olivier strelli - Pr Jean-Yves Hayez

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voyage Retrouvez d’autres voyages sur www.essentielle.be Pérou SUR LA ROUTE DES INCAS Du 23 septembre au 6 octobre 2009, La Libre Essentielle vous invite à découvrir le Pérou, des hautes terres de l’Altiplano à la vallée de l’Urubamba, là où l’histoire du passé se fond au cœur de somptueux paysages : Machu Picchu, Pisac, Ollantaytambo et tous les autres sites qui nous permettent aujourd’hui d’approcher le « mystère Inca ». Le Pérou ne représente pas seulement des ruines léguées par des ancêtres prestigieux, c’est aussi une tradition et une légende, un mythe et une chanson sauvage ! Pour les vivre et les goûter, nous vous invitons à partir à la suite des adorateurs de la Montagne sacrée du Machu Picchu qui, du crépuscule à l’aube, guettaient l’apparition du soleil en buvant de la chicha. Sites archéologiques impressionnants, marchés multicolores, villages pittoresques de la Vallée Sacrée ou sanctuaires de l’ancienne culture andine, le Pérou continue à exercer sa fascination sur les choses et les êtres. PROGRAMME > Jour 1_Bruxelles/Lima / Jour 2_Lima / Jour 3_Lima/Arequipa / Jour 4_Arequipa Jour 5_Arequipa/Cusco – Vallée de l’Urumbamba / Jour 6_Vallée de l’Urumbamba / Jour 7_Vallée de l’Urumbamba – Machu Picchu / Jour 8_Machu Picchu – Cusco / Jour 9_Cusco / Jour 10_Cusco – Puno / Jour 11_Puno / Jour 12_Puno – Lima / Jour 13_Lima/Madrid / Jour 14_Bruxelles POUR TOUTE INFORMATION YC Art et Culture 02 738 74 22 c.lapchin@ycare.be – www.ycare.be RÉSERVEZ DÈS AUJOURD’HUI ET SOYEZ LES QUELQUES PRIVILÉGIÉS QUI PARTICIPERONT À CE VOYAGE INÉDIT. —50—
escapade Installation d’Ernesto Neto dans le hall d’exposition du MACRo. Maquette du MAXXI, vue du dessus, Zaha Hadidi ROME VERSION ART CONTEMPORAIN Claude Lorent La fontaine, le parvis et l’architecture de Richard Meier pour le Museo Ara Pacis. La capitale italienne ne changera pas de visage : de l’Antiquité à la Renaissance, le patrimoine assied son prestige. Cependant le pari est pris que dès l’ouverture du MAXXI, musée national d’art du XXI e siècle, et des deux MACRo, elle accueillera en masse tous ceux qui sont épris du contemporain. Inutile de vanter les richesses patrimoniales de Rome, par contre, en matière d’art contemporain la Ville Eternelle n’a jamais vraiment brillé. Pas de lieu emblématique, pas de musée qui se manifeste par l’audace et l’originalité des ses expositions consacrées à des artistes du temps présent. Pas plus d’ailleurs en ce qui concerne l’architecture. Mais comme quoi les choses peuvent évoluer, et rapidement sous la pression des engouements du public, la mutation se produit, elle est en route. Rome s’ouvre au contemporain et d’ici la fin de l’année pourra même s’enorgueillir de posséder un des musées à l’architecture la plus novatrice et la plus audacieuse qui soit. Le MAXXI, Musée national d’art du XXI e siècle dont l’auteur n’est autre que Zaha Hadid, d’origine irakienne, installée à Londres, l’une des très rares architectes actuelles à modifier la conception de l’architecture encore très souvent engoncée dans la modernité, voire la post-modernité. UN RÉSEAU DE COMMUNICATION Le premier défi que s’est donné l’architecte est de s’implanter dans un quartier dense comme c’est souvent le cas à Rome et de devoir se faufiler littéralement entre les autres édifices en respectant les gabarits. Une gageure relevée qui n’apparaît pas encore clairement sur place à cause du chantier, mais bien visible dans les schémas d’implantation. Vue du dessus, l’architecture ressemble davantage à un réseau de communication qu’à un bâtiment et rien qu’en cette caractéristique il est déjà un symbole très fort de notre époque et des questions urbaines qui se posent dans toute grande ville. L’axe ouvert sera d’ailleurs une liaison vers le Tibre. La souplesse, la fluidité de cette architecture qui casse la rigidité moderniste sans se départir d’une rigueur nécessaire par un jeu de droites et de courbes harmonieuses, tant en extérieur qu’à l’intérieur du bâtiment, crée une dynamique, une énergie, qui reste présente dans les espaces d’exposition où l’architecte souhaite offrir aux artistes et commissaires l’opportunité d’une grande liberté d’action. Elle crée ainsi des incidents de parcours qui modifient les espaces, établit un dialogue avec l’environnement et joue sur les variations et incidences de luminosité. DE GALERIES EN MUSÉES Bien heureusement ce musée qui appelle déjà à une visite n’est pas la seule initiative romaine en matière d’art contemporain. Le Museo Ara Pacis, premier musée construit depuis la période faciste, également implanté dans un quartier patrimonial, tranche par ses lignes droites et sa blancheur sous la signature de Richard Meier. Bien que consacré à la conservation du monument et du patrimoine, il s’ouvre au design, un domaine où l’Italie fut pionnière, et aux arts contemporains grâce à un espace d’exposition temporaire. En témoigne largement l’exposition consacrée à Bruno Munari. Les galeries d’art privées se sont multipliées et ont haussé le niveau de leurs expositions. La galerie Gagosian est une référence internationale. Elle déploie actuellement une grandiose installation de Francesco Vezzoli dans la salle ovale drapée de rouge. Mais d’autres ne déméritent pas telle la Galleria Il Gabbiano qui montre des artistes comme Tapiès, Valdes, Rauschenberg ou Motherwell. Les musées eux-mêmes ouvrent leur programmation à l’art contemporain, particulièrement le Palazzo delle esposizioni qui annonce pour octobre 2009 une grande expo Calder, et dont l’arrière de l’édifice est désormais surplombé d’une construction contemporaine, magnifique restaurant doté d’une terrasse des plus agréables; voire la Galleria nazionale d’art moderna qui vient d’inaugurer une vaste exposition Cy Twombly. Le second projet important est double, situé dans deux quartiers très différents : l’un dans le Testatacio en pleine rénovation urbanistique, le Macro Future installé dans deux bâtiments de 1000 m 2 chacun des anciens abattoirs de la ville; l’autre, le MACRo, au Momentano où les six salles restaurées viennent d’accueillir une belle exposition Ernesto Neto en attendant l’ouverture prochaine de l’extension jusqu’à la rue parallèle, confiée à Odile Decq qui mise sur la lumière et la transparence. _MAXXI, via Guido Reni 10, 00196 Rome _MACRo, via Reggio Emilia 54, 00198 Rome _Macro Future, piazza Orazio Giustiniani 4, 00153 Rome _Museo Ara Pacis, via di Ripetta, 00100 Rome —51—
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