Le Chrysofluid Optima 175
Le Chrysofluid Optima 175
Le Chrysofluid Optima 175
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La lettre de Chryso<br />
Terrain<br />
Du béton flottant<br />
pour le Port de Monaco<br />
LES INTERVENANTS<br />
Maître d’œuvre : Doris Engineering<br />
Groupement d’entreprises : Préfabrication<br />
à la Ciotat des Caissons de Monaco<br />
Ingénieurs bureau d’études béton<br />
Dumez–GTM : Olivier Bernabeu et<br />
François Cussigh<br />
Directeur du chantier de la Préfabrication :<br />
Olivier Betoux<br />
Conducteur des travaux Acier-Béton :<br />
Fabrice Journaud<br />
<strong>Le</strong> chantier<br />
La Centrale (SEP Lafarge Bétons, Béton de<br />
France) et sa cuve d’adjuvant permettant de<br />
stocker jusqu’à 30000 litres de <strong>Chrysofluid</strong><br />
<strong>Optima</strong> <strong>175</strong>. Au total près de 45 000 m3 de<br />
béton seront coulés sur le chantier.<br />
Principauté enclavée,<br />
Monaco n’a d’autre solution<br />
pour s’agrandir que<br />
de gagner sur la mer.<br />
<strong>Le</strong> groupement d’entreprises<br />
“Préfabrication<br />
à la Ciotat des Caissons<br />
de Monaco” réalise depuis<br />
janvier 2000 les caissons<br />
en béton qui permettront<br />
l’extension du Port<br />
de la Condamine.<br />
<strong>Le</strong>s caissons construits à la Ciotat sont<br />
au nombre de quatre :<br />
- <strong>Le</strong> C10 de 10m de haut, 45m de long<br />
et 25m de large.<br />
- <strong>Le</strong> C20 de 20m de haut, 52m de long<br />
et 25m de large<br />
- <strong>Le</strong> C30 de 30m de haut, 87m de long<br />
et 40m de large<br />
- <strong>Le</strong> caisson de port de 10m de haut, 62m<br />
de long et 12m de large<br />
<strong>Le</strong>s quatre caissons représentent une<br />
quantité totale de béton de 43 000 mètres<br />
cubes, soit 310 tonnes de <strong>Chrysofluid</strong><br />
<strong>Optima</strong> <strong>175</strong>. Un groupement d’entreprises<br />
constitué des sociétés GTM Construction,<br />
Bouygues Off-shore, Bouygues TP, Dumez-<br />
GTM, Impregilo et Serimer, dirigé par<br />
Olivier Betoux, directeur du chantier de<br />
préfabrication, réalise les caissons.<br />
La solution Chryso : le <strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> <strong>175</strong><br />
Une centrale est installée directement à la<br />
Ciotat et une cuve de 30.000 litres assure la<br />
fourniture du <strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> <strong>175</strong>.<br />
C’est en 1999, grâce à une action entre<br />
Jean-Claude Darding, responsable Grands<br />
Chantiers Prescription, et la Région Sud,<br />
que Chryso a été choisi comme fournisseur<br />
d’adjuvant pour le béton utilisé à La Ciotat.<br />
Tandis que Jean-Claude Darding lançait<br />
sa démarche prescription auprès d’Olivier<br />
Bernabeu et de François Cussigh,<br />
ingénieurs du bureau d’études béton<br />
Dumez-GTM, Dominique Dumont, responsable<br />
Assistance Technique Région Sud,<br />
prenait le relais auprès du fournisseur de<br />
béton du chantier, une SEP à 50 % Lafarge<br />
Bétons et 50 % Béton de France.<br />
Après de nombreux essais sur tous les<br />
superplastifiants nouvelle génération du<br />
marché, le <strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> <strong>175</strong> était<br />
retenu. “<strong>Le</strong> <strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> <strong>175</strong> est<br />
le seul produit qui a répondu à tous les<br />
critères mentionnés dans le cahier des<br />
charges”, nous confie Fabrice Journaud,<br />
conducteur de travaux acier-béton.<br />
Février 2000 : installés en cale sèche à<br />
La Ciotat, les caissons sont en cours de réalisation.<br />
Une des contraintes pour la formulation<br />
du béton était le fort ferraillage de la structure.<br />
La situation du chantier et les conditions de<br />
pompage ont nécessité la formulation d’un<br />
béton peu visqueux et fluide permettant un<br />
maintien d’ouvrabilité d’au moins 90 min.<br />
En 1997, Chryso lançait<br />
pour le marché du BPE<br />
une nouvelle génération<br />
d’adjuvants, conçue à<br />
partir d’une toute nouvelle<br />
molécule : le superplastifiant<br />
<strong>Chrysofluid</strong><br />
<strong>Optima</strong> 100.<br />
Fort de cette expérience et conscients des<br />
attentes des préfabricants autant que de<br />
celles des bétonniers, Chryso a complété sa<br />
gamme de superplastifiants hauts-réducteurs<br />
d’eau, par 5 nouveaux adjuvants :<br />
• pour le BPE :<br />
- <strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> 143,<br />
- <strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> <strong>175</strong><br />
- <strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> 200.<br />
• pour la préfabrication :<br />
- <strong>Chrysofluid</strong> Prémia 100<br />
- <strong>Chrysofluid</strong> Prémia 150.<br />
Ces 2 gammes de superplastifiants répondent<br />
à deux besoins complémentaires:<br />
• <strong>Le</strong> maintien d’ouvrabilité dans le temps<br />
• L’obtention de résistances élevées rapides.<br />
L’ensemble de ces produits<br />
est conforme à la<br />
norme NF-EN 934-2.<br />
Sur les chantiers du Port<br />
de Monaco et du Port de la<br />
Martinique, le <strong>Chrysofluid</strong><br />
<strong>Optima</strong> <strong>175</strong> a permis de<br />
répondre efficacement aux<br />
deux cahiers des charges, par ses propriétés<br />
suivantes :<br />
• Une forte réduction d’eau et un maintien<br />
de l’ouvrabilité du béton sans retard de<br />
prise préjudiciable.<br />
• L’assurance de résistances élevées à<br />
court et moyen terme.<br />
• Un béton peu visqueux, facile à pomper.<br />
<strong>Chrysofluid</strong> <strong>Optima</strong> <strong>175</strong> est particulièrement<br />
adapté pour la formulation de béton<br />
prêt à l’emploi, notamment dans la formulation<br />
de bétons hyper fluides ou de<br />
bétons pompables.<br />
Ces critères étaient les suivants :<br />
- Exigence d’un béton de classe B54 (pour<br />
lequel sera utilisé le ciment CPJ<br />
CEMII/A 52.5 PMES CP2 de Lafarge<br />
Contes).<br />
- Critère contractuel de durabilité de<br />
l’ouvrage d’au moins cent ans.<br />
- Nécessité d’un maintien d’ouvrabilité d’au<br />
moins quatre-vingt-dix minutes.<br />
- Besoin d’une formulation béton<br />
pompable et permettant un bon enrobage des<br />
aciers.<br />
<strong>Le</strong> 9 août 2000, les 3 premiers caissons<br />
partiellement terminés ont été mis en eau<br />
avec succès en la présence de SA <strong>Le</strong> Prince<br />
Rainier de Monaco. <strong>Le</strong>s caissons ont ensuite<br />
été remorqués hors du bassin. Pour deux<br />
d’entre eux, les finitions seront achevées<br />
aux quais du chantier de La Ciotat. <strong>Le</strong> troisième<br />
d’une hauteur totale de 30m nécessite<br />
un tirant d’eau plus important, et sera donc<br />
remorqué vers le port de Marseille où l’on<br />
procèdera à la dernière levée de 10m.<br />
Une fois la première levée de 10 m terminée, les<br />
caissons sont mis en eau. Ils sont ensuite stockés<br />
à quai pour la réalisation des 10 m suivants.<br />
<strong>Le</strong>s 2 caissons les moins hauts sont ensuite<br />
directement remorqués par mer jusqu’à<br />
Monaco. <strong>Le</strong> caisson C30 est quant à lui remorqué<br />
jusqu’à Fos/Mer pour la réalisation des 10 mètres<br />
constituant la superstructure (solarium…).