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Doc-Cavalier:001 Couv186 OK AG.qxd 10/10/2008 11:03 Page 1<br />
Numéro 188-189<br />
Octobre-Novembre 2008 - 20 e année<br />
Salon Cartes<br />
Evènement<br />
Preview IP<br />
Convergence 2008<br />
Services<br />
Sécurisation<br />
et administration des<br />
flottes mobiles<br />
Equipement<br />
Netbooks :<br />
mini-PC ou super<br />
smartphones ?<br />
Nouveautés<br />
Tactile<br />
&<br />
multim<br />
Sony Ericsson Xperia<br />
3G+, WiFi, aGPS<br />
Pratique<br />
La VoIP sur WiFi : optimisez<br />
votre déploiement<br />
Et aussi…<br />
Infrastructures ■ Nortel entre partenariats et<br />
cession ■ Xilinx accompagne le développement du<br />
Gigabit Ethernet.<br />
Opérateurs ■ Quatrième licence, la convergence<br />
des divergences ■ Quoi de Neuf dans le nouvel SFR ?<br />
Distributeurs/Intégrateurs ■ SFD fête ses 10<br />
ans ■ Orange étoffe sa certification<br />
La carte SIM :<br />
pierre angulaire<br />
de la téléphonie mobile ?<br />
Démesure<br />
Mio C728<br />
Equipements ■ Mobiles : la guerre du tactile est<br />
déclarée ■ Androïd de Google prend forme<br />
Services ■ Skype : l’application devient plateforme<br />
■ Bouygues Telecom étoffe son offre<br />
entreprise<br />
« No
01-188_189:001 Couv186 OK AG.qxd 10/10/2008 12:07 Page 1<br />
Numéro 188-189<br />
Octobre-Novembre 2008 - 20 e année<br />
Salon Cartes & ID 2008 : Preview<br />
Reportage<br />
LG<br />
en Corée<br />
Evènement<br />
Preview IP<br />
Convergence 2008<br />
Services<br />
Sécurisation<br />
et administration des<br />
flottes mobiles<br />
Equipement<br />
Netbooks :<br />
mini-PC ou super<br />
smartphones ?<br />
Pratique<br />
La VoIP sur WiFi : optimisez<br />
votre déploiement<br />
Nouveautés<br />
Tactile<br />
&<br />
LG KC910 “Renoir”<br />
WiFi, 3G+, 8Mpix<br />
multimédia<br />
Sony Ericsson Xperia<br />
3G+, WiFi, aGPS<br />
Et aussi…<br />
Infrastructures ■ Nortel entre partenariats et<br />
cession ■ Xilinx accompagne le développement du<br />
Gigabit Ethernet.<br />
Opérateurs ■ Quatrième licence, la convergence<br />
des divergences ■ Quoi de Neuf dans le nouvel SFR ?<br />
Distributeurs/Intégrateurs ■ SFD fête ses<br />
10 ans ■ Orange étoffe sa certification<br />
Equipements ■ Mobiles : la guerre du tactile<br />
est déclarée ■ Androïd de Google prend forme<br />
Services ■ Skype : l’application devient<br />
plate-forme ■ Bouygues Telecom étoffe son offre<br />
entreprise<br />
La carte SIM :<br />
pierre angulaire<br />
de la téléphonie mobile ?<br />
Démesure<br />
Mio C728<br />
Nokia N96<br />
WiFi, aGPS, 5Mpix<br />
Sony Ericsson HCB 108<br />
Kit<br />
Mainslibres<br />
Pierre Danon, Président Directeur Général de Numericable<br />
Samsung<br />
Player Pixon<br />
3G+, 8 Mpix, aGPS<br />
Tandberg T3<br />
Téléprésence totale<br />
« Nous serons l’aiguillon<br />
du très haut débit »
G710 IP Convergence:G710 10/10/08 11:10 Page 1<br />
RCS Puteaux 338 036 247 000 41 - *Toshiba, à la pointe de lʼinnovation. ** Suivant version.<br />
Messagerie mobile et navigation pour tous : Portégé G710.<br />
<strong>Le</strong> nouveau smartphone de Toshiba, le Portégé G710 est un bijou high-tech alliant design et performances.<br />
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il dispose de la fonction Push-mail pour une réception instantanée des messages, pour consulter et<br />
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rapidement. Découvrez aussi ses nombreuses autres fonctionnalités.<br />
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*
03:003 EDITo-JCOK.qxd 10/10/2008 15:32 Page 3<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms est une<br />
publication de Télécom Presse,<br />
53, rue du Moulin des Prés<br />
75013 Paris.<br />
Tél. : 01 41 58 58 20<br />
Fax : 01 48 58 55 34<br />
S.a.r.l. au capital de 8 000 €<br />
Siège social : 53, rue du Moulin des Prés,<br />
75013 Paris.<br />
N° de commission paritaire : 0309T84383<br />
Directeur de la rédaction et rédacteur en chef<br />
Ariel Gomez (50 51).<br />
E-mail : ariel.gomez@jdt.fr<br />
Rédacteur en chef adjoint<br />
Jacques Cheminat (50 57)<br />
E-mail : jacques.cheminat@jdt.fr<br />
Ont collaboré à ce numéro :<br />
Hervé Reynaud<br />
Maquette<br />
Microscoop - GéDé<br />
Responsable de la publicité<br />
Eric <strong>Le</strong>vannier<br />
Tél. : 01 41 58 59 23<br />
E-mail : eric.levannier@jdt.fr<br />
Fax publicité : 01 48 58 55 34<br />
Administration/comptabilité :<br />
Microscoop - Chrystèle Bono<br />
Tél. : 01 41 58 58 20<br />
E-mail : cbono@microscoop.com<br />
Abonnements :<br />
DIP-<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />
Adrienne Houssin,<br />
Mail : adrienne.houssin@dipinfo.fr<br />
20, quai de la Marne,<br />
75164 Paris Cedex 19. Tél. : 01 44 84 85 18.<br />
Impression<br />
Iapca - 83 Toulon<br />
Mensuel - 20 e année.<br />
Prix du n o : 9 €TTC.<br />
Abonnement (1 an ) : 68 € TTC.<br />
Directeur de la publication : Ariel Gomez<br />
Actionnaires : Microscoop, Ariel Gomez<br />
l<br />
Quelles<br />
conséquences<br />
de la crise ?<br />
La crise financière qui secoue actuellement la planète vient à peine de<br />
commencer et, pour l’heure, il est difficile d’estimer sa durée, sa profondeur, et<br />
son impact sur l’économie réelle. Quelques tendances se dessinent cependant :<br />
d’une part, pas plus que le nuage de Tchernobyl, cette crise n’épargnera la<br />
France ; d’autre part, elle ne fera qu’accentuer les effets d’une récession qui<br />
vient d’être « officiellement » reconnue, après deux trimestres successifs de<br />
« croissance négative » du PIB du pays.<br />
Pouvoir d’achat en baisse, chômage reparti à la hausse, raréfaction et<br />
renchérissement du crédit pour les particuliers comme pour les entreprises;<br />
autant de facteurs qui auront avec certitude une influence sur la consommation<br />
générale. Reste à savoir comment ces données impacteront le secteur des NTIC<br />
en général et, en particulier, celui des télécoms.<br />
Pour les marchés grand public, il est aisé d’imaginer quelques hypothèses : dans<br />
la consommation de la téléphonie mobile, on risque de voir progresser la part<br />
de marché des mobiles d’entrée de gamme, des packs opérateur, et des formules<br />
« économiques » de consommation telles que les comptes bloqués ou les cartes<br />
prépayées au détriment des forfaits. D’un autre côté, cette pression générale<br />
sur le budgets des ménages risque d’apporter<br />
de l’eau au moulin du Commissaire européen<br />
en charge des nouvelles technologies,<br />
Vivianne Reding, qui milite pour une baisse<br />
générale des prix de la téléphonie mobile.<br />
Enfin, un tel contexte pourrait favoriser<br />
l’émergence d’un 4ème opérateur mobile (via<br />
la 4ème licence 3G), dont l’avènement devrait<br />
amener une concurrence « réelle » sur les prix dans le mobile.<br />
Du côté des entreprises, les conséquences pourraient être très différentes.<br />
Un système de communications (fixe, mobile, data) performant étant un facteur<br />
supplémentaire de réactivité et de compétitivité, doublé d’une source<br />
d’économies, la crise pourrait avoir comme effet d’inciter les entreprises qui ne<br />
l’ont pas encore fait à sauter enfin le pas pour se mettre au goût du jour. Celles<br />
qui sont encore « à la traîne » sont nombreuses et pas des moindres. Songez à<br />
ce que Total, par exemple, n’a toujours pas sauté le pas de l’IP ! Ainsi, la VoIP,<br />
la ToIP, la voix sur WiFi, la convergence fixe mobile, l’audio et la visioconférence<br />
pourraient bien « profiter » de la crise pour faire le saut quantique<br />
que les analystes prédisent depuis des années. Même chose pour les opérateurs.<br />
La concurrence étant appelée à s’intensifier, il faudra accélérer le passage vers<br />
les réseaux de nouvelle génération.<br />
De passage à Paris récemment, le nouveau (et jeune, 44 ans) patron de BT Ian<br />
Livingston - qui succède à Ben Vermaayen, parti chez Alcatel Lucent - répondait<br />
à la question de l’impact probable de la crise sur les télécoms d’un haussement<br />
d’épaules : « nous espérons maintenir une croissance à deux chiffres ».<br />
Belle leçon d’optimiste.<br />
Editorial<br />
Ariel Gomez,<br />
directeur de la rédaction,<br />
rédacteur en chef<br />
« La crise pourrait accélérer les<br />
investissements des entreprises<br />
pour moderniser leurs<br />
»<br />
systèmes<br />
de communications<br />
<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 3
4-5 AG:004-005 Somm AG habill.qxd 09/10/2008 18:35 Page 4<br />
Dernière<br />
heure<br />
<strong>Le</strong>s Palmes d’Or de la Relation Client,<br />
organisées par l’Association Française de<br />
la Relation Client (et Avaya), ont réuni<br />
plus de 400 personnes et récompensé les<br />
personnalités ayant marqué cette année le<br />
secteur de la relation client. <strong>Le</strong> jury s’est<br />
prononcé sur six catégories. La palme de<br />
la meilleure relation client a été attribuée<br />
au Groupe Crédit du Nord. Celle de la<br />
meilleure innovation technologique<br />
revient à Camif Particuliers. Pour la<br />
meilleure entreprise citoyenne, GDF-Suez<br />
a été récompensée. François André, de<br />
France Telecom Orange a reçu la palme<br />
du meilleur directeur de la relation client.<br />
La société Eodom a été distinguée pour la<br />
meilleure stratégie relation client PME.<br />
SOMMAIRE<br />
Enfin, un prix spécial du jury a honoré<br />
Telecom Italia. Rendez-vous a été pris<br />
pour la fin de l’année 2009 pour la<br />
seconde édition des Palmes d’Or de la<br />
Relation Client.<br />
HP Pro Curve a annoncé l’acquisition de<br />
Colubris Network, spécialiste des<br />
solutions sans fil. Pour l’équipementier<br />
réseau, cette acquisition étoffe son<br />
portefeuille mobilité et lui donne accès à<br />
différents marchés verticaux que sont<br />
l’hôtellerie, le transport, l’éducation, etc…<br />
<strong>Le</strong> gouvernement lance une consultation<br />
publique sur les décrets d’application de la<br />
loi sur la modernisation de l’économie<br />
(LME) sur les communications<br />
électroniques. Au menu : l’obligation<br />
d’inscription aux assemblées générales de<br />
copropriété des propositions de fibrage<br />
des opérateurs, le droit à la fibre,<br />
l’encadrement des conventions<br />
opérateurs et copropriétaires…<br />
Nokia a annoncé l’acquisition de la<br />
société OZ Communications, éditeur de<br />
solutions de messagerie (email et Instant<br />
Messaging). Cette offre devrait être<br />
prochainement intégrée dans les<br />
terminaux de l’équipementier finlandais,<br />
mais également au sein du portail OVI, qui<br />
comprend déjà la musique, la navigation,<br />
les jeux.<br />
Freescale s’interroge sur l’avenir de son<br />
activité de composants pour terminaux<br />
portables, afin de se concentrer sur les<br />
composants pour les réseaux et<br />
l’électronique automobile. <strong>Le</strong>s options<br />
sont entre cession ou co-entreprise.<br />
Infrastructures<br />
24 Actualité<br />
Nortel entre partenariats et cession<br />
26 Actualité<br />
Quatrième licence, une convergence des divergences<br />
Quoi de Neuf dans le nouvel SFR ? (p. 28)<br />
Distributeurs/intégrateurs<br />
30 Actualité<br />
SFD fête ses 10 ans<br />
Equipements<br />
32 Actualité<br />
Mobiles : la guerre du tactile est déclarée<br />
34 Point marché<br />
<strong>Le</strong>s netbooks : mini-PC ou super smartphones ?<br />
Services<br />
36 Actualité<br />
<strong>Le</strong> point avec Julien Decot, directeur de la stratégie de Skype<br />
Consotel, de nouveaux services<br />
36 Point Marché<br />
Sécurisation et administration des flottes mobiles :<br />
le marché démarre
4-5 AG:004-005 Somm AG habill.qxd 09/10/2008 18:36 Page 5<br />
Evenement<br />
IP Convergence 2008<br />
La deuxième édition du salon professionnel IP Convergence<br />
s’annonce riche en actualités. <strong>Le</strong>s acteurs de la mobilité, de<br />
l’IP et du machine to machine présenteront l’état de l’art de<br />
leurs différents métiers. Véritable moment fort de l’année<br />
des télécoms, vous retrouverez dans notre cahier spécial les<br />
actualités des différentes sociétés sur le salon, nouveautés<br />
produits, nouvelles offres, allant des communications<br />
unifiées en passant par la qualité de service et l’IP Centrex<br />
ou les terminaux durcis.<br />
Salons Cartes & ID<br />
La carte SIM, pierre angulaire de la téléphonie mobile<br />
<strong>Le</strong>s quelques millimètres de silicium de la carte SIM sont<br />
aujourd’hui le cœur de la téléphonie mobile. Facturer, tracer,<br />
stocker, la SIM est un concentré de technologies et<br />
d’applications.<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres<br />
40 Interview<br />
Pierre Danon, Président Directeur Général de Numericable<br />
42 Point de vue/idées<br />
IP et Entreprise<br />
Développer l’innovation numérique<br />
<strong>Le</strong> m-paiement : évolution ou révolution ?<br />
La téléphonie sur IP est-elle destructrice de valeur ?<br />
Quand la VOIP se conjugue avec mobilité<br />
48 Nominations<br />
46 Reportage<br />
Voyage en Corée aux sources du phénomène LG<br />
46 Pratique<br />
La VoIP sur WiFi : optimisez votre déploiement<br />
46 Expérience<br />
Une clinique en pleine mutation IP<br />
Nouveautés<br />
produits<br />
56 <strong>Le</strong>s nouveaux produits mobiles, réseaux, GPS et accessoires<br />
57 Samsung Player Addict<br />
<strong>Le</strong> Player Addict dispose de bons atouts sur<br />
la connectivité, la suite office, un capteur 5<br />
Mpixels, une bonne autonomie, mais<br />
l’interface utilisateur est encore loin de la<br />
fluidité de ses grands rivaux.<br />
59 Palm Treo Pro<br />
Très complet sur le papier, le Palm Tréo Pro<br />
souffre cependant de carences - notamment<br />
dans les fonctions « ludiques » - qui<br />
relativisent l’intérêt de l’équation<br />
fonctions/prix. Mais beaucoup de ces<br />
carences devraient pouvoir être corrigées.<br />
61 RIM Blackberry Bold<br />
Attendu par les fans de la marque, qui<br />
souhaitaient de vraies fonctions multimédia<br />
sur leur outil préféré de messagerie, le<br />
Blackberry Bold peut désormais rivaliser avec<br />
les cadors de la catégorie.<br />
67 HTC Touch Diamond<br />
Après avoir fait l’objet d’un “buzz” presque<br />
aussi fort que celui de l’iPhone, le HTC Touch<br />
Diamond confirme certains promesses, mais<br />
garde encore une belle marge de<br />
progression.
6-19-Folio 7-15-17 !:022 Infra Actu-JCOK.qxd 09/10/2008 18:07 Page 6<br />
EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
La Convergence<br />
à l’épreuve de la récession<br />
Alors que les budgets 2009 d’équipement des entreprises se préparent, l’édition 2008 d’IP Convergence s’ouvre sur fond d’une crise financière<br />
internationale dont personne ne peut encore cerner les tenants et les aboutissants. Aura-t-elle pour effet de geler les projets d’investissements en matière<br />
de communication ou, au contraire, de les accélérer, afin de permettre aux entreprises en retard d’une technologie de se mettre au goût du jour pour ne<br />
pas rater le coche de la compétitivité ? Cette édition 2008 permettra peut-être pour la première fois<br />
- en dehors de toutes les statistiques et enquêtes d’opinion - de mesurer la véritable place qu’accordent les entreprises aux NTIC comme outils de productivité<br />
concourant à la performance globale de leur activité.<br />
Prenant le parti d’une approche pragmatique du marché des équipements et des services pour les entreprises et les collectivités, l’édition 2008 d’IP Convergence a<br />
choisi de privilégier la mise en avant - à travers l’espace démo notamment - des applications les plus concrètes et les plus opérationnelles du moment, un peu au<br />
détriment de la mobilité professionnelle, mais aussi de la vision idéalement futuriste de la communication professionnelle que mettent en avant les discours<br />
marketing des fournisseurs.<br />
Egalement à l’ordre du jour de cette édition 2008, la préoccupation environnementale au travers de nombreuses thématiques autour du « green IT », mais aussi<br />
une approche citoyenne et humanitaire de la technologie, puisque IP Convergence, partenaire de l’Ordidon (collecte de PC à des fins humanitaires) s’est engagé à<br />
collecter - entre les dons et promesses de dons - pas moins de 10 000 PC pour la bonne cause. Une bonne occasion de joindre l’utile au pratique.<br />
Par Jacques Cheminat et Ariel Gomez<br />
6 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre - Novembre 2008/n°188-189
6-19-Folio 7-15-17 !:022 Infra Actu-JCOK.qxd 09/10/2008 18:07 Page 7<br />
EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Trois questions à…<br />
Christophe Fery<br />
Directeur Général de Tarsus<br />
Y a-t-il des changements sur l’édition 2008 d’IP Convergence par<br />
rapport à 2007 ?<br />
Je constate qu’il y a toujours un décalage entre ce qui est dit, écrit, et mis en avant<br />
dans les discours marketing et commercial, et ce qui est fait concrètement sur le<br />
terrain. Ce que nous allons montrer concrètement, c’est la VoIP, les communications<br />
telles qu’elles se pratiquent dans les<br />
entreprises, un peu au détriment de la<br />
mobilité. Nous constatons qu’une partie<br />
des projets de mobilité ont été gelés,<br />
que les réponses ne se confirment pas.<br />
La mobilité reste encore un « nice to<br />
have », pas un « must to have ». Sur le<br />
MtoM, cela devient de plus en plus un<br />
marché de SSII et d’opérateurs.<br />
La grosse tendance du salon, c’est les<br />
communications unifiées. Mais il y a<br />
encore une grande évangélisation à<br />
faire. Dans notre communication, nous<br />
avons supprimé les « gros mots » trop<br />
techniques, puisque les décisionnaires<br />
restent les directions générales, et<br />
celles-ci ne comprennent pas grande<br />
chose aux aspects technologiques des<br />
communications unifiées.<br />
Quels temps forts pour IP<br />
Convergence ?<br />
Avec la société Ilexia, nous allons<br />
montrer dans l’espace démo un cœur<br />
IMS, c’est une bonne manière<br />
d’expliquer la convergence. Par ailleurs,<br />
nous avons aussi nombreuses<br />
animations autour de thèmes tels que<br />
le « green IT » - un sujet qui suscite<br />
beaucoup d’intérêt –, ou encore la<br />
bourse à l’emploi, le plateau télé de<br />
CBS…<br />
Nous avons également une conférence<br />
avec la GSMA (Association mondiale du<br />
GSM, qui participe activement au<br />
Mobile World Congress), ce qui donne à<br />
IP Convergence un ancrage à<br />
l’international.<br />
Par ailleurs, nous participons à<br />
l’Ordidon (collecte de PC à des fins<br />
humanitaires), en nous engageant à<br />
collecter 10 000 PC par des dons ou des<br />
promesses de dons.<br />
En tout, il y aura sur IP Convergence<br />
quelque 80 conférences.<br />
Est-ce que le contexte<br />
économique global pèse sur<br />
le climat du salon ?<br />
Cela joue sans jouer. Nous avons<br />
enregistré une baisse des<br />
investissements dans le sponsoring<br />
conjugué à une augmentation des<br />
surfaces d’exposition. IP Convergence<br />
touche à tout ce qui concerne la<br />
communication dans les entreprises, et<br />
les sociétés ont toujours besoin de<br />
communiquer.<br />
Octobre - Novembre 2008/n°188-189
6-19-Folio 7-15-17 !:022 Infra Actu-JCOK.qxd 09/10/2008 18:07 Page 8<br />
EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
720°<br />
<strong>Le</strong>s télécoms version grossiste<br />
Cette société, basée à Troyes, s’est focalisée sur un marché de niche, la vente en gros assistée.<br />
Présent pour la deuxième année à IP Convergence, 720° mettra l’accent sur son offre run your data,<br />
qui comprend des solutions IP, téléphonie fixe, mais aussi mobile. De la facturation, à la mise en<br />
place des offres en passant par l’émission de cartes SIM, 720° dispose de l’expertise dans le domaine.<br />
L’avantage de ces différentes solutions est de ne se concentrer que sur le client et non sur les problématiques<br />
techniques.<br />
Aastra<br />
La polyvalence sur fond d’ouverture<br />
Aastra a une actualité riche et la développera<br />
sur plusieurs pôles de compétences. En premier<br />
lieu, les fruits de l’acquisition de certaines<br />
activités d’Ericsson seront visibles notamment<br />
pour adresser le haut du segment des centres<br />
de contact multimédia. Par ailleurs, le partenariat<br />
avec Microsoft et la solution OCS sera mise en avant<br />
à travers des gateways Aastra. Un focus particulier<br />
sera mis sur TWP (Telephony Web Portal), solution<br />
de travail collaboratif basée sur les web services<br />
permettant aux utilisateurs de faire de la vidéoconférence,<br />
du partage d’applications, du chat, de la<br />
gestion de présence, etc… La version 3.1 de cette<br />
solution sera disponible à la fin du premier trimestre<br />
2009. Un autre pôle présentera les différents terminaux<br />
Aastra notamment dans le domaine de la mobilité,<br />
DECT IP, terminaux WiFi, etc…Pour Jean Denis<br />
Garo, directeur communication et marketing support<br />
d'Aastra « notre différence réside dans notre attachement<br />
à l’ouverture, toutes nos solutions reposent<br />
sur des standards ouverts, que les développeurs peuvent<br />
faire évoluer. »<br />
Adept Telecom<br />
Un nouveau poste SIP<br />
En suite logique au grand succès remporté depuis un an par son autocom hybride O.box (TDM et IP)<br />
auprès des TPE et PME, Adept Télécom enrichit son offre d’un poste IP dédié, le SIP.10 IP Phone.<br />
Ouverture du protocole oblige, le SIP.10 IP Phone est également compatible avec tout IPBX et offre<br />
ITSP supportant le protocole SIP. Faisant jeu égal avec les grands acteurs du secteur, le SIP.10 IP Phone<br />
supporte le protocole SIP V2 et dispose de multiples atouts : touches de fonction (mise en<br />
garde, transfert, conférence) et touches programmables, mains-libres,<br />
fonction secret, musique d’attente, répertoire alphanumérique,<br />
journal des appels, identité de l’appelant,<br />
notification de message, auto-alimentation par<br />
Ethernet (PoE). <strong>Le</strong>s petites entreprises bénéficient<br />
ainsi des avantages de l’IP.<br />
Alinto<br />
De la syncho d’agenda<br />
au protocole Caldav<br />
L’éditeur de solutions de messagerie Alinto (société<br />
française créée en 2000, qui se positionne comme le<br />
premier éditeur français à intégrer l'implémentation<br />
par Funambol du protocole SyncML), soucieuse de faciliter<br />
la synchronisation des calendriers et contacts entre les PC<br />
et les terminaux mobiles de ses clients, annonce le support<br />
du protocole CALDAV utilisé par des clients lourds tels<br />
que Thunderbird. L’implémentation de cette caractéristique<br />
permettra, d’après Alinto « un niveau de service<br />
équivalent à Exchange pour des coûts très réduits. » Par<br />
ailleurs, Alinto intégrera au début 2009 le support natif<br />
du protocole MAPI (Microsoft).<br />
Acropolis Télécom<br />
La VoIP pour PME<br />
Acropolis Télécom lance un pack VoIP dédié<br />
aux PME. Cette offre packagée comprend,<br />
l’équipement téléphonique proposé à l’achat<br />
ou à la location : standard IPBX et postes téléphoniques<br />
Mitel, l’installation sur le site du client, l’hébergement<br />
et la sauvegarde gratuite de l’IPBX par<br />
l’opérateur, un outil de gestion globale des communications<br />
en mode ASP. En optant pour cette<br />
offre, les PME bénéficient de nombreux services<br />
associés, la convergence téléphonique et informatique<br />
(annuaire unique),<br />
la convergence fixe-mobile<br />
(un numéro unique), la<br />
messagerie unifiée, un<br />
espace collaboratif, etc…<br />
Altitude Telecom<br />
La convergence<br />
passe par le WiFi<br />
L’année dernière, Altitude Telecom a présenté<br />
son offre de convergence fixe/mobile, baptisée<br />
« Two Easy ». Elle se caractérise par deux terminaux<br />
fixe et mobile avec un même numéro de<br />
téléphone, une même messagerie disponible sur les<br />
terminaux, mais également sur un site Internet<br />
dédié. Aujourd’hui, l’opérateur ajoute une nouvelle<br />
brique à la convergence fixe/mobile, la VoIP sur<br />
WiFi. Thomas Bardin, chef de produit chez Altitude<br />
Telecom constate que « 30% des appels sont passés<br />
au sein de l’entreprise et ne nécessitent pas l’utilisation<br />
de la partie GSM ». Altitude Telecom a donc<br />
sélectionné les terminaux de la gamme E de Nokia,<br />
intégrant un client SIP et disposant d’une bonne<br />
autonomie. Sur la partie infrastructures, deux possibilités<br />
existent, l’entreprise détient déjà sa propre<br />
infrastructure et dans ce cas, Altitude propose un<br />
audit pour vérifier les pré-requis technique. En l’absence<br />
d’existant technique, Altitude Telecom<br />
indique que sa solution est agnostique par rapport<br />
aux matériels du marché, Cisco, Aruba, etc…Sur le<br />
plan tarifaire, la VoIP sur WiFi est une option aux<br />
solution « Two Easy », mais pour en savoir plus,<br />
faites un détour sur le stand d’Altitude Telecom.<br />
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EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Athesi<br />
Terminal durci sur mesure<br />
La mission d’Athesi est d’importer et de représenter des fabricants de produits d’identification automatique<br />
et collecte de données non encore présents sur le marché. Cette offre de terminaux pour<br />
les utilisateurs nomades s’articule sur la représentation de Mobile<br />
Compia, concepteur et fabricant d’une gamme de PDA durcis<br />
M3 et sur une série de tablettes PC. Sur les premiers,<br />
les M3 intègrent plusieurs types de technologies, WiFi,<br />
GSM/EDGE/GPRS ou 3G/HSDPA, mais aussi le GPS. L’UMPC<br />
AC-T4500 a toutes les caractéristiques d’un netbook,<br />
60Go de disque dur, WiFi, Bluetooth et HSDPA. Il garde<br />
néanmoins le design d’un PDA avec un écran tactile de<br />
4,8’’. <strong>Le</strong>s tablettes PC durcies ne sont pas oubliées en<br />
intégrant WiFi et pour certaines une Webcam. Terrain difficile,<br />
humidité, chute, Athesis dispose d’un portefeuille<br />
de produits étendu pour l’ensemble des métiers en environnement<br />
difficile.<br />
Avaya<br />
Unificateur<br />
de communications<br />
Avaya, fournisseur mondial d’applications, de systèmes et de services de communication d’entreprise<br />
présente plusieurs solutions sur le salon. Parmi celles-ci, le One-x Communicator, est une application<br />
de communications unifiées permettant de rassembler l’ensemble des outils de communication<br />
les plus performants (téléphonie, video, email, messagerie instantanée, ..), dans une seule et même<br />
interface. Par ailleurs, le One-x Portal se définit comme un portail de communication Web permettant<br />
d’accéder aux fonctions téléphoniques, de conférence, de messagerie et de mobilité ainsi qu’à ses<br />
contacts personnels ou à l’annuaire de l’entreprise dans la même interface. Enfin One-X mobile est une<br />
solution permettant aux entreprises et aux employés de prolonger les communications unifiées à plus de<br />
500 périphériques mobiles, y compris au iPhone d’Apple, RIM, Palm, Symbian, Windows Mobile, Java et<br />
WAP. On notera également l’IP Office, solution IPBX de communication intelligente spécialement conçue<br />
pour répondre aux défis de communication des petites et moyennes entreprises. Pour être complet, Avaya<br />
propose l’Intelligent Presence Server, une plate-forme logicielle collectant et intégrant des informations<br />
de présence à partir de plusieurs sources, pour apporter aux individus et aux applications métier une vue<br />
plus complète du statut des employés, et ce, afin d’améliorer la collaboration et la productivité.<br />
Baracoda<br />
<strong>Le</strong>cteur RFID pour environnements sensibles<br />
<strong>Le</strong>ader mondial de la fabrication de lecteurs de codes à barres et des solutions<br />
RFID Bluetooth, Baracoda lance le TagRunners, un dérivé de son lecteur<br />
phare Road Runners (disponible en 1D, 2D et Laser), destiné, comme son<br />
nom l’indique, à la lecture des tags RFID. Visant les applications qui se<br />
prêtent mal aux codes à barres pour diverses raisons (trop fragiles,<br />
pas assez sûrs ou trop d’information), cette technologie<br />
trouvera sa place dans les milieux tels que le médical,<br />
la gestion d’actifs en extérieur, le contrôle qualité<br />
ou le suivi de production. D’un poids de 132<br />
grammes, le TagRunners, qui fonctionne dans<br />
la fréquence des 13.56 MHz, se connecte sur de<br />
nombreux terminaux (téléphones mobiles, PDA,<br />
smartphones) et peut résister à des chutes sur<br />
béton de 1,8 m grâce à une coque de protection<br />
fournie en option.<br />
COLT<br />
Nouvelle<br />
offre VoIP<br />
Access<br />
«<strong>Le</strong>s entreprises ne sont pas si familiarisées que<br />
cela avec la VoIP », constate Olivier de<br />
Nomazy, responsable marketing produits voix<br />
et data pour la division PME chez COLT. A l’attention<br />
de ces dernières et pour répondre à leur hantise<br />
de la voix sur IP, l’opérateur propose VoIP<br />
Access, une offre de SIP Trunk qui s’interface avec<br />
le PBX de l’entreprise. Cette offre supporte les différents<br />
protocoles et COLT assure une qualité de<br />
service sur la voix, ainsi qu’un plan de tests sur les<br />
différents PBX du marché. « Nous sommes interopérables<br />
avec 80% du marché » assure Olivier de<br />
Nomazy. Ce produit s’adresse au marché du retail,<br />
mais il s’adapte aussi à un second marché, celui des<br />
revendeurs. En effet, VoIP Access se décline en<br />
marque blanche, chaque revendeur peut y apporter<br />
son expertise et ses briques de compétences. La<br />
structure tarifaire de l’offre VoIP Access dépend de<br />
la taille de l’entreprise et des postes connectés,<br />
mais elle sera basée sur la mise à disposition d’une<br />
capacité de réseau.<br />
Cinterion<br />
<strong>Des</strong> modules<br />
pour le MtoM<br />
Issue d’une spin-off de Siemens, active depuis<br />
juin 2008, Cinterion Wireless Modules propose<br />
des modules pour le marché des applications<br />
machine to machine, telles que la télé-relève de<br />
compteurs, la sécurité, et le contrôle et la maintenance<br />
à distance. <strong>Le</strong>s trois modules présentés sur<br />
IP Convergence (MC75i, TC65i, et TC63i)<br />
ont en commun de<br />
fonctionner sur<br />
les réseaux EDGE,<br />
GPRS, GSM quadribande<br />
; de<br />
gérer les applications<br />
Java,<br />
d’intégrer un<br />
Moniteur RLS<br />
(pour la détection<br />
de brouillage),<br />
la fonctionnalité<br />
TCP/IP, et<br />
des interfaces M2M<br />
comme les bus IC2 ou SPI. Ils partagent tous les<br />
trois les mêmes dimensions, les mêmes connecteurs,<br />
et le même set de commandes, assurant une<br />
pleine compatibilité.<br />
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EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Athesi<br />
Terminal durci sur mesure<br />
La mission d’Athesi est d’importer et de représenter des fabricants de produits d’identification automatique<br />
et collecte de données non encore présents sur le marché. Cette offre de terminaux pour<br />
les utilisateurs nomades s’articule sur la représentation de Mobile<br />
Compia, concepteur et fabricant d’une gamme de PDA durcis<br />
M3 et sur une série de tablettes PC. Sur les premiers,<br />
les M3 intègrent plusieurs types de technologies, WiFi,<br />
GSM/EDGE/GPRS ou 3G/HSDPA, mais aussi le GPS. L’UMPC<br />
AC-T4500 a toutes les caractéristiques d’un netbook,<br />
60Go de disque dur, WiFi, Bluetooth et HSDPA. Il garde<br />
néanmoins le design d’un PDA avec un écran tactile de<br />
4,8’’. <strong>Le</strong>s tablettes PC durcies ne sont pas oubliées en<br />
intégrant WiFi et pour certaines une Webcam. Terrain difficile,<br />
humidité, chute, Athesis dispose d’un portefeuille<br />
de produits étendu pour l’ensemble des métiers en environnement<br />
difficile.<br />
Avaya<br />
Unificateur<br />
de communications<br />
Avaya, fournisseur mondial d’applications, de systèmes et de services de communication d’entreprise<br />
présente plusieurs solutions sur le salon. Parmi celles-ci, le One-x Communicator, est une application<br />
de communications unifiées permettant de rassembler l’ensemble des outils de communication<br />
les plus performants (téléphonie, video, email, messagerie instantanée, ..), dans une seule et même<br />
interface. Par ailleurs, le One-x Portal se définit comme un portail de communication Web permettant<br />
d’accéder aux fonctions téléphoniques, de conférence, de messagerie et de mobilité ainsi qu’à ses<br />
contacts personnels ou à l’annuaire de l’entreprise dans la même interface. Enfin One-X mobile est une<br />
solution permettant aux entreprises et aux employés de prolonger les communications unifiées à plus de<br />
500 périphériques mobiles, y compris au iPhone d’Apple, RIM, Palm, Symbian, Windows Mobile, Java et<br />
WAP. On notera également l’IP Office, solution IPBX de communication intelligente spécialement conçue<br />
pour répondre aux défis de communication des petites et moyennes entreprises. Pour être complet, Avaya<br />
propose l’Intelligent Presence Server, une plate-forme logicielle collectant et intégrant des informations<br />
de présence à partir de plusieurs sources, pour apporter aux individus et aux applications métier une vue<br />
plus complète du statut des employés, et ce, afin d’améliorer la collaboration et la productivité.<br />
Baracoda<br />
<strong>Le</strong>cteur RFID pour environnements sensibles<br />
<strong>Le</strong>ader mondial de la fabrication de lecteurs de codes à barres et des solutions<br />
RFID Bluetooth, Baracoda lance le TagRunners, un dérivé de son lecteur<br />
phare Road Runners (disponible en 1D, 2D et Laser), destiné, comme son<br />
nom l’indique, à la lecture des tags RFID. Visant les applications qui se<br />
prêtent mal aux codes à barres pour diverses raisons (trop fragiles,<br />
pas assez sûrs ou trop d’information), cette technologie<br />
trouvera sa place dans les milieux tels que le médical,<br />
la gestion d’actifs en extérieur, le contrôle qualité<br />
ou le suivi de production. D’un poids de 132<br />
grammes, le TagRunners, qui fonctionne dans<br />
la fréquence des 13.56 MHz, se connecte sur de<br />
nombreux terminaux (téléphones mobiles, PDA,<br />
smartphones) et peut résister à des chutes sur<br />
béton de 1,8 m grâce à une coque de protection<br />
fournie en option.<br />
COLT<br />
Nouvelle<br />
offre VoIP<br />
Access<br />
«<strong>Le</strong>s entreprises ne sont pas si familiarisées que<br />
cela avec la VoIP », constate Olivier de<br />
Nomazy, responsable marketing produits voix<br />
et data pour la division PME chez COLT. A l’attention<br />
de ces dernières et pour répondre à leur hantise<br />
de la voix sur IP, l’opérateur propose VoIP<br />
Access, une offre de SIP Trunk qui s’interface avec<br />
le PBX de l’entreprise. Cette offre supporte les différents<br />
protocoles et COLT assure une qualité de<br />
service sur la voix, ainsi qu’un plan de tests sur les<br />
différents PBX du marché. « Nous sommes interopérables<br />
avec 80% du marché » assure Olivier de<br />
Nomazy. Ce produit s’adresse au marché du retail,<br />
mais il s’adapte aussi à un second marché, celui des<br />
revendeurs. En effet, VoIP Access se décline en<br />
marque blanche, chaque revendeur peut y apporter<br />
son expertise et ses briques de compétences. La<br />
structure tarifaire de l’offre VoIP Access dépend de<br />
la taille de l’entreprise et des postes connectés,<br />
mais elle sera basée sur la mise à disposition d’une<br />
capacité de réseau.<br />
Cinterion<br />
<strong>Des</strong> modules<br />
pour le MtoM<br />
Issue d’une spin-off de Siemens, active depuis<br />
juin 2008, Cinterion Wireless Modules propose<br />
des modules pour le marché des applications<br />
machine to machine, telles que la télé-relève de<br />
compteurs, la sécurité, et le contrôle et la maintenance<br />
à distance. <strong>Le</strong>s trois modules présentés sur<br />
IP Convergence (MC75i, TC65i, et TC63i)<br />
ont en commun de<br />
fonctionner sur<br />
les réseaux EDGE,<br />
GPRS, GSM quadribande<br />
; de<br />
gérer les applications<br />
Java,<br />
d’intégrer un<br />
Moniteur RLS<br />
(pour la détection<br />
de brouillage),<br />
la fonctionnalité<br />
TCP/IP, et<br />
des interfaces M2M<br />
comme les bus IC2 ou SPI. Ils partagent tous les<br />
trois les mêmes dimensions, les mêmes connecteurs,<br />
et le même set de commandes, assurant une<br />
pleine compatibilité.<br />
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EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Cisco<br />
Collaboration et signalisation<br />
La mode est la virtualisation et le leader de<br />
la transformation IP n’échappe par à la<br />
règle. En effet, Cisco présente des démonstrations<br />
de sa nouvelle plate-forme de Cisco<br />
Webex Connect, disponible en mode Saas<br />
(Software as a Services) qui intègre des fonctionnalités<br />
de présence, de messagerie instantanée, de<br />
conférence web et des espaces d’échanges comprenant<br />
des applications traditionnelles et les technologies issues du web 2.0. La nouvelle version 7.0<br />
de la solution de communications unifiées de Cisco sera aussi présentée. La vidéo dans l’entreprise<br />
intéresse aussi Cisco, par l’intermédiaire des solutions DMS qui évolue dans sa version 5.0. Cette dernière<br />
utilise le réseau comme plateforme pour faciliter la capture, la gestion, la distribution et la<br />
visualisation de tout contenu depuis n’importe où, n’importe quand sur n’importe quel appareil (affichages<br />
dynamiques, poste de travail, etc…). Cette solution apporte de nouvelles fonctionnalités,<br />
comme Cisco Entreprise TV qui intègre de la vidéo à la demande et une possibilité de diffusion de<br />
chaînes de TV via le réseau IP. Cisco propose également le Cisco Media Player 4400G qui facilite une<br />
diffusion plus élargie, haute définition, contenu dynamique, intégration du web, etc….<br />
Doro<br />
Accompagnateur de convergence<br />
<strong>Le</strong> spécialiste de la téléphonie d’entreprise profite du salon pour présenter ses<br />
nouveaux terminaux IP à destination des entreprises. En premier lieu, le<br />
combiné Doro ip700wifi (190€ HT) se connecte facilement à n’importe quelle<br />
installation téléphonique WLAN, Wi-Fi ou SIP et permet de téléphoner à tarif<br />
réduit sans fil et confortablement. Ensuite, Doro ip880dect (230€ HT avec passerelle<br />
et 120€ HT le combiné supplémentaire) combine les dernières avancées des<br />
technologies VoIP et DECT pour offrir aux entreprises une solution IP à la fois efficace<br />
et pratique. La base (passerelle) peut être utilisée comme une solution autonome<br />
par les petites entreprises (boutiques, cabinets d’avocats, cliniques, etc…).<br />
<strong>Le</strong>s grandes entreprises dotées de systèmes VoIP peuvent quant à elles relier une<br />
ou plusieurs bases pour leurs bureaux ou sites distants. La gamme Doro IP 500 (à<br />
partir de 168€ HT est une solution professionnelle compacte tout-en-un pour<br />
accéder à internet et bénéficier d’une large sélection de fonctions PABX. La<br />
gamme Doro IP 800 (à partir de 140€ HT) comprend 4 téléphones professionnels<br />
de Voix sur IP et un clavier additionnel, du modèle basique à l’appareil haut de<br />
gamme multifonctions. Par ailleurs, Doro propose le Flexor Manager, un logiciel<br />
qui associe les téléphones Doro ip 800 à Microsoft Outlook. Enfin, l’équipementier<br />
présente également des casques audio large bande hs1810 et 1840 garantissant<br />
un confort acoustique et une réduction de la fatigue.<br />
Funkwerk Entreprise Communications<br />
Un centre de communication<br />
Funkwerk Enterprise Communications interconnecte l’entreprise : réception de fax au sein<br />
d’Outlook, lecture d’e-mails à voix haute ou affichage des appels manqués sous forme d’e-mails –<br />
Microsoft Exchange Server 2007 se convertit en véritable centre de communication pour l’entreprise.<br />
Tout cela est rendu possible grâce à la passerelle multifonctionnelle<br />
Funkwerk TR200. <strong>Le</strong>s entreprises qui utilisent Microsoft Exchange Server<br />
2007 peuvent, via cette passerelle utiliser de manière optimale<br />
toutes les fonctions de ce logiciel. L’implémentation du protocole<br />
de communication SIP dans les passerelles de Funkwerk permet<br />
une intégration facile de Microsoft Exchange Server 2007. <strong>Le</strong> modèle<br />
TR200 combine PBX RNIS, routeur RNIS et DSL, passerelle VoIP et VPN et point d’accès,<br />
dans un seul appareil.<br />
Global Crossing<br />
La classe<br />
dans les services<br />
<strong>Le</strong>s entreprises sont prêtes à passer dans le<br />
monde IP, notamment dans le domaine de la<br />
voix, mais demandent aux opérateurs de leur<br />
garantir de la qualité de service et de leur fournir<br />
des classes de service pour optimiser la performance<br />
de leur réseau. Global Crossing, opérateur<br />
global de télécommunications et de solutions IP, a<br />
annoncé porter à six – contre trois actuellement –<br />
le nombre de classes de service (CoS) de sa solution<br />
IP VNP de réseau privé virtuel sur IP. Avec six<br />
classes de service, les clients de Global Crossing<br />
auront la liberté de prioriser leurs applications<br />
sensibles au facteur temps (ex. voix, vidéo), différemment<br />
les unes des autres, et ce tout en<br />
maintenant un niveau de priorité élevé pour les<br />
applications de données.<br />
Groupe<br />
Convergence.com<br />
Convergence<br />
Business<br />
se développe<br />
<strong>Le</strong> groupe Convergence.com, qui est un réseau<br />
de sociétés professionnelles indépendantes, a<br />
deux activités, la première est celle de centrale<br />
d’achat au service de ses membres, qui mettent<br />
de plus en commun un certain nombre de moyens<br />
pour assurer leur formation, le support technique et<br />
la maintenance. Tous peuvent être appelés à intervenir<br />
auprès des clients du réseau. Ce dernier<br />
regroupe plus de 700 professionnels répartis dans<br />
près de 100 points de distribution sur le territoire<br />
national.<br />
Au début<br />
de l’année<br />
2008, une<br />
deuxième<br />
activité a<br />
été lancée<br />
en créant une filiale, Convergence Business, dans<br />
une démarche commerciale et marketing dynamique<br />
en vue d'adresser les marchés nationaux. A ce titre,<br />
les membres de l'initiative 'Convergence Business'<br />
ont tous adhéré à une charte de qualité et d'engagements<br />
forts. Ils sont seuls habilités à commercialiser<br />
les offres exclusives développées par<br />
Convergence Business et sont identifiés par le logo<br />
de Convergence Business.<br />
12 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre - Novembre 2008/n°188-189
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EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Ineo Com<br />
<strong>Le</strong> patient connecté<br />
La verticalité dans les télécoms n’est pas un vain mot, comme le démontre Ineo Com, filiale d’Ineo<br />
du groupe GDF-Suez. <strong>Le</strong> secteur de la santé subit une profonde mutation numérique et le patient<br />
entend bien retrouver dans son lit d’hôpital un moyen d’être connecté. Idem, pour le corps médical<br />
qui retrouve les données du<br />
patient dans sa chambre. Ainsi, Ineo<br />
Com présente le terminal multimédia<br />
patient, qui dispose d’un écran tactile<br />
de 15 ou 17’’, un téléphone et une<br />
télévision TNT intégrée. Ce terminal<br />
permet aussi pour le patient de disposer<br />
d’Internet depuis son lit. Pour les<br />
équipes soignantes et le personnel<br />
administratif, ces terminaux intègrent<br />
la reconnaissance RFID (notamment<br />
pour la traçabilité des médicaments<br />
ou du matériel médical) ainsi qu’une<br />
borne de paiement bancaire (amélioration<br />
de la gestion de la tarification).<br />
Ipnotic Telecom<br />
Offre de convergence<br />
fixe-mobile<br />
<strong>Le</strong>s solutions d’Ipnotic Telecom s’enrichissent d’une offre de convergence<br />
fixe-mobile. Selon Yann Genetais, PDG d’Ipnotic Telecom « le mobile<br />
fait partie intégrante de la téléphonie de l’entreprise et la convergence doit<br />
apporter le meilleur des deux mondes ». Au programme donc, des communications<br />
illimitées en intra-entreprise, la joignabilité unique sur le fixe<br />
et le mobile, l’unification aussi de la messagerie disponible sur une<br />
interface web. Pour réaliser et proposer cette offre, Ipnotic Telecom<br />
a noué des partenariats avec Bouygues Telecom via Transatel, MVNO,<br />
mais aussi facilitateur (enabler) pour la création de MVNO. <strong>Le</strong>s terminaux<br />
proposés par Ipnotic iront de l’entrée de gamme au smartphone<br />
WiFi. Sur le plan tarifaire, l’offre de convergence fixe-mobile, baptisée<br />
pack Fusion, sera à partir de 45€ par mois.<br />
Keyyo<br />
La marque blanche en avant<br />
L’opérateur tourne la page phone system pour devenir définitivement<br />
Keyyo. Disposant d’un portefeuille de 4500 entreprises,<br />
Keyyo business est distribué par un réseau de 360 partenaires<br />
autour de trois offres, le centrex, les passerelles et les IPBX. Sur ce dernier<br />
point, Silvère Baudouin, PDG de Keyyo indique « nous présentons<br />
sur le salon une offre de marque blanche à destination des équipementiers<br />
pour qu’ils puissent décliner leurs offres via les installateurs-intégrateurs<br />
». <strong>Des</strong> accords ont été passés avec Linksys (équipementier historique<br />
de l’opérateur), Siemens, mais d’autres discussions sont en cours<br />
avec d’autres fournisseurs comme Adept, Panasonic, etc… « La volonté<br />
est d’être dans un environnement ouvert grâce au protocole SIP et facilite<br />
la mise en place d’offres spécifiques de la part des intégrateurs et<br />
installateurs »souligne Silvère Baudoin.<br />
IP Label<br />
Densification<br />
de la mesure de<br />
la qualité<br />
<strong>Le</strong> spécialiste de la mesure de la qualité perçue<br />
des services numériques monte en puissance<br />
dans son domaine de prédilection. Ayant récemment<br />
acquis Auditec-Newtest, IP Label met en avant<br />
sur le salon deux solutions. La première concerne du<br />
monitoring data sur la qualité perçue sur le Rich<br />
Internet Application (RIA) qui se matérialise par le<br />
phénomène du web 2.0. L’intégration de nouvelles<br />
technologies, flash, ajax, donnent une nouvelle<br />
dimension au web et à l’expérience utilisateur.<br />
Deuxième axe de travail pour IP Label, de nouvelles<br />
séries de reporting pour des opérations complexes,<br />
notamment dans le e-commerce, disponibilité, acte<br />
d’achat, richesse du catalogue. L’objectif est d’obtenir<br />
pour les entreprises une vision macro de leur activité,<br />
pour agréger l’audience et la disponibilité du<br />
service.<br />
Inmore<br />
L’optimisation des<br />
solutions terrain<br />
La solution InMore permet d'optimiser les relevés<br />
d'informations sur le terrain. Elle facilite la création<br />
de manière simple, des grilles de relevés<br />
d'information par des personnes référantes au sein de<br />
l'entreprise avec le module Web InMore Back Office.<br />
La synchronisation des données s’effectue en temps<br />
réel avec les terminaux mobiles. Ces derniers équipent<br />
les itinérants et sont compatibles Microsoft<br />
Windows Mobile pour relever les informations sur le<br />
terrain (texte, code à barres, tag RFID, photo, vidéo,<br />
son, coordonnées GPS, signature...). L’analyse des<br />
données relevées est compilée par le module Web<br />
InMore Reporting. Enfin, la solution InMore est disponible<br />
en mode licence ou en mode ASP.<br />
14 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre - Novembre 2008/n°188-189
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Itancia<br />
<strong>Le</strong> groupe IP Télécom change<br />
de nom<br />
Itancia. Tel est le nom sous lequel seront regroupées, à partir du 1er janvier<br />
2009, les sociétés françaises du groupe IP Télécom (Pineau, Netacom, CRT,<br />
IPLog) comme ses filiales étrangères (IP Télécom Iberia, Italia, Africa). <strong>Le</strong>s<br />
visiteurs du stand de la société sur le salon IP Convergence auront droit à la primeur<br />
; tout comme certains de ses clients (2500, dont 700 en France) et certains<br />
des 80 partenaires qui assisteront à la soirée que donne la société le 22<br />
octobre à l’Aquaboulevard (privatisé pour l’occasion) pour fêter l’événement.<br />
Nicolas Hulot, qu’on ne présente plus, et Stéphane Mifsud, quintuple champion<br />
du monde d’apnée, honoreront l’événement de leur présence.<br />
Pour cette PME, fondée en 1991 par Yann Pinneau,<br />
et qui a démarré son activité avec une activité de<br />
broker et de reconditionneur de matériel téléphonique<br />
d’occasion, ce changement de nom signifie à<br />
la fois « sortir de cette image un peu négative » du<br />
broker, dixit Pascal Pichavant, Directeur Marketing<br />
et Communication, et abandonner « le terme télécom,<br />
qui est un peu réducteur, car nous ne faisons<br />
pas que cela ». Positionné comme un spécialiste en distribution et maintenance<br />
télécom, bureautique et data, le groupe préfère s’afficher comme « le concessionnaire<br />
de la distribution télécom et réseaux », par analogie à l’activité des<br />
concessions automobiles.<br />
Issu de la réflexion d’une société de « naming », le nom Itancia répond à la<br />
nécessité d’être prononçable dans toutes les langues des pays où le groupe est<br />
présent. Il fait en outre suite à une étude menée auprès des clients de la société,<br />
dont ressortent les valeurs de compétence, de leadership (innovation, ambition)<br />
et de préoccupations sociétales comme le respect de l’environnement.<br />
<strong>Le</strong> groupe, qui a commencé avec ses fournisseurs une démarche de référencement<br />
préférentiel de produits « verts », sera présent sur IP Convergence avec ses<br />
quatre pôles d’activité et six partenaires présents sur son stand : Mitel, Avaya,<br />
Polycom, Siemens, GN Netcom, Plantronics et Thomson.<br />
LG/Nortel<br />
<strong>Des</strong> téléphones IP de haute<br />
fiabilité<br />
La gamme de téléphones<br />
IP LG-Nortel 8800, distribuée<br />
par Logicom, est<br />
une nouvelle gamme de téléphones<br />
IP de haute fiabilité.<br />
Elle propose des modèles au<br />
design plus moderne simple et<br />
épuré. Ces terminaux permettent<br />
de mieux profiter des<br />
fonctionnalités téléphoniques,<br />
grâce à l’amélioration de l’ergonomie<br />
et des menus interactifs.<br />
Pour les terminaux les plus élaborés,<br />
plusieurs types de connectivités sont intégrés. Ainsi, le 8850 est un concentré<br />
de technologie de pointe associé à un grand écran couleur. Ce terminal, facile<br />
d’utilisation et à l’ergonomie simplifiée, permet d’accéder à diverses applications<br />
multimédia, notamment des vidéos, des données et du contenu Web. Grâce à un<br />
module intégrant le WiFi, le bluetooth et une caméra vidéo il permet d’organiser<br />
des vidéo conférences ainsi que la mise en place d’applications de collaboration<br />
en sessions partagées.<br />
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EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Microsoft<br />
Mobilité et communications<br />
unifiées en écosystèmes<br />
Partenaire Platinium d’IP Convergence,<br />
comme en 2007, Microsoft arrive avec<br />
la grosse artillerie à la fois dans la<br />
mobilité, la convergence et les communications<br />
unifiées. Fidèle à sa stratégie de<br />
constitution d’écosystèmes avec ses partenaires,<br />
l’éditeur en accueille sur son stand<br />
pas moins d’une vingtaine, liés aussi bien à<br />
la mobilité professionnelle (Alliantiz,<br />
Arkoon, Coda systèmes, Econocom Télécom,<br />
HTC, HP, Ibelem, Palm, Synchroteam, Tibco<br />
mobile, Toshiba, Vision IT groupe-Ezos,<br />
Logica Management Consulting) qu’à la<br />
convergence et aux communications unifiées<br />
(Net, Quest, Nortel, Alsy, Plantronics, GN<br />
Netcom, Interoute, Arkadin).<br />
L’actualité mobile professionnelle, c’est<br />
encore Windows Mobile 6.1 et les terminaux qui intègrent cette plate-forme (HTC Touch Pro, Palm Tréo<br />
Pro, Toshiba Portégé 810, Samsung Player Addict), tout comme l’application de gestion de flottes System<br />
Center Mobile Device Management (SCMDM). Du côté des communications unifiées, l’édition 2007 d’IP<br />
Convergence avait déjà accueilli en avant-première mondiale la présentation par Microsoft de sa plateforme<br />
de communications unifiées, structurée autour d’Office Communication Serveur 2007. Cette année,<br />
les efforts continuent dans le sens de l’évangélisation comme des déploiements.<br />
Enfin, Microsoft présente avec ses partenaires, une trentaine d’ateliers thématiques.<br />
Meru Networks<br />
Sécuriser votre WiFi<br />
Meru Networks présentera RF Barrier, première<br />
technologie basée sur la norme 802.11<br />
défendant de façon pro-active les réseaux<br />
sans fil contre les oreilles indiscrètes et les<br />
attaques "parking lot". Celles-ci tentent d'enregistrer<br />
et d'observer le trafic engendré par un réseau,<br />
à partir d'un point situé hors du périmètre d'un<br />
bâtiment. <strong>Le</strong>ur objectif est de<br />
s'emparer d'informations<br />
précieuses ou sensibles.<br />
RF<br />
Barrier est en<br />
attente de brevetage.<br />
Cette solution<br />
fait appel à la<br />
technologie LAN sans<br />
fil pour bloquer les<br />
signaux de radio-fréquence<br />
(RF) émis par le réseau<br />
d'entreprise au moment où<br />
ceux-ci quittent le bâtiment, sans pour autant<br />
interrompre le fonctionnement WLAN interne. La<br />
barrière, ainsi créée, limite la capacité de l'attaquant<br />
à prendre connaissance de données ou à procéder<br />
à une analyse hors-ligne.
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Mitel<br />
Nouveau poste client IP<br />
Mitel présente et réalise sur son stand des démonstrations, in vivo, du<br />
nouveau poste client IP unifié de Mitel pour Sun Ray, le premier bureau<br />
ultra léger gérant intégralement la convergence voix/données/mobilité.<br />
Acteur concerné par les questions environnementales, Mitel installera véritablement<br />
de la pelouse sur son stand, mais ses actions en faveur de l’environnement<br />
vont bien au-delà et répondent parfaitement aux préoccupations des entreprises<br />
engagées. Plusieurs initiatives seront d’ailleurs dévoilées lors du salon. Par<br />
ailleurs, le stand Mitel accueillera deux sociétés soeur, NetVitesse qui présente<br />
une plate-forme de médiation permettant le réemploi d’un parc de téléphones<br />
tiers avec une solution de ToIP d’entreprise Mitel et Isca qui propose une dalle<br />
tactile permettant de repenser intégralement la relation client.<br />
Nec Philips<br />
Univerge, pour<br />
une convergence complète<br />
Pour Nec Philips, les communications unifiées<br />
ne passent pas uniquement par un boîtier, mais par un écosystème de<br />
solutions, regroupées sous l’appelation Univerge SV8000. Ces solutions<br />
comptent entre autres les serveurs de communication Univerge SV8100 et 8300,<br />
ainsi qu'un ensemble de terminaux IP et numériques, en combinaison avec des<br />
applications de communications unifiées telles que Business ConneCT. <strong>Le</strong>s serveurs<br />
de communication SV8100 et SV8300 offrent de nombreuses fonctionnalités<br />
comme notamment le numéro d'appel ainsi que l'affichage du nom, le système<br />
de conférence, des touches programmables, la boîte vocale, une messagerie<br />
unifiée, la mémoire des numéros, un système de répartition automatique des<br />
appels, ainsi que des fonctionnalités de gestion de l'accueil, des casques sans fil<br />
et des téléphones sur PC. Nec Philips ajoute une nouvelle gamme de terminaux<br />
IP et numériques, Univerge DT700/DT300. Enfin, Business ConneCT est une suite<br />
d'applications tout-en-un conçue pour répondre aux besoins les plus complexes<br />
d'une organisation comme la gestion des présence, la mobilité, la messagerie<br />
unifiée et les applications basées PC, les centres de contacts.<br />
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EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Siemens Entreprise<br />
Communications<br />
Mobilité et accessibilité<br />
Cette année, Siemens Entreprise Communication met l’accent sur les communications<br />
unifiées et la mobilité. Siemens propose, avec OpenScape<br />
Mobility, une nouvelle solution complète pour l’utilisation des applications<br />
de Communications unifiées mobiles. <strong>Le</strong>s voies d’accès (réseau fixe, mobile<br />
et réseaux locaux sans fil) sont intégrées pour la première fois dans une solution<br />
unique. OpenScape Mobility fait partie de la suite de communications unifiées<br />
OpenScape pour les grandes entreprises et les communications. Cette<br />
suite logicielle se compose d’OpenScape UC Server, qui sert de solution d’infrastructure,<br />
ainsi que d’applications de communication : téléphonie, messagerie,<br />
centre de contact, vidéoconférence. Pour les petites et moyennes entreprises,<br />
Siemens propose avec HiPath OpenOffice Entry Edition, une solution de téléphonie<br />
complète avec des fonctions de Communications unifiées préinstallées.<br />
Tandberg<br />
Movi 2, nouvelle<br />
solution de vidéoconférence<br />
pour<br />
postes de travail<br />
QuesCom<br />
Convergence et mobilité<br />
QuesCom présente la première solution du marché de Voice Call Continuity (VCC) entre WiFi et GSM<br />
automatique et transparente. Par ailleurs, la solution QuesCom Mobility Appliance pour les entreprises<br />
se définit comme une plate-forme indépendante du réseau GSM et des PABX, qui sélectionne<br />
soit le réseau WiFi ou GSM. Ainsi, un appel téléphonique commencé en GSM peut être transféré automatiquement<br />
en voix sur IP en entrant dans le bâtiment de la société, si la couverture WiFi est disponible,<br />
et vice-versa. Pour promouvoir cette solution, QuesCom s'associe aux fournisseurs de téléphonie, tels que<br />
Nokia, Aastra-Matra, Alcatel, Avaya ou Cisco et intègre la technologie VCC.<br />
Lauréat du Grand Prix JDT-Ficome de la<br />
Distribution dans la catégorie visio, le norvégien<br />
Tandberg présentera en avant-première aux<br />
visiteurs d’IP Convergence le Movi 2, sa nouvelle<br />
solutions de vidéoconférence haute définition (HD)<br />
pour postes de travail, qui sera commercialisée au<br />
cours du premier trimestre 2009. Compatible avec<br />
l’ensemble des standards vidéo, elle se présente<br />
comme la solution qui permet simplement, en<br />
quelques clics, de lancer une visio conférence sans<br />
quitter son poste de travail. Par ailleurs, Tandberg<br />
présentera aussi, entre autres nouveautés, l’E20, un<br />
téléphone vidéo VoIP doté d’un écran LCD, d’une<br />
caméra haute résolution et d’une qualité sonore HiFi.<br />
Resix<br />
Nouvel IPBX Netxserv-1 pour<br />
les 5 à 50 postes<br />
Migrer en douceur vers l’IP, cela reste encore une des préoccupations principales des sociétés françaises<br />
en matière de téléphonie. Resix, entreprise créée par Dominique Bressler, qui déploie déjà des<br />
installations comportant des centaines, de postes propose avec l’IPBX Netxserv-1 une solution particulièrement<br />
adaptée, tant au besoin des TPE-PME qu’aux attentes des installateurs qui les distribuent.<br />
Fonctionnant avec la plupart des postes téléphoniques IP (SIP, H323), des logiciels de téléphonie ou des<br />
softphones - comme Xlite, GoSip, SiPhone -, et des postes analogiques, Netxserv (qui utilise une base Open<br />
Source sous Linux) intègre aussi des fonctions de firewall avec VPN. Cela permet de relier plusieurs PABX de<br />
manière sécurisée au travers d’Internet. Avantage supplémentaire : l’administration et la configuration se<br />
font à l’aide d’un navigateur WEB.<br />
18 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre - Novembre 2008/n°188-189
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EVENEMENT PREVIEW IP CONVERGENCE<br />
Prosodie<br />
L’IP sur mesure<br />
Opérateur de télécom, intégrateur et hébergeur, Prosodie propose avec One2IP, une offre unique et<br />
sur mesure pour les grands comptes. Cette offre s’appuie sur trois briques de services ; Open2<br />
IPConnect, solution de SIP Trunking, permettant une migration en douceur vers la téléphonie sur<br />
IP. L’offre Open 2 IPCentrex est comme son nom l’indique une solution de PBX virtuel hébergé chez l’opérateur.<br />
Prosodie propose avec cette dernière solution des services à valeur ajoutée (convergence fixemobile,<br />
visioconférence, …). Enfin, la dernière brique s’appelle Open2 IPBX qui comprend un service d’hébergement<br />
d’IPBX en mode dédié, en mode locatif ou en acquisition.<br />
Zebra<br />
Technologies<br />
Nouvelle<br />
imprimante mobile<br />
Webdyn<br />
<strong>Le</strong> MtoM se décline en 3G+<br />
Constructeur de passerelles internet, Webdyn présente une gamme d’équipements embarqués 3G+ : le<br />
routeur 3G+, baptisé WGP3G+ (650€ HT), les modems 3G+ en différents formats, dénommés WG3G+<br />
(moins de 300€ HT) et des cartes 3G+ personnalisables en fonction de problématiques « métier »<br />
spécifiques (de 100 à 1500€ HT). Couplant innovation (communication HSDPA..) et coûts attractifs, ces<br />
équipements sont destinés aux entreprises, des industriels aux équipementiers en passant par les opérateurs<br />
de services, qui souhaitent concevoir des applications 3G+ « sur mesure ». Cette nouvelle offre<br />
s’adresse à des applications MtoM qui oeuvrent à rendre communicants une multitude d’équipements<br />
(chaudières, compteurs, automates, etc.) et à créer de nouveaux services à valeur ajoutée (services à la<br />
personne, le téléservice à l’habitat, etc...).<br />
Tetco<br />
L’alerte en point d’orgue<br />
Opérateur pour les entreprises et éditeur de solutions de<br />
convergence fixe, fax, mobile, Tetco focalisera sa présentation<br />
sur la vidéo et sur son intégration au sein du monde de<br />
l’entreprise. Ainsi, des solutions d’intégration de vidéo à travers le<br />
logiciel Exchange 2007 de Microsoft sera présenté. Cette solution<br />
s’intègre dans Outlook sans qu’il soit nécessaire d’installer un<br />
plug-in sur son ordinateur. Par ailleurs, toujours en matière de<br />
vidéo, la solution Tetco permet de gérer des flux provenant de différentes<br />
sources vidéos, via la téléphonie mobile 3G par exemple.<br />
L’interface est rendue très conviviale via la technologie flash et facilite le travail collaboratif à travers le<br />
partage d’écran. Tetco y ajoute également de la qualité de service, pour rendre plus fluide et plus confortable,<br />
l’expérience utilisateur.<br />
Comment équiper les utilisateurs nomades d’un<br />
seul appareil dans leurs déplacements ? Avec<br />
le RW420 Route Palette, une solution comprenant<br />
un terminal mobile Motorola et l’imprimante<br />
portable RW 420 Zebra pour imprimer les rapports<br />
et autres preuves d’intervention. Zebra présentera<br />
également sa gamme d’imprimantes compactes G-<br />
Series.<br />
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PreviewCartes<br />
Preview Cartes et IDentification<br />
Par Hervé Reynaud<br />
L’émergence<br />
du sans contact<br />
Du 4 au 6 novembre prochain se tiendra au Parc des Expositions de Villepinte la 23ème édition<br />
du salon Cartes et IDentification, les deux événements étant associés pour la deuxième année<br />
consécutive. <strong>Le</strong>ader mondial sur son marché, Cartes et IDentification accordera cette année une<br />
place prépondérante aux technologies sans contact. Tour d’horizon.<br />
Vingt mille visiteurs sont attendus cette<br />
année sur le premier salon mondial des<br />
professionnels de la sécurité numérique et<br />
des technologies intelligentes. Sur les<br />
35 000 m² de l’espace d’exposition, plus de 500 exposants,<br />
dont 70 % de sociétés étrangères, feront étalage du dynamisme<br />
du marché. Bien entendu, les cartes destinées au<br />
marché des télécoms occuperont une place centrale sur ce<br />
salon. Selon Eurosmart, 2,6 milliards de cartes SIM ont été<br />
vendues en 2007 dans le monde. Pour cette année 2008,<br />
les estimations font état de 3 milliards de cartes SIM<br />
vendues, ce qui représente une augmentation de 15 %,<br />
principalement due aux pays émergents (Inde, Chine,<br />
Russie, Brésil notamment), et au continent africain. Cette<br />
année, les projecteurs du salon seront particulièrement<br />
braqués sur les technologies sans contact. En effet, une<br />
« Mobile Transaction TechZone », organisé en partenariat<br />
avec les NFC Forum, permettra de faire le tour des solutions<br />
de transactions mobiles, et des autres applications des<br />
technologies NFC et RFID. « De nombreux produits et<br />
services liés à la technologie NFC seront présentés pendant<br />
le salon », explique Hélène Tsoungui, directrice de la<br />
communication. D’ailleurs, Orange va exposer pour la<br />
première fois dans ce domaine au cours de la manifestation.<br />
Air France présentera de son côté la carte<br />
d’embarquement électronique sur les téléphones mobiles.<br />
<strong>Des</strong> sociétés comme Innovision, <strong>Le</strong>gic, MasterCard,<br />
Nexpert, Nokia, ou encore NXP Semiconductors seront<br />
présentes sur cette « Mobile Transaction TechZone ».<br />
<strong>Le</strong>s Etats Unis à l’honneur<br />
Après le Japon l’année dernière, c’est au tour des Etats-Unis<br />
d’être mis en lumière cette année. Un pavillon leur sera<br />
consacré au cœur de l’espace d’exposition et plusieurs conférences<br />
les concerneront directement. D’ailleurs, l’intérêt<br />
porté aux Etats-Unis lors de cette édition repose en grand<br />
partie sur le dynamisme américain en matière de technologies<br />
sans contact, notamment dans les applications de<br />
transport, de contrôle d’accès et de paiement sans contact.<br />
<strong>Le</strong> congrès sera un des autres attraits majeurs de ce salon.<br />
Sur trois jours, il comportera 21 conférences dont certaines<br />
directement dédiées à la carte SIM (« L’avenir de la carte SIM<br />
», « NFC et sans contact », « Convergence », « Carte et paiements<br />
»). Au total, 1700 congressistes sont attendus pour<br />
250 intervenants. <strong>Le</strong> coup d’envoi de ce cycle de conférences<br />
sera donné par le World Card Summit lors du premier jour du<br />
salon, avec comme principaux participants Gemalto, Oberthur,<br />
Infineon, Ingenico, ou encore Sagem Orga.<br />
20 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
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PreviewCartes<br />
Trois questions à…<br />
JDT : Quels seront les temps forts du salon cette<br />
année ?<br />
SL : Nous avons mis en avant les Etats-Unis, car il s’y passe beaucoup<br />
de choses dans le domaine du paiement sans contact, notamment dans<br />
la grande distribution. <strong>Le</strong> premier jour du salon sera donc spécialement<br />
consacré au marché américain, avec une session de conférences de<br />
deux heures regroupant un beau panel d’intervenants. Ce sera<br />
assurément un des temps forts du congrès. Mais nous ferons aussi une<br />
large place au phénomène du moment, c’est-à-dire les smart objects.<br />
Aujourd’hui, de plus en plus de produits, par exemple des braceletsmontre,<br />
des porte-clés, utilisent les technologies sans contact.<br />
JDT : <strong>Le</strong>s applications sans contact pour les mobiles<br />
seront aussi très présentes…<br />
SL : Oui, les membres du NFC Forum seront là pour nous montrer les<br />
applications sans contacts destinées aux mobiles. A ce sujet, nous nous<br />
sommes rapprochés cette année du CTIA américain. Nous allons lancer<br />
cette année un grand chantier au sujet du paiement par mobiles. Ce<br />
n’est qu’un premier pas, nous ferons encore davantage l’an prochain.<br />
<strong>Le</strong>s acteurs autour de nous mettent en place des solutions<br />
performantes, mais qui ne sont pas encore tout à fait structurées.<br />
Néanmoins, il pourrait y avoir des annonces<br />
importantes à ce sujet au cours du salon…<br />
10<br />
récompenses pour<br />
les Trophées Sésame<br />
Un jury de 34 membres récompensera les 10 meilleures innovations<br />
du secteur par catégories. La remise des prix de ces Trophées<br />
Sésame aura lieu la veille de l’ouverture du salon, le 3 novembre,<br />
dans un lieu prestigieux du centre de Paris, avec 400 invités. Ce sera<br />
le véritable lancement du salon. Ainsi, le Sésame Hardware<br />
récompensera la carte à puce, le token, le microprocesseur, le<br />
composant électronique, le terminal, l’automate, la borne, le lecteur,<br />
le matériel de fabrication et d’impression de cartes, etc., démontrant<br />
la plus grande innovation. <strong>Le</strong> Sésame Software sera décerné au<br />
système d’exploitation, à la multi-application, au programme de<br />
gestion des accès, à l’algorithme, à la programmation, au programme<br />
de gestion de cartes, à l’outil de test ou d’audit apportant une<br />
solution innovante à l’industrie. Enfin, huit sésames applicatifs<br />
primeront les sociétés les plus dynamiques dans les domaines de<br />
l’identification, de l’IT security, du transport, de la banque, de la santé,<br />
du mobile, des e-transactions et de la fidélité. <strong>Le</strong>s produits et<br />
applications récompensées seront exposés pendant le salon sur<br />
l’espace Sésame.<br />
JDT : Quels sont les perspectives<br />
d’avenir du salon ?<br />
SL : Nous sommes le plus grand salon<br />
mondial sur ce marché. Nous aurons cette<br />
année plus d’exposants, plus de visiteurs<br />
et une plus grande surface d’exposition.<br />
Nous continuons de progresser de 5 à 7 %<br />
par an. Tous les indicateurs sont donc<br />
positifs pour l’année qui vient. D’autant<br />
plus que nous sommes dans un tendance<br />
où un certain nombre de choses vont<br />
aboutir, notamment en matière de<br />
paiement sans contact. <strong>Le</strong>s<br />
acteurs télécoms devraient donc<br />
être de plus en plus présents.<br />
Orange est parmi nous pour la<br />
première fois cette année.<br />
Nokia sera aussi là dans le<br />
cadre d’une de ses jointventures.<br />
Cela donne une<br />
autre physionomie au<br />
salon, et des<br />
applications<br />
nouvelles.<br />
Sophie Lubet<br />
commissaire général du salon<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 21
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PreviewCartes<br />
Focus<br />
Par Hervé Reynaud<br />
La carte SIM :<br />
pierre angulaire<br />
de la téléphonie mobile<br />
Garante de l’authentification<br />
des utilisateurs, la carte SIM<br />
est en permanente évolution,<br />
notamment pour permettre<br />
aux opérateurs de proposer<br />
plus de services à leurs<br />
abonnés. Aujourd’hui, ce sont<br />
les applications NFC qui sont<br />
sur toutes les lèvres : faut-il<br />
les mettre sur le mobile ou<br />
sur la carte SIM ?<br />
La carte SIM intègre de plus en plus d’intelligence pour devenir notamment un mode de paiement.<br />
<strong>Le</strong> marché mondial de la carte SIM se porte<br />
bien », dit Philippe Vallée, vice-président<br />
de la division télécommunications de<br />
Gemalto. En effet, soutenu par la demande<br />
des opérateurs occidentaux en cartes haut<br />
de gamme, il est aussi animé par les<br />
besoins importants des opérateurs des pays émergents (principalement<br />
l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, des pays<br />
d’Afrique et du Moyen-Orient) pour des cartes d’entrée de<br />
gamme.<br />
« Aujourd’hui, pour les cartes haut de gamme, la grande<br />
tendance est le NFC », poursuit Philippe Vallée, « de premiers<br />
déploiements ont d’ailleurs eu lieu en Asie du Nord ». Sagem<br />
Orga vient d’ailleurs de lancer un projet pilote avec l’opérateur<br />
Telstra en Australie, accompagné par la National<br />
Australian Bank. « Nous avons aussi été sélectionnés pour<br />
des pilotes en Europe », ajoute Jean-Christophe Tisseuil,<br />
directeur marketing. <strong>Le</strong>s choses semblent donc avancer réellement,<br />
d’autant plus que la question des standards est<br />
manifestement réglée. <strong>Le</strong> NFC sera le standard du sans<br />
contact sur les mobiles, et le SWP (Single Wire Protocol) sera<br />
la technologie SIM retenue pour le NFC. D’un point de vue<br />
stratégique, les opérateurs ont désormais le choix entre deux<br />
façons de proposer des applications sans contacts, notamment<br />
des solutions de paiement ou de titres de transport, à<br />
leurs clients : soit-elles sont intégrées dans les cartes SIM,<br />
soit la carte SIM permet de télécharger ces applications<br />
grâce à un lien sécurisé. Dans ce deuxième schéma, les<br />
opérateurs n’ont pas le contrôle des applications, mais<br />
mettent à disposition leur réseau contre une rémunération.<br />
« Dans les deux cas, la carte SIM joue un rôle », observe<br />
Philippe Vallée. Bien entendu, les opérateurs ont tendance à<br />
privilégier l’intégration dans la carte SIM pour garder le<br />
contrôle. « La tendance est clairement de mettre les applications<br />
NFC sur la carte SIM », confirme Jean-Christophe<br />
Tisseuil, « également pour des raisons de sécurité et de portabilité<br />
des services ». En effet, en Europe, tous les opérateurs<br />
semblent d’accord sur ce point. Mais d’autres acteurs,<br />
notamment les banques, ne sont pas du même avis. Sur cette<br />
question, aucun accord n’est encore intervenu. Mais les<br />
encarteurs peuvent donc aujourd’hui répondre aux deux<br />
schémas. Toutefois, d’autres voies sont possibles. Par<br />
exemple, le Crédit Mutuel, qui est propriétaire d’un MVNO,<br />
pourrait développer son propre service de paiement sans<br />
contact.<br />
Lutte de pouvoir<br />
« <strong>Le</strong>s opérateurs veulent absolument conserver la relation<br />
avec leur clients », ajoute Olivier <strong>Le</strong>roux, directeur général<br />
de la ligne de produits mobiles chez Oberthur, « car les<br />
fournisseurs de services et les constructeurs peuvent aussi<br />
revendiquer ce rôle ». Dans ce contexte, les opérateurs<br />
veulent s’appuyer sur la carte SIM pour affirmer leur<br />
marque et porter un maximum de services. « C’est justifié<br />
car tous les mécanismes de roaming et de sauvegarde du<br />
répertoire sont très fortement liés a la carte », explique<br />
Olivier <strong>Le</strong>roux, « de plus, la carte SIM est le seul élément<br />
sécurisé de l’ensemble des mobiles ». Mais les constructeurs,<br />
depuis longtemps, cherchent le moyen d’établir une relation<br />
plus directe avec leurs clients. <strong>Le</strong>s nouveaux services<br />
mobiles, qui peuvent être portés soit sur la carte, soit sur<br />
les téléphones, représentent une très bonne occasion<br />
d’avancer dans cette direction, notamment en ce qui<br />
Jean Christophe Tisseuil<br />
Directeur Marketing Sagem Orga<br />
« La tendance est clairement de mettre<br />
les applications NFC sur la carte SIM »<br />
22 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
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PreviewCartes<br />
concerne les applications liées aux technologies sans<br />
contact. « Il y a une volonté des fabricants de contrôler la<br />
fonction NFC », confirme Oliver <strong>Le</strong>roux, « cela leur permettrait<br />
de ne plus passer par la carte SIM et donc de ne plus<br />
passer par les opérateurs ». Mais l’écosystème du sans<br />
contact, c’est-à-dire les banques, les opérateurs de transports,<br />
les fournisseurs d’accès conditionnels, ont émis des<br />
opinions très favorables à un système axé autour de la<br />
carte SIM. Alors les fabricants freinent des quatre fers dans<br />
la production de mobiles adaptés au développement du<br />
marché du sans contact. Ils mettent beaucoup de temps<br />
pour intégrer dans les mobiles le protocole high speed<br />
adéquat et un bus USB permettant de raccorder toutes les<br />
connexions des cartes SIM aux mobiles. C’est une vraie<br />
bataille qui est engagée. « <strong>Le</strong>s fabricants ont déclaré qu’ils<br />
gagneraient la partie », indique Olivier <strong>Le</strong>roux, « car il s’agit<br />
d’une stratégie globale ». Une stratégie dont Nokia est un<br />
véritable fer de lance, comme on peut le constater avec la<br />
mise en place de services s’adressant directement aux utilisateurs,<br />
dans le domaine de la navigation par exemple.<br />
« Maintenant, pour nous encarteurs, le principal est de nous<br />
affranchir de cette contrainte du mobile », lance Olivier<br />
<strong>Le</strong>roux, « nous ne voulons plus attendre, nous devons<br />
avancer, le sans contact doit pouvoir se faire avec ou sans le<br />
mobile, même si notre volonté est de le faire avec les fabricants<br />
de mobiles ». Oberthur, et ses concurrents, travaillent<br />
donc sur le lancement d’une carte SIM qui soit elle-même<br />
une véritable machine multimedia. La carte du futur sera<br />
donc plus communicante puisqu’elle intégrera les protocoles<br />
sans contact, plus rapide et bénéficiera de plus de<br />
capacité de stockage. « La carte SIM est déjà passée d’un<br />
élément de sécurité à une plate-forme de services »,<br />
Oberthur<br />
veut<br />
développer<br />
les services<br />
aux<br />
opérateurs<br />
explique Olivier <strong>Le</strong>roux, « nous avons l’ambition<br />
d’en faire un vrai outil multimedia, avec ou sans le<br />
téléphone ». En fait, la technologie disponible<br />
pour les cartes SIM est aujourd’hui très en avance<br />
par rapport aux modèles qui sont livrés aux opérateurs.<br />
« <strong>Le</strong>s prototypes les plus avancés sont des<br />
Java Card 3.0, très proches du monde de l’informatique<br />
traditionnelle », explique Olivier <strong>Le</strong>roux, « ce<br />
sont presque des Pocket PC ». En effet, ces prototypes<br />
disposent de capacité de mémoire au dessus<br />
du Go et de processeurs très performants, le tout<br />
sur le même format de cartes. « Mais notre savoirfaire<br />
va au-delà du form factor », explique Olivier<br />
<strong>Le</strong>roux, « notre savoir-faire est aujourd’hui de<br />
proposer des softwares embarqués, sécurisés,<br />
personnels, livrés directement à l’utilisateur final, ensuite le<br />
format importe peu ».<br />
D’autres pistes de réflexion<br />
Toutefois, le sans contact n’est pas le seul axe de développement<br />
sur les cartes SIM. La télévision sur mobile, en<br />
DVBH, en est un autre. « Nous continuons à promouvoir la<br />
carte SIM comme l’élément gestionnaire approprié pour les<br />
accès conditionnels, avec la capacité de décrypter à la volée<br />
les images », indique Philippe Vallée chez Gemalto, « nous<br />
avions deux clients jusqu’à présent, mais désormais une<br />
vingtaine de clients ont commencé à travailler sur le sujet ».<br />
Par ailleurs, Gemalto a récemment présenté un pilote<br />
réalisé à Singapour permettant de mesurer l’audience des<br />
chaînes de télévision, ce qui apporte à ces dernières des<br />
données supplémentaires pour vendre<br />
des espaces de publicité ciblés sur<br />
les mobiles. Pour cela, un agent est<br />
installé dans la carte SIM pour faire<br />
remonter les informations sur les<br />
canaux regardés en fonction des<br />
heures. « La carte SIM sera de plus<br />
en plus considérée comme un outil<br />
de mesure d’audience », assure<br />
Philippe Vallée.<br />
<strong>Le</strong> perfectionnement de l’affichage des menus sur les<br />
mobiles est un autre axe de travail pour les encarteurs.<br />
L’objectif, en la matière, est d’aider les opérateurs à afficher<br />
de façon claire et conviviale des menus<br />
supplémentaires. Par exemple, le service après vente pour-<br />
« Il faut maintenant que nous accompagnions nos produits<br />
d’un certain nombre de services », explique Olivier <strong>Le</strong>roux,<br />
directeur général de la ligne de produits mobiles chez<br />
Oberthur. Ainsi, l’encarteur envisage d’assurer lui-même la<br />
livraison d’une nouvelle carte SIM à l’abonné final en cas de perte.<br />
Oberthur veut aussi améliorer le service de conditionnement de la<br />
carte. « Nous avons une stratégie de mise en œuvre de ces services, car<br />
c’est un axe qui avait été un peu oublié sur les mobiles, contrairement au<br />
secteur bancaire », poursuit Olivier <strong>Le</strong>roux, « tout simplement parce-que<br />
nous étions sur un marché de volume, mais maintenant nous sommes sur<br />
un marché de renouvellement ».<br />
Philippe Vallée<br />
Vice-président de la division télécommunications de<br />
Gemalto<br />
« La carte SIM sera de plus en plus<br />
considérée comme un outil de mesure<br />
d’audience »<br />
rait être grandement amélioré. En effet, actuellement, en<br />
cas de panne, les utilisateurs doivent soit ramener le<br />
mobile dans un point de vente, soit aller sur des pages web<br />
du site du fabricant pour essayer de résoudre le problème.<br />
« Mais on peut afficher ces pages web depuis la carte SIM »,<br />
explique Philippe Vallée, « ce qui permet de pousser les<br />
bonnes pages directement car la carte SIM sait de quel<br />
mobile il s’agit ». Et, bien sûr, ces pages pourront être lues<br />
directement sur le browser du téléphone. Gemalto a déjà<br />
commencé à installer ce type de services. De son côté,<br />
Sagem Orga travaille sur une carte SIM intégrant l’A-GPS,<br />
ce qui permettra de munir n’importe quel téléphone de la<br />
fonction A-GPS. « Cela sera utile<br />
pour du ‘child tracking’ ou encore<br />
pour faciliter la localisation des<br />
appels du numéro d’urgence »,<br />
explique Jean-Christophe Tisseuil,<br />
« nous montrerons peut-être ce<br />
produit au Salon Cartes, en tout cas à<br />
Barcelone ».<br />
D’une manière globale, l’enrichissement<br />
des services contenus sur la<br />
carte SIM passe immanquablement par une augmentation<br />
des capacités de stockage de celle-ci. A l’heure actuelle, la<br />
carte moyenne contient environ 60 ko. Mais, en Europe, les<br />
opérateurs les plus avancés utilisent déjà des cartes de plus<br />
de 250 ko. Par ailleurs, des cartes à 1 Mo sont déjà disponibles<br />
chez les encarteurs. De son côté, Gemalto a déjà fait<br />
des expériences de cartes de plusieurs centaines de Mo<br />
avec Orange, mais il n’y pas encore véritablement d’applications<br />
pour de telles cartes. « Nous avions travaillé dessus<br />
avec Orange pour envisager le stockage de chansons sur la<br />
carte, mais ce type de modèles n’a pas été vraiment été<br />
poussé a son terme car les questions de DRM ne sont pas<br />
résolues », explique Philippe Vallée, « mais nous y<br />
travaillons avec un autre opérateur en ce moment, pour un<br />
autre usage ». Il y a fort à parier que les opérateurs trouveront,<br />
assez rapidement, des usages pertinents pour les<br />
cartes SIM de grande capacité. ■<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 23
24:022 Infra Actu-JCOK.qxd 09/10/2008 18:55 Page 24<br />
Infrastructures<br />
actualités<br />
Express<br />
Aruba Networks annonce la version<br />
2.0 d’ARM (Adaptive Radio<br />
Management) pour améliorer les<br />
débits, la fiabilité et la résilience des<br />
réseaux Wi-Fi 802.11a/b/g/n. La<br />
nouvelle solution, en instance de<br />
brevet, intègre des modules de<br />
contrôle pour adapter<br />
l’infrastructure Wi-Fi au<br />
comportement des clients Wi-Fi et<br />
ainsi optimiser leur fonctionnement.<br />
<strong>Le</strong> CNRS, l'Université Nice-Sophia<br />
Antipolis et Orange Labs viennent<br />
d'officialiser la création du Centre<br />
de recherche mutualisé sur les<br />
antennes (Cremant). Ce laboratoire<br />
permettra de mutualiser les<br />
compétences et les moyens entre les<br />
chercheurs du Laboratoire<br />
d'électronique, antennes et<br />
télécommunications (LEAT) et les<br />
ingénieurs du centre de recherche<br />
et développement (R&D) de France<br />
Télécom-Orange. Principal objectif ?<br />
Devenir un acteur européen majeur<br />
dans le domaine des systèmes<br />
communicants.<br />
Juniper Networks, le leader des<br />
réseaux haute performance, a<br />
présenté sa nouvelle architecture «<br />
Dynamic Services Architecture »<br />
(DSA). Cette nouvelle architecture<br />
permet d’« activer » à volonté toute<br />
une série de services, notamment<br />
un pare-feu dynamique, un système<br />
de prévention des intrusions (IPS),<br />
la protection contre les attaques par<br />
saturation (DDos/DoS), la traduction<br />
d’adresses de réseau (NAT), le<br />
routage dynamique ou la Qualité de<br />
service (QoS).<br />
Extreme Networks annonce le<br />
commutateur BlackDiamond 20808.<br />
Celui-ci comprend un châssis à 8<br />
emplacements de 120 Gbit/s par<br />
emplacement pour une capacité de<br />
commutation totale de 2 Tbit/s.<br />
Cette capacité offre jusqu'à 64<br />
ports 10 GigaEthernet par châssis et<br />
192 ports 10 GigaEthernet par rack.<br />
La matrice de commutation<br />
BlackDiamond 20808 prévoit<br />
suffisamment de capacité pour les<br />
futures évolutions haute densité,<br />
comme le très haut débit à 40<br />
GigaEthernet non bloquant et la<br />
capacité à évoluer vers des cartes<br />
100 GigaEthernet.<br />
Huawei, Nokia et Nokia Siemens<br />
Network ont signé un accord de<br />
licence sur les brevets de certains<br />
standards que sont le GSM,<br />
CDMA2000, WCDMA, réseaux<br />
optiques, data et WIMAX. L’accord<br />
touche aussi bien les terminaux<br />
mobiles, les infrastructures, mais<br />
aussi les services.<br />
Résultats<br />
Nortel : entre cession<br />
et partenariat<br />
L’équipementier canadien traverse une nouvelle période de crise,<br />
avec des prévisions défavorables pour l’année 2008. <strong>Le</strong> PDG,<br />
Mike Zafirovski, envisage de nouvelles mesures, telles que la<br />
cession de l’activité optique et des partenariats sur certains<br />
sujets comme la 4G.<br />
tions pour les entreprises à travers ses<br />
partenariats avec Microsoft et IBM. Dans<br />
le WIMAX, l’équipementier canadien s’est<br />
lié à Alvarion. Enfin, sur la partie 4G,<br />
Nortel a signé un accord avec LG<br />
Electronics. <strong>Des</strong> réalisations ont déjà été<br />
menées à bien sur la technologie LTE,<br />
comme les transferts de vidéo en streaming<br />
en situation de grande mobilité.<br />
Récemment, le couple a été retenu par<br />
T-Mobile pour réaliser les essais de technologie<br />
LTE.<br />
L’objectif de ces partenariats est de réduire<br />
les coûts de R&D ou de politique commerciale.<br />
Cette succession de partenariats<br />
ne doit cependant pas effacer d’autres<br />
réductions de coûts qui semblent inévitables<br />
et qui passeront par la réduction<br />
de postes et/ou par la re-localisation de<br />
Composants<br />
Comme le<br />
soulignait<br />
Blaise<br />
Pascal, l’infiniment<br />
petit est<br />
intimement lié à<br />
l’infiniment grand.<br />
<strong>Le</strong>s nouvelles<br />
technologies<br />
démontrent ce<br />
paradigme à travers<br />
notamment des<br />
composants de plus<br />
en plus petits véhiculant<br />
de plus en plus d’informations à<br />
des débits chaque fois plus rapides.<br />
Certaines sociétés se sont focalisées sur<br />
l’infiniment petit, comme Xilinx, entreprise<br />
existant depuis 24 ans et qui<br />
concentre ses activités sur les composants<br />
à logique programmable pour certains<br />
secteurs comme les télécommunications.<br />
En la matière, Xilinx propose<br />
plusieurs types de composants dont un<br />
nouveau baptisé Virtex 5 TXT. Ce dernier<br />
Mike Zafirovski, PDG de Nortel promet des<br />
réponses rapides et immédiates pour relancer<br />
l’équipementier canadien.<br />
L’annonce des prévisions à la baisse<br />
pour la fin de l’année 2008 ne<br />
pouvait pas intervenir dans un<br />
contexte économique plus défavorable.<br />
Minée par la crise des établissements<br />
financiers, la Bourse n’a pas été<br />
tendre avec cette annonce en infligeant<br />
une baisse record de 51 % du cours de<br />
l’action de Nortel, qui est descendue à 2,6<br />
dollars. L’équipementier a indiqué que ses<br />
ventes devraient être entre 2 et 4 % inférieures<br />
à celles de 2007. En cause : le<br />
ralentissement des commandes sur le<br />
marché nord-américain ; les opérateurs<br />
retardant les investissements dans les<br />
réseaux.<br />
Devant ces difficultés, Mike Zafirovski,<br />
PDG de Nortel, a promis des réponses<br />
« rapides et immédiates ». La première<br />
pourrait être la cession de l’activité Metro<br />
Ethernet. Ce désinvestissement dans la<br />
partie optique se fera, comme l’indique<br />
Michel Clément, PDG France de Nortel<br />
« dans le mouvement de concentration<br />
que connaît aujourd’hui l’optique ». Cette<br />
activité représente 1,5 milliards de dollars<br />
pour Nortel et 12 % de son chiffre<br />
d’affaires. Certaines orientations sont<br />
mises en berne, comme les travaux sur la<br />
technologie Evolve Edge. Cette dernière<br />
permet d’améliorer les débits sur les<br />
réseaux EDGE et ne nécessite pas une<br />
remise en cause de l’infrastructure GSM,<br />
des stations de base, des cartes de<br />
contrôle, etc… Une telle technologie a<br />
cependant un redoutable adversaire,<br />
l’UMTS 900, qui est la réattribution des<br />
fréquences 900 MHz pour les besoins de<br />
la téléphonie mobile de troisième génération.<br />
De plus en plus de pays regardent<br />
cette opportunité pour réduire les coûts<br />
de déploiement de l’UMTS, principalement<br />
dans les zones moins denses. Pour autant,<br />
certains domaines sont la fierté de l’équipementier,<br />
comme le GSM-R, technologie<br />
réservée aux transports ferroviaires.<br />
Nortel vient de signer un contrat de<br />
quatre ans en Algérie pour 200 millions<br />
de dollars sur les deux lignes de chemin<br />
de fer Tabia-Mécheria et Bordj<br />
Bouarreridj-M'Sila.<br />
La stratégie sera réorientée vers les solucertaines<br />
activités dans des pays à bas<br />
coûts. Cette question là reste en suspens<br />
et sera éclaircie lors de la présentation<br />
définitive des résultats.<br />
Il reste une hypothèse non avancée par<br />
les dirigeants de Nortel, qui consiste en<br />
un rachat de l’équipementier par un tiers.<br />
Après une chute de cette ampleur de la<br />
valorisation de l’entreprise, certains pourraient<br />
être tentés par une reprise. A<br />
suivre… ■<br />
Jacques Cheminat<br />
Xilinx accompagne le<br />
développement du giga Ethernet<br />
Jean Louis Brelet,<br />
Senior Marketing<br />
Manager, Silicon<br />
Definition<br />
a pour vocation d’accompagner les équipementiers<br />
vers les applications gourmandes<br />
en bande passante, nécessitant<br />
du 40 à 100 Gbit/s Ethernet. <strong>Le</strong>s composants<br />
Virtex 5 TXT s’adressent, selon<br />
Jean Louis Brelet, Senior Marketing<br />
Manager, Silicon Definition, « au cœur<br />
de réseau qui feront le lien entre le<br />
monde Sonet (optique) et Ethernet, il<br />
intéresse au premier rang les équipementiers<br />
télécoms qui fourniront des routeurs,<br />
des appliances pour les broadcasteurs<br />
vidéo (IP TV) et les opérateurs ».<br />
Concrètement, le Virtex 5 TXT est un<br />
composant multi-plateforme de 65<br />
nanomètres qui comprend des émetteurs/récepteurs<br />
capables de gérer un<br />
total de 600 Gbit/s et de décrypter plusieurs<br />
types de protocoles. Ce composant<br />
se déclinera en deux commercialisations,<br />
le TXT 150T qui comprendra 40<br />
liens séries et coûtera 500 dollars pièce<br />
(pour 5000 pièces minimum) au second<br />
semestre 2009. <strong>Le</strong> TXT 240T intégrera 48<br />
liens séries. ■ JC<br />
24 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
26-28 OK AG:022 Infra Actu-JCOK.qxd 09/10/2008 18:58 Page 26<br />
Opérateurs<br />
actualités<br />
en Bref<br />
Ca bouge dans la fibre<br />
Sujet d’actualité s’il en est, la<br />
fibre optique cristallise les débats<br />
et apporte son lot d’annonces<br />
diverses et variées. La plus<br />
spectaculaire - ou tout du moins<br />
la plus étonnante - est l’accord<br />
entre Orange et SFR sur le<br />
déploiement de la fibre optique.<br />
Cet accord porte sur une<br />
quinzaine d’agglomérations où les<br />
deux opérateurs envisagent des<br />
déploiements. Il met aussi<br />
d’accord les parties contractantes<br />
sur la localisation du point de<br />
mutualisation, « le plus près<br />
possible des logements selon des<br />
critères opérationnels<br />
pragmatiques, en fonction de la<br />
taille et du type de logement, et<br />
en tenant compte des contraintes<br />
d'accessibilité et d'occupation du<br />
domaine public ». Pour Iliad, l’UFC-<br />
Que Choisir et l’ARCEP, cet accord<br />
ne respecte pas l’esprit de la loi<br />
sur la modernisation de<br />
l’économie (LME). Iliad a souligné<br />
à l’AFP « Cet accord ne garantit ni<br />
la concurrence ni le libre accès<br />
des foyers aux différentes offres,<br />
et est contraire à l'esprit des<br />
discussions entamées entre les<br />
opérateurs ». Pour Franck Esser,<br />
PDG de SFR, « l’accord nous<br />
permet de commencer à déployer<br />
rapidement la fibre optique et il<br />
est ouvert à l’ensemble des<br />
opérateurs ». Cet accord<br />
intervient, alors qu’Eric Besson,<br />
secrétaire d’Etat en charge de<br />
l’économie numérique, a sommé<br />
lors du Grenelle du haut débit, les<br />
opérateurs à se mettre d’accord<br />
rapidement sur le point de<br />
mutualisation, au risque de saisir<br />
l’ARCEP pour qu’il fixe les règles<br />
du jeu de manière contraignante.<br />
Lors de ce rendez-vous, le ministre<br />
a également pris l’engagement de<br />
publier avant la fin de l’année les<br />
décrets qui imposent aux syndics<br />
de copropriétés d’inscrire à l’ordre<br />
du jour des assemblées générales<br />
le câblage des immeubles. Enfin,<br />
sur les questions de déploiement,<br />
Eric Besson a insisté sur la<br />
possibilité de faire passer la fibre<br />
via le réseau électrique aérien<br />
pour diminuer les coûts de génie<br />
civil. Enfin, pour être complet, la<br />
Commission européenne a lancé<br />
une consultation sur<br />
l’harmonisation de la régulation<br />
de l’accès très haut débit.<br />
Licences 3G<br />
4ème licence 3G, la convergence<br />
des divergences<br />
L’ARCEP a rendu publique la consultation sur les différents scénarios pour l’attribution d’une 4ème<br />
licence de téléphonie mobile 3G. Intérêt pour les fréquences, réduction du prix de la licence, etc…<br />
<strong>Le</strong> gouvernement rendra sa décision au début 2009.<br />
Que de monde intéressé par la<br />
4ème licence de téléphonie<br />
mobile 3G ! Ou, tout du moins,<br />
par la consultation publique sur<br />
le sujet menée par l’ARCEP sur les différents<br />
scénarios d’attribution de cette<br />
licence. Pour mémoire, trois options sont<br />
possibles : attribution à modalité comparable<br />
à un seul acteur, attribution par<br />
lots de la bande de fréquence avec priorité<br />
pour un nouvel entrant et, enfin,<br />
attribution des fréquences par lots sans<br />
réservation de fréquences. Cette dernière<br />
a été unanimement écartée par les<br />
contributeurs. <strong>Le</strong>s réponses diffèrent<br />
néanmoins selon le type d’acteur. Ainsi,<br />
Iliad, seul candidat à la 4ème licence<br />
lors de la procédure précédente, réitère<br />
son intérêt pour tout ou partie de la<br />
bande de fréquences. S’il ne peut pas<br />
l’obtenir la totalité, il estime que deux<br />
porteuses de 5GHz seraient suffisantes<br />
pour se déployer. Par ailleurs, il souhaite<br />
une baisse sensible du prix de la<br />
licence et livre son estimation en appliquant<br />
un avis du Gouvernement du 16<br />
janvier 2008, soit 9,39 millions d’euros<br />
par an, sur une durée de licence de 15<br />
ans. On est loin des 619 millions d’euros<br />
demandés à l’origine pour les trois premières<br />
licences UMTS.<br />
D’autres acteurs sont intéressés par certaines<br />
bandes de fréquences, notamment<br />
dans le domaine du WIMAX : Altitude<br />
Telecom et Bolloré Telecom. <strong>Le</strong>s deux<br />
sociétés estiment que les bandes de fréquences<br />
ainsi mises à disposition pourraient<br />
être complémentaires des offres<br />
WIMAX. Du côté des opérateurs historiques,<br />
les fréquences sont une ressource<br />
rare et ils souhaitent obtenir des capacités<br />
supplémentaires. Bouygues Telecom<br />
fustige une nouvelle fois l’idée de créer<br />
un 4ème réseau et milite pour développer<br />
les évolutions de la téléphonie mobile à<br />
travers la technologie LTE (Long Term<br />
Evolution). De son côté SFR et Orange<br />
entendent apporter plus d’offres avec les<br />
nouvelles fréquences et développent des<br />
arguments pré-contentieux sur une éventuelle<br />
remise en question des modalités<br />
d’attribution de la quatrième licence.<br />
<strong>Le</strong>s MVNO ne sont pas en reste, avec les<br />
contributions de Coriolis Telecom, Tele2<br />
Iliad est toujours intéressé par les fréquences 3G,<br />
mais pas à n’importe quel prix.<br />
Mobile et Omer Telecom. Ce dernier insiste<br />
très fortement sur les moyens de développer<br />
la concurrence à travers les MVNO.<br />
L’attribution des fréquences peut être un<br />
moyen de pression pour imposer aux opérateurs<br />
hôtes de faire sauter certaines<br />
Collectivités territoriales<br />
<strong>Le</strong> CRIP se penche<br />
sur le haut débit<br />
<strong>Le</strong> Comité<br />
des Réseaux<br />
d’Initiatives<br />
Publiques a<br />
tenu sa réunion<br />
plénière. <strong>Le</strong>s<br />
débats était orienté<br />
vers deux axes,<br />
le haut débit et le<br />
Gabrielle Gauthey, membre de l’ARCEP,<br />
soutient activement les travaux du CRIP<br />
très<br />
haut<br />
débit.Denis Rapone et Gabrielle<br />
Gauthey, membres de l’ARCEP ont joué<br />
les modérateurs. Christian Paul, viceprésident<br />
du Conseil Régional de<br />
Bourgogne et parlementaire a averti<br />
qu’une nouvelle fracture numérique arrivait<br />
avec la fibre optique. <strong>Le</strong> développement<br />
du très haut débit ne pourra<br />
concerner l’ensemble du territoire que si<br />
un plan national est décidé et que l’Etat<br />
donne une impulsion stratégique mais<br />
aussi financière. Du côté des opérateurs,<br />
contraintes contractuelles et techniques.<br />
Par contre Omer Telecom prévient que si<br />
rien n’est réalisé dans ce domaine, il se<br />
porterait candidat à ses fréquences.<br />
l’ARCEP souligne « la nécessité d’un appel<br />
à candidatures » tout en stigmatisant «<br />
l’urgence, afin de lever les incertitudes ».<br />
Pressé par le régulateur, le gouvernement<br />
a la maîtrise du calendrier et le Premier<br />
Ministre, François Fillon, a indiqué dans<br />
un entretien aux Echos « Nous travaillons<br />
d'arrache-pied avec trois objectifs. <strong>Le</strong> premier<br />
est d'obtenir plus de concurrence pour<br />
faire baisser les prix et avoir une meilleure<br />
offre de services. <strong>Le</strong> deuxième est de ne<br />
pas brader les intérêts de l'Etat. Enfin,<br />
nous voulons assurer la couverture maximale<br />
du territoire. La décision interviendra<br />
début 2009 ». D’ici là des changements<br />
seront intervenus au sein de l’ARCEP où le<br />
mandat de certains membres dont le<br />
Président arrive à terme. ■<br />
Jacques Cheminat<br />
le discours est double, d’un côté Neuf<br />
Cegetel et France Telecom louent le rôle<br />
des collectivités territoriales dans le<br />
déploiement de la fibre optique. Bémol<br />
pour Free, par l’intermédiaire de Maxime<br />
Lombardini « j’ai deux préoccupations<br />
sur le rôle des collectivités territoriales,<br />
nous sommes plutôt demandeur de fourreaux<br />
et non de capacité comme on nous<br />
le propose souvent et deuxièmement le<br />
prix demandé par les DSP nous apparaît<br />
élevé (fixé sur la base du tarif du dégroupage).<br />
Enfin, il y a certaines collectivités<br />
qui investissent dans le très haut débit,<br />
alors même que nous avons commencé à<br />
investir dans ce même département ». Ce<br />
problème de concurrence entre collectivités<br />
territoriales et opérateurs privés<br />
ne fait que commencer, a indiqué un<br />
responsable de la Commission<br />
Européenne « nous voyons des dossiers<br />
de notification sur des aides d’Etat correspondant<br />
au très haut débit ». ■ JC<br />
26 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
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26-28 OK AG:022 Infra Actu-JCOK.qxd 09/10/2008 18:58 Page 28<br />
Opérateurs<br />
actualités<br />
en Bref<br />
WIMAX : une Boucle<br />
Locale au Ralenti<br />
En langage sportif, il s’agit d’un<br />
carton jaune ; en langage éducatif, se<br />
faire taper sur les doigts ; en langage<br />
administratif, être placé sous<br />
surveillance. <strong>Le</strong>s acteurs du WIMAX ne<br />
sont pas à la fête, après la<br />
publication d’un rapport de l’ARCEP<br />
sur le respect de leurs obligations de<br />
déploiement. <strong>Le</strong>s chiffres sont<br />
éloquents et parlent d’eux-mêmes : le<br />
régulateur a recensé 526 sites<br />
déployés sur 3564 prévus par les<br />
différentes licences attribuées. <strong>Le</strong>s<br />
mauvais élèves sont les collectivités<br />
territoriales. Neuf d’entre elles au<br />
total n’ont pour l’instant rien<br />
déployé (on notera que les conseils<br />
régionaux titulaires des licences ont<br />
cédé leur attribution aux conseils<br />
généraux). Autre acteur pointé du<br />
doigt, Bolloré Telecom, avec 1 % de<br />
sites déployés par rapport à ses<br />
obligations. Ce chiffre doit être revu<br />
un peu à la hausse, car Bolloré<br />
Telecom a fait l’acquisition de 8<br />
licences régionales de HDRR (dont<br />
3 sont conformes aux obligations de<br />
déploiement). Alors pourquoi une<br />
telle Berezina sur le déploiement<br />
d’une technologie qui s’annonce<br />
comme<br />
prometteuse ?<br />
En premier lieu, le<br />
régulateur<br />
stigmatise les<br />
retards pris par le<br />
standard 802.16e,<br />
que les<br />
équipementiers poussent dans le<br />
développement du WIMAX. <strong>Le</strong><br />
régulateur explique « les<br />
performances des équipements<br />
actuellement disponibles sont<br />
inférieures aux prévisions. En<br />
particulier la couverture serait<br />
inférieure de 10 à 20 % pour un<br />
nombre de stations de base<br />
équivalent, l’utilisation en intérieur<br />
serait également fortement<br />
compromise par manque de maturité<br />
des équipements. » Autre point<br />
souligné par l’ARCEP : les modèles<br />
économiques de la Boucle Locale<br />
Radio haut débit doivent s’inscrire<br />
dans un partenariat public-privé pour<br />
la couverture des zones blanches<br />
(dans le cadre des RIP, réseaux<br />
d’initiative publique), ou dans un<br />
cadre de FAI d’envergure nationale<br />
dans les zones denses (Bolloré<br />
Telecom s’inscrit dans ce cadre, avec<br />
le rachat de 8 licences de HDRR). <strong>Le</strong><br />
régulateur souligne « les titulaires<br />
d’autorisations de boucle locale radio<br />
dans la bande 3,5 GHz confirment la<br />
fragilité d’un modèle économique<br />
exclusivement zones blanches et<br />
illustrent qu’en dehors de tout<br />
financement public, ce modèle semble<br />
être difficilement viable. »<br />
Franck Esser, PDG du nouvel SFR<br />
<strong>Le</strong> nouveau groupe pèse 12 milliards<br />
d’euros de chiffre d’affaires,<br />
4 milliards d’euros d’EBITDA, et se<br />
classe en première position des<br />
opérateurs alternatifs européens. <strong>Le</strong> nouvel<br />
SFR recense 26 millions de clients à la<br />
fois sur le fixe et l’Internet. Pour Franck<br />
Esser, PDG de SFR « nous devenons un<br />
opérateur global de nouvelle génération<br />
». <strong>Le</strong> dirigeant a insisté sur la vitesse<br />
d’intégration des différentes équipes et<br />
de travail et le lancement des premières<br />
offres communes.<br />
« Il s’agit plus d’une évolution que d’une<br />
révolution » a souligné, Jean-Marc<br />
Tassetto, directeur général Grand Public<br />
et Marketing de SFR, en dévoilant le nouveau<br />
logo du nouvel SFR. L’intégration de<br />
Neuf Cegetel n’est pas encore complètement<br />
terminée, notamment sur le plan<br />
social, mais les équipes ont travaillé tout<br />
l’été pour proposer de nouvelles offres et<br />
la marque Neuf Cegetel disparaît. Sur la<br />
partie résidentielle, l’offre est rebaptisée<br />
La Neuf Box de SFR se caractérise par un<br />
changement de packaging et comprend<br />
surtout une nouvelle relation client (installation<br />
garantie, dépannage sous 48 h<br />
et prêt de clé 3G+ en cas de persistance<br />
du problème). Côté tarif, rien ne change,<br />
le bundle triple-play est à 29,90 euros en<br />
zone dégroupée et 34,90 euros en zone<br />
non dégroupée. Pour les familles, SFR<br />
propose l’Illimythics Famille, des forfaits<br />
permettant des appels illimités entre 4<br />
mobiles SFR et des appels illimités vers la<br />
box pour les 4 mobiles. <strong>Le</strong>s prix de ce<br />
nouveau forfait s’étalent de 39,90 euros<br />
par mois avec un engagement de 24 mois<br />
pour 2 h de communications jusqu’à 6 h<br />
de communication à 79,90 euros par<br />
mois. L’unification du monde mobile et<br />
Stratégie<br />
Quoi de Neuf dans<br />
le nouvel SFR ?<br />
La fusion SFR-Neuf Cegetel n’est pas encore complètement terminée<br />
que le nouvel SFR a été porté sur les fonds baptismaux. Nouveau<br />
logo, nouvelles offres, nouveau management ; autant d’annonces<br />
très teintées SFR, qui sont une évolution, plus qu’une révolution.<br />
Internet se poursuit avec MaSfere, qui<br />
centralise la messagerie (Texto, SMS, e-<br />
mails, etc…), les contenus (partage,<br />
sauvegarde,…) et les contacts. Enfin, le<br />
nouvel SFR lance des packs pour apporter<br />
plus de services à l’abonné en termes de<br />
fidélité, de renouvellement, de qualité et<br />
de flexibilité. « Nous sommes devenus<br />
opérateur de services » insiste Jean-Marc<br />
Tassetto.<br />
Pour la partie entreprise, qui se voit<br />
renommée SFR Business Team, les<br />
équipes de Paul Corbel ont travaillé sur<br />
de nouvelles offres qui seront disponibles<br />
à partir du mois de novembre 2008.<br />
L’objectif était de réunir le meilleur des<br />
deux mondes fixe et mobile et trouvera<br />
sa traduction par l’offre 9 Office de SFR,<br />
Collectivités territoriales<br />
L’activité régulatoire européenne<br />
dans les télécoms fourmille au<br />
sein des institutions communautaires.<br />
Après l’Euro tarif pour<br />
encadrer le prix des appels mobiles au<br />
sein de l’Union, Viviane Reding,<br />
Commissaire en charge des technologies<br />
de l’information, s’attelle à un autre<br />
sujet : celui de la data et par le plus<br />
petit dénominateur commun, mais aussi<br />
le plus utilisé, le SMS. Depuis quelques<br />
mois, la Commission presse les opérateurs<br />
de réviser les tarifs des SMS<br />
envoyés depuis l’étranger à la baisse.<br />
Devant leur absence de réponse et leur<br />
peu d’empressement à fournir des<br />
réponses commerciales effectives,<br />
Viviane Reding, comme pour le plafonnement<br />
des appels voix, va déposer un<br />
projet de règlement pour définir les prix<br />
de certaines prestations. Pour mémoire<br />
dans l’ordre normatif communautaire, le<br />
règlement s’applique de manière<br />
contraignante et s’intègre directement<br />
dans le droit national. La Commission<br />
qui comprendra des appels fixes et<br />
mobiles illimités. Par ailleurs, une offre<br />
baptisée SFR Global Access Ipnet proposera<br />
un accès sécurisé en mobilité aux<br />
applications entreprises.<br />
Au final, après quelques mois de travail<br />
intensif, le nouvel SFR présente de beaux<br />
atouts, même si les premières offres<br />
n’ont pas une âme propre et ne révolutionneront<br />
pas le marché. <strong>Le</strong>s innovations<br />
arriveront par la suite, Femtocell,<br />
montée en puissance dans les netbooks,<br />
le déploiement de la fibre optique,<br />
notamment à travers l’accord passé avec<br />
Orange. Sur ce dernier point, le nouvel<br />
SFR souhaite investir 450 millions d’euros<br />
dans la fibre pour raccorder un million<br />
de clients. ■<br />
Jacques Cheminat<br />
Intensité régulatrice européenne<br />
autour des télécoms<br />
Viviane Reding, la commissaire européen chargée<br />
des nouvelles technologies souhaite fixer à 0,11<br />
euros le prix de l’euro SMS.<br />
européenne a indiqué que le prix du SMS<br />
envoyé depuis l’étranger devrait coûter<br />
11 centimes, alors qu’aujourd’hui ce prix<br />
est évalué à 30 centimes d’euros. Autre<br />
sujet d’actualité, la révision du « paquet<br />
telecoms ». <strong>Le</strong> Parlement européen a<br />
étudié la proposition de la Commission<br />
européenne et a révisé la création d’un<br />
régulateur européen distinct, par le rassemblement<br />
des différentes autorités<br />
nationales. L’objectif de cette création<br />
est d’harmoniser les différentes politiques<br />
européennes des télécommunications<br />
au sein des Etats membres. ■ JC<br />
28 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
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30:022 Infra Actu-JCOK.qxd 13/10/2008 12:42 Page 30<br />
Distributeurs/Intégrateurs<br />
actualités<br />
en Bref<br />
Atelio, le succès par<br />
l’indépendance<br />
« Quand je suis devenu installateur,<br />
j’ai refusé de me marier avec une<br />
marque. J’ai essayé de trouver à<br />
chaque fois auprès du marché la<br />
meilleure solution pour mes<br />
clients ». Pour Sylvano Trotta, jeune<br />
entrepreneur Strasbourgeois qui a<br />
commencé sa carrière en 1991 chez<br />
Matra, avant de passer par Jeumont<br />
Scheneider, Bosch, puis Tenovis -<br />
avant le rachat de ce dernier par<br />
Avaya -, l’indépendance est une<br />
marque de fabrique et une<br />
condition sine qua non de succès<br />
dans une société où, pourtant, « le<br />
téléphone est archi promu, mais on<br />
s’en sert très mal ». Dès la création<br />
d’Atelio, donc, en novembre 2005,<br />
les choses étaient extrêmement<br />
claires, même si le<br />
prix à payer pouvait<br />
être élevé et ce, à<br />
double titre.<br />
D’une part, ne<br />
travailler avec<br />
personne en<br />
particulier, c’est<br />
travailler avec tout<br />
Sylvano Trotta le monde.<br />
Aujourd’hui, Atelio<br />
référence Mitel, Avaya, Resix,<br />
Funkwerk (pour 80 % de son<br />
activité), puis avec Nec, Adept,<br />
3Com, Cisco, voir encore du Tenovis<br />
pour le reste. Du coup, la société<br />
gère le casse-tête – et le coût - des<br />
certifications de chacun.<br />
« Aujourd’hui, explique Sylvano<br />
Trotta, tout est sur IP. Et un<br />
ingénieur IP peut se mettre<br />
facilement d’un système à l’autre.<br />
Rentrer dans les produits Mitel,<br />
c’est 3 jours de formation pour<br />
quelqu’un qui connaît bien Avaya,<br />
ou 3 jours pour Resix. Ce n’est pas<br />
tellement un problème ».<br />
Autre conséquence : les conditions<br />
d’accès aux produits, moins<br />
favorables que pour les installateurs<br />
mono-marques, renchérit la<br />
prestation.<br />
« Je suis donc plus cher que les<br />
autres, mais bien souvent, le client<br />
le comprend. Moi, je leur vend un<br />
service, en essayant de faire<br />
comprendre aux patrons de PME-<br />
PMI que, si leur accueil<br />
téléphonique est mauvais, perdre<br />
des appels, c’est perdre du chiffre<br />
d’affaires ».<br />
Fin 2008, Atelio devrait avoir facturé<br />
2,5 millions d’euros pour quelque<br />
27 personnes et, après avoir ouvert<br />
des agences à Strasbourg, Nancy,<br />
Paris, Lyon et Marseille, affiche<br />
encore des velléités de croissance<br />
externe, avec un intérêt déclaré<br />
pour la compétence des personnes<br />
composant les sociétés vendeuses.<br />
A suivre…<br />
Anniversaire<br />
SFD fête ses 10 ans<br />
SFD, navire amiral de la distribution de SFR, a vécu une<br />
décennie dans un marché en pleine mutation. Retour sur un<br />
succès et sur des ambitions.<br />
Fêter ses 10 ans dans les télécoms<br />
n’est pas chose courante, qui plus<br />
est dans le monde de la distribution.<br />
SFD, Société Financière de<br />
Distribution, vient pourtant de célébrer<br />
sa première décennie d’existence.<br />
L’histoire a débuté en 1998, avec l’enseigne<br />
Aloha, spécialisée dans la vente<br />
de téléphones portables. S’adaptant aux<br />
évolutions du marché, l’entreprise s’est<br />
développée sous la marque E-phone. Elle<br />
a poursuivi ensuite sa croissance par<br />
l’acquisition successive des réseaux<br />
Point Télécom et Phone Shop (ce dernier,<br />
auprès d’Avenir Télécom). La fusion<br />
de ces réseaux a donné naissance au<br />
réseau actuel « espaces SFR ». Il faudra<br />
attendre 2000, pour que l’entreprise<br />
prenne le nom de SFD et devienne le<br />
principal distributeur de SFR, qui détient<br />
49 % du capital. SFD développe et gère<br />
ainsi de nouveaux points de vente sous<br />
l’appellation Espaces SFR.<br />
Après ce rappel historique, place aux<br />
chiffres actuels. « Nous réalisons 300 millions<br />
d’euros de chiffre d’affaires et disposons<br />
de 300 magasins. Plus de 2 millions<br />
d’actes de ventes sont réalisés chaque<br />
année et la société comprend 2500 personnes<br />
» indique Jérôme Percheron, PDG<br />
de SFD. Ce dernier retient des 10 dernières<br />
années « la formidable activité<br />
économique de la société, il s’agit d’une<br />
belle machine de guerre ». La petite<br />
société a grandi et a étoffé ses compétences,<br />
elle a ainsi créé en 2003, l’activité<br />
professionnelle, SFD Entreprise, qui<br />
dispose aujourd’hui de 15 agences. Pour<br />
autant, Jérôme Percheron souligne<br />
« nous sommes une société qui a gardé le<br />
dynamisme des PME, système de décision<br />
rapide, moyenne d’âge peu élevée ».<br />
Avec de tels atouts, les dix prochaines<br />
années pourraient se révéler un long fleuve<br />
tranquille. « Erreur ! », tempère Jérôme<br />
Percheron, « les dix prochaines années<br />
seront plus difficiles à décliner, car le marché<br />
est plus mature et d’autres challenges<br />
sont devant nous ». Et de préciser : « mon<br />
Certification<br />
Vendre de l’IP Centrex ou des<br />
offres de mobilité sont des actes<br />
qui requièrent une bonne formation<br />
préalable. Fort de ce<br />
constat, et ayant l’ambition de développer<br />
le mode de distribution indirecte<br />
pour ses différentes offres, Orange<br />
Business Services a développé depuis<br />
quelques mois une certification maison<br />
à l’attention de ses partenaires distributeurs.<br />
Pour Thierry Dubois, responsable<br />
de la division des ventes indirectes,<br />
« Ces certifications deviennent nécessaires<br />
pour que les distributeurs comprennent<br />
les produits et soient capables<br />
de répondre aux besoins exacts de leurs<br />
clients ». Cette démarche a été institutionnalisée<br />
sous l’appellation et le logo,<br />
« expert certifié ». « Nous avons aujourd’hui<br />
une centaine de partenaires qui<br />
sont des « experts certifiés » sur notre<br />
réseau de 2000 partenaires » souligne<br />
Thierry Dubois. <strong>Le</strong> démarrage de cette<br />
politique de certification a été progressif<br />
pour connaître à la fois le sentiment<br />
Jérôme Percheron, PDG de SFD veut impulser un<br />
second souffle pour les dix prochaines années.<br />
ambition est d’apporter un second souffle à<br />
SFD ». Et les défis sont nombreux ; celui<br />
du recrutement étant l’un des plus prégnants.<br />
<strong>Le</strong> métier de la distribution est<br />
souvent victime d’un « turn over » important.<br />
SFD recrute ainsi cette année 600<br />
personnes en CDD, mais avec la vocation<br />
de se transformer en CDI pour un tiers<br />
d’entre eux. La formation est aussi un élément<br />
clé dans le développement de la<br />
société, notamment à travers le programme<br />
SFR Academic. L’acte de vente est<br />
rendu plus complexe par la montée en<br />
puissance d’offres plus élaborées, comme<br />
la data mobile, la messagerie, etc…<strong>Le</strong><br />
périmètre du métier de distributeur est<br />
aussi en phase de mutation et d’accompagnement<br />
de la transformation des acteurs<br />
du secteur. Ainsi, l’acquisition de Neuf<br />
Cegetel par SFR va engendrer la prise en<br />
charge de nouveaux types de produits,<br />
comme l’implémentation des offres ADSL<br />
de SFR dans les Espaces SFR. L’activité<br />
entreprise n’échappe pas non plus à la<br />
mutation en étant certifié Qualicert, pour<br />
garantir la qualité de son service.<br />
Forte de ces nouvelles ambitions, SFD a<br />
réuni le temps d’une soirée festive, l’ensemble<br />
des salariés et partenaires pour<br />
fêter comme il se doit les 10 ans de la<br />
société avec l’esprit déjà tourné vers les<br />
10 prochaines. ■<br />
Jacques Cheminat<br />
Orange Business Services<br />
étoffe sa certification<br />
Thierry Dubois, responsable<br />
de la division des ventes<br />
indirectes, pour Orange<br />
Business Services.<br />
des distributeurs<br />
et élaborer<br />
les formations<br />
ad hoc.<br />
Concrètement,<br />
la certification<br />
s’obtient par<br />
deux phases de<br />
formation. La<br />
première est<br />
d’ordre théorique,<br />
mais très<br />
orientée télécom,<br />
avec un focus sur les différents<br />
produits d’OBS. La deuxième phase est<br />
constituée d’une mise en situation au<br />
moyen d’un cas client. Pour réaliser ses<br />
formations, Orange Business Services<br />
s’est entouré de structures de haut<br />
niveau, comme Telecom & Management<br />
Sud Paris (ex INT). « Cette certification<br />
va monter en puissance et s’étendre à<br />
d’autres offres comme la mobilité ou la<br />
convergence par exemple »<br />
Thierry Dubois. ■<br />
conclut<br />
JC<br />
30 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
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32:022 Infra Actu-JCOK.qxd 10/10/2008 16:41 Page 32<br />
Equipements Actualités<br />
Express<br />
L’informatique et les télécoms ont<br />
franchi une nouvelle étape avec la<br />
signature d’un accord entre les<br />
fabricants d’ordinateurs portables<br />
et les acteurs de la téléphonie<br />
mobile. Cette alliance souhaite<br />
encourager l’usage de l’accès<br />
Internet à haut débit mobile, via la<br />
technologie 3G au sein des<br />
ordinateurs portables. L’initiative<br />
se dénomme « mobile broadband »<br />
et sera financé à hauteur d’un<br />
milliard de dollars en 2009.<br />
Zyxel fait sa rentrée en proposant<br />
plusieurs nouveautés, plutôt à<br />
destination des utilisateurs avertis<br />
ou aux professionnels. Ainsi, le<br />
routeur NBG-460N est compatible<br />
avec la dernière version du<br />
standard N pour le WiFi. Il se<br />
démarque aussi par l’existence de<br />
port GigaEthernet améliorant<br />
sensiblement les performances<br />
de certaines applications de<br />
stockage notamment. <strong>Le</strong> CPL<br />
n’est pas oublié avec une<br />
multiprise CPL 200 Mbits.<br />
Forte actualité autour des<br />
rapports entre nouvelles<br />
technologies et<br />
environnement. Sony<br />
Ericsson a lancé l’initiative<br />
“GreenHeart”. Il s’agit d’un<br />
concept qui englobe<br />
complètement le cycle de<br />
vie du produit. Ainsi, un<br />
terminal mobile sera<br />
constitué de bioplastique,<br />
de plastiques recyclés,<br />
consommera 3.5 mWatt en veille<br />
et sa documentation traditionnelle<br />
papier sera remplacée par un CD.<br />
La slingbox arrive en France. Ce<br />
boîtier permet de regarder de la<br />
vidéo à distance, car il redirige<br />
vers Internet un flux vidéo, capté<br />
directement sur un décodeur TNT,<br />
un boîtier de TV sur ADSL ou<br />
satellite ou un enregistreur DVD.<br />
La slingbox doit être reliée à la<br />
box de son FAI. Une version<br />
« perso » sera disponible à 200<br />
euros et la version « pro » coûtera<br />
300 euros.<br />
<strong>Le</strong>s premiers smartphones-PDA<br />
Acer seront disponibles au 1er<br />
trimestre 2009, selon Gianfranco<br />
Lanci, président d’Acer. <strong>Le</strong><br />
fabricant informatique avait<br />
acquis E-Ten, spécialiste des<br />
smartphones. <strong>Le</strong>s terminaux seront<br />
estampillés de la marque Glofiish<br />
et devrait tourner sur Windows<br />
Mobile, des terminaux équipés de<br />
Linux sont aussi en préparation. <strong>Le</strong><br />
dirigeant souhaite que le prix des<br />
produits ne dépasse pas 499 euros.<br />
Téléphonie mobile<br />
Fin d’année, la guerre du tactile<br />
Musique, photo, vidéo, e-mail, GPS ; quelles que soient les fonctions que<br />
proposeront les mobiles phares de la fin de l’année, il est certain que l’argument<br />
« écran tactile » pèsera lourd sur leur intérêt auprès des consommateurs. Petit<br />
tour d’horizon.<br />
Ce n’est un secret pour personne :<br />
la fin de l’année mobile sera tactile.<br />
Et force est de constater que,<br />
si l’avènement de l’iPhone a été<br />
l’élément déclencheur qui a donné naissance<br />
à toute une famille d’« iPhone<br />
killers » ou supposés tels, le terminal<br />
d’Apple, y compris dans sa version<br />
3G/GPS n’est plus la cible à abattre. Car<br />
de nombreux<br />
mobiles concurrents<br />
offrent,<br />
dans tous les<br />
domaines, des<br />
performances<br />
techniques supérieures.<br />
<strong>Le</strong> terminal<br />
d’Apple reste,<br />
en revanche, la<br />
référence en matière<br />
de technologie<br />
d’écran tactile multitouch<br />
(le seul du<br />
marché pour le<br />
moment) et d’ergonomie.<br />
Plusieurs modèles<br />
épousant de très près<br />
le « form factor » de l’iPhone, c’est-àdire,<br />
un grand écran tactile et peu de<br />
boutons en face avant, sont sortis ou<br />
devraient voir le jour tout prochainement.<br />
Listons, parmi ces derniers,<br />
l’Addict Player de Samsung, dont la<br />
famille vient de s’agrandir pour accueillir<br />
le Pixon, un mobile qui ressemble<br />
comme deux gouttes d’eau, vu de derrière<br />
à un appareil photo numérique.<br />
Disposant d’un capteur 8 Mpix, d’un<br />
flash au xenon et de nombreuses fonctions,<br />
il vient en concurrence frontale<br />
avec le LG KC 910, mieux connu sous le<br />
nom de « Renoir ». Successeur du très<br />
populaire Viewty du constructeur, le<br />
Renoir, un 8 Mpix aussi, a su faire fructifier<br />
son héritage en améliorant les<br />
points faibles de son aîné : manque de<br />
fluidité de l’écran, et qualité insuffisante<br />
des photos en éclairage faible. Il offre<br />
en plus de nombreuses fonctions d’appareil<br />
photo : détection de visage, détection<br />
de sourire, prise de vue en mode<br />
« beauty » (qui gomme les imperfections<br />
de la peau)…<br />
« Beaucoup de choses vont se jouer au<br />
niveau de l’interface, explique Denis<br />
Morel, directeur de la division télécom<br />
chez LG France. Puisque les mobiles tactiles<br />
sont très proches les uns des autres<br />
(grand écran tactile, peu de boutons, rappelons-le),<br />
c’est sur la facilité d’usage et<br />
sur la convivialité des menus que se fera la<br />
différence. Nous avons beaucoup travaillé<br />
cet aspect des choses en équipant le<br />
Renoir d’une interface dotée de widgets<br />
(comme le Player Addict et le Pixon), qui<br />
plaît beaucoup à une population de jeunes<br />
adeptes des fonctions multimédia ».<br />
Anticipant par ailleurs une descente en<br />
gamme des fonctions tactiles, LG s’apprête<br />
à sortir le KP 500, un mobile de<br />
milieu de gamme (199 € en terminal<br />
nu), dont Bouygues Telecom aura l’exclusivité<br />
jusqu’à la fin de l’année dans<br />
une offre de compte bloqué.<br />
Autres acteurs présents sur le tactile :<br />
HTC, avec son Touch Diamond, qui sort<br />
en blanc pour cette fin d’année, Toshiba,<br />
avec son Portégé G810, un beau smart-<br />
OS<br />
Androïd de<br />
Google prend<br />
forme<br />
phone sous<br />
Windows Mobile<br />
6.1 doté également<br />
d’un clavier<br />
sensitif ou<br />
encore Asus<br />
avec son P552w.<br />
Sony Ericsson<br />
annonce son<br />
Xperia X1 pour<br />
la fin de l’année,<br />
et Nokia le<br />
5800 au premier<br />
trimestre 2009.<br />
Reste à savoir comment évoluera la stratégie<br />
d’Apple. A moins de se doter d’une<br />
véritable gamme de produits, capable de<br />
couvrir tous ou une bonne partie des<br />
segments de clientèle, la firme de<br />
Cuppertino restera, au mieux, un franc<br />
tireur de la téléphonie mobile. ■<br />
Ariel Gomez<br />
<strong>Le</strong>s quelques rares présentations<br />
des balbutiements<br />
du système<br />
d’exploitation du<br />
géant de l’Internet, Google,<br />
lors du World Mobile<br />
Congress à Barcelone<br />
avaient suscité quelques<br />
déceptions et interrogations.<br />
Après quelques mois<br />
de travaux, le premier terminal,<br />
embarquant ce nouveau<br />
système d’exploitation, a<br />
été dévoilé aux Etats-Unis,<br />
par l’opérateur T-Mobile.<br />
Premier fabricant à se lancer,<br />
HTC qui a présenté le G1.<br />
Vendu 179 dollars avec abonnement, il<br />
intègre le WiFi, un GPS, un véritable clavier,<br />
un écran tactile de 3,2’’, un appareil<br />
photo de 3,1 Mégapixels. Coté services<br />
Internet, on retrouve Google Maps,<br />
YouTube et Gmail, ainsi que d’autres services<br />
comme Street View et Google Tak.<br />
Pour télécharger d’autres applications,<br />
un Android Market a été ouvert, ainsi<br />
qu’Amazon MP3 Store, pour la<br />
musique. L’ensemble de ces<br />
caractéristiques apporte une<br />
première réponse face à<br />
l’iPhone d’Apple. La nouvelle<br />
politique commerciale<br />
d’Apple combinée au développement<br />
rapide d’applications<br />
sur l’iPhone ont poussé les<br />
membres de l’Open Handset<br />
Alliance, à accélérer leurs travaux<br />
pour proposer plusieurs<br />
terminaux compatibles<br />
Androïd. Ainsi, Motorola pourrait<br />
trouver avec cet OS, un<br />
moyen de rebondir dans la<br />
téléphonie mobile et se serait<br />
engagé à un renforcement des<br />
équipes sur ce sujet. Androïd<br />
est aussi en concurrence avec<br />
Windows Mobile et le PDG de<br />
Microsoft, Steve Ballmer, de passage à<br />
Paris a ironisé « il ne faut pas oublier qu'il<br />
est en version une.... et on le voit bien<br />
».En France, le HTC G1 Androïd sera<br />
distribué en avril 2009, probablement par<br />
SFR. ■<br />
JC<br />
32 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
<strong>Le</strong>LogicieldeGestionCommerciale<br />
pourDistributeursenTéléphonieMobile<br />
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34-35-JC:022 Infra Actu-JCOK.qxd 13/10/2008 12:38 Page 34<br />
Equipements<br />
Point marché<br />
Netbooks ■ Initié en janvier dernier par le succès de l’EeePC d’Asus, le marché des netbooks est véritablem<br />
un modèle. <strong>Le</strong>s opérateurs jouent le jeu. Cette famille de produits semble répondre à un vrai besoin de c<br />
PAR<br />
HERVE<br />
REYNAUD<br />
<strong>Le</strong>s Netbooks : mini PC ou<br />
Aujourd’hui, « A la fin août, nous avions<br />
déjà réalisé plus de 60 000 ventes sur<br />
notre gamme de netbooks », annonce<br />
Mathieu Horn, directeur marketing chez<br />
SFR, « cela dépasse nos prévisions ». La<br />
réussite de l’EeePC 701 d’Asus dans l’offre de l’opérateur<br />
reflète bien l’engouement des consommateurs<br />
pour cette nouvelle catégorie de produits. Selon<br />
Gartner, les netbooks représentent déjà un peu plus<br />
de 10 % des ventes de PC en France au premier<br />
semestre de cette année, soit plus de<br />
230.000 unités. Au niveau mondial, Gartner<br />
estime les ventes totales de netbooks pour<br />
2008 à 10 millions d’unités. Dans<br />
l’Hexagone, depuis l’introduction en janvier<br />
du premier modèle Asus chez SFR, les<br />
choses sont donc allées vite. « Nous voulions<br />
ouvrir une nouvelle voie dans la démocratisation<br />
de l’internet mobile », explique<br />
Mathieu Horn, « pour nous, le netbook est le<br />
compagnon idéal de notre clé Internet ». La<br />
principale raison de ce succès est bien là : les netbooks<br />
répondent au besoin de se connecter en tout<br />
lieu à Internet, d’une manière suffisamment confortable.<br />
Bien entendu, le facteur prix a également joué<br />
[<br />
un rôle important, puisque les netbooks<br />
offrent tout de même l’essentiel<br />
des fonctionnalités d’un ordinateur<br />
pour environ 400€. Mais surtout,<br />
inclus dans l’offre d’un opérateur, ils<br />
peuvent descendre sous la barre des<br />
100 €, comme c’est le cas chez SFR.<br />
La 3G intégrée<br />
dans le PC<br />
Depuis, Orange a lui aussi lancé son<br />
offre de netbooks. « C’est une bonne<br />
nouvelle que nous soyons suivis par<br />
Orange », estime Mathieu Horn, « nous<br />
nous sentions un peu seuls sur le segment<br />
et puis, pour la structuration du<br />
marché, c’est un bon signe qu’Orange se<br />
prenne au jeu ». Une occasion que SFR<br />
a saisi pour enrichir sa gamme d’un<br />
nouveau produit en ce mois d’octobre.<br />
En effet, l’opérateur vient d’annoncer<br />
le lancement prochain du nouvel EeePC<br />
d’Asus, le 901. Il s’agit du premier netbook<br />
3G, puisque ce dernier intègre<br />
directement cette fonction, à l’instar<br />
des laptops. L’Asus 901 tourne sous<br />
Windows XP (contrairement au premier<br />
Asus qui fonctionnait sous Linux) avec<br />
un processeur Intel Atom. Il dispose<br />
d’un écran de 9 pouces et d’une<br />
mémoire flash SSD de 16 Go. « La connectivité 3G<br />
constitue aujourd’hui la principale attente de nos<br />
clients », explique Mathieu Horn. <strong>Le</strong> prix du 901 sera<br />
évidemment un peu plus élevé que les autres netbooks<br />
de la gamme, puisqu’il devrait être de 279€ avec abonnement<br />
[ce prix n’est pas définitif au moment où nous<br />
écrivons ces lignes, NDLR]. Pour proposer un prix intéressant<br />
à ses clients, SFR avait jusqu’à présent choisi<br />
le mode de l’ODR (offre de remboursement), mais<br />
l’EeePC 901 sera bel et<br />
bien subventionné. « A<br />
partir du moment où la<br />
connectivité 3G est sur la<br />
machine, nous sommes<br />
sur le même modèle que<br />
Jean-Pierre<br />
Béchade<br />
Directeur grand public<br />
et distribution chez <strong>Le</strong>novo<br />
« Nous pensons que, comme les<br />
mobiles, les netbooks deviennent un<br />
peu un attribut de la personne »<br />
pour les téléphones mobiles », explique Mathieu Horn,<br />
« par conséquent, il n’y a pas de raisons que nous ne<br />
subventionnions pas ce netbook ». SFR semble décidé<br />
à poursuivre dans la voie de l’innovation sur ce segment<br />
de marché, aussi bien au niveau de la connectivité<br />
des netbooks que des services associés. Ainsi,<br />
grâce aux hot spots WiFi de Neuf Cegetel, l’objectif de<br />
l’opérateur est désormais de permettre aux utilisateurs,<br />
dès la fin de cette année, de pouvoir se connecter<br />
sur la meilleure bande passante disponible.<br />
C’est sans doute ce que veux aussi proposer Orange<br />
avec le Medion Akoya Mini E1210 que l’opérateur commercialise<br />
depuis quelques semaines. Positionné à<br />
199€, dans le cadre d’une ODR, il intègre notamment<br />
la connectivité WiFi en 802.11n. « Nous avons attendu<br />
d’avoir des machines dotées de caractéristiques<br />
dignes des PC pour lancer notre offre », explique<br />
Jérôme Hénique, directeur du marché résidentiel. <strong>Le</strong><br />
Medion Akoya fonctionne sous Windows XP, avec un<br />
chipset Intel Atom, et dispose de la suite applicative<br />
Works. <strong>Le</strong> pack Microsoft Office est aussi proposé en<br />
offre d’essai. Avec ce produit, Orange vise trois cibles<br />
principales : les débutants, les internautes avertis et<br />
les étudiants. En effet, les netbooks répondent bien<br />
aux besoins de grande mobilité et de connexion des<br />
étudiants. « De plus, ces derniers sont assez prescripteurs<br />
», note Jérôme Hénique. Pour l’opérateur, qui a<br />
lancé ce netbook en même temps qu’un laptop Toshiba<br />
et qu’un PC 3G Samsung, l’objectif est de répondre à<br />
l’ensemble des usages. « Notre stratégie est multiécrans<br />
», explique Jérôme Hénique, « cela nous permet<br />
de travailler dans le sens du développement de nouveaux<br />
services ». Une chose est sûre : Orange croit<br />
beaucoup au succès de du Medion Akoya. Déjà commercialisée<br />
en Allemagne, ce netbook s’est vendu à<br />
près de 100 000 exemplaires en quelques jours.<br />
[<br />
<strong>Le</strong> chaînon manquant entre<br />
smartphones et laptops<br />
<strong>Le</strong> Medion d’Orange sera-t-il l’arme anti-EeePC ? Peutêtre.<br />
En tout cas, chez Asus, la concurrence ne semble<br />
pas être redoutée. « Il y a aujourd’hui 1 milliard de<br />
foyers équipés d’un PC dans le monde, la question qui<br />
se pose est de savoir comment faire pour passer à 2<br />
milliards », explique Cécile Brenier, responsable marketing<br />
d’Asus France, « la réponse, c’est le netbook car<br />
il faut changer la manière d’envisager les PC ». Cela<br />
semble en effet être le sens de l’histoire. <strong>Le</strong>s laptops<br />
en 15 ou 17 pouces remplacent les PC de bureau et<br />
les netbooks sont désormais positionnés pour être les<br />
vrais ordinateurs mobiles. Mais ils ne se substituent<br />
pas aux laptops. Ils n’ont ni graveur de DVD, ni carte<br />
graphique, et présente un confort d’utilisation<br />
moindre avec un écran qui ne dépasse pas les 10<br />
pouces. Pas question de passer une journée de travail<br />
34 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
34-35-JC:022 Infra Actu-JCOK.qxd 09/10/2008 19:10 Page 35<br />
t véritablement lancé. Chaque fabricant a sorti, ou va sortir,<br />
esoin de connexion à Internet en mobilité. Explications.<br />
Equipements Point marché<br />
ou super smartphones?<br />
dessus. « C’est vraiment le chaînon manquant entre les<br />
smartphones et les PC portables », poursuit Cécile<br />
Brenier. D’un point de vue marketing, le netbook est<br />
d’ailleurs plus proche des mobiles puisque sa portabilité<br />
aisée en fait un outil personnel.<br />
<strong>Le</strong>s fabricants ont donc désormais le<br />
champs libre pour proposer des services<br />
de personnalisation, comme ils<br />
l’ont fait pour les mobiles. Ainsi,<br />
Mathieu Horn<br />
Directeur marketing chez SFR<br />
« Nous voulions ouvrir une nouvelle<br />
voie dans la démocratisation de<br />
l’Internet mobile »<br />
Asus a lancé des versions très colorées de son nouveau<br />
modèle l’EeePC 901, en rouge, rose et violet.<br />
<strong>Le</strong>novo propose aussi son IdeaPad S10, lancé durant<br />
l’été, en quatre couleurs (noir, bleu, blanc et rouge).<br />
« Nous pensons que, comme les mobiles, les netbooks<br />
deviennent un peu un attribut de la personne »,<br />
explique Jean-Pierre Béchade, directeur grand public<br />
et distribution. <strong>Le</strong> netbook de <strong>Le</strong>novo se distingue<br />
aussi par quelques caractéristiques technologiques.<br />
<strong>Le</strong> S10 est notamment équipé d’un circuit de ventilation<br />
pour diminuer la chaleur. « <strong>Le</strong>s autres fabricants<br />
ont un peu négligé cet aspect jusqu’à présent »,<br />
avance Jean Pierre Béchade, « en tout cas, cela permet<br />
d’utiliser notre machine sur ses genoux sans se<br />
brûler !». <strong>Le</strong> S10 dispose aussi d’un bouton poussoir<br />
sur le côté pour revenir facilement à la partition<br />
préalable en cas de virus. Par ailleurs, <strong>Le</strong>novo a sorti<br />
une déclinaison encore plus compacte de son<br />
IdeaPad, le S9, avec un écran 9 pouces. <strong>Le</strong> fabricant<br />
Racheté par le groupe Dexxon en mai<br />
2006, Emtec (un des leaders en France<br />
sur les clés USB) est présent sur le<br />
marché des netbooks avec un modèle<br />
original baptisé Gdium. « Nous avons<br />
essayé de faire quelque chose de différenciant<br />
», confirme Eric Bonsergent,<br />
directeur commercial Europe.<br />
Fonctionnant sous Linux, le Gdium<br />
présente effectivement la particularité<br />
intègrera très probablement une offre opérateur<br />
avant la fin de l’année. « Ce type d’accords est positif<br />
pour tout le monde, opérateurs, fabricants et<br />
consommateurs », note Jean-Pierre Béchade, « nous<br />
espérons simplement que les réseaux de distribution<br />
seront bien formés ».<br />
[<br />
<strong>Le</strong> Gdium : l’ovni des netbooks<br />
<strong>Le</strong>s produits-phare<br />
de la fin de l’année ?<br />
La quasi totalité des fabricants informatiques ont<br />
désormais lancé un netbook. Acer, qui a racheté<br />
Packard Bell, a lancé son Aspire One, sous Linux,<br />
avec 8 Go de mémoire. Toutefois, Packard Bell, qui<br />
proposait déjà son Easy Note XS sous Windows XP et<br />
avec un disque dur de 30 Go, vient de présenter à<br />
Budapest sont nouveau netbook, le DOT, qui tourne<br />
sous Linux avec 160 Go de mémoire. HP a sorti<br />
avant l’été le HP 2133 Mini Note PC, netbook fonctionnant<br />
sous Linux, avec un disque dur de 120 Go<br />
et une webcam intégrée. Dell n’est pas en reste,<br />
avec sa gamme Dell Inspiron 9. De son côté, Airis<br />
de ne pas disposer de disque dur mais<br />
d’une clé USB haute capacité, la G-Key.<br />
Sur cette dernière, se trouvent l’OS et<br />
toutes les applications (une cinquantaine<br />
au total). Quand on l’insère, la clé<br />
USB est complètement avalée par le<br />
netbook. Elle ne gène donc pas sa<br />
maniabilité. « La G-Key est un peu un<br />
bureau mobile réduit à sa plus simple<br />
expression », explique Eric Bonsergent,<br />
« on peut l’utiliser dans le Gdium ou dans<br />
un autre PC ». Fort de cette innovation,<br />
Emtec est actuellement en discussion<br />
avec l’ensemble des opérateurs<br />
mobiles.<br />
propose toujours son Kira, fonctionnant sous Linux,<br />
et doté de 60 Go de mémoire. Samsung, LG et<br />
Toshiba s’apprêtent à lancer leurs modèles. MSI, qui<br />
fournit par ailleurs le châssis du Medion Akoya, a<br />
lui déjà lancé une nouvelle version de son Wind, qui<br />
vient de sortir. Celui-ci fonctionne sous Windows<br />
XP, avec 160 Go de disque dur, et dispose d’une batterie<br />
6 cellules, portant l’autonomie à 5 h. « Nous<br />
aurons prochainement une version 3G embarquée du<br />
Wind », annonce Frédéric Oster, directeur commercial,<br />
« d’ailleurs cette option va devenir courante sur<br />
le marché ».<br />
Avec l’arrivée de ces différents modèles, les netbooks<br />
pourraient être une des catégories de produits en vue<br />
pour cette fin d’année, à condition qu’ils soient correctement<br />
présentés. « <strong>Le</strong> risque est qu’il y ait un mauvais<br />
conseil donné à des utilisateurs qui pourraient être<br />
déçus par le manque de confort des netbooks », estime<br />
Jean Pierre Béchade chez <strong>Le</strong>novo. <strong>Le</strong>s fabricants ont<br />
donc entrepris des actions de communication pour<br />
informer correctement les distributeurs. « Nous<br />
n’avons pas encore le recul pour savoir s’ils en tiendront<br />
compte ». A suivre. ■<br />
Asus<br />
EeePC 701<br />
Ecran 7’’, Linux,<br />
proc. Intel Atom,<br />
mém. flash 16 Go<br />
249€<br />
(99€ avec ODR SFR)<br />
Asus<br />
EeePC 901<br />
Ecran 9“, 3G+,<br />
Windows XP,<br />
proc. Intel Atom,<br />
mém. flash SSD<br />
16 Go<br />
399€<br />
(279€ avec abonnement SFR)<br />
Medion<br />
Akoya Mini E1210<br />
Ecran<br />
10,2’’Windows XP,<br />
proc. Intel Atom,<br />
suite Works<br />
349€<br />
(199€ avec ODR Orange)<br />
<strong>Le</strong>novo<br />
IdeaPad S10<br />
Ecran 10’’,<br />
Windows XP,<br />
proc. Intel Atom,<br />
DD 160 Go,<br />
Bluetooth<br />
329€<br />
HP<br />
2133 Mini Note PC<br />
Ecran 9 ‘’,<br />
Windows Vista,<br />
proc. Via,<br />
DD 160 Go,<br />
webcam intégrée<br />
nc<br />
Acer<br />
Aspire One<br />
Ecran 9’’,<br />
Windows XP<br />
ou Linux,<br />
DD 80 Go<br />
299 ou 329€<br />
MSI<br />
Wind<br />
Ecran 10‘’,<br />
Windows XP,<br />
proc. Intel Atom,<br />
DD 160 Go<br />
429€<br />
Emtec<br />
Gdium Liberty<br />
1000<br />
Ecran 10’’,<br />
OS Linux, mém.<br />
flash SSD 16 Go,<br />
applis sur clé USB<br />
hte capacité<br />
379€<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 35
36-37:022 Infra Actu-JCOK.qxd 10/10/2008 11:59 Page 36<br />
Services<br />
actualités<br />
le point avec Julien Decot, Directeur de la Stratégie de Skype<br />
Skype :<br />
d’application à plate-forme<br />
Julien Decot,<br />
Directeur de la Stratégie de Skype<br />
Un bilan commence toujours par des chiffres.<br />
Ceux des cinq premières années d’existence<br />
de Skype, logiciel de communication sur<br />
Internet, sont impressionnants : 340 millions<br />
de comptes ouverts de par le monde (en<br />
progression de 25 à 30 millions par trimestre),<br />
100 milliards de minutes de communication<br />
consommées (avec 15 Mds de plus par<br />
trimestre), 2,5 millions de clients actifs en<br />
France… Seul le chiffre d’affaires - 381<br />
millions de dollars en 2007 - dépare un peu,<br />
par sa modestie, dans le concours de records<br />
qu’évoque ce bilan d’étape. Julien Decot,<br />
Directeur de la Stratégie de Skype, un des rares « frenchies » à œuvrer à<br />
l’état major de cette compagnie américaine préfère, en commentant ces<br />
chiffres, se focaliser sur « la validité confirmée du modèle d’affaires, sur<br />
l’adoption massive du service, et sur la profitabilité, qui se décline<br />
maintenant à deux chiffres ».<br />
A la question de savoir si un business reposant quasi-intégralement sur la<br />
vente de minutes voix (environ 90 % du C.A. de Skype) ne risquait pas de<br />
buter bientôt sur la « comoditisation » de ce service que beaucoup<br />
d’observateurs prévoient, il répond en prenant le contre-pied de ces<br />
analyses. « <strong>Le</strong> marché de la voix est plus robuste que prévu, explique-t-il.<br />
Au niveau mondial, il représente encore quelque 450 Mds de dollars de<br />
chiffre d’affaires, et c’est un marché où il y a encore de la marge ».<br />
En revanche, les offres triple play « constituent un challenge pour nous :<br />
elles démocratisent le haut débit et nous poussent à innover. C’est pour<br />
cela que nous poussons des services comme la conférence à plusieurs ou<br />
les SMS ».<br />
Tout en soulignant que Skype n’a pas vocation à se substituer aux<br />
opérateurs télécoms, mais plutôt à travailler en bonne intelligence avec<br />
eux, l’éditeur n’en cherche pas moins des relais de croissance.<br />
« Nous devons en premier lieu améliorer le produit, puisqu’il est loin<br />
d’être parfait, rappelle Julien Decot. Nous souhaitons qu’il soit hyper<br />
fiable et que la qualité soit parfaite. Nous souhaitons également rendre<br />
Skype accessible partout, sur toutes les plates-formes. Nous arrivons<br />
aussi aux limites d’un marketing de bouche à oreille. Nous allons faire un<br />
peu de marketing pour faire connaître Skype et ses fonctionnalités<br />
auprès des PME et des leaders d’opinion. Peu de gens connaissent des<br />
fonctionnalités telles que la conférence à plusieurs, le SMS, le renvoi des<br />
appels sur son mobile… ».<br />
Skype ne s’interdit d’ailleurs pas de segmenter les offres entre grand<br />
public et entreprise. Dans le chapitre des services, la vidéo définition<br />
pourrait très bien fonctionner dans les entreprises, sans oublier la<br />
mobilité et la convergence. « Pour nous, le mobile, ce n’est pas que la<br />
voix, c’est aussi la présence, le chat, l’échange de fichiers ».<br />
« Notre souhait, résume Julien Decot, c’est de passer du statut de<br />
d’application à celui de plate-forme. Nous souhaitons également<br />
encourager les parties tierces à utiliser nos services et cela, dans des<br />
secteurs comme les centres d’appel, les jeux en réseau. Nous pensons<br />
aussi que la part des entreprises dans le C.A. de Skype (environ 30 %) va<br />
beaucoup augmenter… ». ■ Ariel Gomez<br />
Solutions IP<br />
Bouygues Telecom<br />
étoffe son offre Entreprise<br />
En dehors des particuliers et de la Bbox, la branche Entreprises de<br />
Bouygues Telecom tire bénéfice de l’acquisition du réseau DSL. De<br />
nouvelles offres sont présentées autour de la voix sur IP (centrex<br />
ou PBX) et de l’accès Internet.<br />
Richard Viel, directeur général de<br />
Bouygues Telecom, a le sens de la mesure<br />
en déclarant « nous sommes devenus<br />
un acteur global des télécommunications<br />
en France ». Après avoir allumé<br />
l’étage résidentiel à travers la Bbox,<br />
l’opérateur profite de l’acquisition de<br />
son réseau DSL pour proposer de nouvelles<br />
offres au sein de son activité<br />
Entreprises. Jean René Cazeneuve,<br />
directeur de la branche Entreprises de<br />
Bouygues Telecom explique « pouvoir<br />
maintenant adresser l’ensemble des<br />
dépenses Telecom des entreprises » en<br />
estimant « la migration vers l’IP est<br />
Richard Viel,<br />
directeur général de Bouygues Telecom<br />
engagée au sein des entreprises ». Pour<br />
répondre à ces attentes, le nouvel opérateur<br />
global articule ses nouvelles<br />
offres autour de deux axes, la VoIP et<br />
l’accès Internet. Sur le premier aspect,<br />
Bouygues Telecom Entreprises disposait<br />
d’une offre de convergence mêlant fixe<br />
et mobile en partenariat avec Altitude<br />
Telecom, Business Synchro. Depuis juin<br />
2007, plus de 10 000 utilisateurs ont<br />
été séduits par cette offre. A cette offre,<br />
qui évolue en Business Synchro V2, avec<br />
plus de fonctionnalités pour un prix de<br />
45 € HT par mois, Bouygues Telecom<br />
Entreprises y ajoute une offre de centrex<br />
et une offre de PBX (les entreprises qui<br />
souhaitent garder leur infrastructure<br />
PBX et terminaux). Cette dernière est<br />
évaluée à partir de 250 € HT par mois<br />
dans le cadre d’un forfait flotte. L’offre<br />
centrex coûtera en individuel 30 € HT<br />
par mois. Sur chacune de ces offres, les<br />
appels sont illimités vers les fixes de<br />
l’entreprise, les fixes nationaux,<br />
d’Europe et d’Amérique du Nord. Un serveur<br />
vocal est également disponible,<br />
comme les musiques d’attente et le prédécroché.<br />
Sur la partie Internet,<br />
Bouygues Telecom Entreprises lance Net<br />
Synchro, qui est une gamme d’offres<br />
d’accès et de service DSL. On retrouve<br />
ainsi l’offre Web Synchro comprenant un<br />
ensemble pour assurer une meilleure<br />
visibilité de l’entreprise sur Internet<br />
(hébergement, référencement, espaces<br />
collaboratifs, stockage, nom de domaine).<br />
L’opérateur propose également une<br />
offre VPN à partir de 75 € HT par mois<br />
et par site. Enfin, l’offre Mails Synchro<br />
assure la messagerie au sein de l’entreprise<br />
pour les résidents (à partir de 9 €<br />
HT par mois et par utilisateur) et les<br />
nomades (à partir de 23 € HT par mois<br />
et par utilisateur). L’accès DSL s’échelonne<br />
de 55 € à 630 € HT par mois et<br />
par site avec des débits standards,<br />
garantis, et garantis symétriques. Ils<br />
comprennent des solutions de Firewall,<br />
de GTR (gestion du temps de rétablissement)<br />
4 h ainsi qu’un backup DSL, qui<br />
pourra bientôt être redondé en 3G. <strong>Le</strong>s<br />
professionnels ne sont pas oubliés.<br />
L’offre Pro Synchro (à partir de 29 € HT<br />
par mois avec 1 h de communication<br />
mobile) leur est dédiée et comprend une<br />
solution de convergence fixe-mobile.<br />
Elle intègre un accompagnement spécifique<br />
(audit et installation, formation,<br />
etc...) et le développement de leurs<br />
activités en ligne (hébergement,<br />
Internet illimité, dépôt du nom de<br />
domaine). Cette offre est complétée par<br />
la Bbox Pro, offre sans engagement<br />
comprenant du double play à 29, 90 €<br />
HT par mois ou du triple play plus 3 h<br />
de communications vers les mobiles<br />
pour 39,90 € HT par mois. ■<br />
Jacques Cheminat<br />
36 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
36-37:022 Infra Actu-JCOK.qxd 10/10/2008 11:59 Page 37<br />
Services<br />
Optimisation tarifaire<br />
Consotel s’implante<br />
au coeur des<br />
opérateurs<br />
Créée en 2000, Consotel,<br />
grand spécialiste de la<br />
gestion et de l’optimisation<br />
tarifaire des prestations<br />
télécoms des enterprises,<br />
distribue désormais son<br />
outil phare, Consoview, un<br />
logiciel exploitable en ASP, via<br />
les opérateurs. Une belle<br />
consécration.<br />
actualités<br />
Créée dans la fureur et le bruit de<br />
la folie Internet des années 2000<br />
par Christian Cor, Damien<br />
Bretillot et Vincent Michel, la<br />
société Consotel n’a pas tardé à modifier<br />
sa mission initiale (permettre aux particuliers<br />
d’alléger leur facture télécoms)<br />
pour s’orienter vers le conseil en optimisation<br />
aux entreprises ; prestation<br />
rémunérée sur la base du partage des<br />
économies réalisées. Chemin faisait,<br />
l’outil informatique bâti pour l’analyse<br />
et l’optimisation des factures devient en<br />
soi une offre à part entière, sous le nom<br />
de Consoview.<br />
Proposé comme un service en ASP,<br />
Consoview a petit à petit intégré toutes<br />
les dépenses liées aux télécoms dans les<br />
entreprises : abonnements et consommation<br />
des lignes fixes et mobiles,<br />
lignes data, gestion des flottes et des<br />
terminaux des cartes SIM, gestion des<br />
contrats d’exploitation et de maintenance<br />
des installateurs/intégrateurs….<br />
L’intégration a été poussée au point<br />
d’inclure la gestion des catalogues des<br />
fournisseurs référencés, avec mention<br />
des contacts et de leurs fonctions respectives,<br />
afin que les demandes soient<br />
automatiquement aiguillées vers la personne<br />
idoine. Mieux encore : lorsque le<br />
gestionnaire a besoin de commander<br />
une nouvelle carte SIM ou un poste<br />
téléphonique, il le fait directement sur<br />
Consoview, qui édite directement le bon<br />
de livraison auprès du transporteur. <strong>Le</strong><br />
suivi des interventions de maintenance<br />
– comme la programmation d’alertes de<br />
renouvellement de contrat, par exemple<br />
– fait également partie des fonctions de<br />
Consoview.<br />
Aussi la finesse de traitement des informations<br />
gérées permet tous les tris possibles<br />
: par exemple, le très populaire «<br />
top 10 » des plus grosses consommations<br />
(fixes ou mobiles).<br />
Aujourd’hui, Consotel, qui gère déjà plus<br />
d’un million de lignes téléphoniques<br />
(fixes et mobiles), franchit une nouvelle<br />
étape en intégrant les opérateurs<br />
(Orange, SFR, Neuf…) comme distributeurs<br />
de son offre. Un paradoxe qui s’explique,<br />
cependant : « en proposant à<br />
leurs clients un outil qui permet d’optimiser<br />
leur contrat et détecter d’éventuelles<br />
erreurs de facturation, explique<br />
Christian Cor, directeur associé, les opérateurs<br />
assainissent la relation avec<br />
leurs clients, et améliorent leur taux de<br />
fidélisation ». ■ Ariel Gomez<br />
La ToIP selon Aastra<br />
Promouvoir la Téléphonie sur IP ouverte<br />
Un exemple d’optimisation sur la data mobile<br />
Prenons le cas réel de la société X qui, préfère rester anonyme. Ses salariés nomades<br />
utilisent de cartes VMCC de SFR (communication data pour les PC portables), avec des<br />
forfaits mensuels de 40 Mo. Or, 31 des ces utilisateurs dépassent chaque mois leur<br />
allocation data et sont facturés au Mo de leurs dépassements. Un nouveau module de<br />
Consoview, bâti sur une brique de Business Intelligence d’Oracle, a permis à la société X<br />
de voir que si tous les accros de l’Internet mobile en dépassement constant de leur forfait<br />
40 Mo migraient vers le forfait 150 Mo (bien plus cher), la société économiserait la<br />
bagatelle de 24 000 € par an. Qui plus est, le module de gestion de Consoview permet de<br />
modifier directement en ligne, en quelques clics, les abonnement concernés, clairement<br />
identifiés par leur nom et n° d’IMEI de la carte SIM de leur VMCC.<br />
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Services Point Marché<br />
PAR<br />
HERVE<br />
REYNAUD<br />
Solutions Mobiles ■ Après une forte vague de déploiement de terminaux mobiles en<br />
entreprises, l’heure est désormais à la sécurisation et à l’administration à distance. L’arrivée<br />
de Microsoft semble avoir donné le véritable coup d’envoi de ce marché.<br />
Sécurisation et administration des flottes<br />
Aujourd’hui, « le marché est en forte augmentation,<br />
mais reste balbutiant par rapport<br />
à son potentiel », juge Didier<br />
Rochereau, directeur général de Sparus,<br />
éditeur d’applications spécialisées. Il est<br />
vrai que l’équipement constant des entreprises en terminaux<br />
mobiles pousse forcément les responsables<br />
informatiques et télécoms à se soucier de la sécurisation<br />
et de l’administration des flottes mobiles. Mais la<br />
prise de conscience est assez récente. « Il y a un vrai<br />
frémissement, nous recevons aujourd’hui trois à quatre<br />
projets par semaine », indique Hervé Meurie, Directeur<br />
des opérations chez Tibco Mobile.<br />
Un frémissement poussé par les offres des éditeurs.<br />
Sparus a lancé sa solution EveryWan Mobility Manager<br />
depuis 18 mois. « Nous la commercialisons par l’intermédiaire<br />
des constructeurs de terminaux ». Sparus a<br />
choisi d’intégrer toutes les briques de la sécurisation<br />
et de l’administration de flotte dans un seul logiciel,<br />
ce qui n’est pas la stratégie de tous les acteurs. Sur le<br />
marché, on retrouve principalement quatre briques de<br />
fonctionnalités (voir encadré). « Nous sommes les<br />
seuls à proposer l’ensemble de ces services », assure<br />
Didier Rochereau. Mais pour Sparus, comme pour l’ensemble<br />
des éditeurs, la principale concurrence sur ce<br />
marché vient désormais de Microsoft. L’américain, qui<br />
a fourni son OS Windows Mobile à plus de 10 millions<br />
de terminaux l’an dernier (marchés grand public et<br />
entreprises confondus),<br />
a lancé en mai dernier sa<br />
propre solution d’administration<br />
de flottes,<br />
baptisée SCMDM (System<br />
Center Mobile Device<br />
Manager).<br />
Didier Rochereau<br />
Directeur général<br />
de Sparus<br />
« <strong>Le</strong> marché est en forte<br />
augmentation, mais reste balbutiant<br />
par rapport à son potentiel »<br />
[<br />
Microsoft, partenaire ou<br />
concurrent ?<br />
Il s’agit du premier produit de Microsoft dans cette<br />
catégorie. SCMDM est destiné uniquement aux terminaux<br />
fonctionnant sous Windows Mobile 6.1. « Nos<br />
clients nous ont demandé une solution de sécurité pouvant<br />
s’intégrer dans un existant », explique Ha Nguyen<br />
Dac, directeur marketing de l’activité mobilité d’entreprise,<br />
« et surtout ils souhaitaient pouvoir administrer<br />
leurs terminaux mobiles sans négliger l’aspect<br />
sécurité ». Microsoft a donc conçu son offre en suivant<br />
deux axes principaux de développement.<br />
Premièrement, l’éditeur a cherché à apporter de la<br />
simplicité à sa solution, pour que la configuration<br />
soit aisée. Ensuite, la ligne directrice a été de permettre<br />
une gestion des périphériques mobiles similaires<br />
à celle des postes de travail. Pour cela, les PDA<br />
et smartphones peuvent être intégrés dans Active<br />
Directory, le service d’annuaire des serveurs de<br />
Microsoft, ce qui permet de pousser des règles vers les<br />
mobiles, comme il est possible de le faire vers les PC.<br />
Si SCMDM va forcément concurrencer un certain<br />
nombre de solutions du<br />
marché, Microsoft préfère<br />
se placer dans une<br />
logique de partenariats.<br />
D’ailleurs, SCMDM présente<br />
encore quelques<br />
lacunes, notamment en<br />
ce qui concerne la prise<br />
en main à distance des<br />
terminaux mobiles, qui<br />
Ha Nguyen Dac<br />
Directeur marketing<br />
de l’activité mobilité d’entreprise chez Microsoft<br />
« Nos clients nous ont demandé une<br />
solution de sécurité pouvant<br />
s’intégrer dans un existant »<br />
n’est pas intégrée à la solution. « <strong>Le</strong>s briques de<br />
base de notre solution peuvent être communes avec<br />
d’autres outils, tout en adressant de manière différente<br />
les besoins des clients », explique Ha Nguyen Dac,<br />
« mais surtout, des briques complémentaires peuvent<br />
être trouvées chez nos partenaires ». De toute façon,<br />
Microsoft ne compte pas en rester là. Une nouvelle<br />
version de SCMDM est déjà dans les cartons. « <strong>Le</strong><br />
marché est en train de se structurer », explique Ha<br />
Nguyen Dac, « tous les constructeurs intègrent<br />
Windows Mobile 6.1 de manière native afin de pouvoir<br />
s’interfacer avec SCMDM, même sur les terminaux<br />
durcis ».<br />
38 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
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Services Point Marché<br />
ottes mobiles : le marché démarre<br />
[<br />
Innover pour garder l’avance<br />
Mais pour l’heure, effectivement, l’arrivée de<br />
Microsoft sur ce marché ne semble pas effrayer la<br />
concurrence. « Ce lancement a boosté notre activité<br />
car il a stimulé l’intérêt pour cette catégorie de produits<br />
», explique même Didier Rochereau, « nous restons<br />
très complémentaires avec Microsoft ». Il est<br />
vrai que, de toute<br />
façon, face à la puissance<br />
marketing de<br />
Microsoft, la stratégie<br />
des éditeurs spécialisés<br />
sera toujours d’innover<br />
et de faire preuve de<br />
créativité. « Nous faisons<br />
cela depuis 25<br />
Yves Clisson<br />
Directeur général<br />
Telelogos<br />
« Nous avons mis le doigt sur un secteur<br />
innovant, dans le domaine de la santé du<br />
smartphone, mais nous avons encore un<br />
gros boulot de recherche à effectuer »<br />
ans », explique Yves Clisson, Directeur général de<br />
Telelogos, « il nous faut toujours être en avance ».<br />
Telelogos, qui s’est positionné plus précisément sur<br />
la surveillance des fonctions des smartphones avec<br />
une solution baptisée MediaContact Management,<br />
reste également optimiste. « La bonne volonté de<br />
Microsoft France est évidente, mais la filiale française<br />
n’est qu’une partie du groupe », observe Yves<br />
Clisson. En matière d’innovation, Telelogos essaie<br />
donc d’être organisé. La société a mis en place<br />
depuis quelques mois une démarche de logiciels<br />
concepts. « L’objectif est de sortir des produits qui<br />
apportent des degrés d’innovation importants »,<br />
explique Yves Clisson, « nous avons mis le doigt sur<br />
un secteur innovant, dans le domaine de la santé du<br />
smartphone, mais nous avons encore un gros boulot<br />
de recherche à effectuer ». La sortie de la prochaine<br />
solution n’est pas prévue avant une année.<br />
De son côté, comme Sparus, Sybase a choisi d’intégrer<br />
toutes les fonctionnalités qu’il propose dans une<br />
seule solution baptisée Afaria. On y trouve les inventaires,<br />
la mise à jour à distance, la synchronisation<br />
de fichiers, la gestion de la bande passante, la gestion<br />
de configuration, le chiffrement des données sur<br />
les mobiles, la sécurisation des communications et la<br />
gestion de perte ou de vol. « De plus, nous venons<br />
d’intégrer deux nouveaux modules, à savoir un firewall<br />
et un antivirus », annonce Jean-Luc <strong>Le</strong>verge,<br />
Hervé Meurie<br />
Directeur des opérations<br />
Tibco Mobile<br />
« Il y a un vrai frémissement, nous<br />
recevons aujourd’hui trois à quatre<br />
projets par semaine »<br />
Directeur commercial, « ceci est important, car les<br />
antivirus existants sont parfois incompatibles avec les<br />
modules de sécurité ». La solution de Sybase est<br />
assez proche de celle de Microsoft, à la différence<br />
qu’elle est compatible avec l’ensemble des OS du<br />
marché (Windows Mobiles, Symbian, Palm, UIQ,<br />
Linux, BlackBerry), ce qui n’est pas le cas de SCMDM<br />
qui ne fonctionne qu’avec Windows Mobile 6.1.<br />
[<br />
Sécurisation et administration à distance :<br />
les différentes briques<br />
Sur le marché de la sécurisation et du<br />
« device management » des flottes<br />
mobiles, on trouve principalement<br />
quatre briques de fonctionnalités.<br />
Premièrement, le provisionning, c’està-dire<br />
la gestion des terminaux, qui<br />
permet de configurer à distance les<br />
mobiles, de télédistribuer et de paramétrer<br />
les applications, et de gérer le<br />
roaming. Ensuite, la sécurisation permet<br />
de gérer les authentifications,<br />
notamment sur la base des numéros<br />
de série et des numéros IMEI. Cela<br />
offre la possibilité, en cas de perte ou<br />
de vol de terminaux, de révoquer le<br />
mobile afin d’éviter tout usage frauduleux.<br />
La sécurisation concerne aussi<br />
les données stockées et échangées.<br />
<strong>Le</strong>s données sont cryptées, par l’intermédiaire<br />
d’une carte SDK par<br />
Un marché de solutions qui<br />
s’étoffe<br />
Ercom s’est lui spécialisé sur la sécurité, avec une<br />
offre incluant le chiffrement des données du terminal,<br />
l’effacement à distance et l’éradication de la<br />
carte à puce de chiffrement des communications en<br />
cas de perte ou vol. La société intervient donc en<br />
réponse à des besoins de sécurisation forte. Elle est<br />
partenaire d’autres éditeurs, notamment Sparus,<br />
exemple. Troisième brique : l’optimisation<br />
des communications, notamment<br />
pour les applications métier qui ne<br />
sont pas conçues pour faire face aux<br />
coupures. L’optimisation peut consister<br />
en une solution de tunneling applicatif<br />
qui permet, en cas de déconnexion<br />
ou de latence, d’éviter les blocages<br />
en masquant le défaut. La synchronisation<br />
reprend ensuite au<br />
paquet près, dès que la connexion est<br />
rétablie. <strong>Le</strong> même système permet de<br />
gérer le handover. Un module de compression<br />
à la volée peut aussi optimiser<br />
les flux, limiter les temps de transfert<br />
et ainsi augmenter les autonomies.<br />
Enfin, la prise de contrôle à distance<br />
constitue une autre brique fonctionnelle.<br />
<strong>Le</strong>s utilisateurs de mobiles<br />
n’étant pas forcément compétents<br />
pour expliquer la panne au responsable<br />
informatique, il est utile qu’un<br />
technicien de support puisse prendre<br />
le contrôle à distance des mobiles, en<br />
GPRS le plus souvent, afin de diagnostiquer<br />
les problèmes, récupérer la<br />
configuration antérieure et fermer les<br />
fichiers abimés.<br />
pour fournir à ses clients des solutions de gestion<br />
de flottes. « Nous avons d’ailleurs édité avec Sparus<br />
un document présentant les architectures type pour<br />
sécuriser et administrer une flotte de mobiles »,<br />
indique Charles d’Aumale, Responsable commercial<br />
et marketing. Ercom estime les besoins en sécurité<br />
forte à quelques dizaines de milliers de PDA et<br />
de smartphones sur le marché français. « Un certain<br />
nombre de nos clients prennent notre solution<br />
en tant qu’alternative sécurisée aux BlackBerry »,<br />
explique Charles d’Aumale, « en effet, un certain<br />
nombre d’industriels et de ministères n’avaient pas<br />
encore déployé de solutions de messagerie mobile<br />
par crainte pour la confidentialité des informations,<br />
maintenant ils peuvent le faire ».<br />
D’autres sociétés spécialisées dans la sécurisation<br />
se sont positionnées sur ce marché, notamment<br />
Arkoon avec sa Security Box Mobile, NTR Global<br />
avec NTR Admin, ou encore Hermitage Solutions<br />
avec PGP Mobile. <strong>Le</strong>s constructeurs de mobiles<br />
commencent aussi à proposer leurs propres outils,<br />
comme Motorola avec sa plate-forme MSP et Nokia<br />
avec sa solution Intellisync Device Management.<br />
D’ailleurs, le fabricant finlandais ne devrait pas en<br />
rester là. « Nokia sortira en fin d’année une solution<br />
comparable à ce que propose Microsoft aujourd’hui<br />
», indique Hervé Meurie chez Tibco Mobile,<br />
qui est un des intégrateurs partenaires de<br />
Microsoft, avec qui il vient de lancer début septembre<br />
une offre de sécurisation packagée. ■<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 39
40-41 AG OK:040-041_Interview-JCOK.qxd 09/10/2008 19:18 Page 40<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres<br />
interview<br />
Pierre Danon, PDG de Numericable<br />
Numericable, opérateur commu<br />
Changement de dirigeant, changement de style ; Pierre Danon insuffle à Numericable une dynamique nouvelle et<br />
une transparence bienvenue. Fibre optique, relation client, collectivités territoriales, distribution ; autant de sujets<br />
abordés sans détours par le nouveau dirigeant.<br />
Avec votre arrivée à la tête de<br />
Numericable, y a-t-il une volonté d’être<br />
plus transparent, plus communicant ?<br />
La constitution de Numericable a été une épopée, marquée<br />
par plusieurs étapes. Il y a eu au début les années<br />
de « la chevauchée fantastique ». Aujourd’hui, nous<br />
avons changé de période, nous sommes dans un cycle où<br />
la priorité est donnée à la stabilisation de ce que nous<br />
avons construit. Sur mon style, j’espère apporter un discours<br />
direct et de la transparence.<br />
Est-ce que cette mutation passera<br />
par une nouvelle politique de la relation<br />
client ?<br />
La situation antérieure n’a pas été<br />
rose. Qu’il s’agisse de Noos ou de<br />
Numericable, nous n’avions pas la<br />
réputation d’un service client exceptionnel.<br />
Agréger plusieurs opérateurs<br />
ensemble a rendu très difficile l’harmonisation<br />
des systèmes d’information<br />
et de processus. Mais le passé,<br />
c’est le passé et nos équipes travaillent<br />
d’arrache-pied pour améliorer<br />
de la relation client.<br />
Est-ce que la qualité<br />
de la relation client sera<br />
le principal élément différenciant<br />
des FAI ?<br />
Non, l’élément différenciant résidera<br />
dans les offres. Il existe une rupture<br />
entre le haut débit et le très haut<br />
débit. Disposer du 100 Mbit/s n’est<br />
pas la même chose que l’ADSL à 20<br />
Mbit/s, l’expérience est très différente.<br />
La relation client reste néanmoins au cœur de notre<br />
stratégie, car les bénéfices tirés de cette relation<br />
influent directement sur notre proposition commerciale<br />
dans le très haut débit. Pour résumer, la bonne relation<br />
client est nécessaire, mais ce sont les offres qui feront la<br />
différence.<br />
Vous avez annoncé 104 000 abonnés<br />
en fibre optique, là où d’autres sont en<br />
retard, est-ce avance suffisante ?<br />
Pas du tout ! Si l’on compare avec le Tour de France,<br />
nous n’en sommes qu’au prologue dans le très haut<br />
débit. Nous sommes heureux de l’avoir remporté, mais<br />
il reste encore du travail à réaliser. Pour ce faire, nous<br />
avons créé une dynamique et un mouvement. Quelque<br />
3,4 millions de prises sont équipées en fibre et 2,7 millions<br />
de prises sont « allumées ». Cela devrait nous<br />
aider à essayer de garder notre avance.<br />
<strong>Le</strong>s distributeurs<br />
indépendants sont un canal de<br />
proximité, qui possède des<br />
compétences, et qui réalise une<br />
croissance de 45 % depuis le<br />
début de l’année<br />
Mon souci réside dans l’idée<br />
d’un opérateur unique, car<br />
nous sommes déjà présents<br />
dans les immeubles<br />
Qu’est ce qui pousse le client à<br />
passer du haut débit au très haut débit ?<br />
Résolument cela passera par la télévision haute définition.<br />
<strong>Le</strong>s utilisateurs avertis (qui font du peer to peer,<br />
du téléchargement vidéo, des jeux en réseau…)<br />
connaissent l’intérêt du très haut débit. En revanche,<br />
les utilisateurs moins fréquents (mails, shopping, …)<br />
peuvent se poser la question de l’intérêt d’une augmentation<br />
sensible de la bande passante. L’expérience<br />
de la télévision haute définition nécessitera de basculer<br />
vers des offres très haut débit. Avec l’ADSL, vous<br />
êtes soumis aux contraintes de la distance par rapport<br />
au répartiteur, et les protocoles de compression peuvent<br />
dégrader la qualité de la HD. Nous revendiquons<br />
la proposition d’une haute définition native, capable<br />
d’assurer une excellente qualité.<br />
Quelles sont les limites de votre<br />
métier d’opérateur ?<br />
Nous sommes avant tout un distributeur de contenus<br />
ayant la capacité de les agréger. Notre positionnement<br />
est de mettre en scène les différents contenus. Cela<br />
procure des avantages et aussi des inconvénients.<br />
Ainsi, nous avons rarement des exclusivités, mais nous<br />
discutons avec l’ensemble des acteurs. Cette question<br />
des contenus se heurte aussi à des conditions financières.<br />
Numericable s’autofinance, et les bénéfices servent<br />
en priorité à améliorer la qualité de notre réseau<br />
ainsi qu’à la mise en place de nouvelles technologies.<br />
Pour mémoire, nous versons chaque année 130 millions<br />
d’euros aux fournisseurs de contenus.<br />
La mobilité est-elle aujourd’hui<br />
une composante majeure pour un<br />
opérateur ?<br />
Notre indépendance nous pousse vers une certaine<br />
rationalité économique. Je n’ai pas de jugement sur la<br />
4ème licence 3G mais, au regard des conditions financières<br />
d’attribution, c’est hors de portée pour nous. Par<br />
rapport à certains acteurs du marché, nous<br />
sommes une petite PME qui ne doit pas se<br />
laisser saisir par la folie des grandeurs.<br />
Nous sommes cependant présent dans la<br />
mobilité en tant que MVNO, avec Bouygues<br />
Telecom. La sortie de nos offres a été<br />
volontairement modeste et discrète. Nous<br />
regardons ce que demandent les clients,<br />
quelles sont leurs attentes. Nous n’avons<br />
pas d’objectif en nombre d’abonnés, nous<br />
ne sommes pas dans une course de vitesse.<br />
Nos efforts et nos investissements se<br />
concentrent avant tout sur les centaines de<br />
villes qui restent à fibrer.<br />
Quelle est votre position<br />
sur l’accord Orange et SFR<br />
dans la fibre optique ? Ainsi<br />
que sur la localisation du point<br />
de mutualisation ?<br />
J’essaye de ne pas porter de jugement sur<br />
l’action de mes confrères. Il y a une loi et<br />
elle doit être appliquée. Cela n’empêche<br />
pas que tout le monde discute avec tout le monde. Du<br />
côté de Numericable, nous avons un souci essentiel qui<br />
est celui de faire vivre et de stimuler la concurrence et<br />
le choix pour les clients, sans leur occasionner de<br />
dérangement. C’est pour cela que nous sommes préoccupés<br />
par le concept d’opérateur unique en vertical<br />
d’immeuble, qui ne correspond pas à la réalité, puisque<br />
nous sommes déjà présents dans beaucoup d’immeubles,<br />
et que moderniser le câble coaxial en fibre<br />
optique permettrait d’accueillir, en plus de<br />
Numericable, 3 opérateurs sans aucun dérangement et<br />
en améliorant ainsi l’évantail de choix pour les occupants<br />
de l’immeuble. Dans ce cadre, nous pourrons<br />
offrir aux opérateurs les structures d’offre qu’ils souhaitent<br />
et des points de mutualisation en pied d’immeuble<br />
ou à l’extérieur, de la manière la plus adaptée pour eux.<br />
40 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des téléco<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
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<strong>Le</strong>s gens & les chiffres<br />
interview<br />
municant à la fibre transparente<br />
<strong>Le</strong> gouvernement va présenter son<br />
plan numérique, quelle est la place de<br />
Numericable ? Que pensez-vous du haut<br />
débit dans le service universel ?<br />
Sur le deuxième point, je garderais mes opinions pour<br />
moi. Numericable est une petite entreprise et elle n’a<br />
pas vocation à intégrer le service universel. Concernant<br />
le plan numérique, nous voulons être l’aiguillon du<br />
marché sur le très haut débit. Il faut être capable de<br />
faire bouger les lignes en développant des offres innovantes.<br />
Free a permis à la France d’être la championne<br />
d’Europe de l’IPTV, cela me plairait qu’elle le devienne<br />
pour le très haut débit, un peu grâce à nous.<br />
<strong>Le</strong>s collectivités territoriales se<br />
montrent très critiques sur la nature de<br />
leurs rapports avec Numericable…<br />
<strong>Le</strong> problème est complexe et met en jeu des intérêts<br />
qui sont difficiles à faire converger.<br />
A cela s’ajoute le poids des<br />
historiques relationnels différents<br />
dans chaque cas. Il s’agit<br />
d’une problématique que nous<br />
n’avons pas assez travaillé ces<br />
deux dernières années. Je prône<br />
le dialogue, la négociation et la<br />
recherche d’un compromis sur<br />
ces sujets.<br />
Ainsi, le cas de Sarreguemines<br />
est un exemple type. <strong>Le</strong> réseau<br />
était obsolète, et nous avions<br />
des problèmes d’occupation du<br />
domaine public. Nous avons<br />
trouvé un accord pour le financement<br />
commun de la modernisation du réseau et sur la<br />
question de la propriété du domaine public. Je voudrais<br />
faire des Sarreguemines dans toute la France. J’ai commencé<br />
à rencontrer les municipalités, y compris en<br />
région parisienne, pour renouer le dialogue, trouver<br />
coûte que coûte des points de compromis. Au sein de<br />
Numericable, une équipe dédiée aux collectivités<br />
territoriales a été créée. Elle est dirigée par<br />
Arnaud Polaillon, et possède ses propres ressources.<br />
Il va nous falloir deux ans pour tout<br />
débloquer, mais j’y suis très attaché.<br />
Pourquoi avoir créé une<br />
unité « opérateur d’opérateurs » ?<br />
La vente en gros part de l’idée qu’avec Completel<br />
et Numericable, nous détenons un très bon<br />
réseau fibré. Ce réseau, nous avons besoin de le<br />
« remplir » pour mieux le rentabiliser. D’où notre<br />
intérêt pour le lancement d’offres en marque<br />
blanche (comme Darty, dans le domaine du retail).<br />
Nous avons aussi des DSP (Délégation de service<br />
public), comme celle du Conseil Général des Hauts de<br />
Seine. Je crois beaucoup à l’ouverture de notre<br />
réseau avec des offres très abordables.<br />
Nous pourrons ainsi amener une<br />
saine émulation et une<br />
meilleure concurrence par les<br />
infrastructures.<br />
Pour l’activité<br />
entreprise, quelles<br />
sont vos ambitions ?<br />
Nous sommes numéro trois sur<br />
le marché. <strong>Le</strong> gène commun aux<br />
deux entreprises est la fibre<br />
optique. Nous allons donc augmenter<br />
le nombre de villes connectées en fibre optique<br />
en interconnectant les réseaux métropolitains de<br />
Completel avec ceux de Numericable. La fibre était<br />
réservée aux grandes entreprises ; les autres devaient<br />
se contenter des liens DSL, VDSL ou des lignes louées.<br />
Notre but est d’apporter la fibre et de la démocratiser<br />
pour l’ensemble des entreprises à des tarifs abordables.<br />
Quelle est votre position sur la<br />
distribution ?<br />
Nous avons un réseau de boutiques. Nous en aurons<br />
142 avant fin 2009. La plupart de ces boutiques, qui<br />
seront dédiées uniquement à Numericable, fonctionne<br />
en régime de franchise. Il s’agit d’un mode de distribution<br />
contrôlée. Je reste aussi un partisan résolu de la<br />
vente en grande distribution, car la qualité est au rendez-vous,<br />
et leur relation est irremplaçable. Par<br />
ailleurs, nous regardons avec intérêt les micro-distributeurs.<br />
Nous avons réalisé pour eux un corner<br />
Numericable (qu’ils louent 800 euros), et les premiers<br />
résultats font état 200 à 300 ventes par mois et par<br />
boutique. Enfin, je crois beaucoup aux distributeurs<br />
indépendants.<br />
Quel est le profil de ce dernier<br />
canal ?<br />
Il s’agit des personnes qui vendaient les télévisions,<br />
des abonnements au câble, des téléphones, et qui se<br />
déplaçaient chez le client en cas de soucis. C’est un<br />
canal de proximité, qui possède des compétences, et<br />
qui réalise une croissance de 45 % depuis le début de<br />
l’année. Parfois, ces distributeurs sont un peu décriés,<br />
mais c’est un tort. Ils sont en mesure d’assurer le service<br />
après vente, comme dans les boutiques.<br />
Propos recueillis par Jacques Cheminat<br />
et Ariel Gomez<br />
Octobre-Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 41
42-46-AG calage p 44:042_043_PDV-JCOK.qxd 10/10/2008 13:00 Page 42<br />
Services<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres Point de vue<br />
L’IP était-il une évolution nécessaire à l’émergence de<br />
nouveaux services de téléphonie d’entreprise ?<br />
<strong>Le</strong> marché de la téléphonie d’entreprise<br />
connait un renouveau depuis<br />
plusieurs mois, lié à une dynamique<br />
d’innovation dans les services très<br />
importante. Ainsi, de nombreuses<br />
offres ont été lancées intégrant des services de<br />
convergence comme la sonnerie simultanée ou<br />
séquentielle sur le fixe et le mobile, la messagerie<br />
vocale unique, ou des services de communication<br />
unifiée comme la gestion de présence, l’instant<br />
messaging ou encore le « clic to call ». Cette<br />
évolution fait suite à de nombreuses années<br />
durant lesquelles la proposition de valeur des<br />
acteurs du secteur a peu évolué, les services<br />
avancés de téléphonie proposés notamment dans<br />
les autocommutateurs téléphoniques (PABX) ont<br />
été pour la plupart peu utilisés, et la concurrence<br />
s’est portée sur le prix. Parallèlement à ce phénomène,<br />
le marché de la téléphonie d’entreprise<br />
connait une évolution technologique très significative<br />
vers l’IP. Ainsi, le marché mondial des<br />
autocommutateurs téléphoniques IP (IPBX) a par<br />
exemple dépassé celui des PABX en 2007 et<br />
l’IDATE confirme cette tendance avec une prévision<br />
de 75 % des lignes qui fonctionneront sur<br />
des ports IP et des accès data en 2011. Y-auraitil<br />
un lien direct et évident entre la rupture technologique<br />
apportée par l’IP et les services<br />
proposés aux clients ? L’IP aurait-il permis d’inventer<br />
un nouveau modèle économique pour les<br />
services ?<br />
<strong>Des</strong> services plus riches pour<br />
toutes les entreprises<br />
L’apparition de services innovants, notamment<br />
sur le domaine de la convergence, n’est pourtant<br />
pas si récente et s’est faite sur les infrastructures<br />
existantes du réseau téléphonique commuté<br />
(RTC). En France, Orange Business Services a<br />
notamment lancé son offre « Business Talk » en<br />
2005 qui proposait déjà un portefeuille de<br />
services important. Et pourtant il a fallu attendre<br />
2007 et un début de maturité de la voix sur IP<br />
(VoIP) en entreprise pour assister à une explosion<br />
des offres avec des services à valeur ajoutée.<br />
Ainsi, chez les opérateurs mobiles se positionnant<br />
sur la convergence, le tout IP est de rigueur :<br />
« Business Synchro » de Bouygues Télécom et<br />
« One Solution » de SFR. Pourquoi l’émergence de<br />
ces nouveaux services coïncide-t-elle donc avec le<br />
développement du tout IP ?<br />
<strong>Le</strong>s auteurs<br />
Henri Tcheng<br />
Managing Director<br />
Sylvain Chevallier<br />
Senior Manager<br />
Franck Touboul<br />
Consultant chez BearingPoint<br />
Une première raison est la faible propension des<br />
clients à payer pour des services à valeur ajoutée.<br />
En effet, les principaux besoins des clients en<br />
termes de téléphonie d’entreprise sont l’optimisation<br />
et la maîtrise de leur budget télécom, une<br />
qualité de service et une assistance réactive. <strong>Le</strong>s<br />
bénéfices des services à valeur ajoutée sont<br />
perçus positivement, mais pas au prix d’une<br />
augmentation de la facture télécom.<br />
Une première raison est la faible propension des clients à payer<br />
pour des services à valeur ajoutée. En effet, les principaux besoins<br />
des clients en termes de téléphonie d’entreprise sont l’optimisation<br />
et la maîtrise de leur budget télécom, une qualité de service<br />
et une assistance réactive.<br />
Difficilement vendus en option sur le RTC, les<br />
services sont utilisés comme levier pour développer<br />
la téléphonie sur IP (ToIP). L’équation<br />
économique est rendue possible par l’optimisation<br />
et la réduction des coûts de téléphonie grâce<br />
à une infrastructure mutualisée avec le réseau de<br />
données plus légère sur le site du client, des<br />
coûts d’installation et d’exploitation plus faibles.<br />
Cela permet de proposer à iso-prix des services<br />
plus riches et accessibles à toutes les entreprises,<br />
même les plus petites<br />
Ces services permettent ainsi à de nouveaux<br />
acteurs sur le marché de la téléphonie comme<br />
Cisco de pénétrer ce marché. L’arbitrage pour les<br />
clients n’est plus une baisse significative de la<br />
facture téléphonique au prix d’un risque de baisse<br />
de qualité de service ; il devient le choix d’accéder<br />
à des services beaucoup plus riches pour<br />
une facture légèrement inférieure, à la condition<br />
de changer l’ensemble de ses infrastructures existantes.<br />
Ils permettent ainsi aux constructeurs de<br />
stimuler un renouvellement complet des infrastructures<br />
de téléphonie, que ce soit les équipements<br />
clients (IPBX) ou les plate-formes<br />
opérateurs (centrex). Ils permettent également<br />
aux opérateurs de sortir d’une logique permanente<br />
de baisse de la valeur des communications<br />
pour évoluer vers une logique de valorisation et<br />
de monétisation d’un service. Ils sont donc le<br />
stimulateur d’un bouleversement de la chaine de<br />
la valeur du marché de la téléphonie d’entreprise.<br />
<strong>Des</strong> services convergents grâce à l’IMS<br />
Une seconde raison réside dans les perspectives<br />
techniques qu’offre l’IP. Même si la ToIP sur SIP<br />
n’améliore pas l’expérience client par rapport au<br />
RTC aujourd’hui, les évolutions futures devraient<br />
faire évoluer l’expérience client. De manière<br />
analogue, l’ADSL n’a pas tout de suite amélioré<br />
l’expérience client par rapport au V90, il faudra<br />
attendre l’adaptation des sites internet ainsi que<br />
des applications (jeux et vidéos en ligne, visio<br />
etc.) à cette<br />
nouvelle technologie.<br />
L’IMS<br />
(architecture<br />
permettant de<br />
fournir des<br />
services multimédias<br />
fixes et<br />
mobiles) notamment,<br />
utilisant la VoIP, facilitera l’émergence de<br />
services convergents plus nombreux et avec une<br />
meilleure ergonomie. Faire coïncider développement<br />
de services convergents avec déploiement<br />
d’infrastructure de téléphonie sur IP a donc été<br />
un choix technologique long terme.<br />
Ainsi, bien que le développement de nouveaux<br />
services ait été techniquement possible sur le<br />
RTC, aucun acteur n’est parvenu à trouver l’équation<br />
économique. Ces services sont en revanche<br />
devenus des alliés du développement de la téléphonie<br />
sur IP en associant retour sur investissement<br />
à moyen terme et perspectives techniques<br />
long terme très prometteuses. Ils sont aujourd’hui<br />
le catalyseur du processus de destruction<br />
créatrice en cours entre RTC et ToIP.<br />
Par Henri Tcheng, Sylvain Chevallier et Franck Touboul<br />
42 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
42-46-AG calage p 44:042_043_PDV-JCOK.qxd 10/10/2008 13:00 Page 43<br />
Aménagement du territoire<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres Point de vue<br />
Développer l’innovation numérique<br />
dans le secteur public territorial<br />
<strong>Le</strong>s collectivités locales sont des<br />
acteurs majeurs de la modernisation<br />
du service public en France ;<br />
elles représentent le deuxième<br />
poste de dépenses publiques avec<br />
15 % du budget de l’Etat ; elles ne comptent<br />
pas moins de 36.000 communes, plus de 2.500<br />
établissements intercommunaux, 100 départements,<br />
22 régions ; elles emploient plus de<br />
1.700.000 agents. Surtout, ce sont les véritables<br />
guichets de la République, les acteurs de<br />
la proximité du service public pour les usagers.<br />
L’innovation technologique doit servir aux<br />
collectivités pour proposer de nouvelles offres<br />
de services, pour améliorer les performances<br />
publiques et pour accroître l’attractivité des<br />
territoires.<br />
<strong>Le</strong>s TIC introduisent de nouveaux usages dont<br />
doivent tenir compte les administrations et les<br />
collectivités locales. En 2008, il devient quasiment<br />
incompréhensible de ne pas pouvoir<br />
réaliser par Internet le paiement à la cantine<br />
scolaire de ses enfants, leur inscription à<br />
l’école quand, en revanche, il est déjà possible<br />
depuis plusieurs années de suivre son compte<br />
bancaire, effectuer ses réservations de spectacles<br />
ou de vacances en ligne.<br />
<strong>Le</strong> haut débit, facteur de<br />
compétitivité territoriale<br />
Par ailleurs, développer l’innovation devient<br />
primordial dans une période de restriction<br />
budgétaire. <strong>Le</strong> rapport Lambert en 2007, puis<br />
le rapport Attali en 2008, ont pointé la nécessité<br />
de réviser l’organisation du secteur public<br />
territorial. <strong>Le</strong>s nouvelles technologies apportent<br />
aux collectivités des réponses. <strong>Le</strong>s enjeux<br />
de dématérialisation sont ainsi clés pour<br />
réaliser les objectifs de performance et de<br />
réduction des coûts, notamment dans le<br />
secteur de l’achat et de la comptabilité<br />
publique, qui représentent des postes importants<br />
de dépenses territoriales.<br />
Enfin, dans un contexte de mondialisation, la<br />
concurrence des territoires est vive pour<br />
accueillir les investissements, les implantations<br />
et l’activité économique. Développer les infrastructures<br />
en haut débit, voire en très haut<br />
débit, les services numériques à forte valeur<br />
ajoutée, favoriser l’émergence de pôles de<br />
compétitivité économique deviennent des<br />
atouts importants que les collectivités peuvent<br />
mettre en place pour se démarquer, attirer les<br />
entrepreneurs, fidéliser leurs populations et<br />
ainsi assurer leur avenir.<br />
L’innovation demande aussi de nouvelles<br />
compétences et méthodes de travail, davantage<br />
participatives, collaboratives et itératives.<br />
<strong>Le</strong>s technologies de l’information apportent des<br />
opportunités aux collectivités pour adapter<br />
leurs services aux attentes de leurs citoyens ou<br />
de leurs entreprises. C’est le cas de la ville de<br />
Vincennes qui a été une des premières villes à<br />
mettre en place un blog sur le site municipal<br />
pour solliciter l’avis de ses administrés sur<br />
l’aménagement du centre ville.<br />
Un « Facebook » pour les agents<br />
publics ?<br />
De nouvelles perspectives sont fournies également<br />
par la recherche de l’usage des outils de travail<br />
collaboratif ou de réseaux sociaux dans le domaine<br />
professionnel. Comment créer un « Facebook » de<br />
la collectivité pour ses agents, et ainsi favoriser la<br />
production d’idées, l’exploitation des compétences,<br />
la participation des collaborateurs à l’amélioration<br />
des process et des services ?<br />
L’innovation n’est pas uniquement numérique, loin<br />
de là ; en revanche le numérique est un levier<br />
formidable pour créer une dynamique d’innovation<br />
dans les collectivités locales, réaliser les transformations<br />
nécessaires. Seule la dématérialisation<br />
permettra d’obtenir les services publics personnalisés<br />
disponibles 24 h/24 qu’attendent les citoyens<br />
et les entreprises ; d’atteindre les objectifs d’amélioration<br />
des performances et de réduction des<br />
coûts attendus. <strong>Le</strong> numérique est à la fois un catalyseur<br />
des transformations à organiser dans le<br />
secteur public territorial et un moyen de penser<br />
autrement les process et les services proposés.<br />
« L’innovation n’est pas uniquement numérique,<br />
loin de là ; en revanche, le numérique est un levier formidable pour créer une dynamique<br />
d’innovation dans les collectivités locales, réaliser les transformations nécessaires (…).<br />
L’un des enjeux est de créer et développer les opérateurs de la modernisation<br />
territoriale, capables d’industrialiser les services innovants et de déployer l’innovation ».<br />
<strong>Le</strong>s auteurs<br />
Maud Franca<br />
Managing Responsable<br />
e-administration, CDC-DNT,<br />
Jean-Michel Huet,<br />
Senior Manager chez BearingPoint<br />
Faire émerger les acteurs de la<br />
modernisation territoriale<br />
S’il est important de développer l’innovation dans<br />
les territoires, il sera tout aussi primordial de<br />
savoir la généraliser, la mettre au service de tous<br />
et de tous les territoires, pour parvenir à un pays<br />
compétitif et moderne.<br />
L’un des enjeux est de créer et développer les<br />
opérateurs de la modernisation territoriale,<br />
capables d’industrialiser les services innovants et<br />
de déployer l’innovation. Un des exemples récents<br />
est le GIP d’administration électronique créé par<br />
la région Bourgogne et la mise en œuvre d’un<br />
partenariat public-privé pour déployer un<br />
programme de modernisation et de dématérialisation<br />
sur 10 ans, global, pour l’ensemble des<br />
collectivités bourguignonnes.<br />
C’est aussi un des rôles de la Caisse des Dépôts et<br />
Consignations d’accompagner les collectivités<br />
locales et les territoires dans ces nouveaux enjeux<br />
de modernisation numérique et d’innovation.<br />
Ainsi, la CDC incube-t-elle des projets structurants<br />
au niveau national tels que, la dématérialisation<br />
de l’achat public (achatpublic.com), des<br />
actes administratifs de l’administration<br />
(CDC, CEE), des services aux citoyens (Cartes de<br />
vie quotidienne, Mon Service Public.fr…). Son<br />
rôle est aussi aujourd’hui d’investir dans les<br />
opérateurs de services numériques pour réaliser<br />
les infrastructures nécessaires et développer les<br />
acteurs capables d’assurer et de déployer les<br />
programmes de modernisation nécessaires dans<br />
les territoires.<br />
Par Maud Franca et Jean-Michel Huet<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 43
42-46-AG calage p 44:042_043_PDV-JCOK.qxd 10/10/2008 13:00 Page 44<br />
Services<br />
<strong>Le</strong> m-paiement,<br />
évolution ou révolution ?<br />
Payer avec son mobile en lieu et place<br />
du chèque, des espèces ou encore de<br />
la carte bancaire, constitue une vraie<br />
révolution des habitudes de consommation.<br />
Si aujourd’hui l’achat de<br />
contenus (sonneries, jeux,…) via le mobile est<br />
possible, acheter sa baguette ou régler son<br />
médecin relèverait d’un tout autre type d’usage<br />
du téléphone par le client.<br />
Avec une pénétration de 86 % de la population<br />
française fin 2007 et des terminaux de plus en<br />
plus sophistiqués et ergonomiques, le téléphone<br />
mobile est non seulement devenu un<br />
objet incontournable du quotidien mais s’impose<br />
aujourd’hui comme un formidable levier<br />
de croissance et un canal de communication<br />
pour les entreprises.<br />
Pour tous les protagonistes du marché<br />
(opérateurs de téléphonie mobile en tête !)<br />
l’enjeu est clair : amener progressivement le<br />
consommateur à de nouveaux comportements<br />
et réflexes d’achat.<br />
<strong>Le</strong> client est-il prêt pour<br />
le m-paiement ?<br />
Oui, d’après les différentes expériences<br />
menées en France ou au Japon. <strong>Le</strong>s consommateurs<br />
montrent, en effet, un intérêt certain<br />
à l’égard de ces nouveaux services (avec un<br />
taux de satisfaction rapporté sur les différents<br />
pilotes supérieur à 90 %) qui relèvent plus,<br />
selon eux, d’une évolution que d’une révolution.<br />
La clé du succès est donc là : ne pas<br />
présenter le m-paiement comme un changement<br />
mais comme une continuité.<br />
Il s’agira néanmoins d’accompagner le client<br />
afin de lever certaines barrières psychologiques<br />
notamment liées à la sécurité.<br />
Pourtant, ce n’est pas plus risqué de payer<br />
avec son mobile qu’avec sa carte bancaire et<br />
c’est tout aussi simple : le m-paiement, c’est<br />
un moyen rapide, sécurisé et disponible, même<br />
quand la batterie est déchargée. La communication<br />
sera donc capitale dans cette démarche<br />
d’information et de pédagogie.<br />
Quelles sont les conditions de succès ?<br />
Dans la conquête du client, les opérateurs<br />
mobiles et les institutions bancaires ont chacun<br />
un rôle essentiel à jouer. Si les premiers ont<br />
l’avantage de l’accès au client (infrastructures,<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres Point de vue<br />
maîtrise des technologies des mobiles liées aux<br />
stratégies de subventionnement, factures<br />
clients,…), les seconds bénéficient de leur notoriété<br />
dans ce domaine (réseaux de distribution,<br />
expériences du paiement, services et options<br />
associés,…).<br />
<strong>Le</strong>s opérateurs doivent, en premier lieu,<br />
inviter leurs clients à utiliser le potentiel et<br />
les nouvelles fonctionnalités de leur mobile.<br />
Cependant, avant même la mise en place du<br />
m-paiement, ils devront proposer aux sociétés<br />
intéressées les moyens d’implémenter des<br />
services s’appuyant sur la technologie Near<br />
Field Communication (NFC). Ainsi, les clients<br />
découvriront l’intérêt des services sans<br />
contact intégrés au mobile. L’univers des<br />
transports devrait par ailleurs en être le fer<br />
de lance (type pass Navigo).<br />
<strong>Le</strong>s institutions bancaires et financières<br />
auront, quant à elles, à favoriser l’utilisation<br />
de cartes bancaires sans contact. <strong>Le</strong> consommateur<br />
se familiarisera ainsi avec les transactions<br />
dématérialisées où il n’y aura nul besoin<br />
de « donner physiquement » son règlement au<br />
vendeur (en espèces ou en chèques) ou d’insérer<br />
sa carte bancaire dans un quelconque<br />
lecteur. De fait, cette stratégie incitera les<br />
marchands à renouveler leurs Terminaux de<br />
Paiement Electroniques par de nouveaux<br />
modèles compatibles NFC.<br />
Seule l’action distincte et parallèle de ces<br />
deux familles d’acteurs fera la réussite du m-<br />
paiement.<br />
L’auteur<br />
« On peut considérer que le m-paiement devrait avoir trois impacts<br />
sur les modes de consommation des ménages : une limitation<br />
du nombre de paiements en espèces (actuellement, près de 2/3<br />
des transactions en volume), une substitution de certains règlements<br />
par carte bancaire et une augmentation globale des transactions. »<br />
Thomas<br />
<strong>Le</strong>febvre-Segard<br />
Consultant Senior<br />
chez ARCOME -<br />
Solucom group<br />
Qu’en est-il des perspectives ?<br />
Elles sont difficiles à estimer, car tributaires du<br />
compromis stratégique et économique des différents<br />
acteurs. En revanche, on peut considérer<br />
que le m-paiement devrait avoir trois impacts<br />
sur les modes de consommation des ménages :<br />
une limitation du nombre de paiements en<br />
espèces (actuellement près de 2/3 des transactions<br />
en volume), une substitution de certains<br />
règlements par carte bancaire et une augmentation<br />
globale des transactions - le paiement<br />
dématérialisé pourrait effectivement conduire le<br />
consommateur à prioriser différemment ses<br />
postes de dépenses en privilégiant les achats de<br />
biens éligibles à ce type de paiement.<br />
En comparaison avec les 260 Mds€, estimés en<br />
2007 en France, pour la carte bancaire, le m-<br />
paiement ne devrait pas dépasser en 2013 les 10<br />
Mds€ de transactions. Néanmoins, si tous les<br />
facteurs de succès sont au rendez-vous, ce<br />
chiffre ne pourra qu’évoluer exponentiellement<br />
par la suite pour le plus grand bénéfice de tous.<br />
L’utilisateur est-il prêt à payer pour<br />
ce service ?<br />
C’est le cas aujourd’hui au Japon où les utilisateurs<br />
sont beaucoup plus technophiles et où le<br />
paiement par carte<br />
bancaire est moins<br />
développé. Mais<br />
cela ne sera pas<br />
aussi évident en<br />
Europe où notre<br />
rapport au téléphone<br />
est différent<br />
et le paiement par carte omniprésent.<br />
Plutôt que d’imputer au client un surcoût récurrent<br />
(de type option mensuelle) qui pourrait<br />
constituer un frein à l’utilisation du m-paiement,<br />
un modèle de reversement et de facturation<br />
(transparent pour l’utilisateur) entre les<br />
différents acteurs de la chaîne de valeur pourrait<br />
satisfaire les objectifs de chacun.<br />
Même si les premiers lancements commerciaux<br />
sont prévus en 2009, ce n’est pas avant 2013,<br />
suite à un lent processus d’acceptation par les<br />
consommateurs, que nous devrions vivre le plein<br />
essor du m-paiement. Mais ne nous leurrons<br />
pas ! Au même titre que les chèques ou les<br />
cartes bancaires, le mobile ne sera qu’un support<br />
de paiement qui trouvera sa place et sa clientèle<br />
parmi les autres moyens aujourd’hui existants.<br />
Par Thomas <strong>Le</strong>febvre-Segard<br />
44 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
42-46-AG calage p 44:042_043_PDV-JCOK.qxd 10/10/2008 15:09 Page 45<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres Point de vue<br />
Analyse<br />
Quand la Voix sur IP se<br />
conjugue avec la mobilité<br />
L’auteur<br />
Marc<br />
Benoist<br />
Président<br />
de VoIP Telecom<br />
Nul besoin d’être visionnaire<br />
pour affirmer que les solutions<br />
sous IP sont aujourd’hui au<br />
centre des besoins des entreprises.<br />
En effet, après une<br />
première phase réussie, notamment au niveau<br />
des postes fixes, elles font aujourd’hui partie<br />
intégrante du système de communication des<br />
entreprises et administrations.<br />
Cela s’explique à la fois par des raisons techniques,<br />
par les fonctionnalités collaboratives<br />
proposées, par la parfaite intégration des solutions<br />
IP au Système d’Information, mais également<br />
en raison d’un modèle tarifaire adapté.<br />
Forte de ces facteurs de succès et pour répondre<br />
aux attentes croissantes des entreprises souhaitant<br />
intégrer la dimension de mobilité dans<br />
leur offre, l’émergence de solutions convergentes<br />
et mobiles est désormais au centre des<br />
préoccupations du moment.<br />
Pour répondre à ces attentes, une bataille<br />
acharnée entre les opérateurs de tous bords<br />
(spécialistes IP et grands généralistes) est<br />
aujourd’hui lancée. Avec pour principale vertu<br />
d’accélérer les cycles de lancement de<br />
nouvelles offres, cette course à l’innovation<br />
permet aujourd’hui de donner vie à un concept<br />
révolutionnaire et d’associer en un terminal<br />
unique ligne fixe et ligne portable. La convergence<br />
au-delà d’un terminal unique s’étend à<br />
une tarification unique et un numéro unique.<br />
<strong>Le</strong>s solutions dites de centrex IP offrent alors<br />
de nouvelles alternatives en matière de téléphonie<br />
d’entreprise. Ainsi, au travers de<br />
Smartphones, et plus généralement de terminaux<br />
mobiles de type bi-mode GSM/Wifi ou<br />
3G+, il devient possible d’utiliser une ligne fixe<br />
depuis un téléphone mobile, via une simple<br />
connexion Wifi ou 3G+.<br />
Economies financières et<br />
nouvelles fonctions<br />
Ainsi, sur un même combiné portable, les utilisateurs<br />
de solutions convergentes fixe/mobile<br />
peuvent désormais passer leurs appels gratuitement<br />
dans l’entreprise au travers de leur<br />
numéro fixe en utilisant le Wifi ou la 3G+ et<br />
utiliser leur numéro portable hors de l’entreprise<br />
ou dans une zone non couverte en Wifi ou<br />
en 3G+. A noter que, dans un souci de simplicité<br />
« L’essor que connaissent les solutions de convergence<br />
fixe/mobile s’explique également par la série de fonctionnalités<br />
avancées proposées par ces dernières »<br />
et en fonction de la localisation du terminal, le<br />
téléphone basculera automatiquement en mode<br />
Wifi ou 3G+ ou GSM. <strong>Le</strong> téléphone convergent se<br />
positionne alors comme un outil collaboratif qui<br />
permet aux collaborateurs d’une entreprise de<br />
conjuguer facilité d’utilisation, pilotage unifié<br />
de leurs solutions télécoms et accessibilité en<br />
tout lieu et à tout moment.<br />
En phase avec les besoins des entreprises, cette<br />
approche permet donc de simplifier les<br />
processus de communication, de les rationaliser<br />
et d’offrir de nouvelles perspectives, synonyme<br />
de gain de productivité et d’économies financières.<br />
L’essor que connaissent les solutions de<br />
convergence fixe/mobile s’explique également<br />
par la série de fonctionnalités avancées proposées<br />
par ces dernières. En effet, elles intègrent<br />
en standard toutes les possibilités offertes par<br />
des solutions IP traditionnelles : messagerie,<br />
renvoi, gestion des conférences, file d’attente…<br />
Chaque terminal mobile est transformé en standard<br />
et bureau virtuel ! Notons que ce point est<br />
également un élément important. Ainsi, au<br />
travers d’un combiné unique, les collaborateurs<br />
des entreprises peuvent désormais non seulement<br />
conjuguer téléphonie fixe et mobile, mais<br />
également accéder à leurs environnements et<br />
applications métier.<br />
Cela est rendu possible<br />
par la parfaite intégration<br />
des environnements<br />
IP au sein du<br />
système d’information.<br />
Au travers de ces<br />
quelques éléments, on comprend donc que la<br />
convergence fixe / mobile est une réalité. <strong>Le</strong><br />
récent renforcement des opérateurs historiques<br />
sur ce secteur, même si souvent la convergence<br />
est plus tarifaire que technologique, vient<br />
d’ailleurs confirmer la maturité du marché. Un<br />
point important devrait également largement<br />
contribuer à accélérer le déploiement de ce<br />
type d’offres, la flexibilité qui leur permet<br />
d’être aussi bien utilisées par des grands<br />
comptes que par des PME.<br />
Par Marc Benoist<br />
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Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 45
42-46-AG calage p 44:042_043_PDV-JCOK.qxd 10/10/2008 15:09 Page 46<br />
Analyse<br />
La téléphonie sur IP est-elle<br />
destructrice de valeur ?<br />
Baisse des prix des communications<br />
et des matériels, diminution du prix<br />
des abonnements aux lignes téléphoniques,<br />
disparition de certains<br />
métiers... La téléphonie sur IP estelle<br />
en train de détruire de la valeur dans l'industrie<br />
des télécoms ?<br />
La question semble légitime dans une société où<br />
la notion de prix est souvent associée à la notion<br />
de qualité et donc de valeur. Qu'en est-il réellement<br />
?<br />
L'ère de la voix sur IP a bouleversé notre manière<br />
de concevoir et consommer la téléphonie, mais<br />
elle a surtout impacté l'industrie des télécommunications<br />
dans son ensemble. On ne se bat plus<br />
sur le prix de la minute de communication, mais<br />
sur les services ! <strong>Le</strong>s différences d'approche entre<br />
opérateurs historiques et alternatifs en sont un<br />
exemple. Si ce constat est évident sur le marché<br />
des particuliers, il est encore plus valable pour le<br />
marché des entreprises.<br />
Au centre des préoccupations stratégiques des<br />
entreprises, les communications téléphoniques et<br />
les connexions réseau sont entrées dans une<br />
profonde mutation où les notions de qualité et de<br />
service ont connu un formidable essor en<br />
quelques années. En effet, plus qu'un simple<br />
service de téléphonie, les entreprises - et ce<br />
quelque soit leur taille -, demandent des infrastructures<br />
télécoms ouvertes alliant téléphonie IP<br />
et services à forte valeur ajoutée. Notre analyse<br />
montre que les entreprises ont un besoin accru<br />
pour des services de plus en plus personnalisés et<br />
haut de gamme : standard virtuel unifié, communication<br />
convergente, sécurité, assistance, audio<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres Point de vue<br />
conférence, mutualisation. Au final, la facture ne<br />
baisse pas tant que cela pour les clients après le<br />
passage en téléphonie sur IP et, dans certains<br />
cas, elle augmente ! La valeur n'est donc pas<br />
détruite mais déplacée vers de nouveaux acteurs<br />
capables de répondre aux demandes du marché.<br />
Prenons l'exemple des partenaires gravitant<br />
autour des opérateurs. En effet, les sociétés de<br />
services informatiques spécialisées dans les<br />
réseaux sont devenues les nouveaux installateurs<br />
techniques. Elles viennent remplacer les téléphonistes<br />
traditionnels n'ayant pas opté pour le<br />
virage des réseaux informatiques. La téléphonie<br />
est en effet devenue une composante à part<br />
entière du système d'information des entreprises,<br />
dont le principal enjeu est justement son intégration<br />
aux infrastructures réseaux et services (accès<br />
Internet, réseau privé.).<br />
« Il est trop facile de réduire la téléphonie sur IP à une technologie<br />
« low cost ». <strong>Le</strong> déplacement de la valeur qu'elle induit permet<br />
une refonte totale de la chaîne de valeur du marché des télécoms<br />
et fait émerger de nouveaux équilibres ».<br />
Une révolution des services<br />
encore à venir<br />
<strong>Des</strong> nouveaux acteurs émergent, comme les<br />
opérateurs 100 % IP. D'autres viennent d'industries<br />
diverses : opérateurs réseau qui se lancent<br />
sur la voix, installateurs privés qui se transforment<br />
en sociétés de services informatiques ; on<br />
peut même citer les opérateurs mobiles qui<br />
testent la convergence, avec la crainte de perdre<br />
L’auteur<br />
Nicolas<br />
Aubé<br />
Directeur Général<br />
de Celeste<br />
une partie de leur chiffre d'affaires à cause de<br />
la voix sur wifi. La mutation de ces organisations<br />
se retrouve dans les ressources humaines :<br />
les sociétés de téléphonie recrutent des profils<br />
dans l'informatique, et réciproquement.<br />
Il est trop facile de réduire la téléphonie sur IP<br />
à une technologie « low cost ». <strong>Le</strong> déplacement<br />
de la valeur qu'elle induit permet une refonte<br />
totale de la chaîne de valeur du marché des<br />
télécoms et fait émerger de nouveaux équilibres.<br />
Elle impacte par exemple les rapports de<br />
force entre les acteurs traditionnels et émergents<br />
ce qui a pour conséquence première de<br />
réveiller l'innovation.<br />
De plus, elle permet à toutes les entreprises de<br />
disposer de services et de fonctionnalités traditionnellement<br />
réservées<br />
aux grandes<br />
entreprises avec en<br />
plus une souplesse<br />
d'évolution sans<br />
comparaison. Est-ce<br />
tout ? Non, sans<br />
doute, car nous estimons que le « big bang »<br />
des services qui était promis n'a pas encore eu<br />
lieu. Visiophonie, visioconférence, couplage<br />
avec le système de gestion de la relation client,<br />
messagerie unifiée, reconnaissance vocale ...<br />
les PME ne sont pas équipées, les technologies<br />
sont prêtes. C'est demain que nous allons vivre<br />
ce big bang !<br />
Par Nicolas Aubé<br />
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46 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
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48-49-JC:046-047_ Nominations-JCOK.qxd 09/10/2008 19:34 Page 48<br />
D-Link<br />
D-Link Corporation, fournisseur de solutions réseau pour les<br />
particuliers et les professionnels, annonce que son Conseil<br />
d’administration a nommé Tony Tsao au poste de Chief<br />
Executive Officer (CEO) et de Président du siège de D-Link, suite<br />
au départ à la retraite de son Président en exercice, J.C. Liao. <strong>Le</strong><br />
nouveau CEO de D-Link conservera son poste de Directeur de D-<br />
Link International, où il sera essentiellement chargé du<br />
développement commercial dans les marchés émergents. Avant de<br />
rejoindre D-Link en 1997, Tony Tsao a travaillé près de huit ans<br />
chez IBM en qualité de responsable du développement du réseau<br />
de distribution dans la région Asie. Il a ensuite passé trois ans et<br />
demi chez Digital Equipment Corporation en charge de la gestion<br />
des PME et des distributeurs dans la région Asie-Pacifique. Il est<br />
titulaire d’une licence en management industriel du Ming-Chi<br />
Institute of Technology de Taiwan et d’un MBA de l’Illinois<br />
Institue of Technology (Chicago).<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres<br />
Sonic Wall<br />
Plusieurs nominations ont eu lieues au sein de Sonic Wall. A 42<br />
ans, diplômé de Supinfo, Marc Gourvenec rejoint<br />
l’équipe commerciale au poste d’ Enterprise Sales Manager<br />
Europe du Sud. Il aura pour objectif de qualifier les prospects,<br />
de développer le portefeuille clients et d’assurer le suivi des<br />
dossiers sur le territoire français et de l’Europe du Sud. Titulaire<br />
d’une Maîtrise de Mécanique et d’un diplôme de l’Ecole<br />
Supérieure de Commerce, Dao VO Trung vient renforcer l’équipe<br />
de direction en qualité de Responsable Partenaires. Dao sera en<br />
charge de développer les relations avec les différents<br />
partenaires et revendeurs exclusifs de SonicWALL. A 39 ans,<br />
diplômé d’un brevet de Technicien Supérieur en Informatique de<br />
Gestion spécialisé en système réseau, Laurent Venet vient<br />
consolider l’équipe de consultants techniques, en tant que<br />
Enterprise Sales Engineer Europe du Sud. Laurent aura pour<br />
mission de valider les besoins des utilisateurs, de suivre les<br />
installations, d’effectuer le suivi clients, de conseiller et de<br />
mettre en œuvre les réalisations techniques auprès des clients<br />
souhaitant développer leur solution existante.<br />
Nominations<br />
Traqueur<br />
Joël Zussini rejoint le groupe Traqueur, au poste de<br />
Directeur des projets grands comptes, avec pour mission de<br />
développer et de commercialiser auprès de grands comptes de<br />
nouveaux services de remontées centralisées et d’analyse<br />
d’informations télématiques disponibles en Web services, qui<br />
émanent de systèmes intelligents embarqués à bord de véhicules<br />
et d’engins (fret sécurisé, éco-comportement routier,<br />
consommation de carburant, charge utile, etc.). Il apporte à<br />
Traqueur un bagage riche de plus de 25 ans d'expérience, conclu<br />
par la reprise, de 2005 à 2008, de la société de vente et pose<br />
de fermetures Côté Jour, située à Toulouse. Précédemment, cet<br />
expert en développement commercial avait bâti sa carrière dans<br />
le secteur des centres de contacts. Il est titulaire du DUT<br />
Techniques de commercialisation de Colmar (1980) et diplômé<br />
de la faculté de sciences économiques de Besançon (Maîtrise,<br />
1983). Il a poursuivi sa formation tout au long de sa carrière et<br />
a décroché en 1993 le DESS Marketing Direct de l'Institut<br />
d'administration des Entreprises (IAE) de Lille.<br />
Mio<br />
Vincent Navizet intègre la société Mio<br />
Technology en tant que Directeur Marketing<br />
France. À ce titre, il est en charge du<br />
développement stratégique et opérationnel de<br />
Mio en France. Responsable des lancements de<br />
produits, mais également de la gestion de la<br />
marque, Vincent est chargé de plusieurs missions<br />
parmi lesquelles la gestion de l’équipe de<br />
commerciaux sur le terrain, la définition et la<br />
mise en place des actions de channel marketing,<br />
la gestion de la stratégie et des actions de<br />
communication, dont les relations publiques et<br />
presse. Âgé de 33 ans, Vincent Navizet a rejoint<br />
en mai 2007 la société Parrot en tant que<br />
Brand Manager, en charge des partenariats et du<br />
développement de la marque au niveau<br />
international. Auparavant, il avait occupé<br />
pendant 6 ans le poste de Responsable<br />
Marketing de la gamme MP3 au sein de la<br />
société Creative Labs. A ce poste, il était en<br />
charge du marketing stratégique et opérationnel<br />
pour toute la gamme lecteur MP3 France.<br />
Alcatel Lucent<br />
Matthieu <strong>Des</strong>tot est nommé au poste<br />
de Directeur Marketing et Business<br />
Development France Alcatel-Lucent Enterprise<br />
Dans ses nouvelles fonctions, Matthieu<br />
développera l'activité de Alcatel-Lucent<br />
Enterprise sur les segments PME et Grandes<br />
Entreprises. Il se concentrera sur le marketing<br />
du très dense réseau de distribution français<br />
d'Alcatel-Lucent et sur l'évangélisation des<br />
solutions de communication et de réseaux IP<br />
de l’équipementier auprès des prescripteurs et<br />
des clients finaux. Matthieu <strong>Des</strong>tot était<br />
auparavant responsable Monde de l'offre et<br />
solutions PME d'Alcatel-Lucent Enterprise qu'il a<br />
rejoint en 2001. Il est diplômé de l'Ecole<br />
Centrale de Lille et de l'ESSEC Paris.<br />
Nec<br />
NEC Computers S.A.S., filiale de NEC Corporation,<br />
annonce la nomination d'Emmanuel<br />
Dubois en qualité de Directeur Marketing et<br />
Communication pour l'Europe et l'EMEA. De par<br />
ses nouvelles fonctions, et en collaboration avec<br />
son équipe, Emmanuel Dubois aura pour objectif<br />
de renforcer la position de NEC Computers en<br />
tant que fournisseur d'infrastructures (serveurs,<br />
stockages, solutions logicielles et services<br />
associés) et de postes clients, sur le marché<br />
professionnel sur l'ensemble des pays où NEC<br />
Computers est présent. Emmanuel Dubois est<br />
titulaire d’une maîtrise en commerce<br />
international de l’université Paris V. Il possède,<br />
par ailleurs, une riche expérience de plus de 14<br />
ans dans la communication au sein de différents<br />
groupes internationaux : MCI (UUNET-WorldCom),<br />
Fichet Bauche (Groupe Gunnebo).<br />
Orange<br />
Orange annonce la nomination de Séverine<br />
<strong>Le</strong>grix de la Salle au poste de<br />
Directeur de la Marque, en remplacement de<br />
Jonathan Morley, à compter du 1er septembre<br />
2008. La Directrice de la Marque a pour mission<br />
de définir et déployer le positionnement de la<br />
marque Orange, son identité, ses valeurs et sa<br />
vision, et de coordonner l'ensemble des actions<br />
de communication à destination de tous ses<br />
clients, sur l'ensemble de ses marchés.<br />
Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de<br />
Paris, Séverine <strong>Le</strong>grix de la Salle a assuré<br />
diverses fonctions en agence de 1986 à 2003 :<br />
Directrice de clientèle chez BDDP, Directrice<br />
Conseil chez Publicis et Directrice Générale du<br />
Nouvel Eldorado (Havas). En 2003, elle a pris la<br />
tête de la Marque et de la communication<br />
commerciale d’Orange France avant de prendre<br />
en charge la direction de la Division Sponsoring<br />
et Partenariats du Groupe en 2006.<br />
48 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
48-49-JC:046-047_ Nominations-JCOK.qxd 09/10/2008 19:35 Page 49<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffresNominations<br />
Easyphone<br />
Dans le cadre du développement rapide de ses<br />
activités, l’éditeur Easyphone France, leader des<br />
solutions de gestion de centres de contacts,<br />
accueille Franck <strong>Des</strong>nous dans son<br />
équipe avant vente, aujourd’hui dirigée par<br />
Marc Pesah. Il sera chargé de supporter les<br />
équipes commerciales, notamment auprès du<br />
réseau de partenaires, et, par sa connaissance<br />
concrète des projets, de proposer des<br />
évolutions de l’offre et des outils commerciaux<br />
associés. Diplômé en Gestion de Projets<br />
Informatiques et en Réseaux & Télécom, Franck<br />
<strong>Des</strong>nous dispose d’une solide expérience dans<br />
le secteur des télécommunications grâce aux<br />
divers postes qu’il a occupé. Il assurait<br />
auparavant le poste de consultant avant vente<br />
chez Jet Multimédia sur les services liés à la<br />
relation client (services vocaux interactifs,<br />
centres d’appels virtuels, SMS, MMS, vidéo sur<br />
mobile…).<br />
Coriolis<br />
Pierre Bontemps, Président du groupe Coriolis,<br />
a nommé Olivier Hérault au poste de<br />
Directeur Général de Coriolis Service, activité<br />
de gestion de la relation client (centre d’appels<br />
du groupe). Diplômé de l’Institut Supérieur<br />
Européen de Gestion (ISEG), Olivier Hérault, 37<br />
ans, était auparavant directeur des opérations<br />
de SITEL France jusqu’en 2005 puis directeur<br />
général adjoint de CCA QualiPhone. Coriolis<br />
Service dispose d’une offre complète sur la<br />
chaîne de valeur marketing/ventes (conseil,<br />
télémarketing, téléservices) en on shore/off<br />
shore avec plus de 1200 positions.<br />
Ciena<br />
Ciena Corporation, le spécialiste réseau,<br />
annonce la nomination de Virginie<br />
Hollebecque au poste de Directrice<br />
Commerciale pour la France, la Belgique et<br />
l’Afrique. Virginie sera en charge des stratégies<br />
de ventes et de la gestion du portefeuille<br />
clients de Ciena. Elle aura en outre la<br />
responsabilité de l’ensemble des nouveaux<br />
projets menés avec les opérateurs, les<br />
fournisseurs de services, les entreprises<br />
françaises et belges. Enfin, Virginie<br />
Hollebecque supervisera le développement des<br />
opérations menées par Ciena sur le continent<br />
africain. Elle compte plus de onze années<br />
d’expérience dans l’industrie des<br />
télécommunications, et une excellente<br />
connaissance de la gestion commerciale. Avant<br />
de rejoindre Ciena, elle occupait les fonctions<br />
de Directrice de compte sur le segment des<br />
opérateurs au sein de la société Alcatel-Lucent.<br />
Sopra Group<br />
Acteur majeur du conseil et des services<br />
informatiques en Europe, Sopra Group annonce<br />
aujourd’hui l’arrivée de Pierre Joudiou au poste<br />
de Directeur de la Stratégie. Membre du comité<br />
exécutif du groupe, il prendra également des<br />
responsabilités opérationnelles. Cette<br />
nomination entre dans le cadre du projet 2010<br />
qui prévoit notamment un renforcement du<br />
management.<br />
Pierre Joudiou, 48 ans, a débuté sa<br />
carrière chez France Telecom puis a dirigé une<br />
activité d’intégration chez Sligos pendant 8<br />
ans. En 1998, il entre chez Gedas en qualité de<br />
Président de la filiale France et de membre du<br />
comité exécutif. En 2006, à l’occasion du<br />
rachat de Gedas par Deutsche Telekom, il<br />
devient Président de T – System France. Pierre<br />
Joudiou est diplômé de l’école Polytechnique (X<br />
Telecoms) et titulaire d’un DEA de Finance de<br />
l’université Paris Dauphine.<br />
Juniper Networks<br />
Adrian Carr a été nommé au poste de Vice-Président en charge<br />
des ventes de la division « Enterprise » de Juniper Networks,<br />
pour la région EMEA. Tous les responsables des ventes de la<br />
zone EMEA reporteront désormais directement à Adrian<br />
Carr. Il apporte à Juniper Networks une large expérience dans<br />
le domaine des ventes, ainsi qu’une expérience solide pour<br />
développer les conditions d’une croissance rapide au sein<br />
d’entreprises à l’échelle mondiale. Dans ses précédentes<br />
fonctions, Adrian Carr a prouvé sa capacité à atteindre des<br />
objectifs ambitieux dans de nombreux secteurs verticaux tels<br />
que les services financiers, le secteur public, la pétrochimie ou<br />
l’industrie manufacturière. Il a précédemment occupé des<br />
fonctions de management des ventes au niveau senior au sein<br />
de SPSS Inc., Ascential Software et EDS. Il est âgé de 44 ans,<br />
est de nationalité anglaise et titulaire d’un Bachelor of Science<br />
en Economie et Informatique de l’Université de Manchester.<br />
Inside Contactless<br />
Richard Vacher Detournière rejoint Inside<br />
Contactless en tant que Chief Financial Officer (CFO) et membre<br />
du Directoire. Il est diplômé de l’École Supérieure de Commerce<br />
d’Amiens et possède un Diplôme d'Etudes Supérieures<br />
Comptables et Financières (DECSF). De 1990 à 1994, Richard<br />
Vacher Detournière a été consultant chez Price Waterhouse dans<br />
l’audit et le corporate finance, en France puis en Europe<br />
Centrale. En 1994, Richard Vacher Detournière a rejoint Siparex,<br />
l’un des tout premier groupe français indépendant de capital<br />
investissement et de capital-risque. Chez Siparex, il a joué un<br />
rôle clé dans plus de 25 opérations de financement, incluant<br />
des LBO, des opérations de capital-développement et des<br />
investissements dans des jeunes entreprises innovantes. De<br />
2003 à 2005, basé dans la Silicon Valley californienne, il a<br />
participé au développement de SBV Venture Partners, fonds de<br />
venture capital co-géré par Siparex. Jusqu’alors, il occupait une<br />
position de Partner dans le secteur des NTIC.<br />
T-System France<br />
En charge depuis le mois d’Avril des Opérations et Services<br />
Internationaux pour l’Europe du Sud au niveau du Groupe, ce qui<br />
inclut la France, l’Espagne et l’Italie,<br />
Frank Opfer assume désormais la responsabilité directe<br />
des activités de T-Systems en France. Frank Opfer a rejoint T-<br />
Systems en 2003, à Paris, où il fut en poste 14 mois en tant que<br />
Vice President Solution Management, avant d’être nommé en<br />
Allemagne comme Executive Vice President Business<br />
Development. Titulaire d’un dual MBA de l’Université de<br />
Coblence et de la Kellog Business School, Frank Opfer est âgé de<br />
43 ans et possède 18 ans d’expérience au sein des secteurs<br />
informatiques et télécommunications, dont 7 exercés dans des<br />
fonctions internationales. Sa carrière l’a mené dans des<br />
entreprises comme Global One, Equant et Deutsche Telekom, où<br />
il a notamment assumé la responsabilité du Centre de<br />
Compétence des produits logiciels et celle des technologies du<br />
Pôle Multimedia.<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 49
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International<br />
reportage<br />
Voyage aux sources<br />
du phénomène LG<br />
Arrivé dans la téléphonie mobile en France en 2002, LG a réussi en six ans non seulement à<br />
prendre des parts de marché conséquentes sur un marché archi-concurrentiel, mais aussi à<br />
faire passer sa marque de la 2 ème à la 1 ère division. Nous avons visité en Corée les centres de<br />
design, de RD, les usines, et interrogé les responsables de la stratégie et du marketing pour<br />
mieux comprendre le phénomène… et en mettre en perspective les ambitions.<br />
Par Ariel Gomez<br />
Quatrième entreprise coréenne - et 73 ème<br />
mondiale -, le groupe LG fait partie de<br />
ces entreprises « globales » qui s’épanouissent<br />
volontiers dans la mondialisation.<br />
Avec une présence dans 114<br />
pays et un effectif de 82000 personnes dans le<br />
monde, LG a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires<br />
de 47,6 milliards de dollars, dont 14,2 Mds dans la<br />
téléphonie mobile. Un chiffre à mettre en rapport<br />
avec les quelque 100 millions de téléphones que<br />
l’entreprise aura vendu à fin 2008 - contre 80 millions<br />
en 2007 - et qui situe le coréen à la 4 ème place<br />
mondiale des constructeurs mobiles.<br />
Chang Ma, Vice Président de<br />
la Division Mobile, Stratégie.<br />
Dominic Oh, Vice Président<br />
du marketing pour l’Europe<br />
In-Kyung Kim, Vice-président<br />
de la division mobile<br />
<strong>Le</strong>s Twin Towers abritent le siège de LG à Seoul<br />
L’histoire commence en 1958, sous la marque<br />
Goldstar, qui devient LG en 1995. Et si c’est sous<br />
cette dernière que ses produits (TV, home cinéma,<br />
lave-linge, réfrigérateurs, chaînes hifi, climatiseurs,<br />
en plus des téléphones) sont connus dans le<br />
monde, il n’en est pas de même en Corée. La stratégie<br />
de marque y étant différente, les téléphones<br />
mobiles portent la marque Cyon, les réfrigérateurs,<br />
Dios, les téléviseurs, Xcanvas…<br />
Société industrielle avant tout<br />
En écho à sa stratégie de marque internationale,<br />
LG déploie une logique industrielle qui met en jeu<br />
des synergies entre les différents départements. La<br />
démarche vaut, par exemple, pour la recherchedéveloppement<br />
et la fabrication des écrans. Lors<br />
de la visite de l’usine de Paju, une de plus grandes<br />
unités mondiales de production de dalles TFT-LCD,<br />
qui s’étale sur 4,5 km2 de surface à un jet de pierre<br />
de la frontière nord coréenne, ses responsables<br />
nous expliquent que le site ne fabrique pas ses<br />
dalles que pour les télévisions, mais aussi pour<br />
l’informatique, la téléphonie mobile, les applications<br />
de home networking… Ainsi, les innovations<br />
technologiques traversent plus facilement la frontière<br />
de leur famille de produits. Exemple : le capteur<br />
de lumière qui permet d’ajuster automatiquement<br />
la luminosité de l’écran (et sa consommation)<br />
en fonction de l’éclairage ambiant est passé<br />
de la télévision à la téléphonie mobile, puisque,<br />
depuis le Secret, plusieurs mobiles (dont le Renoir)<br />
l’intègrent. <strong>Le</strong> logique vaut aussi pour la technologie<br />
multi touch, tant recherchée des constructeurs<br />
depuis l’apparition de l’iPhone d’Apple.<br />
« Nous avons déjà mis au point les outils pour faire<br />
du multi touch en grand et en petit format,<br />
explique un de ses responsables. Nous sommes en<br />
train de tester et de regarder s’il y a assez de<br />
demande pour lancer les produits ». Dans la téléphonie<br />
mobile, la question ne se pose guère, et<br />
c’est début 2009 qu’on devrait voir le premier<br />
mobile LG multitouch.<br />
Pyongtaek ouvre ses portes<br />
« Nous sommes avant tout une entreprise industrielle,<br />
explique Frédérick <strong>Le</strong>coq, directeur marketing<br />
de LG France et Pygmalion hexagonal de l’escapade<br />
coréenne, et nous nous devons avant tout<br />
de faire tourner nos usines ». D’ailleurs, poser ici la<br />
question de l’intérêt du modèle d’entreprise<br />
« fabless », qui se concentre sur la R&D, le design<br />
et le marketing-vente pour sous-traiter à des tiers<br />
la fabrication des produits, tient pratiquement du<br />
sacrilège. <strong>Le</strong>s coréens sont fiers de leurs usines<br />
ultra-modernes, puisqu’elles sont à la base de leur<br />
stratégie, mais aussi très jaloux de leurs secrets.<br />
Ce, n’est donc pas sans mal que LG a pris la décision<br />
de « communiquer sur ses usines » ; une politique<br />
qui passe par l’ouverture de leurs portes aux<br />
journalistes.<br />
Premiers membres de cette corporation à franchir<br />
les portes de l’usine de Pyongtaek - l’une des cinq<br />
unités où LG fabrique des téléphones mobiles -,<br />
notre petite troupe de journalistes français doit<br />
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International<br />
reportage<br />
probablement cette faveur au statut de « chouchou<br />
» du groupe dont jouit la filiale française.<br />
Sous la direction d’Eric Surdej, seul occidental à<br />
avoir intégré le haut management de l’entreprise,<br />
cette dernière enregistre depuis 2003 des résultats<br />
exceptionnels.<br />
L’usine de Pyongtaek, donc, dirigée par <strong>Le</strong>e Song<br />
Cheok, senior manager au sein de l’équipe de production<br />
de terminaux mobiles, emploie quelque<br />
2000 personnes, dont une grande majorité de<br />
femmes, qui s’affairent, dans un environnement<br />
« 100 fois plus propre qu’à l’extérieur » sur des<br />
chaînes de montage qui fonctionnent en 2 x 8 h<br />
ou, au besoin, en 24 h sur 24. « Nous avons besoin<br />
des “petites mains”, explique-t-il, il est impensable<br />
d’automatiser les usines à 100 % ». L’intervention<br />
humaine est ici indispensable, entre autres, pour<br />
vérifier chaque terminal.<br />
Trouver la voie dans le services<br />
mobile sous Androïd.<br />
« Notre stratégie, c’est de tout rendre disponible en<br />
matière d’OS. <strong>Le</strong> gagnant sera choisi par les<br />
consommateur », explique Dominic Oh, Vice<br />
Président du marketing pour l’Europe. Pour ce franco-coréen<br />
passé par Thalès et Thomson avant d’intégrer<br />
LG en 2006, « ce sont les fonctions et le<br />
design qui sont très importants, c’est pourquoi nous<br />
avons des centres de RD en Europe, afin de mieux<br />
appréhender les spécificités de la demande de<br />
chaque marché ».<br />
<strong>Le</strong> design comme une arme<br />
Régnant comme un souverain débonnaire sur son<br />
empire, Cha Chang Hui est à la tête du design<br />
chez LG ; un département qui compte des implantations,<br />
outre la Corée, en Chine, Inde, Japon<br />
Etats Unis et Royaume Uni.<br />
Artisan du succès du Chocolate, qui a donné une<br />
forte impulsion à la branche téléphonie en Corée<br />
(et ailleurs) depuis deux ans, Cha Chang Hui<br />
s’amuse de l’intérêt qu’on porte depuis sur son<br />
travail. « Après le Chocolate, tout le monde voulait<br />
nous imiter, explique-t-il, mais nous, nous avons<br />
continué à changer. Proposer constamment quelque<br />
chose d’inattendu fait maintenant partie de notre<br />
identité ».<br />
La nonchalance affichée n’étant qu’une façade, le<br />
département design de LG est tout sauf un repère<br />
de dilettantes. « <strong>Le</strong> process du design essaye d’intégrer<br />
le fonctionnement du cerveau gauche et droit,<br />
il y a du conscient et de l’inconscient, la rationalité<br />
L’usine de Pyongtaek fait partie des cinq unités dans<br />
le monde où LG fabrique ses téléphones. Quelque 2000<br />
personnes y travaillent.<br />
La part de LG en France<br />
Dans un marché français qui s’annonçait déjà en baisse avant le début de<br />
la crise (19,3 millions de mobiles en 2009, versus 20,6 millions attendus<br />
fin 2008), LG s’attend à voir progresser une part de marché qui a été<br />
multipliée par trois en trois ans. Prévue à 12 % en valeur en 2009, elle<br />
était de 10,7 % en volume et 13,4 % en valeur en juillet 2008 (versus<br />
8,6 % en volume sur l’ensemble de l’année 2007).<br />
Par ailleurs, le prix moyen de vente des mobiles LG a fait un bond spectaculaire<br />
entre 2004-2005 (où il se situait à 70 €) et 2008, où ses 220 €<br />
de moyenne placent le coréen à la 1ère place, devant Samsung (185 €),<br />
Sony Ericsson (197 €) ou Nokia (177 €). « Par ailleurs, précise Frédérick<br />
<strong>Le</strong>coq, directeur marketing de LG France, la notoriété de la marque a doublé<br />
entre 2007 et 2008 ».<br />
Cha Chang Hui directeur du design chez LG<br />
<strong>Le</strong> design revêt une importance capitale dans la stratégie<br />
de LG, les designers disposent donc de gros moyens<br />
et d’une grande liberté d’organisation<br />
Pour autant, si les produits sont importants, LG ne<br />
néglige pas l’importance prise par les services dans<br />
la téléphonie mobile. Et si, contrairement à Nokia,<br />
avec sa plate-forme Ovi, ou Sony Ericsson avec<br />
Play Now, LG ne s’est pas encore vraiment positionné<br />
sur la chaîne de valeur des services,<br />
In-Kyung Kim, Vice-président de la division mobile,<br />
avoue s’y intéresser de près.<br />
« Nous regardons sérieusement les services, en<br />
association avec You Tube, par exemple, ou sur la<br />
géolocalisation des photos, puisque nous avons des<br />
mobiles GPS qui permettent de géotagger les photos.<br />
Je pense que nous avons des opportunités à<br />
saisir, mais nous le ferons en coopération avec les<br />
opérateurs, et pas contre eux ».<br />
« La clé de cela, ajoute Chang Ma, Vice Président<br />
de la Division mobile, en charge du planning stratégique,<br />
ce n’est pas la plate-forme de contenus.<br />
C’est l’accessibilité la plus large. Nous sommes très<br />
ouverts à regarder les services et contenus, c’est<br />
quelque chose de clé pour notre futur. En France,<br />
par exemple, nous avons plusieurs expérimentations<br />
en cours sur le NFC avec les opérateurs ; nous en<br />
sommes à la phase de validation technique. Nous<br />
aurons des choses de prêtes en 2010 ».<br />
Même ouverture sur la question des OS : LG travaille<br />
avec Windows, Linux, Symbian, en plus de<br />
ses propres plate-formes, et sortira en 2009 des<br />
et l’affectif », explique Cha Chang Hui.<br />
Visant ceux qui « cherchent sans compromis le design<br />
et la technologie », l’équipe de LG se dit guidée<br />
par le désir de provoquer le « coup de foudre qui<br />
différencie le produit des autres produits du marché,<br />
dont le nombre croit sans cesse. <strong>Des</strong>siner l’émotion<br />
et la confiance sont les mots clés de notre société ».<br />
Et si l’atelier de design à ouvert grandes ses portes<br />
à la curiosité et aux appareils photos des journalistes,<br />
rien n’a filtré sur ses axes de travail. « Je<br />
vous prie de ne pas être trop surpris l’année prochaine<br />
par l’innovation que nous allons sortir », prévient<br />
Cha Chang Hui avec un sourire énigmatique.<br />
En attendant, la division PC a été intégrée fin<br />
août au sein de la division mobile. Une première<br />
piste ? ■<br />
Octobre - Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 51
52-JCOK:046-047_ Nominations-JCOK.qxd 13/10/2008 12:35 Page 52<br />
Mise en oeuvre<br />
Optimisez<br />
VoiP sur WiFi<br />
votre<br />
déploiement<br />
pratique<br />
<strong>Le</strong>s réseaux WiFi se prêtent bien<br />
au passage des flux voix et<br />
données. Toutefois, pour pouvoir<br />
converser dans de bonnes<br />
conditions sur du WiFi, il convient<br />
d’éviter quelques pièges.<br />
Explications.<br />
Si le DECT reste pour l’heure la technologie sans fil la<br />
plus utilisée pour la voix dans les entreprises,<br />
notamment pour de raisons budgétaires, la VoWiFi<br />
constitue désormais la tendance de fond. « Nous avons bon<br />
nombre de déploiements en cours en matière de voix sur<br />
WiFi », explique Yann Chauvière, consultant réseaux et<br />
mobilité chez NextiraOne.<br />
Aujourd’hui, dans les réponses<br />
aux appels d’offres, la VoWiFi<br />
figure en bonne place. En fait, les<br />
solutions proposées doivent être<br />
au moins compatibles avec un<br />
déploiement de VoWiFi, ce qui<br />
n’était pas le cas il y a seulement<br />
Mathieu Gagnaire<br />
Ingénieur avant-vente<br />
chez Telindus<br />
« Pour la voix, nous ne<br />
pouvons pas mettre les puissances que<br />
nous souhaitons, car il faut aussi penser<br />
à économiser les batteries ».<br />
un an. D’ailleurs, ce sont souvent les propositions de voix<br />
sur WiFi qui remportent les appels d’offre, car elles présentent<br />
l’avantage de permettre la mutualisation de<br />
l’infrastructure.<br />
En revanche, le fait de faire passer de la voix sur un réseau<br />
data nécessite de prendre quelques précautions. « Dans tous<br />
les cas de figure, il faut faire une étude de couverture»,<br />
explique Yann Chauvière, « car la couverture doit être irréprochable<br />
pour la voix, ce qui n’est le cas pour la data ». En<br />
effet, les contraintes sont plus strictes. <strong>Le</strong>s temps de<br />
latence ne doivent pas dépasser 10 millisecondes,<br />
la perte de paquets doit être<br />
inférieure à 1 %, et les temps de transit ne<br />
doivent pas excéder 150 millisecondes. Pour<br />
rester dans ces limites, il faut donc dimensionner<br />
le réseau de manière suffisamment<br />
précise. Il convient notamment de respecter<br />
un recoupement des cellules à hauteur de 15<br />
à 20 %, afin de faciliter le roaming. Ce point<br />
est capital, car la moindre coupure interrompra<br />
une communication voix alors qu’elle<br />
pourra rester imperceptible dans un transfert de données.<br />
« Il faut aussi prendre en en compte les déplacements des<br />
collaborateurs de l’entreprise sur le site à couvrir », explique<br />
Marc Benoist, président de VoIP Télécom. En effet, les esca-<br />
liers et les couloirs doivent être parfaitement couverts, ce<br />
qui n’est pas nécessaire pour les usages data puisque les<br />
collaborateurs travaillent rarement depuis leur PC portable<br />
dans un escalier. « Il faut être d’autant plus précis que pour<br />
la voix, nous ne pouvons pas mettre les puissances que nous<br />
souhaitons car il faut aussi penser à économiser les batteries<br />
», explique Mathieu Gagnaire, ingénieur avant-vente<br />
chez Telindus. De plus, une bonne étude de couverture<br />
permettra d’éviter une propagation non maîtrisée des<br />
signaux, ce qui générerait du bruit. « Cela peut être<br />
notamment le cas dans de grands entrepôts où les signaux<br />
peuvent se noyer dans de multiples rebonds », explique<br />
Yann Chauvière.<br />
La montée du 802.11a<br />
Actuellement, les déploiements WiFi en<br />
802.11b et 802.11g restent majoritaires, mais<br />
le recours au 802.11a est de plus en plus<br />
fréquent. Cette version fonctionnant dans la<br />
bande de fréquences des 5 GHz est commercialisée<br />
depuis environ un an. Elle permet de<br />
séparer sur une même infrastructure les flux voix<br />
et data puisqu’il est alors possible d’allouer les 5<br />
GHz pour la voix et les 2,4 GHz pour la data.<br />
Mais ce choix est pour l’instant sensiblement<br />
plus coûteux. D’une part, parce qu’il existe<br />
encore assez peu de terminaux WiFi en 5 GHz<br />
(seul Spectralink, qui fournit bon nombre de fabricant en<br />
contrats d’OEM, est positionné sur cette gamme) ; d’autre<br />
part en raison de la moindre portée du 5 GHz, ce qui<br />
implique d’installer davantage de bornes. « Mais cela<br />
présente tout de même l’avantage de ne pas subir, lors des<br />
communications voix, les perturbations<br />
des réseaux en 2,4 GHz voisins »,<br />
précise Yann Chauvière.<br />
Pour éviter les coupures, il est aussi<br />
indispensable de « prioriser » les<br />
communications à l’aide de contrô-<br />
Yann Chauvière<br />
Consultant réseaux et mobilité<br />
chez NextiraOne de l’activité mobilité<br />
d’entreprise chez Microsoft<br />
« La couverture doit être<br />
irréprochable pour la voix, ce qui<br />
n’est le cas pour la data »<br />
leurs. Ces derniers permettent notamment de donner une<br />
priorité haute aux téléphones connectés sur le réseau WiFi.<br />
Ainsi, les bornes privilégieront les communications voix. Par<br />
ailleurs, il est capital de s’assurer que le nombre maximum<br />
de communications simultanées - le plus souvent compris<br />
entre 8 et 12 -, soit respecté. C’est la fonction CAC (Call<br />
Admission Control) qui doit s’affranchir de cette tâche. Par<br />
ailleurs, la qualité des terminaux WiFi peut aussi être un<br />
élément concourrant à la bonne qualité des communications.<br />
« Bon nombre de terminaux Dual Mode, ou de<br />
smartphones disposant d’interfaces WiFi, ont été conçus pour<br />
des applications data », explique Carl Blume, directeur<br />
marketing stratégique de Colubris, « il est très important de<br />
sélectionner des terminaux conçus pour des applications de<br />
voix sur WiFi ».<br />
Carl Blume<br />
Directeur marketing stratégique<br />
de Colubris<br />
« Il est très important de sélectionner<br />
des terminaux conçus pour des<br />
applications de voix sur WiFi ».<br />
Ne sous-estimez pas le budget<br />
Un autre point clé réside dans l’identification<br />
et le système de chiffrement<br />
utilisé. « L’authentification est le nerf<br />
de la guerre », n’hésite pas à dire<br />
Serge Lhermitte, ingénieur avantvente<br />
chez Aruba Networks, « la qualité du roaming en<br />
découle directement ». En la matière, le WPA 2 offre les<br />
meilleures performances avec des temps de latence inférieurs<br />
au WPA 1. De plus, WPA 2 dispose de l’OKC<br />
(Opportunist Key Caching) qui est un mécanisme permettant<br />
aux clés de ne pas renégocier avec le serveur radio lors<br />
de chaque communication. Compte tenu de toutes ces<br />
contraintes, le budget nécessaire au déploiement d’un<br />
réseau WiFi destiné à accueillir de la VoIP est plus élevé que<br />
pour un réseau dédié à la data seule. Il dépend du nombre<br />
de bornes et de téléphones à installer. Aujourd’hui, le coût<br />
des téléphones WiFi varie entre 300 et 400 €. L’étude de<br />
couverture et la programmation<br />
sont le plus souvent<br />
facturées entre 1000 et<br />
2000 €. Hervé Reynaud<br />
52 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre Novembre 2008/n°188-189
08DRA066 - adv_<strong>Journal</strong> des Telecoms XS_net 14-08-2008 10:22 Pagina 1<br />
I N N O V A T I O N<br />
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045 Autoprom abo 29/01/08 23:54 Page 45
55-JC:049_MEO_Exp-JCOK.qxd 09/10/2008 19:42 Page 55<br />
<strong>Le</strong>s gens & les chiffres<br />
Expérience<br />
IP<br />
Une clinique en pleine<br />
mutation IP<br />
La clinique Pasteur à Toulouse est une structure de santé<br />
à la pointe de la technologie. A l’occasion de la création d’un<br />
nouveau bâtiment et de la rénovation du réseau initial, le<br />
responsable informatique en a profité pour faire évoluer son<br />
architecture vers l’IP, pour répondre à des besoins très variés.<br />
La clinique Pasteur, située à Toulouse n’est pas une<br />
inconnue pour les spécialistes de la santé. C’est au<br />
sein de cette structure que Philippe Douste Blazy,<br />
alors ministre de la Santé, avait annoncé en mai 2004, le<br />
lancement d’un chantier national, le « DMP », Dossier<br />
Médical Partagé. L'objectif de ce projet est de faire communiquer<br />
autour d'un dossier « patient unique » tous les<br />
professionnels de santé, du monde hospitalier et libéral. Si<br />
ce projet a pris du retard, la clinique Pasteur n’en demeure<br />
pas moins très active dans le domaine des nouvelles technologies<br />
liées au domaine de la santé inscrites dans le cadre du<br />
plan Hôpital 2012. A l’occasion d’une extension de la<br />
clinique, l’administrateur système et réseau, Denis Di Santo,<br />
sous la responsabilité du directeur du département informatique<br />
et technique, Dominique Pon, en a profité pour<br />
toiletter le réseau. « Nos besoins sont en forte croissance ; la<br />
clinique Pasteur SA gère plus de 20 cabinets médicaux où<br />
transitent le développement de l’imagerie médicale, les<br />
échanges de données, le réseau téléphonique » souligne,<br />
Denis Di Santo. Doté d’un réseau réalisé il y a trois ans par<br />
NextiraOne, avec des équipements actifs Cisco, des nouvelles<br />
exigences sont apparues telles qu’une plus grande flexibilité<br />
lors de l’installation de nouveaux produits, ainsi que des<br />
demandes spécifiques concernant la sécurité. Pour y remédier,<br />
le responsable systèmes et réseaux de la clinique a fait<br />
confiance aux équipements d’extrémité d’Alcatel-Lucent,<br />
l’Omniswitch 6850. Mais la coexistence entre les deux équipementiers<br />
n’a pas donné entière satisfaction : « le dialogue<br />
entre les deux était parfois compliqué, il nous est donc apparu<br />
plus simple d’avoir un seul constructeur et donc un interlocuteur<br />
unique ». Une nouvelle architecture de réseau a donc<br />
été mise en place. Une maquette a été réalisée où le cœur<br />
de réseau repose sur un Omniswitch 9700 et un Ommniswitch<br />
9600 (en secours) et, de l’avis de Mr Di Santo, « il n’y<br />
a aucun problème », la bascule sur le nouveau réseau s’est<br />
effectuée à la dernière semaine du mois d’août. <strong>Le</strong> coût de<br />
l’opération est de 600.000 euros et l’intégration a été<br />
confiée à NextiraOne.<br />
<strong>Le</strong> nouveau réseau doit répondre à plusieurs problématiques.<br />
La première concerne la croissance exponentielle de<br />
la data au sein de la clinique, nécessitant une évolution<br />
constante des débits. C’est le cas notamment dans les différents<br />
cabinets biomédicaux qui travaillent sur les scanners,<br />
les IRM, etc…Toutes ces machines sont reliées au réseau et<br />
demandent des débits très importants pour le traitement de<br />
l’image, mais aussi pour échanger des informations au sein<br />
de la clinique et en dehors. Autre problématique aussi, la<br />
partie télécom. Il faut distinguer le bâtiment existant, du<br />
nouveau bâtiment baptisé « Atrium ». Dans le premier cas,<br />
Denis Di Santo indique « nous ne ferons pas de la VoIP dans<br />
les chambres, car cela nécessiterait de détruire une architecture<br />
existante et qui marche ». Alors l’IP est complètement<br />
écarté ! Non, car il peut servir de réseau de crise. En effet,<br />
un des autocoms de la clinique est localisé dans le sous-sol,<br />
qui est potentiellement en zone inondable en cas de crue<br />
centenaire de la Garonne. Pour la nouvelle structure, la<br />
question de la téléphonie a été moins difficile à résoudre,<br />
« nous serons en full IP, car c’est inexorablement la tendance<br />
de notre métier », souligne Mr Di Santo. Néanmoins, il<br />
enjoint les équipementiers à « faire attention, car les postes<br />
IP proposés sont trop compliqués pour les patients ». Autre<br />
demande très forte : la mobilité, aussi bien en matière de<br />
téléphonie que de data. Si la technologie DECT a été utilisée<br />
pour la partie télécom, le WiFi a été choisi pour la partie<br />
data. Cinq bornes WiFi ont été installées à chaque étage et<br />
sont utiles pour 150 tablettes PC qui servent quotidiennement<br />
aux personnels de santé pour établir la prescription au<br />
lit du patient. Cette installation va être densifiée ave la<br />
mise en place de bornes supplémentaires, « afin de réduire<br />
la perturbation radio, le site de la clinique est entouré d’habitations<br />
collectives et nous référençons prés de 400 hotspots<br />
WiFi. Ces perturbations nous ont obligé à passer en 802.11a<br />
pour garantir une bonne qualité de service ». La densification<br />
du réseau WiFi répond également aux besoins des<br />
patients de la clinique. Reconnue internationalement dans<br />
certains domaines, la clinique accueille des patients étrangers<br />
qui souhaitent être connectés en sans fil. « Nous<br />
réfléchissons à proposer le WiFi gratuit dans la chambre, avec<br />
une limitation pour les mineurs de l’accès à certains sites ».<br />
Au final, la mise en place de ce nouveau réseau réalise la<br />
synthèse de répondre aux besoins de plus en plus croissants<br />
des différentes activités médicales, mais aussi aux<br />
nouvelles attentes du patient en matière de connectivité<br />
et de services rendus<br />
(gestion des patients à<br />
domicile, par exemple).<br />
Jacques Cheminat<br />
<strong>Le</strong>s données<br />
du problème<br />
Objectif : rénover le réseau de la clinique en intégrant un<br />
nouveau site, l’Atrium<br />
Moyens : un Omniswitch Alcatel-Lucent 9700, un<br />
Omniswitch 9600 (en secours), plusieurs Omniswitchs<br />
6800, bornes WiFi, téléphones IP<br />
Résultats : réseau plus flexible et plus sécurisé, densification<br />
et amélioration du WiFi. VoIP pour le nouveau bâtiment,<br />
solution IP de secours pour le bâtiment initial.<br />
Denis Di Santo, administrateur systèmes et réseaux<br />
<strong>Le</strong> thérapeute du réseau<br />
Entré à la clinique Pasteur en 2001, Denis Di Santo n’est pas en terrain inconnu dans<br />
le monde médical. En effet, dans une autre vie, il a créé une société qui éditait un<br />
logiciel à destination des cabinets médicaux. Aujourd’hui, le responsable des<br />
systèmes et des réseaux s’inspire des méthodes du monde de la santé :<br />
diagnostiquer, ausculter et au final donner un avis et une prescription pour résoudre<br />
un problème sur le réseau. La nouvelle architecture réseau mise en place a été pour<br />
lui un challenge important et s’inscrit dans la volonté de faire de la clinique Pasteur<br />
une vitrine des technologies adaptées au monde de la santé.<br />
Octobre-Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 55
56-JCOK:JDT 09/10/2008 19:45 Page 56<br />
LES<br />
MOBILES<br />
Doro Handleplus 324 GSM Geocalise<br />
<strong>Le</strong>s risques<br />
localisés<br />
De plus en plus de seniors ou de personnes handicapées vivants<br />
seuls s’interrogent sur les risques de la vie quotidienne et qui<br />
avertir en cas de besoin. Doro, spécialiste des terminaux adaptés,<br />
a signé un partenariat avec Geocalise pour proposer le<br />
mobile HandlePlus 324 gsm en association avec un contrat de<br />
géolocalisation et d’assistance médicale. En cas de malaise, de<br />
chute, d’urgence, le service Geocalise permet de localiser<br />
une personne, grâce au réseau GSM, partout en<br />
France. Sur le plan du design, le terminal se compose<br />
de 5 touches paramétrables pour enregistrer<br />
les numéros d’urgence.<br />
99.90 € plus forfait<br />
Nouveaux Produits<br />
HTC Touch Viva<br />
<strong>Le</strong> tactile<br />
abordable<br />
Dans un contexte où la notion de pouvoir d’achat est<br />
importante, HTC propose le Touch Viva, un terminal à écran<br />
tactile, mais à un coût abordable. Faible tarif ne signifie<br />
pas pour autant réduction technologique et logicielle.<br />
Equipé de Windows Mobile 6.1 professionnel, le nomade<br />
actif pourra lire ses mails, synchroniser son calendrier et<br />
compulser ses dossiers. Il pourra également se divertir, car<br />
HTC prévoit de le livrer avec une carte microSD<br />
299 €<br />
de 1Go qui inclut le jeu Guitar Rock Tour de<br />
Gameloft.<br />
Dimensions/Poids : 104.5 x 59 x 15.75 mm / 110 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/Edge<br />
Autonomie (veille/com) : 270 h / 480 min<br />
Ecran : Tacile QVGA 2,8’’<br />
Autres caractéristiques : Appareil Photo 2 Mpixels, WiFi (b/g),<br />
Bluetooth, Windows mobile 6 .1 profesionnel, Touch Flo, Carte microSD.<br />
Dimensions/Poids : 87 x 53 x 22 mm / 60 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM<br />
Autonomie (veille/com) : 100h / 3h<br />
Ecran : Pas d’écran<br />
Autres caractéristiques : 7 grosses touches,<br />
fonctions mains-libres, vibreur, une touche SOS,<br />
10 sonneries polyphoniques.<br />
HTC Touch HD<br />
Un successeur complet<br />
Pas facile de succéder au HTC Touch et pourtant le HTC Touch HD relève<br />
le défi. En intégrant un grand écran (un peu plus grand que celui<br />
de l’Iphone), la navigation au travers la technologie Touch Flo 3D, un<br />
appareil photo 5 Mpixels, un<br />
lecteur de vidéo et de<br />
musique, il garantit un<br />
confort optimal pour les<br />
adeptes du multimédia.<br />
Doué en matière de<br />
connectivité, HSDPA, WiFi,<br />
GPS, il s’adresse aussi bien<br />
aux technophiles avertis<br />
soucieux d’une utilisation<br />
pro, qu’aux professionnels<br />
nomades en quête de<br />
divertissement entre deux<br />
rendez-vous. <strong>Le</strong> design a<br />
été particulièrement soigné<br />
avec des matériaux de couleurs<br />
noires et laqués. On<br />
notera aussi l’absence de<br />
touche centrale au profit du<br />
tout tactile.<br />
649 €<br />
Sony Ericsson Xperia X1<br />
Une expérience<br />
tactile<br />
Présenté à Barcelone et commercialisé à la fin de l’année, le<br />
Xperia X1 de Sony-Ericsson s’adresse aux technophiles désirant<br />
les avantages d’un écran tactile de grande taille,<br />
notamment pour l’univers multimédia, mais aussi un vrai<br />
clavier pour pouvoir travailler efficacement avec son mobile.<br />
Doté d’un appareil photo 3,2 Mpixels, le Xperia X1 est un<br />
terminal complet tant sur le plan des logiciels (Microsoft<br />
Office, Windows Media Player) et survitaminé en matière de<br />
connectivité, HSDPA et HSUPA, WiFi,<br />
aGPS.<br />
Samsung Player Pixon<br />
Pleins les yeux<br />
Samsung étoffe sa gamme des Player en proposant le<br />
Pixon. 8 millions de pixels, autofocus, stabilisateur<br />
d’images, les caractéristiques de l’appareil photo du dernier<br />
Samsung laissent rêveur. L’aspect téléphonie n’est<br />
pas ignoré avec la compatibilité réseau HSDPA. A noter<br />
toutefois une petite déception, il n’intègre pas le WiFi.<br />
Doté d’un écran 3,2’’ tactile, le PIXON propose des widgets<br />
permettant d’accéder directement à certains services.<br />
<strong>Le</strong> multimédia est présent pour<br />
599 €<br />
lire les vidéos et la musique.<br />
700 €<br />
Dimensions/Poids : 110 x 53 x 16,7 mm / 145 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/GPRS/EDGE/HSDPA/HSUPA<br />
Autonomie (veille/com) : NC / 10 h<br />
Ecran : tactile 3’’ (800 x 480 pixels)<br />
Autres caractéristiques : Appareil photo 3,2 Mpixels, WiFi, aGPS,<br />
Bluetooth, Office Mobile, Outlook Mobile, Media player, Tuner FM<br />
Dimensions/Poids : 115x 63 x 12 mm/ 146,4 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/GPRS/Edge/ 3G/HSDPA<br />
Autonomie (veille/com) : 450 h / 390 min<br />
Ecran : Tactile, Wide VGA (480 x 600), 3,8’’<br />
Autres caractéristiques : Appareil Photo 5 Mpixels, WiFi (b/g), Bluetooth,<br />
aGPS/GPS, prise jack 3,5, Windows mobile 6 .1 profesionnel, Touch Flo 3D.<br />
Dimensions/Poids : 107.9x54.6x13.8 mm/ 121g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/GPRS/EDGE/UMTS/HSDPA<br />
Autonomie (veille/com) : 400 h / 7 h<br />
Ecran : tactile 3,2’’, 16 millions de couleurs<br />
Autres caractéristiques : Appareil photo 8 Mpixels, aGPS,<br />
Bluetooth, lecteur MP3, vidéo, Micro SD (1Go fournie)<br />
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Samsung Player Addict<br />
I900<br />
Nouveaux Produits<br />
Prise en<br />
main<br />
Une difficile concurrence<br />
En sortant le I900, Samsung s’expose de facto à la concurrence avec l’Iphone d’Apple<br />
ou le Touch Diamond de HTC. <strong>Le</strong> Player Addict dispose de bons atouts : connectivité<br />
complète, la suite office, un capteur 5 Mpixels, une bonne autonomie, mais l’interface<br />
utilisateur est encore loin de la fluidité de ses grands rivaux notamment l’Iphone.<br />
exclusivité avec SFR au prix de 199 euros avec abonnement, le Samsung<br />
Autonomie<br />
Player Addict entend bien marcher sur les plates-bandes de son concurrent<br />
Offre logicielle complète<br />
direct l’Iphone 3G d’Apple. La comparaison est facile : même capacité de<br />
stockage, 16 Go (avec carte mémoire pour le Samsung I900), écran de taille<br />
Connectivité importante 3G+,<br />
WiFi, GPS<br />
quasiment similaire, 3,2’’ pour le Samsung et 3,5’’ pour l’Iphone 3G, avec<br />
inclinaison automatique de la page. Ici s’arrêtent les comparaisons, car<br />
chaque appareil à ses spécificités. <strong>Le</strong> Samsung Player Addict a ainsi misé sur<br />
Interface peu fluide<br />
l’environnement Windows Mobile 6.1, qui rassure les adeptes nombreux<br />
Absence de prise jack<br />
sur l’appareil<br />
du PC fixe ou portable. Si le système d’exploitation permet de bénéficier<br />
clavier de saisie texte lentEn<br />
le capteur est un 5 Mpixels et embarque<br />
également un flash au xenon<br />
d’un écosystème performant de services, il reste peu propice à<br />
l’épanouissement du tactile. En effet, seules quelques pages bénéficient<br />
d’une navigation fluide avec le doigt, notamment la page d’accueil à travers<br />
une barre d’applications située à gauche de l’écran facilement paramétrable L’idée de<br />
Samsung est de réaliser à partir de widgets que l’on glisse et dépose sur le bureau, sa propre<br />
page d’accueil. On notera aussi que l’écran est « haptique », c’est à dire que les actions<br />
entraînent une légère vibration, qui est elle aussi modifiable.<br />
619 €<br />
Un des paradoxes du I900 réside dans la difficulté de l’adresser à un segment de marché en<br />
particulier. Sous certains aspects, il conviendra parfaitement à un usage grand public. <strong>Le</strong>s<br />
démos de jeux inclues dans le terminal en démontrent les capacités ludiques. <strong>Le</strong> caractère<br />
multimédia est aussi renforcé par la lecture des codecs divx, mais également de la musique,<br />
ainsi que d’un tuner FM. Pour les images, le Samsung I900 intègre un capteur numérique de<br />
5 Mpixels. <strong>Le</strong>s photos et les vidéos réalisées sont de très bonne qualité, épaulées par un flash<br />
au xenon relativement puissant. Plusieurs réglages sont disponibles comme par exemple un<br />
enregistrement des images au format MMS, application inconnue par l’Iphone. Par ailleurs, il<br />
est possible d’afficher ses photos ou ses vidéos sur une télévision à condition d’avoir un<br />
câble sortie TV qui n’est pas fourni.<br />
l’addict player<br />
et ses concurrents<br />
Apple Iphone 3G 16 Go<br />
Prix : 609 €<br />
<strong>Le</strong> système de<br />
widgets que l’on<br />
glisse et dépose,<br />
permet de<br />
personnaliser sa<br />
page d’accueil<br />
<strong>Le</strong> Samsung I900 revêt également un intérêt pour le monde professionnel. La suite Office<br />
Mobile comblera aussi bien les adeptes du powerpoint, que du tableur ou du traitement de<br />
texte. La saisie du texte se fait grâce à un clavier virtuel qui demande, comme sur l’Iphone,<br />
un certain apprentissage. En matière de messagerie, l’utilisateur a la possibilité de travailler<br />
sur Outlook, mais peut également être tenté par les solutions opérateurs de pushmail (SFR<br />
Business Mail par exemple). On note aussi la présence d’une application de lecture de cartes<br />
de visite qui s’avère un outil précieux. Compatible avec le réseau 3G+ et intégrant le WiFi,<br />
le Samsung I900 est très orienté Internet mobile, un domaine où le navigateur Opera Mobile<br />
se révèle très rapide. Si on ajoute à cela, une très bonne autonomie, le Player Addict s’impose<br />
comme un challenger de poids au smartphone d’Apple. Son interface graphique reste<br />
encore néanmoins en retrait par rapport à celle du terminal de la firme de Cupertino.<br />
Jacques Cheminat<br />
HTC Touch Diamond<br />
Prix : 569 €<br />
Obligation faite de<br />
passer par le kit<br />
mains libres pour<br />
écouter la musique,<br />
avec un casque<br />
intra-auriculaire.<br />
Dimensions/Poids : 112 x 56,9 x 12,5 mm/122 g<br />
Compatibilité réseau : GSM/GPRS/EDGE/HSDPA<br />
Ecran : Tactile 3,2’’, 400 x 240 pixels<br />
Autonomie : 4 h en communication/350 h en veille<br />
Caractéristiques : WiFi, GPS, Bluetooth, jeux java, lecteur Divx, lecteur média, Suite Office mobile, lecteur<br />
de carte de visite, tuner FM, widgets,<br />
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LES<br />
MOBILES<br />
LG KC 910<br />
Compilation<br />
technologique<br />
Prenez le LG Prada, le LG Viewty, un zeste d’iPhone,<br />
secouez bien ; vous avez le « Renoir », également<br />
connu sous la référence KC 910. Ce mobile moyenhaut<br />
de gamme, doté d’un appareil photo 8 Mpixels<br />
et du GPS a cependant sa personnalité bien<br />
à lui. Doté de toute la connectique disponible<br />
(HSDPA 7,2 Mbit/s, 3G, WiFi,<br />
Bluetooth….), le Renoir propose une<br />
interface utilisateur qui, sous l’aspect<br />
d’une grande ressemblance à celle du<br />
Viewty notamment, s’est complètement<br />
renouvelée (onglets<br />
499 € modulables, widgets,<br />
etc…).<br />
Dimensions/Poids : 107,8 x 55,9 x 13,9<br />
mm / 114 g<br />
Compatibilité Réseau :<br />
GSM/GPRS/EDGE/UMTS/HSDPA<br />
Autonomie (veille/com) : NC / NC<br />
Ecran : 3’’,QVGA, 240 x 400 pixels<br />
Autres caractéristiques : Appareil Photo 8<br />
Mpixels, GPS, WiFi, Bluetooth, widgets,<br />
lecteur multimédia.<br />
LG KS 360<br />
Connexion coulissante<br />
Disposer d’un téléphone design et d’une facilité d’accès aux solutions<br />
de messagerie, ainsi qu’aux réseaux sociaux grâce aux touches de raccourci,<br />
telle est la combinaison de ce KS360 de LG. Disponible en plusieurs<br />
coloris titane/bleu et noir/rouge, il comporte un grand écran et<br />
un clavier AZERTY coulissant pour s’adonner aux joies du SMS, MMS et<br />
chat. Fin, il n’oublie pas le multimédia en intégrant un<br />
appareil photo de 2 Mpixels, ainsi qu’un lecteur multimédia<br />
capable de lire plusieurs formats de musique.<br />
Nouveaux Produits<br />
199 €<br />
Motorola RAZR V8 Antik Rose<br />
Déclinaison Vintage<br />
Voici une déclinaison du célèbre RAZR V8 de Motorola, il s’habille<br />
pour l’occasion d’une douce couleur rose antique, qui lui<br />
donne un aspect vintage. <strong>Le</strong>s aficionados de la marque américaine<br />
retrouveront un mobile très fin, la qualité audio Crystal<br />
talk, un appareil photo 2 Mpixels avec une fonction multishot<br />
jusqu’à 120 minutes de capture vidéo et une touche tactile<br />
dédiée à la musique. Cette dernière lance le lecteur de musique,<br />
Windows Media Palyer 11 capable aussi de se<br />
289 €<br />
connecter aux plate-formes de téléchargement<br />
musical.<br />
Dimensions/Poids : 103 x 53 x 11,9 mm/ 117 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/GPRS/EDGE<br />
Autonomie (veille/com) : 300h / 4 h 30<br />
Ecran : 2,2’’, 240 x 320 pixels<br />
Autres caractéristiques : Appareil Photo 2 Mpixels, Bluetooth,<br />
MicroSD, Windows Media Player 11, Opera 8.5<br />
Motorola U9 Gold<br />
La musique est d’or<br />
L’équipementier américain teinte d’or son téléphone galet,<br />
le U9. Très orienté musique, ce terminal permet d’accéder de<br />
l’extérieur à son lecteur multimédia sans même ouvrir le<br />
téléphone. <strong>Le</strong> U9 Gold intègre la technologie audio<br />
CrystalTalk qui facilite les conversations téléphoniques dans<br />
les environnements les plus bruyants. Equipé d’un appareil<br />
photo 2 Mpixels, il conviendra parfaitement aux femmes<br />
modernes qui allient plaisir des sens et<br />
envie de communiquer avec les copines,<br />
le tout dans un design épuré et léger.<br />
229 €<br />
Dimensions/Poids : 90 x 48,6 x 16,4 mm/ 87 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/GPRS/EDGE<br />
Autonomie (veille/com) : 350 h / 7 h<br />
Ecran : 2’’<br />
Autres caractéristiques : Appareil Photo 2 Mpixels, Bluetooth,<br />
MicroSD, Windows Media Player<br />
Dimensions/Poids : 101,5 x 51 x 16,8 mm/ 108 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/GPRS/EDGE<br />
Autonomie (veille/com) : 400 h / 5h<br />
Ecran : Tactile 2,4’’,240x 320 pixels<br />
Autres caractéristiques : Appareil Photo 2 Mpixels, lecteur multimédia,<br />
Bluetooth, Java, Micro SD<br />
799 €<br />
Nokia N 96<br />
Ordinateur multimédia<br />
Situé dans le haut de gamme et successeur du N 95, le N 96 concentre toutes<br />
les technologies disponibles en matière de téléphonie mobile. Doté d’un<br />
écran 2,8’’, il intègre une capacité de mémoire de 16 Go, un appareil photo<br />
de 5 Mpixels. Côté connexion, il est compatible avec les réseaux HSDPA, WiFi<br />
et il embarque une puce aGPS. A noter que dans certains pays, il est équipé<br />
d’un puce DVB-H pour regarder la fameuse TV sur mobile.<br />
Enfin, le N 96 permet d’accéder à l’ensemble des solutions<br />
proposées par le portail maison, OVI.<br />
Dimensions/Poids : 103 x 55 x 18 mm/ 125 g<br />
Compatibilité Réseau : GSM/GPRS/EDGE/UMTS/HSDPA<br />
Autonomie (veille/com) : 220 h / 3 h 30<br />
Ecran : 2,8’’<br />
Autres caractéristiques : Appareil Photo 5 Mpixels, WiFi,<br />
puce aGPS, puce DVB-H, MicroSD, Tuner FM, mémoire 16 Go<br />
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Palm<br />
Treo Pro<br />
Nouveaux Produits<br />
Palm, la danse du ventre<br />
devant les DSI<br />
Très complet sur le papier, le Palm Tréo Pro souffre cependant de carences, notamment<br />
dans les fonctions « ludiques », qui relativisent l’intérêt de l’équation fonctions/prix. Mais<br />
beaucoup de ces lacunes devraient pouvoir être corrigées.<br />
<strong>Le</strong> Palm Tréo Pro vise clairement les entreprises. Equipé de la plate-forme Windows<br />
Connectique complète Mobile 6.1 de Microsoft, ce smartphone élégant et compact (malgré son clavier<br />
Bonne saisie, malgré<br />
azerty complet), intègre non seulement une compatibilité totale avec les<br />
la taille du clavier<br />
messageries Exchange, mais aussi la fonction SCMDM (System Center Mobile<br />
Gestion de flotte intégrée Device Manager), qui permet de gérer à distance les flottes de mobiles, de la<br />
même manière que l’on gère les parcs informatiques.<br />
WiFi très moyen<br />
Critiqué à l’occasion de la sortie de ses précédents smartphones par l’absence de<br />
Encore une connectique mini fonctions qui étaient les « must have » du moment (la 3G, le WiFi…), le<br />
USB propriétaire !<br />
constructeur américain semble avoir mis un point d’honneur à cocher toutes les<br />
Support technique<br />
cases ou presque. Côté connectique, la 3G et le HSDPA sont au menu, mais aussi<br />
le WiFi et le Bluetooth 2.0 A2DP, sans oublier le mini USB, malheureusement livré<br />
dans un format propriétaire. Ajoutons, à la décharge de Palm, la présence sur le Treo Pro<br />
<strong>Le</strong> clavier a beau être petit et les touches d’une prise jack 3,5 mm qui ravira les mélomanes. Autre fonction clé : le GPS, livré avec une<br />
très rapprochées ; la saisie de texte se fait<br />
néanmoins sans trop de difficulté une fois navigation Webraska. L’interpénétration des usages pro/perso ayant bien été intégrée par le<br />
pris le « coup de main ». constructeur, le Tréo Pro dispose d’un appareil photo-vidéo 2 Mpix (moyen), d’un lecteur<br />
audio-vidéo Windows Media Player, d’applications telles que Google maps et MSN<br />
Messenger.<br />
Par ailleurs, le didacticiel embarqué (la visite guidée), très pratique, permet à la fois de<br />
découvrir en images les fonctions de son Palm et de le prendre en main sans ouvrir le mode<br />
d’emploi écrit. Pratique : un bouton placé en haut de l’appareil permet de le réduire au<br />
silence, coupant simultanément sonneries, alarmes, musique. D’autres boutons, sur les côtés,<br />
donnent accès au WiFi et à l’appareil photo ; ce dernier nécessitant malheureusement un<br />
appui très prolongé<br />
Sur le papier, donc, tout y est, ou presque. Sauf que, lorsqu’on commence à dérouler les<br />
usages, beaucoup de déceptions sont au rendez-vous. <strong>Le</strong> WiFi est lent, laborieux, se<br />
déconnecte à tout bout de champ, ne reconnaît pas toujours ses réseaux favoris et pompe<br />
la batterie à la vitesse d’un grand V. Adeptes du Web 2.0, abandonnez toute espérance de<br />
surfer sur YouTube ou Dailymotion. La page d’accueil et les recherches fonctionnent, mais<br />
impossible d’y regarder des films, y compris sur windowsmedia.com, pourtant préenregistré<br />
dans les favoris. Même déception sur le GPS : il s’agit une version off board de Webraska,<br />
livrée avec une offre d’essai gratuit de 14 jours seulement ! Première prise de signal GPS :<br />
plus de 8 mn !<br />
Un didacticiel embarqué, très clair et très<br />
pratique, permet à tout moment de s’y retrouver<br />
dans les fonctions et les usages pour tirer le<br />
meilleur parti de son terminal.<br />
Une promesse tenue : la facilité de synchronisation avec le PC, puisque l’application ad hoc<br />
s’installe diretement sur l’ordinateur depuis le téléphone et démarre aussitôt la<br />
synchronisation des éléments.<br />
Reste enfin que, pour conquérir une clientèle d’entreprises, un service technique joignable,<br />
gratuit et compétent serait un plus appréciable. Or, on est loin du compte…<br />
Ariel Gomez<br />
<strong>Le</strong> Palm Treo Pro<br />
et ses concurrents<br />
Samsung SGH i780<br />
Prix : 359 €<br />
Nokia E71<br />
Prix : 469 €<br />
Prise en<br />
main<br />
499 €<br />
A l’arrière de<br />
l’appareil, dont la<br />
forme n’est pas<br />
sans rappeler celle<br />
de l’iPhone, on<br />
trouve l’objectif de<br />
l’appareil photo et<br />
le haut-parleur<br />
intégré.<br />
Dimensions/Poids : 114 x 60 x 13,5 mm/133 g<br />
Compatibilité réseau : Quadri bande GSM/GPRS/EDGE/UMTS tri bande (850-1900-2100 MHz), HSDPA, WiFi 802.11 b/g<br />
Autonomie veille/com (constructeur) : 250 h/5h<br />
Processeur/mémoire interne disponible : 400 MHz/100 Mo extensible en micro SD jusqu’à 32 Go<br />
Ecran : TFT tactile 320×320 pixels, 65 000 couleurs<br />
Caractéristiques : GPS, Bluetooth 2.0 A2DP, Windows Mobile 6.1 Pro, Outlook Direct Push, accès aux messageries<br />
HTML, Office mobile (Word, Excel, Power point, One note mobile), SCMDM (System Center Mobile Device Manager),<br />
Windows media player, Explorer mobile, Appareil photo-vidéo 2 Mpix, fonction modem pour PC, batterie 1500 mAh<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 59
60 AG OK:JDT 09/10/2008 20:08 Page 60<br />
ACCESSOIRES<br />
Nouveaux Produits<br />
Sony Ericsson HCB-108<br />
Kit mains-libres<br />
Bluetooth pour<br />
bavards<br />
Conçu, comme de nombreux autres produits de sa<br />
catégorie, pour se fixer sur le pare-soleil de la<br />
voiture, le nouveau kit mains-libres Bluetooth<br />
arrive sur un marché déjà bien occupé avec un<br />
argument de poids : une autonomie allant jusqu’à<br />
25 h en conversation et pas moins de 700<br />
heures (29 jours) en veille ! Proposant en outre<br />
une belle qualité sonore en full duplex, le HCB-<br />
108 a le bon goût se situer dans<br />
une gamme de prix abordable.<br />
69 €<br />
Iqua PHF-602 Vizor Sun<br />
<strong>Le</strong> kit mains-libres solaire<br />
Après l’oreillette, voici le kit mains-libres solaire. Surfant sur la vague verte, le finlandais<br />
Iqua met la technologie du rechargement des batteries par panneaux solaires au service de<br />
son kit mains-libres dont l’autonomie devient, de ce fait, théoriquement illimitée, car le kit<br />
se recharge en permanence dès lors que la voiture est exposée à la lumière du jour. Autre<br />
avantage : l’absence de fils dans l’habitacle. <strong>Le</strong> PHF-602 Vizor Sun n’est est<br />
pas moins équipé d’un mini port USB permettant d’y connecter un chargeur.<br />
NC €<br />
Dimensions : 119 x 61 x 14 mm<br />
Poids : 93 g, clip inclus<br />
Autonomie comm/veille : jusqu’à 25 h/jusqu’à 700 h<br />
Caractéristiques : traitement du signal numérique, réduction du bruit et de l’écho, livré avec chargeur allume-cigarres<br />
Compatibilité : tous les téléphones Bluetooth<br />
Dimensions : 17 x 133 x 92 mm<br />
Poids : 160 g<br />
Autonomie comm/veille : jusqu’à 20 h/jusqu’à 500 h (davantage avec un rechargement solaire)<br />
Norme et profils : Bluetooth 2.0, Handset (1.1) et Handsfree (1.5)<br />
Nombre d’appareils associés : jusqu’à 8, un par un<br />
Portée : 10 mètres<br />
Connexion chargeur : Mini-port USB<br />
49 €<br />
Clip Bluetooth stéréo Motorokr S605<br />
La musique sans fil et avec style<br />
Voici une oreillette Bluetooth Stéréo A2DP qui se destine autant à la conversation téléphonique qu’à l’écoute<br />
musicale en stéréo. Accessoire autant fonctionnel que décoratif, le Motorokr S605 s’accroche aux vêtements<br />
grâce à un système de clip qui facilite les mouvements, y compris le jogging. Egalement équipé d’un<br />
récepteur FM capable de mémoriser jusqu'à 5 stations, ce clip Bluetooth bénéficie de la fonction easy pair<br />
(connexion automatique avec le mobile dès qu’il est allumé). Et si les écouteurs sont fournis,<br />
la prise jack 3,5 mm permet aussi de connecter tout autre casque audio ou microcasque<br />
du marché.<br />
Dimensions : NC<br />
Poids : NC<br />
autonomie : 5 heures en conversation<br />
Fonctions : système easy pair (connexion automatique avec le mobile dès qu’il est allumé), récepteur FM (5 stations mémorisables),<br />
prise jack 3,5<br />
Sony Ericsson IDP-100<br />
Après les<br />
photophones,<br />
le cadre<br />
Quoi de plus normal lorsqu’on fait partie<br />
des principaux constructeurs de téléphones<br />
mobiles dotés d’appareil photo<br />
que de proposer le cadre numérique qui<br />
permet de partager ces mêmes photos ?<br />
Avec l’IDP-100 Sony Ericsson, propose un cadre doté d’un écran 7 pouces qui<br />
vise non seulement les possesseurs de photophones de la marque, mais aussi de tout<br />
autre type de téléphones et appareils photo, puisqu’il est compatible avec tous les téléphones<br />
équipés d’une carte mémoire M2, micro SD, SD ou MS Duo, d’une interface USB<br />
ou du Bluetooth. Sa mémoire de 128 Mo permet de stocker jusqu’à 500 photos grâce au<br />
reformatage automatique des images.<br />
Dimensions : 205 x 145 x 25 mm<br />
Poids : 320 g pour le produit sans support<br />
Ecran : LCD de 7 pouces, format 4:3 ou 16:9, résolution 800 x 480 (WVGA)<br />
Luminosité/contraste : 200 cd/m2/400:1<br />
Connectivité : USB 2.0<br />
Capacité mémoire intégrée : 128 Mo<br />
Compatibilité : tous les téléphones équipés d’une carte M2, micro SD, SD ou<br />
MS Duo, d’une interface USB ou de Bluetooth<br />
199 €<br />
Nokia MD 4<br />
A fond la<br />
musique mobile<br />
Partager partout et avec tous la musique de votre<br />
mobile ? <strong>Le</strong> Nokia MD4 est l’accessoire idéal ; il s’agit<br />
d’une paire de mini-enceintes Bluetooth repliables<br />
capables d’offrir jusqu’à 30 heures d’écoute musicale<br />
grâce à ses quatre batteries AAA. Vous pourrez donc profiter<br />
des fichiers musicaux de votre mobile, mais aussi de sa<br />
fonction radio FM (qui ne fonctionne en général qu’en utilisant<br />
ses écouteurs comme antenne),<br />
49 €<br />
puisque le MD 4 possède une antenne<br />
intégrée. <strong>Le</strong> MD 4 est disponible en noir et blanc.<br />
Dimensions : 114 x 30 x 33mm<br />
Poids : 130 g<br />
autonomie : jusqu’à 30 heures, 4 piles AAA<br />
Puissance : 2 x 0.5 Watt RMS<br />
Caractéristiques : Connecteur audio standard 3.5mm, câble fourni de 75 cm<br />
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Medion Akoya<br />
1210 Orange<br />
Nouveaux Produits<br />
Prise en<br />
main<br />
Un appoint de convergence<br />
Pour une rentrée tendance, Medion propose son Akoya 1210, un netbook aux caractéristiques très<br />
séduisantes. Mini taille, mini prix, maxi stockage ; l’Akoya 1210 a de beaux atouts. Orange fournit<br />
le lien télécom avec une clé 3G+ pour une utilisation d’appoint de l’Internet mobile.<br />
Rapport Poids/Taille<br />
Disque dur 80Go<br />
WiFi<br />
Alimentation<br />
Faible offre logicielle<br />
Autonomie<br />
Trois ports USB, une prise LAN, deux prises<br />
jack micro et casque.<br />
Voilà donc le nouveau phénomène dont les médias, les distributeurs, les<br />
opérateurs parlent depuis la sortie de l’Eee PC d’Asus. Depuis ce coup de<br />
Trafalgar dans le paysage tranquille de la high-tech, les frontières entre les<br />
métiers sont en train d’évoluer. <strong>Le</strong>s netbooks arrivent en force et les<br />
opérateurs trouvent un nouveau potentiel de croissance et<br />
d’évangélisation de l’Internet mobile. Medion s’est donc<br />
lancé dans l’aventure en présentant l’Akoya 1210.<br />
« La perle », traduction d’Akoya, entend bien<br />
faire la différence avec de multiples atouts. A la<br />
sortie du carton, le charme agit rapidement, léger<br />
(1,2 kg), il présente une finition très soignée sur fond blanc<br />
nacré. L’ouverture de l’ordinateur démontre une bonne robustesse,<br />
même si un loquet de sécurité eut été bienvenu. L’écran affiche une diagonale de<br />
10,2’’ qui intègre une webcam et un micro, très utiles pour dialoguer à travers une<br />
messagerie instantanée.<br />
Sur le plan de la connectique, l’Akoya 1210 revendique 3 ports USB (2 sur le côté gauche<br />
et un sur le côté droit), un port Ethernet, une prise casque, une prise micro et enfin un port<br />
VGA pour le connecter sur un autre écran. <strong>Le</strong> clavier est solide ; un petit temps d’adaptation<br />
est néanmoins nécessaire pour le maîtriser. Par ailleurs, si la couleur blanche est très belle,<br />
elle peut se salir très vite à l’usage. Son système d’exploitation Windows XP, ne surprendra<br />
pas les adeptes du PC classique. L’allumage est rapide, certainement en raison de la présence<br />
d’une mémoire vive costaude, 1024 Mo et du processeur Intel Atom. Cette puissance ne se<br />
dément pas pour des applications gourmandes en mémoire comme la retouche photo ou<br />
la lecture de vidéo. <strong>Le</strong> constructeur a prévu de la place pour stocker vos documents, près<br />
de 60 Go (80 Go en réalité, mais le système d’exploitation et les drivers prennent un peu<br />
de place sur le disque dur). Sur le plan des logiciels, l’UMPC de Medion propose des versions<br />
d’évaluation de la suite Office et d’un antivirus. <strong>Le</strong> téléchargement de solutions open source<br />
et gratuites gommera ce handicap.<br />
<strong>Le</strong> Medion Akoya 1210 Orange<br />
et ses concurrents<br />
MSI U100 Wind<br />
Prix : 399 €<br />
349 €<br />
Facile d’installation, le logiciel de mise en<br />
route est pré-paramétré pour surfer en toute<br />
tranquillité.<br />
Orange propose de connecter l’Akoya 1210 à l’Internet mobile. Une clé USB 3G+ couplée<br />
avec un forfait Internet Everywhere est disponible à partir de 10 euros par mois pour<br />
2 h de communication. <strong>Le</strong>s têtes de linottes devront faire attention de ne pas laisser leur<br />
connexion ouverte trop longtemps au risque de découvrir une facture salée. Sur la 3G+, pas<br />
besoin d’installation logicielle particulière, un raccourci sur le bureau de l’ordinateur permet<br />
de se connecter avec son code PIN. La vitesse de surf est correcte, avec des débits constatés<br />
en 3G+, de 2,3 Mbit/s en download. Doté également du WiFi, l’Akoya 1210 affiche une<br />
autonomie satisfaisante. A noter que l’alimentation comprend un interrupteur, ce qui peut<br />
dérouter la première fois. Au final, l’Akoya 1210 se révèle un très bon UMPC, couplé avec<br />
l’offre Orange, il fera le compagnon idéal pour les nomades actifs.<br />
Jacques Cheminat<br />
Asus EEE 1000 PC<br />
Prix : 449 €<br />
Pourquoi avoir mis un interrupteur sur<br />
l’alimentation ? Une énigme ou une erreur ?<br />
Dimensions/Poids : 260 x 180 x 19/31,5 mm /1,2 kg<br />
Compatibilité Réseau : Clé USB 3G+, EDGE, GPRS<br />
Ecran : TFT 10,2’’, 1024 x 600 pixels<br />
Autonomie : jusqu’à 2h30<br />
Fonctionnalités : WiFi, Windows XP, ports USB, port Ethernet, Webcam, Micro intégré<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 61
62-JC:JDT 09/10/2008 20:14 Page 62<br />
LES GPS<br />
Garmin Oregon 200<br />
GPS Tout<br />
Terrain<br />
Garmin présente sa nouvelle série de GPS portable<br />
Oregon destinée aux aventuriers férus d’activités<br />
nature, nautiques et sportives.<br />
Cette gamme allie une interface intuitive<br />
avec écran tactile, couleur 3’’<br />
haute résolution et un boîtier<br />
étanche. Facile à prendre en mains et<br />
à utiliser l’Oregon 200 est équipé du<br />
fond cartographique « Atlantique » qui<br />
peut être aisément complété par une<br />
cartographie additionnelle pour des<br />
escapades terrestres ou nautiques. On<br />
peut définir cinq profils de navigation<br />
différents – automobile, marine, détente,<br />
sport ou géocaching.<br />
Nouveaux Produits<br />
Airis T945<br />
Evolution vers le haut<br />
La société espagnole Airis fait évoluer sa gamme 900 en lançant le T945. Par rapport à son prédécesseur,<br />
le nouveau GPS gagne en minceur (18 mm contre 24 mm). Autre ajout, la fonction Bluetooth<br />
transforme le T945 en kit mains libres. Pour le reste, on retrouve un grand écran et une capacité de<br />
stockage de 64 Mo en Ram et 1Go de stockage<br />
interne, avec possibilité de l’étendre<br />
par une carte mémoire. Côté navigation,<br />
le Airis est équipé d’une puce SirF Star<br />
III, ainsi que du logiciel Igo8 gérant la 3D<br />
et la cartographie de l’Europe.<br />
159 €<br />
Dimensions/Poids : 130 x 77,7 x 17,8 mm / 170g<br />
Ecran : 4,3’’ TFT, anti-reflets<br />
Fonctions Principales : Puce SiRF Star III, logiciel Igo 8, cartographie Europe standard, bluetooth.<br />
349 €<br />
Dimensions/Poids : 58 x 114 x 35 mm x 195g<br />
Ecran : 3’’ haute résolution, 240 x 400 pixels<br />
Fonctions Principales : boîtier étanche,<br />
cartographie Atlantique, carte Micro SD<br />
Becker Z201<br />
Navigation<br />
minceur<br />
Peut-on perdre des rondeurs sans sacrifier<br />
l’essentiel ? Becker présente le Z201<br />
affiche des mensurations très minces.<br />
Pour autant, le nouveau GPS du groupe<br />
Becker/Harman recèle un équipement<br />
complet écran 4,3’’, une cartographie de<br />
42 pays avec les monuments en 3D. Il<br />
offre également la possibilité de choisir<br />
4 options de route « optimale, rapide,<br />
court et simple » tout en bénéficiant de<br />
la fonction TMC. Enfin, le multimédia<br />
n’est pas oublié avec la lecture des MP3<br />
ainsi que des photos.<br />
349 €<br />
Dimensions/Poids : 125 x 82 x 18 mm / 168g<br />
Ecran : 4,3’’<br />
Fonctions Principales : logiciel Igo 8, puce SiRF Star III, cartographie 42 pays.<br />
Mio- C728<br />
En mode XXL<br />
<strong>Le</strong> C728 de Mio dépasse les frontières de la simple navigation. Doté<br />
d’un grand écran de 7’’, il entre de plain-pied dans le monde du multimédia.<br />
Capable de lire les vidéos, les musiques et les photos, il est<br />
possible de capter la télévision numérique terrestre. Equipé d’une<br />
entrée audio-vidéo et d’une fonction USB Host, l’utilisateur pourra<br />
brancher un lecteur externe. Sur le plan navigation, le C728<br />
embarque une cartographie de 22 pays et dispose d’une puce SiRF<br />
Insant Fix II. L’info Trafic en temps réel sur la France entière est aussi<br />
compris à vie.<br />
Navigon 7210 Via Michelin<br />
L’aide à la conduite<br />
Navigon se soucie de la sécurité routière et propose le 7210 en version Via Michelin. Il innove par sa<br />
nouvelle fonction d’avertisseur de virage. Cet assistant annonce en effet à l’avance au conducteur, vocalement<br />
et sur l’écran, les virages dangereux qui se présentent<br />
sur le parcours (routes nationale et autoroutes).<br />
Cette fonction est complémentaire d’outils<br />
comme Reality View Pro ou Lane Assistant, pour trouver<br />
la bonne file. Enfin, le partenariat avec Via<br />
Michelin lui ouvre un carnet d’adresses très étoffé pour<br />
les POI ou pour des informations plus pratiques.<br />
399,99 €<br />
Dimensions/Poids : 180 x 122 x 21 mm / 380g<br />
Ecran : 7’’, 800 x 480 pixels<br />
Fonctions Principales : lecteur de films, musiques et photos, module TV TNT,<br />
fonction USB Host, Entrée audio-vidéo, SiRF Instant Fix II, transmetteur FM.<br />
349 €<br />
Dimensions/Poids : 115,6 x 74,8 x 18,7 mm / 180 g<br />
Ecran : 4,3’’ au format 16:9<br />
Fonctions Principales : Bluetooth kit mains libres, avertisseur de virage, TMC premium, reconnaissance vocale<br />
pro, affichage en 3D.<br />
62 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms Octobre-Novembre 2008/n°188-189
63-JC:053 PEM_LG OK AG.qxd 09/10/2008 20:16 Page 63<br />
Rim Blackberry<br />
Bold<br />
Nouveaux Produits<br />
Prise en<br />
main<br />
Un Blackberry<br />
champion du multimédia<br />
Attendu avec impatience par les inconditionnels de la marque qui souhaitaient ardemment voir enfin<br />
arriver des fonctions multimédia dignes de ce nom sur leur outil préféré de messagerie, le Blackberry Bold<br />
peut désormais rivaliser avec les cadors de la catégorie, sans pour autant renier son ADN d’origine.<br />
On a beaucoup reproché dans le passé à RIM l’orientation trop strictement professionnelle<br />
Appareil très complet<br />
de ses smartphones, qui ne tenait pas vraiment compte de la dimension pro/perso des<br />
Très bonne qualité vidéo et<br />
usages. Désormais admise de tous les constructeurs comme des DSI et des gestionnaires<br />
photo en lecture/capture de flottes mobiles, cette interpénétration permanente des temps pro et perso dans la<br />
Rendu écran exceptionnel journée du salarié nomade a conduit le constructeur canadien à sortir le Blackberry Bold,<br />
un smartphone qui excelle dans les deux domaines. Par la même occasion, RIM a enfin<br />
daigné entendre une autre critique récurrente, portant sur le design et la finition de ses<br />
terminaux. Résultat : le Blackberry Bold n’est pas seulement un smartphone multimédia<br />
Absence d’écran tactile<br />
vraiment complet et plaisant, mais il hérite en plus d’un look plus chaleureux et moins<br />
« plastoc » que certains modèles précédents de la gamme, proposant même une face<br />
arrière en simili cuir (comme le Nokia E65), amovible et disponible en plusieurs<br />
couleurs (bleu, gris et rouge).<br />
Quoique plus petit que celui de l’iPhone ou<br />
de l’Addict Player de Samsung, l’écran du<br />
Blackberry Bold offre une qualité d’image<br />
d’une finesse exceptionnelle.<br />
Converti au multimédia, le Blackberry ne<br />
renie en rien son ADN totalement originel de<br />
la messagerie. Son clavier mécanique azerty<br />
en reste la meilleur illustration.<br />
Sur le plan de la messagerie électronique, composante majeure de l’ADN de Blackberry,<br />
le Bold conserve toutes les fonctions qui font le charme du système RIM (réception<br />
d’emails en push, traitement des données qui limite la consommation des forfaits data…).<br />
La grande nouveauté est plutôt à chercher du côté du multimédia, avec le GPS, l’appareil photo-capteur<br />
vidéo 2 Mpix (correct), le lecteur multimédia multi-format, le navigateur Internet… <strong>Le</strong> tout fonctionne<br />
très correctement grâce à un processeur costaud cadencé à 624 MHz, un écran d’une grande finesse<br />
et d’un rendu exceptionnel - malgré sa taille moyenne de 6,5 cm de diagonale -, et une grosse batterie<br />
(1500 mA), qui assure au Blackberry Bold une grosse journée d’autonomie en utilisation intensive. La<br />
taille de la batterie est également en partie responsable du poids, 133 g, de l’engin.<br />
Notons une interface totalement renouvelée, qui tire partie de la grande finisse d’affichage de l’écran<br />
pour proposer des icônes graphiques qui ne sont pas sans rappeler celles de l’iPhone. Dans le sousmenu<br />
donnant accès aux fonctions multimédia, de nombreux raccourcis donnent accès à des services<br />
tels que (dans la version Bouygues Télécom que nous avons testée), Facebook, le Figaro, la navigation<br />
GPS off board sous Webraska, des podcasts de LCI ou de la radio BFM, le chat sous Messenger, et<br />
toutes les fonctions embarquées dans le téléphone (lecteur multimédia, messagerie…). La navigation<br />
dans ces menus se fait à l’aide du « trackball » (le bouton en forme de perle), qui permet de déplacer<br />
le curseur et fait office de pointeur… à défaut d’un écran tactile que l’on se surprend à chercher sur<br />
les icônes.<br />
La connexion aux services est quasi-instantanée (merci la 3,5 G) et la navigation bénéficie d’une grande<br />
fluidité.<br />
RIM travaille sur le tactile, C’est prévu sur le Blackberry 9500, également appelé le Thunder, dont la<br />
date de sortie en France n’est pas encore connue. Patience.<br />
Ariel Gomez<br />
*<br />
A partir de 199 € HT chez<br />
Bouygues Télécom Entreprises,<br />
169 € HT chez SFR entreprises<br />
(non encore disponible sans<br />
abonnement)<br />
Blackeberry Bold<br />
et ses concurrents<br />
Palm Treo Pro<br />
Prix : 499 €<br />
199 € *<br />
Signe d’une conversion sincère au multimédia, le<br />
Blackberry Bold dispose d’une prise casque 3,5 mm<br />
pour que les vrais mélomanes puissent brancher le<br />
casque de leur choix.<br />
Dimensions/Poids : 114 x 66 x 15 mm/133 g<br />
Compatibilité réseau : Quadri bande GSM, GPRS classe 10, EDGE, tribande UMTS (850/1900/2100), HSDPA, WiFi 802.11 a/b/g<br />
Connectique : USB 2.0, Bluetooth Stereo, prise casque 3.5<br />
Autonomie veille/com (constructeur)/batterie : 240 h/4 h/ Li-Ion 1500 mA<br />
Processeur/mémoire disponible : 624 MHz/DD 1 Go, carte mémoire incluse 1 Go, slot TransFlash/microSD<br />
Ecran : TFT 480×320, 65 000 couleurs<br />
Caractéristiques : GPS, Bluetooth 2.0 A2DP, fonction modem, SMS/MMS, Pushmail avec PJ, accès aux messageries HTML,<br />
Appareil photo-vidéo 2 Mpix avec flash et zoom x5, lecteur multimédia multiformat, logiciel DataViz pour visualiser les<br />
fichiers bureautiques,<br />
Nokia E71<br />
Prix : 459 €<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 63
AnPressCartes_08_240x310Fr_V2 6/05/08 15:14 Page 1<br />
TECHNOLOGIES AND BIOMETRICS<br />
EXHIBITION<br />
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23 Years Supporting the Smart Card Industry<br />
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2008<br />
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4-6 novembre 2008<br />
Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte-FRANCE<br />
Soyez prêt à<br />
aller plus loin !<br />
• 520 exposants<br />
• 20 000 visiteurs<br />
• 35 000 m 2 d’exposition<br />
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ET PRÉPAREZ VOTRE VISITE :<br />
Liste et actualités des exposants •<br />
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SÉCURITÉ<br />
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* Tarif pré-enregistrement : 50 € TTC - Sur place : 70 € TTC<br />
L’événement leader mondial - Digital Security & Smart Technologies<br />
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70 avenue du Général de Gaulle<br />
92058 Paris la Défense Cedex - France<br />
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65-JCOK:JDT 09/10/2008 20:19 Page 65<br />
Tandberg T3<br />
La téléprésence devient<br />
« immersive »<br />
<strong>Le</strong>ader mondial de la téléprésence, le norvégien Tandberg présente le T3, un nouveau système<br />
sur lequel se sont penchés, en plus des ingénieurs, un ethnologue et des groupes de<br />
clients, afin de rendre la communication aussi agréable que possible. L’aménagement de la<br />
salle (en plus des moteurs de téléprésence<br />
Full HD 1080p, des grands écrans Full HD, et<br />
des caméras PrecisionHD 1080p) bénéficie de<br />
murs d’un « bleu profond et d’un éclairage<br />
visant à recréer la lumière naturelle ». <strong>Le</strong> T3<br />
(compatible avec tous les systèmes vidéo)<br />
comprend également des écrans tactiles (3)<br />
pour passer un appel et partager des présentations.<br />
<strong>Le</strong> son stéréo spatial est restitué en<br />
duplex intégral.<br />
Nouveaux Produits<br />
Polycom SoundPoint IP 670<br />
La VoIP en HD et en<br />
couleur<br />
Ce téléphone de bureau dispose d’un écran couleur, de la technologie<br />
HD voice (son HiFi), et d’une connectivité Gigabit Ethernet,<br />
qui permet d’éviter tout goulot d’étranglement supplémentaire<br />
dans le réseau. <strong>Le</strong> SoundPoint IP 670 supporte six lignes<br />
téléphoniques et intègre des fonctions SIP avancées, dont<br />
le support des lignes partagées, la messagerie texte et<br />
l’indication de présence des contacts. Il inclut également<br />
un micro-navigateur XHTML, qui permet de supporter<br />
des applications de bureautique, ainsi qu’un<br />
un module d’expansion couleur, qui offre aux réceptionnistes<br />
et adjoints administratifs un<br />
grand confort visuel et<br />
462 €<br />
d’utilisation.<br />
RESEAUX<br />
Dimensions : 2800 x 4800 x 1670 mm<br />
Poids : 840 Kg<br />
Standards vidéo supportés : H.263, H.263+, H.264<br />
Résolution maxi : 1080 p en 30 images/s<br />
Standards audio supportés : G .711, G.722, G.722.1,<br />
64 bit & 128 bit MPEG4 AAC-LD, AAC-LD Stereo<br />
Protocoles : SIP, H323<br />
Equipements : 3 écrans full HD 65 pouces, 3 Codecs<br />
C90, 3 cameras PrecisionHD 1080p, 6 micros directionnels,<br />
3 écrans tactiles collaboratifs HD 22 pouces<br />
228 000 €<br />
Dimensions : 265 x 150 x 190 mm x 65 mmm)<br />
Poids : env. 2 kg<br />
écran : LCD 320 x 160<br />
capacité : jusqu’à 6 lignes seul, 34 lignes avec<br />
module d’expansion couleur<br />
connectique : 2 ports Gigabit Ethernet<br />
Caractéristiques : 4 touches sensitives, 26 mécaniques,<br />
haut-parleur full duplex, codecs G.722,<br />
G.711 ì/A, G.729A, détection de la voix, cancelation<br />
automatique du bruit, compatibilité avec MS<br />
Office Communicator et Windows Messenger 5.1<br />
149 €<br />
Routeur Zyxel NBG-460N<br />
<strong>Le</strong> Gigabit s’invite dans le WiFi<br />
Equipé d’un routeur NAT intégré avec des fonctions pare-feu (qui offre pratiquement la même sécurité qu’un<br />
routeur professionnel), le Zyxel NBG-460N possède une caractéristique originale : la fonction minuterie, qui<br />
permet de programmer des plages d’émission WiFi et/ou de désactiver complètement l’émetteur, afin de<br />
réduire le rayonnement et renforcer la sécurité. Il est équipé d’un switch Gigabit 4 ports et de la nouvelle<br />
technologie 802.11n V2.0, qui offre un débit théorique de 300 Mbit/s. Avec la fonction filtrage<br />
de contenu, les parents pourront maîtriser l’usage que leurs enfants font d’Internet.<br />
Dimensions : 190 x 155 x 33 mm<br />
Poids : 362 g<br />
Débit : 300 Mbit/s<br />
Chiffrement : WPA/WPA2 et la norme WPS (WiFi Protected<br />
Setup)<br />
Connectique : switch Gigabit 4 ports<br />
Caractéristiques : routeur NAT intégré avec pare-feu SPI, possibilité<br />
2 tunnels VPN IPSec, filtrage de contenu, gestion de<br />
la bande passante, Certification Vista, 4 services DNS dynamiques,<br />
Zone DMZ virtuelle<br />
Devolo CPL dLAN 200 AVpro host<br />
<strong>Le</strong> CPL à grande échelle<br />
Premier produit 200 Mbit/s à la norme HomePlug AV, le Devolo CPL dLAN 200 AVpro host<br />
vise avant tout les grands réseaux d’un ou plusieurs bâtiments (immeubles en copropriété,<br />
hôtels, écoles…). Ces bâtiments peuvent ainsi disposer - en utilisant leurs réseaux<br />
câblés existants – d’une connectivité étendue pour déployer des réseaux multimédia avec<br />
des services tels que l’IPTV, la VOD (vidéo à la demande), la téléphonie sur IP… <strong>Le</strong>s<br />
déploiements importants (plusieurs centaines de points) sont facilités par le mode « auto<br />
configuration ». <strong>Le</strong> CPL dLan 200 AVpro utilise indifféremment les câbles coaxiaux télévision,<br />
les paires téléphoniques inutilisées ou les câbles électriques.<br />
Netgear Ready NAS Pro 6 Baies<br />
Serveur de stockage NAS<br />
pour PME<br />
Netgear sort à l’attention des PME jusqu’à 200 personnes un<br />
serveur de stockage offrant 6 baies pour une<br />
capacité allant jusqu’à 6 To (bientôt 9 To). Peu<br />
gourmand en électricité, facile à administrer<br />
grâce à une interface Linux prête à l’emploi, le<br />
RNP6 se positionne comme l’équipement susceptible<br />
de stocker en toute sécurité les données<br />
critiques de la société. Il est compatible<br />
avec une large variété d’environnements client<br />
et peut s’intégrer dans une architecture de<br />
groupe avec ou sans serveur de domaine. Il est<br />
livré avec des outils de sauvegarde intégrés<br />
pour le backup des clients locaux et la sauvegarde<br />
des données en local<br />
2150 €<br />
ou à distance.<br />
Dimensions : 205 x 152 x 44 mm<br />
Poids : 1015 g<br />
Standards : Ethernet IEEE 802.3, 802.3x, 802.3u, Auto MDI, HomePlug AV<br />
Débit : jusqu’à 200 Mbits/s<br />
Portée : 1500 m (coaxial), 200 m (électrique), 400 m (ligne téléphonique)<br />
Caractéristiques : Configuration automatique via les standards DHCP et TFTP, Accès à<br />
distance via interface Web, Cryptage AES 128 bits, 4 ports Ethernet, QoS automatique<br />
250 €<br />
Dimensions : 250 x 170 x 285 mm<br />
Poids : 7,5 kg (sans les DD)<br />
Mémoire : 1Go DDR2 DIMM, Flash embarquée de 128 Mo pour l’OS<br />
Connectique : 2 ports Ethernet 10/100/1000, 3 ports USB 2.0, 6 slots SATA/SATA2 Hot Swap<br />
Compatibilité : clients WIndows, Mac, Linux/Unix<br />
Caractéristiques : Processeur Intel multi-core, Serveur DHCP et serveur d’impression,<br />
Platine DVD compatible réseau<br />
Configurations disponibles : de 1 To (3 x 500 Mo) à 6 To (6 x 1 To)<br />
Octobre-Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 65
061 ao+PA.qxd 29/11/07 10:15 Page 68
67-JCOK:053 PEM_LG OK AG.qxd 09/10/2008 20:23 Page 67<br />
HTC Touch<br />
Diamond<br />
Nouveaux Produits<br />
Prise en<br />
main<br />
HTC monte en gamme<br />
dans le tactile<br />
Très riche en fonctions et bénéficiant d’une finition et d’un look très étudiés, le Touch Diamond de HTC se<br />
présente comme un smartphone multimédia haut de gamme. S’il est mieux loti que l’iPhone 3G en termes<br />
de performances, il peine cependant à égaler la fluidité du toucher du terminal d’Apple.<br />
Rapport encombrement/fonctions<br />
Autonomie<br />
Look et finitions<br />
Ergonomie améliorable<br />
de l’interface<br />
Mémoire non extensible<br />
Tendance à la chauffe en WiFi<br />
Joliment intégré dans un design en face de diamant,<br />
l’appareil photo, un 3,2 Mpix, gagnerait à se doter<br />
d’un flash et d’une meilleure gestion de l’image.<br />
Pour ceux que la nouvelle interface tactile déroute, il<br />
sera toujours possible de se rabattre sur le traditionnel<br />
menu « démarrer » de Windows Mobile. A noter : on y<br />
trouve Explorer Mobile, alors que le navigateur par<br />
défaut est Opera Mobile.<br />
Annoncé bien avant sa sortie comme un sérieux candidat au titre d’« iPhone<br />
killer », le Touch Diamond de HTC a réussi à approcher de très près Apple dans<br />
un compartiment où l’on croyait pourtant la firme de Cuppertino intouchable :<br />
celle du « buzz », autrement dit, celle de la rumeur – volontaire ou involontaire –<br />
qui consiste à faire de la sortie d’un produit un événement ardemment attendu. Il<br />
est vrai que l’affiche du « combat » avait tout pour attirer l’attention des foules<br />
technophiles : avec son écran tactile, son format compact, sa connectivité étendue<br />
(GSM/GPRS/EDGE/UMTS/HSDPA, WiFi, Bluetooth 2.0), son GPS, son appareil<br />
photo 3,2 Mpix, et ses fonctions multimédia ; le tout sous Windows Mobile 6, le<br />
HTC Touch Diamond avait des arguments à opposer à l’iPhone 3G/GPS.<br />
Une fois l’engin en main, on constate rapidement qu’une partie de la promesse<br />
est bien au rendez-vous : compact, séduisant, doté d’un grand écran et d’une<br />
interface qu’on n’avait pas l’habitude de voir sur des terminaux sous système<br />
d’exploitation Microsoft. <strong>Le</strong> HTC Touch Diamond bénéficie en plus d’une finition qui le classe<br />
tout de suite dans le haut de gamme des smartphones. A l’usage, cependant, on éprouve, en<br />
première instance, une certaine perplexité face à une interface inhabituelle. <strong>Le</strong> système de la<br />
barre horizontale déroulante de menus est familier des utilisateurs de l’OSX de Macintosh,<br />
mais beaucoup moins des utilisateurs de téléphones mobiles, y compris des habitués de<br />
Windows Mobile. La prise en main se fait cependant rapidement. Reste que le « toucher » de<br />
la couche Touch Flo 3D s’avère bien moins fluide que celui de l’iPhone.<br />
Côté multimédia, on apprécie une navigation aisée (grâce au navigateur Opéra Mobile), le<br />
GPS, la présentation des albums de musique par défilement des pochettes (comme sur<br />
iPhone-iPod Touch), l’accès rapide, par des raccourcis, sur des sites tels que You Tube,<br />
Facebook, FlickR, la présence d’un casque audio de qualité correcte, la présence d’un<br />
accéléromètre qui fait basculer automatiquement les images quand on bascule l’écran…<br />
Très appréciable également, la suite Office Mobile (Word, Excel, One Note, PowerPoint), la<br />
clarté de présentation du dossier des paramètres, la touche « retour » qui permet de revenir<br />
au pas précédent dans tous les menus… <strong>Le</strong>s inconditionnels de l’ergonomie Microsoft Mobile<br />
pourront cependant se rabattre sur le traditionnel bouton « démarrer », qui donne accès à la<br />
présentation « traditionnelle » des fonctions de Windows Mobile 6.<br />
Au chapitre des points à améliorer, outre la fluidité de l’écran tactile, notons la tendance à la<br />
chauffe en utilisation WiFi, des réglages à peaufiner sur le streaming vidéo (pour éviter que les<br />
clips s’arrêtent en plein visionnage sur You Tube), l’accessibilité du clavier virtuel, ou encore<br />
l’appareil photo, dont le traitement de l’image gagnerait à faire preuve de davantage de finesse.<br />
Pour les inconditionnels du clavier mécanique, il existe aussi une autre version du Touch<br />
Diamond, le Pro, un bijou à clavier coulissant qui gagne à être connu.<br />
Ariel Gomez<br />
<strong>Le</strong> HTC Touch et ses concurrents<br />
iPhone 3G d’Apple<br />
Prix :<br />
de 149 € (8 Go,<br />
chez Orange)<br />
à 609 € (16 Go,<br />
sans abonnement)<br />
Samsung Addict player<br />
Prix : de 649 €<br />
569 €<br />
Cinq boutons - pas un de plus - sont accessibles sur<br />
la face avant en complément de l’écran tactile. Notez<br />
que celui du milieu n’est quasiment jamais utilisé.<br />
Dimensions/Poids : 102 x 51 x 11,5 mm / 110 g<br />
Compatibilité réseau : Tri bande GSM, GPRS, EDGE, tribande UMTS (850/1900/2100), HSDPA, WiFi 802.11 b/g<br />
Connectique : USB 2.0, Bluetooth Stéréo,<br />
Autonomie veille/com (constructeur)/batterie : 285 h/4 h 30/900 mA<br />
Processeur/mémoire disponible : 528 MHz/4 Go (non extensible)<br />
Ecran : tactile TFT 480×640, 65 000 couleurs, 2,8 pouces (7,1 cm)<br />
Caractéristiques : Système d’exploitation Windows Mobile 6.1, GPS (carte Google Maps embarquée), Bluetooth 2.0 A2DP,<br />
radio FM, fonction modem, SMS/MMS, Pushmail et messageries HTML, Appareil photo-vidéo 3,2 Mpix avec flash et zoom x5,<br />
lecteur multimédia multi-format<br />
Octobre Novembre 2008/n°188-189 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms 67
69:003 EDITo-JCOK.qxd 10/10/2008 12:24 Page 3<br />
Ne manquez pas<br />
le 3 décembre prochain<br />
Dossier Spécial<br />
Collectivités Territoriales :<br />
les meilleures pratiques NTIC<br />
Municipalités, départements, régions ou intercommunalités ; l’ensemble de<br />
l’administration territoriale est devenu un acteur incontournable des nouvelles<br />
technologies. Utilisés pour ses propres besoins à travers leurs multiples compétences<br />
(éducation, santé, etc) -, les télécoms servent aussi à rendre directement plusieurs<br />
services aux citoyens : informations, aide à domicile, vidéosurveillance, etc. Retrouvez<br />
un panorama des retours d’expérience les plus intéressants sur l’ensemble du territoire.<br />
Focus<br />
<strong>Le</strong> WIMAX : à la croisée des chemins<br />
Retard dans le déploiement, mise sous surveillance des acteurs<br />
qui n’ont pas respecté leurs obligations de déploiement ; le<br />
WIMAX s’interroge sur son avenir. Quel est son modèle<br />
économique, quels sont les usages ? Technologie d’appoint ou<br />
véritable accès au très haut débit mobile ? Un point sur l’état de<br />
l’art et du marché.<br />
Focus<br />
<strong>Le</strong> Gigabit Ethernet en phase de démocratisation<br />
Réservé aux grandes entreprises, il y a encore quelques années, le Gigabit<br />
Ethernet se démocratise au sein des équipements réseaux domestiques.<br />
Avec l’augmentation des débits et les besoins croissants en bande passante,<br />
les fabricants proposent des ports Gigabit Ethernet pour les petites<br />
entreprises, voir même pour certains particuliers très gourmands, alors que<br />
les grands comptes lorgnent sur le 40 ou le 100 Gigabit Ethernet.<br />
Pratique<br />
Comment préparer votre<br />
appel d’offres Telecom ?<br />
Basculer en VoIP ou en ToIP, quantifier vos besoins en matière<br />
de convergence, aller vers les communications unifiées,<br />
intégrer une flotte mobile ; autant de questions qui se posent<br />
lors de la préparation du dossier d’appel d’offres. Voici<br />
quelques pistes pour réussir votre appel d’offres télécoms.<br />
Evènement<br />
Compte-Rendu IP Convergence 2008<br />
Retour donc sur les différentes annonces produits ou applications, les<br />
indiscrétions et les stratégies des différents acteurs d’IP Convergence 2008. Du<br />
centrex en passant par les applications métiers portés sur smartphones, de la<br />
VoIP au nouveau mode de distribution, SAAS et à la virtualisation. Retrouvez les<br />
moments forts du salon automnal de la convergence.
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