Préférence des reines vierges de Bombus terrestris - Laboratoire de ...
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T. Mathy – Préférence intraspécifique des reines de Bombus .terrestris pour les sécrétions céphaliques – Page 31 b) Reines de Bombus terrestris dalmatinus en présence des sécrétions de Bombus terrestris dalmatinus et de Bombus terrestris dalmatinus DAL 1 33,5% 1% 0,6% DAL 2 27,3% 3,5% 3,3% 3,2% 1,5% 2,2% 2% 2,7% 2,7% T 8,3% 0,5% 1,1% S 5,9% Figure 21. Diagramme des déplacements des reines vierges de Bombus terrestris dalmatinus en présence des sécrétions céphaliques de mâles de Bombus terrestris dalmatinus et de Bombus terrestris dalmatinus. Dal: zone à sécrétion céphalique de B. t. dalmatinus, T: zone témoin (papier filtre sans solution), S: zone avec solvant. Les zones témoin et solvant sont moins visitées (8,3% et 5,9%) que les deux zones qui présentent les sécrétions céphaliques des mâles de B. t. dalmatinus. Les déplacements dans les zones dalmatinus sont relativement plus fréquents que lors du contrôle. Les déplacements entre les zones sont réduits par rapport au contrôle (fig. 20). Les déplacements dans le sens horlogique ou anti-horlogique sont moins fréquents que précédemment (de 0,5 à 3,2%). Les reines se déplacent donc de préférence vers certaines directions, elles ne tournent plus en rond. Les reines semblent explorer de manière égale les deux zones à sécrétions céphaliques identiques (33,5% et 27,3%). Les déplacements diagonaux sont nettement plus fréquents que précédemment (de 2,7 à 3,5%). Les déplacements entre les zones qui présentent des sécrétions céphaliques et les zones témoin ou solvant sont relativement fréquents.
T. Mathy – Préférence intraspécifique des reines de Bombus .terrestris pour les sécrétions céphaliques – Page 32 L’analyse des enregistrements vidéo confirme la préférence des reines pour les zones qui présentent une sécrétion céphalique des mâles de leur propre sous-espèce. Généralement, dès que la reine perçoit cette source d’odeur, elle s’immobilise devant elle et ne bouge plus. c) Reines de Bombus terrestris dalmatinus en présence des sécrétions de Bombus terrestris dalmatinus et de Bombus terrestris xanthopus X 23,7% 0,3% 0,2% D 35,1% 2,4% 1,9% 2 % 2% 2,5% 1,7% 2,4% T 1,8% 0,5% S 14,7% 0,5% 8,1% Figure 22. Diagramme des déplacements des reines vierges de Bombus terrestris dalmatinus en présence des sécrétions céphaliques de mâles de Bombus terrestris dalmatinus et de Bombus terrestris xanthopus. X: zone à sécrétion céphalique de B. t. xanthopus; D: zone à sécrétion céphalique de B. t. dalmatinus; T: zone témoin (papier filtre sans solution); S: zone avec solvant. Les déplacements dans les zones damatinus et xanthopus sont relativement plus fréquents que lors du contrôle. Les déplacements entre les zones sont réduits par rapport au contrôle (fig. 20). Les déplacements dans le sens horlogique ou anti-horlogique sont moins fréquents que ceux observés lors du contrôle (de 0,2 à 2,4%). Les reines ne se déplacent pas de manière aléatoire (ne tournent pas en rond). Les zones témoin et solvant sont moins visitées (8,1% et 14,7%) que les deux zones qui présentent les sécrétions céphaliques des mâles de B. t. dalmatinus et de B. t. xanthopus (35,1% et 23,7%).
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L’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> enregistrements vidéo confirme la préférence <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong> pour les zones<br />
qui présentent une sécrétion céphalique <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles <strong>de</strong> leur propre sous-espèce. Généralement,<br />
dès que la reine perçoit cette source d’o<strong>de</strong>ur, elle s’immobilise <strong>de</strong>vant elle et ne bouge plus.<br />
c) Reines <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> dalmatinus en présence <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong><br />
dalmatinus et <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> xanthopus<br />
X<br />
23,7%<br />
0,3%<br />
0,2%<br />
D<br />
35,1%<br />
2,4%<br />
1,9%<br />
2 %<br />
2%<br />
2,5%<br />
1,7%<br />
2,4%<br />
T<br />
1,8%<br />
0,5%<br />
S<br />
14,7%<br />
0,5%<br />
8,1%<br />
Figure 22. Diagramme <strong><strong>de</strong>s</strong> déplacements <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong> <strong>vierges</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> dalmatinus en présence<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions céphaliques <strong>de</strong> mâles <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> dalmatinus et <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> xanthopus. X:<br />
zone à sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t. xanthopus; D: zone à sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t. dalmatinus; T: zone<br />
témoin (papier filtre sans solution); S: zone avec solvant.<br />
Les déplacements dans les zones damatinus et xanthopus sont relativement plus<br />
fréquents que lors du contrôle. Les déplacements entre les zones sont réduits par rapport au<br />
contrôle (fig. 20). Les déplacements dans le sens horlogique ou anti-horlogique sont moins<br />
fréquents que ceux observés lors du contrôle (<strong>de</strong> 0,2 à 2,4%). Les <strong>reines</strong> ne se déplacent pas<br />
<strong>de</strong> manière aléatoire (ne tournent pas en rond).<br />
Les zones témoin et solvant sont moins visitées (8,1% et 14,7%) que les <strong>de</strong>ux zones<br />
qui présentent les sécrétions céphaliques <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles <strong>de</strong> B. t. dalmatinus et <strong>de</strong> B. t. xanthopus<br />
(35,1% et 23,7%).