Préférence des reines vierges de Bombus terrestris - Laboratoire de ...
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T. Mathy – <strong>Préférence</strong> intraspécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> .<strong>terrestris</strong> pour les sécrétions céphaliques – Page 48<br />
Les déplacements dans les zones xanthopus et ignitus sont relativement plus fréquents<br />
que lors du contrôle. Les déplacements entre les zones sont réduits par rapport au contrôle<br />
(fig. 27).<br />
Les zones témoin et solvant sont moins visitées (14,9% et 7,9%) que les <strong>de</strong>ux zones<br />
qui présentent les sécrétions céphaliques <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles <strong>de</strong> B. t. dalmatinus et <strong>de</strong> B. ignitus. Les<br />
<strong>reines</strong> visitent plus fréquemment la zone qui contient la sécrétion céphalique du mâle<br />
consubspécifique (30%) que celle qui contient la sécrétion céphalique du mâle <strong>de</strong> B. ignitus<br />
(19,2%) (fig. 32).<br />
Les déplacements diagonaux sont assez fréquents (<strong>de</strong> 2,2% à 2,9 %) avec un<br />
déplacement plus fréquent <strong>de</strong> la zone témoin vers la zone à sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t.<br />
xanthopus. Les déplacements entre les zones qui présentent <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions céphaliques et les<br />
zones témoin ou solvant sont assez fréquents (1,2% à 3%), avec un déplacement plus fréquent<br />
<strong>de</strong> la zone témoin vers la zone à sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. ignitus (3%) et <strong>de</strong> la zone à<br />
sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t. xanthopus vers la zone à solvant (2,9%).<br />
Comme pour le test précé<strong>de</strong>nt (fig. 31), les déplacements inter zones sont relativement<br />
plus importants (<strong>de</strong> 1,2% à 3,2%) que lors <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux tests précé<strong>de</strong>nts (<strong>de</strong> 0,3% à 2,5% et <strong>de</strong><br />
0,5% à 2,4%) (fig. 29 et 30). Cette agitation peut-être due à un effet d’alarme <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions<br />
céphaliques <strong>de</strong> B. ignitus sur les <strong>reines</strong> <strong>de</strong> B. t. xanthopus.<br />
3.2.2.2.4. Visites et arrêts <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong><br />
a) Zones les plus visitées par les <strong>reines</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> xanthopus<br />
Lors du contrôle, où l’on présente aux <strong>reines</strong> <strong>de</strong>ux sécrétions céphaliques <strong>de</strong> leur<br />
propre sous-espèce, contrairement à ce que l’on aurait pu s’attendre, on n’observe pas le<br />
même nombre <strong>de</strong> <strong>reines</strong> sur les <strong>de</strong>ux zones à sécrétions céphaliques i<strong>de</strong>ntiques. Cela est<br />
probablement dû aux arrêts sur l’une <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux zones.<br />
Lors <strong>de</strong> toutes les autres expériences, un plus grand nombre <strong>de</strong> <strong>reines</strong> visite <strong>de</strong><br />
préférence la zone qui contient la sécrétion céphalique du mâle <strong>de</strong> leur propre sous-espèce<br />
(fig. 33).