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téléchargement - Le Journal Des Télécoms

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De nombreux moments<br />

sont indescriptibles.<br />

La raison est simple.<br />

<strong>Le</strong> nouvel ELEGANCEplus est un téléphone mobile permettant de<br />

téléphoner avec classe en toute simplicité. Son aspect épuré réjouira<br />

tous les amateurs de design.<br />

Son chargeur de bureau offre tout le confort nécessaire pour la recharge<br />

du téléphone, mais aussi pendant les conversations en mode<br />

mains libres. La discrète touche d’appel d’urgence garantit également<br />

votre sécurité au quotidien.<br />

Toujours autant de classe mais avec plus de sécurité.<br />

- Utilisation simple et confortable<br />

- Téléphoner et envoyer des SMS<br />

- Touche d’appel d’urgence emporia<br />

- Bluetooth et Radio FM avec antenne intégrée<br />

- Edition spéciale Emporia : station de chargement incluse<br />

Fonction d‘appel d’urgence :<br />

- Sélection jusqu‘à 5 numéros d‘appel d‘urgence<br />

- Envoi d‘un SMS d‘urgence afin de prévenir le destinataire de l‘appel<br />

- Reconnaissance DTMF de l‘appel d‘urgence (l‘appel d‘urgence<br />

ne peut pas terminer sur un répondeur)<br />

- La touche d‘appel d‘urgence peut être désactivée<br />

Plus d’informations sur www.emporia.eu<br />

Nous simplifions la communication. ®


JDT227-P03-EditoOKTP:JDT 07/11/2011 19:00 Page 3<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms est une<br />

publication de Télécom Presse,<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

Tél. : 01 41 58 58 20<br />

Fax : 01 48 58 55 34<br />

S.a.r.l. au capital de 8 000 euros<br />

Siège social :<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

N° de commission paritaire : 1011T84383<br />

Rédaction<br />

Directeur de la rédaction et rédacteur en<br />

chef Ariel Gomez +33(0)1 41 58 59 24.<br />

E-mail : ariel.gomez@jdt.fr<br />

<strong>Journal</strong>iste<br />

Thomas Pagbe +33(0)1 41 58 59 29.<br />

E-mail : thomas.pagbe@jdt.fr<br />

Ont collaboré à ce numéro :<br />

Hervé Reynaud, François Arias, GC<br />

Direction artistique<br />

Anastasie Babic<br />

Rédacteurs-graphistes<br />

Christophe Monfort, Benoît Maurice<br />

Publicité<br />

Directeur de publicité<br />

Miguel Mato<br />

Miguel@microscoop.com<br />

Tél : +33(0)1 41 58 58 23<br />

Directeur de clientèle<br />

Bernard Bibas<br />

Bernard.bibas@jdt.fr<br />

Tél : +33(0)1 41 58 59 23<br />

Fax publicité : +33(0)1 48 58 55 34<br />

Administration/comptabilité<br />

Stéphanie Largillière<br />

Tél. : +33(0)1 41 58 58 20<br />

E-mail : stephanie@microscoop.com<br />

Abonnements<br />

DIP-<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />

Cécile Cich<br />

Mail : cecile.cich@dipinfo.fr<br />

20, quai de la Marne,<br />

75164 Paris Cedex 19.<br />

Tél. : +33(0)1 44 84 80 83.<br />

Impression<br />

Iapca - 83 Toulon<br />

Mensuel - 23 ème année.<br />

Prix du no : 9,50 € TTC.<br />

Abonnement (1 an ) : 79 € TTC.<br />

Directeur de la publication : Ariel Gomez<br />

Actionnaires : Microscoop, Ariel Gomez<br />

<strong>Le</strong> cloud et le<br />

mobile un couple<br />

qui se cherche encore<br />

D’après une étude menée par la société Vendantix pour le compte de l’opérateur AT&T, les<br />

grandes entreprises françaises (215 entreprises de plus d’un milliard de dollars de chiffre<br />

d’affaires) qui auront opté pour le Cloud Computing pourraient d’ici 2020<br />

économiser 830 millions d’euros de dépenses énergétiques par an et réduire leurs<br />

émissions de carbone annuelles de 1,2 million de tonnes, soit l’équivalent d’un parc de 630 000<br />

voitures. <strong>Le</strong>s entreprises répondant au questionnaire, qui viennent de tous les secteurs d’activité, avaient<br />

déjà mis en place le Cloud Computing depuis deux ans au moins, avec comme première<br />

motivation des économies pouvant atteindre 40 ou 50 % des dépenses. <strong>Le</strong>s capitaux non immobilisés<br />

dans le Capex d’infrastructure y contribuent, ainsi que les économies liées à la maintenance. Mais le<br />

Cloud apporte aussi comme avantage une diminution drastique des temps de mise sur le marché, ainsi<br />

qu’une grande flexibilité, tant fonctionnelle que<br />

tarifaire. Encore faudrait-il, pour que le Cloud<br />

devienne le mode de fonctionnement majoritaire,<br />

que le « cloud mobile » (l’accès au Cloud depuis les<br />

terminaux mobiles) se développe fortement et que<br />

les réseaux des opérateurs soient capables de<br />

restituer des débits de connexion permettant de<br />

travailler dans de bonnes conditions. L’étude de<br />

l’Arcep sur « La mesure de la qualité de service des<br />

réseaux mobiles français » (13ème du nom), s’est<br />

pour la première fois penchée sur les débits réels<br />

produits par les opérateurs à partir de clés 3G et de<br />

smartphones. <strong>Des</strong> tests de téléchargement et<br />

d’envoi de fichiers menés dans les 12 plus grandes<br />

agglomérations métropolitaines, ainsi que dans une<br />

vingtaine d’agglomérations comptant entre 40 000<br />

et 200 000 habitants, ont montré un débit moyen de<br />

téléchargement de 3 Mbit/s et un débit moyen<br />

d’envoi de 1,3 Mbit/s. Certes, ces résultats sont en progression dans les deux cas : plus 40 % pour le<br />

téléchargement, plus 8,3 % pour l’envoi. Et ils ne reflètent qu’une moyenne qui occulte la<br />

performance des mesures extrêmes (9,2 Mbit/s en réception, plus de 3 Mbit/s en envoi), et qui noie<br />

dans la masse la performance individuelle des opérateurs : 4,8 Mbit/s en débit médian pour<br />

Orange, 2,8 Mbit/s pour SFR et 1,2 Mbit/s pour Bouygues Telecom. <strong>Le</strong> régulateur a également<br />

testé, pour la première fois et à titre expérimental, la performance des réseaux sur smartphones.<br />

Non publiables en détail dans l’état, ils laissent cependant apparaître un débit moyen en<br />

téléchargement de 2,4 Mbit/s (inférieur donc à celui des clés 3G) et de 1,4 Mbit/s en envoi,<br />

légèrement supérieur à celui des clés 3G. Tout cela va certes dans le bon sens, et l’on peut aussi<br />

bien parler de bouteille à moitié pleine qu’à moitié vide, mais, eu égard aux attentes, la note serait<br />

« peut mieux faire »…<br />

Ariel Gomez,<br />

directeur de la rédaction,<br />

rédacteur en chef<br />

<strong>Le</strong>s grandes entreprises françaises (215<br />

entreprises de plus d’un milliard de dollars de<br />

chiffre d’affaires) qui auront opté pour le Cloud<br />

Computing pourraient d’ici 2020 économiser 830<br />

millions d’euros de dépenses énergétiques par an<br />

et réduire leurs émissions de carbone annuelles<br />

de 1,2 million de tonnes, soit l’équivalent d’un<br />

parc de 630 000 voitures.<br />

A nos lecteurs<br />

Notre numéro 228 de décembre sortira quelques jours après la date initialement prévue<br />

(le 7 décembre), afin de pouvoir intégrer dans ses pages le compte-rendu de la 2ème Soirée<br />

des Mobiles d’Or (qui se tient le 6 décembre), et de la table ronde qui aura pour thème :<br />

« Téléphonie mobile : vers la fin du modèle de la subvention et de l’abonnement ? ». Merci<br />

par avance de votre patience et de votre compréhension.<br />

3 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P04-05-Sommaire OKAG:JDT 03/11/2011 15:48 Page 4<br />

N°227<br />

Dernière heure<br />

Sony devient l’unique propriétaire de la marque Sony-<br />

Ericsson. <strong>Le</strong> nippon devrait débourser un milliard<br />

d’euros acquérir les parts de son ancien partenaire.<br />

Largement distancée sur le marché des smartphones<br />

par Apple et Samsung, la joint-venture, très<br />

longtemps positionnée sur le segment des téléphones<br />

moyens et haut de gamme, n’a jamais vraiment réussi à<br />

rattraper ses rivaux. <strong>Le</strong> géant nippon sait désormais que<br />

la course se joue au niveau des terminaux comme sur<br />

celui des services, l’un de ses points forts. <strong>Le</strong> géant<br />

japonais de l’électronique dispose notamment d’une<br />

offre de contenus : les jeux sur Playstation Store et la<br />

musique sur Qriocity. <strong>Le</strong> nippon pourrait ainsi intégrer<br />

directement ses services sur ses terminaux et proposer<br />

sur le marché un produit plus complet, accompagné de<br />

la désormais indispensable couche de services.<br />

<strong>Le</strong>s maires ne pourront plus se prononcer sur<br />

l’implantation d’antennes relais sur leurs communes.<br />

<strong>Le</strong> Conseil d’Etat a mis un terme à une période de<br />

flou qui a vu des villes comme Paris, Saint-Denis ou<br />

Bordeaux interdire le déploiement de ces équipements.<br />

<strong>Le</strong> Conseil a estimé qu’il n’appartenait pas aux édiles<br />

de s’exprimer sur cette question, mais au ministère de<br />

l’Industrie, à l’Arcep (le régulateur des télécoms) et<br />

l’ANFR (Agence nationale des Fréquences). Ce nouveau<br />

débat autour des antennes intervient à peine quelques<br />

mois avant l’arrivée de Free Mobile, qui devra lui<br />

aussi déployer ses propres antennes.<br />

L’intégrateur basé à Strasbourg Atelio, dirigé par<br />

Silvano Trotta - par ailleurs président de la Ficome –<br />

s’est porté acquéreur de la société Atelias, un<br />

intégrateur au profil très proche du sien (50 % SSII et<br />

50 % Téléphonie). Forte d’une expertise particulière sur<br />

Alcatel et Microsoft, Atelias emploie 7 personnes pour<br />

servir quelque 300 clients et réaliser un million d’euros<br />

de chiffre d’affaires. Renforçant par cette acquisition<br />

son positionnement entre la Bourgogne et l’Alsace,<br />

Atelio emploie une cinquantaine de personnes pour un<br />

chiffre d’affaires de 10 millions d’euros.<br />

Erratums<br />

Dans notre numéro 226<br />

d’octobre, dans le sujet<br />

sur les réseaux sociaux<br />

d’entreprise, nous avons<br />

en page 44 illustré une<br />

citation d’Eric dos<br />

Santos, associé chez<br />

l’éditeur Dimelo, avec la<br />

photo de Gabriel<br />

Frasconi, directeur<br />

régional des ventes chez<br />

Avaya ! Voici donc la photo d’Eric dos Santos, avec<br />

toutes nos excuses aux deux intéressés comme à tous<br />

nos lecteurs.<br />

Par ailleurs, la construction de l’article « l’Automne<br />

des tarifications sociales » introduit un doute sur<br />

la nature de l’activité de Covage. Ce dernier est bien<br />

un opérateur d’opérateurs, ce qui le différencie<br />

d’Orange, de Numericable, ou de Wibox, qui sont des<br />

opérateurs de service.<br />

Infrastructures<br />

14 Actualité<br />

HP Networking retire une couche au réseau<br />

15 Reportage<br />

Test 4G : coup d’envoi par Imagilab<br />

Opérateurs<br />

16 Actualité<br />

France Telecom prêt à vendre sa filiale suisse<br />

17 Actualité<br />

Neo Telecom accélère son développement<br />

régional<br />

Distribution<br />

18 Actualité<br />

Foliateam en ordre de marche pour mieux<br />

attaquer ses marchés<br />

Equipements<br />

20 Actualité<br />

ZTE affine sa stratégie entreprise<br />

22 Point Marché<br />

Micro-casques : les communications unifiées<br />

dynamisent le marché<br />

Services<br />

24 Actualité<br />

Orange mise sur l’IaaS<br />

26 Point Marché<br />

Smartphones, tablettes, PC : quelle sécurité<br />

pour les réseaux d'entreprises ?<br />

28 Focus<br />

Réalité augmentée : de plus en plus<br />

d'applications<br />

<strong>Le</strong>s gens & les chiffres<br />

30 Interview<br />

Patrick Gentemann, p-dg de Call in Europe<br />

Call in Europe : Zero forfait,<br />

mais beaucoup d’idées et de projets<br />

46 Nominations<br />

<strong>Le</strong>s mouvements du mois des entreprises du secteur<br />

48 Points de vue/idées<br />

■ Industry 2.0 : la nouvelle révolution pour les télécoms ?<br />

■ <strong>Le</strong>s SIG comme outil d’aide à la décision pour les opérateurs télécoms<br />

■ Une offre de télétravail intégrée : relais de croissance pour les<br />

opérateurs de Télécoms<br />

■ Vers la fin des DSI dans les collectivités territoriales ?<br />

■ Google remet l’identité numérique au centre du Web et consacre<br />

le « .me »<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

4


JDT227-P04-05-Sommaire OKAG:JDT 03/11/2011 15:48 Page 5<br />

P.6 : événement<br />

Compte rendu<br />

IP Convergence<br />

Malgré une première journée un peu molle en termes d’affluence – mais au cours de laquelle les<br />

conférences ont fait le plein – l’édition 2011 du triptyque IP Convergence, Mobile IT et Cloud & IT<br />

Expo, première du genre sous cette forme, s’est terminée sur une note positive, validant à priori ce<br />

nouveau positionnement de la manifestation.<br />

P.12 : événement<br />

Compte Rendu<br />

Mobility<br />

For Business<br />

Première édition réussie<br />

P.32 : dossier<br />

Santé et Télécoms,<br />

un couple de plus<br />

en plus proche<br />

La nécessité d'optimiser<br />

les budgets du secteur de<br />

la santé, la raréfaction des<br />

médecins de campagne<br />

ainsi que le vieillissement<br />

de la population sont<br />

autant de paramètres qui<br />

poussent les acteurs du<br />

monde médical à<br />

s'orienter de plus en plus<br />

vers les solutions<br />

télécoms. Beaucoup a<br />

déjà été fait, mais<br />

quelques freins retardent le déploiement de solutions très<br />

innovantes, comme la télémédecine. Tour d'horizon.<br />

s


JDT227-P06-09-Eve-CR IP Conve OKAG:JDT193 03/11/2011 15:51 Page 6<br />

Évènement<br />

compte rendu IP convergence<br />

IP Convergence, Mobile IT et Cloud & IT Expo<br />

La nouvelle formule<br />

transforme l’essai<br />

Malgré une première journée un peu molle en<br />

termes d’affluence – mais au cours de<br />

laquelle les conférences ont fait le plein –<br />

l’édition 2011 du triptyque IP Convergence, Mobile IT et<br />

Cloud & IT Expo, première du genre sous cette forme,<br />

s’est terminée sur une note positive, validant à priori ce<br />

nouveau positionnement de la manifestation. Si la superficie<br />

d’exposition s’est quelque peu réduite par rapport à<br />

l’édition précédente, le nombre de visiteurs est annoncé<br />

en progression de 20 % ce qui, après une édition 2010 qui<br />

avait souffert des grèves de transport et de la pénurie de<br />

carburant, revient à retrouver le – bon - niveau de l’édition<br />

2009. Au-delà du constat quantitatif, de nombreux<br />

exposants ont exprimé leur satisfaction quand à la qualité<br />

des contacts, soulignant quand même l’importance du<br />

visitorat « channel » (la distribution) par rapport à celui<br />

des clients finaux.<br />

Par ailleurs, la deuxième édition des Trophées de la<br />

Convergence, distinguant 8 catégories dans les secteurs<br />

couverts par les salons, ont été remis mercredi 19 octobre<br />

dans une ambiance festive, avant une soirée animée en<br />

musique par le groupe Heavy Soul.<br />

Enfin, les trois salons ont également donné lieu à<br />

quelques annonces et présentations de nouveautés, dont<br />

nous vous présentons ci-après une sélection. ■<br />

Par Ariel Gomez, Thomas Pagbe et Hervé Reynaud<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

6


JDT227-P06-09-Eve-CR IP Conve OKAG:JDT193 03/11/2011 15:51 Page 7<br />

HUB TELECOM <strong>Des</strong> communications<br />

unifiées en cloud pour les aéroports<br />

Nicolas <strong>Le</strong>hovetski, directeur de la BU<br />

télécommunications chez Hub Telecom<br />

ADN aéroportuaire oblige, c’est par les aéroports que commence Hub Telecom pour porter<br />

sur le marché sa nouvelle offre de communications unifiées en mode cloud. Filiale<br />

d’Aéroports de Paris, l’opérateur gère en effet une bonne partie des infrastructures et des<br />

services télécoms des entreprises installées au sein de la plate-forme de Roissy Charles de<br />

Gaulle. Sa nouvelle offre, comme l’explique Nicolas <strong>Le</strong>hovetski, directeur de la BU télécommunications<br />

chez Hub Telecom, « c’est l’IPBX Mitel virtualisé sur du VM Ware ; nous travaillions<br />

dessus depuis un moment ». Lancée en vente directe auprès des aéroports, cette<br />

offre se compose dans un premier temps des services de téléphonie. « Chaque client a son<br />

instance IPBX, poursuit le responsable, au fur et à mesure, nous allons fournir des services<br />

complémentaires comme l’audioconférence ou la visio conférence ». Car si Hub Télécom<br />

gère déjà quelque 30 000 lignes téléphoniques en mode Centrex classique sur la plate-forme<br />

aéroportuaire, il reste aussi des clients qui ont des IPBX et que l’opérateur veut convaincre<br />

de passer en mode hébergé. « Nous avons pour cela une offre très compétitive, avec des forfaits<br />

illimités fixes et mobiles ». Après le basculement<br />

de la téléphonie, Hub Télécom cherchera<br />

à promouvoir son approche des communications<br />

unifiées, une offre « qui ne va<br />

pas de soi pour tout le monde. Mais les services<br />

de Communications Unifiées fonctionnent,<br />

et nous savons garantir la qualité de<br />

service chez nos clients ». La deuxième étape,<br />

ce sera de porter cette offre au-delà de aéroports,<br />

en vente indirecte. Quant au choix du partenaire, Hub s’est tourné vers Mitel par ce<br />

qu’il lui semblait « les plus avancés sur la virtualisation, conclut Nicolas <strong>Le</strong>hovetski, ils ont<br />

un ensemble de fonctionnalités convaincantes, et ils annoncent un client sur les mobiles qui<br />

n’était pas prévu il y a trois mois ». ■<br />

PLANTRONICS<br />

<strong>Le</strong> constructeur<br />

veut simplifier<br />

les usages<br />

Outre ses différentes gammes<br />

de micro-casques et d'oreillettes,<br />

Plantronics a présenté cette année sur IP<br />

Convergence une application destinée à simplifier<br />

l'accès à une audioconférence, depuis un<br />

smartphone, une tablette ou un PC. « InstantMeeting<br />

identifie les conférences téléphoniques prévues dans Outlook et reconnaît les<br />

numéros de téléphone et les codes à composer pour y accéder », explique<br />

Philippe Tessier, directeur marketing France, « ainsi, l’utilisateur n'a plus à<br />

appuyer que sur une touche pour entrer en conférence ». Cet outil peut constituer<br />

une réponse intéressante aux difficultés rencontrées dans nombre de situations<br />

de mobilité pour effectuer toutes les tâches nécessaires afin d'accéder à une<br />

conférence. InstantMeeting est disponible pour les iPhones, les BlackBerry et les<br />

smartphones sous Android. <strong>Le</strong> lancement de cette application se situe dans la<br />

droite ligne de la nouvelle promesse de la marque : Simply Smarter<br />

Communications. En effet, depuis le début de l'année, Plantronics souhaite se<br />

positionner sur les usages et plus seulement sur la technologie. « Aujourd'hui,<br />

l'utilisation de tous les moyens de communication n'est pas si simple que cela »,<br />

poursuit Philippe Tessier, « nous essayons d'en faciliter l'usage ». Sur les boutiques<br />

d'applications (AppStore, Android Market), il est possible de télécharger<br />

InstantMeeting 20 fois gratuitement, ensuite l'application est payante. Pour les<br />

grosses PME ou les grandes entreprises, les licences sont proposées par blocs<br />

(de 500 ou 1000). Plantronics compte sur ce type d'outils pour stimuler l’utilisation<br />

des micro-casques et des oreillettes. ■<br />

VIDYO<br />

La visio<br />

intelligente<br />

sur tablette<br />

Relativement peu connu il y a encore<br />

quelques mois, Vidyo joue les troubles<br />

fête avec sa nouvelle solution destinée aux<br />

tablettes iPad. Une fois de plus, l’éditeur met<br />

en avant l’intelligence et la capacité d’adaptation<br />

de son logiciel comme différence principale.<br />

« <strong>Le</strong>s grosses différences de notre solution<br />

sont l’utilisation du standard H.264 SVC et<br />

la qualité de service », explique Eric <strong>Le</strong> Guiniec,<br />

vice-président et ‘general manager’<br />

de Vidyo. « La solution analyse en<br />

permanence l’état du réseau, le<br />

taux de chargement du processeur<br />

et le format d’affichage de la<br />

tablette. Si, par exemple, le CPU<br />

exploite 90 % de sa capacité de<br />

traitement, on réduit la résolution<br />

». Concrètement, si une<br />

session démarre d’un côté en<br />

HD 720p, un participant en<br />

possession d’un smartphone<br />

verra apparaître la vidéo en<br />

VGA, et pas en haute définition.<br />

« La solution s’adapte<br />

en temps réel », poursuit-il.<br />

Vidyo prend également le contrepied<br />

de certains de ses concurrents qui continuent<br />

à exploiter des serveurs multipoints<br />

(MCU). « <strong>Le</strong> problème avec le MCU, c’est qu’il<br />

décode et encode une vidéo. Cela ajoute un<br />

délai supplémentaire. De plus, le MCU ne date<br />

pas d’aujourd’hui. L’encodage peut désormais<br />

être fait nativement, sur le réseau ». Pour Eric<br />

<strong>Le</strong> Guiniec, « tout le monde parle de téléprésence<br />

», sans pour autant être en mesure de<br />

pouvoir délivrer un service digne de ce nom.<br />

« Pour proposer de la visio, il faut avoir réalisé<br />

un saut technologique. (…) Dans ce domaine,<br />

nous revendiquons notre légitimité technologique<br />

». Cette évolution technologique, Vidyo<br />

entend bien l’avoir effectuée : sa solution, qui<br />

s’appuie sur un soft, ne nécessite pour fonctionner<br />

qu’un serveur hébergé chez un tiers, ou<br />

au sein de la salle informatique de l’entreprise.<br />

Développé pour le moment sur iOS, Vidyo pour<br />

tablette et smartphones sera disponible à partir<br />

de la fin de l’année 2011. Signalons au passage<br />

que Vidyo Mobile a remporté le prix<br />

« Innovation de l’année en terme de communications<br />

d’entreprise » à l’occasion de l’édition<br />

2011 des Trophées de la Convergence. ■<br />

7 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P06-09-Eve-CR IP Conve OKAG:JDT193 03/11/2011 15:51 Page 8<br />

Évènement<br />

compte rendu IP convergence<br />

ECRITEL <strong>Le</strong> mix du<br />

PaaS et du CDN<br />

Un authentique mystère. Avec des références telles<br />

que Louis Vuitton, Lacoste, Dior, Chaumet ou<br />

Sarenza, pour les succès du Web, on aurait pu s’attendre à<br />

une opération de communication à grand échelle<br />

lorsqu’Ecritel s’est lancé dans le Cloud avec son propre service<br />

de PaaS (Plateform as a Service). Il en a été tout autrement.<br />

A peine l’hébergeur se permet-il une apparition au<br />

salon IP Convergence pour présenter son savoir-faire et la<br />

valeur ajoutée de son offre d’informatique dématérialisée.<br />

Confectionnée à partir d’équipements Hitachi, EMC et<br />

Cisco pour la partie matérielle et VMware pour le versant<br />

logiciel, l’offre PaaS d’Ecritel offre puissance de calcul,<br />

stockage et mémoire RAM. En guise d’élément différenciateur,<br />

Ecritel s’appuie sur un partenariat signé avec Cedexis,<br />

Antoine Moraillon, directeur technique d’Ecritel<br />

une spécialiste du CDN (Content Delivery Network) et par<br />

l’acquisition, un an plus tôt de CDN Technologies, une spécialiste<br />

du routage de flux. « Nous intégrons le multi-CDN<br />

dans notre offre Cloud. Cela nous permet de proposer à nos<br />

clients les meilleurs chemins pour ses flux », explique<br />

Antoine Moraillon, directeur technique d’Ecritel. Cette stratégie<br />

se révèle payante : le Cloud représente désormais<br />

près de 50 % du chiffre d’affaires d’Ecritel. Sans jouer dans<br />

la même catégorie que les cadors du Cloud, Ecritel s’offre,<br />

avec son approche CDN, d’une option capable de faire<br />

émerger son service. ■<br />

VIBESEC<br />

L’audit de sécurité express<br />

du réseau téléphonique<br />

Présente pour la première fois sur IP Convergence, la<br />

société israélienne VibeSec (créée à Haifa par des spécialistes<br />

issus de la sécurité militaire), a présenté une solution<br />

d’audit et de monitoring des systèmes de téléphonie sur IP. La<br />

solution se présente tout sous la forme d’une clé USB que l’on<br />

branche tout simplement sur n’importe quel poste du réseau.<br />

<strong>Le</strong> système lance un scan complet du réseau et des postes<br />

téléphoniques et répertorie ainsi en une demi heure les failles<br />

de sécurité (non changement du mot de passe standard du<br />

constructeur, par exemple). Il permet aussi de faire du hacking<br />

et du transfert d’un n° de poste sur un autre pour masquer<br />

l’origine de la communication sortante pour tester la sécurisation<br />

du système. A la fin du scan, il édite automatiquement<br />

un rapport. « <strong>Le</strong>s entreprises font beaucoup pour se protéger<br />

des intrusions extérieures, explique Shimon Gruper, co-fondateur<br />

et p-dg de la société, mais très peu pour lutter contre la<br />

fraude interne ». Or, beaucoup de fraudes viennent de là.<br />

« Nous avons également un logiciel qui permet de détecter<br />

les fraudes, poursuit Shimon Gruper, il regarde comment le<br />

réseau est configuré, quelles sont les dépenses moyennes par<br />

poste et permet de mettre en place des alertes en cas de<br />

dépassement de la consommation. Cette surveillance peut<br />

également s’exercer sur les téléphones mobiles qui sont<br />

connectés sur les IPBX ». L’outil détecte même si un câble a<br />

été débranché, pour passer des appels depuis la salle de réunion,<br />

par exemple. Représentée en France par la société<br />

Pointgreen Business, Vibesec travaille également sur une version<br />

cloud pour sécuriser les solutions d’IP Centrex. <strong>Le</strong>s audits<br />

de sécurité proposés actuellement par les opérateurs prennent<br />

plusieurs jours… ■<br />

SENSO TÉLÉCOM<br />

L’opérateur chantre de la proximité<br />

Parmi les titans des télécoms, plusieurs acteurs - de taille plus<br />

modeste - sont parvenus à se tailler une place sur le segment<br />

des entreprises avec une offre de services capables de rivaliser<br />

avec celle des opérateurs les plus importants. C’est le cas de<br />

Senso Télécom. <strong>Le</strong> « jeune » opérateur alternatif, hébergé sur le<br />

réseau de SFR, a complété ces derniers mois son catalogue avec<br />

des offres de convergence et de Cloud. « Notre service de convergence<br />

fixe-mobile tous opérateurs permet à nos clients de recevoir<br />

leurs appels entrants vers leurs mobiles, leur ligne fixe et leur PC<br />

connecté à Internet. Cela permet<br />

à nos clients de ne plus<br />

ressentir l’angoisse de l’appel<br />

perdu », explique Michel<br />

Sebis, directeur associé en<br />

charge de la vente et marketing.<br />

Conforme à la logique du<br />

marché, l’opérateur a également<br />

lancé sa propre offre<br />

Cloud, service pour lequel<br />

l’autocommutateur a été virtualisé.<br />

Baptisée Cloud PBX,<br />

Michel Sebis, directeur associé en<br />

charge de la vente et marketing<br />

l’offre se destine aux TPE et aux PME, jusqu’à 100 postes. « Elle<br />

prend tout son sens dans des architectures complexes et multisites.<br />

Elle permet notamment de répondre aux besoins des travailleurs<br />

nomades, de connexion au services externalisés et d’accès<br />

en VPN », détaille Michel Sebis. Avec ces briques de services,<br />

l’opérateur entend faire jeu égal avec la concurrence et être capable<br />

de maitriser le réseau de bout en bout. « La téléphonie est infogérée<br />

chez nous. Avec des routeurs capables de régler la question<br />

de l’agrégation de liens et de prioritisation, il est possible d’établir<br />

des règles de priorité haute pour de la VoIP par exemple et basse<br />

pour un flux lambda ». Avec ce type d’approche, Senso Telecom<br />

entend séduire une cible restée très « conservatrice », donc très<br />

attachée à l’opérateur historique. « <strong>Le</strong>s TPE et les PME en ont<br />

assez de ne pas voir leurs interlocuteurs. <strong>Le</strong>s grands opérateurs<br />

ont segmenté leur approche. Ce morcèlement génère de la frustration<br />

et du désarroi chez les clients qui veulent être mieux considérés<br />

». Dans un marché devenu mature, Senso Telecom estime<br />

avoir une carte à jouer : celle de la proximité. ■<br />

RADVISION La visio dans la cours des grands<br />

Acteur important de son marché grâce au succès de son pont de visioconférence,<br />

Radvision restait cependant dans l’ombre des géants<br />

comme Cisco ou Polycom. Voici maintenant à présent que le constructeur<br />

a choisi de s’affirmer comme un acteur de la visioconférence à part entière.<br />

<strong>Le</strong> constructeur et éditeur a fait évoluer son logiciel de contrôle de session<br />

pour l’adapter à la nouvelle donne, dictée, notamment par les smartphones<br />

et les tablettes. « Notre premier métier, c’est le soft, explique Daniel<br />

Bouladoux, directeur commercial France et Benelux chez Radvision. Ce<br />

sont les usages qui nous ont poussés à adapter notre solution pour les<br />

tablettes et pour l’iPhone 4. Aujourd’hui, il faut être en mesure de proposer<br />

un service capable de relier un iPhone à une salle de visio et s’adapter<br />

à ce qui existe. » Concentrée sur le système iOS (et bientôt sur Android), la<br />

solution offre de nombreuses fonctionnalités, sans offrir de rupture totale<br />

avec ce que proposent déjà d’autres acteurs. Il est possible de choisir le<br />

format d’affichage souhaité sur son écran. En outre, on peut également<br />

sélectionner la caméra de son choix et ainsi, faire apparaître la salle ou le<br />

participant souhaité. Radvison innove cependant dans un domaine : la présentation<br />

de documents. « Notre solution offre la possibilité à n’importe<br />

quel participant de revenir sur un ‘slide’, sans que cela ne gène les autres<br />

membres de la session », poursuit Daniel Bouladoux. Pour assurer la qualité<br />

des sessions, l’éditeur s’appuie sur Netsense, un outil capable de<br />

détecter et d’anticiper la perte de paquets de données. « Quand on voit que<br />

le temps de transport chute, c’est le signe qu’un routeur est saturé. C’est<br />

là que Netsense entre en action. Cela nous permet d’adapter la bande passante<br />

avant que la perte de paquets ne se produise », assure le responsable.<br />

De surcroit, Radvision a également ajouté le standard SVC H.264, un<br />

standard capable de récupérer les paquets de données manquants et de<br />

reconstituer un flux tout en conservant une bonne qualité de l’image. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

8


JDT227-P06-09-Eve-CR IP Conve OKAG:JDT193 03/11/2011 15:51 Page 9<br />

OVH<br />

L’aspirant trublion des FAI<br />

OVH prend de la masse. L’hébergeur a récemment créé la surprise en ajoutant une nouvelle<br />

corde à son arc : fournisseur d’accès internet. L’hébergeur, désormais également<br />

opérateur, propose désormais une offre ADSL avec des tarifs très bas. Cette décision est le<br />

fruit d’une réflexion ancienne. « Quand j’ai intégré le projet en 2010, explique Matthieu<br />

Carbonnier, chef produit chez OVH, la réflexion était déjà en cours en interne. En fait, la<br />

question a été évoqué dès 2007 ». <strong>Le</strong> projet s’est ainsi concrétisé 4 ans plus tard. Sur le<br />

plan technique, OVH entend s’appuyer sur ses nombreux points d’interconnexion et NRA<br />

dégroupés. Pour améliorer sa portée, OVH s’est également lancé dans un intense chantier<br />

de dégroupage de NRA. Après Lille, l’hébergeur-opérateur entend dégrouper des NRA dans<br />

les villes de Marseille, Lyon, Bordeaux et dans la petite couronne de Paris. « Notre objectif<br />

est d’avoir un grand nombre de NRA dégroupés », confirme Matthieu Carbonnier. Entré sur<br />

un marché où les acteurs se livrent une concurrence sévère, le nordiste veut émerger<br />

comme un acteur crédible en proposant une tarification agressive. En ce sens, l’opérateur<br />

entend rester fidèle à la ligne qu’il s’est toujours fixé : faire les prix les plus bas possibles.<br />

Ses prix ? Une offre internet seul à 16,69 euros HT par mois et une offre Internet et téléphone<br />

à 23,90 € HT/mois. « Pour cette offre, précise le chef de produit, les appels vers les<br />

lignes fixes et les téléphones mobiles en France métropolitaine sont inclus, ainsi que les<br />

appels vers 40 destinations à l’international. » Toutefois, OVH ne souhaite pas faire de low<br />

cost. « Notre but est de proposer un service au tarif le moins onéreux possible ». L’offre haut<br />

débit (ADSL, SDSL, VDSL) ne concerne pour le moment que les TPE et PME. « <strong>Le</strong> grand<br />

public est en projet. Nous visons notre clientèle historique ». OVH entend cependant tirer<br />

avantage d’un contexte où, l’agitateur d’hier, Free, a rejoint le concert des « grands ». La<br />

place d’agitateur des télécoms est donc à prendre, selon l’hébergeur-opérateur. <strong>Le</strong> nordiste<br />

vise 100 000 connexions internet à fin 2012. Pour l’heure, il compte 5000 abonnés. ■<br />

SNOM TECHNOLOGY<br />

Nouvelle gamme de postes IP<br />

Malgré la puissance de feu déployée par les gros acteurs du secteur, Snom continue à étoffer<br />

son offre, tant en matière de terminaux qu’en matière de logiciels. L’allemand a ainsi fait<br />

évoluer sa gamme « classiques ». <strong>Le</strong>s postes 300, 320 et 370, qui ont représenté environ « 70 % des<br />

ventes », selon Olivier Gerling, directeur général de Snom pour la France, sont en train d’être remplacés<br />

par une nouvelle famille de produits, la série 700, composée des postes IP 720 et 760. « Nous<br />

n’avons pas modifié les produits en profondeur. La qualité sonore, par exemple, reste la même. En<br />

revanche, nous avons décidé, de n’intégrer que des ports Gigabit, indique le responsable. Pour nous,<br />

le Gigabit est une tendance très forte ». Ces nouveaux produits permettent à Snom de compléter<br />

son offre « vers le bas » et de compléter son catalogue avec des téléphones meilleur<br />

marché. Même chose du côté du PABX. <strong>Le</strong> constructeur propose un nouvel<br />

autocom, le Snom One Soho, à peine plus grand qu’une prise CPL. « Il s’agit<br />

d’un équipement destiné aux TPE, entre 0 et 10 postes. Nous voulons limiter le<br />

coût total du PABX », poursuit Olivier Gerling. « Avec ce boîtier, nous allons voir<br />

les sociétés qui possèdent des DECT analogiques ». Autre facteur, Snom<br />

entend également jouer sur la simplicité d’installation : le boitier s’installe<br />

seul. « Sur le site Snom One Soho.fr, nous proposons des tutoriels<br />

vidéo. <strong>Le</strong>s entreprises peuvent, si elles le souhaitent, faire appel à des<br />

installateurs informatiques de quartier ». Parallèlement, Snom poursuit<br />

sa plongée dans le domaine du logiciel. « Si on ne propose pas du logiciel<br />

et du matériel, on n’a aucune valeur ajoutée », précise Olivier<br />

Gerling. Snom anticipe un chiffre d’affaires deux fois supérieur à celui<br />

de 2011 pour son prochain exercice fiscal. « Malgré la croissance,<br />

tempère Olivier Gerling, on sent des creux, mais pour le moment, ça<br />

va. (…) De beaux contrats vont arriver<br />

». ■<br />

Olivier Gerling, directeur<br />

général de Snom pour la France


JDT227-P10-Eve-CR IP ConvOKTP NEW:JDT 04/11/2011 17:04 Page 10<br />

Évènement<br />

compte rendu IP convergence<br />

IP Convergence, Mobile IT et Cloud & IT Expo<br />

<strong>Le</strong>s 2 èmes Trophées<br />

de la Convergence<br />

La deuxième édition des Trophées de la convergence s’est déroulée le 2ème jour du salon (mercredi 19).<br />

Elle a récompensé huit entreprises dans autant de catégories, à l’occasion d’une cérémonie suivie<br />

d’un cocktail dînatoire animée en musique par le groupe Heavy Soul. <strong>Le</strong> jury, composé de 10<br />

professionnels issus du monde IT (voir ci-dessous), a rendu son verdict, après avoir délibéré le 21 septembre,<br />

sur la base d’une sélection de dossier. ■<br />

LES MEMBRES DU JURY<br />

Sylvie Chauvin, Présidente de Markess International<br />

Véronique Daval, Présidente du Club Décision DSI<br />

Robin Ferriere, Directeur et Associé de RFC<br />

Ariel Gomez, Directeur de la Publication et rédacteur<br />

en chef du <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />

Jean-Michel Huet, Directeur Associé, Bearing Point<br />

France Carole Jardon, Directrice de Pôle chez Tarsus<br />

Guy Mamou Mani, Président, Syntec Informatique et<br />

co-Président d’Open<br />

Philippe Pestanes, Associé en charge de la practice<br />

Média et Télécoms chez Kurt Salmon<br />

Philippe Recouppé, Président du Forum Atena<br />

Silvano Trotta, Président Ficome<br />

J-D Garo, directeur marketing support d’Aastra France, reçoit son trophée<br />

des mains de Sylvie Chauvin, Présidente de Markess International<br />

Bertrand Caron, Président d’Avencall, reçoit son trophée des mains<br />

de Philippe Recouppé, Président de Forum ATENA<br />

Fabrice Pronnier, directeur fondateur associé de Télécom Object reçoit<br />

son trophée des mains de Silvano Trotta, Président de la Ficome<br />

Samir Koleilat, Président d’Acropolis, reçoit son trophée des mains de<br />

Véronique Daval, Présidente du Club Décision DSI<br />

Luc Bretones, Directeur du domaine Pro/PME chez OBS, reçoit son<br />

trophée des mains de J.M Huet, Directeur Associé de Bearing Point<br />

Eric <strong>Le</strong> Guiniec, Vice-Président EMEA de Vidyo, reçoit son trophée<br />

des mains de Véronique Daval, Présidente du Club Décision DSI<br />

LES LAURÉATS SONT :<br />

Dans la catégorie<br />

« Meilleure offre de convergence fixe-mobile »<br />

OPcom pour Swichtvox<br />

Dans la catégorie<br />

« Meilleure solution de communication unifiée »<br />

Avencall pour son offre Xivo<br />

Dans la catégorie<br />

« Meilleur opérateur pour les entreprises »<br />

Acropolis Telecom<br />

Dans la catégorie<br />

« Innovation de l’année en terme de<br />

communications d’entreprise »<br />

Vidyo pour Vidyo Mobile, solution de visioconférence<br />

multipoint HD sur smartphones et tablettes<br />

Dans la catégorie<br />

« Innovation de l’année en terme de cloud<br />

computing »<br />

Orange pour le Cloud Pro<br />

Dans la catégorie<br />

« Meilleure solution de sécurité d’infrastructure »<br />

Telecom Object pour sa solution de “sécurisation des<br />

comptes SIP clients et revendeurs”<br />

Dans la catégorie<br />

« Meilleure solution applicative de mobilité »<br />

Daxium pour PictBase<br />

<strong>Le</strong>s jurys et les lauréats posent ensemble avant de céder la scène au groupe de musique Heavy Soul.<br />

Dans la catégorie<br />

« Meilleure solution de visio-conférence»<br />

Aastra pour BluStar 8000i<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

10


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JDT227-P12-13-Eve-CR IP ConvOKTP:JDT193 04/11/2011 15:59 Page 12<br />

Évènement<br />

compte rendu salon<br />

Mobility for Business<br />

Une première réussie<br />

La première édition de Mobility for Business s’est<br />

tenue les 11 et 12 octobre derniers au Cnit, à La<br />

Défense. Entièrement consacrée, comme son nom<br />

le laisse deviner, à la mobilité professionnelle, cette<br />

manifestation a réuni quelque 70 exposants et un peu<br />

plus de 2000 visiteurs pour deux jours de rendez-vous<br />

commerciaux, d’entretiens de veille technologique d’ateliers<br />

thématiques et de tables rondes ; le programme de<br />

ces dernières étant coordonné par le <strong>Journal</strong> des<br />

Télécoms. « Nous avons atteint nos objectifs, puisque<br />

nous avons positionné l’événement », explique Gwen<br />

Rabier, le créateur et directeur de MFB. « Nous sommes<br />

un peu en dessous du nombre de visiteurs attendus, mais<br />

qualitativement parlant, le bilan est très bon. 36 % de<br />

notre base [de visiteurs] est issue de grands comptes de<br />

plus de 1000 salariés. Et beaucoup de responsables de<br />

secteurs tels que le BTP, l’industrie ou les collectivités<br />

sont venus avec des projets de mobilité ». Satisfait de<br />

voir que la mayonnaise a pris, malgré la tenue, la semaine<br />

suivante, de l’événement concurrent Mobile IT (couplé<br />

avec IP Convergence et Cloud & IT Expo, voir pages 6 à<br />

10), Gwen Rabier explique cette adhésion par le fait que<br />

MFB « répond aux besoins du marché, pour les cols blancs<br />

comme pour les cols bleus ». Quelques jours après la<br />

manifestation, 25 exposants avaient déjà reconduit leur<br />

participation pour l’édition 2012, qui se tiendra, toujours<br />

au CNIT, les 10 et 11 octobre prochains. Ci-après,<br />

quelques annonces et nouveautés du salon. ■<br />

Par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

MOTION COMPUTING<br />

La tablette, toujours une histoire de pro<br />

Motion Computing, spécialiste des tablettes PC durcies, propose une<br />

nouvelle tablette, la CL 900. Malgré le flot continu de nouveaux<br />

modèles, dont l’iPad d’Apple est la figure de proue, le constructeur reste très<br />

attaché à sa philosophie, à savoir continuer à développer des<br />

produits à l’allure « pro », pour des « pros ». Motorisée par la<br />

dernière génération des processeurs Atom Z670 d’Intel,<br />

la CL 900, pourtant tactile, embarque toujours un<br />

stylet. Durcie, à l’image d’une bonne partie des<br />

équipements que propose le fabricant, la tablette<br />

répond aux normes IP 52 et MIL-STD-810G, peut<br />

résister à des projections d’eau et à la poussière. Elle<br />

peut également continuer à fonctionner après une<br />

chute de 1,22 mètre. Pour l’écran, Motion Computing a<br />

choisi de rester fidèle à l’américain Corning, à l’origine<br />

des verres ultra-résistants Gorilla Glass. Très connectée,<br />

cette tablette est compatible WiFi 802.11 a/b/g/n et 3G<br />

également. Une deuxième version, pas encore disponible,<br />

comprend, en plus des éléments abordés précédemment, un lecteur de piste,<br />

le ‘Slate mate’. Cet accessoire peut notamment être employé en point de<br />

vente pour lire des cartes de fidélité. « Nous restons sur une approche<br />

métier », explique Bérengère Viale-Brun, responsable marketing international.<br />

« [Nos produits] répondent à de nouveaux besoins des professionnels<br />

comme à la consultation de documents ou la saisie d’informations ». Fidèle à<br />

Microsoft, Motion Computing, entend continuer à proposer le système<br />

d’exploitation de l’éditeur sur ses appareils. « Nous sommes favorables à la<br />

stabilité des plates-formes », précise David Pronnier, ‘regional manager’ pour<br />

l’Europe du Sud. Une manière de pointer, en creux, les évolutions très rapides<br />

opérées, notamment par Google, sur Android, son système d’exploitation.<br />

Un rythme peu adapté à celuid’entreprises qui veulent être certaines de voir<br />

fonctionner pendant plusieurs années les solutions sur lesquelles elles<br />

investissent. « Selon nous, Android ne dispose pas de plan de développement<br />

sur le long terme. Il est important pour les entreprises de savoir où elles vont.<br />

(…) Pour l’instant, nous restons sur Windows, après, si une alternative a du<br />

sens, nous verrons », souligne le responsable. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

12


JDT227-P12-13-Eve-CR IP ConvOKTP:JDT193 04/11/2011 16:00 Page 13<br />

STYLOPDF Un stylo très connecté<br />

Méconnu en France, le styloPDF a pourtant 10 ans d’existence. Conçu l’aide d’un logiciel de reconnaissance de caractères puis mis en forme.<br />

pour répondre aux besoins des métiers pour lesquels la En somme, le logiciel « réécrit » le texte. « Selon nous, le styloPDF<br />

saisie rapide de documents et leur envoi, en version numérisée, vers un peut tout à fait être utilisé par l’industrie de l’immobilier pour des<br />

centre de traitement permet de gagner en efficacité, le styloPDF, états des lieux par exemple ou pour du service à la personne. On<br />

constitue une alternative. Comment fonctionne-t-il ? <strong>Le</strong> stylo, qui embarque peut imaginer une personne âgée qui, à l’aide du stylo,<br />

des composants Bluetooth et 3G, fonctionne à l’aide d’un papier dont les écrirait son menu de la semaine », explique Etienne Provost,<br />

motifs d’impression en forme de « pointe » - crée à partir d’une imprimante - dirigeant de Gesway Solutions. Commandé à hauteur de 10<br />

, permettent d’enregistrer les mots écrits sur le papier puis d’envoyer le 000 pièces par l’Etat de Sao Paulo au Brésil, le styloPDF<br />

document en version numérisée, vers un serveur. Pour ce faire, deux conquiert lentement son public. Son prix, environ 500<br />

solutions existent. L’utilisateur peut choisir d’appairer via Bluetooth son stylo euros l’unité, constitue indéniablement l’un des freins<br />

et son smartphone ou de placer le stylo sur son dock d’accueil. Ces deux à son expansion. Pour le contourner, Gesway Solution<br />

modes de fonctionnement permettent de faire parvenir le document – un propose une formule de location. « Nous proposons<br />

bon de commande par exemple - vers le serveur. Une fois parvenu sur le un forfait de 35 à 45 euros par mois et par stylo,<br />

serveur de l’entreprise via le client e-mail, le document est « converti » à sans engagement ». ■<br />

DANEM Met le<br />

CRM en mouvement<br />

Fournir aux entreprises des solutions pouvant être exploitées en situation de<br />

mobilité fait désormais partie des priorités pour les entreprises.<br />

L’intégrateur Danem a choisi de développer sur une tablette Android un outil<br />

CRM pour les commerciaux. Ce logiciel donne à l’utilisateur de nombreuses informations.<br />

« Toutes les informations sur l’historique des clients et les horaires de<br />

rendez-vous sont réunis sur cette plate-forme. Toutes ces données, à portée de<br />

main, permettent d’être plus performant » explique Michel Sasportas, directeur<br />

général de Danem. L’outil permet également de saisir les commandes, de vérifier<br />

l’état des stocks et d’obtenir des données géographiques grâce à une option de<br />

géolocalisation directement intégrée. Pour Michel Sasportas, patron de Danem,<br />

le choix de la tablette se justifie pleinement pour l’intégration de solution de type<br />

CRM. « Tout nos clients ont choisi de migrer vers une tablette. Cette équipement<br />

est une véritable révolution », assure le responsable. Dans une logique identique,<br />

Danem a choisi de rendre ses solutions compatibles avec la solution CRM<br />

Pivotal, rival direct du géant allemand SAP. « Jusqu’à aujourd’hui, aucun CRM<br />

n’intégrait l’offre de mobilité de Danem. C’est une première en France. » ■<br />

MOTOROLA<br />

SOLUTIONS<br />

Une tablette 7<br />

pouces durcie<br />

sous Android<br />

Bien que présent sur MFB via sa division<br />

Mobility pour présenter ses smartphones<br />

pro (Fire, Atrix, Defy+, Wilder) et sa tablette<br />

Xoom, Motorola a fait aussi l’actualité via sa<br />

division Solutions, en annonçant la sortie de<br />

l’ET1, une tablette durcie sous Android - dotée<br />

d’un écran 7 pouces -, qui intègre également (en<br />

option possible) un lecteur de codes barres et un<br />

lecteur de bandes magnétiques, une batterie<br />

échangeable « à chaud » et un<br />

logiciel système sécurisé. Parmi les autres caractéristiques,<br />

on note un appareil photo avant et<br />

arrière, ou la possibilité de connecter des lecteurs<br />

de codes barres portables Bluetooth, des<br />

lecteurs de cartes de paiement mobile ou une<br />

imprimante mobile. L’ET1 est proposée - toujours<br />

en option - avec des accessoires durcis tels que<br />

des stations de recharge sécurisées. Clairement<br />

taillée pour les cols bleus entreprise, l’ET1 a été<br />

conçue pour être utilisée 24 heures sur 24 et 7<br />

jours sur 7 par plusieurs employés. Elle devrait<br />

être disponible en cette fin d’année à un prix<br />

annoncé autour des 1000 dollars (env. 720 €).<br />

Pour faire bonne mesure, le constructeur a<br />

annoncé le même jour la mise sur le marché<br />

d’une architecture de développement d’applications<br />

HTML5 pour terminaux sous Windows<br />

Embedded Handheld et Windows CE, qui fonctionne<br />

aussi sous Android. Baptisée Motorola<br />

RhoElements architecture de développement<br />

applicatif HTML5/JavaScript avancé/CSS permet<br />

aux clients de migrer des solutions d’émulation<br />

de terminal, ou des applications anciennes<br />

s’appuyant sur un navigateur, vers des applications<br />

Web plus puissantes et conviviales. ■


JDT227-P14-Infra-Actu OKAG:JDT 03/11/2011 15:54 Page 14<br />

Actualité<br />

infrastructures<br />

en bref<br />

Alcatel-Lucent<br />

vend Genesys pour<br />

1,1 milliard<br />

d’euros<br />

Alcatel-Lucent (ALU) va bel et bien se<br />

séparer de Genesys. La filiale, acquise en<br />

2000 et spécialisée dans le service client,<br />

devrait être reprise par un ‘pool’ de fonds<br />

européens emmenés par Permira. <strong>Le</strong>s<br />

repreneurs sont disposés à mettre sur la<br />

table la coquette somme de 1,1 milliard<br />

d’euros (1,5 milliard de dollars). L’opération<br />

de cession devrait se conclure « vers la fin<br />

de l’année 2011 ou début 2012 ».<br />

L’équipementier ne devrait cependant pas<br />

mettre un terme à toutes ses relations avec<br />

sa filiale. <strong>Le</strong>s deux entités entendent<br />

« entretenir de solides relations<br />

commerciales grâce à la mise en place d’un<br />

accord commun de développement ».<br />

La confirmation de cette vente corrobore les<br />

rumeurs qui inquiétaient les salariés depuis<br />

le mois de juillet. Plusieurs formations<br />

syndicales de l’entreprise (CFDT, CGT et<br />

CFE/CGC) demandaient à la direction des<br />

clarifications quant au devenir de l’activité<br />

Entreprise d’ALU, ainsi que sur Genesys. Une<br />

communiqué produit par l’intersyndicale<br />

indiquait que la direction étudiait « toutes les<br />

options possibles, y compris la cession<br />

complète de l’activité ». La direction a<br />

finalement choisi cette voie. En revanche, la<br />

A Prague, en juin 2011, Genesys jetait les<br />

bases de sa stratégie pour les prochains<br />

mois.<br />

vente de l’entité ‘entreprises’, un temps<br />

évoquée, ne serait plus à l’ordre du jour.<br />

« <strong>Le</strong> meilleur choix est de la conserver et de<br />

la renforcer, dans l‘intérêt d’Alcatel-Lucent et<br />

dans l’intérêt de nos clients », précise ALU<br />

dans un communiqué de presse. Dans le<br />

rouge depuis plusieurs trimestres,<br />

l’équipementier franco-américain pensait<br />

pouvoir profiter de cette vente pour rassurer<br />

les marchés. Ça n’a pas été le cas. Pour une<br />

partie des analystes, la cession de Genesys<br />

est une mauvaise nouvelle pour ALU.<br />

Genesys, « vache à lait » de l’activité<br />

entreprise de l’équipementier a enregistré,<br />

en 2010, un chiffre d’affaire de 500 millions<br />

d’euros. Autre crainte des analystes : voir le<br />

groupe franco-américain se reposer<br />

uniquement sur la vente d’équipements<br />

télécoms pour les entreprises, un segment<br />

jugé peu profitable à court terme.<br />

La cession de Genesys renvoie ALU vers une<br />

période d’instabilité et d’incertitude, époque<br />

durant laquelle l’entreprise, dirigée par<br />

Patricia Russo, peinait à se remettre du<br />

rachat de l’américain Lucent et à se doter<br />

d’une stratégie.<br />

■ TP<br />

Réseau<br />

HP Networking retire<br />

une couche au réseau<br />

En 12 mois, HP Networking est parvenu à trouver sa<br />

place au sein du club très fermé des poids-lourds du<br />

réseau. Cette année, le constructeur affine sa stratégie et<br />

détaille, produits à l’appui, sa définition de l’architecture<br />

du réseau.<br />

Après un an d’existence, HP Networking,<br />

la filiale « réseau » du leader<br />

mondial de l’informatique, est parvenu<br />

à construire une offre claire –<br />

via, notamment le rachat de 3Com - et à la faire<br />

évoluer. <strong>Le</strong> constructeur cherche désormais à<br />

imposer une certaine idée de l’architecture.<br />

Cette vision, baptisée, FlexNetwork, HP<br />

Networking la décline en trois domaines : les<br />

centres de données (FlexFabric), les campus<br />

(FlexCampus) et les succursales (FlexBranch).<br />

Avec son offre FlexFabric, HP Networking<br />

reste fidèle au principe édicté quelques mois<br />

plus tôt : simplifier le réseau. « Nous voulons<br />

mettre fin au modèle de réseau en trois<br />

couches composé du cœur, de la couche<br />

d’accès et de la distribution », explique Jean-<br />

Pierre Bondu, responsable produits Europe chez<br />

HP Networking. Chez HP, le processus de simplification<br />

grâce à la technologie IRF<br />

(Intelligent Resilient Network), un procédé<br />

maison. « A partir de plusieurs switchs physiques<br />

connectés entre eux, l’on peut en créer un seul,<br />

virtuel. <strong>Le</strong> gestionnaire de réseau n’a plus qu’à<br />

gérer un unique commutateur », précise-t-il. La<br />

connexion entre machines gagne elle aussi en<br />

célérité et en efficacité. « <strong>Le</strong>s couches ajoutent<br />

de la latence, elles ralentissent la mobilité des<br />

machines virtuelles. Dans un empilement en trois<br />

Fibre optique<br />

Fournir aux opérateurs un moyen de faire<br />

évoluer leur infrastructure sans faire<br />

exploser leurs investissements ; pour<br />

répondre à ce défi technique, l’équipementier<br />

américain Infinera a mis au point le<br />

couches, 50 % des ports d’un switch d’accès sont<br />

utilisés pour la connexion avec un autre commutateur.<br />

Un nouveau modèle est nécessaire »,<br />

ajoute Jean-Pierre Bondu. <strong>Le</strong>s bénéfices tirés<br />

du déploiement de FlexFabric, assure le fabricant,<br />

sont bien réels pour le client. A l’économie<br />

d’interconnexion entre les équipements,<br />

s’ajoute une baisse de latence. Flexfabric, qui<br />

supprime une couche dans l’architecture du<br />

réseau, simplifie ainsi la tâche de l’administrateur.<br />

DTN-X. Cet équipement de réseau multi-térabits<br />

de transport optique (OTN) fournit aux<br />

opérateurs un nouvel outil pour faire<br />

notamment face à l’explosion du trafic<br />

vidéo. « Qu’il s’agisse de l’ADSL ou de la 4G,<br />

toutes les infrastructures ont besoin de fibre<br />

optique pour leur backbone. Installer de la<br />

fibre au sol coûte cher. En revanche, si l’on<br />

place des appareils en bout de fibre, doter<br />

son installation d’une capacité supérieure<br />

revient moins cher », [que de déployer de<br />

nouvelles fibres], explique Geoff Benett,<br />

directeur, en charge des solutions et de la<br />

technologie. « Si un opérateur veut faire<br />

évoluer son réseau, il doit agir sur la partie<br />

transmission ». Pour ce faire, Infinera a<br />

développé le DTN-X autour la dernière ver-<br />

Jean-Pierre Bondu, responsable produits Europe<br />

chez HP Networking<br />

Environnements virtualisés<br />

La gamme de FlexCampus a quant à elle été<br />

complété des switchs 3800, une nouvelle<br />

famille de switchs empilables. « Il est possible<br />

d’empiler 10 de ces switchs dans une seule<br />

pile, ce qui permet d’obtenir 480 ports Gigabit<br />

et 40 ports 10 Gbit (…) avec un avantage, on<br />

n’en gère qu’un seul », assure Jean-Pierre<br />

Bondu. Ces nouveaux équipements affichent<br />

également une grande sobriété énergétique<br />

grâce au protocole ‘energy efficient ethernet’.<br />

La consommation électrique de la gamme<br />

3800 augmente en cas de sollicitation et<br />

baisse en veille. « Sur un campus, les équipements<br />

ne sont pas tout le temps sollicités. <strong>Le</strong><br />

protocole permet d’adapter la consommation<br />

sans intervention de l’utilisateur ». A destination<br />

des succursales, les produits FlexBranch<br />

tiennent désormais comptent de l’importance<br />

croissante des environnements virtualisés.<br />

Après avoir signé des partenariats avec<br />

Riverbed, Avaya ou Netscout, à travers son programme<br />

de partenariat AllianceOne (Open<br />

Network Ecosystem), HP Networking se tournent<br />

ostensiblement vers les acteurs de la virtualisation.<br />

Depuis septembre, les<br />

équipements FlexBranch intègrent les technologies<br />

VMWare (vSphere 5) et Citrix (XenServer).<br />

« <strong>Le</strong> réseau va se virtualiser de plus en<br />

plus », prévient Bernard Etchebarne, directeur<br />

de HP Networking France. HP Networking<br />

espère bien tirer partie de cette tendance.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

DTN-X absorbe l’explosion de<br />

la data sur le réseau<br />

sion en date de son PIC (Photonic Integrated<br />

Circuit). Economique, le DTN-X englobe la<br />

partie multiplexage de longueur d’onde<br />

(DWDM) et la partie ONT. « Nos rivaux poussent<br />

leurs clients à choisir. Pas nous »<br />

assure Geoff Benett. Capable de gérer un<br />

trafic de 500 Gbit/s par slot – au nombre de<br />

dix par machine - le DTN-X dispose au total<br />

d’une capacité de 5 Tbit/s. La mise bout à<br />

bout de plusieurs DTN-X peut, selon le<br />

constructeur, permettre à 23,6 millions<br />

d’abonnés de Netflix (le service de location<br />

de vidéo américain) de regarder simultanément<br />

un film en ligne, sans aucune incidence<br />

sur la qualité du flux. Infinera a<br />

également prévu d’intégrer, plus tard, une<br />

partie MPLS dans son équipement. ■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

14


JDT227-P15-INFRA-Reportage OKAG:JDT 04/11/2011 17:20 Page 15<br />

Reportage<br />

infrastructures<br />

Par Ariel Gomez<br />

Test 4G : Coup d’envoi par Imagilab<br />

<strong>Le</strong> pôle de compétitivité Images et Réseaux lance à Brest<br />

une plate-forme d’expérimentation qui permettra de tester<br />

le réseau et les services LTE dans les conditions réelles<br />

d’utilisation. Déjà à son actif : une première mondiale de<br />

transmission d’images sous-marines HD en LTE.<br />

Avant le lancement effectif du LTE en<br />

France, même si plusieurs pays exploitent<br />

déjà commercialement cette<br />

technologie de 4 ème génération de<br />

téléphonie mobile (la Suède, la Norvège, le<br />

Danemark, l’Estonie, les Etats Unis…), il faudra<br />

tout tester dans des conditions réelles<br />

d’utilisation : les équipements de réseaux, les<br />

terminaux, les services, les applications… Et<br />

ces tests devront être faits dans les conditions<br />

réelles d’exploitation. C’est pour répondre à<br />

cette demande qu’a été lancé le 4 octobre dernier<br />

Imagilab. Conçue au sein du Pole de<br />

Compétitivité Images et Réseaux, à Brest, cette<br />

structure à vocation à être une plate-forme<br />

d’expérimentation ouverte tant à tous les<br />

acteurs de l’écosystème de la mobilité 4G :<br />

opérateurs, constructeurs de terminaux, éditeurs<br />

d’applications… Il se compose simplement<br />

d’un mini réseau LTE, couvrant une partie<br />

de la ville de Brest et débordant également sur<br />

la rade, grâce à l’installation de douze<br />

antennes sur quatre points hauts. Compatible<br />

IPV6, une donnée importante pour les usages<br />

machine to machine, ce réseau n’opère pour le<br />

moment que sur la bande de fréquence de 2,6<br />

MHz.<br />

Vingt testeurs pour<br />

commencer<br />

« Ce réseau n’est pas ouvert au grand<br />

public, explique Michel Corriou, responsable<br />

du développement du pôle<br />

de compétitivité Image et Réseaux, il<br />

servira à des test technologiques et à<br />

des tests d’usage. Nous commencerons<br />

en novembre [ce reportage ayant<br />

été fait en octobre, NDLR] avec un<br />

vingtaine d’utilisateurs ». Recrutés<br />

avec la Mairie de Brest, ces derniers<br />

ne sont pas des ingénieurs ou des<br />

experts issus du Pôle de compétitivité<br />

Images et réseaux, mais des citoyens<br />

lambda qui ont cependant un usage<br />

plutôt intensif de l’internet. Ils seront<br />

équipés de dongles à connecter sur<br />

leurs PC, car les tests LTE ne portent que<br />

sur la data. Ensuite, le nombre de testeurs<br />

passera à 100, et d’autres terminaux<br />

devraient arriver, dont un smartphone 4G<br />

qui sera dispo chez Rogers au Canada. De<br />

même, les reporteurs du Télégramme de Brest<br />

auront en juin de petites caméras connectées<br />

qui leur permettront de diffuser en direct leurs<br />

reportages en LTE. « Nous sommes dans le bon<br />

timing pour tester les services qui arriveront en<br />

2013, commente Michel Corriou, car entre<br />

l’octroi des licences et la construction des réseaux,<br />

il se faut un an de temps ». En attendant,<br />

des zones de handover technique (passage<br />

d’une cellule à une autre) et de hando-<br />

Vincent Marcatté,<br />

Président du pôle de<br />

compétitivité Images et<br />

Réseaux et VP en charge<br />

des partenariats et de<br />

l’innovation ouverte à<br />

Orange Labs<br />

Michel Corriou,<br />

responsable du<br />

développement du pôle<br />

de compétitivité Image et<br />

Réseaux<br />

ver applicatifs ont été mises en place. Elle permettront<br />

aux nombreux acteurs de l’écosystème<br />

(dont Orange) de tester leurs applications. ■<br />

La voiture connectée d’Alcatel Lucent dispose de toutes les facilités pour se connecter au<br />

réseau LTE d’Imagilab et accéder ainsi à tous types de contenus et de services de navigation.<br />

<strong>Des</strong> images HD sous les flots grâce au LTE<br />

A l’occasion de l’inauguration d’Imagilab, plusieurs acteurs de l’écosystème du pôle Images<br />

et Réseaux (dont notamment, Alcatel Lucent, Thomson Video Networks, Aviwest,<br />

Satimo…) se sont associés pour réaliser une première mondiale : la transmission en direct<br />

en 4 G LTE d’images sous-marines. Pour ce faire, un plongeur est descendu équipé d’une<br />

caméra HD ; cette dernière étant elle-même reliée par fibre optique au bateau. A bord de<br />

ce premier bateau, un encodeur traitait l’image en temps réel pour l’envoyer sur un PC<br />

portable équipé d’un dongle LTE qui, lui, l’envoyait sur le réseau LTE d’Imagilab. De<br />

l’autre côté, un autre bateau, mouillant dans la rade, ainsi qu’une voiture connectée se<br />

trouvant en centre ville, recevaient simultanément des images,<br />

dans le cas du bateau, sur un grand<br />

écran HD. Au-delà de l’exploit technique,<br />

le patron des vedettes Azenor,<br />

qui fournissait les bateaux pour l’expérience,<br />

verrait bien une application de<br />

« caméra connectée sous le bateau<br />

pour appâter les clients potentiels<br />

restés à terre ». En la matière, toutes les<br />

applications restent à inventer.<br />

15 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P16-Opes-Actu OKAG:JDT 04/11/2011 17:30 Page 16<br />

Actualité<br />

opérateurs<br />

en bref<br />

Axione ouvre ses DSP à<br />

Bouygues Telecom<br />

L’opérateur d’infrastructures Axione et<br />

Bouygues Telecom ont signé le 19<br />

septembre dernier un accord aux termes<br />

duquel le premier ouvre au second, sous la<br />

forme d’une convention cadre<br />

d’approvisionnement, ses 14 réseaux<br />

d’initiative publique (RIP) déployés sur le<br />

territoire. Cet accord permettra à Bouygues<br />

Telecom d’étendre ses offres grand public<br />

Haut Débit Fixe en dégroupage total sur un<br />

parc 700 NRA répartis sur 12 départements<br />

desservant 4 500 communes rurales. Soit<br />

au total un potentiel de 1,250 millions de<br />

lignes.<br />

La signature de cet accord est le résultat<br />

d’une démarche commerciale entreprise par<br />

Axione auprès de tous les opérateurs il y a<br />

plus de deux ans. La mise en service de<br />

cette offre bitstream (fibre blanche activée)<br />

a démarré début avril 2011, la dernière<br />

plaque a été ouverte avant l’été, dans les<br />

Hautes Pyrénées. Pour Axione, ce nouvel<br />

accord apporte la preuve que « les grands<br />

opérateurs sont capables de<br />

s’approvisionner auprès des RIP, qui sont<br />

des réseaux industrialisés, capables de<br />

traiter en masse des commandes », dixit<br />

Pierre-Eric Saint André, Président d’Axione<br />

Infrastructures, Directeur Général d’Axione<br />

Pierre-Eric Saint André, Président d’Axione<br />

Infrastructures, Directeur Général d’Axione.<br />

« Depuis 2004, a-t-il rappelé, les<br />

collectivités territoriales ont en effet investi<br />

plus de 2,5 milliards d’euros (dont 50 % sur<br />

fonds privés) à travers plus de 110 RIP. <strong>Le</strong>s<br />

RIP ont été l’un des principaux leviers du<br />

dégroupage en France, soit 40 % des<br />

centraux téléphoniques. (…) Ils ont<br />

également permis de raccorder et d’équiper<br />

plus de 3 500 ZAE en fibre optique et de<br />

couvrir les zones blanches rurales à partir<br />

de technologies radios alternatives à<br />

l’ADSL ». Pour autant, tout n’est pas rose<br />

dans en matière de THD.<br />

« Sur le plan national Très Haut Débit, il y a<br />

beaucoup de discussions, mais il ne se<br />

passe pas grand-chose, commente-t-il. Peu<br />

de projets sortent ». A la question de savoir<br />

si l’Etat a les moyens de son plan THD,<br />

Pierre-Eric Saint-André répond sans<br />

ambages : « <strong>Le</strong> coût est tout à fait<br />

supportable d’ici 2020. En comptabilité<br />

publique, le coût net est positif si on tient<br />

compte des retombées. <strong>Le</strong> problème vient<br />

plutôt de la coexistence de la fibre avec un<br />

réseau cuivre ». ■ AG<br />

Cession<br />

France Telecom prêt<br />

à vendre sa filiale suisse<br />

Gervais Péllissier, Dg Délégué Finances et SI d’Orange<br />

France Telecom s’apprête à céder sa<br />

filiale, Orange Suisse, d’ici la fin de<br />

l’année. La vente pourrait rapporter à<br />

l’opérateur une somme comprise entre<br />

1,5 et 2 milliards d’euros. L’identité des acheteurs<br />

potentiels n’a pour le moment pas été<br />

révélée. Plusieurs sources laissent à penser<br />

que Xavier Niel, le fondateur de Free, semble<br />

disposé à se porter acquéreur. Après une<br />

réflexion intervenue plus tôt dans l’année,<br />

France Telecom a décidé de se pencher sur ses<br />

actifs européens. « Après cette analyse globale,<br />

nous avons décidé d’entamer un processus<br />

concernant nos actifs en Suisse », a<br />

expliqué un porte-parole du groupe. Confronté<br />

à une très forte concurrence en territoire helvétique,<br />

la filiale suisse de l’opérateur français<br />

se trouve en troisième position derrière les<br />

deux opérateurs Swisscom et Sunrise. Au cours<br />

des neufs premiers mois de l’année, les ventes<br />

d’Orange Suisse se sont inscrites en repli. <strong>Le</strong><br />

chiffre d’affaires de l’opérateur a reculé pour<br />

atteindre 923 millions d’euros en 2011, contre<br />

976 millions un an auparavant. Evoquée comme<br />

un facteur de poids, la baisse du prix de la terminaison<br />

d’appel pourrait se trouver à l’origine<br />

de la chute des revenus d’Orange. Ce dernier a<br />

dû subir de plein fouet cette réduction de tarif.<br />

Selon le porte-parole d’Orange, « cela n’a pas<br />

motivé le processus de vente ». L’entrée de Free<br />

sur le marché de la téléphonie mobile [en<br />

France] a sans doute été un élément de motivation<br />

certain. Nouveau joueur sur le terrain de<br />

la téléphonie mobile, Free Mobile pourrait provoquer<br />

une baisse de revenus pour les opérateurs<br />

majeurs.<br />

Xavier Niel sur les rangs<br />

Orange Suisse, qui pourrait changer de main<br />

« d’ici la fin de l’année », selon Gervais Pellissier,<br />

Directeur général délégué Finances et SI<br />

France Télécom envisage de se séparer de sa filiale en<br />

Suisse. Xavier Niel, créateur de Free, pourrait se porter<br />

acquéreur.<br />

d’Orange, aiguise les appétits de plusieurs<br />

repreneurs. <strong>Le</strong> contexte pourrait très largement<br />

jouer en la faveur de la candidature de<br />

Xavier Niel : le régulateur helvète s’apprête à<br />

mettre en vente une licence téléphonie mobile<br />

de quatrième génération. Une occasion pour<br />

le groupe Iliad de se positionner coup sur coup<br />

en France et en Suisse. Deuxième prétendant<br />

identifié : le milliardaire Nagib Sawiris, lui<br />

aussi sur les rangs. Détail non négligeable,<br />

l’homme d’affaires se trouve être, aux côtés<br />

d’Orange, actionnaire de l’opérateur Mobinil<br />

en Egypte. Nagib Sawiris lorgnerait également<br />

du côté de Télécom Austria, un opérateur autrichien.<br />

Un groupe de fonds d’investissements<br />

Subvention<br />

L’Etat verse 750 millions pour le THD,<br />

avec l’accord de Bruxelles<br />

La Commission européenne a accordé au<br />

gouvernement français le droit de soutenir<br />

le déploiement du très haut débit (THD).<br />

Paris devrait ainsi consacrer une enveloppe<br />

de 750 millions d’euros dans le but de faciliter<br />

la construction d’un réseau en fibre<br />

optique pour l’ensemble de la population.<br />

« <strong>Le</strong> régime d'aides au haut débit de la France<br />

est conforme aux objectifs de la stratégie numérique<br />

de la Commission, qui consistent à<br />

mettre rapidement le très haut débit à la disposition<br />

de tous les citoyens européens. La<br />

France a pris toutes les précautions nécessaires<br />

pour limiter les distorsions de concurrence<br />

et pour soutenir les réseaux qui sont<br />

accessibles à<br />

tous les utilisateurs<br />

à des conditions<br />

non<br />

discriminatoires.<br />

La concurrence<br />

entre les infrastructures<br />

et services<br />

de réseau<br />

s'en trouvera stimulée<br />

», indiquet-on<br />

à Bruxelles,<br />

dans un communiqué<br />

de presse.<br />

<strong>Le</strong> déploiement<br />

d’un réseau en<br />

(Apax Partners, Providence, EQT, et Doughty<br />

Hanson) pourrait également faire partie des<br />

acquéreurs. Au total, pas moins de douze repreneurs<br />

se bousculeraient au portillon. « Nous<br />

ne pouvons pas apporter de précisions à ce<br />

stade. <strong>Des</strong> discussions sont toujours en cours<br />

avec d’autres acteurs », précise-t-on chez<br />

l’opérateur. Cette cession intervient à un moment<br />

peu réjouissant pour France Telecom. Au<br />

cours du troisième trimestre de l’année 2011,<br />

les revenus du groupe ont reculé de 3 % à<br />

11,28 milliards d’euros, et son résultat est<br />

grevé par les ventes d’iPhone et des offres<br />

quadruple play.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

fibre optique permettra aux opérateurs de<br />

proposer un débit de 100 Mbit/s et de développer<br />

des services comme l’e-administration,<br />

l’e-santé et de bâtir une offre de<br />

contenus en 3D.<br />

<strong>Le</strong> très haut débit fait partie des objectifs du<br />

gouvernement. En 2025, la totalité de la population<br />

devra disposer d’un accès à une<br />

connexion très haut débit. <strong>Le</strong> coût total de ce<br />

chantier a été évalué à environ 30 milliards<br />

d’euros. <strong>Le</strong> gouvernement a déjà annoncé,<br />

dans le cadre du Grand Emprunt, la somme<br />

de 4,5 milliards d’euros au développement du<br />

THD, dont 2 milliards sont destinés à soutenir<br />

la construction de l’infrastructure. ■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

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JDT227-P17-Ope Actu OKAG:Mise en page 1 03/11/2011 15:56 Page 17<br />

Data centers et THD<br />

Neo Telecom<br />

accélère son<br />

développement régional<br />

Aider les collectivités à labéliser leurs zones THD, mais<br />

aussi apporter en région la connectivité nécessaire<br />

pour développer de nouveaux services et aider les<br />

fournisseurs de contenus à toucher l’abonné final, tels<br />

sont quelques uns des objectifs que poursuit Neo<br />

Telecom via ses développement régionaux.<br />

Didier Soucheyre,<br />

p-dg de Neo Telecom<br />

Acôté des grandes réalisations de<br />

type Interxion, Free ou Amazone,<br />

l’opérateur d’infrastructure et « de<br />

connectivité » Neo Telecom accélère<br />

ses projets de développement de data<br />

centers dans les villes de 50 000 à 100 ou<br />

200 000 habitants. Dans un contexte de marché<br />

plutôt porteur, où l’entreprise devrait finir<br />

l’année avec un chiffre d’affaires en progression<br />

de 20 à 25 % « malgré la pression sur les<br />

prix de la fibre et la fonte des marges », dixit<br />

son président Didier Soucheyre, cette stratégie<br />

régionale prend un relief croissant à mesure<br />

que se précise la stratégie des usages.<br />

« Nous avons ouvert Toulouse cet été, nous<br />

allons ouvrir Besançon… Nous allons aussi<br />

amener aux collectivités une connectivité plus<br />

élevée, pour leur permettre de labéliser leurs<br />

zones THD ». Dans la vision de Neo, les<br />

collectivités sont appelées à développer de<br />

nombreux usages nouveaux du THD et de<br />

l’hébergement, en propre ou avec de nouveaux<br />

acteurs. « <strong>Le</strong>s usages médicaux, les<br />

services à la personne, ou le maintien à<br />

domicile, pour ne citer que ceux-là, vont évoluer<br />

de plus en plus vers les services en<br />

ligne », explique Didier Soucheyre, en soulignant<br />

« l’enjeu stratégique » de « positionner<br />

les machines sur le réseau départemental ».<br />

Autre puissante raison qui justifie cette stratégie<br />

régionale : « les fournisseurs d’accès à<br />

Internet commencent à dire qu’ils vont limiter<br />

le volume Internet fourni à leurs clients<br />

[pour contenir la croissance du trafic] ». En<br />

rapprochant des abonnés les plates-formes<br />

de delivery, cela devrait limiter l’utilisation de<br />

leur backbone national. « Nous pensons que<br />

les FAI pourraient être clients pour ce type de<br />

services », argumente Didier Soucheyre, qui<br />

voit par ailleurs un autre débouché à cette<br />

connectivité locale : les fournisseurs de services<br />

(VOD, musique, etc). Ces derniers pourront<br />

ainsi livrer leurs contenus directement<br />

chez l’abonné, sans passer par un FAI traditionnel.<br />

Pour parfaire cette vision, il faudra<br />

des « data center connectés entre eux par une<br />

boucle 10 G sur le territoire national », explique<br />

Didier Soucheyre. Enfin, autre segment<br />

qui bénéficiera de ces nouvelles capacités,<br />

c’est les services cloud, notamment dans les<br />

offres de puissance de calcul à la demande.<br />

« Sur la partie calcul, nous travaillons sur des<br />

clusters de calcul avec les gens d’AMD, avec<br />

de nouvelles cartes de calcul CPU, hébergées.<br />

C’est une solution techniquement intelligente<br />

», poursuit le dirigeant. Déjà présent<br />

dans l’univers des médias audiovisuels<br />

notamment, Neo Telecom a au catalogue une<br />

offre totalement dédiée aux entreprises<br />

audiovisuelles, avec beaucoup de stockage.<br />

Son réseau lui permet aujourd’hui de proposer,<br />

sur des liens en fibre optique, une offre de<br />

poste de travail virtualisé assez puissant pour<br />

gérer des contenus 3D en temps réel. La<br />

clientèle visée est celle des agences de communication<br />

et de production audiovisuelle,<br />

dont les besoins varient au gré des projets.<br />

« L’objectif est d’apporter à nos clients partout<br />

en province les mêmes services que nous offrons<br />

en région parisienne et quasiment dans<br />

les mêmes conditions. <strong>Le</strong> chaînon manquant<br />

dans les réseaux régionaux, c’est le débit. Et<br />

ce débit, je vais l’amener », conclut-il.<br />

■ Ariel Gomez<br />

17 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P18-DISTRIB-actu OKAG:JDT 03/11/2011 15:57 Page 18<br />

Actualité<br />

distribution<br />

en bref<br />

Avenir Telecom reste<br />

branché sur Energizer<br />

Après avoir signé en février 2010, à<br />

l’occasion du Mobile World Congress, un<br />

contrat de distribution mondial avec le<br />

fabricant d’accessoires de charge Energizer,<br />

Avenir Telecom poursuit son effort de<br />

déploiement de cette marque dans<br />

différents territoires. « Nous avons démarré<br />

il y a un an, explique Jean-Daniel Beurnier,<br />

p-dg d’Avenir Telecom, et nous avons toute<br />

une business unit qui travaille dessus, avec<br />

des équipes commerciales déléguées ; cela<br />

représente en tout quelque 40 personnes ».<br />

Première marque mondiale de piles,<br />

« Energizer est bien adaptée à notre<br />

univers de la téléphonie, poursuit le<br />

dirigeant, elle se situe entre les marques<br />

constructeur et non marques ». Après avoir<br />

déployé la Hongrie, la Turquie, la Russie,<br />

l’Egypte, Avenir<br />

Telecom compte<br />

développer<br />

l’Amérique du Sud,<br />

« avec une<br />

implantation en<br />

Argentine, puis au<br />

Brésil et au<br />

Mexique. Nous<br />

avons également<br />

des distributeurs et des agents au Liban, en<br />

Arabie Saoudite au Koweit, au Togo, au<br />

Ghana, en Afrique du sud ». <strong>Le</strong> marché<br />

global de la charge en after market, qui<br />

pèse 6 Mds d’euros aujourd’hui, devrait<br />

monter à 10 Mds d’euros en 2015. Très<br />

actif dans l’accessoire depuis trois ans,<br />

Avenir Telecom, qui distribue également la<br />

marque Beewi, trouve ici un relais de<br />

croissance à une activité de retail « figée ».<br />

The Phone House veut<br />

distribuer Free Mobile<br />

The Phone House (TPH), l’un des poids<br />

lourds de la distribution mobile souhaite,<br />

selon le site Degroupnews, distribuer la<br />

future offre de Free Mobile. Lors d’un point<br />

presse sur la stratégie globale de son<br />

groupe, Guillaume van Gaver, le président<br />

de TPH s’est dit tout à fait disposé à<br />

proposer l’offre mobile de Free sur<br />

l’ensemble de son réseau physique,<br />

composé de 330 magasins en France.<br />

La stratégie de Free, quant à l’ouverture<br />

d’un réseau de distribution physique reste<br />

pour le moment inconnue. Plusieurs<br />

rumeurs prêtent à l’opérateur l’intention<br />

d’ouvrir des boutiques. En mars 2010, la<br />

première boutique Free a ouvert ses portes<br />

à Nancy. Mais cette dernière, gérée par<br />

des membres de l’association Univers<br />

Freebox, n’est pas, à proprement parler, un<br />

magasin du FAI. Cependant cette initiative,<br />

vieille d’un an, fournit à l’opérateur un<br />

retour d’expérience digne d’intérêt. Un<br />

accord de distribution avec The Phone<br />

House placerait Free Mobile en<br />

concurrence frontale avec ses rivaux.<br />

Xavier Niel, le patron d’Iliad (maison mère<br />

de Free) a, à de nombreuses reprises,<br />

assuré qu’il proposerait des tarifs<br />

largement inférieurs à ceux pratiqués par<br />

les grands opérateurs. ■<br />

Stratégie<br />

Installateur-intégrateur et opérateur, le<br />

groupe Foliateam, qui a réalisé en 2010 un<br />

CA supérieur à 13 M€, vient d’achever un<br />

important chantier de réorganisation.<br />

Objectif : mieux faire face au double défi de la<br />

diversification de ses métiers et de l’exigence<br />

d’une plus grande spécialisation dans chacun<br />

d’entre eux. Sous la direction de Dominique<br />

Bayon, son président, de Bruno David, DG délégué<br />

(également nouveau Directeur de la BU Téléprésence<br />

et Multimédia), et de Gilles Guinec,<br />

DG Delégué de l’Agence Rhone-Alpes, Foliateam<br />

vient de se doter de quatre business units<br />

(Téléphonie, Réseaux et Applications, Téléprésence<br />

et Multimédia, Services Opérateurs,<br />

Communications Critiques et Hospitalières, voir<br />

également pages nominations).<br />

ser par la suite l’expertise des autres BU. Un<br />

exemple cité par Stéphane Ralite : « nous étions<br />

l’intégrateur télécoms de la société Eco Emballage.<br />

Lorsque celle-ci a déménagé son siège<br />

social, elle nous a sollicités pour notre partie,<br />

et nous lui avons expliqué que nous pouvions<br />

tout faire ». De 50 K€, le contrat est ainsi passé<br />

à 350 K€. Sur l’année 2011, la BU Téléphonie,<br />

Réseaux et Applications vise une croissance de<br />

20 %. La BU Téléprésence et Multimédia est<br />

pour sa part managée par Jean-Baptiste<br />

Perraudin, par ailleurs Directeur Régional de Foliateam<br />

Sud-Ouest. « Notre objectif est d’accompagner<br />

nos clients sur nos nouveaux<br />

métiers et sur les services opérateurs, expliquet-il,<br />

et de contribuer au niveau national sur le<br />

multimédia ». Pour ce faire, cette BU dispose<br />

d’un pôle commerce, d’un pôle expertise et d’un<br />

pôle services. Mais Jean-Baptiste Perraudin<br />

insiste particulièrement sur l’expertise, une qualité<br />

qui semble faire défaut dans l’univers de la<br />

visio et du Multimédia. « Nous avons des problématiques<br />

clients très spécifiques, expliquet-il,<br />

qui doivent être étudiées avant la réalisation<br />

par des vrais spécialistes. Il y a une vraie attente<br />

du marché en ce sens. Nous sommes présents<br />

sur tout le spectre et pouvons assurer la jonction<br />

entre les différents médias qu’utilisent nos<br />

clients : salle de télé-présence, poste de travail,<br />

tablette, smartphone ». Et Foliateam répond<br />

autant avec une offre matérielle « tout compris »<br />

(matériel, terminaux, lien opérateur), qu’avec<br />

une offre en mode service, facturée entre 199 à<br />

500 € par mois. Travaillant en partenariat avec<br />

des acteurs tels que Polycom, Cisco ou Vidyo<br />

Dominique<br />

Bayon, président<br />

du groupe<br />

Foliateam<br />

Foliateam en ordre<br />

de marche pour mieux<br />

attaquer ses marchés<br />

<strong>Le</strong> groupe Foliateam, réorganisé depuis peu en quatre business units (cf JDT 226)<br />

pour faire face à une demande croissante d’expertise dans les différents domaines où<br />

il est présent, présente sa stratégie, qui vise à être le guichet unique des offres de<br />

communications unifiées. Explications.<br />

D’évidentes synergies<br />

entre BU<br />

Stéphane Ralite est à la tête de la BU Téléphonie,<br />

Réseaux et Applications, qui réalise entre<br />

65 et 67 % du chiffre d’affaires du groupe.<br />

« Notre idée, c’est de proposer des offres sur<br />

mesure en guichet unique aux entreprises »,<br />

explique-t-il. Une clientèle qui se compose de<br />

PME et de grands comptes. « Cet été, poursuit<br />

Stéphane Ralite, nous avons remporté cet été<br />

un marché avec Total pour la téléphonie de deux<br />

tours à la Défense, plus une installation à Pau.<br />

Au départ, notre taille était un blocage, mais<br />

dans nos qualifications nous sommes au maximum<br />

». Aussi l’intérêt de chaque BU est d’être<br />

suffisamment pointue dans son domaine pour<br />

remporter des marchés sur sa partie, et propopour<br />

la visio, Foliateam couvre aussi, dans le<br />

multimédia, des besoins tels que l’affichage<br />

dynamique, la domotique, l’intégration ou le<br />

tableau blanc interactif. Sa clientèle se compose<br />

de grands comptes (SFR, Sanofi, MGM,<br />

Banque Palatine), mais aussi de PME multisites<br />

et d’entreprises plus petites.<br />

Opérateurs et Santé, axes<br />

forts de croissance<br />

Créée en 2009, la BU Services opérateurs est la<br />

plus récente. Et c’est à Mickael Laporte que<br />

revient la charge de manager cette BU pivot.<br />

« Pour proposer une offre globale à un client, il<br />

faut disposer d’offres voix et data, explique-t-il.<br />

Nous avons choisi de proposer des offres en<br />

mode switchless, en passant par SFR Business<br />

Team et Colt ».Forte de 10 personnes, cette BU<br />

compte entre 300 et 400 clients et facture 1 M€<br />

de annuel (8 % du CA de Foliateam). 2011 est<br />

pour elle est une année charnière, pour « la<br />

réflexion et la recherche de nouveaux partenaires<br />

pour nos nouveaux services ». En juin<br />

2012, elle devrait intégrer une offre mobile en<br />

MVNO sur le réseau SFR, un axe fort de croissance.<br />

« Nous avons également en perspective<br />

de proposer du centrex, et des offres en mode<br />

cloud » poursuit Mickael Laporte, qui n’exclut<br />

pas à terme de devenir opérateurs à part entière<br />

avec une licence. D’ici trois ans, Mickael Laporte<br />

prévoit d’atteindre 4 M€ de CA sur les 20 M€<br />

que devrait faire le groupe et voudrait « doubler<br />

ou tripler les résultats de l’entreprise ». Enfin, la<br />

BU Communications Critiques et Hospitalières,<br />

qui réalise 5 % du CA du groupe, est sous la<br />

coupe de Pierre Blondin. Elle touche au domaine<br />

hospitalier (appel infirmière, fugue, flux<br />

d’alertes…), mais aussi à l’activité DATI (protection<br />

des travailleurs isolés). Dans le médical,<br />

la BU de Pierre Blondin a ouvert son catalogue<br />

à deux nouvelles solutions, combinant moyens<br />

de communication et bornes interactives pour<br />

optimiser le temps des médecins. « Ainsi, la<br />

veille d’un rendez-vous, on enverra au patient un<br />

message vocal pour confirmer sa présence,<br />

explique Pierre Blondin, ainsi qu’un SMS pour lui<br />

rappeler d’amener sa carte Vitale, ses résultats<br />

d’examens, etc. Doté d’un code secret, il pourra<br />

consulter en ligne ou sur la borne interactive située<br />

dans l’établissement de soins ses différents<br />

rendez-vous, comment se rendre à chacun d’entre<br />

eux… ». D’ici trois, cette BU voudrait passer<br />

de 5 à 10 % du CA du groupe. ■ Ariel Gomez<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

18


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JDT227-P20-Equip-Actu OKAG:JDT193 03/11/2011 15:59 Page 20<br />

Actualité<br />

équipements<br />

en bref<br />

Nokia cherche un<br />

second souffle avec<br />

Windows Phone<br />

Plusieurs mois après l’annonce du<br />

partenariat stratégique signé entre Nokia<br />

et Microsoft, le constructeur finlandais a<br />

présenté lors de son rendez-vous annuel<br />

Nokia World ses deux premiers terminaux<br />

sous Windows Phone, le système<br />

d’exploitation mobile de Microsoft. <strong>Le</strong><br />

Lumia 800, résolument haut de gamme,<br />

constitue l’avant-poste de l’offensive du<br />

fabricant. Très largement inspiré du N9,<br />

un mobile Nokia sous Meego - un OS<br />

mort-né développé avec Intel -, le Lumia<br />

800 embarque, en plus de la plus récente<br />

version de Windows Phone, un<br />

processeur 1,4 GHz. Légèrement moins<br />

puissant, le Lumia 710, également sous<br />

Windows Phone, offre quant à lui<br />

possibilité de changer de coque. Pour se<br />

démarquer des terminaux déjà proposés<br />

par HTC, Samsung ou Acer, le<br />

constructeur a notamment travaillé sur<br />

les services. L’assistant de conduite Nokia<br />

Drive vient ainsi renforcer une offre<br />

centrée, jusqu’ici sur Ovi Cartes. Sur le<br />

segment entrée de gamme, le finlandais<br />

a également lancé une nouvelle famille<br />

de terminaux, les Ashas 303, 300, 201 et<br />

200. Tous ces<br />

combinés, sous Symbian, donnent<br />

accès à Ovi Store, le kiosque<br />

d’applications de Nokia. A l’aide de ces<br />

produits bien meilleur marché, le<br />

constructeur vise une clientèle avide<br />

d’applications, ne disposant pas des<br />

moyens d’acquérir les smartphones plus<br />

onéreux. Ce lancement de nouveaux<br />

terminaux constitue la première offensive<br />

sérieuse de Nokia sur le front des<br />

smartphones depuis des mois. Selon une<br />

étude du Gartner, Symbian ne représente<br />

plus, en 2011, que 19,2 % de part de<br />

marché, contre 49,2 % pour Android de<br />

Google, et 19,4 % pour iOS (Apple). <strong>Le</strong><br />

scandinave tente désormais de reprendre<br />

l’initiative avec Windows Phone. L’OS de<br />

Microsoft, prometteur, peine cependant à<br />

trouver son public. Sa part de marché<br />

(5,2 %) illustre à elle seule le travail de<br />

titan que les deux partenaires devront<br />

fournir pour crédibiliser leurs produits<br />

face à des concurrents toujours sur la<br />

brèche. Nokia a affaire à très forte partie.<br />

Quelques jours avant son annonce, Apple<br />

présentait son dernier iPhone, le 4S, une<br />

version améliorée de son dernier produit.<br />

Samsung, numéro deux de la vente de<br />

téléphones mobiles dans le monde, a<br />

quant à lui lancé le Galaxy Nexus,<br />

actionné par la dernière version d’Android<br />

de Google. ■ TP<br />

Stratégie<br />

ZTE affine sa stratégie<br />

entreprise<br />

L’air de rien, ZTE place ses pions dans le<br />

domaine très lucratif de l’entreprise.<br />

L’équipementier chinois, reconnu pour<br />

ses équipements télécom à destination<br />

des opérateurs, veut désormais s’affirmer dans<br />

le monde des professionnels. ZTE va proposer<br />

une gamme de produits et de services adaptés<br />

aux besoins de ce marché. Pour Antoine Jia,<br />

directeur commercial ZTE France, « il ne pas<br />

s’agit d’un changement stratégique » à proprement<br />

parler. Dans les faits, ZTE ne créera pas<br />

une nouvelle division « Entreprises » comme on<br />

pu le faire d’autres acteurs du marché, tels que<br />

Huawei. « Nous cherchons un nouvel axe de<br />

croissance ». Présent sur le segment entreprise<br />

en Chine depuis 10 ans, le géant chinois n’avait<br />

jusqu’ici pas ressenti le besoin d’étendre cette<br />

activité hors des frontières de l’empire du<br />

Milieu. <strong>Le</strong> groupe, très solide financièrement, a<br />

enregistré, en 2010, un chiffre d’affaires de 10<br />

milliards de dollars dans le monde, (+ 21 % par<br />

STRATEGIE<br />

Netgear veut s’extirper du rôle dans<br />

lequel il est cantonné. Considéré<br />

comme un constructeur de routeurs, le fabricant,<br />

présent dans quatre domaines (les<br />

produits sans-fil, le stockage, la sécurité<br />

et les commutateurs) lance son UTM 9S, la<br />

« combinaison d’un produit télécoms et de<br />

sécurité », explique Henry Fan, senior production<br />

line manager chez Netgear. « Nous sommes<br />

reconnus pour nos produits de réseau » avoue le<br />

responsable, soucieux de rappeler aux entreprises<br />

l’étendu de son savoir-faire. « C’est la raison<br />

pour laquelle nous avons décidé de<br />

développer une plate-forme flexible ». L’UTM 9<br />

permet de gérer des réseaux LAN, WAN ou<br />

WLAN. En matière de sécurité, le constructeur<br />

ZTE a choisi de placer le marché des<br />

entreprises parmi ses priorités. Connu pour<br />

ses équipements télécoms, le géant chinois<br />

devra cependant se battre pour s’imposer<br />

parmi des géants comme Cisco-Tandberg,<br />

Polycom ou Alcatel-Lucent.<br />

Antoine Jia ,<br />

directeur<br />

commercial ZTE<br />

rapport à 2009) dont 4,8 milliards sur son marché<br />

domestique. A l’international, l’équipementier<br />

affiche, durant cette période, une nette<br />

progression de ses revenus, tant en Europe<br />

qu’aux Etats-Unis. C’est sans doute l’un des<br />

facteurs qui ont poussé ZTE à se lancer dans<br />

l’aventure de l’entreprise hors de Chine. « Nous<br />

avons réalisé nos premiers tests aux Etats-Unis<br />

en 2010. <strong>Le</strong>s résultats ont été concluants »,<br />

explique Antoine Jia. En juin 2011, plusieurs<br />

équipes ont été déployées en France, en<br />

Angleterre, en Allemagne et en Turquie, des<br />

pays sélectionnés pour leur « potentiel ». Ce<br />

sont elles qui seront chargées de faire la promotion<br />

de l’offre de ZTE. L’objectif pour le titan<br />

chinois des télécommunications est de devenir<br />

« visible ». « Sur ce marché, il y a de grands<br />

acteurs qui sont déjà présents, comme Cisco<br />

ou Polycom, reconnaît Antoine Jia. Sur certains<br />

types de produits, nous sommes en mesure de<br />

présenter une alternative compétitive, plus<br />

Netgear vend (aussi) des UTM<br />

s’est rapproché d’acteurs comme Sophos et<br />

Commtouch. « Nous voulions livrer un produit<br />

hautement sécurisé. A l’aide de nos partenaires,<br />

nous avons implémenté des fonctions de filtrage<br />

d’URL et d’antispam », explique Henry Fan.<br />

Déployées sur les serveurs de Netgear, donc<br />

dans le Cloud, les mises à jour sont gérées par<br />

le constructeur. La capacité de traitement de<br />

l’appliance se veut également supérieure à celle<br />

riche en fonctionnalités ». ZTE devrait ainsi<br />

proposer une ligne de produits pour les entreprises<br />

composées d’une solution de visioconférence,<br />

de switchs, de DSLAM, de téléphones<br />

SIP et de produits de vidéosurveillance. <strong>Le</strong><br />

chinois entend également s’installer « progressivement<br />

» sur le segment des services managés.<br />

Pour gagner en notoriété, l’équipementier<br />

compte notamment s’appuyer sur le travail qu’il<br />

a réalisé parmi les opérateurs, susceptible de<br />

lui servir de porte d’entrée dans le milieu de<br />

l’entreprise. « On ne démarre pas de zéro. Nous<br />

ne sommes pas des inconnus. C’est un capital<br />

important ». <strong>Le</strong>s équipements à destination des<br />

entreprises permettent déjà ZTE d’engranger de<br />

confortables revenus. En France, cette activité a<br />

généré 1,5 milliard d’euros en 2010. « Nous ne<br />

faisons que commencer. Pour 2012, si nous parvenons<br />

à atteindre une croissance de l’ordre de<br />

1 ou 2 %, ce sera déjà très bien », glisse<br />

Antoine Jia. ZTE marche sur les traces de son<br />

compatriote Huawei. En début d’année, ce dernier<br />

a profité du Mobile World Congress pour<br />

annoncer sa volonté de conquérir le marché des<br />

entreprises. Différence notable cependant avec<br />

ZTE, Huawei entend aussi devenir un acteur de<br />

poids dans les services managés (pour les opérateurs),<br />

domaine dans lequel le suédois Ericsson<br />

multiplie les contrats depuis plusieurs mois.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

des concurrents. « Notre UTM peut traiter 1,2<br />

million de signatures », précise-t-il. L’équipement<br />

offre également, en plus de tunnels VPN,<br />

d’autres fonctionnalités. « Si on veut bloquer<br />

l’accès à des applications, comme Farmville sur<br />

Facebook, c’est possible », indique Henry Fan.<br />

Avec ce modèle, Netgear assure être en mesure<br />

de proposer une économie de l’ordre de 25 %,<br />

par rapport à ses rivaux.<br />

■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

20


JDT227-P21-Equip Actu OKAG:Mise en page 1 03/11/2011 16:01 Page 21<br />

Stratégie<br />

Huawei sort du bois<br />

dans les terminaux<br />

Nouveaux produits, explication de la stratégie et du positionnement ; après<br />

avoir gagné son ticket d’entrée dans la cour des grands des infrastructures,<br />

Huawei veut s’imposer aussi dans les terminaux. Pour ce faire, il monte en<br />

gamme et multiplie les lancements.<br />

Ce n’est plus un secret pour personne :<br />

les équipementiers chinois n’ont plus<br />

vocation à jouer les utilités sur le<br />

marché des terminaux mobiles. Après<br />

ZTE, plus précoce à avoir affirmé sa stratégie<br />

sur les terminaux, Huawei se lance à son tour<br />

dans l’affirmation de sa « personnalité »<br />

mobile.<br />

Finie la stratégie du seul volume au profit<br />

d’une approche plus centrée sur la valeur.<br />

« Nous sommes dans la qualité, dans des produits<br />

à valeur ajoutée, a expliqué Lars Weisswange,<br />

VP de Huawei Device Europe depuis<br />

mars 2001, et nous visons la cible des young<br />

social networkers [jeunes salariés adaptes<br />

des réseaux sociaux] qui sont ouverts à tester<br />

de nouvelles marques et ne peuvent pas vivre<br />

sans accès Internet et sans mobile ».<br />

Cette stratégie repose sur une matrice à trois<br />

étages, qui se décline dans un crescendo de<br />

gamme en « simplicité pour tous », « smartphone<br />

pour tous » et « innovation pour tous ».<br />

Rappelant le cheminement de la compagnie<br />

dans les terminaux mobiles en France depuis<br />

2008, Yeming Wang, Directeur général de<br />

Huawei France, a rappelé que cette montée<br />

en puissance a suivi celle de la croissance de<br />

Huawei en France. Actuellement, la société<br />

emploie quelque 500 personnes dans l’Hexagone,<br />

dont une vingtaine dans l’activité terminaux.<br />

« En 2011, l’histoire s’accélère »,<br />

poursuit Yeming Wang, apportant comme<br />

preuve de cette affirmation l’étoffement de<br />

son offre dans toutes les gammes : ainsi, deux<br />

terminaux ont vu le jour dans l’entrée de<br />

gamme ; trois dans la gamme smartphones<br />

(dont le Qt avec Bouygues Telecom), et plusieurs<br />

dans la gamme innovation pour tous<br />

(tablette, répéteur WiFi, domino 3G-Wifi…).<br />

Actuellement, trois produits sont en cours de<br />

sortie : la tablette 7 pouces Media Pad, et<br />

deux smartphones sous Android chez<br />

Bouygues Telecom (voir plus bas). Par ailleurs,<br />

deux autres smartphones sont « dans le<br />

pipe » : le Huawei Honor et le Vision.<br />

A l’occasion de cette présentation, Huawei a<br />

rendu public un partenariat industriel noué<br />

avec Bouygues Telecom. « L’objectif de ce partenariat<br />

est de mieux comprendre les attentes<br />

des clients en termes de design [interne<br />

comme externe] des produits », a expliqué<br />

Antoine Couret, responsable marketing produits<br />

Bouygues Télécom. Concrètement, cet<br />

accord s’articule autour des travaux menés<br />

Lars<br />

Weisswange,<br />

VP de Huawei<br />

Device Europe<br />

par un laboratoire de design situé en Suède.<br />

En attendant, le partenariat commercial se<br />

poursuit : l’opérateur met sur le marché le<br />

Huawei G6150 (pour les fans des SMS,<br />

49,90 € en offre prépayé) et le U8350 (un tactile<br />

+ clavier complet sous Android qui sortira<br />

à 99,90 € en prépayé, puis baissera à 49,90 €<br />

à Noël).<br />

Huawei lancera aussi avant la fin de l’année<br />

une clé data HSPA à 42 Mbit/s et travaille sur<br />

un nouveau projet pour début 2012 : un smartphone<br />

« full tactile », annoncé à un prix « très<br />

accessible ». Egalement présent dans les<br />

tablettes, Huawei a l’intention de partir à la<br />

conquête de ce marché incontournable sous<br />

sa propre marque et dans le « marché ouvert »<br />

(sans subvention d’opérateur).<br />

■ Ariel Gomez<br />

21 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P22-23-EQUIP Micro casques OKAG:JDT 03/11/2011 16:03 Page 22<br />

Point marché<br />

équipements<br />

Par Hervé Reynaud<br />

Micro-casques<br />

les communications<br />

unifiées dynamisent<br />

le marché<br />

Alors que le segment historique des centres d'appels commence à stagner, le marché<br />

des micro-casques est désormais très orienté vers les entreprises. En effet, l'usage de<br />

plus en plus fréquent des solutions de communications unifiées et de collaboration dans<br />

les entreprises est à l'origine d'une forte demande en micro-casques, filaires et sans fil.<br />

Explications.<br />

Sur le marché des micro-casques, le<br />

segment historique des centres<br />

d'appels est toujours en légère<br />

croissance », indique Jean-Baptiste<br />

Pain, directeur général Europe du Sud de<br />

Jabra, « nous sommes entre 4 et 10 % de<br />

croissance selon les pays et, à en croire les<br />

responsables de centres d'appels, cela devrait<br />

être encore le cas en 2012 ». Si les centres<br />

d'appels sont effectivement déjà largement<br />

équipés de micro-casques, leur demande<br />

continue toutefois à évoluer. Aujourd'hui, c'est<br />

la connectique USB qui est en train d'être déployée<br />

alors que, jusqu'à présent, seules les<br />

connectiques téléphoniques (RJ11/RJ45)<br />

étaient demandées. Néanmoins, il est incontestable<br />

que le segment de marché le plus<br />

dynamique est désormais celui des entreprises<br />

(la croissance est comprise entre 25 et 40 %<br />

en Europe du Sud selon les pays). « <strong>Le</strong>s changements<br />

d'organisation des espaces de travail,<br />

qui donne la part belle aux open spaces moins<br />

coûteux, renforcent les besoins en microcasques<br />

», explique Jean-Baptiste Pain, « sans<br />

compter que le desk sharing [politique visant à<br />

ne pas attribuer d'emplacements fixes aux collaborateurs<br />

dans les entreprises, ndlr] est de<br />

plus en plus pratiqué ». Par ailleurs, l'augmentation<br />

des usages nomades conduit aussi à utiliser<br />

plus de micro-casques ou d'oreillettes<br />

compatibles Bluetooth. « Surtout, le recours<br />

toujours plus fréquent de la part des entreprises<br />

à des solutions de communications unifiées<br />

constitue un vrai booster pour nos<br />

solutions sur le segment entreprises », ajoute<br />

Jean-Baptiste Pain.<br />

■ <strong>Des</strong> prix à la baisse<br />

Pour répondre à cette dernière tendance, Jabra<br />

vient de lancer 4 nouveaux produits (les 150,<br />

250, 550 et 750) dans sa gamme filaire UC<br />

Voice, en mode monaural et binaural. <strong>Le</strong>s prix<br />

de ces nouveaux modèles s'échelonnent de 30<br />

à 60 €, ce qui est en dessous des niveaux de prix<br />

habituels sur ce marché. « Mais nous sommes<br />

sortis de l'univers de la téléphonie pour entrer<br />

dans l'univers de l'informatique, et les prix ne<br />

sont pas les mêmes », explique Jean-Baptiste<br />

Pain. L'année dernière, Jabra avait sorti une<br />

nouvelle gamme sans fil DECT et Bluetooth pour<br />

Axel Perret-Gentil,<br />

responsable de la distribution télécom chez Sennheiser<br />

« Je pense que la stratégie qui consiste à<br />

s'orienter vers des solutions low cost, que sont<br />

en train de suivre certains acteurs du marché,<br />

n'est pas la meilleure méthode si nous voulons<br />

conserver une position d'expert du marché ».<br />

Jean-Baptiste Pain,<br />

directeur général<br />

Europe du Sud de Jabra<br />

« <strong>Le</strong>s<br />

changements<br />

d'organisation<br />

des espaces de<br />

travail, qui<br />

donne la part belle aux open<br />

spaces moins coûteux,<br />

renforcent les besoins en<br />

micro-casques, sans compter<br />

que le desk sharing est de<br />

plus en plus pratiqué »<br />

les professionnels (dont le 9470 et le 9450, qui<br />

dispose d'une interface tactile permettant d'agir<br />

sur les fonctionnalités du casque). Sur cette<br />

gamme, dont de nouveaux modèles seront présentés<br />

en novembre, les prix sont aussi à la<br />

baisse. Par ailleurs, le fabricant se positionne<br />

aussi désormais sur les hubs de communication<br />

avec son speakerphone USB (dont une version<br />

optimisée pour Microsoft Lync existe). « Nous<br />

positionnons ce produit à 109 € », indique Jean-<br />

Baptiste Pain, « nous avons la volonté de devenir<br />

leader mondial sur les solutions mains-libres<br />

à l'horizon 2013-2014 ».<br />

■ Qualité et confort pour<br />

réduire le turn over<br />

Plantronics a lui aussi lancé un produit analogue,<br />

le Calisto 800 (179 €). Il s'agit d'un petit<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°215 227 Décembre Novembre 2010 2011 22


JDT227-P22-23-EQUIP Micro casques OKAG:JDT 03/11/2011 16:03 Page 23<br />

Logitech et Jabra concluent un accord<br />

de distribution<br />

<strong>Le</strong> fabricant suisse commercialise depuis cet été une sélection de micro-casques<br />

Jabra auprès de ses partenaires distributeurs et d'une clientèle d'entreprises.<br />

Cette gamme, baptisée « Logitech powered by Jabra », est pour l'instant proposée<br />

au marché Nord-Américain et sera disponible au niveau mondial d'ici la fin de<br />

l'année. Cet accord permet à Jabra d'augmenter considérablement sa présence<br />

dans tous les canaux de vente appropriés en Amérique du Nord où ses microcasques<br />

ne sont pas encore présents. « L’accord conclu avec Logitech est en<br />

complète cohérence avec l’ambition de Jabra de s’imposer comme le leader sur le<br />

marché des communications unifiées », indique Mogens Elsberg, PDG de Jabra.<br />

boîtier de communication disposant d'un clavier<br />

numéroteur, d'un écran LCD, permettant de se<br />

connecter en mains-libres sur un PC, une ligne<br />

téléphonique résidentielle ou un téléphone mobile.<br />

Plus globalement, Plantronics a lui aussi<br />

fait évoluer sa gamme ces dernières années<br />

dans la perspective de mieux répondre aux<br />

besoins des entreprises (depuis le lancement du<br />

programme eVolve en 2008 précisément). « Ce<br />

qui caractérise le marché entreprises, c'est le<br />

développement très fort de l'usage des différents<br />

outils de communications unifiées et de<br />

collaboration », explique Christophe Herrerias,<br />

directeur de la division entreprises, « ces outils<br />

sont destinés à permettre aux collaborateurs de<br />

réaliser leurs tâches où et quand ils le veulent,<br />

par conséquent cela constitue un segment de<br />

marché important pour nous ». En effet, les<br />

micro-casques trouvent un intérêt tout particulier<br />

dans ce contexte de communications unifiées.<br />

« Nous proposons aux DSI, DRH et<br />

responsables de projets des micro-casques capables<br />

de favoriser l'ergonomie et la prise en<br />

mains des nouveaux outils de collaboration<br />

qu'ils installent », explique Christophe Herrerias.<br />

Néanmoins, le marché des centres d’appels<br />

compte toujours pour près de 25 % dans l'activité<br />

de Plantronics. En effet, plusieurs tendances<br />

importantes animent toujours ce<br />

marché : le besoin de protection acoustique des<br />

utilisateurs (des solutions de protection acoustique<br />

dynamique répondent à cette demande),<br />

l'intégration des communication unifiées et du<br />

télétravail dans les centres de contacts 2.0, et la<br />

demande récurrente des responsables de centres<br />

d'appels de disposer de solutions leur permettant<br />

de réduire le turn-over dans leurs<br />

équipes (cela passant par l'octroi d'un environnement<br />

de travail plus confortable). Dans<br />

ce contexte général, l'offre Plantronics se<br />

compose aujourd'hui de la gamme sans-fil<br />

Savi (DECT, USB, Bluetooth, protection acoustique<br />

dans une fourchette de prix allant de<br />

349 à 379 €) qui présente la particularité de<br />

mettre à jour automatiquement l'état de disponibilité<br />

de l’utilisateur dans des solutions<br />

de communications unifiées (notamment<br />

Microsoft Lync). Pour les usages nomades, le<br />

fabricant propose une nouvelle oreillette<br />

Voyager Pro UC (Bluetooth multipoint, 149 €)<br />

qui est munie d'un capteur de chaleur permettant<br />

la prise de ligne automatique dès la<br />

pose sur l'oreille. Etonnant !<br />

■ Pas de low cost pour<br />

Sennheiser<br />

La mobilité fait aussi partie des axes de développement<br />

de Sennheiser, qui commercialise<br />

pour ce segment l'oreillette Bluetooth VMX<br />

200 (99 €). « Pour les mobiles, les entreprises<br />

ont besoin d'oreillettes de haut niveau dotées<br />

du Bluetooth multipoint et d'un micro antibruit<br />

performant », explique Axel Perret-Gentil, responsable<br />

de la distribution télécom, « nous<br />

préférons ne pas faire cohabiter les technologies<br />

Bluetooth et DECT sur un même produit<br />

nomade car le Bluetooth est beaucoup moins<br />

sécurisé que le DECT et cela est gênant pour<br />

les grands groupes ». Parallèlement, Sennheiser<br />

dispose d'une gamme filaire qui vient de<br />

s'enrichir de deux nouveaux modèles (les SC<br />

230 et 260, en monaural et binaural, entre 95<br />

et 135 €), et d'une gamme sans fil DECT (DW<br />

Office à 349 €) qui permet une connexion simultanée<br />

à un PC et dispose d'un protecteur<br />

acoustique. « Nous souhaitons rester fidèles à<br />

l'image de haute qualité de notre marque »,<br />

explique Axel Perret-Gentil, « du reste, je<br />

pense que la stratégie qui consiste à s'orienter<br />

vers des solutions low cost, que sont en train<br />

de suivre certains acteurs du marché, n'est pas<br />

la meilleure méthode si nous voulons conserver<br />

une position d'expert du marché ». A bon<br />

entendeur. ■<br />

Christophe Herrerias,<br />

directeur de la division<br />

entreprises chez<br />

Plantronics<br />

« Nous<br />

proposons aux<br />

DSI, DRH et<br />

responsables de<br />

projets des micro-casques<br />

capables de favoriser<br />

l'ergonomie et la prise en<br />

mains des nouveaux outils<br />

de collaboration qu'ils<br />

installent »<br />

23 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P24-Serv Actu OKAG:JDT193 03/11/2011 16:05 Page 24<br />

Actualité<br />

services<br />

en bref<br />

Prospective<br />

Orange Business Services<br />

OBS passe à l’IaaS<br />

Conformément aux objectifs fixés par le plan « Conquête<br />

2015 », Orange Business Service complète son catalogue<br />

de produits Cloud avec une nouveau service, Flexible<br />

Computing Express, une offre d’Infrastructure as a<br />

Service (IaaS).<br />

Cédric Mora,<br />

chef produit de l’offre FCE<br />

chez Orange Business Services<br />

Offres low cost :<br />

SFR voit RED<br />

A l’instar de ses concurrents, SFR dispose aussi<br />

de son offre mobile en ligne. Cette nouvelle<br />

famille d’abonnements, baptisée « Red »,<br />

comprend quatre forfaits. Elle s’appuiera sur un<br />

seul et unique canal de distribution : la Toile. RED<br />

mettra à disposition de chaque utilisateur des<br />

communications voix, de la data et des SMS, le<br />

tout avec une tarification très serrée. <strong>Le</strong>s forfaits<br />

seront proposés dans une fourchette de prix<br />

comprise entre 12 et 34 euros sans engagement.<br />

L’opérateur propose également des téléphones<br />

mobiles pour accompagner ses forfaits. SFR<br />

récuse le terme de low cost pour ses nouveaux<br />

abonnements. Sur Internet, les abonnés pourront<br />

communiquer avec les conseillers de SFR. Pour<br />

l’opérateur au carré rouge, RED « vient compléter<br />

[les] formules carrées », proposées en juin. Cette<br />

nouvelle initiative permet à SFR de faire<br />

désormais jeu égal avec ses deux concurrents.<br />

Ses concurrents, Orange avec ‘Sosh’ et de<br />

Bouygues Télécom, avec son offre ‘B&You’ ont<br />

eux aussi lancé leurs forfaits en ligne. Cette<br />

manœuvre vise à fournir à SFR un outil<br />

supplémentaire pour contrer l’arrivée de Free sur<br />

le marché de la téléphonie mobile.<br />

Bouygues poursuit la guerre<br />

des prix avec ses forfaits<br />

Eden<br />

En matière de prix, il n’y a pas de doute, la<br />

guerre est bien déclarée. Bouygues Télécom vient<br />

d’opérer une refonte complète de son offre de<br />

forfaits mobiles. La nouvelle gamme, Eden, a pour<br />

objectif d’offrir plus de « souplesse » et de<br />

« simplicité » aux abonnés. Exit, donc, les Neo,<br />

Neo 2 et autres forfaits. L’offre de Bouygues<br />

Telecom est désormais construite autour de<br />

quatre abonnements : Eden Classic, Eden Relax,<br />

Eden smartphone et Eden iPhone. Avec cette<br />

nouvelle proposition, la filiale du groupe de<br />

construction, propose plusieurs avantages. <strong>Le</strong> prix<br />

de l’abonnement est automatiquement réduit au<br />

bout de 12 ou 24 mois. <strong>Des</strong> tarifs avantageux<br />

sont également proposés aux abonnés en cas de<br />

renouvellement de leur appareil. La reconstruction<br />

de l’offre tarifaire de Bouygues Télécom n’est pas<br />

sans faire penser à celle opérée par SFR quelques<br />

mois plus tôt. L’opérateur au carré rouge (voir<br />

ci-dessus) a lui aussi modifié son catalogue de<br />

forfaits en profondeur. Pour Bouygues Telecom,<br />

comme pour ses rivaux, il s’agit d’un nouveau tir<br />

de barrage supposé contrer de l’entrée de Free<br />

sur le marché de la téléphonie mobile. ■<br />

Orange Business Services prolonge<br />

son offre Cloud avec une nouvelle<br />

offre, Flexible Computing Express<br />

(FCE). Différente de l’offre Cloud Pro<br />

(cf. JDT 224) lancée en juin dernier, FCE<br />

constitue la première offensive d’OBS sur le<br />

secteur en croissance du IaaS, Infrastructure<br />

as a Service. <strong>Le</strong> lancement de ce service s’inscrit<br />

également dans la stratégie d’Orange,<br />

« Conquête 2015 », plan au sein duquel le<br />

Cloud Computing occupe une place prépondérante.<br />

Construit sur le principe du paiement à<br />

l’usage, FCE offre aux utilisateurs un accès à<br />

des ressources informatiques. « Notre solution<br />

permet de gérer à la hausse et à la baisse<br />

les besoins en CPU, en mémoire RAM et en<br />

espace de stockage », explique Cédric Mora,<br />

chef produit de l’offre FCE. Tous ces services<br />

sont gérés depuis un portail simplifié à partir<br />

duquel le DSI peut allouer les ressources suivant<br />

les besoins.<br />

Pour OBS, il s’agit de proposer un service<br />

dépourvu de « coûts cachés » mais mettant à<br />

disposition de l’utilisateur une large palette<br />

Virtualisation<br />

La virtualisation du poste de travail est un<br />

phénomène en marche. Ce domaine,<br />

occupé par des poids lourds tels que VMWare<br />

et Citrix laisse peu de place aux nouveaux<br />

de fonctionnalités. « Flexible Cloud Computing<br />

est capable de réallouer automatiquement les<br />

ressources aux machines virtuelles qui en ont<br />

le plus besoin » assure le responsable. Question<br />

sécurité, OBS a également prévu un service<br />

« blindé ». En plus de la redondance, du<br />

firewall et des sauvegardes automatiques,<br />

l’utilisateur bénéficiera de six zones de sécurité.<br />

« L’architecture garantit une isolation<br />

entre les serveurs frontaux et les bases de<br />

données. Via notre portail, le client peut gérer<br />

la sécurité lui-même » poursuit-il. De manière<br />

à se prémunir contre tout disfonctionnement,<br />

l’opérateur a dispatché ses activités entre plusieurs<br />

de ses data centers. En outre, pour<br />

répondre aux éventuelles inquiétudes inhérentes<br />

à la localisation des données que les<br />

entreprises confient à des opérateurs tiers,<br />

tous les data centers employés pour le service<br />

FCE sont localisés en France. OBS a souhaité<br />

accompagner son service IaaS d’un service<br />

clients, afin de lever « l’appréhension » qu’ils<br />

suscitent. « Nous avons mis en place un service<br />

client standard, il sera proposé aux clients<br />

par défaut. <strong>Le</strong> service client prendra contact<br />

Workspace Manager Express 2011,<br />

une mise en bouche<br />

venus. L’éditeur RES Software a décidé de se<br />

créer un espace en proposant sa propre solution<br />

avec un avantage : la gratuité.<br />

Téléchargeable gratuitement donc, la solution<br />

avec les souscripteurs lors de la 1 ère facture.<br />

Dans le même temps, nous proposerons également<br />

des formations », précise Cédric Mora.<br />

Déjà disponible, FCE est appelé à évoluer. Pour<br />

le moment, FCE prend en charge Windows et<br />

certaines versions de Linux. « A l’avenir, le<br />

client pourra sélectionner l’OS de son choix à<br />

partir d’une machine virtuelle vide », assure<br />

Cédric Mora. L’offre sera proposée à l’international<br />

dès la fin 2011, avec des data centers<br />

positionnés en Amérique du Nord et en Asie.<br />

« Nous avons choisi d’adopter une approche<br />

progressive », précise Cédric Mora. Ce changement<br />

d’échelle mondiale place OBS dans un<br />

autre contexte et face à d’autres concurrents<br />

comme Amazon, à l’origine du service Amazon<br />

Elastic Compute Cloud. Une situation qui<br />

n’effraie pas l’opérateur.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

Workspace Manager Express 2011 possède<br />

les mêmes attributs que les solutions concurrentes.<br />

Elle permet de pouvoir retrouver sur<br />

n’importe quel poste de travail son OS et ses<br />

applications. Ces derniers sont stockés sur<br />

des serveurs et non plus sur le terminal employé.<br />

Pour l’éditeur, sa solution dispose de<br />

plusieurs particularités. La gestion simplifiée<br />

d’abord. <strong>Le</strong> DSI peut gérer les postes virtuels<br />

déployés à partir d’une console centralisée.<br />

Deuxièmement, l’utilisateur nomade peut utiliser<br />

son disque dur et son imprimante. En dernier<br />

lieu, l’éditeur met également en avant<br />

l’ergonomie de sa solution. Elle donne,<br />

notamment, la possibilité d’automatiser la<br />

gestion du parc des postes de travail.<br />

Cependant, RES Software ne compte pas en<br />

rester là. Workspace Manager Express 2011<br />

est une mouture « light », prélude d’une « offre<br />

plus complète », assure dans un communiqué<br />

de presse Bob Janssen, Directeur Technique<br />

et Co-fondateur de RES Software. « Notre<br />

objectif est d’apporter aux utilisateurs et<br />

administrateurs tous les avantages de la gestion<br />

des espaces de travail. Avec Express,<br />

toutes les entreprises pourront expérimenter<br />

la migration vers les espaces de travail administrés.<br />

» ■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 227 Novembre 2011<br />

24


The Cloud Company®<br />

Acropolis Telecom élu<br />

« Meilleur opérateur pour les entreprises »<br />

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Une gamme complète de solutions télécoms & réseaux «Tout IP»<br />

Hébergement<br />

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JDT227-P26-27-PM Sécurité OKAG:Mise en page 1 03/11/2011 16:08 Page 26<br />

Point marché<br />

Securité réseaux<br />

Par Hervé Reynaud<br />

Smartphones,<br />

tablettes, PC :<br />

quelle sécurité<br />

pour les réseaux<br />

d'entreprises ?<br />

Avec la multiplication des OS (iOS, Android, Windows Phone, Symbian et<br />

BlackBerry OS), le phénomène du BYOD (Bring Your Own Device) et<br />

l'arrivée des tablettes, les entreprises cherchent à se doter de solutions<br />

leur permettant de sécuriser et de gérer leur parc de terminaux<br />

mobiles de la manière la plus efficace et la plus fiable possible. Pas<br />

simple sur un marché qui n'a pas encore atteint sa maturité.<br />

Désormais, les besoins en matière de<br />

sécurisation sont importants sur le<br />

marché de la mobilité professionnelle,<br />

et les fournisseurs de solutions<br />

sont un peu à la traîne », explique Chris<br />

Norman, associé IT risks and services chez<br />

Deloitte, « aujourd'hui, si une entreprise permet à<br />

un collaborateur de partir avec des infos sur un<br />

iPhone ou un smartphone Android, cela constitue<br />

de toutes façons un risque ». Pourtant, différentes<br />

solutions existent déjà sur le marché afin de<br />

mettre en place une véritable politique de sécurité,<br />

avec de la protection de données, de l'authentification<br />

forte et du fleet management.<br />

« Mais ces solutions sont encore assez immatures,<br />

car la nécessité de disposer d'offres multi-OS rend<br />

les choses un peu plus compliquées, tout comme<br />

la nécessité de pouvoir gérer très distinctement<br />

les données pro et les données perso », estime<br />

Chris Norman, « toutefois, des solutions sont en<br />

train d'arriver sur le marché, mais je conseille aux<br />

entreprises de ne pas mettre d'infos critiques sur<br />

les mobiles avant de disposer d'une solution vraiment<br />

efficace ».<br />

■ <strong>Le</strong> risque des terminaux<br />

« jailbreakés »<br />

Cet appel à la prudence est frappé du sceau du<br />

bon sens au moment où, après celui des smartphones,<br />

l'usage des tablettes est en train de se<br />

développer dans les entreprises. « 25 % des unités<br />

de travail allouées aux employés dans les entreprises<br />

sont des mobiles », explique Laurent<br />

Maréchal, responsable des offres de mobilité et<br />

de protection de l'information chez Mc Afee, avant<br />

de poursuivre : « L'évolution du marché constitue<br />

un véritable challenge technique pour les éditeurs<br />

car, depuis quelques mois le monde Android a sur-<br />

passé le monde iOS, l'évolution<br />

vers des solutions multi<br />

plates-formes est donc incontournable<br />

». Pour autant,<br />

cela ne garantira pas aux entreprises<br />

une sécurité totale.<br />

En effet, la quasi-totalité des<br />

failles constatées dans les<br />

entreprises concerne des<br />

mobiles jailbreakés (déverrouillés) dans la perspective<br />

d'installer des applis provenant de boutiques<br />

d’applications en ligne diverses. Cette<br />

pratique est aujourd'hui assez courante et Apple<br />

vient même d'annoncer que le déverrouillage d'un<br />

iPhone ne pouvait pas être considéré comme illégal.<br />

« <strong>Le</strong>s entreprises doivent donc en premier lieu<br />

pouvoir s'assurer qu'un mobile qui cherche à se<br />

connecter au SI ne soit pas jailbreaké, c'est aussi<br />

important que la mise en place d'une politique de<br />

sécurité classique reposant sur l'usage de mot de<br />

Chris Norman,<br />

associé IT risks and services chez Deloitte<br />

passe », indique Laurent Maréchal, « par ailleurs,<br />

d'un point de vue technique, les DSI recherchent<br />

aujourd'hui des solutions qui ne soient pas trop<br />

intrusives, et nous travaillons dans ce sens ». Avec<br />

Enterprise Mobility Management (disponible pour<br />

iOS, Android, Windows Phone et Symbian), l'éditeur<br />

américain offre une solution intégrant de la<br />

gestion de sécurité, du fleet management et de la<br />

gestion d'applications (distribution d'applications,<br />

suppression de données à distance), principalement<br />

pour des entreprises du CAC 40 ou des références<br />

gouvernementales. « Il est indéniable que<br />

l'arrivée des tablettes ajoute une couche de complexité<br />

supplémentaire », indique Christophe<br />

Jourdet, directeur France et péninsule ibérique<br />

d'Absolute Software, « suite au rachat de la<br />

société LANrev, nous pouvons aujourd'hui gérer<br />

les terminaux du monde Apple, y compris les iPad<br />

et les iPhone ». L'éditeur adresse le marché les terminaux<br />

mobiles avec sa solution Computrace (so-<br />

« Aujourd'hui, si une entreprise permet à un<br />

collaborateur de partir avec des infos sur un<br />

iPhone ou un smartphone Android, cela<br />

constitue de toutes façons un risque ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°215 227 Décembre Novembre 2010 2011 26


JDT227-P26-27-PM Sécurité OKAG:Mise en page 1 03/11/2011 16:09 Page 27<br />

lution intégrée au BIOS qui assure la gestion et<br />

localisation des terminaux, ainsi que la protection<br />

des données). Cette solution est notamment intégrée<br />

à la dernière tablette de <strong>Le</strong>novo, la ThinkPad<br />

Tablet.<br />

■ Multi OS et cloud au menu<br />

Globalement, la gestion de parcs mobiles recouvre<br />

aujourd'hui trois grands domaines applicatifs : les<br />

fonctionnalités de base (enregistrement des nouveaux<br />

terminaux, gestion de l'inventaire matériel<br />

et logiciel, configuration des terminaux à distance,<br />

configuration des couches réseaux et gestion du<br />

roaming), la sécurité des terminaux mobiles et des<br />

réseaux, et la gestion des applications. L'offre de<br />

Zenprise, éditeur spécialisé dans le mobile device<br />

management, repose sur un tunneling applicatif<br />

destiné à sécuriser les échanges de données entre<br />

les serveurs et les terminaux. « Avec ce procédé,<br />

nous pouvons par exemple créer un tunnel pour<br />

crypter les données, faire de la compression à la<br />

volée, reprendre un téléchargement à l'endroit précis<br />

il s'était arrêté suite à une coupure, rerouter<br />

les accès web des terminaux mobiles vers le proxy<br />

Laurent Maréchal, responsable des offres de mobilité et de protection<br />

de l'information chez Mc Afee<br />

« L'évolution du marché constitue un véritable<br />

challenge technique pour les éditeurs car,<br />

depuis quelques mois le monde Android a<br />

surpassé le monde iOS, l'évolution vers des<br />

solutions multi plates-formes est donc<br />

incontournable ».<br />

Didier Rochereau,<br />

directeur général EMEA de Zenprise<br />

« Nous pensions que notre offre cloud<br />

intéresserait surtout les PME, mais nous<br />

constatons que de très grands groupes sont en<br />

train de regarder de près cette possibilité<br />

d'externalisation »<br />

Arnaud Cassagne,<br />

directeur technique de Nomios<br />

de l'entreprise, et aussi historiser les sessions des<br />

terminaux mobiles pour chacun de ces tunnels »,<br />

détaille Didier Rochereau, directeur général<br />

EMEA, « un VPN présente son intérêt mais ne va<br />

pas permettre d'effacer à distance les données<br />

d'un terminal ». En matière de gestion des applications,<br />

l'éditeur propose de définir des listes<br />

d'applications noires et blanches sur les serveurs,<br />

afin de pouvoir bloquer les terminaux qui se<br />

seraient connectés à des applis interdites. La<br />

solution Zenprise Mobile Management permet<br />

aujourd'hui de gérer jusqu'à 10 000 terminaux sur<br />

un seul serveur en supportant les terminaux sous<br />

Windows Mobile, iOS et Android (Zenprise sera<br />

prochainement compatible avec BlackBerry OS).<br />

L'éditeur vient également de lancer une version<br />

cloud de sa solution. Baptisée Zencloud, celle-ci<br />

s'appuie sur l'architecture WS d'Amazon et<br />

garantit un SLA de 100 % à ses clients. « Nous<br />

pensions que notre offre cloud intéresserait surtout<br />

les PME, mais nous constatons que de très<br />

grands groupes sont en train de regarder de près<br />

cette possibilité d'externalisation », indique Didier<br />

Rochereau. De son côté, Telelogos chasse sur les<br />

« Nous constatons, depuis fin 2010, un intérêt<br />

accru des entreprises pour les solutions de<br />

gestion de parcs mobiles, mais elles ont besoin<br />

de conseils, car ce marché n'est pas encore<br />

mature, très peu de solutions sont aujourd'hui<br />

capables de prendre en compte tous les OS ».<br />

L'option des<br />

plates-formes dédiées<br />

Spécialiste de la sécurité des réseaux, Palo Alto<br />

Networks propose une gamme de plates-formes<br />

dédiées pour gérer la sécurisation des terminaux<br />

mobiles, principalement à l'attention des grandes<br />

entreprises. Sur ces plates-formes, l'éditeur intègre<br />

notamment une solution pare-feu de nouvelle<br />

génération « Mais nous avons développé<br />

des fonctions qui vont au-delà des fonctionnalités<br />

traditionnelles des pare-feu, c'est-à-dire de l'inspection,<br />

de la prévention de fuites de données et<br />

de la détection de menace », explique René<br />

Bonvanie, vice-président marketing. Pour répondre<br />

à l'élargissement du nombre de mobiles<br />

connecté au SI dans les entreprises, Palo Alto<br />

lance en ce mois de novembre des versions adaptées<br />

aux tablettes et aux smartphones (iOS dans<br />

un premier temps) de son offre Global Protect.<br />

« Nous travaillons avec des fournisseurs de<br />

mobile device management, comme Zenprise par<br />

exemple, afin de pousser notre technologie vers<br />

les tablettes », indique René Bonvanie. De son<br />

côté, Fortinet répond aux besoins avec une offre<br />

basée sur FortiGate, sa gamme de boîtiers de<br />

sécurité UTM. FortiGate est destiné au cœur de<br />

réseau et permet notamment d'autoriser ou pas<br />

des terminaux et/ou des flux. Fortinet complète<br />

son offre avec FortiMobile qui intègre un VPN IPSec ou SSL, du filtrage antispam,<br />

un antivirus, et un firewall personnel. « <strong>Le</strong>s entreprises recherchent désormais une<br />

réponse globale pour la sécurisation des terminaux et celle des flux », résume<br />

Christophe Auberger, responsable technique chez Fortinet France.<br />

mêmes terres avec son offre Media<br />

Contact Management qui intègre des<br />

fonctions d'attribution de droits, de télédistribution<br />

d'applications, d'inventaire,<br />

d'historiques et de prise en<br />

main à distance. Parallèlement,<br />

Media Contact Datasync permet de<br />

synchroniser les bases de données<br />

distantes, ainsi que les mécanismes<br />

de sécurité d'accès et de<br />

transactions. L'offre de Telelogos<br />

est pour l'heure compatible avec<br />

Windows Mobile et Windows<br />

7, mais une adaptation pour<br />

Android et iOS est en cours.<br />

■ <strong>Le</strong>s constructeurs très à<br />

l’écoute<br />

L'intégrateur-conseil Nomios distribue d'ailleurs<br />

les solutions Zenprise et Telelogos, ainsi que<br />

celles de Good Technology. « Nous constatons,<br />

depuis fin 2010, un intérêt accru des entreprises<br />

pour les solutions de gestion de parcs mobiles »,<br />

confirme Arnaud Cassagne, directeur technique,<br />

« mais elles ont besoin de conseils, car ce marché<br />

n'est pas encore mature, très peu de solutions<br />

sont aujourd'hui capables de prendre en compte<br />

tous les OS ». Nomios préconise essentiellement<br />

des solutions de VPN SSL pour les accès distants,<br />

en les associant aux offres des éditeurs qu'il distribue.<br />

De leur côté, les constructeurs sont aussi<br />

très à l'écoute de leurs clients sur les aspects de<br />

René Bonvanie, vice-président<br />

marketing Palo Alto Networks<br />

Christophe Auberger, responsable<br />

technique chez Fortinet France<br />

sécurité.<br />

« <strong>Le</strong> Bring Your Own Device<br />

renforce le besoin de disposer<br />

d'une solution de sécurisation et<br />

de gestion de flotte stable et mature<br />

dans les entreprises »,<br />

reconnaît Médéric <strong>Le</strong>borgne, responsable<br />

avant-vente chez RIM,<br />

« dans ce contexte, nous prenons<br />

aujourd'hui le parti de permettre une<br />

gestion hétérogène des terminaux ».<br />

En effet, le fabricant canadien a<br />

annoncé en mai dernier la mise sur le<br />

marché d'une plate-forme permettant<br />

de gérer les terminaux iOS et Android,<br />

et plus seulement les BlackBerry. Reposant<br />

sur un nouveau serveur indépendant du BES,<br />

cette plate-forme de mobile device management<br />

sera disponible avant la fin de la l'année. ■<br />

Médéric <strong>Le</strong>borgne,<br />

responsable avant-vente<br />

chez RIM<br />

« <strong>Le</strong> Bring Your<br />

Own Device<br />

renforce le<br />

besoin de<br />

disposer d'une<br />

solution de sécurisation et de<br />

gestion de flotte stable et<br />

mature dans les entreprises ».<br />

27 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P28-29-Focus Serv réal aug OKAG:JDT 04/11/2011 11:49 Page 28<br />

Focus<br />

services<br />

Hervé Reynaud<br />

Réalité augmentée :<br />

de plus en plus d'applications<br />

Sans être encore un<br />

phénomène de masse, la<br />

réalité augmentée n’en est<br />

plus au stade de<br />

technologie de laboratoire.<br />

<strong>Le</strong>s applications se font de<br />

plus en plus nombreuses et<br />

répondent à des objectifs<br />

précis. Tour d'horizon.<br />

tir de la localisation de l'image filmée par le<br />

smartphone. <strong>Le</strong> second type concerne les<br />

applis reposant sur de la reconnaissance<br />

d'image et de codes. Par exemple, l'application<br />

Word <strong>Le</strong>ns (disponible sur l'Appstore), qui<br />

permet de visualiser sur l'écran de son smartphone<br />

les panneaux de la circulation traduits<br />

dans sa propre langue, fait partie de cette seconde<br />

catégorie. « Nous travaillons sur ce type<br />

d'applis, notamment avec les acteurs du<br />

packaging », indique Stéphane Dufossé. La campagne<br />

menée récemment en Corée du Sud dans<br />

le métro est un autre exemple de cette famille<br />

d'applications. En effet, des affiches d'enseignes<br />

de grande distribution ont été placardées<br />

dans le métro et les utilisateurs qui les filmaient<br />

voyaient s'afficher sur leur écran les linéaires<br />

de l'enseigne choisie et pouvaient faire leurs<br />

courses virtuellement. « Nous travaillons nous<br />

aussi en France avec des retailers et des<br />

chaînes de grande distribution », indique<br />

Rambod Daghigh, directeur général de MNC<br />

Mobile News Channel France, « la réalité augmentée<br />

est une nouvelle façon d'accéder aux<br />

services, le potentiel est important et nous souhaitons<br />

regrouper autour de nous un véritable<br />

écosystème ». Démarrée fin 2008, l'activité réalité<br />

augmentée de la filiale d'Alcatel-Lucent a<br />

déjà donné naissance à plusieurs applica-<br />

La réalité augmentée apporte une nouvelle<br />

expérience aux utilisateurs »,<br />

explique Stéphane Dufossé, en charge<br />

des solutions de réalité augmentée chez MNC<br />

Mobile News Channel France, une filiale<br />

d'Alcatel-Lucent spécialisée dans les services<br />

mobiles, « en l'associant à d'autres technologies<br />

comme la géolocalisation ou le paiement<br />

mobile, nous arrivons aujourd'hui à concevoir<br />

des services vraiment innovants ». Sur ce<br />

marché naissant, il est désormais possible de<br />

distinguer deux grands types d'applications. <strong>Le</strong><br />

premier regroupe les applications développées<br />

autour de la réalité augmentée et de la géolocalisation,<br />

c’est-à-dire permettant aux utilisateurs<br />

de disposer d'infos contextuelles à partions,<br />

dernièrement pour l'université du Medef<br />

avec une appli destinée à faciliter le parcours<br />

et l'orientation des participants.<br />

■ <strong>Le</strong> vent en poupe pour<br />

l’essayage virtuel<br />

En France, Total Immersion joue aujourd'hui<br />

un grand rôle dans la démocratisation la réalité<br />

augmentée, notamment avec des applica-<br />

Yohan Bentolila,<br />

fondateur et PDG de Previznet.<br />

tions permettant d'accéder à des images animées<br />

en 3D en filmant des emballages (boîtes<br />

de céréales notamment). Au niveau mondial,<br />

la société américaine Layar est sans doute<br />

une des plus en pointe. Elle propose notamment<br />

un moteur de réalité augmentée gratuit<br />

pour les utilisateurs, et permettant aux<br />

marques d'insérer leurs produits. « De notre<br />

côté, nous travaillons sur l'essayage virtuel<br />

Stéphane Dufossé, en charge des solutions de réalité augmentée chez<br />

MNC Mobile News Channel France<br />

« La réalité augmentée apporte une nouvelle<br />

expérience aux utilisateurs, en l'associant à<br />

d'autres technologies comme la géolocalisation<br />

ou le paiement mobile, nous arrivons aujourd'hui<br />

à concevoir des services vraiment innovants ».<br />

« L'essayage virtuel est une vraie tendance, nous<br />

l'appliquons à la décoration d’intérieur, d'autres<br />

le font pour des lunettes par exemple, notre<br />

application effectue un calibrage automatique<br />

avec une photo 3D réaliste et offre la possibilité<br />

de gommer des éléments dans l'image».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

28


JDT227-P28-29-Focus Serv réal aug OKAG:JDT 04/11/2011 11:49 Page 29<br />

Aurasma, le moteur de recherche visuel<br />

L'éditeur Autonomy a lancé récemment le premier<br />

moteur de recherche visuel, baptisé<br />

Aurasma. « Au lieu d’utiliser des mots-clé,<br />

Aurasma utilise les images et reconnaît les<br />

objets et les images du monde réel, ce qui permet<br />

de les mettre en lien avec un contenu multimédia<br />

interactif », explique Martina King,<br />

directrice générale, « pour l'heure, la principale<br />

application commerciale de notre technologie<br />

est la publicité ». Cependant, les possibilités<br />

vont bien au-delà. Par exemple, le lecteur d’un<br />

journal pourra accéder aux vidéos de rencontres<br />

sportives simplement en filmant les photos présentes<br />

sur la page des sports.<br />

Martina King,<br />

directrice générale d’Autonomy<br />

avec notre application Playviz », explique<br />

Yohan Bentolila, fondateur et président-directeur<br />

général de Previznet. En effet, l'application<br />

permet d'essayer virtuellement différents<br />

meubles dans son salon afin de se rendre<br />

compte de ce que cela rend avant de passer à<br />

la caisse. Il s'agit d'un moteur de réalité augmentée<br />

en 3D qui respecte les mesures et les<br />

perspectives. « L'essayage virtuel est une<br />

vraie tendance, nous l'appliquons à la décoration<br />

d’intérieur, d'autres le font pour des<br />

lunettes par exemple », explique Yohan<br />

Bentolila, « notre application effectue un<br />

calibrage automatique avec une photo 3D réaliste<br />

et offre la possibilité de gommer des éléments<br />

dans l'image, par exemple gommer un<br />

canapé pour en visualiser un autre à la<br />

place ». Pour que cela fonctionne, il faut bien<br />

entendu que les catalogues de produits soient<br />

modélisés en 3D au préalable. Previznet travaille<br />

pour l'instant avec But, Made in <strong>Des</strong>ign,<br />

<strong>Le</strong> Cèdre Rouge et Rendez-Vous Déco.<br />

■ Visites virtuelles et<br />

applis au parfum<br />

Très innovante elle aussi, la société Geoimmo<br />

travaille à l'optimisation des recherches immobilières.<br />

Concrètement, son application<br />

permet de repérer les appartements à vendre<br />

ou à louer en filmant une rue, et d'en visualiser<br />

l'intérieur (cette fonctionnalité est encore<br />

au stade recherche-développement) , mais devrait<br />

être annoncée rapidement). « Je pense<br />

que les visites virtuelles, avec de la réalité<br />

augmentée, vont devenir un moyen de recherche<br />

important sur le marché », explique<br />

Jérôme Revy, président, « cela va réduire le<br />

nombre de visites faites par les agents immobiliers,<br />

mais c'est intéressant pour eux car<br />

cela leur permettra de qualifier leurs visites ».<br />

Aujourd'hui, Geoimmo (disponible sur l'Appstore<br />

et sur Android Market) s'appuie déjà sur<br />

400 000 annonces immobilières et recense<br />

250 nouveaux utilisateurs par jour. <strong>Le</strong>s<br />

agences de marketing mobile sont elles aussi<br />

à l'affût des possibilités qu'offre la réalité<br />

augmentée. Ainsi, Wayma l'a utilisée pour la<br />

première pour Paru Vendu il y a deux ans.<br />

Mais l'application développée pour Nina<br />

Ricci, plus récemment, constitue encore un<br />

meilleur exemple. « L'appli Nina Ricci était<br />

destinée à générer du trafic dans les points<br />

de vente Nocibé », explique David Crumière,<br />

directeur des opérations, « il s'agissait d'une<br />

chasse au trésor où l'utilisateur devait trouver<br />

des indices virtuels avec son smartphone,<br />

ce qui lui permettait in fine d'obtenir un petit<br />

flacon de parfum dans les magasins Nocibé ».<br />

L'opération réalisée en mai dernier fut un<br />

succès avec plusieurs dizaines de téléchargements.<br />

■<br />

Jérôme Revy,<br />

président de Geoimmo<br />

« Je pense que<br />

les visites<br />

virtuelles, avec<br />

de la réalité<br />

augmentée, vont<br />

devenir un<br />

moyen de recherche important<br />

sur le marché, cela va réduire<br />

le nombre de visites faites par<br />

les agents immobiliers, mais<br />

c'est intéressant pour eux car<br />

cela leur permettra de<br />

qualifier leurs visites ».<br />

29 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P30-31-interview OKAG:JDT 03/11/2011 16:12 Page 30<br />

Interview<br />

les gens & les chiffres<br />

Patrick Gentemann, p-dg de Call in Europe<br />

Call in Europe : Zero fo<br />

mais beaucoup d’idées et de<br />

Pionnier de l’offre sociale, par ailleurs très actif sur le<br />

segment en pleine effervescence du low cost, Zéro Forfait<br />

s’est lancé en juillet dernier sur le marché entreprises, et<br />

démarre fin novembre une collaboration avec France<br />

Loisirs pour proposer des offres mobiles sous la marque<br />

de l’enseigne de produits culturels. D’autres contrats sont<br />

en discussion pour des marques ayant jusqu’à dix millions<br />

de clients. Propos recueillis par Ariel Gomez<br />

❚ Vous avez annoncé le 27 septembre dernier<br />

(cf JDT 226) le lancement de la marque France<br />

Loisirs Mobile par Call in Europe, est-ce le<br />

début d’une nouvelle stratégie ?<br />

Pour le projet de France Loisirs, nous sommes arrivés<br />

assez tard dans le processus, et nous nous sommes<br />

trouvés à la fin, en short list, face à Virgin Mobile.<br />

L’argument qui nous a permis d’emporter le contrat,<br />

c’est que nous proposions un service complet, où<br />

nous nous occupons de tout. France Loisirs compte<br />

près de trois millions de clients et 200 magasins.<br />

Nous proposerons à cette clientèle des offres<br />

dédiées, spécifiques.<br />

❚ A-t-on une crédibilité suffisante pour vendre<br />

de la téléphonie mobile lorsqu’on s’appelle<br />

France Loisirs et qu’on vend des livres ?<br />

La clientèle de France Loisirs, qui se situe<br />

majoritairement dans la tranche des plus de 45 ans,<br />

est très attachée à cette marque, dans laquelle elle a<br />

une grande confiance. L’objectif à terme est de<br />

séduire 5 à 10 % de la base client.<br />

❚ La plupart des clients sont déjà équipés…<br />

Oui, ils sont équipés de téléphones, mais ils peuvent<br />

changer d’opérateur. Sur l’ensemble du parc français,<br />

deux millions de clients peuvent changer d’opérateur<br />

chaque mois.<br />

dernière approche simplifie la logistique dans le point<br />

de vente. Nous réfléchissons également à une<br />

présentation virtuelle des terminaux dans les points<br />

de vente, voire à des offres de location sous notre<br />

marque Locamobile. Ce modèle de location nous<br />

permet de nous positionner en concurrence frontale<br />

avec les grands opérateurs. <strong>Le</strong>s consommateurs qui<br />

font le calcul se rendent vite compte que leur iPhone<br />

à un euro, au bout de deux ans, il leur coûte cher. Par<br />

exemple, notre offre Zero Limit 2 h (avec SMS<br />

illimités, internet et e-mails en plein débit jusqu’à 250<br />

Mo) à 19 €, avec un Samsung Galaxy SII à 20 € en<br />

location revient à 39 € par mois.<br />

❚ Vous avez lancé annoncé en juillet dernier<br />

des offres à l’attention des entreprises, quels<br />

en sont les retours ?<br />

Nous avons lancé pour les entreprises des offres<br />

basées sur le même principe que nos offres grand<br />

public ; cela démarre très bien sans la moindre<br />

promotion. Et nous sommes de plus en plus<br />

interrogés, parce que les entreprises sont aussi à la<br />

recherche de la souplesse totale que nous pouvons<br />

leur offrir, pour changer d’options ou arrêter des<br />

revendeurs et des apporteurs d’affaires<br />

indépendants, NDLR] est mort. La baisse des<br />

revenus ne cesse d’écraser les marges. Dès lors,<br />

l’équation économique rend impossible une<br />

rémunération attrayante pour des distributeurs.<br />

❚ Envisagez-vous, en grand public, de vous<br />

lancer sur les box ADSL ou fibre ?<br />

Nous avons signé le contrat avec SFR… mais le ROI<br />

[retour sur investissement] sur le marché des box est<br />

de 48 mois. Nous avons des chantiers plus prioritaires<br />

que celui-ci. Nous avons beaucoup à faire déjà avec<br />

notre marque Zéro Forfait sur les mobiles. Nous<br />

travaillons notamment sur des offres de forfaits<br />

bloqués, un segment de marché dont nous étions<br />

absents et qui nous coupe de la clientèle des jeunes.<br />

Nous allons nous y positionner avec des offres<br />

ajustables, qui seront dans leur forme une vraie<br />

nouveauté.<br />

Nous travaillons également sur des formules<br />

familiales, dont le principe est basé sur celui des<br />

formules entreprises. Vous payez, par exemple, un<br />

tarif fixe de 5 euros par ligne, ensuite, vous achetez<br />

des « blocs » de communication (de 4 h, 8 h, etc.) à<br />

« Ce que nous voyons aujourd’hui, c’est que les grands<br />

opérateurs sont pris de court, même si certains disent que ce<br />

changement de marché amène la fin des MVNO. Je pense au<br />

contraire que c’est une chance pour les MVNO ! Je pense que<br />

le sans engagement pourrait arriver à 40 % des ventes ».<br />

❚ Quel type d’offres comptez-vous proposer ?<br />

Avec France Loisirs, nous allons démarrer par des<br />

tests sur une dizaine de magasins, avec plusieurs<br />

formules. Nous y proposons une formule avec carte<br />

SIM et téléphone mobile disponible dans le point de<br />

vente, et une autre avec carte SIM et échantillon du<br />

mobile sur place [pour pouvoir voir et toucher le<br />

terminal] et une livraison à domicile par courrier. Cette<br />

lignes inutilisées à tout moment. De nombreuses<br />

entreprises sont prêtes à payer un peu plus cher que<br />

ce que proposent les offres très très négociées des<br />

grands opérateurs pour être tranquilles. Ces offres,<br />

nous les faisons uniquement en vente directe sur<br />

Internet, car je crois que le modèle de distribution<br />

indirecte pour les entreprises, tel que nous le<br />

pratiquions à l’époque sur Futur Telecom [avec des<br />

consommer dans le groupe, ainsi que des options qui<br />

peuvent être différentes d’une ligne à l’autre. <strong>Le</strong>s<br />

appels entre les numéros du groupe familial sont<br />

illimités. Concevoir l’offre, c’est facile, ce qui prend du<br />

temps, c’est de changer le site internet pour accueillir<br />

cette offre, former les personnes dans nos centres<br />

client… Malgré tout, cette offre famille pourrait voir le<br />

jour avant la fin de l’année.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

30


JDT227-P30-31-interview OKAG:JDT 03/11/2011 16:12 Page 31<br />

forfait,<br />

e projets<br />

❚ Votre activité de location, Locamobile, est-ce<br />

un centre de profit à part entière ?<br />

Aujourd’hui cette activité est liée à celle des offres de<br />

lignes. Demain, elle pourrait devenir une unité<br />

d’affaires à part entière, car je crois que les<br />

consommateurs sont prêts pour louer leurs mobiles.<br />

L’évolution des offres des grands opérateurs vers le<br />

low cost, avec des offres SIM only sans engagement<br />

montrent qu’il y a quand même une prise de<br />

conscience du vrai prix qu’on paie pour les terminaux.<br />

Chez Locamobile, nous louons des mobiles pour des<br />

prix qui vont de 1 à 20 euros par mois. Pour 1 euro<br />

par mois, vous avez un Samsung E1150, qui est<br />

extrêmement simple mais aussi très fiable. Ensuite,<br />

le Samsung B2100, un appareil ultra robuste, est<br />

proposé pour 3 €/mois. A cette offre s’ajoutent le<br />

Samsung Galaxy Mini à 5 €/mois, le HTC Wildfire à<br />

8€/mois, le Blackberry Curve 9300 à 9 €/mois et, pour<br />

finir, le Samsung Galaxy SII à 20 €/mois. Ce dernier<br />

terminal en particulier amène des clients qui génèrent<br />

un bon ARPU.<br />

❚ Vous vous êtes également positionné, dès le<br />

mois de mai, sur les offres sociales. Qu’est-ce<br />

que cela donne ?<br />

Nous avons été en effet les premiers à nous<br />

positionner sur ce type d’offres. Nous avions même<br />

fait un « coup » avec notre partenaire Bernard Tapie.<br />

En janvier 2011, nous avions proposé l’offre Evo40,<br />

qui comprenait 40 mn de communication et 40 SMS<br />

pour 7,90 euros ou 50 mn voix et 50 SMS pour 9,90<br />

euros. Puis, en septembre, nous avons rajouté l’offre<br />

Eco60, qui comprend 60 minutes de communication<br />

et 60 SMS pour 9,40 euros. C’est la combinaison<br />

SMS minutes que le gouvernement souhaitait. Nous<br />

avons mis l’accent sur l’accès au service, qui était<br />

gratuit. Or, si le gouvernement a communiqué auprès<br />

de la presse, il ne l’a pas du tout fait auprès des<br />

bénéficiaires, comme il l’avait promis. Nous en avons<br />

vendu 5000, mais nous espérions faire beaucoup<br />

mieux. C’est dommage, cela a été un coup d’épée<br />

dans l’eau.<br />

❚ Pourquoi ?<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs avaient six mois pour labéliser leurs<br />

offres [auprès des services d’Eric Besson, Ministre<br />

chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie<br />

numérique et de Roselyne Bachelot, Ministre des<br />

Solidarités et de la Cohésion sociale]. Mais ils ne l’ont<br />

pas tous fait ; ils ne souhaitent pas tous se<br />

positionner sur ce segment.<br />

❚ Sinon, comment fidélise-t-on dans le low<br />

cost prépayé ?<br />

Nous avons un programme de fidélisation qui<br />

s’appelle Tous Gagnants. C’est une « pyramide<br />

légale », qui permet de regrouper des « vendeurs »<br />

sur cinq niveaux autour de chaque client. Ce dernier<br />

bénéficie chaque mois d’une réduction sur sa facture,<br />

calculée sur le chiffre d’affaires de ses « vendeurs ».<br />

Si le crédit est supérieur à la facture, il reçoit de<br />

l’argent. Nous en avons un qui reçoit jusqu’à 600<br />

euros, mais la moyenne par client est plutôt de 80<br />

cts. Ce canal représente 30 % des ventes, sans la<br />

moindre communication. Sur le web, nous avons un<br />

taux de transformation de 4 %. 65 % de nos ventes,<br />

c’est l’offre « à la carte ». A terme, nous pourrions<br />

faire des campagnes TV, mais aujourd’hui nous ne<br />

pourrions pas traiter 10 000 appels entrants<br />

simultanés.<br />

❚ Du fait de votre positionnement sur le<br />

marché, et de la manière de l’appréhender,<br />

voyez un début de changement des modèles<br />

économiques du marché de la téléphonie<br />

mobile ?<br />

Ce que nous voyons aujourd’hui, c’est que les grands<br />

opérateurs sont pris de court, même si certains<br />

disent que ce changement de marché amène la fin<br />

des MVNO. Je pense au contraire que c’est une<br />

« Nous avons lancé pour les<br />

entreprises des offres<br />

basées sur le même principe<br />

que les offres grand public ;<br />

cela démarre très bien sans<br />

la moindre promotion (…)<br />

De nombreuses entreprises<br />

sont prêtes à payer un peu<br />

plus cher que ce que<br />

proposent les offres très très<br />

négociées des grands<br />

opérateurs pour être<br />

tranquilles ».<br />

chance pour les MVNO ! Je pense que le sans<br />

engagement pourrait arriver à 40 % des ventes. Il est<br />

certain que tous ne vont pas y résister et qu’il va y<br />

avoir des concentrations. Nous espérons faire partie<br />

des consolideurs du marché. Nous avons<br />

actuellement 80 000 clients sous notre marque Zéro<br />

Forfait, et nous visons les 100 000 pour la fin de<br />

l’année. Il nous faudra grandir jusqu’à 250 000 clients<br />

pour que les choses deviennent plus faciles et la<br />

croissance s’accélère. A terme, je serais très heureux<br />

avec 1 % de part de marché [soit environ 600 000<br />

clients, NDLR]. Nous sommes actuellement 11<br />

personnes chez Call in Europe, plus un plateau pour le<br />

service client au Maroc. Nous n’avons pas besoin<br />

d’être plus nombreux en France pour grossir. <strong>Le</strong><br />

plateau marocain, par contre, est appelé à suivre la<br />

croissance du nombre de clients. Dans la lignée de ce<br />

nous faisons avec France Loisirs, nous avons des<br />

discussions avec d’autres entreprises qui ont trois,<br />

cinq et jusqu’à dix millions de clients ! Et nous<br />

cherchons des solutions pour aller vers d’autres pays<br />

européens. ■<br />

Patrick Gentemann<br />

en quelques dates<br />

Fondateur en 1997 de Futur Telecom, opérateur<br />

spécialisé dans les services aux TPE, Patrick Gentemann<br />

allait devenir trois ans plus tard, bien avant<br />

l’heure, le premier MVNO français, déjà à l’époque<br />

sur le réseau SFR. En 2005, il revend Futur Télécom,<br />

qui réalise à l’époque 52 millions d’euros de chiffre<br />

d’affaires, à SFR et repart aux Etats Unis, son autre<br />

patrie. Il y créée l’année d’après la société Call in<br />

Europe, pour répondre aux besoins téléphoniques<br />

des expatriés, puis, fin 2006, revient en France pour<br />

créer Call in Europe France. En 2009, l’activité<br />

centrée sur les appels internationaux se tourne vers<br />

le marché naissant du low cost, qu’il développe à<br />

présent sur de nombreux segments de marché.<br />

31 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P32-39-Dossier HR OKAG:JDT 03/11/2011 16:14 Page 32<br />

Dossier<br />

Par HERVÉ Hervé REYNAUD Reynaud<br />

Santé et télécoms<br />

un couple de plus<br />

en plus proche<br />

La nécéssité d'optimiser les budgets du secteur de la santé, la raréfaction des<br />

médecins de campagne ainsi que le vieillissement de la population sont autant de<br />

paramètres qui poussent les acteurs du monde médical à s'orienter de plus en plus<br />

vers les solutions télécoms. Beaucoup a déjà été fait, mais quelques freins retardent<br />

le déploiement de solutions très innovantes, comme la télémédecine. Tour d'horizon.<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

Grégoire<br />

Martinez,<br />

responsable du<br />

secteur santé chez<br />

NextiraOne<br />

« Par exemple, les passerelles<br />

de communication multimédia<br />

permettent la tenue à distance<br />

des réunions de concertation<br />

pluridisciplinaires qui sont<br />

très importantes dans le<br />

monde hospitalier, par ailleurs,<br />

les solutions de<br />

vidéoconférence permettent<br />

désormais d'associer l'image<br />

aux actes médicaux, voire<br />

chirurgicaux, ce qui était<br />

impossible il y a seulement<br />

trois ans ».<br />

Eric de BERNOUIS,<br />

directeur de<br />

l'entité conseil<br />

Rhône-Alpes chez<br />

Telindus<br />

D'un point de vue technologique, il est aujourd'hui possible<br />

de satisfaire aux trois grands objectifs de la loi HPST<br />

[loi Hôpital Patients Santé Territoires, dite loi Bachelot,<br />

adoptée en 2009, ndlr], mais une question essentielle<br />

reste en suspens : qui va payer ? », explique Grégoire Martinez, responsable<br />

du secteur santé chez NextiraOne. En effet, la loi Bachelot,<br />

dont les aspects liés aux systèmes d'information des hôpitaux ont été<br />

précisés cet été par le programme Hôpital Numérique, a été rédigée<br />

dans la perspective d'atteindre trois objectifs principaux : l'amélioration<br />

du parcours de soin des patients (qui nécessite la convergence<br />

des avis médicaux et par conséquent la mise en place de solutions de<br />

communication de pointe dans les établissements de soins), l'optimisation<br />

des ressources publiques (un retour à l'équilibre budgétaire<br />

des établissements hospitaliers est espéré pour 2013, les TIC devant<br />

faciliter le regroupement des établissements), et la mise en place<br />

de solutions permettant de faire face aux défis démographiques<br />

que constituent notamment le vieillissement de la population et la raréfaction<br />

des médecins en zones rurales (l'hospitalisation à domicile<br />

«<strong>Le</strong>s subsides que laissaient<br />

entrevoir le plan Hôpital<br />

2012 ne sont pas au niveau<br />

des espérances des<br />

établissements de santé, sauf<br />

pour ceux qui présentent des<br />

projets entrant directement<br />

dans le cadre du<br />

regroupement<br />

d'établissements ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

32


JDT227-P32-39-Dossier HR OKAG:JDT 03/11/2011 16:14 Page 33<br />

et la télémédecine constituent des solutions). Pour l'ensemble de ces<br />

besoins les solutions technologiques sont aujourd'hui opérationnelles.<br />

« Par exemple, les passerelles de communication multimédia permettent<br />

la tenue à distance des réunions de concertation pluridisciplinaires qui<br />

sont très importantes dans le monde hospitalier, détaille Grégoire Martinez,<br />

par ailleurs, les solutions de vidéoconférence permettent désormais<br />

d'associer l'image aux actes médicaux, voire chirurgicaux, ce qui était<br />

impossible il y a seulement trois ans ». Sans oublier que les terminaux<br />

durcis, les tablettes ou les TMP (Terminaux Multimédia Patients) donnent<br />

au personnel médical un accès à l'information utile (notamment<br />

aux dossiers des patients) là où ils en ont besoin. Par conséquent, le<br />

seul véritable obstacle qui reste à franchir est donc la question du financement.<br />

Qui doit payer : le patient, la collectivité ? Et comment ?<br />

23 euros la consultation à<br />

distance ?<br />

Différentes initiatives fleurissent pour faire avancer la réflexion sur<br />

ce sujet. « Je travaille actuellement dans un groupe du Syntec<br />

<strong>Le</strong> CHU Bordeaux s'appuie sur la visioconférence<br />

<strong>Le</strong> CHU de Bordeaux (4 ème hôpital français<br />

avec 3000 lits) a commencé à s'équiper<br />

de solutions de visioconférence dans les<br />

années 90 avec du matériel Polycom. Puis,<br />

dans les années 2000, des équipements<br />

Aethra et Codian sont venus compléter<br />

l'existant. « Ces solutions ont suscité<br />

l'intérêt de l'équipe médicale et, assez rapidement,<br />

il a été question d'augmenter<br />

notre parc de stations de visioconférence<br />

», explique François Dallay, responsable<br />

télécoms de l’établissement, « avec Lifesize,<br />

nous avons pu accéder à la HD pour<br />

un prix compétitif, en profitant d'une<br />

grande simplicité d'usage, ce qui est incontournable<br />

pour nous car les utilisateurs<br />

ne sont pas des spécialistes de la visio et<br />

nous ne disposons pas de techniciens dans<br />

les salles pour assurer le fonctionnement<br />

». Aujourd'hui, c'est le service<br />

d'oncologie qui est le plus grand utilisateur<br />

de la solution. En effet, les spécialistes<br />

des établissements partenaires (cliniques<br />

privées ou centres hospitalier de la région),<br />

se réunissent chaque semaine en mode<br />

vidéo. « L'équipement est aussi très utile<br />

pour l'activité de formation du CHU »,<br />

ajoute François Dallay, « des cours sont dispensés<br />

tout au long de l'année depuis Bordeaux<br />

vers les Dom Tom ». Pour améliorer<br />

encore l'architecture, le CHU est en<br />

train mettre en place un pont HD Lifesize<br />

en lieu et place du pont Codian précédemment<br />

installé. Cette modification<br />

permettra aux personnels de se connecter<br />

à partir d'un poste de travail muni<br />

d'une webcam. « D'autres projets sont à<br />

l'étude, comme celui de mettre en place<br />

François Dallay,<br />

responsable télécoms du CHU de Bordeaux<br />

de la visio dans les services d'urgence de<br />

la région Aquitaine afin de faciliter les diagnostics<br />

des AVC », ajoute François Dallay.<br />

Enfin, des solutions de visioconférence<br />

pourraient également être déployées<br />

courant 2012 dans les véhicules du<br />

SMUR qui se déplacent sur les plans<br />

rouges.<br />

33 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P32-39-Dossier HR OKAG:JDT 03/11/2011 16:14 Page 34<br />

Dossier<br />

Par Hervé Reynaud<br />

<strong>Le</strong> CHU Cannes est fibré<br />

Jérôme Bousquet, responsable du service<br />

informatique du nouvel hôpital Pierre<br />

Nouveau <strong>Le</strong>s Broussailles de Cannes<br />

Numérique qui a pour but de faire émerger un modèle financier pour<br />

ces technologies », indique d'ailleurs Grégoire Martinez. Mais les<br />

choses ne sont pas simples. Par exemple, le décret sur la télémédecine<br />

d'octobre 2010 ne précise pas les modalités d'application<br />

de ce type d'actes et encore moins le modèle financier. Est-ce que<br />

les consultations à distance doivent être facturées 23 euros ? « Pour<br />

l'heure, ce sont les ARS [Agence Régionales de Santé, ndlr] qui choisissent<br />

le mode de financement », explique Grégoire Martinez, « par<br />

exemple, à Nice, les actes de télémédecine sont intégralement financés<br />

par l’hôpital ». Pour essayer de faire avancer les choses, le<br />

ministère de la santé a demandé à des industriels de monter des<br />

consortiums qui auront vocation à bâtir des projets permettant<br />

de mettre en exergue ce que l'industrie<br />

est capable de proposer comme modèle en matière<br />

de télésanté. Dans le cadre de ces projets,<br />

des équipes de démonstrateurs seront chargées<br />

d'installer les solutions techniques chez les patients<br />

et de les assister dans leur utilisation. Près de 15<br />

projets ont vu le jour et doivent aboutir d'ici la fin<br />

de l'année.<br />

« Même si tout cela est long à se mettre en place,<br />

nous sommes néanmoins entrés dans l'ère de<br />

la télémédecine et du soin mobile », estime Grégoire<br />

Martinez, « par exemple, j'ai vu à Pittsburgh<br />

des médecins faire des consultations depuis leur<br />

smartphone pour des patients réunis dans une salle<br />

de visioconférence de la périphérie de la ville ».<br />

NextiraOne jouit aujourd'hui d'une présence forte<br />

dans les établissements hospitaliers. L'intégrateur<br />

réalise un chiffre d'affaires de 21 millions<br />

d'euros sur le secteur de la santé (sur un chiffre<br />

Inauguré en mai dernier, le nouvel hôpital<br />

Pierre Nouveau <strong>Le</strong>s Broussailles de<br />

Cannes est le premier établissement<br />

français à être intégralement câblé en<br />

fibre optique et à profiter de la<br />

convergence vers le tout IP. « A ma<br />

connaissance, c’est même le premier<br />

et le seul hôpital, à ce jour, à être ainsi<br />

équipé dans toute l’Europe du<br />

Sud », précise Jérôme Bousquet, responsable<br />

du service informatique.<br />

Pourtant, ce ne fût pas facile. En effet,<br />

le projet date de 1997 mais ce<br />

n’est qu’en 2007 que les choses<br />

commencèrent à bouger. Après l'étude<br />

des diverses options disponibles sur<br />

le marché, la solution retenue repose<br />

un lien de fibre optique mutualisé sur<br />

4 à 5 ports RJ 45 pour une distribution<br />

vers les produits d’extrémités. Pour mettre en place cette architecture, 1400<br />

micro-switches (fournis par Microsens) ont été déployés. Sur la base de cet équipement<br />

en fibre optique, le CHU dispose aujourd'hui d'une application de dématérialisation<br />

qui permet de scanner tout document papier et d'en assurer<br />

le stockage automatique dans le dossier médical personnel, de lits munis de<br />

TMP (Terminaux Multimédia Patients) offrant de nombreuses possibilités (téléphone,<br />

accès internet, radio, jeux, TV), ou encore d'un système de facturation<br />

efficace. Par ailleurs, dans les blocs chirurgicaux, la fibre optique et les micro-switches<br />

sont également présents, notamment dans les bras des équipements<br />

pour les chirurgiens. Enfin, un réseau de vidéosurveillance de 120 caméras<br />

a été déployé.<br />

d'affaires global de 300 millions d'euros). Pour un marché qui tarde<br />

à décoller, ce n'est déjà pas si mal. « Pourtant, les subsides que<br />

laissaient entrevoir le plan Hôpital 2012 ne sont pas au niveau des<br />

espérances des établissements de santé, sauf pour ceux qui présentent<br />

des projets entrant directement dans le cadre du regroupement<br />

d'établissements », indique Eric de Ternouis, directeur de<br />

l'entité conseil Rhône-Alpes chez Telindus. Toutefois, Telindus n'a<br />

pas à se plaindre puisqu'il fait partie des intégrateurs retenus dans<br />

le cadre de l'attribution des lots alloués suite à l'appel d'offres lancé<br />

par Uni.H.A (Union des Hôpitaux pour les Achats, groupement<br />

d'achat créé par l'APHP, l'APHM et les CHU) cette année. Telindus,<br />

qui a obtenu les lots consacrés à l'intégration réseaux et à l'intégration<br />

de solutions de sécurité, intervient notamment<br />

dans la mise en place de réseaux WiFi<br />

et de solutions de vidéoconférence. « <strong>Le</strong>s besoins<br />

sont de plus en plus importants dans ces domaines,<br />

par exemple les tortues [matériels de<br />

transports autonomes, ndlr] qui transportent les<br />

repas dans le nouvel hôpital de Bourgoin-Jallieu<br />

sont entièrement WiFi », explique Eric de Ternouis,<br />

« d'autre part, des moniteurs de vidéocommunications<br />

sont désormais installés dans les blocs opératoires<br />

pour permettre à des praticiens de différents<br />

hôpitaux de communiquer en temps réel, pendant<br />

une opération ».<br />

Un marché porteur,<br />

mais plus lent que<br />

prévu<br />

Exprimm'IT est directement intervenu dans le nouveau<br />

centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu (hôpital<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

Christophe<br />

Tournaud,<br />

directeur<br />

commercial<br />

d’Exprimm IT<br />

« [Dans le nouveau centre<br />

hospitalier de Bourgoin-Jallieu],<br />

nous avons fait le câblage et<br />

installé la ToIP pour les 2200<br />

utilisateurs, nous nous sommes<br />

aussi occupés de la partie WiFi,<br />

de la vidéosurveillance sous IP<br />

(50 caméras indoor et outdoor<br />

ont été installées, ndlr), du<br />

contrôle d'accès et de<br />

l'installation des terminaux<br />

multimédia pour 430 lits »<br />

Isabelle Kuhn,<br />

responsable<br />

architecte et<br />

conseil pour la<br />

région nord-est<br />

chez Spie<br />

Communications<br />

« La télémédecine constitue<br />

vraiment un besoin<br />

important en ce moment dans<br />

les hôpitaux, nous recevons<br />

bon nombre d'appels à projets<br />

et nous participons au<br />

consortium européen sur la<br />

télésanté ».<br />

Thierry<br />

Zylberberg,<br />

directeur de la<br />

division Healthcare<br />

chez Orange<br />

Business Services<br />

« <strong>Le</strong> marché est<br />

incontestablement porteur,<br />

mais les chiffres de croissance<br />

annoncés sont largement audessus<br />

de la réalité, le<br />

développement de ce marché<br />

prend du temps car<br />

l'écosystème est complexe ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

34


JDT227-P32-39-Dossier HR OKAG:JDT 03/11/2011 16:14 Page 35<br />

Pierre Oudot), inauguré en mai dernier. « Nous avons fait le câblage<br />

et installé la ToIP pour les 2200 utilisateurs », indique Christophe<br />

Tournaud, directeur commercial, « nous nous sommes aussi occupés<br />

de la partie WiFi, de la vidéosurveillance sous IP (50 caméras indoor<br />

et outdoor ont été installées, ndlr), du contrôle d'accès et de<br />

l'installation des terminaux multimédia pour 430 lits ». De plus en<br />

plus actif sur le marché de la santé, Exprimm'IT est en ce moment<br />

en plein déploiement au centre hospitalier d'Uriage dans le<br />

cadre d'un projet de modernisation de l'infrastructure lié à l’arrivée<br />

du DMP (Dossier Médical Personnel) dans l'établissement. De<br />

35 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P32-39-Dossier HR OKAG:JDT 03/11/2011 16:14 Page 36<br />

Dossier<br />

Par Hervé Reynaud<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

Pierre Pfister,<br />

directeur<br />

marketing chez<br />

SFR Business Team<br />

« En tant qu'opérateur, et<br />

comme nous venons d'obtenir<br />

l'agrément d'hébergeur de<br />

santé, nous nous positionnons<br />

assez naturellement sur<br />

l'hébergement pour ce marché ».<br />

Didier Soucheyre,<br />

président de Neo<br />

Telecoms<br />

« D'une manière générale, le<br />

cloud santé est une idée qui<br />

avance en ce moment, et chacun<br />

observe aujourd'hui l’urgence<br />

que constitue le développement<br />

d’infrastructures très haut<br />

débit dédiées au secteur de la<br />

santé ».<br />

Franck Moine,<br />

directeur de la<br />

business unit M2M<br />

chez Bouygues<br />

Telecom<br />

3 questions à Michel Biressi<br />

DSI des hôpitaux universitaires Paris centre (Cochin,<br />

Broca, Hôtel-Dieu), et membre du Club Décision DSI<br />

Quels sont les principaux enjeux des SIH (Système d'Information Hospitaliers)<br />

aujourd'hui ?<br />

D'une manière générale, l'objectif est de garder la maîtrise de la circulation de l'information.<br />

C'est un paramètre essentiel dans le secteur de la santé. Aujourd'hui, nous pouvons obtenir<br />

cette maîtrise en utilisant des technologies sécurisées, comme le WiFi, qui permettent de<br />

mettre à disposition des personnels des chariots informatiques ou des tablettes permettant<br />

d'accéder facilement aux données patients. Parallèlement, la poursuite de la mise en place<br />

du DMP (Dossier Médical Personnel) reste un objectif prioritaire.<br />

son côté, Spie Communications est récemment intervenu au<br />

centre hospitalier de Douai où il a installé une solution de télémédecine<br />

destinée à permettre des téléconsultations avec l’hôpital<br />

de Bapaume, notamment pour les services en charge des problèmes<br />

dermatologiques et vasculaires. Pour l'occasion, l'intégrateur<br />

a notamment fait appel à une solution de visioconférence Lifesize.<br />

« La télémédecine constitue vraiment un besoin important<br />

en ce moment dans les hôpitaux », explique Isabelle Kuhn, responsable<br />

architecte et conseil pour la région nord-est, « nous<br />

recevons bon nombre d'appels à projets et nous participons au consortium<br />

européen sur la télésanté ».<br />

Pour les opérateurs, les choses n'avancent pas assez vite sur ce marché.<br />

Orange Business Services, qui a créé une division santé il y a<br />

quatre ans, a revu ses plans. « <strong>Le</strong> marché est incontestablement porteur,<br />

mais les chiffres de croissance annoncés sont largement audessus<br />

de la réalité », estime Thierry Zylberberg, directeur de la division<br />

Healthcare, « le développement de ce marché prend du temps<br />

car l'écosystème est complexe, finalement la technologie est le dernier<br />

maillon d'une chaîne qui commence incontournablement par des<br />

changements opérationnels, comme le montre l'exemple du DMP qui<br />

sera d'atteindre le million d'unités escomptées fin 2011 ». Pour autant,<br />

l'opérateur est déjà très actif auprès des acteurs du monde de<br />

la santé. Il a notamment passé un contrat avec l'ARS d'Ile-de-<br />

France pour la dématérialisation complète de l'imagerie médicale<br />

dans la région (le projet est baptisé Région Sans Film). Il s'agit clairement<br />

d'une offre de cloud pour la santé. Pour l'heure, six hôpitaux<br />

sont connectés et vingt le seront à terme. « Avec cette solution, les<br />

images médicales sont disponibles pour tout le monde, y compris<br />

pour les médecins de ville », explique Thierry Zylberberg. Par ailleurs,<br />

OBS travaille également avec Sorin pour la télésurveillance de pacemakers<br />

et avec Voluntis pour la fourniture de solutions aux diabétiques.<br />

Enfin, l'opérateur s'investit dans le développement<br />

d'applications mobiles spécifiques. Par exemple, OBS va déployer<br />

au Cameroun une application d'éducation thérapeutique via des SMS,<br />

en partenariat avec une ONG locale. Au Kenya, l'opérateur a mis au<br />

point un système permettant de détecter les contrefaçons de médicaments<br />

grâce à l'envoi de codes par SMS pour vérification.<br />

<strong>Le</strong> cloud santé prend de la<br />

hauteur<br />

Si Région Sans Film est la première réalisation d'hébergement d'imagerie<br />

médicale en mode cloud (autrement appelé PACS, Picture<br />

Michel Biressi<br />

Pour l'instant, vous utilisez principalement des charriots informatiques mobiles dans les SIH que vous gérez ?<br />

Oui, des charriots informatiques WiFi disposant de PC portables ou de clients légers répondent parfaitement aux besoins des<br />

professionnels de santé. Nous avons commencé avec une unité centrale portable puis nous sommes passés à des charriots<br />

qui embarquent des batteries et un convertisseur. Toutefois, nous réfléchissons désormais à l’intégration de tablettes qui constituent<br />

une solution très intéressante, tout comme les TMP (Terminaux Multimédia Patients), même si ces derniers ne permettent<br />

d'avoir accès à l'information que dans les chambres, pas dans les couloirs.<br />

Quels sont vos projets à venir ?<br />

C'est principalement l'ouverture de la nouvelle maternité de l'hôpital Cochin. Dans cet établissement, nous aurons deux blocs<br />

équipés de systèmes d'enregistrement vidéo des interventions, avec la possibilité de diffuser les images en temps réel pour<br />

permettre aux praticiens d'échanger. Nous mettrons également en place un call center pour la prise de rendez-vous et nous<br />

sécuriserons certains agents avec des solutions PTI.<br />

nouvelle maternité<br />

« L'expérimentation BAE<br />

[Bracelet Electronique pour<br />

l’Autonomie, tester des services<br />

de télé-assistance innovants] se<br />

déroulera principalement dans<br />

le département de gérontologie<br />

du CHU de Grenoble, mais aussi<br />

dans d'autres endroits en<br />

France, elle concernera dans un<br />

premier temps les malades<br />

d'Alzheimer et durera 6 mois<br />

environ, afin de permettre<br />

d’appréhender tous les<br />

paramètres et de pouvoir faire<br />

un bilan ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

36


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JDT227-P32-39-Dossier HR OKAG:JDT 09/11/2011 17:35 Page 38<br />

Dossier<br />

Par Hervé Reynaud<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

Olivier Beaujard,<br />

vice-président<br />

market<br />

development chez<br />

Sierra Wireless<br />

Archiving and Communication System), SFR Business Team vient<br />

d'emboîter le pas d'OBS en lançant Synapse Cloud en partenariat<br />

avec Fujifilm. Cette solution, destinée aux établissements de santé<br />

privés et publics, offrira des services d'hébergement, d'archivage<br />

et de télé-radiologie qui seront facturés à l'examen. SFR Business<br />

Team assurera l’hébergement de la solution logicielle ainsi que le<br />

stockage des données en mode IaaS. « En tant qu'opérateur, et comme<br />

nous venons d'obtenir l'agrément d'hébergeur de santé, nous<br />

nous positionnons assez naturellement sur l'hébergement pour ce<br />

marché », explique Pierre Pfister, directeur marketing. Toutefois SFR<br />

Business Team n'est pas un néophyte sur le marché de la santé puisqu'il<br />

compte déjà de plus de 7000 entreprises clientes (dont le ministère<br />

de la santé, l'APHP ou encore la CNAM). Par ailleurs, l'opérateur<br />

est actionnaire de la société H2AD qui est spécialisée dans<br />

la télésurveillance médicale. H2AD a lancé un hub de communication<br />

baptisée Twitoo permettant de relever et de stocker dans le cloud<br />

les mesures des paramètres médicaux suivis chez les patients, les<br />

médecins pouvant ensuite consulter ces mesures à tout moment.<br />

« D'une manière générale, le cloud santé est une idée qui avance<br />

en ce moment », explique Didier Soucheyre, président de Neo Telecoms,<br />

« et chacun observe aujourd'hui l’urgence que constitue le<br />

développement d’infrastructures très haut débit dédiées au secteur<br />

de la santé ». Sur la base de ce constat, Neo Telecoms a entrepris<br />

de développer l’implantation de data centers haute performance de<br />

proximité en partenariat avec des acteurs locaux (RIP, DSP, collectivités<br />

territoriales). « Nous avons l’ambition de devenir le premier<br />

opérateur multirégional pour le secteur de la santé, à travers la création<br />

d’un grand réseau national optique mutualisé », explique<br />

Didier Soucheyre, « ces data centers neutres seront ouverts à tous<br />

les prestataires de santé ».<br />

<strong>Le</strong> MtoM pour la remontée<br />

de données<br />

De son côté, Bouygues Telecom vient de lancer le projet BEA (Bracelet<br />

Electronique pour l’Autonomie). Il s'agit d'un projet de R&D<br />

mené en partenariat avec Atos et des laboratoires de recherche spécialisés<br />

dans le domaine des gérontechnologies. Il a pour objectif<br />

de tester des services de télé-assistance innovants et de permettre<br />

une réflexion sur les meilleures solutions à mettre en place (en utilisant<br />

notamment des capteurs qui ne soient pas trop intrusifs mais<br />

efficaces, à l'image des capteurs de sudation et de pouls qui rendent<br />

compte de l'état de stress des personnes). « L'expérimentation<br />

se déroulera principalement dans le département de gérontologie<br />

du CHU de Grenoble, mais aussi dans d'autres endroits en France »,<br />

explique Franck Moine, directeur de la business unit M2M, « elle<br />

concernera dans un premier temps les malades d'Alzheimer et durera<br />

6 mois environ, afin de permettre d’appréhender tous les paramètres<br />

et de pouvoir faire un bilan ». D'une manière générale, la<br />

remontée de données médicales inclut incontournablement une<br />

approche M2M.<br />

Sierra Wireless, un des leaders du secteur, est très présent sur le<br />

marché de la santé en fournissant des modules de communication<br />

2G ou 3G à spécialiste du secteur. « Nous travaillons par exemple<br />

pour un acteur qui fait du relevé de taux de glucose et veut exporter<br />

[sa technologie] au niveau mondial », indique Olivier Beaujard, viceprésident<br />

market development, « avec leur système, les utilisateurs<br />

« Nous travaillons par exemple<br />

pour un acteur qui fait du<br />

relevé de taux de glucose et<br />

veut exporter [sa technologie]<br />

au niveau mondial, avec leur<br />

système, les utilisateurs<br />

pourront envoyer leurs<br />

mesures par SMS en GPRS »<br />

Sanofi France lance une gamme<br />

de lecteurs de glycémie<br />

Luc Hallion,<br />

directeur du<br />

développement<br />

chez Mitel<br />

« Il y a beaucoup<br />

d'expérimentations, de<br />

démonstrations, de showrooms<br />

sur ce marché, mais les<br />

retours que nous avons<br />

restent frileux, c'est d'ailleurs<br />

assez frustrant parce-que,<br />

technologiquement, nous<br />

sommes prêts ».<br />

Baptisés BGStar et iBGStar, ces lecteurs sont destinés à accompagner au quotidien les patients diabétiques<br />

dans la gestion de leur équilibre glycémique. <strong>Le</strong> lecteur iBGStar est connectable à un iPhone. <strong>Le</strong> terminal<br />

peut alors exploiter les possibilités de suivi électronique de l’application iBGStar Diabetes Manager, disponible<br />

gratuitement sur l’App Store. Cette dernière affiche les résultats de glycémie en couleur, en fonction<br />

des limites d’hypo et d’hyperglycémie préalablement définies par le médecin, et permet au patient de renseigner<br />

ses doses d’insuline et ses apports glucidiques. Enfin, la connectivité avec l’iPhone permet d’envoyer<br />

les données en temps réel par e-mail ou par SMS. Par ailleurs, Sanofi a souhaité accroître son engagement<br />

envers les patients diabétiques et les professionnels de santé en signant un accord pour le développement<br />

de Diabeo, une solution innovante de télémédecine consacrée au diabète et dont la mise à disposition est<br />

envisagée en France pour 2014.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

38


JDT227-P32-39-Dossier HR OKAG:JDT 09/11/2011 17:35 Page 39<br />

Ericsson cible aussi le secteur<br />

de la santé<br />

<strong>Le</strong> constructeur suédois a développé un produit directement destiné au secteur de la santé. Il s'agit d'un<br />

mobile spécifique baptisé Ericsson Mobile Health. Celui-ci n'est pas conçu pour communiquer vocalement<br />

ou par écrit, mais est optimisé pour envoyer des données médicales et des images. Il dispose d'une connexion<br />

Bluetooth sécurisée et peut être connecté à des instruments de mesure (thermomètre, tensiomètre, etc.)<br />

afin d'envoyer les données recueillies à un médecin distant. Un premier pilote avec est en cours en Italie.<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

François Morice,<br />

directeur du<br />

marketing chez<br />

Aastra<br />

pourront envoyer leurs mesures par SMS en GPRS ». Sierra Wireless<br />

vend aussi des routeurs 3G embarqués pour les bus médicaux<br />

de Philips Medical et fournit par ailleurs Resmed, une société australienne<br />

qui commercialise un système de gestion d'apnée du sommeil.<br />

RS TechMedic fait aussi appel à Sierra Wireless pour assurer<br />

la connectivité de sa solution Dyna Vision, un système de monitoring<br />

à distance des signaux vitaux destiné aux patients admis<br />

dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les résidences de soins<br />

ou tout simplement hospitalisés à domicile. <strong>Le</strong>s solutions destinées<br />

aux personnes âgées sont aujourd'hui au coeur de nombreux projets.<br />

Ainsi, Sigma Méditerranée, associé au groupement d'intégrateurs<br />

Resadia, vient de lancer sa solution AlloboxTV, labellisée<br />

par le pôle SCS de Sophia-Antipolis. Ayant vocation à faciliter le<br />

maintien des personnes à domicile, la solution repose sur l'utilisation<br />

du téléviseur domestique. Composé d’un boîtier, d’une caméra et<br />

d’une télécommande, AlloboxTV capte et transmet sons et images<br />

via une plate-forme accessible en mode SaaS. Une phase de tests<br />

de la solution a été mise en place par le groupe AG2R La Mondiale<br />

en Midi-Pyrénées et en Languedoc-Roussillon.<br />

<strong>Des</strong> technos toutes prêtes…<br />

mais des retour frileux<br />

« Il y a beaucoup d'expérimentations, de démonstrations, de showrooms<br />

sur ce marché, mais les retours que nous avons restent frileux<br />

», regrette Luc Hallion, directeur du développement chez<br />

Mitel, « c'est d'ailleurs assez frustrant parce-que, technologiquement,<br />

nous sommes prêts ». Mitel dispose en effet, d'une offre très<br />

adaptée au secteur de la santé avec du WiFi, de la ToIP, des solutions<br />

de collaboration multimédia, de la géolocalisation de matériels,<br />

ainsi que des fonctions spécifiques comme l'appel infirmière.<br />

L'éditeur vient d'ailleurs d'équiper le centre hospitalier de<br />

Cavaillon (236 lits) d'une solution de ToIP et de visioconférence. « <strong>Le</strong><br />

secteur de la santé est un marché sur lequel nous devons faire beaucoup<br />

d'efforts en amont, car il est assez nettement dominé par<br />

Alcatel-Lucent et par Aastra », explique Luc Hallion. Aastra annonce<br />

d'ailleurs disposer de plus de 50 % de parts de marché sur les hôpitaux<br />

et les cliniques. « La ToIP commence à devenir un service basique<br />

dans les hôpitaux, mais nous pouvons nous différencier grâce<br />

à des solutions plus spécifiques comme la convergence fixe-mobile<br />

notamment », explique François Morice, directeur du marketing<br />

chez Aastra, « par exemple, au CHU de Bordeaux, nous avons<br />

déployé près de 500 terminaux WiFi ». Aastra pousse aussi auprès<br />

des établissements de santé sa solution de travail collaboratif TWP,<br />

ainsi que son offre de vidéoconférence BlueStar qui semble adaptée<br />

aux téléconsultations. Lifesize a lui aussi fourni du matériel au<br />

CHU de Bordeaux (voir encadré). « <strong>Le</strong>s projets de visioconférence<br />

sont de plus en plus nombreux dans les CHU, notamment pour permettre<br />

aux professeurs de discuter sur des cas concrets à distance,<br />

avec une qualité d'image et une colorimétrie haut de gamme »,<br />

argumente Fabrice Emonnet, directeur France chez Lifesize, « mais<br />

les solutions de visioconférence repondent également parfaitement<br />

aux besoins de consultation à distance dans les campagnes ».<br />

Lifesize a en effet installé des cabines de télésanté dans les pharmacies<br />

de certains villages (un stéthoscope électronique ainsi qu'une<br />

micro-caméra conçue pour examiner la gorge et les oreilles complètent<br />

cette offre). « Cela permet de faire un pré-diagnostic et d'éviter<br />

de surcharger les urgences de l’hôpital le plus proche », précise<br />

Fabrice Emonnet. Assurément, l'ensemble des besoins en matière<br />

de transmission de données et d'imagerie médicales à distance<br />

n'a pas encore été formulé. « Par exemple, comme il n'y a pas beaucoup<br />

de cardiologues de garde, il existe un vrai besoin pour faire<br />

des diagnostic d'AVC à distance », observe Fabrice Emonnet. ■<br />

« La ToIP commence à devenir<br />

un service basique dans les<br />

hôpitaux, mais nous pouvons<br />

nous différencier grâce à des<br />

solutions plus spécifiques<br />

comme la convergence fixemobile<br />

notamment ».<br />

Fabrice Emonnet,<br />

directeur France<br />

chez Lifesize<br />

« <strong>Le</strong>s projets de<br />

visioconférence sont de plus<br />

en plus nombreux dans les<br />

CHU, notamment pour<br />

permettre aux professeurs de<br />

discuter sur des cas concrets à<br />

distance, avec une qualité<br />

d'image et une colorimétrie<br />

haut de gamme ».<br />

39 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P40-PDVID BP1 OKAG:JDT 09/11/2011 17:53 Page 40<br />

Point de vue<br />

les gens & les chiffres<br />

Prospective<br />

Industry 2.0 : la nouvelle révolution<br />

pour les télécoms ?<br />

<strong>Le</strong> courrier électronique ou la révolution<br />

des modes de communication<br />

du XX ème siècle. Dans l’histoire<br />

de la communication, l’e-mail a<br />

marqué son temps en s’inscrivant<br />

comme un pilier de l’ère digitale. La<br />

communication interpersonnelle<br />

s’est construite en trois phases : de la Préhistoire à<br />

nos jours, l’expression orale a permis à l’homme de se<br />

construire dans un écosystème qui s’est complexifié<br />

au fil du temps. Elle a peu à peu laissé une place à<br />

l’expression écrite, dont l’histoire a été marquée en<br />

3500 avant J.C. avec l’invention de l’écriture en<br />

Mésopotamie et en 1450 avec l’imprimerie de<br />

Gutenberg (aussi attribuée aux Chinois au IXème siècle).<br />

Enfin, le télégraphe, inventé en 1872, marque<br />

le passage de l’ère de l’écrit sur papier à celle des<br />

télécommunications analogiques, préambule de l’ère<br />

du digital, régnant actuellement.<br />

<strong>Le</strong>s premiers jalons de cette ère sont célèbres. 1842 :<br />

premier essai de fax réalisé par Puthomme ; 1907 :<br />

perfectionnement du fax avec le bélinographe de<br />

Belin ; années 1930 : mise en place du premier<br />

réseau Télex en Allemagne ; 1958 : invention par Bell<br />

du modem ; 1978 : mise en place du Minitel en<br />

France. S’en suit une série d’innovations qui permettent<br />

l’avènement de l’Internet et l’enclenchement de<br />

la révolution « World Wide Web ». La naissance de l’email,<br />

allant de pair avec l’Internet, en 1965 au MIT et<br />

sa démocratisation à la fin des années 1990 marque<br />

un tournant dans les modes de communication. En<br />

1989, IBM lance Lotus Notes 1.0, premier<br />

logiciel de messagerie professionnelle : l’e-mail fait son<br />

entrée dans l’entreprise et y bouleverse les modes de<br />

travail. De nouveaux phénomènes apparaissent :<br />

accélération et multiplication des communications,<br />

favorisation des travaux par projets et de la co-création<br />

de documents, facilitation des échanges internationaux,<br />

etc. L’e-mail devient l’outil universel de travail.<br />

Cependant, la période du digital est, contrairement<br />

aux deux précédentes, marquée par le caractère éphémère<br />

de plusieurs des grandes révolutions techniques<br />

qui l’ont jalonnée. En effet, si l’expression orale et<br />

l’écriture sont pérennes, des outils tels que le fax, le<br />

Télex ou encore le Minitel s’avèrent aujourd’hui quasiment<br />

obsolètes. A son tour, l’e-mail est menacé<br />

puisque les théories annonçant sa fin tendent à se<br />

multiplier.<br />

Vers une convergence des<br />

communications professionnelles :<br />

l’obsolescence de l’e-mail.<br />

<strong>Le</strong>s innovations en matière de communication<br />

s’enchaînent depuis l’adoption de l’Internet par le<br />

grand public, impliquant des cycles de vie plus courts<br />

pour tous les modes de communication. La<br />

génération Y et les jeunes nés après 1990 alertent<br />

inconsciemment leurs aînés en utilisant de moins en<br />

moins l’e-mail pour leurs communications<br />

personnelles. Et les actifs se plaignent du temps passé<br />

chaque jour à traiter leurs e-mails, au détriment du<br />

temps réel productif. <strong>Le</strong>s entreprises sont aujourd’hui<br />

face à un double dilemme : trouver des solutions<br />

efficaces au problème posé par l’e-mail, pilier des<br />

communications professionnelles mais source<br />

d’improductivité, et agir en démontrant une capacité<br />

à accompagner le changement en interne.<br />

Déjà, les plus jeunes amorcent cette révolution en<br />

substituant aux e-mails des méthodes de communication<br />

instantanée, plus efficaces. Chez les jeunes<br />

actifs américains âgés de 25 à 34 ans, l’utilisation de<br />

l’e-mail au travail a reculé de 18 % entre 2009 et<br />

2010 . En important leurs usages mais aussi leurs outils<br />

de communication personnels dans la sphère professionnelle<br />

– tendance nettement observée auprès<br />

de la génération Y – ils privilégient la simplicité et<br />

l’efficacité. Selon une étude menée par BearingPoint<br />

et TNS Sofres sur 5 pays européens, 43 % des professionnels<br />

entre 18 et 30 ans utilisent les réseaux<br />

sociaux sur un terminal professionnel au moins une<br />

fois par jour (contre 27 % de la totalité de la population<br />

étudiée). Cela témoigne de la nécessité pour<br />

l’entreprise de mettre à disposition de ses collaborateurs<br />

un outil en ligne, structuré comme un réseau<br />

social, et offrant des possibilités de communication<br />

par messages, par chat textuel, vocal ou vidéo, par<br />

forum, par constitution de groupes de travail ou<br />

encore par partage de fichiers.<br />

L’e-mail est mort : vive l’e-mail ?<br />

Il existe deux solutions au problème de « pollution »<br />

représenté par l’email. La première consisterait à<br />

Isabelle Denervaud,<br />

Directeur Associé, BearingPoint<br />

Damya Bouferrache,<br />

BearingPoint<br />

François Fourrier,<br />

BearingPoint<br />

Youssef el Shaarany,<br />

BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s auteurs<br />

limiter l’usage en faisant payer les « pollueurs » au<br />

moyen d’une nouvelle sorte de timbre. La seconde<br />

réside dans le pari d’une solution universelle remplaçant<br />

l’e-mail tout en introduisant une gestion plus<br />

« Il existe deux solutions au problème de « pollution »<br />

représenté par l’email. La première consisterait à<br />

limiter l’usage en faisant payer les « pollueurs » au<br />

moyen d’une nouvelle sorte de timbre. La seconde<br />

réside dans le pari d’une solution universelle<br />

remplaçant l’e-mail tout en introduisant une gestion<br />

plus intuitive et plus efficace des flux ».<br />

intuitive et plus efficace des flux. A titre d’exemple,<br />

Thierry Breton, dans sa société, souhaite supprimer<br />

d’ici 3 ans l’utilisation de l’e-mail en interne au profit<br />

d’un réseau social d’entreprise répondant aux différents<br />

besoins de communication. Anticiper les<br />

évolutions nécessaires et palier les difficultés que ces<br />

nouveaux modes de communication et de partage<br />

pourraient engendrer – sécurité, simplicité et interopérabilité<br />

- est sans nul doute la condition sine qua<br />

non d’une (r)évolution réussie pour les entreprises et<br />

le terreau de nouvelles opportunités pour les opérateurs<br />

Télécom.<br />

■ Par Isabelle Denervaud, Damya Bouferrache, François Fourrier et Youssef el<br />

Shaarany<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 227 Novembre 2011<br />

40


JDT227-P41-PDVID:JDT 03/11/2011 16:19 Page 41<br />

Métier<br />

<strong>Le</strong>s SIG comme outil d’aide<br />

à la décision pour les<br />

opérateurs Télécoms<br />

Une démocratisation des SIG<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs télécoms utilisent les SIG depuis de<br />

nombreuses années, notamment pour la gestion de<br />

leurs réseaux. Or, l’accès à cette technologie n’est<br />

désormais plus uniquement réservé aux experts. On<br />

tend vers une véritable démocratisation des SIG.<br />

En effet, les DSI ont pris conscience du réel apport des<br />

SIG et, aujourd’hui, de plus en plus de couplages sont<br />

opérés avec des applications qui n’utilisaient auparavant<br />

aucune analyse ou représentation géographique.<br />

<strong>Le</strong>s SIG permettent de rassembler de multiples sources<br />

d’informations en un seul et même support : la carte.<br />

Joris Seznec ,<br />

Responsable Commercial du secteur Télécom chez Esri France<br />

L’auteur<br />

« La prise en compte de la dimension géographique<br />

pour la gestion du cycle de vie d’un réseau -électricité,<br />

gaz, eau ou encore pétrole - est réellement<br />

indispensable. Ce constat est le même pour les<br />

opérateurs de télécommunications, aujourd’hui<br />

confrontés à de nombreux challenges impactant leurs<br />

réseaux. L’analyse spatiale est alors nécessaire pour<br />

optimiser leurs processus et effectuer les bons choix ».<br />

Dans un premier temps, il est important<br />

de définir les SIG<br />

(Systèmes d’information géographique)<br />

: ils permettent de croiser<br />

et d’analyser, via une carte, des<br />

données métiers internes à l’entreprise<br />

et des données externes,<br />

comme des données routières ou des données INSEE,<br />

par exemple.<br />

La prise en compte de la dimension géographique<br />

pour la gestion du cycle de vie d’un réseau - électricité,<br />

gaz, eau ou encore pétrole - est réellement indispensable.<br />

Ce constat est le même pour les opérateurs de télécommunications,<br />

aujourd’hui confrontés à de nombreux<br />

challenges impactant leurs réseaux. L’analyse<br />

spatiale est alors nécessaire pour optimiser leurs processus<br />

et effectuer les bons choix. C’est le cas pour<br />

faire face à l’obsolescence de certains éléments du<br />

réseau impliquant une stratégie de remplacement de<br />

matériel, au travers d’interventions opérationnelles.<br />

Ça l’est également pour se mettre en conformité<br />

avec la loi. Citons par exemple le cas de la mise en<br />

place d’un guichet unique obligeant les opérateurs à<br />

déclarer en ligne les réseaux souterrains, aériens ou<br />

subaquatiques ; l’objectif étant de sécuriser les travaux<br />

proches des réseaux qui, par le passé, ont été<br />

source d'accidents (notamment avec les conduites de<br />

gaz), ou encore la problématique des antennes radios<br />

situées à côté des écoles ou hôpitaux. Cette analyse<br />

spatiale s’avère également précieuse à l’heure de<br />

renforcer un réseau de points de vente dans l’objectif<br />

d’accroître la proximité avec ses clients.<br />

Il est donc indispensable pour ces opérateurs d’avoir<br />

une vision claire de leurs actifs afin de répondre à ces<br />

différents enjeux techniques et « business ».<br />

La mise à disposition d’applications embarquant des<br />

cartographies dynamiques se fait aussi bien pour les<br />

techniciens radio qui opèrent la qualité de service du<br />

réseau, que pour les décideurs qui choisissent des<br />

zones stratégiques où l’opérateur doit s’implanter.<br />

Au-delà de cet usage au sein de l’entreprise, les opérateurs<br />

utilisent la cartographie pour communiquer<br />

auprès du grand public, sur Internet et bientôt sur les<br />

smartphones, via des cartes dynamiques. L’objectif ?<br />

Renseigner ses clients sur des sujets divers et variés,<br />

tels que l’adresse des points de vente, le positionnement<br />

des bornes Wi-Fi, la couverture mobile, l’éligibilité<br />

à la fibre, ou encore proposer des offres commerciales<br />

en fonction de la localisation.<br />

<strong>Le</strong> déploiement de la 4G et de<br />

FTTH (Fiber To The Home)<br />

Ces deux sujets d’actualité génèrent des investissements<br />

colossaux pour les opérateurs. Pour rappel, les<br />

fréquences de la téléphonie 4G seront proposées aux<br />

enchères pour un total de 2,5 milliards d'euros au<br />

minimum. Et pour donner un exemple dans le FTTH,<br />

France Telecom a annoncé un investissement de 2 milliards<br />

d’euros d’ici 2015. La dimension géographique,<br />

dans le cadre du déploiement de la 4G, est primordiale,<br />

notamment pour répondre à la contrainte de<br />

l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques<br />

et des Postes (ARCEP). Celle-ci impose, en<br />

effet, aux opérateurs une couverture de 99 % de la<br />

population d'ici 15 ans. Pour atteindre cet objectif, les<br />

opérateurs devront cartographier les lieux de vie de la<br />

population française pour décider de l’installation des<br />

infrastructures. Concernant la Fibre Optique, la problématique<br />

est encore plus complexe. L’ARCEP<br />

impose aujourd’hui aux opérateurs des échanges<br />

d’information sur la localisation des infrastructures. <strong>Le</strong><br />

but étant de mutualiser les investissements en partageant<br />

les fourreaux quand cela est possible.<br />

<strong>Le</strong>s SIG : un véritable outil d’aide<br />

à la décision dans le domaine des<br />

télécommunications<br />

<strong>Le</strong>s SIG sont devenus, au fil du temps, un outil indispensable<br />

pour la gestion des réseaux mobiles ou<br />

fixes. Au-delà de cet aspect, les SIG permettent<br />

désormais d’analyser des informations dites « business<br />

», du type mode de consommation, ou déplacements<br />

des clients. Sur un marché saturé, les opérateurs<br />

de télécommunications doivent sans cesse<br />

innover pour offrir des services répondant aux<br />

exigences des clients. <strong>Le</strong>s SIG les aident dans cette<br />

quête en leur permettant de procéder à une analyse<br />

géodécisionnelle : couplage de Business Intelligence<br />

et de SIG. Auparavant les applications SIG étaient uniquement<br />

centrées sur la cartographie, aujourd’hui, la<br />

technologie permet d’injecter la cartographie dans<br />

des applications déjà existantes et ainsi apporter un<br />

nouvel axe d’analyse pour la prise de décision.<br />

■ Par Joris Seznec<br />

41 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P42-PDVID BP2 OKAG:JDT 03/11/2011 16:21 Page 42<br />

Point de vue<br />

les gens & les chiffres<br />

Marketing<br />

Une offre de télétravail intégrée :<br />

relais de croissance pour les opérateurs télécoms<br />

<strong>Le</strong> télétravail est une approche originale<br />

de l’organisation du travail,<br />

depuis longtemps perçue comme<br />

une réponse alternative aux<br />

contraintes des pays développés.<br />

Il s’affirme comme un levier fort<br />

pour la réduction des coûts de<br />

structure des entreprises, l’amélioration de l’efficacité<br />

des collaborateurs, la diminution du stress, et<br />

une meilleure articulation des vies privée et professionnelle.<br />

Il bénéficie de l’évolution du poste de travail<br />

et de la maturité des réseaux sociaux et jouit<br />

d’une aura écologique bien marquée par l’actualité<br />

(50 % des émissions de CO2 sont dues aux déplacements<br />

professionnels ).<br />

<strong>Le</strong> télétravail, une vraie<br />

opportunité<br />

De nombreuses entreprises – confrontées au triptyque<br />

maîtrise des coûts/gestion des hommes/développement<br />

durable – sont à l’écoute de solutions<br />

permettant d’accompagner leur croissance en<br />

repensant l’organisation du travail. A ce titre, le<br />

télétravail est une opportunité bien réelle.<br />

Contrairement à la perception générale, le télétravail<br />

ne signifie pas travailler en permanence chez<br />

soi. Il peut prendre différentes formes, être permanent<br />

ou alternatif, à domicile, nomade ou même<br />

en télé-centre. <strong>Le</strong>s premières expériences des<br />

années 90 ont connu un échec relatif ; elles ont eu<br />

lieu alors que les moyens techniques étaient limités<br />

(faible débit internet, service visio expérimental,<br />

etc). Depuis, les technologies se sont démocratisées<br />

(74 % des foyers sont équipés d’ordinateurs et<br />

67 % d’internet) permettant de communiquer à<br />

distance tout en garantissant qualité de service et<br />

sécurité des échanges. Pourtant, la part de la<br />

population active adepte du télétravail en France<br />

n’était en 2009 que de 8,4 %. Alors pourquoi un<br />

tel retard?<br />

D’une part, le « Management à la française » est<br />

culturellement attaché à la notion de contrôle, rendue<br />

moins évidente par le télétravail. D’autre part,<br />

la mise en place et le maintien d’un tel dispositif<br />

(équipement téléphonique et internet, connexions,<br />

remboursement d’une partie du loyer en compensation<br />

de l’espace occupé pour le travail) doit être<br />

pris en charge par l’entreprise, ce qui jette le doute<br />

sur la réalité des économies réalisables. Pourtant,<br />

l’expérience de Cisco démontre que la pratique a<br />

un fort potentiel. <strong>Le</strong>s collaborateurs de l’équipementier<br />

travaillent à distance en moyenne 2 jours<br />

par semaine ce qui s’est traduit en 2009 par une<br />

économie de carburant de 10,3 millions de dollars<br />

et un gain de productivité de 277 millions de dollars<br />

.<br />

<strong>Le</strong> nouvel apport du cloud<br />

Du point de vue des collaborateurs, d’autres éléments<br />

entrent en ligne de compte, tels qu’une<br />

méconnaissance de la réglementation française du<br />

télétravail, la crainte de ne pas parvenir à s’automotiver<br />

ou encore la perte de visibilité du Management,<br />

frein à la mesure des performances et aux<br />

promotions.<br />

Pour effectuer des économies d’infrastructures<br />

« Pour sortir le télétravail de sa confidentialité, il est<br />

primordial de lui donner les moyens d’exister (…).<br />

Mais pour convaincre, il leur faut rassurer les<br />

entreprises sur la viabilité économique de la démarche,<br />

leur garantir de vraies économies d’échelle, rassurer<br />

managers et salariés en recréant le lien hiérarchique<br />

grâce à des outils de travail collaboratif ».<br />

Julien Schmitt,<br />

Sénior Consultant, BearingPoint<br />

Henri Tcheng,<br />

Associé BearingPoint<br />

Meriem Jlaidi,<br />

Analyste, BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s auteurs<br />

conséquentes au niveau SI, les entreprises se tournent<br />

aujourd’hui vers le modèle Cloud. Cette<br />

« révolution du SI dématérialisé » constitue une<br />

opportunité en faveur du développement du télétravail<br />

et un appel d’air pour une offre clés en main<br />

qui permettrait aux entreprises de valoriser leur<br />

démarche de dématérialisation du SI.<br />

Pour sortir le télétravail de sa confidentialité, il est<br />

primordial de lui donner les moyens d’exister. <strong>Le</strong>s<br />

opérateurs Télécom disposent déjà du panel de services,<br />

d’outils et de compétences requis pour donner<br />

vie à une telle offre. Mais pour convaincre, il<br />

leur faut rassurer les entreprises sur la viabilité économique<br />

de la démarche, leur garantir de vraies<br />

économies d’échelle, rassurer managers et salariés<br />

en recréant le lien hiérarchique grâce à des outils<br />

de travail collaboratif (réseau social d’entreprise et<br />

chat internes), offrir un regard neuf et juste sur le<br />

contexte réglementaire. Enfin, il est indispensable<br />

d’accompagner et de conseiller les entreprises tout<br />

au long de leur transformation: aide au choix du<br />

mode de télétravail approprié, aide à la gestion de<br />

l’espace, prestations de coaching, support à la<br />

communication interne, aide à la transformation<br />

de la politique RH.<br />

L’offre doit prévoir un équipement nomade qui permette<br />

aux collaborateurs de produire à distance<br />

dans les meilleures conditions. Elle doit faciliter les<br />

échanges en proposant des services de travail à distance<br />

(Visio calls, Messaging, VPN), simplifier le<br />

suivi de la facturation et de l’utilisation des applicatifs<br />

et garantir les mêmes conditions aux télétravailleurs<br />

qu’aux autres collaborateurs en<br />

fournissant un accès aux ressources d’une qualité<br />

de service égale, des échanges sécurisés et une<br />

maintenance IT à distance.<br />

Enfin, une offre télétravail intégrée a un grand<br />

potentiel : culturellement les français sont demandeurs,<br />

technologiquement le pays est prêt et économiquement<br />

les entreprises sont gagnantes. Elle<br />

représente un vrai relais de croissance pour des<br />

opérateurs qui ne sont alors plus seulement des<br />

fournisseurs d’accès et de services mais deviennent<br />

des fournisseurs de solutions.<br />

■ Par Henri Tcheng, Julien Schmitt et Meriem Jlaidi<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 227 Novembre 2011<br />

42


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Point de vue<br />

les gens & les chiffres<br />

Stratégie<br />

Google remet l’identité<br />

numérique au centre du<br />

Web et consacre le «.me»<br />

<strong>Le</strong> premier virage effectué par<br />

Google n’a pas touché directement<br />

les personnes, mais tout<br />

l’éco-système du web. Pour la<br />

première fois Google a modifié<br />

profondément ses algorithmes<br />

de recherche, d’abord aux Etats-<br />

Unis au printemps, puis en France il y a un mois,<br />

avec une nouvelle version du moteur de<br />

recherche : Panda.<br />

<strong>Le</strong> résultat a été spectaculaire : certains sites aux<br />

Etats-Unis ont perdu 90 % de leur trafic du jour<br />

au lendemain. En France, malgré la menace<br />

annoncée et les tentatives d’optimisation faites<br />

par les webmasters pour résister, certains sites<br />

comme Wikio ont perdu plus de 50 % de leur trafic.<br />

Pourquoi ce mouvement risqué ?<br />

Google, sous la pression de Facebook, a intégré la<br />

contentaient de resservir des articles piochés ailleurs<br />

sur le web, Google veut donner la primeur à<br />

la source de l’information… avec plus ou moins<br />

de succès, car il arrive que la copie de l’article soit<br />

plus diffusée que l’original !<br />

Avec Panda, cette dimension à la fois temporelle<br />

et personnelle de l’information, que Google avait<br />

commencé à introduire avec Twitter, fait désormais<br />

partie intégrante de son service.<br />

« Google+ » : du réseau social à<br />

l’annuaire universel<br />

Google + est le deuxième volet de la riposte de<br />

Google à Facebook. Son formidable démarrage<br />

en termes de chiffres contraste avec son usage<br />

réel déjà décrié par les premiers utilisateurs (plus<br />

de 80 % d’inactifs d’après l’étude de Bile Analytics.<br />

La puissance de Google et la connaissance<br />

qu’il a déjà emmagasiné sur nous (via nos<br />

« Google détient déjà la base de données des ressources<br />

sur le web (sites, livres, cartes, etc.) et bientôt sur<br />

mobile via Android. Ce qu’il veut aujourd’hui, c’est<br />

reconstituer la base de données des personnes ! (…) La<br />

tentative de Google est stratégique : se positionner<br />

comme le tiers qui authentifie la personne et à qui nous<br />

confions nos «vraies » données, qu’il peut ensuite<br />

exploiter à sa guise ».<br />

Xavier Paulik ,<br />

CEO de Tiki’Labs<br />

L’auteur<br />

d’un. La seule vraie originalité de Google+ est<br />

son système de « cercles » qui permet de classer<br />

simplement et visuellement ses contacts par<br />

groupe et donc de dissocier un peu mieux ses<br />

échanges privés et professionnels. Mais on est<br />

encore loin de la révolution à laquelle les Google<br />

Labs nous avaient habitués.<br />

En effet, le PDG de Google Eric Schmidt a déclaré<br />

: « Google+ est avant tout un service d’identité<br />

numérique ». C’est la raison qu’invoque<br />

Google pour interdire l’utilisation de pseudos ou<br />

d’identité factices, fermant ainsi pour l’instant la<br />

porte aux entreprises.<br />

Google détient déjà la base de données des<br />

ressources sur le web (sites, livres, cartes, etc.) et<br />

bientôt sur mobile via Android. Ce qu’il veut<br />

aujourd’hui, c’est reconstituer la base de données<br />

des personnes !<br />

dimension « sociale » du web et tenté d’introduire<br />

une dimension plus qualitative à son moteur de<br />

recherche. Devant la prolifération d’information -<br />

dont une partie grandissante est simplement du<br />

relai et du partage entre internautes (liens véhiculés<br />

par Twitter, Facebook, agrégateurs de blogs,<br />

plates-formes de curation…) - Google a du tenir<br />

compte de ce tri « naturel », sous peine de perdre<br />

en pertinence et par conséquent sa place de premier<br />

agent de renseignement universel, déjà<br />

convoitée par Facebook. Exit donc les sites qui se<br />

contacts gmail, notre navigation web ou encore<br />

l’utilisation de smartphones android) lui permettent<br />

d’afficher une croissance vertigineuse et<br />

donne à chacun la possibilité de reconstituer en<br />

très peu de temps son réseau professionnel ou<br />

personnel dans le « super répertoire Google+ ».<br />

La question étant : dans quel but ?<br />

<strong>Le</strong>s premiers utilisateurs déçus indiquent qu’ils ne<br />

font aujourd'hui que répliquer Facebook et partager<br />

leurs informations sur deux médias au lieu<br />

« Pourquoi Google veut devenir<br />

l’annuaire du monde »<br />

On peut déjà d’un clic éviter de ressaisir ses données<br />

de profils sur de nombreux sites via Facebook<br />

connect ou Google. En étant authentifié, on<br />

peut aller beaucoup plus loin ! Demain un compte<br />

Google+ pourrait permettre de passer ou recevoir<br />

des appels, faire des paiements, gérer ses<br />

comptes, etc.... autant d’activité lucratives pour<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N° 227 Novembre 2011<br />

44


JDT227-P44-P45-PDVID OKAG:JDT 03/11/2011 16:23 Page 45<br />

Google, surtout si elles transitent par un mobile…<br />

Android !<br />

Cependant, le virage de Google est plus fondamental.<br />

En effet, nous accédons à de plus en plus<br />

d’informations véhiculées par les personnes : au<br />

travers de recommandations via les réseaux<br />

sociaux, en suivant les avis sur les produits que<br />

nous achetons, etc...<br />

De plus en plus souvent, une rencontre physique<br />

est précédée par une « prise de contact virtuelle »<br />

(par exemple dans le cadre d’un recrutement ou<br />

d’un contact commercial). La connaissance de<br />

l’identité de l’internaute et sa « e-réputation »<br />

sont donc de plus en plus essentielles.<br />

Or, il existe peu d’informations « authentifiées »<br />

sur nous. Il suffit par exemple de taper son propre<br />

nom dans Google (ce que font 90 % des internautes<br />

et 75 % des recruteurs) pour s’apercevoir<br />

que les moteurs de recherche comme les réseaux<br />

sociaux ne sont pas capables, seuls, de trier la<br />

bonne information ni d’en authentifier la source.<br />

La tentative de Google est stratégique : se positionner<br />

comme le tiers qui authentifie la personne<br />

et à qui nous confions nos « vraies » données,<br />

qu’il peut ensuite exploiter à sa guise.<br />

L'identité numérique est au<br />

cœur du web de demain<br />

Au delà de Google+, en faisant de l’identité<br />

numérique sa nouvelle priorité, Google accrédite<br />

un changement de cap déjà pris par d'autres<br />

acteurs américains comme about.me (racheté par<br />

AOL fin 2010), flavors.me ou Tumblr (récemment<br />

valorisé à $800M avec ses 14 millions de « microbloggeurs<br />

») : le « nouveau » web passera par les<br />

individus !<br />

Jusqu'à l'avènement des réseaux sociaux, le web<br />

a essentiellement permis à des éditeurs « professionnels<br />

» de diffuser massivement leur contenu<br />

via les sites ou les blogs à des millions de lecteurs<br />

(internautes).<br />

Puis, les réseaux sociaux (et plus récemment les<br />

plates-formes de curation) ont donné le pouvoir<br />

aux utilisateurs de commenter et faire le tri dans<br />

cette masse d’information, en partageant et<br />

relayant ce qui les intéresse le plus auprès des<br />

gens qu’ils connaissent.<br />

Aujourd’hui, la nouvelle génération de plateformes<br />

« .me » qui émerge permet désormais à<br />

chacun d’entre nous d'être son propre producteur<br />

et diffuseur de contenu, sous sa propre identité,<br />

et de reprendre ainsi la main sur notre look<br />

numérique en triant et mettant en scène les<br />

informations que nous voulons montrer de nous.<br />

<strong>Le</strong>s mouvements de Google depuis cet été<br />

dépassent donc la simple riposte à Facebook. Un<br />

nouveau moteur de recherche, un réseau social<br />

qui tient plus de l’annuaire, la main mise sur la<br />

division mobile et les brevets de Motorola qui<br />

pourraient accentuer la domination d’Android…<br />

Sous la double pression des réseaux sociaux et du<br />

mobile, ne serait-on pas en train d’assister à<br />

l’émergence d’une nouvelle génération de l’Internet<br />

centrée sur l’individu ?<br />

Exit la génération « .com », bienvenue à la génération<br />

« .me » !<br />

■ Par Xavier Paulik<br />

Métier<br />

Vers la fin des DSI dans les<br />

collectivités territoriales ?<br />

Cloud, SaaS, PaaS, IaaS1 … Une nouvelle<br />

révolution informatique « on Demand<br />

» 2 est en marche. L’éternel<br />

recommencement dans l’informatique<br />

nous ramène 20 ans en arrière avec<br />

une informatique ultra-centralisée.<br />

Malgré tout, celle-ci ne doit pas être<br />

comparée à la pensée de Nietzsche qui dramatise le<br />

destin de cet éternel recommencement. Au delà de ces<br />

modèles qui s’imposent aujourd’hui, la mutualisation des<br />

infrastructures guident souvent les choix des DSI des<br />

collectivités territoriales qui se positionnent davantage<br />

dans une logique de budget d’investissement que de budget<br />

de fonctionnement. En effet, dans les années 90 les<br />

systèmes propriétaires de type mainframe ou autres ont<br />

eu la vie belle et avec eux les responsables informatiques,<br />

régnant en « toute puissance » face à la complexité des<br />

infrastructures. <strong>Le</strong>s années 2000 ont permis une réappropriation<br />

des systèmes d’informations par les services opérationnels.<br />

<strong>Le</strong> rôle des responsables informatiques a subi<br />

sa première grande transformation avec la mise en place<br />

de Directions des Systèmes d’Information qui ont rempli<br />

des rôles très variés. <strong>Le</strong>s plus « habiles » des DSI du secteur<br />

public ont réussi à intégrer la dimension reprographie,<br />

celle du SIG et surtout les méthodes et démarches qualité.<br />

Ainsi se profilaient les DSI des années 2010 de ce<br />

secteur… Une DSI centrale, aussi importante qu’une<br />

Direction des Ressources Humaines ou qu’une Direction<br />

des Services Financiers tout en assumant un rôle clé en<br />

qualité de gardien des référentiels et du management de<br />

projet. C’était sans compter sur les modèles marketing<br />

des acteurs mondiaux en nouvelles technologies qui sont<br />

toujours à la recherche de nouveaux business model « les<br />

global players » d’une part et de l’impulsion du Gartner<br />

par la suite pour imposer le modèle économique du Cloud<br />

Computing. Face à cette nouvelle dépossession des DSI<br />

de leurs choix techniques, d’urbanisation et de modèles<br />

d’organisation, les directions opérationnelles ont commencé<br />

à émettre l’hypothèse que les systèmes d’information<br />

n’étaient plus une affaire de spécialistes mais une<br />

affaire de « métier ». Il était donc évident de mettre les DSI<br />

sous tutelle d’une direction fonctionnelle, voire d’une<br />

société extérieure. <strong>Le</strong> pas restant à franchir est séduisant<br />

L’auteur<br />

Guillaume de Bruc,<br />

Directeur des Opérations Progiciels Stratégiques chez GIF<br />

pour certaines collectivités mais le modèle traditionnel<br />

« on Premise » 3conserve des atouts et a encore de beaux<br />

jours devant lui. C’est celui-ci qui a consacré les DSI, donc,<br />

pas question de les supprimer. <strong>Le</strong>s DSI ont encore de belles<br />

années à vivre sur le secteur des collectivités territoriales…<br />

Pour peu qu’elles réussissent cette énième transformation<br />

et qu’elles intègrent ce paradigme en participant davantage<br />

à la stratégie de la collectivité, facilitant ainsi la création<br />

de valeur. C’est celui-ci qui a consacré les DSI, donc,<br />

pas question de les supprimer. D’autant plus que le<br />

passage d’un modèle On Premise vers un modèle On<br />

« Face à cette nouvelle dépossession des DSI de leurs<br />

choix techniques, d’urbanisation et de modèles<br />

d’organisation, les directions opérationnelles ont<br />

commencé à émettre l’hypothèse que les systèmes<br />

d’information n’étaient plus une affaire de spécialistes<br />

mais une affaire de métier. »<br />

Demand n’est pas aussi simple que l’on pourrait imaginer<br />

(disponibilité du réseau, richesse des applications, confidentialité<br />

des données, interopérabilité…). <strong>Le</strong> rôle des DSI<br />

va donc se transformer pour permettre de faire le lien<br />

entre les deux modes proposés. L’un étant résolument<br />

tourné vers la l’agilité, la mobilité et la dématérialisation -<br />

enjeux des années à venir - et l’autre étant nécessaire pour<br />

assurer les services opérationnels de proximité (instructions<br />

de dossiers usagers, mandatement, paie …). <strong>Le</strong>s DSI<br />

ont encore de belles années à vivre sur le secteur des<br />

collectivités territoriales… Pour peu qu’elles réussissent<br />

cette énième transformation et qu’elles intègrent ce<br />

paradigme en participant davantage à la stratégie de la<br />

collectivité, facilitant ainsi la création de valeur.<br />

■ Par Guillaume de Bruc<br />

45 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P46-48-Nominations OKAG:JDT 04/11/2011 11:54 Page 46<br />

Nominations<br />

les gens & les chiffres<br />

ACTICALL<br />

Isabelle Bussel est récemment devenue<br />

Directeur du Développement International du<br />

spécialiste de la gestion et de l’optimisation<br />

de la relation clients. Cette diplômée de<br />

l'ENST, dont la carrière dans l’IT fut<br />

s’appuyant sur un réseau de 50 consultants<br />

indépendants franchisés. Il prend aussi en<br />

charge la direction des fonctions de support,<br />

marketing et formation, ainsi que la<br />

supervision, le développement et l’animation<br />

du réseau. Licencié en Sciences Economiques<br />

(Paris II) et titulaire d’une Maitrise de<br />

Stratégie et Organisation des Entreprises<br />

(ESSEC-IMD), il fut Directeur Administratif et<br />

Financier d’une société d’édition de 600<br />

personnes pendant plus de 10 ans. Il rejoint<br />

en 1998 le réseau Expense Reduction<br />

Analysts en tant que consultant, avant de<br />

devenir licencié expert en imprimerie et en<br />

fournitures de bureau. C’est en 2005 qu’il a<br />

intégré l’équipe dirigeante de la société<br />

pour participer au développement du réseau<br />

européen.<br />

Réseaux et Applications. Présenté comme « le<br />

véritable expert des solutions de<br />

Communications Unifiées du Groupe », il est<br />

depuis 15 ans chez Foliateam où il fut<br />

successivement Commercial Grands Comptes,<br />

puis Directeur Commercial. Il travaillera en<br />

liaison étroite avec Marie-Christine Nicolas,<br />

Chef des Ventes de Foliateam IDF et Mara<br />

Romagnolo, qui devient Manager de l’Activité<br />

Télécom, Réseaux et Applications en Rhône-<br />

Alpes.<br />

La BU Communications Critiques et<br />

Hospitalières a pour Directeur Pierre<br />

Blondin (46 ans). Bénéficiant de plus 20 ans<br />

d’expérience dans les solutions de CU, en tant<br />

que Responsable Produits, puis Responsable<br />

Sud-Ouest. Il était précédemment Directeur<br />

Adjoint du Service Clients IDF. Il est aussi<br />

Manager de la BU Téléprésence et Multimédia,<br />

et travaillera en liaison avec Philippe <strong>Des</strong>chard,<br />

Directeur Commercial Sud-Ouest.<br />

FRANCE TELECOM<br />

Stéphanie Hospital à la tête de la<br />

division Audience et Publicité du Groupe<br />

FOLIATEAM<br />

internationale (Angleterre, Canada, Singapour<br />

avant de revenir en France) a connu divers<br />

postes de direction commerciale puis de<br />

direction générale principalement chez des<br />

opérateurs (Equant, aujourd’hui Orange<br />

Business Services), dans les services (Siemens<br />

et Unisys) ainsi que chez des éditeurs de<br />

logiciels (Ceon et Sigma Systems). Avant<br />

d’arriver chez Acticall, elle évoluait au sein du<br />

groupe Wolters Kluwer, spécialiste de<br />

l'information B2B. Fine connaisseuse du métier<br />

de la relation client, elle fut Directrice Générale<br />

de SITEL France & Maroc pendant six ans (de<br />

2003 à 2008) et est à l'origine de la création<br />

du Label de Responsabilité Sociale. A ce<br />

titre, elle a été rapporteur auprès du Ministère<br />

de l'Emploi jusqu'à l'annonce de la création du<br />

Label fin 2004 puis, de 2005 à 2008, Vice-<br />

Présidente du SP2C (Syndicat des<br />

Professionnels des Centres de Contacts).<br />

EXPENSE REDUC-<br />

TION ANALYSTS<br />

Un nouveau country manager France pour le<br />

spécialiste - depuis 1992 - des solutions sur<br />

mesure de réduction et d’optimisation des<br />

coûts en entreprises. Christian Houël,<br />

55 ans, se voit confier la mission de<br />

développer l’activité dans l’Hexagone en<br />

Intégrateur et Opérateur dans les<br />

Communications Unifiées pour les entreprises,<br />

le Groupe Foliateam a fait évoluer l’été dernier<br />

son organisation autour de 4 Business Units à<br />

périmètre national. Une salve de nominations<br />

ou de promotions suit cette réorganisation.<br />

Ainsi, Bruno David, 32 ans (X et HEC<br />

Entrepreneur) devient Directeur de la BU<br />

Téléprésence et Multimédia, tout en prenant<br />

en charge la mise en place d’un incubateur<br />

Groupe dédié aux solutions de Communications<br />

Unifiées. Il avait rejoint la société en 2003 dont<br />

il assurait les fonctions de Directeur des<br />

Opérations puis, depuis janvier 2008, celles de<br />

Directeur Général Délégué en Ile-de-France.<br />

Pour sa part, Stéphane Ralite, 43 ans,<br />

Technique, celui-ci a rejoint la société il y 11<br />

ans et exerçait jusqu’ici les fonctions de<br />

Directeur des Etudes et Projets.<br />

La quatrième BU (« Services Opérateurs ») va<br />

à Mickael Laporte, 34 ans. Il a rejoint<br />

Foliateam en 2008, comme Ingénieur<br />

Commercial et a participé notamment au<br />

lancement de l’activité Opérateurs avant de<br />

devenir le responsable en France de l’activité<br />

Services Opérateurs. Il travaillera en étroite<br />

liaison avec François Grattier, Manager de<br />

l’Activité Opérateur en Rhône-Alpes.<br />

Enfin, Jean-Baptiste Perraudin,<br />

29 ans (HEC) est nommé Directeur Régional<br />

(Executive Vice-Président). Placée sous la<br />

responsabilité de Xavier Couture, en charge des<br />

Nouvelles Activités de Croissance, elle était<br />

précédemment en charge du développement<br />

de l’audience et des activités digitales au sein<br />

de cette entité.<br />

Autre nomination importante : celle de<br />

Nathalie <strong>Le</strong>boucher, 45 ans, qui<br />

arrive en tant que Directrice du programme<br />

stratégique Smart Cities (« villes intelligentes »)<br />

d’Orange Business Services. Fine connaisseuse<br />

du secteur des infrastructures et expérimentée<br />

en matière de développement, de gestion de<br />

partenariats et de financements de projets, elle<br />

est basée à Paris et rend compte à Vivek<br />

Badrinath, Directeur exécutif en charge des<br />

services aux entreprises et d’OBS. Nathalie<br />

<strong>Le</strong>boucher était jusqu’alors Présidente de<br />

Kapsch TrafficCom France (télépeage et<br />

télématique), qu’elle a créée en 2007. Cette<br />

diplômée X, ENSAE et HEC fut au préalable<br />

Directrice du Développement et des Partenariats<br />

du groupe Autoroutes Paris-Rhin-Rhône.<br />

jusqu’alors Directeur Commercial Ile-de-France<br />

est nommé Directeur de la BU Télécom,<br />

Last but not least, Orange Business Services<br />

élargit les fonctions de Didier Jaubert<br />

En plus d’être son directeur exécutif Global<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

46


JDT227-P46-48-Nominations OKAG:JDT 04/11/2011 11:54 Page 47<br />

Administration des Entreprises de 39 ans, a eu<br />

une longue expérience dans le secteur des<br />

communications. Il a notamment travaillé au<br />

cours des 12 dernières années pour des<br />

sociétés telles que Bosch Telecom, Tenovis ou<br />

Avaya. Avant d’arriver chez FEC, il occupait le<br />

poste de Chargé de grands comptes chez<br />

Polycom.<br />

Services, il prend la tête de Global<br />

Communications Solutions après le départ de<br />

Marc Blanchet vers les fonctions de Directeur<br />

Entreprises France. Il reporte à Delphine<br />

Ernotte-Cunci, Directrice Exécutive d'Orange<br />

France. Didier Jaubert a rejoint Orange Business<br />

Services en 2007 en tant que Directeur exécutif<br />

en charge de l'outsourcing et des grands<br />

projets. Il a commencé sa carrière en 1983 chez<br />

IBM, où il a occupé divers postes de<br />

management des ventes en France et aux Etats-<br />

Unis, avant de devenir Vice-président Global<br />

Technology Services d'IBM, en charge des<br />

secteurs banque et assurance pour la France<br />

et l'Afrique de l'ouest, et de diriger la division<br />

Conseil et Intégration Systèmes d'IBM pour la<br />

France, la Belgique et le Moyen-Orient. Il est<br />

diplômé en ingénierie et économie de l’Ecole<br />

Centrale et de l'Université Paris 1-Sorbonne.<br />

FUNKWERK<br />

ENTERPRISE<br />

COMMUNICATIONS<br />

Au cours de l’été, Marco Plaetzer a<br />

rejoint Funkwerk Enterprise Communications<br />

(FEC) en tant que nouveau directeur des<br />

ventes internationales. Il est chargé de<br />

GOOGLE<br />

ENTERPRISE<br />

Un nouveau directeur pour Google Enterprise<br />

en France, en la personne d’Eric Haddad.<br />

A sa charge : la gestion de l’équipe<br />

commerciale, le développement de la stratégie<br />

pays et l’identification de nouvelles opportunités<br />

de croissance. Il arrive chez Google après avoir<br />

été jusqu’ici Directeur des Ventes Solutions<br />

Cloud Computing & UC chez Microsoft France,<br />

entreprise avec laquelle il a collaboré pendant<br />

neuf ans. Il y a aussi occupé les postes de<br />

Directeur des Alliances Stratégiques et de<br />

Directeur Commercial sur le segment Telecom<br />

& Media pour l’Europe du Sud, puis la France.<br />

C’est chez IBM qu’Eric Haddad a débuté sa<br />

carrière, en 1989 ; puis il est devenu Directeur<br />

des Ventes Indirectes chez Sun Microsystems<br />

(racheté plus tard par Oracle) et Directeur<br />

Commercial pour le secteur Telecom, Media &<br />

High Tech chez BEA Systems (aussi racheté par<br />

Oracle). Cet ingénieur, diplômé de Polytech<br />

Orléans et de l’ENSEEIHT, a également un MBA<br />

de l’EM Lyon et en 2006 a suivi l’Advanced<br />

Executive Program de la Kellogg School of<br />

Management de Chicago.<br />

HUAWEI<br />

Philippe <strong>Le</strong> Corre est nommé Viceprésident,<br />

directeur des affaires publiques et<br />

développer les activités des ventes<br />

internationales des solutions de communication<br />

professionnelles sur le marché des TCI<br />

(technologies des communications et de<br />

l'information). Ce diplômé en Ingénierie et<br />

47 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P46-48-Nominations OKAG:JDT 04/11/2011 11:54 Page 48<br />

Nominations<br />

les gens & les chiffres<br />

de la communication. Depuis 2007 chez<br />

Publicis Consultants en tant que Directeur<br />

Associé, il a notamment dirigé l’équipe de<br />

communication pour l’Exposition Universelle de<br />

Shanghai en 2010, et conseillé de nombreux<br />

clients asiatiques et européens. Au printemps<br />

2011, il a piloté à Paris la communication de<br />

l’eG8 Forum. Il fut au préalable conseiller au<br />

cabinet du Ministre de la Défense, en charge<br />

de la communication, puis à la cellule<br />

diplomatique, et enfin chargé de mission pour<br />

l’Asie à la Délégation aux Affaires stratégiques.<br />

A l’origine, P. <strong>Le</strong> Corre était journaliste,<br />

correspondant en Chine pendant près de 10 ans<br />

pour RFI, puis pour <strong>Le</strong> Point et La Tribune. De<br />

1998 à 2003, il a été correspondant de La<br />

Tribune et de L’Express au Royaume-Uni,<br />

président de la Foreign Press Association et<br />

collaborateur divers médias anglophones<br />

(BBC, CNN, Wall Street <strong>Journal</strong>…). Il est aussi<br />

auteur de livres et fut enseignant en relations<br />

internationales à Sciences Po et à l’INALCO.<br />

HUDSON<br />

La société de conseil en recrutement et en RH<br />

annonce avoir nommé Christine Pruvost<br />

au poste de Team <strong>Le</strong>ader de la practice<br />

« IT et Télécoms » au sein du département « IT<br />

& Conseil » dirigé par Frédérick Martin. C’est<br />

en juin dernier qu'elle a rejoint Hudson au poste<br />

de Team <strong>Le</strong>ader « IT et Télécoms ». Avec son<br />

équipe, elle est en charge d'accompagner les<br />

sociétés technologiques et les DSI des<br />

entreprises dans leurs recrutements des cadres<br />

experts aux cadres dirigeants. Après des<br />

Etudes de Commerce International à la Reims<br />

Management School puis à la London Business<br />

School, elle a démarré sa carrière dans l’IT en<br />

1988, dans des fonctions Commerciales puis<br />

de Management. Elle a notamment passé 11<br />

ans chez Oracle et IBM. C’est en 2004 qu’elle<br />

a réorienté sa carrière dans la chasse de têtes<br />

et le conseil en RH en intégrant un cabinet<br />

comme Consultante Senior, avant de devenir<br />

Directrice du Pôle Informatique en 2006.<br />

INMOBI<br />

InMobi, revendiquant le statut de plus grande<br />

régie publicitaire mobile indépendante au<br />

monde, vient d’ouvrir un bureau parisien,<br />

après avoir lancé avec succès son activité en<br />

France, il y a de cela un an (ses bureaux<br />

européens sont basés à Londres). Dans ce<br />

contexte, et dit-elle pour accélérer sa croissance<br />

en France, elle vient de recruter Alice<br />

Henry, précédemment Directrice de clientèle<br />

chez TF1 Publicité, en charge du pôle mobile.<br />

Elle rejoint InMobi en tant que directrice<br />

commerciale pour la France et le Benelux, au<br />

sein de ce nouveau bureau français.<br />

MOBINIL<br />

<strong>Le</strong>s Conseils d‘administration de Mobinil<br />

Telecom, marque d’ECMS (opérateur mobile<br />

égyptien dont Orange est l’un des principaux<br />

actionnaires) ont annoncé la nomination d‘Yves<br />

Gauthier en tant que Directeur Général d’ECMS<br />

(Mobinil) à compter du 15 novembre 2011. Il<br />

succède à Hassan Kabbani, dont le<br />

mandat s’est terminé en septembre 2011, et<br />

qui quitte le groupe. Yves Gauthier apporte<br />

notamment à Mobinil sa grande expérience du<br />

secteur des télécommunications, tant du côté<br />

des particuliers que des entreprises. Il a<br />

accompli l’essentiel de sa carrière au sein de<br />

France Télécom-Orange où il a assuré des<br />

fonctions de Direction Générale pour diverses<br />

filiales du Groupe à l’international. Pour la<br />

période précédant son arrivée à la tête de<br />

Mobinil, le Conseil d’administration a demandé<br />

à Alex Shalaby, Président d’ECMS d’assurer la<br />

fonction de Directeur Général par interim.<br />

MONEO<br />

Précédemment DG d’Accor Services Monde,<br />

Serge Ragozin est devenu récemment<br />

Directeur Général de Moneo Payment<br />

Solutions, le spécialiste français du micropaiement.<br />

Une nomination qui fait suite au<br />

rachat récent de Moneo par le fonds<br />

d’investissement français BlackFin Capital<br />

Partners. A la clé, donc, une nouvelle direction<br />

générale, de nouveaux directeurs de marchés<br />

et de nouveaux directeurs de projets, Serge<br />

Ragozin ayant souhaité « mettre tous les<br />

atouts de son côté pour impulser un nouveau<br />

départ à Moneo ». Egalement Directeur<br />

Général d’Applicam, spécialiste du<br />

développement d'applications pour cartes à<br />

puce et d’objets communicants, récemment<br />

acquise par BlackFin Capital Partners, Serge<br />

Ragozin se retrouve à la tête d’un véritable<br />

pôle monétique.<br />

SITEL<br />

Spécialiste international du secteur de<br />

l’externalisation de centres de contacts,<br />

ainsi que de l’externalisation des processus<br />

métier (BPO), Sitel vient de renforcer son<br />

équipe de direction avec l’arrivée de trois<br />

cadres expérimentés dans des postes clés pour<br />

la région France et Maroc. Dean Groman,<br />

directeur général de Sitel France, est ainsi<br />

rejoint par Virginie Sarazin<br />

(Responsable marketing), Eric Hénaff<br />

(Responsable de l'amélioration continue) et<br />

Laurent Volkoff (Responsable de la<br />

formation et du développement des<br />

compétences). La responsabilité de ces trois<br />

arrivants ? Soutenir Dean Groman sur les<br />

opérations majeures de Sitel en France et au<br />

Maroc et contribuer à une accélération de la<br />

croissance dans la région.<br />

En particulier, Virginie Sarazin apporte plus de<br />

16 ans d'expérience dans le marketing et la<br />

relation client, effectuées dans des grandes<br />

sociétés BtoB et BtoC telles que Suez-<br />

Lyonnaise des Eaux ou DHL Worldwide. Elle<br />

est appelée à développer et communiquer<br />

l’offre de Sitel sur les marchés français et<br />

marocain. Elle devra aussi renforcer le rôle<br />

stratéqigue du marketing dans la stratégie de<br />

développement commercial de la société.<br />

T-SYSTEMS<br />

FRANCE<br />

T Systems en France s’est trouvé un président<br />

en la personne de Nikolaï Beckers, 47<br />

ans. Celui-ci a reconduit le Comité de Direction<br />

qui inclut Georges Marinov (Vice-Président en<br />

charge de la stratégie, du Business<br />

Développement, des Big Deals et du Portfolio<br />

T-Systems), François Argouges (Vice-Président<br />

Commercial), Cesar Martinez (Vice-Président<br />

ICTO, infogérance informatique et télécoms),<br />

Ingo Fenslau (Vice-Président Intégration de<br />

Systèmes), Nadine Pichelot (Vice-Présidente<br />

Finance), Michel Lauriol (Vice-Président RH),<br />

Henning Laatsch, Vice-Président Global<br />

(Account EADS) et Isabelle Novel (Directrice<br />

Marketing, Communication & Presse). <strong>Le</strong><br />

nouveau Directeur de T-Systems France<br />

possède de nombreuses années d'expérience<br />

à l’international dans le secteur ICT et une<br />

connaissance spécifique du marché français.<br />

Il occupait récemment le poste de PDG de<br />

Deutsche Telekom en Macédoine et a ouvert<br />

et dirigé la filiale française de Deutsche<br />

Telekom de 2003 à 2007. Il a aussi occupé la<br />

fonction de Directeur financier de T-Online<br />

France pendant 2 ans et de Directeur Financier<br />

de Deutsche Telekom en Indonésie et aux<br />

Philippines. Il est diplômé de l’INSEAD et de<br />

l’université de Cologne en Business<br />

Administration. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

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café, avec son écran tactile capacitif<br />

de 3,2 pouces, sa capacité à<br />

accueillir deux cartes SIM pour<br />

concilier facilement appels<br />

professionnels et personnels (ou une<br />

double vie), son accès direct aux<br />

principaux réseaux sociaux et ses<br />

fonctionnalités multimédia corsées<br />

dont ressort particulièrement une<br />

partie audio bénéficiant de la<br />

technologie d’amplification signée<br />

Yamaha. Il est disponible au choix en<br />

noir ou en beige.<br />

€ 129<br />

Dimensions/poids : 111 x 54 x 13,2mm/100 g<br />

Ecran : 3,2 pouces tactile, 262 000 couleurs, résolution 200 x 400 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, WiFi 802.11b/g<br />

Mémoire : 80 Mo, extensible jusqu’à 16 Go (micro SDHC)<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0, mini-jack<br />

Mémoires : 512 Mo, extensible à 16 Go<br />

Autonomie veille/comm : 234 h/8,2 h<br />

Autres caractéristiques : double SIM, pavé tactile optique, appareil photo 3,2 Mpixels, baladeur audio (MIDI, WAV,<br />

AMR, MP3) et vidéo (MP4, 3GP, AVI), radio, son 3D SRS avec ampli Yamaha, compatible avec réseaux sociaux<br />

(Facebook, Twitter, ...), navigateur Opera Mini<br />

LG Optimus Hub<br />

Dopé par Gingerbread<br />

€ 200<br />

Avec ce nouvel opus de la série Optimus, disponible en blanc ou en noir et à un tarif raisonnable,<br />

LG veut frapper un grand coup et se rapprocher des meilleurs du marché. A la clé, l’apport<br />

d’Android 2.3 Gingerbread dopé par un processeur Qualcomm à 800 MHz, d’une nouvelle interface<br />

prenant ses aises sur le grand écran capacitif et lumineux, de la fonctionnalité Wi-Fi Cast pour<br />

partager sans-fil les contenus multimédias et d’une autonomie donnée en progrès de 30 % (sans<br />

chiffres à l’appui). A ceci s’ajoute un capteur photo qui passe à 5 Mpixels mais ne permet pas de<br />

filmer en HD, et de caractéristiques intrinsèques sans oubli majeur.<br />

Dimensions/poids : 113,4 x 60,8 x 11,9 mm/123g<br />

Ecran : tactile capacitif 3,5 pouces, 256 000 couleurs, résolution 320 x 480 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth 3.0 (stéréo A2DP), microUSB 2.0<br />

OS : Android 2.3 (Gingerbread)<br />

Mémoires : 512 Mo (+ 2 Go SD), extensible à 32 Go<br />

Autonomie : NC (batterie 1500 mAh)<br />

Autres caractéristiques : APN 5 Mpix avec geotagging, autofocus et détecteur visage et sourire, enregistrement vidéo<br />

VGA, radio, A-GPS, accéléromètre, baladeur audio (MP3/WAV/WMA/eAAC+) et vidéo<br />

(DivX/Xvid/MP4/H.264/H.263/WMV), fonction de partage Wi-Fi Cast et compatibilité DLNA, applications Google Android.<br />

NOKIA Lumia 800<br />

€ 499<br />

Nokia danse le Mango<br />

Dans la nouvelle gamme des smartphones sous Windows Phone 7.5 (Mango) de Nokia, le Lumia<br />

800 est en quelque sorte la figure de proue. Dédié particulièrement aux réseaux sociaux dont il<br />

facilite l’accès et doté d’un design original, d’un écran AMOLED 3,7 pouces ClearBlack convexe<br />

et de pas mal de puissance sous le capot (processeur 1,4 GHz, accélération matérielle et<br />

processeur graphique), il inclut un appareil photo 8 Mpixels sophistiqué avec fonction de partage<br />

instantané, un lecteur vidéo HD ainsi qu’une mémoire interne de 16 Go (non extensible mais à<br />

laquelle s’ajoute 25 Go de stockage gratuit « dans le cloud » via SkyDrive).<br />

Motorola RAZR<br />

Classieux<br />

Mince et léger, doté d'une façade en verre<br />

sculpté avec des touches aluminium, ainsi<br />

que d’un écran lumineux et tactile de 4,3<br />

pouces, ce nouveau RAZR disponible d’abord<br />

via SFR hérite pour la première fois d'un<br />

boîtier en kevlar résistant aux rayures et<br />

chaque élément est protégé par un<br />

revêtement étanche. La puissance est par<br />

ailleurs au rendez-vous avec 1 Go de RAM<br />

et un processeur double-cœur cadencé à 1,2<br />

GHz, ainsi qu’Android 2.3.5. Côté multimédia,<br />

le visionnage des films en HD est complété<br />

par les fonctions de caméra vidéo 720p et<br />

d’APN 8 MP. Ce peut être enfin un<br />

compagnon efficace de travail, et sûr avec<br />

son algorithme de chiffrement. Sera-ce<br />

suffisant pour s’imposer sur un marché aussi<br />

concurrentiel ?<br />

€<br />

499<br />

Dimensions/poids : 130,7 x 68,9 x 7,1 mm/127 g<br />

Ecran : tactile capacitif, 4,3 pouces, 16 millions de couleurs, Super Amoled, résolution 540 x 960 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM quadribande, GPRS, EDGE, WiFi 802.11b/g/n<br />

OS/Processeur : Android 2.3.5 / 1,2 GHz dual-core CortexA9<br />

Connectique : Bluetooth 4.0, microUSB 2.0, micro HDMI<br />

Mémoires : 512 Mo, extensible à 8 Go<br />

Autonomie veille/comm : 200 h/12,5 h<br />

Autres caractéristiques : Appareil photo 8 Mpixels, autofocus, flash, baladeur audio et vidéo, enregistreur vidéo<br />

HD 720P, A-GPS.<br />

ACER Allegro<br />

Autour de<br />

Mango<br />

Acer lance aussi un modèle autour de<br />

Windows Phone 7.5. Son credo ? Ne pas<br />

être seulement un « me too » mais être le<br />

moins onéreux des modèles du genre tout<br />

en offrant des spécifications de bon aloi. Si,<br />

sous sa jolie coque bleue nuit ou (blanc<br />

iceberg), on retrouve le même composant<br />

Qualcomm (Snapdragon S2) que le Nokia<br />

Lumia 800, on n’hérite que de 8 Go de<br />

mémoire interne, non extensible de surcroit<br />

(pas d’emplacement microSD). <strong>Le</strong> reste de<br />

ses caractéristiques ne souffre en revanche<br />

d’aucun oubli majeur et laisse apparaitre une<br />

fonction originale dite « Fast Charge » grâce<br />

à laquelle l’Allegro se charge 2,5 fois plus<br />

vite relié à un ordinateur Acer que sur le<br />

secteur…<br />

€ 299<br />

Dimensions/poids : 116,5 x 61,2 x 12,1 mm/142 g<br />

Ecran : tactile capacitif 3,7 pouces Amoled, 16 millions de couleurs, résolution 480 x 800 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />

Mémoire : 512 Mo + 16 Go (pas d’emplacement d’extension)<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 + EDR, microUSB 2.0, connecteur AHJ 3,5mm<br />

OS/Processeur : Windows Phone 7.5 (Mango)/ Qualcomm MSM8255 1400 MHz<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 265 h/13 h<br />

Autres caractéristiques : Appareil photo 8 Mpix Carl Zeiss grand angle, avec autofocus, double flash LED,<br />

geo-tagging et détecteur de proximité, a-GPS, accéléromètre, radio FM baladeur audio (MP3, AAC, WMA,<br />

AAC+, eAAC+, M4B, etc.) et vidéo (AVI, ASF, MP4, WMV9, H.264, 3GPP, etc.)<br />

Dimensions/poids : 116 x 59 x 13 mm/126 g<br />

Ecran : tactile capacitif de 3,6 pouces, 65 000 couleurs, résolution 480 x 800 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 + EDR, microUSB 2.0<br />

OS : Windows Phone 7.5 (Mango)<br />

Mémoire : 512 Mo + 8 Go (non extensible), 25 Go (Skydrive)<br />

Autonomie veille/comm (données constructeur) : 270 h/6 h<br />

Autres caractéristiques : APN 5 Mpix avec flash LED et enregistrement vidéo (1280 x 720), radio FM,<br />

baladeur audio et vidéo, a-GPS, fonction « Fast Charge », écosystème Microsoft (bing, Xbox, etc.).<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

50


JDT227-P51-PEM-iPhone 4S OKAG:PRISE en MAIN 03/11/2011 16:28 Page 51<br />

Apple iPhone 4S<br />

<strong>Le</strong> même en mieux<br />

Prise en main<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Un an et demi après la sortie de l’iPhone 4, Apple met à jour son téléphone phare. Au menu ; un processeur plus<br />

puissant, un meilleur capteur photo, iOS 5 et en bonus un secrétaire nommé Siri. Mais ce n’est pas vraiment le<br />

nouveau téléphone que tout le monde attendait. L’évolution d’iOS est presque plus significative avec l’iCloud.<br />

•iOS 5<br />

•Siri<br />

•<strong>Le</strong> prix<br />

•Peu de nouveauté<br />

•Autonomie faiblarde<br />

<strong>Le</strong> seul changement visible<br />

marquant une différence<br />

avec l’iPhone 4 est le cadre<br />

métallique faisant le tour de<br />

l’appareil qui est découpé à<br />

des endroits différents.<br />

Si les mensurations des deux<br />

appareils sont quasiment<br />

identiques - ce qui<br />

préservera la compatibilité<br />

des accessoires - on<br />

remarque tout de même que<br />

le 4S est légèrement plus<br />

lourd (140 g contre 137).<br />

<strong>Le</strong>s boutons ne bougent pas<br />

à l’exception de l’interrupteur<br />

de sonnerie qui est plus bas<br />

d’une fraction de millimètre.<br />

L’écran de 3,5 pouces semble<br />

bien petit mesuré aux normes<br />

d’aujourd’hui. Il en va de<br />

même pour les mensurations.<br />

Si à sa sortie l’iPhone 4 faisait<br />

office de référence en la<br />

matière, il semble bien pataud<br />

aujourd’hui, surtout si on le<br />

compare encore une fois au<br />

Samsung Galaxy S2 pourtant<br />

doté d’un écran bien plus<br />

grand.<br />

Vous avez un iPhone 4 ? Alors pour vous ce test va être très rapide : c’est le<br />

même en mieux. Comme avec l’iPhone 3GS, Apple s’est contenté de faire évoluer<br />

le hardware tout en introduisant une nouvelle version d’iOS. Extérieurement,<br />

rien ou presque permet de distinguer le 4S de son prédécesseur. On<br />

retrouve donc le design présenté il y a près d’un an et demi. L’alliance de métal et de<br />

verre est toujours aussi agréable à regarder, même si la prise en main reste assez<br />

moyenne à cause du coté anguleux de l’appareil. Si la finition est toujours de très haut<br />

niveau, cet iPhone 4S souffrira très probablement des mêmes défauts que son prédécesseur,<br />

à savoir une certaine fragilité due à l’usage de verre. <strong>Le</strong>s vraies nouveautés se<br />

trouvent à l’intérieur, avec comme principale évolution le passage à un processeur<br />

double cœur A5. Consommation oblige, la fréquence est revue à la baisse, passant de<br />

1 GHz à 800 MHz. Si ces chiffres ne sont pas aussi impressionnants que ceux rencontrés<br />

dans le monde Android, ce gain de puissance suffit amplement à l’iPhone pour se<br />

replacer dans la course. L’autonomie était le principal point faible de l’iPhone 4 (et des<br />

smartphones en général). En usage intensif, il était très difficile de dépasser la journée<br />

d’utilisation sans passer par la case recharge. Malheureusement, Apple n’a pas fait de<br />

miracles sur cette nouvelle génération. L’autonomie est au mieux identique, au pire<br />

légèrement inférieure. On retrouve l’écran Retina Display qui avait fait le succès de<br />

l’iPhone 4. La résolution de 960 × 640 est toujours aussi agréable à utiliser. Cependant,<br />

malgré ses qualités, la forte impression faite par l’écran lors de sa sortie s’est évanouie.<br />

Côté photo, Apple rattrapé la concurrence. <strong>Le</strong> capteur de 5 Mpixels faisait pale figure<br />

face aux mobiles haut de gamme sous Android. <strong>Le</strong> 4S passe donc à un capteur de<br />

8 Mpixels et gagne au passage une optique améliorée. L’ouverture passe de f/2,8 à<br />

f/2,4. Très logiquement, le 4S revient donc dans le peloton de<br />

tête des meilleurs photophones. <strong>Le</strong>s clichés sont plus nets,<br />

plus lumineux et plus détaillés. L’application photo en<br />

elle-même est plus rapide et gagne une grille de cadrage.<br />

La vidéo passe elle au 1080p (720p sur le 4). On<br />

note les mêmes améliorations que sur les photos :<br />

une meilleure netteté et une meilleure luminosité<br />

pour une bonne fluidité. La seule vraie surprise sur<br />

cet iPhone est logicielle et se nomme Siri. Sous se<br />

prénom se cache en fait un assistant personnel<br />

contrôlable à la voix. Apple a effectué l’implémentation<br />

la plus impressionnante que l’on ait jamais vue<br />

sur un produit grand public. Certes ce n’est pas<br />

encore parfait mais la reconnaissance reste assez<br />

précise. Apple a également intégré un service de<br />

stockage en ligne, iCloud. <strong>Le</strong> service gratuit de base<br />

comprend jusqu'à 5 Go de stockage par appareil. Il<br />

concerne les données de comptes mails, les carnets<br />

d'adresses, le calendrier et les signets Safari, ainsi<br />

que les applis natives notes et rappel. <strong>Le</strong> côté magique<br />

de la chose : une photo à peine prise avec son<br />

iPhone est déjà disponible sur l’iPad (si on l’a déclaré<br />

sur le même compte iCloud). Moyennant un supplément<br />

de 32 € par an, on ajoute 20 Go de mémoire, et<br />

avec 80 euros, on passe à 50 Go. ■ François Arias<br />

LA CONCURRENCE<br />

Samsung Galaxy S II<br />

640 €<br />

€<br />

629 (version 16 Go)<br />

Dimensions/poids : 115,2 x 58,6 x 9,3 mm/140 g<br />

Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, HSUPA,<br />

WiFi 802.11 b/g/n<br />

Ecran : tactile, 3,5 pouces, résolution 640 x 960 pixels<br />

Connectique : Bluetooth 4.0, USB 2.0<br />

OS : iOS 5/1 Ghz ARM Cortex A9 double cœur<br />

Mémoire : 16, 32 ou 64 Go<br />

Autonomie moyenne constatée : 30 heures<br />

Autres caractéristiques : APN 8 Mpixels, autofocus, flash LED,<br />

geo tagging, messagerie instantanée (iMessage), a-GPS, port<br />

MicroSIM, service de stockage sur le Cloud (iCloud), suppression<br />

de bruit ambiant, logiciel de contrôle vocal (Siri), sortie TV<br />

51<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P52-Nvx-Prods-Mobiles 2 OKAG:JDT193 04/11/2011 17:36 Page 52<br />

Mobiles<br />

nouveaux produits<br />

Alcatel One Touch 908<br />

Android 2.2 sans<br />

se ruiner<br />

Disponible en trois coloris (Rose mystère, Bleu foncé<br />

ou Rouge épicé), ce smartphone compatible 3G et<br />

HSDPA, ne concurrence pas les modèles les plus<br />

sophistiqués du moment mais cherche à trouver le<br />

bon rapport prestations/prix pour une cible<br />

essentiellement composé de jeunes actifs et<br />

urbains. Une clientèle pourtant exigeante à qui<br />

Alcatel apporte une belle somme d’outils et de<br />

fonctionnalités, au prix de quelques sacrifices<br />

(écran 2,8 pouces capacitif en résolution limitée,<br />

APN 2 Mpixels, pas de Wifi N, …). Pour<br />

autant l’appel à Froyo et les multiples<br />

ressources de cet appareil commercialisé à<br />

prix doux a de quoi convaincre sa cible.<br />

Samsung Omnia W<br />

L’alternative Mango<br />

Au même titre que Nokia et Acer, Samsung propose dès la disponibilité de Windows Phone 7.5<br />

€ 499<br />

(hors abonnement)<br />

(Mango), un smartphone utilisant ce nouvel OS de Microsoft. L’occasion pour le fabricant de proposer<br />

un joli produit à la finition métal et au design se voulant minimaliste et contemporain. L’Omnia W<br />

dispose d’un écran 3,7 pouces Super AMOLED qui magnifie les vidéos et photos capturées par l’APN<br />

5 Mpixels faisant également office d’enregistreur vidéo HD. Puissant et compatible HSPA+, il tire un<br />

parti maximal de toutes les fonctionnalités induites par Mango, notamment les hubs en tous genres<br />

ainsi que Sky Drive et ses 25 Go de stockage gratuits dans le Cloud.<br />

Dimensions/poids : 115,97 x 58,8 x 10,9 mm/115 g<br />

Ecran : tactile capacitif Super Amoled 3,7 pouces, 16 millions de couleurs, résolution 800 x 480 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM, GPRS, EDGE, HSPA+, WiFi b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth 3.0 (stéréo A2DP), microUSB 2.0<br />

Mémoires : 512 Mo + 8 Go<br />

Processeur/OS : 1.4 GHz/Windows Phone 7.5 (Mango)<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 430 h/ 14,5 h<br />

Autres caractéristiques : APN 5 Mpixels autofocus avec flash LED et caméra frontale VGA, vidéo HD 720p (Mpeg4,<br />

H263, H264, Wmv), baladeur audio (MP3, WMA, AAC, AAC+, etc.), partage de contenus AllShare compatible DLNA,<br />

accéléromètre, capteur de proximité, gyroscope, A-GPS, radio FM avec RDS, Skydrive 25 Go gratuits.<br />

€ 149<br />

Dimensions/poids : 110 x 57,4 x 12,4 mm/135 g<br />

Ecran : tactile capacitif de 2.8 pouces, 262 000 couleurs, résolution 240 x 320 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM quadribande, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi 802.11b/g<br />

Connectique : Bluetooth 3.0 A2DP, microUSB 2.0<br />

OS/Processeur : Android 2.2 (Froyo)/ QUALCOMM MSM 7227-1 (600 MHz)<br />

Mémoires : 150 Mo extensible jusqu’à 32 Go (microSD)<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 550 h/6 h<br />

Autres caractéristiques : APN 2 Mpix et enregistrement vidéo WVGA, radio FM, baladeur/enregistreur audio (MP3,<br />

AAC/AAC+) et vidéo (H.263, H264, MPEG4), a-GPS, accéléromètre, détecteur de présence, boussole.<br />

Huawei Honor<br />

A tout<br />

seigneur…<br />

Sorte de Galaxy S2 à la mode chinoise,<br />

aux faux airs aussi d’iPhone 4, ce modèle<br />

Honor joue la carte du multimédia et ne<br />

comprend aucun oubli majeur sur le plan<br />

fonctionnel. Il tire parti à fond de la version<br />

Gingerbread d’Android, à laquelle Huawei<br />

ajoute une couche d’interface supplémentaire.<br />

<strong>Le</strong>s utilisateurs se voient aussi proposer un<br />

équipement de bon aloi, sans doute pour un<br />

prix inférieur à celui des appareils Samsung et<br />

Apple (le tarif n’était pas connu à l’heure où<br />

nous bouclions). Points forts principaux ? Un<br />

APN 8 Mpixels doublé d’une caméra frontale de 2<br />

Mpixels, et une belle réactivité liée à l’utilisation<br />

d’un processeur Qualcomm à 1,4 GHz. L’autonomie<br />

annoncée est en revanche en retrait par rapport aux<br />

cadors du secteur.<br />

€<br />

NC<br />

Dimensions/poids : 122 x 61,5 x 10,9 mm/140 g<br />

Ecran : tactile capacitif 4 pouces, 16 millions de couleurs, résolution 480 x 854 pixels<br />

Compatibilité réseau : GSM quadribande, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi 802.11b/g/n<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0<br />

Mémoires : 512 Mo extensible à 32 Go (SDHC)<br />

OS/Processeur : Android 2.3.5 (Gingerbread)/ Qualcomm Snapdragon 1,4 GHz<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 500 h/400 min<br />

Autres caractéristiques : APN 8 Mpix autofocus HD et caméra frontale de 2 Mpix, capteur de proximité, GPS<br />

compatible a-GPS, baladeur audio (MP3, MIDI, M4A, WAV) et vidéo (MP4, 3GP), accéléromètre, gyroscope,<br />

baromètre, accès à Android Market.<br />

Samsung Galaxy Nexus<br />

Sonim XP 3440 Sentinel<br />

Durci et endurci<br />

Spécialiste en matière de portables pros et durcis, Sonim Technologies vient de dévoiler ce XP3340<br />

SENTINEL. Ce « baroudeur » offrant l'autonomie d'un GPS est multi-certifié - y compris par l’armée - et<br />

fait figure d’ange gardien des travailleurs isolés qui évoluent dans les environnements dangereux. Il<br />

embarque une technologie avancée d'accéléromètre et un capteur d'homme à terre apte à détecter les<br />

impacts, chutes, inclinaisons prolongées et autre absence de mouvement. En outre, les appels peuvent<br />

passer même dans les pires conditions, grâce aux performances de l'antenne, au micro antibruit, et au<br />

haut-parleur puissant protégé par une membrane spéciale. Enfin, il dispose de touches de gestion du<br />

risque de couleurs rouge, orange et vert, pour un accès immédiat aux fonctions d'alerte.<br />

Dimensions/poids : 126 x 60 x 25 mm/185 g<br />

Ecran : 2 pouces, résolution 240 x 320 pixels, barre de 30 x 40 mm + 10 lignes de données<br />

Compatibilité réseau : GSM quadribande, GPRS, EDGE<br />

Mémoire : 512 Mo, extensible jusqu’à 16 Go (microSD)<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, USB (câble propriétaire avec adaptateur 3,5 mm)<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 800 h /24 h (29 h pour le suivi GPS)<br />

Autres caractéristiques : Certifications (IP-68, MIL-810G, …), APN 2 Mpixels avec flash, GPS hautes<br />

performances compatible A-GPS, accéléromètre, torche LED, Radio FM, media player, micro amplifié avec réduction<br />

de bruit.<br />

570<br />

Un joujou extra<br />

Un redoutable concurrent pour l'iPhone 4S chez Samsung, en collaboration avec Google.<br />

Supportant la 4G [qui commence à 21 Mbit/s de débit, NDLR] et exploitant pour la première fois<br />

Android 4.0 (Ice Cream Sandwich), ce Galaxy Nexus offre des caractéristiques au-dessus du lot<br />

quasiment dans chaque secteur. Notamment côté fonctions multimédia : couple appareil<br />

photo/caméra diabolique, partage de contenus entre deux téléphones via Android beam, très<br />

grand écran tactile super Amoled HD aussi lumineux que réactif et déverrouillage par<br />

reconnaissance faciale. Android 4.0 lui donne un vrai supplément d’âme par rapport à ses<br />

prédécesseurs avec une interface redoutable d’efficacité et de nombreux progrès du multitâche à<br />

la gestion des hotspots Wi-Fi, en passant par le support du paiement sans contact (NFC).<br />

Dimensions/poids : 135,5 x 67,9 x 8,9 mm/135 g<br />

Ecran : tactile capacitif, 4,65 pouces, 16 millions de couleurs, Super Amoled, résolution 720 x 1280 pixels<br />

Connectique : Bluetooth 3.0 stéréo A2DP, microUSB 2.0, sortie tv<br />

Processeur/OS : Dual-Core 1.2GHz Cortex-A9/Android 4.0 Ice Cream Sandwich<br />

Connectique : Bluetooth 3.0 stéréo A2DP, microUSB 2.0, sortie tv<br />

Compatibilité réseau : GSM quadribande, GPRS, EDGE, HDSPA, HSUPA, WiFi 802.11b/g/n<br />

Autonomie veille/comm (données constructeurs) : 713 h/14 h<br />

Autres caractéristiques : APN 5 Mpix, autofocus, avec flash, vidéo 1080p/30 fps, radio FM, accéléromètre,<br />

baromètre et gyroscope, baladeur audio (MP3/WAV/eAAC+/AC3) et vidéo (MP4/H.264/H.263), A-GPS, NFC,<br />

applications Google et accès à Android Market.<br />

€<br />

(hors abonnement)<br />

€ NC<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

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JDT227-P53-PEM-Aquos Phone OKAG:PRISE en MAIN 03/11/2011 16:30 Page 53<br />

Sharp Aquos Phone SH80F<br />

Prise en main<br />

Une entrée en matière délicate<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

<strong>Le</strong> constructeur nippon fait avec Orange ses premiers pas sur le marché européen. Fer de lance de ce<br />

débarquement, l’Aquos Phone SH80F est un grand smartphone 3D sous Android. Un Pari risqué face à des<br />

concurrents comme le LG Optimus 3D ou le HTC Evo 3D.<br />

•Qualité vidéo<br />

•Effet 3D<br />

•Finitions<br />

•Encombrement<br />

En plus de glisser facilement<br />

des mains, le téléphone se<br />

couvre en quelques minutes<br />

de traces de doigts. Question<br />

finition, l'Aquos Phone est<br />

donc décevant, nettement en<br />

deçà de ce que proposent<br />

des smartphones HTC ou<br />

Samsung de gamme<br />

équivalente comme le<br />

Samsung Galaxy S2.<br />

Certes, la 3D est<br />

convaincante, mais<br />

l'affichage simple en 2D l'est<br />

moins et c’est bien<br />

dommage car c’est<br />

finalement ce mode que<br />

vous utiliserez le plus.<br />

Double capteur oblige, photos<br />

et vidéos en relief sont au<br />

menu. <strong>Le</strong> résultat est propre<br />

avec un effet de profondeur<br />

qui gagnerait tout de même à<br />

être plus marqué. En 3D,<br />

l’enregistrement est limité au<br />

720p.<br />

<strong>Le</strong> Sharp Aquos Phone SH80F est un smartphone original à plus d’un titre. Si le<br />

constructeur japonais est plutôt connu dans nos contrées comme un fabricant de<br />

matériel audio et vidéo, la marque n'est pas pour autant une débutante dans<br />

l'univers de la téléphonie. Au Japon, Sharp est en effet l'un des acteurs majeurs<br />

du secteur, avec 25 % de part de marché, en particulier grâce à ses smarphones sous<br />

Android. Fort de ce succès et de ses connaissances dans le domaine de la 3D mobile<br />

(Sharp fabrique les écrans de la 3DS de Nintendo), le constructeur nippon débarque en<br />

Europe avec l'Aquos Phone SH80F, un smartphone doté d’un écran 4,2 pouces, capable<br />

d’afficher la 3D sans lunettes. Reste donc à voir si ce modèle peut concurrencer les<br />

smartphones 3D déjà disponibles que sont le LG Optimus 3D et le HTC Evo 3D.<br />

<strong>Le</strong> premier contact avec l'Aquos Phone est décevant, surtout à cause de la finition et du<br />

design. Ecran 3D oblige, ce téléphone est assez épais (11,9 mm) et plutôt encombrant.<br />

Paradoxalement, ce smartphone léger laisse une impression de « toc » assez désagréable.<br />

A l'opposé de la tendance actuelle qui fait la part belle au métal et aux plastiques<br />

soft-touch, on trouve ici une coque noire glossy d’un goût discutable. L’ergonomie ne<br />

fait guère mieux. La prise en main est médiocre. La faute en revient aux boutons, trop<br />

fins et difficilement accessibles. On apprécie toutefois la présence du déclencheur<br />

photo, même si il est parfois un peu difficile à actionner.<br />

En plus des traditionnelles prises jack et micro USB, le Sharp propose également une<br />

sortie micro-HDMI (Type D). Ca peut toujours rendre service mais il serait bon que les<br />

constructeurs fassent un petit effort et livrent le câble avec l'appareil.<br />

Contrairement à nombre de smartphones haut de gamme, l'Aquos Phone se contente<br />

d'un processeur simple cœur. Côté mémoire, on trouve 512 Mo de mémoire vive et 2<br />

Go de stockage interne, c’est peu. Ceux qui veulent plus devront<br />

passer par le lecteur de cartes micro-SD. Une carte de 4 Go<br />

est d'ailleurs fournie, mais vu le prix ridicule de la mémoire<br />

ces derniers temps (moins de 10 € pour 8 Go),<br />

on se demande pourquoi Sharp n’en livre que quatre<br />

de plus. Pas de miracle pour ce qui est de l'autonomie<br />

: dépasser la journée d'utilisation se révélera<br />

difficile, comme trop souvent. <strong>Le</strong>s activités 3D du<br />

Sharp Aquos Phone SH80F sont en particulier très<br />

énergivores. On attendait le Sharp Aquos Phone<br />

SH80F au tournant en ce qui concerne l'affichage. La<br />

luminosité est correcte, mais les couleurs sont<br />

fausses et le contraste assez moyen.<br />

En mode affichage 3D les effets sont convaincants. La<br />

profondeur est mieux perçue que le jaillissement<br />

mais c'est une caractéristique que partagent tous les<br />

écrans auto-stéréoscopiques. Pour obtenir le meilleur<br />

effet possible, il faudra tenir l'écran à une quarantaine<br />

de centimètres des yeux, sans trop bouger. Pour la<br />

prise de vue photo et vidéo, on trouve deux capteurs<br />

8 Mpixels qui offrent des résultats tout à fait corrects<br />

avec des clichés nets et peu de bruit numérique. Pour<br />

la vidéo il est possible de monter jusqu’au 1080p à 30<br />

images/s avec une nouvelle fois de bons résultats.<br />

■ François Arias<br />

LA CONCURRENCE<br />

€<br />

630<br />

Dimensions/poids : 127 x 64 x 119 mm/135 g<br />

Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi<br />

802.11b/g/n<br />

Ecran : tactile, 4,2 pouces, résolution 540 x 960, affichage 3D<br />

Connectique : Bluetooth 3.0, microUSB<br />

OS : Android 2.3<br />

Mémoire : 2 Go, extensible via port microSD<br />

Autres caractéristiques : APN 8 Mpixels double capteur,<br />

deuxième capteur (0,3 Mpixels), flash, compatible HDMI, A-GPS,<br />

baladeur audio (MP3, AAC, WMA), vidéo (MPEG4, H.264, WMV)<br />

HTC Evo 3D<br />

600 €<br />

LG Optimus 3D<br />

600 €<br />

53<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P54-Nvx-Prods-DiversOKTP:JDT193 07/11/2011 14:52 Page 54<br />

Divers<br />

nouveaux produits<br />

PRISE EN MAIN<br />

Jabra PRO 9450<br />

Pratique et stylé… mais un peu cher<br />

En attendant que les communications<br />

unifiées se généralisent, il faut bien<br />

gérer la double présence dans les<br />

bureaux des softphones et des bons<br />

vieux postes téléphoniques. <strong>Le</strong> Jabra PRO<br />

9450 fait partie des outils qui permettent de<br />

gérer cette transition. Branché sur le<br />

téléphone en RJ9 et sur le PC en USB, il<br />

permet de gérer les communications issues<br />

des deux sources de manière fluide et<br />

intuitive.<br />

Et si le branchement du micro-casque<br />

(malgré les différentes options) est des plus<br />

simples, il convient, pour configurer le<br />

double usage téléphone-PC d’installer Jabra<br />

PC suite et de passer par l’assistant de<br />

configuration, qui permet de visualiser toutes<br />

les possibilités d’usage et de s’assurer de la<br />

disponibilité des drivers nécessaires.<br />

Une fois cela fait, l’usage courant est simple<br />

et intuitif. A l’occasion d’un appel entrant,<br />

après avoir décroché le combiné, on peut<br />

prendre l’appel de quatre manières<br />

distinctes : via le bouton multifonctions du<br />

micro-casque, via le panneau de commande<br />

du socle, par PC Call Manager ou par un<br />

raccourci clavier. La qualité du son est très<br />

correcte en large bande, mais en bande<br />

étroite (on peut régler, au choix), le son<br />

s’avère un peu métallique. Pour passer du<br />

téléphone au PC et vice-versa, on se<br />

•Qualité sonore en large bande<br />

•Simplicité d’usage<br />

contentera d’un appui prolongé sur le bouton<br />

adéquat du panneau de commande.<br />

Notons au passage la zone tactile de la<br />

perche, au niveau de l’écouteur, qui sert à<br />

régler le volume du micro casque : d’un<br />

effleurement du bout du doigt vers l’arrière<br />

ou vers l’avant, on monte ou on baisse le son<br />

de manière très précise. ■ Ariel Gomez<br />

•Pas de connexion pour mobile<br />

•Prix<br />

€<br />

349<br />

Telefunken Sound Mobile<br />

La musique<br />

du Soleil<br />

Telefunken jette avec ingéniosité<br />

un pont entre les années 80 et<br />

aujourd’hui. L’enceinte Sound<br />

Mobile permet, une fois<br />

appairée avec un appareil<br />

mobile, d’écouter de la<br />

musique partout chez soi,<br />

grâce à une connexion<br />

Bluetooth. Pour recharger la<br />

batterie de l’appareil, il suffit<br />

de le placer dehors, au<br />

soleil… ou de la brancher sur<br />

une prise.<br />

Dimensions/poids : 217 x 192 x 197/ 140g<br />

Connectique : Bluetooth 2.1<br />

Autres caractéristiques : recharge à l’énergie solaire, résistance à des écarts de températures compris entre -10 et +60°C.<br />

Logicom Soly<br />

Classique<br />

€ 149<br />

€ 29, 90<br />

(Soly155T)<br />

Une note de<br />

simplicité<br />

<strong>Le</strong> « raffinement et la simplicité », ce sont, d’après<br />

Logicom, les deux thèmes qui ont influencé la fabrication de<br />

cette famille de téléphones sans fil. Dotée d’une autonomie<br />

de 10 h, le combiné dispose d’une portée de 50 mètres en<br />

intérieur et 300 mètres, en espace dégagé. Une fonction<br />

‘éco’ permet, en outre, de réduire la consommation<br />

électrique si le combiné est proche de la base.<br />

Dimensions/poids : NC/ 250 g<br />

Portée : 50 m en intérieur, 300 m en champ libre<br />

Autonomie : 10 h (en communication), 100 h (en<br />

veille)<br />

Autres caractéristiques : Ecran LCD, répertoire<br />

alphanumérique, journal des appels, recomposition<br />

des 5 derniers numéros, jusqu’à 15 minutes<br />

d’enregistrement, fonction ‘eco mode’, mains libres<br />

<strong>Le</strong> panneau de contrôle du Jabra PRO 9450 permet de passer du<br />

téléphone vers le softphone du PC et vice-versa par un simple appui<br />

prolongé sur le bouton ad-hoc.<br />

L’écouteur possède à l’arrière un bouton multifonctions pour prendre<br />

les appels, raccrocher, mettre un appel en attente… <strong>Le</strong> volume<br />

sonore se règle en glissant le bout du doigt sur la surface crantée qui<br />

recouvre la naissance de la perche.<br />

Poids du casque : 28 g<br />

Portée du sans-fil : jusqu’à 150 m<br />

Bande de fréquences son : 150 Hz à 6800 Hz<br />

Prise d’appel : par micro-casque, panneau de commande, PC Call Manager ou raccourci clavier<br />

Connectique : RJ9, Ethernet, mini USB<br />

Autonomie : 8 h en large bande, 11 h en bande étroite (données constructeur)<br />

Autres caractéristiques : compatible Microsoft Lync, Cisco, Avaya, Polycom, Skype<br />

Huawei WiFi<br />

Répéteur<br />

WiFi à tous les<br />

étages<br />

Huawei propose un petit outil très pratique :<br />

un répéteur WiFi. Très compact et léger,<br />

l’objet s’installe facilement. Branché sur une<br />

prise, le répéteur détecte automatiquement<br />

le réseau WiFi issu d’une box puis le diffuse<br />

dans la pièce où il se trouve. Grâce au<br />

mode Plug&Play, l’appareil ne nécessite<br />

aucune installation préalable.<br />

€<br />

49,90<br />

Dimensions/poids : 76 mm x 42 mm x 69 mm/66 g<br />

Réseau : WiFi 802.11b/g<br />

Autres caractéristiques : Plug and Play<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

54


JDT227-P55-PEM-HTC Titan OKAG:JDT 03/11/2011 16:49 Page 55<br />

HTC Titan<br />

Prise en main<br />

<strong>Le</strong> meilleur des Windows Phones<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Accompagnant la sortie de la version 7.5 de Windows Phone, le Titan se veut le terminal ultime du système.<br />

Reste donc à voir si l'écran de 4,7 pouces et le processeur à 1,5 GHz suffiront à concurrencer le meilleur<br />

d'Android et d'iOS.<br />

•Finition<br />

•Photo<br />

•Mango<br />

•Peu de mémoire<br />

•Marché applicatif trop<br />

réduit<br />

Question allure, HTC n’a pas<br />

été très imaginatif. On<br />

retrouve à quelques détails<br />

près un design déjà aperçu<br />

sur le HD2 ou plus<br />

récemment sur le HD7. Ceci<br />

dit, le passage à une coque<br />

‘unibody’ contribue à donner<br />

un aspect solide.<br />

La connectique est plus que<br />

limitée : la sortie casque et<br />

une prise micro USB, dont la<br />

position n’est pas idéale.<br />

Toujours aussi bon, le client<br />

email se voit ajouter quelques<br />

raffinements : la gestion des<br />

multi-comptes est améliorée<br />

et on peut désormais épingler<br />

des dossiers de mails<br />

directement sur la page<br />

d’accueil. Autre point positif,<br />

les conversations sont<br />

désormais regroupées et plus<br />

faciles à lire.<br />

<strong>Le</strong> HTC Titan est l’un des premiers modèles de cette seconde génération de WP7<br />

à arriver dans les étals. Avec son écran de 4,7 pouces, c'est l'un des plus<br />

grands smartphones que nous ayons rencontré. Cependant le Titan n'est pas<br />

aussi encombrant que l'on aurait pu le craindre. La finesse des bords (et de<br />

l'appareil en général) font qu'on peut le glisser dans une poche facilement. La finition<br />

est irréprochable, à l’exception d'un petit jeu dans la coque. Avec WP7, Microsoft<br />

à fait le choix de limiter les choix matériels possibles pour les constructeurs. Si cela<br />

constitue une rupture par rapport aux habitudes de la marque, cette décision n'est<br />

pas sans avantages. <strong>Le</strong> travail des développeurs est ainsi facilité. La mise à jour<br />

Mango a été une occasion de rafraîchir des configurations vieillissantes. <strong>Le</strong> Titan<br />

embarque donc la dernière génération de processeurs Snapdragon, dans une<br />

version simple cœur cadencée à 1,5 GHz. L'écran Super LCD de 4,7 pouces est de<br />

bonne qualité, la luminosité et le contraste sont bons et l'écran est lisible au soleil.<br />

On est présence de ce qui se fait de mieux hors écrans Amoled. Metro, l'interface de<br />

WP7, est à notre avis la plus réussie de celles disponibles pour le moment. A la fois<br />

sobre et très facile à utiliser. Néanmoins il ne faut pas s'attendre à une révolution, la<br />

grande majorité des changements sont assez subtils. On notera toutefois une nette<br />

amélioration de la gestion des réseaux sociaux, Facebook et Twitter (ainsi que<br />

quelques autres) sont désormais pris en charge directement par le système d'exploitation<br />

au sein de l'onglet Contacts. Internet Explorer Mobile passe lui en version 9.<br />

Extérieurement les changements sont mineurs, avec une interface un peu moins envahissante.<br />

On notera surtout un moteur de rendu amélioré et une accélération<br />

matérielle du HTML 5. Ajoutez à cela un processeur plus puissant et vous obtenez<br />

une très bonne expérience, avec des pages au rendu rapide.<br />

Au rayon productivité, la suite Office intégrée reste la<br />

plus complète qu’on puisse trouver sur un smartphone.<br />

Elle profite réellement de la grande diagonale<br />

du Titan. On notera également l’arrivée des services<br />

cloud de Microsoft, Skydrive, ainsi que Office 365.<br />

<strong>Le</strong> plus gros point faible de WP7 reste toutefois son<br />

manque d'applications et le prix exorbitant auquel<br />

elles sont vendues. La qualité générale des applications<br />

est très bonne, le choix de Microsoft d'imposer<br />

son interface s'avère payant. Plus que le petit<br />

nombre d'applications c'est leur prix qui nous gène.<br />

Si le tarif minimum est de 99 centimes, la plupart<br />

des applications intéressantes sont vendues 2,99<br />

euros. <strong>Le</strong>s derniers terminaux HTC ont montré de<br />

gros progrès du point de vue de la photo. Cette<br />

bonne série continue avec le Titan. <strong>Le</strong> capteur de 8<br />

Mpixels fait du bon travail. Résultat : les clichés sont<br />

nets, pas trop bruités et surtout l'appareil se<br />

débrouille bien en basse luminosité. Ajoutez à cela<br />

un double flash et vous obtenez un smartphone parfait<br />

pour des photos de soirées. Si la vidéo n'est<br />

enregistrée « que » en 720p, le résultat est bien plus<br />

propre que sur nombre de téléphones enregistrant<br />

en 1080p.<br />

■ François Arias<br />

LA CONCURRENCE<br />

iPhone 4<br />

519 € (8 Go)<br />

€<br />

649<br />

Dimensions/poids : 131,5 x 70,7 x 99 mm/160 g<br />

Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi b/g/n<br />

Ecran : tactile 4,7 pouces, résolution 480 x 800 pixels<br />

Processeur : Qualcomm 8255 à 1,5 GHz, GPU Adreno 220<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0, DLNA, A2DP<br />

OS : Windows Phone 7.5 (Mango)<br />

Mémoire : 512 Mo, extensible à 16 Go<br />

Autonomie moyenne constatée : 48 heures<br />

Autres caractéristiques : GPS, capteur en façade 1,3 Mpix,<br />

capteur au dos 8 Mpix avec ouverture maximale à f/2,2 et<br />

double flash LED, batterie 1600 mAh, compas et gyroscope,<br />

vidéo HD 720p, logiciels divers dont retouche, réalisation de<br />

diaporamas, hub applicatif (météo, infos, VOD, …).<br />

Samsung Galaxy S II<br />

640 €<br />

55<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


JDT227-P56-Nvx Prods Reseau OKAG:JDT 03/11/2011 16:50 Page 56<br />

Téléphonie<br />

& réseaux<br />

nouveaux produits<br />

Tiptel 8000 Business<br />

Hybride IP et RNIS<br />

L’IPBX 8000 Business de Tiptel peut répondre aux besoins des PME de plus de 200 postes.<br />

Capable de fonctionner sur réseau RNIS et IP, l’équipement comprend 4 licences de SIP trunk<br />

– pour un raccordement avec des opérateurs SIP - et trois emplacements pour l’ajout des<br />

cartes d’interface. Conçu pour le travail à distance, le modèle 8000 Business peut notamment<br />

permettre à des salariés télétravailleurs de lancer leurs communications en passant par le<br />

serveur de l’entreprise. <strong>Le</strong> pare-feu et l’option de QoS garantissent quant à eux la sécurité et<br />

la qualité des communications.<br />

€ 2000<br />

Poids : 2 kg<br />

Connexions poste analogique : 8<br />

Autres caractéristiques : 4 licences SIP trunk, 3 emplacements pour cartes d’interface, standard automatique,<br />

QoS, mode de suppression d’écho, pare-feu configurable, programmation par navigateur web, conférence avec<br />

deux correspondants externes, compatible RNIS et IP<br />

Devolo CPL dLAN 500AVtriple+ devolo<br />

Et un, et deux et trois… ports<br />

Ethernet<br />

Devolo reste le cador du CPL. <strong>Le</strong> constructeur, déjà pourvu d’un catalogue bien fourni, propose<br />

un kit CPL capable de fournir un débit de 500 Mbit/s. La force de cet adaptateur repose<br />

surtout sur le fait qu’il possède 3 ports Ethernet. Pour assurer la régularité du flux des données,<br />

une fonction de priorisation de flux a été intégrée. <strong>Le</strong>s données sont quant à elles sécurisées à<br />

l’aide d’un cryptage AES 128 bits. Devolo a également pensé à la mise à jour des ses<br />

équipements : le firmware peut être réactualisé.<br />

€ 169,90<br />

(le kit)<br />

Draytech Vigor 2830 € NC<br />

Modem-routeur<br />

avec maxi sécurité<br />

<strong>Le</strong> dernier modem-routeur proposé par DrayTech mixe des<br />

fonctionnalités purement réseau avec une bonne dose de sécurité. Doté<br />

de quatre connexions WAN, le boîtier permet de faire appel à plusieurs<br />

fournisseurs d’accès internet. La présence d’un port WAN USB donne en<br />

outre la possibilité de connecter une clé USB en haut débit mobile. La sécurité<br />

des communications est quant à elle assurée par le pare-feu, d’une part, mais<br />

également par un outil VPN. <strong>Le</strong> Vigor 2830 peut ainsi gérer jusqu’à 32 tunnels VPN.<br />

Interface : 4 ports LAN Gigabit<br />

Connectique : port USB, compatible modem 3 G+/4G<br />

Autres caractéristiques : multi WAN simultané, 4 VLAN par port, priorisation IP, contrôle d’accès utilisateur, pare-feu, VPN matériel, filtrage URL<br />

Débit : 300 Mbit/s<br />

Réseau : WiFi 802.11b/g<br />

Connectique : 2 ports USB<br />

Interface : 1 port WAN, 4 LAN, 1 Gigabit<br />

Autres caractéristiques : Sécurité WPA, WPA2, WEP, détecte et résout automatiquement les problèmes du réseau, élimine les interférences avec deux réseaux<br />

simultanés sur deux bandes (2,4 GHz et 5 GHz), QoS<br />

Funkwerk elmeg Hybrid 600<br />

Pour un passage en<br />

doucement vers l’IP<br />

L’elmeg hybrid 600 a été conçu pour être intégré dans les environnements IP.<br />

Capable de gérer quelque 120 utilisateurs, l’équipement embarque, notamment, une<br />

interface TAPI qui facilite l’implémentation de solutions externes comme les CRM ou<br />

les ERP. Funkwerk met en avant la grande flexibilité de sa solution. Conçue pour<br />

être totalement IP, elle peut également s’adapter aux besoins de l’entreprise et<br />

opérer sur un réseau téléphonique plus ancien. La qualité des communications<br />

repose sur des fonctionnalités de QoS et de gestion de la bande passante.<br />

Belkin routeur sans fil<br />

bi-bande N + PLAY N750 DB<br />

WiFI haute fidélité<br />

<strong>Le</strong> dernier routeur sans fil de Belkin a été conçu, à n’en pas douter<br />

pour les utilisateurs de WiFi exigeants. Capable de charrier un flux<br />

à un débit de 300 Mbit/s, le N+ PLAY N750 DB possède plusieurs<br />

ports LAN et surtout, un port Gigabit, un attribut qui devrait séduire<br />

les entreprises. L’appareil peut, de surcroit, exploiter deux bandes et<br />

éliminer toute gêne sur les flux. L’option de QoS, loin d’être un luxe,<br />

ainsi que la capacité à déceler et à résoudre les problèmes<br />

rencontrés de manière automatique font du N+ PLAY N750 DB un<br />

routeur de choix pour les entreprises et les particuliers à la recherche<br />

d’un équipement réseau pointu.<br />

€<br />

1199<br />

€ 119,90<br />

Dimensions : 440 x 88 x 293 mm/ 5,2 kg<br />

Interface : 5 ports Ethernet<br />

Connectique : 1 port USB<br />

Nombre utilisateurs : 120 maximum<br />

Autres caractéristiques : port carte microSD, interface TAPI, outil de<br />

gestion de l’équipement intégré, administration par portail web, mode<br />

conférence, stockage de message d’accueil sur la carte microSD,<br />

filtrage de paquets IP, QoS, connexion possible vers opérateurs SIP,<br />

gestion de la bande passante<br />

Dimensions/poids : 720 x 143 x 42/NC<br />

Débit théorique : 500 Mbit/s<br />

Interface : 3 ports Ethernet<br />

Sécurité : chiffrement AES 128 Bits<br />

Fonctions téléphoniques : LED de connexion au réseau, assistante de configuration en français, mise à jour du<br />

firmware possible<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011<br />

56


JDT227-P57-PEM-Nokia 701 OKAG:JDT 03/11/2011 16:53 Page 57<br />

Nokia 701<br />

<strong>Le</strong> renouveau de Symbian<br />

Prise en main<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Après plusieurs modèles moyennement convainquants, Nokia revient sur le devant de la scène avec le 701.<br />

Principales nouveautés de ce smartphone : des composants plus puissants et surtout Symbian Belle, une nouvelle<br />

version de l’OS avec une interface totalement revue.<br />

•Un Symbian moderne<br />

•Ecran lumineux<br />

•Belle finition<br />

•Un peu cher<br />

•<strong>Le</strong> manque<br />

d’applications<br />

Positionnement milieu de<br />

gamme oblige, c’est un<br />

châssis en matière plastique<br />

qui est utilisé. <strong>Le</strong> cerclage de<br />

l’écran et le dos de l’appareil<br />

utilisent cependant du métal<br />

ce qui renforce l’impression<br />

de solidité.<br />

<strong>Le</strong> bouton dédié à l’appareil<br />

photo est particulièrement<br />

pratique, servant à la fois de<br />

déclencheur et de raccourci<br />

pour accéder à la fonction<br />

photo.<br />

L’écran est en effet l’un des<br />

plus lumineux que nous ayons<br />

vu, et il jouit de très larges<br />

angles de vue. Il rivalise, donc<br />

sans problème avec les dalles<br />

Super Amoled de Samsung en<br />

termes de lisibilité<br />

Il faut bien l’avouer, depuis quelque temps, les smartphones Nokia sont à la traine.<br />

Non pas au niveau matériel - les ingénieurs du finlandais concevant toujours de très<br />

bons téléphones -, mais au niveau logiciel. <strong>Le</strong> finlandais s’est laissé distancer par<br />

iOS puis a choisi d’ignorer Android. Une stratégie qui n’aura pas été payante, car le<br />

système d’exploitation maison, Symbian, s’est toujours retrouvé un cran en dessous<br />

de ceux de Google et d’Apple. Avec le 701, Nokia s’appuie sur un OS rafraichi. D’un<br />

point de vue matériel, pas de mauvaise surprise, le 701 n’a quasiment aucun défaut.<br />

L’appareil dégage une impression de solidité. Contrairement à la tendance actuelle,<br />

Nokia n’a pas essayé de faire l’appareil le plus fin ou le plus léger possible. <strong>Le</strong> 701 est<br />

donc plus massif que ses compétiteurs. On apprécie également les nombreux<br />

boutons. Petit bémol toutefois, le bouton Home est trop fin et s’avère parfois difficile<br />

d’accès. L’écran de 3,5 pouces mérite attention. Très lumineux, il rivalise sans<br />

problème avec les dalles Super Amoled de Samsung en termes de lisibilité, en<br />

particulier en plein soleil. Un des gros défauts des smartphones Nokia testés par nos<br />

soins ces derniers mois était leur manque de puissance, notamment au niveau du<br />

processeur. <strong>Le</strong> problème est en partie réglé, puisque ce dernier passe à 1 GHz. On est<br />

encore loin des doubles cœurs de certains modèles, mais le gain est notable, tout<br />

comme le sont les 512 Mo de mémoire vive et les 8 Go de stockage interne. Un lecteur<br />

de cartes micro-SD est également intégré pour améliorer encore ces capacités (une<br />

carte de 4 Go est d’ailleurs fournie). L’autonomie est bonne pour un smartphone,<br />

puisque nous avons tenu un peu plus de deux jours et demi. On vous conseille<br />

toutefois de le recharger toutes les 48 heures pour éviter de vous retrouver à sec au<br />

milieu de la journée. Mais aussi réussi soit-il, ce 701 n’a pas grand intérêt s’il souffre,<br />

comme ses prédécesseurs, d’un Symbian qui accuse son âge.<br />

<strong>Le</strong>s inconditionnels seront donc heureux d’apprendre que<br />

Belle est une réussite. Cette nouvelle version<br />

représente un grand pas en avant, en particulier en<br />

termes d’interface, le gros point faible de jusque-là.<br />

On perçoit clairement l’influence d’Android, avec la<br />

barre de notification et l’organisation des<br />

applications rappelant fortement le système de<br />

Google. Symbian est donc dans l’ensemble bien plus<br />

agréable à utiliser, on n’a plus cette désagréable<br />

impression d’utiliser un téléphone datant de 2007.<br />

Autre nouveauté de Belle et du 701 : le NFC. Cette<br />

technologie de communication sans fil est intégrée,<br />

mais reste pour le moment cantonnée au pairage<br />

d’accessoires. Nokia maintient sa tradition<br />

d’excellents photophones, puisque le 701 est très<br />

doué dans ce domaine. <strong>Le</strong>s images sont détaillées et<br />

offrent un bon contraste. En vidéo, le 701 se<br />

débrouille tout aussi bien. Il est possible de filmer en<br />

720p à 30 images/s avec une excellente fluidité et,<br />

chose rare, le son est correct. L’interface photo de<br />

Nokia est par contre assez peu pratique, nécessitant<br />

une navigation fastidieuse dans des sous-menus<br />

pour changer le moindre réglage.<br />

■ François Arias<br />

LA CONCURRENCE<br />

€<br />

450<br />

Dimensions/poids : 117, 2 x 56, 8 x 11 mm/135 g<br />

Compatibilité réseaux : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA,<br />

WiFi 802.11b/g/n<br />

Ecran : tactile, 3,5 pouces, résolution 360 x 640 pixels<br />

Connectique : Bluetooth 3.0, microUSB 2.0<br />

OS : Symbian (Belle)<br />

Mémoire : 8 Go, extensible via port microSD (32 Go)<br />

Autonomie moyenne constatée : 63 heures<br />

Autres caractéristiques : APN 8 Mpixels, flash LED, geo-tagging,<br />

baladeur audio (MP3, eAAC+, WMA, WAV), vidéo (MP4, H.263,<br />

H.264), vidéo HD, NFC<br />

Samsung Wave II<br />

409 €<br />

HTC Wildfire S<br />

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57<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°227 Novembre 2011


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JDT227-P59-Mois prochain OKAG:JDT 03/11/2011 18:58 Page 59<br />

Ne manquez pas le 12 décembre prochain<br />

Dossier spécial<br />

Quatrième licence :<br />

quels nouveaux<br />

enjeux pour les<br />

opérateurs mobiles ?<br />

<strong>Le</strong> mouvement a déjà commencé, mais il ne fait que s’accélérer au fur<br />

et à mesure que l’on approche de l’année 2012 : en prévision de<br />

l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie, les opérateurs<br />

proposent un nombre croissant d’offres low cost et des offres SIM only<br />

(sans mobile) et sans engagement. Si la tendance se confirme, elle<br />

pourrait changer le modèle de la téléphonie mobile en France et<br />

impacter non seulement les opérateurs, mais aussi toute ma chaîne de<br />

valeur qui dépend d’eux (constructeurs de terminaux, grossistes,<br />

distributeurs).<br />

Compte rendu<br />

de la 2 ème soirée<br />

des Mobiles d’Or<br />

Table ronde, cocktail, remise de prix ; le<br />

compte rendu à chaud, le commentaire et<br />

les photos de l’événement professionnel<br />

majeur de cette fin d’année 2011, qui aura<br />

lieu le 6 décembre, en lien avec le sujet du<br />

dossier mentionné ci-dessus.<br />

2011<br />

DOSSIER SPÉCIAL :<br />

MARCHÉ<br />

Matériel, applications :<br />

les meilleures<br />

tablettes pour les<br />

entreprises<br />

Ayant depuis sa sortie régné en<br />

maître sur le marché des<br />

tablettes, l’iPad est petit à petit<br />

rejoint par les produits d’autres<br />

constructeurs (Samsung, LG,<br />

Blackberry…) qui constituent désormais une offre alternative plus que convaincante. La<br />

question se pose cependant, entre les tablettes grand public et les modèles plus robustes<br />

destinés aux professionnels, du meilleur choix à faire pour une utilisation professionnelle.<br />

FOCUS<br />

La robotique :<br />

un marché pour<br />

les télécoms ?<br />

Au-delà des humanoïdes métalliques<br />

à vocation ludique, le marché de la<br />

robotique s’appuie, entre autres, sur<br />

les capacités de transmission et<br />

d’interaction développées par et pour<br />

les télécoms. Quel avenir pour ce<br />

marché, et avec quelles opportunités<br />

pour les télécoms ?<br />

POINT MARCHÉ<br />

<strong>Le</strong> marketing mobile : un canal en pleine croissance<br />

De canal expérimental ou de complément pour d’autres types d’actions, le marketing mobile<br />

est passé au stade de canal marketing à part entière, avec sa propre logique, ses propres<br />

acteurs et ses propres résultats, encore très au-dessus d’autres canaux de promotion-vente.<br />

Enquête sur un phénomène qui est en train de passer à l’échelle industrielle.

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