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a nu şti cum să iasă din încurcătură. À noter dans les deux premiers exemples le caractère religieux du vocabulaire roumain aussi, tandis que les deux autres sont égalés par des mots à aucune spécificité lexicale. Les unités phraséologiques onymiques tout le Saint Frusquin et à la Saint Glinglin, dont les anthroponymes sont des créations lexicales inexistantes en français, pourraient être rendues en roumain seulement d’une façon conventionnelle, par şi aşa mai departe et la sfîntu-aşteaptă. 3. En guise de conclusion Pour clore cette étude et pour pouvoir en tirer une conclusion pertinente, il faut lancer deux questions, liées à la forme et au sens des unités analysées : (1) en quoi réside la problématique de l’équivalence componentielle intrasystémique des phrasèmes à spécificité religieuse du français au roumain ? et (2) quelles sont les limites sémantiques couvertes par le spectre des expressions phraséologiques religieuses ? Pour répondre à la première question, il faut mentionner les critères d’analogie componentielle : la présence au moins d’un terme du vocabulaire religieux dans les deux langues (pas nécessairement le même), pour qu’une identité lexicale soit possible ; la congruence au niveau de la structure interne de l’expression dans les deux langues ; la perte de l’autonomie morphosyntaxique des éléments composants. Les exemples ci-dessus discutés prouvent que le problème de l’équivalence est avant tout une question de naturalisation d’une structure sui generis dans la langue, quelle que soit son origine ou sa modalité de formation. Le profil lexico-sémantique des phrasèmes à caractère religieux est caractérisé par une forte extension métaphorique, c’est pourquoi ils jouissent d’une ample utilisation dans la communication, dans presque tous les registres de langue, puisqu’ils désignent des attitudes, des traits, des sentiments assez divers. Voilà comment le religieux fait sentir sa présence partout dans la vie humaine, que ce soit par l’abstrait ou le concret, par la raison ou le sentiment, par le silence ou la parole ! 324
Bibliographie Brehmer, Bernhard, « Äquivalenzbeziehungen zwischen komparativen Phraseologismen im Serbischen und Deutschen », Südslavistik online 1 (Themen Heft « Südslavische Phraseologie »), 2009, pp. 141-164. Crudu, Mihai, « Biblische Anthroponyme als Bestandteile von Phraseologismen. Formal-semantische Übereinstimmungen und Gegensätze im Deutschen, Rumänischen und Französischen », Forschungen zur Volks- und Landeskunde, no. 51, Sibiu, Editura Academiei Române, 2011, pp. 155-161. Drahta, Cristina, « La terminologie orthodoxe en français », Atelier de traduction, no. 13, Suceava, Editura Universităţii Suceava, 2010, pp. 215- 223. Dumas, Felicia, « Traductions et identité(s) culturelle(s) : le cas de la terminologie orthodoxe en langue française », Atelier de traduction, no. 12, Suceava, Editura Universităţii Suceava, 2009, pp. 109-120. Gorunescu, Elena, Dicţionar frazeologic francez-român şi român-francez, Bucureşti, Editura Ştiinţifică şi Enciclopedică, 1981. Măciucă, Gina, Aventură semantică în trei limbi: germană, engleză, română, Iaşi, Editura Junimea, 2009. Mejri, Salah, Le figement lexical, Publications de la Faculté des Lettres de la Manouba, Tunisie, 1997. Mejri, Salah, « Unité lexicale et polylexicalité », Liux, 40, Paris X – Nanterre, France, 1999. Munteanu, Eugen, Studii de lexicologie biblică, Iaşi, Editura Universităţii « Alexandru Ioan Cuza », 1995. Rat, Maurice, DLF = Dictionnaire des locutions françaises, Canada, Librairie Larousse, 1957. Sava, Doris, Phraseolexeme aus kontrastiver Perspektive Deutsch- Rumänisch, Sibiu, Editura Techno Media, 2008. Stoian, Ion M., Dicţionar religios, Bucureşti, Editura Garamond, 1994. 325
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a nu şti cum să iasă din încurcătură. À noter dans les deux premiers exemples<br />
le caractère religieux du vocabulaire roumain aussi, tandis que les deux autres<br />
sont égalés par des mots à aucune spécificité lexicale. Les unités<br />
phraséologiques onymiques tout le Saint Frusquin et à la Saint Glinglin, dont<br />
les anthroponymes sont des créations lexicales inexistantes en français,<br />
pourraient être rendues en roumain seulement d’une façon conventionnelle,<br />
par şi aşa mai departe et la sfîntu-aşteaptă.<br />
3. En guise de conclusion<br />
Pour clore cette étude et pour pouvoir en tirer une conclusion<br />
pertinente, il faut lancer deux questions, liées à la forme et au sens des unités<br />
analysées : (1) en quoi réside la problématique de l’équivalence<br />
componentielle intrasystémique des phrasèmes à spécificité religieuse du<br />
français au roumain ? et (2) quelles sont les limites sémantiques couvertes par<br />
le spectre des expressions phraséologiques religieuses ?<br />
Pour répondre à la première question, il faut mentionner les critères<br />
d’analogie componentielle : la présence au moins d’un terme du vocabulaire<br />
religieux dans les deux langues (pas nécessairement le même), pour qu’une<br />
identité lexicale soit possible ; la congruence au niveau de la structure interne<br />
de l’expression dans les deux langues ; la perte de l’autonomie<br />
morphosyntaxique des éléments composants. Les exemples ci-dessus<br />
discutés prouvent que le problème de l’équivalence est avant tout une<br />
question de naturalisation d’une structure sui generis dans la langue, quelle<br />
que soit son origine ou sa modalité de formation.<br />
Le profil lexico-sémantique des phrasèmes à caractère religieux est<br />
caractérisé par une forte extension métaphorique, c’est pourquoi ils jouissent<br />
d’une ample utilisation dans la communication, dans presque tous les<br />
registres de langue, puisqu’ils désignent des attitudes, des traits, des<br />
sentiments assez divers. Voilà comment le religieux fait sentir sa présence<br />
partout dans la vie humaine, que ce soit par l’abstrait ou le concret, par la<br />
raison ou le sentiment, par le silence ou la parole !<br />
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