JDT210-P28-P35-Visio HR OKAG photo:Mise en page 1 12/05/2010 11:20 Page 28 Dossier Visioconférence Par HERVÉ Hervé REYNAUD Reynaud Visioconférence <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°210 Juin 2010 28
JDT210-P28-P35-Visio HR OKAG photo:Mise en page 1 12/05/2010 11:20 Page 29 vers une consommation en mode service ? ILS ONT DIT Gaël Tempier, PDG de Comiris « Nous proposons aujourd’hui une solution hébergée, véritable vidéo-centrex, et une offre purement software disponible sur un portail ». Bruno David, directeur général adjoint de Foilateam « Nous avons décidé de mutualiser nos équipements pour proposer une offre qui permet de mixer de l’audioconférence, des outils de webconferencing et de la visioconférence en 1080 p ». Alors que les coûts d’acquisition des solutions de visioconférence restent trop élevés pour les PME, et au moment où les flux vidéos occupent une place de plus en plus importante dans les systèmes d’information des entreprises, les principaux acteurs du marché s’orientent de manière très claire vers des solutions proposées sous forme de services managés ou hébergés (vidéo-centrex), et également en mode SaaS. Explications. Il y a quelques semaines, lors de l’épisode de l’éruption du volcan islandais, le blocage des aéroports européens a permis de parfaitement illustrer l’importance qu’ont pris les outils de communication visuelle pour les entreprises du monde entier. En effet, parfois coincés à des milliers de kilomètres de leur bureau, de nombreux professionnels se sont alors rabattus sur les moyens de communications vidéo pour continuer à travailler. Ainsi, les salles de visioconférence de Regus (le n°1 des centres d’affaires dans le monde) ont été prises d’assauts en Grande-Bretagne où la demande a doublé durant ces quelques jours (voir encadré). Cet événement révélateur s’inscrit dans une tendance de fond qui voit aujourd’hui les entreprises chercher à réduire le nombre de déplacements de leurs collaborateurs afin de réaliser des économies, et aussi parfois dans le souci de réduire leur empreinte carbone. <strong>Le</strong> Gartner prévoit une croissance du marché de la visioconférence de 17,8 % entre 2008 en 2013, pour une valeur qui devrait atteindre 8,6 milliards de dollars en 2013. Toutefois, le recours aux solutions de visioconférence n’est pas du tout nouveau pour les grands comptes puisque ceux-ci ont investi depuis longtemps dans des équipements parfois haut de gamme pour équiper leurs salles de réunion. Non, ce qui est nouveau, c’est l’intérêt des PME pour ces solutions. Un intérêt libéré du frein budgétaire grâce à des formules de communications vidéo en mode managé, hébergé, ou en mode SaaS. Un bon accueil au mode services « Il y a vraiment deux mondes sur le marché aujourd’hui », explique Gaël Tempier, PDG de Comiris, « d’un côté les grands comptes qui ont leur propres infrastructures, leurs data centers et qui intègrent directement la couche vidéo dans leur système d’information, de l’autre les PME qui s’orientent vers des propositions de services ». En effet, celles-ci permettent aux PME de bénéficier de solutions facturées par utilisateur (ou par salle) et par mois, ce qui change totalement leur façon d’appréhender la visioconférence. Ainsi Comiris, qui accompagne l’évolution de ce marché depuis1999, se tourne de plus en plus vers les PME tout en continuant à travailler avec les grands comptes au travers d’offres de transfert de compétences notamment. « Nous proposons aujourd’hui une solution hébergée, véritable vidéo-centrex, et une offre purement software disponible sur un portail », détaille Gaël Tempier. Dans la première, l’intégrateur mutualise donc sa plate-forme et commercialise des équipements terminaux et le mobilier adapté. Dans la seconde, il vise à fournir une solution haut de gamme en ligne, accessible depuis n’importe quel PC ou équipement de visio, et simple d’utilisation. Désormais regroupées au sein de l’offre Connect Center (cf JDT 207), les solutions Comiris permettent par conséquent aux PME de disposer d’une solution de visio de qualité HD à partir de 50 € par mois (pour l’offre purement software qui s’appuie sur la technologie développée par Vidyo) et d’une offre de vidéo-centrex pour 475 € mensuels. « Nous avons aussi créé un service communautaire destiné à faciliter au maximum l’usage de nos solutions », ajoute Gaël Tempier. Déjà devenu un des principaux intégrateurs spécialisés dans les solutions de communication vidéo en Europe, Comiris a aujourd’hui de grosses ambitions. « Nous considérons que nous avons une véritable autoroute devant nous car le marché montre des signes de validation totale », se réjouit Gaël Tempier. 29 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°210 Juin 2010
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