faculte de medecine, de pharmacie et d'odonto-stomatologie
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conforme au constat <strong>de</strong> Diarra K .F [6].<br />
- la boiterie <strong>de</strong> hanche 70%, se rapproche <strong>de</strong> la fréquence rapportée par<br />
Diarra K F [6] 81,36%.<br />
Les anomalies biologiques étaient dominées par :<br />
- une anémie inflammatoire dans 30% <strong>de</strong>s cas <strong>et</strong> une augmentation <strong>de</strong> la<br />
CRP 20%. Celles ci ne sont pas rapportées dans la littérature. [1, 2]<br />
Une infection intercurrente est une explication plausible.<br />
- une hémoglobinose S/C dans 20% <strong>de</strong>s cas. Georges J B [39] avait noté<br />
qu’au cours <strong>de</strong>s hémoglobinopathies S/C <strong>et</strong> S β thalassémie la nécrose <strong>de</strong> la<br />
tête fémorale n’apparaît pas avant 15 ans. En revanche chez les patients<br />
âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 35 ans la fréquence <strong>de</strong>s ostéonécroses <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s S/C est<br />
plus élevée.<br />
L’atteinte radiographique la plus fréquente était l’ONATF sta<strong>de</strong> IV (arthrose<br />
constituée) 80%. Camara A [4] <strong>et</strong> Diarra K.F [6] ont rapporté respectivement<br />
les sta<strong>de</strong>s II <strong>et</strong> III.<br />
Le diagnostic <strong>de</strong> L’ONATF était surtout radiographique dans notre série du<br />
fait <strong>de</strong> la non faisabilité <strong>de</strong> certains examens plus performants que sont<br />
l’arthrographie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’IRM <strong>et</strong> du coût élevé <strong>de</strong> la TDM. Cela explique en<br />
partie le r<strong>et</strong>ard diagnostique.<br />
La cause <strong>de</strong> l’ONATF était méconnue dans 50% <strong>de</strong>s cas. C<strong>et</strong>te fréquence est<br />
inférieure à celle <strong>de</strong> Camara A [4] 72,22% <strong>et</strong> Bellot F [40] 80% conformément<br />
aux données <strong>de</strong> la littérature [1, 2].<br />
L’ONATF bilatérale sta<strong>de</strong> IV était la plus fréquente 40%. C<strong>et</strong>te fréquence<br />
avoisine celle Camara A [4] 45%. Selon Simon L [2] la bilatéralité est<br />
fréquente dans 40% <strong>de</strong>s cas.<br />
Le traitement était essentiellement symptomatique chez la plupart <strong>de</strong> nos<br />
patients. Un seul patient a bénéficié d’une arthroplastie.<br />
Dans les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Diarra K.F [6] <strong>et</strong> Camara A [4] le traitement était<br />
essentiellement chirurgical. C<strong>et</strong>te différence s’explique par le lieu <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> :<br />
service <strong>de</strong> Rhumatologie pour la nôtre <strong>et</strong> celui <strong>de</strong> Chirurgie pour Diarra K F<br />
[6] <strong>et</strong> Camara A [4].