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these simulation numerique et modelisation de l'ecoulement autour ...

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CONTEXTE INDUSTRIEL ET SCIENTIFIQUE<br />

façon suivante :<br />

1. L’air extérieur est admis dans le compresseur. Il y subit une ou plusieurs compressions, selon le<br />

nombre d’étages (c’est le cas figure 1.1, où l’on sépare également compresseur basse pression <strong>et</strong><br />

haute pression). Sa température <strong>et</strong> sa pression augmentent.<br />

2. En sortie <strong>de</strong> compresseur, une partie <strong>de</strong> c<strong>et</strong> air entre dans la chambre <strong>de</strong> combustion. Le carburant<br />

y est également injecté <strong>et</strong> brûle avec l’air. A cause <strong>de</strong> la combustion, la température augmente.<br />

3. Les gaz brûlés sortent ensuite <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> combustion pour passer par la turbine. L’action <strong>de</strong>s<br />

gaz brûlés sur les aubes <strong>de</strong> la turbine m<strong>et</strong> en rotation l’arbre <strong>de</strong> la turbine à gaz. De la même façon<br />

que pour le compresseur, la figure 1.1 montre plusieurs étages pour la turbine. Le compresseur <strong>et</strong><br />

la turbine haute pression sont les parties les plus proches <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> combustion.<br />

4. Les gaz d’échappement sont finalement expulsés. Suivant les applications, ils passent ou non par<br />

une tuyère, qui accélère les gaz brûlés.<br />

Le travail issu <strong>de</strong> la combustion peut être récupéré <strong>de</strong> différentes façons, correspondant à <strong>de</strong>s applications<br />

distinctes.<br />

– Les turbines à gaz <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> puissance (supérieure au mégawatt) sont surtout utilisées pour entraîner<br />

un alternateur, via la rotation <strong>de</strong> l’arbre <strong>de</strong> la turbine à gaz, <strong>et</strong> produire <strong>de</strong> l’électricité.<br />

– Dans le cas <strong>de</strong>s turboréacteurs utilisés sur les avions, c’est la poussée induite par l’éjection <strong>de</strong>s gaz<br />

en sortie <strong>de</strong> turbine qui est recherchée : une tuyère d’éjection est alors placée en aval <strong>de</strong>s étages<br />

<strong>de</strong> turbines. Elle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> transformer la pression <strong>de</strong>s gaz en énergie cinétique, afin d’obtenir une<br />

poussée importante. Les turboréacteurs d’avion sont le plus souvent à double flux, comme sur la<br />

figure 1.1. Le premier étage du compresseur, appelé compresseur basse pression, sert à accélérer<br />

l’air pour récupérer la poussée. Seule une partie <strong>de</strong> l’air sortant du compresseur basse pression<br />

entre dans le compresseur haute pression.<br />

– Le turbopropulseur est un réacteur dont la turbine entraîne à la fois un compresseur <strong>et</strong> une hélice.<br />

Ce système présente un ren<strong>de</strong>ment supérieur à celui <strong>de</strong>s turboréacteurs pour <strong>de</strong>s faibles vitesses.<br />

Dans les hélicoptères, les turboréacteurs entraînent une hélice horizontale.<br />

Une <strong>de</strong>scription plus exhaustive <strong>de</strong>s différentes turbines à gaz est proposée par Lefebvre (1999) <strong>et</strong> Mattingly<br />

(2005). Dans le cadre <strong>de</strong> ce manuscrit, nous nous intéresserons uniquement au cas <strong>de</strong>s turbines à<br />

gaz aéronautiques (turbopropulseurs ou turboréacteurs).<br />

1.1.2 Refroidissement <strong>de</strong>s parties métalliques <strong>de</strong>s turbines à gaz aéronautiques<br />

Certaines parties métalliques <strong>de</strong> la turbine à gaz, en particulier les parois <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> combustion<br />

<strong>et</strong> les aubes <strong>de</strong>s turbines, sont exposées aux gaz brûlés. Les températures atteintes en fin <strong>de</strong> combustion ne<br />

peuvent être supportées par les matériaux utilisés : comme le précise Lefebvre (1999), les alliages à base<br />

<strong>de</strong> Nickel ou <strong>de</strong> Cobalt couramment utilisés pour les parties métalliques <strong>de</strong>s turbines à gaz ne doivent<br />

pas subir <strong>de</strong>s températures <strong>de</strong> fonctionnement supérieures à 1100 K, alors que les températures dans la<br />

chambre <strong>de</strong> combustion atteignent facilement les 2000 K. Les parties métalliques exposées doivent donc<br />

être impérativement protégées.<br />

Dans les turbines à gaz aéronautiques, les contraintes en termes <strong>de</strong> légèr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> <strong>de</strong> compacité interdisent<br />

cependant l’utilisation <strong>de</strong> protections thermiques particulières, comme les céramiques utilisées<br />

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