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Préférence des reines vierges de Bombus terrestris - Laboratoire de ...

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T. Mathy – <strong>Préférence</strong> intraspécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> .<strong>terrestris</strong> pour les sécrétions céphaliques – Page 25<br />

3.2. Olfactométrie en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-espèces<br />

3.2.1. Première série<br />

3.2.1.1. Contrôle<br />

Tableau 5. Test contrôle. Nombre d’observations (temps passé) dans chaque zone<br />

(en %)<br />

Expériences<br />

Contrôle<br />

(n=43)<br />

Coin<br />

supérieur<br />

gauche<br />

Coin<br />

supérieur<br />

droit<br />

Coin<br />

inférieur<br />

droit<br />

Coin<br />

inférieur<br />

gauche<br />

Niveau <strong>de</strong> signification<br />

du test <strong>de</strong> chi²<br />

25 24 26 25 NS<br />

n = nombre <strong>de</strong> <strong>reines</strong> testées; NS = test <strong>de</strong> chi² non significatif<br />

Les tests contrôles montrent que les <strong>reines</strong>, placées dans l’arène expérimentale sans<br />

source d’o<strong>de</strong>ur, se déplacent <strong>de</strong> manière aléatoire (tab. 5).<br />

3.2.1.2. Nombre d’observations dans chaque zone pour les <strong>reines</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> <strong>terrestris</strong><br />

dalmatinus<br />

Pour chaque expérience, la distribution observée est très hautement significativement<br />

différente <strong>de</strong> la distribution théorique. Les <strong>reines</strong> marquent donc une nette préférence pour<br />

l’une <strong><strong>de</strong>s</strong> quatre zones (tab. 6).<br />

Les tests chi² qui comparent les observations uniquement pour 2 zones, montrent que<br />

les <strong>reines</strong> <strong>de</strong> B. t. dalmatinus sont observées un plus grand nombre <strong>de</strong> fois dans les zones qui<br />

contiennent les sécrétions céphaliques (<strong>de</strong> leur propre sous-espèce ou non) plutôt que dans<br />

celle qui contient le solvant. Cependant, lorsque l’on compare la zone solvant à la zone qui<br />

contient la sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t. sassaricus, le test chi² est non significatif. Les <strong>reines</strong><br />

ne semblent donc pas préférer la sécrétion céphalique <strong>de</strong> B. t. sassaricus au solvant.<br />

Les <strong>reines</strong> préfèrent, <strong>de</strong> manière significative, les sécrétions céphaliques <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles<br />

consubspécifiques plutôt que celles <strong><strong>de</strong>s</strong> mâles non consubspécifiques. Elles passent plus <strong>de</strong><br />

temps, <strong>de</strong> 32 à 42% du temps, sur la zone qui contient la sécrétion céphalique du mâle<br />

consubspécifique.<br />

Les <strong>reines</strong> semblent hésiter entre les zones qui présentent <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions céphaliques.<br />

Les plus hauts pourcentages <strong>de</strong> temps s’observent pour les <strong>de</strong>ux zones qui contiennent une<br />

sécrétion céphalique.

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