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these simulation numerique et modelisation de l'ecoulement autour ...

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L’ÉCOULEMENT AUTOUR D’UNE PAROI MULTI-PERFORÉE<br />

concerne la multi-perforation. Quelques vues sont présentées dans Errera & Chemin (2004), mais le but<br />

<strong>de</strong> la publication est l’étu<strong>de</strong> du couplage flui<strong>de</strong>-structure, <strong>et</strong> le maillage utilisé est grossier. Les étu<strong>de</strong>s<br />

expérimentales ne fournissent pas <strong>de</strong> données concernant le trou <strong>et</strong> les étu<strong>de</strong>s RANS disponibles (Papanicolaou<br />

<strong>et</strong> al., 2001; Harrington <strong>et</strong> al., 2001) se focalisent sur l’écoulement à l’extérieur. Des informations<br />

sur l’écoulement dans la perforation sont cependant disponibles dans les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> refroidissement<br />

d’aubes <strong>de</strong> turbines (peu <strong>de</strong> perforations). La plupart <strong>de</strong> ces travaux sont <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s RANS (Leylek &<br />

Zerkle, 1994; Walters & Leylek, 1997, 2000; Azzi & Lakehal, 2002; Medic & Durbin, 2002; Miao &<br />

Ching, 2006) qui visent principalement à démontrer la capacité <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s à reproduire <strong>de</strong>s écoulements<br />

<strong>de</strong> refroidissement au travers <strong>de</strong> perforations. Walters & Leylek (1997) préten<strong>de</strong>nt que les erreurs <strong>de</strong><br />

prédiction dans le cas du refroidissement par injection d’air à travers <strong>de</strong> perforations est trop souvent<br />

attribué au modèle k − ɛ : ils soutiennent, à juste titre, qu’avant d’incriminer le modèle <strong>de</strong> turbulence,<br />

il est indispensable <strong>de</strong> simuler toute la géométrie, d’utiliser un maillage correct <strong>et</strong>c. Toutefois, Medic &<br />

Durbin (2002) ou Azzi & Lakehal (2002) montrent les limites <strong>de</strong>s modèles simples <strong>de</strong> type k − ɛ ou<br />

k − ω standards, <strong>et</strong> proposent <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> turbulence mieux adaptés. De même, Muldoon & Acharya<br />

(2006) réalisent <strong>de</strong>s SND <strong>de</strong> j<strong>et</strong>s inclinés pour proposer <strong>de</strong>s améliorations simples au modèle k − ɛ afin<br />

que ce modèle soit prédictif pour les <strong>simulation</strong>s <strong>de</strong> refroidissement d’aubes <strong>de</strong> turbine.<br />

Pour une rangée <strong>de</strong> perforations, Iourokina & Lele (2006); Pe<strong>et</strong> (2006) montrent <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong><br />

SGE (avec <strong>de</strong>s perforations inclinées à 35 ◦ ). Par rapport à la configuration <strong>de</strong> multi-perforation qui nous<br />

intéresse, outre le nombre <strong>de</strong> perforations, une différence importante <strong>de</strong> ces étu<strong>de</strong>s rési<strong>de</strong> dans l’absence<br />

d’écoulement principal côté aspiration. Les implications possibles <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te différence ne sont pas claires.<br />

L’écoulement à l’intérieur <strong>de</strong>s perforations se caractérise tout d’abord par un important décollement<br />

au niveau du coin aval <strong>de</strong> l’entrée <strong>de</strong> la perforation. Dû au fort gradient <strong>de</strong> pression <strong>de</strong> part <strong>et</strong> d’autre<br />

<strong>de</strong> la paroi, l’écoulement entre dans la perforation avec une importante composante verticale, d’où le<br />

décollement observé figure 2.22. Dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Pe<strong>et</strong> (2006), l’angle <strong>de</strong>s trajectoires atteint 135 ◦ au<br />

niveau du décollement. L’écoulement dans le trou se sépare en <strong>de</strong>ux régions. Leylek & Zerkle (1994)<br />

définissent ainsi une région <strong>de</strong> j<strong>et</strong>, au niveau <strong>de</strong> la paroi amont du trou, <strong>et</strong> une région <strong>de</strong> basse vitesse,<br />

près <strong>de</strong> la partie aval <strong>de</strong> la perforation. C’est ce que l’on observe également figure 2.22, sur les plans <strong>de</strong><br />

coupe en travers du j<strong>et</strong>. De plus, c<strong>et</strong>te vue fait apparaître une caractéristique importante <strong>de</strong> l’écoulement à<br />

l’intérieur <strong>de</strong>s perforations. Dans la zone <strong>de</strong> basse vitesse se forme une paire <strong>de</strong> tourbillons contrarotatifs<br />

orientés dans la direction du j<strong>et</strong>. C’est exactement la structure qu’observent Walters & Leylek (1997) : la<br />

structure du j<strong>et</strong> est reportée figure 2.23. L’action <strong>de</strong>s tourbillons à l’intérieur <strong>de</strong> la perforation modifie la<br />

forme du j<strong>et</strong>. Près <strong>de</strong> la sortie, le j<strong>et</strong> présente déjà une forme en fer à cheval, ressemblant à celle observée<br />

côté injection. Le plan d’entrée, visible au centre <strong>de</strong> la figure 2.22, est reproduit à droite : il montre<br />

le champ <strong>de</strong> vitesse verticale. Au niveau du plan d’entrée, <strong>de</strong>s fortes vitesses verticales sont observées<br />

près du coin aval <strong>de</strong> la perforation. A c<strong>et</strong> endroit, le flui<strong>de</strong> entrant dans la perforation subit une forte<br />

accélération verticale, due au contournement du coin aigu. Ces données sont obtenues sans écoulement<br />

côté aspiration. On voit sur la figure 2.22 les lignes <strong>de</strong> courant venir <strong>de</strong> toutes les directions avant d’entrer<br />

dans la perforation. L’écoulement côté aspiration est susceptible <strong>de</strong> modifier c<strong>et</strong>te organisation. C’est ce<br />

que montrent Brundage <strong>et</strong> al. (1999) en changeant le sens <strong>de</strong> l’écoulement nourrissant la perforation.<br />

La structure instantanée <strong>de</strong> l’écoulement est décrite par Iourokina & Lele (2006) <strong>et</strong> Pe<strong>et</strong> (2006). La<br />

figure 2.24, tirée <strong>de</strong> la thèse <strong>de</strong> Pe<strong>et</strong> (2006), montre le champ <strong>de</strong> module <strong>de</strong> vitesse instantanée dans les<br />

perforations, ainsi que <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> courant. Dans la zone séparant le j<strong>et</strong> <strong>et</strong> la région <strong>de</strong> basse vitesse<br />

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