faculte de medecine, de pharmacie et d'odonto-stomatologie
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étroite arciforme IRM en hypo-signal T1 circonscrivant la zone nécrosée. [1,<br />
34, 33].<br />
- D’une ostéopathie :<br />
. Une fracture <strong>de</strong> contrainte : les fractures <strong>de</strong> contrainte sont fréquentes à la<br />
hanche <strong>et</strong> sont <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ordres. Les fractures <strong>de</strong> fatigue sont secondaires à<br />
un exercice physique excessif <strong>et</strong> surviennent sur un os sain, elles sont<br />
rencontrées chez le sportif. Les fractures par insuffisance osseuse<br />
surviennent par contre sur un os fragilisé alors que la contrainte physique<br />
n’est pas excessive [33]. L’IRM fait le diagnostic : zone d’hypo-signal en T1<strong>et</strong><br />
T2, entourée d’oedème médullaire du toit acétabulaire du cotyle ou souscapital,<br />
ou intra-capital : l’arc noir est ici parallèle au contour céphalique<br />
mais c<strong>et</strong>te ban<strong>de</strong>, qui reste en hypo-signal après gadolinium, ne rejoint pas<br />
le contour <strong>de</strong> la tête contrairement à la ban<strong>de</strong> qui circonscrit une ONATF<br />
[18]. Elle doit être reconnue précocement, car une simple mise en décharge<br />
perm<strong>et</strong> d’en obtenir la guérison [1].<br />
. Une ostéopathie tumorale bénigne ou maligne, primitive ou secondaire, ou<br />
une localisation osseuse d’une hémopathie : la métastase ou l’ostéolyse<br />
myélomateuse sont infra-radiographiques au début <strong>et</strong> seront extériorisées<br />
par l’ IRM. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière est une mauvaise imagerie pour l’ostéome ostéoï<strong>de</strong>.<br />
Si on le soupçonne [suj<strong>et</strong> jeune, douleur nocturne calmée par les AINS], c’est<br />
la scintigraphie localisatrice puis une TDM ciblée qu’il faut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />
I. EVOLUTION<br />
L’évolution d’une ONATF s’étend sur <strong>de</strong>ux à quatre années .Elle apparaît<br />
dépendante <strong>de</strong> l’étendue <strong>de</strong> la nécrose <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa localisation, plus précisément<br />
du pourcentage <strong>de</strong> la tête fémorale atteint en zone portante.<br />
L’apparition d’une dissection sous-chondrale précè<strong>de</strong> habituellement la perte<br />
<strong>de</strong> la sphéricité <strong>de</strong> la tête fémorale. Passé ce sta<strong>de</strong>, l’ensemble <strong>de</strong>s auteurs<br />
s’accor<strong>de</strong> sur une évolution inéluctable vers un enfoncement du séquestre,<br />
une progression <strong>de</strong> l’enfoncement <strong>de</strong> la tête fémorale. L’évolution se fait vers<br />
l’arthrose <strong>et</strong> la <strong>de</strong>struction articulaire.<br />
Un <strong>de</strong>s points majeurs <strong>de</strong> la discussion actuelle dans l’évolution spontanée<br />
<strong>de</strong>s ostéonécroses est le caractère réversible ou non <strong>de</strong> la nécrose à un sta<strong>de</strong>