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JDT210-P20-PDVID BP1 OKAG:POINT de VUE IDEES 11/05/2010 12:19 Page 20 Point de vue les gens & les chiffres Marketing L’ergonomie et l’ère de la simplexité L’ergonomie, souvent confondue à tort avec le design, est la somme des interactions qui rend un produit, un service, simple et adapté à un usage. Les démarches ergonomiques recherchent l’efficacité, l’efficience et la satisfaction client avec pour objet une différenciation produit et une optimisation organisationnelle. Ergonomie, usages et technologies deviennent indissociables et la gestion de leur interpénétration grandissante joue aujourd’hui un rôle majeur dans la création de valeur des entreprises. L’ergonomie favorise l’accessibilité et l’adhésion d’une offre. Par extension, elle facilite la rétention de ses clients. Par un processus itératif et avec une compréhension fine des attentes clients, elle permet d’intégrer leurs besoins en amont des développements industriels. Cela a pour effet bénéfique d’amoindrir le risque industriel et de créer les bases d’une croissance durable : avantage concurrentiel, optimisation du ROI [Retour sur Investissement] et forte image de marque. L’ergonomie démocratise aussi de nouveaux usages en favorisant la disparition symbolique de la technologie au profit de l’utile et du fonctionnel. Elle ajuste les produits et services aux aptitudes de chaque population, qu’elle soit la cible traditionnelle ou un territoire à fort potentiel. Apple et Nintendo illustrent bien la relation entre ergonomie et succès commercial. Issu de l’univers PC, Apple a révolutionné l’industrie musicale, puis la téléphonie autant par l’esthétique de ses produits que par la qualité de ses services verticaux bien intégrés. De son côté, Nintendo a créé un nouveau référentiel produit et redéfini le marché du jeu vidéo avec sa Wii. Ils ont su faire la synthèse entre fonctionnalités et esthétisme, en décryptant les attentes des futurs utilisateurs, en révélant des besoins et en créant le désir autour de leurs produits. Ils ont construit un lien inédit avec leurs consommateurs et tracé les contours d’espace d’innovation exclusifs. Création et conquête de nouveaux marchés sont les résultats des démarches ergonomiques vertueuses de ces deux entreprises. Rendre la complexité accessible Par essence, l’approche ergonomique permet d’utiliser des évolutions technologiques ou des contraintes business comme les vecteurs de nouvelles expériences utilisateurs et de nouveaux services. Des tendances de fond vont imposer des mutations d’importance dans des industries encore éloignées du numérique. La demande croissante d’interactivité, la connectivité permanente et le développement des technologies virtuelles favorisent un maximum d’expériences pluri-sensorielles. Les révolutions dans les échanges d’information, les transactions et les interactions entre machines et utilisateurs sont permanentes. Plusieurs secteurs devront particulièrement anticiper ces transformations : la santé avec le défi des soins personnalisés, Jennifer Roubaud, consultante, BearingPoint Jean-Michel Huet, Senior Manager, BearingPoint Mathieu de Broca, Consultant BearingPoint Les auteurs place de choix dans ces nouveaux écosystèmes. Grands groupes de services, ils bénéficient de l’expertise et du contrôle des réseaux. Une de leurs ambitions est de générer plus de revenus autour de l’accès en créant des relais de croissance au travers de services exploitant au mieux les avancées technologiques des TICs. « L’avenir est à la « simplexité » – l’art de vulgariser un service technologiquement complexe dans le but de le mettre à la portée de tous. Cela passe par la transparence croissante des technologies et la recherche de la simplicité au profit d’une démocratisation des usages ». l’éducation avec de nouvelles méthodes d’apprentissage et de partage des connaissances, les loisirs et les expériences immersives en 3D, les réseaux d’infrastructure et la gestion de l’autonomie des capteurs intelligents. Ces métamorphoses technologiques invitent à l’avènement de nouveaux services qui nécessiteront d’être compris, appréhendés et adoptés par le grand public. Ces tendances créent des opportunités à saisir, mais les performances technologiques ne suffisent plus à vendre. L’avenir est à la « simplexité » – l’art de vulgariser un service technologiquement complexe dans le but de le mettre à la portée de tous. Cela passe par la transparence croissante des technologies et la recherche de la simplicité au profit d’une démocratisation des usages. Il est primordial pour ces acteurs de développer des démarches ergonomiques pour préempter ces marchés émergents. Les opérateurs de télécommunications ont une Anticiper des besoins plus segmentés Les opérateurs doivent proposer des services permettant de gérer les différents univers des clients (réel, virtuel, privée, pro…). Ils doivent anticiper et répondre à des besoins de plus en plus segmentés. L’ergonomie peut les aider à répondre aux attentes et aux aspirations de chaque profil client en proposant des expériences et des offres personnalisées. L’extension des services numériques à des activités connexes au cœur de métier des opérateurs (TV, santé, audience…) est une tache ardue. Les applications et les interfaces devront d’abord être adaptées aux clients avant d’être optimisées aux capacités des réseaux. Seules compteront la qualité et l’intuitivité des expériences proposées. Pour répondre aux exigences de marché, les opérateurs devront gagner en agilité. Celle-ci passe par l’intégration de processus instaurant le client au cœur de la définition du service et l’ouverture à une innovation décentralisée par des partenariats stratégiques notamment. La répartition de valeur sera une des clés au succès de cette « coopétition ». Les opérateurs doivent donc construire la synthèse entre marketing et ingénierie. Ils doivent intégrer la parole client, s’adapter pour formaliser des réponses accessibles aux utilisateurs finaux et délivrer ces services au plus prés des consommateurs. Une démarche ergonomique, plus qu’un atout, est une évidence. ■ Par Jean-Michel Huet, Jennifer Roubaud et Mathieu de Broca Le Journal des télécoms N° 210 Juin 2010 20

JDT210-P21-PDVID PTT OKAG:POINT de VUE IDEES 11/05/2010 12:21 Page 21 Stratégie Opérateurs télécoms : valorisez vos infrastructures de télécommunications ! Aujourd’hui est venu le temps du bilan du haut débit, et des décisions d’investissements pour le futur « très haut-débit » (THD). La récente Conférence du FTTH à Lisbonne des 24 et 25 Février 2010 l’a bien confirmé : les différents fournisseurs de matériels et d’infrastructures y présentaient en masse leurs nouveaux produits et solutions technologiques. Avant de poursuivre la création de nouveaux réseaux, de façon risquée et potentiellement ruineuse, il faudrait plutôt capitaliser sur l’expérience passée. L’important pour l’élaboration de cette stratégie, est l’analyse du chemin parcouru, la valorisation du patrimoine d’infrastructure actuel, ainsi que la façon de le gérer et de le développer. Ne pas confondre stock et patrimoine d’infrastructure Le patrimoine d’infrastructure d’une entreprise inclut l’ensemble des équipements physiques actifs ou passifs qui constituent le réseau, mais aussi la partie immatérielle : les connaissances, le savoir-faire, la gestion, la comptabilité, la maintenance … Ces informations sont bien souvent partagées, en partie ou en totalité, en interne ou en externe, transmises au régulateur ou mutualisées avec des concurrents. Le tout n’est pas seulement d’avoir des tuyaux, mais également de bien savoir où ils se trouvent, et ce qu’il est possible d’en faire. C’est tout cela qui constitue un patrimoine d’infrastructure. La valeur globale d’un réseau est différente de la somme des valeurs unitaires des équipements, de l’immobilier et des stocks. Elle dépend de son usage et de ses perspectives d’évolution. L’information pour mieux envisager l’avenir Les opérateurs télécoms doivent répondre aux attentes des consommateurs en réception, mais aussi de plus en plus en émission. Pour accompagner la nouvelle croissance du patrimoine, sans compromettre la survie et la santé financière des entreprises, il faut savoir répondre précisément aux questions suivantes : • Quelle est la capacité du génie civil à accepter de nouveaux câbles ? Quel taux de saturation, quels types de câbles (cuivre, fibre), réutilisation possible des fourreaux, modernisation du réseau avec le génie civil existant (dépose cuivre/repose fibre, sous-tubage, fourreaux vides, en bon état)… • Quelle est la capacité à activer plus rapidement les nouveaux quartiers ? (réserves de fibre noire/cuivre non connectées, réserves de fourreaux, état de saturation des armoires, besoin et positionnement des NRO, NRA…) • Quelle est la capacité à proposer de nouveaux services (IPTV, TVHD, 3D, …) grâce à de la réserve de débit ? Sur le backbone, le réseau de desserte et le dernier kilomètre, taux de saturation des équipements actifs, proximité moyenne des équipements aux abonnés (confrontation des affaiblissements prévisibles avec les plans marketing ciblés). Tout opérateur disposant de ces réponses, rapidement et de manière fiable, pourra aller plus vite et plus loin que la concurrence, quelque soit son historique et ses origines. L’expérience montre même que plus l’intervention de l’opérateur se fait au plus proche du point de raccordement, plus l’intérêt d’une connaissance fine et précise, actualisée et quantifiée de l’infrastructure est importante. Le partage d’une infrastructure pour sa mutualisation nécessite aussi une bonne connaissance de celle-ci : toute collectivité partage ses coûts sur la base d’une connaissance précise de sa propriété. Il en va de même pour les réseaux et les infrastructures de télécommunications, en particulier pour le dernier kilomètre, les colonnes montantes dans les immeubles ou les réseaux de desserte dans les lotissements. Sans référentiel ni connaissance précise de cette infrastructure, il ne pourra pas y avoir de réelle mutualisation. Enfin, dans le cas des réseaux et infrastructures en délégation de service public, comment peut-il y avoir l’assurance d’une réelle reprise par la puissance publique s’il n’y a pas un référentiel en place, dès l’initialisation du réseau, mis à jour au fil de ses évolutions et de son développement ? L’histoire des réseaux cuivres est là, à l’heure de la fibre optique, pour nous rappeler que sans mise en place d’un tel référentiel au plus tôt, il n’y a pas moyen de récupérer cette information ni de la reconstruire à posteriori ! De l’intérêt de l’Infrastructure Knowledge Management (IKM) Tous les opérateurs ont des outils informatiques qui peuvent fournir une partie des réponses. Ils doivent être complétés par ce qui est archivé dans les armoires L’auteur Pierre Pigaglio Président de P&T Consulting à plans, sous forme papier ou numérique. Sans l’aide structurée d’un référentiel au centre et en remplacement de tous ces outils hétérogènes, cet effort est une quête difficile, qui produit souvent des résultats erronés ou imparfaits. Si les outils classiques sont adaptés à l’estimation de la partie visible de l’iceberg, seules les solutions d’Infrastructure Knowledge Management permettent de donner une valeur de manière fiable et pérenne de la partie invisible. La valeur « Avant de poursuivre la création de nouveaux réseaux, de façon risquée et potentiellement ruineuse, il faudrait plutôt capitaliser sur l’expérience passée. L’important pour l’élaboration de cette stratégie, est l’analyse du chemin parcouru, la valorisation du patrimoine d’infrastructure actuel, ainsi que la façon de le gérer et de le développer ». d’un réseau est liée à la capacité de l’opérateur à faire face à la demande croissante de débit et de nouveaux services. Seules des solutions d’Infrastructure Knowledge Management peuvent apporter une réponse claire à toutes ces questions, et donner l’assurance que l’infrastructure saura répondre aux prochains challenges. Cette maîtrise de l’information permet d’entretenir un référentiel, qui devient un outil décisionnel majeur pour l’entreprise et doit permettre de déclencher les investissements nécessaires au THD, de la façon la plus pertinente, avant la concurrence.■ Par Pierre Pigaglio 21 Le Journal des télécoms N°210 Juin 2010

JDT210-P21-PDVID PTT OKAG:POINT de VUE IDEES 11/05/2010 12:21 Page 21<br />

Stratégie<br />

Opérateurs télécoms :<br />

valorisez vos infrastructures de télécommunications !<br />

Aujourd’hui est venu le temps du<br />

bilan du haut débit, et des décisions<br />

d’investissements pour le<br />

futur « très haut-débit » (THD). La<br />

récente Conférence du FTTH à Lisbonne<br />

des 24 et 25 Février 2010 l’a<br />

bien confirmé : les différents fournisseurs<br />

de matériels et d’infrastructures y présentaient<br />

en masse leurs nouveaux produits et solutions technologiques.<br />

Avant de poursuivre la création de nouveaux<br />

réseaux, de façon risquée et potentiellement ruineuse,<br />

il faudrait plutôt capitaliser sur l’expérience passée.<br />

L’important pour l’élaboration de cette stratégie, est<br />

l’analyse du chemin parcouru, la valorisation du patrimoine<br />

d’infrastructure actuel, ainsi que la façon de le<br />

gérer et de le développer.<br />

Ne pas confondre stock et<br />

patrimoine d’infrastructure<br />

<strong>Le</strong> patrimoine d’infrastructure d’une entreprise inclut<br />

l’ensemble des équipements physiques actifs ou passifs<br />

qui constituent le réseau, mais aussi la partie immatérielle<br />

: les connaissances, le savoir-faire, la gestion, la<br />

comptabilité, la maintenance … Ces informations sont<br />

bien souvent partagées, en partie ou en totalité, en interne<br />

ou en externe, transmises au régulateur ou mutualisées<br />

avec des concurrents. <strong>Le</strong> tout n’est pas seulement<br />

d’avoir des tuyaux, mais également de bien savoir<br />

où ils se trouvent, et ce qu’il est possible d’en faire. C’est<br />

tout cela qui constitue un patrimoine d’infrastructure.<br />

La valeur globale d’un réseau est différente de la<br />

somme des valeurs unitaires des équipements, de l’immobilier<br />

et des stocks. Elle dépend de son usage et de<br />

ses perspectives d’évolution.<br />

L’information pour<br />

mieux envisager l’avenir<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs télécoms doivent répondre aux attentes<br />

des consommateurs en réception, mais aussi de plus en<br />

plus en émission. Pour accompagner la nouvelle croissance<br />

du patrimoine, sans compromettre la survie et la<br />

santé financière des entreprises, il faut savoir répondre<br />

précisément aux questions suivantes :<br />

• Quelle est la capacité du génie civil à accepter de<br />

nouveaux câbles ? Quel taux de saturation, quels types<br />

de câbles (cuivre, fibre), réutilisation possible des fourreaux,<br />

modernisation du réseau avec le génie civil existant<br />

(dépose cuivre/repose fibre, sous-tubage, fourreaux<br />

vides, en bon état)…<br />

• Quelle est la capacité à activer plus rapidement les<br />

nouveaux quartiers ? (réserves de fibre noire/cuivre non<br />

connectées, réserves de fourreaux, état de saturation<br />

des armoires, besoin et positionnement des NRO,<br />

NRA…)<br />

• Quelle est la capacité à proposer de nouveaux services<br />

(IPTV, TVHD, 3D, …) grâce à de la réserve de débit<br />

? Sur le backbone, le réseau de desserte et le dernier<br />

kilomètre, taux de saturation des équipements<br />

actifs, proximité moyenne des équipements aux abonnés<br />

(confrontation des affaiblissements prévisibles avec<br />

les plans marketing ciblés).<br />

Tout opérateur disposant de ces réponses, rapidement<br />

et de manière fiable, pourra aller plus vite et plus loin<br />

que la concurrence, quelque soit son historique et ses<br />

origines. L’expérience montre même que plus l’intervention<br />

de l’opérateur se fait au plus proche du point<br />

de raccordement, plus l’intérêt d’une connaissance fine<br />

et précise, actualisée et quantifiée de l’infrastructure est<br />

importante. <strong>Le</strong> partage d’une infrastructure pour sa<br />

mutualisation nécessite aussi une bonne connaissance<br />

de celle-ci : toute collectivité partage ses coûts sur la<br />

base d’une connaissance précise de sa propriété. Il en<br />

va de même pour les réseaux et les infrastructures de<br />

télécommunications, en particulier pour le dernier kilomètre,<br />

les colonnes montantes dans les immeubles ou<br />

les réseaux de desserte dans les lotissements. Sans référentiel<br />

ni connaissance précise de cette infrastructure,<br />

il ne pourra pas y avoir de réelle mutualisation. Enfin,<br />

dans le cas des réseaux et infrastructures en délégation<br />

de service public, comment peut-il y avoir l’assurance<br />

d’une réelle reprise par la puissance publique s’il n’y a<br />

pas un référentiel en place, dès l’initialisation du réseau,<br />

mis à jour au fil de ses évolutions et de son développement<br />

? L’histoire des réseaux cuivres est là, à l’heure<br />

de la fibre optique, pour nous rappeler que sans mise<br />

en place d’un tel référentiel au plus tôt, il n’y a pas<br />

moyen de récupérer cette information ni de la reconstruire<br />

à posteriori !<br />

De l’intérêt de l’Infrastructure<br />

Knowledge Management (IKM)<br />

Tous les opérateurs ont des outils informatiques qui<br />

peuvent fournir une partie des réponses. Ils doivent<br />

être complétés par ce qui est archivé dans les armoires<br />

L’auteur<br />

Pierre Pigaglio<br />

Président de P&T Consulting<br />

à plans, sous forme papier ou numérique. Sans l’aide<br />

structurée d’un référentiel au centre et en remplacement<br />

de tous ces outils hétérogènes, cet effort est<br />

une quête difficile, qui produit souvent des résultats<br />

erronés ou imparfaits. Si les outils classiques sont<br />

adaptés à l’estimation de la partie visible de l’iceberg,<br />

seules les solutions d’Infrastructure Knowledge Management<br />

permettent de donner une valeur de manière<br />

fiable et pérenne de la partie invisible. La valeur<br />

« Avant de poursuivre la création de nouveaux réseaux, de<br />

façon risquée et potentiellement ruineuse, il faudrait plutôt<br />

capitaliser sur l’expérience passée. L’important pour<br />

l’élaboration de cette stratégie, est l’analyse du chemin<br />

parcouru, la valorisation du patrimoine d’infrastructure actuel,<br />

ainsi que la façon de le gérer et de le développer ».<br />

d’un réseau est liée à la capacité de l’opérateur à faire<br />

face à la demande croissante de débit et de nouveaux<br />

services. Seules des solutions d’Infrastructure Knowledge<br />

Management peuvent apporter une réponse<br />

claire à toutes ces questions, et donner l’assurance<br />

que l’infrastructure saura répondre aux prochains<br />

challenges. Cette maîtrise de l’information permet<br />

d’entretenir un référentiel, qui devient un outil décisionnel<br />

majeur pour l’entreprise et doit permettre de<br />

déclencher les investissements nécessaires au THD, de<br />

la façon la plus pertinente, avant la concurrence.■<br />

Par Pierre Pigaglio<br />

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