CALCUL MENTAL

CALCUL MENTAL
Le calcul mental et le calcul écrit ont des caractéristiques communes : les connaissances
décimales et celles des tables. Le calcul mental diffère du calcul écrit par la multiplicité des
procédures possibles pour un même cacul, par l’emploi réfléchi des décompositions du
nombre et des propriétés des opérations et par une sollicitation importante de l’attention et de
la mémoire.
Causes possibles de l’échec en calcul mental :
- Insuffisance de l’attention, de la mémoire et de la concentration : lorsque la consigne
est donnée à l’oral, l’enfant doit faire un effort de mémorisation des données, ce qui
exige une attention soutenue. De plus, pour traiter ces données, il faut faire un effort
important de concentration.
- Connaissance insuffisante des nombres et des propriétés des opérations : les
exercices de calcul mental exigent un passage permanent entre les deux codes qui
servent à exprimer les nombres : le code oral caractérisé par l’utilisation de motnombres
et le code écrit qui utilise l’écriture en chiffres dans laquelle la position de
chiffre permet de retrouver sa valeur ( dizaines, unités….). Les exercices de calcul
mental nécessitent également une bonne maîtrise d’une autre façon d’écrire les
nombres : les décompositions additives et multiplicatives. Les propriétés des
opérations sont également nécessaires pour le calcul mental : associativité,
commutativité et distributivité des opérations.
- Mémorisation insuffisante des répertoires de base : tables d’addition, de soustraction
et de multiplication.
Remédiations possibles
- Maîtrise des nombres :
• exercices possibles :
o dictée de nombres et écriture en lettres des nombres
o exercices sur la suite des nombres, comptage
o recherche du nombre de dizaines, centaines, unités de
mille d’un nombre.
o placer une liste de nombres dans l’ordre
o recherche d’encadrements
o travail sur l’ordre de grandeur

- Mémorisation des tables :
Elle se fait en deux phases : une phase de construction durant laquelle les résultats sont
calculés par des procédures de calcul réfléchi et une phase de mémorisation dont le but est
que les résultats ne soient pas recalculés mais dits de mémoire.
• exercices possibles :
o décompositions des nombres de 1 à 10
o compléments à 10, à 100
o tables d’addition et de soustraction
o tables de multiplication.
o Règles pour multiplier les nombres par les puissances de
10.
- Calcul réfléchi :
Il apparaît important de favoriser la diversité des procédures de calcul, d’où l’intérêt de mettre
en place des moments de description et de confrontation des différents modes de calcul.
Pour la soustraction mentale, par exemple, les méthodes de retraits successifs ( 84-33, on
enlève d’abord 30 puis 3) et celle qui consiste à faire des ajouts successifs ( on va de 33 à 83
ce qui fait 50, puis de 83 à 84, ce qui fait 1 donc on trouve 50+1=51) sont à maîtriser toutes
les deux, l’enfant pouvant alors choisir celle qui lui semble être la mieux appropriée à ce qui
lui est proposé.
- mettre en place des jeux de calcul : cf jeux de calcul de F.BOULE.