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JDT210-P28-P35-Visio HR OKAG photo:Mise en page 1 12/05/2010 11:21 Page 33
ILS ONT
DIT
Francesco Serra,
vice-président
Europe du Sud chez
Polycom
Regus démocratise la visio
Regus, le n°1 des centres d’affaires
dans le monde (1000 centres dans
80 pays), s’oriente de plus en plus vers
les services de visioconférence managés.
Il dispose déjà de 2500 points de
visio dans le monde (700 dans ses
propres centres et le reste grâce à des
partenariats). « Toutes ces salles sont
réservables à distance », explique
Olivier de la Valette, directeur général
Europe du Sud. Par ailleurs, Regus dispose
de 15 salles de téléprésence et
prévoit d’en ouvrir autant à la fin de ce
trimestre. « Nous souhaitons démocratiser
la téléprésence », poursuit Olivier
de la Valette, « nos clients n’ont pas besoin
d’être technophiles, nous nous
occupons de tout, ils peuvent venir 5
minutes avant le début de la session ».
Chez Regus, la salle de visio classique
coûte 199 €/heure. Le prix de la salle
de téléprésence dépend du nombre de
participants. Regus est équipé avec du
matériel Polycom (HDX 7000 et HDX
4000 pour les postes individuels) et travaille
aussi avec Cable&Wireless.
Olivier de Lavalette,
Directeur général Europ du sud de regus
« Les opérateurs veulent
aujourd’hui développer leurs
offres de services managés
(…) ils s’orientent vers des
services ‘on-demand’ et nous
travaillons avec eux sur ce
type d’offres ».
OLivier Baraquin,
directeur général
de Tandberg France
« Nous voulons proposer les
plates-formes de vidéocollaboration
les plus ouvertes
possibles, car aujourd’hui il
faut donner aux entreprises la
possibilité de communiquer
par l’image quel que soit le
système ».
Bruno Delamarre,
directeur EMEA
de Vidyo
« L’idée de communications
‘video as a service’ est en
train de décoller, car il y a eu
toujours eu sur ce marché une
énorme barrière technologique
et financière ».
les nœuds de notre réseau sont intelligents », explique
Nic Cantuniar, vice-président Europe, « et les fournisseurs
de hardware, comme Cisco ou Polycom,
s’appuient sur cette intelligence qui permet aux utilisateurs
de se connecter beaucoup plus simplement,
en donnant simplement une adresse IP par
exemple ». L’opérateur entend profiter de la rupture
technologique que représente à ses yeux la télé présence
pour développer son activité de solutions de communication
visuelle. En la matière, il a déjà quelques
clients prestigieux dans les secteurs de la finance et
de l’assurance notamment, mais aussi dans le domaine
public, puisque l’opérateur a aidé la Cour Suprême (en
Grande-Bretagne) à bâtir un programme reposant sur
du vidéoconferencing pour interroger des criminels dans
des délais plus courts, afin de rendre ses décisions de
justice plus rapidement. Easynet, pour sa part, a lancé
une solution administrée de télé présence baptisée
Managed Virtual Meeting. Dans cette offre,
l’opérateur pousse surtout son service de réservation
de salles et de conciergerie en s’appuyant sur son
VNOC de Londres. « Aujourd’hui, les constructeurs disent
qu’il est possible de communiquer en vidéo sans
difficulté, mais il y a quand même des problèmes d’interopérabilité
», explique Patrick Cason, directeur marketing
et commercial pour l’Europe du Sud, « par conséquent,
il faut des services de réservation de salles et
de conciergerie performants ». Accessible depuis un
portail extranet, le service de conciergerie d’Easynet
s’occupe de valider la comptabilité des équipements
de chacun des participants. Aujourd’hui, EDF compte
parmi les références d’Easynet. AT&T est lui
aussi en train de développer considérablement son offre
de services autour de la télé présence. L’opérateur équipe
d’ailleurs un certain nombre d’hôtels Mariott à travers
le monde (ce n’est pas encore le cas en France).
« Nos clients sont à la recherche de solutions qui intègrent
le matériel, la maintenance, l’infrastructure réseau
et les services de réservation de salles et de
conciergerie », explique Nicolas Lemoine, vice-président
France et Europe du Sud, « c’est très clairement
la tendance et nous accompagnons la migration de nos
clients de l’exploitation par eux-mêmes de leur équipement
de visio à l’externalisation ». Pour proposer
toute cette palette de services, l’opérateur s’appuie
sur son réseau MPLS. Parallèlement, il propose aux
PME, grâce à son offre AT&T Connect, des services
de communication vidéo et de partage de documents
en mode cloud, uniquement destinés aux
postes de travail.
Des nouveaux acteurs
s’ajoutent aux
« historiques »
Les acteurs historiques de la visio s’adaptent eux aussi
à l’évolution du marché vers les services managés
et hébergés. Polycom, Tandberg et consorts travaillent
ainsi de plus en plus avec les opérateurs. « Les opérateurs
veulent aujourd’hui développer leurs offres
de services managés et s’appuient sur nous pour la
fourniture du matériel et pour les services de déploiement,
notamment en matière de téléprésence »,
explique Francesco Serra, vice-président Europe du
Sud chez Polycom, « ils s’orientent vers des services
‘on-demand’ et nous travaillons avec eux sur ce type
d’offres ». Dans ce contexte, Polycom essaie de res-
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