Equipe soignante en EHPAD - PIRG

ATTESTATION UNIVERSITAIRE DE
MEDECIN COORDONNATEUR
DOCTEUR DUCORNEZ Dominique
Gériatre
ADGV-İNNOVATİONS
08 mars 2013
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L’ÉQUIPE SOIGNANTE
EN EHPAD
2

COORDONNATEUR EN
. QUALITÉ DE VIE
EHPAD
. QUALITÉ DES SOINS
. APPROCHE GÉRONTOLOGIQUE
TRAÇABILITÉ
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EQUIPE SOIGNANTE EN EHPAD
MEDÉCIN COORDONNATEUR
INFIRMIÈRE
AIDE-SOIGNANTE
AIDE-MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE
AUXILIAIRE DE VIE
Il faut : ERGOTHÉRAPEUTE
PSYCHOMOTRICIENNE
NEUROSPSYCHOLOQGUE
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LES TEXTES
Arrêté du 26 avril 1999 :
Fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle. Avec en annexe les
missions du médecin coordonnateur.
Décret du 27 mai 2005 :
Relatif à la qualification, aux missions et au mode de rémunération du médecin
coordonnateur exerçant en EHPAD
Article 1 : « Tout établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes….doit se
doter d’un médecin coordonnateur »
Arrêté du 16 août 2005 :
Fixant le programme de l’attestation de formation du médecin coordonnateur
Décret n° 2007-547 du 11 avril 2007 :
Relatif au temps d’exercice du médecin coordonnateur exerçant dans un établissement
hébergeant des personnes âgées dépendantes mentionné au I de l’article L. 313-12 du code
de l’action sociale et des familles
Décret n° 2010-1731 du 30 décembre 2010 :
Décret n° 2010-1731 du 30 décembre 2010 :
Relatif à l’intervention des professionnels de santé exerçant à titre libéral dans les
établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
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EQUIPE SOIGNANTE EN EHPAD
RÉSIDENCE DENIS LEMETTE à ROEULX
Médecin coordonnateur : 0,40 ETP
1 directrice infirmière (1) : 1 ETP
Infirmière (1) : 1 ETP
Neuropsychologue : 0,3 ETP
Ergothérapeute : 0,3 ETP
Maîtresse de maison (1) : 1 ETP, qui est auxiliaire de vie
Aides soignantes et AMP (8) : 8 ETP
Auxiliaires de vie gérontoloqiques (8) : 8 ETP
Agents techniques (3) : 3 ETP
Pour 28 résidents, un GMP à 891 et PMP à 157 (27-12-2012)
Ratio : 0,83 ETP par résident
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EQUIPE SOIGNANTE EN EHPAD
DOTATION DE SOINS
Grille GIR
GMP
À partir du GMP
DOMINIC = dotation minimale de convergence
Ce dispositif de calcul de la DOMINIC a disparu au profit du calcul à partir du GMPS, qui
intègre le PATHOS.
Pas de texte sur la composition de l’équipe soignante
Le GMP actuel en EHPAD ne cesse de croître :
CNSA 2008-2010 : PMP moyen à 168 et GMP moyen à 684
Dans le Nord et Pas-de-Calais : GMP moyen à environ 700
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EQUIPE SOIGNANTE EN EHPAD
Le GIRAGE se fait maintenant, depuis 2008, avec la nouvelle grille AGGIR :
Le NEW AGGIR à 17 items . La grille est validée par le Med Coo
Permet d’obtenir le GMP
Par ailleurs est intervenue la Pathossification des EHPAD, qui est aussi
du ressort du médecin coordonnateur
Permet d’obtenir le PMP
À partir de ces 2 données on calcule le GMPS selon la formule :
GMPS = GMP + (PMP x 2,59)
Le budget soins se calcule alors ainsi : GMPS x nombre de résidents x ..€
Pour obtenir la validation du GIRAGE et de la coupe PATHOS, le médecin
Coordonnateur doit être possesseur d’une attestation de formation
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EQUIPE SOIGNANTE EN EHPAD
LE GMPS
Étaient concernés dès 2008 les établissements :
qui renouvelaient leur convention tripartite au bout de 5 ans à cette
date
ainsi que tous les établissements dont le GMP était supérieur à 800 ,
mais aussi les établissements qui optaient pour un budget global.
GMPS = GMP+(2,59 x Pathos Moyen Pondéré)
(Exemple pour ROUELX : 891 + (2,59 x 157) = 1297,63)
La norme de ressources des EHPAD, en 2012, pouvait alors s’écrire
ainsi selon les options tarifaires choisies :
Tarif Partiel avec PUI = 10,18(10,01) €x (GMPS) x nb
lits exploités
Tarif Partiel sans PUI = 9,62(9,55) € x (GMPS) x nb
lits exploités
Tarif global sans PUI = 12,44 € x (GMPS) x nb lits exploités
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LA TARIFICATION EN EHPAD
Jusqu’ici 4 tarifs soins étaient possibles, intégrant ou non les
médicaments :
1) Tarif partiel sans PUI (Pharmacie à usage interne)
2) Tarif partiel avec PUI
3) Tarif global sans PUI
4) Tarif global avec PUI, tarification vers laquelle on s’orienterait
pour tous les EHPAD
Une expérimentation était en cours dans 300 EHPAD volontaires.
Les premiers résultats ne furent pas encourageants et l’application
a été repoussée d’au moins 2 ans. À l’heure actuelle
l’expérimentation est abandonnée.
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LE TARIF GLOBAL
De plus en plus les ARS vont imposer le tarif global :
d’ abord sans pharmacie
puis avec pharmacie, préparée et délivrée par un pharmacien
référent
D’où établissement d’une liste préférentielle de médicaments par le
médecin coordonnateur en accord avec les médecins traitants
Seuls les médicaments de cette liste pourront être utilisés par les
médecins traitants
Avec prise en charge hors forfait des médicaments onéreux
À partir de 2010 application de la convergence tarifaire
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LE TARIF GLOBAL
Le tarif global comprend :
Les dépenses de rémunération et de prescription des médecins
généralistes libéraux intervenant dans l’établissement.
Les dépenses de rémunération des auxiliaires médicaux libéraux
(ergothérapeutes, kinésithérapeutes, éventuellement
infirmières)
Certains examens de biologie et de radiologie
Ce tarif global va se généraliser dans les EHPAD
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Ce qui ne rentre pas dans les tarifs
journaliers de soins :
Les soins d’hospitalisation à domicile, et les hospitalisations
Les interventions dans l’établissement de l’équipe de secteur de psychiatrie
Les soins dentaires
Les examens médicaux nécessitant le recours à des équipements matériels
lourds (coronarographie, scanner, IRM)
Les honoraires et prescriptions de médecins spécialistes libéraux
Les transports sanitaires.
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INFIRMIÈRE RE EN EHPAD
1•Le Relationnel
Famille
Résident
Directeur
Médecin traitant
Médecin coordonnateur
2•Les Soins
Raisonnement clinique/Résident
Objectifs de soins
Actions de soins
Évaluation de la qualité
3•Animation
Projet infirmier
Organisation des soins
Motivation de l’équipe
Créativité
4•Responsabilité
Soins rôle r
propre
Traçabilité des soins
Des délégations
Soins rôle prescrit si prescription
Écrite, datée, signée ou protocole
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INFIRMIÈRE RE EN EHPAD
FORMATION DE L’INFIRMIÈRE
RE
Durée : 120 semaines ou 4200 heures, selon le nouveau référentiel 2009
Enseignement théorique : 2100 heures
- modules transversaux = base des soins infirmiers
- modules généraux dont : soins infirmiers aux personnes âgées
soins infirmiers aux patients avec
hémopathies et cancers
Stages cliniques : 2100 heures
dont 280 heures soit 8 semaines de gériatrie ou géronto-psychiatrie
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AIDE-SOIGNANTE
EN EHPAD
MISSIONS
Actes de la vie quotidienne
Sécurité et confort
Soins généraux courants (sous la
responsabilité de l’infirmière)
Participe à élaboration, é
mise en œuvre
et développement du projet de soins
RÔLE
Aide à la personne
Met en œuvre les moyens nécessaires
aux actes de la vie quotidienne
Actes d’hygiène corporelle et
vestimentaire
Aide aux déplacements
Soins
En collaboration avec l’infirmière
participe aux soins et surveillance des
résidents
(Distribution des médicaments)
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AIDE-SOIGNANTE
EN EHPAD
COMPÉTENCES
depuis le 31 août 2007 : «Diplôme d'État d'Aide Soignant »
- Soins d’hygiène et de confort
- Soins de propreté
- Participation à l’alimentation
- Participation à la surveillance des malades : poids, pouls, TA, diurèse
- Participations aux soins dont distribution des médicaments
- Circulaire du 04 juin 1999 prise suite à avis du Conseil d’État
- Décret infirmier du 11 février 2002, , article 3 et 5, en collaboration avec
l’infirmière:
- aide à la prise de médicaments présentés sous forme non injectable
- vérification de leur prise et surveillance de leurs effets
- éducation du patient
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AIDE-SOIGNANTE
EN EHPAD
FORMATION
Elle est réglementée par l'arrêté du 22 octobre 2005 relatif au Diplôme
Professionnel d'Aide Soignant :
Durée : 41 semaines (10 mois)
Formation théorique : 17 semaines soit 595 heures
8 modules dont : 1 Relation Communication comprenant les soins palliatifs
Stages : 24 semaines soit 840 heures
En milieu hospitalier dont gériatrie
En milieu extra-hospitalier : structures d’accueil pour personnes âgées
structures de soins à domicile
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AIDE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUEM
EN EHPAD
RÔLE
Assister la personne au quotidien
lever, toilette, s’habiller ,se déplacer, se nourrir, aide à la prise des
médicaments
Activités d’éveil et de présence :
- Stimuler le résident
- L’inciter à communiquer par la parole et le geste
- Développer ses connaissances
- Lui permettre de s’ouvrir sur le monde extérieur
- L’aider à se distraire : toutes les activités
Se
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AIDE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUEM
EN EHPAD
FORMATION :
Le diplôme d'État d'aide médico-psychologique
Durée : de 12 à 24 mois
Formation théorique : 6 unités de formation (495 heures)
- connaissance de la personne 105 h
- accompagnement éducatif et aide individualisée dans les actes de la vie
quotidienne 90 h
- animation de la vie sociale et relationnelle 70 h
- soutien médico-psychologique 125 h
- participation à la mise en place et au suivi du projet personnalisé 70 h
- communication professionnelle et vie institutionnelle 35 h
- Stage pratique : 2 stages de 12 semaines
Possibilité de validation des acquis
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AUXILIAIRE DE VIE
EN EHPAD
MISSIONS
Aide la personne âgée très
dépendante
Soutien psychologique
RÔLE
Aide et accompagnement actes
essentiels de la vie quotidienne
Aide et accompagnement dans les
actes ordinaires de la vie
quotidienne
FORMATION
Diplôme d’état d’auxiliaire de vie
sociale : DEAVS
Durée : 9 à 36 mois
Formation initiale et continue
Certificat possible par validation
des acquis
FONCTIONS
TRANVERSALES
Diagnostic de situation et
adaptation de l’intervention
Communication et liaison
Participe à l’élaboration du GIR
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PLURIDISCIPLINARITÉ
EN EHPAD
CAS CLINIQUE
Madame MD, 87 ans, revient de l’hôpital et de convalescence après chute et
fracture du fémur traitée par STACA et fracture de l’humérus droit chez une
droitière, immobilisée par DUJARIER.
Elle est insuffisante cardiaque et coronarienne, en arythmie, avec oedèmes des
membres inférieurs sur terrain variqueux.
Elle présente des troubles cognitifs de sévérité moyenne qui se sont aggravés
pendant son absence de l’EHPAD, où elle avait bien ses repères.
Madame MD est dénutrie, légèrement déshydratée , son siège et ses talons sont
érythémateux.
Madame MD nécessite une approche pluridisciplinaire en interne et avec
l’extérieur (soignants libéraux).
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PLURIDISCIPLINARITE
EN EHPAD
LES INTERVENANTS
Le médecin traitant (et l’infirmière libérale éventuellement)
Le kinésithérapeute
Le médecin coordonnateur
L’infirmière de l’EHPAD
La psycho-motricienne et/ou l’ergothérapeute
L’aide-soignante et/ou l’aide médico-psychologique
L’auxiliaire de vie
Réunions de synthèse : - objectifs de soins
- plan de soins
- transmissions ciblées
- réalisation des objectifs
L’avenir : le dossier de soins informatisé avec transmissions (MEDICOR)
Pour l’ensemble de l’équipe : soutien psychologique, évaluation douleur
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DYNAMIQUE DE L’EQUIPE EN EHPAD
UN LEADER : le médecin coordonnateur
UNE ÉQUIPE RÉELLER
:
- où la personne prime la fonction (une addition de compétences plutôt
qu’une hiérarchie)
- qui se donne les moyens de fonctionner
DES OBJECTIFS COMMUNS :
- avec un projet de soins global à réécrire ensemble
- avec un projet de soins individualisé pour chaque résident, obligatoire
(Loi du 02 janvier 2002)
- avec des protocoles
- avec des outils d’évaluation utilisables en EHPAD
UNE VOLONTÉ DE CHANGEMENT :
DES RÉUNIONS R
DE SYNTHÈSE
SE : la commission de coordination
gérontologique. À l’ADGV la commission médicale hebdomadaire
UNE LIGNE DE CONDUITE : la personne âgée n’est pas un objet de soins
mais un sujet capable de désirs, de joies et de peines. Importance capitale de
l’histoire de vie. Le but est de procurer une qualité de vie.
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FORMATION DES PERSONNELS
Formation initiale et continue un des piliers essentiel de la
qualité des soins
Plan de formation sur 5 ans : dans les objectifs de la convention tripartite.
2.3 « Formalisation dans un document du plan de formation pluriannuel
des personnels, assorti de son échéancier financier prévisionnel sur cinq
ans. »
inventaire des formations déjà effectuées
repérer les priorités
les lacunes
Formation : - en interne : rôle du médecin coordonnateur (ex : NPI)
- en externe (ex : initialisation aux soins palliatifs)
Formation : par catégorie professionnelle
transversale
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GESTION DES CONFLITS,
STRESS ET EPUISEMENT
Comment éviter les conflits et le stress?
Former, , encore et toujours ! Ex : à la gestion des troubles du comportement, douleur, fin
de vie. À l’ADGV désignation de 4 groupes de référents.
Mettre au point un système de communication efficace :
Communiquer régulièrement « le bon temps »
Savoir écouter
Alterner les temps de communication informelle et des temps de communication
ritualisée
Ne pas être perçu comme quelqu’un qui dit uniquement ce qui ne va pas!
Anticiper la gestion des conflits
Les réunions de synthèse : avec le cas échéant une discussion éthique pour les cas
difficiles
Les groupes d’échanges : avec psychologue de l’EHPAD, ou mieux extérieure
( intérêt de travailler en réseau avec le secteur psychiatrique )
Pour apaiser les tensions et éviter le burn-out
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GESTION DES CONFLITS
Anticiper la gestion des conflits :
Avec les équipes
Il existe des indicateurs objectifs qui permettent de mesurer le climat en
interne :
Les arrêts de travail (dans le rapport annuel)
Les chutes des résidents
Les mises en place des contentions
Les décès pendant la nuit
Les réclamations des familles
Avec le directeur
Avec les médecins généralistes intervenant dans l’EHPAD
L’enjeu principal est de clarifier le rôle de chacun
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GESTION DES CONFLITS
L’ECOUTE :
C’est :
Entrer dans la réalité de l’autre
Accepter par avance que l’autre puisse avoir un avis différent du mien
Être capable de reformuler ce que l’autre vient de dire
Ce n’est pas :
Être forcément d’accord
Évaluer les propos
Préparer une réponse éventuelle
Défendre coûte que coûte sa position
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LE BURN-OUT
Les 4 phases du burn-out :
Les symptômes du burn-out :
1 - Phase d’investissement
1 – Troubles du comportement
2 - Phase d’évitement
2 – Troubles affectifs
3 - Phase de renversement des
valeurs initiales
3 – Troubles psychosomatiques
4 – Regain pour la qualité du travail,
pour l’estime du résident
4 – Troubles de la sphère
intellectuelle
« maladie de l’âme en deuil de son
idéal »
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LE BURN-OUT
Ou épuisement des soignants
1° Phase d’investissement :
Énorme, avec des attentes irréalistes (ex changer la mentalité hospitalière, dans l’EHPAD)
Avec sentiment d’impuissance et échec concomitant
2° Phase d’évitement :
On fuit le résident ou le patient, avec absentéisme, départ en stages fréquent.
3° Phase de renversement des valeurs initiales :
« C’est le malade ou le résident qui est impossible »
Phase de mépris, de cynisme, de haine pour le résident, avec risque de maltraitance
4° Phase de regain pour la qualité du travail, pour l’estime du malade :
En fait, il s’agit d’un nouvel essai de la phase 1 qui, non analysée, ne peut que reproduire
la même impasse.
Alors s’enchaînent rémissions et rechutes, avec alternance du désir de bien faire et de
cynisme, lequel aggrave la culpabilité.
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LE BURN-OUT
Les symptômes affectent les 4 sphères de la personnalité
1) Troubles du comportement :
Absentéisme, instabilité, isolement, toxicomanie et en particulier automédication.
2) Troubles affectifs :
à à l’égard de soi-même = dépression
à à l’égard des autres = ruptures affectives
3) Troubles psychosomatiques :
Fatigue, hypertension, céphalées, troubles gastro-intestinaux
4) Troubles de la sphère intellectuelle :
Difficultés d’attention, de concentration, de mémoire
maladie aux conséquences lourdes sur le plan personnel et social
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RELATION AVEC LA PERSONNE AGEE ET SA
FAMILLE
LES TEXTES
La charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante
Loi n° 2002-2 du 02 janvier 2002 +++
Loi du 04 mars 2002 sur le droit à l’information, dite Loi KOUCHNER
Décret n° 2004-1274 du 26 novembre 2004. Le contrat de séjour ou le document individuel
de prise en charge est établi lors de l'admission et remis à chaque personne et, le cas
échéant, à son représentant légal, au plus tard dans les quinze jours qui suivent l'admission.
Loi du 22 avril 2005 dite Loi LEONETTI sur la fin de vie.
LA PERSONNE AGÉE
Le sujet âgé est un sujet avant d’être âgé : une personne âgée c’est une longue histoire
qui ne s’arrête pas à l’entrée en institution.
Savoir être : frapper à la porte avant d’entrer
se présenter, dire bonjour
ne pas tutoyer, ne pas s’adresser à la troisième personne
annoncer et expliquer ses gestes
Savoir faire : information qui doit être : claire, loyale, appropriée
inventer d’autres modes de communication avec le résident dément
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RELATION AVEC LA PERSONNE ÂGÉE E ET SA
FAMILLE
RELATION AVEC LA FAMILLE
Avoir en tête le couple indissociable résident-famille. C’est une relation
triangulaire soignant-résident-famille, pas toujours facile
Toujours rechercher un référent dans la famille, connaître sa composition et les
éventuels conflits
Prendre du temps pour recevoir la famille : cela fait partie de notre mission
Connaître la notion d’agressivité possible d’un proche (face à la maladie grave,
face à une fin prochaine, face à la dégénérescence cérébrale)
Connaître la notion de deuil anticipé dans les troubles cognitifs, dans les pertes
d’autonomie brutales (AVC)
Connaître le fardeau de l’aidant dans les dégénérescences cérébrales
Utiliser le Mini-Zarit ! Pour évaluer ce fardeau
Bilan d’entrée avec un membre de la famille!!
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RELATION AVEC LA FAMILLE
LE DEUIL DE LA FAMİLLE
PRISE EN CHARGE :
Bien connaître la famille, sa composition, les relations entre ses membres
Accompagner la famille au cours de la fin de vie :
• Lui donner toute sa place, favoriser la rencontre avec son parent ou ami
• L’écouter, comprendre ses réactions, ne pas les juger. Laisser du temps et de
l’espace pour faire circuler la parole
Repérer les familles à risque de deuil pathologique
Connaître le deuil anticipé :
• De la perte brutale d’autonomie
• Chez les patients déments
Lui expliquer de façon claire les causes du décès
Respecter et favoriser les rites funéraires, l’associer à la toilette funéraire
L’accompagner dans les démarches, au cours des cérémonies
La revoir après le décès, lui reparler du défunt
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RELATION AVEC LA FAMILLE
LE DEUİL L DE LA FAMİLLE
Familles à risque de deuil pathologique :
Agressivité envers les membres de l’équipe soignante
Agressivité verbale envers le parent malade
Agitation (logorrhée, mouvements désordonnés, déplacements multiples)
Déni (ne croit pas à la mort prochaine du parent)
Plaintes répétitives (maux divers chez la famille)
Revendications pour le patient (pas ou mal soigné)
Revendications pour la famille (n’obtient pas le contact ou les renseignements demandés)
Discorde (face au projet de soins, aux directives anticipées du parent)
Repli sur soi (peu de communication avec la famille)
Angoisse, sentiment d’abandon (peur de ne pas gérer leur vie au départ du parent)
Une mise à l’écart du parent (pour ne pas assister à la dégradation physique ou
psychique)
Hôpital Universitaire de Genève
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