09.04.2014 Views

533 textes.indd - Tribune Bulletin Côte d'Azur

533 textes.indd - Tribune Bulletin Côte d'Azur

533 textes.indd - Tribune Bulletin Côte d'Azur

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Actualité<br />

Immobilier : un marché du logement<br />

soutenu par les actifs<br />

Pour la FNAIM, le premier trimestre 2010 a rendu le sourire aux<br />

professionnels, même s’il est bien difficile d’extrapoler sur trois<br />

mois esseulés.<br />

L<br />

e cru 2009 avait<br />

été contrasté,<br />

avec un petit<br />

rebond au deuxième<br />

semestre. Eclaircie<br />

confirmée, quoique<br />

timide pour début<br />

2010 sur l’immobilier.<br />

«Comment ça va ? Ca<br />

va bien…» se hasarde<br />

même à dire Pierre<br />

Laurent, président de<br />

la FNAIM 06, «avec un<br />

marché ouvert, surtout<br />

pour les actifs, en pleine<br />

reconquête», tendance<br />

observée chez les adhérents<br />

FNAIM et réseaux<br />

communs.<br />

Toutefois, tous les<br />

secteurs ne sont<br />

pas logés à la même<br />

enseigne : ainsi, si<br />

Nice s’en sort relativement<br />

bien, avec un<br />

prix moyen au m² jugé<br />

raisonnable (3.670a),<br />

des délais d’écoulement<br />

stables, une offre plus abondante<br />

et un retour encore hésitant de<br />

la clientèle étrangère, d’autres<br />

territoires comme Antibes ou<br />

Menton sont encore un peu à la<br />

ramasse. Explication : la problématique<br />

récurrente de la pénurie<br />

de logements, et une crise qui<br />

impacte le marché, ne poussant<br />

Pierre Laurent : «Sur Nice, le niveau d’activité au<br />

premier trimestre 2010 est revenu au niveau du premier<br />

trimestre 2007. plutôt un bon résultat, mais il reste<br />

difficile d’extrapoler.» Une tendance à confirmer.<br />

pas les salariés à acheter. C’est<br />

le cas pour Sophia-Antipolis, où<br />

les chiffres ne re-décollent pas.<br />

Et si les étrangers reviennent,<br />

leurs origines ont changé : exit<br />

les Russes et leurs folies des grandeurs,<br />

place aux Italiens bien<br />

sûr, à quelques Anglo-Saxons<br />

décidément bien malheureux<br />

loin du soleil et aux pays<br />

du Golfe qui débarquent<br />

en force côté Promenade<br />

ou Croisette. Mais après<br />

cette embellie, le printemps<br />

s’annonce plutôt<br />

calme, avec un mois<br />

d’avril sans regain d’activité<br />

: «tout dépend de la<br />

santé des entreprises… et<br />

les entreprises ne vont pas<br />

fort» pour Pierre Laurent.<br />

«Les chiffres du début<br />

d’année restent donc à<br />

confirmer, même si la<br />

profession est confiante.<br />

L’immobilier reste toujours<br />

la valeur refuge<br />

pour les Français, échaudés<br />

par la Bourse, qui<br />

retournent aujourd’hui<br />

vers la pierre pour sécuriser<br />

leurs investissements.»<br />

Reste cependant<br />

un segment fortement<br />

impacté : celui des résidences<br />

secondaires et du<br />

haut-de-gamme, englués<br />

dans les répercussions<br />

d’une crise fatale à ce domaine.<br />

Et bénéfiques à celui des actifs<br />

en mal de toit : jamais le prix<br />

de l’argent emprunté n’avait été<br />

aussi bas, et les aides des collectivités<br />

continuent à booster un<br />

marché que l’on sait tendu en<br />

nos régions.<br />

Isabelle Auzias<br />

En bref<br />

ENTREPRISES<br />

France-Italie : le match à l’envers<br />

Laurence Barruel, Française<br />

de son état, Italienne dans son<br />

cœur, cherche à rapprocher<br />

les deux pays et à inverser<br />

une logique qui voudrait que<br />

seuls les Italiens traversent les<br />

frontières pour créer de l’activité<br />

économique.<br />

Il existe pourtant<br />

un exode économique<br />

à contre<br />

courant (voir notre<br />

article pages 1 et<br />

3) : des Français<br />

(hors purs capitaux)<br />

qui franchissent la<br />

frontière italienne<br />

pour y créer de<br />

l’activité. Et il s’agit<br />

de s’y préparer :<br />

c’est le travail de<br />

Laurence Barruel,<br />

du cabinet d’expertise<br />

comptable<br />

et fiscale Beglia, à<br />

Vallecrosia, qui propose<br />

des créations<br />

d’entreprise «clé en<br />

main» en Italie : préparation<br />

des statuts,<br />

accompagnement<br />

chez le notaire,<br />

dossier d’ouverture<br />

du compte bancaire,<br />

domiciliation de société, autant d’écueils qui<br />

peuvent rebuter l’entrepreneur, bilingue ou pas. Un<br />

cabinet italien tourné vers la France, qui avoue que<br />

si bon nombre de Français vivent aujourd’hui en Italie,<br />

ils préfèrent cependant créer leurs structures à<br />

Monaco, via des accords plus favorables qu’avec la<br />

France. «Pourtant, il y a bien des parts de marché<br />

à prendre. Pas dans certaines professions libérales,<br />

difficilement transposables en Italie, mais peut-être<br />

dans l’importation de produits spécifiques, dans les<br />

prestations de services, ou dans les RH et management.<br />

Tous les secteurs ne sont pas occupés, et rien<br />

ne s’oppose à une création française: il y a des fournisseurs<br />

et des clients à dégoter.» Dans un pays où<br />

la conquête économique est religion, difficile pour les<br />

Français, jugés peu ou pas assez commerçants, de<br />

s’imposer.<br />

Le rendez-vous champêtre du MIN<br />

fait le plein d’animations<br />

Produits frais et démonstrations pour petits et grands.<br />

L<br />

e MIN en Fête ouvre depuis 7 ans, gratuitement,<br />

les espaces de la route de Grenoble<br />

pour un week-end d’exposition-vente de plus<br />

en plus couru, à tel point que les places de<br />

parking commencent même à manquer. La bonne<br />

idée: utiliser les transports en commun et les<br />

parkings du MIN alimentaire ou des Pins (face à<br />

Nikaïa) desservis par navettes.<br />

Exposition de collection privée de tracteurs,<br />

rares animaux de basse-cour, présence d’ânes,<br />

d’une vache, très nombreuses activités sportives<br />

gratuites avec inscription sur place comme pour<br />

les ateliers de cuisine ( les premiers arrivés auront<br />

toutes leurs chances), tirage au sort d’un séjour<br />

à Disneyland, démos de horse-ball, de tournois<br />

équestres, de joutes, de voltige, mur d’escalade,<br />

taekwondo, tir, volley, simulateur de vol…<br />

Autre nouveauté, des visites d’exploitations se<br />

feront par 4 ou 5 rotations quotidiennes sous<br />

l’égide de la Chambre d’agriculture, auxquelles<br />

s’ajoutent des visites libres. Le tout accompagné<br />

d’un petit quiz et d’un concours, histoire de mettre<br />

en avant le nouveau site internet<br />

présentant les médaillés du Salon<br />

de l’agriculture.<br />

Liliane Tiberi<br />

Les 15 et 16 mai, de 9h30 à 19h au MIN<br />

de Nice (bus 9/10 et 23, train, parking<br />

par Bd René Cassin, navettes depuis<br />

parking des Pins).<br />

Beaucoup de monde attendu<br />

cette année encore pour le Min en Fête,<br />

l'une des manifestations azuréennes<br />

les plus prisées de la saison.<br />

INITIATIVE<br />

Un triporteur «propre» version TNT à Nice<br />

Drôle de véhicule qui circule depuis quelques jours<br />

dans le centre de Nice : non, ce n’est pas un remake<br />

du film avec Darry Cowl, mais la société TNT qui<br />

propose ce service de livraison urbaine original. Les<br />

entreprises et les magasins de la place Masséna et de<br />

l’avenue Jean Médecin<br />

sont désormais en<br />

partie livrés ainsi, et<br />

à terme le vieux-Nice<br />

pourrait également<br />

suivre l’exemple. Des<br />

triporteurs sont déjà<br />

utilisés par TNT dans<br />

10 centres urbains en<br />

France (Paris, Lyon,<br />

Bordeaux, Saint-<br />

Etienne, Dijon, Nancy,<br />

Rouen, Grenoble,<br />

Valence et Orléans).<br />

Ces véhicules, qui<br />

fonctionnent en mode<br />

de propulsion à assistance<br />

électrique, ont<br />

d’ores et déjà fait leurs<br />

preuves. Le dispositif<br />

niçois est déployé<br />

dans le cadre d’un<br />

accord conclu avec l’agence niçoise BeCycle France,<br />

ouverte à Nice en janvier dernier. Equipés de vélos<br />

performants et autres véhicules innovants, les coursiers<br />

livrent à la force des mollets plis et colis jusqu’à<br />

30kg. BeCycle assure aussi un service de suivi grâce<br />

à un logiciel de gestion qui permet aux clients de<br />

passer leur commande directement par internet s’ils<br />

le souhaitent, de visualiser l’état de leur livraison ou<br />

les économies de carbone réalisées grâce à ce mode<br />

de livraison 100% propre.<br />

● Vendredi 23 avril 2010 ● <strong>Tribune</strong> <strong>Bulletin</strong> Côte d’Azur ● 5 ●

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!