these simulation numerique et modelisation de l'ecoulement autour ...
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SIMULATIONS NUMÉRIQUES DE L’ÉCOULEMENT DANS LES PAROIS MULTI-PERFORÉES temps. Un terme source de cette forme est appliqué dans chaque canal (haut et bas), avec pour chacun une valeur de cible différente. Aucun terme source sur ρ U n’est appliqué à l’intérieur de la perforation. 4.2.2 Maintien de l’injection au travers de la paroi multi-perforée Plusieurs méthodes ont été testées pour maintenir l’écoulement d’injection au travers de la perforation. Deux méthodes qui fonctionnent sont détaillées ici. Elles ont été présentées et comparées par Mendez, Nicoud & Miron (2005). Dans ces deux méthodes, les termes sources sur l’équation de la quantité de mouvement sont appliqués pour chaque canal, comme décrit au paragraphe précédent. Maintien de l’injection par les conditions limites : méthode BC Dans cette approche, on utilise les conditions limites pour maintenir l’injection à travers la paroi perforée : cette méthode est baptisée BC pour Boundary Conditions. Pour éviter que la pression ne change dans les deux canaux à cause du transfert de fluide d’un canal à l’autre, on ne considère plus des domaines fermés : les parois imperméables en haut et en bas du domaine sont remplacées par conditions caractéristiques d’écoulement libre (Thompson, 1990). Cette condition limite permet d’imposer un état général, vers lequel l’écoulement doit tendre. Un coefficient de relaxation est utilisé pour ne pas appliquer brutalement cette condition et éviter ainsi d’éventuelles réflexions acoustiques sur les conditions limites. La condition limite inférieure se comporte comme une entrée et la supérieure comme une sortie. Leur effet est de nourrir l’écoulement secondaire en fluide et de faire sortir du canal supérieur la masse injectée par le jet. Grâce à ce mouvement vertical moyen, l’injection à travers la paroi perforée est maintenue. Maintien de l’injection par des termes sources : méthode CST Dans cette approche, des termes sources constants en temps en espace sont appliqués sur les équations de conservation de la masse et de l’énergie : on appelle cette méthode CST pour Constant Source Terms. De la même façon que la quantité de mouvement dans chaque canal est maintenue par un terme source (paragraphe 4.2.1), on souhaite maintenir la masse totale et la pression de chaque canal autour d’une valeur constante. On applique alors à chaque canal un terme source sur la densité la pression afin de maintenir l’injection. Les termes sources ont la forme donnée par l’équation 4.1 pour ρ U : ils comparent des grandeurs moyennées de densité et pression à des valeurs cibles définies par l’utilisateur. Le même temps de relaxation τ est utilisé. 4.2.3 Définition du point de fonctionnement. Comparaison des méthodes BC et CST Pour imposer les termes sources sur la quantité de mouvement longitudinale, il nous faut définir des valeurs cibles pour la vitesse. Ces valeurs cibles sont définies à partir des profils expérimentaux. Les données expérimentales de référence ont été mesurées au niveau de la neuvième rangée de perforations. Au niveau de cette rangée, la vitesse moyenne longitudinale est évaluée à < U 1 >= 4.29 m.s −1 dans le 84
4.2 Choix de la méthode de simulation canal d’injection. Aucune mesure n’est disponible dans le canal d’aspiration. La cible est donc basée sur l’écoulement en amont des perforations : < U 2 >= 2.19 m.s −1 . L’écoulement étant isotherme, la différence de pression (∆P = 42 Pa) permet de définir les valeurs cibles de masse volumique et de pression pour les termes sources avec la méthode CST ou les conditions limites avec la méthode BC. Les deux méthodes ont été testées sur un maillage grossier, avec le schéma Lax-Wendroff (voir chapitre 3). Seule la méthode de génération de l’injection à travers la paroi perforée diffère. Ces deux calculs correspondent aux cas 1 et 2 du tableau récapitulatif des simulations (tableau 4.1) présenté dans la section suivante. Ces résultats numériques sur maillage grossier sont obtenus au bout de plusieurs centaines de temps convectifs. Les moyennes sont effectuées sur cinquante temps convectifs environ. Les résultats sont reportés figure 4.3. Ce sont des profils de vitesses moyennes et fluctuantes 2.92 d en aval du centre de la perforation, côté injection (figure 4.2, profil A). Les profils sont mesurés de la paroi (y = 0) au centre du canal 1 (y = 12 d). Les résultats expérimentaux sont également montrés. 12 a 12 b 10 10 8 8 y/d 6 y/d 6 4 4 2 2 0 0 0 1 2 3 4 5 6 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 U (m/s) V (m/s) 12 c 12 d 10 10 8 8 y/d 6 y/d 6 4 4 2 2 0 0 0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 Urms Vrms (m/s) FIG. 4.3 - Comparaisons des méthodes BC ( ) et CST ( ). Les résultats expérimentaux de Miron (2005) sont également reportés ( • ). Profils de vitesses 2.92 d en aval du centre de la perforation, côté injection. a. Vitesse longitudinale moyenne U. b. Vitesse verticale moyenne V . c. Vitesse longitudinale fluctuante Urms. d. Vitesse verticale fluctuante V rms. Trois conclusions peuvent être tirées de l’étude de ces profils : – Les résultats numériques, même s’ils montrent des différences, sont très similaires. Ils représentent bien la même structure d’écoulement. Les deux méthodes sont globalement équivalentes, 85
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SIMULATIONS NUMÉRIQUES DE L’ÉCOULEMENT DANS LES PAROIS MULTI-PERFORÉES<br />
temps. Un terme source <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te forme est appliqué dans chaque canal (haut <strong>et</strong> bas), avec pour chacun<br />
une valeur <strong>de</strong> cible différente. Aucun terme source sur ρ U n’est appliqué à l’intérieur <strong>de</strong> la perforation.<br />
4.2.2 Maintien <strong>de</strong> l’injection au travers <strong>de</strong> la paroi multi-perforée<br />
Plusieurs métho<strong>de</strong>s ont été testées pour maintenir l’écoulement d’injection au travers <strong>de</strong> la perforation.<br />
Deux métho<strong>de</strong>s qui fonctionnent sont détaillées ici. Elles ont été présentées <strong>et</strong> comparées par Men<strong>de</strong>z,<br />
Nicoud & Miron (2005). Dans ces <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s, les termes sources sur l’équation <strong>de</strong> la quantité<br />
<strong>de</strong> mouvement sont appliqués pour chaque canal, comme décrit au paragraphe précé<strong>de</strong>nt.<br />
Maintien <strong>de</strong> l’injection par les conditions limites : métho<strong>de</strong> BC<br />
Dans c<strong>et</strong>te approche, on utilise les conditions limites pour maintenir l’injection à travers la paroi<br />
perforée : c<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> est baptisée BC pour Boundary Conditions. Pour éviter que la pression ne<br />
change dans les <strong>de</strong>ux canaux à cause du transfert <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> d’un canal à l’autre, on ne considère plus <strong>de</strong>s<br />
domaines fermés : les parois imperméables en haut <strong>et</strong> en bas du domaine sont remplacées par conditions<br />
caractéristiques d’écoulement libre (Thompson, 1990). C<strong>et</strong>te condition limite perm<strong>et</strong> d’imposer un état<br />
général, vers lequel l’écoulement doit tendre. Un coefficient <strong>de</strong> relaxation est utilisé pour ne pas appliquer<br />
brutalement c<strong>et</strong>te condition <strong>et</strong> éviter ainsi d’éventuelles réflexions acoustiques sur les conditions limites.<br />
La condition limite inférieure se comporte comme une entrée <strong>et</strong> la supérieure comme une sortie. Leur<br />
eff<strong>et</strong> est <strong>de</strong> nourrir l’écoulement secondaire en flui<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> faire sortir du canal supérieur la masse injectée<br />
par le j<strong>et</strong>. Grâce à ce mouvement vertical moyen, l’injection à travers la paroi perforée est maintenue.<br />
Maintien <strong>de</strong> l’injection par <strong>de</strong>s termes sources : métho<strong>de</strong> CST<br />
Dans c<strong>et</strong>te approche, <strong>de</strong>s termes sources constants en temps en espace sont appliqués sur les équations<br />
<strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> la masse <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’énergie : on appelle c<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> CST pour Constant Source Terms.<br />
De la même façon que la quantité <strong>de</strong> mouvement dans chaque canal est maintenue par un terme source<br />
(paragraphe 4.2.1), on souhaite maintenir la masse totale <strong>et</strong> la pression <strong>de</strong> chaque canal <strong>autour</strong> d’une<br />
valeur constante. On applique alors à chaque canal un terme source sur la <strong>de</strong>nsité la pression afin <strong>de</strong><br />
maintenir l’injection. Les termes sources ont la forme donnée par l’équation 4.1 pour ρ U : ils comparent<br />
<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>urs moyennées <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>et</strong> pression à <strong>de</strong>s valeurs cibles définies par l’utilisateur. Le même<br />
temps <strong>de</strong> relaxation τ est utilisé.<br />
4.2.3 Définition du point <strong>de</strong> fonctionnement. Comparaison <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s BC <strong>et</strong> CST<br />
Pour imposer les termes sources sur la quantité <strong>de</strong> mouvement longitudinale, il nous faut définir <strong>de</strong>s<br />
valeurs cibles pour la vitesse. Ces valeurs cibles sont définies à partir <strong>de</strong>s profils expérimentaux. Les<br />
données expérimentales <strong>de</strong> référence ont été mesurées au niveau <strong>de</strong> la neuvième rangée <strong>de</strong> perforations.<br />
Au niveau <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te rangée, la vitesse moyenne longitudinale est évaluée à < U 1 >= 4.29 m.s −1 dans le<br />
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