Préférence des reines vierges de Bombus terrestris - Laboratoire de ...
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T. Mathy – <strong>Préférence</strong> intraspécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> .<strong>terrestris</strong> pour les sécrétions céphaliques – Page 34<br />
Les déplacements dans les zones dalmatinus et sassaricus sont relativement plus<br />
fréquents que lors du contrôle. Les déplacements entre les zones sont réduits par rapport au<br />
contrôle (fig. 20). Les déplacements dans le sens horlogique ou anti-horlogique sont moins<br />
fréquents que lors du contrôle (<strong>de</strong> 0,8 à 3,2%). Les <strong>reines</strong> ne se déplacent pas <strong>de</strong> manière<br />
aléatoire mais se dirigent <strong>de</strong> préférence vers certaines directions.<br />
Les zones témoin et solvant sont moins visitées (9,2% et 14,1%) que les <strong>de</strong>ux zones<br />
qui présentent les sécrétions céphaliques <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles <strong>de</strong> B. t. dalmatinus et <strong>de</strong> B. t. sassaricus.<br />
Les <strong>reines</strong> visitent plus fréquemment la zone qui contient la sécrétion céphalique du<br />
mâle consubspécifique (27,8%) que celle qui contient la sécrétion céphalique du mâle <strong>de</strong> B. t.<br />
sassaricus (24,4%), mais la différence est relativement faible.<br />
Les déplacements diagonaux sont assez fréquents (<strong>de</strong> 1,4 à 2,9%) surtout <strong>de</strong> la zone<br />
témoin vers la zone à sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t. dalmatinus. Il en est <strong>de</strong> même <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
déplacements entre les zones qui présentent <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions céphaliques et les zones témoin ou<br />
solvant (2,2% à 3,2%), les déplacements <strong>de</strong> la zone à sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t. dalmatinus<br />
vers la zone solvant étant les plus fréquents. Il est plus rare d’observer <strong><strong>de</strong>s</strong> déplacements<br />
entre les zones à sécrétions céphaliques (1,4% et 1,5%) et entre les zones témoin et solvant<br />
(0,8% et 1,9%). Les <strong>reines</strong> semblent peu hésiter entre ces <strong>de</strong>ux zones.<br />
e) Reines <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> dalmatinus en présence <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong><br />
dalmatinus et <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> canariensis<br />
Les déplacements dans la zone dalmatinus sont relativement plus fréquents que lors du<br />
contrôle. Les déplacements entre les zones sont réduits par rapport au contrôle (fig. 20). Les<br />
déplacements dans le sens horlogique ou anti-horlogique sont moins fréquents que lors du<br />
contrôle et ne varient que <strong>de</strong> 1,4% à 2,9%. Les <strong>reines</strong> ne se déplacent pas <strong>de</strong> manière<br />
aléatoire, elles ne tournent plus en rond comme c’est le cas lors du contrôle.<br />
Les zones témoin (9,8%), solvant (15,8%) et même la zone à sécrétion céphalique <strong>de</strong><br />
B. t. canariensis (16,1%) sont moins visitées que la zone qui présente la sécrétion céphalique<br />
du mâle <strong>de</strong> B. t. dalmatinus(30,7%).<br />
Les déplacements diagonaux sont très fréquents (<strong>de</strong> 2,7 à 3,7%). Les <strong>reines</strong> hésitent<br />
peu entre les <strong>de</strong>ux sécrétions céphaliques, elles se dirigent <strong>de</strong> préférence vers la sécrétion<br />
céphalique <strong>de</strong> B. t. dalmatinus (2,2%) plutôt que vers la sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t.<br />
canariensis (1%).