Le dossier de presse - Musée des lettres et manuscrits

Georges Simenon, parcours d’un écrivain belge
DOSSIER DE PRESSE 23 septembre 2011 -- 24 février 2012
Georges Simenon, the journey of a Belgian writer
PRESS PACK 23 September 2011 -- 24 February 2012

Sous le Haut Patronage de S.A.R.
la Princesse Alexandre de Belgique
Under the High Patronage of H.R.H.
Princess Alexandre of Belgium

DOSSIER DE PRESSE - PRESS PACK
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SOMMAIRE - SUMMARY
■ I. Communiqué de presse p. 2
Press release p. 3
■ II. Le mot de Gérard Lhéritier p. 4
The word of Gérard Lhéritier p. 5
■ III. Le parcours de l’exposition p. 6
The exhibition route p. 9
■ IV. Visuels pour la presse p. 12
Images for the Press p. 12
■ V. Renseignements pratiques p. 20
Practical information p. 20
Responsable de la communication - Relations presse
francophones :
Gaëlle Cueff - 3, rue des Lilas 75019 Paris (France)
Email : gaelle.cueff@orange.fr - Tél. : +33 142 416 498
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17, rue André Fauchille - B 1150 Bruxelles
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DOSSIER DE PRESSE
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I. COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Musée des lettres et manuscrits de Bruxelles ouvrira ses portes le 23 septembre 2011, dans le cœur
historique de Bruxelles, au sein des Galeries Royales Saint-Hubert. Outre les centaines de manuscrits
des grandes fi gures de notre histoire qui seront présentés au sein des collections permanentes, un
programme d’expositions temporaires sera proposé en permanence aux visiteurs du musée.
L’exposition inaugurale est consacrée à l’un des grands écrivains du XX e siècle, dont les tirages sont estimés
à 550 millions d’exemplaires, et que l’Annuaire Statistique de l’Unesco de 1989 place au dix-huitième rang
toutes nationalités confondues, au quatrième rang des auteurs de langue française et au premier rang des
auteurs belges les plus traduits dans le monde : Georges Simenon. Né à Liège le 12 février 1903 et mort à
Lausanne le 4 septembre 1989, Simenon fut journaliste, auteur sous quelque 25 pseudonymes de 176 romans
populaires, et de plus de 200 romans, 155 nouvelles et 25 textes autobiographiques sous son propre nom. Il
doit sa célébrité auprès du grand public à ses romans policiers, et tout particulièrement au commissaire Maigret,
qui de 1931 à 1972 promène sa perspicacité nonchalante et bourrue à travers 75 romans et 28 nouvelles,
éclipsant quelque peu au passage une œuvre au ton unique.
L’exposition du Musée des lettres et des manuscrits de Bruxelles décline sur un mode chronologique la vie et
de l’œuvre de Georges Simenon, en huit parties : « Une jeunesse liégeoise et le départ pour Paris », « Georges
Simenon et Liège », « Georges Simenon et Tigy Renchon », « Georges Simenon et Maigret », « Georges
Simenon et l’après-guerre », « Georges Simenon et l’écriture », « Georges Simenon, l’Amérique et Denyse
Ouimet » et « Georges Simenon et le retour en Europe ».
Seront présentées sur des cimaises inaugurées pour l’occasion environ 160 lettres et manuscrits de Georges
Simenon, ainsi qu’une vingtaine d’écrits de ses contemporains (entre autres Gide, Sartre, Cocteau ou Céline)
ou auteurs de prédilection (notamment Balzac, Flaubert, Verne ou Dumas).
Une triple grille de lecture sera proposée dans chaque vitrine de l’exposition, permettant d’aborder de manière
complémentaire le personnage et l’œuvre de Simenon.
• La collection des lettres et manuscrits du Musée. L’exposition fait ainsi la part belle aux lettres, mais
surtout aux manuscrits du père de Maigret.
• Les photographies. Simenon, particulièrement médiatisé, nous a laissé d’importantes archives
iconographiques sur les différentes étapes de sa vie et de sa carrière ainsi que sur son entourage et ses
rencontres. On pourra ainsi le voir aux côtés de Jean Gabin, Joséphine Baker, Jean Cocteau, Marcel
Pagnol, Michel Simon…
• La présentation de manuscrits des contemporains de Simenon. Si ses rapports avec les grands
de son temps sont parfois complexes, l’exposition insiste sur les liens ou les infl uences pouvant l’unir à
François Mauriac, Max Jacob, Céline, Colette, Kessel ou Camus.
Le parcours insiste notamment sur l’hommage rendu par André Gide à Georges Simenon, qu’il considérait en
1937 comme « le plus grand de tous, le plus vraiment romancier que nous ayons en France aujourd’hui ». Le
15 janvier 1939, Simenon écrit au Prix Nobel de Littérature : « il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti… Avoir
tout fait, non à fond, mais assez pour comprendre… ». Les deux hommes se rencontrent dans les couloirs
de la maison Gallimard. Gide veut s’entretenir séance tenante avec le « phénomène » Simenon. Il est plein
d’admiration pour l’auteur des Maigret qu’il bombarde de questions. C’est à ces mêmes questions sur le
parcours de l’écrivain belge que l’exposition tentera de répondre…

PRESS PACK
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I. PRESS RELEASE
The Museum of letters and manuscripts of Brussels will open its doors in the Galeries Royales Saint-
Hubert on 23 September 2011, in the historical heart of Brussels. In addition to the hundreds of
manuscripts of great fi gures which will be presented in the permanent collections, a programme of
temporary exhibitions will be proposed permanently to our visitors.
The inaugural exhibition is dedicated to one of the greatest writers of the XX century, whose circulation has
been evaluated at 550 million copies, and that the 1989 UNESCO Institute of Statistics, ranks 18 th , regardless
of the nationality, at rank 4 th of the French-language authors and at the fi rst rank of the most translated Belgian
authors in the world: Georges Simenon. Born in Liège on 12 February 1903 and deceased in Lausanne on 4
September 1989, Simenon was a journalist and the author, under some 25 nicknames, of 176 popular novels
and of more than 200 novels, 155 short stories and 25 autobiographical texts under his real name. He owes
his fame among the general public to his detective stories, and particularly to the Commissaire Maigret who,
from 1931 to 1972, carries his negligent and rude insight through 75 novels and 28 short stories, outshining
a little bit on the way a work with a unique tone.
The exhibition of the Museum of letters and manuscripts outlines, on a chronological way, the life and the work
of Georges Simenon, in eight parts: "A childhood in Liège and the departure to Paris", "Georges Simenon and
Liège", "Georges Simenon and Tigy Renchon", "Georges Simenon and Maigret", "Georges Simenon and the
post-war years", "Georges Simenon and the writing", "Georges Simenon, America and Denyse Ouimet" and
"Georges Simenon and his return to Europe".
160 letters and manuscripts of Georges Simenon will be presented on picture rails inaugurated for the occasion,
as well as about twenty works of contemporaries (among others Gide, Sartre, Cocteau or Céline) or favourite
authors (particularly Balzac, Flaubert, Verne or Dumas).
A triple grid will be proposed in each exhibition’s showcase, enabling to get more onto the character and the
work of Simenon.
• The collection of the letters and manuscripts of the Museum. The exhibition puts great emphasis on
the letters, but above all on the manuscripts of Maigret’s father.
• The photographs. Simenon, who was very much in the public eye, left important iconographic archives
on the different stages in his life and his career as well as his family circle and his meetings. We will see
him with Jean Gabin, Joséphine Baker, Jean Cocteau, Marcel Pagnol, Michel Simon
• The presentation of manuscripts of his contemporaries. If his relationship with the great authors of
his generation was sometimes complex, the exhibition insists on the links or the infl uences that could
unite him with François Mauriac, Max Jacob, Céline, Colette, Kessel or Camus.
The exhibition route insists on the tribute delivered by André Gide to Georges Simenon, whom he considered
in 1937 as the "the greatest of all, the best novelist that we have in France today". On 15 January 1939,
Simenon wrote to the recipient of the Nobel Prize for Literature: " we have to try, to feel. To have struggled,
lied… To have done everything, not entirely, but enough to understand ". Both men met in the corridors of the
publishing house Gallimard. Gide wants to talk immediately with the Simenon “phenomenon”. He has a lot of
admiration for the Maigret series’ author whom he inundates with questions. The exhibition will try to answer
these questions during the exhibition dedicated to the Belgian writer’s career.

DOSSIER DE PRESSE
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II. LE MOT DE GERARD LHERITIER
Parmi les Belges célèbres, trois sont connus dans le monde entier : Hergé, Jascques Brel
et Georges Simenon. Il était tout naturel pour le Musée des lettres et manuscrits de Bruxelles
de porter son choix sur l’immense écrivain pour son exposition inaugurale, le 23 septembre 2011.
Né à Liège, Simenon est un grand voyageur qui aura tour à tour posé ses valises à Paris, aux Etats-Unis
ou au Canada, un auteur ouvert sur le monde. Il est donc l’ambassadeur de choix de la culture écrite
belge, à renommée universelle, comme en témoignera cette exposition. Coordonnée par son commissaire
Jean-Christophe Hubert, elle présentera de nombreux manuscrits et documents inédits de Simenon et de
ses contemporains ou auteurs de référence. Ils éclairent la vie, mais également le processus de création
de l’écrivain et de son œuvre. De cette œuvre qui s’attache avec un grand sens de la psychologie à
décrire la vie de petites gens, le fils de l’écrivain, John Simenon, dit qu’il faut avoir vécu, et qu’il faut avoir
souffert, pour comprendre non seulement ce qui s’y passe, mais aussi qu’il s’y passe quelque chose.
Nous sommes fi ers par cette exposition consacrée à ce grand écrivain de défi nir dès son coup d’envoi
la vocation du Musée des lettres et manuscrits de Bruxelles : exposer et valoriser les talents belges qui
enrichissent la culture du monde.
Gérard Lhéritier
Président du Musée des lettres et manuscrits

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II. THE WORD OF GERARD LHERITIER
Among the most famous Belgians, three are known all around the world: Hergé, Jacques
Brel and Georges Simenon. It is normal for the Museum of letters and manuscripts of Brussels
to choose this great writer for its inaugural exhibition on 23 September 2011.
Born in Liège, Simenon was an inveterate traveller who set up home simultaneously in Paris, America
or Canada, and an author open to the world. Thus, he was the choice ambassador of Belgian written
culture with a worldwide repute, as witnessed by this exhibition. Coordinated by its exhibition curator Jean-
Christophe Hubert, it will present many manuscripts and unpublished documents related to Simenon and
his contemporaries or reference authors. They lit his life, but also his creation process and his work. From
this work, which tended to describe the life of the lower class, with a magnifi cent sense of psychology,
the writer’s son, John Simenon, says that one had to live and to have suffered, to understand what is
happening, but also that something is happening.
We are delighted, through this exhibition dedicated to this great writer, to defi ne from its beginning, the
purpose of the Museum of letters and manuscripts of Brussels: to exhibit and valorise Belgians talents
who enhance the culture of the world.
Gérard Lhéritier
President of the Museum of letters and manuscripts

DOSSIER DE PRESSE
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III. LE PARCOURS DE L’EXPOSITION
Ala notable exception du fonds Simenon de l’Université de Liège (qui apporte son soutien scientifique
à cette exposition, et dont la partie consacrée à la biographie de l’écrivain nous a fourni une
partie des textes de ce dossier), le Musée des lettres et manuscrits de Bruxelles possède la plus
importante collection d’œuvres et de manuscrits de l’auteur liégeois.
L’exposition, dont le commissaire d’exposition est Jean-Christophe Hubert, sera composée des huit
parties présentées ci-dessous.
Une jeunesse liégeoise et le départ pour Paris
Cette première partie de l’exposition intitulée « Une jeunesse liégeoise et le départ pour Paris » présente
notamment une lettre du peintre Vlaminck datée du 24 mars 1934 évoquant l’affaire Stavisky, dans
laquelle le peintre évoque « Simenon sur la piste des assassins de Prince » et ajoute « Il y a là quelque
chose qui ne me plaît pas. Les vrais policiers, ceux qui font cette besogne pour gagner leur vie, doivent
le voir d’un mauvais œil, et les assassins doivent penser que Simenon ferait bien de s’occuper de ce qui
le regarde. C’est-à-dire de faire des bouquins ».
De fait Simenon, alors journaliste à Paris où il fréquente des artistes tels que Vlaminck, Picasso, Max
Jacob ou Joséphine Baker (avec qui il aura l’une des relations extraconjugales qui ont émaillé sa vie de
couple), s’intéresse à la nébuleuse affaire Stavisky, et mène, plutôt mal, son enquête après le suicide de
l’escroc et la mort suspecte d’Albert Prince, pour le compte de Paris-Soir. Piégé par des informateurs du
milieu, il publie des articles qui ne peuvent vraiment pas être pris au sérieux, et ne sort pas très grandi
de cette expérience de journalisme d’investigation.
Georges Simenon et Liège
Dès le début de la carrière de Simenon et tout au long de celle-ci, de nombreux documents témoignent
des liens très étroits que Simenon va garder avec sa ville natale, et notamment de son attention pour sa
mère, ses retours réguliers à Liège, son intérêt pour la cité et ses amis liégeois.
Georges Simenon et Tigy Renchon
Dans la partie consacrée à « Georges Simenon et Tigy Renchon », on découvre un courrier de Régine
Renchon, « Tigy », adressée à son frère Yvan, qui va régulièrement s’occuper des affaires et des éditions
de son beau-frère (les liens entre les deux hommes sont très étroits, comme en témoigne l’importante
correspondance conservée au Musée des lettres et manuscrits).
En mars 1923, Simenon épouse Régine Renchon, rencontrée au sein d’un groupe d’artistes plus ou moins
marginaux, à l’église Sainte-Véronique de Liège. La cérémonie religieuse est vite célébrée et Simenon
reprend le train pour Paris le soir même en compagnie de « Tigy ». La présence de son épouse auprès
de Simenon rassure celui pour qui elle est un garde-fou qui l’empêche de sombrer dans les excès. Les
petites nouvelles qu’il écrit chaque soir - le plus souvent deux ou trois - ont très vite du succès. Tigy va
accompagner Simenon pendant de nombreuses années, et notamment celles marquées par le début
du grand succès.

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Georges Simenon et Maigret
Dans la partie consacrée à « Georges Simenon et Maigret » fi gure notamment un document signé de la
main de l’auteur (en collaboration avec une classe de collège), dans lequel il inventorie les caractéristiques
du célèbre commissaire qui lui permettra d’atteindre un succès international. Maigret naît pendant sa
vie avec Régine Renchon, durant laquelle Simenon passe son brevet de capitaine au long cours, tandis
que Tigy apprend la mécanique dans un garage. Ils souhaitent en effet prendre la mer à bord d’un
bateau appelé l’Ostrogoth, et faire route vers le grand Nord. Ainsi, le capitaine Simenon, Tigy et la fi dèle
cuisinière traversent la Belgique et les Pays-Bas avant de prendre place à bord d’un navire régulier qui
les emmène au cap Nord. C’est au cours d’une escale à Delfzijl, un port néerlandais, alors que l’Ostrogoth
a besoin d’être recalfaté, qu’il se met à écrire un roman où apparaît un nouveau personnage : un certain
Maigret… Selon l’une des légendes que Simenon aime bien entretenir, le célèbre commissaire serait
donc né en septembre 1929 dans un port des Pays-Bas. En réalité, Maigret existait déjà dans d’autres
récits, et notamment dans plusieurs romans populaires, sous une forme un peu moins élaborée. A la
fi n de l’année 1930, le romancier a déjà écrit plusieurs enquêtes du commissaire Maigret, publiée non
sans une certaine réticence initiale par Fayard à partir de février 1931. Le romancier se transforme ici
en professionnel du marketing en organisant une soirée où le Tout-Paris sera invité, le fameux « Bal
anthropométrique », dans une boîte de nuit de Montparnasse où les invités sont déguisés en gangsters
ou en prostituées ! Le succès est immédiat et le cinéma s’entiche rapidement du commissaire.
En 1934 pourtant, il décide d’abandonner Maigret, et de changer d’éditeur, quittant au terme d’âpres
négociations Fayard pour Gallimard. L’acceptation du romancier populaire dans les sphères hautement
littéraires ne se fera malgré tout pas sans mal, et tous les prix littéraires lui échapperont. Mais c’est
également l’occasion de sa rencontre avec André Gide, grand admirateur du père de Maigret dont la
créativité le fascine.
Georges Simenon et l’après-guerre
Edité par une maison prestigieuse, assuré de revenus confortables, sentimentalement heureux auprès
de Tigy, Simenon à l’approche de la quarantaine demande à cette dernière de lui donner un enfant :
Marc Simenon naît le 19 avril 1939 dans une clinique de la banlieue de Bruxelles.
La guerre va surprendre la famille Simenon dans sa maison de Nieul, près de La Rochelle. Nommé hautcommissaire
aux réfugiés belges, l’écrivain remplira cette mission avec efficacité et dévouement, tout en
se cantonnant à une prudente neutralité, conforme à son tempérament individualiste. Il continue ainsi
à publier malgré la censure et la pénurie de papier, notamment dans des journaux collaborationnistes,
ce qui lui sera reproché à la Libération, d’autant qu’il a vendu à un producteur allemand, la Continental,
l’exclusivité des Maigret, et que neuf de ses œuvres seront adaptées durant l’Occupation. La Libération
ne sera donc pas sans complications pour le romancier, assigné à résidence, interrogé, avant que son
dossier ne soit refermé. Il en ressort néanmoins ébranlé et ne songe plus qu’à quitter la France…

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Georges Simenon et l’écriture
Dans la partie de l’exposition dédiée à « Georges Simenon et l’écriture », le visiteur découvre, notamment
à travers deux documents emblématiques du travail d’écriture de Georges Simenon (une enveloppe jaune
et un calendrier) la véritable légende qui s’est constituée autour du personnage de Simenon (légende qu’il
a lui-même entretenue en cédant aux sirènes du vedettariat et en menant une vie souvent tapageuse).
L’écrivain ne fut pas avare de confidences et l’on connaît bien le rituel qui était le sien. Il réalise un plan
noté sur de grandes enveloppes jaunes et se fi xe un calendrier strict de rédaction, laquelle s’effectuait
dans une véritable transe…. D’ailleurs, malgré sa quantité (plus de deux cents romans signés de son
nom), la production de Georges Simenon reste foncièrement homogène : elle revisite sans cesse les
mêmes thèmes obsessionnels, avec une sensibilité très stable et un style qui a peu varié, notamment
dans sa description de l’existence monotone des personnages humbles et ordinaires auxquels allait
naturellement sa sympathie.
Georges Simenon, l’Amérique et Denyse Ouimet
En 1945, Simenon dont les relations se sont détériorées avec Gaston Gallimard signe un contrat avec les
toutes jeunes Presses de la Cité, avant de quitter la France pour l’Amérique, où il débarque le 5 octobre
1945 avec Tigy et Marc. Il a alors 42 ans, et une nouvelle vie commence, bientôt bouleversée par une
rencontre : installé avec sa famille dans un village du Québec depuis un mois, il cherche une secrétaire
bilingue, et rencontre à New York Denyse Ouimet, jolie Canadienne de 25 ans qui devient sa maîtresse le
jour même de leur rencontre, et va rapidement prendre une place importante dans la vie professionnelle
et sentimentale de l’écrivain, au point d’en évincer Tigy. Début 1949, Denyse est enceinte. En juin 1950,
Simenon divorce de Tigy et épouse Denyse le lendemain, quelques mois après la naissance de John
Simenon, deuxième fi ls de Georges, à Tucson (Arizona).
Peu après, toute la famille (y compris Tigy) déménage, mais les relations se détériorent rapidement
entre les jeunes mariés. Ils déménagent à nouveau mais le bonheur n’est toujours pas au rendez-vous,
bien que les romans se succèdent à un rythme impressionnant et soient traduits dans le monde entier.
Georges Simenon et le retour en Europe
En 1952, Georges Simenon décide de faire un voyage en Europe : après une tournée triomphale à Paris,
il se rend dans sa ville natale de Liège où il est accueilli en héros, malgré quelques ombres au tableau
et notamment le harcèlement de compatriotes souhaitant lui soutirer quelque argent. Il se rend ensuite
à Bruxelles pour prendre possession de son fauteuil de membre de l’Académie royale de langue et de
littérature françaises de Belgique, avant de regagner Paris.
La naissance de Marie-Jo le 23 février 1953 est encore un moment de bonheur pour cet homme qui a
toujours rêvé d’avoir une fi lle, alors que l’ambiance familiale se dégrade progressivement. Deux ans
plus tard, il décide de rentrer défi nitivement en Europe et s’installe dans le midi de la France, où il écrira
plusieurs « romans durs « comme En cas de malheur ou Le Fils, et deux Maigret.
En 1957 il s’installe en Suisse à Echandens et rencontre quelques années plus tard sa dernière
compagne.

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III. THE EXHIBITION ROUTE
With the notable exception of the Simenon Collection of the University of Liège (which contributed
scientifi cally to this exhibition, particularly in regard to the writer life), the Museum of letters
and manuscripts of Brussels owns the most important collection of works and manuscripts
of the author from Liège.
The exhibition, whose exhibition curator is Jean-Christophe Hubert, will be composed of eight parts
presented below.
A childhood in Liège and the departure to Paris
This fi rst part of the exhibition called “A childhood in Liège and the departure to Paris” presents a letter
from painter Vlaminck dated from 24 March 1934 which deals with the Stavisky case, in which the painter
talks about “Simenon in search of Prince’s murderers” and adds “There is here something that I don’t
like. The real policemen, those who make the nasty job to earn a living, have to take a dim view of it,
and the murderers have to think that Simenon must mind his own business, that is to say, writing books”.
In fact, Simenon, then a journalist in Paris where he meets with artists such as Vlaminck, Picasso, Max
Jacob and Joséphine Baker (with whom he would have one of the most extramarital relationships that
has brighten up his home life), took an interest in the mysterious Stavisky case, and led, quite badly, an
investigation following the suicide of the swindler and the suspicious death of Albert Prince, on behalf of
the newspaper Paris-Soir. Tricked by informers from this background, he published articles that could
not be taken seriously and did not come out of this investigative journalism experience.
Georges Simenon and Liège
From the beginning of the Simenon's career and throughout the latter, many documents showed the
close links that he kept with his hometown, and particularly his consideration for his mother, his regular
returns in Liège, his interest for the town and his friends from this place.
Georges Simenon and Tigy Renchon
In the part dedicated to “Georges Simenon and Tigy Renchon”, we discover a letter from Régine Renchon,
"Tigy", sent to her brother Yvan, who would regularly be responsible for his brother-in-law's business and
editions (the relation between both men were closed, as witnessed by the numerous letters preserved
in the Museum of letters and manuscripts).
In March 1923, Simenon married Régine Renchon, whom he met inside a more or less fringed artists'
group, in the church Sainte-Véronique of Liège. The religious ceremony was precipitated and Simenon
took the train to Paris on the same evening with "Tigy". His wife's presence next to him reassures Simenon
who called her a crash barrier who prevented him from sinking into excess. The short stories that he
wrote every night (often two or three), were quickly a success. Tigy has accompanied Simenon for many
years, and particularly those that were marked by the beginning of his great success.

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Georges Simenon and Maigret
In the part dedicated to “Georges Simenon and Maigret”, there is a document signed by the author (in
collaboration with a middle-school class), in which he made an inventory of the characteristics of the
famous commissaire that would enable him to achieve an international success. Maigret was created
during his life with Régine Renchon, during which Simenon took his master mariner certifi cate, while
Tigy learns mechanics in a garage. In fact, they wanted to go to sea aboard a boat called the Ostrogoth,
and took off to the Far North. Thus, Captain Simenon, Tigy and their loyal cooker crossed Belgium,
the Netherlands before getting on an ocean liner that took them to the North. During a call in Delfzijl, a
Dutch harbour, where the vessel had to be caulked that Simenon started to write a novel in which a new
character appears: a certain Maigret… According to one of the legends that Simenon liked to keep, the
famous Commissaire was born in September 1929 in a Dutch harbour. In reality, Maigret already existed
in other stories, and in several popular novels, but in a less developed form. By the end of 1930, the
novelist had written several investigations from Commissaire Maigret, published from February 1931,
with some reluctance from Fayard. The novelist turned into a marketing specialist when he organized a
dinner where the Parisian high society was invited, the famous “Bal anthropométrique” in a night-club
of Montparnasse where the guests were dressed up as gangsters and prostitutes! It was an immediate
success and the film industry became infatuated with the Commissaire.
Still, in 1934, he decided to give up the Maigret series, and to change his editor, leaving after rough
negotiations Fayard for Gallimard. Yet, the admission of the famous novelist in the highly literary spheres
was not easy, and he lost all the literary prizes. But at the same time, he met André Gide, a great admirer
of Simenon whose creativity captivated him.
Georges Simenon and the post-war years
As he neared forty, the author, edited by a prestigious house, ensured of comfortable income and
sentimentally happy with Tigy, asked the latter to give him a child: Marc Simenon was born on 19 April
1939 in a private hospital in the suburb of Brussels.
The war surprised the Simenon family in its house of Nieul, near La Rochelle. Appointed high commissioner
for the Belgian refugees, the writer fulfilled his duties with effi ciency and devotion, while limiting himself
to a careful impartiality, conformed to his individualistic disposition. He continued to publish articles, in
collaborationist papers, despite the censorship and the lack of paper which would be reproached to him
during the Liberation of France, because he reserved exclusivity of his Maigret series to the Continental,
a German production, and nine of his works were adapted during the Military occupation. The Liberation
was not easy for the novelist, who were put under house arrest and questioned, before his case was
closed. Nevertheless, he remained shaken and only wanted to leave France.

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Georges Simenon and the writing
In the part of the exhibition dedicated to “Georges Simenon and the writing”, the visitor discovers, through
two documents emblematic of his writing work (a yellow envelope and a calendar) the true legend which
was constituted around Simenon’s character (legend that he preserved while being in the limelight and
leading a showy existence). The writer was not generous with his secrets and we know perfectly the ritual
he adopted. He created a project written on yellow envelopes and had a strict writing time scale, which was
completed in a kind of trance state. Besides, despite its quantity (more than two hundred novels signed
by him), Simenon’s production remained homogeneous: it revisited constantly the same obsessional
topics, with a very stable sensitivity and a style that had not changed a lot, particularly in his description
of monotonous existence of modest and very ordinary characters to whom his sympathy was dedicated.
Georges Simenon, America and Denyse Ouimet
In 1945, Simenon, whose relations began to deteriorate with Gaston Gallimard, signed an agreement
with the newly created Presses de la Cité, before leaving France for America, where he arrived on 5
October 1945 with Tigy and Marc. He was 42, and a new life began, soon shaken by a meeting: while he
was living with his family in a hamlet in Quebec for a month, he wanted to hire a bilingual assistant, and
met in New York, Denyse Ouimet, a lovely 25-year-old Canadian woman who became his mistress the
very same day of their first meeting, and was quickly an important part of the professional and the love's
life of Simenon, so much that he decided to break up with Tigy. At the beginning of 1949, Denyse was
pregnant. In June 1950, Simenon divorced from Tigy and married Denyse the day after, a few months
after the birth of John Simenon, second child of Georges, in Tucson (Arizona).
Shortly after, the whole family (including Tigy) moved out, but the relationship between the young married
couple quickly began to deteriorate. They moved out again but happiness was not there, although the
novels followed one another at a frantic rhythm and were translated in the entire world.
Georges Simenon and his return to Europe
In 1952, Georges Simenon decided to make a trip to Europe: after a triumphal tour in Paris, he went to his
hometown of Liège where he was welcomed as a hero, despite some problems such as harassment from
fellow Belgians who wanted to squeeze money out of him. He then went to Brussels where he was appointed
member of the Royal Academy of French Language and Literature of Belgium, before going back to Paris.
The birth of Marie-Jo on 23 February 1953 was again a moment of joy for this man who always wanted
to have a daughter while the family atmosphere deteriorated progressively. Two years later, he decided
to return to Europe and settled down in the South of France, where he wrote several “psychological
novels” such as En cas de malheur or Le Fils, and two Maigret books.
In 1957, he moved to Echandens (Switzerland) where he met several years later his last female companion.

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
VISUAL MATERIAL FOR THE PRESS
1
Ces visuels peuvent être obtenus en haute résolution sur demande auprès du service de presse
(gaelle.cueff@orange.fr ou +33 142 416 498) ou après inscription sur le site www.mlmb.be, rubrique presse,
à compter de fi n juin 2011. Seul leur usage dans le strict cadre de la promotion de l’exposition du Musée
des lettres et manuscrits est autorisé.
Le copyright à indiquer est © Coll. privée/Musée des lettres et manuscrits, Bruxelles.
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Brussels.
Lettre de Maurice de Vlaminck du 24 mars
1934, adressée à Lucien La Tourillière
Georges Simenon et le peintre Maurice de
Vlaminck se rencontrent en 1927 à Paris.
Dans cette lettre, ce dernier témoigne de
son désaccord. Il démontre en effet que,
malgré l’immense succès des aventures de
Maigret, celles-ci ne plaisent à tout le monde :
« … il y a là quelque chose qui ne me plaît
pas. Les vrais policiers, ceux qui sont du
métier, qui font cette besogne pour gagner
leur vie, doivent le voir d’un mauvais œil, et
les assassins doivent penser que l’écrivain
ferait bien de s’occuper de ce qui le regarde,
c’est-à-dire, de faire des bouquins. »
Exposée dans « La jeunesse liégeoise et le
départ pour Paris »
Letter of Maurice de Vlaminck dated 24
March 1934 to Lucien La Tourillère
George Simenon and the painter Maurice de
Vlaminck met in 1927 in Paris. In this letter,
the latter expresses his disagreement. He
demonstrates that despite the success of The
Adventures of Inspector Maigret was huge,
not everyone liked it: “... there is something I
don’t like. The real policemen are those with
experience, those who make a living of it and
they must take a jaundiced view of the books
and as far as criminals are concerned, they
must think the writer should only do his job:
writing books”.
Displayed in “La jeunesse liégeoise et le
départ pour Paris”

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
VISUAL MATERIAL FOR THE PRESS
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Lettre autographe signée de Régine Renchon à son
frère Yvan, le 14 novembre 1941
Cette lettre de la femme de Simenon, surnommée « Tigy »,
est adressée à son frère Yvan, qui va régulièrement s’occuper
des affaires et des éditions de son beau-frère (les liens entre
les deux hommes sont très étroits, comme en témoigne
l’importante correspondance entre les deux hommes
conservée au Musée des lettres et manuscrits).
Un paragraphe fi nal signé de Georges Simenon évoque
les affaires gérées par Yvan Renchon.
Exposée dans « Georges Simenon et Tigy Renchon »
Autograph letter signed Régine Renchon to her brother
dated 14 November 1941
This letter written by Simenon’s wife, nicknamed “Tigy”,
is addressed to her brother Yvan, who regularly managed
his brother-in-law’s business (they have close relationship
as their substantial correspondence stored at the Museum
demonstrates).
A fi nal paragraph signed by Georges Simenon mentions
the business managed by Yvan Renchon.
Displayed in “George Simenon et Tigy Renchon”
Fiche signalétique du commissaire Maigret.
Si le chapeau et la pipe sont bien les attributs du commissaire
Maigret, ils sont aussi ceux de Georges Simenon en
personne. Cette fiche signalétique dresse en quelques mots
le portrait complet de l’inspecteur qui résoudra presque
une centaine d’enquêtes.
Exposée dans « Georges Simenon et Maigret »
Signaletic card of Commissaire Maigret
If the hat and the pipe are the symbol of Commissaire
Maigret, they are also those of George Simenon. This
signaletic card draws up the description of the inspector
who resolved almost a hundred cases.
Displayed in “George Simenon et Maigret”

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
VISUAL MATERIAL FOR THE PRESS
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Enveloppe jaune provenant du tapuscrit
de Maigret s’amuse, signé et daté :
Golden Gate, Cannes, le 13 septembre
1956.
L’enveloppe jaune est une étape du rituel
d’écriture de Georges Simenon, née par
hasard lors de la rédaction du premier
Maigret où l’auteur griffonne quelques notes
sur une enveloppe jaune, ce qu’il instaurera
ensuite en habitude. Ces enveloppes
comportent au recto le titre de l’ouvrage
ainsi que les différents personnages et leurs
caractéristiques principales et au verso
des mentions circonstancielles sur le récit.
Exposée dans « Georges Simenon et
Maigret »
Yellow envelope from the typed draft
of Maigret s’amuse signed and dated:
Golden Gate, Cannes, 13 September 1956
The yellow envelope is an important step
in George Simenon’s writing ritual. It fi rst
happened by chance when he wrote his
first Maigret novel when jotting down ideas
on a yellow envelope. It later became a
habit. The recto contains the title of the
book and its different characters as well as
their characteristics and the verso contains
the circumstantial mentions on the story.
Displayed in “George Simenon et Maigret”

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
VISUAL MATERIAL FOR THE PRESS
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Lettre autographe signée de Simenon
répondant à un questionnaire d’Henri
Planche, le 10 janvier 1958 au Château
d’Echandens (près de Lausanne)
A l’occasion de son élection à l’Académie
royale de langue et de littérature
françaises de Belgique, Simenon
rencontre de nombreux auteurs dont
Marcel Pagnol, Pierre Benoit ou encore
Henri Planche, romancier et auteur
originaire de Chambéry en Savoie avec
qui il restera en contact régulier. Leur
correspondance révèle un questionnaire
que Planche adresse à Simenon en vue
d’une biographie. Les réponses de l’auteur
liégeois témoignent d’une grande attention
portée à la déviance, la marginalité ou
le déracinement, thèmes centraux de
son œuvre.
Exposée dans « Georges Simenon et
l’après-guerre »
Written letter signed by George
Simenon as a response to a
questionnaire from Henri Planche,
10 January 1958, Echandens castle
(near Lausanne)
As he was appointed to the Académie
royale de langue et de litterature
françaises de Belgique, Simenon met
numerous prominent writers such as
Marcel Pagnol, Pierre Benoit or Henri
Planche, novelist and author from
Chambéry, Savoy, with whom he stayed
in touch. Their correspondence contains a
questionnaire Planche asked Simenon to
fulfil and meant for a biography. Simenon's
answers show a great interest to deviance,
marginality and rootlessness, all central
themes in his work.
Displayed in “George Simenon et l'aprèsguerre”

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
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Lettre signée de Georges Simenon
adressée à Yvan Renchon, Fontenay,
15 mai 1941
Les lettres de Simenon sont une fenêtre
ouverte sur son travail mais aussi sur sa vie
privée. Il mêle dans cette lettre le succès
que rencontrent ses romans à la description
pittoresque de sa maison : « … mes romans
s’arrachent. Les lancements succèdent
aux lancements, les affiches couvrent les
murs de France et je n’ai à peu près plus
rien de disponible. »
Il évoque également son « œuvre
capitale », Je me souviens ou Pedigree,
livre autobiographique sur son enfance à
Liège, écrit suite à une mauvaise nouvelle
médicale. De décembre 1940 à juin 1941,
il travaille à la première partie de ce roman.
Publié en 1945 sous le titre Je me souviens,
il est retravaillé sur les conseils d’André Gide
et publié en 1948 sous le titre Pedigree.
Exposé dans « Georges Simenon et l’aprèsguerre
».
Letter signed George Simenon to Yvan
Renchon, Fontenay, 15 May 1941
Simenon’s letters are windows on his work
and private life. In this letter he blends
the success of his novels and a colourful
description of his house. “... my novels
sells like hot cakes. Launchings follow one
another, posters are put up all around France
and I hardly have availability”.
He also mentions his master work: Je me
souviens (I remember) or Pedigree, an
autobiography of his childhood in Liège he
started writing after health complications.
From December 1940 to June 1941, he
worked on the first part of the book published
in 1945 under the title Je me souviens.
Following André Gide's advice, he revised
it and republished it in 1948 under the title:
Pedigree.
Displayed in "George Simenon et l'aprèsguerre"

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
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Photo dédicacée de Georges Simenon, datée de 1952
Cette photo dédicacée est un des nombreux témoignages de
l’accueil chaleureux que reçoit Simenon lors de son voyage
en 1952 dans sa ville natale de Liège, alors qu’il est un auteur
mondialement reconnu.
Exposée dans « Georges Simenon et l’après-guerre »
Signed picture of George Simenon, dated 1952
This picture is one of the many evidences of the warm welcome
he received when he came back to his hometown, Liège, in 1952
as he was an internationally acclaimed writer.
Displayed in “George Simenon et l'après-guerre”
Le calendrier provenant du tapuscrit de Maigret s’amuse,
signé et daté : Golden Gate, Cannes, le 13 septembre 1956
Georges Simenon n’aurait pu produire autant de livres s’il n’avait
pas mis au point une méthode de rédaction rigoureuse : il choisit
comme point de départ à son intrigue un événement relativement
banal (la maladie, le divorce…) puis, selon une intrigue simple, il
construit son roman à raison d’un chapitre par jour. Ce calendrier
gribouillé témoigne du travail de l’auteur en fonction des délais
qu’il s’est fi xés pour la rédaction de son livre.
Exposé dans « Georges Simenon et l’écriture ».
Calendar from the typed draft of Maigret s’amuse, signed and
dated: Golden Gate, Cannes, 13 September 1956
George Simenon could not have written so many books if he did
not have a rigorous writing method. The starting point to the plot
was generally a trivial event (sickness, divorce...) then, following
a basic plot he built up his novel by writing a chapter a day. This
doodled calendar demonstrates the daily work and the deadlines
he set to himself for the writing of his book.
Displayed in "George Simenon et l'écriture"

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
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Tapuscrit de La Vérité sur Bébé Donge
comportant 183 feuillets abondamment
corrigés par Georges Simenon, daté
de 1943
Cette première page du tapuscrit de La
Vérité sur Bébé Donge, datant de 1943,
porte la signature de Georges Simenon
ainsi qu’une dédicace manuscrite « Au
grand ami de St Mesmin le Docteur Errieu
en toute affection ».
Evoquant une triste histoire d’amour,
ce chef-d’œuvre, adapté rapidement au
cinéma, témoigne par les très nombreuses
corrections et annotations manuscrites
du génie et de l’application de Georges
Simenon.
Exposé dans « Georges Simenon et
l’écriture »
Typed draft of La Vérité sur Bébé Donge
consisting of 183 sheets copiously
revised by George Simenon, dated 1943
This fi rst page of the draft dated 1943
bears George Simenon signing and a
written dedication: “to the good friend
of St Mesmin, the Doctor Errieu with all
my affection.”
Evoking a sad love story, this masterpiece
adapted for cinema shows the many
handwritten corrections and adaptations
made by the genius author and how his
way of writing with care.
Displayed in "George Simenon et
l'écriture"

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IV. VISUELS POUR LA PRESSE
VISUAL MATERIAL FOR THE PRESS
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Manuscrit autographe L’Auberge
d’Ingrannes comportant 51 pages en
deux blocs, au crayon, signé et daté :
Lakeville, 31 octobre 1950
Les manuscrits entièrement autographes
de Georges Simenon, adepte de la
machine à écrire, sont rarissimes. Celui
de L’Auberge d’Ingrannes, publié plus tard
sous le titre Le Temps d’Anaïs est d’autant
plus particulier qu’il fut rédigé alors que
l’écrivain était alité. Accompagnant ce
manuscrit, la fiche-conductrice qu’utilise
l’auteur comme plan de son intrigue ne
survit qu’exceptionnellement aux hasards
du temps.
Exposé dans « Georges Simenon et
l’écriture »
Handwritten draft of L’Auberge
d’Ingrannes made of 51 pages, two
notepad, pencil, signed and dated:
Lakeville, 31 October 1950
As a typewriter enthusiast, George
Simenon‘s handwritten drafts are
extremely rare. This one titled L’Auberge
d’Ingrannes but published under the title:
Le Temps d'Anaïs is all the more particular
that he was made when the author was
confi ned to his bed. Attached to it, the
index card using by the author rarely
survives the torments of time.
Displayed in "George Simenon et
l'écriture"

DOSSIER DE PRESSE
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V. RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
PRACTICAL INFORMATION
Adresse du musée :
Galerie du Roi 3, 1000 Bruxelles
Téléphone : +32 2 346 52 06
Fax : +32 2 346 52 01
Site web : www.mlmb.be
Accès :
Situé à moins de 500 mètres de la Gare Centrale et moins
de 800 mètres de la place De Brouckère.
Le musée est accessible :
En train : arrêt Gare Centrale.
En métro : Ligne 1 et ligne 5 arrêt Gare Centrale.
En tram : Ligne 3, 4, 31, 32 et 33 arrêt De Brouckère.
En bus : Lignes 29, 38, 63, 65 et 71 arrêt Gare Centrale,
lignes 46, 47, 86 et 88 arrêt De Brouckère.
Tarifs :
Tarif plein : 7 € (Tarif nocturne : 5 €)
Tarif réduit (seniors, étudiants, - 12 ans) : 5 € ;
nocturnes : 3 €
Tarif famille (deux adultes + deux enfants) : 20 €
Groupes (sur réservation, un accompagnateur gratuit pour
15 personnes) :
• Adultes : 5 €/personne
• Scolaires : 3 €/personne
• Enfants : 3 €/personne
• Vidéoguide : 1 € en plus du prix d’entrée
Horaires d’ouverture :
Du mardi au dimanche de 10h à 19h
Le samedi jusqu'à 20h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h30
Fermeture hebdomadaire le lundi
Les groupes scolaires, sur réservation, seront accueillis à
partir de 9h.
Equipe du musée :
Président : Gérard Lhéritier - Directeur : Axel Schmidgall
Conservateur : Pascal Fulacher - Adjoint du conservateur :
Laure d’Oultremont - Commissaire d’exposition :
Jean-Christophe Hubert
Responsable de la communication, relations presse
francophones :
Gaëlle Cueff - 3, rue des Lilas 75019 Paris - France
Tél. : +33 (0)1 42 41 64 98
Email : gaelle.cueff@orange.fr
Relations presse néerlandophones :
Liane Steyaert - Tél. : +32 475 38 21 06
Email : lsteyaert@telenet.be
Partenariats et relations publiques :
François-Xavier Rémion - Tél. +32 475 90 89 76
Email : fx@actionetcommunication.be
Christine Franck - Tél. : +32 491 52 80 52
Email : christine.franck@hhpromotion.eu
Museum address:
Galerie du Roi 3, 1000 Brussels, Belgium
Tel.: +32 2 346 52 06
Fax: +32 2 346 52 01
Web site: www.mlmb.be
Access:
Situated less than 500 metres from Gare Centrale and less
than 800 metres from Place De Brouckère, the museum is
accessible:
By train: Gare Centrale stop.
By underground: Line 1 and 5, Gare Centrale stop.
By tram: Lines 3, 4, 31, 32 and 33, De Brouckère stop.
By bus: Lines 29, 38, 63, 65 and 71 Gare Centrale stop,
lines 46, 47, 86 and 88 De Brouckère stop.
Prices:
Full price: € 7 (Evening price: € 5).
Reduced price (senior citizens, students, children under
12): € 5; evening price: € 3
Family price (two adults + two children): € 20
Groups (reservation required, free entrance for one group
leader per group of 15 visitors):
• Adults: € 5 per person
• School children: € 3 per person
• Children: € 3 per person
• Video guide: € 1 in addition to the entry price
Opening times:
From Tuesday to Sunday, 10am to 7pm
On Saturdays until 8pm
Late-night on Thursdays until 9.30pm
Weekly closure on Mondays
School groups are welcome from 9 a.m. upon reservation.
Museum team:
Chairman: Gérard Lhéritier - Director: Axel Schmidgall
Curator: Pascal Fulacher - Assistant curator: Laure
d'Oultremont - Exhibition curator: Jean-Christophe Hubert
Director of communication and press relations
for the French-speaking community:
Gaëlle Cueff, 3 rue des Lilas, 75019 Paris, France
Tel.: +33 142 416 498
E-mail: gaelle.cu eff@orange.fr
Press relations for the Dutch-speaking community:
Liane Steyaert, Tel.: +32 475 38 21 06
E-mail: lsteyaert@telenet.be
Partnerships and public relations:
François-Xavier Rémion, Tel. +32 475 90 89 76
E-mail: fx@actionetcommunication.be
Christine Franck, Tel.: +32 491 52 80 52
E-mail: christine.franck@hhpromotion.eu

Galerie du Roi 3, 1000 Bruxelles - Téléphone : +32 2 346 52 06 - Fax : +32 2 346 52 01 - Site web : www.mlmb.be
Galerie du Roi 3, 1000 Brussels - Tel.: +32 2 346 52 06 - Fax: +32 2 346 52 01 - Web site: www.mlmb.be