12.03.2014 Views

Projet1:Mise en page 1 29/09/2011 16:51 Page 1 - Le Journal Des ...

Projet1:Mise en page 1 29/09/2011 16:51 Page 1 - Le Journal Des ...

Projet1:Mise en page 1 29/09/2011 16:51 Page 1 - Le Journal Des ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> <strong>16</strong>:<strong>51</strong> <strong>Page</strong> 1


JDT226-P03-Edito OKAG:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 13:36 <strong>Page</strong> 3<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms est une<br />

publication de Télécom Presse,<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

Tél. : 01 41 58 58 20<br />

Fax : 01 48 58 55 34<br />

S.a.r.l. au capital de 8 000 euros<br />

Siège social :<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

N° de commission paritaire : 1011T84383<br />

Rédaction<br />

Directeur de la rédaction et rédacteur <strong>en</strong><br />

chef Ariel Gomez +33(0)1 41 58 59 24.<br />

E-mail : ariel.gomez@jdt.fr<br />

Un premier pas<br />

concret vers le LTE<br />

Ariel Gomez,<br />

directeur de la rédaction,<br />

rédacteur <strong>en</strong> chef<br />

<strong>Journal</strong>iste<br />

Thomas Pagbe +33(0)1 41 58 59 <strong>29</strong>.<br />

E-mail : thomas.pagbe@jdt.fr<br />

Ont collaboré à ce numéro :<br />

François Arias, GC, Hervé Reynaud<br />

et Eric Montagne (Smart Wifi Club)<br />

Direction artistique<br />

Anastasie Babic<br />

Rédacteurs-graphistes<br />

Christophe Monfort, B<strong>en</strong>oît Maurice<br />

Publicité<br />

Directeur de publicité<br />

Miguel Mato<br />

Miguel@microscoop.com<br />

Tél : +33(0)1 41 58 58 23<br />

Directeur de cli<strong>en</strong>tèle<br />

Bernard Bibas<br />

Bernard.bibas@jdt.fr<br />

Tél : +33(0)1 41 58 59 23<br />

Fax publicité : +33(0)1 48 58 55 34<br />

Administration/comptabilité<br />

Chrystèle Bono<br />

Tél. : +33(0)1 41 58 58 20<br />

E-mail : cbono@microscoop.com<br />

Abonnem<strong>en</strong>ts<br />

DIP-<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />

Cécile Cich<br />

Mail : cecile.cich@dipinfo.fr<br />

20, quai de la Marne,<br />

75<strong>16</strong>4 Paris Cedex 19.<br />

Tél. : +33(0)1 44 84 80 83.<br />

Impression<br />

Iapca - 83 Toulon<br />

M<strong>en</strong>suel - 23 ème année.<br />

Prix du no : 9,50 € TTC.<br />

Abonnem<strong>en</strong>t (1 an ) : 79 € TTC.<br />

Directeur de la publication : Ariel Gomez<br />

Actionnaires : Microscoop, Ariel Gomez<br />

<strong>Le</strong> susp<strong>en</strong>se a <strong>en</strong>fin pris fin le 22 septembre, avec l’annonce par l’Autorité de régulation<br />

(Arcep) de l’attribution de fréqu<strong>en</strong>ces de 4 ème génération de téléphonie mobile pour la<br />

bande de fréqu<strong>en</strong>ce des 2,6 GHz. Un susp<strong>en</strong>s tout relatif, puisqu’on connaissait depuis le 15<br />

septembre dernier l’id<strong>en</strong>tité des quatre dépositaires de dossiers : Orange, SFR, Bouygues<br />

Telecom et Free Mobile (Iliad). Ce que d’aucuns redoutai<strong>en</strong>t – l’arrivée inopinée au tout dernier<br />

mom<strong>en</strong>t d’un 5 ème candidat – ne s’est pas produit. Il restait à savoir qui avait obt<strong>en</strong>u quoi et à quel<br />

prix. Il est vrai que le système d’attribution défini par un Etat <strong>en</strong> quête d’arg<strong>en</strong>t frais – des <strong>en</strong>chères<br />

fermées à un tour, sans possibilité d’améliorer l’offre une fois déposée, avec un prix de réserve de<br />

100 millions d’euros par bloc de fréqu<strong>en</strong>ces de 10 MHz – était de nature à mettre un peu de<br />

« pim<strong>en</strong>t » dans la procédure. Un « pim<strong>en</strong>t » <strong>en</strong> l’occurr<strong>en</strong>ce assez indigeste pour les opérateurs. Il<br />

n’empêche qu’à ce jeu de poker, certains s’<strong>en</strong> sont<br />

mieux sortis de d’autres.<br />

Ainsi, Orange, l’opérateur le plus riche, a obt<strong>en</strong>u<br />

sans trop de surprise les 20 MHz qu’il convoitait…<br />

<strong>en</strong> mettant sur la table 287 millions d’euros. Pour un<br />

lot id<strong>en</strong>tique, Free Mobile a quant lui mis sur la<br />

table 271 millions d’euros. Il fallait « bétonner » pour<br />

être certain de son coup. <strong>Le</strong> seul à ne pas avoir<br />

succombé à la t<strong>en</strong>tation de « surpayer » sa lic<strong>en</strong>ce,<br />

c’est SFR. L’opérateur au carré rouge, pour 150<br />

millions d’euros, a emporté un lot de 15 MHz similaire<br />

à celui pour lequel Bouygues Telecom s’est<br />

<strong>en</strong>gagé à débourser 78 millions d’euros de plus, soit<br />

228 M€. Et <strong>en</strong>core : SFR n’a pas pris – contrairem<strong>en</strong>t<br />

aux trois autres opérateurs - l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t<br />

formel d’accueillir des MVNO sur son réseau. Il<br />

reste que ce tour de chauffe n’est qu’une mise <strong>en</strong><br />

<strong>Le</strong> premier tour d’<strong>en</strong>chères ayant rapporté plus<br />

que prévu (936 millions d’euros, au lieu des 700<br />

millions escomptés, sur un total att<strong>en</strong>du de 2,5<br />

Mds d’euros pour l’<strong>en</strong>semble des fréqu<strong>en</strong>ces),<br />

ces derniers - notamm<strong>en</strong>t les Bouygues et Free,<br />

qui peuv<strong>en</strong>t estimer avoir surpayé leurs lic<strong>en</strong>ces -<br />

pourrai<strong>en</strong>t être t<strong>en</strong>tés de s’<strong>en</strong> t<strong>en</strong>ir aux prix de<br />

réserve, ce qui représ<strong>en</strong>terait <strong>en</strong>core pour l’Etat<br />

un joli bonus de 236 M euros.<br />

bouche <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant le plat de résistance des « fréqu<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> or », celles des 800 MHz, dont la<br />

couverture et l’efficacité spectrale permett<strong>en</strong>t de diviser pratiquem<strong>en</strong>t par deux les investissem<strong>en</strong>ts<br />

dans le réseau. C’est ici que les choses sérieuses comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t, avec quatre lots valorisés au total<br />

1,8 Mds d’euros, avec des prix de réserve par lot allant de 300 à 800 millions d’euros. <strong>Le</strong>s opérateurs<br />

ont jusqu’au 15 décembre pour déposer leurs offres.<br />

Et d’ici-là, une nouvelle période d’incertitude comm<strong>en</strong>ce quand à leur stratégie possible. <strong>Le</strong> premier<br />

tour d’<strong>en</strong>chères ayant rapporté plus que prévu (936 millions d’euros, au lieu des 700 millions<br />

escomptés, sur un total att<strong>en</strong>du de 2,5 Mds d’euros pour l’<strong>en</strong>semble des fréqu<strong>en</strong>ces), ces derniers–<br />

notamm<strong>en</strong>t les Bouygues Telecom et Free, qui peuv<strong>en</strong>t estimer avoir surpayé leurs lic<strong>en</strong>ces -<br />

pourrai<strong>en</strong>t être t<strong>en</strong>tés de s’<strong>en</strong> t<strong>en</strong>ir aux prix de réserve, ce qui représ<strong>en</strong>terait <strong>en</strong>core pour l’Etat un<br />

joli bonus de 236 M€. Mais une telle stratégie supposerait soit une miraculeuse « communauté<br />

d’analyse », soit une action de concert, autrem<strong>en</strong>t dit, une <strong>en</strong>t<strong>en</strong>te. A ce jeu, Orange, SFR et<br />

Bouygues Telecom ont déjà payé <strong>en</strong> décembre 2005 534 M€ d’am<strong>en</strong>de pour <strong>en</strong>t<strong>en</strong>te sur les prix.<br />

Peu de chance qu’ils recomm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t, d’autant moins qu’un nouvel acteur, Free, est désormais dans<br />

la boucle. Autre option qui reste très plausible est celle du « chacun pour soi », à laquelle le plus<br />

gros et le plus riche des quatre, Orange, aurait tout à gagner. <strong>Le</strong>s paris sont ouverts…<br />

Ce numéro comporte : un <strong>en</strong>cart broché SFR de 8<br />

<strong>page</strong>s, un supplém<strong>en</strong>t mobilité professionnelle au<br />

<strong>Journal</strong> des Télécoms 226 d’octobre de 32 <strong>page</strong>s et<br />

un <strong>en</strong>cart jeté Bearing point de 32 <strong>page</strong>s<br />

3 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P04-05-Sommaire OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:41 <strong>Page</strong> 4<br />

N°226<br />

Dernière heure<br />

<strong>Le</strong> discret opérateur Coriolis Telecom a choisi,<br />

pour cette r<strong>en</strong>trée, de simplifier ses forfaits mobiles<br />

et de proposer un tarif social pour mobile ouverts<br />

aux plus modestes et non plus uniquem<strong>en</strong>t aux<br />

titulaires du RSA. Coriolis va égalem<strong>en</strong>t proposer<br />

une offre d’internet fixe dans les prochains mois.<br />

L’opérateur a retaillé son forfait top 6, avec 6<br />

numéros illimités. « Ce forfait existe depuis 2 ans, il<br />

devi<strong>en</strong>t plus simple et moins cher », explique<br />

François Richard, directeur de la stratégie de<br />

Coriolis Telecom. Désormais, Top 6 s’articule autour<br />

de 3 forfaits : 2 h à 24,80 euros/mois, 2 h et des<br />

SMS illimités plus 200 Mo d’accès internet à 32,80<br />

euros/mois et 2h, des SMS illimités, et un accès<br />

Internet plafonné à 1 Go pour 39,80 euros/mois.<br />

Pour ces trois offres, les abonnés dispos<strong>en</strong>t de<br />

communications voix illimitées vers 6 numéros et<br />

des appels illimités vers les autres abonnés Coriolis.<br />

Concernant les minutes non consommées,<br />

l’opérateur a choisi d’aller plus loin.<br />

« Toutes les minutes non consommées sont<br />

exploitables à vie », assure François Richard.<br />

Désormais titulaire du label tarif social délivré par<br />

le gouvernem<strong>en</strong>t Coriolis <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d proposer son<br />

forfait (9,80 €) aux titulaires du RSA et à d’autres<br />

catégories de personnes bénéficiant de rev<strong>en</strong>us<br />

réduits. En matière d’Internet fixe, l’opérateur va<br />

aussi proposer sa propre box internet <strong>en</strong> 2012.<br />

France Loisirs va proposer un service de<br />

téléphonie mobile <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec Call in<br />

Europe, à l’origine de l’opérateur low cost Zéro<br />

Forfait. <strong>Le</strong>s deux <strong>en</strong>treprises vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de signer un<br />

part<strong>en</strong>ariat qui porte sur le développem<strong>en</strong>t de la<br />

marque France Loisir mobile. <strong>Le</strong>s premières<br />

offres de ce nouvel opérateur seront disponibles à<br />

partir du début 2012. Acteur historique de la v<strong>en</strong>te<br />

de livres, France Loisirs (groupe Actissia) diffuse<br />

chaque année quelque 25 millions d’ouvrages à ses<br />

3 millions d’adhér<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> s’appuyant sur la Toile, la<br />

v<strong>en</strong>te à distance et sur son réseau de 205<br />

boutiques physiques réparties sur tout le territoire.<br />

Amazon <strong>en</strong>tre sur le marché des tablettes. Sa<br />

tablette, Kindle Fire, motorisée par un processeur<br />

double cœur, intègre Android 2.3. L’<strong>en</strong>semble des<br />

cont<strong>en</strong>us achetés sur Amazon.com peuv<strong>en</strong>t être<br />

gratuitem<strong>en</strong>t stockés sur les serveurs de la firme de<br />

Seattle. La date de sortie pour la France et son prix<br />

rest<strong>en</strong>t inconnus.<br />

Infrastructures<br />

24 Actualité<br />

Ericsson dans le LTE… et au-delà<br />

25 Reportage<br />

RuraliTIC : contre un Yalta sur le très haut débit<br />

26 Reportage<br />

Qualcomm, le fondeur touche à tout<br />

Opérateurs<br />

28 Actualité<br />

Celeste construit son réseau <strong>en</strong> toute discrétion<br />

Distribution<br />

30 Actualité<br />

HL2D et Integrasys, unis pour le meilleur et…<br />

pour la data<br />

Equipem<strong>en</strong>ts<br />

32 Actualité<br />

Sharp dans la téléphonie <strong>en</strong> 3D<br />

33 Reportage<br />

Dans les coulisses du “made in Germany”<br />

Gigaset<br />

36 Point marché<br />

<strong>Le</strong>s IPBX poursuiv<strong>en</strong>t leur mutation<br />

Services<br />

40 Actualité<br />

Sosh, l’offre mobile low cost d’Orange<br />

42 Point marché<br />

Réseaux sociaux d'<strong>en</strong>treprises :<br />

le travail collaboratif 2.0<br />

<strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

46Interview<br />

Jean-Marc Tassetto, Directeur<br />

de Google France<br />

Entreprise, smartphone,<br />

m-paiem<strong>en</strong>t : Google<br />

passe à la vitesse<br />

supérieure<br />

chez<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

4


JDT226-P04-05-Sommaire OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:41 <strong>Page</strong> 5<br />

z<br />

P.6 : événem<strong>en</strong>t<br />

Preview IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce, Mobile IT, Cloud et IT Expo ; la « proposition de<br />

valeur » du premier salon français <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t dédié à la<br />

communication d’<strong>en</strong>treprise se décline cette année sous la forme d’un<br />

triptyque, lequel, décliné d’un ADN original qui faisait la part belle à la<br />

converg<strong>en</strong>ce, exprime aussi d’autres t<strong>en</strong>dances majeures du marché et<br />

de son av<strong>en</strong>ir.<br />

<strong>Le</strong> marché du Cloud, <strong>en</strong> particulier, pose avec cette première édition de<br />

Cloud & IT Expo, les bases d’une plate-forme autour de laquelle de<br />

retrouv<strong>en</strong>t tous les acteurs et les experts du secteur pour échanger sur<br />

les services, la virtualisation et les infrastructures sécurisées. Objectif :<br />

aider les décideurs IT à trouver des réponses concrètes et à faire les<br />

bons choix d’investissem<strong>en</strong>t dans un marché qui, selon l’institut<br />

Gartner a généré 68 milliards de dollars de chiffre d’affaires <strong>en</strong> 2010 et<br />

devrait atteindre 128 milliards <strong>en</strong> 2014. Car, si l’<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t est bi<strong>en</strong><br />

réel, les craintes, interrogations et inquiétudes ne le sont pas moins.<br />

Une <strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>ée au niveau mondial par le cabinet Kelton Research<br />

révèle que 60 % des responsables informatiques interrogés se dis<strong>en</strong>t<br />

préoccupés par la « prolifération anarchique » du cloud computing et<br />

par « son développem<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t non maîtrisé au sein des<br />

<strong>en</strong>treprises ».<br />

Evénem<strong>en</strong>t<br />

P.22 : Compte R<strong>en</strong>du<br />

Broadband World Forum<br />

<strong>Le</strong>s <strong>en</strong>jeux techniques du THD<br />

48 Points de vue/idées<br />

<strong>Le</strong> canal mobile, <strong>en</strong>fin un vrai canal de marketing relationnel ?<br />

Effondrem<strong>en</strong>t des réseaux : cli<strong>en</strong>t non coupable<br />

Six conseils pour protéger son réseau WiFi<br />

Industry 2.0 : la nouvelle révolution pour les télécoms ?<br />

NFC : Nouvelle Façon de Consommer ?<br />

Comm<strong>en</strong>t dim<strong>en</strong>sionner intelligemm<strong>en</strong>t son réseau<br />

<strong>Le</strong> mobile va-t-il sauver le commerce traditionnel ?<br />

56 Nominations<br />

<strong>Le</strong>s mouvem<strong>en</strong>ts du mois des <strong>en</strong>treprises du secteur<br />

5 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P06-07-SP IP Converg<strong>en</strong>ce OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 12:12 <strong>Page</strong> 6<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

IP CONVERGENCE<br />

SE MET EN TROIS<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce, Mobile IT, Cloud et IT<br />

Expo ; la « proposition de valeur » du<br />

premier salon français <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t dédié<br />

à la communication d’<strong>en</strong>treprise se<br />

décline cette année sous la forme d’un<br />

triptyque, lequel, décliné d’un ADN<br />

original qui faisait la part belle à la<br />

converg<strong>en</strong>ce, exprime aussi d’autres<br />

t<strong>en</strong>dances majeures du marché et de son<br />

av<strong>en</strong>ir. <strong>Le</strong> marché du Cloud, <strong>en</strong> particulier,<br />

pose avec cette première édition de Cloud<br />

& IT Expo, les bases d’une plate-forme<br />

autour de laquelle de retrouv<strong>en</strong>t tous les<br />

acteurs et les experts du secteur pour<br />

échanger sur les services, la virtualisation<br />

et les infrastructures sécurisées. Objectif :<br />

aider les décideurs IT à trouver des<br />

réponses concrètes et à faire les bons<br />

choix d’investissem<strong>en</strong>t dans un marché<br />

qui, selon l’institut Gartner a généré 68<br />

milliards de dollars de chiffre d’affaires <strong>en</strong><br />

2010 et devrait atteindre 128 milliards <strong>en</strong><br />

2014. Car, si l’<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t est bi<strong>en</strong> réel,<br />

les craintes, interrogations et inquiétudes<br />

ne le sont pas moins. Une <strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>ée<br />

au niveau mondial par le cabinet Kelton<br />

Research révèle que 60 % des<br />

responsables informatiques interrogés se<br />

dis<strong>en</strong>t préoccupés par la « prolifération<br />

anarchique » du cloud computing et par<br />

« son développem<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t non<br />

maîtrisé au sein des <strong>en</strong>treprises ». Côté<br />

Mobile IT, le salon servira égalem<strong>en</strong>t de<br />

rampe de lancem<strong>en</strong>t à la prés<strong>en</strong>tation<br />

d’une étude sur les usages des<br />

<strong>en</strong>treprises <strong>en</strong> matière d’applications<br />

mobiles réalisée par Markess<br />

International. Un éclairage précieux, alors<br />

qu’un nombre croisant d’applications<br />

mobiles migr<strong>en</strong>t vers le cloud, modifiant<br />

s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t les pratiques ce cet<br />

écosystème. Outre les habituelles<br />

animations constituées, <strong>en</strong>tre autres, par<br />

le programme de confér<strong>en</strong>ces composé<br />

par Eric Montagne et par les trois<br />

plateaux de télévision (un par salon) qui<br />

recevront sans discontinuer des invités,<br />

l’édition <strong>2011</strong> du salon accueille<br />

égalem<strong>en</strong>t, côté Mobile IT, une opération<br />

de « collecte des mobiles » usagés mise<br />

<strong>en</strong> place par Orange et Emmaüs<br />

International. <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>jeux des opérations<br />

de ce type seront d’ailleurs abordés au<br />

cours d’une confér<strong>en</strong>ce intitulée « La<br />

collecte des mobiles, vecteur de création<br />

de valeur pour les <strong>en</strong>treprises », qui se<br />

ti<strong>en</strong>dra le mercredi 18 octobre de 15 h15 à<br />

<strong>16</strong> h 05. Au-delà de l’approche théorique<br />

de la chose, vous pouvez aussi tout<br />

simplem<strong>en</strong>t apporter vos mobiles usagés<br />

pour contribuer à l’opération. Enfin, la<br />

remise des prix de la 2 ème édition des<br />

Trophées de la Converg<strong>en</strong>ce (dont <strong>Journal</strong><br />

des Télécoms est co-organisateur, voir<br />

<strong>page</strong> 20) mettra un terme, le mercredi 19<br />

à partir de 18 h, au susp<strong>en</strong>s dans lequel<br />

sont plongés les 27 <strong>en</strong>treprises nominées<br />

dans 8 catégories différ<strong>en</strong>tes. Bon(s)<br />

salon(s).<br />

■ Par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

6


JDT226-P06-07-SP IP Converg<strong>en</strong>ce OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 12:13 <strong>Page</strong> 7<br />

7 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P08-SP IP Conv OKAG:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 14:49 <strong>Page</strong> 8<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Mobile IT K20-M19<br />

PLANTRONICS,<br />

l’innovation dans la commémoration<br />

Alors que Plantronics fête <strong>en</strong>core - jusqu’à la fin de<br />

l’année - ses 50 ans d’exist<strong>en</strong>ce - le constructeur<br />

américain arrive sur Mobile IT nanti de nouvelles gammes de<br />

produits où l’innovation technologique est à l’honneur.<br />

Prés<strong>en</strong>tés sous une nouvelle signature « Simply<br />

communication », ces nouveaux produits mett<strong>en</strong>t l’acc<strong>en</strong>t sur<br />

une intégration de la technologie uniquem<strong>en</strong>t visible dans les<br />

usages. Ainsi, les micro-casques sans fil de la gamme Savi<br />

700, qui combin<strong>en</strong>t un triple usage bureautique (téléphone<br />

fixe, PC et téléphone mobile), détect<strong>en</strong>t automatiquem<strong>en</strong>t,<br />

grâce à un capteur, si l’utilisateur a son micro-casque sur la<br />

tête, et indiqu<strong>en</strong>t<br />

automatiquem<strong>en</strong>t à l’application<br />

de communications unifiées (telles que<br />

Lync, de Microsoft) son statut de disponibilité. Lorsque le<br />

micro-casque est posé, on signifie ainsi à ses interlocuteurs<br />

son indisponibilité. Autre fonction intellig<strong>en</strong>te : quelle que soit<br />

la ligne qui sonne (fixe, PC, mobile), le décroché se fait<br />

automatiquem<strong>en</strong>t lorsqu’on répond via son micro-casque.<br />

Plantronics prés<strong>en</strong>te égal<strong>en</strong>t une nouvelle technologie vocale :<br />

Plantronics Vocalyst. Intégrée dans l’oreillette Bluetooth<br />

M1100, elle permet de faire tout un tas de choses tout <strong>en</strong><br />

gardant les mains libres : écouter ses mails et y répondre,<br />

dicter des SMS, <strong>en</strong>registrer des mémos et même mettre à jour<br />

votre statut Facebook, avec les mains <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t libres. ■<br />

Huawei voit de plus <strong>en</strong> plus grand. <strong>Le</strong> géant chinois, flanqué<br />

désormais d’une « business unit », Huawei Entreprise, se<br />

positionne sur le marché de la téléprés<strong>en</strong>ce et de la visioconfér<strong>en</strong>ce.<br />

L’équipem<strong>en</strong>tier débarque <strong>en</strong> Europe avec sa propre solution de<br />

téléconfér<strong>en</strong>ce et un crédo : l’interopérabilité. Sur le plan purem<strong>en</strong>t<br />

esthétique et technique, l’équipem<strong>en</strong>tier prés<strong>en</strong>te un produit capable<br />

de rivaliser avec les gros acteurs du marché que sont Cisco-Tandberg et Polycom. « Avec le TP3106, nous proposons un produit<br />

compatible 1080 fullHD et interopérable avec tous les systèmes du marché », explique Mourad Bedrani, directeur des v<strong>en</strong>tes pour<br />

les solutions télé-prés<strong>en</strong>ce et video-confér<strong>en</strong>ce. « Notre solution est IMS ready, ce que va nous permettre d’être relié à un grand<br />

nombre de sites connectés. Elle peut égalem<strong>en</strong>t supporter plusieurs protocoles comme le H.323, SIP et TIP. Quel que soit le système<br />

choisi, notre solution fonctionne ». L’installation de vidéoconfér<strong>en</strong>ce permet égalem<strong>en</strong>t de diffuser des images <strong>en</strong> HD 720p avec un<br />

débit de <strong>51</strong>2 Kbit/s, le tout à l’aide d’un algorithme de compression. Parallèlem<strong>en</strong>t, Huawei vante la facilité d’utilisation de sa<br />

solution. <strong>Le</strong>s sessions peuv<strong>en</strong>t être réservées avec un mot de passe, les participants à la confér<strong>en</strong>ce peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>trer dans une<br />

confér<strong>en</strong>ce par simple appel. L’installation pourrait égalem<strong>en</strong>t être louée <strong>en</strong> fonction de la consommation. Huawei <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d adopter<br />

une position d’ouverture. « Nous voulons proposer notre solution à toutes les <strong>en</strong>treprises, pas uniquem<strong>en</strong>t aux grands comptes »,<br />

explique Christophe Coutelle, directeur des communications converg<strong>en</strong>tes. Déjà déployée <strong>en</strong> Espagne et <strong>en</strong> Grande-Bretagne pour<br />

un ministère, la solution arrive <strong>en</strong> France. Et Huawei, sûr de lui, ne craint pas ses rivaux. « Huawei est dans le monde de la vidéo<br />

depuis 18 ans », assène Mourad Bedrani, une manière de dire qu’à l’av<strong>en</strong>ir, il faudra bi<strong>en</strong> compter sur Huawei. ■<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce J18-K17<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce H15<br />

INNOVAPHONE :<br />

paré pour l’IPv6<br />

HUAWEI ENTREPRISE :<br />

de la téléprés<strong>en</strong>ce pour tous<br />

Mobile IT Expo M10 – N11<br />

SAMSUNG : du solide et du sans contact<br />

Rival frontal d’Apple sur les tablettes comme sur les smartphones, Samsung va profiter de Mobile IT Expo pour<br />

prés<strong>en</strong>ter l’<strong>en</strong>semble de ses produits. <strong>Le</strong> sud-coré<strong>en</strong> devrait notamm<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ter ses toutes<br />

dernières tablettes : la 10.1, 8.9 et 7.7. Toutes actionnées par Android, l’OS mobile de Google,<br />

ces tablettes numériques – actuellem<strong>en</strong>t au cœur d’une int<strong>en</strong>se bataille judiciaire avec Apple<br />

- pourrai<strong>en</strong>t offrir au constructeur son sésame pour toucher des <strong>en</strong>treprises plus que jamais<br />

friandes de solutions de mobilité. Côté téléphonie mobile, le constructeur prés<strong>en</strong>tera<br />

plusieurs terminaux. <strong>Des</strong> téléphones durcis, d’abord, avec les E1130, le E2370, le solid<br />

B2100, le solid 271 et le Galaxy Cover. Sur ce dernier combiné, le constructeur a<br />

choisi d’intégrer des produits à la résistance éprouvée. En plus d’une coque ultra<br />

résistante et d’une conformité à la norme IP 67, Samsung a intégré un écran antirayures.<br />

Côté logiciel, l’intégration de multiples solutions de messagerie grâce Microsoft<br />

Exchange Activesync <strong>en</strong> fait un appareil adapté aux besoins des professionnels. <strong>Le</strong> combiné,<br />

largem<strong>en</strong>t doté <strong>en</strong> matière de connectivité s’avère <strong>en</strong> outre compatible 3G + et WiFi<br />

802.11b/g/n. <strong>Le</strong> sud-coré<strong>en</strong> place égalem<strong>en</strong>t ses pions dans le NFC. Un nouveau combiné,<br />

le Samsung Player City embarque cette technologie sans contact. ■<br />

Prêt pour l’IPv6. C’est, <strong>en</strong> substance, le<br />

message que veut faire passer<br />

Innovaphone avec ses nouvelles gammes de<br />

passerelles. Pour le constructeur allemand, il<br />

s’agit surtout de proposer des équipem<strong>en</strong>ts<br />

permettant aux <strong>en</strong>treprises d’éviter de<br />

remplacer leur matériel dès lors que la<br />

bascule vers le nouveau protocole IP se fera.<br />

Pour garantir la solidité de ses machines,<br />

Innovaphone a, <strong>en</strong>tre autres, choisi d’exclure<br />

de la conception les élém<strong>en</strong>ts mobiles. <strong>Le</strong><br />

constructeur propose plusieurs modèles de<br />

passerelles. La passerelle VoIP0010,<br />

convi<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t à tous ceux qui<br />

souhait<strong>en</strong>t faire à appel à un opérateur SIP.<br />

Davantage dédiée aux <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts<br />

virtualisés, l’IP1060, une média gateway,<br />

sert surtout quand le PBX d’Innovaphone (<strong>en</strong><br />

version virtualisée) est exploité dans un<br />

<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t VMWare. <strong>Le</strong> constructeur –<br />

non côté <strong>en</strong> bourse -, très <strong>en</strong> forme, a<br />

<strong>en</strong>registré un exercice fiscal 2010-<strong>2011</strong><br />

positif. L’<strong>en</strong>treprise <strong>en</strong>registre une<br />

croissance de ses rev<strong>en</strong>us « à deux<br />

chiffres ». Fort de ces bons résultats,<br />

Innovaphone a égalem<strong>en</strong>t consolidé ses<br />

équipes avec 10 nouveaux collaborateurs. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

8


SOLUTION<br />

COMPLÈTE<br />

Gigaset pro<br />

T500 IP PRO<br />

T300 IP PRO<br />

DE900 IP PRO<br />

La gamme Gigaset PRO :<br />

des produits professionnels sur-mesure.<br />

DE700 IP PRO<br />

* Gigaset. Pour des conversations inspirées.<br />

<strong>Le</strong>s PME appréci<strong>en</strong>t les terminaux Gigaset, pour leurs interfaces intuitives, leur qualité de<br />

fabrication et leur design.<br />

<strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises ont toutes des besoins différ<strong>en</strong>ts. Avec Gigaset PRO, chaque PME peut choisir<br />

une solution adaptée et évolutive.<br />

Plus d’informations sur www.gigaset.com/pro<br />

*<br />

Annonce JDT Pro sept <strong>2011</strong>.indd 1 24/08/11 <strong>16</strong>:28:50


JDT226-P10-11-SP IP Conv OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:<strong>51</strong> <strong>Page</strong> 10<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce F18-H17<br />

COMPLETEL-<br />

ALTITUDE :<br />

la puissance à la demande<br />

Completel continue à dérouler la stratégie annoncée au<br />

mom<strong>en</strong>t du rachat d’Altitude Telecom. Une stratégie qui<br />

consiste à exploiter au maximum les synergies <strong>en</strong>tre les deux<br />

groupes (techniques, marketing, de positionnem<strong>en</strong>t) pour<br />

proposer aux marché des offres innovantes. Après avoir lancé<br />

<strong>en</strong> mars dernier une offre d’infrastructures de nouvelle<br />

génération, puis, <strong>en</strong> juin, les premières offres cloud sur serveur<br />

dédié, voici que Completel lance une offre d’infrastructure <strong>en</strong><br />

mode service (Iaas). Cette dernière se prés<strong>en</strong>te sous la forme<br />

d’une offre de virtual machine à la demande, exploitée et<br />

administrée. « Nous sommes opérateur télécoms, explique<br />

Thierry Podolak, directeur général de Completel, et nous<br />

faisons déjà<br />

des services de<br />

coueur de<br />

réseau qui sont<br />

assimilés à du<br />

cloud (comme<br />

l’IP c<strong>en</strong>trex).<br />

L’offre [que<br />

nous<br />

annonçons<br />

aujourd’hui] est<br />

une offre de<br />

virtual machine<br />

produite dans<br />

le triangle de<br />

data c<strong>en</strong>ter<br />

tiers 3 du<br />

groupe. Il s’agit<br />

d’une offre <strong>en</strong><br />

IP Converg<strong>en</strong>ce I31<br />

SNOM :<br />

de nouveaux postes<br />

compatibles Lync<br />

mode Opex, pour proposer de la puissance informatique<br />

à la demande ». Prés<strong>en</strong>tée comme « très cohér<strong>en</strong>ce avec<br />

la poursuite de [nos] investissem<strong>en</strong>ts dans les data<br />

c<strong>en</strong>ters », cette offre combine les capacités du groupe<br />

dans le Très Haut Débit et dans les data-c<strong>en</strong>ters,<br />

largem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>forcée depuis le rachat d’Altitude Telecom.<br />

« Notre positionnem<strong>en</strong>t est forcém<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>t de celui<br />

des grandes SSII, qui ont sont plutôt sur une verticale de valeur<br />

ajoutée, explique Thierry Podolak, il est aussi différ<strong>en</strong>t de celui<br />

d’un hébergeur pur. Nous mettons à disposition les machines,<br />

les cli<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bénéficier <strong>en</strong> mode connecté ». Pour<br />

lancer cette nouvelle offre, Completel a signé un part<strong>en</strong>ariat<br />

important avec un intégrateur spécialisé, APX, qui, dont son<br />

côté, se rev<strong>en</strong>dique clairem<strong>en</strong>t comme tel, sans vouloir<br />

déborder sur le métier d’opérateur ou d’hébergeur, mais tout <strong>en</strong><br />

étant prés<strong>en</strong>t dans le cloud privé. « APX a investi depuis<br />

plusieurs années dans le cloud privé, explique Thierry Podolak,<br />

sur base de technologies Cisco, avec des couches de<br />

virtualisation VWware et du stockage EMC. Il va utiliser toutes<br />

ses composantes de production que nous mettons <strong>en</strong>semble <strong>en</strong><br />

œuvre ». Prés<strong>en</strong>t dans la virtualisation depuis 2004,<br />

l’intégrateur a déjà installé de nombreuses infrastructures<br />

virtualisées chez ses cli<strong>en</strong>ts et a même sorti <strong>en</strong> mai dernier sa<br />

propre offre de cloud privé, baptisée vPack. Quant à la cible de<br />

l’offre Completel, « nous visons une cli<strong>en</strong>tèle qui se situe sur<br />

un spectre assez large, poursuit Thierry Podolak, cela va des<br />

PME d’une certaine taille aux plus petites des grandes<br />

<strong>en</strong>treprises. Cette offre tourne autour des facilités que nous<br />

mettons autour : extranet pour le suivi, facturation <strong>en</strong> fonction<br />

de la consommation quotidi<strong>en</strong>ne de virtual machine... ». Discret<br />

dans ses objectifs, Completel se place dans un marché <strong>en</strong><br />

pleine structuration, mais dans lequel il pourrait jouer un rôle<br />

important. Par ailleurs, l’opérateur montrera aussi sur IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce sa 2 ème génération d’offres d’IP C<strong>en</strong>trex, baptisée<br />

Cc<strong>en</strong>trex. « C’est un chantier passionnant autour de ce qui fait<br />

la force de Completel, conclut Thierry Podolak, nous piochons<br />

dans une boîte à outils qui est bi<strong>en</strong> plus ét<strong>en</strong>due depuis le<br />

rachat d’Altitude Telecom ». ■<br />

Cette année, Snom a multiplié les postes téléphoniques IP adaptés à<br />

Lync, la solution de communication unifiée de Microsoft. Plusieurs<br />

nouvelles référ<strong>en</strong>ces vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t ainsi compléter le catalogue du<br />

fabricant. Spécialem<strong>en</strong>t conçus pour fonctionner sous <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

Lync, les modèles 821UC et 300UC sont basés sur le standard SIP. Ces<br />

deux postes sont respectivem<strong>en</strong>t positionnés <strong>en</strong> haut et <strong>en</strong> <strong>en</strong>trée de gamme.<br />

Egalem<strong>en</strong>t calibré pour fonctionner de manière optimisée avec la solution de communication unifiée de l’éditeur, le snom<br />

UC600, offre aux utilisateurs la possibilité de lancer une communication téléphonique directem<strong>en</strong>t depuis leur ordinateur ;<br />

ceci étant r<strong>en</strong>du possible par l’intégration d’un cli<strong>en</strong>t Microsoft Lync 2010. Pour faciliter l’installation de cet appareil, le<br />

constructeur a choisi d’inclure un branchem<strong>en</strong>t USB. Snom va égalem<strong>en</strong>t profiter de l’occasion pour faire la promotion de<br />

terminaux lancés au début de l’année <strong>2011</strong>, le snom 821 et le snom 300. Selon Olivier Gerling, directeur général de Snom<br />

France, il s’agit de « créer de la valeur pour [les] distributeurs, rev<strong>en</strong>deurs et cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> leur apportant un grand choix de<br />

terminaux, riches <strong>en</strong> fonctionnalités et abordables ». ■<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce H9<br />

VIDYO :<br />

la vidéoconfér<strong>en</strong>ce<br />

<strong>en</strong> toute mobilité<br />

Connu avant tout pour sa solution de<br />

visioconfér<strong>en</strong>ce logicielle, Vidyo<br />

franchit une étape supplém<strong>en</strong>taire et se<br />

tourne vers les communications <strong>en</strong> mode<br />

nomade. L’éditeur vi<strong>en</strong>t de lancer sa<br />

nouvelle solution, Vidyomobile, destinée<br />

cette fois-ci aux tablettes tactiles. Intégrée à<br />

la solution VidyoConfer<strong>en</strong>cing, Vidyomobile<br />

permet à des possesseurs de tablettes iPad<br />

et Android de lancer des sessions de<br />

visioconfér<strong>en</strong>ce « de qualité ». <strong>Le</strong>s<br />

utilisateurs doiv<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant se connecter<br />

<strong>en</strong> WiFi, et non <strong>en</strong> 3G. Vidyo précise<br />

égalem<strong>en</strong>t que sa solution est compatible<br />

4G, cep<strong>en</strong>dant, pour la France, l’arrivée du<br />

très haut débit mobile n’est pas pour tout de<br />

suite. L’utilisation d’une technologie<br />

développée par Vidyo permet d’obt<strong>en</strong>ir une<br />

qualité d’image <strong>en</strong> haute définition (720p)<br />

depuis une connexion internet sans fil. A<br />

noter que Vidyomobile fonctionne <strong>en</strong><br />

collaboration avec le VidyoRouter, un<br />

équipem<strong>en</strong>t qui permet de contrôler et<br />

d’ajuster la qualité du flux vidéo <strong>en</strong> fonction<br />

du débit disponible. Concernant le service à<br />

proprem<strong>en</strong>t parler, le concepteur de la<br />

solution a veillé à ce que Vidyomobile offre<br />

une palette de fonctionnalités suffisante.<br />

Ainsi, le mode d’affichage peut être<br />

personnalisé. Il est notamm<strong>en</strong>t possible de<br />

choisir de ne faire apparaître que le<br />

participant <strong>en</strong> train de parler ou tous les<br />

participants à la fois. ■<br />

O<br />

O<br />

h<br />

v<br />

p<br />

p<br />

B<br />

p<br />

m<br />

s<br />

s<br />

T<br />

le<br />

B<br />

c<br />

«<br />

f<br />

C<br />

o<br />

u<br />

q<br />

M<br />

L<br />

M<br />

l<br />

O<br />

v<br />

le<br />

m<br />

m<br />

r<br />

M<br />

c<br />

W<br />

m<br />

d<br />

la<br />

m<br />

c<br />

d<br />

n<br />

d<br />

s<br />

le<br />

q<br />

f<br />

s<br />

u<br />

s<br />

M<br />

d<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

10


JDT226-P10-11-SP IP Conv OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:52 <strong>Page</strong> 11<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce E14-F13<br />

OBS, converg<strong>en</strong>ce sinon ri<strong>en</strong><br />

Orange Business Services (OBS) déballe<br />

l’artillerie lourde. La filiale de l’opérateur<br />

historique dédiée aux <strong>en</strong>treprises propose un<br />

véritable ars<strong>en</strong>al d’outils de converg<strong>en</strong>ce développés<br />

pour les TPE et les PME. Construite autour d’un<br />

produit Cisco, la solution de communication unifiée<br />

Business Together as a Service se compose de<br />

plusieurs services : téléphonie, messagerie unifiée,<br />

messagerie instantanée, gestion de prés<strong>en</strong>ce et<br />

services de téléconfér<strong>en</strong>ce. Parmi ses autres<br />

solutions, l’opérateur propose, via son offre Business<br />

Together, un outil dédié aux Blackberry. Conçu pour<br />

les utilisateurs des terminaux du fabricant canadi<strong>en</strong>,<br />

Blackberry Mobile Voice System (qui est d’ailleurs<br />

candidat sur la catégorie<br />

«Meilleure offre de converg<strong>en</strong>ce<br />

fixe-mobile » aux Trophées de la<br />

Converg<strong>en</strong>ce, voir <strong>page</strong> 20)<br />

offre un numéro de téléphone<br />

unique fixe-mobile ainsi<br />

qu’une messagerie unique.<br />

Construite à partir de BES (Blackberry<br />

Enterprise Server), la solution, interconnectée<br />

avec le PBX de l’<strong>en</strong>treprise, fournit à l’utilisateur<br />

l’<strong>en</strong>semble des outils de son poste de travail<br />

fixe. Avec cette solution, OBS veut placer dans<br />

les mains des <strong>en</strong>treprises un moy<strong>en</strong> efficace de<br />

réduire leurs dép<strong>en</strong>ses, via, notamm<strong>en</strong>t la<br />

possibilité d’exploiter les réseaux WiFi voix de<br />

l’<strong>en</strong>treprise. OBS délivre quant à lui une<br />

importante partie service avec, <strong>en</strong> outre, une<br />

assistance technique à l’administrateur du<br />

réseau ainsi qu’un support technique. La<br />

converg<strong>en</strong>ce se trouve égalem<strong>en</strong>t au cœur des<br />

solutions Business Téléphonie mobile et<br />

Business Téléphonie unifiée. Pour la première,<br />

l’opérateur met notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> avant la<br />

possibilité de pouvoir choisir des formules<br />

illimitées. La seconde met à disposition de<br />

l’utilisateur toute une palette de<br />

fonctionnalités : le filtrage d’appel vers<br />

l’assistante, le r<strong>en</strong>voi d’appel ou <strong>en</strong>core le<br />

mode confér<strong>en</strong>ce mobile. En outre, une<br />

interface web offre égalem<strong>en</strong>t la possibilité de<br />

contrôler une flotte de téléphones mobiles. ■<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce E10-F9<br />

MICROSOFT<br />

LYNC sur un nuage<br />

Microsoft Lync s’adapte à son époque. La<br />

solution de communication unifiée de<br />

l’éditeur glisse du poste de travail au Cloud. Lync<br />

Online dispose des mêmes fonctionnalités que la<br />

version précéd<strong>en</strong>te. La solution continue ainsi à allier<br />

les communications vidéo et voix ainsi que la<br />

messagerie instantanée. <strong>Le</strong> partage d’écran et la<br />

mise <strong>en</strong> place d’un tableau blanc durant les sessions<br />

rest<strong>en</strong>t disponibles sur cette version. Sur Lync Online,<br />

Microsoft a égalem<strong>en</strong>t maint<strong>en</strong>u le pont avec son<br />

cli<strong>en</strong>t grand public de communication instantanée,<br />

Windows Live Mess<strong>en</strong>ger. A partir de cet outil de<br />

messagerie instantanée, il reste possible de lancer<br />

des communications audio et vidéo. Sur Lync Online,<br />

la sécurité des communications demeure <strong>en</strong>tre les<br />

mains du service informatique. <strong>Le</strong>s autorisations de<br />

connexion de chaque utilisateur sont l’apanage de la<br />

direction des services informatiques. Si cette version<br />

n’apporte, sur le papier aucune révolution <strong>en</strong> matière<br />

de fonctionnalités, elle offre, selon Microsoft, un outil<br />

supplém<strong>en</strong>taire de compression des dép<strong>en</strong>ses pour<br />

les gestionnaires d’infrastructure. A noter, <strong>en</strong> outre,<br />

que l’opérateur mainti<strong>en</strong>t le dialogue avec « des<br />

fournisseurs d’audioconfér<strong>en</strong>ce par téléphone » -<br />

sans citer lesquels - pour continuer à faire de Lync<br />

une plate-forme ouverte. Cette nouvelle déclinaison<br />

sur le Cloud de l’un de ses services permet à<br />

Microsoft de poursuivre sa diversification dans le<br />

domaine de l’informatique dématérialisée. ■


JDT226-P12-SP IP Conv OK AG BAT:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:03 <strong>Page</strong> 12<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Cloud & iT Expo C<strong>29</strong><br />

INTERXION<br />

met <strong>en</strong> chantier 9200 m 2<br />

de data c<strong>en</strong>ter <strong>en</strong> IDF<br />

C<br />

’est le plus gros investissem<strong>en</strong>t cons<strong>en</strong>ti par le groupe<br />

europé<strong>en</strong> Interxion depuis qu’il existe : 130 millions<br />

d’euros pour un data c<strong>en</strong>ter haute d<strong>en</strong>sité électrique (2300 W)<br />

de 9200 m 2 de salles machine. Pour ceux qui aurai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core<br />

des doutes sur la réalité concrète du marché et du pot<strong>en</strong>tiel<br />

représ<strong>en</strong>té par le cloud computing, Interxion apporte la preuve<br />

par la mise <strong>en</strong> chantier d’Interxion 7. Situé à La Courneuve<br />

(93), au bord de l’A86, le bâtim<strong>en</strong>t est posé sur un terrain de<br />

19 000m² avec une option d’achat. Outre la disponibilité<br />

électrique <strong>en</strong> haute d<strong>en</strong>sité, l’autre grande raison qui a poussé<br />

Interxion a choisir cet emplacem<strong>en</strong>t est la disponibilité de la<br />

connectivité télécom : grâce aux fourreaux qui long<strong>en</strong>t<br />

l’autoroute, deux câbles totalisant 432 paires de fibres<br />

permett<strong>en</strong>t d’interconnecter Interxion 7, avec <strong>en</strong>tre autres les<br />

autre data-c<strong>en</strong>ters du groupe, avec une faible lat<strong>en</strong>ce (<strong>en</strong>tre<br />

150 et 200 ms). « On pourrait faire du trading électronique »,<br />

s’amuse Fabrice Coquio, directeur général d’Interxion<br />

France, avant de préciser, plus sérieusem<strong>en</strong>t, qu’une telle<br />

connectivité lui permet d’assurer une vraie unité de lieu<br />

<strong>en</strong>tre les six autres data c<strong>en</strong>ters francili<strong>en</strong>s, qui totalis<strong>en</strong>t<br />

13 300 m2 d’équipem<strong>en</strong>ts. Lancé avant l’été, le chantier<br />

ne pouvait être annoncé tant que les droits de recours sur<br />

le permis de construire n’étai<strong>en</strong>t pas purgés. La première<br />

tranche sera livrée <strong>en</strong> juin 2012, la 2ème un an plus tard.<br />

« Nous avons lancé ce chantier parce que le marché reste très<br />

demandeur, explique Fabrice Coquio, il y a un déficit de l’offre<br />

par rapport à la demande. Nos cli<strong>en</strong>ts français et<br />

internationaux nous demand<strong>en</strong>t de ‘pousser les murs’ ». <strong>Le</strong>s<br />

cli<strong>en</strong>ts internationaux sont particulièrem<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>sibles au bas<br />

prix de l’électricité <strong>en</strong> France, qui pèse pour une partie<br />

conséqu<strong>en</strong>te des tarifs des data c<strong>en</strong>ters. En tête des<br />

demandes : le Cloud Computing sous ses différ<strong>en</strong>tes formes.<br />

« Au 2 ème trimestre de cette année, précise Fabrice Coquio,<br />

70 % de la prise de commande chez Interxion, <strong>en</strong> France<br />

comme <strong>en</strong> Europe, est liée de près ou de loin au cloud ». Un<br />

axe fort de la demande est celui émanant du monde des<br />

médias, qui cherch<strong>en</strong>t à constituer un « hub média<br />

numérique » pour conc<strong>en</strong>trer au même <strong>en</strong>droit ses besoins de<br />

capacité pour la post-production audiovisuelle ou pour<br />

l’agrégation de cont<strong>en</strong>us. Par ailleurs, 30 % de cette demande<br />

vi<strong>en</strong>t des infogéreurs français ou europé<strong>en</strong>s qui veul<strong>en</strong>t<br />

monter leurs propres solutions. <strong>Le</strong>s grands comptes français<br />

sont très prés<strong>en</strong>ts dans l’<strong>en</strong>semble de cette demande qui<br />

s’exprime par le besoin de grandes surfaces (<strong>en</strong>tre 200 et 500<br />

m 2 ) et, fait nouveau, par la demande d’avoir du personnel sur<br />

place, de manière plus ou moins perman<strong>en</strong>te. Corollaire de<br />

cette situation, Interxion mettra à leur disposition sur le site<br />

de La Courneuve 900 m 2 de bureaux. Enfin, Interxion 7 sera le<br />

site le plus « gre<strong>en</strong> » du groupe. L’empreinte carbone a été<br />

travaillée dès le process de construction et l’exploitation.<br />

répondra aux dernières recommandations des normes<br />

ASHRAE. Ces normes préconis<strong>en</strong>t une température<br />

d’exploitation de 20 à 27° <strong>en</strong> « valeur cible » au lieu des 18 à<br />

23° habituels, qui ce qui permet des économies conséqu<strong>en</strong>tes<br />

<strong>en</strong> matière de climatisation et permett<strong>en</strong>t de viser un gain de<br />

0,1 <strong>en</strong> matière de PUE. Crédité d’une part de marché de 21 %<br />

<strong>en</strong> France, Interxion conforte aussi sa place puisque, d’après<br />

Fabrice Coquio, « il n’y aura pas d’autres data c<strong>en</strong>ters de cette<br />

dim<strong>en</strong>sion avant 2017 <strong>en</strong> région parisi<strong>en</strong>ne ». Et ce,<br />

notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> raison du manque de disponibilité de la<br />

puissance électrique nécessaire. ■<br />

Fabrice Coquio,<br />

Directeur Général Interxion France<br />

Mobile IT M13<br />

ZENPRISE vise le leadership mondial de la sécurité mobile<br />

Classée par l’institut Gartner parmi les leaders mondiaux de son secteur, l’<strong>en</strong>treprise californi<strong>en</strong>ne Z<strong>en</strong>prise, spécialiste de la sécurité mobile, vise tout<br />

simplem<strong>en</strong>t la place de n° 1 mondial. Créée <strong>en</strong> 2003 à Redwood par Jayaram Bhat, Z<strong>en</strong>prise s’est à la fois développée de manière organique<br />

et par croissance externe, comme l’illustre le rachat <strong>en</strong> octobre 2010 du français Sparus Software. Du coup, le présid<strong>en</strong>t de cette dernière <strong>en</strong>tité, Didier<br />

Rochereau, est dev<strong>en</strong>u le directeur général EMEA de Z<strong>en</strong>prise. Depuis son tout nouveau siège parisi<strong>en</strong>, il a la haute main sur les bureaux allemand,<br />

britannique et des Pays Bas. <strong>Des</strong> implantations appelées à une forte croissance. « Nous mettons <strong>en</strong> place une stratégie indirecte, explique Didier Rochereau,<br />

qui passe par les opérateurs, les VARs et des ODM, tels que Consotel ». <strong>Le</strong>ader français du EMC (exp<strong>en</strong>se managem<strong>en</strong>t contrôle), tant sur les lignes mobiles<br />

que sur les autres dép<strong>en</strong>ses télécoms de l’<strong>en</strong>treprise, ce dernier <strong>en</strong>richit ainsi son offre de gestion et contrôle des dép<strong>en</strong>ses d’une offre de sécurité. « Notre<br />

mission est de protéger l’<strong>en</strong>treprise mobile, explique Jayaram Bhat, p-dg de Z<strong>en</strong>prise. Or, depuis un an, les cadres et<br />

les dirigeants d’<strong>en</strong>treprise leurs propres iPads et iPhone dans l’<strong>en</strong>treprise et demand<strong>en</strong>t à la DSI de l’intégrer dans<br />

Didier Rochereau,<br />

directeur général EMEA de Z<strong>en</strong>prise<br />

Jayaram Bhat,<br />

p-dg de Z<strong>en</strong>prise<br />

l’<strong>en</strong>treprise. Puis, cela s’est ét<strong>en</strong>du à tous les profils de l’<strong>en</strong>treprise. Autre phénomène, les dirigeants utilis<strong>en</strong>t leurs iPads dans les Starbukcs cafés, qui ne<br />

sont pas sécurisés. Il faut donc sécuriser les terminaux ». Dans cette optique, Z<strong>en</strong>prise propose un système à triple couche, qui couvre le terminal, les<br />

applications et les réseaux. Et son système de déf<strong>en</strong>se dynamique permet une gestion très fine des autorisations et des interdictions d’usage.<br />

<strong>Le</strong> gestionnaire de flotte peut, par exemple, bloquer le jeu Angry Birds au bureau, dans une zone délimitée par géolocalisation. Il peut aussi les terminaux<br />

jailbreakés, ou <strong>en</strong>core ceux fonctionnant sur tel ou tel OS. Fait nouveau, l’offre est disponible <strong>en</strong> mode cloud, hébergé par Amazone. « C’est une plateforme<br />

très excitante pour délivrer des services, poursuit Jayaram Bhat, [d’autant plus que] dans deux ans, la majorité des <strong>en</strong>treprises seront dans le<br />

cloud ». Z<strong>en</strong>prise, qui gère <strong>en</strong>tre 600 000 et 700 000 terminaux dans le monde, a implém<strong>en</strong>té l’été dernier support de plate-forme avec Self portal – une<br />

fonction permet aux utilisateurs d’activer leur propre terminal - et se prépare à sortir <strong>en</strong> fin d’année une offre de prév<strong>en</strong>tion de perte de données, qui<br />

intègre Sharepoint de Microsoft, permet de diffuser des alertes « corporate » et interdit les copier/coller sur iOS. Pour 2012, le projet est de sécuriser les<br />

applications, et d’investir très s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t dans les recrutem<strong>en</strong>ts, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Europe. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

12


Grande facilité d‘utilisation.<br />

Haute performance.<br />

<strong>Le</strong>s nouveaux téléphones IP snom de la série 700<br />

<strong>Le</strong>s nouveaux téléphones IP snom de la série 7xx, le snom 720 et le snom 760,<br />

sont parfaitem<strong>en</strong>t conçus pour les cli<strong>en</strong>ts business souhaitant un maximum de<br />

performances visuelles et audio, des fonctionnalités avancées, une grande facilité<br />

d´utilisation, ainsi qu´un retour sur investissem<strong>en</strong>t rapide. La technologie ‘dual-core’<br />

embarquée garantit la pér<strong>en</strong>nité des produits pour l’av<strong>en</strong>ir.<br />

En avant-première, snom prés<strong>en</strong>te sa nouvelle gamme de téléphones IP<br />

au salon IP Converg<strong>en</strong>ce <strong>2011</strong> à Paris.<br />

V<strong>en</strong>ez nous r<strong>en</strong>dre visite sur notre stand I 31<br />

snom.com/fr


JDT226-P14-SP IP Conv OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:11 <strong>Page</strong> 14<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce K24 k23<br />

ACROPOLIS<br />

TELECOM<br />

ouvre son troisième<br />

data c<strong>en</strong>ter à Aix<br />

Après l’ouverture de Paris Bourse (rue des Jeûneurs,<br />

75002) et de Paris Nation (rue Mousset Robert, 75012),<br />

voici que l’<strong>en</strong>treprise dirigée par Samir Koleilat inaugure cet<br />

automne son troisième data c<strong>en</strong>ter, Dataix, à Aix-les-Milles, à<br />

6 km à peine du c<strong>en</strong>tre d’Aix-<strong>en</strong>-Prov<strong>en</strong>ce. <strong>Le</strong> bâtim<strong>en</strong>t, d’une<br />

surface totale de 800 m 2 , dont 500 m 2 de salle machine, ouvre<br />

avec une première tranche de 300 m 2 opérationnels. Son<br />

installation a nécessité un investissem<strong>en</strong>t de 1,5 M€ pour les<br />

fourreaux, les travaux publics, l’adduction électrique, la<br />

climatisation… « L’intérêt de ce data c<strong>en</strong>ter, explique Samir<br />

Koleilat, c’est que nous sommes à 15 mn de Marignane [où se<br />

trouve l’aéroport desservant Marseille] et à 10 mn c<strong>en</strong>tre<br />

d’Aix, au cœur d’une DSP [délégation de service public] de<br />

300 km baptisée Capaix, qui dessert 42 zones industrielles ».<br />

Grâce à ce nouveau data c<strong>en</strong>ter, Acropolis Telecom peut<br />

continuer à déployer sa stratégie qui consiste à proposer,<br />

outre sa connectivité, des services <strong>en</strong> cloud et de<br />

l’hébergem<strong>en</strong>t de proximité. Cette offre de services à guichet<br />

unique, baptisée Cap Cloud, permettra à l’opérateur d’offrir à<br />

ses cli<strong>en</strong>ts de la zone Aix-Marseille l’accès à des solutions<br />

IaaS, PaaS et SaaS sur demande. <strong>Le</strong> premier cli<strong>en</strong>t a été<br />

accueilli au tout début du mois d’octobre. « Nous avons acheté<br />

un fichier de plus de 5000 <strong>en</strong>treprises locales, auxquelles nous<br />

allons proposer de l’hébergem<strong>en</strong>t, et du cloud public et privé<br />

avec nos part<strong>en</strong>aires (Microsoft, Siem<strong>en</strong>s, Panasonic,<br />

Mitel…). Notre principal argum<strong>en</strong>t, c’est le tandem fibre +<br />

hébergem<strong>en</strong>t. Il n’y a pas d’équival<strong>en</strong>t à 40 km à la ronde »,<br />

ajoute Samir Koleilat. Autre argum<strong>en</strong>t fort d’Acropolis : le site<br />

Mobile IT n20-19<br />

d’Aix compr<strong>en</strong>d 120 m 2 de bureaux disponibles pour ses<br />

cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> location technique ou commerciale à la<br />

journée, à la semaine ou au mois, ainsi qu’un espace de<br />

stockage pour les pièces détachées et un coffre fort<br />

pour <strong>en</strong>treposer CD Roms et bandes magnétiques.<br />

« Nous avons déjà des cli<strong>en</strong>ts francili<strong>en</strong>s qui veul<strong>en</strong>t<br />

pr<strong>en</strong>dre une redondance sur Aix, poursuit Samir Koleilat.<br />

Je p<strong>en</strong>se qu’on aura la même demande sur Aix ». Et si<br />

Acropolis voit décroître de manière très forte depuis le<br />

début de l’année la commercialisation des équipem<strong>en</strong>ts<br />

associés à ses services (-70 % au premier semestre), la<br />

demande de services et solutions <strong>en</strong> mode cloud ne cesse de<br />

progresser, avec une augm<strong>en</strong>tation m<strong>en</strong>suelle de 25 % du<br />

nombre de commandes. Mais si cette progression du cloud ne<br />

comp<strong>en</strong>se pas la baisse des commandes, Acropolis a <strong>en</strong>core<br />

du cash pour att<strong>en</strong>dre. « Nous terminerons l’année avec 1,9<br />

M€ de trésorerie, malgré tous les investissem<strong>en</strong>ts cette année<br />

[data c<strong>en</strong>tes de Paris et d’Aix] », conclut Samir Koleilat. <strong>Des</strong><br />

investissem<strong>en</strong>ts qui ont été financés pour un tiers sous forme<br />

de dette. Disposant d’un volant d’affaires conséqu<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

portefeuille, l’opérateur prépare une nouvelle levée de fonds<br />

de 1,5 M€ pour continuer à financer son projet de développer<br />

« d'ici 2013, l'un des plus importants maillages de petits<br />

Datac<strong>en</strong>ter urbains de haute<br />

d<strong>en</strong>sité électrique ». ■<br />

Samir Koleilat,<br />

p-dg d’Acropolis Telecom<br />

TOMTOM BUSINESS SOLUTIONS<br />

promeut une conduite plus sûre<br />

Pour TomTom Business Solutions, l’heure est plus que jamais à la conduite sécurisée. Active Driver Feedback et Webfleet Optidrive<br />

ont été développées <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s. La première des fonctionnalités fait office d’assistant de conduite <strong>en</strong> faisant remonter au<br />

conducteur plusieurs informations. La consommation du carburant, les vitesses excessives, les freinages brusques et un résumé général<br />

de la conduite par trajet offr<strong>en</strong>t ainsi au conducteur une vision générale de son « style » de conduite et l’aide à le r<strong>en</strong>dre plus efficace et<br />

plus économique. Davantage dédiée aux gestionnaires de flottes de véhicules, Webfleet Optidrive agglomère les données collectées et<br />

établit un rapport et des tableaux de bord graphiques. Prés<strong>en</strong>té sous forme de colonne graphique 3D, l’indicateur de performance<br />

repr<strong>en</strong>d les informations liées aux vitesses excessives, à la consommation de carburant, aux véhicules à l’arrêt (moteur <strong>en</strong><br />

fonctionnem<strong>en</strong>t) et aux événem<strong>en</strong>ts de conduite gardés <strong>en</strong> mémoire. TomTom a<br />

égalem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>sé à r<strong>en</strong>dre paramétrable Optidrive de manière à fournir aux utilisateurs<br />

un outil adapté aux valeurs de référ<strong>en</strong>ce choisies par l’<strong>en</strong>treprise. <strong>Le</strong> gestionnaire de<br />

flotte peut égalem<strong>en</strong>t faire varier l’importance des facteurs pris <strong>en</strong><br />

compte dans le calcul de l’indice. Avec ces deux nouveaux produits,<br />

TomTom Business Solutions espère dev<strong>en</strong>ir un acteur d’importance<br />

dans un marché dont il était abs<strong>en</strong>t 5 ans auparavant. Pour le mom<strong>en</strong>t,<br />

la réponse du marché par rapport aux produits du constructeur<br />

hollandais apparaît positive. Quelques 150 000 véhicules professionnels<br />

à travers l’Europe embarqu<strong>en</strong>t une solution de TomTom. ■<br />

Mobile IT N14-O17<br />

NOMADIC<br />

SOLUTIONS :<br />

la RFID à l’honneur<br />

Al’occasion de cette nouvelle édition du<br />

salon IP Converg<strong>en</strong>ce, Nomadic<br />

Solutions fait la part belle à la RFID, une<br />

technologie qui permet, <strong>en</strong>tre autres, de<br />

récupérer des données à distance à l’aide de<br />

d’étiquettes égalem<strong>en</strong>t appelées « tags ». <strong>Le</strong><br />

constructeur, qui <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d tirer parti de la<br />

généralisation des dispositifs des<br />

géolocalisation pour les bi<strong>en</strong>s et les<br />

personnes, va ainsi proposer plusieurs<br />

produits qui intègr<strong>en</strong>t la RFID. <strong>Le</strong> NS90RF, un<br />

équipem<strong>en</strong>t dédié à la surveillance des<br />

personnes et à la gestion de prés<strong>en</strong>ce sur les<br />

lieux d’interv<strong>en</strong>tion, fonctionne grâce à la<br />

technologie RFID <strong>en</strong> intérieur et au GPS <strong>en</strong><br />

extérieur. Pour les véhicules, le boîtier NS10RF<br />

offre quant à lui des fonctions de<br />

télécommande à distance géolocalisée, de<br />

surveillance ou <strong>en</strong>core de décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t de<br />

parking à distance. Compatible GPS, GSM,<br />

GPRS et RF 2,4 GHz, l’équipem<strong>en</strong>t est proposé<br />

avec différ<strong>en</strong>ts modèles d’étiquettes.<br />

Nomadic Solutions prés<strong>en</strong>te égalem<strong>en</strong>t ses<br />

balises conçues pour les marchandises. La<br />

TT1, complètem<strong>en</strong>t étanche et la TT7, dotée<br />

d’une autonomie titanesque de 12 mois vis<strong>en</strong>t<br />

à fournir une solution adaptée aux<br />

problématiques liées à la géolocalisation des<br />

remorques et, égalem<strong>en</strong>t, à la gestion et à la<br />

surveillance des marchandises. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

14


JDT226-P<strong>16</strong>-SP IP Conver OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 21:43 <strong>Page</strong> <strong>16</strong><br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Mobile IT N14<br />

MAPPIN<br />

CONTROL :<br />

le smartphone<br />

désormais incontournable<br />

Acteur de l’univers de la géolocalisation, Mapping<br />

Control se tourne logiquem<strong>en</strong>t vers les terminaux<br />

mobiles, et plus particulièrem<strong>en</strong>t, vers les smartphones. Sa<br />

solution, Mapmymobiles.com, devrait être mise à l’honneur à<br />

l’occasion du salon IP Converg<strong>en</strong>ce. « <strong>Le</strong>s nouveaux terminaux<br />

mobiles pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t une place importante », explique Daniel<br />

Vassallucci, fondateur et p-dg de Mapping Control.<br />

« Aujourd’hui, la localisation des téléphones pr<strong>en</strong>d le pas sur celle des véhicules. <strong>Le</strong>s choses évolu<strong>en</strong>t très vite ». Avec son service<br />

de géolocalisation pour les mobiles, Mapping Control <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d continuer à proposer un large év<strong>en</strong>tail services. Cartographie, image<br />

par satellite, images <strong>en</strong> 3D et « streetview » font partie de la palette de fonctionnalités que l’<strong>en</strong>treprise <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d mettre à<br />

disposition de ses cli<strong>en</strong>ts. Conçu pour le mom<strong>en</strong>t pour fonctionner sur les systèmes BlackberryOS et sur Android,<br />

Mapmymobiles.com, peut être déployé sur iOS (iPhone), cep<strong>en</strong>dant, explique Daniel Vassallucci, quelques spécificités techniques<br />

r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t cette plate-forme moins attrayante que celles de Google et de RIM. « Sur Blackberry et sur Android, il est possible<br />

d’automatiser le service, puis de le lancer <strong>en</strong> tâche de fond. Ce n’est pas possible sur iPhone. Sur ce smartphone, il est au<br />

préalable nécessaire de lancer application ». Mapping Control n’oublie pas non plus la plate-forme mobile de Microsoft. « Sur les<br />

dernières statistiques que j’ai eues,<br />

Microsoft est déçu du taux de<br />

pénétration. Ils ont l’espoir de voir<br />

les choses s’arranger avec Mango<br />

[la dernière mise à jour de Windows<br />

Phone, NDR]. Si les chiffres<br />

devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t significatifs, nous<br />

étudierons la question. Pour le<br />

mom<strong>en</strong>t, nous écoutons le marché ».<br />

<strong>Le</strong> spécialiste de la géolocalisation<br />

s’intéresse égalem<strong>en</strong>t aux tablettes.<br />

« Nous avons dès le départ choisi de<br />

travailler sur HTML 5. Nous voulons<br />

une compatibilité inter plate-forme et<br />

interterminaux », assure Daniel<br />

Vassallucci. ■<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce I18-J17<br />

WILDIX :<br />

premiers pas<br />

<strong>en</strong> France<br />

L<br />

’<strong>en</strong>treprise itali<strong>en</strong>ne Wildix fait ses<br />

premiers pas <strong>en</strong> France. Spécialisée dans<br />

les communications IP, Wildix va profiter de la<br />

caisse de résonnance que constitue le salon IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce pour prés<strong>en</strong>ter ses produits et, plus<br />

généralem<strong>en</strong>t, faire connaître son offre. « Nous<br />

souhaitons mettre <strong>en</strong> avant nos solution de voix sur<br />

IP », explique Thierry Gonon, directeur commercial de la<br />

succursale française. « Nous avons choisi d’adopter une<br />

approche id<strong>en</strong>tique à celle d’un Cisco. Nous proposons<br />

une solution complète, à des prix plus raisonnables.<br />

Nous ciblons des TPI et des PME, jusqu’à <strong>en</strong>viron une<br />

c<strong>en</strong>taine d’utilisateurs ». L’offre téléphones fixes de<br />

Wildix se compose de trois gammes de produits. <strong>Le</strong><br />

créneau d’<strong>en</strong>trée de gamme n’est occupé pour le<br />

mom<strong>en</strong>t que par un seul modèle, le WP 400.<br />

En milieu de gamme, le constructeur propose deux<br />

appareils : le WP 480 et le WP 490. <strong>Le</strong> WP 500<br />

symbolise quant à lui la partie haut de gamme de la<br />

proposition de Wildix. Ce dernier combiné se distingue<br />

par son écran LCD 320 x <strong>16</strong>0 et sa capacité à supporter<br />

jusqu’à six appels <strong>en</strong>trants. <strong>Le</strong> fabricant propose<br />

égalem<strong>en</strong>t des IP PBX. Son offre se compose de six<br />

modèles. « L’<strong>en</strong>trée de gamme permet de connecter<br />

jusqu’à 8 postes IP et de gérer quatre appels<br />

simultanés », explique Thierry Gonon. Cep<strong>en</strong>dant, quel<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce I30-J<strong>29</strong><br />

STELLA<br />

TELECOM :<br />

un nouveau<br />

datac<strong>en</strong>ter <strong>en</strong> 2012<br />

Stella Telecom multiplie les produits à<br />

un rythme sout<strong>en</strong>u. Non cont<strong>en</strong>t d’être<br />

dev<strong>en</strong>u MVNO au deuxième trimestre de<br />

cette année, l’opérateur va dévoiler<br />

plusieurs nouvelles offres à l’occasion du<br />

salon IP Converg<strong>en</strong>ce. Côté réseau fixe,<br />

l’opérateur ét<strong>en</strong>d son emprise sur le<br />

territoire. Son service fibre optique est<br />

désormais accessible dans 3 nouvelles<br />

régions : la Bretagne, le C<strong>en</strong>tre et la<br />

Bourgogne. Avec les régions Ile-de-France,<br />

PACA et Rhône-Alpes, Stella Telecom couvre<br />

désormais 80 % des <strong>en</strong>treprises du<br />

territoire. L’opérateur ét<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t la<br />

couverture de son offre SDSL Entreprise.<br />

D’ici le mois d’octobre <strong>2011</strong>, l’opérateur va<br />

installer ses équipem<strong>en</strong>ts dans 600<br />

nouveaux DSLAM. Ses accès ADSL<br />

devrai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être significativem<strong>en</strong>t<br />

« dopés ». L’utilisation de la technologie<br />

One Fusion MLPPP permettra au débit ADSL<br />

d’atteindre 40 Mbit/s desc<strong>en</strong>dant et<br />

2 Mbit/s montant. L’offre hébergem<strong>en</strong>t va<br />

elle aussi connaitre quelques changem<strong>en</strong>ts.<br />

Et de taille. Stella Telecom va se doter de<br />

son propre Datac<strong>en</strong>ter, iDC6. L’installation,<br />

dédiée à l’hébergem<strong>en</strong>t des serveurs cli<strong>en</strong>ts<br />

et à l’ext<strong>en</strong>sion de la plate-forme Cloud de<br />

l’opérateur, sera accessible à la fin du<br />

quatrième trimestre de l’année 2012. ■<br />

que soit le modèle, le système d’exploitation qui les fait<br />

fonctionner reste id<strong>en</strong>tique. Pour Wildix, il s’agit avant<br />

tout d’une « première approche » sur le territoire<br />

français. En 2012, le constructeur devrait parler de son<br />

offre phare, Wildix Hotel, élaborée à partir de ses<br />

équipem<strong>en</strong>ts. « La solution fonctionne <strong>en</strong> Italie. Lorsque<br />

l’on se positionne sur le marché des hôtels, les<br />

solutions doiv<strong>en</strong>t être dans la langue de celui-ci ci,<br />

indique le responsable ». Avant l’arrivée de ce nouveau<br />

produit, Wildix fera, à n’<strong>en</strong> pas douter, un travail de<br />

fond pour installer sa marque. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

<strong>16</strong>


Pour votre parcours Telecom, exigez<br />

la performance des services<br />

Completel-Altitude Telecom<br />

N°1 des réseaux Très Haut Débit* <strong>en</strong> France<br />

Spécialistes des solutions IP, Converg<strong>en</strong>ce et<br />

Datac<strong>en</strong>ter pour les <strong>en</strong>treprises<br />

Unis pour mieux vous satisfaire<br />

Retrouvez-nous sur le Salon IP Converg<strong>en</strong>ce du 18 au 20 octobre au Parc Expo de Paris - Porte de Versailles<br />

Stands E18 - F17<br />

F18 - H17 - H18<br />

www.completel.fr<br />

www.altitudetelecom.fr<br />

Pub golf IP converg<strong>en</strong>cev2 indd 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 23:19:23


JDT226-P18-SP IP Conv OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:15 <strong>Page</strong> 18<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce E10-F9<br />

JABRA<br />

nouvelle gamme très agressive<br />

sur les communications unifiées<br />

C<br />

’est dans le stand de Microsoft qu’on trouvera cette<br />

année Jabra et ses produits au sein d’IP Converg<strong>en</strong>ce.<br />

<strong>Le</strong> constructeur de micro-casques est <strong>en</strong> effet un des<br />

part<strong>en</strong>aires majeurs de l’éditeur de logiciels sur les solutions<br />

de communications unifiées. Et c’est donc <strong>en</strong> toute logique<br />

que Jabra prés<strong>en</strong>tera, à coté des solutions du géant de<br />

Redmont, sa nouvelle gamme dédiée aux communications<br />

unifiées, UC Voice. Cette gamme se compose de quatre<br />

modèles, dont les prix publics vont de 30 à 60 €. « Ce niveau<br />

de prix correspond vraim<strong>en</strong>t à une att<strong>en</strong>te des utilisateurs<br />

occasionnels du marché office », explique Jean-Baptiste<br />

Pain, Directeur Général France et Europe du Sud chez Jabra<br />

CC&O. Elle va de l’UC Voice 150, le modèle monaural le plus<br />

simple, à l’UC Voice 750, le haut de gamme sortira début<br />

2012 (60 €), <strong>en</strong> passant par l’UC Voice 250<br />

(modèle intra-auriculaire avec contour<br />

d’oreille pour ceux qui ne veul<strong>en</strong>t pas<br />

s<strong>en</strong>tir le casque) et l’UC Voice 550, un<br />

micro casque robuste, sans compromis sur<br />

la qualité acoustique, doté d’oreillettes<br />

simili cuir. « <strong>Le</strong> ‘one size fit all’ (ou modèle<br />

taille unique) ne marche pas dans le microcasque,<br />

explique Jean-Baptiste Pain. <strong>Des</strong><br />

facteurs tels que la taille des oreillettes ou<br />

la longueur de la perche ont leur<br />

importance ». Dans un marché des<br />

communications unifiées qui <strong>en</strong>tre dans<br />

une phase de déploiem<strong>en</strong>ts massifs, mais<br />

dont le premier gros déploiem<strong>en</strong>t (avec<br />

OCR 2 de Microsoft) s’est fait début 2010,<br />

la fin <strong>2011</strong> s’annonce pour Jabra « très<br />

prometteuse ». Quand à la t<strong>en</strong>dance plus générale du<br />

marché, dont on pourrait craindre qu’elle soit impactée<br />

par la crise boursière et économique comm<strong>en</strong>cée cet<br />

été, Jabra la voit sans crainte. « Jabra a affiché son<br />

6 ème trimestre consécutif de croissance, poursuit Jean-<br />

Baptiste Pain. Notre croissance correspond à nos<br />

annonces ». Et si, sur la région EMEA dont Jean-Baptiste<br />

Pain a la charge, le Portugal et l’Espagne sont au plus bas, le<br />

troisième trimestre ne s’<strong>en</strong> annonce pas moins porteur.<br />

« Pour finir le 3 ème trimestre, poursuit-il, nous lançons une<br />

série de campagnes promotionnelles et marketing (8<br />

exactem<strong>en</strong>t), <strong>en</strong>tre autres pour inciter notre base à<br />

r<strong>en</strong>ouveler leurs micro-casques ». Par ailleurs, d’autres<br />

nouveaux produits, dans la gamme c<strong>en</strong>tre d’appels (qui<br />

représ<strong>en</strong>te plus de la moitié du chiffre d’affaires du<br />

constructeur), devrai<strong>en</strong>t être annoncés avant la fin de<br />

l’année, avec des innovations sur la protection acoustique<br />

comme sur la facilité de déploiem<strong>en</strong>t des produits. « Ce sont<br />

des att<strong>en</strong>tes majeures des <strong>en</strong>treprises », conclut Jean-<br />

Baptiste Pain. ■<br />

Mobile IT O10/P9<br />

MIO place une caméra dans les voitures<br />

La pénurie de GPS n’est pas pour demain chez Mio. <strong>Le</strong> constructeur taïwanais, propriétaire égalem<strong>en</strong>t<br />

de la marque Navman, prévoit le lancem<strong>en</strong>t de nouveaux GPS et d’une caméra. En matière<br />

d’équipem<strong>en</strong>ts de navigation, le constructeur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d proposer ri<strong>en</strong> moins que six nouveaux modèles. La<br />

gamme Spirit comptera ainsi 5 nouveaux GPS : les modèles 480, 485, 680, 685 et 687. Tous ces nouveaux<br />

modèles ont <strong>en</strong> commun des fonctions d’aide au stationnem<strong>en</strong>t, un mode piéton, ainsi qu’une<br />

fonctionnalité de calcul d’itinéraires. <strong>Le</strong>s modèles 485, 685 et 687 se singularis<strong>en</strong>t par la prés<strong>en</strong>ce d’une<br />

option d’info-trafic paneuropé<strong>en</strong>ne, une option bi<strong>en</strong> pratique dès lors qu’il s’agit d’aller arp<strong>en</strong>ter les routes d’Europe. Sur les Spririt 685<br />

et 687, les utilisateurs pourront trouver deux autres applications, le « choix de l’itinéraire » et<br />

la « planification de l’itinéraire ». <strong>Le</strong> modèle 687 dispose quant à lui de fonctions de<br />

commandes vocales. Cette fonctionnalité offre la possibilité de prononcer oralem<strong>en</strong>t une<br />

adresse et de répondre à un appel téléphonique sans toucher le GPS, si celui-ci est appairé<br />

par Bluetooth. Mio propose égalem<strong>en</strong>t le « Drive Recorder » une caméra embarquée à<br />

haute résolution. Cet appareil, loin du GPS, offre la possibilité d’<strong>en</strong>registrer tout ce que<br />

Mio nomme les « évènem<strong>en</strong>ts imprévus » comme les accid<strong>en</strong>ts, les comportem<strong>en</strong>ts<br />

dangereux ou les évènem<strong>en</strong>ts climatiques. <strong>Le</strong> gyroscope intégré permet d’<strong>en</strong>registrer<br />

tous les accélérations et les décélérations brusques. Reliée à Google Maps, la caméra<br />

<strong>en</strong>registre tous les trajets effectués grâce à une carte mémoire de 4 Go. ■<br />

Jean-Baptiste Pain,<br />

Directeur Général France<br />

et Europe du Sud chez Jabra CC&O<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce H22<br />

TIPTEL<br />

parie sur les<br />

téléphones<br />

simplifiés<br />

Chez Tiptel, l’actualité est<br />

multiple. <strong>Le</strong> spécialiste<br />

des systèmes de téléphonie<br />

pour TPE et PME propose<br />

plusieurs nouveaux produits<br />

à l’occasion d’IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce. En ce début<br />

d’automne, Tiptel va<br />

commercialiser des<br />

téléphones portables<br />

simplifiés. Conçus pour<br />

répondre aux att<strong>en</strong>tes<br />

des s<strong>en</strong>iors, ces<br />

terminaux dispos<strong>en</strong>t,<br />

notamm<strong>en</strong>t, d’une<br />

touche d’urg<strong>en</strong>ce,<br />

d’une fonction<br />

loupe et d’une<br />

lampe de poche.<br />

<strong>Le</strong> m<strong>en</strong>u,<br />

personnalisable, permet<br />

de ne faire apparaitre que les options les plus<br />

usitées. Par ailleurs, une nouvelle version<br />

<strong>en</strong>richie du PBX de Tiptel sera égalem<strong>en</strong>t<br />

prés<strong>en</strong>tée. L’équipem<strong>en</strong>t embarque de<br />

nouvelles fonctionnalités. Au nombre de<br />

celles-ci, l’ajout d’une nouvelle carte IP qui<br />

permet désormais de connecter 8 postes SIP.<br />

L’IPBX rackable tiptel 8000 Business, capable<br />

de gérer plus de 200 utilisateurs et les<br />

Spectralink 8400 et 8450, des téléphones<br />

WiFi, vi<strong>en</strong>dront égalem<strong>en</strong>t compléter la liste<br />

de nouveautés du constructeur. Tiptel<br />

proposera <strong>en</strong> outre des modèles rafraichis de<br />

sa famille de postes IP. La gamme de postes IP<br />

de Tiptel se diversifie avec désormais des<br />

téléphones IP à écran couleur et équipés d’une<br />

prise 1 Gbit/s pour « répondre aux nouveaux<br />

besoins ». ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

18


Op<strong>en</strong>Scape Office<br />

La solution UC tout-<strong>en</strong>-un la plus complète du marché.<br />

AnnuairesMessagerie instantanée<br />

Confér<strong>en</strong>ce<br />

Web Collaboration<br />

Fax<br />

Confér<strong>en</strong>ce<br />

Fax<br />

Prés<strong>en</strong>ce<br />

Téléphonie<br />

Web Collaboration<br />

Annuaires<br />

Confér<strong>en</strong>ce<br />

Prés<strong>en</strong>ce<br />

C<strong>en</strong>tre de Contacts MultiMédia<br />

Prés<strong>en</strong>ce<br />

Web Collaboration<br />

Confér<strong>en</strong>ce<br />

Annuaires<br />

C<strong>en</strong>tre de Contacts MultiMédia<br />

Confér<strong>en</strong>ce<br />

Vidéo<br />

Messagerie instantanée<br />

Téléphonie<br />

Contactez-nous au 0810 422 667 ou integrasys@integrasys.fr<br />

Siem<strong>en</strong>s Enterprise Communications GmbH & Co. KG is a Trademark Lic<strong>en</strong>see of Siem<strong>en</strong>s AG.<br />

AD_BRUSSELS AIRPORT.indd 1 30/<strong>09</strong>/11 08:57


JDT226-P20-SP IP Conv vuAG BAT:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:17 <strong>Page</strong> 20<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

2 ème édition IP Converg<strong>en</strong>ce J5<br />

LES TROPHÉES DE<br />

LA CONVERGENCE<br />

Après le galop d’essai de la première édition <strong>en</strong> 2010, les Trophées de la Converg<strong>en</strong>ce revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pour récomp<strong>en</strong>ser<br />

les professionnels dans les domaines de la mobilité, du cloud computing et des solutions IP. « <strong>Le</strong>s Trophées de<br />

la Converg<strong>en</strong>ce confirm<strong>en</strong>t le succès de la première édition, puisque nous avons reçu cette année deux fois plus de<br />

dossiers pour y concourir, notamm<strong>en</strong>t dans la catégorie ‘Meilleure solution applicative de Mobilité’, pour laquelle pas<br />

moins d’une quinzaine de dossiers ont été prés<strong>en</strong>tés », souligne Carole Jardon, Directrice de pôle chez Tarsus France.<br />

« Nous avons égalem<strong>en</strong>t décidé de créer deux nouvelles catégories : l’innovation de l’année <strong>en</strong> cloud computing et la<br />

solution applicative de mobilité ». Après la journée de délibération qui s’est t<strong>en</strong>ue à Paris le 21 septembre, le Jury<br />

(auquel pr<strong>en</strong>d part le <strong>Journal</strong> des Télécoms <strong>en</strong> sa qualité de co-organisateur) désignera les gagnants le mercredi<br />

19 octobre à partir de 18 h, à l’occasion d’une cérémonie qui sera suivie d’un cocktail. Susp<strong>en</strong>se garanti d’ici-là… ■<br />

<strong>Le</strong> membres du jury<br />

<strong>Le</strong> jury est composé de<br />

10 professionnels issus du monde IT<br />

Sylvie Chauvin, Présid<strong>en</strong>te de Markess International<br />

Véronique Daval, Présid<strong>en</strong>te du Club Décision DSI<br />

Robin Ferriere, Directeur et Associé de RFC<br />

Ariel Gomez, Directeur de la Publication<br />

et rédacteur <strong>en</strong> chef du <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />

Jean-Michel Huet, Directeur Associé, Bearing Point France<br />

Carole Jardon, Directrice de Pôle chez Tarsus<br />

Guy Mamou-Mani, Présid<strong>en</strong>t, Syntec Informatique<br />

et co-Présid<strong>en</strong>t d’Op<strong>en</strong><br />

Philippe Pestanes, Associé <strong>en</strong> charge de<br />

la practice Média et Télécoms chez Kurt Salmon<br />

Philippe Recouppé, Présid<strong>en</strong>t du Forum At<strong>en</strong>a<br />

Silvano Trotta, Présid<strong>en</strong>t, Ficome<br />

LE CLUB<br />

DÉCISION DSI<br />

se dote d’outils de partage<br />

Part<strong>en</strong>aire du salon – et des Trophées de la<br />

Converg<strong>en</strong>ce - pour la 2 ème année consécutive, le<br />

Club Décision DSI, qui regroupe près d’un millier de<br />

Directeur de Services Informatiques de sociétés de plus<br />

de 300 personnes, persiste <strong>en</strong> signe pour une nouvelle<br />

saison. Cette fidélité s’explique par les résultats positifs<br />

obt<strong>en</strong>us la première année. « Ce part<strong>en</strong>ariat nous a<br />

permis de mettre <strong>en</strong> rapport nos DSI avec les<br />

‘fournisseurs de converg<strong>en</strong>ce’ prés<strong>en</strong>ts au salon qui<br />

répond<strong>en</strong>t à certaines de leurs att<strong>en</strong>tes », explique<br />

Véronique Daval, fondatrice et présid<strong>en</strong>te du Club. Lieu<br />

de r<strong>en</strong>contre et d’échange très axé sur la qualité des<br />

relations humaines (au travers de cocktails, dîners,<br />

journées thématiques…) le Club Décision DSI ne se<br />

dote pas moins d’outils technologiques qui permettront<br />

à ses membres d’aller plus loin dans l’échange et le<br />

partage de connaissances. Exemple : le moteur<br />

d’expéri<strong>en</strong>ce. « Il s’agit de constituer une base de<br />

données sur des projets de DSI déployés récemm<strong>en</strong>t,<br />

détaille Véronique Daval. Elle vise à faire la typologie<br />

<strong>Le</strong>s nominés des Trophées de la Converg<strong>en</strong>ce <strong>2011</strong> par catégorie sont les suivants :<br />

Dans la catégorie « Meilleure<br />

offre de converg<strong>en</strong>ce fixe-mobile »<br />

- Orange Business Services pour son offre <strong>en</strong>richie Business<br />

Together (blackberry Mobile Voice System)<br />

- OPcom pour Swichtvox<br />

- Altitude telecom pour l’offre Two Easy<br />

Dans la catégorie « Meilleure<br />

solution de communication unifiée »<br />

- Orange Business Services pour Business Together<br />

as a Service<br />

- Alcatel Luc<strong>en</strong>t pour son offre Op<strong>en</strong> Touch<br />

- Av<strong>en</strong>call pour son offre Xivo<br />

Dans la catégorie « Meilleur<br />

opérateur pour les <strong>en</strong>treprises »<br />

- Orange Business Services<br />

- Acropolis Telecom<br />

- Waycom<br />

- Op<strong>en</strong> IP<br />

Dans la catégorie « Innovation<br />

de l’année <strong>en</strong> terme de<br />

communications d’<strong>en</strong>treprise »<br />

- Innovaphone pour ses gammes de postes IP 222 et IP 232<br />

- Vidyo pour Vidyo Mobile, solution de visioconfér<strong>en</strong>ce multi<br />

point HD sur smartphones et tablettes<br />

- Invoxia NVX 610<br />

Dans la catégorie « Innovation de<br />

l’année <strong>en</strong> terme de cloud computing »<br />

- Microsoft pour Office 365<br />

- Orange pour le Cloud Pro<br />

- Lyatiss pour Cloud Weaver<br />

Dans la catégorie « Meilleure<br />

solution de sécurité d’infrastructure »<br />

- Completel pour Business Class Security (solution globale)<br />

- Alcatel Luc<strong>en</strong>t pour SafeNAC<br />

- Ibelem pour push Manager<br />

- Telecom Object pour sa solution de “sécurisation des<br />

comptes SIP cli<strong>en</strong>ts et rev<strong>en</strong>deurs”<br />

Dans la catégorie « Meilleure<br />

solution applicative de mobilité »<br />

- Daxium pour PictBase<br />

- Groupe Synox pour Geocity<br />

- Nomalys pour son application graphique pour smartphone<br />

- Tom Tom Business Solutions pour Worksmart<br />

Dans la catégorie « Meilleure<br />

solution de visio-confér<strong>en</strong>ce»<br />

- Aastra pour BluStar 8000i<br />

- Polycom pour HDX 4500<br />

- Gamme Lifesize<br />

Véronique Daval,<br />

fondatrice et présid<strong>en</strong>te<br />

du Club Décision DSI<br />

des réalisations par catégorie <strong>en</strong> structurant les<br />

données (catégorie d’applications, secteur d’activité,<br />

montant des investissem<strong>en</strong>ts, prestataires…). Cette<br />

base de connaissances <strong>en</strong> réseau sera alim<strong>en</strong>tée et<br />

partagée exclusivem<strong>en</strong>t par les membres du club. <strong>Le</strong><br />

DSI qui dépose ses données le fait sous la forme d’un<br />

cahier des charges, sans dévoiler les recettes de<br />

l’<strong>en</strong>treprise ». La réalisation de ce moteur d’expéri<strong>en</strong>ce<br />

a été confiée à un groupe de travail conduit par<br />

Francisco Muñoz (Go Voyages), Claude de Souza (CBRE)<br />

et Sibri-Claude Yameogo (Alstom) - et coordonné par<br />

Juli<strong>en</strong> Daval, vice-présid<strong>en</strong>t du Club Décision DSI.<br />

L’idée est v<strong>en</strong>ue des « ambassadeurs » du bureau Club<br />

(au nombre de 8) et de leur besoin ress<strong>en</strong>ti de partager<br />

de compét<strong>en</strong>ces. <strong>Le</strong>s informations données dans le<br />

cadre de ces échanges de « recettes de cuisine » sont<br />

réservées exclusivem<strong>en</strong>t aux membres du club. « Ce qui<br />

prime avant toute chose, c’est la notion d’<strong>en</strong>tre-aide,<br />

conclut Véronique Daval. Là, elle se matérialise<br />

réellem<strong>en</strong>t ». <strong>Le</strong> Club Décision DSI, qui regroupe<br />

actuellem<strong>en</strong>t une quinzaine de nouveaux membres par<br />

mois, mettra égalem<strong>en</strong>t à disposition de ses membres<br />

un service de chat, une application iPhone permettant<br />

un accès aux données via un moteur de recherche<br />

simplifié, et la possibilité de réaliser<br />

des interviews sur les projets<br />

<strong>en</strong> cours de réalisation et<br />

publication sur forme de<br />

vidéos et/ou Podcasts. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

20


This version of the wordmark can only be<br />

used at this size. It has a larger registration<br />

mark than the other size wordmarks.<br />

Please use one of the other sizes if you need<br />

a larger version.<br />

La nouvelle série Savi ®<br />

Simplem<strong>en</strong>t plus<br />

intellig<strong>en</strong>te<br />

CONNEXIONS :<br />

TÉLÉPHONE PORTABLE,<br />

TÉLÉPHONE DE BUREAU ET PC<br />

Notre nouveau système de micro-casque sans fil Savi ® 740 se connecte tout<br />

simplem<strong>en</strong>t à chacun de vos périphériques, vous permettant de pr<strong>en</strong>dre<br />

indifféremm<strong>en</strong>t les appels depuis votre PC, votre téléphone de bureau ou votre<br />

téléphone portable.<br />

• <strong>Mise</strong> à jour automatique de votre état de prés<strong>en</strong>ce UC lors d'un appel depuis<br />

n'importe quel périphérique<br />

• 3 styles de port pour un confort garanti<br />

• Batterie remplaçable à chaud (option) pour un temps de conversation illimité<br />

Demandez sans tarder à essayer le Savi 740 gratuitem<strong>en</strong>t et sans obligation d’achat<br />

au 01 41 67 46 08 ou sur www.essaigratuit.fr<br />

Pour <strong>en</strong> savoir plus visitez: www.plantronics.com/fr/product/savi-700<br />

S<br />

© <strong>2011</strong> Plantronics, Inc. Tous droits réservés. Plantronics et Savi 700 sont des marques commerciales ou des marques déposées de Plantronics, Inc.<br />

M<br />

<strong>16</strong>400_Savi700_Ad_240x310.indd 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:06<br />

L


JDT226-P22-Eve-CR BBWF:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> <strong>16</strong>:01 <strong>Page</strong> 6<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

compte r<strong>en</strong>du Broadband World Forum<br />

Du debit,<br />

<strong>en</strong>core du debit !<br />

Point de r<strong>en</strong>contre incontournable de tous les acteurs industriels du très<br />

haut débit, fixe comme mobile, le Broadband World Forum, dans son<br />

édition <strong>2011</strong>, a <strong>en</strong>core été largem<strong>en</strong>t accaparé par la recherche des<br />

solutions pour faire face à l’inexorable montée du trafic dans les réseaux<br />

mobiles, <strong>en</strong> raison notamm<strong>en</strong>t de la consommation croissante de vidéo.<br />

LTE, nouvelles architectures et techniques de managem<strong>en</strong>t réseau,<br />

offload WiFi sont les principales solutions proposées.<br />

Evoqué par plusieurs ténors de l’industrie<br />

comme un des moy<strong>en</strong>s de contourner<br />

cette difficulté, le WiFi fait figure d’alternative<br />

crédible. Ruckus Wirless, le spécialiste de la<br />

connexion sans fil, a ainsi adopté un nouveau<br />

standard à même de répondre à cette problématique<br />

: le WiFi 802.11 u. Offrant le même<br />

débit que le WiFi n, ce dernier permet surtout<br />

la connexion automatique des terminaux au<br />

réseau. Pour l’équipem<strong>en</strong>tier américain, l’arrivée<br />

prochaine de la 4G ne modifiera <strong>en</strong> ri<strong>en</strong><br />

les données du problème actuel. De plus <strong>en</strong><br />

plus sollicités, les réseaux mobiles éprouveront<br />

de plus <strong>en</strong> plus de difficulté à répondre à<br />

une demande toujours <strong>en</strong> croissance. D’où,<br />

toujours selon Ruckus, le besoin de s’appuyer<br />

sur le WiFi. Installé sur les réseaux des opérateurs,<br />

les hotspots compatibles WiFi u<br />

offr<strong>en</strong>t ainsi la possibilité à un utilisateur de<br />

se connecter automatiquem<strong>en</strong>t sur un point<br />

d’accès. Pour l’opérateur, le dispositif permet<br />

de relâcher la pression sur son réseau. Pour<br />

l’utilisateur équipé d’un terminal compatible,<br />

l’expéri<strong>en</strong>ce est simplifiée. « Il n’a plus besoin<br />

de r<strong>en</strong>trer manuellem<strong>en</strong>t son login et son mot<br />

de passe », explique Selina Lo, p-dg de<br />

Ruckus Wireless. « <strong>Le</strong>s appareils se connect<strong>en</strong>t<br />

tout seuls ». L’auth<strong>en</strong>tification peut être<br />

effectuée par les opérateurs via la carte SIM<br />

ou l’adresse MAC. En cas de roaming dans un<br />

autre pays, la situation est similaire. « Si un<br />

abonné de AT&T se r<strong>en</strong>d <strong>en</strong> France et<br />

qu’Orange et son opérateur sont part<strong>en</strong>aires,<br />

il sera id<strong>en</strong>tifié. L’opérateur part<strong>en</strong>aire pourra<br />

égalem<strong>en</strong>t lui appliquer les politiques d’utilisation<br />

qu’il souhaite ». D’après la responsable,<br />

ce nouveau standard va considérablem<strong>en</strong>t<br />

améliorer l’expéri<strong>en</strong>ce des utilisateurs.<br />

<strong>Le</strong>s premiers produits compatibles WiFi u<br />

devrai<strong>en</strong>t être disponibles à partir du<br />

deuxième semestre de l’année.<br />

Ericsson<br />

décongestionne<br />

aussi <strong>en</strong> WiFi<br />

Avec sa nouvelle solution qui place le WiFi<br />

dans le réseau de l’opérateur, Ericsson <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<br />

fournir aux opérateurs une réponse adéquate.<br />

Techniquem<strong>en</strong>t, la solution permet à n’importe<br />

quel smartphone connecté au réseau<br />

d’un opérateur de se connecter <strong>en</strong> WiFi sans<br />

<strong>en</strong>trer de code ni d’autre information d’auth<strong>en</strong>tification.<br />

Dans un contexte de grande<br />

congestion du réseau, cette solution permet<br />

aux opérateurs de tirer partie de leurs installations<br />

WiFi, un facteur d’autant plus favorable<br />

que de nombreux appareils –des tablettes<br />

notamm<strong>en</strong>t- sont commercialisés dans leur<br />

version WiFi. Ericsson voit égalem<strong>en</strong>t un<br />

moy<strong>en</strong> pour les opérateurs de diversifier leur<br />

source de rev<strong>en</strong>us grâce, <strong>en</strong>tre autre, à la<br />

v<strong>en</strong>te de capacité WiFi <strong>en</strong> gros. Cette alternative<br />

imaginée par Ericsson est proche de celle<br />

mise <strong>en</strong> avant par d’autres acteurs majeurs de<br />

l’industrie. L’américain Cisco a égalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>té<br />

plus tôt dans l’année, un dispositif id<strong>en</strong>tique<br />

sur le plan technique. Seule différ<strong>en</strong>ce<br />

toutefois chez Cisco, le modèle économique,<br />

qui peut être basé sur une collaboration avec<br />

des magasins ou des lieux d’évènem<strong>en</strong>ts<br />

sportifs, permettrait aux opérateurs de tirer<br />

des rev<strong>en</strong>us de la v<strong>en</strong>te d’un tickets par exemple.<br />

Avec ce type de dispositif, les équipem<strong>en</strong>tiers<br />

espèr<strong>en</strong>t séduire des opérateurs<br />

soucieux d’éviter de lourds investissem<strong>en</strong>ts<br />

sur leur infrastructure.<br />

<strong>Le</strong> réseau devi<strong>en</strong>t<br />

liquide<br />

Chez Nokia Siem<strong>en</strong>s Networks, on pr<strong>en</strong>d acte<br />

du changem<strong>en</strong>t du mode de vie des g<strong>en</strong>s et de<br />

la manière dont ils utilis<strong>en</strong>t la technologie.<br />

« Chaque dimanche, on voit une explosion du<br />

trafic data autour des stades après le match :<br />

les g<strong>en</strong>s se connect<strong>en</strong>t pour suivre d’autres<br />

matches <strong>en</strong> vidéo, explique Thomas Jul, directeur<br />

pour l’Europe du Sud depuis début juillet.<br />

<strong>Le</strong>s consommateurs veul<strong>en</strong>t avoir accès à la<br />

vidéo, peu importe le canal. Et les usages de<br />

la technologie sont très imprévisibles ».<br />

Illustration de cette affirmation : « 18 jours<br />

après son lancem<strong>en</strong>t, le jeu Citiville sur<br />

Facebook est dev<strong>en</strong>u le jeu le plus populaire,<br />

avec 70 millions d’utilisateurs. Lorsque les<br />

réseaux ne peuv<strong>en</strong>t pas suivre les usages,<br />

c’est l’échec ». Pour y faire face, l’équipem<strong>en</strong>tier<br />

finno-allemand pousse plus loin son<br />

concept du Liquid Radio, qui consiste à<br />

regrouper <strong>en</strong> un point du réseau les capacités<br />

radio précédemm<strong>en</strong>t rattachées à chaque station<br />

de base (BTS). Ainsi, la capacité radio<br />

peut être utilisée, au gré des besoins de la<br />

journée et de la charge du réseau, par différ<strong>en</strong>ts<br />

groupes d’ant<strong>en</strong>nes. L’étape d’après,<br />

c’est le Liquid Net. « <strong>Le</strong> concept de Liquid Net,<br />

explique Thorst<strong>en</strong> Robrecht, directeur du<br />

Network system product managem<strong>en</strong>t, c’est<br />

de fait passer la capacité de réseau là où elle<br />

est nécessaire au mom<strong>en</strong>t où elle est nécessaire<br />

». Combiné à la gestion intellig<strong>en</strong>te du<br />

haut débit, qui est l’autre clé de démarche de<br />

NSN, elle permet de r<strong>en</strong>dre les réseaux plus<br />

efficaces, et de faire face à un besoin d’investissem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> data qui est multiplié par cinq<br />

par rapport à la voix, tandis que les rev<strong>en</strong>us<br />

sont divisés par cinq. Une équation t<strong>en</strong>tante,<br />

mais qui demande quand même des investissem<strong>en</strong>ts.<br />

■ Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

ETUDE FTTH COUNCIL<br />

<strong>Le</strong>s pays de l’Est ont plus la fibre<br />

La dernière étude m<strong>en</strong>ée par le FTTH<br />

Council Europe montre que les pays<br />

de l’Est, les pays scandinaves et les pays<br />

baltes se sont ces derniers mois montrés<br />

bi<strong>en</strong> plus actifs qu’une bonne partie des<br />

pays de l’Europe de l’Ouest, <strong>en</strong>core à la<br />

traîne sur le déploiem<strong>en</strong>t de la fibre<br />

optique. Avec 4,6 millions d’abonnés à<br />

un service de très haut débit <strong>en</strong> juin<br />

<strong>2011</strong>, l’Europe demeure à des annéeslumière<br />

lumière du contin<strong>en</strong>t asiatique,<br />

fort de 46 millions de souscriptions.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, les six premiers mois de<br />

l’année ont été marqués par des efforts<br />

significatifs <strong>en</strong>trepris par certains pays<br />

pour développer la fibre optique sur leur<br />

territoire. Ainsi, <strong>en</strong>tre juin 2010 et juin<br />

<strong>2011</strong>, le nombre d’abonnés europé<strong>en</strong>s<br />

FTTH progresse de 14 %, le nombre<br />

d’habitations éligibles croît quant à lui<br />

de 26 %. L’étude révèle que cette progression<br />

reste <strong>en</strong>core le fruit des déploiem<strong>en</strong>ts réalisés dans les pays scandinaves mais<br />

égalem<strong>en</strong>t des pays baltes et dans les nations de l’Europe de l’Est. La Lituanie affiche ainsi,<br />

sur les six premiers mois de l’année, un taux de pénétration de 25 % pour la FTTB (fibre <strong>en</strong><br />

pied d’immeuble). La Norvège, la Slovénie et la Bulgarie, suiv<strong>en</strong>t la Lituanie avec un taux<br />

de pénétration aux al<strong>en</strong>tours, respectivem<strong>en</strong>t, de 13, 10 et 9 %. En comparaison, la France,<br />

<strong>en</strong>registre un taux de pénétration de 3 %. Dans l’Hexagone, la situation évolue très l<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t.<br />

Numericable, avec 4,5 millions d’habitations éligibles reste l’opérateur le plus <strong>en</strong><br />

pointe sur le déploiem<strong>en</strong>t du très haut débit. Orange avec 820 000 habitations éligibles,<br />

Free (450 000) et SFR (550 000) rest<strong>en</strong>t toujours loin derrière. La France n’a <strong>en</strong>registré ces<br />

six derniers mois que 87 000 nouveaux abonnem<strong>en</strong>ts à la fibre optique. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N226 Octobre <strong>2011</strong><br />

22


JDT226-P24-Reportage THD MobileOKAG:JDT 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 11:59 <strong>Page</strong> 24<br />

Reportage<br />

infrastructures<br />

THD Mobile<br />

Ericsson dans le LTE…<br />

et au-delà<br />

Non cont<strong>en</strong>t du truster la première place mondiale dans le très haut débit mobile, avec<br />

60 % des livraisons LTE <strong>en</strong> 2010, Ericsson lorgne déjà sur l’étape suivante, le LTE Advanced.<br />

A l’occasion d’une visite du siège de l’<strong>en</strong>treprise, Kista (prononcer «chista»), près de<br />

Stockholm, nous avons pu découvrir quelques déploiem<strong>en</strong>ts emblématiques du LTE et<br />

avoir une vue sur les perspectives de débits gargantuesques - jusqu’à 3 Gbit/s<br />

desc<strong>en</strong>dants -, que promet la version « advanced » de la technologie.<br />

Si, vu de France, l’avènem<strong>en</strong>t du LTE reste<br />

une perspective <strong>en</strong>core lointaine - les<br />

lic<strong>en</strong>ces pour les premiers blocs de fréqu<strong>en</strong>ces<br />

dans la bande des 2,6 GHz v<strong>en</strong>ant tout<br />

juste d’être attribuées – d’autres territoires<br />

sont bi<strong>en</strong> plus <strong>en</strong> avance. <strong>Des</strong> territoires que<br />

l’équipem<strong>en</strong>tier suédois Ericsson connaît bi<strong>en</strong>,<br />

puisqu’il a fourni les équipem<strong>en</strong>ts pour six des<br />

sept plus grands opérateurs mondiaux qui ont déjà<br />

basculé sur cette technologie, et a déjà remporté<br />

27 contrats pour des réseaux sur cette norme.<br />

Parmi eux, on compte de grands opérateurs américains<br />

tels que Verizon (contrat partagé avec<br />

Alcaltel-Luc<strong>en</strong>t), qui a dû basculer <strong>en</strong> LTE par<br />

nécessité concurr<strong>en</strong>tielle, et d’autres, plus petits,<br />

qui prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des modèles technico économiques<br />

plus originaux et plus inatt<strong>en</strong>dus, à l’image du danois<br />

TDC, qui est par ailleurs le premier contrat<br />

de gestion de réseau <strong>en</strong> managed services signé<br />

par Ericsson, <strong>en</strong> 2007.<br />

■ Marché de niche, mais<br />

modèle d’affaires viable<br />

Exerçant ses tal<strong>en</strong>ts dans un pays de 5 millions<br />

d’habitants… <strong>en</strong> concurr<strong>en</strong>ce avec trois autres<br />

opérateurs, TDC est pourtant l’un des opérateurs<br />

les plus profitables d’Europe. <strong>Le</strong>ader du marché<br />

sur tous les segm<strong>en</strong>ts (voix fixe, haut débit fixe,<br />

TV, voix Mobile, haut débit mobile), il a décidé<br />

de passer au LTE pour éviter la saturation qui<br />

guette son réseau 3G, qui monte pourtant vers<br />

les 42 Mbit/s de débit. « Nous avons acquis une<br />

des bandes fréqu<strong>en</strong>ces de 20 MHz dans les 2,6<br />

GHz début 2010, explique Jacob Z<strong>en</strong>tio Lars<strong>en</strong>,<br />

S<strong>en</strong>ior Vice Presid<strong>en</strong>t, Business Transformation,<br />

responsable de l’introduction du LTE chez<br />

TDC. <strong>Le</strong>s autres concurr<strong>en</strong>ts ont aussi acquis deux<br />

autres blocs de 20 Mhz (Tel<strong>en</strong>or et Telia), et l’opérateur<br />

3 a acquis 10 MHz de fréqu<strong>en</strong>ces non<br />

contigües ». Pour autant, TDC ne s’est pas précipité<br />

pour ouvrir son réseau. « Nous avons le plus<br />

large réseau LTE au Danemark depuis janvier<br />

<strong>2011</strong>, poursuit Jacob Lars<strong>en</strong>, mais nous n’avons<br />

pas introduit tout de suite le LTE auprès de nos<br />

cli<strong>en</strong>ts ». Il a préféré laisser ses confrères essuyer<br />

les plâtres. « Telia a introduit la 4G au Danemark<br />

le 9 décembre 2010, poursuit-il. Pour cette<br />

introduction, ils ont dép<strong>en</strong>sé <strong>en</strong> marketing trois<br />

fois que les autres opérateurs sur la même<br />

période. Résultat : le p-dg a été remercié ». Plus<br />

prud<strong>en</strong>t, TDC a profité des élections législatives<br />

locales du 15 septembre pour lancer son réseau,<br />

<strong>en</strong> laissant à la première chaîne de télévision la<br />

primeur du réseau LTE pour transmettre <strong>en</strong> direct<br />

l’événem<strong>en</strong>t. « Nous essayons de lancer le marché<br />

du haut débit mobile, qui était lat<strong>en</strong>t, poursuit<br />

Jacob Lars<strong>en</strong>, <strong>en</strong> ciblant les utilisateurs premium<br />

et les <strong>en</strong>treprises ». Fin <strong>2011</strong>, TDC prévoit<br />

de lancer le service dans les 10 plus grandes villes<br />

danoises. « Nous avons plus de 200 sites prêts,<br />

et nous allons achever une couverture de 25 %.<br />

Ce déploiem<strong>en</strong>t est possible parce que nous avons<br />

pu réutiliser les sites existants. Si nous n’avions<br />

pas pu le faire, le business modèle du LTE était<br />

mort ». De nombreux points rest<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant<br />

<strong>Le</strong> « terminal » de la démo LTE Advanced est<br />

<strong>en</strong> fait une armoire informatique logée à l’arrière<br />

d’une camionnette.<br />

à résoudre : le handover 3G-4G (passage d’une<br />

cellule à l’autre) n’existe que sur le papier, les dongles<br />

sont rares et ne fonctionn<strong>en</strong>t pas de manière<br />

optimale. A cela s’ajoute une lic<strong>en</strong>ce 800 MHz<br />

qui n’arrivera sur le marché qu’au printemps, pour<br />

être opérationnelle <strong>en</strong> janvier 2013. « Notre<br />

réseau sera prêt pour fonctionner sur les deux fréqu<strong>en</strong>ces<br />

», conclut Jacob Lars<strong>en</strong>, rappelant que<br />

TDC « n’a pas besoin de cibler le marché de masse<br />

au début ».<br />

En utilisant des ant<strong>en</strong>nes qui intègr<strong>en</strong>t la<br />

partie radio, et <strong>en</strong> utilisant une partie du débit du<br />

LTE Advanced pour faire communiquer des macrocellules<br />

avec des pico-cellules, on pourra miniaturiser<br />

les pico-cellules jusqu’à les intégrer dans des feux de<br />

signalisation.<br />

Près de 900 Mbit/s de débit <strong>en</strong> configuration<br />

“multi-carrier”, avec trois opérateurs simultanées sur le<br />

réseau, on est vraim<strong>en</strong>t dans le Très haut débit mobile.<br />

■ <strong>Le</strong> LTE Advanced<br />

Cette visite au siège d’Ericsson a été aussi<br />

l’occasion d’assister à une démo de la technologie<br />

LTE Advanced, qui devrait succéder au LTE.<br />

Et si le LTE est déjà lancé dans de nombreux pays,<br />

le LTE Advanced n’<strong>en</strong> est qu’au stade de technologie<br />

« de laboratoire ». <strong>Le</strong>s débits promis par<br />

cette norme sont spectaculaires. Dans la release<br />

3 prés<strong>en</strong>tée à Kista, ils vont jusqu’à 3 Gbit/s <strong>en</strong><br />

flux desc<strong>en</strong>dant, et jusqu’à 1,5 Gbit/s <strong>en</strong> flux montant,<br />

à condition de disposer de 100 MHz de bande<br />

passante. Mais l’atteinte de tels débits n’est pas<br />

toujours réalisable dans la « vraie vie », y compris<br />

<strong>en</strong> mode « démo ». Dans celle que nous avons<br />

pu suivre, avec 60 MHz de bande passante (<strong>en</strong><br />

fréqu<strong>en</strong>ces contigües dans la bande de 2,7<br />

GHz), et <strong>en</strong> utilisant 8 ant<strong>en</strong>nes MiMo (multiple<br />

In, multiple out, qui amélior<strong>en</strong>t l’efficacité spectrale),<br />

la configuration « multi carrier » (avec trois<br />

opérateurs <strong>en</strong> simultané) a permis d’atteindre des<br />

débits proches des 900 Mbit/s. Petit détail, le<br />

« terminal » n’est ni un smartphone ni un petit dongle<br />

comme ceux qu’on a l’habitude de brancher<br />

sur on PC, mais une véritable armoire informatique<br />

logée à l’arrière d’une camionnette. Ladite<br />

camionnette n’a pas quitté son stationnem<strong>en</strong>t,<br />

afin de pouvoir rester branchée au secteur, et éviter<br />

ainsi de mettre <strong>en</strong> marche le polluant générateur<br />

qui fournit l’énergie nécessaire à faire tourner<br />

le tout… Bref, on est <strong>en</strong>core très loin de la<br />

miniaturisation qui permettrait d’embarquer<br />

cette technologie dans un terminal. D’après les<br />

technici<strong>en</strong>s d’Ericsson, il faudra trois à quatre ans<br />

pour y parv<strong>en</strong>ir. En att<strong>en</strong>dant, on pourra toujours<br />

mettre à profit ces débits énormes pour accompagner<br />

la transformation de l’architecture des<br />

réseaux mobiles : <strong>en</strong> utilisant des ant<strong>en</strong>nes qui<br />

intègr<strong>en</strong>t la partie radio, et <strong>en</strong> utilisant une partie<br />

du débit LTE Advanced pour faire communiquer<br />

des macro-cellules avec des pico-cellules,<br />

on pourra miniaturiser les pico-cellules jusqu’à<br />

les intégrer dans du mobilier urbain ou des feux<br />

de signalisation. De quoi r<strong>en</strong>dre les réseaux invisibles…<br />

■ Ariel Gomez<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

24


JDT226-P25-INFRA-Reportage OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:19 <strong>Page</strong> 25<br />

Reportage<br />

Fibre<br />

infrastructures<br />

Par Eric Montagne - Directeur du SmartWIPclub<br />

RuraliTIC :<br />

contre un Yalta<br />

sur le très haut débit<br />

<strong>Le</strong>s élus des zones rurales dénonc<strong>en</strong>t<br />

l’abandon de leurs territoires dans la mise <strong>en</strong><br />

œuvre du plan Très Haut Débit. Alors que la<br />

demande est plus forte que dans les villes.<br />

Du très haut débat au très haut débit !<br />

<strong>Le</strong> thème de la sixième édition du<br />

forum RuraliTIC - sorte d’université<br />

d’été du très haut débit dans les territoires<br />

- qui s’est t<strong>en</strong>u fin août à Aurillac dans le<br />

Cantal, sonne comme un cri d’alarme et d’indignation.<br />

En clair, les discours du gouvernem<strong>en</strong>t<br />

ne saurai<strong>en</strong>t masquer la réalité : les zones<br />

rurales sont les oubliées du très haut débit, et il<br />

<strong>en</strong> va de leur av<strong>en</strong>ir. Tel est le constat qui s’est<br />

inscrit comme une plainte lancinante au cœur<br />

des débats du Forum. Pour bi<strong>en</strong> des participants<br />

de RuraliTIC, les plans gouvernem<strong>en</strong>taux du<br />

déploiem<strong>en</strong>t de la fibre <strong>en</strong> France s’appar<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />

à un Yalta qui a du mal à passer. Aux opérateurs<br />

privés les zones d<strong>en</strong>ses pour déployer de la<br />

fibre, c’est-à-dire là où c’est r<strong>en</strong>table. Aux collectivités<br />

le reste, c’est-à-dire les zones rurales.<br />

Et charge à elles de se débrouiller pour m<strong>en</strong>er à<br />

bi<strong>en</strong> leur mission d’aménagem<strong>en</strong>t numérique du<br />

territoire et de t<strong>en</strong>ir l’échéance de 2025 fixée<br />

par le gouvernem<strong>en</strong>t pour le Très Haut débit<br />

pour tous. <strong>Le</strong> problème est que les poches de<br />

l’Etat comme celles des collectivités sont vides.<br />

Alors qui va financer la fibre dans les villages<br />

et les hameaux ? Personne n’a la réponse.<br />

La fracture<br />

du Très Haut Débit<br />

Pour l’heure, ce Yalta <strong>en</strong>térine de fait que l’usager<br />

des villes et l’usager des champs n’auront<br />

pas demain les mêmes services. « L’arbitrage<br />

<strong>en</strong>tre court et long terme n’a pas été fait par le<br />

gouvernem<strong>en</strong>t, regrette Jean-Luc Sallaberry,<br />

chef de mission de l’AVICCA, l’Association des<br />

Philippe <strong>Le</strong>roy,<br />

sénateur de la Moselle<br />

Villes et Collectivités pour les Communications<br />

électroniques et l’Audiovisuel, les collectivités<br />

n’auront d’autre choix que d’aller sur des demimesures,<br />

comme la Montée <strong>en</strong> Débit, et d’écarter<br />

la fibre dans de nombreux espaces ruraux ».<br />

Et Alain Calmette, maire d’Aurillac, de r<strong>en</strong>chérir<br />

: « <strong>Le</strong> Très Haut Débit est pourtant la clé de<br />

nos soldes migratoires à l’horizon 2020-2025.<br />

Actuellem<strong>en</strong>t, il est négatif et nous devons<br />

inverser la t<strong>en</strong>dance pour r<strong>en</strong>dre nos territoires<br />

ruraux plus attractifs. Or les migrants, demain,<br />

n’iront pas là où le THD est abs<strong>en</strong>t. » Pour bi<strong>en</strong><br />

des élus, la situation a évolué d’une fracture<br />

numérique, celle de l’accès à l’ADSL, à une fracture<br />

sociale par le numérique, celle de l’accès<br />

au THD. Quand le Ministre Eric Besson, chargé<br />

de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie<br />

numérique, rappelle aux participants de Rurali-<br />

TIC les objectifs du plan France Numérique<br />

2020, beaucoup s’interrog<strong>en</strong>t sur le décalage<br />

<strong>en</strong>tre les int<strong>en</strong>tions et la réalité des moy<strong>en</strong>s.<br />

D’un côté le discours : permettre à tous les Français<br />

d’accéder aux services numériques de<br />

demain, développer les cont<strong>en</strong>us, les services,<br />

accroître les usages <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprises, dans l’administration<br />

et chez les particuliers… de l’autre<br />

des pans <strong>en</strong>tiers de la France privés des infrastructures<br />

de réseaux, seules capables de diffuser<br />

ces services. « C’est précisém<strong>en</strong>t<br />

l’isolem<strong>en</strong>t géographique qui r<strong>en</strong>d <strong>en</strong>core plus<br />

nécessaire l’augm<strong>en</strong>tation des débits, affirme<br />

Sylvain Dejean, économiste et coordinateur du<br />

GIS M@rsouin. La télémédecine est d’autant<br />

plus nécessaire à l’habitant d’une zone rurale<br />

qu’il est éloigné de l’hôpital. C’est la même<br />

chose avec l’e-administration car il est loin de<br />

la Préfecture ».<br />

<strong>Le</strong>s ruraux,<br />

avides de la fibre<br />

Et ce sont désormais les administrés qui interpell<strong>en</strong>t<br />

leurs élus : « Avant hier, note Vanik<br />

Berberian, maire et Présid<strong>en</strong>t de l’AMRF, on me<br />

demandait si l’école du village allait être maint<strong>en</strong>ue,<br />

hier, on me réclamait Internet, aujourd’hui<br />

on me questionne sur l’arrivée de la<br />

fibre. » La situation est d’ailleurs paradoxale.<br />

de gauche à droite, Jean-Michel Billaut, blogger, Vinc<strong>en</strong>t <strong>Des</strong>coeur, Député du Cantal, Présid<strong>en</strong>t du Conseil général<br />

du cantal et Présid<strong>en</strong>t de l’ANEM, et Vanik Berberian, Présid<strong>en</strong>t de l’AMRF, Maire de Gargilesse-Dampierre<br />

Dans les grandes métropoles urbaines françaises,<br />

là où le FTTH a été déployé par les<br />

grands opérateurs, le taux d’abonnem<strong>en</strong>t avoisine<br />

seulem<strong>en</strong>t les 10 %. Mais les pilotes fibre<br />

réalisés dans les zones rurales montr<strong>en</strong>t une<br />

tout autre appét<strong>en</strong>ce des cli<strong>en</strong>ts. Dans l’Ain, ce<br />

sont 60 à 70 % des habitants d’une commune<br />

nouvellem<strong>en</strong>t fibrée qui ont souscrit immédiatem<strong>en</strong>t<br />

un abonnem<strong>en</strong>t, trop heureux d’abandonner<br />

leur petit débit poussif de quelques<br />

c<strong>en</strong>taines de Kbit/s. Alors qu’un peu plus loin, à<br />

G<strong>en</strong>ève, les cli<strong>en</strong>ts qui ont déjà du haut débit à<br />

20 Mbit/s se demand<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> pourquoi troquer<br />

leur forfait ADSL triple play survitaminé pour un<br />

forfait FTTH. Car, à part la TV 3D multiposte à la<br />

maison - <strong>en</strong>core balbutiante -, les services et<br />

cont<strong>en</strong>us justifiant une infrastructure à débit<br />

symétrique de 100 Mbit/s comme la fibre<br />

n’exist<strong>en</strong>t pas. Difficile de v<strong>en</strong>dre du v<strong>en</strong>t ou des<br />

promesses ! Même constat à Aumont-Aubrac,<br />

à Issoire ou <strong>en</strong>core à Chevry-Cossigny [cf JDT<br />

222], où un réseau FTTH a été déployé et<br />

exploité dans le cadre des projets pilotes<br />

sélectionnés par le gouvernem<strong>en</strong>t. Quand la<br />

bourgade de Chevry-Cossigny (Seine et Marne)<br />

a ouvert les inscriptions à ses 3 500 habitants,<br />

« il y avait une queue de 400 personnes avec<br />

leur chèque d’inscription à la mairie le l<strong>en</strong>demain,<br />

précise Pascal Emond, Directeur du<br />

Développem<strong>en</strong>t de l’opérateur Covage, et les<br />

g<strong>en</strong>s se sont ainsi succédés p<strong>en</strong>dant trois jours<br />

pour dire : la fibre, je la veux. ». ■<br />

Trop chère la fibre ? Tout est relatif !<br />

La demande pour déployer de la fibre existe dans les campagnes, mais reste le<br />

financem<strong>en</strong>t. Et la tr<strong>en</strong>taine de milliards que nécessiterait le fibrage de la France<br />

est à remettre <strong>en</strong> perspective par rapport à d’autres investissem<strong>en</strong>ts. « <strong>Le</strong> schéma<br />

national des transports coûte vingt fois plus cher, relativise le sénateur de la<br />

Moselle Philippe <strong>Le</strong>roy. Personne ne s’émeut des c<strong>en</strong>taines de milliards que représ<strong>en</strong>te<br />

l’arrivée d’une ligne TGV ici, d’une route à quatre voies ou d’un aéroport là.<br />

Dans mon seul départem<strong>en</strong>t, l’investissem<strong>en</strong>t annuel dans le réseau routier et d’assainissem<strong>en</strong>t<br />

des eaux s’élève à 150 millions d’euros. » Avec le sénateur de l’Eure<br />

Hervé Maurey, Philippe <strong>Le</strong>roy veut relancer le débat au Sénat <strong>en</strong> fin d’année afin<br />

d’am<strong>en</strong>der le plan national du gouvernem<strong>en</strong>t et l’<strong>en</strong>richir de nouvelles dispositions<br />

<strong>en</strong> faveur des zones oubliées. « Pour que les collectivités soi<strong>en</strong>t des opérateurs de<br />

rang égal et non des supplétifs. » Et Fabi<strong>en</strong> Bazin, Présid<strong>en</strong>t de Niverlan et signataire<br />

d’un mémorandum visant à replacer les collectivités au cœur de l’aménagem<strong>en</strong>t<br />

numérique de la France, d’ajouter « les territoires ruraux sont considérés<br />

comme des territoires de relégation. Il est grand temps de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte<br />

l’action des collectivités <strong>en</strong> tant qu’opérateur d’opérateurs. »<br />

25 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P26-Infras Report OKAG:JDT 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:21 <strong>Page</strong> 26<br />

Reportage<br />

infrastructures<br />

Par Thomas Pagbe<br />

Paul Jacobs, p-dg de Qualcomm<br />

Al’occasion de son r<strong>en</strong>dez-vous annuel,<br />

Qualcomm a choisi cette année la ville<br />

d’Istanbul, <strong>en</strong> Turquie, pour dévoiler<br />

ses nouvelles ambitions et ses nouveaux<br />

objectifs : proposer de nouvelles fonctionnalités<br />

embarquées, une nouvelle manière d’interagir<br />

avec son mobile et commercialiser, à partir<br />

de l’année prochaine, de nouvelles séries de<br />

composants. Paul Jacobs, le p-dg de Qualcomm,<br />

se sait dans un contexte particulièrem<strong>en</strong>t<br />

favorable. Il ne s’est jamais autant v<strong>en</strong>du de<br />

smartphones sur les marchés matures. Ces téléphones,<br />

capables de naviguer sur Internet, forc<strong>en</strong>t<br />

les opérateurs à disposer de réseaux <strong>en</strong> mesure<br />

de supporter leur « voracité » <strong>en</strong> matière<br />

de data. « Aujourd’hui, il est davantage question<br />

de compresser la voix pour faire plus de<br />

place à la data. (…) <strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s aim<strong>en</strong>t la vidéo.<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs doiv<strong>en</strong>t rep<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t leurs réseaux<br />

<strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce » estime Paul Jacobs.<br />

Qualcomm, loin d’être un simple spectateur,<br />

assiste les opérateurs pour façonner les réseaux<br />

et les r<strong>en</strong>dre « plus intellig<strong>en</strong>ts ». Pour le fondeur,<br />

il apparait ess<strong>en</strong>tiel de travailler « sur les<br />

standards pour s’assurer que la progression<br />

continue ». Car de son côté, ce dernier ne se<br />

repose pas sur ses lauriers.<br />

Qualcomm,<br />

le fondeur<br />

touche à tout<br />

Qualcomm ne ménage pas sa peine : non cont<strong>en</strong>t de lancer de<br />

nouveaux processeurs, le fondeur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t s’av<strong>en</strong>turer<br />

dans d’autres domaines comme l’e-santé et les réseaux sociaux.<br />

■ Interaction plus naturelle<br />

Qualcomm, très loin de se limiter à la puissance<br />

et à la technollogie de ses processeurs, s’est,<br />

à de multiples reprises, montré capable de proposer<br />

de nouvelles approches applicatives,<br />

comme <strong>en</strong> témoign<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t Brew (plateforme<br />

d’OS mobile) et MediaFlo (TV sur mobile).<br />

L’<strong>en</strong>treprise semble désormais décidée à s’illustrer<br />

dans plusieurs domaines : la réalité augm<strong>en</strong>tée,<br />

l’interaction homme-téléphone et<br />

Paul Jacobs a parlé de<br />

réseaux sociaux,<br />

d’e-santé, d’infrastructure…<br />

Peut-on <strong>en</strong>core<br />

considérer Qualcomm<br />

comme un fabricant de<br />

puces ?<br />

On reste un fondeur, c’est le<br />

cœur de notre <strong>en</strong>treprise. On<br />

veut donner un s<strong>en</strong>s à notre<br />

R&D. Dans le domaine de la<br />

santé, on se dit que c’est<br />

dommage de ne pas profiter<br />

des technologies sans-fil alors<br />

qu’il y a de forts besoins. Ce<br />

serait bi<strong>en</strong> dans le cas d’un<br />

diabétique, de pouvoir le<br />

suivre, avec, par exemple, un body area network (réseau<br />

corporel personnel), équipé d’une suite logicielle, pour prélever<br />

des échantillons et les transmettre à un médecin.<br />

l’e-santé. La réalité augm<strong>en</strong>tée, consiste, selon<br />

Paul Jacobs, à « placer des images virtuelles<br />

sur le vrai monde [et] à utiliser son terminal pour<br />

voir plus que la réalité ». L’<strong>en</strong>treprise américaine<br />

imagine égalem<strong>en</strong>t une nouvelle manière d’interagir<br />

avec le combiné. Pour le prouver, le<br />

patron du groupe passe sur main au-dessus du<br />

téléphone et fait défiler les écrans d’accueil,<br />

sans contact physique avec le combiné. Cette<br />

nouvelle façon d’interagir avec le combiné est<br />

r<strong>en</strong>due possible par la prés<strong>en</strong>ce de capteurs embarqués<br />

dans le terminal. « On peut imaginer<br />

<strong>en</strong>core plein d’usages. Nous n’<strong>en</strong> sommes qu’au<br />

début. (…) Ce que nous cherchons à mettre <strong>en</strong><br />

place, c’est une interaction plus naturelle<br />

avec le combiné », développe Paul Jacobs. En<br />

matière d’e-santé, Qualcomm ti<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />

à apporter sa pierre à l’édifice. Là <strong>en</strong>core, le fondeur<br />

<strong>en</strong>visage une solution composée de capteurs,<br />

dans le but, par exemple, de mieux pr<strong>en</strong>dre<br />

<strong>en</strong> charge le diabète. <strong>Le</strong>s réseaux sociaux,<br />

<strong>en</strong>fin, suscit<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t l’intérêt de Qualcomm.<br />

La solution « Alljoyn », intégrée dans un<br />

smartphone offre la possibilité d’échanger<br />

des cont<strong>en</strong>us ou de jouer avec d’autres utilisateurs<br />

placés à proximité. <strong>Le</strong> fondeur att<strong>en</strong>d<br />

de voir les développeurs s’emparer de la<br />

solution et proposer leurs propres applications.<br />

<strong>Le</strong>s annonces de Qualcomm n’aurai<strong>en</strong>t toutefois<br />

pas été complètes sans de nouveaux processeurs.<br />

De nouvelles puces, les Snapdragon<br />

S1, S2, S3, respectivem<strong>en</strong>t cad<strong>en</strong>cés à 1, 1,4<br />

et 1,5 GHz (double cœur), devrai<strong>en</strong>t être disponibles<br />

à partir de l’année prochaine. Une autre<br />

famille de processeurs, la famille S4, disponible<br />

à partir du 2 ème trimestre 2012, sera<br />

quant à elle adaptée à Windows 8, la nouvelle<br />

version du système d’exploitation de Microsoft<br />

adapté aux tablettes. Logiquem<strong>en</strong>t, Qualcomm<br />

devrait égalem<strong>en</strong>t lancer ses processeurs<br />

quad core. Avec un ag<strong>en</strong>da aussi chargé, pas<br />

de doute, les prochains mois devrai<strong>en</strong>t être particulièrem<strong>en</strong>t<br />

bi<strong>en</strong> remplis pour le fondeur. ■<br />

Trois questions à… Pierre Steibl<strong>en</strong>, p-dg de Qualcomm France<br />

Pierre Steibl<strong>en</strong>, p-dg de Qualcomm<br />

France<br />

Paul Jacobs a, à de nombreuses reprises, évoqué<br />

l’importance des marchés émerg<strong>en</strong>ts. Pourquoi ces<br />

marchés revêt<strong>en</strong>t-ils désormais une telle importance<br />

pour Qualcomm ?<br />

<strong>Le</strong>s innovations technologiques se produis<strong>en</strong>t dans les<br />

pays matures. <strong>Le</strong>s volumes aidant et les technologies<br />

progressant, les prix baiss<strong>en</strong>t. Il six ans, les premiers featurephones<br />

3G étai<strong>en</strong>t proposés à 350 euros. Aujourd’hui,<br />

dans les marchés émerg<strong>en</strong>ts, on est parv<strong>en</strong>u à des niveaux<br />

de prix qui permett<strong>en</strong>t d’embrasser les technologies du<br />

web mobile, c’est désormais un marché important du web<br />

mobile.<br />

<strong>Le</strong> NFC est-il un sujet pour Qualcomm ?<br />

Ce qui va participer au décollage du NFC, c’est l’écosystème.<br />

Il faut que les collectivités locales, les opérateurs et<br />

les régies de transport se mett<strong>en</strong>t d’accord. De notre côté,<br />

nous apportons une brique technologique et non un service.<br />

En tant que part<strong>en</strong>aire technologique, nous sommes<br />

prêts. Tout ce que nous pourrons faire pour aider, nous le<br />

ferons.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

26


JDT226-P28-Opes-Actu OKAG:JDT 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:22 <strong>Page</strong> 28<br />

Actualité<br />

opérateurs<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Virgin Mobile<br />

pleinem<strong>en</strong>t d’attaque<br />

Contrairem<strong>en</strong>t à certains de ses<br />

concurr<strong>en</strong>ts, Virgin ne fait pas semblant<br />

d’ignorer l’impact de l’avènem<strong>en</strong>t de Free<br />

début 2012 sur le marché du mobile. Mais<br />

l’« épouvantail » du marché ne l’est pas<br />

tant pour Virgin, comme l’explique Geoffroy<br />

Roux de Bézieux, p-dg d’Omea Telecom,<br />

société mère de Virgin Mobile, mais aussi<br />

de Breizh Mobile, Tele2 et Casino mobile.<br />

« Xavier Niel a dit qu’il allait diviser la<br />

facture du mobile par deux, mais on ne sait<br />

plus très bi<strong>en</strong> maint<strong>en</strong>ant par rapport à<br />

quelle année de référ<strong>en</strong>ce », a-t-il ironisé.<br />

« Depuis 2006, nous avons même divisé nos<br />

prix par 5 ». <strong>Le</strong> dirigeant a égalem<strong>en</strong>t<br />

rappelé que l’opérateur avait été le premier<br />

<strong>en</strong> Europe à créer le forfait SMS illimité. Et<br />

le mouvem<strong>en</strong>t n’est pas fini, avec une « une<br />

baisse du prix de la voix qui s’accélère »,<br />

dans une dynamique qui profite à Virgin<br />

Mobile. « Nous avons dépassé les deux<br />

millions de cli<strong>en</strong>ts et, fin mars, nous avons<br />

clôturé notre année à 470 M euros de<br />

chiffre d’affaires, <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tation de<br />

36%»a pour sa part expliqué Pascal<br />

Rialland, directeur général d’Omea Telecom.<br />

« Depuis 2010, a-t-il poursuivi, nous avons<br />

<strong>en</strong>registré un bénéfice de 28,6 M euros ».<br />

Pascal Rialland, directeur général d’Omea Telecom<br />

et Geoffroy Roux de Bézieux, p-dg du groupe<br />

Pour autant, Virgin ne lève pas le pied. Ces<br />

cinq derniers mois, l’opérateur a <strong>en</strong>registré<br />

100 000 nouveaux cli<strong>en</strong>ts et table sur une<br />

croissance organique à v<strong>en</strong>ir de « 15 à<br />

20 % », dixit Pascal Rialland.<br />

Un projet de croissance auquel devrai<strong>en</strong>t<br />

contribuer les nouvelles offres visant les<br />

« petits utilisateurs ». Ces offres, qui vis<strong>en</strong>t<br />

aussi à ouvrir l’Internet mobile à ces<br />

« petits utilisateurs » se compos<strong>en</strong>t de six<br />

forfaits bloqués, avec ou sans <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t,<br />

au même tarif. La première d’<strong>en</strong>tre elles<br />

comporte 45 mn de communication voix et<br />

50 SMS pour 13,90 euros. Pour 3 euros de<br />

plus (<strong>16</strong>,90 euros, donc), l’utilisateur<br />

bénéficie d’un accès Internet & e-mail<br />

24h/24 et 7j/7, avec une limitation du débit<br />

au-delà de 100 Mo/mois (fair use). La<br />

même mécanique s’applique pour l’offre 1 h<br />

et 300 SMS à <strong>16</strong>,90 euros, et pour 1 h et<br />

SMS illimités (24h/24 et 7j/7) à 19,90<br />

euros. <strong>Le</strong> Blackberry Internet Service est<br />

inclus pour ceux qui choisiss<strong>en</strong>t l’offre avec<br />

ce terminal. <strong>Le</strong>s foyers qui ont déjà une<br />

autre ligne Virgin Mobile pourront bénéficier<br />

d’une réduction « Happy family » de 3<br />

euros par mois. ■ AG<br />

Fibre optique<br />

Celeste construit son<br />

réseau <strong>en</strong> toute discrétion<br />

Nicolas Aubé,<br />

présid<strong>en</strong>t-fondateur de Celeste<br />

Dans un contexte de compétition feutrée<br />

<strong>en</strong>tre grands opérateurs, l’opérateur<br />

alternatif Celeste, construit sans<br />

tambours ni trompettes son propre<br />

réseau de fibre optique à travers le territoire.<br />

Un réseau qui s’ét<strong>en</strong>d sur 4000 km et devrait<br />

traverser 25 grandes villes du territoire. Il<br />

représ<strong>en</strong>te une facture totale de 5 millions<br />

d’euros et il a été bâti sans recours aux 2 milliards<br />

d’euros du Grand Emprunt c<strong>en</strong>sés financer<br />

le déploiem<strong>en</strong>t d’un réseau de fibre<br />

optique sur l’<strong>en</strong>semble du territoire. « Nous<br />

avons réalisé une partie des investissem<strong>en</strong>ts<br />

sur fonds propres. L’autre partie a été fournie<br />

par des part<strong>en</strong>aires financiers », détaille Nicolas<br />

Aubé, présid<strong>en</strong>t-fondateur de Céleste. Pour<br />

élaborer le tracé de son réseau, l’opérateur a<br />

choisi de capitaliser sur le succès de son offre<br />

1 Gbit/s. « Nous avons choisi les zones dans<br />

lesquelles nous avons le plus de cli<strong>en</strong>ts »,<br />

explique Nicolas Aubé. <strong>Des</strong> cli<strong>en</strong>ts, l’opérateur<br />

<strong>en</strong> compte sur l’<strong>en</strong>semble du territoire :<br />

Poitiers, Montpellier, Marseille, Tours, Lille,<br />

Rou<strong>en</strong>, etc. « Nous n’avons pas réalisé de<br />

maillage du territoire à la manière des grands<br />

opérateurs », poursuit-il. « Par exemple, nous<br />

nous apprêtons à couvrir le départem<strong>en</strong>t de la<br />

Saône avec un réseau fibre optique [capable<br />

de fournir un débit de] 1 Gbit/s. » <strong>Le</strong> déploiem<strong>en</strong>t<br />

total du réseau devrait pr<strong>en</strong>dre, au total<br />

24 mois. « <strong>Le</strong>s villes sont ouvertes petit à petit.<br />

<strong>Le</strong>s premières seront Saclay et Orléans. Dans<br />

les prochaines semaines, nous inaugurerons<br />

Tours », précise le responsable.<br />

<strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s étai<strong>en</strong>t septiques<br />

Pour le déploiem<strong>en</strong>t de son réseau à proprem<strong>en</strong>t<br />

parler, Celeste a exploité les installations<br />

existantes. « Pour notre boucle longue<br />

distance, nous nous sommes appuyés sur les<br />

Celeste va déployer un réseau <strong>en</strong> fibre optique de<br />

4000 km. Sans <strong>en</strong>trer dans une confrontation directe<br />

avec les plus gros acteurs du marché, l’opérateur<br />

alternatif se bâtit discrètem<strong>en</strong>t une importante<br />

infrastructure <strong>en</strong> zone moins d<strong>en</strong>se.<br />

fourreaux installés sur les autoroutes, les fibres<br />

des voies navigables et les fibres des délégations<br />

de service public (DSP). Sur les<br />

boucles locales, nous tirons notre propre<br />

câble ou nous achetons de la fibre aux DSP »,<br />

explique Nicolas Aubé. A l’aide de cette<br />

infrastructure, l’opérateur peut largem<strong>en</strong>t<br />

fournir ses cli<strong>en</strong>ts. L’emploi de la technologie<br />

WDM (soit, <strong>en</strong> français, le multiplexage de<br />

longueur d’onde), permet de faire circuler sur<br />

une seule fibre plusieurs flux de données différ<strong>en</strong>ts,<br />

chacun disposant de sa propre longueur<br />

d’onde. « Grâce à cette technologie,<br />

nous pouvons desservir 800 cli<strong>en</strong>ts sur une<br />

seule fibre. (…) A ce rythme là, on peut conti-<br />

Acquisition<br />

Interoute se r<strong>en</strong>force dans le Cloud<br />

Interoute a choisi de muscler son offre Cloud.<br />

L’opérateur vi<strong>en</strong>t de faire l’acquisition de<br />

Quantix, un spécialiste britannique des services<br />

Cloud, pour un montant non révélé.<br />

Cette initiative permet à Interoute, déjà propriétaire<br />

d’un réseau europé<strong>en</strong> de 60 000 km<br />

<strong>en</strong> fibre optique et de 8 datac<strong>en</strong>ter de dev<strong>en</strong>ir<br />

<strong>en</strong>core plus compétitif et de r<strong>en</strong>forcer son portefeuille<br />

de solutions. L’opérateur complète<br />

ainsi son év<strong>en</strong>tail de services avec une offre<br />

de gestion d’applications. L’ajout égalem<strong>en</strong>t<br />

de la plate-forme OraCloud, issue du portefeuille<br />

de Quantix, permet <strong>en</strong> outre à Interoute<br />

de gérer des bases de données SQL ou Oracle.<br />

Interoute pourra notamm<strong>en</strong>t tirer partie<br />

du statut de part<strong>en</strong>aire<br />

Platinum<br />

Oracle acquis par<br />

Quantix pour<br />

courtiser les utilisateurs<br />

des bases<br />

de données de la<br />

firme américaine.<br />

Ce rachat illustre<br />

la volonté d’Interoute<br />

d’être clairem<strong>en</strong>t<br />

id<strong>en</strong>tifié<br />

comme un acteur<br />

du Cloud. Plus -tôt,<br />

<strong>en</strong> mars <strong>2011</strong>,<br />

l’opérateur avait<br />

nuer à fournir nos cli<strong>en</strong>ts p<strong>en</strong>dant 8 ans sans<br />

interruption », assure le responsable.<br />

Celeste juge le contexte très favorable pour<br />

la fibre optique. Malgré « un retard au démarrage<br />

», le chantier de la fibre optique est<br />

bel et bi<strong>en</strong> lancé, juge Nicolas Aubé. <strong>Le</strong>s<br />

connexions très haut débit apparaiss<strong>en</strong>t,<br />

selon l’opérateur, de plus <strong>en</strong> plus prisées par<br />

le public professionnel. « Aujourd’hui, parmi<br />

nos cli<strong>en</strong>ts, ils sont de plus <strong>en</strong> plus nombreux<br />

à choisir la fibre optique. (…) Quand<br />

nous avons lancé les offres 1 Gbit/s, les<br />

g<strong>en</strong>s étai<strong>en</strong>t sceptiques. Ce n’est plus le cas<br />

maint<strong>en</strong>ant ».<br />

■ Thomas Pagbe<br />

déjà réalisé l’acquisition de Visual Confer<strong>en</strong>ce<br />

Groupe, un spécialiste scandinave de<br />

la visioconfér<strong>en</strong>ce. Interoute avait, à<br />

l’époque, précisé que ce rachat lui offrait<br />

l’opportunité de r<strong>en</strong>forcer son offre de services<br />

informatiques « <strong>en</strong> nuage ». Son <strong>en</strong>trée,<br />

plus récemm<strong>en</strong>t, au sein de la Cloud Security<br />

Alliance (Google, Orange, Cisco, AT&T, eBay,<br />

IBM, etc.) illustre égalem<strong>en</strong>t cette t<strong>en</strong>dance<br />

de l’opérateur. Cette stratégie semble avoir<br />

porté ses fruits. Au premier trimestre de cette<br />

année, Interoute affiche un chiffre d’affaires<br />

de <strong>16</strong>7 millions d’euros, soit 20 % de plus<br />

qu’au premier semestre de l’année 2010.<br />

■ TP<br />

<strong>Le</strong> datac<strong>en</strong>ter d’Interoute à G<strong>en</strong>ève<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

28


JDT226-P30-DISTRIB-actu OKAG:JDT 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:11 <strong>Page</strong> 30<br />

Actualité<br />

distribution<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Aastra lance un nouvel<br />

outil marketing pour<br />

ses part<strong>en</strong>aires<br />

Aastra <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d innover <strong>en</strong> matière de<br />

marketing. <strong>Le</strong> spécialiste des<br />

communications d’<strong>en</strong>treprise lance <strong>en</strong><br />

direction de son réseau de part<strong>en</strong>aires<br />

une nouvelle plate-forme <strong>en</strong> ligne, Aastra<br />

Marketing Self Service, destinée à faciliter<br />

le montage d’opérations marketing. « <strong>Le</strong>s<br />

part<strong>en</strong>aire demandai<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t de aide<br />

pour manifestation ou des campagnes<br />

d’e-mailing. Nous nous sommes dit nous<br />

devions mettre <strong>en</strong> place un suivi. Aux<br />

Etats-Unis, j’avais déjà vu ce type de<br />

projet déployé chez d’autres spécialistes<br />

de l’IT. Je l’ai proposé <strong>en</strong> projet global<br />

avec un test sur la France », explique<br />

Jean-D<strong>en</strong>is Garo, directeur communication<br />

et marketing support chez Aastra France.<br />

Pour le constructeur, il s’agit avant de<br />

tout de fournir à son réseau des outils<br />

simples d’accès et aisés à employer.<br />

Développée <strong>en</strong> collaboration avec l’ag<strong>en</strong>ce<br />

Aressy, Aastra Marketing Self Service, met<br />

à disposition des part<strong>en</strong>aires une très<br />

large palette d’outils. Ils peuv<strong>en</strong>t ainsi<br />

<strong>en</strong>voyer des lettres personnalisables,<br />

lancer des opérations d’e-mailing avec<br />

suivi, créer des cartons d’invitation ou<br />

<strong>en</strong>core écrire et diffuser des<br />

communiqués de presse. Cette outil<br />

« sur mesure », selon Aastra offre aux<br />

<strong>en</strong>treprises une grande flexibilité et écarte<br />

la complexité de ce type d’opération. <strong>Le</strong><br />

dispositif, semi-automatisé et construit sur<br />

la base de modèles pré-définis, <strong>en</strong> fait<br />

une solution très facile à utiliser. « L’un<br />

des aspects principaux de cette plateforme,<br />

c’est son outil d’e-mailing. Dans le<br />

cas d’un responsable marketing qui<br />

voudrait démarrer une campagne d’<strong>en</strong>voi<br />

de courriels, toutes les infos et les<br />

contacts de son <strong>en</strong>treprise sont<br />

disponibles. Il n’y a plus qu’à ajouter<br />

quelques information et à indiquer une<br />

date d’<strong>en</strong>voi », ajoute le Jean D<strong>en</strong>is Garo.<br />

Pour <strong>en</strong> populariser l’usage auprès de ses<br />

part<strong>en</strong>aires, Aastra se donne six mois.<br />

« Nous allons expliquer l’outil <strong>en</strong> détail et<br />

accompagner les utilisateurs », assure<br />

Jean D<strong>en</strong>is Garo. Pour Anne Ku<strong>en</strong>tz,<br />

responsable de communication chez<br />

Foliateam, dont l’<strong>en</strong>treprise a eu droit à<br />

une prés<strong>en</strong>tation d’Aastra Marketing Self<br />

Service, « l’outil est bi<strong>en</strong> fait, intuitif. Pour<br />

les petites opérations de marketing, ça<br />

nous permettra de gagner du temps.<br />

Aastra, qui a fait un effort sur les prix,<br />

à réalisé un gros travail pour <strong>en</strong> faire<br />

bénéficier ses part<strong>en</strong>aires ».<br />

■ Thomas Pagbe<br />

Acquisition<br />

HL2D et Integrasys,<br />

unis pour le meilleur et…<br />

pour la data<br />

L’acquisition d’Integrasys offre à HL2D<br />

un viatique pour le segm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> très<br />

forte croissance de la data, <strong>en</strong> même<br />

temps qu’un part<strong>en</strong>aire fin<br />

connaisseur de Siem<strong>en</strong>s.<br />

HL2D a mis la main <strong>en</strong> toute discrétion<br />

sur Integrasys. Pour l’<strong>en</strong>treprise,<br />

cette acquisition, d’une<br />

haute importance stratégique, lui<br />

offre l’occasion de se positionner sur les<br />

communications data, un segm<strong>en</strong>t dev<strong>en</strong>u<br />

incontournable. Pour, HL2D, mettre la main<br />

sur un acteur comme Integrasys revêtait<br />

une importance capitale, et ce à plus d’un<br />

titre. L’<strong>en</strong>treprise a réalisé le poids croissant<br />

pris par Siem<strong>en</strong>s sur le territoire français.<br />

« Aujourd’hui, Siem<strong>en</strong>s progresse très<br />

fortem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> France. C’est un acteur qui<br />

dispose de très bons produits », explique<br />

Jehan Philippe <strong>Le</strong>roy, directeur général du<br />

groupe HL2D. « Avec Siem<strong>en</strong>s, il est très<br />

largem<strong>en</strong>t question de communication unifiée.<br />

C’est l’ori<strong>en</strong>tation qu’a choisie le<br />

constructeur. Ce n’est pas le cas d’un<br />

Panasonic, ni d’un Aastra ».<br />

En plus du chemin résolum<strong>en</strong>t « data »<br />

emprunté par Siem<strong>en</strong>s, HL2D <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d tirer<br />

partie de la relation forte qui existe <strong>en</strong>tre<br />

Integrasys et le constructeur d’outre-Rhin.<br />

« Integrasys possède une très bonne<br />

connaissance technique des produits<br />

Siem<strong>en</strong>s, ce dont HL2D était dépourvu »,<br />

précise le responsable. De plus, Integrasys<br />

dispose égalem<strong>en</strong>t d’un intéressant « vivier<br />

» d’intégrateurs data. « Ils constitu<strong>en</strong>t<br />

20 % du volume total d’intégrateurs avec<br />

lesquels Integrasys travaille. Nous voulons<br />

continuer à recruter des g<strong>en</strong>s qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

de ce segm<strong>en</strong>t ». Dernier facteur qui militait<br />

<strong>en</strong> faveur de cerapprochem<strong>en</strong>t : les<br />

intégrateurs ciblés et les catalogues de produits.<br />

« Nous n’avons pas les mêmes<br />

cli<strong>en</strong>ts, indique Jehan Philippe <strong>Le</strong>roy. Cela<br />

nous permettra d’apporter des produits supplém<strong>en</strong>taires<br />

aux part<strong>en</strong>aires d’Integrasys<br />

et vice versa. En fait, les deux réseaux de<br />

distribution sont complém<strong>en</strong>taires ».<br />

Du cloud avec Siem<strong>en</strong>s<br />

R<strong>en</strong>forcé sur le segm<strong>en</strong>t data, HL2D ne<br />

r<strong>en</strong>once cep<strong>en</strong>dant pas à assurer un<br />

accompagnem<strong>en</strong>t très soigné de ses<br />

part<strong>en</strong>aires intégrateurs. « Nous voulons<br />

continuer à accompagner nos cli<strong>en</strong>ts »,<br />

assure Jehan Philippe <strong>Le</strong>roy. HL2D veut<br />

rassurer ses part<strong>en</strong>aires à tous les niveaux :<br />

<strong>en</strong> avant v<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> assistance technique et<br />

<strong>en</strong> formation. « Depuis six mois, nous avons<br />

mis <strong>en</strong> place un accompagnem<strong>en</strong>t<br />

technique pour l’IP. On peut pr<strong>en</strong>dre la main<br />

à distance sur le PC de l’intégrateur et<br />

ouvrir les ports par exemple », ajoute-t-il.<br />

<strong>Le</strong> même soin est apporté pour la<br />

formation. « La formation est assurée par<br />

nos technici<strong>en</strong>s. Ils sont <strong>en</strong> contact direct<br />

avec les intégrateurs. Cela crée des li<strong>en</strong>s.<br />

Quand il y a un souci technique, cela va plus<br />

vite, on gagne du temps. » Jehan Philippe<br />

<strong>Le</strong>roy voit déjà l’av<strong>en</strong>ir. Deux sujets<br />

sembl<strong>en</strong>t déjà occuper HL2D : les réseaux<br />

intégrateur<br />

Foliateam se réorganise<br />

sociaux et le cloud computing. « Chez Siem<strong>en</strong>s,<br />

le cloud computing est déjà <strong>en</strong> place », indique<br />

le dirigeant. Déjà déployée dans d’autres pays,<br />

la solution d’informatique « as a service » de la<br />

firme allemande devrait être déployée <strong>en</strong><br />

France à partir de mars 2012. « Nous allons<br />

proposer des lic<strong>en</strong>ces m<strong>en</strong>suelles. L’intégrateur<br />

ne livrera que des postes IP. Il suffira de les<br />

brancher sur le réseau. <strong>Le</strong>s communications<br />

passeront par les serveurs de Siem<strong>en</strong>s. Il sera<br />

possible de passer des appels directem<strong>en</strong>t<br />

depuis Outlook ou depuis Facebook ». Un<br />

discours qu’on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d rarem<strong>en</strong>t chez les<br />

intégrateurs... ■ Thomas Pagbe<br />

Foliateam a procédé à une vaste réorganisation.<br />

Depuis juillet dernier, l’intégrateur<br />

a été rec<strong>en</strong>trée autour de<br />

quatre business unit (BU). Bruno David,<br />

directeur général délégué du groupe<br />

pour la région Ile-de-France pr<strong>en</strong>d la tête<br />

de la BU Teleprés<strong>en</strong>ce et multimédia. Il<br />

doit égalem<strong>en</strong>t assurer la mise <strong>en</strong> place<br />

d’un incubateur pour le groupe, dédié<br />

aux solutions de communication unifiée.<br />

La BU Telecom Réseaux et Application a<br />

quant à elle été confiée à Stéphane Ralite,<br />

directeur commercial pour l’Ile-de-<br />

France. A ce poste, Mr Ralite va travailler<br />

<strong>en</strong> coordination avec Marie-Christine Nicolas<br />

et Mara Romagnolo, respectivem<strong>en</strong>t<br />

chez des v<strong>en</strong>tes et manager de l’activité<br />

télécoms. Michael Laporte a été<br />

nommé manager de la BU Service Opérateurs.<br />

Cette fonction va s’effectuer <strong>en</strong><br />

collaboration avec François Grattier, manager<br />

de l’activité opérateur dans la région<br />

Rhône-Alpes. A la tête de la<br />

quatrième et dernière BU, Communication<br />

Critiques et Hospitalière, la direction<br />

a placé Pierre Blondin. A l’aide de cette<br />

nouvelle organisation, l’intégrateur et<br />

opérateur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d répondre aux besoins<br />

de ses cli<strong>en</strong>ts et être <strong>en</strong> mesure de mieux<br />

gérer les projets de bout <strong>en</strong> bout, de la<br />

mise <strong>en</strong> œuvre à l’exploitation des installations.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

30


Jusqu’où voulez-vous aller avec<br />

vos données ?<br />

« Ce qui compte, c’est le voyage, pas la destination », dit l’adage. Mais pourquoi choisir ? En vous appuyant<br />

sur vos données pour faire avancer votre <strong>en</strong>treprise, vous pouvez apprécier l’un comme l’autre. <strong>Des</strong><br />

données optimisées vous permett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> effet de r<strong>en</strong>forcer vos processus métier, et par là même d’accroître<br />

votre chiffre d’affaires, de réduire vos coûts et de limiter vos risques, cela dans des délais très courts.<br />

DataFlux propose des solutions de gestion des données innovantes qui vous permettront de transformer vos<br />

données <strong>en</strong> un actif stratégique. Elles r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t possible une véritable collaboration <strong>en</strong>tre vos spécialistes IT et<br />

métier, qui pourront ainsi poser <strong>en</strong>semble les fondations d’une <strong>en</strong>treprise plus intellig<strong>en</strong>te et plus agile. Grâce<br />

à ses solutions, maintes fois primées, de mise <strong>en</strong> qualité des données, d’intégration des données et de<br />

master data managem<strong>en</strong>t (MDM), DataFlux vous permet de pr<strong>en</strong>dre, plus rapidem<strong>en</strong>t, de meilleures<br />

décisions, basées sur des informations fiables et précises.<br />

Appuyez-vous sur des données optimisées pour piloter votre <strong>en</strong>treprise, et tout devi<strong>en</strong>t possible.<br />

Your data.<br />

Your business.<br />

One solution.<br />

info.fr@dataflux.com<br />

+33 (0) 4 72 91 31 42<br />

www.dataflux.com/fr<br />

DataFlux et tous les autres noms de produit ou service DataFlux Corporation LLC sont des marques de commerce ou marques déposées appart<strong>en</strong>ant,<br />

ou concédées <strong>en</strong> lic<strong>en</strong>ce, à DataFlux Corporation LLC aux USA et dans les autres pays.


JDT226-P32-Equip-Actu OKAG:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 14:57 <strong>Page</strong> 32<br />

Actualité<br />

<strong>en</strong> bref<br />

HTC dévoile deux<br />

terminaux sous<br />

Mango<br />

Pour la r<strong>en</strong>trée, HTC veut pr<strong>en</strong>dre tous ses<br />

concurr<strong>en</strong>ts de vitesse. <strong>Le</strong> constructeur fait<br />

coup double. Il prés<strong>en</strong>te deux terminaux, le<br />

HTC Radar et le HTC Titan, tous deux sous<br />

Mango, la dernière mise à jour du système<br />

d’exploitation mobile Windows Phone 7. En ce<br />

début de troisième trimestre, Frédéric Tassy,<br />

patron de HTC pour la France, demeure<br />

« persuadé par la simplicité [et par]<br />

l’interface de Windows Phone 7 ». Raison<br />

pour laquelle le taïwanais a sans doute t<strong>en</strong>u a<br />

r<strong>en</strong>ouveler l’expéri<strong>en</strong>ce avec Microsoft,<br />

compagnon de route depuis 1997. Ces deux<br />

nouveaux téléphones permett<strong>en</strong>t à HTC de<br />

r<strong>en</strong>forcer une offre de produits reconnue par<br />

le marché. D’autant plus que la première<br />

partie de l’année semble avoir bi<strong>en</strong> démarré.<br />

« Durant le premier semestre, nous avons<br />

v<strong>en</strong>du 22 millions de mobiles dans le monde,<br />

donc davantage que pour toute l’année 2010 »,<br />

indique Frédéric Tassy. L’<strong>en</strong>thousiasme du<br />

responsable ne dissimule pourtant pas la<br />

réalité des chiffres. Depuis son lancem<strong>en</strong>t à la<br />

fin de l’année 2010, Windows Phone 7 reste à<br />

la peine. Avec une très faible part de marché<br />

(3,6 % <strong>en</strong> mai <strong>2011</strong>, selon Gartner), l’OS ne<br />

passionne pas les foules. ■ TP<br />

La protection du<br />

travailleur a aussi<br />

son application<br />

Ascom a décidé de décliner sa solution smart<br />

connect pour les travailleurs isolés sur les<br />

combinés sous Android. « Cette solution est<br />

dédiée aux réseaux GSM » explique Cyril<br />

Dufresne, responsable produit chez Ascom.<br />

« <strong>Le</strong>s fonctions que nous offrons sont<br />

id<strong>en</strong>tiques, quel que soit le téléphone mobile<br />

utilisé. On retrouve, notamm<strong>en</strong>t, le bouton SOS<br />

et la perte de verticalité ». Plusieurs fonctions<br />

peuv<strong>en</strong>t être paramétrées. Il est notamm<strong>en</strong>t<br />

possible de préciser l’angle à partir duquel la<br />

perte de verticalité s’<strong>en</strong>cl<strong>en</strong>che. <strong>Le</strong> temps de<br />

pré-alarme peut lui aussi être ajusté selon les<br />

besoins et l’activité. Pour Cyril Dufresne, le<br />

fonctionnem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tique de la solution, sur<br />

téléphones Ascom comme sur téléphones<br />

Android constitue un point fort. « C’est la<br />

même utilisation, donc il n’y a pas besoin de<br />

formation ». La montée <strong>en</strong> puissance des<br />

smartphones et, surtout, l’adaptation des<br />

réseaux à la montée <strong>en</strong> charge du trafic data<br />

a permis à Ascom d’adapter son offre aux<br />

nouveaux besoins. « Depuis quelques années,<br />

on note une croissance des demandes de<br />

services sur les réseaux mobiles pour les<br />

travailleurs isolés. Avant, on ne pouvait pas<br />

répondre à ce type de demande. On a att<strong>en</strong>du<br />

que les réseaux soit mûrs ». ■ TP<br />

équipem<strong>en</strong>ts<br />

Smartphone<br />

Sharp lance son<br />

1 er téléphone 3D<br />

Pour son premier téléphone sur le marché français, Sharp<br />

joue gros et mise sur la 3D. Son smartphone, l’Aquos Phone,<br />

est activé par l’OS mobile de Google, Android.<br />

Connu pour ses écrans de TV à écran<br />

plat, Sharp se lance dans la téléphonie<br />

mobile avec un terminal 3D. <strong>Le</strong><br />

constructeur a choisi Orange et l’opérateur<br />

japonais NTT DoCoMo pour part<strong>en</strong>aires.<br />

<strong>Le</strong> combiné sera disponible à partir du 6 octobre<br />

prochain. L’Aquos Phone de Sharp se veut, sur le<br />

plan technique, un rival des terminaux haut de<br />

gamme du marché. Activé par Android 2.3, le<br />

combiné possède un processeur 1,4 GHz de<br />

Qualcomm, une capacité de stockage ext<strong>en</strong>sible<br />

à 32 Go et un écran qHD de 4,2 pouces. Sur<br />

l’Aquos Phone, la firme d’Osaka a choisi de<br />

miser sur la 3D sans lunettes. Equipé d’un double<br />

capteur, le combiné peut lire, filmer et pr<strong>en</strong>dre<br />

des photos <strong>en</strong> 3D. La prés<strong>en</strong>ce de port HDMI<br />

et la compatibilité DLNA permett<strong>en</strong>t de relier le<br />

combiné à une TV puis d’y diffuser le cont<strong>en</strong>u<br />

du téléphone. La partie cont<strong>en</strong>us sera, dans un<br />

premier temps, assurée par Orange. L’opérateur<br />

historique proposera un accès à son bouquet de<br />

chaînes Orange TV. Pas moins de 35 chaînes<br />

seront ainsi disponibles. <strong>Le</strong> spécialiste de la<br />

télévision LCD se positionne sur un créneau peu<br />

investi jusqu’ici. Seuls LG, avec l’Optimus 3D et<br />

HTC avec l’Evo 3D se sont jusqu’ici lancés dans<br />

cette av<strong>en</strong>ture. Malgré une technologie<br />

correcte, les deux constructeurs se heurt<strong>en</strong>t aux<br />

mêmes problèmes : la trop grande pauvreté de<br />

l’offre applicative <strong>en</strong> 3D et l’accueil plutôt froid<br />

réservé aux produits 3D. A part quelques studios,<br />

rares sont ceux qui se sont jusqu’ici se sont<br />

risqués à développer ce type de cont<strong>en</strong>us. Pour<br />

Réseau<br />

Bluecoat s’apprête à commercialiser<br />

l’appliance Cashflow 5000. Pour le spécialiste<br />

de la sécurité et de l’optimisation de flux,<br />

ce nouveau boitier à destination des opérateurs<br />

constitue une réponse claire à l’explosion de la<br />

consommation de données sur le réseau. La<br />

technologie de caching permet d’<strong>en</strong>registrer<br />

temporairem<strong>en</strong>t des données issues d’une<br />

source pour diminuer le temps d’accès. Sur<br />

Internet, ce dispositif permet d’<strong>en</strong>registrer les<br />

informations d’une <strong>page</strong> et donne à l’utilisateur<br />

final un moy<strong>en</strong> d’y accéder plus rapidem<strong>en</strong>t.<br />

Doté de capacité supérieure à celle du modèle<br />

l’Aquos Phone, la situation n’est guère différ<strong>en</strong>te.<br />

<strong>Le</strong> téléphone sera livré avec un jeu complet<br />

et une démo, tous deux proposés <strong>en</strong> 3D.<br />

Autre handicap, la technologie 3D elle-même<br />

souffre <strong>en</strong>core d’un côté « gadget ». Malgré les<br />

efforts déployés par les fabricants, la v<strong>en</strong>te des<br />

écrans 3D peine <strong>en</strong>core à décoller, le grand<br />

public n’étant pas <strong>en</strong>core totalem<strong>en</strong>t convaincu.<br />

Sur le segm<strong>en</strong>t des équipem<strong>en</strong>ts portables, Nint<strong>en</strong>do<br />

éprouve de grandes difficultés à<br />

commercialiser la 3DS. Depuis sa sortie, la<br />

console de jeux portable a vu son prix considérablem<strong>en</strong>t<br />

chuter pour atteindre, aujourd’hui,<br />

153 €, contre 249 € à l’époque de sa sortie.<br />

Sharp se prés<strong>en</strong>te sur un marché hyper concurr<strong>en</strong>tiel<br />

occupé par des acteurs soucieux de<br />

conserver leur place dans le cœur des consommateurs.<br />

Un autre constructeur de TV s’est éga-<br />

Bluecoat Cashflow 5000, l’appliance<br />

pour faire des économies<br />

précéd<strong>en</strong>t, le Cashflow 5000 peut « cacher »<br />

(mettre <strong>en</strong> cache) plus de cont<strong>en</strong>us. « Cette nouvelle<br />

version peut cacher 30 terabytes de données,<br />

contre seulem<strong>en</strong>t 8 avant », explique Jeff<br />

Brainard, directeur produit Cashflow chez Bluecoat.<br />

Aussi bi<strong>en</strong> adapté aux réseaux mobiles<br />

qu’au réseau de lignes fixes, Cashflow 5000 est<br />

compatible IP v6. <strong>Le</strong> boitier peut égalem<strong>en</strong>t être<br />

installé dans les infrastructures très haut débit,<br />

grâce à un port 10 GbE fibre. Cette interface est<br />

cep<strong>en</strong>dant proposée <strong>en</strong> option car Bluecoat ne<br />

souhaite pas « forcer les opérateurs à acheter<br />

plus de capacité que celle dont ils ont besoin ».<br />

lem<strong>en</strong>t essayé aux téléphones mobiles <strong>en</strong><br />

France : Toshiba. <strong>Le</strong>s piètres v<strong>en</strong>tes de ses deux<br />

modèles de téléphones mobiles ont suffi à<br />

convaincre le fabricant de ne pas prolonger l’expéri<strong>en</strong>ce.<br />

Après quelques mois d’exploitation,<br />

le japonais avait fini par mettre un terme à son<br />

activité téléphonie mobile. L’approche adoptée<br />

était id<strong>en</strong>tique de celle de Sharp. Toshiba avait<br />

égalem<strong>en</strong>t essayé de capitaliser sur son savoirfaire<br />

<strong>en</strong> matière de technologie d’écran. Cette<br />

stratégie s’est soldée par un échec. Pour « pousser<br />

» son produit, Sharp va miser dans un premier<br />

temps sur une tarification très agressive.<br />

Commercialisé à 199 €, l’Aquos Phone sera<br />

accompagné d’une offre de remboursem<strong>en</strong>t de<br />

100 €. A défaut de susciter l’intérêt pour la technologie,<br />

Sharp va passer par le portefeuille.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

Jeff Brainard,<br />

directeur produit<br />

Cashflow<br />

chez Bluecoat<br />

Pour Dominique Loiselet, directeur régional des<br />

v<strong>en</strong>tes pour la France et l’Afrique francophone,<br />

cette appliance ne devrait pas uniquem<strong>en</strong>t<br />

intéresser les grands opérateurs. « <strong>Le</strong>s opérateurs<br />

alternatifs peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être intéressés<br />

». En Europe comme dans les autres<br />

pays. Au Mali, par exemple, Afribone, qui l’a<br />

installé, limite l’achat de bande passante <strong>en</strong><br />

peering, tout ayant une bonne QoS. ■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

32


JDT226-P33-Equip Reportage OKAG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:41 <strong>Page</strong> 33<br />

Reportage<br />

DECT Dans les coulisses<br />

du “made in Germany”<br />

chez Gigaset<br />

A une époque où le « made in<br />

China » permet à toute<br />

l’industrie de l’électronique<br />

grand public de jouer sur ses<br />

coûts de production, Gigaset<br />

persiste à fabriquer europé<strong>en</strong>,<br />

et plus précisém<strong>en</strong>t allemand.<br />

Cela ne l’empêche pas d’être<br />

leader du marché dans<br />

presque toute l’Europe,<br />

malgré le positionnem<strong>en</strong>t prix<br />

« premium » de ses produits.<br />

Martin Streb, COO (directeur des<br />

opérations) de Gigaset<br />

Pour Gigaset, le « made in Germany »,<br />

maintes fois répété n’est pas un vain<br />

mot. <strong>Le</strong>s téléphones DECT proposés<br />

par le constructeur sont à 80 %<br />

construits et assemblés <strong>en</strong> Allemagne. Seuls<br />

quelques élém<strong>en</strong>ts provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de fournisseurs<br />

extérieurs. Dans son usine de Bocholt, située à<br />

près de 1 heure de route de Düsseldorf, Gigaset<br />

dispose d’une surface de 95 000 m², <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t<br />

dédiée à la production. Exploité il y a quelques<br />

années par Siem<strong>en</strong>s pour la fabrication de téléphones<br />

mobiles (marché dont Siem<strong>en</strong>s s’est retiré<br />

assez rapidem<strong>en</strong>t), le site a depuis été<br />

largem<strong>en</strong>t adapté à la production de téléphones<br />

DECT. Quelque 1200 salariés (R&D, ouvriers, service<br />

qualité, etc.) y travaill<strong>en</strong>t, et le site possède<br />

50 lignes de production, dont une large partie<br />

complètem<strong>en</strong>t automatisées. Dotée d’une capacité<br />

de montée <strong>en</strong> puissance importante, l’unité<br />

L’automatisation du site ne remplace pas complètem<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce humaine. En bout de<br />

chaîne, lorsque l’assemblage est fini et les téléphones prêts à être livrés, plusieurs<br />

personnes se charg<strong>en</strong>t de la mise <strong>en</strong> boîte. Une machine les assiste toutefois. Si le poids<br />

de la boîte ne correspond pas à la valeur <strong>en</strong>registrée, elle est mise de côté puis r<strong>en</strong>voyée<br />

aux opérateurs. <strong>Le</strong>s « bonnes » boîtes sont quant à elle parées pour quitter l’<strong>en</strong>trepôt. Un<br />

dernier opérateur <strong>en</strong> sélectionne quelques unes les ouvre puis teste le téléphones. On<br />

n’est jamais trop prud<strong>en</strong>t.<br />

de production peut quasim<strong>en</strong>t multiplier son débit<br />

de fabrication par deux et produire <strong>en</strong>tre 800 000<br />

et 1,5 million d’appareils par mois. « Cela nous<br />

permet d’être moins chers et plus rapides que nos<br />

concurr<strong>en</strong>ts », explique le guide lors de la visite<br />

du site. La possibilité de produire davantage de<br />

téléphones n’a aucune incid<strong>en</strong>ce sur la qualité.<br />

« Notre processus de fabrication nous permet<br />

d’obt<strong>en</strong>ir 99,9 % de produits <strong>en</strong> parfait état de<br />

marche », explique Martin Streb, directeur opérationnel<br />

de Gigaset. <strong>Le</strong>s téléphones, une fois finis,<br />

sont stockés sur site et égalem<strong>en</strong>t chez un part<strong>en</strong>aire.<br />

<strong>Le</strong>s délais de livraison, rapides, permett<strong>en</strong>t<br />

à Gigaset de livrer ses cli<strong>en</strong>ts allemands <strong>en</strong> 24 h<br />

et les autres pays europé<strong>en</strong>s <strong>en</strong> 72 h. « Nous<br />

n’avons ri<strong>en</strong> planifié concernant l’agrandissem<strong>en</strong>t<br />

de notre lieu de production, poursuit Martin Streb.<br />

En revanche, nous pouvons continuer à optimiser<br />

notre outil de production. » ■ Thomas Pagbe<br />

L’usine de Bocholt compte de très nombreuses machines.<br />

Plusieurs d’<strong>en</strong>tre elles sont dédiées à l’assemblage des circuits<br />

avec les composants. Selon Gigaset, certaines peuv<strong>en</strong>t<br />

assembler <strong>en</strong>tre 50 000 et 70 000 composants à l’heure. Par la<br />

suite, une machine est chargée de donner un nom à chaque<br />

circuit imprimé, ce qui permet de retrouver et d’isoler plus<br />

facilem<strong>en</strong>t les exemplaires défectueux. L’une des étapes<br />

suivantes consiste à souder les composants aux circuits<br />

imprimés. Pour ce faire, une machine spéciale capable<br />

d’atteindre une température de 250°C pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> charge la<br />

« cuisson ». Plus tard, l’<strong>en</strong>semble est placé dans une machine<br />

de refroidissem<strong>en</strong>t.<br />

<strong>Le</strong> constructeur peut<br />

faire <strong>en</strong>trer une variété très importante de<br />

matériaux dans ses téléphones. En plus de ses modèles destinés<br />

à une production de masse, Gigaset est égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mesure<br />

de proposer <strong>en</strong> série limitée des modèles à l’allure plus<br />

travaillée, alliant plastique et fer, bois ou même cuir.<br />

Chez Gigaset, on construit tout<br />

sur site. <strong>Le</strong>s téléphones sont<br />

non seulem<strong>en</strong>t construits et<br />

assemblées sur place, mais<br />

égalem<strong>en</strong>t testés. <strong>Le</strong>s coques,<br />

une fois moulées, sont rangées<br />

dans des caisses. <strong>Le</strong>s quelques<br />

coques prélevées sont<br />

observées et leur résistance est<br />

mise à l’épreuve. Pour Gigaset,<br />

« il est important de tester la<br />

qualité et de s’assurer que les<br />

combinés sont 100 %<br />

id<strong>en</strong>tiques ».<br />

33 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°225 Septembre <strong>2011</strong><br />

33 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


<strong>Le</strong>s ambitions de Samsung<br />

dans le monde de l’<strong>en</strong>treprise<br />

David Eberlé<br />

Vice Présid<strong>en</strong>t Telecom - Imaging - Cont<strong>en</strong>ts<br />

Quelle est l’ambition de Samsung pour les <strong>en</strong>treprises ?<br />

Samsung possède plusieurs systèmes d’exploitation<br />

sur ses mobiles afin de couvrir l’intégralité des<br />

besoins cli<strong>en</strong>ts. En faisant monter <strong>en</strong> puissance l’OS<br />

Android tout <strong>en</strong> restant prés<strong>en</strong>t sur le marché des<br />

tablettes, la marque cherche à maint<strong>en</strong>ir son leadership<br />

sur le marché et à r<strong>en</strong>forcer sa notoriété auprès des<br />

<strong>en</strong>treprises avec un écosystème de cont<strong>en</strong>us et de<br />

services pour tablettes et Smartphones spécialem<strong>en</strong>t<br />

adaptés aux problématiques des professionnels.<br />

Selon vous, quel est le produit Samsung le plus adapté<br />

pour le monde des <strong>en</strong>treprises ?<br />

Aujourd’hui, les besoins des <strong>en</strong>treprises vari<strong>en</strong>t<br />

selon les secteurs d’activité, les projets. C’est pourquoi<br />

il est indisp<strong>en</strong>sable d’offrir des solutions multiples<br />

pour répondre à toutes ces nécessités et c’est ce que<br />

nous faisons <strong>en</strong> proposant des gammes complètes<br />

parfaitem<strong>en</strong>t adaptées au monde du travail. <strong>Le</strong>s tablettes<br />

et les Smartphones avec leurs différ<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts<br />

sous Android, Bada et Windows apport<strong>en</strong>t une solution<br />

sur mesure à la demande des professionnels.<br />

<strong>Le</strong> Galaxy Note, ce Smartphone d’une autre dim<strong>en</strong>sion<br />

avec son large écran 5,3 pouces, apportera de nouveaux<br />

usages autour de la reconnaissance d’écriture grâce à son<br />

stylet S-p<strong>en</strong> intégré. Comme tous nos produits Android<br />

ce Smartphone intègrera une solution messageries et<br />

une suite Office qui vous permettra de travailler <strong>en</strong> ultra<br />

mobilité <strong>en</strong> bénéficiant d’une sécurité sans faille.<br />

Autre exemple, Samsung se démarque égalem<strong>en</strong>t avec<br />

une gamme de produits Voix durcis dont le B2100 qui<br />

aujourd’hui fait l’unanimité pour des métiers terrains.<br />

Justem<strong>en</strong>t quels sont les moy<strong>en</strong>s que Samsung met <strong>en</strong> place pour s’affirmer<br />

comme acteur incontournable du monde des <strong>en</strong>treprises ?<br />

La sécurité est dev<strong>en</strong>ue tellem<strong>en</strong>t primordiale pour<br />

les <strong>en</strong>treprises. <strong>Le</strong>s appareils mobiles traitant de plus <strong>en</strong><br />

plus d’informations s<strong>en</strong>sibles, Samsung a du s’adapter <strong>en</strong><br />

s’associant aux leaders de la technologie de l’information<br />

dans des domaines comme la sécurité, la gestion des<br />

appareils mobiles (MDM), la virtualisation du poste de<br />

travail, la confér<strong>en</strong>ce voix/visio ou <strong>en</strong>core la messagerie<br />

sécurisée. Nos produits devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de véritables bureaux<br />

virtuels, des lieux de r<strong>en</strong>dez-vous qui évit<strong>en</strong>t de se<br />

déplacer. Ces alliances sont indisp<strong>en</strong>sables pour proposer<br />

les meilleurs outils de travail aux <strong>en</strong>treprises afin de les<br />

accompagner au mieux pour une meilleure productivité<br />

au quotidi<strong>en</strong>.<br />

SAMSUNG_GALAXY_NOTE.indd 1


Très grand écran 5.3’’<br />

Découvrez un smartphone<br />

d’une autre dim<strong>en</strong>sion<br />

Stylet inclus : S P<strong>en</strong><br />

Processeur<br />

Dual-Core 1.4 GH z<br />

www.samsung.com<br />

© Crédit photo : Khuong N’Guy<strong>en</strong> - Samsung - Visuels non-contractuels - Images d’écran simulées.<br />

© <strong>2011</strong> - Samsung Electronics France - 270 av<strong>en</strong>ue du Présid<strong>en</strong>t Wilson - 93458 La Plaine Saint D<strong>en</strong>is Cedex - SAS au capital de 27 000 000€ - RCS Bobigny 334 367 497.<br />

<strong>29</strong>/<strong>09</strong>/11 <strong>16</strong>:49


JDT226-P36-38-PM IPBX OKAG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 21:32 <strong>Page</strong> 36<br />

Point marché<br />

des solutions UCaaS qui vont être déployées<br />

désormais, mais le c<strong>en</strong>trex n'a jamais décollé<br />

<strong>en</strong> France parce-que la promesse de valeur<br />

n'était pas là », explique Mathieu <strong>Des</strong>tot,<br />

« aujourd'hui, les <strong>en</strong>treprises att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t de<br />

nouveaux services autour du télétravail et de<br />

la collaboration, des services que peuv<strong>en</strong>t leur<br />

offrir les solutions de communications unifiées<br />

». <strong>Le</strong>s att<strong>en</strong>tes des <strong>en</strong>treprises sont d'ailleurs<br />

désormais très précisém<strong>en</strong>t définies par<br />

les principaux acteurs du marché. Selon ces<br />

derniers, elles veul<strong>en</strong>t avoir la capacité de virtualiser<br />

les logiciels pour mettre <strong>en</strong> place une<br />

gestion dynamique des ressources <strong>en</strong> interne,<br />

disposer d'une plate-forme de managem<strong>en</strong>t<br />

pour jouer de la flexibilité qu'apporte les<br />

UCaaS (notamm<strong>en</strong>t pour ajouter ou supprimer<br />

des fonctionnalités, changer les profils utiliéquipem<strong>en</strong>ts<br />

Par Hervé Reynaud<br />

<strong>Le</strong>s IPBX<br />

poursuiv<strong>en</strong>t<br />

leur mutation<br />

Parlera-t-on <strong>en</strong>core d’autocoms dans quelques années dans les<br />

<strong>en</strong>treprises ? Alors que les serveurs de communication dématérialisés<br />

se développ<strong>en</strong>t de manière croissante (sous diverses appellations :<br />

offres cloud , IP C<strong>en</strong>trex…), et que les différ<strong>en</strong>tes approches des<br />

communications unifiées gagn<strong>en</strong>t du terrain auprès des <strong>en</strong>treprises<br />

de toutes tailles, le concept même d’IPBX comm<strong>en</strong>ce à paraître<br />

désuet. Enquête sur une mutation <strong>en</strong> cours.<br />

L’évolution vers les services hébergés<br />

passera par des solutions de<br />

type UCaaS (Unified Communications<br />

as a Service, ndlr) », estime<br />

Mathieu <strong>Des</strong>tot, nouvellem<strong>en</strong>t nommé directeur<br />

général d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t Entreprises pour<br />

la France, « ce mode de distribution des<br />

applications de communication devrait représ<strong>en</strong>ter<br />

20 % du marché <strong>en</strong>treprises d'ici à trois<br />

ans, et chez Alcatel-Luc<strong>en</strong>t nous adhérons à<br />

cette évolution ». Toutefois, pour l'heure, le<br />

marché est <strong>en</strong>core très largem<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>té vers<br />

les solutions CPE (Customer Premise Equipem<strong>en</strong>t),<br />

c'est-à-dire des PABX ou des IPBX installés<br />

dans les locaux des <strong>en</strong>treprises cli<strong>en</strong>tes.<br />

En effet, celles-ci représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t toujours <strong>en</strong>viron<br />

90 % des v<strong>en</strong>tes. « <strong>Le</strong>s offres d'IP c<strong>en</strong>trex<br />

et d'IPBX hébergés ont été une préfiguration<br />

sateurs, etc.), et passer<br />

d'un modèle Capex à un<br />

modèle Opex au niveau<br />

financier (c'est-à-dire<br />

payer par utilisateur et par<br />

mois). Dans ce contexte, il<br />

est évid<strong>en</strong>t que les opérateurs<br />

sont sans doute les<br />

mieux placés pour proposer<br />

dans les meilleures<br />

conditions les services att<strong>en</strong>dus par les <strong>en</strong>treprises,<br />

puisque la pertin<strong>en</strong>ce des offres<br />

UCaaS est liée au réseau et à la QoS. « D'ailleurs,<br />

Orange Business Services a r<strong>en</strong>du public<br />

son objectif de réaliser 20 % de son<br />

chiffre d'affaires avec ses offres UCaaS d'ici<br />

Eric Magny,<br />

directeur du développem<strong>en</strong>t commercial chez Spie<br />

2015 », souligne Mathieu <strong>Des</strong>tot, « nous travaillons<br />

justem<strong>en</strong>t avec OBS, ainsi qu'avec<br />

SFR Business Team ».<br />

■ Beaucoup d’acteurs se<br />

positionn<strong>en</strong>t sur le mode<br />

cloud<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t a débuté sa transition du métier<br />

d'équipem<strong>en</strong>tier vers celui d'éditeur de<br />

solutions de communications il y a plusieurs<br />

années, mais celle-ci s'est matérialisé de manière<br />

plus forte lors de la fusion des activités<br />

de G<strong>en</strong>esys et de la division <strong>en</strong>treprises <strong>en</strong><br />

20<strong>09</strong>. Cette réorganisation s'est concrétisée<br />

par la conception de la nouvelle gamme de<br />

serveurs de communication Op<strong>en</strong> Touch, au<br />

« <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises rejett<strong>en</strong>t une approche<br />

purem<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>trex vécue comme trop rigide,<br />

nous proposons par conséqu<strong>en</strong>t une solution ad<br />

hoc permettant aux <strong>en</strong>treprises de choisir <strong>en</strong>tre<br />

le SaaS et le Iaas qui leur permet de construire<br />

une plate-forme hébergée spécifique avec les<br />

fonctionnalités souhaitées ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°215 226 Décembre Octobre <strong>2011</strong> 2010 36


JDT226-P36-38-PM IPBX OKAG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 21:32 <strong>Page</strong> 37<br />

Jean-D<strong>en</strong>is Garo,<br />

directeur marketing support d'Aastra<br />

« Sur le fond, nous n'observons pas de vraie<br />

révolution sur le marché. Pour notre part, nous<br />

proposons depuis longtemps des solutions full<br />

logicielles virtualisables et, <strong>en</strong> ce qui concerne la<br />

distribution <strong>en</strong> mode cloud, très peu d'opérateurs<br />

propos<strong>en</strong>t ce type de services pour l'instant ».<br />

sujet de laquelle des annonces fortes seront<br />

faites lors du salon IP Converg<strong>en</strong>ce. L'offre est<br />

appelée à remplacer la solution BICS de l'éditeur<br />

et sera déclinée <strong>en</strong> trois versions : Op<strong>en</strong><br />

Touch Business Edition (incluant notamm<strong>en</strong>t<br />

des services de communication unifiées et du<br />

videoswitching) pour les PME de moins de<br />

1000 postes, Op<strong>en</strong> Touch Multimedia Services<br />

pour le mid-market et les grands comptes, et<br />

Op<strong>en</strong> Touch Hosted Edition (logiciel virtualisé<br />

fourni sur des serveurs au format blade) pour<br />

les opérateurs de services et les intégrateurs.<br />

« Il y a beaucoup d'acteurs qui sont <strong>en</strong> train<br />

de se positionner sur la communication d'<strong>en</strong>treprises<br />

<strong>en</strong> mode cloud, des opérateurs, mais<br />

aussi des intégrateurs, des grosses SSII, voire<br />

des distributeurs », confirme Luc Hallion,<br />

directeur du développem<strong>en</strong>t de Mitel, « dans<br />

ce contexte, notre stratégie est toujours de<br />

dev<strong>en</strong>ir de plus <strong>en</strong> plus un véritable éditeur de<br />

solutions de communication ; d'ailleurs nous<br />

nous ori<strong>en</strong>tons principalem<strong>en</strong>t vers la v<strong>en</strong>te<br />

de lic<strong>en</strong>ces ». Mitel est <strong>en</strong> effet <strong>en</strong> train de<br />

passer des accords avec des opérateurs (c'est<br />

déjà le cas avec Acropolis), des SSII et des<br />

distributeurs, même si l'ess<strong>en</strong>tiel de l'activité<br />

de l'éditeur se fait <strong>en</strong>core avec les <strong>en</strong>treprises<br />

pour l'instant. « Nous travaillons beaucoup sur<br />

la virtualisation, et tous nos produits sont certifiés<br />

VMWare ready, c'est-à-dire qu'ils peuv<strong>en</strong>t<br />

tourner sur une plate-forme de<br />

virtualisation VMWare », explique Luc Hallion,<br />

« du reste, tous les produits que nous proposons<br />

maint<strong>en</strong>ant doiv<strong>en</strong>t disposer d'une interface<br />

web, puisque 95 % des<br />

fonctionnalités sont utilisables depuis une interface<br />

web ». L'effort à cons<strong>en</strong>tir <strong>en</strong> la matière<br />

est important car, selon le Gartner, 40 %<br />

des PME ont l'int<strong>en</strong>tion de virtualiser la totalité<br />

de ses serveurs d'ici 2 ans (sachant que<br />

20 à 30 % des <strong>en</strong>treprises n'iront<br />

pas dans le cloud car la virtualisation<br />

gérée <strong>en</strong> interne les satisfait,<br />

toujours selon le Gartner). « En tout<br />

cas, nous vivons cette évolution du<br />

marché comme une opportunité,<br />

nous nous y préparons depuis longtemps<br />

et nous estimons aujourd'hui<br />

être prêts », poursuit Luc Hallion, « <strong>en</strong><br />

effet, il est plus intéressant de v<strong>en</strong>dre<br />

du logiciel que du matériel, même si<br />

nous v<strong>en</strong>drons toujours des postes téléphoniques<br />

». Cette évolution irréversible vers le<br />

logiciel sera-t-elle de nature à redistribuer les<br />

cartes sur un marché français dominé historiquem<strong>en</strong>t<br />

par Alcatel-Luc<strong>en</strong>t et Aastra. Pas si<br />

sûr, si l’on <strong>en</strong> croit les principaux intéressés.<br />

« Il n'y a pas de raisons que cela redistribue<br />

les cartes, il existe une inertie de la base installée<br />

», explique Jean-D<strong>en</strong>is Garo, directeur<br />

marketing support d'Aastra, « d'ailleurs, sur le<br />

fond, nous n'observons pas de vraie révolu-<br />

Luc Hallion,<br />

directeur du<br />

développem<strong>en</strong>t de Mitel<br />

« Nous<br />

travaillons<br />

beaucoup sur la<br />

virtualisation,<br />

et tous nos<br />

produits sont certifiés<br />

VMWare ready, c'est-à-dire<br />

qu'ils peuv<strong>en</strong>t tourner sur<br />

une plate-forme de<br />

virtualisation VMWare »<br />

Mathieu <strong>Des</strong>tot,<br />

directeur général<br />

d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

Entreprises France<br />

« Aujourd'hui,<br />

les <strong>en</strong>treprises<br />

att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t de<br />

nouveaux<br />

services autour du<br />

télétravail et de la<br />

collaboration, des services<br />

que peuv<strong>en</strong>t leur offrir les<br />

solutions de<br />

communications unifiées ».<br />

37 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P36-38-PM IPBX OKAG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 21:32 <strong>Page</strong> 38<br />

Point marché<br />

équipem<strong>en</strong>ts<br />

tion sur le marché. Pour notre part nous proposons<br />

depuis longtemps des solutions full<br />

logicielles virtualisables et, <strong>en</strong> ce qui concerne<br />

la distribution <strong>en</strong> mode cloud, très peu d'opérateurs<br />

propos<strong>en</strong>t ce type de services pour<br />

l'instant ».<br />

■ Passage à l’IP pour les<br />

PME, Communications<br />

Unifiées pour les grands<br />

comptes<br />

Orange Business Services fait partie de ceuxci<br />

et croit fermem<strong>en</strong>t à l'av<strong>en</strong>ir des solutions<br />

as a service. « Nous avons un objectif important<br />

sur le cloud, puisqu'il devrait effectivem<strong>en</strong>t<br />

représ<strong>en</strong>ter 20 % de notre chiffre<br />

d'affaires sur les communications d'<strong>en</strong>treprises<br />

<strong>en</strong> 2015 », rappelle Stéphane Latino,<br />

directeur marketing des solutions de communication<br />

et de collaboration. Toutefois, il est<br />

évid<strong>en</strong>t que le passage à l'IP est un préalable<br />

à l'utilisation de solutions dématérialisées et,<br />

pour l'instant, seules les grandes <strong>en</strong>treprises<br />

ont vraim<strong>en</strong>t franchi ce cap, alors qu'une part<br />

importante des PME utilise toujours très majoritairem<strong>en</strong>t<br />

des postes TDM. « Partant de ce<br />

constat, nous avons segm<strong>en</strong>té notre offre <strong>en</strong><br />

fonction des besoins de chaque catégorie<br />

d'<strong>en</strong>treprises », explique Stéphane Latino,<br />

« nous proposons aux grandes <strong>en</strong>treprises<br />

des communications unifiées sous diverses<br />

formes et aux PME des solutions de passage<br />

à l'IP ». Ainsi, pour les grandes <strong>en</strong>treprises,<br />

OBS propose aujourd'hui une version UCaaS<br />

Stéphane Latino, , directeur marketing des solutions de communication<br />

et de collaboration chez OBS<br />

« Nous considérons cette évolution du marché<br />

vers les services dématérialisés comme une<br />

opportunité puisque nous avons tous les atouts<br />

nécessaires pour proposer des services fiables et<br />

sécurisés »<br />

de son offre Business Together (intégrant de la<br />

téléphonie traditionnelle, des fonctions de<br />

messagerie, de mobilité, de travail collaboratif).<br />

Cette offre cloud est commercialisée <strong>en</strong><br />

pay as you go (par utilisateur et par mois).<br />

Pour les PME, l'opérateur devrait faire passer<br />

son offre Diatonis <strong>en</strong> communications unifiées<br />

l'année prochaine, alors que les professionnels<br />

(TPE) sont servis avec les box pros.<br />

« D'une manière générale, nous considérons<br />

cette évolution du marché vers les services<br />

dématérialisés comme une opportunité<br />

puisque nous avons tous les atouts nécessaires<br />

pour proposer des services fiables et<br />

sécurisés », explique Stéphane Latino, « quant<br />

à la concurr<strong>en</strong>ce pot<strong>en</strong>tielle avec des acteurs<br />

de l'IT, nous sommes plutôt dans une logique<br />

de part<strong>en</strong>ariat, notamm<strong>en</strong>t avec Microsoft »<br />

(OBS a été élu part<strong>en</strong>aire français de l'année<br />

lors du dernier Microsoft WPC <strong>en</strong> juillet).<br />

SFR Business Team a aussi lancé <strong>en</strong> février de<br />

cette année de offre de communications unifiées<br />

<strong>en</strong> mode cloud, le Pack Business Entreprises<br />

mais, à la différ<strong>en</strong>ce d’OBS, cette offre<br />

vise plutôt les PME.<br />

« La cible de cette offre, expliquait alors<br />

Pierre-Yves Rallet, directeur marketing de SFR<br />

Business Team, c’est la bonne grosse PME<br />

multisites, mais on peut situer le cœur de cible<br />

dans les 150 à 300 personnes ayant 3-4 sites<br />

et autant de PABX à remplacer ». <strong>Le</strong> Pack<br />

Business Entreprises se compose d’un large<br />

bouquet de services : messagerie unique pour<br />

le fixe et le mobile, possibilité de réceptionner<br />

tous les messages (vocaux, fax..) sur sa<br />

boîte mail, fonction « click to call » pour lancer<br />

des appels depuis son PC, utilisation de son<br />

mobile comme une ext<strong>en</strong>sion de l’autocom de<br />

l’<strong>en</strong>treprise (option PABX mobile), facture et<br />

interlocuteur uniques… <strong>Le</strong> tout est hébergé<br />

et géré par l’opérateur, tant sur les communications<br />

que sur la maint<strong>en</strong>ance et la mise à<br />

jour de l’application Microsoft Office<br />

Communicator.<br />

■ <strong>Le</strong>s intégrateurs aussi<br />

dans la boucle<br />

<strong>Le</strong>s intégrateurs télécoms sont aussi concernés<br />

au premier chef par cette t<strong>en</strong>dance vers<br />

les offres <strong>en</strong> mode SaaS. Spie Communications<br />

s'est préparé à cette évolution <strong>en</strong><br />

rachetant VeePee l'année dernière. Aujourd'hui,<br />

l'intégrateur propose des offres<br />

SaaS et IaaS (Infrastructure as a Service).<br />

« <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises rejett<strong>en</strong>t une approche<br />

purem<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>trex vécue comme trop rigide,<br />

nous proposons par conséqu<strong>en</strong>t une solution<br />

ad hoc permettant aux <strong>en</strong>treprises de choisir<br />

<strong>en</strong>tre le SaaS et le Iaas qui leur permet de<br />

construire une plate-forme hébergée spécifique<br />

avec les fonctionnalités souhaitées »,<br />

explique Eric Magny, directeur du développem<strong>en</strong>t<br />

commercial. De son côté, HL2D vi<strong>en</strong>t de<br />

MyStream s'appuie sur<br />

Snom pour son offre SaaS<br />

« La t<strong>en</strong>dance à la dématérialisation existe<br />

depuis longtemps, mais le c<strong>en</strong>trex n'a pas<br />

r<strong>en</strong>contré le succès escompté », explique Cyril<br />

Well<strong>en</strong>stein, PDG de l'opérateur data MyStream,<br />

« l'essor de la virtualisation a changé les choses<br />

et a eu un impact sur les solutions IPBX ». En<br />

effet, la virtualisation permet de bénéficier d'une<br />

application IPBX sécurisée dans le SI. « Cette<br />

évolution nous permet à nous, opérateur data,<br />

de regarder du côté de la téléphonie, alors que<br />

les PABX ne nous concernai<strong>en</strong>t pas du tout »,<br />

poursuit Cyril Well<strong>en</strong>stein, « nous avons<br />

vraim<strong>en</strong>t démarré sur ce créneau, lorsque Snom<br />

nous a montré sa solution d'IPBX logiciel que<br />

nous pouvions installer sur notre infrastructure<br />

». En effet, MyStream commercialise la<br />

solution IPBX du constructeur allemand Snom,<br />

ce qui lui permet de proposer une solution<br />

dédiée à ses cli<strong>en</strong>ts, mais qui tourne sur une<br />

machine virtuelle dans son cœur de réseau (les<br />

appels sortants et <strong>en</strong>trants des <strong>en</strong>treprises<br />

cli<strong>en</strong>tes pass<strong>en</strong>t par son cœur de réseau).<br />

« Aujourd'hui, lorsque nous parlons d'IPBX<br />

virtualisés à nos cli<strong>en</strong>ts DSI, ça leur parle ! », se<br />

réjouit Cyril Well<strong>en</strong>stein, « d'autant plus que<br />

Jehan-Philippe <strong>Le</strong>roy,<br />

directeur général<br />

de HL2D<br />

« <strong>Le</strong> marché est<br />

de plus <strong>en</strong> plus<br />

logiciel, les<br />

cli<strong>en</strong>ts veul<strong>en</strong>t<br />

se détacher du<br />

hardware constructeur, la<br />

demande <strong>en</strong> virtualisation<br />

est aujourd'hui plus forte »<br />

fusionner avec Integrasys. <strong>Le</strong> distributeur à<br />

valeur ajoutée compte ainsi faire monter ses<br />

cli<strong>en</strong>ts rev<strong>en</strong>deurs et intégrateurs data vers<br />

les solutions de communications unifiées.<br />

« <strong>Le</strong> marché est de plus <strong>en</strong> plus logiciel, les<br />

cli<strong>en</strong>ts veul<strong>en</strong>t se détacher du hardware<br />

constructeur », explique Jehan-Philippe <strong>Le</strong>roy,<br />

directeur général, « la demande <strong>en</strong> virtualisation<br />

est aujourd'hui plus forte ». Pour<br />

répondre à cette demande, HL2D achète des<br />

lic<strong>en</strong>ces à ses part<strong>en</strong>aires et les rev<strong>en</strong>d aux<br />

installateurs et aux opérateurs. <strong>Le</strong> VAR, qui<br />

commercialisait déjà les solutions de Panasonic<br />

et d'Aastra, vi<strong>en</strong>t par conséqu<strong>en</strong>t<br />

d'ajouter dans son panier l'offre de Siem<strong>en</strong>s,<br />

part<strong>en</strong>aire privilégié d'Intégrasys. ■<br />

Cyril Well<strong>en</strong>stein, PDG de MyStream<br />

Olivier Gerling,<br />

Directeur de Snom France<br />

Snom subv<strong>en</strong>tionne l'IPBX lors de la v<strong>en</strong>te de postes, ce qui divise pratiquem<strong>en</strong>t<br />

par deux la facture des cli<strong>en</strong>ts ». De son côté, Snom a développé sa solution<br />

d'IPBX SIP dans la perspective de mettre sur le marché une offre full Snom clé <strong>en</strong><br />

mains, c'est-à-dire intégrant les postes IP et le serveur de communications.<br />

« Notre IPBX logiciel peut tourner sous n'importe quel OS (Windows, Linux,<br />

MacOS, ndlr) installé sur une machine virtuelle, soit <strong>en</strong> mode local, soit <strong>en</strong> mode<br />

hosté », précise Olivier Gerling, directeur pour la France, « aujourd'hui, les <strong>en</strong>treprises<br />

veul<strong>en</strong>t une facturation par mois et par poste, communications comprises<br />

si possible, et avec une interface web pour administrer directem<strong>en</strong>t la solution ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

38


<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:34 <strong>Page</strong> 1


JDT226-P40-Serv-Actu 1 OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:26 <strong>Page</strong> 40<br />

Actualité<br />

<strong>en</strong> bref<br />

services<br />

Prospective<br />

Low Cost<br />

Sosh, l’offre mobile<br />

low cost d’Orange<br />

A l’instar de Bouygues<br />

Telecom, Orange propose lui<br />

aussi un abonnem<strong>en</strong>t à prix<br />

réduit. Dans les deux cas, il<br />

s’agit de contrer Free Mobile.<br />

La relation cli<strong>en</strong>t<br />

à l’heure du multi-canal<br />

La relation cli<strong>en</strong>t mono-canal, c'est-à-dire, avec<br />

le téléphone pour unique passerelle de contact<br />

<strong>en</strong>tre les abonnés et le service cli<strong>en</strong>t apparti<strong>en</strong>t<br />

au passé. C’est à partir de ce constat<br />

qu’Orange Business Services (OBS) a construit<br />

ses nouveaux outils de relations cli<strong>en</strong>ts. Selon<br />

OBS, la relation cli<strong>en</strong>ts doit désormais<br />

s’approprier les réseaux sociaux, les e-mails, les<br />

forums ou <strong>en</strong>core les chats.<br />

Pour Olivier Ondet, directeur marketing de la<br />

stratégie pour la relation cli<strong>en</strong>t, « il est<br />

important d’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre ce que veul<strong>en</strong>t les cli<strong>en</strong>ts.<br />

(…) <strong>Le</strong>s consommateurs ne compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas<br />

que lorsqu’ils ont parlé avec un conseiller sur le<br />

Web, personne ne s’<strong>en</strong> souvi<strong>en</strong>t quand ils<br />

téléphon<strong>en</strong>t au service cli<strong>en</strong>t ». Pour aider les<br />

c<strong>en</strong>tres de contacts, comme les PME à se<br />

« mettre à jour », OBS a développé deux<br />

solutions. La première, Media Contact C<strong>en</strong>ter,<br />

est « une solution de contact multi-canal <strong>en</strong><br />

mode cloud. Nous réinv<strong>en</strong>tons le poste de<br />

travail du télé-conseiller ». La solution, couplée<br />

avec la base de données cli<strong>en</strong>ts de l’<strong>en</strong>treprise,<br />

permet d’afficher le numéro de téléphone de<br />

l’appelant. La fiche de l’appelant « remonte »<br />

grâce l’usage d’un CRM. Media Contact C<strong>en</strong>ter<br />

permet notamm<strong>en</strong>t de savoir si un utilisateur a<br />

contacté le service cli<strong>en</strong>t par e-mail. A ce<br />

stade, la fiche cli<strong>en</strong>t doit <strong>en</strong>core être<br />

r<strong>en</strong>seignée manuellem<strong>en</strong>t. « <strong>Le</strong> dispositif peut<br />

être automatisé », précise Olivier Ondet. Mais<br />

l’opérateur ne compte pas s’arrêter là.<br />

L’ambition d’OBS est toutefois d’aller plus loin<br />

et lier le téléphone et les sites de réseaux<br />

sociaux.<br />

L’autre solution de l’opérateur, Contact +,<br />

disponible à partir de novembre prochain, offre<br />

à un cli<strong>en</strong>t la possibilité d’échanger avec un<br />

conseiller par plusieurs moy<strong>en</strong>s : par téléphone<br />

dans un premier temps puis par tchat et par<br />

visio. Si un conseiller souhaite fournir<br />

davantage de détails sur un produit, il peut<br />

égalem<strong>en</strong>t lui proposer une vidéo ou lui <strong>en</strong>voyer<br />

l’adresse d’un site. OBS souligne l’avantage<br />

économique de cette offre. « L’<strong>en</strong>treprise choisit<br />

si elle veut faire payer ses conseils techniques<br />

ou non », précise Olivier Ondet. Pour OBS, Ce<br />

saut technologique pour la relation cli<strong>en</strong>t est<br />

disponible. « Il faut éduquer le marché » assure<br />

le responsable. ■ TP<br />

Roaming<br />

<strong>Le</strong>s connexions Internet à l’étranger pès<strong>en</strong>t<br />

très lourd sur les factures. Avec son nouveau<br />

forfait data pour l’Europe pour les professionnels,<br />

l’opérateur Cellhire fait bouger les<br />

lignes. L’opérateur lance un abonnem<strong>en</strong>t data<br />

de 1 Go à 99 euros par mois. Pour cette<br />

somme, le souscripteur reçoit une clé USB, une<br />

carte SIM et un mode d’emploi. L’<strong>en</strong>semble est<br />

livré sous 24 heures. L’offre doit être souscrite<br />

p<strong>en</strong>dant une période minimale de 12 mois, le<br />

cli<strong>en</strong>t choisissant de r<strong>en</strong>ouveler son contrat ou<br />

pas. Taillé pour le public professionnel, ce forfait<br />

couvre la totalité des 27 pays de l’Union<br />

europé<strong>en</strong>ne plus d’autres pays comme la<br />

Suisse, l’Islande, la Croatie ou la Bosnie Herzégovine.<br />

Cette nouvelle offre, très singulière,<br />

fait son apparition dans un contexte qui pour-<br />

sir un téléphone mobile puis d’<strong>en</strong> échelonner<br />

le paiem<strong>en</strong>t sur 12 ou 24 mois, après paiem<strong>en</strong>t<br />

d’un acompte. S’il ne s’agit plus à proprem<strong>en</strong>t<br />

parler d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t, le fait de payer<br />

un téléphone sur plusieurs mois mainti<strong>en</strong>t le<br />

li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre opérateur et abonné. La dim<strong>en</strong>sion<br />

communautaire – qu’Orange met très largem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> avant- provi<strong>en</strong>t avant tout de la possibilité<br />

de gérer le service depuis la Toile,<br />

sans passer par un service cli<strong>en</strong>t traditionnel<br />

par téléphone. L’opérateur a ainsi mis <strong>en</strong><br />

place un tchat et un forum au sein desquels<br />

les utilisateurs peuv<strong>en</strong>t s’exprimer sur le service,<br />

poser des questions et contacter un<br />

conseiller. L’opérateur a égalem<strong>en</strong>t établi<br />

des ponts avec d’autres plates-formes populaires<br />

de l’internet communautaire. En plus<br />

du site Sosh.fr, les abonnés peuv<strong>en</strong>t s’exprimer<br />

sur Facebook, Twitter, Dailymotion (dont<br />

Orange est l’actionnaire principal) et You-<br />

Tube. Pour « pousser » son offre, l’opérateur<br />

s’appuiera mom<strong>en</strong>taném<strong>en</strong>t sur ses « pop up<br />

rait lui être très favorable. Malgré les baisses<br />

de prix ordonnées par la Commission europé<strong>en</strong>ne,<br />

se connecter à l’internet mobile<br />

depuis l’étranger reste très cher. La facturation<br />

par Mo, souv<strong>en</strong>t appliquée, ne joue pas <strong>en</strong><br />

faveur de l’abonné. Chez SFR ou chez Orange,<br />

des forfaits sont proposés. Chez les deux opérateurs,<br />

l’utilisateur peut bénéficier d’un forfait<br />

temporaire de 5 euros par Mo consommé.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, Bruxelles <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d tirer ces tarifs à<br />

la baisse. Selon un docum<strong>en</strong>t de la Commission,<br />

le Mo ne devrait plus dépasser 90 c<strong>en</strong>times<br />

d’euro à partir du 1er juillet 2012. De<br />

même les factures m<strong>en</strong>suelles d’accès data<br />

depuis l’étranger via mobile – pour les<br />

consommateurs comme pour les pro - resteront<br />

plafonnées à 50 euros. ■ TP<br />

Orange a réagi très vite. Quelques<br />

semaines seulem<strong>en</strong>t après le lancem<strong>en</strong>t<br />

de « B&You » l’offre communautaire<br />

de Bouygues Telecom,<br />

l’opérateur historique a lancé le 6 octobre une<br />

offre mobile pour les 18-35 ans. La boutique<br />

<strong>en</strong> ligne a été ouverte le même jour. Sosh<br />

(une abréviation du mot « Social »), « 100 %<br />

digital » se prés<strong>en</strong>te avant tout comme un<br />

service à la tarification très serrée et simplifiée.<br />

<strong>Le</strong> service se décompose <strong>en</strong> trois forfaits<br />

: 2 h à 19,90 €, 5 h à <strong>29</strong>,90 € et un forfait<br />

illimité 24/7 à 39,90 €. Sur les trois offres,<br />

l’accès au réseau WiFi de l’opérateur, l’<strong>en</strong>voi<br />

de SMS et de MMS sont illimités. La différ<strong>en</strong>ce<br />

se joue sur les volumes data proposés.<br />

Pour les 5 h et l’illimité 24/ 7, l’utilisateur dispose<br />

d’un volume de 1 Go de data. Dans le<br />

forfait de 2 h, l’usage des données est <strong>en</strong><br />

revanche plafonné à 500 Mo. <strong>Le</strong> service, qui<br />

fait la part belle au contrat sans <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t<br />

et au « SIM only », offre la possibilité de choistore<br />

» des vans itinérants conçus comme des<br />

magasins éphémères. Ils constitueront le<br />

principal outil de promotion des forfaits Sosh.<br />

L’opérateur y prés<strong>en</strong>te divers accessoires<br />

d’électronique grand public comme des<br />

casques, des <strong>en</strong>ceintes et des téléphones<br />

« rétro », le tout, pour faire écho à l’univers<br />

de sa cible : les 18-35 ans. <strong>Des</strong> conseillers<br />

sont égalem<strong>en</strong>t chargés d’expliquer le fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

de Sosh. A partir du 6 octobre, les<br />

vans Sosh parcour<strong>en</strong>t 8 grandes villes de<br />

France : Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Lille,<br />

Nantes, Rou<strong>en</strong>, Toulouse et Marseille. A<br />

Paris, le magasin éphémère est déjà <strong>en</strong>tré <strong>en</strong><br />

fonctionnem<strong>en</strong>t à la fin du mois de septembre.<br />

Pour son offre Orange affiche de très<br />

sérieuses ambitions. L’opérateur historique<br />

espère atteindre 500 000 nouveaux cli<strong>en</strong>ts<br />

d’ici 2012. Tout comme B&You, Sosh voit le<br />

jour dans un très fort contexte concurr<strong>en</strong>tiel.<br />

L’offre constitue une nouvelle off<strong>en</strong>sive pour<br />

contrer l’arrivée de Free Mobile dont les<br />

abonnem<strong>en</strong>ts sont att<strong>en</strong>dus pour l’année<br />

2012. A de multiples reprises, Xavier Niel,<br />

fondateur de Free, a indiqué que les prix actuels<br />

de la téléphonie mobile étai<strong>en</strong>t trop élevés.<br />

<strong>Le</strong> nouvel opérateur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d bi<strong>en</strong> donner<br />

le « la » dans le monde du mobile, comme il<br />

l’a déjà fait dans le triple play.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

Cellhire s’attaque à l’internet mobile <strong>en</strong> roaming<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />

40


JDT226-P41-Serv-Actu OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:42 <strong>Page</strong> 41<br />

Abonnem<strong>en</strong>ts internet<br />

L’Automne des<br />

tarifications sociales<br />

Cet automne est marqué<br />

par la multiplication des<br />

abonnem<strong>en</strong>ts internet<br />

« sociaux ». Conformém<strong>en</strong>t<br />

aux vœux d’Eric Besson,<br />

qui a souhaité la mise <strong>en</strong> place<br />

de tarifs sociaux pour internet<br />

inférieurs à 20 euros, plusieurs<br />

opérateurs <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t désormais<br />

commercialiser ce type<br />

de services destinés aux titulaires<br />

des minima sociaux.<br />

L’opérateur historique devrait, selon<br />

toute vraisemblance, proposer aux bénéficiaires<br />

du RSA socle (personne sans aucune<br />

ressource) un abonnem<strong>en</strong>t social.<br />

Plus onéreux que ses concurr<strong>en</strong>ts, Orange<br />

devrait v<strong>en</strong>dre un service internet-téléphone<br />

à « inférieur ou égal » à 23 euros,<br />

sans contrat, ni frais d’activation. <strong>Le</strong>s<br />

concurr<strong>en</strong>ts ont quant à eux choisi de se<br />

lancer un peu plus tôt, à comm<strong>en</strong>cer par<br />

Numericable. <strong>Le</strong> câblo-opérateur vi<strong>en</strong>t de<br />

lancer une offre sociale à 4 euros. Conçue<br />

pour les logem<strong>en</strong>ts collectifs et les collectivités<br />

locales, ce service fournit aux abonnés<br />

une ligne de téléphone fixe (limitée à<br />

la réception d’appels et à l’émission d’appels<br />

d’urg<strong>en</strong>ce), internet illimité haut débit<br />

et les 19 chaînes de la TNT. Auchan Telecom<br />

et Covage ont tous deux décidé<br />

d’appliquer une tarification sociale pour une<br />

connexion Internet haut débit et un service<br />

de téléphonie. La filiale du groupe de distribution<br />

se prévaut de proposer l’offre « la<br />

moins chère du marché » à 19,99 euros.<br />

L’opérateur alternatif donne égalem<strong>en</strong>t la<br />

possibilité de conserver son numéro de<br />

téléphone. Covage lance quant lui une prestation<br />

quasi-id<strong>en</strong>tique à celle d’Auchan<br />

Telecom. Moins chère (9,90 euros), elle est<br />

commercialisée par des opérateurs cli<strong>en</strong>ts<br />

de Covage, Altis et Wibox. ■ TP<br />

Microsoft : le Cloud<br />

pour les PME<br />

comme pour les<br />

grands comptes<br />

Pour sa r<strong>en</strong>trée, Microsoft a brossé à<br />

grands traits sa stratégie des prochains<br />

mois, tant dans la partie professionnelle<br />

que grand public. Sur le<br />

segm<strong>en</strong>t professionnel, le Cloud est « une révolution<br />

irréversible », estime Eric Bousteller,<br />

présid<strong>en</strong>t de Microsoft France. Après un démarrage<br />

poussif dans ce domaine, l’éditeur a<br />

développé son offre, notamm<strong>en</strong>t autour de sa<br />

plate-forme Windows Azure et de sa suite bureautique,<br />

Office365. Sévèrem<strong>en</strong>t concurr<strong>en</strong>cé<br />

par d’autres géants de l’informatique<br />

comme Google, HP ou Amazon, Microsoft<br />

veut combler son retard et « proposer du<br />

Cloud à toutes les <strong>en</strong>treprises, des PME aux<br />

grands comptes ». Sur son activité téléphone<br />

mobile, Microsoft est resté assez évasif. Si, à<br />

ce jour, Windows Phone dispose dans son<br />

kiosque de plus de 30 000 applications, sa<br />

part de marché reste très modeste. Selon une<br />

analyse réc<strong>en</strong>te du cabinet NPD Group, sa<br />

part de marché s’élève à 2 % aux Etats-Unis.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, Microsoft demeure optimiste.<br />

L’éditeur compte notamm<strong>en</strong>t sur les futurs terminaux<br />

sous Windows Phone 7.5 (Mango).<br />

HTC sera le premier à commercialiser des<br />

smartphones sous cette évolution de l’OS mobile.<br />

Parallèlem<strong>en</strong>t, Microsoft continue à placer<br />

ses pions dans le segm<strong>en</strong>t de la TV<br />

connectée. Part<strong>en</strong>aire de Canal Plus dans ce<br />

domaine, l’éditeur va poursuivre sa collaboration<br />

avec la chaîne cryptée. « <strong>Le</strong> service va<br />

être <strong>en</strong>richi », assure Marc Jalabert, directeur<br />

de la division grand public et opérateur. ■ TP<br />

41 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P42-44-PM Serv Reseau OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:46 <strong>Page</strong> 42<br />

Point marché<br />

services<br />

Hervé Reynaud<br />

Réseaux sociaux d'<strong>en</strong>treprises :<br />

le travail collaboratif 2.0<br />

<strong>Le</strong>s réseaux sociaux, qui se sont démocratisés dans le<br />

grand public, trouv<strong>en</strong>t une adaptation très pertin<strong>en</strong>te<br />

dans le monde professionnel : les réseaux sociaux<br />

d'<strong>en</strong>treprises. Ces derniers, destinés à optimiser<br />

la collaboration <strong>en</strong>tre les salariés et favoriser ainsi<br />

la circulation de l'information, pourrai<strong>en</strong>t constituer<br />

un des principaux outils de communication dans les<br />

<strong>en</strong>treprises à moy<strong>en</strong> terme. Tour d'horizon des offres<br />

et des perspectives de ce marché.<br />

<strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises françaises ont été moins<br />

promptes que les <strong>en</strong>treprises anglosaxonnes<br />

à se lancer dans la mise <strong>en</strong><br />

place d'outils de réseaux sociaux d'<strong>en</strong>treprise<br />

», explique Pierre Milc<strong>en</strong>t, consultant <strong>en</strong><br />

solutions de collaboration et <strong>en</strong> réseaux sociaux<br />

chez IBM France, « dans l'Hexagone, nous<br />

sommes sans doute un peu plus conservateurs<br />

dans notre approche de la collaboration ». <strong>Le</strong><br />

constat s'impose d'ailleurs à tous les pays europé<strong>en</strong>s<br />

de culture latine où la m<strong>en</strong>talité est<br />

un peu moins propice à la mise <strong>en</strong> place de RSE<br />

(Réseaux Sociaux d'Entreprises) qu'aux Etats-<br />

Unis, par exemple, où les individus s'expos<strong>en</strong>t<br />

plus facilem<strong>en</strong>t. De plus, la France et la plupart<br />

des pays europé<strong>en</strong>s bénéfici<strong>en</strong>t d'un véritable<br />

<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t réglem<strong>en</strong>taire <strong>en</strong> matière de respect<br />

des données personnelles qui n'a pas<br />

d'équival<strong>en</strong>t outre-Atlantique : il n'y a pas de<br />

CNIL américaine. Si les bi<strong>en</strong>faits de l'exist<strong>en</strong>ce<br />

Pierre Milc<strong>en</strong>t,<br />

consultant <strong>en</strong> solutions de collaboration et <strong>en</strong> réseaux sociaux chez IBM France<br />

« <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises françaises ont att<strong>en</strong>du un peu<br />

avant de se lancer dans l'av<strong>en</strong>ture des RSE,<br />

mais elles constat<strong>en</strong>t aujourd'hui qu'elles ont<br />

besoin de mettre <strong>en</strong> place des mécanismes de<br />

collaboration plus efficaces »<br />

de la CNIL ne sont plus à prouver, le contexte<br />

juridique qui lui est associé a t<strong>en</strong>dance à freiner<br />

un peu les projets novateurs <strong>en</strong> matière de<br />

communications électroniques. « Du coup, les<br />

<strong>en</strong>treprises françaises ont att<strong>en</strong>du un peu<br />

avant de se lancer dans l'av<strong>en</strong>ture des RSE,<br />

mais elles constat<strong>en</strong>t aujourd'hui qu'elles ont<br />

besoin de mettre <strong>en</strong> place des mécanismes de<br />

collaboration plus efficaces », poursuit Pierre<br />

Milc<strong>en</strong>t. « En <strong>2011</strong>, poursuit-il, les <strong>en</strong>treprises<br />

françaises ont réellem<strong>en</strong>t décidé de comm<strong>en</strong>cer<br />

à déployer des RSE, avec plus ou moins de<br />

succès, mais le mouvem<strong>en</strong>t est <strong>en</strong>gagé ». Bi<strong>en</strong><br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, ce sont surtout les grandes <strong>en</strong>treprises<br />

multi-sites qui se sont lancées les premières.<br />

<strong>Le</strong>s RSE prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> effet un intérêt particulier<br />

pour elles car, souv<strong>en</strong>t, bon nombre des<br />

collaborateurs qui y travaill<strong>en</strong>t ne se connaiss<strong>en</strong>t<br />

pas <strong>en</strong>tre eux. Pour autant, les <strong>en</strong>treprises<br />

de plus petite taille peuv<strong>en</strong>t aussi tirer avantages<br />

de la mise <strong>en</strong> place d'un RSE, notamm<strong>en</strong>t<br />

pour valoriser les connaissances internes dans<br />

un domaine précis.<br />

■ Echanger et valoriser<br />

les compét<strong>en</strong>ces<br />

Cette valorisation constitue d'ailleurs souv<strong>en</strong>t<br />

un des premiers objectifs poursuivis par les<br />

<strong>en</strong>treprises dans le cadre d'un RSE. « <strong>Le</strong> knowledge<br />

managem<strong>en</strong>t (gestion de la connaissance,<br />

ndlr) fait <strong>en</strong> effet partie des argum<strong>en</strong>ts<br />

pour lesquels un RSE peut être mis <strong>en</strong> place »,<br />

Alain Garnier,<br />

directeur de Jamespot<br />

« <strong>Le</strong>s réseaux<br />

sociaux constitu<strong>en</strong>t<br />

le prolongem<strong>en</strong>t<br />

de la<br />

converg<strong>en</strong>ce des<br />

communications,<br />

il s'agit d'outils qui agrèg<strong>en</strong>t<br />

un nombre important de<br />

capacités de communication,<br />

pour qu'ils soi<strong>en</strong>t performants,<br />

il faut savoir les structurer<br />

sans tout cloisonner ».<br />

indique Pierre Milc<strong>en</strong>t, « ce type d'outils aide<br />

à organiser et à capitaliser la connaissance et<br />

le savoir-faire, mais il faut une implication de<br />

chaque collaborateur, qui devi<strong>en</strong>t contributeur,<br />

sans passer par un intermédiaire humain<br />

comme dans les années 90 ». La mise <strong>en</strong><br />

place d'un annuaire <strong>en</strong>richi de troisième<br />

génération est un autre objectif des RSE. En<br />

effet, celui-ci qui permet à tous les collaborateurs<br />

de connaître les attributions de chacun<br />

dans l'organisation de l'<strong>en</strong>treprise et ainsi<br />

facilite la mise <strong>en</strong> relation de personnes qui<br />

travaill<strong>en</strong>t sur des sujets communs. Enfin,<br />

bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, l'amélioration de la réactivité,<br />

de l'efficacité et, in fine, de la productivité de<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

42


JDT226-P42-44-PM Serv Reseau OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:47 <strong>Page</strong> 43<br />

Mickaël Tartar,<br />

s<strong>en</strong>ior manager<br />

chez Bearing Point<br />

« <strong>Le</strong> principal<br />

intérêt des RSE<br />

ti<strong>en</strong>t dans la<br />

possibilité de<br />

décloisonner<br />

qu'ils offr<strong>en</strong>t, car tout ce qui<br />

contribue à la libération et la<br />

canalisation de l'innovation<br />

collective crée de la valeur ».<br />

chaque salarié reste un objectif important. En la<br />

matière, la réduction s<strong>en</strong>sible de l'usage des e-<br />

mails au profit des RSE est une visée dans<br />

beaucoup d'<strong>en</strong>treprise. Thierry Breton avait<br />

d'ailleurs fait s<strong>en</strong>sation <strong>en</strong> début d'année <strong>en</strong><br />

annonçant son int<strong>en</strong>tion de supprimer les e-<br />

mails <strong>en</strong>tre les salariés d'Atos Origin, dont il<br />

est le présid<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> trois ans. Sans être toutes<br />

aussi radicales, les <strong>en</strong>treprises peuv<strong>en</strong>t effectivem<strong>en</strong>t<br />

faire migrer une partie des flux d'emails<br />

internes, qui <strong>en</strong>combr<strong>en</strong>t les boîtes<br />

e-mails et les emplois du temps, vers leur RSE.<br />

■ <strong>Des</strong> spécialistes des<br />

RSE, mais aussi les<br />

grands généralistes<br />

Pour répondre à cette demande naissante de<br />

RSE, deux types d'acteurs adress<strong>en</strong>t le marché<br />

français. <strong>Le</strong>s pure players propos<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t<br />

leur solution <strong>en</strong> mode SaaS. Yammer et<br />

Jive sont très actifs au niveau international,<br />

alors que BlueKiwi, Jamespot ou <strong>en</strong>core Dimelo<br />

jouiss<strong>en</strong>t déjà d'une bonne notoriété au niveau<br />

hexagonal. De leur côté, les éditeurs globaux<br />

propos<strong>en</strong>t des solutions qui couvr<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t<br />

les besoins de collaboration des <strong>en</strong>treprises<br />

au-delà des RSE. Microsoft et IBM<br />

Jean-Luc Val<strong>en</strong>te,<br />

PDG de BlueKiwi<br />

« Il faut définir<br />

l'objectif avant<br />

la mise <strong>en</strong> route<br />

du projet, que<br />

celui-ci soit lié à<br />

la productivité,<br />

l'innovation ou simplem<strong>en</strong>t<br />

aux ressources humaines ».<br />

sont <strong>en</strong> pointe sur le sujet. « Nous proposons<br />

IBM Connections, qui est un outil de RSE permettant<br />

de créer un annuaire <strong>en</strong>richi, d'animer<br />

une communauté et de partager des connaissances<br />

», explique Pierre Milc<strong>en</strong>t, « et cette solution<br />

peut être intégrée dans d'autre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts,<br />

comme dans celui de la messagerie<br />

par exemple. D'ailleurs d'une manière générale<br />

nous p<strong>en</strong>sons que le RSE doit s'inscrire<br />

dans l'écosystème de travail des utilisateurs ».<br />

Prés<strong>en</strong>t sur ce marché depuis 2007, IBM est aujourd'hui<br />

placé <strong>en</strong> tête des acteurs de RSE par<br />

IDC. L’éditeur dispose déjà de référ<strong>en</strong>ces pres-<br />

Engage : le réseau social d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

Depuis un peu plus d'an, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t a mis <strong>en</strong><br />

place son propre réseau social <strong>en</strong> interne. Baptisé<br />

Engage, cet outil de collaboration repose sur la<br />

plate-forme de l'éditeur Jive. « Nous sommes partis<br />

avec une gouvernance légère et des objectifs qui<br />

n'étai<strong>en</strong>t pas chiffrés <strong>en</strong> termes de nombre d'utilisateurs<br />

et de participation », explique Stéphane<br />

Lapeyrade, responsable des médias sociaux,<br />

« l'adoption a été forte et maint<strong>en</strong>ant nous allons<br />

devoir structurer un peu notre outil, car les communautés<br />

d'intérêts exist<strong>en</strong>t ». En effet, 56 000 utilisateurs<br />

se sont <strong>en</strong>registrés sur la plate-forme dont<br />

un quart se<br />

connecte au<br />

moins une fois<br />

Stéphane Lapeyrade, responsable<br />

des médias sociaux chez Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

par semaine. « Nous réfléchissons égalem<strong>en</strong>t à<br />

l'ouverture de notre réseau social vers l'extérieur<br />

», poursuit Stéphane Lapeyrade, « pour<br />

nos chercheurs, par exemple, qui nous demand<strong>en</strong>t<br />

de s'ouvrir vers l'INRIA ou des universités<br />

américaines, mais nous pouvons aussi créer un<br />

autre réseau social pour ce type de besoin ».<br />

Par ailleurs, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t est <strong>en</strong> train de tester<br />

la version mobile de Jive.<br />

43 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P42-44-PM Serv Reseau OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:47 <strong>Page</strong> 44<br />

Point marché<br />

services<br />

Eric Dos Santos,<br />

associé chez<br />

l'éditeur Dimelo<br />

« Il est aussi<br />

possible d'ouvrir<br />

de temps<br />

<strong>en</strong> temps son<br />

RSE interne »<br />

vers des acteurs extérieurs.<br />

■ <strong>Le</strong> partage créateur<br />

de valeur<br />

Parmi les pure players, Jamespot propose sa<br />

solution Jamespot Pro uniquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mode SaaS<br />

(R<strong>en</strong>ault, La Docum<strong>en</strong>tation Française, Bic,<br />

Veolia, Orange, ou <strong>en</strong>core <strong>Le</strong>s Parcs Régionaux<br />

sont utilisateurs). « <strong>Le</strong>s réseaux sociaux constitu<strong>en</strong>t<br />

le prolongem<strong>en</strong>t de la converg<strong>en</strong>ce des<br />

communications, il s'agit d'outils qui agrèg<strong>en</strong>t<br />

un nombre important de capacités de communication<br />

», explique Alain Garnier, directeur (et<br />

auteur d'un ouvrage intitulé <strong>Le</strong> réseau social d'<strong>en</strong>treprise),<br />

« pour qu'ils soi<strong>en</strong>t performants, il faut<br />

savoir les structurer sans tout cloisonner ». En<br />

effet, les <strong>en</strong>treprises dispos<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t<br />

de départem<strong>en</strong>ts très segm<strong>en</strong>tés composés de<br />

populations très différ<strong>en</strong>tes. <strong>Le</strong>s RSE permett<strong>en</strong>t<br />

de faire communiquer ces différ<strong>en</strong>ts départem<strong>en</strong>ts<br />

et de faciliter la circulation de l'information<br />

et des connaissances de manière <strong>en</strong>core plus<br />

efficace que les outils de travail collaboratif utilisés<br />

jusqu'à prés<strong>en</strong>t. « Je dirais même que le<br />

principal intérêt des RSE ti<strong>en</strong>t dans la possibilité<br />

de décloisonner qu'ils offr<strong>en</strong>t, car tout ce qui<br />

contribue à la libération et la canalisation de l'innovation<br />

collective crée de la valeur », assure<br />

Mickaël Tartar, s<strong>en</strong>ior manager chez Bearing<br />

Point, « comme il est d'usage de considérer que,<br />

dans les <strong>en</strong>treprises, 80 % de l'information est<br />

non structurée, les RSE ont vocation à libérer<br />

cette information non structurée ». Toutefois, pour<br />

que l'intégration de cet outil se fasse de la meilleure<br />

des manières possibles, il convi<strong>en</strong>t d'observer<br />

quelques règles de conduite importantes.<br />

« Tout d'abord, il faut impliquer les dirigeants<br />

afin qu'ils montr<strong>en</strong>t l'exemple dans<br />

l'usage du RSE, d'autre part il ne faut sous-estimer<br />

l'effort à faire <strong>en</strong> matière de conduite du<br />

changem<strong>en</strong>t, car un RSE n'est pas simplem<strong>en</strong>t<br />

une application comme une autre, sa mise <strong>en</strong><br />

place doit s'accompagner d'actions de proximité<br />

», indique Mickaël Tartar. Par ailleurs, il ne<br />

faut pas oublier non plus d'accompagner le<br />

managem<strong>en</strong>t intermédiaire.<br />

tigieuses <strong>en</strong> la matière (Danone, Sogeti,<br />

HSBC...) et vi<strong>en</strong>t d'annoncer la mise à disposition<br />

de sa solution pour les <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts<br />

mobiles de BlackBerry OS, iOS et Android.<br />

■ Réseaux ouvert<br />

ou réseau interne ?<br />

« Surtout, il faut définir l'objectif avant la mise<br />

<strong>en</strong> route du projet », estime Jean-Luc Val<strong>en</strong>te,<br />

PDG de BlueKiwi, « que celui-ci soit lié à la productivité,<br />

l'innovation ou simplem<strong>en</strong>t aux ressources<br />

humaines ». BlueKiwi est un des acteurs<br />

importants sur le marché français, avec des<br />

cli<strong>en</strong>ts comme La Poste, GDF Suez ou <strong>en</strong>core<br />

Orange et SFR. L'éditeur distribue son offre <strong>en</strong><br />

mode SaaS. « Certains éditeurs se focalis<strong>en</strong>t sur<br />

les RSE internes et d'autres sur les RSE externes,<br />

pour notre part nous faisons les deux », explique<br />

Jean-Luc Val<strong>en</strong>te. En effet, si les premiers<br />

déploiem<strong>en</strong>ts de RSE sont plutôt réalisés <strong>en</strong> interne<br />

(accessibles uniquem<strong>en</strong>t aux collaborateurs<br />

de l'<strong>en</strong>treprise), il peut être aussi très intéressant<br />

d'ouvrir le RSE aux part<strong>en</strong>aires de l’<strong>en</strong>treprise,<br />

voire aux prospects et cli<strong>en</strong>ts. Il peut aussi<br />

être <strong>en</strong>core plus opportun de créer un autre RSE<br />

spécifiquem<strong>en</strong>t dédié à ces personnes externes<br />

à l'<strong>en</strong>treprise. Ainsi, Dassault System utilise la<br />

solution BlueKiwi pour animer son réseau de VAR<br />

qui compte 1200 distributeurs. « Il est aussi possible<br />

d'ouvrir de temps <strong>en</strong> temps son RSE interne<br />

», précise Eric Dos Santos, associé chez<br />

l'éditeur Dimelo, « par exemple, AG2R demande<br />

de temps <strong>en</strong> temps à ses cli<strong>en</strong>ts de lui<br />

faire part de leurs demandes d'amélioration de<br />

ses services, alors que la plupart du temps, la<br />

plate-forme n'est ouverte qu'<strong>en</strong> interne ». Dimelo<br />

est expert dans ce type d'usages (l'éditeur travaille<br />

à 70 % pour des besoins externes) et propose<br />

sa solution <strong>en</strong> mode SaaS pour un coût<br />

s'élevant généralem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 20 000 et 60 000 €<br />

par an, selon la formule ret<strong>en</strong>ue et le nombre<br />

d'utilisateurs. Cette fourchette de coûts est<br />

assez représ<strong>en</strong>tative des tarifs du marché. Pour<br />

les très grandes <strong>en</strong>treprises, les prix peuv<strong>en</strong>t<br />

Alexandre Mermod,<br />

présid<strong>en</strong>t de Calinda Software<br />

« Nous proposons d'<strong>en</strong>richir Sharepoint avec<br />

des capacités de RSE, ce qui évite de créer un<br />

nouveau silo à côté, et notre solution s'intègre<br />

aussi avec l'outil de messagerie ».<br />

Charlie Richey,<br />

responsable du marketing produits chez Salesforce<br />

« Notre offre Chatter permet de réduire de 34 %<br />

les échanges d'e-mails et de 27 % le nombre de<br />

r<strong>en</strong>dez-vous par collaborateur ».<br />

grimper s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t, jusqu'à 500 000 € par an<br />

pour une plate-forme de 20 000 utilisateurs, nous<br />

dit-on chez BlueKiwi.<br />

■ <strong>Des</strong> réseaux d’<strong>en</strong>treprises<br />

ouverts sur Facebook ?<br />

Certains éditeurs propos<strong>en</strong>t des briques de<br />

RSE destinées à être installées au-dessus de solutions<br />

de collaboration existantes. C'est le cas<br />

de Calinda Software qui travaille avec Salesforce,<br />

IBM et surtout Microsoft. « Nous proposons d'<strong>en</strong>richir<br />

Sharepoint avec des capacités de RSE, ce<br />

qui évite de créer un nouveau silo à côté, et notre<br />

solution s'intègre aussi avec l'outil de messagerie<br />

», explique Alexandre Mermod, présid<strong>en</strong>t,<br />

« cela correspond à une demande du marché, les<br />

<strong>en</strong>treprises veul<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus ét<strong>en</strong>dre les<br />

capacités de leur existant plutôt que d'acheter<br />

de nouvelles solutions ». Baptisée Social Factor,<br />

l'offre de Calinda Software est disponible sur<br />

Office 365, l'offre cloud de Microsoft. De son côté,<br />

Salesforce est de plus <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>t sur le marché<br />

des RSE. « Notre offre Chatter permet de réduire<br />

de 34 % les échanges d'e-mails et de 27 % le<br />

nombre de r<strong>en</strong>dez-vous par collaborateur »,<br />

explique Charlie Richey, responsable du marketing<br />

produits, « il est clair que la t<strong>en</strong>dance vers<br />

des <strong>en</strong>treprises sociales et collaboratives est aujourd'hui<br />

une réalité ». D'ailleurs, à terme, la<br />

valeur ajoutée des RSE résidera peut-être dans<br />

leur ouverture vers les réseaux sociaux grand<br />

public. C'est <strong>en</strong> tout cas ce que p<strong>en</strong>se Jérôme<br />

Didier, directeur des innovations web chez Solucom<br />

: « <strong>Le</strong>s RSE vont progressivem<strong>en</strong>t être intégrés<br />

dans l'écosystème des <strong>en</strong>treprises, y compris<br />

les part<strong>en</strong>aires, les cli<strong>en</strong>ts, mais aussi les<br />

réseaux sociaux de type Facebook ». Dans<br />

cette perspective, il y a fort à parier que<br />

Google +, le réseau social que l'éditeur de Mountain<br />

View est <strong>en</strong> train de mettre <strong>en</strong> place, soit<br />

ultérieurem<strong>en</strong>t proposé aux <strong>en</strong>treprises. Mais<br />

nous n'<strong>en</strong> sommes pas <strong>en</strong>core là. ■<br />

Jérôme Didier,<br />

directeur des innovations<br />

web chez Solucom<br />

« <strong>Le</strong>s RSE vont<br />

progressivem<strong>en</strong>t<br />

être intégrés<br />

dans l'écosystème<br />

des <strong>en</strong>treprises,<br />

y compris les part<strong>en</strong>aires, les<br />

cli<strong>en</strong>ts, mais aussi les réseaux<br />

sociaux de type Facebook ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Septembre <strong>2011</strong><br />

44


SOFTWARE<br />

L’ÉVÉNEMENT LEADER DE<br />

LA DISTRIBUTION PROFESSIONNELLE IT<br />

HARDWARE<br />

31 janvier >1 er février 2012<br />

Disneyland ® Paris<br />

100%<br />

BUSINESS<br />

100% ACCÉLÉRATEUR<br />

D’AFFAIRES<br />

!<br />

SERVICES<br />

www.itpartners.fr<br />

Tél. : +33 (0)1 47 56 65 20<br />

TELECOM<br />

pub IT partners 2012 240x310.indd 1 25/08/11 11:15


JDT223-P46-47-itw les g<strong>en</strong>s OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 20:04 <strong>Page</strong> 46<br />

Interview<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Jean-Marc Tassetto, directeur général Google France<br />

A la tête de Google France depuis octobre 2010, Jean-<br />

Marc Tassetto, anci<strong>en</strong> de SFR, revi<strong>en</strong>t sur la stratégie du<br />

géant de Mountain View <strong>en</strong> matière de mobilité, de<br />

cloud, de services aux <strong>en</strong>treprises, de Google TV… Une<br />

plongée dans l’univers de cette <strong>en</strong>treprise t<strong>en</strong>taculaire<br />

– et géniale – de plus <strong>en</strong> plus prés<strong>en</strong>te dans la vie<br />

personnelle comme professionnelle de chacun.<br />

Propos recueillis par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

Entreprise, sma<br />

Google pass<br />

« Sur la question du partage,<br />

j’ai <strong>en</strong>vie de dire aux<br />

opérateurs que l’on peut<br />

aussi partager l’Arpu !<br />

Après tout, les opérateurs<br />

v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t des accès aux<br />

magnifiques services<br />

gratuits que nous proposons !<br />

Je dis cela avec humour »<br />

❚ Que pouvez-vous nous dire à propos du<br />

rachat de Motorola Mobilty ?<br />

Nous sommes <strong>en</strong>core dans la phase de<br />

finalisation de l’accord et d’autorisation des<br />

autorités américaines. Nous ne pouvons donc pas<br />

donner davantage de détails. Mais ce mouvem<strong>en</strong>t<br />

traduit la très grosse ambition de Google autour de<br />

la mobilité, la continuité de sa vision d’un<br />

écosystème très ouvert, et la nécessité de<br />

rassurer les intégrateurs. Cet achat, qui a<br />

consommé un quart du cash de l’<strong>en</strong>treprise, veut<br />

dire que l’av<strong>en</strong>ture Android - op<strong>en</strong> source gratuit et<br />

intégré par un maximum de constructeurs dans le<br />

monde -, nous voulons la consolider et la<br />

préserver.<br />

Pour cela, il faut des brevets, <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant<br />

l’évolution des lois sur la propriété intellectuelle<br />

aux Etats-Unis. C’est un très gros<br />

<strong>en</strong>jeu. La question des brevets<br />

devi<strong>en</strong>t une bagarre de géants qui<br />

risque d’impacter les <strong>en</strong>treprises<br />

de taille plus modeste et les startup.<br />

Sur le long terme, cela peut<br />

poser des problèmes. Avec nos<br />

17 000 brevets, nous avons un<br />

pied dans le hardware pour mieux<br />

compr<strong>en</strong>dre les <strong>en</strong>jeux de<br />

l’intégration de l’OS, des<br />

applications, du matériel et du<br />

logiciel. Cela a été un peu l’objet<br />

de l’expéri<strong>en</strong>ce du Nexus Google.<br />

<strong>Le</strong>s réactions très positives de<br />

Samsung et du directeur des<br />

terminaux d’Orange ont bi<strong>en</strong><br />

traduit la compréh<strong>en</strong>sion de ce<br />

que nous cherchons à faire.<br />

Personne n’imagine que nous<br />

avons l’idée de couvrir l’<strong>en</strong>semble<br />

du marché avec une tablette ou un<br />

smartphone Motorola. Il y aura à<br />

terme 3 à 4 grandes platesformes,<br />

dont Apple et Android.<br />

❚ Lors d’une journée « portes<br />

ouvertes » sur le mobile [le<br />

14 juin dernier], les questions sur le<br />

m-paiem<strong>en</strong>t, le m-commerce et le<br />

m-marketing ont été abordées. Quelles<br />

sont les ambitions de Google dans ces<br />

domaines et comm<strong>en</strong>t se déclin<strong>en</strong>t-elles<br />

<strong>en</strong> France?<br />

C’est un sujet d’écosystème. Notre stratégie a été<br />

de faire <strong>en</strong> sorte que des g<strong>en</strong>s ai<strong>en</strong>t des<br />

ordinateurs mobiles toujours connectés dans leur<br />

poche. En matière de réseaux, c’est le travail des<br />

FAI de fournir des technologies 3G, WiFi, LTE ou<br />

Wimax un jour. C’est aussi un écosystème<br />

massivem<strong>en</strong>t diffusé, démocratique <strong>en</strong> termes de<br />

coût d’accès. Sur le m-paiem<strong>en</strong>t, sans<br />

l’écosystème des commerçants et sans celui des<br />

grands établissem<strong>en</strong>ts bancaires, il n’y a pas de<br />

solution de m-paiem<strong>en</strong>t. Google, aussi grand soitil,<br />

ne peut pas porter seul l’<strong>en</strong>semble de ce sujet.<br />

C’est pour cela que nous conc<strong>en</strong>trons<br />

actuellem<strong>en</strong>t sur le test de New-York, qui a<br />

vocation à « intrapoler » un écosystème et à<br />

démontrer que le fait d’avoir besoin d’un portemonnaie<br />

électronique dép<strong>en</strong>d de l’utilisateur final.<br />

❚ Dans ce test, vous allez loin dans les<br />

offres push liées à la géolocalisation. Ce<br />

sont des choses qui peuv<strong>en</strong>t être vues<br />

comme intrusives. Peut-on adopter la<br />

même approche sur le marché français ?<br />

Notre philosophie générale c’est l’opt-in, le<br />

contrôle perman<strong>en</strong>t. Avec Google Latitude par<br />

exemple, je ne suis localisé que si je le souhaite.<br />

Comme la culture europé<strong>en</strong>ne est davantage<br />

portée sur l’opt-in que celle des Etats-Unis, nous<br />

considérons que nous avons un coup d’avance.<br />

Par rapport à l’implantation <strong>en</strong> France de services<br />

de m-commerce et au m-paiem<strong>en</strong>t, le fait d’être<br />

génétiquem<strong>en</strong>t opt-in nous donne un avantage.<br />

❚ Plusieurs écosystèmes se mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

place, dont Buyster [une plate-forme de<br />

paiem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ligne et par mobile créée par<br />

Orange, SFR, Bouygues Telecom et Atos,<br />

ndr]. Apple a égalem<strong>en</strong>t des ambitions <strong>en</strong><br />

la matière. Est-il possible de faire coexister<br />

des systèmes parallèles de m-paiem<strong>en</strong>t ?<br />

Oui, de même que coexist<strong>en</strong>t des banques, des<br />

systèmes marchands ou des plates-formes de<br />

type iTunes ou Android Market. Une vision monoécosystème<br />

n’existe pas. Après une phase de<br />

foisonnem<strong>en</strong>t, il restera 3 ou 4 grandes platesformes<br />

qui vont coexister. Avant de trouver<br />

l’écosystème qui va dominer tous les autres, ce<br />

qui ne se produit pas, donnons une chance aux<br />

projets <strong>en</strong> lançant des tests.<br />

❚ Pour les nouveaux services, liés au<br />

m-paiem<strong>en</strong>t ou pas, disposez-vous d’un<br />

cal<strong>en</strong>drier de sortie ? Vous <strong>en</strong> décidezvous<br />

seuls ou de concert avec vos<br />

part<strong>en</strong>aires constructeurs et opérateurs ?<br />

Pour les opérateurs, l’OS Android est la priorité.<br />

Ils veul<strong>en</strong>t une alternative à l’iPhone. Il ne s’agit<br />

pas pour eux d’une substitution, mais d’un<br />

complém<strong>en</strong>t de gamme. L’iPhone coûte cher à<br />

acheter et cher à subv<strong>en</strong>tionner, et les incrém<strong>en</strong>ts<br />

de rev<strong>en</strong>us générés par les propriétaires d’iPhone<br />

ne sont pas spectaculaires. C’est la raison pour<br />

laquelle les opérateurs nous demand<strong>en</strong>t de<br />

continuer à développer Android. Ils veul<strong>en</strong>t<br />

égalem<strong>en</strong>t que nous continuions à sécuriser notre<br />

écosystème et souhait<strong>en</strong>t être rassurés sur le fait<br />

que nous resterons multi-constructeurs. Dans un<br />

même temps, des choses intéressantes se<br />

pass<strong>en</strong>t aux Etats-Unis avec Google Voice. Ce<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong> 46


JDT223-P46-47-itw les g<strong>en</strong>s OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 20:04 <strong>Page</strong> 47<br />

martphones, m-paiem<strong>en</strong>t ;<br />

sse à la vitesse supérieure<br />

se trouve dans valeur ajoutée. Aller sur le<br />

marché du stockage, sans aucune valeur<br />

ajoutée et sans applications ne nous intéresse<br />

pas. Nous n’avons pas recruté les plus brillants<br />

ingénieurs de la planète pour nous cantonner à<br />

ce type d’activité. Ce que nous cherchons, c’est<br />

à remonter dans la chaîne de valeur, avec des<br />

suites intégrées à plusieurs niveaux.<br />

service a été intégré dans les tarifs data de Sprint.<br />

C’est la preuve de la proximité qui peut exister<br />

<strong>en</strong>tre des acteurs comme Google et les<br />

opérateurs. En intégrant des produits Google, un<br />

opérateur peut créer de la singularité marketing et<br />

peut v<strong>en</strong>dre ses services un peu plus chers, car ils<br />

ont de la valeur.<br />

❚ Un service comme la traduction <strong>en</strong> temps<br />

réel via son mobile [prés<strong>en</strong>té le 14 juin]<br />

pourrait-il par exemple être lancé <strong>en</strong><br />

exclusivité par un opérateur comme un<br />

service premium qui va générer de la<br />

valeur pour lui ?<br />

Un opérateur qui aurait compris avant les autres<br />

l’intérêt qu’il peut tirer de nos<br />

services pourrait avoir une<br />

exclusivité limitée dans le<br />

temps. Mais nous ne<br />

sommes pas du tout<br />

dans l’exclusivité. Notre<br />

volonté, c’est de<br />

couvrir l’<strong>en</strong>semble des<br />

utilisateurs. Cet<br />

exemple illustre bi<strong>en</strong><br />

notre manière de<br />

travailler avec les<br />

opérateurs. Nous sommes<br />

un spécialiste du<br />

logiciel, les<br />

« Google est né avec le Cloud,<br />

avec des serveurs et de la<br />

capacité de stockage. Notre<br />

approche de l’<strong>en</strong>treprise ne<br />

pouvait donc se faire que par le<br />

Cloud. (…) Il existe des suites<br />

collaboratives comme Google<br />

Ag<strong>en</strong>da ou Gmail qui donn<strong>en</strong>t<br />

une vraie souplesse aux PME ».<br />

opérateurs ne possèd<strong>en</strong>t pas notre puissance de<br />

développem<strong>en</strong>t. Nous nous complétons<br />

mutuellem<strong>en</strong>t.<br />

❚ Votre service Cloud phare, Google Apps, a<br />

comm<strong>en</strong>cé doucem<strong>en</strong>t, avec quelques<br />

intégrateurs. Aujourd’hui, votre suite de<br />

service est dev<strong>en</strong>ue un phénomène plus<br />

large. Quels sont vos projets sur ce type de<br />

service ?<br />

Google est né avec le Cloud, avec des serveurs et<br />

de la capacité de stockage. Notre approche de<br />

l’<strong>en</strong>treprise ne pouvait donc se faire que par le<br />

Cloud. Je p<strong>en</strong>se que dans quelques années, on se<br />

rappellera que nos PC n’étai<strong>en</strong>t pas connectés,<br />

que nous utilisions des cdrom et que nous<br />

possédions chacun un poste dont nous étions<br />

propriétaire. Or, aujourd’hui, nous disons que les<br />

serveurs propriétaires ne serv<strong>en</strong>t à ri<strong>en</strong>, puisqu’il<br />

existe des fermes de serveurs qui ont des<br />

capacités de calcul et de stockage disponibles. Il y<br />

a des opérateurs qui investiss<strong>en</strong>t des milliards<br />

d’euros pour proposer de la connexion très haut<br />

débit fixe et mobile. Il existe des suites<br />

collaboratives comme Google Ag<strong>en</strong>da ou Gmail<br />

qui donn<strong>en</strong>t une vraie souplesse aux PME. Par<br />

exemple, avec Chromebook [un PC portable qui<br />

embarque tous les services Google, ndr], nous<br />

proposons un système de location m<strong>en</strong>suel, qui<br />

permet de diviser le coût total de possession d’un<br />

PC par six. Cela veut dire que dans une boutique<br />

ou dans un bureau, une fois que l’on a fini d’utiliser<br />

un PC, on peut le passer à quelqu’un qui pourra<br />

s’y avec son id<strong>en</strong>tifiant pour retrouver son<br />

<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t personnel. Pour une PME digitale,<br />

pouvoir se dire que pour 700 euros par an, on<br />

dispose de terminaux connectés qui démarr<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> 7 secondes et avec lesquels toutes les<br />

informations sont stockées dans le Cloud, c’est<br />

une révolution ! D’une manière plus générale,<br />

l’activité <strong>en</strong>treprise est émerg<strong>en</strong>te chez nous.<br />

Sur <strong>29</strong> Mds de dollars de chiffre d’affaires, elle<br />

représ<strong>en</strong>te un milliard de dollars, et nous<br />

avons plus d’un million de cli<strong>en</strong>ts<br />

<strong>en</strong>treprises.<br />

❚ Peut-on imaginer<br />

Google <strong>en</strong> train de<br />

proposer des<br />

services Paas, Iaas<br />

et qui lou<strong>en</strong>t ses<br />

serveurs ?<br />

Je p<strong>en</strong>se que notre vocation<br />

❚ Google TV est l’un des grands sujets de<br />

ces derniers mois. Ce service va-t-il être<br />

proposé <strong>en</strong> France ?<br />

On verra la Google TV <strong>en</strong> France. Ce sont les<br />

constructeurs d’écrans TV qui ont décidé que<br />

les écrans serai<strong>en</strong>t connectés. 80 % des écrans<br />

v<strong>en</strong>dus actuellem<strong>en</strong>t le sont. Mais l’expéri<strong>en</strong>ce<br />

connectée actuelle n’est pas du niveau de celle<br />

que l’on trouve sur une tablette, sur un<br />

smartphone ou sur un écran 17 pouces. Cet<br />

écran, il lui manque un OS, Android, un<br />

navigateur, Chrome, et une barre de recherche,<br />

la nôtre. Nous t<strong>en</strong>ons à notre statut de plateforme.<br />

Nous voulons associer toute une chaîne<br />

d’acteurs composée d’opérateurs, de<br />

constructeurs, de nous pour la partie plateforme,<br />

et d’éditeurs qui produis<strong>en</strong>t du cont<strong>en</strong>u.<br />

C’est toute cette chaîne qu’il faut intégrer. Nous<br />

avons reçu une version 2 de la Google TV à<br />

Paris. Nous sommes persuadés que l’arrivée de<br />

ces plates-formes qui permett<strong>en</strong>t aux TV de<br />

faire vivre une expéri<strong>en</strong>ce riche va stimuler les<br />

rev<strong>en</strong>us des grands groupes de cont<strong>en</strong>us.<br />

❚ Sur la Neutralité du net, la discussion<br />

avance-t-elle avec les autorités<br />

françaises et europé<strong>en</strong>nes ? La question<br />

de voir les géants du Web contribuer au<br />

financem<strong>en</strong>t des réseaux est-elle<br />

résolue ?<br />

La discussion avance, même si les termes ont<br />

été mal posés. Pour nous, il faut séparer les<br />

questions de gestion du trafic et de neutralité<br />

du Net. La Net neutralité est une vision<br />

idéologique qui consiste à dire que les<br />

opérateurs ne peuv<strong>en</strong>t pas filtrer le web. Sur la<br />

neutralité du web, nous sommes tous d’accord.<br />

La question du trafic managem<strong>en</strong>t doit être<br />

posée avec les technologies de demain. La fibre<br />

et le LTE vont permettre d’écouler du trafic data<br />

au sein duquel la vidéo dominera. Il faut que<br />

Google, qui investit des milliards chaque année,<br />

puisse am<strong>en</strong>er le trafic au cœur des réseaux<br />

dans des serveurs cache. Pour cela, il faut<br />

discuter. Sur cet aspect, les discussions<br />

techniques ont lieu. Sur la question du partage,<br />

j’ai <strong>en</strong>vie de dire aux opérateurs que l’on peut<br />

aussi partager l’Arpu ! Après tout, les opérateurs<br />

v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t des accès aux magnifiques services<br />

gratuits que nous proposons ! Je dis cela avec<br />

humour. <strong>Le</strong> plus important, c’est qu’il y existe<br />

des solutions techniques pour aujourd’hui et<br />

pour demain. ■<br />

47<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P48-PDVID BP1 OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:44 <strong>Page</strong> 48<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Relation cli<strong>en</strong>t<br />

<strong>Le</strong> canal mobile, <strong>en</strong>fin un vrai canal<br />

de marketing relationnel ?<br />

Instantanéité et proximité, tels sont les<br />

atouts du canal mobile qui <strong>en</strong> font un<br />

canal de choix pour sout<strong>en</strong>ir les politiques<br />

de fidélisation des <strong>en</strong>treprises. Nombreuses<br />

sont celles qui s’appui<strong>en</strong>t désormais<br />

sur le canal mobile pour <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir le<br />

li<strong>en</strong> avec leurs cli<strong>en</strong>ts. D’après un réc<strong>en</strong>t<br />

sondage de l’institut Forrester, 40 % des responsables<br />

marketing utilis<strong>en</strong>t le marketing mobile pour<br />

toucher leur cible. Peugeot a par exemple lancé <strong>en</strong><br />

avril <strong>2011</strong> une campagne de marketing mobile invitant<br />

les mobinautes à découvrir le nouveau modèle<br />

de la marque via à un système de<br />

géolocalisation. Grâce au système "LocationPoint"<br />

(Navteq), le constructeur a détecté la position des<br />

mobinautes équipés de l'application de guide de<br />

voyages Lonely Planet. S'ils étai<strong>en</strong>t géolocalisés à<br />

proximité d'un concessionnaire, ces derniers recevai<strong>en</strong>t<br />

alors un SMS sur leur smartphone. En cliquant<br />

sur le li<strong>en</strong> m<strong>en</strong>tionné, les mobinautes<br />

recevai<strong>en</strong>t le plan vers le concessionnaire et pouvai<strong>en</strong>t<br />

essayer le nouveau modèle. Ils avai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />

la possibilité d'<strong>en</strong>trer directem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contact<br />

téléphonique avec le point de v<strong>en</strong>te pour toute information<br />

supplém<strong>en</strong>taire.<br />

<strong>Des</strong> taux de retours plus élevés<br />

que le courrier et l’e-mail<br />

L’explosion de l’utilisation du canal mobile s’est<br />

pourtant fait att<strong>en</strong>dre. Annoncé depuis le début des<br />

années 2000, l’utilisation du mobile à des fins marketing<br />

ne s’est que peu développée avant le lancem<strong>en</strong>t<br />

des premiers smartphones et la<br />

démocratisation des offres internet illimités dans les<br />

forfaits mobiles. Concrètem<strong>en</strong>t sur ce point, le mobile<br />

peut être utilisé de deux manières. La première<br />

- mais qui n’est pas du marketing mobile au s<strong>en</strong>s<br />

propre du terme -, consiste à utiliser le téléphone<br />

mobile comme accès à Internet. <strong>Le</strong>s banques ou la<br />

grande distribution <strong>en</strong> font usage, mais cela reste<br />

simplem<strong>en</strong>t le déport de l’accès PC à l’accès mobile.<br />

Cet usage permet de gonfler les chiffes d’usage des<br />

analystes mais n’est pas la vraie révolution, même<br />

s’il faut noter l’effort grandissant des annonceurs<br />

qui développ<strong>en</strong>t des sites dédiés à l’accès pas mobile<br />

(ex : sncf.mobi).<br />

<strong>Le</strong> « vrai » marketing mobile consiste à utiliser les<br />

spécificités stricto s<strong>en</strong>su du canal mobile tels les<br />

SMS, la géolocalisation ou le carnet d’adresses. <strong>Le</strong>s<br />

marques peuv<strong>en</strong>t ainsi capitaliser sur le canal mobile<br />

par l’intermédiaire de campagnes de push SMS.<br />

<strong>Le</strong> principe est simple : <strong>en</strong>voyer des promotions ou<br />

des informations ciblées à une sélection de cli<strong>en</strong>ts,<br />

autrem<strong>en</strong>t appelé le « m-couponing ». La marque<br />

Etam <strong>en</strong>voie à ses cli<strong>en</strong>tes des offres promotionnelles<br />

ou des réductions par SMS, avec pour objectif<br />

de les faire v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> magasin. Par rapport aux<br />

autres canaux, comme les emails ou les mailings<br />

postaux, les SMS prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> effet un triple avantage<br />

: tout d’abord, leur taux de lecture est 8 à 10<br />

fois supérieur à celui d’un mailing postal papier et 5<br />

à 6 fois supérieur à celui d’un email. <strong>Le</strong> taux de<br />

mémorisation des SMS est égalem<strong>en</strong>t largem<strong>en</strong>t<br />

supérieur à celui des mailings postaux et des<br />

e-mails, car les consommateurs <strong>en</strong> reçoiv<strong>en</strong>t moins,<br />

et sont ainsi plus att<strong>en</strong>tifs aux messages diffusés.<br />

Enfin, le troisième avantage des SMS est que l’on<br />

peut utiliser la localisation du cli<strong>en</strong>t à un instant<br />

«t»pour lui <strong>en</strong>voyer une promotion ciblée et personnalisée.<br />

Même si cette dernière possibilité reste<br />

peu utilisée <strong>en</strong> France, elle est très fréqu<strong>en</strong>te aux<br />

Etats-Unis où les <strong>en</strong>seignes t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de fidéliser leurs<br />

cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> leur <strong>en</strong>voyant des offres de réduction par<br />

SMS lorsque ceux-ci sont proches d’un point de<br />

v<strong>en</strong>te de l’<strong>en</strong>seigne. La conséqu<strong>en</strong>ce directe est que<br />

le taux de retour des campagnes de marketing sur<br />

mobile, même s’il reste relativem<strong>en</strong>t faible, est bi<strong>en</strong><br />

supérieur à celui des campagnes équival<strong>en</strong>tes par<br />

mailings postaux et emails.<br />

Révolutionner le marketing des<br />

prochaines années ?<br />

Malgré ces avantages indéniables, le marketing de<br />

fidélisation sur le mobile connaît des limites importantes.<br />

Premièrem<strong>en</strong>t, les campagnes de marketing<br />

sur mobile représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un coût non négligeable<br />

Jean-Michel Huet,<br />

directeur associé BearingPoint<br />

Eric Falque,<br />

Associé, BearingPoint<br />

Virginie Pez,<br />

Consultante BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s auteurs<br />

(un SMS coûte vingt fois plus cher qu'un e-mail),<br />

surtout au regard de la taille restreinte du message<br />

qu’ils permett<strong>en</strong>t de diffuser. Car contrairem<strong>en</strong>t à<br />

ce que l’on pourrait p<strong>en</strong>ser, la limite des <strong>16</strong>0 caractères<br />

dans un SMS est toujours d’actualité. <strong>Le</strong>s dépassem<strong>en</strong>ts<br />

sont certes possibles, mais facturés<br />

comme autant de SMS, ce qui refrène jusqu’aux<br />

plus ambitieux. Deuxièmem<strong>en</strong>t, la réussite d’une<br />

campagne de fidélisation sur le mobile est directem<strong>en</strong>t<br />

liée au ciblage de cette dernière, et donc à la<br />

capacité des <strong>en</strong>treprises à bi<strong>en</strong> qualifier leur base de<br />

cli<strong>en</strong>ts. Or, si la qualification d’une adresse postale<br />

ou d’une adresse email est relativem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> maîtrisée<br />

aujourd’hui, celle des numéros de mobile<br />

reste <strong>en</strong>core à améliorer. <strong>Le</strong>s consommateurs montr<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> effet quelques rétic<strong>en</strong>ces à donner leur numéro<br />

de mobile à une marque, appréh<strong>en</strong>dant<br />

<strong>en</strong>core mal les bénéfices que cela pourrait leur procurer.<br />

Enfin, une dernière limite à l’utilisation du<br />

canal mobile comme outil de fidélisation est liée au<br />

caractère particulièrem<strong>en</strong>t intrusif du canal. L’arrivée<br />

soudaine et inatt<strong>en</strong>due d’un message à caractère<br />

promotionnel dans un cadre généralem<strong>en</strong>t<br />

réservé à la communication <strong>en</strong>tre proches peut <strong>en</strong><br />

« <strong>Le</strong> « vrai » marketing mobile consiste à utiliser les<br />

spécificités stricto s<strong>en</strong>su du canal mobile tels les SMS,<br />

la géolocalisation ou le carnet d’adresses. <strong>Le</strong>s marques<br />

peuv<strong>en</strong>t ainsi capitaliser sur le canal mobile par<br />

l’intermédiaire de campagnes de push SMS ».<br />

effet être jugée comme particulièrem<strong>en</strong>t inappropriée<br />

par les cli<strong>en</strong>ts.<br />

<strong>Le</strong> téléphone mobile comme outil de marketing <strong>en</strong><br />

est <strong>en</strong>core à l’année 0. <strong>Le</strong>s pot<strong>en</strong>tialités, via la<br />

connaissance des cli<strong>en</strong>ts liée au téléphone et à<br />

l’accès <strong>en</strong> mobilité ouvre un champ des possibles<br />

puissant qui peut révolutionner le marketing direct<br />

et la fidélisation dans les prochaines années.<br />

■ Par Eric Falque, Jean-Michel Huet et Virginie Pez<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />

48


JDT226-P49-PDVID Ruckus OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:46 <strong>Page</strong> 49<br />

Infrastructures mobiles<br />

Effondrem<strong>en</strong>t des réseaux :<br />

cli<strong>en</strong>t non coupable<br />

<strong>Le</strong>s fournisseurs de cont<strong>en</strong>us doiv<strong>en</strong>t<br />

payer ». C’est, peu ou prou,<br />

la proposition déf<strong>en</strong>due par Stéphane<br />

Richard, PDG de France<br />

Télécom, pour trouver une solution<br />

au mainti<strong>en</strong> des infrastructures<br />

télécoms avant qu’elles ne<br />

s’écroul<strong>en</strong>t, abattues <strong>en</strong> plein vol par un consommateur<br />

final décrit comme avide de bande passante.<br />

Toutefois, c’est oublier un peu vite que ce<br />

Monsieur Lambda ne fait qu’utiliser les services<br />

qu’on lui a v<strong>en</strong>du. S<strong>en</strong>sible aux sirènes des opérateurs,<br />

il s’est équipé <strong>en</strong> un temps record de smartphones,<br />

tablettes, et autres clés 3G. Séduit par les<br />

offres conjointes <strong>en</strong>tre fournisseurs de cont<strong>en</strong>us et<br />

opérateurs, il s’est <strong>en</strong>suite mis à consommer ce à<br />

quoi il avait droit. Et aujourd’hui, ce même tandem<br />

qui l’a connecté à outrance frémit à l’idée d’un<br />

effondrem<strong>en</strong>t des réseaux, alors même qu’il a<br />

contribué à construire de toutes pièces ce scénario<br />

catastrophe. Hypocrisie ? Peut-être. Mais toujours<br />

est-il que le problème technique, lui, est là ; il ne<br />

s’<strong>en</strong>combre pas de tels jugem<strong>en</strong>ts moraux et requiert<br />

une solution rapide. Une chose est sure : <strong>en</strong><br />

aucun cas il ne faut diaboliser le cli<strong>en</strong>t ni les fournisseurs<br />

de cont<strong>en</strong>us. <strong>Le</strong> premier consomme le service<br />

qui lui est proposé, les seconds répond<strong>en</strong>t à la<br />

demande. Jusqu’à nouvel ordre, c’est ainsi que<br />

fonctionne un marché ouvert.<br />

<strong>Le</strong> WiFi pour délester les réseaux<br />

cellulaires ?<br />

Pour parer à l’urg<strong>en</strong>ce, il faut donc abandonner les<br />

querelles financières et idéologiques pour trouver<br />

une solution technique, rapide et fiable. On sait que<br />

la 3G permet des débits jusqu’à 2Mbit/s, sous réserve<br />

d’avoir acquis la lic<strong>en</strong>ce fort onéreuse qui autorise<br />

son exploitation. <strong>Le</strong> Wi-Fi, lui, permet des débits<br />

de 11 à 600 Mbit/s, soit 5 à 300 fois plus que<br />

la 3G, le tout sur une plage de fréqu<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t<br />

libres (2,4 et 5 GHz). Aujourd’hui, les obstacles<br />

pour que notre Monsieur Lambda passe de<br />

l’un à l’autre sont levés. La norme 802.11n permet<br />

d’atteindre des débits record, et les offres de passerelle<br />

(gateway) <strong>en</strong>tre 3G et ce Wi-Fi 801.11n<br />

comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à arriver sur le marché. Cette solution<br />

de délestage s’appelle le « 3G offload ». En Asie, où<br />

la saturation des réseaux mobiles est pire que la<br />

crise que nous sommes <strong>en</strong> train de vivre, ce délestage<br />

est <strong>en</strong> cours. KDDI Japon, PCCW Hong-Kong,<br />

<strong>en</strong>tre autres, s’attaqu<strong>en</strong>t le problème. La France<br />

serait fort bi<strong>en</strong> avisée de considérer la même<br />

approche. Mais peut-on seulem<strong>en</strong>t l’espérer ? <strong>Le</strong><br />

fait est qu’opérateurs et fournisseurs de cont<strong>en</strong>us<br />

n’ont pas nécessairem<strong>en</strong>t un intérêt – du moins<br />

« In fine, le consommateur final est, et doit rester, l’objet<br />

de toutes les att<strong>en</strong>tions. Il est nécessaire de sortir de la<br />

problématique purem<strong>en</strong>t financière qui ne concerne<br />

qu’une technologie <strong>en</strong> particulier et dont l’usage<br />

marque ses limites, la 3G, pour adopter une vision<br />

technologique plus vaste et surtout ori<strong>en</strong>tée cli<strong>en</strong>t ».<br />

immédiat – à offrir cette passerelle <strong>en</strong>tre 3G et<br />

Wi-Fi, pour plusieurs raisons. La première raison<br />

est économique : la « 3G» est <strong>en</strong>core perçue par le<br />

consommateur final comme le ‘must’ de la navigation<br />

mobile. Non informé des débits infinim<strong>en</strong>t<br />

supérieurs que lui offrirait la norme 802.11n, il<br />

reste demandeur – et même réclame – ce qu’il<br />

considère <strong>en</strong>core comme le ‘must’ de cette navigation<br />

<strong>en</strong> mobilité. <strong>Le</strong>s opérateurs, s<strong>en</strong>sibles à cette<br />

manne financière pot<strong>en</strong>tielle, continu<strong>en</strong>t donc<br />

d’axer leur communication et leurs offres sur cette<br />

technologie, dont les rev<strong>en</strong>us sont loin d’être épuisés.<br />

Un écosystème à remettre<br />

<strong>en</strong> cause<br />

La deuxième raison est ‘applicative’ : tous les<br />

constructeurs de smartphones anim<strong>en</strong>t de véritables<br />

armées de développeurs qui travaill<strong>en</strong>t sur des<br />

applications 3G. La course à l’App Store 3G le plus<br />

ét<strong>en</strong>du possible favorise la création d’applications<br />

rapides, simples, compatibles à tout type de terminal.<br />

<strong>Le</strong> passage à une bande passante Wi-Fi serait<br />

une petite révolution pour ces communautés, les<br />

contraignant à une révision complète des cahiers<br />

Arnaud <strong>Le</strong> Hung ,<br />

Directeur Marketing EMEA chez Ruckus Wireless<br />

L’auteur<br />

des charges actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vigueur. La troisième est<br />

politique : le Ministère de l’Economie assure, lui, la<br />

promotion de la future 4G. <strong>Le</strong>s promesses technologiques<br />

de cette norme sont effectivem<strong>en</strong>t séduisantes.<br />

Toutefois, les précéd<strong>en</strong>ts politico-judiciaires<br />

qui ont <strong>en</strong>tourés sa petite sœur la 3G devrai<strong>en</strong>t nous<br />

am<strong>en</strong>er à une certaine circonspection. <strong>Le</strong> risque de<br />

rebondissem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> tout g<strong>en</strong>re, comme cette saisine<br />

du Conseil d’Etat par Free, alors que le marché n’est<br />

même pas <strong>en</strong>core ouvert, promet des procédures<br />

d’attribution à rallonge, face à un problème qui, lui,<br />

est déjà pressant. In fine, le consommateur final est,<br />

et doit rester, l’objet de toutes les att<strong>en</strong>tions. Il est nécessaire<br />

de sortir de la problématique purem<strong>en</strong>t financière<br />

qui ne concerne qu’une technologie <strong>en</strong><br />

particulier et dont l’usage marque ses limites, la 3G,<br />

pour adopter une vision technologique plus vaste et<br />

surtout ori<strong>en</strong>tée cli<strong>en</strong>t. <strong>Le</strong>s variables du problème ne<br />

sont pas de son côté : il est avéré que l’usage de<br />

smartphones, tablettes et autres clés 3G ne faiblira<br />

pas, et que notre Monsieur Lambda est prêt à mettre<br />

la main à la poche pour se garantir une connexion<br />

rapide et disponible partout. <strong>Le</strong> dim<strong>en</strong>sionnem<strong>en</strong>t de<br />

l’infrastructure télécom ne le concerne pas. C’est<br />

un problème technique, qui requiert une solution<br />

technique. Espérons que les décideurs concernés auront<br />

l’ouverture d’esprit nécessaire pour considérer<br />

des technologies comme le 3G offload, qui a déjà<br />

apporté des solutions concrètes à des Etats qui ont<br />

connu les mêmes problèmes.<br />

■ Par Arnaud <strong>Le</strong> Hung<br />

49 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P50-PDVID BP2 OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:48 <strong>Page</strong> 50<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Prospective<br />

Industry 2.0 : la nouvelle révolution<br />

pour les télécoms ?<br />

Packager voix, data haut débit et<br />

cont<strong>en</strong>us multimédia est-il suffisant<br />

pour garantir la croissance de<br />

l’industrie télécom de demain ? <strong>Le</strong><br />

modèle économique Telco 1.0 a pu<br />

maint<strong>en</strong>ir jusqu’à prés<strong>en</strong>t une certaine<br />

stabilité <strong>en</strong> se conc<strong>en</strong>trant<br />

sur une logique d’intégration verticale dans laquelle,<br />

d’un côté, l’opérateur investit auprès de fournisseurs<br />

d’équipem<strong>en</strong>ts ou de cont<strong>en</strong>us et, d’un autre côté,<br />

r<strong>en</strong>d payant l’accès pour le consommateur final. Il se<br />

rémunère sur des services qu’il intègre et qu’il<br />

contrôle dans une proposition de bout <strong>en</strong> bout,<br />

amortissant ainsi les investissem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> infrastructure<br />

associés.<br />

Ce modèle 1.0 a vécu <strong>en</strong> surfant sur les révolutions<br />

technologiques - comme par exemple l’arrivée du<br />

très haut débit -, favorisé par certains assouplissem<strong>en</strong>ts<br />

réglem<strong>en</strong>taires. <strong>Le</strong>s opérateurs télécoms ont<br />

alors répliqué ce modèle sur leurs marchés adjac<strong>en</strong>ts.<br />

<strong>Le</strong>s acteurs du fixe ont ainsi débordé sur le monde<br />

du mobile ; opérateurs fixes et mobiles sont allés<br />

chercher le haut débit <strong>en</strong> y associant des services<br />

nouveaux payants comme l’accès à du cont<strong>en</strong>u multimédia,<br />

de l’IPTV ou de la TV mobile. <strong>Le</strong>s acteurs<br />

forts des marchés matures se sont adressés aux marchés<br />

émerg<strong>en</strong>ts où le pot<strong>en</strong>tiel <strong>en</strong> nombre d’abonnés<br />

est élevé.<br />

Un modèle Telco 1.0 fragilisé…<br />

Cep<strong>en</strong>dant, le risque de « commoditisation » des télécoms<br />

(VoIp, accès Internet, etc.) vi<strong>en</strong>t fragiliser ce<br />

modèle 1.0 <strong>en</strong> construisant une structure nouvelle de<br />

marché horizontal dans laquelle le consommateur<br />

peut acquérir du cont<strong>en</strong>u ou bénéficier de services -<br />

tels que la géolocalisation - indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de son<br />

opérateur de réseau. Par ailleurs, de nombreuses<br />

sociétés d’Internet vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t perturber le modèle classique<br />

<strong>en</strong> s’adressant non plus au seul consommateur<br />

final mais égalem<strong>en</strong>t à une cli<strong>en</strong>tèle située <strong>en</strong> amont<br />

de la chaîne de valeur et prête à financer par la publicité<br />

du cont<strong>en</strong>u proposé gratuitem<strong>en</strong>t à l’utilisateur<br />

final. <strong>Des</strong> services ‘over-the-top’ comme Skype<br />

vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t aisém<strong>en</strong>t supplanter les rev<strong>en</strong>us voix longue<br />

distance des opérateurs. Sur le marché de la data très<br />

haut débit, le constat est égalem<strong>en</strong>t partagé, la killer<br />

application a du mal à émerger et la proposition de<br />

valeur reste peu différ<strong>en</strong>ciée <strong>en</strong>tre acteurs et par rapport<br />

à celle du haut débit.<br />

Par ailleurs, au-delà des télécoms, les autres industries<br />

sont loin d’optimiser l’<strong>en</strong>semble des leviers de<br />

création de valeur dans leur relation avec leurs cli<strong>en</strong>ts<br />

finaux, la promotion de leurs offres, la facturation et<br />

la gestion après-v<strong>en</strong>te. Une opportunité naît ainsi de<br />

la r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre des contraintes vécues par les opérateurs<br />

télécoms sur un modèle 1.0 fragilisé et celles<br />

des autres industries, <strong>en</strong>core peu matures à extraire<br />

toute la valeur de leurs cli<strong>en</strong>ts finaux. C’est ainsi<br />

qu’apparaît un nouveau modèle économique dans<br />

lequel les opérateurs télécoms peuv<strong>en</strong>t tirer profit de<br />

leurs actifs à la fois techniques, - infrastructure<br />

réseau, plates-formes IT, systèmes de back-office -,<br />

mais aussi de données de profil, de connaissance<br />

cli<strong>en</strong>t et de valeur de leur marque.<br />

S’ouvrir à de nouvelles sources<br />

de rev<strong>en</strong>us<br />

<strong>Le</strong>s auteurs<br />

Jean-Michel Huet,<br />

Directeur Associé BearingPoint<br />

Stéphanie Bernard,<br />

Manager BearingPoint<br />

L’opérateur télécom doit ainsi pouvoir changer de<br />

paradigme pour s’ouvrir sur de nouvelles sources de<br />

rev<strong>en</strong>us associés à de nouveaux cli<strong>en</strong>ts B-to-B situés<br />

plus <strong>en</strong> amont de la chaîne de valeur que le traditionnel<br />

consommateur final. L’opérateur possède un<br />

capital infrastructure qu’il peut mettre à disposition<br />

d’autres acteurs, qu’ils apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au secteur<br />

télécom ou à d’autres industries, dans une logique<br />

de partage, évitant ainsi à ces acteurs de devoir bâtir<br />

leurs propres systèmes selon une courbe d’appr<strong>en</strong>tissage<br />

souv<strong>en</strong>t plus longue et à un coût plus élevé.<br />

L’opérateur s’affranchit alors de la logique de silo vertical<br />

pour ouvrir l’accès à ses infrastructures <strong>en</strong> mode<br />

horizontal. Par exemple, une société de l’énergie<br />

peut se rapprocher de l’opérateur télécom pour<br />

bénéficier à la fois de ses processus et de son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

technique associés à la prise de commande,<br />

à l’approvisionnem<strong>en</strong>t, et aux mécanismes<br />

de facturation pour ses propres produits et services.<br />

De même, une société du transport peut profiter des<br />

compét<strong>en</strong>ces et des plates-formes développées par<br />

l’opérateur pour son support cli<strong>en</strong>t et ses processus<br />

après-v<strong>en</strong>te.<br />

Ce même opérateur télécom est égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mesure<br />

de valoriser auprès d’autres acteurs la connaissance<br />

et le li<strong>en</strong> qu’il a su développer depuis de nombreuses<br />

années avec son consommateur final. L’opérateur<br />

peut fournir à des <strong>en</strong>treprises marchandes<br />

l’accès à des informations sur le profil ou le comportem<strong>en</strong>t<br />

des utilisateurs, qu’il peut égalem<strong>en</strong>t coupler<br />

à des notions de géolocalisation, permettant à ces<br />

dernières de décupler les performances de leurs campagnes<br />

de ciblage marketing et publicitaires. Sous<br />

l’effet du très haut débit, l’intimité et l’interactivité<br />

que l’opérateur construit avec le consommateur final<br />

au travers de ses suites de communication toujours<br />

« L’opérateur peut fournir à des <strong>en</strong>treprises<br />

marchandes l’accès à des informations sur le profil<br />

ou le comportem<strong>en</strong>t des utilisateurs, qu’il peut<br />

égalem<strong>en</strong>t coupler à des notions de géolocalisation,<br />

permettant à ces dernières de décupler les<br />

performances de leurs campagnes de ciblage<br />

marketing et publicitaires ».<br />

plus personnelles peuv<strong>en</strong>t être valorisées et packagées<br />

dans une logique de rev<strong>en</strong>te <strong>en</strong> gros pour <strong>en</strong><br />

faire profiter d’autres sociétés.<br />

De même, l’opérateur peut proposer à d’autres<br />

acteurs de bénéficier de ses capacités <strong>en</strong> termes d’auth<strong>en</strong>tification<br />

et de managem<strong>en</strong>t de la sécurité pour<br />

leur permettre de protéger l’accès à leurs catalogues<br />

produits avec un effort financier et <strong>en</strong> capital humain<br />

peu élevé. Ainsi s’opère le mouvem<strong>en</strong>t vers un nouveau<br />

modèle horizontal « Industrie 2.0 » dans lequel<br />

l’opérateur télécom demeure incontournable <strong>en</strong> faisant<br />

bénéficier tout type d’<strong>en</strong>treprise de ses actifs <strong>en</strong><br />

terme d’infrastructure technique et de compét<strong>en</strong>ces<br />

dans la gestion du consommateur final.<br />

■ Par Jean-Michel Huet et Stéphanie Bernard<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />

50


VOIP/TOIP<br />

COMMUNICATION UNIFIÉE<br />

VISIOCONFÉRENCES<br />

M2M<br />

18-19-20<br />

OCTOBRE <strong>2011</strong><br />

PARIS - PORTE DE VERSAILLES - PAVILLON 4<br />

La synergie des technologies au service<br />

de l’homme, du business et de la planète.<br />

www.ipconverg<strong>en</strong>ce.fr<br />

suivez-nous sur<br />

blog.ip-converg<strong>en</strong>ce.fr<br />

Demandez votre badge<br />

d’accès gratuit sur<br />

www.ipconverg<strong>en</strong>ce.fr<br />

Pour toute demande d’informations :<br />

Tél : +33 (0)1 41 18 60 63<br />

info@ipconverg<strong>en</strong>ce.fr<br />

T<strong>en</strong>ue conjointe avec<br />

Un Événem<strong>en</strong>t Sponsor Platinium Sponsors Gold Sponsors Silver Part<strong>en</strong>aire Officiel<br />

Part<strong>en</strong>aires premium<br />

Part<strong>en</strong>aire étude<br />

Confér<strong>en</strong>ces orchestrées par<br />

Part<strong>en</strong>aires institutionnels


JDT226-P52-PDVID Astaro OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:52 <strong>Page</strong> 48<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

WiFi et sécurité<br />

6 conseils pour protéger<br />

votre réseau sans fil<br />

Que ce soit pour se protéger contre<br />

les attaques malveillantes, pour assurer<br />

la protection de ses données<br />

ou même pour être <strong>en</strong> accord avec<br />

la législation HADOPI, sécuriser son<br />

réseau WiFi est aujourd'hui indisp<strong>en</strong>sable.<br />

Pour preuve, il y a<br />

quelques semaines, le DJ français David Guetta annonçait<br />

que le réseau WiFi de son studio d'<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />

avait été piraté depuis l'extérieur dans le but<br />

d'obt<strong>en</strong>ir la version inachevée d'une chanson inédite<br />

sur laquelle il était <strong>en</strong> train de travailler. Autre exemple<br />

réc<strong>en</strong>t : le scandale <strong>en</strong> 2010 de la collecte de données<br />

non protégées par Google, qui avait soulevé pour la<br />

première fois le problème du manque de sécurité au<br />

niveau des points d'accès WiFi. <strong>Le</strong>s véhicules Street<br />

View de Google avai<strong>en</strong>t, non pas piraté ou volé, mais<br />

simplem<strong>en</strong>t collecté des données qui, d'un point de<br />

vue métaphorique 'flottai<strong>en</strong>t dans l'air' et qui, <strong>en</strong> théorie,<br />

étai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t accessibles à tous. Si de telles<br />

affaires rest<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core marginales, force est de constater<br />

qu'elles se sont multipliées ces derniers mois et soulign<strong>en</strong>t<br />

l'importance pour les particuliers comme les<br />

professionnels de mettre <strong>en</strong> place des solutions de sécurité<br />

adaptées. Car de nos jours, n'importe qui ayant<br />

des compét<strong>en</strong>ces technologiques raisonnables peut<br />

collecter des données Wifi, aussi est-il important de<br />

r<strong>en</strong>forcer la protection des réseaux sans fil.<br />

Voici quelques conseils faciles à suivre pour sécuriser<br />

son réseau WLAN :<br />

Utiliser le chiffrem<strong>en</strong>t WPA2<br />

<strong>Le</strong>s anci<strong>en</strong>nes options de sécurité telles que la clé WEP<br />

peuv<strong>en</strong>t être déjouées <strong>en</strong> quelques instants sans équipem<strong>en</strong>ts<br />

ou techniques spécifiques <strong>en</strong> utilisant quelque<br />

chose d'aussi simple qu'un module complém<strong>en</strong>taire de<br />

navigateur ou une application de téléphone mobile.<br />

WPA2 est le dernier algorithme de sécurité inclus<br />

avec pratiquem<strong>en</strong>t tous les systèmes sans fil, accessible<br />

le plus souv<strong>en</strong>t via l'écran de configuration.<br />

Utilisez un mot de passe de plus<br />

de 10 caractères<br />

Même les derniers mécanismes de chiffrem<strong>en</strong>t tels<br />

que le WPA2 peuv<strong>en</strong>t être compromis <strong>en</strong> utilisant des<br />

attaques qui emploi<strong>en</strong>t un processus automatisé<br />

pour essayer des milliards de mots de passe possibles.<br />

<strong>Le</strong>s longs mots de passe n'ont pas besoin d'être difficiles<br />

à ret<strong>en</strong>ir. L'utilisation d'une phrase telle que<br />

« securiserparfaitem<strong>en</strong>tmonreseausansfil » plutôt<br />

qu'un mot de passe court et complexe comme<br />

« w1f1p4ss! » offre bi<strong>en</strong> plus de sécurité, étant<br />

donné que la puissance de calcul nécessaire pour tester<br />

et craquer une clé aussi longue est impossible à<br />

atteindre.<br />

Dans votre mot de passe, ajouter<br />

des nombres, des caractères<br />

spéciaux et des majuscules et<br />

minuscules<br />

<strong>Le</strong>s mots de passe complexes multipli<strong>en</strong>t la quantité<br />

de caractères qui doiv<strong>en</strong>t être pris <strong>en</strong> compte pour les<br />

craquer. Par exemple, si votre mot de passe compr<strong>en</strong>d<br />

« Que ce soit pour se protéger contre les attaques<br />

malveillantes, pour assurer la protection de ses données<br />

ou même pour être <strong>en</strong> accord avec la législation<br />

HADOPI, sécuriser son réseau WiFi est aujourd'hui<br />

indisp<strong>en</strong>sable (…). Car de nos jours, n'importe qui<br />

ayant des compét<strong>en</strong>ces technologiques raisonnables<br />

peut collecter des données Wifi, aussi est-il important<br />

de r<strong>en</strong>forcer la protection des réseaux sans fil ».<br />

quatre chiffres et que vous n'utilisez que des nombres,<br />

il y a 10 puissance 4 (10 000) possibilités. Si vous utilisez<br />

<strong>en</strong> plus l'alphabet <strong>en</strong> minuscules seulem<strong>en</strong>t, vous<br />

obt<strong>en</strong>ez alors 36 puissance 4 (1,6 million) possibilités.<br />

Forcer un programme de piratage à choisir parmi 104<br />

caractères puissance 11 (11 chiffres) génère quelque<br />

15 394 540 563 150 776 827 904 possibilités. <strong>Le</strong><br />

temps nécessaire pour déjouer un tel mot de passe est<br />

alors multiplié, passant de quelques secondes à plusieurs<br />

millions d'années !<br />

Peter Vogt,<br />

Directeur commercial pour la France chez Astaro, expert <strong>en</strong><br />

sécurité informatique<br />

L’auteur<br />

Ne pas utiliser de SSID standard<br />

Beaucoup de routeurs WiFi sont livrés avec un nom de<br />

réseau sans fil par défaut (ou SSID) tel que « netgear »<br />

ou « linksys » que la plupart des utilisateurs ne pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

pas la peine de changer. Cet id<strong>en</strong>tifiant SSID est<br />

utilisé comme élém<strong>en</strong>t du mot de passe par le chiffrem<strong>en</strong>t<br />

WPA2. Ne pas le modifier permet aux pirates de<br />

composer des listes de consultation de mots de passe<br />

pour les SSID courants, qui accélèr<strong>en</strong>t considérablem<strong>en</strong>t<br />

les processus de piratage, ce qui leur permet de<br />

tester des millions de mots de passe à la seconde. Un<br />

SSID personnalisé augm<strong>en</strong>te significativem<strong>en</strong>t le temps<br />

et le travail nécessaires pour t<strong>en</strong>ter de compromettre<br />

un réseau sans fil.<br />

Ne pas inclure vos informations<br />

personnelles dans votre SSID<br />

Il ne faut pas donner aux hackers la possibilité de<br />

savoir que votre réseau vaut la peine d'être compromis.<br />

Indiquer « Cabinet comptable Durand » comme<br />

SSID fournit des indications qui peuv<strong>en</strong>t être utiles à<br />

un voisin indélicat et techniquem<strong>en</strong>t habile ou pour<br />

quelqu'un qui veut nuire à votre société. N'offrez pas<br />

aux pirates le moy<strong>en</strong> de savoir si un réseau sans fil<br />

vous apparti<strong>en</strong>t, ou s'il dép<strong>en</strong>d de la société qui se<br />

trouve au coin de la rue. Utilisez un id<strong>en</strong>tifiant vague<br />

qui ne vous désigne pas personnellem<strong>en</strong>t, ni ne permet<br />

de vous localiser.<br />

Régler au plus juste la portée du<br />

signal radio<br />

<strong>Le</strong>s points d'accès modernes dispos<strong>en</strong>t de plusieurs<br />

ant<strong>en</strong>nes et puissances de transmission, et diffus<strong>en</strong>t<br />

des signaux bi<strong>en</strong> au-delà des murs de votre société<br />

ou votre maison. Certains produits vous permett<strong>en</strong>t<br />

de régler la puissance de transmission des ondes<br />

radio via des options de m<strong>en</strong>u. Il est ainsi possible de<br />

limiter géographiquem<strong>en</strong>t la couverture d'un réseau<br />

WiFi, empêchant des utilisateurs extérieurs de se<br />

connecter et maximisant la protection.<br />

■ Par Peter Vogt<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />

52


JDT226-P53-PDVID TES OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:26 <strong>Page</strong> 49<br />

Paiem<strong>en</strong>t mobile<br />

NFC : Nouvelle Façon<br />

de Consommer ?<br />

Al’aube du déploiem<strong>en</strong>t massif des mobiles et services NFC <strong>en</strong><br />

France et dans de nombreux pays europé<strong>en</strong>s, avec un point de<br />

mire sur Londres dans le cadre des prochains jeux olympiques,<br />

le cabinet d’études YouGov a réalisé une <strong>en</strong>quête auprès de<br />

350 000 consommateurs anglais au sujet du paiem<strong>en</strong>t mobile.<br />

<strong>Le</strong> résultat est une bonne leçon d’humilité : 70 % des personnes<br />

interrogées avou<strong>en</strong>t n’avoir jamais <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler du<br />

paiem<strong>en</strong>t mobile et pour 91 % des technologies NFC. Seulem<strong>en</strong>t 5 % déclar<strong>en</strong>t<br />

vouloir changer de mobile pour avoir la fonctionnalité NFC. Et pourtant il ne se<br />

passe pas un jour sans voir l’annonce d’un pilote <strong>en</strong> condition réelle, un nouveau<br />

cas d’usage testé, des accords commerciaux pour le déploiem<strong>en</strong>t à large échelle<br />

« Une étude du cabinet YouGouv est une<br />

belle leçon d’humilité : 70 % des<br />

consommateurs anglais avou<strong>en</strong>t n’avoir<br />

jamais <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler du paiem<strong>en</strong>t<br />

mobile et 91% des technologies NFC ».<br />

ou de rumeurs sur la disponibilité (ou non) du NFC dans le prochain Iphone ou Galaxy<br />

S2… Avec ces résultats nous r<strong>en</strong>trons de plein fouet dans une nouvelle phase,<br />

non pas d’industrialisation mais bi<strong>en</strong> d’éducation. <strong>Le</strong>s futurs pilotes devront être<br />

pédagogiques et non plus technologiques. <strong>Le</strong>s marketeurs ont ici un terrain quasi<br />

vierge pour développer, tester et déployer leurs techniques et technologies de<br />

communication qui feront basculer l’utilisateur néophyte <strong>en</strong> consommateur<br />

aguerri.<br />

Et si les 3 lettres N.F.C. étai<strong>en</strong>t finalem<strong>en</strong>t les initiales de « Nouvelles Façons de<br />

Consommer » ?<br />

L’auteur<br />

Autre résultat à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> considération<br />

: la moitié (<strong>51</strong> %) des personnes<br />

interrogées att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t qu’Apple ouvre la<br />

voie… Il est vrai que cette firme a<br />

révolutionné l’usage du mobile et sa<br />

place même dans la société. Cette réaction,<br />

que l’on peut compr<strong>en</strong>dre, peut<br />

provoquer malgré tout un picotem<strong>en</strong>t<br />

certain dans la zone bleu-blanc-rouge de<br />

nos cerveaux et pour les plus s<strong>en</strong>sibles<br />

d’<strong>en</strong>tre nous, t<strong>en</strong>dre vers un agacem<strong>en</strong>t<br />

pour cette répétition de l’histoire de l’innovation<br />

française : on ne compte plus<br />

les inv<strong>en</strong>tions françaises que nous achetons<br />

outre atlantique… Heureusem<strong>en</strong>t<br />

les <strong>en</strong>treprises du pôle TES ne tomb<strong>en</strong>t<br />

pas dans ce fatalisme facile et<br />

œuvr<strong>en</strong>t au quotidi<strong>en</strong> pour parler<br />

d’usage, de simplicité, d’utilité et de bénéfice<br />

pour les utilisateurs, préparant<br />

ainsi ce marché, certes naissant, mais Ô<br />

combi<strong>en</strong> générateur d’emplois, de leviers<br />

de croissance et de valeurs d’av<strong>en</strong>ir.<br />

■ Par Cédric Morel-Guilloux<br />

Cédric Morel-Guilloux,<br />

Directeur Projets du Pôle de compétitivité Transactions<br />

Électroniques Sécurisées (TES)<br />

53 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P54-PDVID Aruba OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:56 <strong>Page</strong> 54<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Communications unifiées et mobilité<br />

Comm<strong>en</strong>t dim<strong>en</strong>sionner<br />

intelligemm<strong>en</strong>t son réseau<br />

Facebook, les tablettes multimédia,<br />

YouTube et autres smartphones se<br />

sont introduits dans les <strong>en</strong>treprises,<br />

et pas uniquem<strong>en</strong>t pour<br />

des raisons professionnelles…<br />

Alors que l’innovation s’accélère<br />

dans l’univers des technologies<br />

grand public, les <strong>en</strong>treprises doiv<strong>en</strong>t être d’autant<br />

plus proactives pour déterminer comm<strong>en</strong>t intégrer<br />

ces technologies de nouvelle génération et les adapter<br />

à leurs propres besoins.<br />

Ces <strong>en</strong>treprises doiv<strong>en</strong>t porter une att<strong>en</strong>tion particulière<br />

au li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre communications unifiées et mobilité.<br />

<strong>Des</strong> réseaux sans fil robustes et sécurisés<br />

aid<strong>en</strong>t les <strong>en</strong>treprises à redim<strong>en</strong>sionner les accès<br />

réseau, mais aussi à réduire le nombre de switchs<br />

Ethernet nécessaires aux connexions. Enfin, les<br />

applications comme Skype et Facetime remett<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

cause les PaBX et systèmes de visioconfér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong><br />

place dans de nombreuses <strong>en</strong>treprises. Aujourd’hui,<br />

nous assistons à un nouveau besoin de dim<strong>en</strong>sionner<br />

le réseau, tiré par les équipem<strong>en</strong>ts et applications<br />

mobiles.<br />

Gartner Research prévoit que la croissance des softphones<br />

sous PC, des softphones mobiles et des<br />

téléphones sans fil sur IP dépassera largem<strong>en</strong>t celle<br />

des téléphones fixes sur IP sur la période <strong>2011</strong>-<br />

2015. L’adoption rapide des softphones sur dispositifs<br />

mobiles et des téléphones sur Wi-Fi alim<strong>en</strong>te<br />

cette transition et souligne le besoin d’un réseau<br />

sans fil intellig<strong>en</strong>t et hautem<strong>en</strong>t sécurisé.<br />

Id<strong>en</strong>tifier, planifier, ajuster<br />

Quelles sont les conséqu<strong>en</strong>ces pour les départem<strong>en</strong>ts<br />

IT? En se préparant dès aujourd’hui à ces mutations<br />

annoncées, les directions informatiques<br />

peuv<strong>en</strong>t générer de réelles économies <strong>en</strong> tirant<br />

avantage de la pléthore de nouvelles applications<br />

Voix et vidéo.<br />

<strong>Le</strong> Wi-Fi est dev<strong>en</strong>u l’option préférée pour les<br />

applications mobiles gourmandes <strong>en</strong> bande passante.<br />

<strong>Le</strong>s directions informatiques ont adopté de<br />

nouvelles normes comme le 802.11n et rep<strong>en</strong>sé leur<br />

réseau afin de faire du Wi-Fi la principale méthode<br />

de connexion. Bi<strong>en</strong> sûr, la qualité des communications<br />

Voix et Vidéo dép<strong>en</strong>d fortem<strong>en</strong>t du réseau qui<br />

transporte ce trafic. <strong>Le</strong>s directions informatiques<br />

doiv<strong>en</strong>t ainsi évaluer la capacité du Wi-Fi à offrir les<br />

performances nécessaires aux applications Voix et<br />

Vidéo. Dans un second temps, les directions informatiques<br />

doiv<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifier les besoins <strong>en</strong> évolutivité<br />

de leurs applications et dispositifs nomades,<br />

puis concevoir une architecture du réseau sans fil<br />

pour garantir des niveaux de services adaptés. Pour<br />

l’ess<strong>en</strong>tiel, le dim<strong>en</strong>sionnem<strong>en</strong>t d’une infrastructure<br />

Wi-Fi est défini par le nombre de points d’accès<br />

activés et le nombre de cli<strong>en</strong>ts pris <strong>en</strong> charge par<br />

chacun d’<strong>en</strong>tre eux. Cep<strong>en</strong>dant, d’autres facteurs<br />

doiv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être pris <strong>en</strong> compte, et notamm<strong>en</strong>t<br />

la localisation des points d’accès, leur capacité<br />

à moduler les fréqu<strong>en</strong>ces et les paramètres de<br />

puissance, ainsi que la prise <strong>en</strong> charge de la répartition<br />

des charges et du multicast. Étape suivante,<br />

le réseau sans fil doit être capable d’id<strong>en</strong>tifier les<br />

applications (fingerprinting) qu’il transporte et<br />

d’ajuster les paramètres de qualité de service. Cette<br />

« Avec l’évolution des réseaux sans fil <strong>en</strong> termes de<br />

débit, d’architecture et de veille, les directions<br />

informatiques peuv<strong>en</strong>t pleinem<strong>en</strong>t tirer avantage de la<br />

mobilité <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise (…)Pour garder la main, de<br />

nombreuses <strong>en</strong>treprises se p<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t sur des outils<br />

d’activation du service sans fil <strong>en</strong> self-service ».<br />

approche est ess<strong>en</strong>tielle puisque les applications<br />

Voix et Vidéo se comport<strong>en</strong>t différemm<strong>en</strong>t des<br />

applications traditionnelles de données. Cette id<strong>en</strong>tification<br />

<strong>en</strong> temps réel des applications permet<br />

d’activer des règles appropriées et assure la pér<strong>en</strong>nité<br />

des performances pour les applications tempsréel<br />

de communications et multimédia.<br />

Ouvrir le réseau <strong>en</strong> gardant le<br />

contrôle<br />

Chris Kozup,<br />

S<strong>en</strong>ior Director, EMEA Marketing Aruba Networks<br />

L’auteur<br />

Avec l’évolution des réseaux sans fil <strong>en</strong> termes de<br />

débit, d’architecture et de veille (id<strong>en</strong>tification d’application<br />

notamm<strong>en</strong>t), les directions informatiques<br />

peuv<strong>en</strong>t pleinem<strong>en</strong>t tirer avantage de la mobilité <strong>en</strong><br />

<strong>en</strong>treprise.<br />

Quelles sont les règles d’utilisation acceptables pour<br />

tous les équipem<strong>en</strong>ts mobiles, pour garantir sécurité<br />

et confiance ? <strong>Le</strong> coût lié à la sécurité et à la<br />

gestion de ces multiples équipem<strong>en</strong>ts nomades<br />

peut rapidem<strong>en</strong>t et lourdem<strong>en</strong>t peser sur la plupart<br />

des directions informatiques. Pour garder la main,<br />

de nombreuses <strong>en</strong>treprises se p<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t sur des<br />

outils d’activation du service sans fil <strong>en</strong> self-service,<br />

qui permett<strong>en</strong>t aux utilisateurs d’associer leur équipem<strong>en</strong>t,<br />

de l’<strong>en</strong>registrer et de recevoir des élém<strong>en</strong>ts<br />

d’auth<strong>en</strong>tification valides pour l’équipem<strong>en</strong>t cible.<br />

Ce contrôle d’accès pour équipem<strong>en</strong>ts mobiles permet<br />

aux directions informatiques de garder la main<br />

sans pour autant consommer des ressources informatiques<br />

majeures.<br />

Ainsi, alors que les technologies Grand public continu<strong>en</strong>t<br />

à évoluer très rapidem<strong>en</strong>t, les directions informatiques<br />

rest<strong>en</strong>t néanmoins capables de garder<br />

le contrôle. <strong>Le</strong> 802.11n offre aux <strong>en</strong>treprises des<br />

économies <strong>en</strong> allégeant le nombre de commutateurs,<br />

et, de la même façon, des applications de<br />

communication grand public comme Skype et<br />

Facetime peuv<strong>en</strong>t, dans une certaine mesure, se<br />

substituer à des systèmes onéreux de communication<br />

unifiées. Cep<strong>en</strong>dant, la qualité et les performances<br />

de ces applications sont étroitem<strong>en</strong>t liées à<br />

la capacité des réseaux sans fil à id<strong>en</strong>tifier ces applications<br />

et de fournir automatiquem<strong>en</strong>t le niveau<br />

de performances nécessaire, sans interv<strong>en</strong>tion à répétition<br />

des équipes informatiques.<br />

Nous sommes plus que jamais dans une ère de technologies<br />

grand public, et, <strong>en</strong> s’y adaptant, les directions<br />

informatiques pourront mieux maîtriser<br />

leurs coûts tout <strong>en</strong> améliorant la satisfaction des utilisateurs<br />

– une belle promesse qui ne demande qu’à<br />

être concrétisée.<br />

■ Par Chris Kozup<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />

54


JDT226-P55-PDVID User OKAG:JDT 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:33 <strong>Page</strong> 55<br />

M-Commerce<br />

<strong>Le</strong> mobile va-t-il sauver<br />

le commerce traditionnel ?<br />

avec l’explosion du e-commerce la<br />

question - <strong>en</strong>core farfelue il y a<br />

quelques années - de c<strong>en</strong>tres urbains<br />

sans commerce pourrait se<br />

reposer. Après la musique, les<br />

jeux, la presse et l’édition, la VOD,<br />

le voyage, les spectacles, nul<br />

doute qu’une bonne partie du commerce traditionnel<br />

est vouée à se digitaliser. Même si le commerce<br />

électronique ne représ<strong>en</strong>te que 7 % du commerce de<br />

détail <strong>en</strong> France, peu de secteurs sembl<strong>en</strong>t pouvoir et<br />

devoir résister à cette t<strong>en</strong>dance de fond. La baguette<br />

« Evitons seulem<strong>en</strong>t la tarte à la crème du store<br />

locator. Un consommateur à la recherche d’un<br />

service autour de lui va rarem<strong>en</strong>t sur un store<br />

télécharger une application <strong>en</strong> espérant qu’elle ait<br />

un système de localisation de points de v<strong>en</strong>te. Il<br />

lance Google maps ».<br />

dématérialisée et le e-boulanger relève certes <strong>en</strong>core<br />

plus de la sci<strong>en</strong>ce-fiction que d’une m<strong>en</strong>ace réelle sur<br />

notre pain quotidi<strong>en</strong> (Am<strong>en</strong>), mais comm<strong>en</strong>t ne pas<br />

voir la mutation du commerce - lieu d’achat - <strong>en</strong> un<br />

lieu de divertissem<strong>en</strong>t et de convivialité ! Sans parler<br />

de disparition pure et simple des commerces traditionnels,<br />

ces derniers doiv<strong>en</strong>t, parfois, contraints et<br />

forcés à l’instar de la FNAC récemm<strong>en</strong>t, rep<strong>en</strong>ser leur<br />

modèle de distribution et de services dans un monde<br />

<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t digitalisé, partiellem<strong>en</strong>t dématérialisé.<br />

L’<strong>en</strong>jeu ? Ne pas dev<strong>en</strong>ir de simples showrooms où<br />

les consommateurs voi<strong>en</strong>t, touch<strong>en</strong>t les produits<br />

avant de les acheter « là où c’est le moins cher » – à<br />

200 mètres ou <strong>en</strong> ligne. Dans cette bataille, le mobile,<br />

petit-frère de l’Internet, pourrait bi<strong>en</strong> être un allié de<br />

poids. Ou comm<strong>en</strong>t le « touch », pourrait faire le pont<br />

et réconcilier le clic et le mortar.<br />

En quoi le mobile est-il une<br />

chance pour le commerce<br />

traditionnel ?<br />

Contrairem<strong>en</strong>t à l’Internet, le mobile n‘a pas pour<br />

vocation de faire v<strong>en</strong>ir le point de v<strong>en</strong>te au domicile<br />

des consommateurs, ou dans leur bureau. Il a bi<strong>en</strong><br />

évidemm<strong>en</strong>t la capacité de faire v<strong>en</strong>ir le point de<br />

v<strong>en</strong>te partout où est le consommateur – c’est le<br />

m-commerce - mais il a aussi la capacité de faire v<strong>en</strong>ir<br />

le consommateur sur le point de v<strong>en</strong>te. C’est une différ<strong>en</strong>ce<br />

majeure qui fait du mobile un véritable outil<br />

de création de trafic pour le commerce traditionnel.<br />

Comm<strong>en</strong>t cela se matérialise-t-il ? La distribution a<br />

été l’une des premières industries à intégrer le mobile,<br />

<strong>en</strong> utilisant le marketing direct SMS dès le début des<br />

années 2000. Au fil des ans, les distributeurs ont<br />

construit leurs bases de données opt-in - notamm<strong>en</strong>t<br />

sur leurs membres de club de fidélité – et testé l’efficacité<br />

du média <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t de leur canaux traditionnels,<br />

notamm<strong>en</strong>t emails & papier (imprimés sans<br />

adresse notamm<strong>en</strong>t). La législation, ainsi que la saturation<br />

de l’e-mailing, les ont conduit naturellem<strong>en</strong>t à<br />

r<strong>en</strong>forcer ce canal au cours des années.<br />

Aujourd’hui, la plupart des grandes <strong>en</strong>seignes utilis<strong>en</strong>t<br />

le SMS comme outil de création de trafic, notamm<strong>en</strong>t<br />

au mom<strong>en</strong>t des soldes. Son efficacité n’est<br />

plus à prouver. Une diffusion instantanée offrant la<br />

réactivité nécessaire aux <strong>en</strong>seignes, des taux d’ouverture<br />

proche de 90 %, des passages <strong>en</strong> caisse <strong>en</strong>tre<br />

1 % et 5 % selon les offres…, autant de chiffres qui<br />

install<strong>en</strong>t le mobile dans le paysage marketing, même<br />

s’il reste <strong>en</strong>core beaucoup à faire <strong>en</strong> termes de collecte<br />

des données notamm<strong>en</strong>t.<br />

<strong>Le</strong> développem<strong>en</strong>t des offres géolocalisées, l’utilisation<br />

des notifications via des applications Smartphones<br />

devrai<strong>en</strong>t, au cours des prochaines années,<br />

r<strong>en</strong>forcer cette capacité à générer un trafic ciblé et<br />

permettre le développem<strong>en</strong>t du m-couponing.<br />

Evitons seulem<strong>en</strong>t la tarte à la crème du store locator.<br />

Un consommateur à la recherche d’un service<br />

autour de lui va rarem<strong>en</strong>t sur un store télécharger une<br />

application <strong>en</strong> espérant qu’elle ait un système de<br />

localisation de points de v<strong>en</strong>te. Il lance Google maps.<br />

<strong>Le</strong> mobile peut-il aller plus loin, notamm<strong>en</strong>t dans l’expéri<strong>en</strong>ce<br />

de shopping ?<br />

<strong>Le</strong>s technologies mobiles permett<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>t<br />

d’accompagner le consommateur lors de son<br />

achat. Plus de 50 % des consommateurs américains<br />

dis<strong>en</strong>t déjà utiliser leur téléphone lors de l’acte d’achat<br />

<strong>en</strong> magasin.<br />

L’usage du code barre (quelle que soit sa forme EAN,<br />

2D, QR…) sur les produits ou la PLV permet d’offrir<br />

aux consommateurs de l’information complém<strong>en</strong>taire,<br />

de l’avis consommateurs, des réductions ou<br />

<strong>en</strong>core des comparatifs de prix pratiqués sur des produits<br />

similaires dans la zone de chalandise ou <strong>en</strong> ligne.<br />

Un <strong>en</strong>jeu clé pour les distributeurs qui devront<br />

s’assurer de contrôler l’information consommateur<br />

au sein de leur propre espace.<br />

Qu’<strong>en</strong> est-il de la NFC ?<br />

R<strong>en</strong>aud Ménérat,<br />

Présid<strong>en</strong>t et co-fondateur de userADg<strong>en</strong>ts<br />

L’ auteur<br />

Déployée à titre expérim<strong>en</strong>tal durant de nombreuses<br />

années, cette technologie est aujourd’hui <strong>en</strong> passe<br />

d’être commercialisée à grande échelle. L’arrivée des<br />

Smartphones et des acteurs de d’Internet comme<br />

Google ou Paypal notamm<strong>en</strong>t devrait permettre de<br />

voir progressivem<strong>en</strong>t l’usage se développer. A la fois<br />

au niveau du paiem<strong>en</strong>t, mais égalem<strong>en</strong>t des programmes<br />

de fidélisation. La notion de portefeuille<br />

électronique pr<strong>en</strong>dra alors tout son s<strong>en</strong>s.<br />

<strong>Le</strong> Touch & Mortar a-t-il donc un s<strong>en</strong>s ? L’av<strong>en</strong>ir du<br />

commerce passe forcém<strong>en</strong>t par une interactivité et<br />

une intégration forte avec le monde digital. Bi<strong>en</strong> sûr<br />

le service, le plaisir et la convivialité sont des axes<br />

tout aussi importants pour réinv<strong>en</strong>ter le commerce<br />

traditionnel et continuer - ou appr<strong>en</strong>dre pour certains<br />

secteurs - à <strong>en</strong> faire un divertissem<strong>en</strong>t. Il est évid<strong>en</strong>t<br />

que le mobile, <strong>en</strong> accompagnant près de 60<br />

millions de consommateurs sur le point de v<strong>en</strong>te, du<br />

parking à la sortie de caisse, a un rôle à jouer dans<br />

cette révolution.<br />

■ Par R<strong>en</strong>aud Ménérat, Présid<strong>en</strong>t et co-fondateur de userADg<strong>en</strong>ts<br />

55 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P56-57-Nominations OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:22 <strong>Page</strong> 56<br />

Nominations<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

ANATOLE<br />

La société Anatole, spécialiste europé<strong>en</strong> du<br />

Telecom Exp<strong>en</strong>se Managem<strong>en</strong>t a recruté au<br />

poste de CFO B<strong>en</strong>jamin Hirsch, qui<br />

travaillait jusqu’alors comme contrôleur<br />

financier international chez G<strong>en</strong>eral Electric<br />

(GE). Auparavant, B<strong>en</strong>jamin Hirsch a eu<br />

p<strong>en</strong>dant dix ans diverses expéri<strong>en</strong>ces<br />

internationales au sein de grandes <strong>en</strong>treprises<br />

telles que Deloitte ou Plastic Omnium. Chez<br />

ce dernier, il était Finance Manager. M. Hirsch,<br />

qui va reporter directem<strong>en</strong>t auprès de Nicolas<br />

Peltier, le CEO d’Anatole, déti<strong>en</strong>t un MBA de<br />

l’Université d’ Oxford.<br />

BEARING POINT<br />

Jean-Michel Huet est nommé<br />

directeur associé au sein de l’équipe télécom,<br />

média, <strong>en</strong>ergie et utilities de bearingpoint.<br />

diplômé de Sci<strong>en</strong>ces Po Paris et<br />

de l’Ecole Supérieure de Commerce de<br />

Reims, il a débuté sa carrière chez France<br />

Télécom mobiles (aujourd’hui Orange) comme<br />

chef de produit. il rejoint Pricewaterhousecoopers<br />

consulting <strong>en</strong> 1999 et Bearingpoint<br />

<strong>en</strong> 2004 où il contribue au développem<strong>en</strong>t<br />

des missions concernant la stratégie<br />

et le marketing grand public des opérateurs<br />

télécoms. il a travaillé pour plus de<br />

25 cli<strong>en</strong>ts (opérateurs télécoms, médias,<br />

équipem<strong>en</strong>tiers, institutions financières)<br />

<strong>en</strong> Europe, Afrique, Moy<strong>en</strong>-ori<strong>en</strong>t et Asie.<br />

depuis 2010, Jean-Michel Huet pilote aussi<br />

le développem<strong>en</strong>t des activités « emerging<br />

markets » (marchés émégeants) de Bearingpoint<br />

à destination des acteurs économiques<br />

clés des pays émerg<strong>en</strong>ts (notamm<strong>en</strong>t<br />

pour le Maroc, nouveau bureau du cabinet)<br />

et des directions internationales des grands<br />

groupes français.<br />

CISCO<br />

Laur<strong>en</strong>t Blanchard, 47 ans, accède<br />

à la Vice-Présid<strong>en</strong>ce EMEA de<br />

l’équipem<strong>en</strong>trier Cisco. A sa charge : les<br />

segm<strong>en</strong>ts Enterprise, Secteur public, PME-<br />

PMI et des offres technologiques autour du<br />

réseau, des outils de collaboration et du Data<br />

C<strong>en</strong>ter. Depuis 2007 Directeur Général de<br />

Cisco France et Vice-Présid<strong>en</strong>t Europe<br />

depuis 2008, il doit bâtir la stratégie,<br />

définir les investissem<strong>en</strong>ts et mettre <strong>en</strong><br />

place les organisations afin d’accélérer et<br />

de développer la croissance de la firme au<br />

sein de la région EMEA.<br />

Diplômé de l’ENSEM, Laur<strong>en</strong>t Blanchard a<br />

débuté sa carrière chez IBM France <strong>en</strong> 1989<br />

<strong>en</strong> tant qu’ingénieur commercial, avant de<br />

rejoindre le c<strong>en</strong>tre europé<strong>en</strong> de support<br />

marketing et technique pour la ligne de<br />

produit UNIX. Il a <strong>en</strong>suite développé et géré<br />

le c<strong>en</strong>tre de compét<strong>en</strong>ces SAP <strong>en</strong><br />

Allemagne, puis au niveau mondial. En<br />

1996, il a pris chez Compaq Europe la<br />

responsabilité des relations avec les éditeurs<br />

et les intégrateurs. Il r<strong>en</strong>tre <strong>en</strong> France <strong>en</strong><br />

1999 pour s’occuper de la division Grands<br />

Comptes, puis pr<strong>en</strong>d la direction de l’activité<br />

Grands comptes de HP EMEA et, quelques<br />

temps plus tard, devi<strong>en</strong>t Vice-Présid<strong>en</strong>t et<br />

Directeur général d’HP France, <strong>en</strong> charge des<br />

v<strong>en</strong>tes profes-sionnelles, Laur<strong>en</strong>t Blanchard<br />

continue donc son parcours au sein d’un<br />

Cisco réorganisé qui le verra reporter à Chris<br />

Dedicoat, Présid<strong>en</strong>t de Cisco EMEA.<br />

C’est Robert Vassoyan, 44 ans,<br />

qui le remplace au poste de Directeur<br />

Général de la filiale française. Ce dernier<br />

était Directeur Général <strong>en</strong> charge des<br />

cli<strong>en</strong>ts grands comptes depuis 2008 chez<br />

Cisco France. Diplômé de l’Essec, il a<br />

débuté sa carrière chez R<strong>en</strong>ault <strong>en</strong> 1990<br />

avant de rejoindre Compaq France où il a<br />

occupé plusieurs fonctions dont celles de<br />

Directeur Marketing et Directeur des v<strong>en</strong>tes<br />

PME. En 2002 il a été Directeur de la<br />

division des serveurs chez HP France puis<br />

a pris une fonction internationale à la tête<br />

des alliances pour HP EMEA (Europe,<br />

Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t, Afrique). Son arrivée chez<br />

Cisco France date de 2007, <strong>en</strong> tant que<br />

Directeur commercial <strong>en</strong> charge des PME-<br />

PMI et membre du Comité de direction, puis<br />

<strong>en</strong> 2008, Directeur général <strong>en</strong> charge des<br />

grands comptes.<br />

ORANGE<br />

Patrice Lambert-de Diesbach,<br />

55 ans, rejoint le groupe France<br />

Télécom-Orange au rang de Directeur de la<br />

communication financière. Placé sous la<br />

responsabilité de Gervais Pellissier, Directeur<br />

Général Adjoint <strong>en</strong> charge des Finances et<br />

des Systèmes d’Information, il remplace à<br />

ce poste Xavier Pichon, récemm<strong>en</strong>t nommé<br />

Directeur Finance et Contrôle de Gestion<br />

d'Orange France. Patrice Lambert-de<br />

Diesbach était depuis avril 2010 le Directeur<br />

Communication financière et Relations<br />

Investisseurs du groupe Carrefour. Il a été<br />

précédemm<strong>en</strong>t Directeur de la Recherche au<br />

sein de CM-CIC Securities et a couvert<br />

p<strong>en</strong>dant 18 ans de très nombreux secteurs<br />

industriels <strong>en</strong> tant qu’analyste financier au<br />

sein de plusieurs sociétés de bourse parmi<br />

lesquelles CM-CIC Securities, Exane, UBS<br />

Warburg, Deutsche Bank et HSBC James<br />

Capel. Il a démarré sa carrière dans l'audit<br />

chez Mazars et KPMG. Il est diplômé SFAF<br />

(Société Française des Analystes<br />

Financiers), du CNAM et d’IEP Paris (Sci<strong>en</strong>ce-<br />

Po).<br />

SCC<br />

<strong>Le</strong> managem<strong>en</strong>t de SCC évolue avec le<br />

développem<strong>en</strong>t du départem<strong>en</strong>t « converg<strong>en</strong>ce<br />

» et l’<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t des BU Printing<br />

et Cisco UCS Oracle HW. <strong>Des</strong> évolutions qui<br />

se traduis<strong>en</strong>t par des évolutions de carrière<br />

et une arrivée. Ainsi, la SSII annonce-t-elle<br />

qu’Olivier Frerebeau devi<strong>en</strong>t<br />

Responsable de la Business Unit (BU)<br />

Converg<strong>en</strong>ce, que Cédric Dervaux est<br />

nommé Responsable Interactivité et<br />

Multimédia (au sein de la BU Converg<strong>en</strong>ce),<br />

que Stéphan Cottet pr<strong>en</strong>d la responsabilité<br />

de la BU Managed Print Services (MPS) et<br />

qu’<strong>en</strong>fin Anne Morin devi<strong>en</strong>t Responsable<br />

de la BU Cisco UCS Oracle HW. Olivier<br />

Frerebeau, 46 ans, a comm<strong>en</strong>cé son parcours<br />

chez Alium <strong>en</strong> 1989, puis a rejoint la cellule<br />

Entreprise d’APC <strong>en</strong> 1996, avant le groupe<br />

3 Com France pour le Channel et la direction<br />

de sa filiale française. Il cède <strong>en</strong>suite une<br />

société de conseils qu’il avait créée et<br />

devi<strong>en</strong>t Directeur France puis Europe au sein<br />

de Westcon group. Après une expéri<strong>en</strong>ce<br />

chez un spécialiste de la géo-localisation,<br />

il rejoint SCC au poste de Responsable de<br />

la Business Unit Converg<strong>en</strong>ce.<br />

De son côté, Cédric Dervaux<br />

participe depuis maint<strong>en</strong>ant plus de 10 ans<br />

aux progrès <strong>en</strong> matière de converg<strong>en</strong>ce.<br />

Après un début de carrière dans une société<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

56


JDT226-P56-57-Nominations OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:22 <strong>Page</strong> 57<br />

L’<strong>en</strong>quête<br />

distribution<br />

<strong>Journal</strong> des<br />

Télécoms <strong>2011</strong><br />

au complet<br />

est disponible<br />

d’intégration spécialisée dans l’audiovisuel<br />

et l’affichage dynamique, il a <strong>en</strong>suite rejoint<br />

le grossiste Hypcom Technologies puis le<br />

constructeur Smart Technologies (il <strong>en</strong> était<br />

le Channel Manager France).<br />

Stéphan Cottet, 39 ans, a occupé<br />

différ<strong>en</strong>tes fonctions commerciales (suivi de<br />

grands comptes et de corporate resellers)<br />

et de Responsable des V<strong>en</strong>tes Solutions au<br />

sein de la société Epson, pour laquelle il a<br />

créé une offre de services autour du Printing<br />

<strong>en</strong> BtoB. Sa mission principale chez SCC<br />

ti<strong>en</strong>dra au développem<strong>en</strong>t de la production<br />

et de la commercialisation des offres de<br />

gestion et de services autour des moy<strong>en</strong>s<br />

d’impression (matériels, soft associés,<br />

services divers).<br />

Arrivant chez SCC, Anne Morin est<br />

nommée Responsable BU Cisco UCS Oracle<br />

HW, <strong>en</strong> charge des offres Cisco UCS et<br />

Oracle SUN hardware et des solutions de<br />

cloud computing associées. Experte sur<br />

les bases de données (Oracle, Informix) et<br />

les systèmes d’exploitation (Solaris, autres<br />

Unix) successivem<strong>en</strong>t chez Siem<strong>en</strong>s-Nixdorf,<br />

Steria puis Sun Microsystems, Anne Morin<br />

a assuré le business developm<strong>en</strong>t des<br />

offres Sparc / Solaris et serveurs x86 chez<br />

Fujitsu-Siem<strong>en</strong>s avant de participer à la<br />

création de la BU Storage & Virtualization<br />

Solutions chez Telindus.<br />

WALLIX<br />

L’éditeur et spécialiste français de la<br />

sécurité et de la gestion des risques liés à<br />

l’accès aux infrastructures critiques a<br />

nommé Nick <strong>Le</strong>wis au poste de<br />

Directeur des v<strong>en</strong>tes pour l'Angleterre et les<br />

pays Nordiques. Une recrue très<br />

expérim<strong>en</strong>tée, puisque N. <strong>Le</strong>wis possède<br />

plus de 25 ans d'expéri<strong>en</strong>ce dans le<br />

développem<strong>en</strong>t des v<strong>en</strong>tes et la gestion des<br />

réseaux de part<strong>en</strong>aires. Ses postes à<br />

responsabilité, il les a connus chez des<br />

grands noms du secteur : Ampreso, Access<br />

Technology, Visual Numerics, Corvu, SAS ou<br />

<strong>en</strong>core Webroot Software. Chez Ampreso<br />

notamm<strong>en</strong>t, il a accompagné des part<strong>en</strong>aires<br />

tels que Baynote et Laplink dans<br />

l'implantation de leurs activités au Royaume<br />

Uni et dans les pays Nordiques, la même<br />

zone où Nick <strong>Le</strong>wis doit désormais travailler<br />

pour Wallix avec la haute main sur le<br />

recrutem<strong>en</strong>t et le développem<strong>en</strong>t du réseau<br />

de part<strong>en</strong>aires stratégiques spécialisés<br />

dans la sécurité. La firme dirigée par Jean-<br />

Noël de Galzain précise qu’à son poste il<br />

sera égalem<strong>en</strong>t responsable du<br />

développem<strong>en</strong>t des v<strong>en</strong>tes et de la notoriété<br />

de la marque Wallix et de ses produits<br />

auprès des cli<strong>en</strong>ts et prospects sur ces<br />

marchés.<br />

57 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

75 <strong>page</strong>s de données uniques et exclusives, avec<br />

des données de cadrage pour les contextualiser<br />

La vision de la distribution sur :<br />

- <strong>Le</strong> positionnem<strong>en</strong>t relatif des marques<br />

- <strong>Le</strong>s forces et faiblesses de leurs fournisseurs<br />

<strong>Le</strong>s réponses complètes de :<br />

400 rev<strong>en</strong>deurs GSM de tous les circuits de distribution sur :<br />

- 10 opérateurs mobiles (MNO et MVNO<br />

- 4 opérateurs-FAI<br />

- <strong>16</strong> constructeurs de mobiles et de<br />

smartphones<br />

- 9 marques de téléphonie filaire<br />

- 10 grossistes <strong>en</strong> lignes, terminaux et<br />

accessoires<br />

- 200 installateurs-intégrateurs sur :<br />

- 7 opérateurs <strong>en</strong>treprises<br />

- 8 fournisseurs d’autocoms (PABX/IPBX)<br />

- 3 constructeurs de micro-casques<br />

- 6 constructeurs d’équipem<strong>en</strong>ts de<br />

visio-confér<strong>en</strong>ce<br />

- <strong>Le</strong>s activités les plus porteuses dans les<br />

12 mois à v<strong>en</strong>ir<br />

Livrable <strong>en</strong> format papier ou électronique<br />

Contact étude :<br />

Ariel Gomez (<strong>Journal</strong> des Télécoms) ariel.gomez@jdt.fr<br />

et Nicolas Amestoy (Scholè Marketing) nicolas.amestoy@schole.fr<br />

Contact commercial :<br />

Bernard Bibas – 01 41 58 59 23 – bernard.bibas@jdt.fr


JDT226-P58-Nvx-Prods-Mobiles 1 BAT:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 11:54 <strong>Page</strong> 60<br />

Mobiles<br />

nouveaux produits<br />

HTC Titan<br />

<strong>Le</strong> haut du<br />

panier<br />

Titan est l’un des premiers<br />

smartphones Windows Phone du<br />

marché à hériter de la version 7.5<br />

(Mango) de l’OS Microsoft. C’est aussi<br />

un modèle haut de gamme avec son<br />

impressionnant écran de 4,7 pouces et de<br />

hautes performances grâce à son<br />

processeur Qualcomm 8255 à 1,5 GHz et<br />

son GPU Adr<strong>en</strong>o 220 ! En dépit de<br />

dim<strong>en</strong>sions importantes (7 x 13,1 cm), sa<br />

prise <strong>en</strong> main est aisée d’autant qu’il est d’une<br />

grande finesse (moins de 10 mm). <strong>Le</strong> reste de<br />

l’équipem<strong>en</strong>t est de très haut niveau. De quoi<br />

justifier un prix hors abonnem<strong>en</strong>t supérieur à 600<br />

euros. Mais surtout de quoi profiter pleinem<strong>en</strong>t de<br />

l’<strong>en</strong>semble de ses ressources multimédia et des<br />

possibilités induites par Mango.<br />

Sonim XP 1301 Core NFC<br />

Baroudeur sans contact<br />

€ NC<br />

Evolution du XP 1300, ce téléphone baroudeur professionnel s’ouvre comme son nom l’indique à<br />

la technologie sans contact (NFC). A la base, on a avant tout affaire à un téléphone durci pour les<br />

professionnels travaillant <strong>en</strong> milieu difficile. Submersible jusqu’à 2 m p<strong>en</strong>dant 30 mn, résistant au<br />

sable et aux vibrations élevées, ainsi qu’à des températures extrêmes, le XP 1301 hérite malgré<br />

tout d’un design sympathique et d’un rapport dim<strong>en</strong>sions/poids intéressant. Garanti 3 ans par son<br />

fabricant, ce mobile quadri-bande ne fait pas l’impasse sur les fonctionnalités loisirs (musique,<br />

radio et vidéo), mais ne possède pas de capteur photo, ce qui aurait pourtant pu faire s<strong>en</strong>s.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 126 x 60 x 25 mm/185 g<br />

Ecran : 2 pouces couleur QVGA (320 x 240 pixels)<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, USB<br />

OS : Android 2.1<br />

Mémoires : jusqu’à <strong>16</strong> Go (MicroSD)<br />

Autonomie : 800 h/18 h (1750 mAh)<br />

Autres caractéristiques : plate-forme MediaTek MT6235, lecteur NFC, 7 touches souples programmables, lecteur<br />

musical (MP3, AAC, WAV) et vidéo (3g, MPeg4), torche LED, radio FM. Certification IP 68 /GCF/CE<br />

€ 649<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 131,5 x 70,7 x 99 mm/<strong>16</strong>0 g<br />

Ecran : tactile 4,7 pouces, résolution 480 x 800 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi b/g/n<br />

Processeur : Qualcomm 8255 à 1,5 Ghz, GPU Adr<strong>en</strong>o 220<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0, DLNA, A2DP<br />

OS : Windows Phone 7.5 (Mango)<br />

Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo, ext<strong>en</strong>sible à <strong>16</strong> Go<br />

Autonomie veille/comm : NC / NC<br />

Autres caractéristiques : GPS, capteur <strong>en</strong> façade 1,3 Mpix, capteur au dos 8 Mp avec ouverture maximale à f/2,2<br />

et double flash LED, batterie <strong>16</strong>00 mAh, compas et gyroscope, vidéo HD 720p, logiciels divers dont retouche,<br />

réalisation de diaporamas, hub applicatif (météo, infos, VOD, …).<br />

HTC Radar<br />

€<br />

449<br />

Compromis idéal<br />

<strong>Le</strong> Radar fait figure de version « light » du Titan.<br />

Moins imposant et moins fin, mais un peu plus<br />

léger, il embarque cep<strong>en</strong>dant de nombreuses<br />

caractéristiques de haut niveau et hérite lui<br />

aussi de Mango. Son écran de 3,8 pouces<br />

(800 x 480 pixels) lui donne un faux air<br />

d’iPhone 4, d’autant qu’il se love dans une<br />

coque monobloc <strong>en</strong> aluminium du plus bel<br />

effet. Côté puissance, on est aussi un ton<br />

au-dessous du Titan, mais le processeur<br />

Qualcomm 8255 à 1 GHz, assisté par <strong>51</strong>2<br />

Mo de mémoire vive et de 8 Go pour le<br />

stockage, se montre néanmoins vaillant.<br />

Et côté caractéristiques techniques, si<br />

on n’atteint pas le niveau de<br />

sophistication du Titan, on dispose tout<br />

de même de l’ess<strong>en</strong>tiel et même d’un<br />

peu de superflu.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 120,5 x 61,5 x 10,9 mm/137 g<br />

Ecran : tactile 3,8 pouces, résolution 480 x 800 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi b/g/n<br />

OS/Processeur : Windows Phone 7.5 (Mango) / Qualcomm 8255 à 1 Ghz<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0, DLNA<br />

Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo, ext<strong>en</strong>sible à 8 Go<br />

Autonomie veille/comm : NC/NC<br />

Autres caractéristiques : GPS, capteur VGA <strong>en</strong> façade, capteur au dos 5 Mpix avec ouverture maximale à f/2,2<br />

et 28mm, batterie 1520 mAh, compas et gyroscope, logiciels divers dont retouche, réalisation de diaporamas,<br />

hub applicatif (météo, infos, VOD, …).<br />

Sony Ericsson Xperia Kino V<br />

La 3D <strong>en</strong> prime<br />

Motorola Fire<br />

Baptisé initialem<strong>en</strong>t Neo et dans la lignée du Xperia Arc, ce Kyno V est hautem<strong>en</strong>t ludique<br />

et multimédia. Il hérite du dernier processeur Snapdragon de Qualcomm, de la toute<br />

dernière mouture d’Android (2.3.4) et, surtout, d’une nouvelle et bluffante technologie<br />

photo 3D connectable aux téléviseurs HD <strong>en</strong> HDMI. Sans oublier une version adaptée de<br />

Facebook. On peut même le transformer <strong>en</strong> « mini PC portable » <strong>en</strong> branchant toutes<br />

sortes de périphériques USB. On retrouve sinon toutes les qualités de la série, à<br />

comm<strong>en</strong>cer par un superbe écran de belle taille et une foultitude de fonctions, dopées par<br />

l’accès à l’océan d’applications Android.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 1<strong>16</strong> x 57 x 13 mm/126 g<br />

Ecran : tactile capacitif (multipoint) <strong>16</strong> millions de couleurs de 9,4 cm (résolution : 480 x 854 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 (stereo A2DP), microUSB 2.0, DLNA, HDMI<br />

OS/Processeur : Android 2.3.4 (Gingerbread) / Qualcomm Snapdragon MSM8255 1 GHz<br />

Mémoire : jusqu’à 320 Mo, 2 Go sur microSD ext<strong>en</strong>sible à 32 Go<br />

Autonomie veille/comm (données constructeur) : 430 h/7 h (1500 mAh)<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 3D 5 Mpix, autofocus, détection des visages, flash LED, zoom<br />

x<strong>16</strong>, caméra frontale VGA, baladeur audio (MP3, WAV, WMA, AAC+) et vidéo (MP4, WMV, H.263,<br />

H.264),<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t vidéo HD, radio, a-GPS, services Google.<br />

(avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />

<strong>Le</strong> feu sacré<br />

Ce nouveau smartphone HDSPA et EDGE sous Android 2.3 (Gingerbread) est disponible <strong>en</strong><br />

exclusivité dans le réseau Orange à un tarif très avantageux. Il cumule clavier Azerty et écran<br />

tactile 2,8 pouces. Son design, à la fois moderne et épuré, bénéficie d’une finition de bon aloi.<br />

Très communiquant, il bénéficie de l’interface utilisateur maison ‘Moto Switch’, offre un APN 3<br />

Mpix et du grand classique <strong>en</strong> matière d’audio/vidéo, ainsi que les fonctions d’un GPS doublé<br />

d’un accéléromètre. WiFi et Bluetooth, comme il se doit, il prés<strong>en</strong>te surtout l’avantage d’accéder à<br />

bas prix à l’<strong>en</strong>semble des applications Google et du Google Market.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 1<strong>16</strong>,5 x 58 x 13,5 mm/ 110 g<br />

Ecran : tactile capacitif 2,8 pouces, 240 x 320 pixels, 256 000 couleurs<br />

Compatibilité réseau : Quadribande (850-900-1800-1900 MHz), WiFi 802.11b/g/n<br />

Mémoire : 256 Mo embarqué, ext<strong>en</strong>sible à 32 Go (MicroSD)<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, Stéréo A2DP + EDR, microUSB 2.0<br />

OS/Processeur : Android 2.3 (Gingerbread)/ 600 MHz ARM 11 processor, GPU Adr<strong>en</strong>o 200<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 720 h/8 h (1420 mAh)<br />

Autres caractéristiques : design bartype, clavier Azerty, appareil photo 3,15 Mpix, autofocus, vidéo<br />

480 à 24 images/s(MP4/H.263/H.264), baladeur audio (MP3/WAV/eAAC+), a-GPS, applications<br />

Google (Search, Maps, YouTube, Picasa, etc) et Motoblur.<br />

à partir de<br />

€ 1<br />

(avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />

à partir de<br />

€ 1<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

58


JDT226-P59-PEM-Blackberry 9900 OKAG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:37 <strong>Page</strong> 59<br />

Blackberry Bold 9900<br />

RIM se réveille<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

Souv<strong>en</strong>t pointé du doigt pour son immobilisme, le constructeur<br />

canadi<strong>en</strong> livre un combiné doté d’un processeur plus puissant et<br />

d’un OS rafraichi. En somme, un smartphone (<strong>en</strong>fin) capable de<br />

rivaliser avec les modèles concurr<strong>en</strong>ts.<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

•Finition exemplaire<br />

•Blackberry OS 7<br />

•Pas très facile d’accès<br />

RIM a retravaillé l’allure du<br />

Bold. Ses lignes plus claires<br />

illustr<strong>en</strong>t la rupture que le<br />

constructeur, souv<strong>en</strong>t pointé<br />

du doigt pour son manque<br />

de créativité <strong>en</strong> la matière,<br />

a cherché à imprimer.<br />

Sur ce modèle, le fabricant<br />

est parv<strong>en</strong>u à allier<br />

modernité et héritage.<br />

Face au rythme sout<strong>en</strong>u<br />

imprimé par la concurr<strong>en</strong>ce,<br />

RIM n’a eu d’autre choix<br />

que de faire évoluer son<br />

système d’exploitation.<br />

La nouvelle version,<br />

Blackberry OS 7, sans<br />

être révolutionnaire offre<br />

une expéri<strong>en</strong>ce d’utilisation<br />

bi<strong>en</strong> plus agréable.<br />

RIM a changé sa<br />

sempiternelle protection<br />

arrière <strong>en</strong> cuir pour un<br />

matériau composite.<br />

Ce changem<strong>en</strong>t, même<br />

minime, participe au<br />

nouveau souffle que<br />

le constructeur semble<br />

vouloir donner à la famille<br />

des terminaux Bold.<br />

<strong>Le</strong>s Blackberry cuvée 2010 étai<strong>en</strong>t de bon smartphones, mais ils étai<strong>en</strong>t sérieusem<strong>en</strong>t<br />

à la traine d’un point de vue technique. <strong>Le</strong> processeur du plus puissant<br />

d’<strong>en</strong>tre eux ne tournait qu’à 624 MHz, alors même qu’une bonne partie de<br />

processeurs du marché affichai<strong>en</strong>t une vitesse d’horloge de 1 GHz. Avec ce<br />

Bold 9900, RIM a clairem<strong>en</strong>t décidé de ne pas réitérer cette erreur. C’est donc un<br />

Qualcomm Snapdragon de dernière génération tournant à 1,2 GHz (simple cœur)<br />

qui anime ce modèle. Il est supporté par 768 Mo de mémoire vive et 8 Go de<br />

mémoire interne. <strong>Le</strong> constructeur a égalem<strong>en</strong>t ajouté un lecteur de carte microSD<br />

pour les utilisateurs désireux d’augm<strong>en</strong>ter la capacité de stockage du combiné. La<br />

connectique sans fil est ultra-complète, toutes les normes du mom<strong>en</strong>t (NFC compris)<br />

étant supportées. Cela pourra intéresser les voyageurs puisqu’il est donc<br />

possible de se connecter sur quasim<strong>en</strong>t tous les réseaux mobiles existants (comme<br />

le CDMA aux États-Unis). S’il conserve la forme générale de son prédécesseur,<br />

l’allure du Bold 9900 a été retravaillée. <strong>Le</strong>s lignes sont plus nettes et le nombre de<br />

pièces a été fortem<strong>en</strong>t réduit. Ajoutez à cela du métal cerclant l’appareil et vous<br />

obt<strong>en</strong>ez un smartphone de très belle facture et très solide. Certains pourront peutêtre<br />

regretter le remplacem<strong>en</strong>t du cuir au dos de l’appareil par un matériau composite,<br />

mais l’impression de qualité reste bi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>te. L’écran bénéficie lui aussi de<br />

son lot d’améliorations, passant de 2,44 à 2,8 pouces, mais gagnant aussi <strong>en</strong> résolution<br />

(640 x 480 contre 480 x 360) et <strong>en</strong> nombre de couleurs (de 64 000 à <strong>16</strong> millions).<br />

<strong>Le</strong> clavier évolue, lui, assez peu, le seul changem<strong>en</strong>t notable étant des touches très<br />

légèrem<strong>en</strong>t plus larges. Fait pour s’utiliser avec deux pouces, le clavier rétro-éclairé<br />

est le meilleur disponible actuellem<strong>en</strong>t sur le marché. Une fois<br />

que l’on a pris le coup de main, écrire des messages devi<strong>en</strong>t<br />

une activité à la fois rapide et confortable. <strong>Le</strong>s<br />

changem<strong>en</strong>ts sont plus subtils pour la partie logicielle.<br />

Esthétiquem<strong>en</strong>t, ri<strong>en</strong> ou presque ne change<br />

mais quelques secondes de navigation dans l’interface<br />

suffis<strong>en</strong>t à s’apercevoir que tout est infinim<strong>en</strong>t<br />

plus fluide. Deux responsables : d’une part le<br />

processeur bi<strong>en</strong> plus puissant et de l’autre la prise<br />

<strong>en</strong> charge de l’accélération graphique. Résultat si<br />

ri<strong>en</strong> ou presque ne change fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t,<br />

l’expéri<strong>en</strong>ce est nettem<strong>en</strong>t plus agréable. Petit<br />

avertissem<strong>en</strong>t tout de même, passer d’iOS ou<br />

d’Android à Blackberry OS 7 risque d’être difficile,<br />

tant la logique professionnelle du système demeure<br />

omniprés<strong>en</strong>te. <strong>Le</strong> navigateur voit, lui, ses temps de<br />

chargem<strong>en</strong>t largem<strong>en</strong>t réduits. L’autonomie quant à<br />

elle reste un point fort des smartphones du canadi<strong>en</strong><br />

: les trois jours d’utilisation peuv<strong>en</strong>t être aisém<strong>en</strong>t<br />

atteint sans recharge du terminal. <strong>Le</strong> Bold<br />

9900 est donc la nouvelle référ<strong>en</strong>ce des smartphones<br />

professionnels.<br />

■ François Arias<br />

LA CONCURRENCE<br />

€<br />

Motorola Fire<br />

1 euro TTC (avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />

640<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 115 x 66 x 10,5 mm/130 g<br />

Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, HSUPA,<br />

WiFi 802.11b/g/n<br />

Ecran : tactile, 2,8 pouces, résolution 640 x 480 pixels<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0<br />

OS : Android 3.0<br />

Mémoire : 8 Go, 32 Go supplém<strong>en</strong>taires<br />

Autonomie moy<strong>en</strong>ne constatée : 72 h<br />

Autres caractéristiques : APN 5 Mpixel, flash LED, geo-tagging,<br />

video HD (720 p), baladeur vidéo (MP4, WMV, H.263, H.264),<br />

audio (MP3, eAAC+, WMA), NFC, A-GPS<br />

59<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P60-Nvx-Prods-Mobiles 2OKTP:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:05 <strong>Page</strong> 60<br />

Mobiles<br />

nouveaux produits<br />

Sony Ericsson Xperia Active<br />

Sony Ericsson Xperia Active<br />

Dans la gamme des nouveaux smartphones de Sony Ericsson, ce modèle se distingue par ses<br />

caractéristiques baroudeuses : étanchéité (il peut rester 30 mn sous 1 m d’eau) et résistance<br />

à la poussière <strong>en</strong> plus d’un écran tactile multipoint anti-rayures avec détection des doigts<br />

humides ! Et puis il cible les sportifs avec son moniteur de fréqu<strong>en</strong>ce cardiaque et ses<br />

applications ad hoc. Il tire la quintess<strong>en</strong>ce de Gingerbread via son superbe écran de 7,6 cm<br />

Reality Display, son appareil photo 5 Mpix avec fonction vidéo HD et son processeur 1 GHz.<br />

Un niveau de raffinem<strong>en</strong>t qu’on retrouve dans tous les domaines, du player audio-vidéo aux<br />

fonctions GPS <strong>en</strong> passant par la fonctionnalité DLNA permettant, par exemple, de<br />

communiquer avec un téléviseur HD à cette norme.<br />

Acer Liquid Express E320<br />

€ <strong>29</strong>9<br />

<strong>Le</strong> NFC <strong>en</strong> prime<br />

Dans sa gamme des Liquid Express sous Android, le fabricant taïwanais positionne ce modèle <strong>en</strong><br />

<strong>en</strong>trée de gamme (sous les 300 euros), mais avec un vrai supplém<strong>en</strong>t d’âme : la prés<strong>en</strong>ce d’un<br />

chip NFC (sans contact). Pour le reste, on retrouve sur ce modèle orchestré autour d’un<br />

processeur Qualcomm MSM Turno cad<strong>en</strong>cé à 800 MHz et offrant <strong>51</strong>2 Mo de RAM, un écran<br />

tactile HVGA de 3,5 pouces affichant une résolution de 480 x 320, un APN 5 megapixels avec<br />

flash LED, un GPS et une compatibilité vaste <strong>en</strong> termes de réseaux (3G et HDSPA) et de sans fil<br />

(WiFi et Bluetooth). <strong>Le</strong> NFC vi<strong>en</strong>t donc compléter l’<strong>en</strong>semble pour un modèle qui, d’ici la fin de<br />

l’année, devrait lui ouvrir <strong>en</strong> grands les portes notamm<strong>en</strong>t du paiem<strong>en</strong>t sans contact.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 115 x 62,5 x 12,5 mm/135 g<br />

Ecran : 3,5 pouces tactile 256 000 couleurs (480 x 320)<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth, microUSB<br />

Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo de RAM, ext<strong>en</strong>sion par MicroSD jusqu’à 32 Go<br />

OS : Android 2.3 (Gingerbread)<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : NC / NC (batterie : 1050 mAh)(données constructeur)<br />

Autres caractéristiques : Appareil photo 5 mpixels avec flash LED, GPS, tunerFM, SocialJogger et MediaServer.<br />

€ 300<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 55 x 92 x <strong>16</strong>,5 mm/110,8 g<br />

Ecran : tactile capacitif <strong>16</strong> millions de couleurs, 3 pouces (résolution : 320 x 480 points)<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth (stéréo A2DP), microUSB 2.0, certifié DLNA<br />

OS/Processeur : Android 2.3 (Gingerbread)/1GHz<br />

Mémoires : 320 Mo embarqué + 2 Go ext<strong>en</strong>sible à 32 Go<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 3<strong>51</strong> h/4 h 53<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, autofocus, flash LED, reconnaissance automatique des visages<br />

et zoom 8x, <strong>en</strong>registreur vidéo HD, radio FM, a-GPS, baromètre et boussole, baladeur audio (MP3, WAV, AAC+) et<br />

vidéo (y compris <strong>en</strong> streaming), applications Google et accès à Android Market, applications sportives et jeux.<br />

Blackberry<br />

Curve 9360<br />

Nouvelle vague<br />

Voici le remplaçant du modèle d'<strong>en</strong>trée de<br />

gamme Curve 8520, qui aura survécu deux<br />

ans (un réel exploit sur ce marché). Pour<br />

conserver un tarif agressif, le fabricant a fait<br />

l’impasse sur l’écran tactile et l’a doté d’un<br />

processeur cad<strong>en</strong>cé à 800 MHz (contre 1,2<br />

GHz pour les autres modèles de la série). La<br />

nouveauté vi<strong>en</strong>t de l’intégration d’une puce NFC<br />

pour de futures applications du paiem<strong>en</strong>t sans<br />

contact. Sinon on retrouve BB OS 7.0 et son BBM<br />

amélioré que les addicts de la mûre ne laisserai<strong>en</strong>t<br />

pour ri<strong>en</strong> au monde. Un capteur photo 5 mpixels<br />

pr<strong>en</strong>d aussi place au dos d’un boitier fin et<br />

classieux. Enfin, notons que la connexion WiFi est<br />

disponible et qu’elle est certifiée Cisco CCX.<br />

à partir de<br />

€<br />

1<br />

(avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 1<strong>09</strong> x 60 x 11 mm/99 g<br />

Ecran : 2,44 pouces couleur non tactile (résolution : 480 x 360 pixels)<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, UMTS, WiFi 802.11b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth 2.1<br />

Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo ext<strong>en</strong>sible à 32 Go via MicroSD<br />

OS : BlackBerry OS 7<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 336 h/300 minutes (batterie : 1000 mAh)<br />

Autres caractéristiques : clavier Azerty appareil, trackpad optique, photo 5 Mpixels, flash LED,<br />

géotagging, <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t vidéo VGA, baladeur audio (MP3), aGPS, BlackBerry maps, lecture<br />

docum<strong>en</strong>t Word, Excel, PDF et PowerPoint<br />

Geemarc CL8400<br />

Adapté au handicap<br />

Nokia 101<br />

Avec son look clamshell d’un autre temps, ce téléphone livré avec son chargeur de<br />

bureau peut passer pour désuet. Mais il n’<strong>en</strong> a cure. Sa vocation est <strong>en</strong> effet d’être<br />

utile. Utile aux personnes âgées, souffrant d’une perte d’audition, et aux mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dants<br />

de tous âges du fait de sa compatibilité avec les prothèses auditives ainsi que du<br />

réglage possible du volume de la sonnerie et de la réception. N’att<strong>en</strong>dez pas sinon de<br />

fonction sophistiquées, mais le nécessaire et le suffisant : appels et SMS, auxquels<br />

s’ajout<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce d’un bouton d’appel d’urg<strong>en</strong>ce et 3 touches mémoires directes<br />

pour appeler des proches sans se souv<strong>en</strong>ir de leur numéro.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 83 x 52 x 20mm/56 g<br />

Ecran : 35 x 45 mm couleur 3 lignes alphanumériques avec grands caractères et contraste réglable<br />

Compatibilité réseau : Bi-bande 900/1800MHz<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 180 h/5 h<br />

Autres caractéristiques : Compatible aides auditives, livré avec chargeur de bureau (via USB),<br />

volume de réception réglable jusqu' à +40dB (de la tonalité +10dB), bouton d’appel urg<strong>en</strong>ce<br />

SOS, voyant lumineux de sonnerie, fonction radio FM, répertoire 250 noms.<br />

<strong>Le</strong> plus simple appareil<br />

Enfants adeptes du SMS, personnes âgées, utilisation d’appoint ou de secours <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t d’un<br />

smartphone, habitants des pays <strong>en</strong> voie de développem<strong>en</strong>t... Divers usages sont <strong>en</strong>visageables pour ce<br />

Nokia 101, qui adopte un look simple mais sympa et n’embarque que le strict minimum (pas de<br />

bluetooth ni de WiFi, pas de photo ni de fonctions multimédias avancées, etc.). C’est cep<strong>en</strong>dant le<br />

cinquième modèle à double carte SIM (avec gestionnaire logiciel ad hoc) lancé au cours des derniers<br />

mois par Nokia et il est à ce jour le plus abordable. Radio FM, lecteur MP3 basique doublé d’un hautparleur<br />

et prise <strong>en</strong> charge des cartes mémoire microSD jusqu’à<strong>16</strong> Go vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t compléter le tableau d’un<br />

téléphone au prix tout doux.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 110 x 45,5 x 14,9 mm/70 g<br />

Ecran : 1,8’’ TFT, 128 x <strong>16</strong>0 pixels, 65 000 couleurs<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS<br />

Mémoire : NC, ext<strong>en</strong>sible à 32 Go (microSD)<br />

OS : S30<br />

Connectique : pour chargeur 2 mm, AV 3,5 mm<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 25 jours /6,7 h<br />

Autres caractéristiques : Dual SIM, baladeur MP3, radio FM stéréo, gestionnaire de contacts (500),<br />

lampe de poche, indicateur de forfait hors opérateur, jeux préchargés<br />

€<br />

119<br />

€ 39,90<br />

(hors abonnem<strong>en</strong>t)<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

60


JDT226-P61-PEM-Acer Iconia100 OKAG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:39 <strong>Page</strong> 61<br />

Acer Iconia 100<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

Une tablette compacte et aboutie<br />

L’iconia A100 permet à Acer se positionner sur le créneau des<br />

tablettes 7 pouces, occupé jusqu’ici par RIM avec sa tablettes<br />

Blackberry Playbook et par HTC avec la Flyer.<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

•Format<br />

•Prix<br />

•Android 3.0<br />

•Autonomie<br />

•Angle de vision<br />

restreint<br />

Format plus compact oblige,<br />

l’Iconia A100 « perd », une<br />

prise (le porte USB Host) par<br />

rapport au modèle A500. La<br />

tablette possède cep<strong>en</strong>dant,<br />

<strong>en</strong> plus de la sortie audio, un<br />

connecteur mini-HDMI, du<br />

micro-USB ainsi qu’un<br />

lecteur micro-SD, ce qui est<br />

plus qu’honorable vu la taille<br />

de la tablette.<br />

La tablette tourne sous Android 3.0.<br />

Parmi les ajouts visibles, on trouvera<br />

des widgets désormais redim<strong>en</strong>sionnables<br />

ou <strong>en</strong>core la possibilité<br />

de gérer plus d’applications <strong>en</strong><br />

multitâche. Acer étant même<br />

assez chiche <strong>en</strong> termes d’applications<br />

préinstallées. Il faudra se<br />

cont<strong>en</strong>ter d’un gestionnaire de<br />

fichiers et d‘un logiciel de partage<br />

réseau par le DLNA.<br />

Sur l’écran, les angles de<br />

vision sont très limités. S’il est<br />

possible de regarder un film à<br />

deux sans trop de problèmes,<br />

le moindre mouvem<strong>en</strong>t<br />

vertical dégrade fortem<strong>en</strong>t la<br />

qualité de l’affichage au point<br />

de le r<strong>en</strong>dre illisible. Il faudra<br />

donc surveiller sa position<br />

pour garder une bonne qualité<br />

d’image.<br />

Sept mois après le lancem<strong>en</strong>t de sa première tablette Iconia A500, pourvue<br />

d’un écran 10 pouces, Acer sort <strong>en</strong>fin la déclinaison 7 pouces. Nommée A100,<br />

elle troque un peu de son autonomie et de sa surface d’affichage du modèle<br />

A500 contre une meilleure portabilité et la dernière version d’Android Honeycomb.<br />

Très compacte, l’A100 correspond parfaitem<strong>en</strong>t à ce que l’on att<strong>en</strong>d d’une<br />

« petite » tablette. Sa forme est agréable à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> main et contrairem<strong>en</strong>t à ce<br />

que l’on aurait pu craindre, le revêtem<strong>en</strong>t arrière n’est pas glissant. Quelques<br />

reproches tout de même quant à la forme. La A100 est plutôt épaisse (13,1 mm) et<br />

assez lourde (475 g) pour sa diagonale. L’écran de 7 pouces nous laisse une impression<br />

un peu mitigée. La luminosité et le contraste sont tout à fait honnêtes. Comme<br />

toujours sur les tablettes Android 3.0, on est <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’un écran capacitif qui,<br />

dans ce cas précis, est très s<strong>en</strong>sible aux reflets, ce qui limite franchem<strong>en</strong>t l’usage <strong>en</strong><br />

extérieur. En revanche, la partie tactile répond avec une grande précision. La résolution<br />

est de 1024 x 600 pixels ce qui est tout à fait suffisant pour ce format. Petite<br />

taille oblige, la batterie embarquée est nettem<strong>en</strong>t moins volumineuse que pour le<br />

modèle Iconia Tab A500. Conséqu<strong>en</strong>ce, il est très difficile de dépasser les 4 heures<br />

d’utilisation. C’est d’autant plus dommage que cet appareil est plutôt axé mobilité.<br />

Autre grief, le chargeur est très (trop) <strong>en</strong>combrant à notre goût et passe une nouvelle<br />

fois par un port propriétaire. Charger la tablette par le port micro-USB aurait<br />

été nettem<strong>en</strong>t plus intéressant, d’autant plus que ce type de prise a t<strong>en</strong>dance à se<br />

généraliser. Côté logiciel, on retrouve donc sur ce modèle la toute dernière version<br />

de l’OS Android, Honeycomb. Néanmoins, pas de révolution, les améliorations étant<br />

globalem<strong>en</strong>t invisibles pour l’utilisateur. En effet, la plupart<br />

des nouveautés n’intéresseront que les développeurs<br />

avec la prise <strong>en</strong> charge de nouvelles résolutions, une<br />

meilleure gestion des cartes micro-SD et des périphériques<br />

ainsi qu’une optimisation générale des<br />

performances. Si vous avez déjà utilisé une tablette<br />

Android 3.0, aucune surprise donc, Acer étant<br />

même assez chiche <strong>en</strong> terme d’applications préinstallées<br />

puisqu’il faudra se cont<strong>en</strong>ter d’un gestionnaire<br />

de fichier et d‘un logiciel de partage réseau<br />

par le DLNA. On passe rapidem<strong>en</strong>t sur le capteur de<br />

5 mégapixels qui, s’il est un peu meilleur que la<br />

moy<strong>en</strong>ne des tablettes, sera réservé à des prises de<br />

vue opportunistes, tant le bruit numérique est prés<strong>en</strong>t.<br />

<strong>Le</strong> constat est similaire pour l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />

vidéo qui peut aller jusqu’au 720 p. Et on peut le<br />

regretter. Sur une tablette de 10 pouces la partie<br />

prise de vue ne fait pas vraim<strong>en</strong>t <strong>en</strong>vie, il <strong>en</strong> va tout<br />

autrem<strong>en</strong>t sur un format plus mobile. Il sera donc<br />

intéressant que les fabricants se p<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t sur la<br />

question et intègr<strong>en</strong>t des capteurs du niveau de<br />

ceux que l’on trouve sur les meilleurs smartphones.<br />

■ François Arias<br />

LA CONCURRENCE<br />

€<br />

300<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 195 x 117 x 13.1 mm/470 g<br />

Compatibilité réseaux : Wi-Fi 802.11 b/g/n<br />

Ecran : tactile, 7 pouces, résolution 600 x 1024 pixels<br />

Connectique : microUSB<br />

OS : Android 3.0<br />

Mémoire : 8 Go, 32 Go <strong>en</strong> plus via port microSD<br />

Autres caractéristiques : APN 5 Mpixels, autofocus, flash LED,<br />

deuxième capteur, baladeur audio (MP3, WAV, WMA, eAAC+),<br />

vidéo (XviD/MP4/H.264/H.263)<br />

Blackberry Playbook - 500 euros (WiFi)<br />

HTC Flyer - 690 euros (3G 32 Go)<br />

61<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P62-Nvx-Prods-TablettesOKTP:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:08 <strong>Page</strong> 62<br />

Tablettes<br />

nouveaux produits<br />

Logitech Tablet Speaker<br />

Donne de la voix<br />

Amplifier le son des ordinateurs et des iPhones ou autres smartphones ne suffisait pas au<br />

bonheur de Logitech. Pour qu’il soit complet, le fabricant helvétique a mis sur le marché ce<br />

haut-parleur se fixant avec un robuste clip <strong>en</strong> caoutchouc à un iPad ou toute autre tablette<br />

numérique pour peu qu’elle dispose d’une sortie casque 3,5 mm. Ce, loin de toute source de<br />

courant p<strong>en</strong>dant <strong>en</strong>viron 8 heures grâce à une batterie autonome (qui se recharge via USB à<br />

un ordinateur par exemple) et sans recours à des piles alcalines… Se glissant aisém<strong>en</strong>t<br />

dans son étui (fourni) ou dans la sacoche d’un ordinateur portable, ce TabletSpeaker produit,<br />

selon son fabricant, « un son de haute qualité » <strong>en</strong> configuration écoute musicale, visionnage<br />

de film ou jeu vidéo.<br />

Panasonic Toughbook CF-H2<br />

Pour le personnel médical<br />

Acteur traditionnel des ordinateurs et tablettes durcis, le japonais Panasonic lance avec<br />

sa Toughbook CF-H2 sa deuxième génération de tablettes ultra durcies spécialem<strong>en</strong>t<br />

conçues pour les professionnels de la santé. Autour d’une architecture puissante (Intel<br />

Core i5 à 1,7 GHz, 2Go de Ram <strong>en</strong> standard et disque dur de <strong>16</strong>0 Go ou SSD de 128<br />

Go <strong>en</strong> option), le fabricant a su concevoir un produit sophistiqué, particulièrem<strong>en</strong>t dédié<br />

aux hôpitaux et au personnel médical. Un produit léger et imperméable, résistant aux<br />

chocs et que l’on peut aisém<strong>en</strong>t désinfecter. Son ergonomie et la lisibilité de son écran<br />

sont <strong>en</strong> outre poussées, il hérite <strong>en</strong> option d’un APN autofocus 2 Mpixels et il existe - là<br />

<strong>en</strong>core <strong>en</strong> option - <strong>en</strong> version tactile (modèle Dual Touch avec écran tactile et scanneur).<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 274 x 268 x 58 mm/1,58 Kg (avec poignée)<br />

Ecran : LCD 10,1 pouces XGA Transflective Plus<br />

Processeur : Intel Core i5-2557M Vpro (1,7 GHz)<br />

OS : Windows 7 Professional<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, Ethernet, Wifi 802.11 a/b/g/n, USB 2.0, RS232C, socle d’accueil, DC-In<br />

Mémoires : 2 Go DDR3, ext<strong>en</strong>sible à 6 Go. Masse : disque dur <strong>16</strong>0 Go SATA (128 Go SSD <strong>en</strong> option sur modèle avec lecteur de cartes à puce)<br />

Autonomie (données constructeurs) : <strong>en</strong>viron 6,5 h<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 2 Mpixels avec flash LED, boutons programmables, module de sécurité TPM.<br />

En option : lecteur de codes à barre ou d’empreintes digitales, lecteur NFC et RFID, lecteur de cartes à puce à contact, GPS.<br />

€ 2230<br />

€ 39,99 € 199<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 41,5 x 214,7 x 41,5 mm/170 g<br />

Connectique : 3,5 mm<br />

Compatibilité : Ipad et toute tablette (ou dispositif mobile) avec sortie casque 3,5 mm<br />

Autonomie : <strong>en</strong>viron 8 h (batterie autonome rechargeable via USB)<br />

YARVIK Tablet TAB410<br />

Bon marché<br />

Compatible HD 1080 p, même si son port mini-HDMI ne l’est qu’<strong>en</strong> 720p, cette tablette<br />

sous Android (2.2, Froyo) d’un nouveau v<strong>en</strong>u (Yarvik) tire partie d’un écran tactile de 10<br />

pouces (mais résistif). Exclusivem<strong>en</strong>t Wifi (b/g) il offre à moindre coût la vidéo dans de<br />

nombreux formats, l’audio et un panel de 12 applications préinstallées, <strong>en</strong> plus d’un<br />

appareil photo (seulem<strong>en</strong>t 2,1 mégapixels) et d’une bonne autonomie sur le papier…<br />

A noter sa capacité de stockage de 4 GO ext<strong>en</strong>sible via microSD jusqu’à 64 Go et son<br />

port RJ45 permettant de le connecter à un réseau Ethernet existant. Deux élém<strong>en</strong>ts qui<br />

contrebalanc<strong>en</strong>t quelques abs<strong>en</strong>ces et le recours à certaines technologies vieillissantes<br />

(écran, wifi seulem<strong>en</strong>t G, pas de Bluetooth ni de double capteur photo/vidéo, …).<br />

Storex Ezee Tab7C<br />

Au doigt et à l’oeil<br />

Un concurr<strong>en</strong>t de plus dans la nébuleuse des tablettes Android. Mais ce modèle 7<br />

pouces signé par un grand nom français du multimédia et du stockage a plus d’un<br />

tour dans son sac et un prix somme toute avantageux (inférieur à 200 euros TTC <strong>en</strong><br />

version 8 Go). Uniquem<strong>en</strong>t WiFi, mais dotée de nombreux raffinem<strong>en</strong>ts dont une<br />

webcam frontale et la prés<strong>en</strong>ce d’un port USB Host pour connecter toutes sortes de<br />

périphériques et unités de stockage à cette norme, l’Ezee Tab 7C tire pleinem<strong>en</strong>t<br />

partie de l’OS de Google et cible le grand public avec ses fonctions photo/audio/<br />

vidéo complètes. D’autant qu’<strong>en</strong> conjonction avec un téléviseur HD via le port HDMI,<br />

les loisirs numériques induits pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t une autre dim<strong>en</strong>sion.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 188 x 143 x 12,5 mm/410 g<br />

Ecran : tactile capacitif 7 pouces, <strong>16</strong> millions de couleurs, résolution 800 x 600 pixels<br />

Compatibilité réseau : WiFi 802.11b/g<br />

Processeur : ARM Cortex-9 à 800 MHz<br />

Connectique : USB Host 2.0, HDMI 1.3 1080p-24, Dolby/DTS, RCA (jack)<br />

Mémoire : <strong>51</strong>2 Mo, 8 Go ext<strong>en</strong>sible via MicroSD<br />

OS : Android 2.2<br />

Autonomie (données constructeurs) : 10 h (batterie 3.7V 3200 mAH li-ion)<br />

Autres caractéristiques : Webcam 2 Mpixels <strong>en</strong> frontal, formats audios supportés (MP3, AAC, WAV,<br />

WMA, OGG, APE, FLAC, AC3) et vidéo (AVI, MP4, 3GP, MKV, MOV, TS, etc.), compatibilités images<br />

(jpg, bmp, png, gif, Jpeg) et animations Flash. Applications Google et accès à Android Market.<br />

ACER Iconia Tab A100<br />

Plus qu’un Mee Too…<br />

€<br />

149<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 270 x 171 x <strong>16</strong> mm/692 gr<br />

Ecran : tactile (résistif) 10 pouces, résolution 1024 x 600 pixels<br />

Compatibilité réseau : WiFi 802.11b/g<br />

Processeur : ARM 11 à 1 GHz<br />

Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo de RAM, 4 Go de capacité mémoire (MicroSDHC) ext<strong>en</strong>sible à 64 Go<br />

Connectique : HDMI, 2 x USB 2.0 Host, 2 x MicroSDHC, Ethernet (RJ45)<br />

OS : Android 2.2<br />

Autonomie (données constructeurs) : jusqu’à 10 h <strong>en</strong> musique, jusqu’à 3 h <strong>en</strong> vidéo (batterie 3500 MAh)<br />

Autres caractéristiques : capteur photo/vidéo 2,1 Mpixels, microphones et haut-parleurs intégrés,<br />

audio (MP3, WMA, WAV, APE, FLAC, AAC, OGG) et vidéo (RM, RMVP, AVI (H.264/H.263), MOV,<br />

WMV, MP4, FLV, MKV, ASF, 3GP), services et applications Google et accès à l’Android Market.<br />

Déclinaison moins onéreuse de la Tab A500, cette tablette 7 pouces pèse 410 g, s’avère compacte<br />

et offre une finition de qualité. Première dans la gamme à embarquer la version 3.2 d’Android, elle<br />

inaugure aussi la prise <strong>en</strong> charge complète des cartes Micro SD. Côté images, le processeur dédié<br />

de NVIDIA (Tegra 2) est là pour offrir à l’utilisateur un vrai confort pour visionner des films, jouer à<br />

des jeux <strong>en</strong> ligne (y compris <strong>en</strong> Flash) ou naviguer sur le Web. On peut le connecter à une TV Full HD<br />

via HDMI et la partie son n’est pas <strong>en</strong> reste avec Dolby. La prés<strong>en</strong>ce d’un double capteur photo/vidéo<br />

(5 MP à l’arrière et 2 MP <strong>en</strong> façade pour le chat vidéo) conclut un tableau fort complet.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 195 x 117 x 13,1 mm/410 g<br />

Ecran : Multi-tactile capacitif WSVGA 7 pouces (1024 x 600)<br />

Processeur : NVIDIA Tegra 2 mobile avec UC ARM Cortex-A9 double-cœur à 1 GHz<br />

Compatibilité réseau : GSM/GPRS/EDGE/ HSDPA/ HSUPA jusqu’à 5,76 Mbit/s (pour la version 3G), WiFi 802.11b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 (ext<strong>en</strong>sible <strong>en</strong> 3.0), microUSB 2.0 et port USB Host, HDMI type D (double scre<strong>en</strong>),<br />

prise audio (avec micro) jack 3,5 mm<br />

OS : Android 3.2<br />

Mémoire : 8 Go ext<strong>en</strong>sibles à <strong>16</strong> Go (MicroSD jusqu’à 32 Go, compatible SDHC 2.0)<br />

Autonomie veille/fonctionnem<strong>en</strong>t (données constructeurs) : 250 h/ 5 h.<br />

Autres caractéristiques : appareil photo arrière 5 Mpixels avec autofocus et capteur 2 Mpixels <strong>en</strong> façade (0,3 <strong>en</strong><br />

vidéo), compatibilités audio/vidéo ét<strong>en</strong>dues, compas, GPS et Gyromètre. Applications Google et accès à Android Market.<br />

€<br />

<strong>29</strong>9<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

62


JDT226-P63-PEM-HTC EVO 3DOKTP:PRISE <strong>en</strong> MAIN <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:10 <strong>Page</strong> 63<br />

HTC Evo 3D<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

HTC Evo 3D : le relief <strong>en</strong> plus<br />

Après l’Optimus 3D de LG, HTC est le deuxième constructeur à<br />

proposer un smartphone équipé d’un écran auto-stéréoscopique<br />

qui se passe de lunettes pour voir <strong>en</strong> relief. Mais il n’y a pas que<br />

cela, l’Evo 3D réunit aussi tout ce qu’il y a de mieux <strong>en</strong> termes<br />

de smartphone à l’heure actuelle.<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

•Puissant<br />

•Bi<strong>en</strong> fini<br />

•3D réussie<br />

•Poids et<br />

<strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t<br />

•Manque de<br />

cont<strong>en</strong>us 3D<br />

•Autonomie faible<br />

<strong>Le</strong> dos de l’appareil,<br />

texturé, permet à<br />

l’utilisateur d’avoir une<br />

meilleure prise <strong>en</strong> main<br />

du terminal.<br />

L’adoption d’un écran 3D<br />

n’est toutefois pas sans<br />

conséqu<strong>en</strong>ces sur le format<br />

de l’appareil, notamm<strong>en</strong>t<br />

sur son épaisseur qui<br />

atteint les 12 mm.<br />

Petite originalité du côté<br />

des boutons puisque l’on<br />

trouve un décl<strong>en</strong>cheur pour<br />

l’appareil photo ainsi qu’un<br />

interrupteur permettant de<br />

basculer de la 2D vers la<br />

3D pour ses prises de vue.<br />

<strong>Le</strong> HTC Evo 3D repr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> quelque sorte le cahier des charges du S<strong>en</strong>sation <strong>en</strong> y<br />

ajoutant le relief. Comme sur ce dernier, le processeur est un double-cœur et la<br />

mémoire de stockage est limitée. <strong>Le</strong>s lignes tranch<strong>en</strong>t toutefois franchem<strong>en</strong>t<br />

avec celles du S<strong>en</strong>sation. Alors que ce dernier était tout <strong>en</strong> courbes et <strong>en</strong> métal,<br />

l’Evo 3D est habillé d’un plastique doux au toucher et adopte un design plus angulaire.<br />

L’<strong>en</strong>gin est particulièrem<strong>en</strong>t lourd, avec 170 grammes sur la balance. Si cela ne<br />

veut pas dire qu’il est intransportable (il r<strong>en</strong>trera sans trop de problème dans une<br />

poche de jean), on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec des modèles<br />

comme l’Optimus Black (LG) ou le Galaxy SII (Samsung) bi<strong>en</strong> plus fins et plus légers,<br />

même si ces derniers ne sont pas 3D. Comme son aîné, l’Evo 3D est équipé du processeur<br />

Qualcomm Snapdragon MSM8260. Dotée de deux cœurs et cad<strong>en</strong>cé à 1,2 GHz,<br />

cette puce est capable de faire tourner sans le moindre problème toutes les applications<br />

qu’elle est am<strong>en</strong>ée à r<strong>en</strong>contrer. On est nettem<strong>en</strong>t moins satisfait par la mémoire<br />

de stockage, qui est de 1 Go seulem<strong>en</strong>t, un peu juste pour un modèle haut de gamme.<br />

L’écran de 4,3 pouces adopte une résolution qHD et utilise la technologie Super LCD. Il<br />

produit dans l’<strong>en</strong>semble des captures correctes avec des couleurs justes malgré un<br />

contraste assez moy<strong>en</strong>. <strong>Le</strong> r<strong>en</strong>du <strong>en</strong> relief est bon, avec, notamm<strong>en</strong>t, une tolérance<br />

agréable <strong>en</strong> termes d’angles de vision. La position idéale ne varie pas : il faut maint<strong>en</strong>ir<br />

l’écran bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> face de soi et éviter les mouvem<strong>en</strong>ts intempestifs. 3D oblige, l’Evo<br />

3D troque l’unique capteur 8 Mpixels du S<strong>en</strong>sation contre deux capteurs de 5 Mpixels.<br />

Cette baisse toute théorique de qualité se fait - au final- peut s<strong>en</strong>tir. La qualité générale<br />

des images reste bonne, tant <strong>en</strong> 2D qu’<strong>en</strong> 3D. <strong>Le</strong> constat est similaire<br />

pour la vidéo, qui est fluide et composée de couleurs<br />

relativem<strong>en</strong>t justes. Seul regret, l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />

est limité au 720p. Il est clair qu’<strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce de cont<strong>en</strong>us<br />

réellem<strong>en</strong>t intéressants, les capacités 3D du téléphone<br />

se limit<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t à la réalisation de<br />

photos et de petites vidéos à regarder sur l’écran<br />

auto-stéréoscopique. Parmi les changem<strong>en</strong>ts plus<br />

consistants, on remarquera que l’écran de déverrouillage<br />

a été rep<strong>en</strong>sé. Il a gagné quatre icônes personnalisables<br />

qui r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t plus véloce le lancem<strong>en</strong>t des<br />

applications. C’est efficace. L’accès à des fonctions<br />

comme la photo devi<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> plus rapide. Au rayon<br />

des nouveautés, la barre de notifications a été revue<br />

et s’inspire de la concurr<strong>en</strong>ce. Il est donc plus facile<br />

d’accéder à des paramètres utiles, notamm<strong>en</strong>t pour<br />

la gestion de l’énergie (WiFi, GPS, Bluetooth …). Sur<br />

le multimédia, HTC n’a pas produit d’effort particulier.<br />

L’utilisateur doit se cont<strong>en</strong>ter de l’offre minimale<br />

de formats supportés par Android. Malgré une batterie<br />

conséqu<strong>en</strong>te, l’autonomie est médiocre. Il est très<br />

difficile de dépasser la journée d’utilisation. A noter<br />

que la 3D est particulièrem<strong>en</strong>t gourmande et épuisera<br />

votre batterie <strong>en</strong> quelques heures.<br />

■ François Arias<br />

LA CONCURRENCE<br />

€<br />

600<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 126 x 65 x 12,1 mm/170 g<br />

Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, HSUPA,<br />

WiFi 802.11b/g/n<br />

Ecran : 3D, tactile, 4,3 pouces, résolution 540 x 960 pixels<br />

Connectique : Bluetooth 3.0, microUSB 2.0<br />

OS : Android 2.2<br />

Mémoire : 1 Go, 32 Go via port USB<br />

Autonomie moy<strong>en</strong>ne constatée : 30 heures<br />

Autres caractéristiques : APN 5 Mpixels, autofocus, flash LED,<br />

capteur stéréoscopique, vidéo <strong>en</strong> haute définition, radio, sortie<br />

TV, baladeur audio (MP3, AAC+, WAV, WMA), baladeur vidéo<br />

(MP4, Xvid, H.263, H.264, WMV)<br />

LG Optimus 3D<br />

600 euros<br />

63<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT226-P64-PEM Nv ProdOKTP:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:13 <strong>Page</strong> 64<br />

Divers<br />

nouveaux produits<br />

Belkin Tizi<br />

Vous saurez tout sur le Tizi<br />

Premier fruit du part<strong>en</strong>ariat signé avec Equinux, le Tizi de Belkin est un tuner TNT mobile qu’Equinux a <strong>en</strong>visagé<br />

€ 149<br />

comme un produit compagnon des iPad, iPhone et Ipod Touch dont il exploite la qualité d’écran (Retina). A la clé ?<br />

Une image de belle facture pour un produit qui offre au passage un point d'accès Wi-Fi intégré. Au-delà de la<br />

visualisation via une application ad hoc (tizi.tv) téléchargeable gratuitem<strong>en</strong>t, il permet d’<strong>en</strong>registrer directem<strong>en</strong>t les<br />

vidéos sur l'appareil iOS sans perte de qualité. En outre, grâce à la fonction de recherche des chaines basée sur un<br />

système GPS, l'application trouve les chaînes de télévision très rapidem<strong>en</strong>t et les mémorise pour plusieurs <strong>en</strong>droits.<br />

Griffin Helo TC<br />

€ 49,99<br />

Sur le principe de l’AR Drone<br />

Griffin lance un hélicoptère se télécommandant depuis un iPhone, un iPod Touch ou un iPad. Ca vous rappelle<br />

quelque chose ? Et oui, le concept de l’AR Drone de Parrot. Mais si le concept est similaire, le Helo TC est très<br />

différ<strong>en</strong>t et coûte beaucoup moins cher. On a <strong>en</strong> effet affaire ici à un hélicoptère téléguidé miniature dont<br />

l’application ad hoc est à télécharger gratuitem<strong>en</strong>t sur App Store. Construit sur une ossature de métal léger,<br />

avec un corps <strong>en</strong> polycarbonate, l’hélico est doté d’un module infrarouge de pilotage se branchant sur l’appareil<br />

iOS. C’est lui qui transmet les signaux de contrôle à l’appareil. Au programme, deux modes de vol: ”Touch-to-<br />

Fly”, pour contrôler les déplacem<strong>en</strong>ts et l’accélération du bout des doigts sur l'écran, et ”Tilt-to-Fly”, qui utilise<br />

l’accéléromètre de l’iPhone pour déplacer le Helo TC vers l'avant, l’arrière et sur les côtés.<br />

<strong>Des</strong>cription du produit : Module tuner DVB-T Taille / Poids : NC/70 g Compatibilités : iPod touch (3G), iPod touch (4G), iPhone 3GS, iPad,<br />

iPhone 4, iPad 2 Autres caractéristiques : Point d’accès WiFi, batterie rechargeable, ant<strong>en</strong>ne pliable, prise casque 3,5 mm, application<br />

téléchargeable gratuitem<strong>en</strong>t sur App Store Autonomie : NC (Batterie Li-Ion battery 3.7V 1050 mAh), câble mini-USB pour le chargem<strong>en</strong>t<br />

Doro Phone Easy 615<br />

€<br />

Un peu de techno pour les s<strong>en</strong>iors<br />

199<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : NC - Batterie rechargeable via port USB Autonomie : 6 à 8 minutes de temps de vol maximum Alim<strong>en</strong>tation du module<br />

de pilotage : 4 piles AAA Branchem<strong>en</strong>t sur la prise casque de : iPhone, iPod Touch et iPad - Application Helo TC téléchargeable gratuitem<strong>en</strong>t<br />

sur appstore Divers : <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t de 3 plans de vol possible<br />

PRISE EN MAIN<br />

Alors que le marché des<br />

mobiles pour<br />

s<strong>en</strong>iors se structure,<br />

avec un nombre<br />

croissant d’acteurs, le suédois<br />

Doro, pionnier du segm<strong>en</strong>t,<br />

lance ce que l’on pourrait appeler<br />

sa 3ème génération de mobiles. Et<br />

si la première génération était des<br />

plus basiques (appels vocaux, SMS,<br />

bouton d’appel d’urg<strong>en</strong>ce), cette<br />

dernière née évolue vers plus de<br />

« sophistication » technologique,<br />

puisqu’elle intègre la 3G, le Bluetooth, la<br />

radio FM et un appareil photo avec flash. Sur<br />

le plan esthétique l’Easyphone 615, garde le<br />

même côté un peu « vintage » de son ancêtre<br />

Easyphone 410, tant il est vrai que les téléphones à clapet<br />

ont quasim<strong>en</strong>t disparu du paysage. L’écran, lui, évolue vers la couleur, tout <strong>en</strong><br />

gardant le principe des gros caractères réglables, mais seulem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> deux<br />

tailles (normal et grand). Côté ergonomie, Doro offre des m<strong>en</strong>us abordables et<br />

facilem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifiables par de gros pictogrammes colorés. Toutefois,<br />

corollaire de cette « complexification » technologique, les arboresc<strong>en</strong>ces des<br />

m<strong>en</strong>us sont plus fournies et plus profondes. L’appareil photo, nouveauté chez<br />

Doro, malgré ses 3,2 Mpix et son flash, offre des photos d’une qualité très<br />

•Photos de<br />

piètre qualité<br />

•Ergonomie<br />

•Facilité d’usage<br />

<strong>Le</strong> bouton d’appel d’urg<strong>en</strong>ce est toujours pres<strong>en</strong>t<br />

dans les mobiles pour s<strong>en</strong>iors. Celui-ci permet de<br />

décl<strong>en</strong>cher des appels <strong>en</strong> cascade jusqu’à ce qu’ils<br />

aboutiss<strong>en</strong>t concrètem<strong>en</strong>t.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 102 x 53 x 23 mm/115 g<br />

Ecran : résolution 320 x 240 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM tribande 900/1800/1900, 3G<br />

Connectique : Bluetooth<br />

Alim<strong>en</strong>té par une prise micro USB, le Doro Easyphone<br />

dispose égalem<strong>en</strong>t d’un socle de chargem<strong>en</strong>t. A côté,<br />

la prise jack 2,5 mm accueille les écouteurs, qui font<br />

aussi ant<strong>en</strong>ne pour la radio FM.<br />

moy<strong>en</strong>ne, avec un décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t l<strong>en</strong>t et accompagné d’un bruit plus proche<br />

de la lame de guillotine de que l’appareil photo. On dépassera difficilem<strong>en</strong>t<br />

l’usage de la prise <strong>en</strong> photo du petit fils pour le mettre <strong>en</strong> fond d’écran du<br />

téléphone. Quant à la 3G, dont on peut se demander l’utilité dans un terminal<br />

non destiné aux usages data, elle sert tout simplem<strong>en</strong>t à offrir une voix de<br />

meilleure qualité. Et là, c’est réussi.<br />

■ Ariel Gomez<br />

Autonomie (comm/veille) : 3,2 h, 533 h (données constructeur), Li-ion 1000mA<br />

Autres caractéristiques : APN 3,2 Mpix avec flash, compatible appareils auditifs M3/T4,<br />

répertoire 300 positions, SMS, MMS, 20 sonneries polyphoniques (85 dB à un mètre),<br />

8 fonds d’écran, radio FM, prise jack 2,5 mm<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />

64


JDT226-P65-Nvx Prods ReseauOKTP:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:14 <strong>Page</strong> 65<br />

Réseaux<br />

nouveaux produits<br />

Gigaset SL910<br />

DECT plus<br />

ultra<br />

<strong>Le</strong> leader du DECT <strong>en</strong> Europe met<br />

avec le Gigaset SL910, son<br />

premier téléphone sans fil<br />

résid<strong>en</strong>tiel doté d’un écran tactile<br />

de grande taille (8,1 cm de<br />

diagonale et 320 x 480 pixels de<br />

résolution !). Pilotable donc au doigt<br />

et à l’œil à la façon des tablettes qui<br />

font florès sur le marché, cet appareil<br />

a une finition superbe et plus d’un<br />

autre argum<strong>en</strong>t dans sa besace :<br />

interface utilisateur intuitive, carnet de<br />

500 contacts avec jusqu’à 8 adresses<br />

par contact et synchro via Bluetooth ou<br />

port mini-USB avec Outlook (sur PC ou<br />

sur MAC), haut-parleur puissant pour la<br />

restitution sonore, large capacité de<br />

personnalisation et 3,5 Mo disponibles<br />

pour stocker sonneries, clips<br />

musicaux et jusqu’à 240 photos<br />

personnelles. <strong>Le</strong> Gigaset SL910 se<br />

métamorphose alors <strong>en</strong> cadre<br />

photo. Du beau travail !<br />

€ 149,99<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : NC<br />

Ecran : TFT tactile (résistif) couleur 8,1 cm (320 x 480) pixels<br />

Répertoire : 500 noms x 8 numéros<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, mini-USB<br />

Mémoire disponible pour utilisateur : 3,5 Mo<br />

Fonctionnalités : conversations mains libres, id<strong>en</strong>tification des appels <strong>en</strong>trants avec affichage du nom, du<br />

numéro et de la photo de l´interlocuteur, horloge avec changem<strong>en</strong>t d´heure automatique, annuaire avec<br />

synchronisation Outlook (PC et MAC), messagerie vocale, c<strong>en</strong>tre d’appels avec horodatage, jusqu’à 200<br />

sonneries/clips musicaux, jusqu’à 240 photos/économiseurs d’écran.<br />

Plantronics CS540<br />

Casque d’or<br />

Conçu pour les pros <strong>en</strong> quête d’une solution<br />

simple et confortable, ce CS540 rev<strong>en</strong>dique la<br />

place de micro-casque le plus léger du marché,<br />

avec ces 21 petits grammes sur la balance.<br />

Modèle DECT, mais clairem<strong>en</strong>t inspiré des<br />

oreillettes Bluetooth signées aussi du fabricant<br />

américain, il apporte à ses utilisateurs une vraie<br />

liberté de mouvem<strong>en</strong>t, des commandes de volume<br />

et un mode secret à portée de main,<br />

sans oublier un contour d’oreille et<br />

un serre-tête pour l’adapter à son<br />

goût (contour de nuque <strong>en</strong> option).<br />

Côté son, il bénéficie de la technologie CATiq<br />

et d’un microphone antibruit. Autorisant une<br />

confér<strong>en</strong>ce à trois avec des modèles supplém<strong>en</strong>taires des séries CS500 et Savi, le CS540 peut<br />

être remisé sur un réceptacle magnétique élégant à laisser sur le bureau.<br />

€ 269<br />

Micro-Casque sans fil DECT<br />

Norme : DECT 6.0 (1.9 MHz)<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : NC/21 g<br />

Autonomie : jusqu’à 7 h sur une charge<br />

Son : Large bande via technologie CAT-iq, microphone antibruit, technologie SoundGuard pour éviter les pics sonores<br />

Fonctions téléphoniques : numérotation vocale, r<strong>en</strong>voi d'appel, le décrochage/raccrochage par pression sur les<br />

boutons, pilotage direct du volume et de la fonction « mute ». Possibilité de confér<strong>en</strong>ces à trois avec d’autres CS540<br />

(ou CS500) ou modèles Savi. Socle/réceptacle magnétique pour remiser le casque après utilisation<br />

Aerohive HiveAP 330<br />

Au point, l’accès<br />

<strong>Le</strong>s HiveAP de la série 330/350 sont des points d'Accès double fréqu<strong>en</strong>ce (2,4 et 5 GHz) de type bureaux dotés de 3 flux spatiaux («<br />

spatial streams ») intérieurs et extérieurs. Ils ont été conçus par leur fabricant pour offrir un débit plus élevé aux nouveaux ordinateurs<br />

portables 3 flux spatiaux récemm<strong>en</strong>t arrivés sur le marché ou bi<strong>en</strong> pour comp<strong>en</strong>ser la faiblesse (relative) de puissance des appareils grand<br />

public et autres matériels Wi-Fi (de 802.11a à n). Ils possèd<strong>en</strong>t des émetteurs avec un<br />

système d'ant<strong>en</strong>nes optimisées et une haute s<strong>en</strong>sibilité <strong>en</strong> réception pour des<br />

performances élevées à la clé sur le papier, mais aussi une meilleure<br />

couverture ainsi qu’un taux d'erreurs réduit.<br />

€ 879<br />

Point d’accès WiFi 802.11n à trois flux spatiaux<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : 200 x 38 x 200 mm/680<br />

Compatibilité WiFi : a/b/g /n<br />

Processeurs : Freescale Dual-Core<br />

Fréqu<strong>en</strong>ces : 2,4 GHz et 5 GHz<br />

Interface : 2 ports Ethernet Gigabit, 1 port RJ45 et 1 port USB<br />

Norme de sécurité : WEP, WPA, WPA2, 802.11i, 802.1x, PSK<br />

Alim<strong>en</strong>tation : PoE - 802.af et 802.at - et alim<strong>en</strong>tation directe. Boitier 100-240 VAC (Input) / 12 V (Output)<br />

Autres caractéristiques : Puce de sécurité TPM, accélération matérielle pour services IPsec, f<strong>en</strong>te antivol pour câble K<strong>en</strong>sington, etc<br />

Jabra UC voice 550<br />

Compagnon d’UC<br />

Comme son nom le laisse augurer, ce micro-casque filaire est spécialem<strong>en</strong>t conçu pour les<br />

communications unifiées (UC) et principalem<strong>en</strong>t Lync. Il s’adresse de ce fait aux employés des c<strong>en</strong>tres<br />

d’appels pour un usage nomade occasionnel et s’ils privilégi<strong>en</strong>t le port de coussinets classiques <strong>en</strong><br />

similicuir. Un élém<strong>en</strong>t qui montre l’importance accordée par Jabra au confort d’utilisation, <strong>en</strong> plus de la<br />

simplicité d’usage et, tradition oblige, à la qualité sonore pour l’<strong>en</strong>semble des usages multimédias<br />

(appels IP, confér<strong>en</strong>ces téléphoniques, prés<strong>en</strong>tations virtuelles <strong>en</strong> direct, etc.). Quant au micro antibruit,<br />

il contribue à éliminer tous les bruits de fond indésirables, y compris <strong>en</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts bruyants.<br />

€ 55<br />

(modèle Duo)<br />

Dim<strong>en</strong>sions/poids : NC<br />

Connectivité : USB (Plug And Play) pour PC ou téléphones IP de bureau<br />

Qualité audio : Son stéréo, large bande jusqu’à 6.800 Hz<br />

Autres caractéristiques : Protection contre les chocs acoustiques (PeakStop), Serre-tête, pochette de rangem<strong>en</strong>t, disponible avec un<br />

(solo) ou deux écouteurs (duo), fonction de contrôle des appels située sur le cordon, unité de contrôle des appels intuitive avec accès<br />

rapide aux fonctions décrochage/raccrochage, mode secret et réglage du volume sonore, extrémité de perche ori<strong>en</strong>table. Certifié<br />

Microsoft Lync 2010 et Microsoft Office Communicator. Optimisé pour les autres principales plates-formes de communications unifiées<br />

D-Link routeur DSR-500N<br />

Sans fil et sans reproche<br />

Ce routeur de services unifiés se prés<strong>en</strong>te comme une solution de gestion de réseau<br />

sécurisée apte à répondre aux besoins des PME. A la clé, des performances sans fil (WiFi<br />

n) de haut niveau et des fonctions de sécurité complètes – tunnels de réseau privé virtuel<br />

(VPN), protocoles IPSec (IP Security), PPTP (Point-to-Point Tunneling Protocol), L2TP<br />

(Layer 2 Tunneling Protocol) et SSL (Secure Sockets Layer). De quoi le considérer comme<br />

une solution idéale pour les PME et les succursales <strong>en</strong> quête d’une connexion fiable et<br />

sécurisée à des ressources à distance. Intégrant la technologie Gigabit Ethernet double<br />

WAN, le DSR-500N résume à lui seul tous les progrès réalisés dans le domaine des<br />

connexions sans fil sécurisés au cours des dernières années.<br />

€<br />

<strong>29</strong>9<br />

Routeur de services unifiés Wi-Fi N<br />

Dim<strong>en</strong>sions : 180 x 280 x 44 mm (montage <strong>en</strong> armoire 11 pouces)<br />

Compatibilité WiFi : b/g /n. Plusieurs SSID, Map<strong>page</strong> SSID vers VLAN<br />

Débit du firewall : 70 Mbps, Débit du VPN : 35 Mbps.<br />

Nombre de sessions simultanées : 30 000<br />

Nouvelles sessions : 300 par seconde. Nombre de règles : 100<br />

(pour chaque fonction), 200 (règle du firewall). Tunnels VPN :<br />

10 Tunnels VPN SSL et 35 tunnels VPN<br />

Interfaces : 2 ports WAN Gigabit, 4 ports LAN Gigabit,<br />

1 port console RJ-45, 1 port USB 2.0<br />

Alim<strong>en</strong>tation : interne (12 V CC, 2,5 A)<br />

Normes de sécurité : WEP/WPA/WPA2 Personal/Enterprise<br />

Autres caractéristiques : Serveur/Cli<strong>en</strong>t DHCP, relais DHCP,<br />

VLAN IEEE 802.1q (par port), Multidiffusion IP, IPv6, basculem<strong>en</strong>t<br />

de route et équilibrage du volume de trafic sortant<br />

65 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>


JDT-Abo:JDT 24/02/<strong>2011</strong> 19:06 <strong>Page</strong> <strong>16</strong><br />

Bu<br />

lle<br />

tin<br />

D’ABONNEMENT<br />

Abonnez-vous !<br />

Retrouvez l’ess<strong>en</strong>tiel de l’information<br />

professionnelle de votre secteur<br />

à r<strong>en</strong>voyer accompagné de votre réglem<strong>en</strong>t à DIP <strong>Journal</strong> des Télécoms, Service abonnem<strong>en</strong>ts - Célile CICH,<br />

mail : cecile.cich@dipinfo.fr - 20, quai de la Marne - 75<strong>16</strong>4 Paris cedex 19 - Tél : +33(0)1 44 84 80 83 - Fax : +33(0)1 42 00 56 92<br />

Choisissez : 1 an (12 n°) au prix de 79 € au lieu de 114 € ou 2 ans (24 n°) au prix de 149 € au lieu de 228 €<br />

4bonnes raisons<br />

de vous abonner<br />

Vous disposez d’une information exclusive<br />

Vous ne manquez aucune information qui compte<br />

Vous pouvez interrompre ou faire suivre votre abonnem<strong>en</strong>t<br />

Nous nous <strong>en</strong>gageons : vous êtes satisfait ou remboursé<br />

<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 26/11/2010 20:<strong>09</strong> <strong>Page</strong> 1<br />

Oui, je m’abonne au magazine<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />

Mode de règlem<strong>en</strong>t :<br />

Par chèque bancaire ou postal à l’ordre de Télécom Presse<br />

À réception de facture<br />

Signature obligatoire<br />

1 an (12 n°) au prix de 79 € au lieu de 114 € soit 30% de réduction<br />

2 ans (24 n°) au prix de 149 € au lieu de 228 € soit 34% de réduction<br />

Nom<br />

Prénom<br />

Société<br />

Fonction<br />

Adresse<br />

Mail<br />

Code postal<br />

Ville/Pays<br />

Téléphone<br />

Télécopie<br />

à r<strong>en</strong>voyer accompagné de votre réglem<strong>en</strong>t à DIP <strong>Journal</strong> des Télécoms, Service abonnem<strong>en</strong>t - Cécile CICH,<br />

mail : cecile.cich@dipinfo.fr - 20, quai de la Marne - 75<strong>16</strong>4 Paris cedex 19 - Tél.: +33(0)1 44 84 80 83 - Fax : +33(0)1 42 00 56 92


JDT226-P67-Mois prochain:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:15 <strong>Page</strong> 59<br />

Ne manquez pas le 8 novembre prochain<br />

Dossier spécial salon<br />

Santé et télécoms :<br />

un couple de plus<br />

<strong>en</strong> plus proche<br />

Budgets <strong>en</strong> baisse, réduction de personnels, regroupem<strong>en</strong>t des unités de soins ; le tout,<br />

dans un contexte de vieillissem<strong>en</strong>t de la population et de nécessaire maîtrise de budgets qui<br />

r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t plus prégnante la problématique de la « performance » de notre système de soins,<br />

public comme privé. De nombreuses solutions technologiques exist<strong>en</strong>t - basées sur<br />

des réseaux fixes et mobiles comme sur des solutions applicatives -, pour contribuer<br />

à améliorer l’offre de santé. Elle particip<strong>en</strong>t d’un <strong>en</strong>jeu sociétal capital, mais aussi<br />

d’un pot<strong>en</strong>tiel considérable d’affaires pour l’<strong>en</strong>semble du secteur télécoms. Enquête.<br />

MARCHÉ<br />

<strong>Le</strong>s micro-casques : accessoires de confort<br />

ou outils de productivité ?<br />

L’usage du micro-casque est depuis longtemps répandu <strong>en</strong> c<strong>en</strong>tres d’appel. Mais, petit<br />

à petit, il gagne du terrain dans le marché « office », où les préjugés sur l’image qu’ils<br />

donn<strong>en</strong>t de leurs utilisateurs sont <strong>en</strong> train de tomber. Pour autant, le micro-casque<br />

doit-il être rangé dans les accessoires de confort ou parmi les outils de productivité ?<br />

FOCUS<br />

La robotique :<br />

un marché pour<br />

les télécoms ?<br />

Au-delà des humanoïdes métalliques<br />

à vocation ludique, le marché de la<br />

robotique s’appuie, <strong>en</strong>tre autres, sur<br />

les capacités de transmission et<br />

d’interaction développées par et pour<br />

les télécoms. Quel av<strong>en</strong>ir pour ce<br />

marché, et avec quelles opportunités<br />

pour les télécoms ?<br />

COMPTE RENDU SALONS<br />

IP Converg<strong>en</strong>ce, Mobile IT,<br />

Mobility for Business<br />

MARCHÉ<br />

Smartphones, tablettes, PC comm<strong>en</strong>t<br />

gérer la sécurité des accès au réseau<br />

de l'<strong>en</strong>treprise ?<br />

L’usage de terminaux mobiles, fournis<br />

par l’<strong>en</strong>treprise ou am<strong>en</strong>és par les<br />

collaborateurs adeptes du « bring<br />

your own », génère des risques <strong>en</strong><br />

termes de sécurité pour les<br />

<strong>en</strong>treprises. Mais ces risques ne sont<br />

plus une fatalité qui oblige les DSI à<br />

bloquer leur accès au réseau. <strong>Des</strong> outils et<br />

des méthodes exist<strong>en</strong>t pour sécuriser les terminaux<br />

tout <strong>en</strong> conservant une certaine souplesse d’usage.


C:2 M:58 Y:62 K:0<br />

Nouveau Smartphone<br />

C:15 M:65 Y:4 K:0<br />

C:0 M:12 Y:75 K:0<br />

Xperia ray :<br />

C:2 M:75 Y:90 K:0<br />

C:25 M:90 Y:10 K:0<br />

C:0 M:20 Y:85 K:0<br />

C:3 M:100 Y:100 K:0<br />

C:45 M:93 Y:13 K:0<br />

C:0 M:25 Y:100 K:0<br />

C:33 M:100 Y:100 K:0<br />

C:75 M:97 Y:20 K:0<br />

C:0 M:70 Y:100 K:0<br />

C:30 M:100 Y:100 K:41<br />

C:65 M:95 Y:10 K:30<br />

C:0 M:90 Y:100 K:0<br />

C:40 M:0 Y:10 K:0<br />

C:65 M:0 Y:14 K:0<br />

C:75 M:0 Y:18 K:5<br />

C:100 M:0 Y:20 K:15<br />

C:100 M:15 Y:20 K:45<br />

C:0 M:32 Y:7 K:5<br />

C:5 M:54 Y:13 K:8<br />

C:5 M:80 Y:15 K:15<br />

C:30 M:100 Y:34 K:25<br />

C:38 M:100 Y:25 K:71<br />

C:20 M:0 Y:100 K:0<br />

C:35 M:0 Y:100 K:0<br />

C:45 M:0 Y:100 K:0<br />

C:72 M:0 Y:100 K:0<br />

C:100 M:0 Y:100 K:31<br />

le mariage de l’élégance<br />

et de la performance<br />

Découvrez le meilleur de Sony Ericsson dans un<br />

smartphone ultra-fin, doté de la dernière version<br />

d’Android et accédez à vos applications favorites.<br />

Son capteur 8.1 MPX Sony Exmor R vous permettra<br />

de réaliser des photos et des vidéos d’une incroyable<br />

clarté même <strong>en</strong> conditions de faible luminosité.<br />

DAS (0.96W/Kg)<br />

DECOUVREZ XPERIA RAY : SONYERICSSON.COM/RAY<br />

ray

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!