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JDT212-P26-28-Equip PM ApplaincesOkTP:Mise en page 1 26/08/2010 17:57 Page 28
Point marché
équipements
Christian Lorentz,
directeur marketing produits chez Riverbed
« Installer plusieurs boîtiers dans les sites
distants n’a pas grand sens aujourd’hui. Il y a
souvent entre 5 et 7 boîtiers installés sur les sites
moyens (serveurs, routeurs, etc., ndlr), si nous
parvenons à réduire ce chiffre, la simplification
est conséquente pour les administrateurs »
Pierre Poggi,
responsable des ventes grands comptes chez Watchguard
« Dans la perspective de la loi HADOPI, les
responsables réseaux vont devoir contrôler de
mieux en mieux ce qu’il se passe sur leur réseau.
Notre solution permet à nos clients d’interdire
certains flux dans le trafic http, comme le
streaming par exemple ».
■ La sécurité intègre la
gestion
De leur côté, les purs spécialistes de la sécurité
intègrent de plus en plus des briques de gestion
de flux dans leurs appliances. « Nous avons un
peu anticipé le mouvement chez SonicWall,
puisque nous faisons évoluer nos firewalls vers
la gestion des applications depuis 2003, pour
aboutir à ce que le Gartner appelle aujourd’hui
les firewalls de nouvelle génération », explique
Franck Trognée, directeur pour la France, « depuis,
nous avons fait évoluer dans le même sens
nos solutions UTM (Unified Threat Management)
». SonicWall propose aujourd’hui deux
gammes d’appliances : TZ et NSA (Network Security
Appliances). La société travaille aussi sur
l’amélioration de ses UTM en matière de montée
en débit, avec un objectif de 100 Gbit/s,
contre 2 Gbit/s jusqu’à présent. Le lancement
de cette nouvelle version est prévu d’ici la fin
de l’année. Par ailleurs, SonicWall a annoncé
l’acquisition de la société américaine DBAM
Systems, spécialiste de l’optimisation de liens
WAN. « Il y a incontestablement une logique de
concentration des fonctions dans un même
équipement physique », observe lui aussi Laurent
Hauserman, directeur des produits et services
chez Arkoon, « par conséquent, nous
avons été amenés à intégrer dans nos solutions
des fonctions de gestion de flux ». Arkoon propose
aujourd’hui ses appliances UTM de la
gamme Fast, intégrant donc de la gestion de
flux, pour des prix allant de 600 à 20 000 €. L’éditeur
se démarque par un soin tout particulier apporté
à la gestion des équipements. « Nous
veillons à diminuer le temps nécessaire à l'administration
et à la gestion de
nos solutions », dit Laurent Hauserman,
« nous proposons un
logiciel d’administration centralisée
très performant, ainsi qu’un
logiciel de reporting, nous avons
d’ailleurs gagné des affaires significatives
grâce à ces atouts ». Par ailleurs, depuis cet été,
Arkoon a complété sa gamme Fast par des appliances
virtuelles, sur la base d’un partenariat
noué avec VMWare. « La virtualisation simplifie
les déploiements, mais il faut raison garder, le
besoin d’appliances physiques sera toujours
présent », estime Laurent Hauserman.
■ Une obligation de
contrôle légal
WatchGuard commercialise pour sa part sa
gamme d’appliances XTM intégrant les fonctionnalités
de pare-feu associées à de l’inspection
de contenu au niveau de la couche 7 (sur le
modèle OSI, ndlr), pour un prix d’environ 600 €
pour moins de 20 utilisateurs. « Dans la perspective
de la loi HADOPI, les responsables réseaux
vont devoir contrôler de mieux en mieux
ce qu’il se passe sur leur réseau », indique Pierre
Poggi, responsable des ventes grands comptes,
« notre solution permet à nos clients d’interdire
certains flux dans le trafic http, comme le streaming
par exemple ». Sur la base de solutions
simples à mettre en œuvre et à exploiter,
WatchGuard travaille beaucoup avec les PME
et les mairies. Une philosophie que partage
EdenWall, un acteur du monde open source
nourrissant des ambitions sur le marché des appliances.
« Il faut proposer des recettes simples
pour que les utilisateurs se les approprient
», explique Eric Leblond, directeur
technique. Eden Wall propose une appliance assurant
une grande simplicité au niveau des interfaces
notamment. « C’est une appliance de
nouvelle génération permettant aux DSI d’avoir
une vraie vision de ce qu’il se passe sur leur réseau
», poursuit Eric Leblond, « mais, en matière
Stonesoft croit au multilien VPN
de gestion de flux, j’ai
de toute façon le sentiment que les services
MPLS des opérateurs sont le plus souvent suffisants
». Il est vrai que les solutions de gestion
de flux des opérateurs apportent un certain
confort, mais n’offrent pas toute la souplesse et
le contrôle permis par les appliances. ■
Stonesoft a breveté en 1999 une technologie propriétaire
disponible sur ses appliances qui permet de créer un mécanisme
assurant une continuité de connectivité sur les WAN
privés en cas de défaillance d’un ISP. Cette technologie
multilien VPN repose sur l’abonnement à plusieurs ISP. « En
fait, le firewall monte des sous-tunnels de manière automatisée
», explique Léonard Dahan, directeur pour la
France et le Benelux. Il suffit par conséquent de faire des
associations de sites couvrant toutes les combinaisons de
tunnels et de sous-tunnels possibles pour que plusieurs
sous-tunnels soient toujours prêts à prendre la main en cas
Léonard Dahan de défaillance d’un ISP. Les différentes voies de communication
sont régulièrement testées, et la plus rapide est toujours choisie. « Tout le
monde dispose de mécanismes garantissant la robustesse de la liaison VPN, mais
ils peuvent prendre plusieurs minutes dans certains cas, poursuit Léonard Dahan,
de notre côté, nous basculons dans la seconde ». Stonesoft propose aussi des
mécanismes permettant de faire de la priorisation de flux. « Nous intégrons dans
nos appliances de la garantie de débit et de la limitation sur différents types de
flux, en fonction des protocoles », explique Léonard Dahan, « nous pouvons
aussi interpréter les priorités des réseaux MPLS ». Les appliances Stonesoft sont
par ailleurs certifiées par VMWare. « Cela nous permet de gérer l’ensemble des
briques fonctionnelles dans une architecture virtualisée », explique Léonard
Dahan, « mais, pour l’heure, seuls les hébergeurs et quelques grands comptes
sont passés aux appliances virtualisées,
et aussi quelques petites
PME dans
l’objectif d’optimiser
leurs coûts ».
Le Journal des télécoms N°212 Septembre 2010
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