beaucoup de préparation sont entrées dans l’animation des deux<br />
chiens, Sparky et Perséphone.<br />
Le directeur d’animation Trey Thomas et son équipe ont étudié la façon dont<br />
les chiens bougent et ils se sont même ren<strong>du</strong>s au Windsor Dog Show afin de<br />
filmer en vidéo des chiens en pleine action. Ils ont fait venir un bull terrier<br />
dans le studio et lui ont fait jouer certaines parties de l’action de Sparky,<br />
qu’ils ont filmées sous différents angles. Des caniches sont aussi venus dans<br />
les locaux pour jouer Perséphone. Trey Thomas explique : « Nous avons<br />
essayé de repro<strong>du</strong>ire les mouvements canins en collant au plus près<br />
de la réalité. Nous voulions que le Sparky dessiné par Tim Burton<br />
paraisse le plus réel possible. »<br />
33 animateurs ont travaillé sur le film et la plupart ont œuvré seuls<br />
<strong>du</strong>rant les deux années qu’il a fallu pour créer le film. <strong>La</strong> semaine<br />
typique d’un animateur commençait lorsqu’on lui confiait un plan –<br />
un seul animateur étant responsable de tous les personnages impliqués<br />
dans ce plan. Après avoir examiné le travail à faire, l’animateur faisait<br />
un survol global, une répétition générale avec le directeur d’animation.<br />
Ce processus contribuait à définir les mouvements de caméra,<br />
l’éclairage et l’emplacement des accessoires.<br />
Le lendemain, l’animateur prenait le temps d’effectuer une répétition<br />
complète, plus poussée, où il pouvait se pencher sur les spécificités<br />
<strong>du</strong> jeu d’acteur et le rythme <strong>du</strong> plan. Tim Burton et le directeur<br />
d’animation Trey Thomas étaient très précis dans ce qu’ils désiraient et<br />
dans les moyens de faire passer l’émotion et l’humour.<br />
L’animateur se consacrait également au réglage de la tension de<br />
la marionnette. Cette étape impliquait de régler les vis des membres et<br />
des articulations afin de déterminer ce qui fonctionnait le mieux. Certains<br />
animateurs cherchent une précision absolue ; ils règlent alors<br />
la tension au maximum, alors que d’autres préfèrent une approche plus douce et<br />
donc une tension plus lâche.<br />
Un animateur passe forcément plusieurs heures à travailler avec<br />
une marionnette pour obtenir tous les mouvements nécessaires, qu’il s’agisse pour<br />
elle de s’asseoir, de se tenir debout ou de boire une tasse de thé, ou de n’importe<br />
quelle autre action. Le jour <strong>du</strong> tournage, l’animateur sait exactement quoi faire et<br />
peut alors commencer à filmer à 24 images par seconde.<br />
13
En tant que directeur d’animation, Trey Thomas s’est activement impliqué dans<br />
le processus. Chaque jour, il se rendait sur chacun des plateaux et aidait<br />
les animateurs en cas de difficulté. Il explique : « Chaque plan est comme une pièce<br />
d’un grand puzzle, il s’agit d’obtenir pour chaque image les expressions et les gestes<br />
qui entrent dans un jeu réaliste et crédible. Tim Burton cherchait un style crédible et<br />
il voulait que l’on respecte les lois de la physique. Tout devait avoir l’air vrai. Il désirait un film<br />
authentique, sincère et c’est ce qu’ont cherché à obtenir tous les animateurs. »<br />
Les voix ont été accordées au mouvement grâce à l’utilisation d’outils préparatoires appelés feuilles<br />
d’exposition. Une feuille d’exposition décrit pour chaque plan, image par image, les décors, objets<br />
ou dessin et leur ordonnancement, ainsi que les dialogues et bruitages.<br />
Par exemple, lorsque le personnage dit « Asseyez-vous », l’animateur note que dès que<br />
le personnage a terminé sa réplique, il fait un geste en direction de la chaise et l’autre personnage s’assied alors.<br />
<strong>La</strong> feuille d’exposition aide l’animateur à organiser ses pensées, en particulier lorsque plusieurs personnages<br />
interviennent dans un même plan et que l’action de chacun d’entre eux doit être suivie et répertoriée<br />
– même s’il ne fait que cligner des yeux.<br />
LES MARIONNETTES<br />
Plus de 200 marionnettes ont été créées pour le film, dont 18 Victor et 15 Sparky. Il fallait disposer de plusieurs exemplaires<br />
de chaque personnage puisque chaque animateur travaillait indépendamment sur des scènes différentes. Ils devaient<br />
également pouvoir recourir à des doubles si une marionnette avait besoin de réparations.<br />
<strong>La</strong> première marionnette à avoir été conçue pour le film a été Sparky car c’est elle qui a dicté les dimensions de chacun des<br />
éléments de la totalité <strong>du</strong> film. Tim Burton avait une vision très précise <strong>du</strong> personnage, il souhaitait qu’il agisse et bouge<br />
comme un vrai chien. L’armature de la marionnette étant très complexe, il était littéralement impossible de faire Sparky<br />
d’une taille inférieure à 10 centimètres si l’on voulait qu’il ait le comportement et la personnalité nécessaires. Une fois<br />
la taille de Sparky fixée, les maquettistes ont pu en dé<strong>du</strong>ire l’échelle <strong>du</strong> reste des personnages et des décors.<br />
Les marionnettes disposaient de différents degrés d’articulation. Victor était le personnage humain le plus complexe et<br />
le mécanisme de sa tête contenait non seulement des commandes pour les lèvres et les sourcils mais aussi un système<br />
14
complexe de clés Allen qui permettait à l’animateur de faire bouger ses joues et sa mâchoire de façon très progressive.<br />
Cela lui a donné des capacités d’acteur remarquablement subtiles et variées.<br />
D’autres marionnettes, comme Elsa Van Helsing et son oncle, M. Burgemeister, apparaissent moins souvent à l’écran et<br />
n’avaient pas besoin de toute la gamme d’émotions de Victor. Les animateurs ont pu obtenir ce dont ils avaient besoin<br />
uniquement par la manipulation des lèvres et des sourcils.<br />
Sparky était lui aussi une marionnette d’une formidable complexité. Son corps comporte plus de 300 articulations et<br />
en raison de la finesse de ses pattes, il fallait souvent le soutenir avec un support spécial afin que les animateurs puissent<br />
le faire bouger comme un chien de façon plus réaliste. <strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ctrice Allison Abbate explique : « Sparky ne reste jamais<br />
immobile et il aurait été impossible de le stabiliser sur ses petites pattes toutes fines. À présent que l’on est capable<br />
de supprimer de l’image les câbles et autres dispositifs au moment de la postpro<strong>du</strong>ction, les animateurs bénéficient<br />
d’une liberté complète pour le faire gambader et bondir partout comme un vrai petit chien. »<br />
Le processus complexe de fabrication des marionnettes comporte plusieurs étapes ; Tim Burton commence par dessiner<br />
une esquisse <strong>du</strong> personnage puis le croquis est remis aux fabricants des marionnettes chez Mackinnon and Saunders en<br />
Angleterre, qui réalisent alors des sculptures en trois dimensions des dessins, appelées maquettes. Des discussions ont lieu<br />
au sujet de ces maquettes entre Tim Burton et les fabricants afin de donner au personnage la forme et l’apparence exactes<br />
que souhaite le réalisateur.<br />
Une fois que les dimensions et tous les autres critères sont définis, les artistes réalisent une sculpture définitive, distincte<br />
de la première maquette. Celle-ci présente une attitude neutre, bras le long <strong>du</strong> corps, tête droite, visage de face et pieds<br />
légèrement écartés.<br />
L’étape suivante consiste à fabriquer un moule de la maquette. À partir de ce moule, le fabricant de marionnettes peut<br />
réaliser des moulages qui servent à fabriquer une armature. À ce stade, il est important que le fabricant étudie le scénario<br />
et détermine ce que la marionnette devra être capable de faire. Le personnage va-t-il s’asseoir, manger, sauter ? Muni de<br />
ces informations, le fabricant peut réaliser le type de squelette qui convient précisément aux actions que devra accomplir<br />
la marionnette.<br />
<strong>La</strong> fabrication des armatures doit être très précise car de nombreux éléments mobiles de très petite taille doivent s’insérer<br />
à des endroits précis dans le corps de la marionnette. Une fois que l’armature a été fabriquée, le fabricant de marionnettes<br />
commence à mouler les personnages. L’armature est placée dans le moule dans lequel on coule ensuite de la silicone ou<br />
<strong>du</strong> latex. Souvent, la tête est fabriquée à part.<br />
Parallèlement, Tim Burton est occupé à travailler avec les artistes pour concevoir les costumes et choisir les tissus.<br />
Les costumiers commencent par réaliser des modèles des costumes afin de les faire approuver par Burton, comme par<br />
exemple les imperméables de M. et Mme Frankenstein. Ils doivent ensuite coudre à la main tous les costumes, à l’aide de<br />
points de couture très petits pour respecter l’échelle.<br />
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Ensuite vient le travail des perruquiers. Ceux-ci ont utilisé de vrais cheveux humains pour leurs marionnettes. Ils ont<br />
d’abord fait des essais avec des cheveux synthétiques mais ceux-ci étaient trop brillants et avaient tendance à friser quand<br />
on les tirait un peu trop. Chacun de ces cheveux a été piqué indivi<strong>du</strong>ellement dans la tête puis ils ont été montés sur <strong>du</strong><br />
fil de fer afin de simuler le mouvement de la chevelure lorsque le personnage marche.<br />
« L’hôpital des marionnettes » était toujours complet sur le tournage de FRANKENWEENIE et occupait 150 artisans en<br />
continu. Les maquettistes hautement qualifiés <strong>du</strong> film ont passé des mois à réparer les membres des marionnettes, résoudre<br />
les problèmes avec leurs cheveux ou leur peau, et raccommoder les costumes déchirés ou sales. L’équipe a même trouvé<br />
le temps de créer entièrement les marionnettes figurantes ainsi que quelques-uns des personnages principaux.<br />
SPARKY : DE LA VIE À LA MORT… ET À LA VIE<br />
Les secrets de fabrication des marionnettes de Sparky<br />
Tout d’abord, Tim Burton a fourni aux sculpteurs ses croquis et dessins de Sparky.<br />
Les sculpteurs ont fabriqué des ébauches rapides de maquettes pour avoir une idée de ce à quoi ressemblerait<br />
Sparky en volume.<br />
Tim Burton a sélectionné celles qu’il préférait et les sculpteurs les ont développées dans le détail.<br />
Une fois que l’aspect de la marionnette a été défini, les sculpteurs ont dû mettre au point un Sparky « vivant »,<br />
un Sparky « mort », ainsi que leurs versions assises et debout.<br />
Après que le moule a été approuvé, les créateurs d’armatures ont conçu les parties mécaniques mobiles <strong>du</strong> corps de<br />
Sparky afin qu’elles s’y intègrent.<br />
Une fois les armatures finalisées, un moulage de Sparky a été réalisé sur une base de fibre de<br />
verre. Le moulage a été soigneusement ébarbé et les coulures supprimées.<br />
Le moulage est ensuite passé entre les mains <strong>du</strong> peintre, qui a mélangé<br />
les pigments pour la marionnette avec de la silicone qu’il a mise dans<br />
un pistolet à peinture.<br />
Il a peint Sparky au pistolet et a essuyé la peinture avec<br />
une boule de coton, puis a recommencé plusieurs fois afin de<br />
créer des épaisseurs.<br />
Le peintre a peint les coutures <strong>du</strong> Sparky « mort » à la main<br />
avec un pinceau. Il y a près de 300 points de couture et tous ont<br />
dû être peints deux fois afin d’obtenir la bonne nuance.<br />
Il fallait environ trois jours pour peindre un Sparky « mort ».<br />
Sparky était enfin prêt à tourner !<br />
Sur le tournage, il y avait 9 Sparky « morts » et<br />
3 « vivants ». Lorsqu’elles étaient usées, les marionnettes<br />
de Sparky devaient être repeintes. Il n’était pas<br />
inhabituel pour un peintre de repeindre 60 fois une<br />
marionnette de Sparky « mort » !
LES décors<br />
Le film se déroule dans la ville fictive de New Holland. Le pro<strong>du</strong>cteur exécutif Don Hahn précise : « C’est une ville de<br />
banlieue imaginaire des années 1970, un mélange entre la Transylvanie et Burbank. »<br />
Le cadre de l’histoire de FRANKENWEENIE évoque les paysages sans relief des banlieues <strong>du</strong> sud-ouest des États-Unis au milieu<br />
<strong>du</strong> XX e siècle. Les quartiers de lotissements de New Holland sont dominés par la réplique d’un gros moulin posé sur une<br />
colline, vestige des installations publicitaires censées attirer les familles et les pousser à s’installer dans la communauté alors<br />
toute jeune. Ce bâtiment rappelle aussi l’omniprésent château sur le haut de la colline qui domine les villages des classiques<br />
<strong>du</strong> cinéma d’horreur…. L’équipe de décoration a étudié l’architecture des années 70 et des deux décennies précédentes<br />
avant de dessiner le lotissement et la banlieue d’après-guerre que souhaitait Tim Burton.<br />
Un autre hommage à « l’atmosphère transylvanienne », qui symbolise parfaitement le style Burton, est le cimetière pour<br />
animaux édifié sur une colline. Quitter la plaine pour grimper sur la colline crée un rythme visuel qui contribue à ancrer<br />
l’histoire autour des personnages et de l’action.<br />
Les membres de l’équipe qui avaient per<strong>du</strong> un animal familier ont été invités à communiquer le nom de celui-ci à l’équipe<br />
décoration. Ainsi, plusieurs pierres tombales portent le nom de vrais animaux. <strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ctrice Allison Abbate raconte :<br />
« C’était une bonne chose de pouvoir rendre hommage aux animaux que nous aimions, et d’ailleurs, beaucoup de leurs<br />
noms sont drôles et émouvants. J’aime qu’on évoque la mémoire d’animaux s’appelant « Bob Fishy » ou « Mrs. Wiggles ». »<br />
Pour créer les décors représentant New<br />
Holland et la banlieue des années 70,<br />
les cinéastes ont fait appel au chef<br />
décorateur oscarisé Rick Heinrichs, qui<br />
avait déjà collaboré avec Tim Burton sur<br />
plusieurs films, dont le court métrage<br />
original « <strong>Frankenweenie</strong> », réalisé en<br />
prises de vues réelles en 1984. Plusieurs<br />
éléments relatifs à l’aspect visuel ont été<br />
repris tels qu’ils existaient dans le court<br />
original : l’utilisation <strong>du</strong> noir et blanc,<br />
le style expressionniste, l’hommage<br />
aux vieux films d’horreur. Burton et<br />
Heinrichs ont travaillé ensemble pour<br />
créer une nouvelle version de ce qui<br />
comptait aux yeux de Burton dans<br />
sa création originale et déterminer ce<br />
qui nécessitait une approche résolument<br />
nouvelle en matière de conception.<br />
Rick Heinrichs a commencé par faire des recherches pour définir une approche <strong>du</strong> concept visuel <strong>du</strong> film et<br />
de l’atmosphère générale. Contrairement à la plupart des films en prises de vues réelles, l’animation en volume exige de<br />
créer tout un monde à partir de zéro. En utilisant la période temporelle à laquelle se déroule l’histoire comme point de<br />
départ, Rick Heinrichs s’est documenté sur le style de l’époque, en gardant en permanence à l’esprit que l’intrigue et<br />
l’intensité dramatique devaient être racontées au public de manière visuelle.<br />
<strong>La</strong> création des décors a commencé en novembre 2009, au sein d’un département décors ré<strong>du</strong>it à Los Angeles – au<br />
début, il ne comptait que quelques illustrateurs et un assistant pour les recherches. Rick Heinrichs et son équipe y ont<br />
travaillé trois mois avant que l’équipe de décoration ne s’installe à 3 Mills Studios à Londres. Là, le directeur artistique<br />
Tim Browning a collaboré avec Heinrichs, continuant à développer les décors à l’aide de maquettes en volume, de<br />
dessins et d’échantillons. Tim Browning a coordonné le travail des départements artistique, maquettes, décoration et<br />
construction – les décors ont été construits sur de grandes tables et entièrement équipés et décorés.<br />
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Les décors sont fabriqués à une échelle bien inférieure à celle des décors d’un film en prises de vues réelles mais<br />
le travail qu’exige leur construction présente de très nombreux défis. Tous les éléments de décor doivent être à l’échelle des<br />
personnages – c’est Sparky, le plus petit des personnages principaux requérant une armature et des mécanismes complexes,<br />
qui a donné l’échelle de tout le reste. Très rares étaient les accessoires que l’on pouvait trouver déjà existants à la bonne<br />
échelle et il a donc fallu en fabriquer la majorité et tout peindre à la main.<br />
Rick Henrichs explique : « Même si un objet possède des proportions arithmétiquement correctes et est à la bonne<br />
échelle, cela ne veut pas dire forcément qu’il s’accorde bien visuellement avec tout le reste. » En définitive, Rick Heinrichs<br />
et le département artistique se sont fiés à leurs yeux et à leur sens de l’esthétique pour trancher et dire si un objet sonnait<br />
juste au regard des proportions intentionnellement stylisées de telle ou telle marionnette. Le chef décorateur précise :<br />
« Dès l’instant où votre cerveau commence à fonctionner à cette échelle, il continue et vous en oubliez le reste. C’est ce qui<br />
s’est passé sur FRANKENWEENIE : vous entrez sur les plateaux et vous oubliez le monde réel pour vous immerger totalement<br />
dans l’environnement. C’est également très intéressant de voir que lorsque toutes les lumières sont en place et allumées et<br />
que vous regardez le moniteur, l’image acquiert toute sa force visuelle, elle prend le pas sur tout le reste. Cela vous rappelle<br />
combien le cinéma est un procédé artificiel qui construit quelque chose d’organique juste sous vos yeux. »<br />
Une grande partie des accessoires miniatures étaient des maquettes inanimées mais il a parfois été plus facile et plus pratique<br />
de fabriquer des objets capables de fonctionner. Par exemple, les stores miniatures de la salle de classe fonctionnaient et<br />
les cinéastes pouvaient les manipuler pour jouer sur les effets de lumière.<br />
Le décor le plus difficile à concevoir a été celui de la ville de New Holland. Il a fallu le construire entièrement pour qu’il<br />
soit complètement fonctionnel afin que les animateurs puissent y situer l’action dans n’importe quel endroit. L’équipe de<br />
conception des décors a dessiné des magasins qui s’étendent sur plusieurs pâtés de maisons dans toutes les directions, a établi<br />
la géographie des rues et la répartition de la circulation. Ils ont ainsi créé l’illusion d’un monde beaucoup plus vaste, tout en<br />
permettant de ré<strong>du</strong>ire la vision pour se concentrer sur l’histoire et les personnages lorsque l’action se déroule en ville.<br />
Le décor le plus difficile à construire a été le moulin en train de s’effondrer. Il a fallu longuement réfléchir aux forces<br />
naturelles qui font crouler la structure et à la manière d’intégrer cette capacité aux éléments physiques constituant le décor.<br />
Le décor où le tournage était le plus complexe a été celui <strong>du</strong> laboratoire de Victor, installé dans le grenier, avec son<br />
magnifique éclairage interactif et les effets installés et programmés par le directeur de la photographie, Peter Sorg.<br />
En tout, environ 200 décors ont été construits pour FRANKENWEENIE. Le pro<strong>du</strong>cteur<br />
exécutif Don Hahn a été impressionné par la somme de travail qu’ont fournie<br />
Rick Heinrichs et Tim Burton afin de créer l’univers <strong>du</strong> film en restant fidèles<br />
à la vision qu’ils en avaient. Il explique : « Rick a accordé les décors et le style<br />
des marionnettes. On a donc la sensation que ce monde est complètement<br />
cohérent. En unissant leurs styles personnels et leur travail, Tim Burton et<br />
Rick Heinrichs réussissent à nous transporter dans cet univers. »<br />
FRANKENWEENIE a été tourné en noir et blanc. <strong>La</strong> palette s’étendait <strong>du</strong> noir au<br />
blanc avec des centaines de nuances de gris entre les deux. Rick Heinrichs était ravi<br />
d’utiliser une palette monochromatique pour raconter cette histoire : « Chaque<br />
fois que l’on peut, en tant que décorateur, restreindre l’éten<strong>du</strong>e des outils à notre<br />
disposition pour mieux tirer parti des quelques-uns que l’on peut utiliser, le résultat est<br />
meilleur, plus dense. Ici, nous avons concentré notre attention sur les formes,<br />
les lumières et les ombres, les silhouettes et les textures. Je suis profondément<br />
convaincu que lorsqu’on limite certaines choses, on obtient pour résultat<br />
d’attirer l’attention des spectateurs sur les éléments restants. »<br />
Les décorateurs ont testé différentes teintes de gris et de couleurs<br />
pour trouver celles qui convenaient : il fallait que les objets comportent<br />
suffisamment de contrastes pour ressortir à l’image.<br />
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Dans certains cas, la couleur d’origine a été conservée car son ren<strong>du</strong> était meilleur quand elle était filmée en noir et blanc.<br />
Par exemple, les rideaux rouge foncé rendaient mieux en noir et blanc que les gris.<br />
Les marionnettes ont été peintes en noir et blanc, tout comme la plupart des décors. Seuls quelques objets, comme l’herbe<br />
et les fleurs qui ne rendaient pas bien en noir et blanc ont conservé leurs couleurs naturelles.<br />
Tim Burton a été inflexible : FRANKENWEENIE serait tourné en noir et blanc et ce pour de très bonnes raisons. Le réalisateur<br />
explique : « Le noir et blanc fait partie intégrante de l’histoire, de son identité, de son émotion et cela a toujours été très<br />
important. Le noir et blanc a quelque chose d’émouvant, un peu comme si c’était un personnage. Voir ce type d’animation<br />
en noir et blanc ajoute une certaine profondeur et la manière dont les personnages et les objets entrent et sortent de<br />
l’ombre est très intéressante, elle contribue à raconter l’histoire. »<br />
Le ren<strong>du</strong> final en 3D a ajouté un autre ingrédient important pour le style, l’atmosphère et l’aspect visuel <strong>du</strong> film.<br />
Tim Burton : « Les images sont très nettes et très claires en noir et blanc, la 3D leur apporte une profondeur<br />
inhabituelle et extraordinaire. L’animation image par image et la 3D nous donnent vraiment l’impression d’entrer dans<br />
le décor. On voit la texture des marionnettes, des choses qu’on ne voit pas habituellement, c’est ce qui se rapproche le plus<br />
d’une véritable balade sur le tournage d’un film d’animation image par image. »<br />
FRANKENWEENIE n’a en aucune manière fait appel à l’animation par ordinateur, les cinéastes ont utilisé la technologie<br />
informatique pour les effets visuels, comme par exemple quand il fallait donner de l’ampleur à un environnement.<br />
En tout, le film contient 1300 plans à effets visuels.<br />
Il existait sans doute des moyens plus simples de réaliser ce film mais selon Tim Burton, l’animation image par<br />
image était idéale pour FRANKENWEENIE : « Il y a de la beauté dans ce type d’animation ; le fait de prendre un objet<br />
inanimé et de lui donner vie reflète complètement le thème de Frankenstein. L’animation image par image possède<br />
une énergie particulière, que vous n’obtiendrez jamais avec un autre format. »<br />
Allison Abbate : « L’animation image par image est très artisanale et très intime. Ce sont des caractéristiques qui la rendent<br />
parfaitement appropriée pour raconter cette histoire, parce que l’on sent le travail et le talent artistique de chacune des<br />
personnes qui ont travaillé sur chaque plan. »<br />
Le pro<strong>du</strong>cteur exécutif Don Hahn acquiesce : « Il n’y a pas meilleur vecteur que l’animation image par image pour<br />
transporter les spectateurs dans cette ville de New Holland, à l’intérieur de la maison de Victor Frankenstein et dans son<br />
grenier pour le voir travailler. Seul ce style d’animation peut offrir une pareille dimension fantastique. <strong>La</strong> technique <strong>du</strong><br />
stop-motion est vraiment formidable pour ce film et bien sûr, c’est un art dans lequel Tim Burton est passé maître. »<br />
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LA PHOTOGRAPHIE<br />
Les cinéastes ont fait appel à Peter Sorg, qui avait précédemment éclairé LES NOCES FUNÈBRES, comme directeur de<br />
la photographie sur FRANKENWEENIE.<br />
Lorsque Peter Sorg et Tim Burton se sont rencontrés pour discuter de FRANKENWEENIE, ils ont évoqué l’esthétique <strong>du</strong> film<br />
et le retour aux films de monstres en noir et blanc des années 1940 afin de retrouver les noirs très profonds, la saturation<br />
et la texture qui prédominaient à cette époque et dans ce genre de films.<br />
Étant donné la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> tournage et le travail intensif qu’il a nécessité à cause de l’animation des marionnettes image<br />
par image, le directeur de la photographie a dû bien garder à l’esprit la cohérence de l’aspect visuel général <strong>du</strong> film.<br />
Il explique : « L’une des difficultés était de trouver le bon cameraman pour la séquence que nous tournions. Je devais<br />
ensuite superviser les prises pour m’assurer que toutes étaient cohérentes et que les caméramans ne partaient pas dans<br />
des directions différentes, car chacun apporte sa propre vision au film et chacun a son style personnel. Tous ces styles<br />
devaient être dirigés ou conçus de façon à ce que l’ensemble <strong>du</strong> film soit cohérent. »<br />
Choisir la bonne caméra faisait également partie des attributions de Peter Sorg et comme il n’y a pas de caméra standard<br />
pour ce type de film, il en a testé plusieurs pour obtenir la signature visuelle qu’il voulait. Il a finalement opté pour<br />
le Canon 5D. Il commente : « Le Canon 5D offre une bonne vision en temps réel avec laquelle peuvent travailler<br />
les animateurs. Il est évidemment important que les animateurs voient l’image en direct. Ils disposent à la fois de l’image<br />
en direct et des images déjà enregistrées, ils peuvent donc revenir en arrière et regarder ce qu’ils ont tourné puis le comparer<br />
à ce qu’ils sont en train de faire. »<br />
Tout comme les animateurs, disposer de la bonne caméra aide également les caméramans éclairagistes et les ensembliers<br />
car elle offre une image en temps réel lumineuse et nette. Ils savent où positionner les objets pour<br />
que ceux-ci ne se noient pas dans l’obscurité.<br />
Les décors étant plus petits, les sources lumineuses le sont également et de petits miroirs<br />
sont parfois utilisés quand il est impossible de faire rentrer une lampe dans le décor.<br />
Il arrive aussi qu’il faille percer un trou dans le décor afin d’insérer la lumière.<br />
Peter Sorg déclare : « J’ai été sé<strong>du</strong>it par FRANKENWEENIE en raison de la vision unique de<br />
Tim Burton mais également parce que je suis fan <strong>du</strong> noir et blanc. On oublie complètement<br />
qu’on regarde un film en noir et blanc. <strong>La</strong> couleur ne nous manque pas, on est simplement<br />
pris par l’histoire. On est transporté dans une époque et dans un univers différent grâce aux<br />
décors, aux marionnettes et à la façon dont nous avons tourné. »<br />
LA MUSIQUE<br />
<strong>La</strong> musique de FRANKENWEENIE a été écrite par le compositeur cité aux Oscars Danny<br />
Elfman, dont la relation professionnelle avec Tim Burton a débuté en 1985 lorsqu’il<br />
a composé la musique de PEE-WEE BIG ADVENTURE. Danny Elfman a signé la<br />
musique de quasiment tous les films de Tim Burton.<br />
Le compositeur confie : « Je suis toujours aussi enthousiaste lorsque j’accepte de<br />
composer la musique d’un nouveau film de Tim Burton. Avant même de savoir de quoi<br />
il s’agit vraiment, je sais que ce sera intéressant, étrange et drôle. FRANKENWEENIE est vraiment<br />
adorable mais il a également un côté film de monstres que j’ai pu vraiment exploiter, étant moimême<br />
fan <strong>du</strong> genre depuis toujours. »<br />
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Tout comme Tim Burton, Danny Elfman s’est nourri de films de monstres dans sa jeunesse. Il raconte : « Tous les weekends,<br />
j’allais au cinéma <strong>du</strong> coin voir des films de science-fiction, d’horreur et des films fantastiques. J’ai invoqué tous<br />
ces souvenirs d’enfance pour composer la musique de FRANKENWEENIE. Nous avons utilisé des instruments à cordes<br />
qui m’ont rappelé la musique de Dimitri Tiomkin. J’ai également eu recours au thérémine et à des sons qui rappellent<br />
les films d’horreur japonais. »<br />
Danny Elfman rajoute : « <strong>La</strong> musique de FRANKENWEENIE est une étrange combinaison de simplicité, de douceur et<br />
d’une bonne dose d’humour dans l’horreur. Il y a un thème pour Victor et sa relation avec son chien et il y a également<br />
un thème pour Sparky. Ce dernier est plus enjoué, comme le sont les chiens. Le thème de Victor est un peu plus triste car<br />
il exprime combien le garçon aime Sparky et combien il lui manque. En fin de compte, c’est l’histoire d’un petit garçon<br />
et de son chien et il n’y a pratiquement rien de plus pur que cela. »<br />
Pour ce film, Danny Elfman a travaillé avec un orchestre traditionnel, plus petit que celui avec lequel il travaille<br />
habituellement, notamment sur des films comme ALICE AU PAYS DES MERVEILLES. Il commente : « J’obtiens<br />
un son puissant avec une formation plus ré<strong>du</strong>ite, ce qui donne un caractère un peu plus authentique car ils n’utilisaient<br />
pas vraiment de grands orchestres à cette époque. »<br />
Danny Elfman commente : « Travailler avec Tim Burton est une expérience unique parce qu’il aborde la collaboration<br />
avec le compositeur assez différemment des autres réalisateurs. On ne passe pas beaucoup de temps à disserter sur le film<br />
ou à analyser les personnages. Avec Tim, tout ce qui touche à la musique est vraiment viscéral, instinctif.<br />
« J’adore la simplicité et la douceur de ce film. Cela me rappelle L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK,<br />
qui racontait également une histoire très simple. C’est vraiment <strong>du</strong> Tim Burton tout craché <strong>du</strong> point de vue <strong>du</strong> style visuel<br />
et de l’atmosphère et c’est génial de pouvoir se promener dans cet univers. »<br />
Karen O a écrit « Strange Love », la chanson originale qui accompagne le générique de fin. Ces dix dernières années,<br />
cette auteure, compositrice, interprète et chanteuse <strong>du</strong> groupe de rock Yeah Yeah Yeahs a collaboré avec des artistes<br />
de l’univers de la musique et <strong>du</strong> cinéma dont Spike Jonze, Trent Reznor, David Lynch, Flaming Lips, Barnaby Clay,<br />
Carter Burwell et bien d’autres. Elle déclare : « C’est dans les films d’horreur classiques et dans la musique calypso<br />
d’Harry Belafonte dans BEETLEJUICE de Tim Burton que j’ai puisé l’inspiration pour écrire « Strange Love » ».<br />
VIVEZ FRANKENWEENIE<br />
Le réalisateur Tim Burton a hâte que les spectateurs découvrent<br />
FRANKENWEENIE. Pas uniquement parce qu’il revisite<br />
une histoire qui lui est chère mais pour tous les éléments qui entrent en jeu<br />
et donnent pleinement son sens au film :<br />
« Je suis impatient parce que tout ce qui est entré en jeu dans la création<br />
<strong>du</strong> film – nos efforts pour saisir l’esprit des dessins, la possibilité d’employer<br />
l’animation image par image, le noir et blanc et la 3D –, tout cela en fait une création<br />
résolument originale. »<br />
<strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ctrice Allison Abbate résume : « C’est un fabuleux film familial.<br />
Il fait allusion à de vieux films avec lesquels nous avons tous grandi, je pense donc<br />
que les parents prendront beaucoup de plaisir à reconnaître ces références et à<br />
se souvenir de ce qui les enthousiasmait au cinéma lorsqu’ils étaient enfants.<br />
« Et puis bien sûr, c’est l’histoire d’un petit garçon qui est à l’âge où il veut<br />
apprendre de nouvelles choses, découvrir qui il est et comprendre comment fonctionne<br />
son univers. Les enfants s’identifieront à Victor et pourront l’accompagner pour suivre<br />
ses aventures jusqu’à la dernière image. »<br />
21
DERRIÈRE LA CAMÉRA<br />
TIM BURTON<br />
Réalisateur et pro<strong>du</strong>cteur<br />
Cinéaste réputé pour l’originalité de sa vision et la richesse de ses univers, Tim Burton connaît un grand succès aussi bien<br />
dans le cinéma en prises de vues réelles que dans le monde de l’animation.<br />
Il a réalisé dernièrement la comédie gothique DARK SHADOWS, d’après une série culte, avec Johnny Depp,<br />
Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter et Eva Green. Il a également pro<strong>du</strong>it le film de Timur Bekmambetov<br />
ABRAHAM LINCOLN : CHASSEUR DE VAMPIRES, un thriller horrifique fantastique avec Benjamin Walker,<br />
Dominic Cooper, Anthony Mackie et Mary Elizabeth Winstead.<br />
En 2010, il a réalisé ALICE AU PAYS DES MERVEILLES, une épopée fantastique tirée <strong>du</strong> classique de la littérature<br />
de Lewis Carroll, interprétée par Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway et Mia Wasikowska dans<br />
le rôle-titre. Le film a rapporté plus de un milliard de dollars au box-office mondial, ce qui en a fait le deuxième plus<br />
grand succès de l’année. ALICE AU PAYS DES MERVEILLES a en outre été nommé au Golden Globe <strong>du</strong> meilleur film,<br />
catégorie film musical ou comédie et a obtenu deux Oscars, pour la direction artistique et pour les costumes.<br />
Tim Burton avait déjà été nommé à l’Oscar <strong>du</strong> meilleur film d’animation en 2005 pour le film en image par image<br />
LES NOCES FUNÈBRES, dont il était réalisateur et pro<strong>du</strong>cteur. Il avait précédemment été nommé au BAFTA Award<br />
et au Critics’ Choice Award <strong>du</strong> meilleur réalisateur pour le drame fantastique BIG FISH.<br />
Tim Burton a remporté un National Board of Review Award et a été nommé au Golden Globe et au Critics’ Choice<br />
Award pour la réalisation de l’adaptation de la comédie musicale de Stephen Sondheim couronnée par un Tony Award,<br />
SWEENEY TODD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET. Le film a reçu le Golden Globe <strong>du</strong> meilleur<br />
film, catégorie film musical ou comédie et Johnny Depp a été nommé à l’Oscar pour sa prestation dans le rôle-titre.<br />
Tim Burton a entamé sa carrière aux studios Disney. Passionné de dessin depuis son plus jeune âge, il étudie au Cal Arts<br />
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Institute grâce à une bourse Disney et entre au studio comme animateur, dessinateur et intervalliste en 1979. Il travaillera<br />
notamment sur ROX ET ROUKY et TARAM ET LE CHAUDRON MAGIQUE. Il fait ses débuts de réalisateur<br />
pour Disney en 1982 avec le court métrage animé image par image « Vincent », dont le narrateur était Vincent Price.<br />
« Vincent » a connu un grand succès dans le circuit des festivals et a reçu plusieurs prix. Burton a ensuite réalisé le court<br />
en prises de vues réelles, « <strong>Frankenweenie</strong> », inspiré de l’histoire de Frankenstein.<br />
En 1985, son premier long métrage, PEE-WEE BIG ADVENTURE, est un succès <strong>du</strong> box-office. Burton est salué pour<br />
la dimension novatrice de sa vision. Son film suivant BEETLEJUICE, une comédie surnaturelle avec Michael Keaton,<br />
Geena Davis, Alex Baldwin et Winona Ryder, est plébiscité par la critique comme par le public.<br />
En 1989, il réalise une superpro<strong>du</strong>ction, BATMAN, dans laquelle il dirige à nouveau Michael Keaton, et Jack Nicholson<br />
dans le rôle <strong>du</strong> Joker. Le film est le plus gros succès de 1989 et lui vaut le Prix <strong>du</strong> réalisateur de l’année décerné par<br />
la National Association of Theatre Owners.<br />
Le conte fantastique EDWARD AUX MAINS D’ARGENT, qu’il coécrit et pro<strong>du</strong>it et dans lequel il dirige<br />
Johnny Depp, Winona Ryder et Diane Wiest, est salué pour sa vision originale et sa sensibilité. Ce film marque<br />
le début de sa collaboration fructueuse avec Johnny Depp, qui livre une interprétation <strong>du</strong> personnage-titre<br />
extraordinairement poignante.<br />
En 1992, Burton explore à nouveau les sombres profondeurs de Gotham City avec BATMAN LE DÉFI, plus gros succès<br />
de l’année – et son troisième film avec Michael Keaton.<br />
En 1994, Tim Burton pro<strong>du</strong>it et réalise ED WOOD, et retrouve Johnny Depp dans le rôle-titre. Le film reçoit l’Oscar<br />
des meilleurs maquillages spéciaux et Martin <strong>La</strong>ndau celui <strong>du</strong> meilleur second rôle pour son portrait de Bela Lugosi.<br />
Tim Burton conçoit et pro<strong>du</strong>it ensuite le film d’animation image par image<br />
L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK, que réalise Henry Selick.<br />
Le film est devenu un classique <strong>du</strong> genre et une référence.<br />
Dans MARS ATTACKS !, une comédie de science-fiction qu’il pro<strong>du</strong>it et réalise,<br />
il dirige une vingtaine de stars dont Jack Nicholson, Glenn Close,<br />
Danny DeVito, Pierce Brosnan et Annette Bening.<br />
En 1999, il réalise SLEEPY HOLLOW, LA LÉGENDE DU CAVALIER<br />
SANS TÊTE, inspiré par l’histoire de Washington Irving et interprété par<br />
Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson. Le film a été cité aux Oscars<br />
des meilleurs costumes et de la meilleure photo, et a remporté celui<br />
des meilleurs décors. Il a aussi obtenu deux BAFTA Awards.<br />
En 2001, Tim Burton fait équipe pour la première fois avec le pro<strong>du</strong>cteur Richard D.<br />
Zanuck sur LA PLANÈTE DES SINGES. Interprété par Mark Wahlberg, Tim Roth,<br />
Helena Bonham Carter, Michael Clarke Duncan et Kris Kristofferson,<br />
LA PLANÈTE DES SINGES a été l’un des grands succès <strong>du</strong> box-office 2001.<br />
Tim Burton réalise ensuite BIG FISH. Considéré comme le film le plus personnel et<br />
le plus émouvant de Burton, BIG FISH a été salué par la critique et le public.<br />
Il était interprété par Ewan McGregor, Albert Finney, Jessica <strong>La</strong>nge et Billy Cru<strong>du</strong>p.<br />
En 2005, il a mis en scène l’adaptation <strong>du</strong> roman pour enfants de Roald Dahl<br />
CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE, avec Johnny Depp et Freddie Highmore,<br />
qui s’est placé au sommet <strong>du</strong> box-office dès sa sortie et a rapporté plus<br />
de 470 millions de dollars dans le monde.<br />
Tim Burton a par ailleurs pro<strong>du</strong>it CABIN BOY d’Adam Resnick en 1993<br />
et BATMAN FOREVER de Joel Schumacher en 1995, ainsi que les films<br />
d’animation JAMES ET LA PÊCHE GÉANTE, d’après le livre<br />
de Roald Dahl, et NUMÉRO 9.<br />
En 2010 est sorti « The Art of Tim Burton », un livre de 430 pages<br />
retraçant plus de 40 ans de carrière. En novembre 2010, le Museum of<br />
Modern Art a inauguré une grande exposition sur son œuvre qui<br />
a ensuite tourné en Australie à Melbourne et au Canada à Toronto.<br />
Elle a ouvert au Los Angeles County Museum of Art (LACMA) en mai 2011<br />
et s’est installée à Paris à la Cinémathèque Française entre mars et août 2012.<br />
23
ALLISON ABBATE<br />
Pro<strong>du</strong>ctrice<br />
Allison Abbate est la pro<strong>du</strong>ctrice couronnée aux BAFTA Awards <strong>du</strong> GÉANT DE FER de Brad Bird et des NOCES<br />
FUNÈBRES de Tim Burton. Elle a travaillé au fil de sa carrière sur certains des films les plus novateurs de ces dernières<br />
années.<br />
Née à New York, elle s’installe à Hollywood en 1989 et travaille sur des films d’animation Disney comme BERNARD<br />
ET BIANCA. Par la suite, elle devient la collaboratrice de Tim Burton comme coordinatrice artistique sur L’ÉTRANGE<br />
NOËL DE MONSIEUR JACK.<br />
Elle part ensuite pour Paris pour le compte des Walt Disney Studios afin de mettre en place un studio d’animation satellite<br />
et copro<strong>du</strong>it le court métrage Mickey nommé à l’Oscar « Mickey perd la tête ».<br />
En 1996, elle rejoint les équipes de Warner Bros. Pictures et copro<strong>du</strong>it SPACE JAM de Joe Pytka, qui combine personnages<br />
animés et prises de vues réelles, avec Bugs Bunny, Michael Jordan et Bill Murray.<br />
En 1999, elle remporte un BAFTA Award en tant que pro<strong>du</strong>ctrice <strong>du</strong> film d’animation 2D de Brad Bird LE GÉANT<br />
DE FER adapté <strong>du</strong> livre de Ted Hughes. Elle connaît un nouveau succès avec LES LOONEY TUNES PASSENT<br />
À L’ACTION de Joe Dante, une autre comédie familiale, avec Bugs Bunny, Daffy Duck, Brendan Fraser et Steve<br />
Martin. En 2004, elle s’établit à Londres pour pro<strong>du</strong>ire le film musical animé LES NOCES FUNÈBRES. Le film est<br />
nommé à l’Oscar en 2005.<br />
En 2006, Allison Abbate s’est alliée à Wes Anderson pour pro<strong>du</strong>ire FANTASTIC MR. FOX, un film animé image par<br />
image adapté <strong>du</strong> livre pour enfants de Roald Dahl. Nommé à l’Oscar, le film était réalisé par Anderson, avec les voix<br />
originales de George Clooney et Meryl Streep.<br />
JOHN AUGUST<br />
Scénariste<br />
John August possède une imagination sans limites qui est à l’origine de certains des films les plus inoubliables et les plus merveilleux<br />
de ces dix dernières années. Il a récemment écrit DARK SHADOWS pour Tim Burton, avec qui il travaille souvent.<br />
John August a récemment accepté d’écrire l’adaptation cinématographique <strong>du</strong> roman graphique surnaturel « Preacher »<br />
pour Sony. Le film, qui raconte l’histoire d’un prêtre doté de pouvoirs surnaturels qui part à la recherche de Dieu, sera<br />
réalisé par Sam Mendes.<br />
En 2007, il a réalisé son premier film, THE NINES, dont la première a eu lieu au Festival <strong>du</strong> film de Sundance de<br />
la même année. Le film raconte trois histoires entremêlées, toutes interprétées par Ryan Reynolds, Hope Davis et<br />
Melissa McCarthy.<br />
En tant que scénariste, on lui doit également LES NOCES FUNÈBRES, CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE et<br />
BIG FISH réalisés par Tim Burton, ainsi que les deux volets de la série CHARLIE ET SES DRÔLES DE DAMES<br />
de McG. Il a par ailleurs écrit et copro<strong>du</strong>it GO de Doug Liman, présenté lors <strong>du</strong> Festival <strong>du</strong> film de Sundance 1999.<br />
Pour la télévision, John August a créé la série « D.C. » pour The CW ainsi que des pilotes pour Fox et ABC.<br />
C’est un conseiller fréquent <strong>du</strong> Sundance Screenwriters <strong>La</strong>b et il dirige par ailleurs un site web destiné aux scénaristes en<br />
herbe. John August est né et a grandi à Boulder, au Colorado. Il est diplômé en journalisme de l’université Drake dans<br />
l’Iowa, et détient un master en cinéma <strong>du</strong> programme Peter Stark de l’University of Southern California.<br />
DON HAHN<br />
Pro<strong>du</strong>cteur exécutif<br />
Don Hahn a pro<strong>du</strong>it le grand classique <strong>du</strong> cinéma d’animation LA BELLE ET LA BÊTE réalisé par Gary Trousdale et<br />
Kirk Wise, premier film d’animation à avoir été nommé à l’Oscar <strong>du</strong> meilleur film par l’Academy of Motion Picture Arts<br />
and Sciences. Son film suivant, LE ROI LION de Roger Allers et Rob Minkoff, a battu des records au box-office dans<br />
le monde entier. C’est le plus grand succès <strong>du</strong> cinéma d’animation traditionnelle de toute l’histoire et il a donné naissance<br />
à une comédie musicale qui a elle aussi connu un succès phénoménal à Broadway et dans les plus grandes villes <strong>du</strong> monde.<br />
Don Hahn a été pro<strong>du</strong>cteur associé <strong>du</strong> film pionnier QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ? de Robert<br />
Zemeckis. Parmi ses autres pro<strong>du</strong>ctions figurent LE BOSSU DE NOTRE-DAME et ATLANTIDE : L’EMPIRE PERDU<br />
24
de Gary Trousdale et Kirk Wise, KUZCO, L’EMPEREUR MÉGALO de Mark Dindal et le court métrage de 2006<br />
« <strong>La</strong> Petite Fille aux allumettes », qui lui a valu sa deuxième nomination à l’Oscar.<br />
En 2009, Don Hahn a réalisé le documentaire WAKING SLEEPING BEAUTY, une chronique <strong>du</strong> renouveau de<br />
l’animation chez Disney dans les années 1980 à 1990. Le film a été très applaudi aux festivals de Telluride, Toronto et au<br />
Hamptons International Film Festival, où il a remporté le Prix <strong>du</strong> public <strong>du</strong> meilleur long métrage documentaire.<br />
Don Hahn a été pro<strong>du</strong>cteur exécutif des films Disneynature UN JOUR SUR TERRE d’Alastair Fothergill et<br />
Mark Linfield, OCÉANS réalisé par Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, FÉLINS d’Alastair Fothergill et<br />
Keith Scholey et récemment, CHIMPANZÉS d’Alastair Fothergill et Mark Linfield.<br />
PETER SORG<br />
Directeur de la photographie<br />
Peter Sorg a appris la photographie et les techniques <strong>du</strong> noir et blanc très jeune. Travailler le soir dans un cinéma d’art<br />
et essai lui a rapidement fait comprendre comment allier ses passions pour la musique et la photographie : en faisant <strong>du</strong><br />
cinéma. Peter Sorg a fait ses débuts en 1998 en tournant des publicités et des courts métrages. Un an après s’être installé<br />
à Londres, en 2003, il a été engagé en tant que caméraman et éclairagiste sur LES NOCES FUNÈBRES de Tim Burton.<br />
Cette collaboration fructueuse l’a mené à son projet suivant, CORALINE, le long métrage image par image réalisé par<br />
Henry Selick, sur lequel il a été caméraman et éclairagiste.<br />
RICK HEINRICHS<br />
Chef décorateur<br />
Rick Heinrichs est un artiste visuel original et novateur qui créé<br />
des univers alternatifs correspondant exactement aux histoires<br />
des films sur lesquels il travaille. Récemment, il a signé les décors<br />
de DARK SHADOWS, le film en prises de vues réelles de<br />
Tim Burton.<br />
Rick Heinrichs a conçu les décors de CAPTAIN AMERICA :<br />
FIRST AVENGER réalisé par Joe Johnston, avec lequel<br />
il avait déjà collaboré sur WOLFMAN, ainsi que<br />
les décors et les navires monumentaux de PIRATES DES<br />
CARAÏBES – LE SECRET DU COFFRE MAUDIT et<br />
PIRATES DES CARAÏBES – JUSQU’AU BOUT DU<br />
MONDE réalisés par Gore Verbinski. Son travail sur<br />
PIRATES DES CARAÏBES – LE SECRET DU COFFRE<br />
MAUDIT lui a valu d’être nommé à l’Oscar, au BAFTA Award<br />
et à l’Art Directors Guild Award. PIRATES DES CARAÏBES –<br />
JUSQU’AU BOUT DU MONDE a également été cité à l’Art<br />
Directors Guild Award. Rick Heinrichs a remporté un Oscar<br />
pour son travail sur SLEEPY HOLLOW, LA LÉGENDE DU<br />
CAVALIER SANS TÊTE de Tim Burton, film qui lui a par<br />
ailleurs valu un BAFTA Award et un Art Directors Guild Award.<br />
Il a de nouveau été cité à l’Oscar et a remporté un Art<br />
Directors Guild Award pour les décors originaux des<br />
DÉSASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS<br />
BAUDELAIRE réalisé par Brad Silberling.<br />
25
Dans les années 1980, Rick Heinrichs a développé et conçu les décors de plusieurs des premiers projets de Tim<br />
Burton chez Walt Disney Studios, notamment les courts métrages « Vincent » et « <strong>Frankenweenie</strong> ». Pour le réalisateur,<br />
il a également travaillé dans les départements artistiques de PEE-WEE BIG ADVENTURE, BEETLEJUICE et EDWARD<br />
AUX MAINS D’ARGENT. En 1992, il est passé directeur artistique sur BATMAN LE DÉFI de Tim Burton, après<br />
avoir été directeur artistique assistant sur SOAPDISH de Michael Hoffman. Il a par ailleurs été consultant visuel sur<br />
L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK de Tim Burton. Plus tard, il a été le chef décorateur de LA PLANÈTE<br />
DES SINGES <strong>du</strong> même réalisateur.<br />
En tant que chef décorateur, la filmographie de Rick Heinrichs comprend également les classiques des frères Coen<br />
FARGO et THE BIG LEBOWSKI, ainsi que HULK, réalisé par Ang Lee.<br />
TIM BROWNING<br />
Directeur artistique<br />
Tim Browning a débuté sa carrière en tant que dessinateur sur des films comme CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE<br />
de Tim Burton, REVIENS-MOI de Joe Wright et À LA CROISÉE DES MONDES, LA BOUSSOLE D’OR<br />
de Chris Weitz. Dernièrement, il a occupé le poste de directeur artistique pour la partie britannique sur ALICE AU PAYS<br />
DES MERVEILLES de Tim Burton et a été créateur d’accessoires sur LE CHOC DES TITANS de Louis Leterrier.<br />
Il a conçu les environnements de GNOMÉO ET JULIETTE de Kelly Asbury, et ceux de MISSION : NOËL -<br />
LES AVENTURES DE LA FAMILLE NOËL de Sarah Smith et Barry Cook, pour Aardman Animations. Il a également<br />
été concepteur visuel sur JOHN CARTER d’Andrew Stanton, pour Disney.<br />
ALEXANDRA WALKER<br />
Directrice artistique<br />
Alexandra Walker a été directrice artistique sur trois volets de la saga HARRY POTTER : HARRY POTTER ET<br />
L’ORDRE DU PHÉNIX de David Yates, HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU de Mike Newell, et HARRY<br />
POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN d’Alfonso Cuarón.<br />
Sa filmographie en tant que directrice artistique comprend également VICTORIA - LES JEUNES ANNÉES D’UNE<br />
REINE de Jean-Marc Vallée et INCENDIARY de Sharon Maguire.<br />
Au cours de sa carrière, elle a travaillé dans les départements artistiques de films tels que FANTASTIC MR. FOX<br />
de Wes Anderson, THE RECKONING de Paul McGuigan, THE TAILOR OF PANAMA de John Boorman,<br />
LE MONDE NE SUFFIT PAS de Michael Apted et COUP DE FOUDRE À NOTTING HILL de Roger Michell.<br />
TREY THOMAS<br />
Directeur d’animation<br />
Trey Thomas travaille dans le domaine de l’animation depuis vingt ans et a été l’un des pionniers <strong>du</strong> long métrage image<br />
par image en entamant sa carrière sur L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK de Tim Burton. Collaborateur<br />
fréquent de Henry Selick et Tim Burton, Trey Thomas a ensuite travaillé comme chef animateur sur JAMES ET<br />
LA PÊCHE GÉANTE, MONKEYBONE et CORALINE réalisés par Henry Selick, ainsi que sur LES NOCES<br />
FUNÈBRES de Tim Burton. Il a également mis ses talents au service de l’animation par ordinateur et a été animateur<br />
superviseur sur DINOSAURE d’Eric Leighton et Ralph Zondag, SHREK 2 réalisé par Andrew Adamson et<br />
Kelly Asbury, et MADAGASCAR d’Eric Darnell et Tom McGrath. En 2008, Trey Thomas est retourné à Londres pour<br />
travailler sur FANTASTIC MR. FOX de Wes Anderson.<br />
26
MARK WARING<br />
Superviseur d’animation<br />
Mark Waring a dernièrement été le superviseur de l’animation sur FANTASTIC MR. FOX de Wes Anderson et chef<br />
animateur sur LES NOCES FUNÈBRES réalisé par Tim Burton.<br />
Durant ces vingt dernières années, Mark Waring a réalisé et animé de nombreuses publicités, courts métrages, bandesannonces<br />
ainsi que des séries télévisées et des programmes spéciaux.<br />
TIM LEDBURY<br />
Superviseur des effets visuels<br />
Tim Ledbury a d’abord travaillé dans le domaine <strong>du</strong> design in<strong>du</strong>striel avant d’intégrer l’in<strong>du</strong>strie britannique des effets<br />
visuels. Cela fait maintenant plus de dix ans qu’il contribue à créer les effets visuels de films tels que HARRY POTTER<br />
ET LE PRISONNIER D’AZKABAN d’Alfonso Cuarón, DA VINCI CODE de Ron Howard et CHARLIE ET<br />
LA CHOCOLATERIE de Tim Burton. En 2007, il est passé superviseur des effets visuels sur FANTASTIC MR. FOX<br />
de Wes Anderson.<br />
ANDY GENT<br />
Créateur<br />
principal des marionnettes<br />
Andy Gent est un créateur de marionnettes actuellement<br />
installé au Royaume-Uni qui travaille sur des longs et des<br />
courts métrages, des publicités et des clips vidéo. Fort de<br />
près de vingt ans d’expérience dans l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> cinéma<br />
image par image et en prises de vues réelles, Andy Gent<br />
a collaboré à de nombreuses pro<strong>du</strong>ctions primées.<br />
Avant FRANKENWEENIE, il avait travaillé sur FANTASTIC<br />
MR. FOX de Wes Anderson, CORALINE de Henry<br />
Selick et LES NOCES FUNÈBRES de Tim Burton. Il a<br />
été responsable de la création des marionnettes et de leurs<br />
supports sur de nombreux longs métrages ainsi que constructeur de décors, accessoiriste et animateur sur<br />
de nombreux projets image par image ou en prises de vues réelles au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis. Andy<br />
Gent a plusieurs projets actuellement en pro<strong>du</strong>ction et<br />
en développement, tous dans son nouveau studio baptisé The Arch, au sud-ouest de Londres.<br />
CHRIS LEBENZON, A.C.E.<br />
Chef monteur<br />
Chris Lebenzon a collaboré à de nombreuses reprises avec certains des plus grands noms <strong>du</strong> cinéma actuel,<br />
de Tim Burton à Tony Scott en passant par Jerry Bruckheimer.<br />
Il travaille avec Tim Burton depuis vingt ans : il a été le monteur de DARK SHADOWS, ALICE AU PAYS DES<br />
MERVEILLES, SWEENEY TODD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET; LES NOCES FUNÈBRES,<br />
CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE, BIG FISH, LA PLANÈTE DES SINGES, SLEEPY HOLLOW, MARS<br />
ATTACKS !, ED WOOD, BATMAN LE DÉFI et a été consultant sur L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK.<br />
Il a été nommé à l’Oscar pour le montage des films pro<strong>du</strong>its par Jerry Bruckheimer et réalisés par feu Tony Scott U.S.S.<br />
27
ALABAMA et TOP GUN (comonteur). Il a monté, toujours pour Tony Scott, REVENGE, JOURS DE TONNERRE,<br />
LE DERNIER SAMARITAIN, ENNEMI D’ÉTAT, DÉJÀ VU, L’ATTAQUE DU MÉTRO 123 et UNSTOPPABLE.<br />
Il a été monteur <strong>du</strong> FLIC DE BEVERLY HILLS 2 de Martin Brest et comonteur d’ARMAGEDDON et PEARL<br />
HARBOR de Michael Bay, LES AILES DE L’ENFER de Simon West, 60 SECONDES CHRONO de Dominic Sena.<br />
Il compte également à son actif MIDNIGHT RUN de Martin Brest, WEEDS de John Hancock, UNE CRÉATURE<br />
DE RÊVE de John Hughes, WOLFEN de Michael Wadleigh, et par la suite XXX de Rob Cohen, RADIO<br />
de Michael Tollin, GARDE RAPPROCHÉE de Stephen Herek et ERAGON de Stefen Fangmeier.<br />
MARK SOLOMON<br />
Chef monteur<br />
Mark Solomon a monté des films tels que LA LÉGENDE DE DESPEREAUX de Sam Fell et Robert Stevenhagen,<br />
BAMBI 2 – LE PRINCE DE LA FORÊT réalisé par Brian Pimental, DATING GAMES PEOPLE PLAY<br />
de Stefan Marc et CHICKEN RUN de Peter Lord et Nick Park.<br />
Il a travaillé en tant que monteur additionnel sur UNBEATABLE HAROLD d’Ari Palitz, GANG DE REQUINS réalisé<br />
par Bibo Bergeron et Vicky Jenson, SPIRIT : L’ÉTALON DES PLAINES de Kelly Asbury et Lorna Cook, et en tant<br />
que monteur associé sur SPACE JAM de Joe Pytka.<br />
DANNY ELFMAN<br />
Compositeur<br />
Danny Elfman est l’un des compositeurs les plus originaux <strong>du</strong> cinéma contemporain. Il est aussi connu pour avoir<br />
écrit la musique de la célèbre série animée « Les Simpson » et celle de « Desperate Housewives », pour laquelle il a reçu<br />
un Emmy Award.<br />
Il a reçu en 2009 sa quatrième nomination à l’Oscar pour la musique de HARVEY MILK de Gus Van Sant. Il avait été<br />
précédemment cité à l’Oscar de la meilleure musique en 2004 pour BIG FISH de Tim Burton, et en 1998, avait reçu<br />
une double nomination pour MEN IN BLACK de Barry Sonnenfeld et WILL HUNTING de Gus Van Sant. Il a été<br />
nommé à huit reprises aux Grammy Awards. Il est notamment connu pour être le compositeur attitré de Tim Burton, pour<br />
qui il a composé la musique de près d’une quinzaine de films dont ALICE AU PAYS DES MERVEILLES pour laquelle<br />
il a été nommé au Golden Globe. Il a plus récemment composé la musique de DARK SHADOWS pour Tim Burton.<br />
Parmi les plus récents films dont il est le compositeur figurent MEN IN BLACK 3 de Barry Sonnenfeld, SILVER<br />
LININGS PLAYBOOK de David O. Russell, REAL STEEL de Shawn Levy, RESTLESS de Gus Van Sant,<br />
LES TROIS PROCHAINS JOURS de Paul Haggis.<br />
Danny Elfman fait sa première expérience de la composition musicale et <strong>du</strong> métier d’acteur avec une compagnie théâtrale<br />
française, le Grand Magic Circus, à 18 ans. L’année suivante, il joue avec son frère Richard <strong>du</strong> théâtre musical de rue en<br />
Californie. Il travaille ensuite dans un « cabaret musical surréaliste » pendant six ans et en profite pour explorer différents<br />
genres musicaux.<br />
Danny Elfman se fait connaître par la suite avec le groupe de rock new wave Oingo Boingo, avec qui il composera<br />
et jouera pendant 17 ans, notamment « Weird Science » et « Dead Man’s Party ». Sa première musique pour un film,<br />
PEE-WEE BIG ADVENTURE en 1985, marquait le début de sa collaboration longue et fructueuse avec Tim Burton, qui<br />
a donné naissance à des films comme BEETLEJUICE, BATMAN – qui lui a valu le Grammy Award 1990 de la meilleure<br />
composition instrumentale et une citation pour la meilleure musique originale –, EDWARD AUX MAINS D’ARGENT,<br />
BATMAN LE DÉFI ou MARS ATTACKS ! En 1993, il a collaboré avec Burton, écrit les paroles et composé la musique<br />
de dix chansons de L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK, a également contribué à l’histoire et au scénario, et<br />
a prêté sa voix pour les chansons <strong>du</strong> personnage principal, Jack. <strong>La</strong> musique originale <strong>du</strong> film a été nommée au Grammy<br />
Award. Il a retrouvé ensuite Tim Burton pour SLEEPY HOLLOW, LA LÉGENDE DU CAVALIER SANS TÊTE ;<br />
28
LA PLANÈTE DES SINGES, BIG FISH, CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE et LES NOCES FUNÈBRES.<br />
Au cours de sa carrière, Danny Elfman a signé les partitions d’une longue liste comptant plus d’une soixantaine de longs<br />
métrages dont MIDNIGHT RUN de Martin Brest, DICK TRACY de et avec Warren Beatty, SOMMERSBY de Jon Amiel.<br />
À la fin des années 90, Danny Elfman a composé les musiques de films aussi divers que l’adaptation <strong>du</strong> livre pour enfants<br />
BLACK BEAUTY de Caroline Thompson, DOLORES CLAIBORNE de Taylor Hackford, d’après Stephen King,<br />
MESURE D’URGENCE de Michael Apted, FANTÔMES CONTRE FANTÔMES de Peter Jackson, MISSION<br />
IMPOSSIBLE de Brian De Palma, GÉNÉRATION SACRIFIÉE d’Albert et Allen Hughes, PRÊTE À TOUT de<br />
Gus Van Sant. Il a adapté la célèbre musique de Bernard Herrmann pour le remake de PSYCHO, également de<br />
Gus Van Sant. Il a depuis signé les partitions de PRÉJUDICE de Steven Zaillian, MA MÈRE, MOI ET MA MÈRE<br />
de Wayne Wang, L’ÉCHANGE de Taylor Hackford, FAMILY MAN de Brett Ratner, MEN IN BLACK 2 de Barry<br />
Sonnenfeld.<br />
Il a composé la musique de plusieurs films de Sam Raimi : les trois SPIDER-MAN, UN PLAN SIMPLE, DARKMAN,<br />
et la musique additionnelle de L’ARMÉE DES TÉNÈBRES. Il a retrouvé très récemment Raimi pour écrire la musique<br />
de LE MONDE FANTASTIQUE D’OZ.<br />
Il a par ailleurs écrit et pro<strong>du</strong>it la musique de la comédie musicale oscarisée CHICAGO de Rob Marshall, de DRAGON<br />
ROUGE de Brett Ratner, HULK de Ang Lee, SUPER NACHO de Jared Hess, LE PETIT MONDE DE CHARLOTTE<br />
de Gary Winick. On lui doit la musique de BIENVENUE CHEZ LES ROBINSON, film d’animation de Stephen<br />
Anderson, <strong>du</strong> ROYAUME de Peter Berg, <strong>du</strong> documentaire STANDARD OPERATING PROCEDURE d’Errol<br />
Morris, de WANTED : CHOISIS TON DESTIN de Timur Bekmambetov et de HELLBOY 2, LES LÉGIONS D’OR<br />
MAUDITES de Guillermo del Toro.<br />
En 2009, il a signé la musique de NOTORIOUS B.I.G de George Tillman Jr., TERMINATOR RENAISSANCE<br />
de McG, HOTEL WOODSTOCK d’Ang Lee, et a écrit l’année suivante celle <strong>du</strong> thriller horrifique de Joe Johnston<br />
WOLFMAN.<br />
Sa première composition pour un ballet, « Rabbit and Rogue », commandée par l’American Ballet Theatre, a connu<br />
sa première mondiale au Metropolitan Opera House <strong>du</strong> Lincoln Center à New York en juin 2008. Il a aussi composé<br />
une symphonie, « Serenada Schizophrana » pour le Carnegie Hall, une ouverture, « The Overeager Overture », pour<br />
le Hollywood Bowl, et la musique <strong>du</strong> spectacle <strong>du</strong> Cirque <strong>du</strong> Soleil « Iris », qui est devenu en 2011 un show permanent<br />
au Dolby Theater à Hollywood.<br />
29
FICHE ARTISTIQUE<br />
Mme Frankenstein, la Drôle de Fille,<br />
la prof de sport<br />
M. Frankenstein, Nassor,<br />
M. Burgemeister<br />
M. Rzykruski<br />
Victor<br />
Edgar « E » Gore<br />
Bob<br />
<strong>La</strong> mère de Bob<br />
Elsa Van Helsing<br />
Toshiaki James<br />
Catherine O’HARA<br />
Martin SHORT<br />
Martin LANDAU<br />
Charlie TAHAN<br />
Atticus SHAFFER<br />
Robert CAPRON<br />
Conchata FERRELL<br />
Winona RYDER<br />
Hiroyuki LIAO<br />
FICHE TECHNIQUE<br />
Réalisateur<br />
Pro<strong>du</strong>cteurs<br />
Scénario<br />
D’après le scénario de<br />
Sur une idée originale de<br />
Pro<strong>du</strong>cteur exécutif<br />
Directeur de la photographie<br />
Chef décorateur<br />
Directeurs artistiques<br />
Directeur d’animation<br />
Superviseur d’animation<br />
Superviseur des effets visuels<br />
Créateur principal des marionnettes<br />
Chefs monteurs<br />
Compositeur<br />
TIM BURTON<br />
TIM BURTON<br />
ALLISON ABBATE<br />
JOHN AUGUST<br />
LENNY RIPPS<br />
TIM BURTON<br />
DON HAHN<br />
PETER SORG<br />
RICK HEINRICHS<br />
TIM BROWNING<br />
ALEXANDRA WALKER<br />
TREY THOMAS<br />
MARK WARING<br />
TIM LEDBURY<br />
ANDY GENT<br />
CHRIS LEBENZON, A.C.E.<br />
MARK SOLOMON<br />
DANNY ELFMAN<br />
Textes : Pascale & Gilles Legardinier<br />
© 2012 Disney.<br />
30
“<strong>Frankenweenie</strong> Unleashed!”,<br />
et “<strong>Frankenweenie</strong> Original Motion Picture Soundtrack”<br />
disponibles le 15 octobre en France.<br />
Karen O a écrit une chanson originale pour le générique de fin de “<strong>Frankenweenie</strong>”.<br />
“Strange Love” figurera sur “<strong>Frankenweenie</strong> Unleashed!”, une compilation de 14 titres inédits et inspirés par le film.<br />
“<strong>Frankenweenie</strong> Unleashed!” paraîtra le 15 octobre France.<br />
Singer-songwriter <strong>du</strong> groupe Yeah Yeah Yeahs, Karen O a collaboré avec de nombreux artistes dans la musique et au cinéma<br />
au cours des dernières années parmi lesquels Spike Jonze, Trent Reznor, David Lynch, Flaming Lips, Barnaby Clay<br />
et Carter Burwell. En 2009, Karen O a composé la BO <strong>du</strong> film “Where The Wild Things Are” (avec Carter<br />
Burwell) et elle a coécrit la chanson “All Is Love” (avec Nick Zinner) qui a été nominée aux Grammy Awards et aux Golden<br />
Globes dans la catégorie Meilleure chanson originale pour un film. Tout récemment, Karen O a chanté<br />
sur la reprise d’ “Immigrant Song” (de Led Zeppelin) pro<strong>du</strong>ite par Trent Reznor pour<br />
“MILLENIUM: LES HOMMES QUI N’AIMAIENT PAS LES FEMMES”, le film de David Fincher.<br />
Karen O a déclaré à Rolling Stone : “Tim Burton voulait une chanson d’amour qui sorte de l’ordinaire. Je me suis inspirée<br />
des films de série B dont les références pullulent dans le film. J’ai opté pour une couleur exotique, un peu calypso, parce<br />
que c’est bizarre, et ça sonne toujours bien quand on rajoute un solo de theramin. J’ai découvert<br />
les albums géniaux de calypso de Harry Belafonte grâce à “Beetlejuice”, et je voulais aussi leur rendre hommage. Avoir écrit<br />
une chanson d’amour pour la fin d’un film tel que “<strong>Frankenweenie</strong>” est un honneur.”<br />
De son côté la Bande originale de “<strong>Frankenweenie</strong>”, composée par Danny Elfman, sera également disponible<br />
le 15 octobre. Danny Elfman est un des compositeurs les plus importants à Hollywood et il a écrit la musique de près<br />
de 50 films parmi lesquels “Dark Shadows”, “ALICE AU PAYS DES MERVEILLES”, “CHARLIE ET<br />
LA CHOCOLATERIE”, “HARVEY MILK”, “Chicago”, “Batman”, “Spiderman”,<br />
la trilogie “Men In Black”, “EDWARD AUX MAINS D’ARGENT” et “Pee Wee’s Big Adventure”.<br />
En plus de “Strange Love” de Karen O, “<strong>Frankenweenie</strong> Unleashed!” réunit plusieurs chansons originales et une reprise<br />
inspirées par le film et interprétées par des artistes tels que Robert Smith (The Cure), Passion Pit, Mark Foster,<br />
Plain White T’s et l’actrice Winona Ryder. Le tracklisting de “The <strong>Frankenweenie</strong> Unleashed!” est le suivant :<br />
“Strange Love” – Karen O<br />
“Electric Heart (Stay Forever)” – Neon Trees<br />
“Polartropic (You Don’t Understand Me)” – Mark Foster<br />
“Almost There” – Passion Pit<br />
“Pet Sematary” – Plain White T’s<br />
“With My Hands” – Kimbra<br />
“Everybody’s Got a Secret” – AWOLNATION<br />
“Immortal” – Kerli<br />
“My Mechanical Friend” – Grace Potter avec The Flaming Lips<br />
“Lost Cause” – Imagine Dragons<br />
“Underground” – Grouplove<br />
“Building a Monster” – Skylar Grey<br />
“Witchcraft” – Robert Smith<br />
“Praise Be New Holland” – Winona Ryder<br />
Ce tracklisting a été révélé sur la page facebook officielle de “<strong>Frankenweenie</strong>” (https://www.facebook.com/<strong>Frankenweenie</strong>).<br />
Davantage d’informations sur Disney.com/music, Facebook.com/disneymusic et Twitter.com/disneymusic.
Jetez-vous à l’eau !<br />
Le jeu mobile à succès « Jetez-vous à l’eau ! » se met aux couleurs de FRANKENWEENIE, pendant quelques mois,<br />
en proposant 10 niveaux thématisés avec en musique de fond une bande son tirée <strong>du</strong> film.<br />
Aidez Swampy à amener de l’eau dans sa douche en récupérant tous les canards stylisés FRANKENWEENIE sur son passage.<br />
Cette aventure électrique est disponible gratuitement sur iPhone, iPod touch et iPad <strong>du</strong> 27 septembre au 1 er décembre.<br />
Apple, le logo Apple, iTunes, App Store, et autres marques, marques de services, graphismes et logos d’Apple, utilisés en relation avec les Stores<br />
sont des marques protégées ou marques déposées d’Apple Inc. aux États-Unis et/ou dans d’autres pays.
L’univers de <strong>Frankenweenie</strong><br />
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