olivier strelli - Pr Jean-Yves Hayez

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littérature « La plupart de mes journées sont solitaires, à part quand je donne cours (de littérature à La Cambre et de mise en récit à Saint-Luc, NdlR). Les tentations affluent à la maison : Internet (You Tube), la télé, ma nouvelle Xbox… Très paresseux, je pourrais rester dans mon canapé et caresser mon chat à longueur d’heures. Mais il faut bien vivre, donc trouver une activité. L’écriture, c’est intéressant, toujours différent, stimulant intellectuellement. Le moins pire des métiers que j’ai trouvé. Je n’y prends pas vraiment de plaisir dans la mesure où cela reste un boulot. Ma discipline au quotidien vient de l’angoisse : si je n’écris pas, je ne peux pas payer mon loyer et nourrir ma famille », explique ce matin-là un Thomas Gunzig en chaussettes dans son appartement ucclois. Un roman en cours, des chroniques pour la presse écrite, des définitions pour Le Jeu des Dictionnaires en radio sur La Première, deux scénarios pour des longs métrages belges : les prochains Jaco van Dormael (qui termine son Mr. Nobody pour le Festival de Cannes) et Harry Cleven (Trouble). « Pour le deuxième, c’est très concret. On se skype tous les jours avec le producteur et le réalisateur. Il s’agit d’une belle histoire d’amour : le début est noir mais on va vers du plus clair. J’ai beaucoup travaillé dans la noirceur, dans le fait de bousculer les gens. Maintenant, j’ai envie d’autre chose. De faire plaisir, pas dans un sens commercial mais pour donner des émotions de ce type. Et c’est très difficile. J’aime les films qui finissent bien, je m’en suis rendu compte en regardant Slumdog Millionaire de Danny Boyle. » CÔTÉ SCÈNE Depuis longtemps happé par le monde du théâtre (certaines de ses nouvelles ont été adaptées, il a écrit une comédie musicale pour Le Public, des contes urbains pour le Théâtre de Poche…), Thomas Gunzig a pris goût à cette expérience de création collective. Au point de signer une pièce pour la comédienne Isabelle Wéry, de l’accompagner dans la mise en scène et… sur les planches. Avec sa mécanique noire implacable et son propos pseudo-scientifique glaçant, Les Origines de la Vie, présenté en décembre au Poche (et sans doute repris par la suite) explore la parentalité à la lumière crue. « J’ai eu envie de quelque chose de non politiquement correct comme une mère qui n’aime pas ses enfants et qui va jusqu’au meurtre. J’ai voulu parler du ressenti des parents, qui peuvent en avoir vraiment marre… une fraction de seconde ! La société nous impose un rôle simple, comme celui d’adorer notre progéniture, or tout est plus complexe. Dans ce spectacle, le côté démonstratif m’a poussé à aller très loin dans l’horreur. Je me suis un peu débarrassé de cela pour la suite, je pense. » Au sujet de sa présence muette sur scène, il précise : « Ce n’est pas mon métier, je n’ai aucune prétention dans le domaine. Je l’ai fait avec intérêt et curiosité mais pas nécessairement de plaisir. Je suis casanier et j’ai deux petits enfants : j’aime passer mes soirées en famille ! Donc on verra si je le referai… » Les chroniques de Thomas Gunzig sont compilées sur son blog : www.gunzig.blogspot.com La plupart de ses romans sont publiés aux éditions Au Diable Vauvert (www.audiable.com). ECLAIRCIE DANS UN CIEL PLOMBÉ « L’écriture, c’est le moins pire des métiers que j’ai trouvé », dit Thomas Gunzig qui se décrit comme un paresseux chronique. Un paresseux très contrarié puisque l’écrivain bruxellois de 38 ans se démultiplie via les différents médias (romans, chroniques dans la presse, radio, théâtre, cinéma…). Et, grande nouveauté, il semble avoir évacué son envie de plonger lecteurs et public jusqu’au tréfonds de la noirceur. Isabelle Blandiaux – Photo Serge Anton —18—
Pour ceux qui aiment l’aventure. Mais de près. Tiguan 4x4. Jamais les terrains infranchissables n’ont été aussi accessibles. Quand on a l’aventure dans le sang, il faut savoir allier puissance et sobriété, compacité et espace, tempérament et bonnes manières. Le Tiguan 4x4 repousse les frontières. Il combine les qualités d’un SUV compact aux caractéristiques stylistiques d’une voiture de sport. Quels que soient vos projets, vous pourrez compter sur ses qualités supérieures sur route comme en tout-terrain. Tiguan Trend & Fun 4x4 1.4 L TSI 150 CV à partir de 28.350 € Prime BlueMotion Attitude* -600 Prix, prime BlueMotion Attitude incluse 27.750 Les (INSTANTS) Volkswagen du 13 au 23 mars. Das Auto. 6,4 - 8,9 l/100 km • 166 - 234 g CO 2 / km. * Nous nous engageons à reprendre votre véhicule hors d’usage et à le recycler. Le véhicule repris, lors de l’achat d’un Tiguan neuf, doit être complet et immatriculé depuis au moins 6 mois au nom du dernier propriétaire. Prix au 02/03/09. Prix du Tiguan Track & Field présenté: 30.530,05 . Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.volkswagen.be
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