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these simulation numerique et modelisation de l'ecoulement autour ...

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2.3 La multi-perforation : aspects thermiques<br />

l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> la conicité, comme dans celle <strong>de</strong> Most (2007) à Turbomeca (voir l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’influence <strong>de</strong><br />

la conicité sur la trajectoire <strong>de</strong>s j<strong>et</strong>s par Most & Bruel, 2007). Dans notre étu<strong>de</strong>, les perforations sont<br />

considérées comme étant parfaitement cylindriques.<br />

Influence <strong>de</strong>s paramètres aérodynamiques sur la qualité du refroidissement par multi-perforation<br />

Les paramètres les plus caractéristiques <strong>de</strong> l’écoulement côté chaud sont les paramètres d’injection :<br />

le taux <strong>de</strong> soufflage τ 1 (équation 2.2) <strong>et</strong> le rapport <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> mouvement τ 2 (équation 2.3).<br />

Dans tous les travaux consacrés à la multi-perforation ou au refroidissement par film, la dépendance<br />

du refroidissement à ces paramètres d’injection, <strong>et</strong> surtout au taux <strong>de</strong> soufflage, est étudiée. Tous les<br />

auteurs constatent l’existence d’un taux <strong>de</strong> soufflage optimal, qui dépend <strong>de</strong> la configuration. Ainsi,<br />

pour un p<strong>et</strong>it nombre <strong>de</strong> rangées (typiquement, moins <strong>de</strong> 7), c’est plutôt un taux <strong>de</strong> soufflage faible,<br />

<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 0.5, qui donne un refroidissement optimal (Martiny <strong>et</strong> al., 1995). C’est ce que constatent<br />

aussi Goldstein <strong>et</strong> al. (1968) pour un trou isolé. Les différents auteurs constatent une amélioration <strong>de</strong> la<br />

qualité du refroidissement jusqu’à τ 1 = 0.5, puis une chute au-<strong>de</strong>là. Ils interprètent ce résultat comme<br />

étant dû au décollement du j<strong>et</strong> à la sortie <strong>de</strong>s perforations : au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> τ 1 = 0.5, les j<strong>et</strong>s sont trop forts<br />

pour rester attachés à la paroi. Ils pénètrent plus dans l’écoulement principal, où ils sont mélangés sans<br />

parvenir à refroidir la paroi. Toutefois, ce résultat n’est pas universel. Dans une configuration avec plus <strong>de</strong><br />

rangées, Mayle & Camarata (1975) constatent que le refroidissement optimal est obtenu pour un taux <strong>de</strong><br />

soufflage d’environ 1.5 après une quinzaine <strong>de</strong> rangées. Alors que l’efficacité <strong>de</strong> refroidissement stagne<br />

avec le nombre <strong>de</strong> rangées pour τ 1 = 0.5, elle continue d’augmenter pour <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> soufflage plus<br />

importants. A <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> soufflage faibles, le film <strong>de</strong> protection à la paroi n’est que l’empilement <strong>de</strong><br />

j<strong>et</strong>s successifs, ce qui explique la stagnation d’efficacité observée après quelques rangées. Des taux <strong>de</strong><br />

soufflage importants semblent former <strong>de</strong>s films <strong>de</strong> refroidissement plus robustes. Ainsi, les résultats <strong>de</strong><br />

Mayle & Camarata (1975) montrent que la différence entre l’efficacité <strong>de</strong> refroidissement à la fin <strong>de</strong> la<br />

zone perforée <strong>et</strong> 70d en aval est beaucoup moins importante à τ 1 = 2 qu’à τ 1 = 1.5. De manière générale,<br />

on constate que la valeur du taux <strong>de</strong> soufflage optimal augmente avec le nombre <strong>de</strong> rangées. Ainsi, pour<br />

son échantillon <strong>de</strong> 34 rangées, Rouvreau (2001) constate <strong>de</strong> très bonnes efficacités <strong>de</strong> refroidissement<br />

pour <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> soufflage élevés, jusqu’à 5.5.<br />

L’influence du rapport <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> mouvement τ 2 a rarement été étudiée indépendamment<br />

<strong>de</strong> τ 1 . Rouvreau (2001) montre que pour une plaque <strong>de</strong> 34 rangées, à τ 1 constant, l’efficacité <strong>de</strong> refroidissement<br />

diminue quand τ 2 augmente. Ce résultat peut être également interprété en termes <strong>de</strong> rapport<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité puisque :<br />

ρ 2<br />

= τ 1 2<br />

(2.9)<br />

ρ 1 τ 2<br />

Rouvreau (2001) r<strong>et</strong>rouve ainsi les tendances observées pour une rangée <strong>de</strong> perforations par Sinha, Bogard<br />

& Crawford (1991), qui montrent qu’à taux <strong>de</strong> soufflage égal à 1, l’efficacité <strong>de</strong> refroidissement<br />

augmente avec le rapport <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités. Au final, les données disponibles dans la littérature ten<strong>de</strong>nt à<br />

prouver qu’il n’y a pas <strong>de</strong> paramètre aérodynamique d’injection qui perm<strong>et</strong>te <strong>de</strong> décrire complètement<br />

l’écoulement indépendamment <strong>de</strong>s autres, dans toutes les situations.<br />

L’influence <strong>de</strong>s autres caractéristiques <strong>de</strong> l’écoulement principal chaud sur le refroidissement a aussi<br />

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