Préférence des reines vierges de Bombus terrestris - Laboratoire de ...

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T. Mathy – Préférence intraspécifique des reines de Bombus .terrestris pour les sécrétions céphaliques – Page 9 Figure 6. Chromatogrammes de quatre espèces proches de bourdons: Bombus terrestris, B. lucorum, B. cryptarum, B. magnus (d’après Terzo, com. pers). 1.8.2. Variabilité intraspécifique La composition des sécrétions des glandes labiales céphaliques varie non seulement avec les saisons (Kullenberg et al., 1973) mais aussi en fonction du spécimen (Terzo et al., 2005). Ce dernier point a pu être observé sur B. ruderarius (Müller) et B. sylvarum (L.). Chose curieuse, même la molécule principale du bouquet peut disparaître (fig.7). Coppée (2005) a pu mettre en évidence que l’âge avancé des mâles de bourdons peut expliquer la disparition de leur composé majeur.

T. Mathy – Préférence intraspécifique des reines de Bombus .terrestris pour les sécrétions céphaliques – Page 10 Figure 7. Chromatogrammes des sécrétions de deux spécimens de Bombus ruderarius (Müller) (d’après Terzo et al., 2005). 1.8.3. Variabilité temporelle Les premiers jours qui suivent leur émergence, les jeunes mâles de bourdons ne quittent pas le nid. Ils sont d’ailleurs inaptes à voler et les sécrétions de leurs glandes labiales céphaliques sont extrêmement réduites. Ils y restent généralement entre 2 et 7 jours, en fonction des conditions climatiques. Ce laps de temps leur permet d’achever leur développement morphologique et physiologique de sorte que leur production phéromonale soit optimale dès la sortie du nid (Ågren et al., 1979). D’après l’étude de Coppée (2005) sur B. t. terrestris (L.), l’abondance relative de certains composés des sécrétions des glandes labiales céphaliques varie fortement avec l’âge. Une augmentation quantitative de la plupart des composés débute vers 1 ou 2 jours et s’achève à partir de 20 jours. Le 2,3-dihydro-6-trans farnesol (DHF), composé principal chez B. t. terrestris, joue probablement un rôle dans la reconnaissance spécifique. Ce composé est présent en faible quantité chez les jeunes spécimens ainsi que chez les spécimens âgés, alors qu’il est très abondant (jusqu’à 60% de l’abondance relative des sécrétions pour plus de 50 composés identifiés) chez les spécimens d’âge moyen.

T. Mathy – <strong>Préférence</strong> intraspécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>reines</strong> <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> .<strong>terrestris</strong> pour les sécrétions céphaliques – Page 10<br />

Figure 7. Chromatogrammes <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux spécimens <strong>de</strong> <strong>Bombus</strong> ru<strong>de</strong>rarius (Müller) (d’après<br />

Terzo et al., 2005).<br />

1.8.3. Variabilité temporelle<br />

Les premiers jours qui suivent leur émergence, les jeunes mâles <strong>de</strong> bourdons ne<br />

quittent pas le nid. Ils sont d’ailleurs inaptes à voler et les sécrétions <strong>de</strong> leurs glan<strong><strong>de</strong>s</strong> labiales<br />

céphaliques sont extrêmement réduites. Ils y restent généralement entre 2 et 7 jours, en<br />

fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions climatiques. Ce laps <strong>de</strong> temps leur permet d’achever leur<br />

développement morphologique et physiologique <strong>de</strong> sorte que leur production phéromonale<br />

soit optimale dès la sortie du nid (Ågren et al., 1979).<br />

D’après l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Coppée (2005) sur B. t. <strong>terrestris</strong> (L.), l’abondance relative <strong>de</strong><br />

certains composés <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions <strong><strong>de</strong>s</strong> glan<strong><strong>de</strong>s</strong> labiales céphaliques varie fortement avec l’âge.<br />

Une augmentation quantitative <strong>de</strong> la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> composés débute vers 1 ou 2 jours et<br />

s’achève à partir <strong>de</strong> 20 jours.<br />

Le 2,3-dihydro-6-trans farnesol (DHF), composé principal chez B. t. <strong>terrestris</strong>, joue<br />

probablement un rôle dans la reconnaissance spécifique. Ce composé est présent en faible<br />

quantité chez les jeunes spécimens ainsi que chez les spécimens âgés, alors qu’il est très<br />

abondant (jusqu’à 60% <strong>de</strong> l’abondance relative <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions pour plus <strong>de</strong> 50 composés<br />

i<strong>de</strong>ntifiés) chez les spécimens d’âge moyen.

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