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<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> <strong>16</strong>:<strong>51</strong> <strong>Page</strong> 1
JDT226-P03-Edito OKAG:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 13:36 <strong>Page</strong> 3<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms est une<br />
publication de Télécom Presse,<br />
66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />
Tél. : 01 41 58 58 20<br />
Fax : 01 48 58 55 34<br />
S.a.r.l. au capital de 8 000 euros<br />
Siège social :<br />
66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />
N° de commission paritaire : 1011T84383<br />
Rédaction<br />
Directeur de la rédaction et rédacteur <strong>en</strong><br />
chef Ariel Gomez +33(0)1 41 58 59 24.<br />
E-mail : ariel.gomez@jdt.fr<br />
Un premier pas<br />
concret vers le LTE<br />
Ariel Gomez,<br />
directeur de la rédaction,<br />
rédacteur <strong>en</strong> chef<br />
<strong>Journal</strong>iste<br />
Thomas Pagbe +33(0)1 41 58 59 <strong>29</strong>.<br />
E-mail : thomas.pagbe@jdt.fr<br />
Ont collaboré à ce numéro :<br />
François Arias, GC, Hervé Reynaud<br />
et Eric Montagne (Smart Wifi Club)<br />
Direction artistique<br />
Anastasie Babic<br />
Rédacteurs-graphistes<br />
Christophe Monfort, B<strong>en</strong>oît Maurice<br />
Publicité<br />
Directeur de publicité<br />
Miguel Mato<br />
Miguel@microscoop.com<br />
Tél : +33(0)1 41 58 58 23<br />
Directeur de cli<strong>en</strong>tèle<br />
Bernard Bibas<br />
Bernard.bibas@jdt.fr<br />
Tél : +33(0)1 41 58 59 23<br />
Fax publicité : +33(0)1 48 58 55 34<br />
Administration/comptabilité<br />
Chrystèle Bono<br />
Tél. : +33(0)1 41 58 58 20<br />
E-mail : cbono@microscoop.com<br />
Abonnem<strong>en</strong>ts<br />
DIP-<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />
Cécile Cich<br />
Mail : cecile.cich@dipinfo.fr<br />
20, quai de la Marne,<br />
75<strong>16</strong>4 Paris Cedex 19.<br />
Tél. : +33(0)1 44 84 80 83.<br />
Impression<br />
Iapca - 83 Toulon<br />
M<strong>en</strong>suel - 23 ème année.<br />
Prix du no : 9,50 € TTC.<br />
Abonnem<strong>en</strong>t (1 an ) : 79 € TTC.<br />
Directeur de la publication : Ariel Gomez<br />
Actionnaires : Microscoop, Ariel Gomez<br />
<strong>Le</strong> susp<strong>en</strong>se a <strong>en</strong>fin pris fin le 22 septembre, avec l’annonce par l’Autorité de régulation<br />
(Arcep) de l’attribution de fréqu<strong>en</strong>ces de 4 ème génération de téléphonie mobile pour la<br />
bande de fréqu<strong>en</strong>ce des 2,6 GHz. Un susp<strong>en</strong>s tout relatif, puisqu’on connaissait depuis le 15<br />
septembre dernier l’id<strong>en</strong>tité des quatre dépositaires de dossiers : Orange, SFR, Bouygues<br />
Telecom et Free Mobile (Iliad). Ce que d’aucuns redoutai<strong>en</strong>t – l’arrivée inopinée au tout dernier<br />
mom<strong>en</strong>t d’un 5 ème candidat – ne s’est pas produit. Il restait à savoir qui avait obt<strong>en</strong>u quoi et à quel<br />
prix. Il est vrai que le système d’attribution défini par un Etat <strong>en</strong> quête d’arg<strong>en</strong>t frais – des <strong>en</strong>chères<br />
fermées à un tour, sans possibilité d’améliorer l’offre une fois déposée, avec un prix de réserve de<br />
100 millions d’euros par bloc de fréqu<strong>en</strong>ces de 10 MHz – était de nature à mettre un peu de<br />
« pim<strong>en</strong>t » dans la procédure. Un « pim<strong>en</strong>t » <strong>en</strong> l’occurr<strong>en</strong>ce assez indigeste pour les opérateurs. Il<br />
n’empêche qu’à ce jeu de poker, certains s’<strong>en</strong> sont<br />
mieux sortis de d’autres.<br />
Ainsi, Orange, l’opérateur le plus riche, a obt<strong>en</strong>u<br />
sans trop de surprise les 20 MHz qu’il convoitait…<br />
<strong>en</strong> mettant sur la table 287 millions d’euros. Pour un<br />
lot id<strong>en</strong>tique, Free Mobile a quant lui mis sur la<br />
table 271 millions d’euros. Il fallait « bétonner » pour<br />
être certain de son coup. <strong>Le</strong> seul à ne pas avoir<br />
succombé à la t<strong>en</strong>tation de « surpayer » sa lic<strong>en</strong>ce,<br />
c’est SFR. L’opérateur au carré rouge, pour 150<br />
millions d’euros, a emporté un lot de 15 MHz similaire<br />
à celui pour lequel Bouygues Telecom s’est<br />
<strong>en</strong>gagé à débourser 78 millions d’euros de plus, soit<br />
228 M€. Et <strong>en</strong>core : SFR n’a pas pris – contrairem<strong>en</strong>t<br />
aux trois autres opérateurs - l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t<br />
formel d’accueillir des MVNO sur son réseau. Il<br />
reste que ce tour de chauffe n’est qu’une mise <strong>en</strong><br />
<strong>Le</strong> premier tour d’<strong>en</strong>chères ayant rapporté plus<br />
que prévu (936 millions d’euros, au lieu des 700<br />
millions escomptés, sur un total att<strong>en</strong>du de 2,5<br />
Mds d’euros pour l’<strong>en</strong>semble des fréqu<strong>en</strong>ces),<br />
ces derniers - notamm<strong>en</strong>t les Bouygues et Free,<br />
qui peuv<strong>en</strong>t estimer avoir surpayé leurs lic<strong>en</strong>ces -<br />
pourrai<strong>en</strong>t être t<strong>en</strong>tés de s’<strong>en</strong> t<strong>en</strong>ir aux prix de<br />
réserve, ce qui représ<strong>en</strong>terait <strong>en</strong>core pour l’Etat<br />
un joli bonus de 236 M euros.<br />
bouche <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant le plat de résistance des « fréqu<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> or », celles des 800 MHz, dont la<br />
couverture et l’efficacité spectrale permett<strong>en</strong>t de diviser pratiquem<strong>en</strong>t par deux les investissem<strong>en</strong>ts<br />
dans le réseau. C’est ici que les choses sérieuses comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t, avec quatre lots valorisés au total<br />
1,8 Mds d’euros, avec des prix de réserve par lot allant de 300 à 800 millions d’euros. <strong>Le</strong>s opérateurs<br />
ont jusqu’au 15 décembre pour déposer leurs offres.<br />
Et d’ici-là, une nouvelle période d’incertitude comm<strong>en</strong>ce quand à leur stratégie possible. <strong>Le</strong> premier<br />
tour d’<strong>en</strong>chères ayant rapporté plus que prévu (936 millions d’euros, au lieu des 700 millions<br />
escomptés, sur un total att<strong>en</strong>du de 2,5 Mds d’euros pour l’<strong>en</strong>semble des fréqu<strong>en</strong>ces), ces derniers–<br />
notamm<strong>en</strong>t les Bouygues Telecom et Free, qui peuv<strong>en</strong>t estimer avoir surpayé leurs lic<strong>en</strong>ces -<br />
pourrai<strong>en</strong>t être t<strong>en</strong>tés de s’<strong>en</strong> t<strong>en</strong>ir aux prix de réserve, ce qui représ<strong>en</strong>terait <strong>en</strong>core pour l’Etat un<br />
joli bonus de 236 M€. Mais une telle stratégie supposerait soit une miraculeuse « communauté<br />
d’analyse », soit une action de concert, autrem<strong>en</strong>t dit, une <strong>en</strong>t<strong>en</strong>te. A ce jeu, Orange, SFR et<br />
Bouygues Telecom ont déjà payé <strong>en</strong> décembre 2005 534 M€ d’am<strong>en</strong>de pour <strong>en</strong>t<strong>en</strong>te sur les prix.<br />
Peu de chance qu’ils recomm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t, d’autant moins qu’un nouvel acteur, Free, est désormais dans<br />
la boucle. Autre option qui reste très plausible est celle du « chacun pour soi », à laquelle le plus<br />
gros et le plus riche des quatre, Orange, aurait tout à gagner. <strong>Le</strong>s paris sont ouverts…<br />
Ce numéro comporte : un <strong>en</strong>cart broché SFR de 8<br />
<strong>page</strong>s, un supplém<strong>en</strong>t mobilité professionnelle au<br />
<strong>Journal</strong> des Télécoms 226 d’octobre de 32 <strong>page</strong>s et<br />
un <strong>en</strong>cart jeté Bearing point de 32 <strong>page</strong>s<br />
3 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P04-05-Sommaire OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:41 <strong>Page</strong> 4<br />
N°226<br />
Dernière heure<br />
<strong>Le</strong> discret opérateur Coriolis Telecom a choisi,<br />
pour cette r<strong>en</strong>trée, de simplifier ses forfaits mobiles<br />
et de proposer un tarif social pour mobile ouverts<br />
aux plus modestes et non plus uniquem<strong>en</strong>t aux<br />
titulaires du RSA. Coriolis va égalem<strong>en</strong>t proposer<br />
une offre d’internet fixe dans les prochains mois.<br />
L’opérateur a retaillé son forfait top 6, avec 6<br />
numéros illimités. « Ce forfait existe depuis 2 ans, il<br />
devi<strong>en</strong>t plus simple et moins cher », explique<br />
François Richard, directeur de la stratégie de<br />
Coriolis Telecom. Désormais, Top 6 s’articule autour<br />
de 3 forfaits : 2 h à 24,80 euros/mois, 2 h et des<br />
SMS illimités plus 200 Mo d’accès internet à 32,80<br />
euros/mois et 2h, des SMS illimités, et un accès<br />
Internet plafonné à 1 Go pour 39,80 euros/mois.<br />
Pour ces trois offres, les abonnés dispos<strong>en</strong>t de<br />
communications voix illimitées vers 6 numéros et<br />
des appels illimités vers les autres abonnés Coriolis.<br />
Concernant les minutes non consommées,<br />
l’opérateur a choisi d’aller plus loin.<br />
« Toutes les minutes non consommées sont<br />
exploitables à vie », assure François Richard.<br />
Désormais titulaire du label tarif social délivré par<br />
le gouvernem<strong>en</strong>t Coriolis <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d proposer son<br />
forfait (9,80 €) aux titulaires du RSA et à d’autres<br />
catégories de personnes bénéficiant de rev<strong>en</strong>us<br />
réduits. En matière d’Internet fixe, l’opérateur va<br />
aussi proposer sa propre box internet <strong>en</strong> 2012.<br />
France Loisirs va proposer un service de<br />
téléphonie mobile <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec Call in<br />
Europe, à l’origine de l’opérateur low cost Zéro<br />
Forfait. <strong>Le</strong>s deux <strong>en</strong>treprises vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de signer un<br />
part<strong>en</strong>ariat qui porte sur le développem<strong>en</strong>t de la<br />
marque France Loisir mobile. <strong>Le</strong>s premières<br />
offres de ce nouvel opérateur seront disponibles à<br />
partir du début 2012. Acteur historique de la v<strong>en</strong>te<br />
de livres, France Loisirs (groupe Actissia) diffuse<br />
chaque année quelque 25 millions d’ouvrages à ses<br />
3 millions d’adhér<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> s’appuyant sur la Toile, la<br />
v<strong>en</strong>te à distance et sur son réseau de 205<br />
boutiques physiques réparties sur tout le territoire.<br />
Amazon <strong>en</strong>tre sur le marché des tablettes. Sa<br />
tablette, Kindle Fire, motorisée par un processeur<br />
double cœur, intègre Android 2.3. L’<strong>en</strong>semble des<br />
cont<strong>en</strong>us achetés sur Amazon.com peuv<strong>en</strong>t être<br />
gratuitem<strong>en</strong>t stockés sur les serveurs de la firme de<br />
Seattle. La date de sortie pour la France et son prix<br />
rest<strong>en</strong>t inconnus.<br />
Infrastructures<br />
24 Actualité<br />
Ericsson dans le LTE… et au-delà<br />
25 Reportage<br />
RuraliTIC : contre un Yalta sur le très haut débit<br />
26 Reportage<br />
Qualcomm, le fondeur touche à tout<br />
Opérateurs<br />
28 Actualité<br />
Celeste construit son réseau <strong>en</strong> toute discrétion<br />
Distribution<br />
30 Actualité<br />
HL2D et Integrasys, unis pour le meilleur et…<br />
pour la data<br />
Equipem<strong>en</strong>ts<br />
32 Actualité<br />
Sharp dans la téléphonie <strong>en</strong> 3D<br />
33 Reportage<br />
Dans les coulisses du “made in Germany”<br />
Gigaset<br />
36 Point marché<br />
<strong>Le</strong>s IPBX poursuiv<strong>en</strong>t leur mutation<br />
Services<br />
40 Actualité<br />
Sosh, l’offre mobile low cost d’Orange<br />
42 Point marché<br />
Réseaux sociaux d'<strong>en</strong>treprises :<br />
le travail collaboratif 2.0<br />
<strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />
46Interview<br />
Jean-Marc Tassetto, Directeur<br />
de Google France<br />
Entreprise, smartphone,<br />
m-paiem<strong>en</strong>t : Google<br />
passe à la vitesse<br />
supérieure<br />
chez<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
4
JDT226-P04-05-Sommaire OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:41 <strong>Page</strong> 5<br />
z<br />
P.6 : événem<strong>en</strong>t<br />
Preview IP<br />
Converg<strong>en</strong>ce<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce, Mobile IT, Cloud et IT Expo ; la « proposition de<br />
valeur » du premier salon français <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t dédié à la<br />
communication d’<strong>en</strong>treprise se décline cette année sous la forme d’un<br />
triptyque, lequel, décliné d’un ADN original qui faisait la part belle à la<br />
converg<strong>en</strong>ce, exprime aussi d’autres t<strong>en</strong>dances majeures du marché et<br />
de son av<strong>en</strong>ir.<br />
<strong>Le</strong> marché du Cloud, <strong>en</strong> particulier, pose avec cette première édition de<br />
Cloud & IT Expo, les bases d’une plate-forme autour de laquelle de<br />
retrouv<strong>en</strong>t tous les acteurs et les experts du secteur pour échanger sur<br />
les services, la virtualisation et les infrastructures sécurisées. Objectif :<br />
aider les décideurs IT à trouver des réponses concrètes et à faire les<br />
bons choix d’investissem<strong>en</strong>t dans un marché qui, selon l’institut<br />
Gartner a généré 68 milliards de dollars de chiffre d’affaires <strong>en</strong> 2010 et<br />
devrait atteindre 128 milliards <strong>en</strong> 2014. Car, si l’<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t est bi<strong>en</strong><br />
réel, les craintes, interrogations et inquiétudes ne le sont pas moins.<br />
Une <strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>ée au niveau mondial par le cabinet Kelton Research<br />
révèle que 60 % des responsables informatiques interrogés se dis<strong>en</strong>t<br />
préoccupés par la « prolifération anarchique » du cloud computing et<br />
par « son développem<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t non maîtrisé au sein des<br />
<strong>en</strong>treprises ».<br />
Evénem<strong>en</strong>t<br />
P.22 : Compte R<strong>en</strong>du<br />
Broadband World Forum<br />
<strong>Le</strong>s <strong>en</strong>jeux techniques du THD<br />
48 Points de vue/idées<br />
<strong>Le</strong> canal mobile, <strong>en</strong>fin un vrai canal de marketing relationnel ?<br />
Effondrem<strong>en</strong>t des réseaux : cli<strong>en</strong>t non coupable<br />
Six conseils pour protéger son réseau WiFi<br />
Industry 2.0 : la nouvelle révolution pour les télécoms ?<br />
NFC : Nouvelle Façon de Consommer ?<br />
Comm<strong>en</strong>t dim<strong>en</strong>sionner intelligemm<strong>en</strong>t son réseau<br />
<strong>Le</strong> mobile va-t-il sauver le commerce traditionnel ?<br />
56 Nominations<br />
<strong>Le</strong>s mouvem<strong>en</strong>ts du mois des <strong>en</strong>treprises du secteur<br />
5 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P06-07-SP IP Converg<strong>en</strong>ce OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 12:12 <strong>Page</strong> 6<br />
Évènem<strong>en</strong>t<br />
Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />
IP CONVERGENCE<br />
SE MET EN TROIS<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce, Mobile IT, Cloud et IT<br />
Expo ; la « proposition de valeur » du<br />
premier salon français <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t dédié<br />
à la communication d’<strong>en</strong>treprise se<br />
décline cette année sous la forme d’un<br />
triptyque, lequel, décliné d’un ADN<br />
original qui faisait la part belle à la<br />
converg<strong>en</strong>ce, exprime aussi d’autres<br />
t<strong>en</strong>dances majeures du marché et de son<br />
av<strong>en</strong>ir. <strong>Le</strong> marché du Cloud, <strong>en</strong> particulier,<br />
pose avec cette première édition de Cloud<br />
& IT Expo, les bases d’une plate-forme<br />
autour de laquelle de retrouv<strong>en</strong>t tous les<br />
acteurs et les experts du secteur pour<br />
échanger sur les services, la virtualisation<br />
et les infrastructures sécurisées. Objectif :<br />
aider les décideurs IT à trouver des<br />
réponses concrètes et à faire les bons<br />
choix d’investissem<strong>en</strong>t dans un marché<br />
qui, selon l’institut Gartner a généré 68<br />
milliards de dollars de chiffre d’affaires <strong>en</strong><br />
2010 et devrait atteindre 128 milliards <strong>en</strong><br />
2014. Car, si l’<strong>en</strong>gouem<strong>en</strong>t est bi<strong>en</strong> réel,<br />
les craintes, interrogations et inquiétudes<br />
ne le sont pas moins. Une <strong>en</strong>quête m<strong>en</strong>ée<br />
au niveau mondial par le cabinet Kelton<br />
Research révèle que 60 % des<br />
responsables informatiques interrogés se<br />
dis<strong>en</strong>t préoccupés par la « prolifération<br />
anarchique » du cloud computing et par<br />
« son développem<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t non<br />
maîtrisé au sein des <strong>en</strong>treprises ». Côté<br />
Mobile IT, le salon servira égalem<strong>en</strong>t de<br />
rampe de lancem<strong>en</strong>t à la prés<strong>en</strong>tation<br />
d’une étude sur les usages des<br />
<strong>en</strong>treprises <strong>en</strong> matière d’applications<br />
mobiles réalisée par Markess<br />
International. Un éclairage précieux, alors<br />
qu’un nombre croisant d’applications<br />
mobiles migr<strong>en</strong>t vers le cloud, modifiant<br />
s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t les pratiques ce cet<br />
écosystème. Outre les habituelles<br />
animations constituées, <strong>en</strong>tre autres, par<br />
le programme de confér<strong>en</strong>ces composé<br />
par Eric Montagne et par les trois<br />
plateaux de télévision (un par salon) qui<br />
recevront sans discontinuer des invités,<br />
l’édition <strong>2011</strong> du salon accueille<br />
égalem<strong>en</strong>t, côté Mobile IT, une opération<br />
de « collecte des mobiles » usagés mise<br />
<strong>en</strong> place par Orange et Emmaüs<br />
International. <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>jeux des opérations<br />
de ce type seront d’ailleurs abordés au<br />
cours d’une confér<strong>en</strong>ce intitulée « La<br />
collecte des mobiles, vecteur de création<br />
de valeur pour les <strong>en</strong>treprises », qui se<br />
ti<strong>en</strong>dra le mercredi 18 octobre de 15 h15 à<br />
<strong>16</strong> h 05. Au-delà de l’approche théorique<br />
de la chose, vous pouvez aussi tout<br />
simplem<strong>en</strong>t apporter vos mobiles usagés<br />
pour contribuer à l’opération. Enfin, la<br />
remise des prix de la 2 ème édition des<br />
Trophées de la Converg<strong>en</strong>ce (dont <strong>Journal</strong><br />
des Télécoms est co-organisateur, voir<br />
<strong>page</strong> 20) mettra un terme, le mercredi 19<br />
à partir de 18 h, au susp<strong>en</strong>s dans lequel<br />
sont plongés les 27 <strong>en</strong>treprises nominées<br />
dans 8 catégories différ<strong>en</strong>tes. Bon(s)<br />
salon(s).<br />
■ Par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
6
JDT226-P06-07-SP IP Converg<strong>en</strong>ce OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 12:13 <strong>Page</strong> 7<br />
7 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P08-SP IP Conv OKAG:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 14:49 <strong>Page</strong> 8<br />
Évènem<strong>en</strong>t<br />
Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />
Mobile IT K20-M19<br />
PLANTRONICS,<br />
l’innovation dans la commémoration<br />
Alors que Plantronics fête <strong>en</strong>core - jusqu’à la fin de<br />
l’année - ses 50 ans d’exist<strong>en</strong>ce - le constructeur<br />
américain arrive sur Mobile IT nanti de nouvelles gammes de<br />
produits où l’innovation technologique est à l’honneur.<br />
Prés<strong>en</strong>tés sous une nouvelle signature « Simply<br />
communication », ces nouveaux produits mett<strong>en</strong>t l’acc<strong>en</strong>t sur<br />
une intégration de la technologie uniquem<strong>en</strong>t visible dans les<br />
usages. Ainsi, les micro-casques sans fil de la gamme Savi<br />
700, qui combin<strong>en</strong>t un triple usage bureautique (téléphone<br />
fixe, PC et téléphone mobile), détect<strong>en</strong>t automatiquem<strong>en</strong>t,<br />
grâce à un capteur, si l’utilisateur a son micro-casque sur la<br />
tête, et indiqu<strong>en</strong>t<br />
automatiquem<strong>en</strong>t à l’application<br />
de communications unifiées (telles que<br />
Lync, de Microsoft) son statut de disponibilité. Lorsque le<br />
micro-casque est posé, on signifie ainsi à ses interlocuteurs<br />
son indisponibilité. Autre fonction intellig<strong>en</strong>te : quelle que soit<br />
la ligne qui sonne (fixe, PC, mobile), le décroché se fait<br />
automatiquem<strong>en</strong>t lorsqu’on répond via son micro-casque.<br />
Plantronics prés<strong>en</strong>te égal<strong>en</strong>t une nouvelle technologie vocale :<br />
Plantronics Vocalyst. Intégrée dans l’oreillette Bluetooth<br />
M1100, elle permet de faire tout un tas de choses tout <strong>en</strong><br />
gardant les mains libres : écouter ses mails et y répondre,<br />
dicter des SMS, <strong>en</strong>registrer des mémos et même mettre à jour<br />
votre statut Facebook, avec les mains <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t libres. ■<br />
Huawei voit de plus <strong>en</strong> plus grand. <strong>Le</strong> géant chinois, flanqué<br />
désormais d’une « business unit », Huawei Entreprise, se<br />
positionne sur le marché de la téléprés<strong>en</strong>ce et de la visioconfér<strong>en</strong>ce.<br />
L’équipem<strong>en</strong>tier débarque <strong>en</strong> Europe avec sa propre solution de<br />
téléconfér<strong>en</strong>ce et un crédo : l’interopérabilité. Sur le plan purem<strong>en</strong>t<br />
esthétique et technique, l’équipem<strong>en</strong>tier prés<strong>en</strong>te un produit capable<br />
de rivaliser avec les gros acteurs du marché que sont Cisco-Tandberg et Polycom. « Avec le TP3106, nous proposons un produit<br />
compatible 1080 fullHD et interopérable avec tous les systèmes du marché », explique Mourad Bedrani, directeur des v<strong>en</strong>tes pour<br />
les solutions télé-prés<strong>en</strong>ce et video-confér<strong>en</strong>ce. « Notre solution est IMS ready, ce que va nous permettre d’être relié à un grand<br />
nombre de sites connectés. Elle peut égalem<strong>en</strong>t supporter plusieurs protocoles comme le H.323, SIP et TIP. Quel que soit le système<br />
choisi, notre solution fonctionne ». L’installation de vidéoconfér<strong>en</strong>ce permet égalem<strong>en</strong>t de diffuser des images <strong>en</strong> HD 720p avec un<br />
débit de <strong>51</strong>2 Kbit/s, le tout à l’aide d’un algorithme de compression. Parallèlem<strong>en</strong>t, Huawei vante la facilité d’utilisation de sa<br />
solution. <strong>Le</strong>s sessions peuv<strong>en</strong>t être réservées avec un mot de passe, les participants à la confér<strong>en</strong>ce peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>trer dans une<br />
confér<strong>en</strong>ce par simple appel. L’installation pourrait égalem<strong>en</strong>t être louée <strong>en</strong> fonction de la consommation. Huawei <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d adopter<br />
une position d’ouverture. « Nous voulons proposer notre solution à toutes les <strong>en</strong>treprises, pas uniquem<strong>en</strong>t aux grands comptes »,<br />
explique Christophe Coutelle, directeur des communications converg<strong>en</strong>tes. Déjà déployée <strong>en</strong> Espagne et <strong>en</strong> Grande-Bretagne pour<br />
un ministère, la solution arrive <strong>en</strong> France. Et Huawei, sûr de lui, ne craint pas ses rivaux. « Huawei est dans le monde de la vidéo<br />
depuis 18 ans », assène Mourad Bedrani, une manière de dire qu’à l’av<strong>en</strong>ir, il faudra bi<strong>en</strong> compter sur Huawei. ■<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce J18-K17<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce H15<br />
INNOVAPHONE :<br />
paré pour l’IPv6<br />
HUAWEI ENTREPRISE :<br />
de la téléprés<strong>en</strong>ce pour tous<br />
Mobile IT Expo M10 – N11<br />
SAMSUNG : du solide et du sans contact<br />
Rival frontal d’Apple sur les tablettes comme sur les smartphones, Samsung va profiter de Mobile IT Expo pour<br />
prés<strong>en</strong>ter l’<strong>en</strong>semble de ses produits. <strong>Le</strong> sud-coré<strong>en</strong> devrait notamm<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ter ses toutes<br />
dernières tablettes : la 10.1, 8.9 et 7.7. Toutes actionnées par Android, l’OS mobile de Google,<br />
ces tablettes numériques – actuellem<strong>en</strong>t au cœur d’une int<strong>en</strong>se bataille judiciaire avec Apple<br />
- pourrai<strong>en</strong>t offrir au constructeur son sésame pour toucher des <strong>en</strong>treprises plus que jamais<br />
friandes de solutions de mobilité. Côté téléphonie mobile, le constructeur prés<strong>en</strong>tera<br />
plusieurs terminaux. <strong>Des</strong> téléphones durcis, d’abord, avec les E1130, le E2370, le solid<br />
B2100, le solid 271 et le Galaxy Cover. Sur ce dernier combiné, le constructeur a<br />
choisi d’intégrer des produits à la résistance éprouvée. En plus d’une coque ultra<br />
résistante et d’une conformité à la norme IP 67, Samsung a intégré un écran antirayures.<br />
Côté logiciel, l’intégration de multiples solutions de messagerie grâce Microsoft<br />
Exchange Activesync <strong>en</strong> fait un appareil adapté aux besoins des professionnels. <strong>Le</strong> combiné,<br />
largem<strong>en</strong>t doté <strong>en</strong> matière de connectivité s’avère <strong>en</strong> outre compatible 3G + et WiFi<br />
802.11b/g/n. <strong>Le</strong> sud-coré<strong>en</strong> place égalem<strong>en</strong>t ses pions dans le NFC. Un nouveau combiné,<br />
le Samsung Player City embarque cette technologie sans contact. ■<br />
Prêt pour l’IPv6. C’est, <strong>en</strong> substance, le<br />
message que veut faire passer<br />
Innovaphone avec ses nouvelles gammes de<br />
passerelles. Pour le constructeur allemand, il<br />
s’agit surtout de proposer des équipem<strong>en</strong>ts<br />
permettant aux <strong>en</strong>treprises d’éviter de<br />
remplacer leur matériel dès lors que la<br />
bascule vers le nouveau protocole IP se fera.<br />
Pour garantir la solidité de ses machines,<br />
Innovaphone a, <strong>en</strong>tre autres, choisi d’exclure<br />
de la conception les élém<strong>en</strong>ts mobiles. <strong>Le</strong><br />
constructeur propose plusieurs modèles de<br />
passerelles. La passerelle VoIP0010,<br />
convi<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t à tous ceux qui<br />
souhait<strong>en</strong>t faire à appel à un opérateur SIP.<br />
Davantage dédiée aux <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts<br />
virtualisés, l’IP1060, une média gateway,<br />
sert surtout quand le PBX d’Innovaphone (<strong>en</strong><br />
version virtualisée) est exploité dans un<br />
<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t VMWare. <strong>Le</strong> constructeur –<br />
non côté <strong>en</strong> bourse -, très <strong>en</strong> forme, a<br />
<strong>en</strong>registré un exercice fiscal 2010-<strong>2011</strong><br />
positif. L’<strong>en</strong>treprise <strong>en</strong>registre une<br />
croissance de ses rev<strong>en</strong>us « à deux<br />
chiffres ». Fort de ces bons résultats,<br />
Innovaphone a égalem<strong>en</strong>t consolidé ses<br />
équipes avec 10 nouveaux collaborateurs. ■<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
8
SOLUTION<br />
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Évènem<strong>en</strong>t<br />
Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce F18-H17<br />
COMPLETEL-<br />
ALTITUDE :<br />
la puissance à la demande<br />
Completel continue à dérouler la stratégie annoncée au<br />
mom<strong>en</strong>t du rachat d’Altitude Telecom. Une stratégie qui<br />
consiste à exploiter au maximum les synergies <strong>en</strong>tre les deux<br />
groupes (techniques, marketing, de positionnem<strong>en</strong>t) pour<br />
proposer aux marché des offres innovantes. Après avoir lancé<br />
<strong>en</strong> mars dernier une offre d’infrastructures de nouvelle<br />
génération, puis, <strong>en</strong> juin, les premières offres cloud sur serveur<br />
dédié, voici que Completel lance une offre d’infrastructure <strong>en</strong><br />
mode service (Iaas). Cette dernière se prés<strong>en</strong>te sous la forme<br />
d’une offre de virtual machine à la demande, exploitée et<br />
administrée. « Nous sommes opérateur télécoms, explique<br />
Thierry Podolak, directeur général de Completel, et nous<br />
faisons déjà<br />
des services de<br />
coueur de<br />
réseau qui sont<br />
assimilés à du<br />
cloud (comme<br />
l’IP c<strong>en</strong>trex).<br />
L’offre [que<br />
nous<br />
annonçons<br />
aujourd’hui] est<br />
une offre de<br />
virtual machine<br />
produite dans<br />
le triangle de<br />
data c<strong>en</strong>ter<br />
tiers 3 du<br />
groupe. Il s’agit<br />
d’une offre <strong>en</strong><br />
IP Converg<strong>en</strong>ce I31<br />
SNOM :<br />
de nouveaux postes<br />
compatibles Lync<br />
mode Opex, pour proposer de la puissance informatique<br />
à la demande ». Prés<strong>en</strong>tée comme « très cohér<strong>en</strong>ce avec<br />
la poursuite de [nos] investissem<strong>en</strong>ts dans les data<br />
c<strong>en</strong>ters », cette offre combine les capacités du groupe<br />
dans le Très Haut Débit et dans les data-c<strong>en</strong>ters,<br />
largem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>forcée depuis le rachat d’Altitude Telecom.<br />
« Notre positionnem<strong>en</strong>t est forcém<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>t de celui<br />
des grandes SSII, qui ont sont plutôt sur une verticale de valeur<br />
ajoutée, explique Thierry Podolak, il est aussi différ<strong>en</strong>t de celui<br />
d’un hébergeur pur. Nous mettons à disposition les machines,<br />
les cli<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bénéficier <strong>en</strong> mode connecté ». Pour<br />
lancer cette nouvelle offre, Completel a signé un part<strong>en</strong>ariat<br />
important avec un intégrateur spécialisé, APX, qui, dont son<br />
côté, se rev<strong>en</strong>dique clairem<strong>en</strong>t comme tel, sans vouloir<br />
déborder sur le métier d’opérateur ou d’hébergeur, mais tout <strong>en</strong><br />
étant prés<strong>en</strong>t dans le cloud privé. « APX a investi depuis<br />
plusieurs années dans le cloud privé, explique Thierry Podolak,<br />
sur base de technologies Cisco, avec des couches de<br />
virtualisation VWware et du stockage EMC. Il va utiliser toutes<br />
ses composantes de production que nous mettons <strong>en</strong>semble <strong>en</strong><br />
œuvre ». Prés<strong>en</strong>t dans la virtualisation depuis 2004,<br />
l’intégrateur a déjà installé de nombreuses infrastructures<br />
virtualisées chez ses cli<strong>en</strong>ts et a même sorti <strong>en</strong> mai dernier sa<br />
propre offre de cloud privé, baptisée vPack. Quant à la cible de<br />
l’offre Completel, « nous visons une cli<strong>en</strong>tèle qui se situe sur<br />
un spectre assez large, poursuit Thierry Podolak, cela va des<br />
PME d’une certaine taille aux plus petites des grandes<br />
<strong>en</strong>treprises. Cette offre tourne autour des facilités que nous<br />
mettons autour : extranet pour le suivi, facturation <strong>en</strong> fonction<br />
de la consommation quotidi<strong>en</strong>ne de virtual machine... ». Discret<br />
dans ses objectifs, Completel se place dans un marché <strong>en</strong><br />
pleine structuration, mais dans lequel il pourrait jouer un rôle<br />
important. Par ailleurs, l’opérateur montrera aussi sur IP<br />
Converg<strong>en</strong>ce sa 2 ème génération d’offres d’IP C<strong>en</strong>trex, baptisée<br />
Cc<strong>en</strong>trex. « C’est un chantier passionnant autour de ce qui fait<br />
la force de Completel, conclut Thierry Podolak, nous piochons<br />
dans une boîte à outils qui est bi<strong>en</strong> plus ét<strong>en</strong>due depuis le<br />
rachat d’Altitude Telecom ». ■<br />
Cette année, Snom a multiplié les postes téléphoniques IP adaptés à<br />
Lync, la solution de communication unifiée de Microsoft. Plusieurs<br />
nouvelles référ<strong>en</strong>ces vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t ainsi compléter le catalogue du<br />
fabricant. Spécialem<strong>en</strong>t conçus pour fonctionner sous <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />
Lync, les modèles 821UC et 300UC sont basés sur le standard SIP. Ces<br />
deux postes sont respectivem<strong>en</strong>t positionnés <strong>en</strong> haut et <strong>en</strong> <strong>en</strong>trée de gamme.<br />
Egalem<strong>en</strong>t calibré pour fonctionner de manière optimisée avec la solution de communication unifiée de l’éditeur, le snom<br />
UC600, offre aux utilisateurs la possibilité de lancer une communication téléphonique directem<strong>en</strong>t depuis leur ordinateur ;<br />
ceci étant r<strong>en</strong>du possible par l’intégration d’un cli<strong>en</strong>t Microsoft Lync 2010. Pour faciliter l’installation de cet appareil, le<br />
constructeur a choisi d’inclure un branchem<strong>en</strong>t USB. Snom va égalem<strong>en</strong>t profiter de l’occasion pour faire la promotion de<br />
terminaux lancés au début de l’année <strong>2011</strong>, le snom 821 et le snom 300. Selon Olivier Gerling, directeur général de Snom<br />
France, il s’agit de « créer de la valeur pour [les] distributeurs, rev<strong>en</strong>deurs et cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> leur apportant un grand choix de<br />
terminaux, riches <strong>en</strong> fonctionnalités et abordables ». ■<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce H9<br />
VIDYO :<br />
la vidéoconfér<strong>en</strong>ce<br />
<strong>en</strong> toute mobilité<br />
Connu avant tout pour sa solution de<br />
visioconfér<strong>en</strong>ce logicielle, Vidyo<br />
franchit une étape supplém<strong>en</strong>taire et se<br />
tourne vers les communications <strong>en</strong> mode<br />
nomade. L’éditeur vi<strong>en</strong>t de lancer sa<br />
nouvelle solution, Vidyomobile, destinée<br />
cette fois-ci aux tablettes tactiles. Intégrée à<br />
la solution VidyoConfer<strong>en</strong>cing, Vidyomobile<br />
permet à des possesseurs de tablettes iPad<br />
et Android de lancer des sessions de<br />
visioconfér<strong>en</strong>ce « de qualité ». <strong>Le</strong>s<br />
utilisateurs doiv<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant se connecter<br />
<strong>en</strong> WiFi, et non <strong>en</strong> 3G. Vidyo précise<br />
égalem<strong>en</strong>t que sa solution est compatible<br />
4G, cep<strong>en</strong>dant, pour la France, l’arrivée du<br />
très haut débit mobile n’est pas pour tout de<br />
suite. L’utilisation d’une technologie<br />
développée par Vidyo permet d’obt<strong>en</strong>ir une<br />
qualité d’image <strong>en</strong> haute définition (720p)<br />
depuis une connexion internet sans fil. A<br />
noter que Vidyomobile fonctionne <strong>en</strong><br />
collaboration avec le VidyoRouter, un<br />
équipem<strong>en</strong>t qui permet de contrôler et<br />
d’ajuster la qualité du flux vidéo <strong>en</strong> fonction<br />
du débit disponible. Concernant le service à<br />
proprem<strong>en</strong>t parler, le concepteur de la<br />
solution a veillé à ce que Vidyomobile offre<br />
une palette de fonctionnalités suffisante.<br />
Ainsi, le mode d’affichage peut être<br />
personnalisé. Il est notamm<strong>en</strong>t possible de<br />
choisir de ne faire apparaître que le<br />
participant <strong>en</strong> train de parler ou tous les<br />
participants à la fois. ■<br />
O<br />
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M<br />
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<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
10
JDT226-P10-11-SP IP Conv OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:52 <strong>Page</strong> 11<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce E14-F13<br />
OBS, converg<strong>en</strong>ce sinon ri<strong>en</strong><br />
Orange Business Services (OBS) déballe<br />
l’artillerie lourde. La filiale de l’opérateur<br />
historique dédiée aux <strong>en</strong>treprises propose un<br />
véritable ars<strong>en</strong>al d’outils de converg<strong>en</strong>ce développés<br />
pour les TPE et les PME. Construite autour d’un<br />
produit Cisco, la solution de communication unifiée<br />
Business Together as a Service se compose de<br />
plusieurs services : téléphonie, messagerie unifiée,<br />
messagerie instantanée, gestion de prés<strong>en</strong>ce et<br />
services de téléconfér<strong>en</strong>ce. Parmi ses autres<br />
solutions, l’opérateur propose, via son offre Business<br />
Together, un outil dédié aux Blackberry. Conçu pour<br />
les utilisateurs des terminaux du fabricant canadi<strong>en</strong>,<br />
Blackberry Mobile Voice System (qui est d’ailleurs<br />
candidat sur la catégorie<br />
«Meilleure offre de converg<strong>en</strong>ce<br />
fixe-mobile » aux Trophées de la<br />
Converg<strong>en</strong>ce, voir <strong>page</strong> 20)<br />
offre un numéro de téléphone<br />
unique fixe-mobile ainsi<br />
qu’une messagerie unique.<br />
Construite à partir de BES (Blackberry<br />
Enterprise Server), la solution, interconnectée<br />
avec le PBX de l’<strong>en</strong>treprise, fournit à l’utilisateur<br />
l’<strong>en</strong>semble des outils de son poste de travail<br />
fixe. Avec cette solution, OBS veut placer dans<br />
les mains des <strong>en</strong>treprises un moy<strong>en</strong> efficace de<br />
réduire leurs dép<strong>en</strong>ses, via, notamm<strong>en</strong>t la<br />
possibilité d’exploiter les réseaux WiFi voix de<br />
l’<strong>en</strong>treprise. OBS délivre quant à lui une<br />
importante partie service avec, <strong>en</strong> outre, une<br />
assistance technique à l’administrateur du<br />
réseau ainsi qu’un support technique. La<br />
converg<strong>en</strong>ce se trouve égalem<strong>en</strong>t au cœur des<br />
solutions Business Téléphonie mobile et<br />
Business Téléphonie unifiée. Pour la première,<br />
l’opérateur met notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> avant la<br />
possibilité de pouvoir choisir des formules<br />
illimitées. La seconde met à disposition de<br />
l’utilisateur toute une palette de<br />
fonctionnalités : le filtrage d’appel vers<br />
l’assistante, le r<strong>en</strong>voi d’appel ou <strong>en</strong>core le<br />
mode confér<strong>en</strong>ce mobile. En outre, une<br />
interface web offre égalem<strong>en</strong>t la possibilité de<br />
contrôler une flotte de téléphones mobiles. ■<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce E10-F9<br />
MICROSOFT<br />
LYNC sur un nuage<br />
Microsoft Lync s’adapte à son époque. La<br />
solution de communication unifiée de<br />
l’éditeur glisse du poste de travail au Cloud. Lync<br />
Online dispose des mêmes fonctionnalités que la<br />
version précéd<strong>en</strong>te. La solution continue ainsi à allier<br />
les communications vidéo et voix ainsi que la<br />
messagerie instantanée. <strong>Le</strong> partage d’écran et la<br />
mise <strong>en</strong> place d’un tableau blanc durant les sessions<br />
rest<strong>en</strong>t disponibles sur cette version. Sur Lync Online,<br />
Microsoft a égalem<strong>en</strong>t maint<strong>en</strong>u le pont avec son<br />
cli<strong>en</strong>t grand public de communication instantanée,<br />
Windows Live Mess<strong>en</strong>ger. A partir de cet outil de<br />
messagerie instantanée, il reste possible de lancer<br />
des communications audio et vidéo. Sur Lync Online,<br />
la sécurité des communications demeure <strong>en</strong>tre les<br />
mains du service informatique. <strong>Le</strong>s autorisations de<br />
connexion de chaque utilisateur sont l’apanage de la<br />
direction des services informatiques. Si cette version<br />
n’apporte, sur le papier aucune révolution <strong>en</strong> matière<br />
de fonctionnalités, elle offre, selon Microsoft, un outil<br />
supplém<strong>en</strong>taire de compression des dép<strong>en</strong>ses pour<br />
les gestionnaires d’infrastructure. A noter, <strong>en</strong> outre,<br />
que l’opérateur mainti<strong>en</strong>t le dialogue avec « des<br />
fournisseurs d’audioconfér<strong>en</strong>ce par téléphone » -<br />
sans citer lesquels - pour continuer à faire de Lync<br />
une plate-forme ouverte. Cette nouvelle déclinaison<br />
sur le Cloud de l’un de ses services permet à<br />
Microsoft de poursuivre sa diversification dans le<br />
domaine de l’informatique dématérialisée. ■
JDT226-P12-SP IP Conv OK AG BAT:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:03 <strong>Page</strong> 12<br />
Évènem<strong>en</strong>t<br />
Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />
Cloud & iT Expo C<strong>29</strong><br />
INTERXION<br />
met <strong>en</strong> chantier 9200 m 2<br />
de data c<strong>en</strong>ter <strong>en</strong> IDF<br />
C<br />
’est le plus gros investissem<strong>en</strong>t cons<strong>en</strong>ti par le groupe<br />
europé<strong>en</strong> Interxion depuis qu’il existe : 130 millions<br />
d’euros pour un data c<strong>en</strong>ter haute d<strong>en</strong>sité électrique (2300 W)<br />
de 9200 m 2 de salles machine. Pour ceux qui aurai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core<br />
des doutes sur la réalité concrète du marché et du pot<strong>en</strong>tiel<br />
représ<strong>en</strong>té par le cloud computing, Interxion apporte la preuve<br />
par la mise <strong>en</strong> chantier d’Interxion 7. Situé à La Courneuve<br />
(93), au bord de l’A86, le bâtim<strong>en</strong>t est posé sur un terrain de<br />
19 000m² avec une option d’achat. Outre la disponibilité<br />
électrique <strong>en</strong> haute d<strong>en</strong>sité, l’autre grande raison qui a poussé<br />
Interxion a choisir cet emplacem<strong>en</strong>t est la disponibilité de la<br />
connectivité télécom : grâce aux fourreaux qui long<strong>en</strong>t<br />
l’autoroute, deux câbles totalisant 432 paires de fibres<br />
permett<strong>en</strong>t d’interconnecter Interxion 7, avec <strong>en</strong>tre autres les<br />
autre data-c<strong>en</strong>ters du groupe, avec une faible lat<strong>en</strong>ce (<strong>en</strong>tre<br />
150 et 200 ms). « On pourrait faire du trading électronique »,<br />
s’amuse Fabrice Coquio, directeur général d’Interxion<br />
France, avant de préciser, plus sérieusem<strong>en</strong>t, qu’une telle<br />
connectivité lui permet d’assurer une vraie unité de lieu<br />
<strong>en</strong>tre les six autres data c<strong>en</strong>ters francili<strong>en</strong>s, qui totalis<strong>en</strong>t<br />
13 300 m2 d’équipem<strong>en</strong>ts. Lancé avant l’été, le chantier<br />
ne pouvait être annoncé tant que les droits de recours sur<br />
le permis de construire n’étai<strong>en</strong>t pas purgés. La première<br />
tranche sera livrée <strong>en</strong> juin 2012, la 2ème un an plus tard.<br />
« Nous avons lancé ce chantier parce que le marché reste très<br />
demandeur, explique Fabrice Coquio, il y a un déficit de l’offre<br />
par rapport à la demande. Nos cli<strong>en</strong>ts français et<br />
internationaux nous demand<strong>en</strong>t de ‘pousser les murs’ ». <strong>Le</strong>s<br />
cli<strong>en</strong>ts internationaux sont particulièrem<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>sibles au bas<br />
prix de l’électricité <strong>en</strong> France, qui pèse pour une partie<br />
conséqu<strong>en</strong>te des tarifs des data c<strong>en</strong>ters. En tête des<br />
demandes : le Cloud Computing sous ses différ<strong>en</strong>tes formes.<br />
« Au 2 ème trimestre de cette année, précise Fabrice Coquio,<br />
70 % de la prise de commande chez Interxion, <strong>en</strong> France<br />
comme <strong>en</strong> Europe, est liée de près ou de loin au cloud ». Un<br />
axe fort de la demande est celui émanant du monde des<br />
médias, qui cherch<strong>en</strong>t à constituer un « hub média<br />
numérique » pour conc<strong>en</strong>trer au même <strong>en</strong>droit ses besoins de<br />
capacité pour la post-production audiovisuelle ou pour<br />
l’agrégation de cont<strong>en</strong>us. Par ailleurs, 30 % de cette demande<br />
vi<strong>en</strong>t des infogéreurs français ou europé<strong>en</strong>s qui veul<strong>en</strong>t<br />
monter leurs propres solutions. <strong>Le</strong>s grands comptes français<br />
sont très prés<strong>en</strong>ts dans l’<strong>en</strong>semble de cette demande qui<br />
s’exprime par le besoin de grandes surfaces (<strong>en</strong>tre 200 et 500<br />
m 2 ) et, fait nouveau, par la demande d’avoir du personnel sur<br />
place, de manière plus ou moins perman<strong>en</strong>te. Corollaire de<br />
cette situation, Interxion mettra à leur disposition sur le site<br />
de La Courneuve 900 m 2 de bureaux. Enfin, Interxion 7 sera le<br />
site le plus « gre<strong>en</strong> » du groupe. L’empreinte carbone a été<br />
travaillée dès le process de construction et l’exploitation.<br />
répondra aux dernières recommandations des normes<br />
ASHRAE. Ces normes préconis<strong>en</strong>t une température<br />
d’exploitation de 20 à 27° <strong>en</strong> « valeur cible » au lieu des 18 à<br />
23° habituels, qui ce qui permet des économies conséqu<strong>en</strong>tes<br />
<strong>en</strong> matière de climatisation et permett<strong>en</strong>t de viser un gain de<br />
0,1 <strong>en</strong> matière de PUE. Crédité d’une part de marché de 21 %<br />
<strong>en</strong> France, Interxion conforte aussi sa place puisque, d’après<br />
Fabrice Coquio, « il n’y aura pas d’autres data c<strong>en</strong>ters de cette<br />
dim<strong>en</strong>sion avant 2017 <strong>en</strong> région parisi<strong>en</strong>ne ». Et ce,<br />
notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> raison du manque de disponibilité de la<br />
puissance électrique nécessaire. ■<br />
Fabrice Coquio,<br />
Directeur Général Interxion France<br />
Mobile IT M13<br />
ZENPRISE vise le leadership mondial de la sécurité mobile<br />
Classée par l’institut Gartner parmi les leaders mondiaux de son secteur, l’<strong>en</strong>treprise californi<strong>en</strong>ne Z<strong>en</strong>prise, spécialiste de la sécurité mobile, vise tout<br />
simplem<strong>en</strong>t la place de n° 1 mondial. Créée <strong>en</strong> 2003 à Redwood par Jayaram Bhat, Z<strong>en</strong>prise s’est à la fois développée de manière organique<br />
et par croissance externe, comme l’illustre le rachat <strong>en</strong> octobre 2010 du français Sparus Software. Du coup, le présid<strong>en</strong>t de cette dernière <strong>en</strong>tité, Didier<br />
Rochereau, est dev<strong>en</strong>u le directeur général EMEA de Z<strong>en</strong>prise. Depuis son tout nouveau siège parisi<strong>en</strong>, il a la haute main sur les bureaux allemand,<br />
britannique et des Pays Bas. <strong>Des</strong> implantations appelées à une forte croissance. « Nous mettons <strong>en</strong> place une stratégie indirecte, explique Didier Rochereau,<br />
qui passe par les opérateurs, les VARs et des ODM, tels que Consotel ». <strong>Le</strong>ader français du EMC (exp<strong>en</strong>se managem<strong>en</strong>t contrôle), tant sur les lignes mobiles<br />
que sur les autres dép<strong>en</strong>ses télécoms de l’<strong>en</strong>treprise, ce dernier <strong>en</strong>richit ainsi son offre de gestion et contrôle des dép<strong>en</strong>ses d’une offre de sécurité. « Notre<br />
mission est de protéger l’<strong>en</strong>treprise mobile, explique Jayaram Bhat, p-dg de Z<strong>en</strong>prise. Or, depuis un an, les cadres et<br />
les dirigeants d’<strong>en</strong>treprise leurs propres iPads et iPhone dans l’<strong>en</strong>treprise et demand<strong>en</strong>t à la DSI de l’intégrer dans<br />
Didier Rochereau,<br />
directeur général EMEA de Z<strong>en</strong>prise<br />
Jayaram Bhat,<br />
p-dg de Z<strong>en</strong>prise<br />
l’<strong>en</strong>treprise. Puis, cela s’est ét<strong>en</strong>du à tous les profils de l’<strong>en</strong>treprise. Autre phénomène, les dirigeants utilis<strong>en</strong>t leurs iPads dans les Starbukcs cafés, qui ne<br />
sont pas sécurisés. Il faut donc sécuriser les terminaux ». Dans cette optique, Z<strong>en</strong>prise propose un système à triple couche, qui couvre le terminal, les<br />
applications et les réseaux. Et son système de déf<strong>en</strong>se dynamique permet une gestion très fine des autorisations et des interdictions d’usage.<br />
<strong>Le</strong> gestionnaire de flotte peut, par exemple, bloquer le jeu Angry Birds au bureau, dans une zone délimitée par géolocalisation. Il peut aussi les terminaux<br />
jailbreakés, ou <strong>en</strong>core ceux fonctionnant sur tel ou tel OS. Fait nouveau, l’offre est disponible <strong>en</strong> mode cloud, hébergé par Amazone. « C’est une plateforme<br />
très excitante pour délivrer des services, poursuit Jayaram Bhat, [d’autant plus que] dans deux ans, la majorité des <strong>en</strong>treprises seront dans le<br />
cloud ». Z<strong>en</strong>prise, qui gère <strong>en</strong>tre 600 000 et 700 000 terminaux dans le monde, a implém<strong>en</strong>té l’été dernier support de plate-forme avec Self portal – une<br />
fonction permet aux utilisateurs d’activer leur propre terminal - et se prépare à sortir <strong>en</strong> fin d’année une offre de prév<strong>en</strong>tion de perte de données, qui<br />
intègre Sharepoint de Microsoft, permet de diffuser des alertes « corporate » et interdit les copier/coller sur iOS. Pour 2012, le projet est de sécuriser les<br />
applications, et d’investir très s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t dans les recrutem<strong>en</strong>ts, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Europe. ■<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
12
Grande facilité d‘utilisation.<br />
Haute performance.<br />
<strong>Le</strong>s nouveaux téléphones IP snom de la série 700<br />
<strong>Le</strong>s nouveaux téléphones IP snom de la série 7xx, le snom 720 et le snom 760,<br />
sont parfaitem<strong>en</strong>t conçus pour les cli<strong>en</strong>ts business souhaitant un maximum de<br />
performances visuelles et audio, des fonctionnalités avancées, une grande facilité<br />
d´utilisation, ainsi qu´un retour sur investissem<strong>en</strong>t rapide. La technologie ‘dual-core’<br />
embarquée garantit la pér<strong>en</strong>nité des produits pour l’av<strong>en</strong>ir.<br />
En avant-première, snom prés<strong>en</strong>te sa nouvelle gamme de téléphones IP<br />
au salon IP Converg<strong>en</strong>ce <strong>2011</strong> à Paris.<br />
V<strong>en</strong>ez nous r<strong>en</strong>dre visite sur notre stand I 31<br />
snom.com/fr
JDT226-P14-SP IP Conv OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:11 <strong>Page</strong> 14<br />
Évènem<strong>en</strong>t<br />
Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce K24 k23<br />
ACROPOLIS<br />
TELECOM<br />
ouvre son troisième<br />
data c<strong>en</strong>ter à Aix<br />
Après l’ouverture de Paris Bourse (rue des Jeûneurs,<br />
75002) et de Paris Nation (rue Mousset Robert, 75012),<br />
voici que l’<strong>en</strong>treprise dirigée par Samir Koleilat inaugure cet<br />
automne son troisième data c<strong>en</strong>ter, Dataix, à Aix-les-Milles, à<br />
6 km à peine du c<strong>en</strong>tre d’Aix-<strong>en</strong>-Prov<strong>en</strong>ce. <strong>Le</strong> bâtim<strong>en</strong>t, d’une<br />
surface totale de 800 m 2 , dont 500 m 2 de salle machine, ouvre<br />
avec une première tranche de 300 m 2 opérationnels. Son<br />
installation a nécessité un investissem<strong>en</strong>t de 1,5 M€ pour les<br />
fourreaux, les travaux publics, l’adduction électrique, la<br />
climatisation… « L’intérêt de ce data c<strong>en</strong>ter, explique Samir<br />
Koleilat, c’est que nous sommes à 15 mn de Marignane [où se<br />
trouve l’aéroport desservant Marseille] et à 10 mn c<strong>en</strong>tre<br />
d’Aix, au cœur d’une DSP [délégation de service public] de<br />
300 km baptisée Capaix, qui dessert 42 zones industrielles ».<br />
Grâce à ce nouveau data c<strong>en</strong>ter, Acropolis Telecom peut<br />
continuer à déployer sa stratégie qui consiste à proposer,<br />
outre sa connectivité, des services <strong>en</strong> cloud et de<br />
l’hébergem<strong>en</strong>t de proximité. Cette offre de services à guichet<br />
unique, baptisée Cap Cloud, permettra à l’opérateur d’offrir à<br />
ses cli<strong>en</strong>ts de la zone Aix-Marseille l’accès à des solutions<br />
IaaS, PaaS et SaaS sur demande. <strong>Le</strong> premier cli<strong>en</strong>t a été<br />
accueilli au tout début du mois d’octobre. « Nous avons acheté<br />
un fichier de plus de 5000 <strong>en</strong>treprises locales, auxquelles nous<br />
allons proposer de l’hébergem<strong>en</strong>t, et du cloud public et privé<br />
avec nos part<strong>en</strong>aires (Microsoft, Siem<strong>en</strong>s, Panasonic,<br />
Mitel…). Notre principal argum<strong>en</strong>t, c’est le tandem fibre +<br />
hébergem<strong>en</strong>t. Il n’y a pas d’équival<strong>en</strong>t à 40 km à la ronde »,<br />
ajoute Samir Koleilat. Autre argum<strong>en</strong>t fort d’Acropolis : le site<br />
Mobile IT n20-19<br />
d’Aix compr<strong>en</strong>d 120 m 2 de bureaux disponibles pour ses<br />
cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> location technique ou commerciale à la<br />
journée, à la semaine ou au mois, ainsi qu’un espace de<br />
stockage pour les pièces détachées et un coffre fort<br />
pour <strong>en</strong>treposer CD Roms et bandes magnétiques.<br />
« Nous avons déjà des cli<strong>en</strong>ts francili<strong>en</strong>s qui veul<strong>en</strong>t<br />
pr<strong>en</strong>dre une redondance sur Aix, poursuit Samir Koleilat.<br />
Je p<strong>en</strong>se qu’on aura la même demande sur Aix ». Et si<br />
Acropolis voit décroître de manière très forte depuis le<br />
début de l’année la commercialisation des équipem<strong>en</strong>ts<br />
associés à ses services (-70 % au premier semestre), la<br />
demande de services et solutions <strong>en</strong> mode cloud ne cesse de<br />
progresser, avec une augm<strong>en</strong>tation m<strong>en</strong>suelle de 25 % du<br />
nombre de commandes. Mais si cette progression du cloud ne<br />
comp<strong>en</strong>se pas la baisse des commandes, Acropolis a <strong>en</strong>core<br />
du cash pour att<strong>en</strong>dre. « Nous terminerons l’année avec 1,9<br />
M€ de trésorerie, malgré tous les investissem<strong>en</strong>ts cette année<br />
[data c<strong>en</strong>tes de Paris et d’Aix] », conclut Samir Koleilat. <strong>Des</strong><br />
investissem<strong>en</strong>ts qui ont été financés pour un tiers sous forme<br />
de dette. Disposant d’un volant d’affaires conséqu<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />
portefeuille, l’opérateur prépare une nouvelle levée de fonds<br />
de 1,5 M€ pour continuer à financer son projet de développer<br />
« d'ici 2013, l'un des plus importants maillages de petits<br />
Datac<strong>en</strong>ter urbains de haute<br />
d<strong>en</strong>sité électrique ». ■<br />
Samir Koleilat,<br />
p-dg d’Acropolis Telecom<br />
TOMTOM BUSINESS SOLUTIONS<br />
promeut une conduite plus sûre<br />
Pour TomTom Business Solutions, l’heure est plus que jamais à la conduite sécurisée. Active Driver Feedback et Webfleet Optidrive<br />
ont été développées <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s. La première des fonctionnalités fait office d’assistant de conduite <strong>en</strong> faisant remonter au<br />
conducteur plusieurs informations. La consommation du carburant, les vitesses excessives, les freinages brusques et un résumé général<br />
de la conduite par trajet offr<strong>en</strong>t ainsi au conducteur une vision générale de son « style » de conduite et l’aide à le r<strong>en</strong>dre plus efficace et<br />
plus économique. Davantage dédiée aux gestionnaires de flottes de véhicules, Webfleet Optidrive agglomère les données collectées et<br />
établit un rapport et des tableaux de bord graphiques. Prés<strong>en</strong>té sous forme de colonne graphique 3D, l’indicateur de performance<br />
repr<strong>en</strong>d les informations liées aux vitesses excessives, à la consommation de carburant, aux véhicules à l’arrêt (moteur <strong>en</strong><br />
fonctionnem<strong>en</strong>t) et aux événem<strong>en</strong>ts de conduite gardés <strong>en</strong> mémoire. TomTom a<br />
égalem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>sé à r<strong>en</strong>dre paramétrable Optidrive de manière à fournir aux utilisateurs<br />
un outil adapté aux valeurs de référ<strong>en</strong>ce choisies par l’<strong>en</strong>treprise. <strong>Le</strong> gestionnaire de<br />
flotte peut égalem<strong>en</strong>t faire varier l’importance des facteurs pris <strong>en</strong><br />
compte dans le calcul de l’indice. Avec ces deux nouveaux produits,<br />
TomTom Business Solutions espère dev<strong>en</strong>ir un acteur d’importance<br />
dans un marché dont il était abs<strong>en</strong>t 5 ans auparavant. Pour le mom<strong>en</strong>t,<br />
la réponse du marché par rapport aux produits du constructeur<br />
hollandais apparaît positive. Quelques 150 000 véhicules professionnels<br />
à travers l’Europe embarqu<strong>en</strong>t une solution de TomTom. ■<br />
Mobile IT N14-O17<br />
NOMADIC<br />
SOLUTIONS :<br />
la RFID à l’honneur<br />
Al’occasion de cette nouvelle édition du<br />
salon IP Converg<strong>en</strong>ce, Nomadic<br />
Solutions fait la part belle à la RFID, une<br />
technologie qui permet, <strong>en</strong>tre autres, de<br />
récupérer des données à distance à l’aide de<br />
d’étiquettes égalem<strong>en</strong>t appelées « tags ». <strong>Le</strong><br />
constructeur, qui <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d tirer parti de la<br />
généralisation des dispositifs des<br />
géolocalisation pour les bi<strong>en</strong>s et les<br />
personnes, va ainsi proposer plusieurs<br />
produits qui intègr<strong>en</strong>t la RFID. <strong>Le</strong> NS90RF, un<br />
équipem<strong>en</strong>t dédié à la surveillance des<br />
personnes et à la gestion de prés<strong>en</strong>ce sur les<br />
lieux d’interv<strong>en</strong>tion, fonctionne grâce à la<br />
technologie RFID <strong>en</strong> intérieur et au GPS <strong>en</strong><br />
extérieur. Pour les véhicules, le boîtier NS10RF<br />
offre quant à lui des fonctions de<br />
télécommande à distance géolocalisée, de<br />
surveillance ou <strong>en</strong>core de décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t de<br />
parking à distance. Compatible GPS, GSM,<br />
GPRS et RF 2,4 GHz, l’équipem<strong>en</strong>t est proposé<br />
avec différ<strong>en</strong>ts modèles d’étiquettes.<br />
Nomadic Solutions prés<strong>en</strong>te égalem<strong>en</strong>t ses<br />
balises conçues pour les marchandises. La<br />
TT1, complètem<strong>en</strong>t étanche et la TT7, dotée<br />
d’une autonomie titanesque de 12 mois vis<strong>en</strong>t<br />
à fournir une solution adaptée aux<br />
problématiques liées à la géolocalisation des<br />
remorques et, égalem<strong>en</strong>t, à la gestion et à la<br />
surveillance des marchandises. ■<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
14
JDT226-P<strong>16</strong>-SP IP Conver OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 21:43 <strong>Page</strong> <strong>16</strong><br />
Évènem<strong>en</strong>t<br />
Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />
Mobile IT N14<br />
MAPPIN<br />
CONTROL :<br />
le smartphone<br />
désormais incontournable<br />
Acteur de l’univers de la géolocalisation, Mapping<br />
Control se tourne logiquem<strong>en</strong>t vers les terminaux<br />
mobiles, et plus particulièrem<strong>en</strong>t, vers les smartphones. Sa<br />
solution, Mapmymobiles.com, devrait être mise à l’honneur à<br />
l’occasion du salon IP Converg<strong>en</strong>ce. « <strong>Le</strong>s nouveaux terminaux<br />
mobiles pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t une place importante », explique Daniel<br />
Vassallucci, fondateur et p-dg de Mapping Control.<br />
« Aujourd’hui, la localisation des téléphones pr<strong>en</strong>d le pas sur celle des véhicules. <strong>Le</strong>s choses évolu<strong>en</strong>t très vite ». Avec son service<br />
de géolocalisation pour les mobiles, Mapping Control <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d continuer à proposer un large év<strong>en</strong>tail services. Cartographie, image<br />
par satellite, images <strong>en</strong> 3D et « streetview » font partie de la palette de fonctionnalités que l’<strong>en</strong>treprise <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d mettre à<br />
disposition de ses cli<strong>en</strong>ts. Conçu pour le mom<strong>en</strong>t pour fonctionner sur les systèmes BlackberryOS et sur Android,<br />
Mapmymobiles.com, peut être déployé sur iOS (iPhone), cep<strong>en</strong>dant, explique Daniel Vassallucci, quelques spécificités techniques<br />
r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t cette plate-forme moins attrayante que celles de Google et de RIM. « Sur Blackberry et sur Android, il est possible<br />
d’automatiser le service, puis de le lancer <strong>en</strong> tâche de fond. Ce n’est pas possible sur iPhone. Sur ce smartphone, il est au<br />
préalable nécessaire de lancer application ». Mapping Control n’oublie pas non plus la plate-forme mobile de Microsoft. « Sur les<br />
dernières statistiques que j’ai eues,<br />
Microsoft est déçu du taux de<br />
pénétration. Ils ont l’espoir de voir<br />
les choses s’arranger avec Mango<br />
[la dernière mise à jour de Windows<br />
Phone, NDR]. Si les chiffres<br />
devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t significatifs, nous<br />
étudierons la question. Pour le<br />
mom<strong>en</strong>t, nous écoutons le marché ».<br />
<strong>Le</strong> spécialiste de la géolocalisation<br />
s’intéresse égalem<strong>en</strong>t aux tablettes.<br />
« Nous avons dès le départ choisi de<br />
travailler sur HTML 5. Nous voulons<br />
une compatibilité inter plate-forme et<br />
interterminaux », assure Daniel<br />
Vassallucci. ■<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce I18-J17<br />
WILDIX :<br />
premiers pas<br />
<strong>en</strong> France<br />
L<br />
’<strong>en</strong>treprise itali<strong>en</strong>ne Wildix fait ses<br />
premiers pas <strong>en</strong> France. Spécialisée dans<br />
les communications IP, Wildix va profiter de la<br />
caisse de résonnance que constitue le salon IP<br />
Converg<strong>en</strong>ce pour prés<strong>en</strong>ter ses produits et, plus<br />
généralem<strong>en</strong>t, faire connaître son offre. « Nous<br />
souhaitons mettre <strong>en</strong> avant nos solution de voix sur<br />
IP », explique Thierry Gonon, directeur commercial de la<br />
succursale française. « Nous avons choisi d’adopter une<br />
approche id<strong>en</strong>tique à celle d’un Cisco. Nous proposons<br />
une solution complète, à des prix plus raisonnables.<br />
Nous ciblons des TPI et des PME, jusqu’à <strong>en</strong>viron une<br />
c<strong>en</strong>taine d’utilisateurs ». L’offre téléphones fixes de<br />
Wildix se compose de trois gammes de produits. <strong>Le</strong><br />
créneau d’<strong>en</strong>trée de gamme n’est occupé pour le<br />
mom<strong>en</strong>t que par un seul modèle, le WP 400.<br />
En milieu de gamme, le constructeur propose deux<br />
appareils : le WP 480 et le WP 490. <strong>Le</strong> WP 500<br />
symbolise quant à lui la partie haut de gamme de la<br />
proposition de Wildix. Ce dernier combiné se distingue<br />
par son écran LCD 320 x <strong>16</strong>0 et sa capacité à supporter<br />
jusqu’à six appels <strong>en</strong>trants. <strong>Le</strong> fabricant propose<br />
égalem<strong>en</strong>t des IP PBX. Son offre se compose de six<br />
modèles. « L’<strong>en</strong>trée de gamme permet de connecter<br />
jusqu’à 8 postes IP et de gérer quatre appels<br />
simultanés », explique Thierry Gonon. Cep<strong>en</strong>dant, quel<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce I30-J<strong>29</strong><br />
STELLA<br />
TELECOM :<br />
un nouveau<br />
datac<strong>en</strong>ter <strong>en</strong> 2012<br />
Stella Telecom multiplie les produits à<br />
un rythme sout<strong>en</strong>u. Non cont<strong>en</strong>t d’être<br />
dev<strong>en</strong>u MVNO au deuxième trimestre de<br />
cette année, l’opérateur va dévoiler<br />
plusieurs nouvelles offres à l’occasion du<br />
salon IP Converg<strong>en</strong>ce. Côté réseau fixe,<br />
l’opérateur ét<strong>en</strong>d son emprise sur le<br />
territoire. Son service fibre optique est<br />
désormais accessible dans 3 nouvelles<br />
régions : la Bretagne, le C<strong>en</strong>tre et la<br />
Bourgogne. Avec les régions Ile-de-France,<br />
PACA et Rhône-Alpes, Stella Telecom couvre<br />
désormais 80 % des <strong>en</strong>treprises du<br />
territoire. L’opérateur ét<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t la<br />
couverture de son offre SDSL Entreprise.<br />
D’ici le mois d’octobre <strong>2011</strong>, l’opérateur va<br />
installer ses équipem<strong>en</strong>ts dans 600<br />
nouveaux DSLAM. Ses accès ADSL<br />
devrai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être significativem<strong>en</strong>t<br />
« dopés ». L’utilisation de la technologie<br />
One Fusion MLPPP permettra au débit ADSL<br />
d’atteindre 40 Mbit/s desc<strong>en</strong>dant et<br />
2 Mbit/s montant. L’offre hébergem<strong>en</strong>t va<br />
elle aussi connaitre quelques changem<strong>en</strong>ts.<br />
Et de taille. Stella Telecom va se doter de<br />
son propre Datac<strong>en</strong>ter, iDC6. L’installation,<br />
dédiée à l’hébergem<strong>en</strong>t des serveurs cli<strong>en</strong>ts<br />
et à l’ext<strong>en</strong>sion de la plate-forme Cloud de<br />
l’opérateur, sera accessible à la fin du<br />
quatrième trimestre de l’année 2012. ■<br />
que soit le modèle, le système d’exploitation qui les fait<br />
fonctionner reste id<strong>en</strong>tique. Pour Wildix, il s’agit avant<br />
tout d’une « première approche » sur le territoire<br />
français. En 2012, le constructeur devrait parler de son<br />
offre phare, Wildix Hotel, élaborée à partir de ses<br />
équipem<strong>en</strong>ts. « La solution fonctionne <strong>en</strong> Italie. Lorsque<br />
l’on se positionne sur le marché des hôtels, les<br />
solutions doiv<strong>en</strong>t être dans la langue de celui-ci ci,<br />
indique le responsable ». Avant l’arrivée de ce nouveau<br />
produit, Wildix fera, à n’<strong>en</strong> pas douter, un travail de<br />
fond pour installer sa marque. ■<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
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Évènem<strong>en</strong>t<br />
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IP Converg<strong>en</strong>ce E10-F9<br />
JABRA<br />
nouvelle gamme très agressive<br />
sur les communications unifiées<br />
C<br />
’est dans le stand de Microsoft qu’on trouvera cette<br />
année Jabra et ses produits au sein d’IP Converg<strong>en</strong>ce.<br />
<strong>Le</strong> constructeur de micro-casques est <strong>en</strong> effet un des<br />
part<strong>en</strong>aires majeurs de l’éditeur de logiciels sur les solutions<br />
de communications unifiées. Et c’est donc <strong>en</strong> toute logique<br />
que Jabra prés<strong>en</strong>tera, à coté des solutions du géant de<br />
Redmont, sa nouvelle gamme dédiée aux communications<br />
unifiées, UC Voice. Cette gamme se compose de quatre<br />
modèles, dont les prix publics vont de 30 à 60 €. « Ce niveau<br />
de prix correspond vraim<strong>en</strong>t à une att<strong>en</strong>te des utilisateurs<br />
occasionnels du marché office », explique Jean-Baptiste<br />
Pain, Directeur Général France et Europe du Sud chez Jabra<br />
CC&O. Elle va de l’UC Voice 150, le modèle monaural le plus<br />
simple, à l’UC Voice 750, le haut de gamme sortira début<br />
2012 (60 €), <strong>en</strong> passant par l’UC Voice 250<br />
(modèle intra-auriculaire avec contour<br />
d’oreille pour ceux qui ne veul<strong>en</strong>t pas<br />
s<strong>en</strong>tir le casque) et l’UC Voice 550, un<br />
micro casque robuste, sans compromis sur<br />
la qualité acoustique, doté d’oreillettes<br />
simili cuir. « <strong>Le</strong> ‘one size fit all’ (ou modèle<br />
taille unique) ne marche pas dans le microcasque,<br />
explique Jean-Baptiste Pain. <strong>Des</strong><br />
facteurs tels que la taille des oreillettes ou<br />
la longueur de la perche ont leur<br />
importance ». Dans un marché des<br />
communications unifiées qui <strong>en</strong>tre dans<br />
une phase de déploiem<strong>en</strong>ts massifs, mais<br />
dont le premier gros déploiem<strong>en</strong>t (avec<br />
OCR 2 de Microsoft) s’est fait début 2010,<br />
la fin <strong>2011</strong> s’annonce pour Jabra « très<br />
prometteuse ». Quand à la t<strong>en</strong>dance plus générale du<br />
marché, dont on pourrait craindre qu’elle soit impactée<br />
par la crise boursière et économique comm<strong>en</strong>cée cet<br />
été, Jabra la voit sans crainte. « Jabra a affiché son<br />
6 ème trimestre consécutif de croissance, poursuit Jean-<br />
Baptiste Pain. Notre croissance correspond à nos<br />
annonces ». Et si, sur la région EMEA dont Jean-Baptiste<br />
Pain a la charge, le Portugal et l’Espagne sont au plus bas, le<br />
troisième trimestre ne s’<strong>en</strong> annonce pas moins porteur.<br />
« Pour finir le 3 ème trimestre, poursuit-il, nous lançons une<br />
série de campagnes promotionnelles et marketing (8<br />
exactem<strong>en</strong>t), <strong>en</strong>tre autres pour inciter notre base à<br />
r<strong>en</strong>ouveler leurs micro-casques ». Par ailleurs, d’autres<br />
nouveaux produits, dans la gamme c<strong>en</strong>tre d’appels (qui<br />
représ<strong>en</strong>te plus de la moitié du chiffre d’affaires du<br />
constructeur), devrai<strong>en</strong>t être annoncés avant la fin de<br />
l’année, avec des innovations sur la protection acoustique<br />
comme sur la facilité de déploiem<strong>en</strong>t des produits. « Ce sont<br />
des att<strong>en</strong>tes majeures des <strong>en</strong>treprises », conclut Jean-<br />
Baptiste Pain. ■<br />
Mobile IT O10/P9<br />
MIO place une caméra dans les voitures<br />
La pénurie de GPS n’est pas pour demain chez Mio. <strong>Le</strong> constructeur taïwanais, propriétaire égalem<strong>en</strong>t<br />
de la marque Navman, prévoit le lancem<strong>en</strong>t de nouveaux GPS et d’une caméra. En matière<br />
d’équipem<strong>en</strong>ts de navigation, le constructeur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d proposer ri<strong>en</strong> moins que six nouveaux modèles. La<br />
gamme Spirit comptera ainsi 5 nouveaux GPS : les modèles 480, 485, 680, 685 et 687. Tous ces nouveaux<br />
modèles ont <strong>en</strong> commun des fonctions d’aide au stationnem<strong>en</strong>t, un mode piéton, ainsi qu’une<br />
fonctionnalité de calcul d’itinéraires. <strong>Le</strong>s modèles 485, 685 et 687 se singularis<strong>en</strong>t par la prés<strong>en</strong>ce d’une<br />
option d’info-trafic paneuropé<strong>en</strong>ne, une option bi<strong>en</strong> pratique dès lors qu’il s’agit d’aller arp<strong>en</strong>ter les routes d’Europe. Sur les Spririt 685<br />
et 687, les utilisateurs pourront trouver deux autres applications, le « choix de l’itinéraire » et<br />
la « planification de l’itinéraire ». <strong>Le</strong> modèle 687 dispose quant à lui de fonctions de<br />
commandes vocales. Cette fonctionnalité offre la possibilité de prononcer oralem<strong>en</strong>t une<br />
adresse et de répondre à un appel téléphonique sans toucher le GPS, si celui-ci est appairé<br />
par Bluetooth. Mio propose égalem<strong>en</strong>t le « Drive Recorder » une caméra embarquée à<br />
haute résolution. Cet appareil, loin du GPS, offre la possibilité d’<strong>en</strong>registrer tout ce que<br />
Mio nomme les « évènem<strong>en</strong>ts imprévus » comme les accid<strong>en</strong>ts, les comportem<strong>en</strong>ts<br />
dangereux ou les évènem<strong>en</strong>ts climatiques. <strong>Le</strong> gyroscope intégré permet d’<strong>en</strong>registrer<br />
tous les accélérations et les décélérations brusques. Reliée à Google Maps, la caméra<br />
<strong>en</strong>registre tous les trajets effectués grâce à une carte mémoire de 4 Go. ■<br />
Jean-Baptiste Pain,<br />
Directeur Général France<br />
et Europe du Sud chez Jabra CC&O<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce H22<br />
TIPTEL<br />
parie sur les<br />
téléphones<br />
simplifiés<br />
Chez Tiptel, l’actualité est<br />
multiple. <strong>Le</strong> spécialiste<br />
des systèmes de téléphonie<br />
pour TPE et PME propose<br />
plusieurs nouveaux produits<br />
à l’occasion d’IP<br />
Converg<strong>en</strong>ce. En ce début<br />
d’automne, Tiptel va<br />
commercialiser des<br />
téléphones portables<br />
simplifiés. Conçus pour<br />
répondre aux att<strong>en</strong>tes<br />
des s<strong>en</strong>iors, ces<br />
terminaux dispos<strong>en</strong>t,<br />
notamm<strong>en</strong>t, d’une<br />
touche d’urg<strong>en</strong>ce,<br />
d’une fonction<br />
loupe et d’une<br />
lampe de poche.<br />
<strong>Le</strong> m<strong>en</strong>u,<br />
personnalisable, permet<br />
de ne faire apparaitre que les options les plus<br />
usitées. Par ailleurs, une nouvelle version<br />
<strong>en</strong>richie du PBX de Tiptel sera égalem<strong>en</strong>t<br />
prés<strong>en</strong>tée. L’équipem<strong>en</strong>t embarque de<br />
nouvelles fonctionnalités. Au nombre de<br />
celles-ci, l’ajout d’une nouvelle carte IP qui<br />
permet désormais de connecter 8 postes SIP.<br />
L’IPBX rackable tiptel 8000 Business, capable<br />
de gérer plus de 200 utilisateurs et les<br />
Spectralink 8400 et 8450, des téléphones<br />
WiFi, vi<strong>en</strong>dront égalem<strong>en</strong>t compléter la liste<br />
de nouveautés du constructeur. Tiptel<br />
proposera <strong>en</strong> outre des modèles rafraichis de<br />
sa famille de postes IP. La gamme de postes IP<br />
de Tiptel se diversifie avec désormais des<br />
téléphones IP à écran couleur et équipés d’une<br />
prise 1 Gbit/s pour « répondre aux nouveaux<br />
besoins ». ■<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
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Évènem<strong>en</strong>t<br />
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2 ème édition IP Converg<strong>en</strong>ce J5<br />
LES TROPHÉES DE<br />
LA CONVERGENCE<br />
Après le galop d’essai de la première édition <strong>en</strong> 2010, les Trophées de la Converg<strong>en</strong>ce revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pour récomp<strong>en</strong>ser<br />
les professionnels dans les domaines de la mobilité, du cloud computing et des solutions IP. « <strong>Le</strong>s Trophées de<br />
la Converg<strong>en</strong>ce confirm<strong>en</strong>t le succès de la première édition, puisque nous avons reçu cette année deux fois plus de<br />
dossiers pour y concourir, notamm<strong>en</strong>t dans la catégorie ‘Meilleure solution applicative de Mobilité’, pour laquelle pas<br />
moins d’une quinzaine de dossiers ont été prés<strong>en</strong>tés », souligne Carole Jardon, Directrice de pôle chez Tarsus France.<br />
« Nous avons égalem<strong>en</strong>t décidé de créer deux nouvelles catégories : l’innovation de l’année <strong>en</strong> cloud computing et la<br />
solution applicative de mobilité ». Après la journée de délibération qui s’est t<strong>en</strong>ue à Paris le 21 septembre, le Jury<br />
(auquel pr<strong>en</strong>d part le <strong>Journal</strong> des Télécoms <strong>en</strong> sa qualité de co-organisateur) désignera les gagnants le mercredi<br />
19 octobre à partir de 18 h, à l’occasion d’une cérémonie qui sera suivie d’un cocktail. Susp<strong>en</strong>se garanti d’ici-là… ■<br />
<strong>Le</strong> membres du jury<br />
<strong>Le</strong> jury est composé de<br />
10 professionnels issus du monde IT<br />
Sylvie Chauvin, Présid<strong>en</strong>te de Markess International<br />
Véronique Daval, Présid<strong>en</strong>te du Club Décision DSI<br />
Robin Ferriere, Directeur et Associé de RFC<br />
Ariel Gomez, Directeur de la Publication<br />
et rédacteur <strong>en</strong> chef du <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />
Jean-Michel Huet, Directeur Associé, Bearing Point France<br />
Carole Jardon, Directrice de Pôle chez Tarsus<br />
Guy Mamou-Mani, Présid<strong>en</strong>t, Syntec Informatique<br />
et co-Présid<strong>en</strong>t d’Op<strong>en</strong><br />
Philippe Pestanes, Associé <strong>en</strong> charge de<br />
la practice Média et Télécoms chez Kurt Salmon<br />
Philippe Recouppé, Présid<strong>en</strong>t du Forum At<strong>en</strong>a<br />
Silvano Trotta, Présid<strong>en</strong>t, Ficome<br />
LE CLUB<br />
DÉCISION DSI<br />
se dote d’outils de partage<br />
Part<strong>en</strong>aire du salon – et des Trophées de la<br />
Converg<strong>en</strong>ce - pour la 2 ème année consécutive, le<br />
Club Décision DSI, qui regroupe près d’un millier de<br />
Directeur de Services Informatiques de sociétés de plus<br />
de 300 personnes, persiste <strong>en</strong> signe pour une nouvelle<br />
saison. Cette fidélité s’explique par les résultats positifs<br />
obt<strong>en</strong>us la première année. « Ce part<strong>en</strong>ariat nous a<br />
permis de mettre <strong>en</strong> rapport nos DSI avec les<br />
‘fournisseurs de converg<strong>en</strong>ce’ prés<strong>en</strong>ts au salon qui<br />
répond<strong>en</strong>t à certaines de leurs att<strong>en</strong>tes », explique<br />
Véronique Daval, fondatrice et présid<strong>en</strong>te du Club. Lieu<br />
de r<strong>en</strong>contre et d’échange très axé sur la qualité des<br />
relations humaines (au travers de cocktails, dîners,<br />
journées thématiques…) le Club Décision DSI ne se<br />
dote pas moins d’outils technologiques qui permettront<br />
à ses membres d’aller plus loin dans l’échange et le<br />
partage de connaissances. Exemple : le moteur<br />
d’expéri<strong>en</strong>ce. « Il s’agit de constituer une base de<br />
données sur des projets de DSI déployés récemm<strong>en</strong>t,<br />
détaille Véronique Daval. Elle vise à faire la typologie<br />
<strong>Le</strong>s nominés des Trophées de la Converg<strong>en</strong>ce <strong>2011</strong> par catégorie sont les suivants :<br />
Dans la catégorie « Meilleure<br />
offre de converg<strong>en</strong>ce fixe-mobile »<br />
- Orange Business Services pour son offre <strong>en</strong>richie Business<br />
Together (blackberry Mobile Voice System)<br />
- OPcom pour Swichtvox<br />
- Altitude telecom pour l’offre Two Easy<br />
Dans la catégorie « Meilleure<br />
solution de communication unifiée »<br />
- Orange Business Services pour Business Together<br />
as a Service<br />
- Alcatel Luc<strong>en</strong>t pour son offre Op<strong>en</strong> Touch<br />
- Av<strong>en</strong>call pour son offre Xivo<br />
Dans la catégorie « Meilleur<br />
opérateur pour les <strong>en</strong>treprises »<br />
- Orange Business Services<br />
- Acropolis Telecom<br />
- Waycom<br />
- Op<strong>en</strong> IP<br />
Dans la catégorie « Innovation<br />
de l’année <strong>en</strong> terme de<br />
communications d’<strong>en</strong>treprise »<br />
- Innovaphone pour ses gammes de postes IP 222 et IP 232<br />
- Vidyo pour Vidyo Mobile, solution de visioconfér<strong>en</strong>ce multi<br />
point HD sur smartphones et tablettes<br />
- Invoxia NVX 610<br />
Dans la catégorie « Innovation de<br />
l’année <strong>en</strong> terme de cloud computing »<br />
- Microsoft pour Office 365<br />
- Orange pour le Cloud Pro<br />
- Lyatiss pour Cloud Weaver<br />
Dans la catégorie « Meilleure<br />
solution de sécurité d’infrastructure »<br />
- Completel pour Business Class Security (solution globale)<br />
- Alcatel Luc<strong>en</strong>t pour SafeNAC<br />
- Ibelem pour push Manager<br />
- Telecom Object pour sa solution de “sécurisation des<br />
comptes SIP cli<strong>en</strong>ts et rev<strong>en</strong>deurs”<br />
Dans la catégorie « Meilleure<br />
solution applicative de mobilité »<br />
- Daxium pour PictBase<br />
- Groupe Synox pour Geocity<br />
- Nomalys pour son application graphique pour smartphone<br />
- Tom Tom Business Solutions pour Worksmart<br />
Dans la catégorie « Meilleure<br />
solution de visio-confér<strong>en</strong>ce»<br />
- Aastra pour BluStar 8000i<br />
- Polycom pour HDX 4500<br />
- Gamme Lifesize<br />
Véronique Daval,<br />
fondatrice et présid<strong>en</strong>te<br />
du Club Décision DSI<br />
des réalisations par catégorie <strong>en</strong> structurant les<br />
données (catégorie d’applications, secteur d’activité,<br />
montant des investissem<strong>en</strong>ts, prestataires…). Cette<br />
base de connaissances <strong>en</strong> réseau sera alim<strong>en</strong>tée et<br />
partagée exclusivem<strong>en</strong>t par les membres du club. <strong>Le</strong><br />
DSI qui dépose ses données le fait sous la forme d’un<br />
cahier des charges, sans dévoiler les recettes de<br />
l’<strong>en</strong>treprise ». La réalisation de ce moteur d’expéri<strong>en</strong>ce<br />
a été confiée à un groupe de travail conduit par<br />
Francisco Muñoz (Go Voyages), Claude de Souza (CBRE)<br />
et Sibri-Claude Yameogo (Alstom) - et coordonné par<br />
Juli<strong>en</strong> Daval, vice-présid<strong>en</strong>t du Club Décision DSI.<br />
L’idée est v<strong>en</strong>ue des « ambassadeurs » du bureau Club<br />
(au nombre de 8) et de leur besoin ress<strong>en</strong>ti de partager<br />
de compét<strong>en</strong>ces. <strong>Le</strong>s informations données dans le<br />
cadre de ces échanges de « recettes de cuisine » sont<br />
réservées exclusivem<strong>en</strong>t aux membres du club. « Ce qui<br />
prime avant toute chose, c’est la notion d’<strong>en</strong>tre-aide,<br />
conclut Véronique Daval. Là, elle se matérialise<br />
réellem<strong>en</strong>t ». <strong>Le</strong> Club Décision DSI, qui regroupe<br />
actuellem<strong>en</strong>t une quinzaine de nouveaux membres par<br />
mois, mettra égalem<strong>en</strong>t à disposition de ses membres<br />
un service de chat, une application iPhone permettant<br />
un accès aux données via un moteur de recherche<br />
simplifié, et la possibilité de réaliser<br />
des interviews sur les projets<br />
<strong>en</strong> cours de réalisation et<br />
publication sur forme de<br />
vidéos et/ou Podcasts. ■<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
20
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L
JDT226-P22-Eve-CR BBWF:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> <strong>16</strong>:01 <strong>Page</strong> 6<br />
Évènem<strong>en</strong>t<br />
compte r<strong>en</strong>du Broadband World Forum<br />
Du debit,<br />
<strong>en</strong>core du debit !<br />
Point de r<strong>en</strong>contre incontournable de tous les acteurs industriels du très<br />
haut débit, fixe comme mobile, le Broadband World Forum, dans son<br />
édition <strong>2011</strong>, a <strong>en</strong>core été largem<strong>en</strong>t accaparé par la recherche des<br />
solutions pour faire face à l’inexorable montée du trafic dans les réseaux<br />
mobiles, <strong>en</strong> raison notamm<strong>en</strong>t de la consommation croissante de vidéo.<br />
LTE, nouvelles architectures et techniques de managem<strong>en</strong>t réseau,<br />
offload WiFi sont les principales solutions proposées.<br />
Evoqué par plusieurs ténors de l’industrie<br />
comme un des moy<strong>en</strong>s de contourner<br />
cette difficulté, le WiFi fait figure d’alternative<br />
crédible. Ruckus Wirless, le spécialiste de la<br />
connexion sans fil, a ainsi adopté un nouveau<br />
standard à même de répondre à cette problématique<br />
: le WiFi 802.11 u. Offrant le même<br />
débit que le WiFi n, ce dernier permet surtout<br />
la connexion automatique des terminaux au<br />
réseau. Pour l’équipem<strong>en</strong>tier américain, l’arrivée<br />
prochaine de la 4G ne modifiera <strong>en</strong> ri<strong>en</strong><br />
les données du problème actuel. De plus <strong>en</strong><br />
plus sollicités, les réseaux mobiles éprouveront<br />
de plus <strong>en</strong> plus de difficulté à répondre à<br />
une demande toujours <strong>en</strong> croissance. D’où,<br />
toujours selon Ruckus, le besoin de s’appuyer<br />
sur le WiFi. Installé sur les réseaux des opérateurs,<br />
les hotspots compatibles WiFi u<br />
offr<strong>en</strong>t ainsi la possibilité à un utilisateur de<br />
se connecter automatiquem<strong>en</strong>t sur un point<br />
d’accès. Pour l’opérateur, le dispositif permet<br />
de relâcher la pression sur son réseau. Pour<br />
l’utilisateur équipé d’un terminal compatible,<br />
l’expéri<strong>en</strong>ce est simplifiée. « Il n’a plus besoin<br />
de r<strong>en</strong>trer manuellem<strong>en</strong>t son login et son mot<br />
de passe », explique Selina Lo, p-dg de<br />
Ruckus Wireless. « <strong>Le</strong>s appareils se connect<strong>en</strong>t<br />
tout seuls ». L’auth<strong>en</strong>tification peut être<br />
effectuée par les opérateurs via la carte SIM<br />
ou l’adresse MAC. En cas de roaming dans un<br />
autre pays, la situation est similaire. « Si un<br />
abonné de AT&T se r<strong>en</strong>d <strong>en</strong> France et<br />
qu’Orange et son opérateur sont part<strong>en</strong>aires,<br />
il sera id<strong>en</strong>tifié. L’opérateur part<strong>en</strong>aire pourra<br />
égalem<strong>en</strong>t lui appliquer les politiques d’utilisation<br />
qu’il souhaite ». D’après la responsable,<br />
ce nouveau standard va considérablem<strong>en</strong>t<br />
améliorer l’expéri<strong>en</strong>ce des utilisateurs.<br />
<strong>Le</strong>s premiers produits compatibles WiFi u<br />
devrai<strong>en</strong>t être disponibles à partir du<br />
deuxième semestre de l’année.<br />
Ericsson<br />
décongestionne<br />
aussi <strong>en</strong> WiFi<br />
Avec sa nouvelle solution qui place le WiFi<br />
dans le réseau de l’opérateur, Ericsson <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<br />
fournir aux opérateurs une réponse adéquate.<br />
Techniquem<strong>en</strong>t, la solution permet à n’importe<br />
quel smartphone connecté au réseau<br />
d’un opérateur de se connecter <strong>en</strong> WiFi sans<br />
<strong>en</strong>trer de code ni d’autre information d’auth<strong>en</strong>tification.<br />
Dans un contexte de grande<br />
congestion du réseau, cette solution permet<br />
aux opérateurs de tirer partie de leurs installations<br />
WiFi, un facteur d’autant plus favorable<br />
que de nombreux appareils –des tablettes<br />
notamm<strong>en</strong>t- sont commercialisés dans leur<br />
version WiFi. Ericsson voit égalem<strong>en</strong>t un<br />
moy<strong>en</strong> pour les opérateurs de diversifier leur<br />
source de rev<strong>en</strong>us grâce, <strong>en</strong>tre autre, à la<br />
v<strong>en</strong>te de capacité WiFi <strong>en</strong> gros. Cette alternative<br />
imaginée par Ericsson est proche de celle<br />
mise <strong>en</strong> avant par d’autres acteurs majeurs de<br />
l’industrie. L’américain Cisco a égalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>té<br />
plus tôt dans l’année, un dispositif id<strong>en</strong>tique<br />
sur le plan technique. Seule différ<strong>en</strong>ce<br />
toutefois chez Cisco, le modèle économique,<br />
qui peut être basé sur une collaboration avec<br />
des magasins ou des lieux d’évènem<strong>en</strong>ts<br />
sportifs, permettrait aux opérateurs de tirer<br />
des rev<strong>en</strong>us de la v<strong>en</strong>te d’un tickets par exemple.<br />
Avec ce type de dispositif, les équipem<strong>en</strong>tiers<br />
espèr<strong>en</strong>t séduire des opérateurs<br />
soucieux d’éviter de lourds investissem<strong>en</strong>ts<br />
sur leur infrastructure.<br />
<strong>Le</strong> réseau devi<strong>en</strong>t<br />
liquide<br />
Chez Nokia Siem<strong>en</strong>s Networks, on pr<strong>en</strong>d acte<br />
du changem<strong>en</strong>t du mode de vie des g<strong>en</strong>s et de<br />
la manière dont ils utilis<strong>en</strong>t la technologie.<br />
« Chaque dimanche, on voit une explosion du<br />
trafic data autour des stades après le match :<br />
les g<strong>en</strong>s se connect<strong>en</strong>t pour suivre d’autres<br />
matches <strong>en</strong> vidéo, explique Thomas Jul, directeur<br />
pour l’Europe du Sud depuis début juillet.<br />
<strong>Le</strong>s consommateurs veul<strong>en</strong>t avoir accès à la<br />
vidéo, peu importe le canal. Et les usages de<br />
la technologie sont très imprévisibles ».<br />
Illustration de cette affirmation : « 18 jours<br />
après son lancem<strong>en</strong>t, le jeu Citiville sur<br />
Facebook est dev<strong>en</strong>u le jeu le plus populaire,<br />
avec 70 millions d’utilisateurs. Lorsque les<br />
réseaux ne peuv<strong>en</strong>t pas suivre les usages,<br />
c’est l’échec ». Pour y faire face, l’équipem<strong>en</strong>tier<br />
finno-allemand pousse plus loin son<br />
concept du Liquid Radio, qui consiste à<br />
regrouper <strong>en</strong> un point du réseau les capacités<br />
radio précédemm<strong>en</strong>t rattachées à chaque station<br />
de base (BTS). Ainsi, la capacité radio<br />
peut être utilisée, au gré des besoins de la<br />
journée et de la charge du réseau, par différ<strong>en</strong>ts<br />
groupes d’ant<strong>en</strong>nes. L’étape d’après,<br />
c’est le Liquid Net. « <strong>Le</strong> concept de Liquid Net,<br />
explique Thorst<strong>en</strong> Robrecht, directeur du<br />
Network system product managem<strong>en</strong>t, c’est<br />
de fait passer la capacité de réseau là où elle<br />
est nécessaire au mom<strong>en</strong>t où elle est nécessaire<br />
». Combiné à la gestion intellig<strong>en</strong>te du<br />
haut débit, qui est l’autre clé de démarche de<br />
NSN, elle permet de r<strong>en</strong>dre les réseaux plus<br />
efficaces, et de faire face à un besoin d’investissem<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong> data qui est multiplié par cinq<br />
par rapport à la voix, tandis que les rev<strong>en</strong>us<br />
sont divisés par cinq. Une équation t<strong>en</strong>tante,<br />
mais qui demande quand même des investissem<strong>en</strong>ts.<br />
■ Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />
ETUDE FTTH COUNCIL<br />
<strong>Le</strong>s pays de l’Est ont plus la fibre<br />
La dernière étude m<strong>en</strong>ée par le FTTH<br />
Council Europe montre que les pays<br />
de l’Est, les pays scandinaves et les pays<br />
baltes se sont ces derniers mois montrés<br />
bi<strong>en</strong> plus actifs qu’une bonne partie des<br />
pays de l’Europe de l’Ouest, <strong>en</strong>core à la<br />
traîne sur le déploiem<strong>en</strong>t de la fibre<br />
optique. Avec 4,6 millions d’abonnés à<br />
un service de très haut débit <strong>en</strong> juin<br />
<strong>2011</strong>, l’Europe demeure à des annéeslumière<br />
lumière du contin<strong>en</strong>t asiatique,<br />
fort de 46 millions de souscriptions.<br />
Cep<strong>en</strong>dant, les six premiers mois de<br />
l’année ont été marqués par des efforts<br />
significatifs <strong>en</strong>trepris par certains pays<br />
pour développer la fibre optique sur leur<br />
territoire. Ainsi, <strong>en</strong>tre juin 2010 et juin<br />
<strong>2011</strong>, le nombre d’abonnés europé<strong>en</strong>s<br />
FTTH progresse de 14 %, le nombre<br />
d’habitations éligibles croît quant à lui<br />
de 26 %. L’étude révèle que cette progression<br />
reste <strong>en</strong>core le fruit des déploiem<strong>en</strong>ts réalisés dans les pays scandinaves mais<br />
égalem<strong>en</strong>t des pays baltes et dans les nations de l’Europe de l’Est. La Lituanie affiche ainsi,<br />
sur les six premiers mois de l’année, un taux de pénétration de 25 % pour la FTTB (fibre <strong>en</strong><br />
pied d’immeuble). La Norvège, la Slovénie et la Bulgarie, suiv<strong>en</strong>t la Lituanie avec un taux<br />
de pénétration aux al<strong>en</strong>tours, respectivem<strong>en</strong>t, de 13, 10 et 9 %. En comparaison, la France,<br />
<strong>en</strong>registre un taux de pénétration de 3 %. Dans l’Hexagone, la situation évolue très l<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t.<br />
Numericable, avec 4,5 millions d’habitations éligibles reste l’opérateur le plus <strong>en</strong><br />
pointe sur le déploiem<strong>en</strong>t du très haut débit. Orange avec 820 000 habitations éligibles,<br />
Free (450 000) et SFR (550 000) rest<strong>en</strong>t toujours loin derrière. La France n’a <strong>en</strong>registré ces<br />
six derniers mois que 87 000 nouveaux abonnem<strong>en</strong>ts à la fibre optique. ■<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N226 Octobre <strong>2011</strong><br />
22
JDT226-P24-Reportage THD MobileOKAG:JDT 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 11:59 <strong>Page</strong> 24<br />
Reportage<br />
infrastructures<br />
THD Mobile<br />
Ericsson dans le LTE…<br />
et au-delà<br />
Non cont<strong>en</strong>t du truster la première place mondiale dans le très haut débit mobile, avec<br />
60 % des livraisons LTE <strong>en</strong> 2010, Ericsson lorgne déjà sur l’étape suivante, le LTE Advanced.<br />
A l’occasion d’une visite du siège de l’<strong>en</strong>treprise, Kista (prononcer «chista»), près de<br />
Stockholm, nous avons pu découvrir quelques déploiem<strong>en</strong>ts emblématiques du LTE et<br />
avoir une vue sur les perspectives de débits gargantuesques - jusqu’à 3 Gbit/s<br />
desc<strong>en</strong>dants -, que promet la version « advanced » de la technologie.<br />
Si, vu de France, l’avènem<strong>en</strong>t du LTE reste<br />
une perspective <strong>en</strong>core lointaine - les<br />
lic<strong>en</strong>ces pour les premiers blocs de fréqu<strong>en</strong>ces<br />
dans la bande des 2,6 GHz v<strong>en</strong>ant tout<br />
juste d’être attribuées – d’autres territoires<br />
sont bi<strong>en</strong> plus <strong>en</strong> avance. <strong>Des</strong> territoires que<br />
l’équipem<strong>en</strong>tier suédois Ericsson connaît bi<strong>en</strong>,<br />
puisqu’il a fourni les équipem<strong>en</strong>ts pour six des<br />
sept plus grands opérateurs mondiaux qui ont déjà<br />
basculé sur cette technologie, et a déjà remporté<br />
27 contrats pour des réseaux sur cette norme.<br />
Parmi eux, on compte de grands opérateurs américains<br />
tels que Verizon (contrat partagé avec<br />
Alcaltel-Luc<strong>en</strong>t), qui a dû basculer <strong>en</strong> LTE par<br />
nécessité concurr<strong>en</strong>tielle, et d’autres, plus petits,<br />
qui prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des modèles technico économiques<br />
plus originaux et plus inatt<strong>en</strong>dus, à l’image du danois<br />
TDC, qui est par ailleurs le premier contrat<br />
de gestion de réseau <strong>en</strong> managed services signé<br />
par Ericsson, <strong>en</strong> 2007.<br />
■ Marché de niche, mais<br />
modèle d’affaires viable<br />
Exerçant ses tal<strong>en</strong>ts dans un pays de 5 millions<br />
d’habitants… <strong>en</strong> concurr<strong>en</strong>ce avec trois autres<br />
opérateurs, TDC est pourtant l’un des opérateurs<br />
les plus profitables d’Europe. <strong>Le</strong>ader du marché<br />
sur tous les segm<strong>en</strong>ts (voix fixe, haut débit fixe,<br />
TV, voix Mobile, haut débit mobile), il a décidé<br />
de passer au LTE pour éviter la saturation qui<br />
guette son réseau 3G, qui monte pourtant vers<br />
les 42 Mbit/s de débit. « Nous avons acquis une<br />
des bandes fréqu<strong>en</strong>ces de 20 MHz dans les 2,6<br />
GHz début 2010, explique Jacob Z<strong>en</strong>tio Lars<strong>en</strong>,<br />
S<strong>en</strong>ior Vice Presid<strong>en</strong>t, Business Transformation,<br />
responsable de l’introduction du LTE chez<br />
TDC. <strong>Le</strong>s autres concurr<strong>en</strong>ts ont aussi acquis deux<br />
autres blocs de 20 Mhz (Tel<strong>en</strong>or et Telia), et l’opérateur<br />
3 a acquis 10 MHz de fréqu<strong>en</strong>ces non<br />
contigües ». Pour autant, TDC ne s’est pas précipité<br />
pour ouvrir son réseau. « Nous avons le plus<br />
large réseau LTE au Danemark depuis janvier<br />
<strong>2011</strong>, poursuit Jacob Lars<strong>en</strong>, mais nous n’avons<br />
pas introduit tout de suite le LTE auprès de nos<br />
cli<strong>en</strong>ts ». Il a préféré laisser ses confrères essuyer<br />
les plâtres. « Telia a introduit la 4G au Danemark<br />
le 9 décembre 2010, poursuit-il. Pour cette<br />
introduction, ils ont dép<strong>en</strong>sé <strong>en</strong> marketing trois<br />
fois que les autres opérateurs sur la même<br />
période. Résultat : le p-dg a été remercié ». Plus<br />
prud<strong>en</strong>t, TDC a profité des élections législatives<br />
locales du 15 septembre pour lancer son réseau,<br />
<strong>en</strong> laissant à la première chaîne de télévision la<br />
primeur du réseau LTE pour transmettre <strong>en</strong> direct<br />
l’événem<strong>en</strong>t. « Nous essayons de lancer le marché<br />
du haut débit mobile, qui était lat<strong>en</strong>t, poursuit<br />
Jacob Lars<strong>en</strong>, <strong>en</strong> ciblant les utilisateurs premium<br />
et les <strong>en</strong>treprises ». Fin <strong>2011</strong>, TDC prévoit<br />
de lancer le service dans les 10 plus grandes villes<br />
danoises. « Nous avons plus de 200 sites prêts,<br />
et nous allons achever une couverture de 25 %.<br />
Ce déploiem<strong>en</strong>t est possible parce que nous avons<br />
pu réutiliser les sites existants. Si nous n’avions<br />
pas pu le faire, le business modèle du LTE était<br />
mort ». De nombreux points rest<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant<br />
<strong>Le</strong> « terminal » de la démo LTE Advanced est<br />
<strong>en</strong> fait une armoire informatique logée à l’arrière<br />
d’une camionnette.<br />
à résoudre : le handover 3G-4G (passage d’une<br />
cellule à l’autre) n’existe que sur le papier, les dongles<br />
sont rares et ne fonctionn<strong>en</strong>t pas de manière<br />
optimale. A cela s’ajoute une lic<strong>en</strong>ce 800 MHz<br />
qui n’arrivera sur le marché qu’au printemps, pour<br />
être opérationnelle <strong>en</strong> janvier 2013. « Notre<br />
réseau sera prêt pour fonctionner sur les deux fréqu<strong>en</strong>ces<br />
», conclut Jacob Lars<strong>en</strong>, rappelant que<br />
TDC « n’a pas besoin de cibler le marché de masse<br />
au début ».<br />
En utilisant des ant<strong>en</strong>nes qui intègr<strong>en</strong>t la<br />
partie radio, et <strong>en</strong> utilisant une partie du débit du<br />
LTE Advanced pour faire communiquer des macrocellules<br />
avec des pico-cellules, on pourra miniaturiser<br />
les pico-cellules jusqu’à les intégrer dans des feux de<br />
signalisation.<br />
Près de 900 Mbit/s de débit <strong>en</strong> configuration<br />
“multi-carrier”, avec trois opérateurs simultanées sur le<br />
réseau, on est vraim<strong>en</strong>t dans le Très haut débit mobile.<br />
■ <strong>Le</strong> LTE Advanced<br />
Cette visite au siège d’Ericsson a été aussi<br />
l’occasion d’assister à une démo de la technologie<br />
LTE Advanced, qui devrait succéder au LTE.<br />
Et si le LTE est déjà lancé dans de nombreux pays,<br />
le LTE Advanced n’<strong>en</strong> est qu’au stade de technologie<br />
« de laboratoire ». <strong>Le</strong>s débits promis par<br />
cette norme sont spectaculaires. Dans la release<br />
3 prés<strong>en</strong>tée à Kista, ils vont jusqu’à 3 Gbit/s <strong>en</strong><br />
flux desc<strong>en</strong>dant, et jusqu’à 1,5 Gbit/s <strong>en</strong> flux montant,<br />
à condition de disposer de 100 MHz de bande<br />
passante. Mais l’atteinte de tels débits n’est pas<br />
toujours réalisable dans la « vraie vie », y compris<br />
<strong>en</strong> mode « démo ». Dans celle que nous avons<br />
pu suivre, avec 60 MHz de bande passante (<strong>en</strong><br />
fréqu<strong>en</strong>ces contigües dans la bande de 2,7<br />
GHz), et <strong>en</strong> utilisant 8 ant<strong>en</strong>nes MiMo (multiple<br />
In, multiple out, qui amélior<strong>en</strong>t l’efficacité spectrale),<br />
la configuration « multi carrier » (avec trois<br />
opérateurs <strong>en</strong> simultané) a permis d’atteindre des<br />
débits proches des 900 Mbit/s. Petit détail, le<br />
« terminal » n’est ni un smartphone ni un petit dongle<br />
comme ceux qu’on a l’habitude de brancher<br />
sur on PC, mais une véritable armoire informatique<br />
logée à l’arrière d’une camionnette. Ladite<br />
camionnette n’a pas quitté son stationnem<strong>en</strong>t,<br />
afin de pouvoir rester branchée au secteur, et éviter<br />
ainsi de mettre <strong>en</strong> marche le polluant générateur<br />
qui fournit l’énergie nécessaire à faire tourner<br />
le tout… Bref, on est <strong>en</strong>core très loin de la<br />
miniaturisation qui permettrait d’embarquer<br />
cette technologie dans un terminal. D’après les<br />
technici<strong>en</strong>s d’Ericsson, il faudra trois à quatre ans<br />
pour y parv<strong>en</strong>ir. En att<strong>en</strong>dant, on pourra toujours<br />
mettre à profit ces débits énormes pour accompagner<br />
la transformation de l’architecture des<br />
réseaux mobiles : <strong>en</strong> utilisant des ant<strong>en</strong>nes qui<br />
intègr<strong>en</strong>t la partie radio, et <strong>en</strong> utilisant une partie<br />
du débit LTE Advanced pour faire communiquer<br />
des macro-cellules avec des pico-cellules,<br />
on pourra miniaturiser les pico-cellules jusqu’à<br />
les intégrer dans du mobilier urbain ou des feux<br />
de signalisation. De quoi r<strong>en</strong>dre les réseaux invisibles…<br />
■ Ariel Gomez<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
24
JDT226-P25-INFRA-Reportage OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:19 <strong>Page</strong> 25<br />
Reportage<br />
Fibre<br />
infrastructures<br />
Par Eric Montagne - Directeur du SmartWIPclub<br />
RuraliTIC :<br />
contre un Yalta<br />
sur le très haut débit<br />
<strong>Le</strong>s élus des zones rurales dénonc<strong>en</strong>t<br />
l’abandon de leurs territoires dans la mise <strong>en</strong><br />
œuvre du plan Très Haut Débit. Alors que la<br />
demande est plus forte que dans les villes.<br />
Du très haut débat au très haut débit !<br />
<strong>Le</strong> thème de la sixième édition du<br />
forum RuraliTIC - sorte d’université<br />
d’été du très haut débit dans les territoires<br />
- qui s’est t<strong>en</strong>u fin août à Aurillac dans le<br />
Cantal, sonne comme un cri d’alarme et d’indignation.<br />
En clair, les discours du gouvernem<strong>en</strong>t<br />
ne saurai<strong>en</strong>t masquer la réalité : les zones<br />
rurales sont les oubliées du très haut débit, et il<br />
<strong>en</strong> va de leur av<strong>en</strong>ir. Tel est le constat qui s’est<br />
inscrit comme une plainte lancinante au cœur<br />
des débats du Forum. Pour bi<strong>en</strong> des participants<br />
de RuraliTIC, les plans gouvernem<strong>en</strong>taux du<br />
déploiem<strong>en</strong>t de la fibre <strong>en</strong> France s’appar<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />
à un Yalta qui a du mal à passer. Aux opérateurs<br />
privés les zones d<strong>en</strong>ses pour déployer de la<br />
fibre, c’est-à-dire là où c’est r<strong>en</strong>table. Aux collectivités<br />
le reste, c’est-à-dire les zones rurales.<br />
Et charge à elles de se débrouiller pour m<strong>en</strong>er à<br />
bi<strong>en</strong> leur mission d’aménagem<strong>en</strong>t numérique du<br />
territoire et de t<strong>en</strong>ir l’échéance de 2025 fixée<br />
par le gouvernem<strong>en</strong>t pour le Très Haut débit<br />
pour tous. <strong>Le</strong> problème est que les poches de<br />
l’Etat comme celles des collectivités sont vides.<br />
Alors qui va financer la fibre dans les villages<br />
et les hameaux ? Personne n’a la réponse.<br />
La fracture<br />
du Très Haut Débit<br />
Pour l’heure, ce Yalta <strong>en</strong>térine de fait que l’usager<br />
des villes et l’usager des champs n’auront<br />
pas demain les mêmes services. « L’arbitrage<br />
<strong>en</strong>tre court et long terme n’a pas été fait par le<br />
gouvernem<strong>en</strong>t, regrette Jean-Luc Sallaberry,<br />
chef de mission de l’AVICCA, l’Association des<br />
Philippe <strong>Le</strong>roy,<br />
sénateur de la Moselle<br />
Villes et Collectivités pour les Communications<br />
électroniques et l’Audiovisuel, les collectivités<br />
n’auront d’autre choix que d’aller sur des demimesures,<br />
comme la Montée <strong>en</strong> Débit, et d’écarter<br />
la fibre dans de nombreux espaces ruraux ».<br />
Et Alain Calmette, maire d’Aurillac, de r<strong>en</strong>chérir<br />
: « <strong>Le</strong> Très Haut Débit est pourtant la clé de<br />
nos soldes migratoires à l’horizon 2020-2025.<br />
Actuellem<strong>en</strong>t, il est négatif et nous devons<br />
inverser la t<strong>en</strong>dance pour r<strong>en</strong>dre nos territoires<br />
ruraux plus attractifs. Or les migrants, demain,<br />
n’iront pas là où le THD est abs<strong>en</strong>t. » Pour bi<strong>en</strong><br />
des élus, la situation a évolué d’une fracture<br />
numérique, celle de l’accès à l’ADSL, à une fracture<br />
sociale par le numérique, celle de l’accès<br />
au THD. Quand le Ministre Eric Besson, chargé<br />
de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie<br />
numérique, rappelle aux participants de Rurali-<br />
TIC les objectifs du plan France Numérique<br />
2020, beaucoup s’interrog<strong>en</strong>t sur le décalage<br />
<strong>en</strong>tre les int<strong>en</strong>tions et la réalité des moy<strong>en</strong>s.<br />
D’un côté le discours : permettre à tous les Français<br />
d’accéder aux services numériques de<br />
demain, développer les cont<strong>en</strong>us, les services,<br />
accroître les usages <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprises, dans l’administration<br />
et chez les particuliers… de l’autre<br />
des pans <strong>en</strong>tiers de la France privés des infrastructures<br />
de réseaux, seules capables de diffuser<br />
ces services. « C’est précisém<strong>en</strong>t<br />
l’isolem<strong>en</strong>t géographique qui r<strong>en</strong>d <strong>en</strong>core plus<br />
nécessaire l’augm<strong>en</strong>tation des débits, affirme<br />
Sylvain Dejean, économiste et coordinateur du<br />
GIS M@rsouin. La télémédecine est d’autant<br />
plus nécessaire à l’habitant d’une zone rurale<br />
qu’il est éloigné de l’hôpital. C’est la même<br />
chose avec l’e-administration car il est loin de<br />
la Préfecture ».<br />
<strong>Le</strong>s ruraux,<br />
avides de la fibre<br />
Et ce sont désormais les administrés qui interpell<strong>en</strong>t<br />
leurs élus : « Avant hier, note Vanik<br />
Berberian, maire et Présid<strong>en</strong>t de l’AMRF, on me<br />
demandait si l’école du village allait être maint<strong>en</strong>ue,<br />
hier, on me réclamait Internet, aujourd’hui<br />
on me questionne sur l’arrivée de la<br />
fibre. » La situation est d’ailleurs paradoxale.<br />
de gauche à droite, Jean-Michel Billaut, blogger, Vinc<strong>en</strong>t <strong>Des</strong>coeur, Député du Cantal, Présid<strong>en</strong>t du Conseil général<br />
du cantal et Présid<strong>en</strong>t de l’ANEM, et Vanik Berberian, Présid<strong>en</strong>t de l’AMRF, Maire de Gargilesse-Dampierre<br />
Dans les grandes métropoles urbaines françaises,<br />
là où le FTTH a été déployé par les<br />
grands opérateurs, le taux d’abonnem<strong>en</strong>t avoisine<br />
seulem<strong>en</strong>t les 10 %. Mais les pilotes fibre<br />
réalisés dans les zones rurales montr<strong>en</strong>t une<br />
tout autre appét<strong>en</strong>ce des cli<strong>en</strong>ts. Dans l’Ain, ce<br />
sont 60 à 70 % des habitants d’une commune<br />
nouvellem<strong>en</strong>t fibrée qui ont souscrit immédiatem<strong>en</strong>t<br />
un abonnem<strong>en</strong>t, trop heureux d’abandonner<br />
leur petit débit poussif de quelques<br />
c<strong>en</strong>taines de Kbit/s. Alors qu’un peu plus loin, à<br />
G<strong>en</strong>ève, les cli<strong>en</strong>ts qui ont déjà du haut débit à<br />
20 Mbit/s se demand<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> pourquoi troquer<br />
leur forfait ADSL triple play survitaminé pour un<br />
forfait FTTH. Car, à part la TV 3D multiposte à la<br />
maison - <strong>en</strong>core balbutiante -, les services et<br />
cont<strong>en</strong>us justifiant une infrastructure à débit<br />
symétrique de 100 Mbit/s comme la fibre<br />
n’exist<strong>en</strong>t pas. Difficile de v<strong>en</strong>dre du v<strong>en</strong>t ou des<br />
promesses ! Même constat à Aumont-Aubrac,<br />
à Issoire ou <strong>en</strong>core à Chevry-Cossigny [cf JDT<br />
222], où un réseau FTTH a été déployé et<br />
exploité dans le cadre des projets pilotes<br />
sélectionnés par le gouvernem<strong>en</strong>t. Quand la<br />
bourgade de Chevry-Cossigny (Seine et Marne)<br />
a ouvert les inscriptions à ses 3 500 habitants,<br />
« il y avait une queue de 400 personnes avec<br />
leur chèque d’inscription à la mairie le l<strong>en</strong>demain,<br />
précise Pascal Emond, Directeur du<br />
Développem<strong>en</strong>t de l’opérateur Covage, et les<br />
g<strong>en</strong>s se sont ainsi succédés p<strong>en</strong>dant trois jours<br />
pour dire : la fibre, je la veux. ». ■<br />
Trop chère la fibre ? Tout est relatif !<br />
La demande pour déployer de la fibre existe dans les campagnes, mais reste le<br />
financem<strong>en</strong>t. Et la tr<strong>en</strong>taine de milliards que nécessiterait le fibrage de la France<br />
est à remettre <strong>en</strong> perspective par rapport à d’autres investissem<strong>en</strong>ts. « <strong>Le</strong> schéma<br />
national des transports coûte vingt fois plus cher, relativise le sénateur de la<br />
Moselle Philippe <strong>Le</strong>roy. Personne ne s’émeut des c<strong>en</strong>taines de milliards que représ<strong>en</strong>te<br />
l’arrivée d’une ligne TGV ici, d’une route à quatre voies ou d’un aéroport là.<br />
Dans mon seul départem<strong>en</strong>t, l’investissem<strong>en</strong>t annuel dans le réseau routier et d’assainissem<strong>en</strong>t<br />
des eaux s’élève à 150 millions d’euros. » Avec le sénateur de l’Eure<br />
Hervé Maurey, Philippe <strong>Le</strong>roy veut relancer le débat au Sénat <strong>en</strong> fin d’année afin<br />
d’am<strong>en</strong>der le plan national du gouvernem<strong>en</strong>t et l’<strong>en</strong>richir de nouvelles dispositions<br />
<strong>en</strong> faveur des zones oubliées. « Pour que les collectivités soi<strong>en</strong>t des opérateurs de<br />
rang égal et non des supplétifs. » Et Fabi<strong>en</strong> Bazin, Présid<strong>en</strong>t de Niverlan et signataire<br />
d’un mémorandum visant à replacer les collectivités au cœur de l’aménagem<strong>en</strong>t<br />
numérique de la France, d’ajouter « les territoires ruraux sont considérés<br />
comme des territoires de relégation. Il est grand temps de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte<br />
l’action des collectivités <strong>en</strong> tant qu’opérateur d’opérateurs. »<br />
25 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P26-Infras Report OKAG:JDT 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:21 <strong>Page</strong> 26<br />
Reportage<br />
infrastructures<br />
Par Thomas Pagbe<br />
Paul Jacobs, p-dg de Qualcomm<br />
Al’occasion de son r<strong>en</strong>dez-vous annuel,<br />
Qualcomm a choisi cette année la ville<br />
d’Istanbul, <strong>en</strong> Turquie, pour dévoiler<br />
ses nouvelles ambitions et ses nouveaux<br />
objectifs : proposer de nouvelles fonctionnalités<br />
embarquées, une nouvelle manière d’interagir<br />
avec son mobile et commercialiser, à partir<br />
de l’année prochaine, de nouvelles séries de<br />
composants. Paul Jacobs, le p-dg de Qualcomm,<br />
se sait dans un contexte particulièrem<strong>en</strong>t<br />
favorable. Il ne s’est jamais autant v<strong>en</strong>du de<br />
smartphones sur les marchés matures. Ces téléphones,<br />
capables de naviguer sur Internet, forc<strong>en</strong>t<br />
les opérateurs à disposer de réseaux <strong>en</strong> mesure<br />
de supporter leur « voracité » <strong>en</strong> matière<br />
de data. « Aujourd’hui, il est davantage question<br />
de compresser la voix pour faire plus de<br />
place à la data. (…) <strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s aim<strong>en</strong>t la vidéo.<br />
<strong>Le</strong>s opérateurs doiv<strong>en</strong>t rep<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t leurs réseaux<br />
<strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce » estime Paul Jacobs.<br />
Qualcomm, loin d’être un simple spectateur,<br />
assiste les opérateurs pour façonner les réseaux<br />
et les r<strong>en</strong>dre « plus intellig<strong>en</strong>ts ». Pour le fondeur,<br />
il apparait ess<strong>en</strong>tiel de travailler « sur les<br />
standards pour s’assurer que la progression<br />
continue ». Car de son côté, ce dernier ne se<br />
repose pas sur ses lauriers.<br />
Qualcomm,<br />
le fondeur<br />
touche à tout<br />
Qualcomm ne ménage pas sa peine : non cont<strong>en</strong>t de lancer de<br />
nouveaux processeurs, le fondeur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t s’av<strong>en</strong>turer<br />
dans d’autres domaines comme l’e-santé et les réseaux sociaux.<br />
■ Interaction plus naturelle<br />
Qualcomm, très loin de se limiter à la puissance<br />
et à la technollogie de ses processeurs, s’est,<br />
à de multiples reprises, montré capable de proposer<br />
de nouvelles approches applicatives,<br />
comme <strong>en</strong> témoign<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t Brew (plateforme<br />
d’OS mobile) et MediaFlo (TV sur mobile).<br />
L’<strong>en</strong>treprise semble désormais décidée à s’illustrer<br />
dans plusieurs domaines : la réalité augm<strong>en</strong>tée,<br />
l’interaction homme-téléphone et<br />
Paul Jacobs a parlé de<br />
réseaux sociaux,<br />
d’e-santé, d’infrastructure…<br />
Peut-on <strong>en</strong>core<br />
considérer Qualcomm<br />
comme un fabricant de<br />
puces ?<br />
On reste un fondeur, c’est le<br />
cœur de notre <strong>en</strong>treprise. On<br />
veut donner un s<strong>en</strong>s à notre<br />
R&D. Dans le domaine de la<br />
santé, on se dit que c’est<br />
dommage de ne pas profiter<br />
des technologies sans-fil alors<br />
qu’il y a de forts besoins. Ce<br />
serait bi<strong>en</strong> dans le cas d’un<br />
diabétique, de pouvoir le<br />
suivre, avec, par exemple, un body area network (réseau<br />
corporel personnel), équipé d’une suite logicielle, pour prélever<br />
des échantillons et les transmettre à un médecin.<br />
l’e-santé. La réalité augm<strong>en</strong>tée, consiste, selon<br />
Paul Jacobs, à « placer des images virtuelles<br />
sur le vrai monde [et] à utiliser son terminal pour<br />
voir plus que la réalité ». L’<strong>en</strong>treprise américaine<br />
imagine égalem<strong>en</strong>t une nouvelle manière d’interagir<br />
avec le combiné. Pour le prouver, le<br />
patron du groupe passe sur main au-dessus du<br />
téléphone et fait défiler les écrans d’accueil,<br />
sans contact physique avec le combiné. Cette<br />
nouvelle façon d’interagir avec le combiné est<br />
r<strong>en</strong>due possible par la prés<strong>en</strong>ce de capteurs embarqués<br />
dans le terminal. « On peut imaginer<br />
<strong>en</strong>core plein d’usages. Nous n’<strong>en</strong> sommes qu’au<br />
début. (…) Ce que nous cherchons à mettre <strong>en</strong><br />
place, c’est une interaction plus naturelle<br />
avec le combiné », développe Paul Jacobs. En<br />
matière d’e-santé, Qualcomm ti<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />
à apporter sa pierre à l’édifice. Là <strong>en</strong>core, le fondeur<br />
<strong>en</strong>visage une solution composée de capteurs,<br />
dans le but, par exemple, de mieux pr<strong>en</strong>dre<br />
<strong>en</strong> charge le diabète. <strong>Le</strong>s réseaux sociaux,<br />
<strong>en</strong>fin, suscit<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t l’intérêt de Qualcomm.<br />
La solution « Alljoyn », intégrée dans un<br />
smartphone offre la possibilité d’échanger<br />
des cont<strong>en</strong>us ou de jouer avec d’autres utilisateurs<br />
placés à proximité. <strong>Le</strong> fondeur att<strong>en</strong>d<br />
de voir les développeurs s’emparer de la<br />
solution et proposer leurs propres applications.<br />
<strong>Le</strong>s annonces de Qualcomm n’aurai<strong>en</strong>t toutefois<br />
pas été complètes sans de nouveaux processeurs.<br />
De nouvelles puces, les Snapdragon<br />
S1, S2, S3, respectivem<strong>en</strong>t cad<strong>en</strong>cés à 1, 1,4<br />
et 1,5 GHz (double cœur), devrai<strong>en</strong>t être disponibles<br />
à partir de l’année prochaine. Une autre<br />
famille de processeurs, la famille S4, disponible<br />
à partir du 2 ème trimestre 2012, sera<br />
quant à elle adaptée à Windows 8, la nouvelle<br />
version du système d’exploitation de Microsoft<br />
adapté aux tablettes. Logiquem<strong>en</strong>t, Qualcomm<br />
devrait égalem<strong>en</strong>t lancer ses processeurs<br />
quad core. Avec un ag<strong>en</strong>da aussi chargé, pas<br />
de doute, les prochains mois devrai<strong>en</strong>t être particulièrem<strong>en</strong>t<br />
bi<strong>en</strong> remplis pour le fondeur. ■<br />
Trois questions à… Pierre Steibl<strong>en</strong>, p-dg de Qualcomm France<br />
Pierre Steibl<strong>en</strong>, p-dg de Qualcomm<br />
France<br />
Paul Jacobs a, à de nombreuses reprises, évoqué<br />
l’importance des marchés émerg<strong>en</strong>ts. Pourquoi ces<br />
marchés revêt<strong>en</strong>t-ils désormais une telle importance<br />
pour Qualcomm ?<br />
<strong>Le</strong>s innovations technologiques se produis<strong>en</strong>t dans les<br />
pays matures. <strong>Le</strong>s volumes aidant et les technologies<br />
progressant, les prix baiss<strong>en</strong>t. Il six ans, les premiers featurephones<br />
3G étai<strong>en</strong>t proposés à 350 euros. Aujourd’hui,<br />
dans les marchés émerg<strong>en</strong>ts, on est parv<strong>en</strong>u à des niveaux<br />
de prix qui permett<strong>en</strong>t d’embrasser les technologies du<br />
web mobile, c’est désormais un marché important du web<br />
mobile.<br />
<strong>Le</strong> NFC est-il un sujet pour Qualcomm ?<br />
Ce qui va participer au décollage du NFC, c’est l’écosystème.<br />
Il faut que les collectivités locales, les opérateurs et<br />
les régies de transport se mett<strong>en</strong>t d’accord. De notre côté,<br />
nous apportons une brique technologique et non un service.<br />
En tant que part<strong>en</strong>aire technologique, nous sommes<br />
prêts. Tout ce que nous pourrons faire pour aider, nous le<br />
ferons.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
26
JDT226-P28-Opes-Actu OKAG:JDT 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:22 <strong>Page</strong> 28<br />
Actualité<br />
opérateurs<br />
<strong>en</strong> bref<br />
Virgin Mobile<br />
pleinem<strong>en</strong>t d’attaque<br />
Contrairem<strong>en</strong>t à certains de ses<br />
concurr<strong>en</strong>ts, Virgin ne fait pas semblant<br />
d’ignorer l’impact de l’avènem<strong>en</strong>t de Free<br />
début 2012 sur le marché du mobile. Mais<br />
l’« épouvantail » du marché ne l’est pas<br />
tant pour Virgin, comme l’explique Geoffroy<br />
Roux de Bézieux, p-dg d’Omea Telecom,<br />
société mère de Virgin Mobile, mais aussi<br />
de Breizh Mobile, Tele2 et Casino mobile.<br />
« Xavier Niel a dit qu’il allait diviser la<br />
facture du mobile par deux, mais on ne sait<br />
plus très bi<strong>en</strong> maint<strong>en</strong>ant par rapport à<br />
quelle année de référ<strong>en</strong>ce », a-t-il ironisé.<br />
« Depuis 2006, nous avons même divisé nos<br />
prix par 5 ». <strong>Le</strong> dirigeant a égalem<strong>en</strong>t<br />
rappelé que l’opérateur avait été le premier<br />
<strong>en</strong> Europe à créer le forfait SMS illimité. Et<br />
le mouvem<strong>en</strong>t n’est pas fini, avec une « une<br />
baisse du prix de la voix qui s’accélère »,<br />
dans une dynamique qui profite à Virgin<br />
Mobile. « Nous avons dépassé les deux<br />
millions de cli<strong>en</strong>ts et, fin mars, nous avons<br />
clôturé notre année à 470 M euros de<br />
chiffre d’affaires, <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tation de<br />
36%»a pour sa part expliqué Pascal<br />
Rialland, directeur général d’Omea Telecom.<br />
« Depuis 2010, a-t-il poursuivi, nous avons<br />
<strong>en</strong>registré un bénéfice de 28,6 M euros ».<br />
Pascal Rialland, directeur général d’Omea Telecom<br />
et Geoffroy Roux de Bézieux, p-dg du groupe<br />
Pour autant, Virgin ne lève pas le pied. Ces<br />
cinq derniers mois, l’opérateur a <strong>en</strong>registré<br />
100 000 nouveaux cli<strong>en</strong>ts et table sur une<br />
croissance organique à v<strong>en</strong>ir de « 15 à<br />
20 % », dixit Pascal Rialland.<br />
Un projet de croissance auquel devrai<strong>en</strong>t<br />
contribuer les nouvelles offres visant les<br />
« petits utilisateurs ». Ces offres, qui vis<strong>en</strong>t<br />
aussi à ouvrir l’Internet mobile à ces<br />
« petits utilisateurs » se compos<strong>en</strong>t de six<br />
forfaits bloqués, avec ou sans <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t,<br />
au même tarif. La première d’<strong>en</strong>tre elles<br />
comporte 45 mn de communication voix et<br />
50 SMS pour 13,90 euros. Pour 3 euros de<br />
plus (<strong>16</strong>,90 euros, donc), l’utilisateur<br />
bénéficie d’un accès Internet & e-mail<br />
24h/24 et 7j/7, avec une limitation du débit<br />
au-delà de 100 Mo/mois (fair use). La<br />
même mécanique s’applique pour l’offre 1 h<br />
et 300 SMS à <strong>16</strong>,90 euros, et pour 1 h et<br />
SMS illimités (24h/24 et 7j/7) à 19,90<br />
euros. <strong>Le</strong> Blackberry Internet Service est<br />
inclus pour ceux qui choisiss<strong>en</strong>t l’offre avec<br />
ce terminal. <strong>Le</strong>s foyers qui ont déjà une<br />
autre ligne Virgin Mobile pourront bénéficier<br />
d’une réduction « Happy family » de 3<br />
euros par mois. ■ AG<br />
Fibre optique<br />
Celeste construit son<br />
réseau <strong>en</strong> toute discrétion<br />
Nicolas Aubé,<br />
présid<strong>en</strong>t-fondateur de Celeste<br />
Dans un contexte de compétition feutrée<br />
<strong>en</strong>tre grands opérateurs, l’opérateur<br />
alternatif Celeste, construit sans<br />
tambours ni trompettes son propre<br />
réseau de fibre optique à travers le territoire.<br />
Un réseau qui s’ét<strong>en</strong>d sur 4000 km et devrait<br />
traverser 25 grandes villes du territoire. Il<br />
représ<strong>en</strong>te une facture totale de 5 millions<br />
d’euros et il a été bâti sans recours aux 2 milliards<br />
d’euros du Grand Emprunt c<strong>en</strong>sés financer<br />
le déploiem<strong>en</strong>t d’un réseau de fibre<br />
optique sur l’<strong>en</strong>semble du territoire. « Nous<br />
avons réalisé une partie des investissem<strong>en</strong>ts<br />
sur fonds propres. L’autre partie a été fournie<br />
par des part<strong>en</strong>aires financiers », détaille Nicolas<br />
Aubé, présid<strong>en</strong>t-fondateur de Céleste. Pour<br />
élaborer le tracé de son réseau, l’opérateur a<br />
choisi de capitaliser sur le succès de son offre<br />
1 Gbit/s. « Nous avons choisi les zones dans<br />
lesquelles nous avons le plus de cli<strong>en</strong>ts »,<br />
explique Nicolas Aubé. <strong>Des</strong> cli<strong>en</strong>ts, l’opérateur<br />
<strong>en</strong> compte sur l’<strong>en</strong>semble du territoire :<br />
Poitiers, Montpellier, Marseille, Tours, Lille,<br />
Rou<strong>en</strong>, etc. « Nous n’avons pas réalisé de<br />
maillage du territoire à la manière des grands<br />
opérateurs », poursuit-il. « Par exemple, nous<br />
nous apprêtons à couvrir le départem<strong>en</strong>t de la<br />
Saône avec un réseau fibre optique [capable<br />
de fournir un débit de] 1 Gbit/s. » <strong>Le</strong> déploiem<strong>en</strong>t<br />
total du réseau devrait pr<strong>en</strong>dre, au total<br />
24 mois. « <strong>Le</strong>s villes sont ouvertes petit à petit.<br />
<strong>Le</strong>s premières seront Saclay et Orléans. Dans<br />
les prochaines semaines, nous inaugurerons<br />
Tours », précise le responsable.<br />
<strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s étai<strong>en</strong>t septiques<br />
Pour le déploiem<strong>en</strong>t de son réseau à proprem<strong>en</strong>t<br />
parler, Celeste a exploité les installations<br />
existantes. « Pour notre boucle longue<br />
distance, nous nous sommes appuyés sur les<br />
Celeste va déployer un réseau <strong>en</strong> fibre optique de<br />
4000 km. Sans <strong>en</strong>trer dans une confrontation directe<br />
avec les plus gros acteurs du marché, l’opérateur<br />
alternatif se bâtit discrètem<strong>en</strong>t une importante<br />
infrastructure <strong>en</strong> zone moins d<strong>en</strong>se.<br />
fourreaux installés sur les autoroutes, les fibres<br />
des voies navigables et les fibres des délégations<br />
de service public (DSP). Sur les<br />
boucles locales, nous tirons notre propre<br />
câble ou nous achetons de la fibre aux DSP »,<br />
explique Nicolas Aubé. A l’aide de cette<br />
infrastructure, l’opérateur peut largem<strong>en</strong>t<br />
fournir ses cli<strong>en</strong>ts. L’emploi de la technologie<br />
WDM (soit, <strong>en</strong> français, le multiplexage de<br />
longueur d’onde), permet de faire circuler sur<br />
une seule fibre plusieurs flux de données différ<strong>en</strong>ts,<br />
chacun disposant de sa propre longueur<br />
d’onde. « Grâce à cette technologie,<br />
nous pouvons desservir 800 cli<strong>en</strong>ts sur une<br />
seule fibre. (…) A ce rythme là, on peut conti-<br />
Acquisition<br />
Interoute se r<strong>en</strong>force dans le Cloud<br />
Interoute a choisi de muscler son offre Cloud.<br />
L’opérateur vi<strong>en</strong>t de faire l’acquisition de<br />
Quantix, un spécialiste britannique des services<br />
Cloud, pour un montant non révélé.<br />
Cette initiative permet à Interoute, déjà propriétaire<br />
d’un réseau europé<strong>en</strong> de 60 000 km<br />
<strong>en</strong> fibre optique et de 8 datac<strong>en</strong>ter de dev<strong>en</strong>ir<br />
<strong>en</strong>core plus compétitif et de r<strong>en</strong>forcer son portefeuille<br />
de solutions. L’opérateur complète<br />
ainsi son év<strong>en</strong>tail de services avec une offre<br />
de gestion d’applications. L’ajout égalem<strong>en</strong>t<br />
de la plate-forme OraCloud, issue du portefeuille<br />
de Quantix, permet <strong>en</strong> outre à Interoute<br />
de gérer des bases de données SQL ou Oracle.<br />
Interoute pourra notamm<strong>en</strong>t tirer partie<br />
du statut de part<strong>en</strong>aire<br />
Platinum<br />
Oracle acquis par<br />
Quantix pour<br />
courtiser les utilisateurs<br />
des bases<br />
de données de la<br />
firme américaine.<br />
Ce rachat illustre<br />
la volonté d’Interoute<br />
d’être clairem<strong>en</strong>t<br />
id<strong>en</strong>tifié<br />
comme un acteur<br />
du Cloud. Plus -tôt,<br />
<strong>en</strong> mars <strong>2011</strong>,<br />
l’opérateur avait<br />
nuer à fournir nos cli<strong>en</strong>ts p<strong>en</strong>dant 8 ans sans<br />
interruption », assure le responsable.<br />
Celeste juge le contexte très favorable pour<br />
la fibre optique. Malgré « un retard au démarrage<br />
», le chantier de la fibre optique est<br />
bel et bi<strong>en</strong> lancé, juge Nicolas Aubé. <strong>Le</strong>s<br />
connexions très haut débit apparaiss<strong>en</strong>t,<br />
selon l’opérateur, de plus <strong>en</strong> plus prisées par<br />
le public professionnel. « Aujourd’hui, parmi<br />
nos cli<strong>en</strong>ts, ils sont de plus <strong>en</strong> plus nombreux<br />
à choisir la fibre optique. (…) Quand<br />
nous avons lancé les offres 1 Gbit/s, les<br />
g<strong>en</strong>s étai<strong>en</strong>t sceptiques. Ce n’est plus le cas<br />
maint<strong>en</strong>ant ».<br />
■ Thomas Pagbe<br />
déjà réalisé l’acquisition de Visual Confer<strong>en</strong>ce<br />
Groupe, un spécialiste scandinave de<br />
la visioconfér<strong>en</strong>ce. Interoute avait, à<br />
l’époque, précisé que ce rachat lui offrait<br />
l’opportunité de r<strong>en</strong>forcer son offre de services<br />
informatiques « <strong>en</strong> nuage ». Son <strong>en</strong>trée,<br />
plus récemm<strong>en</strong>t, au sein de la Cloud Security<br />
Alliance (Google, Orange, Cisco, AT&T, eBay,<br />
IBM, etc.) illustre égalem<strong>en</strong>t cette t<strong>en</strong>dance<br />
de l’opérateur. Cette stratégie semble avoir<br />
porté ses fruits. Au premier trimestre de cette<br />
année, Interoute affiche un chiffre d’affaires<br />
de <strong>16</strong>7 millions d’euros, soit 20 % de plus<br />
qu’au premier semestre de l’année 2010.<br />
■ TP<br />
<strong>Le</strong> datac<strong>en</strong>ter d’Interoute à G<strong>en</strong>ève<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
28
JDT226-P30-DISTRIB-actu OKAG:JDT 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:11 <strong>Page</strong> 30<br />
Actualité<br />
distribution<br />
<strong>en</strong> bref<br />
Aastra lance un nouvel<br />
outil marketing pour<br />
ses part<strong>en</strong>aires<br />
Aastra <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d innover <strong>en</strong> matière de<br />
marketing. <strong>Le</strong> spécialiste des<br />
communications d’<strong>en</strong>treprise lance <strong>en</strong><br />
direction de son réseau de part<strong>en</strong>aires<br />
une nouvelle plate-forme <strong>en</strong> ligne, Aastra<br />
Marketing Self Service, destinée à faciliter<br />
le montage d’opérations marketing. « <strong>Le</strong>s<br />
part<strong>en</strong>aire demandai<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t de aide<br />
pour manifestation ou des campagnes<br />
d’e-mailing. Nous nous sommes dit nous<br />
devions mettre <strong>en</strong> place un suivi. Aux<br />
Etats-Unis, j’avais déjà vu ce type de<br />
projet déployé chez d’autres spécialistes<br />
de l’IT. Je l’ai proposé <strong>en</strong> projet global<br />
avec un test sur la France », explique<br />
Jean-D<strong>en</strong>is Garo, directeur communication<br />
et marketing support chez Aastra France.<br />
Pour le constructeur, il s’agit avant de<br />
tout de fournir à son réseau des outils<br />
simples d’accès et aisés à employer.<br />
Développée <strong>en</strong> collaboration avec l’ag<strong>en</strong>ce<br />
Aressy, Aastra Marketing Self Service, met<br />
à disposition des part<strong>en</strong>aires une très<br />
large palette d’outils. Ils peuv<strong>en</strong>t ainsi<br />
<strong>en</strong>voyer des lettres personnalisables,<br />
lancer des opérations d’e-mailing avec<br />
suivi, créer des cartons d’invitation ou<br />
<strong>en</strong>core écrire et diffuser des<br />
communiqués de presse. Cette outil<br />
« sur mesure », selon Aastra offre aux<br />
<strong>en</strong>treprises une grande flexibilité et écarte<br />
la complexité de ce type d’opération. <strong>Le</strong><br />
dispositif, semi-automatisé et construit sur<br />
la base de modèles pré-définis, <strong>en</strong> fait<br />
une solution très facile à utiliser. « L’un<br />
des aspects principaux de cette plateforme,<br />
c’est son outil d’e-mailing. Dans le<br />
cas d’un responsable marketing qui<br />
voudrait démarrer une campagne d’<strong>en</strong>voi<br />
de courriels, toutes les infos et les<br />
contacts de son <strong>en</strong>treprise sont<br />
disponibles. Il n’y a plus qu’à ajouter<br />
quelques information et à indiquer une<br />
date d’<strong>en</strong>voi », ajoute le Jean D<strong>en</strong>is Garo.<br />
Pour <strong>en</strong> populariser l’usage auprès de ses<br />
part<strong>en</strong>aires, Aastra se donne six mois.<br />
« Nous allons expliquer l’outil <strong>en</strong> détail et<br />
accompagner les utilisateurs », assure<br />
Jean D<strong>en</strong>is Garo. Pour Anne Ku<strong>en</strong>tz,<br />
responsable de communication chez<br />
Foliateam, dont l’<strong>en</strong>treprise a eu droit à<br />
une prés<strong>en</strong>tation d’Aastra Marketing Self<br />
Service, « l’outil est bi<strong>en</strong> fait, intuitif. Pour<br />
les petites opérations de marketing, ça<br />
nous permettra de gagner du temps.<br />
Aastra, qui a fait un effort sur les prix,<br />
à réalisé un gros travail pour <strong>en</strong> faire<br />
bénéficier ses part<strong>en</strong>aires ».<br />
■ Thomas Pagbe<br />
Acquisition<br />
HL2D et Integrasys,<br />
unis pour le meilleur et…<br />
pour la data<br />
L’acquisition d’Integrasys offre à HL2D<br />
un viatique pour le segm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> très<br />
forte croissance de la data, <strong>en</strong> même<br />
temps qu’un part<strong>en</strong>aire fin<br />
connaisseur de Siem<strong>en</strong>s.<br />
HL2D a mis la main <strong>en</strong> toute discrétion<br />
sur Integrasys. Pour l’<strong>en</strong>treprise,<br />
cette acquisition, d’une<br />
haute importance stratégique, lui<br />
offre l’occasion de se positionner sur les<br />
communications data, un segm<strong>en</strong>t dev<strong>en</strong>u<br />
incontournable. Pour, HL2D, mettre la main<br />
sur un acteur comme Integrasys revêtait<br />
une importance capitale, et ce à plus d’un<br />
titre. L’<strong>en</strong>treprise a réalisé le poids croissant<br />
pris par Siem<strong>en</strong>s sur le territoire français.<br />
« Aujourd’hui, Siem<strong>en</strong>s progresse très<br />
fortem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> France. C’est un acteur qui<br />
dispose de très bons produits », explique<br />
Jehan Philippe <strong>Le</strong>roy, directeur général du<br />
groupe HL2D. « Avec Siem<strong>en</strong>s, il est très<br />
largem<strong>en</strong>t question de communication unifiée.<br />
C’est l’ori<strong>en</strong>tation qu’a choisie le<br />
constructeur. Ce n’est pas le cas d’un<br />
Panasonic, ni d’un Aastra ».<br />
En plus du chemin résolum<strong>en</strong>t « data »<br />
emprunté par Siem<strong>en</strong>s, HL2D <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d tirer<br />
partie de la relation forte qui existe <strong>en</strong>tre<br />
Integrasys et le constructeur d’outre-Rhin.<br />
« Integrasys possède une très bonne<br />
connaissance technique des produits<br />
Siem<strong>en</strong>s, ce dont HL2D était dépourvu »,<br />
précise le responsable. De plus, Integrasys<br />
dispose égalem<strong>en</strong>t d’un intéressant « vivier<br />
» d’intégrateurs data. « Ils constitu<strong>en</strong>t<br />
20 % du volume total d’intégrateurs avec<br />
lesquels Integrasys travaille. Nous voulons<br />
continuer à recruter des g<strong>en</strong>s qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />
de ce segm<strong>en</strong>t ». Dernier facteur qui militait<br />
<strong>en</strong> faveur de cerapprochem<strong>en</strong>t : les<br />
intégrateurs ciblés et les catalogues de produits.<br />
« Nous n’avons pas les mêmes<br />
cli<strong>en</strong>ts, indique Jehan Philippe <strong>Le</strong>roy. Cela<br />
nous permettra d’apporter des produits supplém<strong>en</strong>taires<br />
aux part<strong>en</strong>aires d’Integrasys<br />
et vice versa. En fait, les deux réseaux de<br />
distribution sont complém<strong>en</strong>taires ».<br />
Du cloud avec Siem<strong>en</strong>s<br />
R<strong>en</strong>forcé sur le segm<strong>en</strong>t data, HL2D ne<br />
r<strong>en</strong>once cep<strong>en</strong>dant pas à assurer un<br />
accompagnem<strong>en</strong>t très soigné de ses<br />
part<strong>en</strong>aires intégrateurs. « Nous voulons<br />
continuer à accompagner nos cli<strong>en</strong>ts »,<br />
assure Jehan Philippe <strong>Le</strong>roy. HL2D veut<br />
rassurer ses part<strong>en</strong>aires à tous les niveaux :<br />
<strong>en</strong> avant v<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> assistance technique et<br />
<strong>en</strong> formation. « Depuis six mois, nous avons<br />
mis <strong>en</strong> place un accompagnem<strong>en</strong>t<br />
technique pour l’IP. On peut pr<strong>en</strong>dre la main<br />
à distance sur le PC de l’intégrateur et<br />
ouvrir les ports par exemple », ajoute-t-il.<br />
<strong>Le</strong> même soin est apporté pour la<br />
formation. « La formation est assurée par<br />
nos technici<strong>en</strong>s. Ils sont <strong>en</strong> contact direct<br />
avec les intégrateurs. Cela crée des li<strong>en</strong>s.<br />
Quand il y a un souci technique, cela va plus<br />
vite, on gagne du temps. » Jehan Philippe<br />
<strong>Le</strong>roy voit déjà l’av<strong>en</strong>ir. Deux sujets<br />
sembl<strong>en</strong>t déjà occuper HL2D : les réseaux<br />
intégrateur<br />
Foliateam se réorganise<br />
sociaux et le cloud computing. « Chez Siem<strong>en</strong>s,<br />
le cloud computing est déjà <strong>en</strong> place », indique<br />
le dirigeant. Déjà déployée dans d’autres pays,<br />
la solution d’informatique « as a service » de la<br />
firme allemande devrait être déployée <strong>en</strong><br />
France à partir de mars 2012. « Nous allons<br />
proposer des lic<strong>en</strong>ces m<strong>en</strong>suelles. L’intégrateur<br />
ne livrera que des postes IP. Il suffira de les<br />
brancher sur le réseau. <strong>Le</strong>s communications<br />
passeront par les serveurs de Siem<strong>en</strong>s. Il sera<br />
possible de passer des appels directem<strong>en</strong>t<br />
depuis Outlook ou depuis Facebook ». Un<br />
discours qu’on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d rarem<strong>en</strong>t chez les<br />
intégrateurs... ■ Thomas Pagbe<br />
Foliateam a procédé à une vaste réorganisation.<br />
Depuis juillet dernier, l’intégrateur<br />
a été rec<strong>en</strong>trée autour de<br />
quatre business unit (BU). Bruno David,<br />
directeur général délégué du groupe<br />
pour la région Ile-de-France pr<strong>en</strong>d la tête<br />
de la BU Teleprés<strong>en</strong>ce et multimédia. Il<br />
doit égalem<strong>en</strong>t assurer la mise <strong>en</strong> place<br />
d’un incubateur pour le groupe, dédié<br />
aux solutions de communication unifiée.<br />
La BU Telecom Réseaux et Application a<br />
quant à elle été confiée à Stéphane Ralite,<br />
directeur commercial pour l’Ile-de-<br />
France. A ce poste, Mr Ralite va travailler<br />
<strong>en</strong> coordination avec Marie-Christine Nicolas<br />
et Mara Romagnolo, respectivem<strong>en</strong>t<br />
chez des v<strong>en</strong>tes et manager de l’activité<br />
télécoms. Michael Laporte a été<br />
nommé manager de la BU Service Opérateurs.<br />
Cette fonction va s’effectuer <strong>en</strong><br />
collaboration avec François Grattier, manager<br />
de l’activité opérateur dans la région<br />
Rhône-Alpes. A la tête de la<br />
quatrième et dernière BU, Communication<br />
Critiques et Hospitalière, la direction<br />
a placé Pierre Blondin. A l’aide de cette<br />
nouvelle organisation, l’intégrateur et<br />
opérateur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d répondre aux besoins<br />
de ses cli<strong>en</strong>ts et être <strong>en</strong> mesure de mieux<br />
gérer les projets de bout <strong>en</strong> bout, de la<br />
mise <strong>en</strong> œuvre à l’exploitation des installations.<br />
■ Thomas Pagbe<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
30
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JDT226-P32-Equip-Actu OKAG:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 14:57 <strong>Page</strong> 32<br />
Actualité<br />
<strong>en</strong> bref<br />
HTC dévoile deux<br />
terminaux sous<br />
Mango<br />
Pour la r<strong>en</strong>trée, HTC veut pr<strong>en</strong>dre tous ses<br />
concurr<strong>en</strong>ts de vitesse. <strong>Le</strong> constructeur fait<br />
coup double. Il prés<strong>en</strong>te deux terminaux, le<br />
HTC Radar et le HTC Titan, tous deux sous<br />
Mango, la dernière mise à jour du système<br />
d’exploitation mobile Windows Phone 7. En ce<br />
début de troisième trimestre, Frédéric Tassy,<br />
patron de HTC pour la France, demeure<br />
« persuadé par la simplicité [et par]<br />
l’interface de Windows Phone 7 ». Raison<br />
pour laquelle le taïwanais a sans doute t<strong>en</strong>u a<br />
r<strong>en</strong>ouveler l’expéri<strong>en</strong>ce avec Microsoft,<br />
compagnon de route depuis 1997. Ces deux<br />
nouveaux téléphones permett<strong>en</strong>t à HTC de<br />
r<strong>en</strong>forcer une offre de produits reconnue par<br />
le marché. D’autant plus que la première<br />
partie de l’année semble avoir bi<strong>en</strong> démarré.<br />
« Durant le premier semestre, nous avons<br />
v<strong>en</strong>du 22 millions de mobiles dans le monde,<br />
donc davantage que pour toute l’année 2010 »,<br />
indique Frédéric Tassy. L’<strong>en</strong>thousiasme du<br />
responsable ne dissimule pourtant pas la<br />
réalité des chiffres. Depuis son lancem<strong>en</strong>t à la<br />
fin de l’année 2010, Windows Phone 7 reste à<br />
la peine. Avec une très faible part de marché<br />
(3,6 % <strong>en</strong> mai <strong>2011</strong>, selon Gartner), l’OS ne<br />
passionne pas les foules. ■ TP<br />
La protection du<br />
travailleur a aussi<br />
son application<br />
Ascom a décidé de décliner sa solution smart<br />
connect pour les travailleurs isolés sur les<br />
combinés sous Android. « Cette solution est<br />
dédiée aux réseaux GSM » explique Cyril<br />
Dufresne, responsable produit chez Ascom.<br />
« <strong>Le</strong>s fonctions que nous offrons sont<br />
id<strong>en</strong>tiques, quel que soit le téléphone mobile<br />
utilisé. On retrouve, notamm<strong>en</strong>t, le bouton SOS<br />
et la perte de verticalité ». Plusieurs fonctions<br />
peuv<strong>en</strong>t être paramétrées. Il est notamm<strong>en</strong>t<br />
possible de préciser l’angle à partir duquel la<br />
perte de verticalité s’<strong>en</strong>cl<strong>en</strong>che. <strong>Le</strong> temps de<br />
pré-alarme peut lui aussi être ajusté selon les<br />
besoins et l’activité. Pour Cyril Dufresne, le<br />
fonctionnem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tique de la solution, sur<br />
téléphones Ascom comme sur téléphones<br />
Android constitue un point fort. « C’est la<br />
même utilisation, donc il n’y a pas besoin de<br />
formation ». La montée <strong>en</strong> puissance des<br />
smartphones et, surtout, l’adaptation des<br />
réseaux à la montée <strong>en</strong> charge du trafic data<br />
a permis à Ascom d’adapter son offre aux<br />
nouveaux besoins. « Depuis quelques années,<br />
on note une croissance des demandes de<br />
services sur les réseaux mobiles pour les<br />
travailleurs isolés. Avant, on ne pouvait pas<br />
répondre à ce type de demande. On a att<strong>en</strong>du<br />
que les réseaux soit mûrs ». ■ TP<br />
équipem<strong>en</strong>ts<br />
Smartphone<br />
Sharp lance son<br />
1 er téléphone 3D<br />
Pour son premier téléphone sur le marché français, Sharp<br />
joue gros et mise sur la 3D. Son smartphone, l’Aquos Phone,<br />
est activé par l’OS mobile de Google, Android.<br />
Connu pour ses écrans de TV à écran<br />
plat, Sharp se lance dans la téléphonie<br />
mobile avec un terminal 3D. <strong>Le</strong><br />
constructeur a choisi Orange et l’opérateur<br />
japonais NTT DoCoMo pour part<strong>en</strong>aires.<br />
<strong>Le</strong> combiné sera disponible à partir du 6 octobre<br />
prochain. L’Aquos Phone de Sharp se veut, sur le<br />
plan technique, un rival des terminaux haut de<br />
gamme du marché. Activé par Android 2.3, le<br />
combiné possède un processeur 1,4 GHz de<br />
Qualcomm, une capacité de stockage ext<strong>en</strong>sible<br />
à 32 Go et un écran qHD de 4,2 pouces. Sur<br />
l’Aquos Phone, la firme d’Osaka a choisi de<br />
miser sur la 3D sans lunettes. Equipé d’un double<br />
capteur, le combiné peut lire, filmer et pr<strong>en</strong>dre<br />
des photos <strong>en</strong> 3D. La prés<strong>en</strong>ce de port HDMI<br />
et la compatibilité DLNA permett<strong>en</strong>t de relier le<br />
combiné à une TV puis d’y diffuser le cont<strong>en</strong>u<br />
du téléphone. La partie cont<strong>en</strong>us sera, dans un<br />
premier temps, assurée par Orange. L’opérateur<br />
historique proposera un accès à son bouquet de<br />
chaînes Orange TV. Pas moins de 35 chaînes<br />
seront ainsi disponibles. <strong>Le</strong> spécialiste de la<br />
télévision LCD se positionne sur un créneau peu<br />
investi jusqu’ici. Seuls LG, avec l’Optimus 3D et<br />
HTC avec l’Evo 3D se sont jusqu’ici lancés dans<br />
cette av<strong>en</strong>ture. Malgré une technologie<br />
correcte, les deux constructeurs se heurt<strong>en</strong>t aux<br />
mêmes problèmes : la trop grande pauvreté de<br />
l’offre applicative <strong>en</strong> 3D et l’accueil plutôt froid<br />
réservé aux produits 3D. A part quelques studios,<br />
rares sont ceux qui se sont jusqu’ici se sont<br />
risqués à développer ce type de cont<strong>en</strong>us. Pour<br />
Réseau<br />
Bluecoat s’apprête à commercialiser<br />
l’appliance Cashflow 5000. Pour le spécialiste<br />
de la sécurité et de l’optimisation de flux,<br />
ce nouveau boitier à destination des opérateurs<br />
constitue une réponse claire à l’explosion de la<br />
consommation de données sur le réseau. La<br />
technologie de caching permet d’<strong>en</strong>registrer<br />
temporairem<strong>en</strong>t des données issues d’une<br />
source pour diminuer le temps d’accès. Sur<br />
Internet, ce dispositif permet d’<strong>en</strong>registrer les<br />
informations d’une <strong>page</strong> et donne à l’utilisateur<br />
final un moy<strong>en</strong> d’y accéder plus rapidem<strong>en</strong>t.<br />
Doté de capacité supérieure à celle du modèle<br />
l’Aquos Phone, la situation n’est guère différ<strong>en</strong>te.<br />
<strong>Le</strong> téléphone sera livré avec un jeu complet<br />
et une démo, tous deux proposés <strong>en</strong> 3D.<br />
Autre handicap, la technologie 3D elle-même<br />
souffre <strong>en</strong>core d’un côté « gadget ». Malgré les<br />
efforts déployés par les fabricants, la v<strong>en</strong>te des<br />
écrans 3D peine <strong>en</strong>core à décoller, le grand<br />
public n’étant pas <strong>en</strong>core totalem<strong>en</strong>t convaincu.<br />
Sur le segm<strong>en</strong>t des équipem<strong>en</strong>ts portables, Nint<strong>en</strong>do<br />
éprouve de grandes difficultés à<br />
commercialiser la 3DS. Depuis sa sortie, la<br />
console de jeux portable a vu son prix considérablem<strong>en</strong>t<br />
chuter pour atteindre, aujourd’hui,<br />
153 €, contre 249 € à l’époque de sa sortie.<br />
Sharp se prés<strong>en</strong>te sur un marché hyper concurr<strong>en</strong>tiel<br />
occupé par des acteurs soucieux de<br />
conserver leur place dans le cœur des consommateurs.<br />
Un autre constructeur de TV s’est éga-<br />
Bluecoat Cashflow 5000, l’appliance<br />
pour faire des économies<br />
précéd<strong>en</strong>t, le Cashflow 5000 peut « cacher »<br />
(mettre <strong>en</strong> cache) plus de cont<strong>en</strong>us. « Cette nouvelle<br />
version peut cacher 30 terabytes de données,<br />
contre seulem<strong>en</strong>t 8 avant », explique Jeff<br />
Brainard, directeur produit Cashflow chez Bluecoat.<br />
Aussi bi<strong>en</strong> adapté aux réseaux mobiles<br />
qu’au réseau de lignes fixes, Cashflow 5000 est<br />
compatible IP v6. <strong>Le</strong> boitier peut égalem<strong>en</strong>t être<br />
installé dans les infrastructures très haut débit,<br />
grâce à un port 10 GbE fibre. Cette interface est<br />
cep<strong>en</strong>dant proposée <strong>en</strong> option car Bluecoat ne<br />
souhaite pas « forcer les opérateurs à acheter<br />
plus de capacité que celle dont ils ont besoin ».<br />
lem<strong>en</strong>t essayé aux téléphones mobiles <strong>en</strong><br />
France : Toshiba. <strong>Le</strong>s piètres v<strong>en</strong>tes de ses deux<br />
modèles de téléphones mobiles ont suffi à<br />
convaincre le fabricant de ne pas prolonger l’expéri<strong>en</strong>ce.<br />
Après quelques mois d’exploitation,<br />
le japonais avait fini par mettre un terme à son<br />
activité téléphonie mobile. L’approche adoptée<br />
était id<strong>en</strong>tique de celle de Sharp. Toshiba avait<br />
égalem<strong>en</strong>t essayé de capitaliser sur son savoirfaire<br />
<strong>en</strong> matière de technologie d’écran. Cette<br />
stratégie s’est soldée par un échec. Pour « pousser<br />
» son produit, Sharp va miser dans un premier<br />
temps sur une tarification très agressive.<br />
Commercialisé à 199 €, l’Aquos Phone sera<br />
accompagné d’une offre de remboursem<strong>en</strong>t de<br />
100 €. A défaut de susciter l’intérêt pour la technologie,<br />
Sharp va passer par le portefeuille.<br />
■ Thomas Pagbe<br />
Jeff Brainard,<br />
directeur produit<br />
Cashflow<br />
chez Bluecoat<br />
Pour Dominique Loiselet, directeur régional des<br />
v<strong>en</strong>tes pour la France et l’Afrique francophone,<br />
cette appliance ne devrait pas uniquem<strong>en</strong>t<br />
intéresser les grands opérateurs. « <strong>Le</strong>s opérateurs<br />
alternatifs peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être intéressés<br />
». En Europe comme dans les autres<br />
pays. Au Mali, par exemple, Afribone, qui l’a<br />
installé, limite l’achat de bande passante <strong>en</strong><br />
peering, tout ayant une bonne QoS. ■ TP<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
32
JDT226-P33-Equip Reportage OKAG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:41 <strong>Page</strong> 33<br />
Reportage<br />
DECT Dans les coulisses<br />
du “made in Germany”<br />
chez Gigaset<br />
A une époque où le « made in<br />
China » permet à toute<br />
l’industrie de l’électronique<br />
grand public de jouer sur ses<br />
coûts de production, Gigaset<br />
persiste à fabriquer europé<strong>en</strong>,<br />
et plus précisém<strong>en</strong>t allemand.<br />
Cela ne l’empêche pas d’être<br />
leader du marché dans<br />
presque toute l’Europe,<br />
malgré le positionnem<strong>en</strong>t prix<br />
« premium » de ses produits.<br />
Martin Streb, COO (directeur des<br />
opérations) de Gigaset<br />
Pour Gigaset, le « made in Germany »,<br />
maintes fois répété n’est pas un vain<br />
mot. <strong>Le</strong>s téléphones DECT proposés<br />
par le constructeur sont à 80 %<br />
construits et assemblés <strong>en</strong> Allemagne. Seuls<br />
quelques élém<strong>en</strong>ts provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de fournisseurs<br />
extérieurs. Dans son usine de Bocholt, située à<br />
près de 1 heure de route de Düsseldorf, Gigaset<br />
dispose d’une surface de 95 000 m², <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t<br />
dédiée à la production. Exploité il y a quelques<br />
années par Siem<strong>en</strong>s pour la fabrication de téléphones<br />
mobiles (marché dont Siem<strong>en</strong>s s’est retiré<br />
assez rapidem<strong>en</strong>t), le site a depuis été<br />
largem<strong>en</strong>t adapté à la production de téléphones<br />
DECT. Quelque 1200 salariés (R&D, ouvriers, service<br />
qualité, etc.) y travaill<strong>en</strong>t, et le site possède<br />
50 lignes de production, dont une large partie<br />
complètem<strong>en</strong>t automatisées. Dotée d’une capacité<br />
de montée <strong>en</strong> puissance importante, l’unité<br />
L’automatisation du site ne remplace pas complètem<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce humaine. En bout de<br />
chaîne, lorsque l’assemblage est fini et les téléphones prêts à être livrés, plusieurs<br />
personnes se charg<strong>en</strong>t de la mise <strong>en</strong> boîte. Une machine les assiste toutefois. Si le poids<br />
de la boîte ne correspond pas à la valeur <strong>en</strong>registrée, elle est mise de côté puis r<strong>en</strong>voyée<br />
aux opérateurs. <strong>Le</strong>s « bonnes » boîtes sont quant à elle parées pour quitter l’<strong>en</strong>trepôt. Un<br />
dernier opérateur <strong>en</strong> sélectionne quelques unes les ouvre puis teste le téléphones. On<br />
n’est jamais trop prud<strong>en</strong>t.<br />
de production peut quasim<strong>en</strong>t multiplier son débit<br />
de fabrication par deux et produire <strong>en</strong>tre 800 000<br />
et 1,5 million d’appareils par mois. « Cela nous<br />
permet d’être moins chers et plus rapides que nos<br />
concurr<strong>en</strong>ts », explique le guide lors de la visite<br />
du site. La possibilité de produire davantage de<br />
téléphones n’a aucune incid<strong>en</strong>ce sur la qualité.<br />
« Notre processus de fabrication nous permet<br />
d’obt<strong>en</strong>ir 99,9 % de produits <strong>en</strong> parfait état de<br />
marche », explique Martin Streb, directeur opérationnel<br />
de Gigaset. <strong>Le</strong>s téléphones, une fois finis,<br />
sont stockés sur site et égalem<strong>en</strong>t chez un part<strong>en</strong>aire.<br />
<strong>Le</strong>s délais de livraison, rapides, permett<strong>en</strong>t<br />
à Gigaset de livrer ses cli<strong>en</strong>ts allemands <strong>en</strong> 24 h<br />
et les autres pays europé<strong>en</strong>s <strong>en</strong> 72 h. « Nous<br />
n’avons ri<strong>en</strong> planifié concernant l’agrandissem<strong>en</strong>t<br />
de notre lieu de production, poursuit Martin Streb.<br />
En revanche, nous pouvons continuer à optimiser<br />
notre outil de production. » ■ Thomas Pagbe<br />
L’usine de Bocholt compte de très nombreuses machines.<br />
Plusieurs d’<strong>en</strong>tre elles sont dédiées à l’assemblage des circuits<br />
avec les composants. Selon Gigaset, certaines peuv<strong>en</strong>t<br />
assembler <strong>en</strong>tre 50 000 et 70 000 composants à l’heure. Par la<br />
suite, une machine est chargée de donner un nom à chaque<br />
circuit imprimé, ce qui permet de retrouver et d’isoler plus<br />
facilem<strong>en</strong>t les exemplaires défectueux. L’une des étapes<br />
suivantes consiste à souder les composants aux circuits<br />
imprimés. Pour ce faire, une machine spéciale capable<br />
d’atteindre une température de 250°C pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> charge la<br />
« cuisson ». Plus tard, l’<strong>en</strong>semble est placé dans une machine<br />
de refroidissem<strong>en</strong>t.<br />
<strong>Le</strong> constructeur peut<br />
faire <strong>en</strong>trer une variété très importante de<br />
matériaux dans ses téléphones. En plus de ses modèles destinés<br />
à une production de masse, Gigaset est égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mesure<br />
de proposer <strong>en</strong> série limitée des modèles à l’allure plus<br />
travaillée, alliant plastique et fer, bois ou même cuir.<br />
Chez Gigaset, on construit tout<br />
sur site. <strong>Le</strong>s téléphones sont<br />
non seulem<strong>en</strong>t construits et<br />
assemblées sur place, mais<br />
égalem<strong>en</strong>t testés. <strong>Le</strong>s coques,<br />
une fois moulées, sont rangées<br />
dans des caisses. <strong>Le</strong>s quelques<br />
coques prélevées sont<br />
observées et leur résistance est<br />
mise à l’épreuve. Pour Gigaset,<br />
« il est important de tester la<br />
qualité et de s’assurer que les<br />
combinés sont 100 %<br />
id<strong>en</strong>tiques ».<br />
33 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°225 Septembre <strong>2011</strong><br />
33 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
<strong>Le</strong>s ambitions de Samsung<br />
dans le monde de l’<strong>en</strong>treprise<br />
David Eberlé<br />
Vice Présid<strong>en</strong>t Telecom - Imaging - Cont<strong>en</strong>ts<br />
Quelle est l’ambition de Samsung pour les <strong>en</strong>treprises ?<br />
Samsung possède plusieurs systèmes d’exploitation<br />
sur ses mobiles afin de couvrir l’intégralité des<br />
besoins cli<strong>en</strong>ts. En faisant monter <strong>en</strong> puissance l’OS<br />
Android tout <strong>en</strong> restant prés<strong>en</strong>t sur le marché des<br />
tablettes, la marque cherche à maint<strong>en</strong>ir son leadership<br />
sur le marché et à r<strong>en</strong>forcer sa notoriété auprès des<br />
<strong>en</strong>treprises avec un écosystème de cont<strong>en</strong>us et de<br />
services pour tablettes et Smartphones spécialem<strong>en</strong>t<br />
adaptés aux problématiques des professionnels.<br />
Selon vous, quel est le produit Samsung le plus adapté<br />
pour le monde des <strong>en</strong>treprises ?<br />
Aujourd’hui, les besoins des <strong>en</strong>treprises vari<strong>en</strong>t<br />
selon les secteurs d’activité, les projets. C’est pourquoi<br />
il est indisp<strong>en</strong>sable d’offrir des solutions multiples<br />
pour répondre à toutes ces nécessités et c’est ce que<br />
nous faisons <strong>en</strong> proposant des gammes complètes<br />
parfaitem<strong>en</strong>t adaptées au monde du travail. <strong>Le</strong>s tablettes<br />
et les Smartphones avec leurs différ<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts<br />
sous Android, Bada et Windows apport<strong>en</strong>t une solution<br />
sur mesure à la demande des professionnels.<br />
<strong>Le</strong> Galaxy Note, ce Smartphone d’une autre dim<strong>en</strong>sion<br />
avec son large écran 5,3 pouces, apportera de nouveaux<br />
usages autour de la reconnaissance d’écriture grâce à son<br />
stylet S-p<strong>en</strong> intégré. Comme tous nos produits Android<br />
ce Smartphone intègrera une solution messageries et<br />
une suite Office qui vous permettra de travailler <strong>en</strong> ultra<br />
mobilité <strong>en</strong> bénéficiant d’une sécurité sans faille.<br />
Autre exemple, Samsung se démarque égalem<strong>en</strong>t avec<br />
une gamme de produits Voix durcis dont le B2100 qui<br />
aujourd’hui fait l’unanimité pour des métiers terrains.<br />
Justem<strong>en</strong>t quels sont les moy<strong>en</strong>s que Samsung met <strong>en</strong> place pour s’affirmer<br />
comme acteur incontournable du monde des <strong>en</strong>treprises ?<br />
La sécurité est dev<strong>en</strong>ue tellem<strong>en</strong>t primordiale pour<br />
les <strong>en</strong>treprises. <strong>Le</strong>s appareils mobiles traitant de plus <strong>en</strong><br />
plus d’informations s<strong>en</strong>sibles, Samsung a du s’adapter <strong>en</strong><br />
s’associant aux leaders de la technologie de l’information<br />
dans des domaines comme la sécurité, la gestion des<br />
appareils mobiles (MDM), la virtualisation du poste de<br />
travail, la confér<strong>en</strong>ce voix/visio ou <strong>en</strong>core la messagerie<br />
sécurisée. Nos produits devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de véritables bureaux<br />
virtuels, des lieux de r<strong>en</strong>dez-vous qui évit<strong>en</strong>t de se<br />
déplacer. Ces alliances sont indisp<strong>en</strong>sables pour proposer<br />
les meilleurs outils de travail aux <strong>en</strong>treprises afin de les<br />
accompagner au mieux pour une meilleure productivité<br />
au quotidi<strong>en</strong>.<br />
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© Crédit photo : Khuong N’Guy<strong>en</strong> - Samsung - Visuels non-contractuels - Images d’écran simulées.<br />
© <strong>2011</strong> - Samsung Electronics France - 270 av<strong>en</strong>ue du Présid<strong>en</strong>t Wilson - 93458 La Plaine Saint D<strong>en</strong>is Cedex - SAS au capital de 27 000 000€ - RCS Bobigny 334 367 497.<br />
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Point marché<br />
des solutions UCaaS qui vont être déployées<br />
désormais, mais le c<strong>en</strong>trex n'a jamais décollé<br />
<strong>en</strong> France parce-que la promesse de valeur<br />
n'était pas là », explique Mathieu <strong>Des</strong>tot,<br />
« aujourd'hui, les <strong>en</strong>treprises att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t de<br />
nouveaux services autour du télétravail et de<br />
la collaboration, des services que peuv<strong>en</strong>t leur<br />
offrir les solutions de communications unifiées<br />
». <strong>Le</strong>s att<strong>en</strong>tes des <strong>en</strong>treprises sont d'ailleurs<br />
désormais très précisém<strong>en</strong>t définies par<br />
les principaux acteurs du marché. Selon ces<br />
derniers, elles veul<strong>en</strong>t avoir la capacité de virtualiser<br />
les logiciels pour mettre <strong>en</strong> place une<br />
gestion dynamique des ressources <strong>en</strong> interne,<br />
disposer d'une plate-forme de managem<strong>en</strong>t<br />
pour jouer de la flexibilité qu'apporte les<br />
UCaaS (notamm<strong>en</strong>t pour ajouter ou supprimer<br />
des fonctionnalités, changer les profils utiliéquipem<strong>en</strong>ts<br />
Par Hervé Reynaud<br />
<strong>Le</strong>s IPBX<br />
poursuiv<strong>en</strong>t<br />
leur mutation<br />
Parlera-t-on <strong>en</strong>core d’autocoms dans quelques années dans les<br />
<strong>en</strong>treprises ? Alors que les serveurs de communication dématérialisés<br />
se développ<strong>en</strong>t de manière croissante (sous diverses appellations :<br />
offres cloud , IP C<strong>en</strong>trex…), et que les différ<strong>en</strong>tes approches des<br />
communications unifiées gagn<strong>en</strong>t du terrain auprès des <strong>en</strong>treprises<br />
de toutes tailles, le concept même d’IPBX comm<strong>en</strong>ce à paraître<br />
désuet. Enquête sur une mutation <strong>en</strong> cours.<br />
L’évolution vers les services hébergés<br />
passera par des solutions de<br />
type UCaaS (Unified Communications<br />
as a Service, ndlr) », estime<br />
Mathieu <strong>Des</strong>tot, nouvellem<strong>en</strong>t nommé directeur<br />
général d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t Entreprises pour<br />
la France, « ce mode de distribution des<br />
applications de communication devrait représ<strong>en</strong>ter<br />
20 % du marché <strong>en</strong>treprises d'ici à trois<br />
ans, et chez Alcatel-Luc<strong>en</strong>t nous adhérons à<br />
cette évolution ». Toutefois, pour l'heure, le<br />
marché est <strong>en</strong>core très largem<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>té vers<br />
les solutions CPE (Customer Premise Equipem<strong>en</strong>t),<br />
c'est-à-dire des PABX ou des IPBX installés<br />
dans les locaux des <strong>en</strong>treprises cli<strong>en</strong>tes.<br />
En effet, celles-ci représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t toujours <strong>en</strong>viron<br />
90 % des v<strong>en</strong>tes. « <strong>Le</strong>s offres d'IP c<strong>en</strong>trex<br />
et d'IPBX hébergés ont été une préfiguration<br />
sateurs, etc.), et passer<br />
d'un modèle Capex à un<br />
modèle Opex au niveau<br />
financier (c'est-à-dire<br />
payer par utilisateur et par<br />
mois). Dans ce contexte, il<br />
est évid<strong>en</strong>t que les opérateurs<br />
sont sans doute les<br />
mieux placés pour proposer<br />
dans les meilleures<br />
conditions les services att<strong>en</strong>dus par les <strong>en</strong>treprises,<br />
puisque la pertin<strong>en</strong>ce des offres<br />
UCaaS est liée au réseau et à la QoS. « D'ailleurs,<br />
Orange Business Services a r<strong>en</strong>du public<br />
son objectif de réaliser 20 % de son<br />
chiffre d'affaires avec ses offres UCaaS d'ici<br />
Eric Magny,<br />
directeur du développem<strong>en</strong>t commercial chez Spie<br />
2015 », souligne Mathieu <strong>Des</strong>tot, « nous travaillons<br />
justem<strong>en</strong>t avec OBS, ainsi qu'avec<br />
SFR Business Team ».<br />
■ Beaucoup d’acteurs se<br />
positionn<strong>en</strong>t sur le mode<br />
cloud<br />
Alcatel-Luc<strong>en</strong>t a débuté sa transition du métier<br />
d'équipem<strong>en</strong>tier vers celui d'éditeur de<br />
solutions de communications il y a plusieurs<br />
années, mais celle-ci s'est matérialisé de manière<br />
plus forte lors de la fusion des activités<br />
de G<strong>en</strong>esys et de la division <strong>en</strong>treprises <strong>en</strong><br />
20<strong>09</strong>. Cette réorganisation s'est concrétisée<br />
par la conception de la nouvelle gamme de<br />
serveurs de communication Op<strong>en</strong> Touch, au<br />
« <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises rejett<strong>en</strong>t une approche<br />
purem<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>trex vécue comme trop rigide,<br />
nous proposons par conséqu<strong>en</strong>t une solution ad<br />
hoc permettant aux <strong>en</strong>treprises de choisir <strong>en</strong>tre<br />
le SaaS et le Iaas qui leur permet de construire<br />
une plate-forme hébergée spécifique avec les<br />
fonctionnalités souhaitées ».<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°215 226 Décembre Octobre <strong>2011</strong> 2010 36
JDT226-P36-38-PM IPBX OKAG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 21:32 <strong>Page</strong> 37<br />
Jean-D<strong>en</strong>is Garo,<br />
directeur marketing support d'Aastra<br />
« Sur le fond, nous n'observons pas de vraie<br />
révolution sur le marché. Pour notre part, nous<br />
proposons depuis longtemps des solutions full<br />
logicielles virtualisables et, <strong>en</strong> ce qui concerne la<br />
distribution <strong>en</strong> mode cloud, très peu d'opérateurs<br />
propos<strong>en</strong>t ce type de services pour l'instant ».<br />
sujet de laquelle des annonces fortes seront<br />
faites lors du salon IP Converg<strong>en</strong>ce. L'offre est<br />
appelée à remplacer la solution BICS de l'éditeur<br />
et sera déclinée <strong>en</strong> trois versions : Op<strong>en</strong><br />
Touch Business Edition (incluant notamm<strong>en</strong>t<br />
des services de communication unifiées et du<br />
videoswitching) pour les PME de moins de<br />
1000 postes, Op<strong>en</strong> Touch Multimedia Services<br />
pour le mid-market et les grands comptes, et<br />
Op<strong>en</strong> Touch Hosted Edition (logiciel virtualisé<br />
fourni sur des serveurs au format blade) pour<br />
les opérateurs de services et les intégrateurs.<br />
« Il y a beaucoup d'acteurs qui sont <strong>en</strong> train<br />
de se positionner sur la communication d'<strong>en</strong>treprises<br />
<strong>en</strong> mode cloud, des opérateurs, mais<br />
aussi des intégrateurs, des grosses SSII, voire<br />
des distributeurs », confirme Luc Hallion,<br />
directeur du développem<strong>en</strong>t de Mitel, « dans<br />
ce contexte, notre stratégie est toujours de<br />
dev<strong>en</strong>ir de plus <strong>en</strong> plus un véritable éditeur de<br />
solutions de communication ; d'ailleurs nous<br />
nous ori<strong>en</strong>tons principalem<strong>en</strong>t vers la v<strong>en</strong>te<br />
de lic<strong>en</strong>ces ». Mitel est <strong>en</strong> effet <strong>en</strong> train de<br />
passer des accords avec des opérateurs (c'est<br />
déjà le cas avec Acropolis), des SSII et des<br />
distributeurs, même si l'ess<strong>en</strong>tiel de l'activité<br />
de l'éditeur se fait <strong>en</strong>core avec les <strong>en</strong>treprises<br />
pour l'instant. « Nous travaillons beaucoup sur<br />
la virtualisation, et tous nos produits sont certifiés<br />
VMWare ready, c'est-à-dire qu'ils peuv<strong>en</strong>t<br />
tourner sur une plate-forme de<br />
virtualisation VMWare », explique Luc Hallion,<br />
« du reste, tous les produits que nous proposons<br />
maint<strong>en</strong>ant doiv<strong>en</strong>t disposer d'une interface<br />
web, puisque 95 % des<br />
fonctionnalités sont utilisables depuis une interface<br />
web ». L'effort à cons<strong>en</strong>tir <strong>en</strong> la matière<br />
est important car, selon le Gartner, 40 %<br />
des PME ont l'int<strong>en</strong>tion de virtualiser la totalité<br />
de ses serveurs d'ici 2 ans (sachant que<br />
20 à 30 % des <strong>en</strong>treprises n'iront<br />
pas dans le cloud car la virtualisation<br />
gérée <strong>en</strong> interne les satisfait,<br />
toujours selon le Gartner). « En tout<br />
cas, nous vivons cette évolution du<br />
marché comme une opportunité,<br />
nous nous y préparons depuis longtemps<br />
et nous estimons aujourd'hui<br />
être prêts », poursuit Luc Hallion, « <strong>en</strong><br />
effet, il est plus intéressant de v<strong>en</strong>dre<br />
du logiciel que du matériel, même si<br />
nous v<strong>en</strong>drons toujours des postes téléphoniques<br />
». Cette évolution irréversible vers le<br />
logiciel sera-t-elle de nature à redistribuer les<br />
cartes sur un marché français dominé historiquem<strong>en</strong>t<br />
par Alcatel-Luc<strong>en</strong>t et Aastra. Pas si<br />
sûr, si l’on <strong>en</strong> croit les principaux intéressés.<br />
« Il n'y a pas de raisons que cela redistribue<br />
les cartes, il existe une inertie de la base installée<br />
», explique Jean-D<strong>en</strong>is Garo, directeur<br />
marketing support d'Aastra, « d'ailleurs, sur le<br />
fond, nous n'observons pas de vraie révolu-<br />
Luc Hallion,<br />
directeur du<br />
développem<strong>en</strong>t de Mitel<br />
« Nous<br />
travaillons<br />
beaucoup sur la<br />
virtualisation,<br />
et tous nos<br />
produits sont certifiés<br />
VMWare ready, c'est-à-dire<br />
qu'ils peuv<strong>en</strong>t tourner sur<br />
une plate-forme de<br />
virtualisation VMWare »<br />
Mathieu <strong>Des</strong>tot,<br />
directeur général<br />
d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />
Entreprises France<br />
« Aujourd'hui,<br />
les <strong>en</strong>treprises<br />
att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t de<br />
nouveaux<br />
services autour du<br />
télétravail et de la<br />
collaboration, des services<br />
que peuv<strong>en</strong>t leur offrir les<br />
solutions de<br />
communications unifiées ».<br />
37 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P36-38-PM IPBX OKAG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 21:32 <strong>Page</strong> 38<br />
Point marché<br />
équipem<strong>en</strong>ts<br />
tion sur le marché. Pour notre part nous proposons<br />
depuis longtemps des solutions full<br />
logicielles virtualisables et, <strong>en</strong> ce qui concerne<br />
la distribution <strong>en</strong> mode cloud, très peu d'opérateurs<br />
propos<strong>en</strong>t ce type de services pour<br />
l'instant ».<br />
■ Passage à l’IP pour les<br />
PME, Communications<br />
Unifiées pour les grands<br />
comptes<br />
Orange Business Services fait partie de ceuxci<br />
et croit fermem<strong>en</strong>t à l'av<strong>en</strong>ir des solutions<br />
as a service. « Nous avons un objectif important<br />
sur le cloud, puisqu'il devrait effectivem<strong>en</strong>t<br />
représ<strong>en</strong>ter 20 % de notre chiffre<br />
d'affaires sur les communications d'<strong>en</strong>treprises<br />
<strong>en</strong> 2015 », rappelle Stéphane Latino,<br />
directeur marketing des solutions de communication<br />
et de collaboration. Toutefois, il est<br />
évid<strong>en</strong>t que le passage à l'IP est un préalable<br />
à l'utilisation de solutions dématérialisées et,<br />
pour l'instant, seules les grandes <strong>en</strong>treprises<br />
ont vraim<strong>en</strong>t franchi ce cap, alors qu'une part<br />
importante des PME utilise toujours très majoritairem<strong>en</strong>t<br />
des postes TDM. « Partant de ce<br />
constat, nous avons segm<strong>en</strong>té notre offre <strong>en</strong><br />
fonction des besoins de chaque catégorie<br />
d'<strong>en</strong>treprises », explique Stéphane Latino,<br />
« nous proposons aux grandes <strong>en</strong>treprises<br />
des communications unifiées sous diverses<br />
formes et aux PME des solutions de passage<br />
à l'IP ». Ainsi, pour les grandes <strong>en</strong>treprises,<br />
OBS propose aujourd'hui une version UCaaS<br />
Stéphane Latino, , directeur marketing des solutions de communication<br />
et de collaboration chez OBS<br />
« Nous considérons cette évolution du marché<br />
vers les services dématérialisés comme une<br />
opportunité puisque nous avons tous les atouts<br />
nécessaires pour proposer des services fiables et<br />
sécurisés »<br />
de son offre Business Together (intégrant de la<br />
téléphonie traditionnelle, des fonctions de<br />
messagerie, de mobilité, de travail collaboratif).<br />
Cette offre cloud est commercialisée <strong>en</strong><br />
pay as you go (par utilisateur et par mois).<br />
Pour les PME, l'opérateur devrait faire passer<br />
son offre Diatonis <strong>en</strong> communications unifiées<br />
l'année prochaine, alors que les professionnels<br />
(TPE) sont servis avec les box pros.<br />
« D'une manière générale, nous considérons<br />
cette évolution du marché vers les services<br />
dématérialisés comme une opportunité<br />
puisque nous avons tous les atouts nécessaires<br />
pour proposer des services fiables et<br />
sécurisés », explique Stéphane Latino, « quant<br />
à la concurr<strong>en</strong>ce pot<strong>en</strong>tielle avec des acteurs<br />
de l'IT, nous sommes plutôt dans une logique<br />
de part<strong>en</strong>ariat, notamm<strong>en</strong>t avec Microsoft »<br />
(OBS a été élu part<strong>en</strong>aire français de l'année<br />
lors du dernier Microsoft WPC <strong>en</strong> juillet).<br />
SFR Business Team a aussi lancé <strong>en</strong> février de<br />
cette année de offre de communications unifiées<br />
<strong>en</strong> mode cloud, le Pack Business Entreprises<br />
mais, à la différ<strong>en</strong>ce d’OBS, cette offre<br />
vise plutôt les PME.<br />
« La cible de cette offre, expliquait alors<br />
Pierre-Yves Rallet, directeur marketing de SFR<br />
Business Team, c’est la bonne grosse PME<br />
multisites, mais on peut situer le cœur de cible<br />
dans les 150 à 300 personnes ayant 3-4 sites<br />
et autant de PABX à remplacer ». <strong>Le</strong> Pack<br />
Business Entreprises se compose d’un large<br />
bouquet de services : messagerie unique pour<br />
le fixe et le mobile, possibilité de réceptionner<br />
tous les messages (vocaux, fax..) sur sa<br />
boîte mail, fonction « click to call » pour lancer<br />
des appels depuis son PC, utilisation de son<br />
mobile comme une ext<strong>en</strong>sion de l’autocom de<br />
l’<strong>en</strong>treprise (option PABX mobile), facture et<br />
interlocuteur uniques… <strong>Le</strong> tout est hébergé<br />
et géré par l’opérateur, tant sur les communications<br />
que sur la maint<strong>en</strong>ance et la mise à<br />
jour de l’application Microsoft Office<br />
Communicator.<br />
■ <strong>Le</strong>s intégrateurs aussi<br />
dans la boucle<br />
<strong>Le</strong>s intégrateurs télécoms sont aussi concernés<br />
au premier chef par cette t<strong>en</strong>dance vers<br />
les offres <strong>en</strong> mode SaaS. Spie Communications<br />
s'est préparé à cette évolution <strong>en</strong><br />
rachetant VeePee l'année dernière. Aujourd'hui,<br />
l'intégrateur propose des offres<br />
SaaS et IaaS (Infrastructure as a Service).<br />
« <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises rejett<strong>en</strong>t une approche<br />
purem<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>trex vécue comme trop rigide,<br />
nous proposons par conséqu<strong>en</strong>t une solution<br />
ad hoc permettant aux <strong>en</strong>treprises de choisir<br />
<strong>en</strong>tre le SaaS et le Iaas qui leur permet de<br />
construire une plate-forme hébergée spécifique<br />
avec les fonctionnalités souhaitées »,<br />
explique Eric Magny, directeur du développem<strong>en</strong>t<br />
commercial. De son côté, HL2D vi<strong>en</strong>t de<br />
MyStream s'appuie sur<br />
Snom pour son offre SaaS<br />
« La t<strong>en</strong>dance à la dématérialisation existe<br />
depuis longtemps, mais le c<strong>en</strong>trex n'a pas<br />
r<strong>en</strong>contré le succès escompté », explique Cyril<br />
Well<strong>en</strong>stein, PDG de l'opérateur data MyStream,<br />
« l'essor de la virtualisation a changé les choses<br />
et a eu un impact sur les solutions IPBX ». En<br />
effet, la virtualisation permet de bénéficier d'une<br />
application IPBX sécurisée dans le SI. « Cette<br />
évolution nous permet à nous, opérateur data,<br />
de regarder du côté de la téléphonie, alors que<br />
les PABX ne nous concernai<strong>en</strong>t pas du tout »,<br />
poursuit Cyril Well<strong>en</strong>stein, « nous avons<br />
vraim<strong>en</strong>t démarré sur ce créneau, lorsque Snom<br />
nous a montré sa solution d'IPBX logiciel que<br />
nous pouvions installer sur notre infrastructure<br />
». En effet, MyStream commercialise la<br />
solution IPBX du constructeur allemand Snom,<br />
ce qui lui permet de proposer une solution<br />
dédiée à ses cli<strong>en</strong>ts, mais qui tourne sur une<br />
machine virtuelle dans son cœur de réseau (les<br />
appels sortants et <strong>en</strong>trants des <strong>en</strong>treprises<br />
cli<strong>en</strong>tes pass<strong>en</strong>t par son cœur de réseau).<br />
« Aujourd'hui, lorsque nous parlons d'IPBX<br />
virtualisés à nos cli<strong>en</strong>ts DSI, ça leur parle ! », se<br />
réjouit Cyril Well<strong>en</strong>stein, « d'autant plus que<br />
Jehan-Philippe <strong>Le</strong>roy,<br />
directeur général<br />
de HL2D<br />
« <strong>Le</strong> marché est<br />
de plus <strong>en</strong> plus<br />
logiciel, les<br />
cli<strong>en</strong>ts veul<strong>en</strong>t<br />
se détacher du<br />
hardware constructeur, la<br />
demande <strong>en</strong> virtualisation<br />
est aujourd'hui plus forte »<br />
fusionner avec Integrasys. <strong>Le</strong> distributeur à<br />
valeur ajoutée compte ainsi faire monter ses<br />
cli<strong>en</strong>ts rev<strong>en</strong>deurs et intégrateurs data vers<br />
les solutions de communications unifiées.<br />
« <strong>Le</strong> marché est de plus <strong>en</strong> plus logiciel, les<br />
cli<strong>en</strong>ts veul<strong>en</strong>t se détacher du hardware<br />
constructeur », explique Jehan-Philippe <strong>Le</strong>roy,<br />
directeur général, « la demande <strong>en</strong> virtualisation<br />
est aujourd'hui plus forte ». Pour<br />
répondre à cette demande, HL2D achète des<br />
lic<strong>en</strong>ces à ses part<strong>en</strong>aires et les rev<strong>en</strong>d aux<br />
installateurs et aux opérateurs. <strong>Le</strong> VAR, qui<br />
commercialisait déjà les solutions de Panasonic<br />
et d'Aastra, vi<strong>en</strong>t par conséqu<strong>en</strong>t<br />
d'ajouter dans son panier l'offre de Siem<strong>en</strong>s,<br />
part<strong>en</strong>aire privilégié d'Intégrasys. ■<br />
Cyril Well<strong>en</strong>stein, PDG de MyStream<br />
Olivier Gerling,<br />
Directeur de Snom France<br />
Snom subv<strong>en</strong>tionne l'IPBX lors de la v<strong>en</strong>te de postes, ce qui divise pratiquem<strong>en</strong>t<br />
par deux la facture des cli<strong>en</strong>ts ». De son côté, Snom a développé sa solution<br />
d'IPBX SIP dans la perspective de mettre sur le marché une offre full Snom clé <strong>en</strong><br />
mains, c'est-à-dire intégrant les postes IP et le serveur de communications.<br />
« Notre IPBX logiciel peut tourner sous n'importe quel OS (Windows, Linux,<br />
MacOS, ndlr) installé sur une machine virtuelle, soit <strong>en</strong> mode local, soit <strong>en</strong> mode<br />
hosté », précise Olivier Gerling, directeur pour la France, « aujourd'hui, les <strong>en</strong>treprises<br />
veul<strong>en</strong>t une facturation par mois et par poste, communications comprises<br />
si possible, et avec une interface web pour administrer directem<strong>en</strong>t la solution ».<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
38
<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:34 <strong>Page</strong> 1
JDT226-P40-Serv-Actu 1 OKAG:JDT193 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:26 <strong>Page</strong> 40<br />
Actualité<br />
<strong>en</strong> bref<br />
services<br />
Prospective<br />
Low Cost<br />
Sosh, l’offre mobile<br />
low cost d’Orange<br />
A l’instar de Bouygues<br />
Telecom, Orange propose lui<br />
aussi un abonnem<strong>en</strong>t à prix<br />
réduit. Dans les deux cas, il<br />
s’agit de contrer Free Mobile.<br />
La relation cli<strong>en</strong>t<br />
à l’heure du multi-canal<br />
La relation cli<strong>en</strong>t mono-canal, c'est-à-dire, avec<br />
le téléphone pour unique passerelle de contact<br />
<strong>en</strong>tre les abonnés et le service cli<strong>en</strong>t apparti<strong>en</strong>t<br />
au passé. C’est à partir de ce constat<br />
qu’Orange Business Services (OBS) a construit<br />
ses nouveaux outils de relations cli<strong>en</strong>ts. Selon<br />
OBS, la relation cli<strong>en</strong>ts doit désormais<br />
s’approprier les réseaux sociaux, les e-mails, les<br />
forums ou <strong>en</strong>core les chats.<br />
Pour Olivier Ondet, directeur marketing de la<br />
stratégie pour la relation cli<strong>en</strong>t, « il est<br />
important d’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre ce que veul<strong>en</strong>t les cli<strong>en</strong>ts.<br />
(…) <strong>Le</strong>s consommateurs ne compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas<br />
que lorsqu’ils ont parlé avec un conseiller sur le<br />
Web, personne ne s’<strong>en</strong> souvi<strong>en</strong>t quand ils<br />
téléphon<strong>en</strong>t au service cli<strong>en</strong>t ». Pour aider les<br />
c<strong>en</strong>tres de contacts, comme les PME à se<br />
« mettre à jour », OBS a développé deux<br />
solutions. La première, Media Contact C<strong>en</strong>ter,<br />
est « une solution de contact multi-canal <strong>en</strong><br />
mode cloud. Nous réinv<strong>en</strong>tons le poste de<br />
travail du télé-conseiller ». La solution, couplée<br />
avec la base de données cli<strong>en</strong>ts de l’<strong>en</strong>treprise,<br />
permet d’afficher le numéro de téléphone de<br />
l’appelant. La fiche de l’appelant « remonte »<br />
grâce l’usage d’un CRM. Media Contact C<strong>en</strong>ter<br />
permet notamm<strong>en</strong>t de savoir si un utilisateur a<br />
contacté le service cli<strong>en</strong>t par e-mail. A ce<br />
stade, la fiche cli<strong>en</strong>t doit <strong>en</strong>core être<br />
r<strong>en</strong>seignée manuellem<strong>en</strong>t. « <strong>Le</strong> dispositif peut<br />
être automatisé », précise Olivier Ondet. Mais<br />
l’opérateur ne compte pas s’arrêter là.<br />
L’ambition d’OBS est toutefois d’aller plus loin<br />
et lier le téléphone et les sites de réseaux<br />
sociaux.<br />
L’autre solution de l’opérateur, Contact +,<br />
disponible à partir de novembre prochain, offre<br />
à un cli<strong>en</strong>t la possibilité d’échanger avec un<br />
conseiller par plusieurs moy<strong>en</strong>s : par téléphone<br />
dans un premier temps puis par tchat et par<br />
visio. Si un conseiller souhaite fournir<br />
davantage de détails sur un produit, il peut<br />
égalem<strong>en</strong>t lui proposer une vidéo ou lui <strong>en</strong>voyer<br />
l’adresse d’un site. OBS souligne l’avantage<br />
économique de cette offre. « L’<strong>en</strong>treprise choisit<br />
si elle veut faire payer ses conseils techniques<br />
ou non », précise Olivier Ondet. Pour OBS, Ce<br />
saut technologique pour la relation cli<strong>en</strong>t est<br />
disponible. « Il faut éduquer le marché » assure<br />
le responsable. ■ TP<br />
Roaming<br />
<strong>Le</strong>s connexions Internet à l’étranger pès<strong>en</strong>t<br />
très lourd sur les factures. Avec son nouveau<br />
forfait data pour l’Europe pour les professionnels,<br />
l’opérateur Cellhire fait bouger les<br />
lignes. L’opérateur lance un abonnem<strong>en</strong>t data<br />
de 1 Go à 99 euros par mois. Pour cette<br />
somme, le souscripteur reçoit une clé USB, une<br />
carte SIM et un mode d’emploi. L’<strong>en</strong>semble est<br />
livré sous 24 heures. L’offre doit être souscrite<br />
p<strong>en</strong>dant une période minimale de 12 mois, le<br />
cli<strong>en</strong>t choisissant de r<strong>en</strong>ouveler son contrat ou<br />
pas. Taillé pour le public professionnel, ce forfait<br />
couvre la totalité des 27 pays de l’Union<br />
europé<strong>en</strong>ne plus d’autres pays comme la<br />
Suisse, l’Islande, la Croatie ou la Bosnie Herzégovine.<br />
Cette nouvelle offre, très singulière,<br />
fait son apparition dans un contexte qui pour-<br />
sir un téléphone mobile puis d’<strong>en</strong> échelonner<br />
le paiem<strong>en</strong>t sur 12 ou 24 mois, après paiem<strong>en</strong>t<br />
d’un acompte. S’il ne s’agit plus à proprem<strong>en</strong>t<br />
parler d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t, le fait de payer<br />
un téléphone sur plusieurs mois mainti<strong>en</strong>t le<br />
li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre opérateur et abonné. La dim<strong>en</strong>sion<br />
communautaire – qu’Orange met très largem<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong> avant- provi<strong>en</strong>t avant tout de la possibilité<br />
de gérer le service depuis la Toile,<br />
sans passer par un service cli<strong>en</strong>t traditionnel<br />
par téléphone. L’opérateur a ainsi mis <strong>en</strong><br />
place un tchat et un forum au sein desquels<br />
les utilisateurs peuv<strong>en</strong>t s’exprimer sur le service,<br />
poser des questions et contacter un<br />
conseiller. L’opérateur a égalem<strong>en</strong>t établi<br />
des ponts avec d’autres plates-formes populaires<br />
de l’internet communautaire. En plus<br />
du site Sosh.fr, les abonnés peuv<strong>en</strong>t s’exprimer<br />
sur Facebook, Twitter, Dailymotion (dont<br />
Orange est l’actionnaire principal) et You-<br />
Tube. Pour « pousser » son offre, l’opérateur<br />
s’appuiera mom<strong>en</strong>taném<strong>en</strong>t sur ses « pop up<br />
rait lui être très favorable. Malgré les baisses<br />
de prix ordonnées par la Commission europé<strong>en</strong>ne,<br />
se connecter à l’internet mobile<br />
depuis l’étranger reste très cher. La facturation<br />
par Mo, souv<strong>en</strong>t appliquée, ne joue pas <strong>en</strong><br />
faveur de l’abonné. Chez SFR ou chez Orange,<br />
des forfaits sont proposés. Chez les deux opérateurs,<br />
l’utilisateur peut bénéficier d’un forfait<br />
temporaire de 5 euros par Mo consommé.<br />
Cep<strong>en</strong>dant, Bruxelles <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d tirer ces tarifs à<br />
la baisse. Selon un docum<strong>en</strong>t de la Commission,<br />
le Mo ne devrait plus dépasser 90 c<strong>en</strong>times<br />
d’euro à partir du 1er juillet 2012. De<br />
même les factures m<strong>en</strong>suelles d’accès data<br />
depuis l’étranger via mobile – pour les<br />
consommateurs comme pour les pro - resteront<br />
plafonnées à 50 euros. ■ TP<br />
Orange a réagi très vite. Quelques<br />
semaines seulem<strong>en</strong>t après le lancem<strong>en</strong>t<br />
de « B&You » l’offre communautaire<br />
de Bouygues Telecom,<br />
l’opérateur historique a lancé le 6 octobre une<br />
offre mobile pour les 18-35 ans. La boutique<br />
<strong>en</strong> ligne a été ouverte le même jour. Sosh<br />
(une abréviation du mot « Social »), « 100 %<br />
digital » se prés<strong>en</strong>te avant tout comme un<br />
service à la tarification très serrée et simplifiée.<br />
<strong>Le</strong> service se décompose <strong>en</strong> trois forfaits<br />
: 2 h à 19,90 €, 5 h à <strong>29</strong>,90 € et un forfait<br />
illimité 24/7 à 39,90 €. Sur les trois offres,<br />
l’accès au réseau WiFi de l’opérateur, l’<strong>en</strong>voi<br />
de SMS et de MMS sont illimités. La différ<strong>en</strong>ce<br />
se joue sur les volumes data proposés.<br />
Pour les 5 h et l’illimité 24/ 7, l’utilisateur dispose<br />
d’un volume de 1 Go de data. Dans le<br />
forfait de 2 h, l’usage des données est <strong>en</strong><br />
revanche plafonné à 500 Mo. <strong>Le</strong> service, qui<br />
fait la part belle au contrat sans <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t<br />
et au « SIM only », offre la possibilité de choistore<br />
» des vans itinérants conçus comme des<br />
magasins éphémères. Ils constitueront le<br />
principal outil de promotion des forfaits Sosh.<br />
L’opérateur y prés<strong>en</strong>te divers accessoires<br />
d’électronique grand public comme des<br />
casques, des <strong>en</strong>ceintes et des téléphones<br />
« rétro », le tout, pour faire écho à l’univers<br />
de sa cible : les 18-35 ans. <strong>Des</strong> conseillers<br />
sont égalem<strong>en</strong>t chargés d’expliquer le fonctionnem<strong>en</strong>t<br />
de Sosh. A partir du 6 octobre, les<br />
vans Sosh parcour<strong>en</strong>t 8 grandes villes de<br />
France : Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Lille,<br />
Nantes, Rou<strong>en</strong>, Toulouse et Marseille. A<br />
Paris, le magasin éphémère est déjà <strong>en</strong>tré <strong>en</strong><br />
fonctionnem<strong>en</strong>t à la fin du mois de septembre.<br />
Pour son offre Orange affiche de très<br />
sérieuses ambitions. L’opérateur historique<br />
espère atteindre 500 000 nouveaux cli<strong>en</strong>ts<br />
d’ici 2012. Tout comme B&You, Sosh voit le<br />
jour dans un très fort contexte concurr<strong>en</strong>tiel.<br />
L’offre constitue une nouvelle off<strong>en</strong>sive pour<br />
contrer l’arrivée de Free Mobile dont les<br />
abonnem<strong>en</strong>ts sont att<strong>en</strong>dus pour l’année<br />
2012. A de multiples reprises, Xavier Niel,<br />
fondateur de Free, a indiqué que les prix actuels<br />
de la téléphonie mobile étai<strong>en</strong>t trop élevés.<br />
<strong>Le</strong> nouvel opérateur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d bi<strong>en</strong> donner<br />
le « la » dans le monde du mobile, comme il<br />
l’a déjà fait dans le triple play.<br />
■ Thomas Pagbe<br />
Cellhire s’attaque à l’internet mobile <strong>en</strong> roaming<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />
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JDT226-P41-Serv-Actu OKAG:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:42 <strong>Page</strong> 41<br />
Abonnem<strong>en</strong>ts internet<br />
L’Automne des<br />
tarifications sociales<br />
Cet automne est marqué<br />
par la multiplication des<br />
abonnem<strong>en</strong>ts internet<br />
« sociaux ». Conformém<strong>en</strong>t<br />
aux vœux d’Eric Besson,<br />
qui a souhaité la mise <strong>en</strong> place<br />
de tarifs sociaux pour internet<br />
inférieurs à 20 euros, plusieurs<br />
opérateurs <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t désormais<br />
commercialiser ce type<br />
de services destinés aux titulaires<br />
des minima sociaux.<br />
L’opérateur historique devrait, selon<br />
toute vraisemblance, proposer aux bénéficiaires<br />
du RSA socle (personne sans aucune<br />
ressource) un abonnem<strong>en</strong>t social.<br />
Plus onéreux que ses concurr<strong>en</strong>ts, Orange<br />
devrait v<strong>en</strong>dre un service internet-téléphone<br />
à « inférieur ou égal » à 23 euros,<br />
sans contrat, ni frais d’activation. <strong>Le</strong>s<br />
concurr<strong>en</strong>ts ont quant à eux choisi de se<br />
lancer un peu plus tôt, à comm<strong>en</strong>cer par<br />
Numericable. <strong>Le</strong> câblo-opérateur vi<strong>en</strong>t de<br />
lancer une offre sociale à 4 euros. Conçue<br />
pour les logem<strong>en</strong>ts collectifs et les collectivités<br />
locales, ce service fournit aux abonnés<br />
une ligne de téléphone fixe (limitée à<br />
la réception d’appels et à l’émission d’appels<br />
d’urg<strong>en</strong>ce), internet illimité haut débit<br />
et les 19 chaînes de la TNT. Auchan Telecom<br />
et Covage ont tous deux décidé<br />
d’appliquer une tarification sociale pour une<br />
connexion Internet haut débit et un service<br />
de téléphonie. La filiale du groupe de distribution<br />
se prévaut de proposer l’offre « la<br />
moins chère du marché » à 19,99 euros.<br />
L’opérateur alternatif donne égalem<strong>en</strong>t la<br />
possibilité de conserver son numéro de<br />
téléphone. Covage lance quant lui une prestation<br />
quasi-id<strong>en</strong>tique à celle d’Auchan<br />
Telecom. Moins chère (9,90 euros), elle est<br />
commercialisée par des opérateurs cli<strong>en</strong>ts<br />
de Covage, Altis et Wibox. ■ TP<br />
Microsoft : le Cloud<br />
pour les PME<br />
comme pour les<br />
grands comptes<br />
Pour sa r<strong>en</strong>trée, Microsoft a brossé à<br />
grands traits sa stratégie des prochains<br />
mois, tant dans la partie professionnelle<br />
que grand public. Sur le<br />
segm<strong>en</strong>t professionnel, le Cloud est « une révolution<br />
irréversible », estime Eric Bousteller,<br />
présid<strong>en</strong>t de Microsoft France. Après un démarrage<br />
poussif dans ce domaine, l’éditeur a<br />
développé son offre, notamm<strong>en</strong>t autour de sa<br />
plate-forme Windows Azure et de sa suite bureautique,<br />
Office365. Sévèrem<strong>en</strong>t concurr<strong>en</strong>cé<br />
par d’autres géants de l’informatique<br />
comme Google, HP ou Amazon, Microsoft<br />
veut combler son retard et « proposer du<br />
Cloud à toutes les <strong>en</strong>treprises, des PME aux<br />
grands comptes ». Sur son activité téléphone<br />
mobile, Microsoft est resté assez évasif. Si, à<br />
ce jour, Windows Phone dispose dans son<br />
kiosque de plus de 30 000 applications, sa<br />
part de marché reste très modeste. Selon une<br />
analyse réc<strong>en</strong>te du cabinet NPD Group, sa<br />
part de marché s’élève à 2 % aux Etats-Unis.<br />
Cep<strong>en</strong>dant, Microsoft demeure optimiste.<br />
L’éditeur compte notamm<strong>en</strong>t sur les futurs terminaux<br />
sous Windows Phone 7.5 (Mango).<br />
HTC sera le premier à commercialiser des<br />
smartphones sous cette évolution de l’OS mobile.<br />
Parallèlem<strong>en</strong>t, Microsoft continue à placer<br />
ses pions dans le segm<strong>en</strong>t de la TV<br />
connectée. Part<strong>en</strong>aire de Canal Plus dans ce<br />
domaine, l’éditeur va poursuivre sa collaboration<br />
avec la chaîne cryptée. « <strong>Le</strong> service va<br />
être <strong>en</strong>richi », assure Marc Jalabert, directeur<br />
de la division grand public et opérateur. ■ TP<br />
41 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P42-44-PM Serv Reseau OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:46 <strong>Page</strong> 42<br />
Point marché<br />
services<br />
Hervé Reynaud<br />
Réseaux sociaux d'<strong>en</strong>treprises :<br />
le travail collaboratif 2.0<br />
<strong>Le</strong>s réseaux sociaux, qui se sont démocratisés dans le<br />
grand public, trouv<strong>en</strong>t une adaptation très pertin<strong>en</strong>te<br />
dans le monde professionnel : les réseaux sociaux<br />
d'<strong>en</strong>treprises. Ces derniers, destinés à optimiser<br />
la collaboration <strong>en</strong>tre les salariés et favoriser ainsi<br />
la circulation de l'information, pourrai<strong>en</strong>t constituer<br />
un des principaux outils de communication dans les<br />
<strong>en</strong>treprises à moy<strong>en</strong> terme. Tour d'horizon des offres<br />
et des perspectives de ce marché.<br />
<strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises françaises ont été moins<br />
promptes que les <strong>en</strong>treprises anglosaxonnes<br />
à se lancer dans la mise <strong>en</strong><br />
place d'outils de réseaux sociaux d'<strong>en</strong>treprise<br />
», explique Pierre Milc<strong>en</strong>t, consultant <strong>en</strong><br />
solutions de collaboration et <strong>en</strong> réseaux sociaux<br />
chez IBM France, « dans l'Hexagone, nous<br />
sommes sans doute un peu plus conservateurs<br />
dans notre approche de la collaboration ». <strong>Le</strong><br />
constat s'impose d'ailleurs à tous les pays europé<strong>en</strong>s<br />
de culture latine où la m<strong>en</strong>talité est<br />
un peu moins propice à la mise <strong>en</strong> place de RSE<br />
(Réseaux Sociaux d'Entreprises) qu'aux Etats-<br />
Unis, par exemple, où les individus s'expos<strong>en</strong>t<br />
plus facilem<strong>en</strong>t. De plus, la France et la plupart<br />
des pays europé<strong>en</strong>s bénéfici<strong>en</strong>t d'un véritable<br />
<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t réglem<strong>en</strong>taire <strong>en</strong> matière de respect<br />
des données personnelles qui n'a pas<br />
d'équival<strong>en</strong>t outre-Atlantique : il n'y a pas de<br />
CNIL américaine. Si les bi<strong>en</strong>faits de l'exist<strong>en</strong>ce<br />
Pierre Milc<strong>en</strong>t,<br />
consultant <strong>en</strong> solutions de collaboration et <strong>en</strong> réseaux sociaux chez IBM France<br />
« <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises françaises ont att<strong>en</strong>du un peu<br />
avant de se lancer dans l'av<strong>en</strong>ture des RSE,<br />
mais elles constat<strong>en</strong>t aujourd'hui qu'elles ont<br />
besoin de mettre <strong>en</strong> place des mécanismes de<br />
collaboration plus efficaces »<br />
de la CNIL ne sont plus à prouver, le contexte<br />
juridique qui lui est associé a t<strong>en</strong>dance à freiner<br />
un peu les projets novateurs <strong>en</strong> matière de<br />
communications électroniques. « Du coup, les<br />
<strong>en</strong>treprises françaises ont att<strong>en</strong>du un peu<br />
avant de se lancer dans l'av<strong>en</strong>ture des RSE,<br />
mais elles constat<strong>en</strong>t aujourd'hui qu'elles ont<br />
besoin de mettre <strong>en</strong> place des mécanismes de<br />
collaboration plus efficaces », poursuit Pierre<br />
Milc<strong>en</strong>t. « En <strong>2011</strong>, poursuit-il, les <strong>en</strong>treprises<br />
françaises ont réellem<strong>en</strong>t décidé de comm<strong>en</strong>cer<br />
à déployer des RSE, avec plus ou moins de<br />
succès, mais le mouvem<strong>en</strong>t est <strong>en</strong>gagé ». Bi<strong>en</strong><br />
<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, ce sont surtout les grandes <strong>en</strong>treprises<br />
multi-sites qui se sont lancées les premières.<br />
<strong>Le</strong>s RSE prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> effet un intérêt particulier<br />
pour elles car, souv<strong>en</strong>t, bon nombre des<br />
collaborateurs qui y travaill<strong>en</strong>t ne se connaiss<strong>en</strong>t<br />
pas <strong>en</strong>tre eux. Pour autant, les <strong>en</strong>treprises<br />
de plus petite taille peuv<strong>en</strong>t aussi tirer avantages<br />
de la mise <strong>en</strong> place d'un RSE, notamm<strong>en</strong>t<br />
pour valoriser les connaissances internes dans<br />
un domaine précis.<br />
■ Echanger et valoriser<br />
les compét<strong>en</strong>ces<br />
Cette valorisation constitue d'ailleurs souv<strong>en</strong>t<br />
un des premiers objectifs poursuivis par les<br />
<strong>en</strong>treprises dans le cadre d'un RSE. « <strong>Le</strong> knowledge<br />
managem<strong>en</strong>t (gestion de la connaissance,<br />
ndlr) fait <strong>en</strong> effet partie des argum<strong>en</strong>ts<br />
pour lesquels un RSE peut être mis <strong>en</strong> place »,<br />
Alain Garnier,<br />
directeur de Jamespot<br />
« <strong>Le</strong>s réseaux<br />
sociaux constitu<strong>en</strong>t<br />
le prolongem<strong>en</strong>t<br />
de la<br />
converg<strong>en</strong>ce des<br />
communications,<br />
il s'agit d'outils qui agrèg<strong>en</strong>t<br />
un nombre important de<br />
capacités de communication,<br />
pour qu'ils soi<strong>en</strong>t performants,<br />
il faut savoir les structurer<br />
sans tout cloisonner ».<br />
indique Pierre Milc<strong>en</strong>t, « ce type d'outils aide<br />
à organiser et à capitaliser la connaissance et<br />
le savoir-faire, mais il faut une implication de<br />
chaque collaborateur, qui devi<strong>en</strong>t contributeur,<br />
sans passer par un intermédiaire humain<br />
comme dans les années 90 ». La mise <strong>en</strong><br />
place d'un annuaire <strong>en</strong>richi de troisième<br />
génération est un autre objectif des RSE. En<br />
effet, celui-ci qui permet à tous les collaborateurs<br />
de connaître les attributions de chacun<br />
dans l'organisation de l'<strong>en</strong>treprise et ainsi<br />
facilite la mise <strong>en</strong> relation de personnes qui<br />
travaill<strong>en</strong>t sur des sujets communs. Enfin,<br />
bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, l'amélioration de la réactivité,<br />
de l'efficacité et, in fine, de la productivité de<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
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JDT226-P42-44-PM Serv Reseau OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:47 <strong>Page</strong> 43<br />
Mickaël Tartar,<br />
s<strong>en</strong>ior manager<br />
chez Bearing Point<br />
« <strong>Le</strong> principal<br />
intérêt des RSE<br />
ti<strong>en</strong>t dans la<br />
possibilité de<br />
décloisonner<br />
qu'ils offr<strong>en</strong>t, car tout ce qui<br />
contribue à la libération et la<br />
canalisation de l'innovation<br />
collective crée de la valeur ».<br />
chaque salarié reste un objectif important. En la<br />
matière, la réduction s<strong>en</strong>sible de l'usage des e-<br />
mails au profit des RSE est une visée dans<br />
beaucoup d'<strong>en</strong>treprise. Thierry Breton avait<br />
d'ailleurs fait s<strong>en</strong>sation <strong>en</strong> début d'année <strong>en</strong><br />
annonçant son int<strong>en</strong>tion de supprimer les e-<br />
mails <strong>en</strong>tre les salariés d'Atos Origin, dont il<br />
est le présid<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> trois ans. Sans être toutes<br />
aussi radicales, les <strong>en</strong>treprises peuv<strong>en</strong>t effectivem<strong>en</strong>t<br />
faire migrer une partie des flux d'emails<br />
internes, qui <strong>en</strong>combr<strong>en</strong>t les boîtes<br />
e-mails et les emplois du temps, vers leur RSE.<br />
■ <strong>Des</strong> spécialistes des<br />
RSE, mais aussi les<br />
grands généralistes<br />
Pour répondre à cette demande naissante de<br />
RSE, deux types d'acteurs adress<strong>en</strong>t le marché<br />
français. <strong>Le</strong>s pure players propos<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t<br />
leur solution <strong>en</strong> mode SaaS. Yammer et<br />
Jive sont très actifs au niveau international,<br />
alors que BlueKiwi, Jamespot ou <strong>en</strong>core Dimelo<br />
jouiss<strong>en</strong>t déjà d'une bonne notoriété au niveau<br />
hexagonal. De leur côté, les éditeurs globaux<br />
propos<strong>en</strong>t des solutions qui couvr<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t<br />
les besoins de collaboration des <strong>en</strong>treprises<br />
au-delà des RSE. Microsoft et IBM<br />
Jean-Luc Val<strong>en</strong>te,<br />
PDG de BlueKiwi<br />
« Il faut définir<br />
l'objectif avant<br />
la mise <strong>en</strong> route<br />
du projet, que<br />
celui-ci soit lié à<br />
la productivité,<br />
l'innovation ou simplem<strong>en</strong>t<br />
aux ressources humaines ».<br />
sont <strong>en</strong> pointe sur le sujet. « Nous proposons<br />
IBM Connections, qui est un outil de RSE permettant<br />
de créer un annuaire <strong>en</strong>richi, d'animer<br />
une communauté et de partager des connaissances<br />
», explique Pierre Milc<strong>en</strong>t, « et cette solution<br />
peut être intégrée dans d'autre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts,<br />
comme dans celui de la messagerie<br />
par exemple. D'ailleurs d'une manière générale<br />
nous p<strong>en</strong>sons que le RSE doit s'inscrire<br />
dans l'écosystème de travail des utilisateurs ».<br />
Prés<strong>en</strong>t sur ce marché depuis 2007, IBM est aujourd'hui<br />
placé <strong>en</strong> tête des acteurs de RSE par<br />
IDC. L’éditeur dispose déjà de référ<strong>en</strong>ces pres-<br />
Engage : le réseau social d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />
Depuis un peu plus d'an, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t a mis <strong>en</strong><br />
place son propre réseau social <strong>en</strong> interne. Baptisé<br />
Engage, cet outil de collaboration repose sur la<br />
plate-forme de l'éditeur Jive. « Nous sommes partis<br />
avec une gouvernance légère et des objectifs qui<br />
n'étai<strong>en</strong>t pas chiffrés <strong>en</strong> termes de nombre d'utilisateurs<br />
et de participation », explique Stéphane<br />
Lapeyrade, responsable des médias sociaux,<br />
« l'adoption a été forte et maint<strong>en</strong>ant nous allons<br />
devoir structurer un peu notre outil, car les communautés<br />
d'intérêts exist<strong>en</strong>t ». En effet, 56 000 utilisateurs<br />
se sont <strong>en</strong>registrés sur la plate-forme dont<br />
un quart se<br />
connecte au<br />
moins une fois<br />
Stéphane Lapeyrade, responsable<br />
des médias sociaux chez Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />
par semaine. « Nous réfléchissons égalem<strong>en</strong>t à<br />
l'ouverture de notre réseau social vers l'extérieur<br />
», poursuit Stéphane Lapeyrade, « pour<br />
nos chercheurs, par exemple, qui nous demand<strong>en</strong>t<br />
de s'ouvrir vers l'INRIA ou des universités<br />
américaines, mais nous pouvons aussi créer un<br />
autre réseau social pour ce type de besoin ».<br />
Par ailleurs, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t est <strong>en</strong> train de tester<br />
la version mobile de Jive.<br />
43 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P42-44-PM Serv Reseau OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:47 <strong>Page</strong> 44<br />
Point marché<br />
services<br />
Eric Dos Santos,<br />
associé chez<br />
l'éditeur Dimelo<br />
« Il est aussi<br />
possible d'ouvrir<br />
de temps<br />
<strong>en</strong> temps son<br />
RSE interne »<br />
vers des acteurs extérieurs.<br />
■ <strong>Le</strong> partage créateur<br />
de valeur<br />
Parmi les pure players, Jamespot propose sa<br />
solution Jamespot Pro uniquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mode SaaS<br />
(R<strong>en</strong>ault, La Docum<strong>en</strong>tation Française, Bic,<br />
Veolia, Orange, ou <strong>en</strong>core <strong>Le</strong>s Parcs Régionaux<br />
sont utilisateurs). « <strong>Le</strong>s réseaux sociaux constitu<strong>en</strong>t<br />
le prolongem<strong>en</strong>t de la converg<strong>en</strong>ce des<br />
communications, il s'agit d'outils qui agrèg<strong>en</strong>t<br />
un nombre important de capacités de communication<br />
», explique Alain Garnier, directeur (et<br />
auteur d'un ouvrage intitulé <strong>Le</strong> réseau social d'<strong>en</strong>treprise),<br />
« pour qu'ils soi<strong>en</strong>t performants, il faut<br />
savoir les structurer sans tout cloisonner ». En<br />
effet, les <strong>en</strong>treprises dispos<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t<br />
de départem<strong>en</strong>ts très segm<strong>en</strong>tés composés de<br />
populations très différ<strong>en</strong>tes. <strong>Le</strong>s RSE permett<strong>en</strong>t<br />
de faire communiquer ces différ<strong>en</strong>ts départem<strong>en</strong>ts<br />
et de faciliter la circulation de l'information<br />
et des connaissances de manière <strong>en</strong>core plus<br />
efficace que les outils de travail collaboratif utilisés<br />
jusqu'à prés<strong>en</strong>t. « Je dirais même que le<br />
principal intérêt des RSE ti<strong>en</strong>t dans la possibilité<br />
de décloisonner qu'ils offr<strong>en</strong>t, car tout ce qui<br />
contribue à la libération et la canalisation de l'innovation<br />
collective crée de la valeur », assure<br />
Mickaël Tartar, s<strong>en</strong>ior manager chez Bearing<br />
Point, « comme il est d'usage de considérer que,<br />
dans les <strong>en</strong>treprises, 80 % de l'information est<br />
non structurée, les RSE ont vocation à libérer<br />
cette information non structurée ». Toutefois, pour<br />
que l'intégration de cet outil se fasse de la meilleure<br />
des manières possibles, il convi<strong>en</strong>t d'observer<br />
quelques règles de conduite importantes.<br />
« Tout d'abord, il faut impliquer les dirigeants<br />
afin qu'ils montr<strong>en</strong>t l'exemple dans<br />
l'usage du RSE, d'autre part il ne faut sous-estimer<br />
l'effort à faire <strong>en</strong> matière de conduite du<br />
changem<strong>en</strong>t, car un RSE n'est pas simplem<strong>en</strong>t<br />
une application comme une autre, sa mise <strong>en</strong><br />
place doit s'accompagner d'actions de proximité<br />
», indique Mickaël Tartar. Par ailleurs, il ne<br />
faut pas oublier non plus d'accompagner le<br />
managem<strong>en</strong>t intermédiaire.<br />
tigieuses <strong>en</strong> la matière (Danone, Sogeti,<br />
HSBC...) et vi<strong>en</strong>t d'annoncer la mise à disposition<br />
de sa solution pour les <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts<br />
mobiles de BlackBerry OS, iOS et Android.<br />
■ Réseaux ouvert<br />
ou réseau interne ?<br />
« Surtout, il faut définir l'objectif avant la mise<br />
<strong>en</strong> route du projet », estime Jean-Luc Val<strong>en</strong>te,<br />
PDG de BlueKiwi, « que celui-ci soit lié à la productivité,<br />
l'innovation ou simplem<strong>en</strong>t aux ressources<br />
humaines ». BlueKiwi est un des acteurs<br />
importants sur le marché français, avec des<br />
cli<strong>en</strong>ts comme La Poste, GDF Suez ou <strong>en</strong>core<br />
Orange et SFR. L'éditeur distribue son offre <strong>en</strong><br />
mode SaaS. « Certains éditeurs se focalis<strong>en</strong>t sur<br />
les RSE internes et d'autres sur les RSE externes,<br />
pour notre part nous faisons les deux », explique<br />
Jean-Luc Val<strong>en</strong>te. En effet, si les premiers<br />
déploiem<strong>en</strong>ts de RSE sont plutôt réalisés <strong>en</strong> interne<br />
(accessibles uniquem<strong>en</strong>t aux collaborateurs<br />
de l'<strong>en</strong>treprise), il peut être aussi très intéressant<br />
d'ouvrir le RSE aux part<strong>en</strong>aires de l’<strong>en</strong>treprise,<br />
voire aux prospects et cli<strong>en</strong>ts. Il peut aussi<br />
être <strong>en</strong>core plus opportun de créer un autre RSE<br />
spécifiquem<strong>en</strong>t dédié à ces personnes externes<br />
à l'<strong>en</strong>treprise. Ainsi, Dassault System utilise la<br />
solution BlueKiwi pour animer son réseau de VAR<br />
qui compte 1200 distributeurs. « Il est aussi possible<br />
d'ouvrir de temps <strong>en</strong> temps son RSE interne<br />
», précise Eric Dos Santos, associé chez<br />
l'éditeur Dimelo, « par exemple, AG2R demande<br />
de temps <strong>en</strong> temps à ses cli<strong>en</strong>ts de lui<br />
faire part de leurs demandes d'amélioration de<br />
ses services, alors que la plupart du temps, la<br />
plate-forme n'est ouverte qu'<strong>en</strong> interne ». Dimelo<br />
est expert dans ce type d'usages (l'éditeur travaille<br />
à 70 % pour des besoins externes) et propose<br />
sa solution <strong>en</strong> mode SaaS pour un coût<br />
s'élevant généralem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 20 000 et 60 000 €<br />
par an, selon la formule ret<strong>en</strong>ue et le nombre<br />
d'utilisateurs. Cette fourchette de coûts est<br />
assez représ<strong>en</strong>tative des tarifs du marché. Pour<br />
les très grandes <strong>en</strong>treprises, les prix peuv<strong>en</strong>t<br />
Alexandre Mermod,<br />
présid<strong>en</strong>t de Calinda Software<br />
« Nous proposons d'<strong>en</strong>richir Sharepoint avec<br />
des capacités de RSE, ce qui évite de créer un<br />
nouveau silo à côté, et notre solution s'intègre<br />
aussi avec l'outil de messagerie ».<br />
Charlie Richey,<br />
responsable du marketing produits chez Salesforce<br />
« Notre offre Chatter permet de réduire de 34 %<br />
les échanges d'e-mails et de 27 % le nombre de<br />
r<strong>en</strong>dez-vous par collaborateur ».<br />
grimper s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t, jusqu'à 500 000 € par an<br />
pour une plate-forme de 20 000 utilisateurs, nous<br />
dit-on chez BlueKiwi.<br />
■ <strong>Des</strong> réseaux d’<strong>en</strong>treprises<br />
ouverts sur Facebook ?<br />
Certains éditeurs propos<strong>en</strong>t des briques de<br />
RSE destinées à être installées au-dessus de solutions<br />
de collaboration existantes. C'est le cas<br />
de Calinda Software qui travaille avec Salesforce,<br />
IBM et surtout Microsoft. « Nous proposons d'<strong>en</strong>richir<br />
Sharepoint avec des capacités de RSE, ce<br />
qui évite de créer un nouveau silo à côté, et notre<br />
solution s'intègre aussi avec l'outil de messagerie<br />
», explique Alexandre Mermod, présid<strong>en</strong>t,<br />
« cela correspond à une demande du marché, les<br />
<strong>en</strong>treprises veul<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus ét<strong>en</strong>dre les<br />
capacités de leur existant plutôt que d'acheter<br />
de nouvelles solutions ». Baptisée Social Factor,<br />
l'offre de Calinda Software est disponible sur<br />
Office 365, l'offre cloud de Microsoft. De son côté,<br />
Salesforce est de plus <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>t sur le marché<br />
des RSE. « Notre offre Chatter permet de réduire<br />
de 34 % les échanges d'e-mails et de 27 % le<br />
nombre de r<strong>en</strong>dez-vous par collaborateur »,<br />
explique Charlie Richey, responsable du marketing<br />
produits, « il est clair que la t<strong>en</strong>dance vers<br />
des <strong>en</strong>treprises sociales et collaboratives est aujourd'hui<br />
une réalité ». D'ailleurs, à terme, la<br />
valeur ajoutée des RSE résidera peut-être dans<br />
leur ouverture vers les réseaux sociaux grand<br />
public. C'est <strong>en</strong> tout cas ce que p<strong>en</strong>se Jérôme<br />
Didier, directeur des innovations web chez Solucom<br />
: « <strong>Le</strong>s RSE vont progressivem<strong>en</strong>t être intégrés<br />
dans l'écosystème des <strong>en</strong>treprises, y compris<br />
les part<strong>en</strong>aires, les cli<strong>en</strong>ts, mais aussi les<br />
réseaux sociaux de type Facebook ». Dans<br />
cette perspective, il y a fort à parier que<br />
Google +, le réseau social que l'éditeur de Mountain<br />
View est <strong>en</strong> train de mettre <strong>en</strong> place, soit<br />
ultérieurem<strong>en</strong>t proposé aux <strong>en</strong>treprises. Mais<br />
nous n'<strong>en</strong> sommes pas <strong>en</strong>core là. ■<br />
Jérôme Didier,<br />
directeur des innovations<br />
web chez Solucom<br />
« <strong>Le</strong>s RSE vont<br />
progressivem<strong>en</strong>t<br />
être intégrés<br />
dans l'écosystème<br />
des <strong>en</strong>treprises,<br />
y compris les part<strong>en</strong>aires, les<br />
cli<strong>en</strong>ts, mais aussi les réseaux<br />
sociaux de type Facebook ».<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Septembre <strong>2011</strong><br />
44
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JDT223-P46-47-itw les g<strong>en</strong>s OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 20:04 <strong>Page</strong> 46<br />
Interview<br />
les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />
Jean-Marc Tassetto, directeur général Google France<br />
A la tête de Google France depuis octobre 2010, Jean-<br />
Marc Tassetto, anci<strong>en</strong> de SFR, revi<strong>en</strong>t sur la stratégie du<br />
géant de Mountain View <strong>en</strong> matière de mobilité, de<br />
cloud, de services aux <strong>en</strong>treprises, de Google TV… Une<br />
plongée dans l’univers de cette <strong>en</strong>treprise t<strong>en</strong>taculaire<br />
– et géniale – de plus <strong>en</strong> plus prés<strong>en</strong>te dans la vie<br />
personnelle comme professionnelle de chacun.<br />
Propos recueillis par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />
Entreprise, sma<br />
Google pass<br />
« Sur la question du partage,<br />
j’ai <strong>en</strong>vie de dire aux<br />
opérateurs que l’on peut<br />
aussi partager l’Arpu !<br />
Après tout, les opérateurs<br />
v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t des accès aux<br />
magnifiques services<br />
gratuits que nous proposons !<br />
Je dis cela avec humour »<br />
❚ Que pouvez-vous nous dire à propos du<br />
rachat de Motorola Mobilty ?<br />
Nous sommes <strong>en</strong>core dans la phase de<br />
finalisation de l’accord et d’autorisation des<br />
autorités américaines. Nous ne pouvons donc pas<br />
donner davantage de détails. Mais ce mouvem<strong>en</strong>t<br />
traduit la très grosse ambition de Google autour de<br />
la mobilité, la continuité de sa vision d’un<br />
écosystème très ouvert, et la nécessité de<br />
rassurer les intégrateurs. Cet achat, qui a<br />
consommé un quart du cash de l’<strong>en</strong>treprise, veut<br />
dire que l’av<strong>en</strong>ture Android - op<strong>en</strong> source gratuit et<br />
intégré par un maximum de constructeurs dans le<br />
monde -, nous voulons la consolider et la<br />
préserver.<br />
Pour cela, il faut des brevets, <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant<br />
l’évolution des lois sur la propriété intellectuelle<br />
aux Etats-Unis. C’est un très gros<br />
<strong>en</strong>jeu. La question des brevets<br />
devi<strong>en</strong>t une bagarre de géants qui<br />
risque d’impacter les <strong>en</strong>treprises<br />
de taille plus modeste et les startup.<br />
Sur le long terme, cela peut<br />
poser des problèmes. Avec nos<br />
17 000 brevets, nous avons un<br />
pied dans le hardware pour mieux<br />
compr<strong>en</strong>dre les <strong>en</strong>jeux de<br />
l’intégration de l’OS, des<br />
applications, du matériel et du<br />
logiciel. Cela a été un peu l’objet<br />
de l’expéri<strong>en</strong>ce du Nexus Google.<br />
<strong>Le</strong>s réactions très positives de<br />
Samsung et du directeur des<br />
terminaux d’Orange ont bi<strong>en</strong><br />
traduit la compréh<strong>en</strong>sion de ce<br />
que nous cherchons à faire.<br />
Personne n’imagine que nous<br />
avons l’idée de couvrir l’<strong>en</strong>semble<br />
du marché avec une tablette ou un<br />
smartphone Motorola. Il y aura à<br />
terme 3 à 4 grandes platesformes,<br />
dont Apple et Android.<br />
❚ Lors d’une journée « portes<br />
ouvertes » sur le mobile [le<br />
14 juin dernier], les questions sur le<br />
m-paiem<strong>en</strong>t, le m-commerce et le<br />
m-marketing ont été abordées. Quelles<br />
sont les ambitions de Google dans ces<br />
domaines et comm<strong>en</strong>t se déclin<strong>en</strong>t-elles<br />
<strong>en</strong> France?<br />
C’est un sujet d’écosystème. Notre stratégie a été<br />
de faire <strong>en</strong> sorte que des g<strong>en</strong>s ai<strong>en</strong>t des<br />
ordinateurs mobiles toujours connectés dans leur<br />
poche. En matière de réseaux, c’est le travail des<br />
FAI de fournir des technologies 3G, WiFi, LTE ou<br />
Wimax un jour. C’est aussi un écosystème<br />
massivem<strong>en</strong>t diffusé, démocratique <strong>en</strong> termes de<br />
coût d’accès. Sur le m-paiem<strong>en</strong>t, sans<br />
l’écosystème des commerçants et sans celui des<br />
grands établissem<strong>en</strong>ts bancaires, il n’y a pas de<br />
solution de m-paiem<strong>en</strong>t. Google, aussi grand soitil,<br />
ne peut pas porter seul l’<strong>en</strong>semble de ce sujet.<br />
C’est pour cela que nous conc<strong>en</strong>trons<br />
actuellem<strong>en</strong>t sur le test de New-York, qui a<br />
vocation à « intrapoler » un écosystème et à<br />
démontrer que le fait d’avoir besoin d’un portemonnaie<br />
électronique dép<strong>en</strong>d de l’utilisateur final.<br />
❚ Dans ce test, vous allez loin dans les<br />
offres push liées à la géolocalisation. Ce<br />
sont des choses qui peuv<strong>en</strong>t être vues<br />
comme intrusives. Peut-on adopter la<br />
même approche sur le marché français ?<br />
Notre philosophie générale c’est l’opt-in, le<br />
contrôle perman<strong>en</strong>t. Avec Google Latitude par<br />
exemple, je ne suis localisé que si je le souhaite.<br />
Comme la culture europé<strong>en</strong>ne est davantage<br />
portée sur l’opt-in que celle des Etats-Unis, nous<br />
considérons que nous avons un coup d’avance.<br />
Par rapport à l’implantation <strong>en</strong> France de services<br />
de m-commerce et au m-paiem<strong>en</strong>t, le fait d’être<br />
génétiquem<strong>en</strong>t opt-in nous donne un avantage.<br />
❚ Plusieurs écosystèmes se mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />
place, dont Buyster [une plate-forme de<br />
paiem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ligne et par mobile créée par<br />
Orange, SFR, Bouygues Telecom et Atos,<br />
ndr]. Apple a égalem<strong>en</strong>t des ambitions <strong>en</strong><br />
la matière. Est-il possible de faire coexister<br />
des systèmes parallèles de m-paiem<strong>en</strong>t ?<br />
Oui, de même que coexist<strong>en</strong>t des banques, des<br />
systèmes marchands ou des plates-formes de<br />
type iTunes ou Android Market. Une vision monoécosystème<br />
n’existe pas. Après une phase de<br />
foisonnem<strong>en</strong>t, il restera 3 ou 4 grandes platesformes<br />
qui vont coexister. Avant de trouver<br />
l’écosystème qui va dominer tous les autres, ce<br />
qui ne se produit pas, donnons une chance aux<br />
projets <strong>en</strong> lançant des tests.<br />
❚ Pour les nouveaux services, liés au<br />
m-paiem<strong>en</strong>t ou pas, disposez-vous d’un<br />
cal<strong>en</strong>drier de sortie ? Vous <strong>en</strong> décidezvous<br />
seuls ou de concert avec vos<br />
part<strong>en</strong>aires constructeurs et opérateurs ?<br />
Pour les opérateurs, l’OS Android est la priorité.<br />
Ils veul<strong>en</strong>t une alternative à l’iPhone. Il ne s’agit<br />
pas pour eux d’une substitution, mais d’un<br />
complém<strong>en</strong>t de gamme. L’iPhone coûte cher à<br />
acheter et cher à subv<strong>en</strong>tionner, et les incrém<strong>en</strong>ts<br />
de rev<strong>en</strong>us générés par les propriétaires d’iPhone<br />
ne sont pas spectaculaires. C’est la raison pour<br />
laquelle les opérateurs nous demand<strong>en</strong>t de<br />
continuer à développer Android. Ils veul<strong>en</strong>t<br />
égalem<strong>en</strong>t que nous continuions à sécuriser notre<br />
écosystème et souhait<strong>en</strong>t être rassurés sur le fait<br />
que nous resterons multi-constructeurs. Dans un<br />
même temps, des choses intéressantes se<br />
pass<strong>en</strong>t aux Etats-Unis avec Google Voice. Ce<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong> 46
JDT223-P46-47-itw les g<strong>en</strong>s OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 20:04 <strong>Page</strong> 47<br />
martphones, m-paiem<strong>en</strong>t ;<br />
sse à la vitesse supérieure<br />
se trouve dans valeur ajoutée. Aller sur le<br />
marché du stockage, sans aucune valeur<br />
ajoutée et sans applications ne nous intéresse<br />
pas. Nous n’avons pas recruté les plus brillants<br />
ingénieurs de la planète pour nous cantonner à<br />
ce type d’activité. Ce que nous cherchons, c’est<br />
à remonter dans la chaîne de valeur, avec des<br />
suites intégrées à plusieurs niveaux.<br />
service a été intégré dans les tarifs data de Sprint.<br />
C’est la preuve de la proximité qui peut exister<br />
<strong>en</strong>tre des acteurs comme Google et les<br />
opérateurs. En intégrant des produits Google, un<br />
opérateur peut créer de la singularité marketing et<br />
peut v<strong>en</strong>dre ses services un peu plus chers, car ils<br />
ont de la valeur.<br />
❚ Un service comme la traduction <strong>en</strong> temps<br />
réel via son mobile [prés<strong>en</strong>té le 14 juin]<br />
pourrait-il par exemple être lancé <strong>en</strong><br />
exclusivité par un opérateur comme un<br />
service premium qui va générer de la<br />
valeur pour lui ?<br />
Un opérateur qui aurait compris avant les autres<br />
l’intérêt qu’il peut tirer de nos<br />
services pourrait avoir une<br />
exclusivité limitée dans le<br />
temps. Mais nous ne<br />
sommes pas du tout<br />
dans l’exclusivité. Notre<br />
volonté, c’est de<br />
couvrir l’<strong>en</strong>semble des<br />
utilisateurs. Cet<br />
exemple illustre bi<strong>en</strong><br />
notre manière de<br />
travailler avec les<br />
opérateurs. Nous sommes<br />
un spécialiste du<br />
logiciel, les<br />
« Google est né avec le Cloud,<br />
avec des serveurs et de la<br />
capacité de stockage. Notre<br />
approche de l’<strong>en</strong>treprise ne<br />
pouvait donc se faire que par le<br />
Cloud. (…) Il existe des suites<br />
collaboratives comme Google<br />
Ag<strong>en</strong>da ou Gmail qui donn<strong>en</strong>t<br />
une vraie souplesse aux PME ».<br />
opérateurs ne possèd<strong>en</strong>t pas notre puissance de<br />
développem<strong>en</strong>t. Nous nous complétons<br />
mutuellem<strong>en</strong>t.<br />
❚ Votre service Cloud phare, Google Apps, a<br />
comm<strong>en</strong>cé doucem<strong>en</strong>t, avec quelques<br />
intégrateurs. Aujourd’hui, votre suite de<br />
service est dev<strong>en</strong>ue un phénomène plus<br />
large. Quels sont vos projets sur ce type de<br />
service ?<br />
Google est né avec le Cloud, avec des serveurs et<br />
de la capacité de stockage. Notre approche de<br />
l’<strong>en</strong>treprise ne pouvait donc se faire que par le<br />
Cloud. Je p<strong>en</strong>se que dans quelques années, on se<br />
rappellera que nos PC n’étai<strong>en</strong>t pas connectés,<br />
que nous utilisions des cdrom et que nous<br />
possédions chacun un poste dont nous étions<br />
propriétaire. Or, aujourd’hui, nous disons que les<br />
serveurs propriétaires ne serv<strong>en</strong>t à ri<strong>en</strong>, puisqu’il<br />
existe des fermes de serveurs qui ont des<br />
capacités de calcul et de stockage disponibles. Il y<br />
a des opérateurs qui investiss<strong>en</strong>t des milliards<br />
d’euros pour proposer de la connexion très haut<br />
débit fixe et mobile. Il existe des suites<br />
collaboratives comme Google Ag<strong>en</strong>da ou Gmail<br />
qui donn<strong>en</strong>t une vraie souplesse aux PME. Par<br />
exemple, avec Chromebook [un PC portable qui<br />
embarque tous les services Google, ndr], nous<br />
proposons un système de location m<strong>en</strong>suel, qui<br />
permet de diviser le coût total de possession d’un<br />
PC par six. Cela veut dire que dans une boutique<br />
ou dans un bureau, une fois que l’on a fini d’utiliser<br />
un PC, on peut le passer à quelqu’un qui pourra<br />
s’y avec son id<strong>en</strong>tifiant pour retrouver son<br />
<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t personnel. Pour une PME digitale,<br />
pouvoir se dire que pour 700 euros par an, on<br />
dispose de terminaux connectés qui démarr<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong> 7 secondes et avec lesquels toutes les<br />
informations sont stockées dans le Cloud, c’est<br />
une révolution ! D’une manière plus générale,<br />
l’activité <strong>en</strong>treprise est émerg<strong>en</strong>te chez nous.<br />
Sur <strong>29</strong> Mds de dollars de chiffre d’affaires, elle<br />
représ<strong>en</strong>te un milliard de dollars, et nous<br />
avons plus d’un million de cli<strong>en</strong>ts<br />
<strong>en</strong>treprises.<br />
❚ Peut-on imaginer<br />
Google <strong>en</strong> train de<br />
proposer des<br />
services Paas, Iaas<br />
et qui lou<strong>en</strong>t ses<br />
serveurs ?<br />
Je p<strong>en</strong>se que notre vocation<br />
❚ Google TV est l’un des grands sujets de<br />
ces derniers mois. Ce service va-t-il être<br />
proposé <strong>en</strong> France ?<br />
On verra la Google TV <strong>en</strong> France. Ce sont les<br />
constructeurs d’écrans TV qui ont décidé que<br />
les écrans serai<strong>en</strong>t connectés. 80 % des écrans<br />
v<strong>en</strong>dus actuellem<strong>en</strong>t le sont. Mais l’expéri<strong>en</strong>ce<br />
connectée actuelle n’est pas du niveau de celle<br />
que l’on trouve sur une tablette, sur un<br />
smartphone ou sur un écran 17 pouces. Cet<br />
écran, il lui manque un OS, Android, un<br />
navigateur, Chrome, et une barre de recherche,<br />
la nôtre. Nous t<strong>en</strong>ons à notre statut de plateforme.<br />
Nous voulons associer toute une chaîne<br />
d’acteurs composée d’opérateurs, de<br />
constructeurs, de nous pour la partie plateforme,<br />
et d’éditeurs qui produis<strong>en</strong>t du cont<strong>en</strong>u.<br />
C’est toute cette chaîne qu’il faut intégrer. Nous<br />
avons reçu une version 2 de la Google TV à<br />
Paris. Nous sommes persuadés que l’arrivée de<br />
ces plates-formes qui permett<strong>en</strong>t aux TV de<br />
faire vivre une expéri<strong>en</strong>ce riche va stimuler les<br />
rev<strong>en</strong>us des grands groupes de cont<strong>en</strong>us.<br />
❚ Sur la Neutralité du net, la discussion<br />
avance-t-elle avec les autorités<br />
françaises et europé<strong>en</strong>nes ? La question<br />
de voir les géants du Web contribuer au<br />
financem<strong>en</strong>t des réseaux est-elle<br />
résolue ?<br />
La discussion avance, même si les termes ont<br />
été mal posés. Pour nous, il faut séparer les<br />
questions de gestion du trafic et de neutralité<br />
du Net. La Net neutralité est une vision<br />
idéologique qui consiste à dire que les<br />
opérateurs ne peuv<strong>en</strong>t pas filtrer le web. Sur la<br />
neutralité du web, nous sommes tous d’accord.<br />
La question du trafic managem<strong>en</strong>t doit être<br />
posée avec les technologies de demain. La fibre<br />
et le LTE vont permettre d’écouler du trafic data<br />
au sein duquel la vidéo dominera. Il faut que<br />
Google, qui investit des milliards chaque année,<br />
puisse am<strong>en</strong>er le trafic au cœur des réseaux<br />
dans des serveurs cache. Pour cela, il faut<br />
discuter. Sur cet aspect, les discussions<br />
techniques ont lieu. Sur la question du partage,<br />
j’ai <strong>en</strong>vie de dire aux opérateurs que l’on peut<br />
aussi partager l’Arpu ! Après tout, les opérateurs<br />
v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t des accès aux magnifiques services<br />
gratuits que nous proposons ! Je dis cela avec<br />
humour. <strong>Le</strong> plus important, c’est qu’il y existe<br />
des solutions techniques pour aujourd’hui et<br />
pour demain. ■<br />
47<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P48-PDVID BP1 OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:44 <strong>Page</strong> 48<br />
Point de vue<br />
les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />
Relation cli<strong>en</strong>t<br />
<strong>Le</strong> canal mobile, <strong>en</strong>fin un vrai canal<br />
de marketing relationnel ?<br />
Instantanéité et proximité, tels sont les<br />
atouts du canal mobile qui <strong>en</strong> font un<br />
canal de choix pour sout<strong>en</strong>ir les politiques<br />
de fidélisation des <strong>en</strong>treprises. Nombreuses<br />
sont celles qui s’appui<strong>en</strong>t désormais<br />
sur le canal mobile pour <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir le<br />
li<strong>en</strong> avec leurs cli<strong>en</strong>ts. D’après un réc<strong>en</strong>t<br />
sondage de l’institut Forrester, 40 % des responsables<br />
marketing utilis<strong>en</strong>t le marketing mobile pour<br />
toucher leur cible. Peugeot a par exemple lancé <strong>en</strong><br />
avril <strong>2011</strong> une campagne de marketing mobile invitant<br />
les mobinautes à découvrir le nouveau modèle<br />
de la marque via à un système de<br />
géolocalisation. Grâce au système "LocationPoint"<br />
(Navteq), le constructeur a détecté la position des<br />
mobinautes équipés de l'application de guide de<br />
voyages Lonely Planet. S'ils étai<strong>en</strong>t géolocalisés à<br />
proximité d'un concessionnaire, ces derniers recevai<strong>en</strong>t<br />
alors un SMS sur leur smartphone. En cliquant<br />
sur le li<strong>en</strong> m<strong>en</strong>tionné, les mobinautes<br />
recevai<strong>en</strong>t le plan vers le concessionnaire et pouvai<strong>en</strong>t<br />
essayer le nouveau modèle. Ils avai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />
la possibilité d'<strong>en</strong>trer directem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contact<br />
téléphonique avec le point de v<strong>en</strong>te pour toute information<br />
supplém<strong>en</strong>taire.<br />
<strong>Des</strong> taux de retours plus élevés<br />
que le courrier et l’e-mail<br />
L’explosion de l’utilisation du canal mobile s’est<br />
pourtant fait att<strong>en</strong>dre. Annoncé depuis le début des<br />
années 2000, l’utilisation du mobile à des fins marketing<br />
ne s’est que peu développée avant le lancem<strong>en</strong>t<br />
des premiers smartphones et la<br />
démocratisation des offres internet illimités dans les<br />
forfaits mobiles. Concrètem<strong>en</strong>t sur ce point, le mobile<br />
peut être utilisé de deux manières. La première<br />
- mais qui n’est pas du marketing mobile au s<strong>en</strong>s<br />
propre du terme -, consiste à utiliser le téléphone<br />
mobile comme accès à Internet. <strong>Le</strong>s banques ou la<br />
grande distribution <strong>en</strong> font usage, mais cela reste<br />
simplem<strong>en</strong>t le déport de l’accès PC à l’accès mobile.<br />
Cet usage permet de gonfler les chiffes d’usage des<br />
analystes mais n’est pas la vraie révolution, même<br />
s’il faut noter l’effort grandissant des annonceurs<br />
qui développ<strong>en</strong>t des sites dédiés à l’accès pas mobile<br />
(ex : sncf.mobi).<br />
<strong>Le</strong> « vrai » marketing mobile consiste à utiliser les<br />
spécificités stricto s<strong>en</strong>su du canal mobile tels les<br />
SMS, la géolocalisation ou le carnet d’adresses. <strong>Le</strong>s<br />
marques peuv<strong>en</strong>t ainsi capitaliser sur le canal mobile<br />
par l’intermédiaire de campagnes de push SMS.<br />
<strong>Le</strong> principe est simple : <strong>en</strong>voyer des promotions ou<br />
des informations ciblées à une sélection de cli<strong>en</strong>ts,<br />
autrem<strong>en</strong>t appelé le « m-couponing ». La marque<br />
Etam <strong>en</strong>voie à ses cli<strong>en</strong>tes des offres promotionnelles<br />
ou des réductions par SMS, avec pour objectif<br />
de les faire v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> magasin. Par rapport aux<br />
autres canaux, comme les emails ou les mailings<br />
postaux, les SMS prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> effet un triple avantage<br />
: tout d’abord, leur taux de lecture est 8 à 10<br />
fois supérieur à celui d’un mailing postal papier et 5<br />
à 6 fois supérieur à celui d’un email. <strong>Le</strong> taux de<br />
mémorisation des SMS est égalem<strong>en</strong>t largem<strong>en</strong>t<br />
supérieur à celui des mailings postaux et des<br />
e-mails, car les consommateurs <strong>en</strong> reçoiv<strong>en</strong>t moins,<br />
et sont ainsi plus att<strong>en</strong>tifs aux messages diffusés.<br />
Enfin, le troisième avantage des SMS est que l’on<br />
peut utiliser la localisation du cli<strong>en</strong>t à un instant<br />
«t»pour lui <strong>en</strong>voyer une promotion ciblée et personnalisée.<br />
Même si cette dernière possibilité reste<br />
peu utilisée <strong>en</strong> France, elle est très fréqu<strong>en</strong>te aux<br />
Etats-Unis où les <strong>en</strong>seignes t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de fidéliser leurs<br />
cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> leur <strong>en</strong>voyant des offres de réduction par<br />
SMS lorsque ceux-ci sont proches d’un point de<br />
v<strong>en</strong>te de l’<strong>en</strong>seigne. La conséqu<strong>en</strong>ce directe est que<br />
le taux de retour des campagnes de marketing sur<br />
mobile, même s’il reste relativem<strong>en</strong>t faible, est bi<strong>en</strong><br />
supérieur à celui des campagnes équival<strong>en</strong>tes par<br />
mailings postaux et emails.<br />
Révolutionner le marketing des<br />
prochaines années ?<br />
Malgré ces avantages indéniables, le marketing de<br />
fidélisation sur le mobile connaît des limites importantes.<br />
Premièrem<strong>en</strong>t, les campagnes de marketing<br />
sur mobile représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un coût non négligeable<br />
Jean-Michel Huet,<br />
directeur associé BearingPoint<br />
Eric Falque,<br />
Associé, BearingPoint<br />
Virginie Pez,<br />
Consultante BearingPoint<br />
<strong>Le</strong>s auteurs<br />
(un SMS coûte vingt fois plus cher qu'un e-mail),<br />
surtout au regard de la taille restreinte du message<br />
qu’ils permett<strong>en</strong>t de diffuser. Car contrairem<strong>en</strong>t à<br />
ce que l’on pourrait p<strong>en</strong>ser, la limite des <strong>16</strong>0 caractères<br />
dans un SMS est toujours d’actualité. <strong>Le</strong>s dépassem<strong>en</strong>ts<br />
sont certes possibles, mais facturés<br />
comme autant de SMS, ce qui refrène jusqu’aux<br />
plus ambitieux. Deuxièmem<strong>en</strong>t, la réussite d’une<br />
campagne de fidélisation sur le mobile est directem<strong>en</strong>t<br />
liée au ciblage de cette dernière, et donc à la<br />
capacité des <strong>en</strong>treprises à bi<strong>en</strong> qualifier leur base de<br />
cli<strong>en</strong>ts. Or, si la qualification d’une adresse postale<br />
ou d’une adresse email est relativem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> maîtrisée<br />
aujourd’hui, celle des numéros de mobile<br />
reste <strong>en</strong>core à améliorer. <strong>Le</strong>s consommateurs montr<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong> effet quelques rétic<strong>en</strong>ces à donner leur numéro<br />
de mobile à une marque, appréh<strong>en</strong>dant<br />
<strong>en</strong>core mal les bénéfices que cela pourrait leur procurer.<br />
Enfin, une dernière limite à l’utilisation du<br />
canal mobile comme outil de fidélisation est liée au<br />
caractère particulièrem<strong>en</strong>t intrusif du canal. L’arrivée<br />
soudaine et inatt<strong>en</strong>due d’un message à caractère<br />
promotionnel dans un cadre généralem<strong>en</strong>t<br />
réservé à la communication <strong>en</strong>tre proches peut <strong>en</strong><br />
« <strong>Le</strong> « vrai » marketing mobile consiste à utiliser les<br />
spécificités stricto s<strong>en</strong>su du canal mobile tels les SMS,<br />
la géolocalisation ou le carnet d’adresses. <strong>Le</strong>s marques<br />
peuv<strong>en</strong>t ainsi capitaliser sur le canal mobile par<br />
l’intermédiaire de campagnes de push SMS ».<br />
effet être jugée comme particulièrem<strong>en</strong>t inappropriée<br />
par les cli<strong>en</strong>ts.<br />
<strong>Le</strong> téléphone mobile comme outil de marketing <strong>en</strong><br />
est <strong>en</strong>core à l’année 0. <strong>Le</strong>s pot<strong>en</strong>tialités, via la<br />
connaissance des cli<strong>en</strong>ts liée au téléphone et à<br />
l’accès <strong>en</strong> mobilité ouvre un champ des possibles<br />
puissant qui peut révolutionner le marketing direct<br />
et la fidélisation dans les prochaines années.<br />
■ Par Eric Falque, Jean-Michel Huet et Virginie Pez<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />
48
JDT226-P49-PDVID Ruckus OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:46 <strong>Page</strong> 49<br />
Infrastructures mobiles<br />
Effondrem<strong>en</strong>t des réseaux :<br />
cli<strong>en</strong>t non coupable<br />
<strong>Le</strong>s fournisseurs de cont<strong>en</strong>us doiv<strong>en</strong>t<br />
payer ». C’est, peu ou prou,<br />
la proposition déf<strong>en</strong>due par Stéphane<br />
Richard, PDG de France<br />
Télécom, pour trouver une solution<br />
au mainti<strong>en</strong> des infrastructures<br />
télécoms avant qu’elles ne<br />
s’écroul<strong>en</strong>t, abattues <strong>en</strong> plein vol par un consommateur<br />
final décrit comme avide de bande passante.<br />
Toutefois, c’est oublier un peu vite que ce<br />
Monsieur Lambda ne fait qu’utiliser les services<br />
qu’on lui a v<strong>en</strong>du. S<strong>en</strong>sible aux sirènes des opérateurs,<br />
il s’est équipé <strong>en</strong> un temps record de smartphones,<br />
tablettes, et autres clés 3G. Séduit par les<br />
offres conjointes <strong>en</strong>tre fournisseurs de cont<strong>en</strong>us et<br />
opérateurs, il s’est <strong>en</strong>suite mis à consommer ce à<br />
quoi il avait droit. Et aujourd’hui, ce même tandem<br />
qui l’a connecté à outrance frémit à l’idée d’un<br />
effondrem<strong>en</strong>t des réseaux, alors même qu’il a<br />
contribué à construire de toutes pièces ce scénario<br />
catastrophe. Hypocrisie ? Peut-être. Mais toujours<br />
est-il que le problème technique, lui, est là ; il ne<br />
s’<strong>en</strong>combre pas de tels jugem<strong>en</strong>ts moraux et requiert<br />
une solution rapide. Une chose est sure : <strong>en</strong><br />
aucun cas il ne faut diaboliser le cli<strong>en</strong>t ni les fournisseurs<br />
de cont<strong>en</strong>us. <strong>Le</strong> premier consomme le service<br />
qui lui est proposé, les seconds répond<strong>en</strong>t à la<br />
demande. Jusqu’à nouvel ordre, c’est ainsi que<br />
fonctionne un marché ouvert.<br />
<strong>Le</strong> WiFi pour délester les réseaux<br />
cellulaires ?<br />
Pour parer à l’urg<strong>en</strong>ce, il faut donc abandonner les<br />
querelles financières et idéologiques pour trouver<br />
une solution technique, rapide et fiable. On sait que<br />
la 3G permet des débits jusqu’à 2Mbit/s, sous réserve<br />
d’avoir acquis la lic<strong>en</strong>ce fort onéreuse qui autorise<br />
son exploitation. <strong>Le</strong> Wi-Fi, lui, permet des débits<br />
de 11 à 600 Mbit/s, soit 5 à 300 fois plus que<br />
la 3G, le tout sur une plage de fréqu<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t<br />
libres (2,4 et 5 GHz). Aujourd’hui, les obstacles<br />
pour que notre Monsieur Lambda passe de<br />
l’un à l’autre sont levés. La norme 802.11n permet<br />
d’atteindre des débits record, et les offres de passerelle<br />
(gateway) <strong>en</strong>tre 3G et ce Wi-Fi 801.11n<br />
comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à arriver sur le marché. Cette solution<br />
de délestage s’appelle le « 3G offload ». En Asie, où<br />
la saturation des réseaux mobiles est pire que la<br />
crise que nous sommes <strong>en</strong> train de vivre, ce délestage<br />
est <strong>en</strong> cours. KDDI Japon, PCCW Hong-Kong,<br />
<strong>en</strong>tre autres, s’attaqu<strong>en</strong>t le problème. La France<br />
serait fort bi<strong>en</strong> avisée de considérer la même<br />
approche. Mais peut-on seulem<strong>en</strong>t l’espérer ? <strong>Le</strong><br />
fait est qu’opérateurs et fournisseurs de cont<strong>en</strong>us<br />
n’ont pas nécessairem<strong>en</strong>t un intérêt – du moins<br />
« In fine, le consommateur final est, et doit rester, l’objet<br />
de toutes les att<strong>en</strong>tions. Il est nécessaire de sortir de la<br />
problématique purem<strong>en</strong>t financière qui ne concerne<br />
qu’une technologie <strong>en</strong> particulier et dont l’usage<br />
marque ses limites, la 3G, pour adopter une vision<br />
technologique plus vaste et surtout ori<strong>en</strong>tée cli<strong>en</strong>t ».<br />
immédiat – à offrir cette passerelle <strong>en</strong>tre 3G et<br />
Wi-Fi, pour plusieurs raisons. La première raison<br />
est économique : la « 3G» est <strong>en</strong>core perçue par le<br />
consommateur final comme le ‘must’ de la navigation<br />
mobile. Non informé des débits infinim<strong>en</strong>t<br />
supérieurs que lui offrirait la norme 802.11n, il<br />
reste demandeur – et même réclame – ce qu’il<br />
considère <strong>en</strong>core comme le ‘must’ de cette navigation<br />
<strong>en</strong> mobilité. <strong>Le</strong>s opérateurs, s<strong>en</strong>sibles à cette<br />
manne financière pot<strong>en</strong>tielle, continu<strong>en</strong>t donc<br />
d’axer leur communication et leurs offres sur cette<br />
technologie, dont les rev<strong>en</strong>us sont loin d’être épuisés.<br />
Un écosystème à remettre<br />
<strong>en</strong> cause<br />
La deuxième raison est ‘applicative’ : tous les<br />
constructeurs de smartphones anim<strong>en</strong>t de véritables<br />
armées de développeurs qui travaill<strong>en</strong>t sur des<br />
applications 3G. La course à l’App Store 3G le plus<br />
ét<strong>en</strong>du possible favorise la création d’applications<br />
rapides, simples, compatibles à tout type de terminal.<br />
<strong>Le</strong> passage à une bande passante Wi-Fi serait<br />
une petite révolution pour ces communautés, les<br />
contraignant à une révision complète des cahiers<br />
Arnaud <strong>Le</strong> Hung ,<br />
Directeur Marketing EMEA chez Ruckus Wireless<br />
L’auteur<br />
des charges actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vigueur. La troisième est<br />
politique : le Ministère de l’Economie assure, lui, la<br />
promotion de la future 4G. <strong>Le</strong>s promesses technologiques<br />
de cette norme sont effectivem<strong>en</strong>t séduisantes.<br />
Toutefois, les précéd<strong>en</strong>ts politico-judiciaires<br />
qui ont <strong>en</strong>tourés sa petite sœur la 3G devrai<strong>en</strong>t nous<br />
am<strong>en</strong>er à une certaine circonspection. <strong>Le</strong> risque de<br />
rebondissem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> tout g<strong>en</strong>re, comme cette saisine<br />
du Conseil d’Etat par Free, alors que le marché n’est<br />
même pas <strong>en</strong>core ouvert, promet des procédures<br />
d’attribution à rallonge, face à un problème qui, lui,<br />
est déjà pressant. In fine, le consommateur final est,<br />
et doit rester, l’objet de toutes les att<strong>en</strong>tions. Il est nécessaire<br />
de sortir de la problématique purem<strong>en</strong>t financière<br />
qui ne concerne qu’une technologie <strong>en</strong><br />
particulier et dont l’usage marque ses limites, la 3G,<br />
pour adopter une vision technologique plus vaste et<br />
surtout ori<strong>en</strong>tée cli<strong>en</strong>t. <strong>Le</strong>s variables du problème ne<br />
sont pas de son côté : il est avéré que l’usage de<br />
smartphones, tablettes et autres clés 3G ne faiblira<br />
pas, et que notre Monsieur Lambda est prêt à mettre<br />
la main à la poche pour se garantir une connexion<br />
rapide et disponible partout. <strong>Le</strong> dim<strong>en</strong>sionnem<strong>en</strong>t de<br />
l’infrastructure télécom ne le concerne pas. C’est<br />
un problème technique, qui requiert une solution<br />
technique. Espérons que les décideurs concernés auront<br />
l’ouverture d’esprit nécessaire pour considérer<br />
des technologies comme le 3G offload, qui a déjà<br />
apporté des solutions concrètes à des Etats qui ont<br />
connu les mêmes problèmes.<br />
■ Par Arnaud <strong>Le</strong> Hung<br />
49 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P50-PDVID BP2 OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:48 <strong>Page</strong> 50<br />
Point de vue<br />
les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />
Prospective<br />
Industry 2.0 : la nouvelle révolution<br />
pour les télécoms ?<br />
Packager voix, data haut débit et<br />
cont<strong>en</strong>us multimédia est-il suffisant<br />
pour garantir la croissance de<br />
l’industrie télécom de demain ? <strong>Le</strong><br />
modèle économique Telco 1.0 a pu<br />
maint<strong>en</strong>ir jusqu’à prés<strong>en</strong>t une certaine<br />
stabilité <strong>en</strong> se conc<strong>en</strong>trant<br />
sur une logique d’intégration verticale dans laquelle,<br />
d’un côté, l’opérateur investit auprès de fournisseurs<br />
d’équipem<strong>en</strong>ts ou de cont<strong>en</strong>us et, d’un autre côté,<br />
r<strong>en</strong>d payant l’accès pour le consommateur final. Il se<br />
rémunère sur des services qu’il intègre et qu’il<br />
contrôle dans une proposition de bout <strong>en</strong> bout,<br />
amortissant ainsi les investissem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> infrastructure<br />
associés.<br />
Ce modèle 1.0 a vécu <strong>en</strong> surfant sur les révolutions<br />
technologiques - comme par exemple l’arrivée du<br />
très haut débit -, favorisé par certains assouplissem<strong>en</strong>ts<br />
réglem<strong>en</strong>taires. <strong>Le</strong>s opérateurs télécoms ont<br />
alors répliqué ce modèle sur leurs marchés adjac<strong>en</strong>ts.<br />
<strong>Le</strong>s acteurs du fixe ont ainsi débordé sur le monde<br />
du mobile ; opérateurs fixes et mobiles sont allés<br />
chercher le haut débit <strong>en</strong> y associant des services<br />
nouveaux payants comme l’accès à du cont<strong>en</strong>u multimédia,<br />
de l’IPTV ou de la TV mobile. <strong>Le</strong>s acteurs<br />
forts des marchés matures se sont adressés aux marchés<br />
émerg<strong>en</strong>ts où le pot<strong>en</strong>tiel <strong>en</strong> nombre d’abonnés<br />
est élevé.<br />
Un modèle Telco 1.0 fragilisé…<br />
Cep<strong>en</strong>dant, le risque de « commoditisation » des télécoms<br />
(VoIp, accès Internet, etc.) vi<strong>en</strong>t fragiliser ce<br />
modèle 1.0 <strong>en</strong> construisant une structure nouvelle de<br />
marché horizontal dans laquelle le consommateur<br />
peut acquérir du cont<strong>en</strong>u ou bénéficier de services -<br />
tels que la géolocalisation - indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de son<br />
opérateur de réseau. Par ailleurs, de nombreuses<br />
sociétés d’Internet vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t perturber le modèle classique<br />
<strong>en</strong> s’adressant non plus au seul consommateur<br />
final mais égalem<strong>en</strong>t à une cli<strong>en</strong>tèle située <strong>en</strong> amont<br />
de la chaîne de valeur et prête à financer par la publicité<br />
du cont<strong>en</strong>u proposé gratuitem<strong>en</strong>t à l’utilisateur<br />
final. <strong>Des</strong> services ‘over-the-top’ comme Skype<br />
vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t aisém<strong>en</strong>t supplanter les rev<strong>en</strong>us voix longue<br />
distance des opérateurs. Sur le marché de la data très<br />
haut débit, le constat est égalem<strong>en</strong>t partagé, la killer<br />
application a du mal à émerger et la proposition de<br />
valeur reste peu différ<strong>en</strong>ciée <strong>en</strong>tre acteurs et par rapport<br />
à celle du haut débit.<br />
Par ailleurs, au-delà des télécoms, les autres industries<br />
sont loin d’optimiser l’<strong>en</strong>semble des leviers de<br />
création de valeur dans leur relation avec leurs cli<strong>en</strong>ts<br />
finaux, la promotion de leurs offres, la facturation et<br />
la gestion après-v<strong>en</strong>te. Une opportunité naît ainsi de<br />
la r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre des contraintes vécues par les opérateurs<br />
télécoms sur un modèle 1.0 fragilisé et celles<br />
des autres industries, <strong>en</strong>core peu matures à extraire<br />
toute la valeur de leurs cli<strong>en</strong>ts finaux. C’est ainsi<br />
qu’apparaît un nouveau modèle économique dans<br />
lequel les opérateurs télécoms peuv<strong>en</strong>t tirer profit de<br />
leurs actifs à la fois techniques, - infrastructure<br />
réseau, plates-formes IT, systèmes de back-office -,<br />
mais aussi de données de profil, de connaissance<br />
cli<strong>en</strong>t et de valeur de leur marque.<br />
S’ouvrir à de nouvelles sources<br />
de rev<strong>en</strong>us<br />
<strong>Le</strong>s auteurs<br />
Jean-Michel Huet,<br />
Directeur Associé BearingPoint<br />
Stéphanie Bernard,<br />
Manager BearingPoint<br />
L’opérateur télécom doit ainsi pouvoir changer de<br />
paradigme pour s’ouvrir sur de nouvelles sources de<br />
rev<strong>en</strong>us associés à de nouveaux cli<strong>en</strong>ts B-to-B situés<br />
plus <strong>en</strong> amont de la chaîne de valeur que le traditionnel<br />
consommateur final. L’opérateur possède un<br />
capital infrastructure qu’il peut mettre à disposition<br />
d’autres acteurs, qu’ils apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au secteur<br />
télécom ou à d’autres industries, dans une logique<br />
de partage, évitant ainsi à ces acteurs de devoir bâtir<br />
leurs propres systèmes selon une courbe d’appr<strong>en</strong>tissage<br />
souv<strong>en</strong>t plus longue et à un coût plus élevé.<br />
L’opérateur s’affranchit alors de la logique de silo vertical<br />
pour ouvrir l’accès à ses infrastructures <strong>en</strong> mode<br />
horizontal. Par exemple, une société de l’énergie<br />
peut se rapprocher de l’opérateur télécom pour<br />
bénéficier à la fois de ses processus et de son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />
technique associés à la prise de commande,<br />
à l’approvisionnem<strong>en</strong>t, et aux mécanismes<br />
de facturation pour ses propres produits et services.<br />
De même, une société du transport peut profiter des<br />
compét<strong>en</strong>ces et des plates-formes développées par<br />
l’opérateur pour son support cli<strong>en</strong>t et ses processus<br />
après-v<strong>en</strong>te.<br />
Ce même opérateur télécom est égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mesure<br />
de valoriser auprès d’autres acteurs la connaissance<br />
et le li<strong>en</strong> qu’il a su développer depuis de nombreuses<br />
années avec son consommateur final. L’opérateur<br />
peut fournir à des <strong>en</strong>treprises marchandes<br />
l’accès à des informations sur le profil ou le comportem<strong>en</strong>t<br />
des utilisateurs, qu’il peut égalem<strong>en</strong>t coupler<br />
à des notions de géolocalisation, permettant à ces<br />
dernières de décupler les performances de leurs campagnes<br />
de ciblage marketing et publicitaires. Sous<br />
l’effet du très haut débit, l’intimité et l’interactivité<br />
que l’opérateur construit avec le consommateur final<br />
au travers de ses suites de communication toujours<br />
« L’opérateur peut fournir à des <strong>en</strong>treprises<br />
marchandes l’accès à des informations sur le profil<br />
ou le comportem<strong>en</strong>t des utilisateurs, qu’il peut<br />
égalem<strong>en</strong>t coupler à des notions de géolocalisation,<br />
permettant à ces dernières de décupler les<br />
performances de leurs campagnes de ciblage<br />
marketing et publicitaires ».<br />
plus personnelles peuv<strong>en</strong>t être valorisées et packagées<br />
dans une logique de rev<strong>en</strong>te <strong>en</strong> gros pour <strong>en</strong><br />
faire profiter d’autres sociétés.<br />
De même, l’opérateur peut proposer à d’autres<br />
acteurs de bénéficier de ses capacités <strong>en</strong> termes d’auth<strong>en</strong>tification<br />
et de managem<strong>en</strong>t de la sécurité pour<br />
leur permettre de protéger l’accès à leurs catalogues<br />
produits avec un effort financier et <strong>en</strong> capital humain<br />
peu élevé. Ainsi s’opère le mouvem<strong>en</strong>t vers un nouveau<br />
modèle horizontal « Industrie 2.0 » dans lequel<br />
l’opérateur télécom demeure incontournable <strong>en</strong> faisant<br />
bénéficier tout type d’<strong>en</strong>treprise de ses actifs <strong>en</strong><br />
terme d’infrastructure technique et de compét<strong>en</strong>ces<br />
dans la gestion du consommateur final.<br />
■ Par Jean-Michel Huet et Stéphanie Bernard<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />
50
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La synergie des technologies au service<br />
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JDT226-P52-PDVID Astaro OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:52 <strong>Page</strong> 48<br />
Point de vue<br />
les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />
WiFi et sécurité<br />
6 conseils pour protéger<br />
votre réseau sans fil<br />
Que ce soit pour se protéger contre<br />
les attaques malveillantes, pour assurer<br />
la protection de ses données<br />
ou même pour être <strong>en</strong> accord avec<br />
la législation HADOPI, sécuriser son<br />
réseau WiFi est aujourd'hui indisp<strong>en</strong>sable.<br />
Pour preuve, il y a<br />
quelques semaines, le DJ français David Guetta annonçait<br />
que le réseau WiFi de son studio d'<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />
avait été piraté depuis l'extérieur dans le but<br />
d'obt<strong>en</strong>ir la version inachevée d'une chanson inédite<br />
sur laquelle il était <strong>en</strong> train de travailler. Autre exemple<br />
réc<strong>en</strong>t : le scandale <strong>en</strong> 2010 de la collecte de données<br />
non protégées par Google, qui avait soulevé pour la<br />
première fois le problème du manque de sécurité au<br />
niveau des points d'accès WiFi. <strong>Le</strong>s véhicules Street<br />
View de Google avai<strong>en</strong>t, non pas piraté ou volé, mais<br />
simplem<strong>en</strong>t collecté des données qui, d'un point de<br />
vue métaphorique 'flottai<strong>en</strong>t dans l'air' et qui, <strong>en</strong> théorie,<br />
étai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t accessibles à tous. Si de telles<br />
affaires rest<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core marginales, force est de constater<br />
qu'elles se sont multipliées ces derniers mois et soulign<strong>en</strong>t<br />
l'importance pour les particuliers comme les<br />
professionnels de mettre <strong>en</strong> place des solutions de sécurité<br />
adaptées. Car de nos jours, n'importe qui ayant<br />
des compét<strong>en</strong>ces technologiques raisonnables peut<br />
collecter des données Wifi, aussi est-il important de<br />
r<strong>en</strong>forcer la protection des réseaux sans fil.<br />
Voici quelques conseils faciles à suivre pour sécuriser<br />
son réseau WLAN :<br />
Utiliser le chiffrem<strong>en</strong>t WPA2<br />
<strong>Le</strong>s anci<strong>en</strong>nes options de sécurité telles que la clé WEP<br />
peuv<strong>en</strong>t être déjouées <strong>en</strong> quelques instants sans équipem<strong>en</strong>ts<br />
ou techniques spécifiques <strong>en</strong> utilisant quelque<br />
chose d'aussi simple qu'un module complém<strong>en</strong>taire de<br />
navigateur ou une application de téléphone mobile.<br />
WPA2 est le dernier algorithme de sécurité inclus<br />
avec pratiquem<strong>en</strong>t tous les systèmes sans fil, accessible<br />
le plus souv<strong>en</strong>t via l'écran de configuration.<br />
Utilisez un mot de passe de plus<br />
de 10 caractères<br />
Même les derniers mécanismes de chiffrem<strong>en</strong>t tels<br />
que le WPA2 peuv<strong>en</strong>t être compromis <strong>en</strong> utilisant des<br />
attaques qui emploi<strong>en</strong>t un processus automatisé<br />
pour essayer des milliards de mots de passe possibles.<br />
<strong>Le</strong>s longs mots de passe n'ont pas besoin d'être difficiles<br />
à ret<strong>en</strong>ir. L'utilisation d'une phrase telle que<br />
« securiserparfaitem<strong>en</strong>tmonreseausansfil » plutôt<br />
qu'un mot de passe court et complexe comme<br />
« w1f1p4ss! » offre bi<strong>en</strong> plus de sécurité, étant<br />
donné que la puissance de calcul nécessaire pour tester<br />
et craquer une clé aussi longue est impossible à<br />
atteindre.<br />
Dans votre mot de passe, ajouter<br />
des nombres, des caractères<br />
spéciaux et des majuscules et<br />
minuscules<br />
<strong>Le</strong>s mots de passe complexes multipli<strong>en</strong>t la quantité<br />
de caractères qui doiv<strong>en</strong>t être pris <strong>en</strong> compte pour les<br />
craquer. Par exemple, si votre mot de passe compr<strong>en</strong>d<br />
« Que ce soit pour se protéger contre les attaques<br />
malveillantes, pour assurer la protection de ses données<br />
ou même pour être <strong>en</strong> accord avec la législation<br />
HADOPI, sécuriser son réseau WiFi est aujourd'hui<br />
indisp<strong>en</strong>sable (…). Car de nos jours, n'importe qui<br />
ayant des compét<strong>en</strong>ces technologiques raisonnables<br />
peut collecter des données Wifi, aussi est-il important<br />
de r<strong>en</strong>forcer la protection des réseaux sans fil ».<br />
quatre chiffres et que vous n'utilisez que des nombres,<br />
il y a 10 puissance 4 (10 000) possibilités. Si vous utilisez<br />
<strong>en</strong> plus l'alphabet <strong>en</strong> minuscules seulem<strong>en</strong>t, vous<br />
obt<strong>en</strong>ez alors 36 puissance 4 (1,6 million) possibilités.<br />
Forcer un programme de piratage à choisir parmi 104<br />
caractères puissance 11 (11 chiffres) génère quelque<br />
15 394 540 563 150 776 827 904 possibilités. <strong>Le</strong><br />
temps nécessaire pour déjouer un tel mot de passe est<br />
alors multiplié, passant de quelques secondes à plusieurs<br />
millions d'années !<br />
Peter Vogt,<br />
Directeur commercial pour la France chez Astaro, expert <strong>en</strong><br />
sécurité informatique<br />
L’auteur<br />
Ne pas utiliser de SSID standard<br />
Beaucoup de routeurs WiFi sont livrés avec un nom de<br />
réseau sans fil par défaut (ou SSID) tel que « netgear »<br />
ou « linksys » que la plupart des utilisateurs ne pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />
pas la peine de changer. Cet id<strong>en</strong>tifiant SSID est<br />
utilisé comme élém<strong>en</strong>t du mot de passe par le chiffrem<strong>en</strong>t<br />
WPA2. Ne pas le modifier permet aux pirates de<br />
composer des listes de consultation de mots de passe<br />
pour les SSID courants, qui accélèr<strong>en</strong>t considérablem<strong>en</strong>t<br />
les processus de piratage, ce qui leur permet de<br />
tester des millions de mots de passe à la seconde. Un<br />
SSID personnalisé augm<strong>en</strong>te significativem<strong>en</strong>t le temps<br />
et le travail nécessaires pour t<strong>en</strong>ter de compromettre<br />
un réseau sans fil.<br />
Ne pas inclure vos informations<br />
personnelles dans votre SSID<br />
Il ne faut pas donner aux hackers la possibilité de<br />
savoir que votre réseau vaut la peine d'être compromis.<br />
Indiquer « Cabinet comptable Durand » comme<br />
SSID fournit des indications qui peuv<strong>en</strong>t être utiles à<br />
un voisin indélicat et techniquem<strong>en</strong>t habile ou pour<br />
quelqu'un qui veut nuire à votre société. N'offrez pas<br />
aux pirates le moy<strong>en</strong> de savoir si un réseau sans fil<br />
vous apparti<strong>en</strong>t, ou s'il dép<strong>en</strong>d de la société qui se<br />
trouve au coin de la rue. Utilisez un id<strong>en</strong>tifiant vague<br />
qui ne vous désigne pas personnellem<strong>en</strong>t, ni ne permet<br />
de vous localiser.<br />
Régler au plus juste la portée du<br />
signal radio<br />
<strong>Le</strong>s points d'accès modernes dispos<strong>en</strong>t de plusieurs<br />
ant<strong>en</strong>nes et puissances de transmission, et diffus<strong>en</strong>t<br />
des signaux bi<strong>en</strong> au-delà des murs de votre société<br />
ou votre maison. Certains produits vous permett<strong>en</strong>t<br />
de régler la puissance de transmission des ondes<br />
radio via des options de m<strong>en</strong>u. Il est ainsi possible de<br />
limiter géographiquem<strong>en</strong>t la couverture d'un réseau<br />
WiFi, empêchant des utilisateurs extérieurs de se<br />
connecter et maximisant la protection.<br />
■ Par Peter Vogt<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />
52
JDT226-P53-PDVID TES OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:26 <strong>Page</strong> 49<br />
Paiem<strong>en</strong>t mobile<br />
NFC : Nouvelle Façon<br />
de Consommer ?<br />
Al’aube du déploiem<strong>en</strong>t massif des mobiles et services NFC <strong>en</strong><br />
France et dans de nombreux pays europé<strong>en</strong>s, avec un point de<br />
mire sur Londres dans le cadre des prochains jeux olympiques,<br />
le cabinet d’études YouGov a réalisé une <strong>en</strong>quête auprès de<br />
350 000 consommateurs anglais au sujet du paiem<strong>en</strong>t mobile.<br />
<strong>Le</strong> résultat est une bonne leçon d’humilité : 70 % des personnes<br />
interrogées avou<strong>en</strong>t n’avoir jamais <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler du<br />
paiem<strong>en</strong>t mobile et pour 91 % des technologies NFC. Seulem<strong>en</strong>t 5 % déclar<strong>en</strong>t<br />
vouloir changer de mobile pour avoir la fonctionnalité NFC. Et pourtant il ne se<br />
passe pas un jour sans voir l’annonce d’un pilote <strong>en</strong> condition réelle, un nouveau<br />
cas d’usage testé, des accords commerciaux pour le déploiem<strong>en</strong>t à large échelle<br />
« Une étude du cabinet YouGouv est une<br />
belle leçon d’humilité : 70 % des<br />
consommateurs anglais avou<strong>en</strong>t n’avoir<br />
jamais <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler du paiem<strong>en</strong>t<br />
mobile et 91% des technologies NFC ».<br />
ou de rumeurs sur la disponibilité (ou non) du NFC dans le prochain Iphone ou Galaxy<br />
S2… Avec ces résultats nous r<strong>en</strong>trons de plein fouet dans une nouvelle phase,<br />
non pas d’industrialisation mais bi<strong>en</strong> d’éducation. <strong>Le</strong>s futurs pilotes devront être<br />
pédagogiques et non plus technologiques. <strong>Le</strong>s marketeurs ont ici un terrain quasi<br />
vierge pour développer, tester et déployer leurs techniques et technologies de<br />
communication qui feront basculer l’utilisateur néophyte <strong>en</strong> consommateur<br />
aguerri.<br />
Et si les 3 lettres N.F.C. étai<strong>en</strong>t finalem<strong>en</strong>t les initiales de « Nouvelles Façons de<br />
Consommer » ?<br />
L’auteur<br />
Autre résultat à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> considération<br />
: la moitié (<strong>51</strong> %) des personnes<br />
interrogées att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t qu’Apple ouvre la<br />
voie… Il est vrai que cette firme a<br />
révolutionné l’usage du mobile et sa<br />
place même dans la société. Cette réaction,<br />
que l’on peut compr<strong>en</strong>dre, peut<br />
provoquer malgré tout un picotem<strong>en</strong>t<br />
certain dans la zone bleu-blanc-rouge de<br />
nos cerveaux et pour les plus s<strong>en</strong>sibles<br />
d’<strong>en</strong>tre nous, t<strong>en</strong>dre vers un agacem<strong>en</strong>t<br />
pour cette répétition de l’histoire de l’innovation<br />
française : on ne compte plus<br />
les inv<strong>en</strong>tions françaises que nous achetons<br />
outre atlantique… Heureusem<strong>en</strong>t<br />
les <strong>en</strong>treprises du pôle TES ne tomb<strong>en</strong>t<br />
pas dans ce fatalisme facile et<br />
œuvr<strong>en</strong>t au quotidi<strong>en</strong> pour parler<br />
d’usage, de simplicité, d’utilité et de bénéfice<br />
pour les utilisateurs, préparant<br />
ainsi ce marché, certes naissant, mais Ô<br />
combi<strong>en</strong> générateur d’emplois, de leviers<br />
de croissance et de valeurs d’av<strong>en</strong>ir.<br />
■ Par Cédric Morel-Guilloux<br />
Cédric Morel-Guilloux,<br />
Directeur Projets du Pôle de compétitivité Transactions<br />
Électroniques Sécurisées (TES)<br />
53 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P54-PDVID Aruba OKAG:JDT 27/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 15:56 <strong>Page</strong> 54<br />
Point de vue<br />
les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />
Communications unifiées et mobilité<br />
Comm<strong>en</strong>t dim<strong>en</strong>sionner<br />
intelligemm<strong>en</strong>t son réseau<br />
Facebook, les tablettes multimédia,<br />
YouTube et autres smartphones se<br />
sont introduits dans les <strong>en</strong>treprises,<br />
et pas uniquem<strong>en</strong>t pour<br />
des raisons professionnelles…<br />
Alors que l’innovation s’accélère<br />
dans l’univers des technologies<br />
grand public, les <strong>en</strong>treprises doiv<strong>en</strong>t être d’autant<br />
plus proactives pour déterminer comm<strong>en</strong>t intégrer<br />
ces technologies de nouvelle génération et les adapter<br />
à leurs propres besoins.<br />
Ces <strong>en</strong>treprises doiv<strong>en</strong>t porter une att<strong>en</strong>tion particulière<br />
au li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre communications unifiées et mobilité.<br />
<strong>Des</strong> réseaux sans fil robustes et sécurisés<br />
aid<strong>en</strong>t les <strong>en</strong>treprises à redim<strong>en</strong>sionner les accès<br />
réseau, mais aussi à réduire le nombre de switchs<br />
Ethernet nécessaires aux connexions. Enfin, les<br />
applications comme Skype et Facetime remett<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />
cause les PaBX et systèmes de visioconfér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong><br />
place dans de nombreuses <strong>en</strong>treprises. Aujourd’hui,<br />
nous assistons à un nouveau besoin de dim<strong>en</strong>sionner<br />
le réseau, tiré par les équipem<strong>en</strong>ts et applications<br />
mobiles.<br />
Gartner Research prévoit que la croissance des softphones<br />
sous PC, des softphones mobiles et des<br />
téléphones sans fil sur IP dépassera largem<strong>en</strong>t celle<br />
des téléphones fixes sur IP sur la période <strong>2011</strong>-<br />
2015. L’adoption rapide des softphones sur dispositifs<br />
mobiles et des téléphones sur Wi-Fi alim<strong>en</strong>te<br />
cette transition et souligne le besoin d’un réseau<br />
sans fil intellig<strong>en</strong>t et hautem<strong>en</strong>t sécurisé.<br />
Id<strong>en</strong>tifier, planifier, ajuster<br />
Quelles sont les conséqu<strong>en</strong>ces pour les départem<strong>en</strong>ts<br />
IT? En se préparant dès aujourd’hui à ces mutations<br />
annoncées, les directions informatiques<br />
peuv<strong>en</strong>t générer de réelles économies <strong>en</strong> tirant<br />
avantage de la pléthore de nouvelles applications<br />
Voix et vidéo.<br />
<strong>Le</strong> Wi-Fi est dev<strong>en</strong>u l’option préférée pour les<br />
applications mobiles gourmandes <strong>en</strong> bande passante.<br />
<strong>Le</strong>s directions informatiques ont adopté de<br />
nouvelles normes comme le 802.11n et rep<strong>en</strong>sé leur<br />
réseau afin de faire du Wi-Fi la principale méthode<br />
de connexion. Bi<strong>en</strong> sûr, la qualité des communications<br />
Voix et Vidéo dép<strong>en</strong>d fortem<strong>en</strong>t du réseau qui<br />
transporte ce trafic. <strong>Le</strong>s directions informatiques<br />
doiv<strong>en</strong>t ainsi évaluer la capacité du Wi-Fi à offrir les<br />
performances nécessaires aux applications Voix et<br />
Vidéo. Dans un second temps, les directions informatiques<br />
doiv<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifier les besoins <strong>en</strong> évolutivité<br />
de leurs applications et dispositifs nomades,<br />
puis concevoir une architecture du réseau sans fil<br />
pour garantir des niveaux de services adaptés. Pour<br />
l’ess<strong>en</strong>tiel, le dim<strong>en</strong>sionnem<strong>en</strong>t d’une infrastructure<br />
Wi-Fi est défini par le nombre de points d’accès<br />
activés et le nombre de cli<strong>en</strong>ts pris <strong>en</strong> charge par<br />
chacun d’<strong>en</strong>tre eux. Cep<strong>en</strong>dant, d’autres facteurs<br />
doiv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être pris <strong>en</strong> compte, et notamm<strong>en</strong>t<br />
la localisation des points d’accès, leur capacité<br />
à moduler les fréqu<strong>en</strong>ces et les paramètres de<br />
puissance, ainsi que la prise <strong>en</strong> charge de la répartition<br />
des charges et du multicast. Étape suivante,<br />
le réseau sans fil doit être capable d’id<strong>en</strong>tifier les<br />
applications (fingerprinting) qu’il transporte et<br />
d’ajuster les paramètres de qualité de service. Cette<br />
« Avec l’évolution des réseaux sans fil <strong>en</strong> termes de<br />
débit, d’architecture et de veille, les directions<br />
informatiques peuv<strong>en</strong>t pleinem<strong>en</strong>t tirer avantage de la<br />
mobilité <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise (…)Pour garder la main, de<br />
nombreuses <strong>en</strong>treprises se p<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t sur des outils<br />
d’activation du service sans fil <strong>en</strong> self-service ».<br />
approche est ess<strong>en</strong>tielle puisque les applications<br />
Voix et Vidéo se comport<strong>en</strong>t différemm<strong>en</strong>t des<br />
applications traditionnelles de données. Cette id<strong>en</strong>tification<br />
<strong>en</strong> temps réel des applications permet<br />
d’activer des règles appropriées et assure la pér<strong>en</strong>nité<br />
des performances pour les applications tempsréel<br />
de communications et multimédia.<br />
Ouvrir le réseau <strong>en</strong> gardant le<br />
contrôle<br />
Chris Kozup,<br />
S<strong>en</strong>ior Director, EMEA Marketing Aruba Networks<br />
L’auteur<br />
Avec l’évolution des réseaux sans fil <strong>en</strong> termes de<br />
débit, d’architecture et de veille (id<strong>en</strong>tification d’application<br />
notamm<strong>en</strong>t), les directions informatiques<br />
peuv<strong>en</strong>t pleinem<strong>en</strong>t tirer avantage de la mobilité <strong>en</strong><br />
<strong>en</strong>treprise.<br />
Quelles sont les règles d’utilisation acceptables pour<br />
tous les équipem<strong>en</strong>ts mobiles, pour garantir sécurité<br />
et confiance ? <strong>Le</strong> coût lié à la sécurité et à la<br />
gestion de ces multiples équipem<strong>en</strong>ts nomades<br />
peut rapidem<strong>en</strong>t et lourdem<strong>en</strong>t peser sur la plupart<br />
des directions informatiques. Pour garder la main,<br />
de nombreuses <strong>en</strong>treprises se p<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t sur des<br />
outils d’activation du service sans fil <strong>en</strong> self-service,<br />
qui permett<strong>en</strong>t aux utilisateurs d’associer leur équipem<strong>en</strong>t,<br />
de l’<strong>en</strong>registrer et de recevoir des élém<strong>en</strong>ts<br />
d’auth<strong>en</strong>tification valides pour l’équipem<strong>en</strong>t cible.<br />
Ce contrôle d’accès pour équipem<strong>en</strong>ts mobiles permet<br />
aux directions informatiques de garder la main<br />
sans pour autant consommer des ressources informatiques<br />
majeures.<br />
Ainsi, alors que les technologies Grand public continu<strong>en</strong>t<br />
à évoluer très rapidem<strong>en</strong>t, les directions informatiques<br />
rest<strong>en</strong>t néanmoins capables de garder<br />
le contrôle. <strong>Le</strong> 802.11n offre aux <strong>en</strong>treprises des<br />
économies <strong>en</strong> allégeant le nombre de commutateurs,<br />
et, de la même façon, des applications de<br />
communication grand public comme Skype et<br />
Facetime peuv<strong>en</strong>t, dans une certaine mesure, se<br />
substituer à des systèmes onéreux de communication<br />
unifiées. Cep<strong>en</strong>dant, la qualité et les performances<br />
de ces applications sont étroitem<strong>en</strong>t liées à<br />
la capacité des réseaux sans fil à id<strong>en</strong>tifier ces applications<br />
et de fournir automatiquem<strong>en</strong>t le niveau<br />
de performances nécessaire, sans interv<strong>en</strong>tion à répétition<br />
des équipes informatiques.<br />
Nous sommes plus que jamais dans une ère de technologies<br />
grand public, et, <strong>en</strong> s’y adaptant, les directions<br />
informatiques pourront mieux maîtriser<br />
leurs coûts tout <strong>en</strong> améliorant la satisfaction des utilisateurs<br />
– une belle promesse qui ne demande qu’à<br />
être concrétisée.<br />
■ Par Chris Kozup<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 226 Octobre <strong>2011</strong><br />
54
JDT226-P55-PDVID User OKAG:JDT 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:33 <strong>Page</strong> 55<br />
M-Commerce<br />
<strong>Le</strong> mobile va-t-il sauver<br />
le commerce traditionnel ?<br />
avec l’explosion du e-commerce la<br />
question - <strong>en</strong>core farfelue il y a<br />
quelques années - de c<strong>en</strong>tres urbains<br />
sans commerce pourrait se<br />
reposer. Après la musique, les<br />
jeux, la presse et l’édition, la VOD,<br />
le voyage, les spectacles, nul<br />
doute qu’une bonne partie du commerce traditionnel<br />
est vouée à se digitaliser. Même si le commerce<br />
électronique ne représ<strong>en</strong>te que 7 % du commerce de<br />
détail <strong>en</strong> France, peu de secteurs sembl<strong>en</strong>t pouvoir et<br />
devoir résister à cette t<strong>en</strong>dance de fond. La baguette<br />
« Evitons seulem<strong>en</strong>t la tarte à la crème du store<br />
locator. Un consommateur à la recherche d’un<br />
service autour de lui va rarem<strong>en</strong>t sur un store<br />
télécharger une application <strong>en</strong> espérant qu’elle ait<br />
un système de localisation de points de v<strong>en</strong>te. Il<br />
lance Google maps ».<br />
dématérialisée et le e-boulanger relève certes <strong>en</strong>core<br />
plus de la sci<strong>en</strong>ce-fiction que d’une m<strong>en</strong>ace réelle sur<br />
notre pain quotidi<strong>en</strong> (Am<strong>en</strong>), mais comm<strong>en</strong>t ne pas<br />
voir la mutation du commerce - lieu d’achat - <strong>en</strong> un<br />
lieu de divertissem<strong>en</strong>t et de convivialité ! Sans parler<br />
de disparition pure et simple des commerces traditionnels,<br />
ces derniers doiv<strong>en</strong>t, parfois, contraints et<br />
forcés à l’instar de la FNAC récemm<strong>en</strong>t, rep<strong>en</strong>ser leur<br />
modèle de distribution et de services dans un monde<br />
<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t digitalisé, partiellem<strong>en</strong>t dématérialisé.<br />
L’<strong>en</strong>jeu ? Ne pas dev<strong>en</strong>ir de simples showrooms où<br />
les consommateurs voi<strong>en</strong>t, touch<strong>en</strong>t les produits<br />
avant de les acheter « là où c’est le moins cher » – à<br />
200 mètres ou <strong>en</strong> ligne. Dans cette bataille, le mobile,<br />
petit-frère de l’Internet, pourrait bi<strong>en</strong> être un allié de<br />
poids. Ou comm<strong>en</strong>t le « touch », pourrait faire le pont<br />
et réconcilier le clic et le mortar.<br />
En quoi le mobile est-il une<br />
chance pour le commerce<br />
traditionnel ?<br />
Contrairem<strong>en</strong>t à l’Internet, le mobile n‘a pas pour<br />
vocation de faire v<strong>en</strong>ir le point de v<strong>en</strong>te au domicile<br />
des consommateurs, ou dans leur bureau. Il a bi<strong>en</strong><br />
évidemm<strong>en</strong>t la capacité de faire v<strong>en</strong>ir le point de<br />
v<strong>en</strong>te partout où est le consommateur – c’est le<br />
m-commerce - mais il a aussi la capacité de faire v<strong>en</strong>ir<br />
le consommateur sur le point de v<strong>en</strong>te. C’est une différ<strong>en</strong>ce<br />
majeure qui fait du mobile un véritable outil<br />
de création de trafic pour le commerce traditionnel.<br />
Comm<strong>en</strong>t cela se matérialise-t-il ? La distribution a<br />
été l’une des premières industries à intégrer le mobile,<br />
<strong>en</strong> utilisant le marketing direct SMS dès le début des<br />
années 2000. Au fil des ans, les distributeurs ont<br />
construit leurs bases de données opt-in - notamm<strong>en</strong>t<br />
sur leurs membres de club de fidélité – et testé l’efficacité<br />
du média <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t de leur canaux traditionnels,<br />
notamm<strong>en</strong>t emails & papier (imprimés sans<br />
adresse notamm<strong>en</strong>t). La législation, ainsi que la saturation<br />
de l’e-mailing, les ont conduit naturellem<strong>en</strong>t à<br />
r<strong>en</strong>forcer ce canal au cours des années.<br />
Aujourd’hui, la plupart des grandes <strong>en</strong>seignes utilis<strong>en</strong>t<br />
le SMS comme outil de création de trafic, notamm<strong>en</strong>t<br />
au mom<strong>en</strong>t des soldes. Son efficacité n’est<br />
plus à prouver. Une diffusion instantanée offrant la<br />
réactivité nécessaire aux <strong>en</strong>seignes, des taux d’ouverture<br />
proche de 90 %, des passages <strong>en</strong> caisse <strong>en</strong>tre<br />
1 % et 5 % selon les offres…, autant de chiffres qui<br />
install<strong>en</strong>t le mobile dans le paysage marketing, même<br />
s’il reste <strong>en</strong>core beaucoup à faire <strong>en</strong> termes de collecte<br />
des données notamm<strong>en</strong>t.<br />
<strong>Le</strong> développem<strong>en</strong>t des offres géolocalisées, l’utilisation<br />
des notifications via des applications Smartphones<br />
devrai<strong>en</strong>t, au cours des prochaines années,<br />
r<strong>en</strong>forcer cette capacité à générer un trafic ciblé et<br />
permettre le développem<strong>en</strong>t du m-couponing.<br />
Evitons seulem<strong>en</strong>t la tarte à la crème du store locator.<br />
Un consommateur à la recherche d’un service<br />
autour de lui va rarem<strong>en</strong>t sur un store télécharger une<br />
application <strong>en</strong> espérant qu’elle ait un système de<br />
localisation de points de v<strong>en</strong>te. Il lance Google maps.<br />
<strong>Le</strong> mobile peut-il aller plus loin, notamm<strong>en</strong>t dans l’expéri<strong>en</strong>ce<br />
de shopping ?<br />
<strong>Le</strong>s technologies mobiles permett<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>t<br />
d’accompagner le consommateur lors de son<br />
achat. Plus de 50 % des consommateurs américains<br />
dis<strong>en</strong>t déjà utiliser leur téléphone lors de l’acte d’achat<br />
<strong>en</strong> magasin.<br />
L’usage du code barre (quelle que soit sa forme EAN,<br />
2D, QR…) sur les produits ou la PLV permet d’offrir<br />
aux consommateurs de l’information complém<strong>en</strong>taire,<br />
de l’avis consommateurs, des réductions ou<br />
<strong>en</strong>core des comparatifs de prix pratiqués sur des produits<br />
similaires dans la zone de chalandise ou <strong>en</strong> ligne.<br />
Un <strong>en</strong>jeu clé pour les distributeurs qui devront<br />
s’assurer de contrôler l’information consommateur<br />
au sein de leur propre espace.<br />
Qu’<strong>en</strong> est-il de la NFC ?<br />
R<strong>en</strong>aud Ménérat,<br />
Présid<strong>en</strong>t et co-fondateur de userADg<strong>en</strong>ts<br />
L’ auteur<br />
Déployée à titre expérim<strong>en</strong>tal durant de nombreuses<br />
années, cette technologie est aujourd’hui <strong>en</strong> passe<br />
d’être commercialisée à grande échelle. L’arrivée des<br />
Smartphones et des acteurs de d’Internet comme<br />
Google ou Paypal notamm<strong>en</strong>t devrait permettre de<br />
voir progressivem<strong>en</strong>t l’usage se développer. A la fois<br />
au niveau du paiem<strong>en</strong>t, mais égalem<strong>en</strong>t des programmes<br />
de fidélisation. La notion de portefeuille<br />
électronique pr<strong>en</strong>dra alors tout son s<strong>en</strong>s.<br />
<strong>Le</strong> Touch & Mortar a-t-il donc un s<strong>en</strong>s ? L’av<strong>en</strong>ir du<br />
commerce passe forcém<strong>en</strong>t par une interactivité et<br />
une intégration forte avec le monde digital. Bi<strong>en</strong> sûr<br />
le service, le plaisir et la convivialité sont des axes<br />
tout aussi importants pour réinv<strong>en</strong>ter le commerce<br />
traditionnel et continuer - ou appr<strong>en</strong>dre pour certains<br />
secteurs - à <strong>en</strong> faire un divertissem<strong>en</strong>t. Il est évid<strong>en</strong>t<br />
que le mobile, <strong>en</strong> accompagnant près de 60<br />
millions de consommateurs sur le point de v<strong>en</strong>te, du<br />
parking à la sortie de caisse, a un rôle à jouer dans<br />
cette révolution.<br />
■ Par R<strong>en</strong>aud Ménérat, Présid<strong>en</strong>t et co-fondateur de userADg<strong>en</strong>ts<br />
55 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P56-57-Nominations OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:22 <strong>Page</strong> 56<br />
Nominations<br />
les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />
ANATOLE<br />
La société Anatole, spécialiste europé<strong>en</strong> du<br />
Telecom Exp<strong>en</strong>se Managem<strong>en</strong>t a recruté au<br />
poste de CFO B<strong>en</strong>jamin Hirsch, qui<br />
travaillait jusqu’alors comme contrôleur<br />
financier international chez G<strong>en</strong>eral Electric<br />
(GE). Auparavant, B<strong>en</strong>jamin Hirsch a eu<br />
p<strong>en</strong>dant dix ans diverses expéri<strong>en</strong>ces<br />
internationales au sein de grandes <strong>en</strong>treprises<br />
telles que Deloitte ou Plastic Omnium. Chez<br />
ce dernier, il était Finance Manager. M. Hirsch,<br />
qui va reporter directem<strong>en</strong>t auprès de Nicolas<br />
Peltier, le CEO d’Anatole, déti<strong>en</strong>t un MBA de<br />
l’Université d’ Oxford.<br />
BEARING POINT<br />
Jean-Michel Huet est nommé<br />
directeur associé au sein de l’équipe télécom,<br />
média, <strong>en</strong>ergie et utilities de bearingpoint.<br />
diplômé de Sci<strong>en</strong>ces Po Paris et<br />
de l’Ecole Supérieure de Commerce de<br />
Reims, il a débuté sa carrière chez France<br />
Télécom mobiles (aujourd’hui Orange) comme<br />
chef de produit. il rejoint Pricewaterhousecoopers<br />
consulting <strong>en</strong> 1999 et Bearingpoint<br />
<strong>en</strong> 2004 où il contribue au développem<strong>en</strong>t<br />
des missions concernant la stratégie<br />
et le marketing grand public des opérateurs<br />
télécoms. il a travaillé pour plus de<br />
25 cli<strong>en</strong>ts (opérateurs télécoms, médias,<br />
équipem<strong>en</strong>tiers, institutions financières)<br />
<strong>en</strong> Europe, Afrique, Moy<strong>en</strong>-ori<strong>en</strong>t et Asie.<br />
depuis 2010, Jean-Michel Huet pilote aussi<br />
le développem<strong>en</strong>t des activités « emerging<br />
markets » (marchés émégeants) de Bearingpoint<br />
à destination des acteurs économiques<br />
clés des pays émerg<strong>en</strong>ts (notamm<strong>en</strong>t<br />
pour le Maroc, nouveau bureau du cabinet)<br />
et des directions internationales des grands<br />
groupes français.<br />
CISCO<br />
Laur<strong>en</strong>t Blanchard, 47 ans, accède<br />
à la Vice-Présid<strong>en</strong>ce EMEA de<br />
l’équipem<strong>en</strong>trier Cisco. A sa charge : les<br />
segm<strong>en</strong>ts Enterprise, Secteur public, PME-<br />
PMI et des offres technologiques autour du<br />
réseau, des outils de collaboration et du Data<br />
C<strong>en</strong>ter. Depuis 2007 Directeur Général de<br />
Cisco France et Vice-Présid<strong>en</strong>t Europe<br />
depuis 2008, il doit bâtir la stratégie,<br />
définir les investissem<strong>en</strong>ts et mettre <strong>en</strong><br />
place les organisations afin d’accélérer et<br />
de développer la croissance de la firme au<br />
sein de la région EMEA.<br />
Diplômé de l’ENSEM, Laur<strong>en</strong>t Blanchard a<br />
débuté sa carrière chez IBM France <strong>en</strong> 1989<br />
<strong>en</strong> tant qu’ingénieur commercial, avant de<br />
rejoindre le c<strong>en</strong>tre europé<strong>en</strong> de support<br />
marketing et technique pour la ligne de<br />
produit UNIX. Il a <strong>en</strong>suite développé et géré<br />
le c<strong>en</strong>tre de compét<strong>en</strong>ces SAP <strong>en</strong><br />
Allemagne, puis au niveau mondial. En<br />
1996, il a pris chez Compaq Europe la<br />
responsabilité des relations avec les éditeurs<br />
et les intégrateurs. Il r<strong>en</strong>tre <strong>en</strong> France <strong>en</strong><br />
1999 pour s’occuper de la division Grands<br />
Comptes, puis pr<strong>en</strong>d la direction de l’activité<br />
Grands comptes de HP EMEA et, quelques<br />
temps plus tard, devi<strong>en</strong>t Vice-Présid<strong>en</strong>t et<br />
Directeur général d’HP France, <strong>en</strong> charge des<br />
v<strong>en</strong>tes profes-sionnelles, Laur<strong>en</strong>t Blanchard<br />
continue donc son parcours au sein d’un<br />
Cisco réorganisé qui le verra reporter à Chris<br />
Dedicoat, Présid<strong>en</strong>t de Cisco EMEA.<br />
C’est Robert Vassoyan, 44 ans,<br />
qui le remplace au poste de Directeur<br />
Général de la filiale française. Ce dernier<br />
était Directeur Général <strong>en</strong> charge des<br />
cli<strong>en</strong>ts grands comptes depuis 2008 chez<br />
Cisco France. Diplômé de l’Essec, il a<br />
débuté sa carrière chez R<strong>en</strong>ault <strong>en</strong> 1990<br />
avant de rejoindre Compaq France où il a<br />
occupé plusieurs fonctions dont celles de<br />
Directeur Marketing et Directeur des v<strong>en</strong>tes<br />
PME. En 2002 il a été Directeur de la<br />
division des serveurs chez HP France puis<br />
a pris une fonction internationale à la tête<br />
des alliances pour HP EMEA (Europe,<br />
Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t, Afrique). Son arrivée chez<br />
Cisco France date de 2007, <strong>en</strong> tant que<br />
Directeur commercial <strong>en</strong> charge des PME-<br />
PMI et membre du Comité de direction, puis<br />
<strong>en</strong> 2008, Directeur général <strong>en</strong> charge des<br />
grands comptes.<br />
ORANGE<br />
Patrice Lambert-de Diesbach,<br />
55 ans, rejoint le groupe France<br />
Télécom-Orange au rang de Directeur de la<br />
communication financière. Placé sous la<br />
responsabilité de Gervais Pellissier, Directeur<br />
Général Adjoint <strong>en</strong> charge des Finances et<br />
des Systèmes d’Information, il remplace à<br />
ce poste Xavier Pichon, récemm<strong>en</strong>t nommé<br />
Directeur Finance et Contrôle de Gestion<br />
d'Orange France. Patrice Lambert-de<br />
Diesbach était depuis avril 2010 le Directeur<br />
Communication financière et Relations<br />
Investisseurs du groupe Carrefour. Il a été<br />
précédemm<strong>en</strong>t Directeur de la Recherche au<br />
sein de CM-CIC Securities et a couvert<br />
p<strong>en</strong>dant 18 ans de très nombreux secteurs<br />
industriels <strong>en</strong> tant qu’analyste financier au<br />
sein de plusieurs sociétés de bourse parmi<br />
lesquelles CM-CIC Securities, Exane, UBS<br />
Warburg, Deutsche Bank et HSBC James<br />
Capel. Il a démarré sa carrière dans l'audit<br />
chez Mazars et KPMG. Il est diplômé SFAF<br />
(Société Française des Analystes<br />
Financiers), du CNAM et d’IEP Paris (Sci<strong>en</strong>ce-<br />
Po).<br />
SCC<br />
<strong>Le</strong> managem<strong>en</strong>t de SCC évolue avec le<br />
développem<strong>en</strong>t du départem<strong>en</strong>t « converg<strong>en</strong>ce<br />
» et l’<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t des BU Printing<br />
et Cisco UCS Oracle HW. <strong>Des</strong> évolutions qui<br />
se traduis<strong>en</strong>t par des évolutions de carrière<br />
et une arrivée. Ainsi, la SSII annonce-t-elle<br />
qu’Olivier Frerebeau devi<strong>en</strong>t<br />
Responsable de la Business Unit (BU)<br />
Converg<strong>en</strong>ce, que Cédric Dervaux est<br />
nommé Responsable Interactivité et<br />
Multimédia (au sein de la BU Converg<strong>en</strong>ce),<br />
que Stéphan Cottet pr<strong>en</strong>d la responsabilité<br />
de la BU Managed Print Services (MPS) et<br />
qu’<strong>en</strong>fin Anne Morin devi<strong>en</strong>t Responsable<br />
de la BU Cisco UCS Oracle HW. Olivier<br />
Frerebeau, 46 ans, a comm<strong>en</strong>cé son parcours<br />
chez Alium <strong>en</strong> 1989, puis a rejoint la cellule<br />
Entreprise d’APC <strong>en</strong> 1996, avant le groupe<br />
3 Com France pour le Channel et la direction<br />
de sa filiale française. Il cède <strong>en</strong>suite une<br />
société de conseils qu’il avait créée et<br />
devi<strong>en</strong>t Directeur France puis Europe au sein<br />
de Westcon group. Après une expéri<strong>en</strong>ce<br />
chez un spécialiste de la géo-localisation,<br />
il rejoint SCC au poste de Responsable de<br />
la Business Unit Converg<strong>en</strong>ce.<br />
De son côté, Cédric Dervaux<br />
participe depuis maint<strong>en</strong>ant plus de 10 ans<br />
aux progrès <strong>en</strong> matière de converg<strong>en</strong>ce.<br />
Après un début de carrière dans une société<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
56
JDT226-P56-57-Nominations OKAG:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 17:22 <strong>Page</strong> 57<br />
L’<strong>en</strong>quête<br />
distribution<br />
<strong>Journal</strong> des<br />
Télécoms <strong>2011</strong><br />
au complet<br />
est disponible<br />
d’intégration spécialisée dans l’audiovisuel<br />
et l’affichage dynamique, il a <strong>en</strong>suite rejoint<br />
le grossiste Hypcom Technologies puis le<br />
constructeur Smart Technologies (il <strong>en</strong> était<br />
le Channel Manager France).<br />
Stéphan Cottet, 39 ans, a occupé<br />
différ<strong>en</strong>tes fonctions commerciales (suivi de<br />
grands comptes et de corporate resellers)<br />
et de Responsable des V<strong>en</strong>tes Solutions au<br />
sein de la société Epson, pour laquelle il a<br />
créé une offre de services autour du Printing<br />
<strong>en</strong> BtoB. Sa mission principale chez SCC<br />
ti<strong>en</strong>dra au développem<strong>en</strong>t de la production<br />
et de la commercialisation des offres de<br />
gestion et de services autour des moy<strong>en</strong>s<br />
d’impression (matériels, soft associés,<br />
services divers).<br />
Arrivant chez SCC, Anne Morin est<br />
nommée Responsable BU Cisco UCS Oracle<br />
HW, <strong>en</strong> charge des offres Cisco UCS et<br />
Oracle SUN hardware et des solutions de<br />
cloud computing associées. Experte sur<br />
les bases de données (Oracle, Informix) et<br />
les systèmes d’exploitation (Solaris, autres<br />
Unix) successivem<strong>en</strong>t chez Siem<strong>en</strong>s-Nixdorf,<br />
Steria puis Sun Microsystems, Anne Morin<br />
a assuré le business developm<strong>en</strong>t des<br />
offres Sparc / Solaris et serveurs x86 chez<br />
Fujitsu-Siem<strong>en</strong>s avant de participer à la<br />
création de la BU Storage & Virtualization<br />
Solutions chez Telindus.<br />
WALLIX<br />
L’éditeur et spécialiste français de la<br />
sécurité et de la gestion des risques liés à<br />
l’accès aux infrastructures critiques a<br />
nommé Nick <strong>Le</strong>wis au poste de<br />
Directeur des v<strong>en</strong>tes pour l'Angleterre et les<br />
pays Nordiques. Une recrue très<br />
expérim<strong>en</strong>tée, puisque N. <strong>Le</strong>wis possède<br />
plus de 25 ans d'expéri<strong>en</strong>ce dans le<br />
développem<strong>en</strong>t des v<strong>en</strong>tes et la gestion des<br />
réseaux de part<strong>en</strong>aires. Ses postes à<br />
responsabilité, il les a connus chez des<br />
grands noms du secteur : Ampreso, Access<br />
Technology, Visual Numerics, Corvu, SAS ou<br />
<strong>en</strong>core Webroot Software. Chez Ampreso<br />
notamm<strong>en</strong>t, il a accompagné des part<strong>en</strong>aires<br />
tels que Baynote et Laplink dans<br />
l'implantation de leurs activités au Royaume<br />
Uni et dans les pays Nordiques, la même<br />
zone où Nick <strong>Le</strong>wis doit désormais travailler<br />
pour Wallix avec la haute main sur le<br />
recrutem<strong>en</strong>t et le développem<strong>en</strong>t du réseau<br />
de part<strong>en</strong>aires stratégiques spécialisés<br />
dans la sécurité. La firme dirigée par Jean-<br />
Noël de Galzain précise qu’à son poste il<br />
sera égalem<strong>en</strong>t responsable du<br />
développem<strong>en</strong>t des v<strong>en</strong>tes et de la notoriété<br />
de la marque Wallix et de ses produits<br />
auprès des cli<strong>en</strong>ts et prospects sur ces<br />
marchés.<br />
57 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
75 <strong>page</strong>s de données uniques et exclusives, avec<br />
des données de cadrage pour les contextualiser<br />
La vision de la distribution sur :<br />
- <strong>Le</strong> positionnem<strong>en</strong>t relatif des marques<br />
- <strong>Le</strong>s forces et faiblesses de leurs fournisseurs<br />
<strong>Le</strong>s réponses complètes de :<br />
400 rev<strong>en</strong>deurs GSM de tous les circuits de distribution sur :<br />
- 10 opérateurs mobiles (MNO et MVNO<br />
- 4 opérateurs-FAI<br />
- <strong>16</strong> constructeurs de mobiles et de<br />
smartphones<br />
- 9 marques de téléphonie filaire<br />
- 10 grossistes <strong>en</strong> lignes, terminaux et<br />
accessoires<br />
- 200 installateurs-intégrateurs sur :<br />
- 7 opérateurs <strong>en</strong>treprises<br />
- 8 fournisseurs d’autocoms (PABX/IPBX)<br />
- 3 constructeurs de micro-casques<br />
- 6 constructeurs d’équipem<strong>en</strong>ts de<br />
visio-confér<strong>en</strong>ce<br />
- <strong>Le</strong>s activités les plus porteuses dans les<br />
12 mois à v<strong>en</strong>ir<br />
Livrable <strong>en</strong> format papier ou électronique<br />
Contact étude :<br />
Ariel Gomez (<strong>Journal</strong> des Télécoms) ariel.gomez@jdt.fr<br />
et Nicolas Amestoy (Scholè Marketing) nicolas.amestoy@schole.fr<br />
Contact commercial :<br />
Bernard Bibas – 01 41 58 59 23 – bernard.bibas@jdt.fr
JDT226-P58-Nvx-Prods-Mobiles 1 BAT:JDT193 30/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 11:54 <strong>Page</strong> 60<br />
Mobiles<br />
nouveaux produits<br />
HTC Titan<br />
<strong>Le</strong> haut du<br />
panier<br />
Titan est l’un des premiers<br />
smartphones Windows Phone du<br />
marché à hériter de la version 7.5<br />
(Mango) de l’OS Microsoft. C’est aussi<br />
un modèle haut de gamme avec son<br />
impressionnant écran de 4,7 pouces et de<br />
hautes performances grâce à son<br />
processeur Qualcomm 8255 à 1,5 GHz et<br />
son GPU Adr<strong>en</strong>o 220 ! En dépit de<br />
dim<strong>en</strong>sions importantes (7 x 13,1 cm), sa<br />
prise <strong>en</strong> main est aisée d’autant qu’il est d’une<br />
grande finesse (moins de 10 mm). <strong>Le</strong> reste de<br />
l’équipem<strong>en</strong>t est de très haut niveau. De quoi<br />
justifier un prix hors abonnem<strong>en</strong>t supérieur à 600<br />
euros. Mais surtout de quoi profiter pleinem<strong>en</strong>t de<br />
l’<strong>en</strong>semble de ses ressources multimédia et des<br />
possibilités induites par Mango.<br />
Sonim XP 1301 Core NFC<br />
Baroudeur sans contact<br />
€ NC<br />
Evolution du XP 1300, ce téléphone baroudeur professionnel s’ouvre comme son nom l’indique à<br />
la technologie sans contact (NFC). A la base, on a avant tout affaire à un téléphone durci pour les<br />
professionnels travaillant <strong>en</strong> milieu difficile. Submersible jusqu’à 2 m p<strong>en</strong>dant 30 mn, résistant au<br />
sable et aux vibrations élevées, ainsi qu’à des températures extrêmes, le XP 1301 hérite malgré<br />
tout d’un design sympathique et d’un rapport dim<strong>en</strong>sions/poids intéressant. Garanti 3 ans par son<br />
fabricant, ce mobile quadri-bande ne fait pas l’impasse sur les fonctionnalités loisirs (musique,<br />
radio et vidéo), mais ne possède pas de capteur photo, ce qui aurait pourtant pu faire s<strong>en</strong>s.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 126 x 60 x 25 mm/185 g<br />
Ecran : 2 pouces couleur QVGA (320 x 240 pixels)<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE<br />
Connectique : Bluetooth 2.1, USB<br />
OS : Android 2.1<br />
Mémoires : jusqu’à <strong>16</strong> Go (MicroSD)<br />
Autonomie : 800 h/18 h (1750 mAh)<br />
Autres caractéristiques : plate-forme MediaTek MT6235, lecteur NFC, 7 touches souples programmables, lecteur<br />
musical (MP3, AAC, WAV) et vidéo (3g, MPeg4), torche LED, radio FM. Certification IP 68 /GCF/CE<br />
€ 649<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 131,5 x 70,7 x 99 mm/<strong>16</strong>0 g<br />
Ecran : tactile 4,7 pouces, résolution 480 x 800 pixels<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi b/g/n<br />
Processeur : Qualcomm 8255 à 1,5 Ghz, GPU Adr<strong>en</strong>o 220<br />
Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0, DLNA, A2DP<br />
OS : Windows Phone 7.5 (Mango)<br />
Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo, ext<strong>en</strong>sible à <strong>16</strong> Go<br />
Autonomie veille/comm : NC / NC<br />
Autres caractéristiques : GPS, capteur <strong>en</strong> façade 1,3 Mpix, capteur au dos 8 Mp avec ouverture maximale à f/2,2<br />
et double flash LED, batterie <strong>16</strong>00 mAh, compas et gyroscope, vidéo HD 720p, logiciels divers dont retouche,<br />
réalisation de diaporamas, hub applicatif (météo, infos, VOD, …).<br />
HTC Radar<br />
€<br />
449<br />
Compromis idéal<br />
<strong>Le</strong> Radar fait figure de version « light » du Titan.<br />
Moins imposant et moins fin, mais un peu plus<br />
léger, il embarque cep<strong>en</strong>dant de nombreuses<br />
caractéristiques de haut niveau et hérite lui<br />
aussi de Mango. Son écran de 3,8 pouces<br />
(800 x 480 pixels) lui donne un faux air<br />
d’iPhone 4, d’autant qu’il se love dans une<br />
coque monobloc <strong>en</strong> aluminium du plus bel<br />
effet. Côté puissance, on est aussi un ton<br />
au-dessous du Titan, mais le processeur<br />
Qualcomm 8255 à 1 GHz, assisté par <strong>51</strong>2<br />
Mo de mémoire vive et de 8 Go pour le<br />
stockage, se montre néanmoins vaillant.<br />
Et côté caractéristiques techniques, si<br />
on n’atteint pas le niveau de<br />
sophistication du Titan, on dispose tout<br />
de même de l’ess<strong>en</strong>tiel et même d’un<br />
peu de superflu.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 120,5 x 61,5 x 10,9 mm/137 g<br />
Ecran : tactile 3,8 pouces, résolution 480 x 800 pixels<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi b/g/n<br />
OS/Processeur : Windows Phone 7.5 (Mango) / Qualcomm 8255 à 1 Ghz<br />
Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0, DLNA<br />
Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo, ext<strong>en</strong>sible à 8 Go<br />
Autonomie veille/comm : NC/NC<br />
Autres caractéristiques : GPS, capteur VGA <strong>en</strong> façade, capteur au dos 5 Mpix avec ouverture maximale à f/2,2<br />
et 28mm, batterie 1520 mAh, compas et gyroscope, logiciels divers dont retouche, réalisation de diaporamas,<br />
hub applicatif (météo, infos, VOD, …).<br />
Sony Ericsson Xperia Kino V<br />
La 3D <strong>en</strong> prime<br />
Motorola Fire<br />
Baptisé initialem<strong>en</strong>t Neo et dans la lignée du Xperia Arc, ce Kyno V est hautem<strong>en</strong>t ludique<br />
et multimédia. Il hérite du dernier processeur Snapdragon de Qualcomm, de la toute<br />
dernière mouture d’Android (2.3.4) et, surtout, d’une nouvelle et bluffante technologie<br />
photo 3D connectable aux téléviseurs HD <strong>en</strong> HDMI. Sans oublier une version adaptée de<br />
Facebook. On peut même le transformer <strong>en</strong> « mini PC portable » <strong>en</strong> branchant toutes<br />
sortes de périphériques USB. On retrouve sinon toutes les qualités de la série, à<br />
comm<strong>en</strong>cer par un superbe écran de belle taille et une foultitude de fonctions, dopées par<br />
l’accès à l’océan d’applications Android.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 1<strong>16</strong> x 57 x 13 mm/126 g<br />
Ecran : tactile capacitif (multipoint) <strong>16</strong> millions de couleurs de 9,4 cm (résolution : 480 x 854 pixels<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g<br />
Connectique : Bluetooth 2.1 (stereo A2DP), microUSB 2.0, DLNA, HDMI<br />
OS/Processeur : Android 2.3.4 (Gingerbread) / Qualcomm Snapdragon MSM8255 1 GHz<br />
Mémoire : jusqu’à 320 Mo, 2 Go sur microSD ext<strong>en</strong>sible à 32 Go<br />
Autonomie veille/comm (données constructeur) : 430 h/7 h (1500 mAh)<br />
Autres caractéristiques : appareil photo 3D 5 Mpix, autofocus, détection des visages, flash LED, zoom<br />
x<strong>16</strong>, caméra frontale VGA, baladeur audio (MP3, WAV, WMA, AAC+) et vidéo (MP4, WMV, H.263,<br />
H.264),<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t vidéo HD, radio, a-GPS, services Google.<br />
(avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />
<strong>Le</strong> feu sacré<br />
Ce nouveau smartphone HDSPA et EDGE sous Android 2.3 (Gingerbread) est disponible <strong>en</strong><br />
exclusivité dans le réseau Orange à un tarif très avantageux. Il cumule clavier Azerty et écran<br />
tactile 2,8 pouces. Son design, à la fois moderne et épuré, bénéficie d’une finition de bon aloi.<br />
Très communiquant, il bénéficie de l’interface utilisateur maison ‘Moto Switch’, offre un APN 3<br />
Mpix et du grand classique <strong>en</strong> matière d’audio/vidéo, ainsi que les fonctions d’un GPS doublé<br />
d’un accéléromètre. WiFi et Bluetooth, comme il se doit, il prés<strong>en</strong>te surtout l’avantage d’accéder à<br />
bas prix à l’<strong>en</strong>semble des applications Google et du Google Market.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 1<strong>16</strong>,5 x 58 x 13,5 mm/ 110 g<br />
Ecran : tactile capacitif 2,8 pouces, 240 x 320 pixels, 256 000 couleurs<br />
Compatibilité réseau : Quadribande (850-900-1800-1900 MHz), WiFi 802.11b/g/n<br />
Mémoire : 256 Mo embarqué, ext<strong>en</strong>sible à 32 Go (MicroSD)<br />
Connectique : Bluetooth 2.1, Stéréo A2DP + EDR, microUSB 2.0<br />
OS/Processeur : Android 2.3 (Gingerbread)/ 600 MHz ARM 11 processor, GPU Adr<strong>en</strong>o 200<br />
Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 720 h/8 h (1420 mAh)<br />
Autres caractéristiques : design bartype, clavier Azerty, appareil photo 3,15 Mpix, autofocus, vidéo<br />
480 à 24 images/s(MP4/H.263/H.264), baladeur audio (MP3/WAV/eAAC+), a-GPS, applications<br />
Google (Search, Maps, YouTube, Picasa, etc) et Motoblur.<br />
à partir de<br />
€ 1<br />
(avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />
à partir de<br />
€ 1<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
58
JDT226-P59-PEM-Blackberry 9900 OKAG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:37 <strong>Page</strong> 59<br />
Blackberry Bold 9900<br />
RIM se réveille<br />
Prise <strong>en</strong> main<br />
Souv<strong>en</strong>t pointé du doigt pour son immobilisme, le constructeur<br />
canadi<strong>en</strong> livre un combiné doté d’un processeur plus puissant et<br />
d’un OS rafraichi. En somme, un smartphone (<strong>en</strong>fin) capable de<br />
rivaliser avec les modèles concurr<strong>en</strong>ts.<br />
Nouveaux<br />
produits<br />
•Finition exemplaire<br />
•Blackberry OS 7<br />
•Pas très facile d’accès<br />
RIM a retravaillé l’allure du<br />
Bold. Ses lignes plus claires<br />
illustr<strong>en</strong>t la rupture que le<br />
constructeur, souv<strong>en</strong>t pointé<br />
du doigt pour son manque<br />
de créativité <strong>en</strong> la matière,<br />
a cherché à imprimer.<br />
Sur ce modèle, le fabricant<br />
est parv<strong>en</strong>u à allier<br />
modernité et héritage.<br />
Face au rythme sout<strong>en</strong>u<br />
imprimé par la concurr<strong>en</strong>ce,<br />
RIM n’a eu d’autre choix<br />
que de faire évoluer son<br />
système d’exploitation.<br />
La nouvelle version,<br />
Blackberry OS 7, sans<br />
être révolutionnaire offre<br />
une expéri<strong>en</strong>ce d’utilisation<br />
bi<strong>en</strong> plus agréable.<br />
RIM a changé sa<br />
sempiternelle protection<br />
arrière <strong>en</strong> cuir pour un<br />
matériau composite.<br />
Ce changem<strong>en</strong>t, même<br />
minime, participe au<br />
nouveau souffle que<br />
le constructeur semble<br />
vouloir donner à la famille<br />
des terminaux Bold.<br />
<strong>Le</strong>s Blackberry cuvée 2010 étai<strong>en</strong>t de bon smartphones, mais ils étai<strong>en</strong>t sérieusem<strong>en</strong>t<br />
à la traine d’un point de vue technique. <strong>Le</strong> processeur du plus puissant<br />
d’<strong>en</strong>tre eux ne tournait qu’à 624 MHz, alors même qu’une bonne partie de<br />
processeurs du marché affichai<strong>en</strong>t une vitesse d’horloge de 1 GHz. Avec ce<br />
Bold 9900, RIM a clairem<strong>en</strong>t décidé de ne pas réitérer cette erreur. C’est donc un<br />
Qualcomm Snapdragon de dernière génération tournant à 1,2 GHz (simple cœur)<br />
qui anime ce modèle. Il est supporté par 768 Mo de mémoire vive et 8 Go de<br />
mémoire interne. <strong>Le</strong> constructeur a égalem<strong>en</strong>t ajouté un lecteur de carte microSD<br />
pour les utilisateurs désireux d’augm<strong>en</strong>ter la capacité de stockage du combiné. La<br />
connectique sans fil est ultra-complète, toutes les normes du mom<strong>en</strong>t (NFC compris)<br />
étant supportées. Cela pourra intéresser les voyageurs puisqu’il est donc<br />
possible de se connecter sur quasim<strong>en</strong>t tous les réseaux mobiles existants (comme<br />
le CDMA aux États-Unis). S’il conserve la forme générale de son prédécesseur,<br />
l’allure du Bold 9900 a été retravaillée. <strong>Le</strong>s lignes sont plus nettes et le nombre de<br />
pièces a été fortem<strong>en</strong>t réduit. Ajoutez à cela du métal cerclant l’appareil et vous<br />
obt<strong>en</strong>ez un smartphone de très belle facture et très solide. Certains pourront peutêtre<br />
regretter le remplacem<strong>en</strong>t du cuir au dos de l’appareil par un matériau composite,<br />
mais l’impression de qualité reste bi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>te. L’écran bénéficie lui aussi de<br />
son lot d’améliorations, passant de 2,44 à 2,8 pouces, mais gagnant aussi <strong>en</strong> résolution<br />
(640 x 480 contre 480 x 360) et <strong>en</strong> nombre de couleurs (de 64 000 à <strong>16</strong> millions).<br />
<strong>Le</strong> clavier évolue, lui, assez peu, le seul changem<strong>en</strong>t notable étant des touches très<br />
légèrem<strong>en</strong>t plus larges. Fait pour s’utiliser avec deux pouces, le clavier rétro-éclairé<br />
est le meilleur disponible actuellem<strong>en</strong>t sur le marché. Une fois<br />
que l’on a pris le coup de main, écrire des messages devi<strong>en</strong>t<br />
une activité à la fois rapide et confortable. <strong>Le</strong>s<br />
changem<strong>en</strong>ts sont plus subtils pour la partie logicielle.<br />
Esthétiquem<strong>en</strong>t, ri<strong>en</strong> ou presque ne change<br />
mais quelques secondes de navigation dans l’interface<br />
suffis<strong>en</strong>t à s’apercevoir que tout est infinim<strong>en</strong>t<br />
plus fluide. Deux responsables : d’une part le<br />
processeur bi<strong>en</strong> plus puissant et de l’autre la prise<br />
<strong>en</strong> charge de l’accélération graphique. Résultat si<br />
ri<strong>en</strong> ou presque ne change fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t,<br />
l’expéri<strong>en</strong>ce est nettem<strong>en</strong>t plus agréable. Petit<br />
avertissem<strong>en</strong>t tout de même, passer d’iOS ou<br />
d’Android à Blackberry OS 7 risque d’être difficile,<br />
tant la logique professionnelle du système demeure<br />
omniprés<strong>en</strong>te. <strong>Le</strong> navigateur voit, lui, ses temps de<br />
chargem<strong>en</strong>t largem<strong>en</strong>t réduits. L’autonomie quant à<br />
elle reste un point fort des smartphones du canadi<strong>en</strong><br />
: les trois jours d’utilisation peuv<strong>en</strong>t être aisém<strong>en</strong>t<br />
atteint sans recharge du terminal. <strong>Le</strong> Bold<br />
9900 est donc la nouvelle référ<strong>en</strong>ce des smartphones<br />
professionnels.<br />
■ François Arias<br />
LA CONCURRENCE<br />
€<br />
Motorola Fire<br />
1 euro TTC (avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />
640<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 115 x 66 x 10,5 mm/130 g<br />
Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, HSUPA,<br />
WiFi 802.11b/g/n<br />
Ecran : tactile, 2,8 pouces, résolution 640 x 480 pixels<br />
Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0<br />
OS : Android 3.0<br />
Mémoire : 8 Go, 32 Go supplém<strong>en</strong>taires<br />
Autonomie moy<strong>en</strong>ne constatée : 72 h<br />
Autres caractéristiques : APN 5 Mpixel, flash LED, geo-tagging,<br />
video HD (720 p), baladeur vidéo (MP4, WMV, H.263, H.264),<br />
audio (MP3, eAAC+, WMA), NFC, A-GPS<br />
59<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P60-Nvx-Prods-Mobiles 2OKTP:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:05 <strong>Page</strong> 60<br />
Mobiles<br />
nouveaux produits<br />
Sony Ericsson Xperia Active<br />
Sony Ericsson Xperia Active<br />
Dans la gamme des nouveaux smartphones de Sony Ericsson, ce modèle se distingue par ses<br />
caractéristiques baroudeuses : étanchéité (il peut rester 30 mn sous 1 m d’eau) et résistance<br />
à la poussière <strong>en</strong> plus d’un écran tactile multipoint anti-rayures avec détection des doigts<br />
humides ! Et puis il cible les sportifs avec son moniteur de fréqu<strong>en</strong>ce cardiaque et ses<br />
applications ad hoc. Il tire la quintess<strong>en</strong>ce de Gingerbread via son superbe écran de 7,6 cm<br />
Reality Display, son appareil photo 5 Mpix avec fonction vidéo HD et son processeur 1 GHz.<br />
Un niveau de raffinem<strong>en</strong>t qu’on retrouve dans tous les domaines, du player audio-vidéo aux<br />
fonctions GPS <strong>en</strong> passant par la fonctionnalité DLNA permettant, par exemple, de<br />
communiquer avec un téléviseur HD à cette norme.<br />
Acer Liquid Express E320<br />
€ <strong>29</strong>9<br />
<strong>Le</strong> NFC <strong>en</strong> prime<br />
Dans sa gamme des Liquid Express sous Android, le fabricant taïwanais positionne ce modèle <strong>en</strong><br />
<strong>en</strong>trée de gamme (sous les 300 euros), mais avec un vrai supplém<strong>en</strong>t d’âme : la prés<strong>en</strong>ce d’un<br />
chip NFC (sans contact). Pour le reste, on retrouve sur ce modèle orchestré autour d’un<br />
processeur Qualcomm MSM Turno cad<strong>en</strong>cé à 800 MHz et offrant <strong>51</strong>2 Mo de RAM, un écran<br />
tactile HVGA de 3,5 pouces affichant une résolution de 480 x 320, un APN 5 megapixels avec<br />
flash LED, un GPS et une compatibilité vaste <strong>en</strong> termes de réseaux (3G et HDSPA) et de sans fil<br />
(WiFi et Bluetooth). <strong>Le</strong> NFC vi<strong>en</strong>t donc compléter l’<strong>en</strong>semble pour un modèle qui, d’ici la fin de<br />
l’année, devrait lui ouvrir <strong>en</strong> grands les portes notamm<strong>en</strong>t du paiem<strong>en</strong>t sans contact.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 115 x 62,5 x 12,5 mm/135 g<br />
Ecran : 3,5 pouces tactile 256 000 couleurs (480 x 320)<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />
Connectique : Bluetooth, microUSB<br />
Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo de RAM, ext<strong>en</strong>sion par MicroSD jusqu’à 32 Go<br />
OS : Android 2.3 (Gingerbread)<br />
Autonomie veille/comm (données constructeurs) : NC / NC (batterie : 1050 mAh)(données constructeur)<br />
Autres caractéristiques : Appareil photo 5 mpixels avec flash LED, GPS, tunerFM, SocialJogger et MediaServer.<br />
€ 300<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 55 x 92 x <strong>16</strong>,5 mm/110,8 g<br />
Ecran : tactile capacitif <strong>16</strong> millions de couleurs, 3 pouces (résolution : 320 x 480 points)<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />
Connectique : Bluetooth (stéréo A2DP), microUSB 2.0, certifié DLNA<br />
OS/Processeur : Android 2.3 (Gingerbread)/1GHz<br />
Mémoires : 320 Mo embarqué + 2 Go ext<strong>en</strong>sible à 32 Go<br />
Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 3<strong>51</strong> h/4 h 53<br />
Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, autofocus, flash LED, reconnaissance automatique des visages<br />
et zoom 8x, <strong>en</strong>registreur vidéo HD, radio FM, a-GPS, baromètre et boussole, baladeur audio (MP3, WAV, AAC+) et<br />
vidéo (y compris <strong>en</strong> streaming), applications Google et accès à Android Market, applications sportives et jeux.<br />
Blackberry<br />
Curve 9360<br />
Nouvelle vague<br />
Voici le remplaçant du modèle d'<strong>en</strong>trée de<br />
gamme Curve 8520, qui aura survécu deux<br />
ans (un réel exploit sur ce marché). Pour<br />
conserver un tarif agressif, le fabricant a fait<br />
l’impasse sur l’écran tactile et l’a doté d’un<br />
processeur cad<strong>en</strong>cé à 800 MHz (contre 1,2<br />
GHz pour les autres modèles de la série). La<br />
nouveauté vi<strong>en</strong>t de l’intégration d’une puce NFC<br />
pour de futures applications du paiem<strong>en</strong>t sans<br />
contact. Sinon on retrouve BB OS 7.0 et son BBM<br />
amélioré que les addicts de la mûre ne laisserai<strong>en</strong>t<br />
pour ri<strong>en</strong> au monde. Un capteur photo 5 mpixels<br />
pr<strong>en</strong>d aussi place au dos d’un boitier fin et<br />
classieux. Enfin, notons que la connexion WiFi est<br />
disponible et qu’elle est certifiée Cisco CCX.<br />
à partir de<br />
€<br />
1<br />
(avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 1<strong>09</strong> x 60 x 11 mm/99 g<br />
Ecran : 2,44 pouces couleur non tactile (résolution : 480 x 360 pixels)<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, UMTS, WiFi 802.11b/g/n<br />
Connectique : Bluetooth 2.1<br />
Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo ext<strong>en</strong>sible à 32 Go via MicroSD<br />
OS : BlackBerry OS 7<br />
Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 336 h/300 minutes (batterie : 1000 mAh)<br />
Autres caractéristiques : clavier Azerty appareil, trackpad optique, photo 5 Mpixels, flash LED,<br />
géotagging, <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t vidéo VGA, baladeur audio (MP3), aGPS, BlackBerry maps, lecture<br />
docum<strong>en</strong>t Word, Excel, PDF et PowerPoint<br />
Geemarc CL8400<br />
Adapté au handicap<br />
Nokia 101<br />
Avec son look clamshell d’un autre temps, ce téléphone livré avec son chargeur de<br />
bureau peut passer pour désuet. Mais il n’<strong>en</strong> a cure. Sa vocation est <strong>en</strong> effet d’être<br />
utile. Utile aux personnes âgées, souffrant d’une perte d’audition, et aux mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dants<br />
de tous âges du fait de sa compatibilité avec les prothèses auditives ainsi que du<br />
réglage possible du volume de la sonnerie et de la réception. N’att<strong>en</strong>dez pas sinon de<br />
fonction sophistiquées, mais le nécessaire et le suffisant : appels et SMS, auxquels<br />
s’ajout<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce d’un bouton d’appel d’urg<strong>en</strong>ce et 3 touches mémoires directes<br />
pour appeler des proches sans se souv<strong>en</strong>ir de leur numéro.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 83 x 52 x 20mm/56 g<br />
Ecran : 35 x 45 mm couleur 3 lignes alphanumériques avec grands caractères et contraste réglable<br />
Compatibilité réseau : Bi-bande 900/1800MHz<br />
Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 180 h/5 h<br />
Autres caractéristiques : Compatible aides auditives, livré avec chargeur de bureau (via USB),<br />
volume de réception réglable jusqu' à +40dB (de la tonalité +10dB), bouton d’appel urg<strong>en</strong>ce<br />
SOS, voyant lumineux de sonnerie, fonction radio FM, répertoire 250 noms.<br />
<strong>Le</strong> plus simple appareil<br />
Enfants adeptes du SMS, personnes âgées, utilisation d’appoint ou de secours <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t d’un<br />
smartphone, habitants des pays <strong>en</strong> voie de développem<strong>en</strong>t... Divers usages sont <strong>en</strong>visageables pour ce<br />
Nokia 101, qui adopte un look simple mais sympa et n’embarque que le strict minimum (pas de<br />
bluetooth ni de WiFi, pas de photo ni de fonctions multimédias avancées, etc.). C’est cep<strong>en</strong>dant le<br />
cinquième modèle à double carte SIM (avec gestionnaire logiciel ad hoc) lancé au cours des derniers<br />
mois par Nokia et il est à ce jour le plus abordable. Radio FM, lecteur MP3 basique doublé d’un hautparleur<br />
et prise <strong>en</strong> charge des cartes mémoire microSD jusqu’à<strong>16</strong> Go vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t compléter le tableau d’un<br />
téléphone au prix tout doux.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 110 x 45,5 x 14,9 mm/70 g<br />
Ecran : 1,8’’ TFT, 128 x <strong>16</strong>0 pixels, 65 000 couleurs<br />
Compatibilité réseau : GSM, GPRS<br />
Mémoire : NC, ext<strong>en</strong>sible à 32 Go (microSD)<br />
OS : S30<br />
Connectique : pour chargeur 2 mm, AV 3,5 mm<br />
Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 25 jours /6,7 h<br />
Autres caractéristiques : Dual SIM, baladeur MP3, radio FM stéréo, gestionnaire de contacts (500),<br />
lampe de poche, indicateur de forfait hors opérateur, jeux préchargés<br />
€<br />
119<br />
€ 39,90<br />
(hors abonnem<strong>en</strong>t)<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
60
JDT226-P61-PEM-Acer Iconia100 OKAG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 28/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:39 <strong>Page</strong> 61<br />
Acer Iconia 100<br />
Prise <strong>en</strong> main<br />
Une tablette compacte et aboutie<br />
L’iconia A100 permet à Acer se positionner sur le créneau des<br />
tablettes 7 pouces, occupé jusqu’ici par RIM avec sa tablettes<br />
Blackberry Playbook et par HTC avec la Flyer.<br />
Nouveaux<br />
produits<br />
•Format<br />
•Prix<br />
•Android 3.0<br />
•Autonomie<br />
•Angle de vision<br />
restreint<br />
Format plus compact oblige,<br />
l’Iconia A100 « perd », une<br />
prise (le porte USB Host) par<br />
rapport au modèle A500. La<br />
tablette possède cep<strong>en</strong>dant,<br />
<strong>en</strong> plus de la sortie audio, un<br />
connecteur mini-HDMI, du<br />
micro-USB ainsi qu’un<br />
lecteur micro-SD, ce qui est<br />
plus qu’honorable vu la taille<br />
de la tablette.<br />
La tablette tourne sous Android 3.0.<br />
Parmi les ajouts visibles, on trouvera<br />
des widgets désormais redim<strong>en</strong>sionnables<br />
ou <strong>en</strong>core la possibilité<br />
de gérer plus d’applications <strong>en</strong><br />
multitâche. Acer étant même<br />
assez chiche <strong>en</strong> termes d’applications<br />
préinstallées. Il faudra se<br />
cont<strong>en</strong>ter d’un gestionnaire de<br />
fichiers et d‘un logiciel de partage<br />
réseau par le DLNA.<br />
Sur l’écran, les angles de<br />
vision sont très limités. S’il est<br />
possible de regarder un film à<br />
deux sans trop de problèmes,<br />
le moindre mouvem<strong>en</strong>t<br />
vertical dégrade fortem<strong>en</strong>t la<br />
qualité de l’affichage au point<br />
de le r<strong>en</strong>dre illisible. Il faudra<br />
donc surveiller sa position<br />
pour garder une bonne qualité<br />
d’image.<br />
Sept mois après le lancem<strong>en</strong>t de sa première tablette Iconia A500, pourvue<br />
d’un écran 10 pouces, Acer sort <strong>en</strong>fin la déclinaison 7 pouces. Nommée A100,<br />
elle troque un peu de son autonomie et de sa surface d’affichage du modèle<br />
A500 contre une meilleure portabilité et la dernière version d’Android Honeycomb.<br />
Très compacte, l’A100 correspond parfaitem<strong>en</strong>t à ce que l’on att<strong>en</strong>d d’une<br />
« petite » tablette. Sa forme est agréable à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> main et contrairem<strong>en</strong>t à ce<br />
que l’on aurait pu craindre, le revêtem<strong>en</strong>t arrière n’est pas glissant. Quelques<br />
reproches tout de même quant à la forme. La A100 est plutôt épaisse (13,1 mm) et<br />
assez lourde (475 g) pour sa diagonale. L’écran de 7 pouces nous laisse une impression<br />
un peu mitigée. La luminosité et le contraste sont tout à fait honnêtes. Comme<br />
toujours sur les tablettes Android 3.0, on est <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’un écran capacitif qui,<br />
dans ce cas précis, est très s<strong>en</strong>sible aux reflets, ce qui limite franchem<strong>en</strong>t l’usage <strong>en</strong><br />
extérieur. En revanche, la partie tactile répond avec une grande précision. La résolution<br />
est de 1024 x 600 pixels ce qui est tout à fait suffisant pour ce format. Petite<br />
taille oblige, la batterie embarquée est nettem<strong>en</strong>t moins volumineuse que pour le<br />
modèle Iconia Tab A500. Conséqu<strong>en</strong>ce, il est très difficile de dépasser les 4 heures<br />
d’utilisation. C’est d’autant plus dommage que cet appareil est plutôt axé mobilité.<br />
Autre grief, le chargeur est très (trop) <strong>en</strong>combrant à notre goût et passe une nouvelle<br />
fois par un port propriétaire. Charger la tablette par le port micro-USB aurait<br />
été nettem<strong>en</strong>t plus intéressant, d’autant plus que ce type de prise a t<strong>en</strong>dance à se<br />
généraliser. Côté logiciel, on retrouve donc sur ce modèle la toute dernière version<br />
de l’OS Android, Honeycomb. Néanmoins, pas de révolution, les améliorations étant<br />
globalem<strong>en</strong>t invisibles pour l’utilisateur. En effet, la plupart<br />
des nouveautés n’intéresseront que les développeurs<br />
avec la prise <strong>en</strong> charge de nouvelles résolutions, une<br />
meilleure gestion des cartes micro-SD et des périphériques<br />
ainsi qu’une optimisation générale des<br />
performances. Si vous avez déjà utilisé une tablette<br />
Android 3.0, aucune surprise donc, Acer étant<br />
même assez chiche <strong>en</strong> terme d’applications préinstallées<br />
puisqu’il faudra se cont<strong>en</strong>ter d’un gestionnaire<br />
de fichier et d‘un logiciel de partage réseau<br />
par le DLNA. On passe rapidem<strong>en</strong>t sur le capteur de<br />
5 mégapixels qui, s’il est un peu meilleur que la<br />
moy<strong>en</strong>ne des tablettes, sera réservé à des prises de<br />
vue opportunistes, tant le bruit numérique est prés<strong>en</strong>t.<br />
<strong>Le</strong> constat est similaire pour l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />
vidéo qui peut aller jusqu’au 720 p. Et on peut le<br />
regretter. Sur une tablette de 10 pouces la partie<br />
prise de vue ne fait pas vraim<strong>en</strong>t <strong>en</strong>vie, il <strong>en</strong> va tout<br />
autrem<strong>en</strong>t sur un format plus mobile. Il sera donc<br />
intéressant que les fabricants se p<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t sur la<br />
question et intègr<strong>en</strong>t des capteurs du niveau de<br />
ceux que l’on trouve sur les meilleurs smartphones.<br />
■ François Arias<br />
LA CONCURRENCE<br />
€<br />
300<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 195 x 117 x 13.1 mm/470 g<br />
Compatibilité réseaux : Wi-Fi 802.11 b/g/n<br />
Ecran : tactile, 7 pouces, résolution 600 x 1024 pixels<br />
Connectique : microUSB<br />
OS : Android 3.0<br />
Mémoire : 8 Go, 32 Go <strong>en</strong> plus via port microSD<br />
Autres caractéristiques : APN 5 Mpixels, autofocus, flash LED,<br />
deuxième capteur, baladeur audio (MP3, WAV, WMA, eAAC+),<br />
vidéo (XviD/MP4/H.264/H.263)<br />
Blackberry Playbook - 500 euros (WiFi)<br />
HTC Flyer - 690 euros (3G 32 Go)<br />
61<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P62-Nvx-Prods-TablettesOKTP:JDT193 <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:08 <strong>Page</strong> 62<br />
Tablettes<br />
nouveaux produits<br />
Logitech Tablet Speaker<br />
Donne de la voix<br />
Amplifier le son des ordinateurs et des iPhones ou autres smartphones ne suffisait pas au<br />
bonheur de Logitech. Pour qu’il soit complet, le fabricant helvétique a mis sur le marché ce<br />
haut-parleur se fixant avec un robuste clip <strong>en</strong> caoutchouc à un iPad ou toute autre tablette<br />
numérique pour peu qu’elle dispose d’une sortie casque 3,5 mm. Ce, loin de toute source de<br />
courant p<strong>en</strong>dant <strong>en</strong>viron 8 heures grâce à une batterie autonome (qui se recharge via USB à<br />
un ordinateur par exemple) et sans recours à des piles alcalines… Se glissant aisém<strong>en</strong>t<br />
dans son étui (fourni) ou dans la sacoche d’un ordinateur portable, ce TabletSpeaker produit,<br />
selon son fabricant, « un son de haute qualité » <strong>en</strong> configuration écoute musicale, visionnage<br />
de film ou jeu vidéo.<br />
Panasonic Toughbook CF-H2<br />
Pour le personnel médical<br />
Acteur traditionnel des ordinateurs et tablettes durcis, le japonais Panasonic lance avec<br />
sa Toughbook CF-H2 sa deuxième génération de tablettes ultra durcies spécialem<strong>en</strong>t<br />
conçues pour les professionnels de la santé. Autour d’une architecture puissante (Intel<br />
Core i5 à 1,7 GHz, 2Go de Ram <strong>en</strong> standard et disque dur de <strong>16</strong>0 Go ou SSD de 128<br />
Go <strong>en</strong> option), le fabricant a su concevoir un produit sophistiqué, particulièrem<strong>en</strong>t dédié<br />
aux hôpitaux et au personnel médical. Un produit léger et imperméable, résistant aux<br />
chocs et que l’on peut aisém<strong>en</strong>t désinfecter. Son ergonomie et la lisibilité de son écran<br />
sont <strong>en</strong> outre poussées, il hérite <strong>en</strong> option d’un APN autofocus 2 Mpixels et il existe - là<br />
<strong>en</strong>core <strong>en</strong> option - <strong>en</strong> version tactile (modèle Dual Touch avec écran tactile et scanneur).<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 274 x 268 x 58 mm/1,58 Kg (avec poignée)<br />
Ecran : LCD 10,1 pouces XGA Transflective Plus<br />
Processeur : Intel Core i5-2557M Vpro (1,7 GHz)<br />
OS : Windows 7 Professional<br />
Connectique : Bluetooth 2.1, Ethernet, Wifi 802.11 a/b/g/n, USB 2.0, RS232C, socle d’accueil, DC-In<br />
Mémoires : 2 Go DDR3, ext<strong>en</strong>sible à 6 Go. Masse : disque dur <strong>16</strong>0 Go SATA (128 Go SSD <strong>en</strong> option sur modèle avec lecteur de cartes à puce)<br />
Autonomie (données constructeurs) : <strong>en</strong>viron 6,5 h<br />
Autres caractéristiques : appareil photo 2 Mpixels avec flash LED, boutons programmables, module de sécurité TPM.<br />
En option : lecteur de codes à barre ou d’empreintes digitales, lecteur NFC et RFID, lecteur de cartes à puce à contact, GPS.<br />
€ 2230<br />
€ 39,99 € 199<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 41,5 x 214,7 x 41,5 mm/170 g<br />
Connectique : 3,5 mm<br />
Compatibilité : Ipad et toute tablette (ou dispositif mobile) avec sortie casque 3,5 mm<br />
Autonomie : <strong>en</strong>viron 8 h (batterie autonome rechargeable via USB)<br />
YARVIK Tablet TAB410<br />
Bon marché<br />
Compatible HD 1080 p, même si son port mini-HDMI ne l’est qu’<strong>en</strong> 720p, cette tablette<br />
sous Android (2.2, Froyo) d’un nouveau v<strong>en</strong>u (Yarvik) tire partie d’un écran tactile de 10<br />
pouces (mais résistif). Exclusivem<strong>en</strong>t Wifi (b/g) il offre à moindre coût la vidéo dans de<br />
nombreux formats, l’audio et un panel de 12 applications préinstallées, <strong>en</strong> plus d’un<br />
appareil photo (seulem<strong>en</strong>t 2,1 mégapixels) et d’une bonne autonomie sur le papier…<br />
A noter sa capacité de stockage de 4 GO ext<strong>en</strong>sible via microSD jusqu’à 64 Go et son<br />
port RJ45 permettant de le connecter à un réseau Ethernet existant. Deux élém<strong>en</strong>ts qui<br />
contrebalanc<strong>en</strong>t quelques abs<strong>en</strong>ces et le recours à certaines technologies vieillissantes<br />
(écran, wifi seulem<strong>en</strong>t G, pas de Bluetooth ni de double capteur photo/vidéo, …).<br />
Storex Ezee Tab7C<br />
Au doigt et à l’oeil<br />
Un concurr<strong>en</strong>t de plus dans la nébuleuse des tablettes Android. Mais ce modèle 7<br />
pouces signé par un grand nom français du multimédia et du stockage a plus d’un<br />
tour dans son sac et un prix somme toute avantageux (inférieur à 200 euros TTC <strong>en</strong><br />
version 8 Go). Uniquem<strong>en</strong>t WiFi, mais dotée de nombreux raffinem<strong>en</strong>ts dont une<br />
webcam frontale et la prés<strong>en</strong>ce d’un port USB Host pour connecter toutes sortes de<br />
périphériques et unités de stockage à cette norme, l’Ezee Tab 7C tire pleinem<strong>en</strong>t<br />
partie de l’OS de Google et cible le grand public avec ses fonctions photo/audio/<br />
vidéo complètes. D’autant qu’<strong>en</strong> conjonction avec un téléviseur HD via le port HDMI,<br />
les loisirs numériques induits pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t une autre dim<strong>en</strong>sion.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 188 x 143 x 12,5 mm/410 g<br />
Ecran : tactile capacitif 7 pouces, <strong>16</strong> millions de couleurs, résolution 800 x 600 pixels<br />
Compatibilité réseau : WiFi 802.11b/g<br />
Processeur : ARM Cortex-9 à 800 MHz<br />
Connectique : USB Host 2.0, HDMI 1.3 1080p-24, Dolby/DTS, RCA (jack)<br />
Mémoire : <strong>51</strong>2 Mo, 8 Go ext<strong>en</strong>sible via MicroSD<br />
OS : Android 2.2<br />
Autonomie (données constructeurs) : 10 h (batterie 3.7V 3200 mAH li-ion)<br />
Autres caractéristiques : Webcam 2 Mpixels <strong>en</strong> frontal, formats audios supportés (MP3, AAC, WAV,<br />
WMA, OGG, APE, FLAC, AC3) et vidéo (AVI, MP4, 3GP, MKV, MOV, TS, etc.), compatibilités images<br />
(jpg, bmp, png, gif, Jpeg) et animations Flash. Applications Google et accès à Android Market.<br />
ACER Iconia Tab A100<br />
Plus qu’un Mee Too…<br />
€<br />
149<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 270 x 171 x <strong>16</strong> mm/692 gr<br />
Ecran : tactile (résistif) 10 pouces, résolution 1024 x 600 pixels<br />
Compatibilité réseau : WiFi 802.11b/g<br />
Processeur : ARM 11 à 1 GHz<br />
Mémoires : <strong>51</strong>2 Mo de RAM, 4 Go de capacité mémoire (MicroSDHC) ext<strong>en</strong>sible à 64 Go<br />
Connectique : HDMI, 2 x USB 2.0 Host, 2 x MicroSDHC, Ethernet (RJ45)<br />
OS : Android 2.2<br />
Autonomie (données constructeurs) : jusqu’à 10 h <strong>en</strong> musique, jusqu’à 3 h <strong>en</strong> vidéo (batterie 3500 MAh)<br />
Autres caractéristiques : capteur photo/vidéo 2,1 Mpixels, microphones et haut-parleurs intégrés,<br />
audio (MP3, WMA, WAV, APE, FLAC, AAC, OGG) et vidéo (RM, RMVP, AVI (H.264/H.263), MOV,<br />
WMV, MP4, FLV, MKV, ASF, 3GP), services et applications Google et accès à l’Android Market.<br />
Déclinaison moins onéreuse de la Tab A500, cette tablette 7 pouces pèse 410 g, s’avère compacte<br />
et offre une finition de qualité. Première dans la gamme à embarquer la version 3.2 d’Android, elle<br />
inaugure aussi la prise <strong>en</strong> charge complète des cartes Micro SD. Côté images, le processeur dédié<br />
de NVIDIA (Tegra 2) est là pour offrir à l’utilisateur un vrai confort pour visionner des films, jouer à<br />
des jeux <strong>en</strong> ligne (y compris <strong>en</strong> Flash) ou naviguer sur le Web. On peut le connecter à une TV Full HD<br />
via HDMI et la partie son n’est pas <strong>en</strong> reste avec Dolby. La prés<strong>en</strong>ce d’un double capteur photo/vidéo<br />
(5 MP à l’arrière et 2 MP <strong>en</strong> façade pour le chat vidéo) conclut un tableau fort complet.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 195 x 117 x 13,1 mm/410 g<br />
Ecran : Multi-tactile capacitif WSVGA 7 pouces (1024 x 600)<br />
Processeur : NVIDIA Tegra 2 mobile avec UC ARM Cortex-A9 double-cœur à 1 GHz<br />
Compatibilité réseau : GSM/GPRS/EDGE/ HSDPA/ HSUPA jusqu’à 5,76 Mbit/s (pour la version 3G), WiFi 802.11b/g/n<br />
Connectique : Bluetooth 2.1 (ext<strong>en</strong>sible <strong>en</strong> 3.0), microUSB 2.0 et port USB Host, HDMI type D (double scre<strong>en</strong>),<br />
prise audio (avec micro) jack 3,5 mm<br />
OS : Android 3.2<br />
Mémoire : 8 Go ext<strong>en</strong>sibles à <strong>16</strong> Go (MicroSD jusqu’à 32 Go, compatible SDHC 2.0)<br />
Autonomie veille/fonctionnem<strong>en</strong>t (données constructeurs) : 250 h/ 5 h.<br />
Autres caractéristiques : appareil photo arrière 5 Mpixels avec autofocus et capteur 2 Mpixels <strong>en</strong> façade (0,3 <strong>en</strong><br />
vidéo), compatibilités audio/vidéo ét<strong>en</strong>dues, compas, GPS et Gyromètre. Applications Google et accès à Android Market.<br />
€<br />
<strong>29</strong>9<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
62
JDT226-P63-PEM-HTC EVO 3DOKTP:PRISE <strong>en</strong> MAIN <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:10 <strong>Page</strong> 63<br />
HTC Evo 3D<br />
Prise <strong>en</strong> main<br />
HTC Evo 3D : le relief <strong>en</strong> plus<br />
Après l’Optimus 3D de LG, HTC est le deuxième constructeur à<br />
proposer un smartphone équipé d’un écran auto-stéréoscopique<br />
qui se passe de lunettes pour voir <strong>en</strong> relief. Mais il n’y a pas que<br />
cela, l’Evo 3D réunit aussi tout ce qu’il y a de mieux <strong>en</strong> termes<br />
de smartphone à l’heure actuelle.<br />
Nouveaux<br />
produits<br />
•Puissant<br />
•Bi<strong>en</strong> fini<br />
•3D réussie<br />
•Poids et<br />
<strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t<br />
•Manque de<br />
cont<strong>en</strong>us 3D<br />
•Autonomie faible<br />
<strong>Le</strong> dos de l’appareil,<br />
texturé, permet à<br />
l’utilisateur d’avoir une<br />
meilleure prise <strong>en</strong> main<br />
du terminal.<br />
L’adoption d’un écran 3D<br />
n’est toutefois pas sans<br />
conséqu<strong>en</strong>ces sur le format<br />
de l’appareil, notamm<strong>en</strong>t<br />
sur son épaisseur qui<br />
atteint les 12 mm.<br />
Petite originalité du côté<br />
des boutons puisque l’on<br />
trouve un décl<strong>en</strong>cheur pour<br />
l’appareil photo ainsi qu’un<br />
interrupteur permettant de<br />
basculer de la 2D vers la<br />
3D pour ses prises de vue.<br />
<strong>Le</strong> HTC Evo 3D repr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> quelque sorte le cahier des charges du S<strong>en</strong>sation <strong>en</strong> y<br />
ajoutant le relief. Comme sur ce dernier, le processeur est un double-cœur et la<br />
mémoire de stockage est limitée. <strong>Le</strong>s lignes tranch<strong>en</strong>t toutefois franchem<strong>en</strong>t<br />
avec celles du S<strong>en</strong>sation. Alors que ce dernier était tout <strong>en</strong> courbes et <strong>en</strong> métal,<br />
l’Evo 3D est habillé d’un plastique doux au toucher et adopte un design plus angulaire.<br />
L’<strong>en</strong>gin est particulièrem<strong>en</strong>t lourd, avec 170 grammes sur la balance. Si cela ne<br />
veut pas dire qu’il est intransportable (il r<strong>en</strong>trera sans trop de problème dans une<br />
poche de jean), on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec des modèles<br />
comme l’Optimus Black (LG) ou le Galaxy SII (Samsung) bi<strong>en</strong> plus fins et plus légers,<br />
même si ces derniers ne sont pas 3D. Comme son aîné, l’Evo 3D est équipé du processeur<br />
Qualcomm Snapdragon MSM8260. Dotée de deux cœurs et cad<strong>en</strong>cé à 1,2 GHz,<br />
cette puce est capable de faire tourner sans le moindre problème toutes les applications<br />
qu’elle est am<strong>en</strong>ée à r<strong>en</strong>contrer. On est nettem<strong>en</strong>t moins satisfait par la mémoire<br />
de stockage, qui est de 1 Go seulem<strong>en</strong>t, un peu juste pour un modèle haut de gamme.<br />
L’écran de 4,3 pouces adopte une résolution qHD et utilise la technologie Super LCD. Il<br />
produit dans l’<strong>en</strong>semble des captures correctes avec des couleurs justes malgré un<br />
contraste assez moy<strong>en</strong>. <strong>Le</strong> r<strong>en</strong>du <strong>en</strong> relief est bon, avec, notamm<strong>en</strong>t, une tolérance<br />
agréable <strong>en</strong> termes d’angles de vision. La position idéale ne varie pas : il faut maint<strong>en</strong>ir<br />
l’écran bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> face de soi et éviter les mouvem<strong>en</strong>ts intempestifs. 3D oblige, l’Evo<br />
3D troque l’unique capteur 8 Mpixels du S<strong>en</strong>sation contre deux capteurs de 5 Mpixels.<br />
Cette baisse toute théorique de qualité se fait - au final- peut s<strong>en</strong>tir. La qualité générale<br />
des images reste bonne, tant <strong>en</strong> 2D qu’<strong>en</strong> 3D. <strong>Le</strong> constat est similaire<br />
pour la vidéo, qui est fluide et composée de couleurs<br />
relativem<strong>en</strong>t justes. Seul regret, l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />
est limité au 720p. Il est clair qu’<strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce de cont<strong>en</strong>us<br />
réellem<strong>en</strong>t intéressants, les capacités 3D du téléphone<br />
se limit<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t à la réalisation de<br />
photos et de petites vidéos à regarder sur l’écran<br />
auto-stéréoscopique. Parmi les changem<strong>en</strong>ts plus<br />
consistants, on remarquera que l’écran de déverrouillage<br />
a été rep<strong>en</strong>sé. Il a gagné quatre icônes personnalisables<br />
qui r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t plus véloce le lancem<strong>en</strong>t des<br />
applications. C’est efficace. L’accès à des fonctions<br />
comme la photo devi<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> plus rapide. Au rayon<br />
des nouveautés, la barre de notifications a été revue<br />
et s’inspire de la concurr<strong>en</strong>ce. Il est donc plus facile<br />
d’accéder à des paramètres utiles, notamm<strong>en</strong>t pour<br />
la gestion de l’énergie (WiFi, GPS, Bluetooth …). Sur<br />
le multimédia, HTC n’a pas produit d’effort particulier.<br />
L’utilisateur doit se cont<strong>en</strong>ter de l’offre minimale<br />
de formats supportés par Android. Malgré une batterie<br />
conséqu<strong>en</strong>te, l’autonomie est médiocre. Il est très<br />
difficile de dépasser la journée d’utilisation. A noter<br />
que la 3D est particulièrem<strong>en</strong>t gourmande et épuisera<br />
votre batterie <strong>en</strong> quelques heures.<br />
■ François Arias<br />
LA CONCURRENCE<br />
€<br />
600<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 126 x 65 x 12,1 mm/170 g<br />
Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, HSUPA,<br />
WiFi 802.11b/g/n<br />
Ecran : 3D, tactile, 4,3 pouces, résolution 540 x 960 pixels<br />
Connectique : Bluetooth 3.0, microUSB 2.0<br />
OS : Android 2.2<br />
Mémoire : 1 Go, 32 Go via port USB<br />
Autonomie moy<strong>en</strong>ne constatée : 30 heures<br />
Autres caractéristiques : APN 5 Mpixels, autofocus, flash LED,<br />
capteur stéréoscopique, vidéo <strong>en</strong> haute définition, radio, sortie<br />
TV, baladeur audio (MP3, AAC+, WAV, WMA), baladeur vidéo<br />
(MP4, Xvid, H.263, H.264, WMV)<br />
LG Optimus 3D<br />
600 euros<br />
63<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT226-P64-PEM Nv ProdOKTP:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:13 <strong>Page</strong> 64<br />
Divers<br />
nouveaux produits<br />
Belkin Tizi<br />
Vous saurez tout sur le Tizi<br />
Premier fruit du part<strong>en</strong>ariat signé avec Equinux, le Tizi de Belkin est un tuner TNT mobile qu’Equinux a <strong>en</strong>visagé<br />
€ 149<br />
comme un produit compagnon des iPad, iPhone et Ipod Touch dont il exploite la qualité d’écran (Retina). A la clé ?<br />
Une image de belle facture pour un produit qui offre au passage un point d'accès Wi-Fi intégré. Au-delà de la<br />
visualisation via une application ad hoc (tizi.tv) téléchargeable gratuitem<strong>en</strong>t, il permet d’<strong>en</strong>registrer directem<strong>en</strong>t les<br />
vidéos sur l'appareil iOS sans perte de qualité. En outre, grâce à la fonction de recherche des chaines basée sur un<br />
système GPS, l'application trouve les chaînes de télévision très rapidem<strong>en</strong>t et les mémorise pour plusieurs <strong>en</strong>droits.<br />
Griffin Helo TC<br />
€ 49,99<br />
Sur le principe de l’AR Drone<br />
Griffin lance un hélicoptère se télécommandant depuis un iPhone, un iPod Touch ou un iPad. Ca vous rappelle<br />
quelque chose ? Et oui, le concept de l’AR Drone de Parrot. Mais si le concept est similaire, le Helo TC est très<br />
différ<strong>en</strong>t et coûte beaucoup moins cher. On a <strong>en</strong> effet affaire ici à un hélicoptère téléguidé miniature dont<br />
l’application ad hoc est à télécharger gratuitem<strong>en</strong>t sur App Store. Construit sur une ossature de métal léger,<br />
avec un corps <strong>en</strong> polycarbonate, l’hélico est doté d’un module infrarouge de pilotage se branchant sur l’appareil<br />
iOS. C’est lui qui transmet les signaux de contrôle à l’appareil. Au programme, deux modes de vol: ”Touch-to-<br />
Fly”, pour contrôler les déplacem<strong>en</strong>ts et l’accélération du bout des doigts sur l'écran, et ”Tilt-to-Fly”, qui utilise<br />
l’accéléromètre de l’iPhone pour déplacer le Helo TC vers l'avant, l’arrière et sur les côtés.<br />
<strong>Des</strong>cription du produit : Module tuner DVB-T Taille / Poids : NC/70 g Compatibilités : iPod touch (3G), iPod touch (4G), iPhone 3GS, iPad,<br />
iPhone 4, iPad 2 Autres caractéristiques : Point d’accès WiFi, batterie rechargeable, ant<strong>en</strong>ne pliable, prise casque 3,5 mm, application<br />
téléchargeable gratuitem<strong>en</strong>t sur App Store Autonomie : NC (Batterie Li-Ion battery 3.7V 1050 mAh), câble mini-USB pour le chargem<strong>en</strong>t<br />
Doro Phone Easy 615<br />
€<br />
Un peu de techno pour les s<strong>en</strong>iors<br />
199<br />
Dim<strong>en</strong>sions/Poids : NC - Batterie rechargeable via port USB Autonomie : 6 à 8 minutes de temps de vol maximum Alim<strong>en</strong>tation du module<br />
de pilotage : 4 piles AAA Branchem<strong>en</strong>t sur la prise casque de : iPhone, iPod Touch et iPad - Application Helo TC téléchargeable gratuitem<strong>en</strong>t<br />
sur appstore Divers : <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t de 3 plans de vol possible<br />
PRISE EN MAIN<br />
Alors que le marché des<br />
mobiles pour<br />
s<strong>en</strong>iors se structure,<br />
avec un nombre<br />
croissant d’acteurs, le suédois<br />
Doro, pionnier du segm<strong>en</strong>t,<br />
lance ce que l’on pourrait appeler<br />
sa 3ème génération de mobiles. Et<br />
si la première génération était des<br />
plus basiques (appels vocaux, SMS,<br />
bouton d’appel d’urg<strong>en</strong>ce), cette<br />
dernière née évolue vers plus de<br />
« sophistication » technologique,<br />
puisqu’elle intègre la 3G, le Bluetooth, la<br />
radio FM et un appareil photo avec flash. Sur<br />
le plan esthétique l’Easyphone 615, garde le<br />
même côté un peu « vintage » de son ancêtre<br />
Easyphone 410, tant il est vrai que les téléphones à clapet<br />
ont quasim<strong>en</strong>t disparu du paysage. L’écran, lui, évolue vers la couleur, tout <strong>en</strong><br />
gardant le principe des gros caractères réglables, mais seulem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> deux<br />
tailles (normal et grand). Côté ergonomie, Doro offre des m<strong>en</strong>us abordables et<br />
facilem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifiables par de gros pictogrammes colorés. Toutefois,<br />
corollaire de cette « complexification » technologique, les arboresc<strong>en</strong>ces des<br />
m<strong>en</strong>us sont plus fournies et plus profondes. L’appareil photo, nouveauté chez<br />
Doro, malgré ses 3,2 Mpix et son flash, offre des photos d’une qualité très<br />
•Photos de<br />
piètre qualité<br />
•Ergonomie<br />
•Facilité d’usage<br />
<strong>Le</strong> bouton d’appel d’urg<strong>en</strong>ce est toujours pres<strong>en</strong>t<br />
dans les mobiles pour s<strong>en</strong>iors. Celui-ci permet de<br />
décl<strong>en</strong>cher des appels <strong>en</strong> cascade jusqu’à ce qu’ils<br />
aboutiss<strong>en</strong>t concrètem<strong>en</strong>t.<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 102 x 53 x 23 mm/115 g<br />
Ecran : résolution 320 x 240 pixels<br />
Compatibilité réseau : GSM tribande 900/1800/1900, 3G<br />
Connectique : Bluetooth<br />
Alim<strong>en</strong>té par une prise micro USB, le Doro Easyphone<br />
dispose égalem<strong>en</strong>t d’un socle de chargem<strong>en</strong>t. A côté,<br />
la prise jack 2,5 mm accueille les écouteurs, qui font<br />
aussi ant<strong>en</strong>ne pour la radio FM.<br />
moy<strong>en</strong>ne, avec un décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t l<strong>en</strong>t et accompagné d’un bruit plus proche<br />
de la lame de guillotine de que l’appareil photo. On dépassera difficilem<strong>en</strong>t<br />
l’usage de la prise <strong>en</strong> photo du petit fils pour le mettre <strong>en</strong> fond d’écran du<br />
téléphone. Quant à la 3G, dont on peut se demander l’utilité dans un terminal<br />
non destiné aux usages data, elle sert tout simplem<strong>en</strong>t à offrir une voix de<br />
meilleure qualité. Et là, c’est réussi.<br />
■ Ariel Gomez<br />
Autonomie (comm/veille) : 3,2 h, 533 h (données constructeur), Li-ion 1000mA<br />
Autres caractéristiques : APN 3,2 Mpix avec flash, compatible appareils auditifs M3/T4,<br />
répertoire 300 positions, SMS, MMS, 20 sonneries polyphoniques (85 dB à un mètre),<br />
8 fonds d’écran, radio FM, prise jack 2,5 mm<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong><br />
64
JDT226-P65-Nvx Prods ReseauOKTP:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 18:14 <strong>Page</strong> 65<br />
Réseaux<br />
nouveaux produits<br />
Gigaset SL910<br />
DECT plus<br />
ultra<br />
<strong>Le</strong> leader du DECT <strong>en</strong> Europe met<br />
avec le Gigaset SL910, son<br />
premier téléphone sans fil<br />
résid<strong>en</strong>tiel doté d’un écran tactile<br />
de grande taille (8,1 cm de<br />
diagonale et 320 x 480 pixels de<br />
résolution !). Pilotable donc au doigt<br />
et à l’œil à la façon des tablettes qui<br />
font florès sur le marché, cet appareil<br />
a une finition superbe et plus d’un<br />
autre argum<strong>en</strong>t dans sa besace :<br />
interface utilisateur intuitive, carnet de<br />
500 contacts avec jusqu’à 8 adresses<br />
par contact et synchro via Bluetooth ou<br />
port mini-USB avec Outlook (sur PC ou<br />
sur MAC), haut-parleur puissant pour la<br />
restitution sonore, large capacité de<br />
personnalisation et 3,5 Mo disponibles<br />
pour stocker sonneries, clips<br />
musicaux et jusqu’à 240 photos<br />
personnelles. <strong>Le</strong> Gigaset SL910 se<br />
métamorphose alors <strong>en</strong> cadre<br />
photo. Du beau travail !<br />
€ 149,99<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : NC<br />
Ecran : TFT tactile (résistif) couleur 8,1 cm (320 x 480) pixels<br />
Répertoire : 500 noms x 8 numéros<br />
Connectique : Bluetooth 2.1, mini-USB<br />
Mémoire disponible pour utilisateur : 3,5 Mo<br />
Fonctionnalités : conversations mains libres, id<strong>en</strong>tification des appels <strong>en</strong>trants avec affichage du nom, du<br />
numéro et de la photo de l´interlocuteur, horloge avec changem<strong>en</strong>t d´heure automatique, annuaire avec<br />
synchronisation Outlook (PC et MAC), messagerie vocale, c<strong>en</strong>tre d’appels avec horodatage, jusqu’à 200<br />
sonneries/clips musicaux, jusqu’à 240 photos/économiseurs d’écran.<br />
Plantronics CS540<br />
Casque d’or<br />
Conçu pour les pros <strong>en</strong> quête d’une solution<br />
simple et confortable, ce CS540 rev<strong>en</strong>dique la<br />
place de micro-casque le plus léger du marché,<br />
avec ces 21 petits grammes sur la balance.<br />
Modèle DECT, mais clairem<strong>en</strong>t inspiré des<br />
oreillettes Bluetooth signées aussi du fabricant<br />
américain, il apporte à ses utilisateurs une vraie<br />
liberté de mouvem<strong>en</strong>t, des commandes de volume<br />
et un mode secret à portée de main,<br />
sans oublier un contour d’oreille et<br />
un serre-tête pour l’adapter à son<br />
goût (contour de nuque <strong>en</strong> option).<br />
Côté son, il bénéficie de la technologie CATiq<br />
et d’un microphone antibruit. Autorisant une<br />
confér<strong>en</strong>ce à trois avec des modèles supplém<strong>en</strong>taires des séries CS500 et Savi, le CS540 peut<br />
être remisé sur un réceptacle magnétique élégant à laisser sur le bureau.<br />
€ 269<br />
Micro-Casque sans fil DECT<br />
Norme : DECT 6.0 (1.9 MHz)<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : NC/21 g<br />
Autonomie : jusqu’à 7 h sur une charge<br />
Son : Large bande via technologie CAT-iq, microphone antibruit, technologie SoundGuard pour éviter les pics sonores<br />
Fonctions téléphoniques : numérotation vocale, r<strong>en</strong>voi d'appel, le décrochage/raccrochage par pression sur les<br />
boutons, pilotage direct du volume et de la fonction « mute ». Possibilité de confér<strong>en</strong>ces à trois avec d’autres CS540<br />
(ou CS500) ou modèles Savi. Socle/réceptacle magnétique pour remiser le casque après utilisation<br />
Aerohive HiveAP 330<br />
Au point, l’accès<br />
<strong>Le</strong>s HiveAP de la série 330/350 sont des points d'Accès double fréqu<strong>en</strong>ce (2,4 et 5 GHz) de type bureaux dotés de 3 flux spatiaux («<br />
spatial streams ») intérieurs et extérieurs. Ils ont été conçus par leur fabricant pour offrir un débit plus élevé aux nouveaux ordinateurs<br />
portables 3 flux spatiaux récemm<strong>en</strong>t arrivés sur le marché ou bi<strong>en</strong> pour comp<strong>en</strong>ser la faiblesse (relative) de puissance des appareils grand<br />
public et autres matériels Wi-Fi (de 802.11a à n). Ils possèd<strong>en</strong>t des émetteurs avec un<br />
système d'ant<strong>en</strong>nes optimisées et une haute s<strong>en</strong>sibilité <strong>en</strong> réception pour des<br />
performances élevées à la clé sur le papier, mais aussi une meilleure<br />
couverture ainsi qu’un taux d'erreurs réduit.<br />
€ 879<br />
Point d’accès WiFi 802.11n à trois flux spatiaux<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : 200 x 38 x 200 mm/680<br />
Compatibilité WiFi : a/b/g /n<br />
Processeurs : Freescale Dual-Core<br />
Fréqu<strong>en</strong>ces : 2,4 GHz et 5 GHz<br />
Interface : 2 ports Ethernet Gigabit, 1 port RJ45 et 1 port USB<br />
Norme de sécurité : WEP, WPA, WPA2, 802.11i, 802.1x, PSK<br />
Alim<strong>en</strong>tation : PoE - 802.af et 802.at - et alim<strong>en</strong>tation directe. Boitier 100-240 VAC (Input) / 12 V (Output)<br />
Autres caractéristiques : Puce de sécurité TPM, accélération matérielle pour services IPsec, f<strong>en</strong>te antivol pour câble K<strong>en</strong>sington, etc<br />
Jabra UC voice 550<br />
Compagnon d’UC<br />
Comme son nom le laisse augurer, ce micro-casque filaire est spécialem<strong>en</strong>t conçu pour les<br />
communications unifiées (UC) et principalem<strong>en</strong>t Lync. Il s’adresse de ce fait aux employés des c<strong>en</strong>tres<br />
d’appels pour un usage nomade occasionnel et s’ils privilégi<strong>en</strong>t le port de coussinets classiques <strong>en</strong><br />
similicuir. Un élém<strong>en</strong>t qui montre l’importance accordée par Jabra au confort d’utilisation, <strong>en</strong> plus de la<br />
simplicité d’usage et, tradition oblige, à la qualité sonore pour l’<strong>en</strong>semble des usages multimédias<br />
(appels IP, confér<strong>en</strong>ces téléphoniques, prés<strong>en</strong>tations virtuelles <strong>en</strong> direct, etc.). Quant au micro antibruit,<br />
il contribue à éliminer tous les bruits de fond indésirables, y compris <strong>en</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts bruyants.<br />
€ 55<br />
(modèle Duo)<br />
Dim<strong>en</strong>sions/poids : NC<br />
Connectivité : USB (Plug And Play) pour PC ou téléphones IP de bureau<br />
Qualité audio : Son stéréo, large bande jusqu’à 6.800 Hz<br />
Autres caractéristiques : Protection contre les chocs acoustiques (PeakStop), Serre-tête, pochette de rangem<strong>en</strong>t, disponible avec un<br />
(solo) ou deux écouteurs (duo), fonction de contrôle des appels située sur le cordon, unité de contrôle des appels intuitive avec accès<br />
rapide aux fonctions décrochage/raccrochage, mode secret et réglage du volume sonore, extrémité de perche ori<strong>en</strong>table. Certifié<br />
Microsoft Lync 2010 et Microsoft Office Communicator. Optimisé pour les autres principales plates-formes de communications unifiées<br />
D-Link routeur DSR-500N<br />
Sans fil et sans reproche<br />
Ce routeur de services unifiés se prés<strong>en</strong>te comme une solution de gestion de réseau<br />
sécurisée apte à répondre aux besoins des PME. A la clé, des performances sans fil (WiFi<br />
n) de haut niveau et des fonctions de sécurité complètes – tunnels de réseau privé virtuel<br />
(VPN), protocoles IPSec (IP Security), PPTP (Point-to-Point Tunneling Protocol), L2TP<br />
(Layer 2 Tunneling Protocol) et SSL (Secure Sockets Layer). De quoi le considérer comme<br />
une solution idéale pour les PME et les succursales <strong>en</strong> quête d’une connexion fiable et<br />
sécurisée à des ressources à distance. Intégrant la technologie Gigabit Ethernet double<br />
WAN, le DSR-500N résume à lui seul tous les progrès réalisés dans le domaine des<br />
connexions sans fil sécurisés au cours des dernières années.<br />
€<br />
<strong>29</strong>9<br />
Routeur de services unifiés Wi-Fi N<br />
Dim<strong>en</strong>sions : 180 x 280 x 44 mm (montage <strong>en</strong> armoire 11 pouces)<br />
Compatibilité WiFi : b/g /n. Plusieurs SSID, Map<strong>page</strong> SSID vers VLAN<br />
Débit du firewall : 70 Mbps, Débit du VPN : 35 Mbps.<br />
Nombre de sessions simultanées : 30 000<br />
Nouvelles sessions : 300 par seconde. Nombre de règles : 100<br />
(pour chaque fonction), 200 (règle du firewall). Tunnels VPN :<br />
10 Tunnels VPN SSL et 35 tunnels VPN<br />
Interfaces : 2 ports WAN Gigabit, 4 ports LAN Gigabit,<br />
1 port console RJ-45, 1 port USB 2.0<br />
Alim<strong>en</strong>tation : interne (12 V CC, 2,5 A)<br />
Normes de sécurité : WEP/WPA/WPA2 Personal/Enterprise<br />
Autres caractéristiques : Serveur/Cli<strong>en</strong>t DHCP, relais DHCP,<br />
VLAN IEEE 802.1q (par port), Multidiffusion IP, IPv6, basculem<strong>en</strong>t<br />
de route et équilibrage du volume de trafic sortant<br />
65 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°226 Octobre <strong>2011</strong>
JDT-Abo:JDT 24/02/<strong>2011</strong> 19:06 <strong>Page</strong> <strong>16</strong><br />
Bu<br />
lle<br />
tin<br />
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<strong>Projet1</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 26/11/2010 20:<strong>09</strong> <strong>Page</strong> 1<br />
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JDT226-P67-Mois prochain:JDT <strong>29</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2011</strong> 19:15 <strong>Page</strong> 59<br />
Ne manquez pas le 8 novembre prochain<br />
Dossier spécial salon<br />
Santé et télécoms :<br />
un couple de plus<br />
<strong>en</strong> plus proche<br />
Budgets <strong>en</strong> baisse, réduction de personnels, regroupem<strong>en</strong>t des unités de soins ; le tout,<br />
dans un contexte de vieillissem<strong>en</strong>t de la population et de nécessaire maîtrise de budgets qui<br />
r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t plus prégnante la problématique de la « performance » de notre système de soins,<br />
public comme privé. De nombreuses solutions technologiques exist<strong>en</strong>t - basées sur<br />
des réseaux fixes et mobiles comme sur des solutions applicatives -, pour contribuer<br />
à améliorer l’offre de santé. Elle particip<strong>en</strong>t d’un <strong>en</strong>jeu sociétal capital, mais aussi<br />
d’un pot<strong>en</strong>tiel considérable d’affaires pour l’<strong>en</strong>semble du secteur télécoms. Enquête.<br />
MARCHÉ<br />
<strong>Le</strong>s micro-casques : accessoires de confort<br />
ou outils de productivité ?<br />
L’usage du micro-casque est depuis longtemps répandu <strong>en</strong> c<strong>en</strong>tres d’appel. Mais, petit<br />
à petit, il gagne du terrain dans le marché « office », où les préjugés sur l’image qu’ils<br />
donn<strong>en</strong>t de leurs utilisateurs sont <strong>en</strong> train de tomber. Pour autant, le micro-casque<br />
doit-il être rangé dans les accessoires de confort ou parmi les outils de productivité ?<br />
FOCUS<br />
La robotique :<br />
un marché pour<br />
les télécoms ?<br />
Au-delà des humanoïdes métalliques<br />
à vocation ludique, le marché de la<br />
robotique s’appuie, <strong>en</strong>tre autres, sur<br />
les capacités de transmission et<br />
d’interaction développées par et pour<br />
les télécoms. Quel av<strong>en</strong>ir pour ce<br />
marché, et avec quelles opportunités<br />
pour les télécoms ?<br />
COMPTE RENDU SALONS<br />
IP Converg<strong>en</strong>ce, Mobile IT,<br />
Mobility for Business<br />
MARCHÉ<br />
Smartphones, tablettes, PC comm<strong>en</strong>t<br />
gérer la sécurité des accès au réseau<br />
de l'<strong>en</strong>treprise ?<br />
L’usage de terminaux mobiles, fournis<br />
par l’<strong>en</strong>treprise ou am<strong>en</strong>és par les<br />
collaborateurs adeptes du « bring<br />
your own », génère des risques <strong>en</strong><br />
termes de sécurité pour les<br />
<strong>en</strong>treprises. Mais ces risques ne sont<br />
plus une fatalité qui oblige les DSI à<br />
bloquer leur accès au réseau. <strong>Des</strong> outils et<br />
des méthodes exist<strong>en</strong>t pour sécuriser les terminaux<br />
tout <strong>en</strong> conservant une certaine souplesse d’usage.
C:2 M:58 Y:62 K:0<br />
Nouveau Smartphone<br />
C:15 M:65 Y:4 K:0<br />
C:0 M:12 Y:75 K:0<br />
Xperia ray :<br />
C:2 M:75 Y:90 K:0<br />
C:25 M:90 Y:10 K:0<br />
C:0 M:20 Y:85 K:0<br />
C:3 M:100 Y:100 K:0<br />
C:45 M:93 Y:13 K:0<br />
C:0 M:25 Y:100 K:0<br />
C:33 M:100 Y:100 K:0<br />
C:75 M:97 Y:20 K:0<br />
C:0 M:70 Y:100 K:0<br />
C:30 M:100 Y:100 K:41<br />
C:65 M:95 Y:10 K:30<br />
C:0 M:90 Y:100 K:0<br />
C:40 M:0 Y:10 K:0<br />
C:65 M:0 Y:14 K:0<br />
C:75 M:0 Y:18 K:5<br />
C:100 M:0 Y:20 K:15<br />
C:100 M:15 Y:20 K:45<br />
C:0 M:32 Y:7 K:5<br />
C:5 M:54 Y:13 K:8<br />
C:5 M:80 Y:15 K:15<br />
C:30 M:100 Y:34 K:25<br />
C:38 M:100 Y:25 K:71<br />
C:20 M:0 Y:100 K:0<br />
C:35 M:0 Y:100 K:0<br />
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