Le lait - un aliment? - Schweizerische Vereinigung für Vegetarismus
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<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> – <strong>un</strong> <strong>aliment</strong>?<br />
<strong>Le</strong> mythe du <strong>lait</strong><br />
De nombreux mythes entourent le <strong>lait</strong>: «Sans <strong>lait</strong>,<br />
on manque de calcium», «Chaque enfant a besoin<br />
de <strong>lait</strong> (de vache)», «<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> est sain» etc. Mais en<br />
examinant la question de plus près, on constate<br />
que cela ne correspond pas à la réalité. Il s’agit en<br />
fait de solides préjugés qui sont le résultat de la<br />
publicité massive que l’industrie du <strong>lait</strong> propage<br />
dans le public depuis plusieurs décennies. Lorsqu’on<br />
sait que 3’900’000’000 kg (=3,9 millions<br />
de tonnes 1998) de <strong>lait</strong> sont produits chaque année<br />
en Suisse, on comprend mieux les efforts du<br />
lobby <strong>lait</strong>ier pour promouvoir leur produits. Peu<br />
importe si le <strong>lait</strong> est sain ou non, il doit être consommé<br />
(et subventionné!).<br />
Ce texte ne présente pas de découvertes nouvelles,<br />
mais offre <strong>un</strong> aperçu des faits connus depuis<br />
de nombreuses années, qui sont soigneusement<br />
cachés par la publicité.<br />
La loi de la nature<br />
Dans la nature, auc<strong>un</strong> animal, excepté l’être humain,<br />
ne consomme le <strong>lait</strong> d’<strong>un</strong>e autre espèce. De<br />
plus, l’homme est le seul être vivant qui continue<br />
de boire du <strong>lait</strong> <strong>un</strong>e fois passé à l’âge adulte. Et il<br />
considère qu’<strong>un</strong> tel comportement <strong>aliment</strong>aire,<br />
pourtant contre nature, est essentiel pour sa survie!<br />
<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> de chaque mammifère n’est pas seulement<br />
parfaitement adapté aux besoins particuliers des<br />
petits de sa propre espèce, mais il convient <strong>un</strong>iquement<br />
aux premiers mois de leur vie. Cela signifie<br />
que dans les six premiers mois, et ceci jusqu’au<br />
neuvième mois, le nourrisson trouve dans<br />
le <strong>lait</strong> maternel tout ce dont il a besoin. Cette nourriture<br />
ne peut pas être remplacée par le <strong>lait</strong> d’<strong>un</strong>e<br />
espèce différente ou par <strong>un</strong> produit de l’industrie<br />
<strong>aliment</strong>aire.<br />
Pour l’organisme humain, le <strong>lait</strong> animal est <strong>un</strong>e<br />
matière étrangère contre laquelle il réagit, ce qui<br />
provoque parfois des allergies et des maladies. <strong>Le</strong>s<br />
allergies ne sont souvent pas mises en relation avec<br />
la consommation de <strong>lait</strong> et sont déclarées comme<br />
incurables.<br />
<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> animal est totalement adapté pour la croissance<br />
des je<strong>un</strong>es animaux. Considérons les protéines<br />
contenues dans le <strong>lait</strong>. Au plus rapidement<br />
le je<strong>un</strong>e animal double son poids à la naissance,<br />
plus la teneur en protéine du <strong>lait</strong> de son espèce est<br />
grande.<br />
<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> de lapin contient 10,4% de protéines, les<br />
lapereaux doublent leur poids en 6 jours. <strong>Le</strong> <strong>lait</strong><br />
de chat contient 7% de protéines, les chatons doublent<br />
leur poids en 9 jours. <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> de vache contient<br />
3,3% de protéines, le veau double son poids<br />
en 47 jours. Concernant l’homme, son <strong>lait</strong> ne contient<br />
que 1,2% de protéines et le bébé met 180<br />
jours pour doubler son poids. 1 Après quelques<br />
années, le veau atteint <strong>un</strong> poids de plusieurs centaines<br />
de kilos. Quelle mère attendrait <strong>un</strong> tel résultat<br />
pour son enfant?<br />
Composition du <strong>lait</strong> de différentes espèces<br />
100g de <strong>lait</strong> de: femme vache chèvre mouton<br />
Protéines ..... [g].. 1.2 ........ 3.3 .......3.7 ........ 5.3<br />
Graisse ........ [g].. 3.7 ........ 3.8 .......3.9 ........ 6.3<br />
Sodium ..... [mg]... 15 ......... 48 ........ 42 .........30<br />
Kalium ...... [mg]... 53 ....... 157 ......177 .......182<br />
Calcium .... [mg]... 31 ....... 120 ......123 .......183<br />
Phosphore [mg]... 15 ......... 92 ......103 .......115<br />
Magnesium [mg]..... 4 ......... 12 ........ 13 .........11<br />
Vitamine C [mg]..... 4 ........... 2 ..........2 ........... 4<br />
<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> de vache est totalement adapté pour les<br />
besoins du veau: croissance rapide, solide ossature,<br />
mais faible développement du cerveau. Pour<br />
permettre la croissance rapide du veau, le <strong>lait</strong> de<br />
vache contient 4 à 5 fois plus de calcium que le<br />
<strong>lait</strong> de femme. De même, il contient plusieurs fois<br />
plus de substances minérales. Il est nécessaire que<br />
le veau grandisse rapidement, car libre dans la<br />
nature, il doit être en mesure de suivre le troupeau<br />
et de fuir les prédateurs.<br />
Pour les humains, la situation est tout autre. <strong>Le</strong><br />
bébé est porté durant longtemps par la mère. Il<br />
n’a donc pas besoin d’<strong>un</strong> squelette qui se fortifie<br />
rapidement (donc <strong>un</strong>e absorption massive de calcium<br />
n’est pas nécessaire). Par contre son développement<br />
se concentre sur le cerveau. C’est pourquoi<br />
le <strong>lait</strong> de femme contient deux fois plus de<br />
Du fait de l’utilisation généralisée de l’insémination<br />
artificielle, le taureau est devenu <strong>un</strong>e espèce rare!<br />
Vegi-Bureau Suisse , CH-9466 Sennwald <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> 1 / 8
sucre que celui de la vache. <strong>Le</strong> sucre de <strong>lait</strong>, ou<br />
lactose, est nécessaire pour fabriquer la gaine de<br />
myéline utilisée pour protéger les fibres nerveuses.<br />
Une carence en lactose peut nuire au développement<br />
du système nerveux et du cerveau.<br />
Cet exemple montre qu’il y a de grandes différences<br />
entre les <strong>lait</strong>s, dont la composition est adaptée<br />
à chaque espèce.<br />
Foto: VgT<br />
Une vache doit mettre bas avant de pouvoir donner<br />
du <strong>lait</strong>. Pour tirer <strong>un</strong> maximum de profit des<br />
vaches <strong>lait</strong>ières, l’insémination artificielle est pratiquée<br />
chaque année et, depuis le moment où les<br />
vaches sont portantes jusque quelques semaines<br />
avant la naissance suivante, elles sont traites. La<br />
naissance du veau chez les races de vache <strong>lait</strong>ière<br />
pose des problèmes.<br />
Que deviennent les innombrables veaux issus de<br />
l’industrie <strong>lait</strong>ière? Ils sont généralement séparés<br />
de leur mère peu après leur naissance. <strong>Le</strong>s vaches<br />
sont très perturbées, meuglent durant plusieurs<br />
jours et sont à la recherche de leur petit. Tous les<br />
veaux mâles et la plupart des femelles sont tués<br />
pour être transformés en viande.<br />
Rien qu’en Suisse 300’000 veaux de 3 à 4 mois<br />
sont tués chaque année! 2<br />
La productivité des vaches <strong>lait</strong>ières a progressé<br />
de manière fulgurante ces dix dernières années.<br />
Chaque vache produit entre 5’000 et 8’000 litres<br />
de <strong>lait</strong> par année. Cette sur-exploitation des animaux<br />
est à l’origine de nombreuses maladies, principalement<br />
des infections du pis, qui sont traitées<br />
au moyen de médicaments.Dans les élevages industriels,<br />
les vaches sont traitées comme des «machines<br />
à fabriquer du <strong>lait</strong>».<br />
Après quelques années, la production de <strong>lait</strong> diminue<br />
fortement chez la vache qui n’est plus rentable.<br />
Elle est alors envoyée à l’abattoir.<br />
Foto: VgT<br />
<strong>Le</strong>s veaux sont séparés de leur mère<br />
et enfermés dans des boxes isolés.<br />
<strong>Le</strong>s veaux sont détenus dans des boxes<br />
à peine plus grands que leur taille.<br />
Lait de production<br />
«respectueuse» des<br />
animaux (<strong>lait</strong> bio)<br />
On croit souvent qu’en achetant du <strong>lait</strong> bio, par<br />
opposition au <strong>lait</strong> produit de manière conventionnelle,<br />
on peut résoudre tous ces problèmes. On<br />
oublie que les vaches des paysans bio sont soumises<br />
au mêmes traitements que ceux mentionnés<br />
ci-dessus. <strong>Le</strong> «<strong>lait</strong> bio» provient de vaches qui<br />
ont été sélectionnées pour produire de (trop) grandes<br />
quantités de <strong>lait</strong>, ce qui n’est pas naturel. Ces<br />
races sont plus sensibles aux maladies. Pour que<br />
le paysan bio puisse tirer du profit, les vaches doivent<br />
également mettre bas chaque année pour produire<br />
du <strong>lait</strong>.<br />
Chez le paysan bio, le veau est également séparé<br />
de sa mère après sa naissance pour être élevé seul<br />
et, après quelques mois, il est abattu pour être<br />
transformé en viande de veau bio. <strong>Le</strong> veau est parfois<br />
envoyé à l’engraissement dans des élevages<br />
conventionnels. Dans les élevages de masse traditionnels,<br />
le veau bio est détenu isolé et engraissé<br />
avec de la nourriture non naturelle, puis, après <strong>un</strong>e<br />
vie de misère et de souffrance, il est abattu. 3 Sa<br />
nourriture ne contient souvent pas de fer pour que<br />
la viande soit blanche et tendre, comme l’exigent<br />
les consommateurs. <strong>Le</strong>s veaux souffrent d’anémie,<br />
ce qui les conduit à essayer par tous les<br />
moyens d’absorber du fer: ils vont jusqu’à boire<br />
leur urine, qui en contient <strong>un</strong> peu, mais même cela<br />
n’est souvent pas possible car les veaux sont<br />
détenus dans des boxes étroits dans lesquels ils<br />
ne peuvent même pas se tourner. Ils ne peuvent<br />
même plus lécher les barres de fer de leur prison<br />
car celles-ci sont souvent recouvertes de plastique.<br />
27.8.2001<br />
2 / 8 <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> Vegi-Bureau Suisse, CH-9466 Sennwald
Consommation de <strong>lait</strong> et<br />
santé<br />
<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> 4 et les produits <strong>lait</strong>iers sont à l’origine de<br />
problèmes de santé très sérieux. Ils constituent la<br />
principale cause d’allergies <strong>aliment</strong>aires. 5 Malgré<br />
cela, l’industrie <strong>lait</strong>ière continue de faire croire<br />
que le <strong>lait</strong> est <strong>un</strong>e nourriture indispensable pour<br />
l’être humain. Si tel était le cas, toutes les personnes<br />
qui se nourrissent <strong>un</strong>iquement d’<strong>aliment</strong>s végétaux<br />
(végétaliens) devraient être malades.<br />
Etonnament, elles sont souvent en meilleure santé<br />
que celles qui consomment des produits animaux. 6<br />
<strong>Le</strong> Professeur Dr. Claus <strong>Le</strong>itzmann, spécialiste des<br />
sciences de la nutrition à l’Université Justus-Liebig<br />
à Giessen, a déclaré à ce sujet:<br />
«Des études sur la nutrition, menées dans de nombreux<br />
pays, mais également par nous, ont montré<br />
que les végétaliens sont généralement en meilleure<br />
santé que les autres. <strong>Le</strong>urs valeurs concernant le<br />
poids, la pression artérielle, le taux de graisse<br />
Source de santé?<br />
dans le sang et le niveau de cholestérol, de même<br />
que leur état de santé général, sont plus proches<br />
des normes idéales.<br />
En plus des aspects positifs de la nourriture<br />
végétalienne, il faut souligner que cette manière<br />
de se nourrir est beaucoup plus favorable pour<br />
l’environnement qui est considérablement endommagé<br />
par la pollution due aux excréments d’animaux<br />
détenus dans les élevages de masse et au<br />
méthane qui est émis par les bovins. Si davantage<br />
de personnes adoptaient <strong>un</strong>e <strong>aliment</strong>ation<br />
végétalienne, les pays soi-disant développés<br />
n’auraient plus besoin d’importer des céréales<br />
pour nourrir le bétail. Cela permettrait de diminuer<br />
les élevages d’animaux, les fabriques d’animaux,<br />
les transports cruels et d’éviter des expériences<br />
sur animaux. Si tous les êtres humains<br />
devenaient végétaliens, l’état de santé de la population<br />
s’améliorerait ainsi que l’environnement<br />
et ce serait bénéfique pour l’ensemble de la so-<br />
besoin d’<strong>un</strong> système digestif adapté pour digérer<br />
Vegi-Bureau Suisse , CH-9466 Sennwald <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> 3 / 8<br />
ciété. Cela vaut vraiment la peine d’utiliser ce<br />
potentiel.»<br />
<strong>Le</strong>s écoles de médecine conventionnelles soupçonnent<br />
le <strong>lait</strong> d’être à l’origine, entre autre, de<br />
plusieurs maladies: maladies cardiaques 7 , cataracte<br />
8 (seulement en cas d’intolérance au <strong>lait</strong> de vache),<br />
neurodermatites 9 , cancer de la prostate et des<br />
reins 10 , …<br />
Pourquoi le <strong>lait</strong> est-il responsable de tant de maladies?<br />
De nombreuses affections en relation avec<br />
la consommation de <strong>lait</strong> touchent le système imm<strong>un</strong>itaire.<br />
Ce dernier est fortement mis à contribution<br />
lorsqu’il doit neutraliser des protéines animales<br />
d’origine étrangère, comme celles du <strong>lait</strong><br />
de vache. Cette tâche est encore rendue plus difficile<br />
par le fait que le <strong>lait</strong> consommé a été mélangé<br />
et provient de nombreuses vaches différentes, produisant<br />
donc autant de protéines différenciées. 11<br />
De plus, lors des étapes d’industrialisation du <strong>lait</strong>,<br />
(particulièrement la pasteurisation et la stérilisation)<br />
la structure des molécules de <strong>lait</strong> sont modifiées<br />
de manière non naturelle. Lors de la consommation<br />
de <strong>lait</strong>, le système imm<strong>un</strong>itaire doit<br />
se concentrer pour neutraliser de nombreuses sortes<br />
de protéines étrangères. Chez les personnes<br />
sensibles, particulièrement chez les nourrissons<br />
cela déclenche des réactions immédiates par exemple<br />
des neurodermatites, enflement des ganglions<br />
etc.<br />
Chez certaines personnes très sensibles, la consommation<br />
du <strong>lait</strong> peut dérégler le système imm<strong>un</strong>itaire<br />
allant jusqu’à causer des maladies autoimm<strong>un</strong>es<br />
(qui attaquent leur propre organisme).<br />
<strong>Le</strong> bon fonctionnement du système imm<strong>un</strong>itaire<br />
est vital, son affaiblissement cause des maladies.<br />
<strong>Le</strong> livre «Echec aux allergies» explique ce phénomène:<br />
«<strong>Le</strong> renoncement au <strong>lait</strong> et aux produits <strong>lait</strong>iers<br />
et de manière générale aux protéines animales est<br />
<strong>un</strong>e nécessité pour les nourrissons, les enfants et<br />
également pour les adultes, si l’on veut lutter efficacement<br />
contre les allergies. Si on ne renonce<br />
pas à ces <strong>aliment</strong>s, il n’est pas étonnant que de<br />
plus en plus de personnes souffrent d’allergies et<br />
d’autres maladies. <strong>Le</strong>s femmes enceintes et les<br />
mères qui al<strong>lait</strong>ent devraient également renoncer<br />
à consommer du <strong>lait</strong>.» 12<br />
Un autre aspect: avec l’apparition des premières<br />
dents, l’appareil digestif des êtres humains s’apprête<br />
à digérer des <strong>aliment</strong>s solides. Ce n’est pas<br />
étonnant, car l’être humain ne reste pas toute sa<br />
vie <strong>un</strong> nourrisson et en tant qu’adulte, il n’a plus
le <strong>lait</strong>. Ainsi souvent les adultes ne produisent plus<br />
l’enzyme lactase qui digère le sucre du <strong>lait</strong> (lactose).<br />
On parle rarement, si ce n’est jamais, de<br />
l’absence de lactase chez les adultes, alors que ce<br />
problème n’est pas rare. C’est dû au fait que tout<br />
ce qui contredit les «qualités nutritionnelles naturelles<br />
du <strong>lait</strong>» ne rencontre que peu d’écho dans<br />
les médias. En Suisse 7% de la population souffre<br />
d’<strong>un</strong> déficit en lactase. En comparaison d’autres<br />
pays, cette proportion est faible, car en Suisse les<br />
enfants consomment généralement des produits<br />
<strong>lait</strong>iers sans interruption jusqu’à l’âge adulte. En<br />
Inde 50% des personnes ont <strong>un</strong> manque en lactase,<br />
au Japon 85% et en Thaïlande 90%. 13 Pour<br />
tenter de contrer ce problème, l’industrie du <strong>lait</strong><br />
ajoute des bactéries bifidus dans le but de faciliter<br />
la digestion. Ces bactéries sont prélevées dans<br />
l’estomac de nourrissons! C’est encore plus absurde<br />
lorsqu’on sait que ces bactéries bifidus ne<br />
peuvent se développer que dans l’estomac de nourrissons<br />
nourris au <strong>lait</strong> maternel et sans <strong>lait</strong> de vache.<br />
14<br />
Lorsqu’il s’agit de commerce, on trouve toujours<br />
des moyens de tromper les lois de la nature!<br />
<strong>Le</strong>s graisses contenues dans le <strong>lait</strong> posent également<br />
des problèmes. <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> de vache est beaucoup<br />
plus gras que le <strong>lait</strong> maternel. La consommation<br />
de produits <strong>lait</strong>iers contribue à l’artériosclérose.<br />
15<br />
De nombreux éléments qui précèdent concernant<br />
les effets du <strong>lait</strong> sur la santé sont contestés par les<br />
spécialistes. Certaines conséquences de la consommation<br />
de <strong>lait</strong> ne sont pas (encore) reconnues<br />
par les écoles de médecine officielles. Pour certains<br />
aspects, il s’agirait d’entreprendre des études<br />
supplémentaires pour confirmer toutes nos<br />
conclusions. Mais <strong>un</strong>e chose est claire: l’image<br />
positive du <strong>lait</strong> de vache présentée par l’industrie<br />
<strong>lait</strong>ière, ne correspond pas à la réalité pour ce qui<br />
concerne ses effets sur la santé des humains.<br />
Accumulation de substances<br />
toxiques dans le <strong>lait</strong><br />
En plus des inconvénients du <strong>lait</strong> dus à sa nature,<br />
on y trouve, comme dans la viande de boeuf, des<br />
substances nuisibles qui proviennent de la nourriture<br />
donnée au bétail et qui s’accumulent. La<br />
viande contient en moyenne 14 fois plus de pesticides<br />
que les végétaux, le <strong>lait</strong> en contient 5½ fois<br />
plus. 16 Il n’est pas étonnant que ces susbtances<br />
nuisibles se concentrent également dans le <strong>lait</strong><br />
maternel. De nombreuses études ont montré que<br />
plus les femmes consommaient de viande (y compris<br />
les volailles et les poissons), d’œufs et de <strong>lait</strong>,<br />
plus leur <strong>lait</strong> contient de substances toxiques. 17<br />
Une étude du New England Journal of Medicine<br />
a montré que le <strong>lait</strong> des femmes végétariennes,<br />
même celui qui a la plus mauvaise qualité, était<br />
toujours meilleur que le moins mauvais des <strong>lait</strong>s<br />
de femmes non végétariennes. Et en moyenne le<br />
<strong>lait</strong> des femmes végétaliennes contient 35 fois<br />
moins de substances toxiques que celui des non<br />
végétaliennes. 18<br />
Comme exemple de poison, le journaliste scientifique<br />
Udo Pollmer cite le PCB dans son livre<br />
«Mange et meurt. La chimie dans notre nourriture»<br />
19 :<br />
«Lors de son passage du sol aux plantes, la concentration<br />
de PCB est multipliée par 50. Dans le<br />
<strong>lait</strong> maternel et dans le corps humain sa concentration<br />
est de 25’000 supérieure à celle du sol.<br />
L’Institut de recherche sur le <strong>lait</strong> de Kiel a montré<br />
que chaque habitant consommait des doses<br />
inquiétantes de PCB par le biais des produits <strong>lait</strong>iers.»<br />
D’autres substances toxiques s’accumulent également:<br />
les pesticides, fongicides etc., et ceci<br />
d’autant plus que l’on avance dans la chaîne <strong>aliment</strong>aire.<br />
Si l’on se nourrit de manière végétale,<br />
la concentration de substances toxiques est beaucoup<br />
plus faible que dans le <strong>lait</strong> et la viande qui<br />
proviennent d’animaux qui ont consommé les<br />
plantes et qui ont accumulé les poisons.<br />
Ostéoporose / calcium /<br />
protéine<br />
On prétend souvent que l’être humain ne peut pas<br />
vivre sans <strong>lait</strong>, car il contient du calcium qui prévient<br />
l’ostéoporose. Ce préjugé est largement répandu<br />
par l’industrie du <strong>lait</strong>. La réalité est tout<br />
autre.<br />
<strong>Le</strong>s os servent entre autre de réserve de calcium<br />
pour le corps.Ainsi le niveau de calcium dans le<br />
sang peut être équilibré. En général le public croit<br />
que les os perdent du calcium lorsqu’on n’en absorbe<br />
pas suffisamment dans la nourriture. Comme<br />
le <strong>lait</strong> contient beaucoup de calcium, de nombreux<br />
médecins et l’industrie du <strong>lait</strong> en recommandent<br />
<strong>un</strong>e grande consommation. Ce raisonnement semble<br />
logique, mais il souffre d’<strong>un</strong> défaut. Il ne résiste<br />
pas aux études scientifiques!<br />
<strong>Le</strong>s recherches modernes en <strong>aliment</strong>ation ont<br />
prouvé que la cause principale de l’ostéoporose<br />
n’est pas le manque de calcium absorbé, mais la<br />
grande consommation de protéines animales!<br />
4 / 8 <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> Vegi-Bureau Suisse, CH-9466 Sennwald<br />
27.8.2001
(autres facteurs: nourriture faible en vitamines,<br />
trop d’acidité dans l’organisme et manque d’exercice!).<br />
Avec <strong>un</strong>e <strong>aliment</strong>ation de qualité et plein de<br />
vie, donc végétarienne, il est impossible d’être<br />
atteint d’ostéoporose.<br />
Dr. med M.O. Brucker 20<br />
Exprimé autrement: plus le corps doit faire face à<br />
des protéines en excès, au plus le bilan en calcium<br />
est négatif! 21 La perte en calcium est d’autant<br />
plus forte que la quantité de protéines animales<br />
consommée est importante. Ceci a été prouvé par<br />
de nombreuses études scientifiques et a été confirmé<br />
encore par la simple observation au niveau<br />
mondial: c’est dans les pays où la consommation<br />
de <strong>lait</strong> et de produits <strong>lait</strong>iers est la plus importante<br />
USA, Finlande, Suède et Grande-Bretagne que<br />
l’ostéoporose est le plus répandue. <strong>Le</strong>s Esquimaux<br />
qui absorbent la plus grande quantité de calcium<br />
(2000mg/jour par les poissons), ont le taux de<br />
personnes atteintes d’ostéoporose le plus élevé du<br />
monde, ceci à cause du fait qu’ils ont <strong>un</strong>e nourriture<br />
extrêmement riche en protéines animales<br />
(250g à 400g par jour). 22<br />
<strong>Le</strong> mythe: «Plus on mange de protéines, mieux<br />
on se porte» est également contredit par les faits.<br />
<strong>Le</strong> <strong>lait</strong> de vache contient presque trois fois plus<br />
de protéines que<br />
<strong>Le</strong>s aspects écologiques<br />
et économiques de<br />
l’industrie du <strong>lait</strong><br />
Pour «produire» 1 litre de <strong>lait</strong>, 840 litres d’eau<br />
sont nécessaires, alors que pour 1 kilo de pommes<br />
nécessite seulement 40-60 litres d’eau, pour<br />
le froment: 106 litres, pour les tomates: 138 litres. 24<br />
De plus, les vaches ne sont pas des machines à<br />
<strong>lait</strong>, mais des êtres vivants qui ont besoin d’énergie<br />
absorbée sous forme de nourriture. Cette nourriture<br />
n’est pas directement transformée en <strong>lait</strong> ou<br />
en viande comme la publicité le laisse entendre,<br />
mais également en déchets polluants (excréments,<br />
urine...) et en chaleur. <strong>Le</strong> problème avec le <strong>lait</strong> est<br />
le même que pour la viande en matière de gaspillage<br />
d’énergie et d’<strong>aliment</strong>s: il faut d’abord<br />
nourrir la vache avant qu’elle puisse produire du<br />
<strong>lait</strong>. 25 Il y a ainsi <strong>un</strong>e grande déperdition de nourriture<br />
qui renchérit grandement les coûts de production<br />
des <strong>aliment</strong>s d’origine animale.<br />
Certains objectent que dans notre économie de<br />
marché, il n’y aurait pas d’industrie de la viande<br />
ni du <strong>lait</strong> si celles-ci n’étaient pas rentables. Mais<br />
c’est oublier que ces deux secteurs sont largement<br />
subventionnés par le gouvernement afin justement<br />
de les maintenir à flot. <strong>Le</strong>s dépenses de la Confédération<br />
suisse pour le soutien du prix et l’aide à<br />
l’écoulement de ces produits se sont élevées en<br />
1992 à 1’205,9<br />
le <strong>lait</strong> maternel.<br />
millions de francs<br />
<strong>Le</strong>s subventions à l’agriculture en Suisse<br />
Pourquoi <strong>un</strong><br />
(pour la production<br />
végétale, seu-<br />
Industrie du <strong>lait</strong>: 1’339,6 millions de francs (45%)<br />
adulte aurait-il besoin<br />
d’autant<br />
Industrie de la viande:1’269,7 millions de francs (43%)<br />
Production végétale: 368,0 millions de francs (12%)<br />
lement 332,1 millions).<br />
A cela<br />
(même plus!) de<br />
protéines que lors<br />
s’ajoutent 63,8<br />
de sa croissance? L’adulte a certes besoin de protéine,mais<br />
millions pour l’«amélioration» des conditions de<br />
celles-ci lui sont largement fournies par détention des animaux et la lutte contre les épi-<br />
<strong>un</strong>e <strong>aliment</strong>ation végétale. 23<br />
zooties. Mais pour l’industrie du <strong>lait</strong>, ce n’est encore<br />
En réalité, auc<strong>un</strong> <strong>aliment</strong> végétal contient moins<br />
pas suffisant; c’est pourquoi le gouvernement<br />
de 1 à 2% de protéines (c’est-à-dire autant que le a accordé en 1991 des subventions de 1’339,6 millions<br />
<strong>lait</strong> maternel!) En adoptant <strong>un</strong>e nourriture végétale<br />
de francs à ce secteur. 26 Voilà comment, dans<br />
variée et saine sans consommer de produits le secret, certaines industries font de l’argent par<br />
d’origine animale, il est impossible de manquer la dilapidation de nourriture et de terres cultivables.<br />
de protéines.<br />
Et ici nous n’avons considéré que les sub-<br />
Il est de plus inutile de consommer du <strong>lait</strong> pour ventions distribuées officiellement. <strong>Le</strong>s coûts dus<br />
couvrir les besoins en fer. La teneur en fer du <strong>lait</strong> à la pollution des sols, des eaux souterraines et<br />
est seulement de 0,1 mg/100g de <strong>lait</strong>. En comparaison<br />
des lacs à cause des excréments d’animaux qui y<br />
la farine complète de seigle contient 4,0 sont déversés massivements, sont également pris<br />
mg; les lentilles 6,9 mg; les pommes: 0,3 mg; les en charge par le gouvernement et donc par les<br />
graines de sésame 10,0 mg (elles contiennent contribuables. 27 (Ici on ne peut pas séparer l’industrie<br />
d’ailleurs six fois plus de calcium que le <strong>lait</strong>.)<br />
du <strong>lait</strong> de celle de la viande, car elles sont<br />
liées: la production de <strong>lait</strong> entraîne automatique-<br />
Vegi-Bureau Suisse , CH-9466 Sennwald <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> 5 / 8
ment la «production» de veaux qui sont abattus<br />
pour l’industrie de la viande.) La facture des soins<br />
requis pour les patients atteints d’ostéoporose<br />
s’élève chaque année à 1,3 milliards en Suisse. 28<br />
Il s’agit d’<strong>un</strong>e raison suffisante pour promouvoir<br />
la prévention de cette maladie.<br />
<strong>Le</strong>s alternatives au <strong>lait</strong> et<br />
aux produits <strong>lait</strong>iers<br />
Dans la plupart des recettes, on peut remplacer le<br />
<strong>lait</strong> de vache par le <strong>lait</strong> de soja, le <strong>lait</strong> de riz, de<br />
noix de coco ou même par l’eau. Pour adoucir le<br />
goût on peut ajouter de la purée d’amande ou de<br />
la purée de sésame. <strong>Le</strong> fromage peut être remplacé<br />
par du tofu et le yoghourt par du yoghourt<br />
au soja. Dans des livres de cuisine végétalienne<br />
on trouve des recettes qui permettent de faire soimême<br />
des substituts de produits <strong>lait</strong>iers comme<br />
la crème acidulée, le fromage etc. Ci-dessus sont<br />
mentionnées les manières les plus simples de remplacer<br />
les produtis <strong>lait</strong>iers. Mais de manière générale<br />
il faut se poser la question de savoir quel<br />
est le rôle du produit <strong>lait</strong>ier dans <strong>un</strong>e recette. Par<br />
exemple dans <strong>un</strong> Musli, le yoghourt est recommandé<br />
pour obtenir <strong>un</strong> <strong>aliment</strong> crémeux. Il peut<br />
alors être remplacé par de la purée d’amande, par<br />
de la banane écrasée ou de l’avoine fraîchement<br />
moulue et trempée dans de l’eau. C’est aussi l’occasion<br />
d’essayer d’autres <strong>aliment</strong>s. L’industrie <strong>aliment</strong>aire<br />
a développé de nombreux produits de<br />
substitution au <strong>lait</strong> et aux produits <strong>lait</strong>iers et il<br />
existe <strong>un</strong>e offre de plus en plus étendue.<br />
Un aperçu des alternatives au <strong>lait</strong> figure dans le<br />
Vegi-Info 4/97. 29<br />
Mais il faut souligner que la consommation de<br />
<strong>lait</strong> et de ses produits dérivés peut être arrêtée sans<br />
forcément leur trouver des <strong>aliment</strong>s de substitu-<br />
tion. Il s’agit ici juste de faciliter la transition vers<br />
<strong>un</strong>e <strong>aliment</strong>ation végétale et de trouver des <strong>aliment</strong>s<br />
qui plaisent au goût des consommateurs.<br />
<strong>Le</strong>s produits à base de soja sont souvent fabriqués<br />
de manière industrielle et ne devraient donc<br />
pas être consommés en trop grande quantité.<br />
Conclusion<br />
Une remarque finale concernant la translation des<br />
faits énoncés dans l’<strong>aliment</strong>ation quotidienne:<br />
«<strong>Le</strong>s être humains préfèrent souvent<br />
aller à leur perte plutôt que<br />
de changer leurs habitudes»<br />
Léon Tolstoï<br />
Prendre conscience de cette réalité est le premier<br />
pas (et le plus facile) vers <strong>un</strong>e <strong>aliment</strong>ation responsable<br />
et éthique. L’être humain est <strong>un</strong> animal<br />
qui s’accroche à ses habitudes.Un changement<br />
dans sa routine nécessite <strong>un</strong>e grande force de<br />
volonté.Mais cela ne devrait pas constituer <strong>un</strong><br />
obstacle dès lors que cela contribue à améliorer le<br />
style de vie et la santé! On ne doit pas considérer<br />
trop sévèrement les rechutes, elles devienront<br />
automatiquement de plus en plus rares! Certains<br />
parviennent mieux à arrêter leur consommation<br />
de <strong>lait</strong> en y allant progressivement, alors que<br />
d’autres y arrivent du jour au lendemain.<br />
<strong>Le</strong>ctures recommandées:<br />
• Anne Laroche-Walter: Lait de vache: Blancheur Trompeuse,<br />
Edition Jouvence, ISBN 2-88353-144-7.<br />
• Frank A. Oski: Don’t Drink Your Milk! – New<br />
frightening medical facts about the world’s most overrated<br />
nutrient, Teach Services, ISBN 0-945383-34-7<br />
D’autres informations sur le thème du végétarisme<br />
sont disponibles de:<br />
• Associations Suisse pour le Végétarisme<br />
(ASV), case postale, 9466 Sennwald. Tél. (allemand)<br />
081 / 757 15 86, Fax 081 / 757 28 19<br />
Tél. (français) 021 / 312 63 82. CCP 90-<br />
212997. (publie cette feuille d’information).<br />
Avec <strong>un</strong>e contribution de 20.– Fr. par année<br />
vous soutenez notre travail d’information<br />
aurpès du public et recevrez notre bulletin d’information.<br />
Vous pourvez obtenir des renseignements<br />
sans engagement à l’adresse ci-dessus.<br />
Internet: http://www.vegetarisme.ch<br />
• The Vegan Society Ltd, 7 Battle Road, St.<br />
<strong>Le</strong>onards-on-Sea, East Sussex TN37 7AA,<br />
England. http://www.vegansociety.com<br />
• Vegetarian Union of North America (VUNA),<br />
P.O. Box 61273, Denver, CO 80206-8273,<br />
Etats-Unis. Internet: http://www.ivu.org/v<strong>un</strong>a<br />
• Earth Save International, 1509 Seabright Avenue,<br />
Suite B1, Santa Cruz, CA 95062, USA.<br />
Tél: +1(831) 423-0293, Fax: (831) 423-1313.<br />
E-mail: Information@EarthSave.org<br />
http://www.earthsave.org<br />
27.8.2001<br />
6 / 8 <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> Vegi-Bureau Suisse, CH-9466 Sennwald
Notes:<br />
1<br />
Gerhardt Glas: <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> et les produits <strong>lait</strong>iers – nuisibles<br />
ou sains? Natur & Heilen 1/91<br />
2<br />
Office Vétérinaire Fédéral: comm<strong>un</strong>iqué de presse<br />
du 17.1.1997.<br />
3<br />
Heureusement, les agriculteurs détiennent de plus<br />
en plus les veaux en groupes.<br />
4 Sans mention spéciale, lorsqu’on parle de <strong>lait</strong>, il<br />
s’agit toujours de <strong>lait</strong> de vache.<br />
5 Ph. Austin et A.-M.+C.L. trash: Food allergies made<br />
simple. New lifestyle books, Seale, Alabame 1985,<br />
p.9 et E. Lindner: Toxicologie de l’<strong>aliment</strong>ation.<br />
Thieme Stuttgart 1986, p. 165f.<br />
6<br />
M. Abdulla et al.: Nutrient intake and health status<br />
of vegans. Chemical analyses of diets using the<br />
duplicate portion sample technique. American<br />
Journal of Clinical Nutrition 34: Nov. 1981, p.2464-<br />
2477.<br />
Ellis et al.: Veganism, Clinical findings and Investigations.<br />
American Journal of Clinical Nutrition,<br />
23 mars 1970, pages 245-255.<br />
7<br />
Sanders et al.: Studies of vegans: the fatty acid<br />
composition of plasma choline phosphoglycerides,<br />
erythrocytes adipose tissue, and breast milk and<br />
some indicators of susceptibility to ischemic heart<br />
disease in vegans and omnivore controles. Am. J.<br />
of Clin. Nutr. 31: mai 1978, p. 805-813<br />
8 Birlouez-Aragon et al.: Milk Consumption and<br />
Cataract Formation. Dyn. Nutr. Res. Basel, Karger,<br />
1993, vol 3, p.40-51. et<br />
Simoons: A geographic approach to senil<br />
cataracts. Possible links with milk consumption,<br />
lactase activitiy, and galactose metabolism. Digestive<br />
Disease and Sciences 27: März 1982, p.257-<br />
264.<br />
9<br />
M.O Bruker: Allergien müssen nicht sein. emu,<br />
1993, p. 53-65<br />
10 World Cancer Research F<strong>un</strong>d / American Institute<br />
For Cancer Research: Food, nutrition and the<br />
prevention of cancer: a global perspective: publié<br />
par l’Am. inst. for cancer research, 1997, ISBN 1-<br />
899533-052, p.460f.<br />
11 J. Fessler, M. Sulzberger: Bei Allergien auf<br />
tierisches Eiweiss verzichten. Natürlich Nr. 3/95,<br />
p.39<br />
12<br />
R. Moll / W. Spiller: Schachmatt den Allergien.<br />
Schnitzer, 1994, p.84<br />
13 Frank A. Oski: Don’t drink your milk! Teach Services,<br />
ISBN 0-945383-34-7, p.10<br />
14 Resneignement téléphonique d’<strong>un</strong> poroducteur de<br />
fromage.<br />
15<br />
Frank A. Oski, p.34<br />
16 <strong>Le</strong>wis Regenstein: How to survive in America the<br />
poisoned. Acropolis Books, 1982, p. 103<br />
17 Environmental Quality – 1975 te Sixth Annual Report<br />
of the Co<strong>un</strong>cil of Environmental Quality<br />
Washington D.C., Dec. 1975, p.375<br />
18 New England Journal of Medicine 26 mars 1981<br />
19<br />
Udo Pollmer et Eva Kapfelsperger: Iss <strong>un</strong>d Stirb.<br />
Chemie in <strong>un</strong>serer Nahr<strong>un</strong>g. Rowohlt, 1992; dans<br />
Bruker: Der Murks mit der Milch. p.171<br />
20<br />
De son livre: Osteoporose – Dicht<strong>un</strong>g <strong>un</strong>d<br />
Wahrheit.<br />
21<br />
Par exemple dans:<br />
Johnson N. et al: Effect of level of protein intake<br />
on urinary and fecal calcium and calcium retention<br />
of yo<strong>un</strong>g adult males. Journal of nutrition, 100:<br />
1425, 1970.<br />
Anad C.: Effect of protein intake on calcium balance<br />
of yo<strong>un</strong>g men given 500 mg calcium daily.<br />
Journal of nutrition, 104:695, 1974.<br />
Allen L. et al.: Protein-Induced-Hypercalcuria: A<br />
Longer term study. American journal of clinical nutrition,<br />
32:741, 1979.<br />
22 Mezess, R. : Bone mineral content of north alaskan<br />
eskimos. Journal of clinical nutrition, 27:916, 1974.<br />
23<br />
Voir notre feuille d’information: la couverture des<br />
besoins en protéines.<br />
24<br />
Ces chiffres ont été diffusés par l’association<br />
californienne Earth Save.<br />
25<br />
L’homme ne peut pas digérer l’herbe, mais à la<br />
place d’<strong>un</strong> champ d’herbe destinés aux bovins,<br />
on peut cultiver des plantes pour la nourriture humaine.<br />
26 Tous les chiffres porviennes de l’Annuaire suisse<br />
1994, p.193-194.<br />
27<br />
<strong>Le</strong>s coots de la santé liés à la nourriture sont évaluées<br />
en Allemagne en 1980 à 41,88 milliards de<br />
DM, la tendance est à la hausse.<br />
28 <strong>Le</strong> Matin: La lourde facture de l’ostéoporose. 8 janvier<br />
1998, p.3<br />
29<br />
Vegi Info est la feuille d’information de l’Association<br />
Suisse pour le Végétarisme. Elle peut être obtenue<br />
au secrétariat: Vegi-Bureau Suisse, case<br />
postale 9, 9466 Sennwald. Merci de joindre 2,80<br />
Fr. en timbres.<br />
La liste des alternatives au <strong>lait</strong> se trouve également<br />
sur notre site Internet:<br />
http://www.vegetarismus.ch/produkte/milchf.htm<br />
Vegi-Bureau Suisse , CH-9466 Sennwald <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> 7 / 8
Association Suisse pour le Végétarisme (ASV), case postale 2071, CH-1002 Lausanne<br />
<strong>Schweizerische</strong> Vereinig<strong>un</strong>g für <strong>Vegetarismus</strong> (SVV), Postfach, CH-9466 Sennwald<br />
Swiss Union For Vegetarianism, P.O. Box, CH-9466 Sennwald<br />
asv@vegetarisme.ch – www.vegetarisme.ch<br />
27.8.2001<br />
8 / 8 <strong>Le</strong> <strong>lait</strong> Vegi-Bureau Suisse, CH-9466 Sennwald