Préférence des reines vierges de Bombus terrestris - Laboratoire de ...
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T. Mathy – <strong>Préférence</strong> intraspécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> .<strong>terrestris</strong> pour les sécrétions céphaliques – Page 27<br />
3.2.2. Secon<strong>de</strong> série<br />
3.2.2.1. Reines <strong>vierges</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong> dalmatinus<br />
3.2.2.1.1. Contrôle<br />
Tableau 7. Test contrôle. Nombre d’observations (temps passé) dans chaque zone<br />
(en %)<br />
Expériences<br />
Contrôle<br />
(n=10)<br />
Coin<br />
supérieur<br />
gauche<br />
Coin<br />
supérieur<br />
droit<br />
Coin<br />
inférieur<br />
droit<br />
Coin<br />
inférieur<br />
gauche<br />
Niveau <strong>de</strong> signification<br />
du test <strong>de</strong> chi²<br />
26 22 27 25 NS<br />
n = nombre <strong>de</strong> <strong>reines</strong> testées; NS = test <strong>de</strong> chi² non significatif<br />
L’analyse du contrôle montre à nouveau qu’aucun facteur externe n’influence le<br />
comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong>. Lors <strong><strong>de</strong>s</strong> contrôles, les <strong>reines</strong> se déplacent <strong>de</strong> manière aléatoire dans<br />
les différentes zones (tab. 7).<br />
3.2.2.1.2. Nombre d’observations dans chaque zone<br />
Pour toutes les expériences, la distribution observée est très hautement<br />
significativement différente <strong>de</strong> la distribution théorique. Autrement dit, les <strong>reines</strong> semblent<br />
préférer certaines zones (tab. 8). Toutefois, lorsque les <strong>reines</strong> sont en présence <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions<br />
céphaliques <strong>de</strong> B. t. dalmatinus et <strong>de</strong> B. ignitus, une autre espèce qui appartient au même<br />
sous-genre, le test chi² est non significatif. Il semble, que dans ce cas, les <strong>reines</strong> passent 25%<br />
du temps dans chaque zone.<br />
Les <strong>reines</strong> <strong>de</strong> B. t. dalmatinus préfèrent <strong>de</strong> manière significative les sécrétions<br />
céphaliques <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles <strong>de</strong> sous-espèces différentes ou non plutôt que le solvant.<br />
Cependant, une exception apparaît lorsque les <strong>reines</strong> sont en présence <strong>de</strong> sécrétion<br />
céphalique <strong>de</strong> B. t. dalmatinus et <strong>de</strong> B. t. canariensis. Dans ce cas, elles ne préfèrent pas les<br />
sécrétions céphaliques <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles <strong>de</strong> B. t. canariensis par rapport au solvant.<br />
Lorsqu’on compare la zone solvant à la zone qui contient la sécrétion céphalique <strong>de</strong> B.<br />
ignitus, on observe une différence significative au seuil <strong>de</strong> 95%. Les <strong>reines</strong> préfèrent la<br />
sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. ignitus au solvant. Cependant dans le test statistique précé<strong>de</strong>nt où<br />
l’on compare les quatre zones, le test chi² est non significatif. Ce qui signifie que les <strong>reines</strong><br />
passent autant <strong>de</strong> temps dans les quatre zones.