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these simulation numerique et modelisation de l'ecoulement autour ...

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L’ÉCOULEMENT AUTOUR D’UNE PAROI MULTI-PERFORÉE<br />

Paire <strong>de</strong> vortex<br />

contrarotatifs<br />

Ecoulement<br />

principal<br />

Vortex <strong>de</strong> la<br />

couche cisaillee<br />

Vortex en<br />

’’ fer a cheval’’<br />

Vortex <strong>de</strong> sillage<br />

FIG. 2.16 - Schéma <strong>de</strong> la structure tourbillonnaire du j<strong>et</strong> transverse canonique. D’après Fric & Roshko (1994).<br />

cipal : la présence du j<strong>et</strong> induit la présence d’un point <strong>de</strong> stagnation pour l’écoulement principal ; il<br />

en résulte un gradient <strong>de</strong> pression adverse qui provoque un décollement <strong>de</strong> la couche limite. Kelso<br />

<strong>et</strong> al. (1996) font le rapprochement avec les structures présentent en amont d’un système cylindreparoi.<br />

Juste en aval du point <strong>de</strong> décollement, ils observent dans leur expérience la présence <strong>de</strong><br />

plusieurs tourbillons en fer à cheval en amont du j<strong>et</strong>. Le nombre <strong>de</strong> tourbillons en fer à cheval varie<br />

fortement en fonction <strong>de</strong>s paramètres <strong>de</strong> l’écoulement dans Hale <strong>et</strong> al. (2000b) (voir figure 2.18),<br />

– Les structures <strong>de</strong> sillage apparaissent <strong>de</strong>rrière le j<strong>et</strong> <strong>et</strong> sont convectées dans la direction <strong>de</strong><br />

l’écoulement principal. Ce sont <strong>de</strong>s structures instationnaires <strong>et</strong> tridimensionnelles complexes,<br />

– La paire <strong>de</strong> tourbillons contrarotatifs (ou CVP pour Counter-rotating Vortex Pair) est la structure<br />

dominante qui se développe dans le champ lointain. Ces tourbillons jouent un rôle majeur dans le<br />

mélange entre l’écoulement principal <strong>et</strong> le j<strong>et</strong>.<br />

Depuis Fric & Roshko (1994), d’autres structures secondaires ont été détectées. Une secon<strong>de</strong> paire <strong>de</strong><br />

tourbillons contrarotatifs est parfois détectée dans le champ moyen (Kelso <strong>et</strong> al., 1996; Hale <strong>et</strong> al.,<br />

2000b). Ils sont situés très près <strong>de</strong> la paroi <strong>et</strong> ont une p<strong>et</strong>ite taille par rapport aux tourbillons formant<br />

la CVP, ce qui explique peut-être qu’ils ne soient pas toujours observés. Outre les tourbillons <strong>de</strong> sillage<br />

instationnaires étudiés par Fric & Roshko (1994), Hale <strong>et</strong> al. (2000b) montrent la présence <strong>de</strong> séparation<br />

stationnaires en aval du j<strong>et</strong> (figure 2.18), que P<strong>et</strong>erson & Plesniak (2004a) désignent ensuite par le terme<br />

downstream spiral separation no<strong>de</strong> (DSSN), pour les distinguer <strong>de</strong>s structures instationnaires <strong>de</strong> sillage.<br />

Dans l’expérience <strong>de</strong> Hale <strong>et</strong> al. (2000b), les j<strong>et</strong>s sortent <strong>de</strong> perforations courtes. Le j<strong>et</strong> est alors totalement<br />

dépendant <strong>de</strong> l’écoulement côté aspiration, comme l’ont montré Brundage, Plesniak & Ramadhyani<br />

(1999). La figure 2.18 montre comment la position <strong>et</strong> l’intensité <strong>de</strong>s DSSN change en fonction <strong>de</strong> la direction<br />

<strong>de</strong> l’écoulement côté aspiration (textitplenum flow).<br />

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