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le_parisien_economie.. - Kazachok

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14 AVR 09<br />

Hebdomadaire Paris<br />

Surface approx. (cm²) : 1660<br />

25 AVENUE MICHELET<br />

93408 SAINT-OUEN CEDEX - 01 40 10 30 30<br />

Page 1/8<br />

LE FAIT DE LA SEMAINE<br />

Licences : ces<br />

héros<br />

'Ufs<br />

dopent<br />

<strong>le</strong>s<br />

ventes<br />

KAZACHOK<br />

6138369100506/GMW/ARL/2<br />

Eléments de recherche :<br />

: directrice de <strong>Kazachok</strong><br />

Toutes citations : - KAZACHOK : agence d?information sur <strong>le</strong>s licences et produits dérivés - NATHALIE CHOURAQUI


14 AVR 09<br />

Hebdomadaire Paris<br />

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Mickey, Dora et Hello Kitty<br />

vo<strong>le</strong>nt au secours des entreprises<br />

Des téléphones portab<strong>le</strong>s à l'effigie d'Hello Kitty, des tee-shirts dessinés par M.Pokora, des cartab<strong>le</strong>s Bob l'Eponge,<br />

des trousses Spiderman... Pour augmenter <strong>le</strong>urs ventes, <strong>le</strong>s entreprises ne jurent plus que par <strong>le</strong>s licences.<br />

Ces héros de cinéma, de télé ou de BD s'invitent dans tous <strong>le</strong>s secteurs d'activités.<br />

DOSSIER RÉALISÉ PAR VALÉRIE HACOT<br />

LE SECTEUR de la licence est<br />

en p<strong>le</strong>ine effervescence. La<br />

semaine dernière, plus de<br />

750 professionnels se pressaient<br />

dans <strong>le</strong>s allées du village<br />

VIP de Roland Garros pour la<br />

6" édition du forum de l'agence<br />

<strong>Kazachok</strong>, l'unique spécialiste<br />

français du « licensing ». Des industriels,<br />

des patrons de PME, des<br />

acheteurs de la grande distribution<br />

Le palmarès des personnages<br />

ayant <strong>le</strong> plus de licenciés<br />

Personnages I J|j? re<br />

t , f<br />

Disney<br />

Princess<br />

Winnie<br />

l'Ourson<br />

(licenciés<br />

Scooby-Doo 42<br />

Source <strong>Kazachok</strong><br />

qui se bousculaient devant des<br />

stands aux cou<strong>le</strong>urs criardes à la<br />

gloire de Bob l'Eponge, Barbie,<br />

Oui-Oui et Barbapapa. Une vision<br />

un brin surréaliste, qui témoigne<br />

d'un intérêt grandissant à l'égard de<br />

cette activité.<br />

Les produits dérivés issus des films<br />

à gros budget, des séries télé, des<br />

marques ou de l'univers du sport et<br />

de la musique envahissent de plus<br />

en plus <strong>le</strong>s linéaires des magasins.<br />

Pas moins de 2 500 licences sont<br />

répertoriées en France selon <strong>le</strong> dernier<br />

pointage réalisé par <strong>Kazachok</strong>.<br />

Le chiffre d'affaires global généré<br />

par ce « business » atteint<br />

106,7 milliards de dollars dans <strong>le</strong><br />

monde, soit 81,2 milliards d'euros.<br />

Il n'est pas connu dans l'Hexagone<br />

puisque <strong>le</strong> « licencing » n'est pas<br />

répertorié comme une activité à part<br />

entière. Reste que l'année dernière,<br />

dans <strong>le</strong>s seuls rayons de la grande<br />

distribution, ces produits ont<br />

réalisé 310 millions d'euros de chiffre<br />

d'affaires.<br />

23 % ife parts ite marché<br />

dans l'industrie du jouet<br />

Et pour l'industrie du jouet, <strong>le</strong>s<br />

vedettes de dessin animé sont devenues<br />

des incontournab<strong>le</strong>s : <strong>le</strong>s licences<br />

y pèsent 455 millions d'euros,<br />

et 23 % de parts de marché. Diffici<strong>le</strong><br />

donc de se passer du soutien de<br />

Winnie l'Ourson ou de Petit Ours<br />

brun. « La France est encore en<br />

retard par rapport à l'Al<strong>le</strong>magne ou<br />

au Royaume-Uni. Les perspectives<br />

de développement sont très fortes »,<br />

constate Laurent Taïeb, vice-président<br />

France de Nikelodeon &<br />

Viacom, un poids lourds américain<br />

(Dora, Bob l'Eponge...) qui, signe<br />

KAZACHOK<br />

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Eléments de recherche :<br />

: directrice de <strong>Kazachok</strong><br />

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TU gë SCU6<br />

des temps, a ouvert un bureau en<br />

France il y a trois ans.<br />

Les licences font aussi vendre du<br />

texti<strong>le</strong>, de la maroquinerie, et divers<br />

produits destinés aux... adultes. Les<br />

artic<strong>le</strong>s siglés Miss Kitty ne s'adressent<br />

ainsi plus aux seu<strong>le</strong>s petites<br />

fil<strong>le</strong>s, mais aussi à <strong>le</strong>urs mamans<br />

avec la marque Victoria Couture.<br />

Résultat, malgré la crise, <strong>le</strong>s perspectives<br />

sont radieuses. En tout cas<br />

pour <strong>le</strong>s vraies stars qui font figure<br />

de « va<strong>le</strong>urs refuges » aux yeux des<br />

industriels et des distributeurs. •<br />

Royalties<br />

et minimum<br />

garanti :<br />

mode d'emploi<br />

^ Différents types de contrats<br />

existent. Une licence peut-être<br />

accordée à titre exclusif (<strong>le</strong> fabricant<br />

ou l'entreprise est <strong>le</strong> seul à avoir <strong>le</strong><br />

droit d'exploiter <strong>le</strong> personnage ou la<br />

marque) ou partiel (plusieurs<br />

entreprises se partagent une même<br />

licence et développent des produits<br />

différents). Les contrats sont<br />

conclus pour une période de trois<br />

ans en moyenne.<br />

^ Le minimum garanti (MG) : c'est<br />

une somme fixe versée par <strong>le</strong><br />

licencié (l'entreprise qui a décroché<br />

la licence). Ce MG est une pratique<br />

très répandue, mais pas<br />

systématique. Il est calculé en<br />

fonction du « business plan »<br />

élaboré par <strong>le</strong> licencié. En clair, en<br />

fonction des ventes qu'il espère<br />

réaliser avec <strong>le</strong> produit sous<br />

licence. Les montants sont très<br />

variab<strong>le</strong>s : entre I 500 euros pour<br />

<strong>le</strong>s plus petits contrats, et jusqu'à<br />

plusieurs millions d'euros pour <strong>le</strong>s<br />

plus grosses licences.<br />

> Royalties : une fois que <strong>le</strong><br />

licencié a rentabilisé son minimum<br />

garanti (en vendant suffisamment<br />

de produits pour rentrer dans ses<br />

frais), il doit ensuite verser des «<br />

royalties » aux ayants droits. El<strong>le</strong>s<br />

s'élèvent à, en moyenne, entre 3 et<br />

12 % sur chaque vente.<br />

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TROIS QUESTIONS A...<br />

NdthdiJB CHOURAQUI, directrice associée de <strong>Kazachok</strong>, agence conseil spécialisée dans I univers des licences<br />

« Une va<strong>le</strong>ur refuge pour <strong>le</strong>s consommateurs »<br />

Comment <strong>le</strong> secteur des licences<br />

résiste-t-il à la crise ?<br />

Les ventes ont certes baissé depuis <strong>le</strong> début<br />

de l'année, maîs <strong>le</strong> monde de la licence semb<strong>le</strong><br />

préservé par rapport à d'autres secteurs eco<br />

nomiques. Tout simp<strong>le</strong>ment parce que cet univers<br />

est considéré comme une va<strong>le</strong>ur refuge<br />

par <strong>le</strong>s consommateurs, maîs aussi par <strong>le</strong>s distributeurs<br />

- en particulier <strong>le</strong>s grandes surfaces<br />

Les produits sous licence rassurent <strong>le</strong>s enseignes,<br />

el<strong>le</strong>s estiment qu'il s'agit la de marques<br />

reconnues et que, de ce fait, <strong>le</strong>s prises dc risque<br />

sont limitées.<br />

De plus en plus d'entreprises se<br />

positionnent sur <strong>le</strong> créneau de la licence.<br />

Pour quel<strong>le</strong>s raisons ?<br />

Il y a une réel<strong>le</strong> prise de conscience depuis<br />

dix ans. Longtemps, <strong>le</strong>s entreprises ont cru que<br />

développer et commercialiser des produite sous<br />

licence c'était cher et compliqué Aujourd'hui,<br />

el<strong>le</strong>s ont compris que <strong>le</strong> coût d'une licence est<br />

peu é<strong>le</strong>vé au regard de ce qu'el<strong>le</strong>s auraient dû<br />

investir en marketing ou en création pure pour<br />

faire connaître un nouveau produit C'est une<br />

stratégie qui peut se révé<strong>le</strong>r très profitab<strong>le</strong> pour<br />

des très grands groupes industriels, maîs aussi<br />

pour des petites PME<br />

Ces produits s'adressent-ils aux enfants<br />

en priorité ?<br />

Oui, <strong>le</strong>s juniors restent la locomotive du secteur.<br />

Les petits sont très encbns à porter des<br />

produits aux cou<strong>le</strong>urs de <strong>le</strong>urs personnages et<br />

dessins animés préfères Maîs <strong>le</strong>s licences s'adressent<br />

éga<strong>le</strong>ment aux ado<strong>le</strong>scents et aux adultes<br />

Diffici<strong>le</strong> aujourd'hui de trouver une paire<br />

de lunettes ou un parfum qui ne soit pas sous<br />

licence.<br />

Peut-on proposer n'importe quels produits<br />

sous licence ?<br />

Oui, à condition que l'offre soit pertinente aux<br />

yeux du consommateur Des téléphones por<br />

tab<strong>le</strong>s Betty-Boop, en passant par <strong>le</strong>s agences<br />

de voyages et <strong>le</strong>s pots de peinture Ushuaia, ou<br />

encore <strong>le</strong>s glacières Peiner, tout est envisageab<strong>le</strong><br />

Maîs il est vrai que <strong>le</strong> secteur où l'on retrouve<br />

<strong>le</strong> plus dc licences reste <strong>le</strong> texti<strong>le</strong>, suivi par<br />

<strong>le</strong> jouet et l'édition<br />

Quel<strong>le</strong> est la durée de vie d'une licence ?<br />

Tout dépendra de l'artic<strong>le</strong> ou du personnage<br />

Les contrats sont pns pour des périodes de trois<br />

ans renouvelab<strong>le</strong>s, maîs cela ne signifie pas<br />

qu'une licence disparaît après ce laps de temps<br />

Certains produits, comme <strong>le</strong>s toupies Beyblade,<br />

basées sur un dessin animé, ont rencontre un<br />

succès fulgurant durant un an et demi puis, plus<br />

rien ' D'autres peuvent durer des décennies .<br />

Tout dépend de la lassitude, ou non, du<br />

consommateur. Après des années de gloire, on<br />

s'attend ainsi à un essouff<strong>le</strong>ment de Spiderman.<br />

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ILS ONT CHOISI LES LICENCES ET<br />

NE LE REGRETTENT PAS<br />

D> FrancK CYMES, directeur des Droits dérivés, filia<strong>le</strong> commercia<strong>le</strong> de France Telévisions<br />

« Une manne pour la télévision publique »<br />

OUI-OUI, c'est el<strong>le</strong>,<br />

<strong>le</strong>s « Monsieur<br />

Madame » aussi...<br />

France Télévisions est<br />

l'agent de ces deux icônes<br />

de l'univers de la<br />

licence. « Nous gérons<br />

F attribution des licences<br />

pour <strong>le</strong>s ayants droit de<br />

ces personnages »,<br />

explique Franck Cymes,<br />

<strong>le</strong> directeur des Droits<br />

dérivés. Une activité où<br />

l'on n'attend pas forcément<br />

<strong>le</strong>s chaînes du service<br />

public. Et pourtant, France Télévisions, qui diffuse Oui-Oui, gère aussi l'attribution<br />

à l'image de la stratégie des licences pour ses ayants droit<br />

adoptée par ses concurrents (TF I en tête qui s'occupe,<br />

entre autres, de la star Hello Kitty), cèt axe de développement<br />

a été fortement privilégié au sein du groupe.<br />

« En l'espace de dix ans, <strong>le</strong> chiffre d'affaires du<br />

département des Droits dérivés a été multiplié par 15 »,<br />

poursuit Franck Cymes. La filia<strong>le</strong> commercia<strong>le</strong> de<br />

France Télévisions - qui a éga<strong>le</strong>ment pour mission de<br />

commercialiser <strong>le</strong>s programmes dans <strong>le</strong> monde entier -<br />

dégage ainsi 60 millions d'euros de chiffre d'affaires.<br />

Rien d'étonnant, en effet, à ce que <strong>le</strong>s chaînes se positionnent<br />

sur ce secteur : Oui-Oui est diffusé sur<br />

France 5, tout comme<br />

Petit Ours brun. France<br />

Télévisions fait donc<br />

figure d'interlocuteur<br />

idéal pour <strong>le</strong>s ayants<br />

droit. A sa charge de<br />

vérifier que, des jouets<br />

jusqu'aux chaussettes<br />

en passant par <strong>le</strong>s petits<br />

gâteaux, <strong>le</strong>s produits<br />

dérivés proposés sont<br />

adaptés au marché français<br />

et à la philosophie<br />

des personnages.<br />

Ce faisant, comme tous<br />

<strong>le</strong>s agents, France<br />

Télévisions touche une<br />

commission qui s'échelonne entre 30 et 35 % du<br />

contrat négocié pour <strong>le</strong>s ayants droit. Et l'opération<br />

peut se révé<strong>le</strong>r lucrative. Oui-Oui a ainsi généré<br />

60 millions d'euros de ventes en magasin l'année dernière...<br />

Les chaînes du service public ne se contentent pas,<br />

toutefois, déjouer <strong>le</strong>s agents. Les émissions maison<br />

sont, el<strong>le</strong>s aussi, considérées comme des marques<br />

« licenciab<strong>le</strong>s ». Parmi <strong>le</strong>s plus emblématiques. C'est<br />

pas sorcier (500 000 exemplaires du jeu de société<br />

vendus en quatre ans), Thalassa ou « Plus bel<strong>le</strong> la<br />

vie », qui se décline enjeux vidéo, linge de maison,<br />

lunettes de so<strong>le</strong>il..<br />

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O Jeafl-Paul DAVID, créateur du personnage Mam Goudig<br />

« Ma Bigoudenne a franchi <strong>le</strong>s frontières »<br />

MAM GOUDIG ou l'histoire d'une « success story<br />

» à la bretonne. Ici, pas de bande dessinée,<br />

ni de dessins animés mais un simp<strong>le</strong> personnage<br />

qui a permis à Jean-Paul David, ex-graphiste dans<br />

la pub, de faire vivre sa petite entreprise créée en 2000<br />

et spécialisée dans la licence. Une aventure commencée<br />

il y a douze ans. Sa Mam Goudig - une<br />

sympathique bigoudenne aux formes (très)<br />

généreuses et à la coiffe traditionnel<strong>le</strong> - e ' est sa<br />

grand-mère : « Je l'ai inventée en écoutant ses<br />

histoires. J'ai eu envie de la faire vivre sur différents<br />

supports, en dessin bien sûr, mais aussi<br />

en 3D... »<br />

fl commence par proposer des tee-shirts à son effigie<br />

dans <strong>le</strong>s boutiques de<br />

Lorient (Morbihan) et de<br />

sa région. « Ils se<br />

sont vendus com-<br />

I<br />

Jean-Paul<br />

David<br />

compte<br />

14 entreprises<br />

licenciées qui<br />

déboursent entre<br />

4 000 et<br />

30 000 euros de<br />

« minimum<br />

garantie »<br />

et entre 7<br />

et 12 % de<br />

royalties<br />

pour<br />

utiliser<br />

l'image<br />

de Mam<br />

Goudig.<br />

me des petits pains. » Dans la foulée, il participe au<br />

Salon maison et objet à Paris. « Des fabricants chinois<br />

de figurines en résine m'ont proposé<br />

de la prendre sous licence. » Un contrat de deux<br />

petites pages, pas de minimum garanti, des royalties<br />

de 5 %... Jean-Paul n'hésite pas une seconde. Les<br />

figurines commercialisées en Bretagne - et très<br />

margina<strong>le</strong>ment en Chine sous <strong>le</strong> nom Goudi Naï<br />

Mai - « marchent très fort ». « Ce contrat m'a<br />

permis de passer d'un stade artisanal à la vitesse<br />

supérieure. »<br />

Agendas, porte-dés, crêpes sous vide.,,<br />

La Bretonne se décline en cartes posta<strong>le</strong>s, agendas,<br />

ca<strong>le</strong>ndriers, carnets d'adresses, porteclés,<br />

sets de tab<strong>le</strong>, cidre, farine de froment,<br />

crêpes sous vide, et BD publiée par un<br />

éditeur local... Aujourd'hui, Jean-Paul<br />

affiche 3 millions d'euros de chiffre d'affaires,<br />

et 14 entreprises licenciées<br />

qui déboursent entre 4 000 et<br />

30 000 euros de « minimum<br />

garanti » et entre 7 et 12 %<br />

de royalties pour s'assurer<br />

<strong>le</strong>s services de la bigoudenne.<br />

Ses produits sont<br />

dans <strong>le</strong>ur majorité<br />

distribués en<br />

Bretagne où ils<br />

séduisent<br />

locaux et tour<br />

i s t e s .<br />

Gachucha, une<br />

cousine basque, a vu<br />

<strong>le</strong> jour cette année. Et<br />

Mam Goudig jouit<br />

d'une réputation internationa<strong>le</strong><br />

: el<strong>le</strong> a été<br />

référencée il y a<br />

quèlques mois par <strong>le</strong><br />

National Art Gal<strong>le</strong>ry<br />

de Washington !<br />

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: directrice de <strong>Kazachok</strong><br />

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Joe Dassin pourrait participer,<br />

sous la forme d'un hologramme,<br />

a un spectac<strong>le</strong> musical fin 2010.<br />

i> Thierry<br />

représentant des deux fils<br />

du chanteur<br />

«Joe Dassin<br />

en puzz<strong>le</strong>?<br />

Pourquoi pas ! »<br />

IL VEND encore 100 DOO CD<br />

dans <strong>le</strong> monde chaque année et<br />

s'apprête àparticiper- sous la<br />

forme d'un hologramme - à un<br />

t> Stéphane AZOULAI. PDG de<br />

«On n'aurait jamais pu<br />

se développer autant »<br />

LE TRAIN aventure Babar, <strong>le</strong> radio-réveil<br />

Spider-Man, la marel<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctronique Dora<br />

l'Exploratrice... Le catalogue de Lansay<br />

ressemb<strong>le</strong> à s'y méprendre à un générique de<br />

dessin animé. Exit <strong>le</strong>s poupées anonymes : <strong>le</strong><br />

créateur de jouets français s'est délibérément<br />

lancé sur <strong>le</strong> créneau de la licence. Sur <strong>le</strong>s<br />

140 produits qu'il propose aux bambins, seuls<br />

5 ne sont pas à l'effigie d'un héros ou d'une<br />

émission phare de la télé. « Nous avons pris<br />

ce virage en 2000, explique Stéphane Azoulai,<br />

<strong>le</strong> vice-président de cette PME familia<strong>le</strong> qui<br />

emploie 30 personnes. On s'est rendu compte<br />

que la France était très en retard par rapport<br />

à la Grande-Bretagne, et qu'il y avait donc un<br />

potentiel très important. » Neuf ans plus tard,<br />

îe pari a été remporté. Le chiffre d'affaires est<br />

passé de 25 millions à 40 millions d'euros.<br />

« Sans <strong>le</strong>s licences, on n' aurait jamais pu nous<br />

développer autant », affirme Stéphane<br />

Azoulai.<br />

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spectac<strong>le</strong> musical fin 2010. Près<br />

de trente ans après sa mort<br />

en 1970, Joe Dassin a toujours<br />

une actualité très riche.<br />

Thierry Saï'd n'est pas étranger à<br />

ce succès qui se prolonge. Depuis<br />

srx ans, il représente <strong>le</strong>s deux fils<br />

du chanteur, Julien et Jonathan<br />

Dassin. « Mais attention, <strong>le</strong> business<br />

des morts ce n'est pas mon<br />

truc. Joe Dassin, c'est un artiste<br />

qui par<strong>le</strong> encore au public », précise-t-il.<br />

Va<strong>le</strong>ur refuge, la star<br />

attire toujours autant <strong>le</strong>s entreprises.<br />

Pour <strong>le</strong>s 30 ans de sa<br />

disparition, livres de photos,<br />

concerts et disques vont sortir,<br />

édités et développés par Sony, sa<br />

maison de disque, mais aussi par<br />

des entreprises qui ont décroché<br />

la licence.<br />

Pas de déferlante de produits<br />

dérivés au programme, même si<br />

Thierry Saïdne s'interdit pas d'y<br />

penser. « J'ai été approche par un<br />

fabricant de puzz<strong>le</strong>... Pourquoi<br />

pas ? Joe était fan d'échec, on<br />

pourrait penser à faire des jeux<br />

à son effigie. Mais je ne me vois<br />

pas faire des chaussures ou des<br />

tee-shirts. Ce serait tota<strong>le</strong>ment<br />

incongru. »<br />

i iiiciij' ottiu u v^i jjuutl.int pas<br />

hosti<strong>le</strong> à l'idée de développer des<br />

produits dérivés autour des artistes.<br />

Un autre de ses « clients », <strong>le</strong><br />

chanteur M.Pokora, est même à<br />

la pointe dans ce domaine.<br />

Baskets Reebok, lunettes Von<br />

Dutch, portab<strong>le</strong> Sony Ericsson,<br />

et à la fin de l'année une gamme<br />

de bijoux et de montres.<br />

« II participe au design de tous<br />

ces artic<strong>le</strong>s », précise Thierry.<br />

En p<strong>le</strong>ine crise du marché du<br />

disque, M.Pokora s'assure plus<br />

de 60 à 70 % de ses recettes en<br />

dehors des ventes de CD. De<br />

quoi donner des idées à de<br />

nombreux professionnels<br />

de la musique.<br />

Des Investissements<br />

largement rentabilisés<br />

Le déclic s'est produit lorsque l'entreprise a<br />

repris la licence Babar. Un investisse- DR<br />

ment important : 500 000 euros pour <strong>le</strong><br />

« minimum garanti » (la somme fixe que doit<br />

verser une entreprise aux détenteurs des droits<br />

de la licence), auxquels se sont ensuite ajoutées<br />

des royalties. L'opération s'est pourtant<br />

révélée juteuse et Lansay a renouvelé l'expérience.<br />

Dernier gros coup en date : <strong>le</strong> jeu<br />

Bienvenue chez <strong>le</strong>s<br />

Ch'tis, qui s'est écoulé<br />

à 70 000 exemplaires<br />

à Noël 2009.<br />

« Aujourd'hui, la<br />

première<br />

chose que<br />

demande ^ »<br />

un distributeur<br />

c'est quel<br />

film,<br />

quel<strong>le</strong> séné<br />

télé accompagne<br />

<strong>le</strong> lancement du<br />

jouet », constate ., """ f c<br />

Stéphane

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