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de notre filiation au groupe Aéroports de Paris - Le Journal Des ...

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Projet1:Mise en page 1 04/05/2010 12:09 Page 1


JDT - Publi Communiqué - Hub télécom:JDT193 06/05/2010 14:24 Page 24<br />

PUBLI-COMMUNIQUÉ<br />

Hub télécom<br />

Propose la distribution en marque blanche<br />

à ses partenaires<br />

«Hub IP Connect, la seule offre <strong>de</strong> Trunk<br />

SIP revendue en marque blanche »<br />

Six mois après avoir lancé son offre<br />

<strong>de</strong> Voix sur IP hors plate-forme via<br />

un rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> vente indirecte,<br />

l'opérateur dévoile un nouve<strong>au</strong><br />

mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> distribution. L'occasion<br />

pour les partenaires <strong>de</strong> proposer à<br />

leurs clients fin<strong>au</strong>x une solution<br />

télécom complète, en restant leur<br />

interlocuteur unique.<br />

<strong>de</strong> ses besoins télécoms : le partenaire », commente<br />

François Dosda, Responsable Channel Marketing.<br />

Pour un distributeur, ce type d’offre est<br />

extrêmement intéressant. Cela lui permet <strong>de</strong><br />

s'approprier les services à valeur ajoutée,<br />

habituellement réservés <strong>au</strong>x opérateurs, afin <strong>de</strong><br />

créer sa propre offre avec la possibilité d'intégrer<br />

différentes briques <strong>de</strong> services. En faisant croître<br />

Hub télécom pour mettre en place <strong>de</strong>s services<br />

innovants sur lesquels il <strong>au</strong>ra la possibilité<br />

d’établir sa politique tarifaire et ses propres<br />

marges. Hub télécom s’engage <strong>au</strong>x côtés <strong>de</strong> ses<br />

partenaires « marque blanche » en leur proposant<br />

un programme complet <strong>de</strong> certification et en<br />

mettant à leur disposition <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x services<br />

(formations, interface facturation, Extranet clients<br />

personnalisable, programme <strong>de</strong> certification<br />

complet reposant sur trois nive<strong>au</strong>x (Silver, Gold et<br />

Premium) établis selon le nive<strong>au</strong> d’implication du<br />

partenaire,…).<br />

Nouve<strong>au</strong> venu sous ce créne<strong>au</strong> <strong>de</strong> la marque<br />

blanche, Hub télécom a be<strong>au</strong>coup d’atouts pour<br />

réussir, comme le rappelle François Dosda : « Nous<br />

croyons en <strong>notre</strong> succès car ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> distribution<br />

est novateur et correspond vraiment à une attente<br />

<strong>de</strong> certains distributeurs, ceux qui disposent <strong>de</strong>s<br />

structures humaines et financières ad hoc et qui<br />

cherchent à se distinguer <strong>de</strong> la concurrence. Par<br />

ailleurs, nous sommes perçus comme un opérateur<br />

réellement alternatif, et <strong>de</strong> surcroît pérenne du fait<br />

<strong>de</strong> <strong>notre</strong> <strong>filiation</strong> <strong>au</strong> <strong>groupe</strong> Aéroports <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>»<br />

Hub IP Connect, une offre nationale <strong>de</strong> Trunk SIP<br />

En octobre 2009, Hub télécom lançait Hub IP<br />

Connect, une offre <strong>de</strong> Trunk SIP pour les entreprises<br />

hors plates-formes aéroportuaires. <strong>Des</strong>tinée <strong>au</strong>x<br />

PME <strong>de</strong> 20 à 500 salariés, cette offre a d’abord été<br />

distribuée exclusivement via un rése<strong>au</strong> <strong>de</strong><br />

partenaires en mo<strong>de</strong> "Apporteur d'affaires", c'est-àdire<br />

sous la marque Hub télécom.<br />

Aujourd’hui, l’opérateur passe à la vitesse supérieure<br />

en proposant cette offre en marque blanche. « Nous<br />

fournissons les moyens opérateurs <strong>au</strong> partenaire (lien,<br />

numérotation, transmission <strong>de</strong>s communications), à<br />

charge pour lui <strong>de</strong> la commercialiser sous sa propre<br />

marque et selon ses propres critères. Pour le client<br />

final, le processus est totalement transparent. Il n’a<br />

qu’un seul interlocuteur pour répondre à l'ensemble<br />

son chiffre d'affaires, il valorise ainsi son entreprise,<br />

met en avant son savoir faire et assure la gestion <strong>de</strong><br />

son client <strong>de</strong> bout en bout.<br />

Hub télécom profite <strong>de</strong> ce lancement majeur, pour<br />

engager une nouvelle campagne <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong><br />

partenaires. Pour intégrer le rése<strong>au</strong> Hub télécom, il<br />

f<strong>au</strong>t :<br />

■ Se déclarer "opérateur" <strong>au</strong>près <strong>de</strong> l’Autorité <strong>de</strong><br />

Régulation (Arcep)<br />

■ Disposer <strong>de</strong> ressources marketing pour packager sa<br />

propre offre<br />

■ Disposer d’outils pour la facturation <strong>de</strong> ses clients<br />

<strong>Le</strong> partenaire pourra s’appuyer sur les<br />

compétences et les outils mis à disposition par<br />

<strong>Le</strong>s partenaires intéressés par cette nouvelle offre en<br />

marque blanche pourront retrouver Hub télécom lors<br />

du Dynamic Tour 2010 d’Alcatel Lucent.<br />

Ce road-show se déroule sur 8 villes, entre Mai et<br />

Juillet 2010 : (4 Mai à Strasbourg ; 18 Mai à Lyon ; 25<br />

Mai à Toulouse ; 1er Juin à <strong>Paris</strong> ; 8 Juin à Lille ; 15<br />

Juin à Bor<strong>de</strong><strong>au</strong>x ; 22 Juin à Marseille ; 6 Juillet à<br />

Nantes).<br />

Contact :<br />

infopartenaire@hubtelecom.com


JDT207-P03-EditookTP:JDT193 03/05/2010 15:36 Page 3<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s Télécoms est une<br />

publication <strong>de</strong> Télécom Presse,<br />

66-72, rue Marce<strong>au</strong>, 93100 Montreuil<br />

Tél. : 01 41 58 58 20<br />

Fax : 01 48 58 55 34<br />

S.a.r.l. <strong>au</strong> capital <strong>de</strong> 8 000 euros<br />

Siège social :<br />

66-72, rue Marce<strong>au</strong>, 93100 Montreuil<br />

N° <strong>de</strong> commission paritaire : 1011T84383<br />

Rédaction<br />

Directeur <strong>de</strong> la rédaction et rédacteur en<br />

chef Ariel Gomez +33(0)1 41 58 59 24.<br />

E-mail : ariel.gomez@jdt.fr<br />

<strong>Journal</strong>iste<br />

Thomas Pagbe +33(0)1 41 58 59 29.<br />

E-mail : thomas.pagbe@jdt.fr<br />

Ont collaboré à ce numéro :<br />

Hervé Reyn<strong>au</strong>d, Driss Abdi, GC<br />

Direction artistique<br />

Anastasie Babic<br />

Rédacteurs-graphistes<br />

Christophe Monfort, Benoît M<strong>au</strong>rice<br />

Publicité<br />

Directeur <strong>de</strong> publicité<br />

Miguel Mato<br />

Miguel@microscoop.com<br />

Tél : +33(0)1 41 58 58 23<br />

Directeur <strong>de</strong> clientèle<br />

Bernard Bibas<br />

Bernard.bibas@jdt.fr<br />

Tél : +33(0)1 41 58 59 23<br />

Fax publicité : +33(0)1 48 58 55 34<br />

Administration/comptabilité<br />

Chrystèle Bono<br />

Tél. : +33(0)1 41 58 58 20<br />

E-mail : cbono@microscoop.com<br />

Abonnements<br />

DIP-<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s Télécoms<br />

Cécile Cich,<br />

Mail : cecile.cich@dipinfo.fr<br />

20, quai <strong>de</strong> la Marne,<br />

75164 <strong>Paris</strong> Ce<strong>de</strong>x 19.<br />

Tél. : +33(0)1 44 84 80 83.<br />

Impression<br />

Iapca - 83 Toulon<br />

Mensuel - 21 ème année.<br />

Prix du no : 9 € TTC.<br />

Abonnement (1 an ) : 68 € TTC.<br />

Directeur <strong>de</strong> la publication : Ariel Gomez<br />

Actionnaires : Microscoop, Ariel Gomez<br />

Net neutrality,<br />

une neutralité bien<br />

déséquilibrée ?<br />

<strong>Le</strong> débat fait rage <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années <strong>au</strong>x Etats-Unis, dans un environnement certes un<br />

peu différent du nôtre (poids <strong>de</strong>s câblo-opérateurs, poids économique et politique <strong>de</strong>s<br />

géants <strong>de</strong> l’Internet) : les opérateurs <strong>de</strong> rése<strong>au</strong> doivent-ils y laisser circuler sans <strong>au</strong>cune<br />

discrimination et sans contraintes tous les contenus <strong>au</strong>xquels les utilisateurs<br />

souhaitent accé<strong>de</strong>r ?<br />

En clair, ceux qui ne payent rien pour les rése<strong>au</strong>x doivent-ils pouvoir les utiliser sans contrainte ?<br />

En France, la question, opportunément réveillée par l’Arcep, <strong>au</strong> travers d’un séminaire remarquablement<br />

organisé (et encore largement consultable en ligne), semble avoir pris une vigueur<br />

nouvelle <strong>de</strong>puis que les opérateurs voient le trafic sur les rése<strong>au</strong>x mobiles <strong>au</strong>gmenter <strong>de</strong> manière<br />

exponentielle, alors que leur revenu moyen par utilisateur (ARPU) non seulement ne suit<br />

pas la même tendance mais, <strong>au</strong> mieux, se tasse. En c<strong>au</strong>se : les smartphones (dont l’iPhone) et<br />

l’appétence immodérée <strong>de</strong> ses utilisateurs pour les services en ligne tels que You Tube, Facebook,<br />

etc.<br />

Cas <strong>de</strong> figure similaire du côté <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x fixes. La consommation croissante <strong>de</strong> contenus, notamment<br />

<strong>au</strong>diovisuels, à travers l’internet (à ne pas confondre avec l’IPTV), sollicite <strong>de</strong> manière<br />

exponentielle les capacités en ban<strong>de</strong> passante proposée par les opérateurs à leurs abonnés.<br />

Au moment où, en France, on commence enfin à déployer un rése<strong>au</strong> fibré - dans la construction<br />

duquel les collectivités jouent et sont encore appelées à jouer un large rôle – on est en droit<br />

<strong>de</strong> se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si cette interrogation sur la neutralité <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x ne <strong>de</strong>vrait pas quitter le microcosme<br />

<strong>de</strong>s télécoms pour gagner les cénacles du plus h<strong>au</strong>t nive<strong>au</strong> politique et se formuler<br />

plus clairement sous une <strong>au</strong>tre forme : <strong>de</strong>vons-nous investir 30 Mds d’euros, dont une bonne<br />

partie d’argent public, dans un rése<strong>au</strong> optique pour que YouTube (ou un <strong>au</strong>tre service équivalent)<br />

diffuse gratuitement ses contenus en h<strong>au</strong>te définition ?<br />

La question mérite d’<strong>au</strong>tant plus d’être posée que la consommation <strong>de</strong> ces services ne laisse<br />

pas un centime d’impôt ou <strong>de</strong> taxes en France. <strong>Le</strong>s téléchargements iTunes sont facturés <strong>au</strong><br />

Luxembourg, la publicité <strong>de</strong> Google est facturée en Hollan<strong>de</strong>.<br />

F<strong>au</strong>t-il faire le payer le consommateur, alors ? « <strong>Le</strong> consommateur n’est pas disposé à payer le<br />

moindre euro pour YouTube ou Dailymotion », explique le responsable <strong>de</strong> la fibre chez un grand<br />

opérateur. « La solution serait plutôt <strong>de</strong> faire payer l’interconnexion IP à ces acteurs <strong>de</strong> l’Internet<br />

». S<strong>au</strong>f que ces <strong>de</strong>rniers ne veulent pas en attendre parler et se battent pour faire accréditer<br />

l’idée « neutralité = gratuité » (pour le consommateur).<br />

C’est là qu’entre en jeu la dimension politique <strong>de</strong> l’affaire. « Google a une telle force <strong>de</strong> lobbying,<br />

qu’il peut même tordre le bras à Orange, poursuit le même responsable. Il f<strong>au</strong>drait que<br />

les opérateurs français soit soutenus politiquement <strong>au</strong> plus h<strong>au</strong>t nive<strong>au</strong> pour faire valoir leurs<br />

vues ».<br />

Au moment où le gouvernement envisage <strong>de</strong> nouvelles taxes sur les opérateurs télécoms (20 %<br />

sur la VOD, élargissement <strong>de</strong> l’assiette d’une partie <strong>de</strong> la TVA <strong>de</strong> FAI pour financer la « carte<br />

musique jeunes », la fenêtre d’opportunité semble plus que jamais propice pour porter le débat<br />

sur le terrain politique. Et ce, d’<strong>au</strong>tant plus que, dans le cas <strong>de</strong> cette fameuse « carte musique<br />

jeunes », 30 % du prix iront à iTunes !<br />

Ariel Gomez,<br />

directeur <strong>de</strong> la rédaction,<br />

rédacteur en chef<br />

3 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P04-05-SommaireokTP:JDT 03/05/2010 15:39 Page 4<br />

N°207<br />

Sommaire<br />

Dernière heure<br />

Samsung et Yahoo approfondissent leur partenariat<br />

dans le mobile. Selon les termes <strong>de</strong> l’accord, le<br />

constructeur sud-coréen, <strong>de</strong>uxième mondial, va dorénavant<br />

intégrer sur ses termin<strong>au</strong>x les services du portail<br />

américain. Tous les termin<strong>au</strong>x <strong>de</strong> Samsung -s<strong>au</strong>f<br />

ceux sous OS Microsoft- sont concernés par cet accord,<br />

les combinés sous Bada, l’OS <strong>de</strong> Samsung,<br />

comme les termin<strong>au</strong>x sous Android. Ils <strong>de</strong>vraient ainsi<br />

intégrer les services star <strong>de</strong> Yahoo à savoir Yahoo<br />

mail, Yahoo actualités, Yahoo finance, Yahoo messenger,<br />

FlickR, Yahoo agenda, Yahoo météo, et ce, à partir<br />

du moi <strong>de</strong> mai. Ce nouve<strong>au</strong> partenariat permet ainsi<br />

<strong>au</strong>x <strong>de</strong>ux partenaires <strong>de</strong> renforcer leur relation. En<br />

2007, Yahoo et Samsung avaient signé un partenariat<br />

dans le domaine la télévision. Cette collaboration a<br />

permis <strong>au</strong> fabricant sud-coréen <strong>de</strong> lancer <strong>de</strong>s télévisions<br />

connectées <strong>au</strong> Web et dotées également <strong>de</strong>s<br />

services Yahoo.<br />

Hytera, spécialiste chinois <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> radiocommunication,<br />

arrive en Europe. L’entreprise présentera<br />

ses nouve<strong>au</strong>x produits numériques sur le Vieux<br />

contient à Munich <strong>au</strong> mois <strong>de</strong> mai. Présents dans différents<br />

secteurs (transport, aéroport, entreprises, sécurité),<br />

Hytera présentera <strong>de</strong>s produits radio mobiles<br />

numériques, <strong>de</strong>s systèmes émetteurs/récepteurs dissimulables,<br />

<strong>de</strong>s radios portables et <strong>de</strong>s récepteurs numérique,<br />

tous sous la norme DMR (Digital Mobile Radio),<br />

un protocole qui permet à la radio communication<br />

professionnelle (PMR) <strong>de</strong> basculer vers le numérique.<br />

La norme DMR dépasse les limites imposées<br />

par la PMR analogique. Cette technologie, également<br />

employée par d’<strong>au</strong>tres géants du secteur comme Motorola<br />

ou Funkwerk, permet <strong>au</strong>x utilisateurs <strong>de</strong> disposer<br />

d’une capacité plus importante, <strong>de</strong>s communications<br />

d’une meilleure qualité <strong>au</strong>dio et plus efficaces.<br />

RIM (BlackBerry) lance <strong>de</strong>ux nouve<strong>au</strong>x termin<strong>au</strong>x :<br />

le BlackBerry Pearl 3G et le BlackBerry Bold 9650. <strong>Le</strong><br />

Pearl 3G, <strong>de</strong> taille réduite, s’avère compatible 3G<br />

(HSDPA), WiFi 802.11b/g/n et possè<strong>de</strong> un GPS. A l’instar<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers BlackBerry, le combiné embarque également<br />

un trackpad optique. Egalement matiné d’une<br />

facette multimédia, le combiné comporte également<br />

un appareil photo <strong>de</strong> 3,2 Mpixels avec un flash. Doté<br />

d’un port microSD, le Pearl 3G accepte <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong><br />

mémoire d’une capacité <strong>de</strong> 32 Go. <strong>Le</strong> fabricant a également<br />

présenté un <strong>au</strong>tre terminal, le BlackBerry Bold<br />

9650, un modèle très proche du Bold 9700. Ces nouvelles<br />

annoncent désarment, pour un temps, les critiques<br />

dont font l’objet les termin<strong>au</strong>x du fabricant canadien.<br />

Selon les analystes, RIM, dont la conférence<br />

annuelle se tient à la fin du mois d’avril <strong>au</strong>x Etats-Unis,<br />

<strong>de</strong>vrait également présenter un nouve<strong>au</strong> système d’exploitation,<br />

RIM OS 6 ainsi qu’un nouve<strong>au</strong> navigateur.<br />

Infrastructure<br />

6 Actualité<br />

Huawei mise sur l’amélioration spectrale<br />

Ciena-Nortel : une intégration en bonne voie<br />

8 Focus<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée suscite un intérêt bien réel<br />

Opérateurs<br />

10 Actualité<br />

Neutralité <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x : investissements et responsabilités à partager<br />

THD : le 95 et le 93, prêts à « mettre le paquet »<br />

Distribution<br />

14 Actualité<br />

Avelis dévoile son Avelis Store<br />

Global Concept dans les starting blocs pour la mobilité<br />

Equipements<br />

16 Actualité<br />

Microsoft lance ses propres mobiles connectés sur le Cloud<br />

En 2010, Gigaset veut rester le « boss »<br />

18 Point Marché<br />

Smartphones : la guerre <strong>de</strong>s chipsets<br />

Services<br />

20 Actualité<br />

<strong>Le</strong>s déci<strong>de</strong>urs IT favorables <strong>au</strong>x outils collaboratifs<br />

Comiris Connect Center, la communication en mo<strong>de</strong> hébergé<br />

22 Point Marché<br />

La Voix HD est sur les rails<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N° 207 Mai 2010<br />

4


JDT207-P04-05-SommaireokTP:JDT 03/05/2010 15:40 Page 5<br />

Dossier Spécial P.32<br />

<strong>Le</strong>s communications<br />

unifiées :<br />

le nouve<strong>au</strong><br />

standard d’avenir ?<br />

<strong>Le</strong>s grands acteurs informatiques et télécoms se retrouvent <strong>au</strong> cou<strong>de</strong>-à-cou<strong>de</strong> sur le marché <strong>de</strong>s<br />

communications unifiées, véritable terrain d’expression <strong>de</strong> la convergence qui s’opère <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs années. La croissance <strong>de</strong> ce segment est importante, d’<strong>au</strong>tant plus que l’arrivée sur le<br />

marché du travail d’une population habituée à l’usage <strong>de</strong> ces outils (la fameuse génération Y) incite<br />

<strong>de</strong> plus en plus les entreprises à franchir le pas. Explications.<br />

Nouve<strong>au</strong>tés Produits<br />

42 <strong>Le</strong>s nouve<strong>au</strong>x produits mobiles,<br />

accessoires, rése<strong>au</strong>x.<br />

43 iPad d’Apple<br />

L’iPad, la fameuse tablette d’Apple a<br />

fait ses premiers pas <strong>au</strong>x États-Unis<br />

début avril. Nous avons effectué un<br />

aller/retour express à New York pour<br />

un premier test en exclusivité.<br />

Ergonomie, rapidité, <strong>au</strong>tonomie,<br />

lisibilité <strong>de</strong> l’écran, <strong>au</strong>tant <strong>de</strong><br />

questions <strong>au</strong>xquelles nous avons déjà<br />

<strong>de</strong>s réponses.<br />

<strong>Le</strong>s gens & les chiffres<br />

24 Interview<br />

Delphine Ernotte, directrice exécutive, adjointe<br />

pour les Opérations en France<br />

Orange pose les bases <strong>de</strong><br />

sa « refondation sociale »<br />

26 Point <strong>de</strong> vue/idées<br />

Services : en finir avec la dictature du triple play<br />

Services mobiles : réalité <strong>au</strong>gmentée, plongée en apnée numérique<br />

Rése<strong>au</strong>x mobiles - IPX : le futur est ici<br />

Services en ligne : e-learning : du Minitel <strong>au</strong>x serious games<br />

Prospective : le nouve<strong>au</strong> visage <strong>de</strong>s télécommunications<br />

40 Nominations<br />

<strong>Le</strong>s mouvements du mois <strong>de</strong>s entreprises du secteur<br />

45 HTC <strong>Le</strong>gend<br />

<strong>Le</strong> <strong>Le</strong>gend permet à HTC <strong>de</strong> franchir<br />

une nouvelle étape. Allure du terminal,<br />

gran<strong>de</strong> précision <strong>de</strong> l’écran et<br />

interface léchées concourent à faire<br />

du <strong>Le</strong>gend un combiné<br />

particulièrement réussi.<br />

47 Jabra Pro 9470<br />

Avec le Jabra Pro 9470, adapté <strong>au</strong>ssi<br />

bien <strong>au</strong>x postes fixes qu’<strong>au</strong>x<br />

téléphones mobiles et <strong>au</strong>x PC, GN<br />

Netcom propose <strong>au</strong> mon<strong>de</strong><br />

professionnel un outil <strong>de</strong><br />

communication polyvalent. Son poids,<br />

très réduit, et ses dimensions légères<br />

le ren<strong>de</strong>nt très peu encombrant.<br />

49 Sony Ericsson Xperia<br />

X10 mini<br />

Petit frère du vaisse<strong>au</strong> amiral <strong>de</strong> Sony<br />

Ericsson, le Xperia X10, le X10 Mini,<br />

offre une « expérience » <strong>de</strong><br />

substitution en petit format d’<strong>au</strong>tant<br />

plus convaincante que son prix le rend<br />

be<strong>au</strong>coup plus accessible <strong>au</strong> commun<br />

<strong>de</strong>s mortels.<br />

5 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N° 207 Mai 2010


JDT207-P06-07-Infra-Actu okTP:JDT193 03/05/2010 15:42 Page 6<br />

Actualité<br />

infrastructures<br />

en bref<br />

Juniper Networks,<br />

discret, met très actif<br />

Quelques semaines après le lancement en<br />

gran<strong>de</strong> pompe par Cisco <strong>de</strong> son nouve<strong>au</strong><br />

gros routeur, le CRS-3, d’<strong>au</strong>cuns <strong>au</strong>raient pu<br />

penser que le géant américain <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

enterrait définitivement la concurrence.<br />

L’avancée technologique présentée et le<br />

débit (322 térabits) plaçait, en théorie, Cisco<br />

sur orbite. En théorie seulement. Juniper<br />

Networks, bien plus mo<strong>de</strong>ste que le lea<strong>de</strong>r<br />

du secteur, pose, à froid, un regard plus<br />

nuancé sur l’annonce. Et pour c<strong>au</strong>se. Sa<br />

technologie lui offre à ce jour, les moyens <strong>de</strong><br />

concurrencer le lea<strong>de</strong>r. « <strong>Le</strong> CRS-3 <strong>de</strong> Cisco<br />

suppose la connexion <strong>de</strong> 72 machines en<br />

multi-châssis, explique Ahmed Guettari,<br />

responsable technique chez Juniper<br />

Networks. Or, théoriquement, cette<br />

infrastructure n’existe même pas. A partir <strong>de</strong><br />

4 multi-châssis, une infrastructure est déjà<br />

difficile à gérer ».<br />

« Nos infrastructures multi-châssis sont<br />

déployées en France. Nos machines<br />

fonctionnent », poursuit le responsable<br />

technique, taclant <strong>au</strong> passage Cisco, dont le<br />

routeur ne sera disponible qu’à partir <strong>de</strong> fin<br />

2011, début 2012. « Nos <strong>de</strong>ux plus grands<br />

clients sont un grand équipementier chinois<br />

et Google ». Par ailleurs, alors que Cisco<br />

annonçait en mars <strong>de</strong>rnier 140 Go par slot<br />

pour son CRS-3, Juniper dotait, dès le mois<br />

<strong>de</strong> février son routeur T1600 d’une capacité<br />

<strong>de</strong> 250 Go par slot. Juniper a notamment<br />

fait sensation à Barcelone, lors du Mobile<br />

World Congress. <strong>Le</strong> spécialiste du rése<strong>au</strong> y a<br />

rencontré ses investisseurs. Ces <strong>de</strong>rniers se<br />

sont montrés enthousiastes, notamment<br />

parce que l’approche du fabricant a plu.<br />

« <strong>Le</strong>s opérateurs ont investi <strong>de</strong>s millions sur<br />

leur rése<strong>au</strong> », explique-t-il, logique donc leur<br />

proposer <strong>de</strong>s solutions capables <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r<br />

à pérenniser leurs investissements.<br />

En outre, pour répondre à l’explosion du<br />

trafic sur les rése<strong>au</strong>x fixes et mobiles, le<br />

fabricant s’est offert une start-up, Ankenna<br />

Networks, spécialiste du CDN (content<br />

<strong>de</strong>livery networks) pour un montant inférieur<br />

à 100 millions <strong>de</strong> dollars, selon les analystes.<br />

Juniper peut ainsi proposer <strong>au</strong>x opérateurs<br />

<strong>de</strong>s outils pour gérer les goulots<br />

d’étranglement. Un discours rassurant à<br />

l’heure où la mise en place d’une nouvelle<br />

infrastructure adaptée <strong>au</strong> LTE est <strong>de</strong> plus en<br />

plus évoquée par les équipementiers. ■ TP<br />

Rése<strong>au</strong>x mobiles<br />

Huawei mise sur<br />

l’amélioration spectrale<br />

Pour faire face <strong>au</strong> besoin criant <strong>de</strong>s opérateurs d’améliorer la capacité et le débit <strong>de</strong> leurs<br />

rése<strong>au</strong>x mobiles, Huawei promeut la technologie MIMO, embarquée d’office dans ses<br />

solutions « single RAN ». De quoi pousser le HSPA+ jusqu’à 84 Mbit/s.<br />

<strong>Le</strong> besoin est connu : sous la pression<br />

<strong>de</strong> la montée en charge <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

mobiles, provoquée en gran<strong>de</strong> partie<br />

par les smartphones, et face à une<br />

baisse programmée du prix <strong>de</strong> la terminaison<br />

mobile voix, les opérateurs doivent<br />

trouver <strong>de</strong>s solutions pour continuer à délivrer<br />

les services d’internet mobile qui tirent une<br />

gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> leurs ventes. Un besoin d’<strong>au</strong>tant<br />

plus impératif que le problème <strong>de</strong> capacité<br />

se pose déjà, alors que les smartphones<br />

et les clés 3G déployées sur le marché (2 millions<br />

environ, d’après Huawei) sont bridés en<br />

débit. «On en est encore à <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong> 3,6<br />

ou 7,2 Mbit/s <strong>au</strong> prix le plus bas possible, explique<br />

Christian Paquet, VP <strong>de</strong> Huawei France.<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs ne lancent guère <strong>de</strong>s offres à<br />

14,4 ou 28,8 Mbit/s [alors que <strong>de</strong> nombreux<br />

termin<strong>au</strong>x <strong>au</strong>toriseraient ces débits] afin <strong>de</strong> limiter<br />

la montée du trafic ». Or, malgré cette<br />

limitation, les pics <strong>de</strong> trafic pourront <strong>au</strong>gmenter<br />

très vite. « La majorité <strong>de</strong>s smartphones Christian Paquet, VP <strong>de</strong> Huawei France<br />

va monter en gamme, poursuit Christian Paquet,<br />

et il f<strong>au</strong>dra que le trafic s’écoule en Middleware<br />

conservant la qualité <strong>de</strong> service ». Il f<strong>au</strong>t donc,<br />

en attendant le LTE améliorer les performances<br />

<strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x actuels. Un défi qui peut<br />

emprunter plusieurs axes.<br />

« Un <strong>de</strong>s premiers problèmes, c’est le spectre<br />

[<strong>de</strong>s fréquences radio], explique Christian Paquet.<br />

Il en reste un peu dans la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> fréquences<br />

<strong>de</strong>s 2100 MHz et <strong>de</strong>s 1800 MHz.<br />

Dans celle <strong>de</strong>s 900 MHz, une partie du spectre<br />

dédié à la 2G passera à la 3G, mais cela se<br />

fera <strong>de</strong> manière limitée. Il f<strong>au</strong>t donc trouver<br />

<strong>de</strong>s solutions pour améliorer le spectre afin<br />

<strong>de</strong> transporter davantage <strong>de</strong> bit/s ».<br />

Une <strong>de</strong> ces solutions, c’est l’utilisation dans<br />

les équipements <strong>de</strong> la technologie MIMO<br />

(Multiple In Multiple Out) ; une technologie<br />

bien connue dans le WiFi, y compris grand public.<br />

Elle permet, en utilisant <strong>de</strong>ux antennes,<br />

d’améliorer substantiellement le débit réel obtenu<br />

dans une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> fréquences donnée.<br />

« Dans la tête radio <strong>de</strong> nos antennes, nous<br />

avons <strong>de</strong>ux amplificateurs <strong>de</strong> puissance,<br />

avance Christian Paquet. Nous pouvons donc<br />

faire du MIMO dans <strong>notre</strong> solution « Single<br />

RAN » [pour Radio Access Network, ou rése<strong>au</strong><br />

d’accès radio, solution intégrant toutes les<br />

technologies radio, <strong>de</strong> la 2G <strong>au</strong> LTE]. Nous<br />

pouvons ainsi, par simple activation logicielle,<br />

monter jusqu’à 84 Mbit/s en HSPA+. C’est ce<br />

que nous proposons <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans. Nous<br />

sommes partis après les <strong>au</strong>tres, mais avec<br />

Vedicis donne <strong>de</strong> la matière<br />

grise <strong>au</strong> rése<strong>au</strong><br />

Face à une croissance très rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />

consommation <strong>de</strong> données sur les rése<strong>au</strong>x,<br />

Vedicis propose <strong>au</strong>x opérateurs un outil <strong>de</strong><br />

gestion « intelligente ». « Dans le fixe, le passage<br />

<strong>au</strong> THD est un fait, et les rése<strong>au</strong>x mobiles<br />

vont migrer peu à peu vers LTE et la 4G.<br />

D’ici là, il est nécessaire <strong>de</strong> gérer <strong>au</strong> mieux le<br />

trafic et d’apporter plus d’information <strong>au</strong> rése<strong>au</strong><br />

», explique Arn<strong>au</strong>d Gardin, directeur<br />

marketing Vedicis. « <strong>Le</strong> trafic est distinct par<br />

nature. Lorsqu’on achète en ligne un billet <strong>de</strong><br />

train, par exemple, l’urgence a moins d’importance<br />

que l’interactivité. Sur un échange<br />

<strong>de</strong> messagerie instantanée, on est à la secon<strong>de</strong><br />

près, pas pour l’envoi d’un courriel ».<br />

Vedicis propose ainsi une solution logicielle,<br />

compatible avec les serveurs HP, IBM, Dell et<br />

Cisco, qui « donne <strong>au</strong>x opérateurs un moyen<br />

d’observer le débit et les types <strong>de</strong> fichiers téléchargés,<br />

qu’il s’agisse <strong>de</strong> musique ou <strong>de</strong><br />

vidéo », assure Arn<strong>au</strong>d Gardin. Vedicis peut<br />

également gar<strong>de</strong>r en mémoire plusieurs millions<br />

<strong>de</strong> sites internet, <strong>de</strong> manière à obtenir<br />

« une cartographie <strong>de</strong>s usages sur Internet ».<br />

La solution fournit également <strong>au</strong>x opérateurs<br />

une architecture innovante ». D’après la société<br />

d’étu<strong>de</strong>s Dell’Oro, Huawei était crédité<br />

en 2009 d’une part <strong>de</strong> marché mondiale <strong>de</strong><br />

30 % dans les stations <strong>de</strong> base. « Nous serons<br />

un fournisseur majeur en 2012 », prévoit<br />

Christian Paquet.<br />

Mais si l’activité « opérateurs » <strong>de</strong> Huawei<br />

France se porte bien (début <strong>de</strong> contrat avec<br />

SFR dans le Sud <strong>de</strong> la France, plus <strong>de</strong> 2000<br />

DSLAM déployés dans une vingtaine <strong>de</strong> DSP<br />

à fin 2009), l’activité entreprises, lancée il y a<br />

tout juste un an, peine à décoller. « Nous n’arrivons<br />

pas à signer <strong>au</strong>tant <strong>de</strong> partenaires [à<br />

part Itancia] que nous l’<strong>au</strong>rions souhaité, regrette<br />

Christian Paquet, c’est un effet <strong>de</strong> la<br />

crise. J’espère en signer un <strong>au</strong>tre d’ici la fin<br />

du second semestre. Nous comptons d’ailleurs<br />

à cette échéance proposer <strong>de</strong>s produits<br />

surprenants, qui créent une vraie rupture technologique.<br />

Nous ne sommes pas là pour casser<br />

les prix ».<br />

■ Ariel Gomez<br />

Arn<strong>au</strong>d Gardin, directeur marketing Vedicis<br />

un outil <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> qualité. En cas <strong>de</strong> forte<br />

affluence, par exemple sur un service <strong>de</strong> vidéo<br />

en streaming, il serait ainsi possible d’établir<br />

une sorte <strong>de</strong> file d’attente et <strong>de</strong> ne pas accepter<br />

<strong>de</strong> nouvelles connexions, en attendant<br />

qu’un « slot » se libère pour qu’un nouvel utilisateur<br />

puisse également accé<strong>de</strong>r <strong>au</strong> flux.<br />

Pour le moment, la solution n’est disponible<br />

qu’en Italie et en Bulgarie. <strong>Des</strong> pourparlers<br />

sont en cours avec les opérateurs français.<br />

■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

6


JDT207-P06-07-Infra-Actu okTP:JDT193 03/05/2010 15:42 Page 7<br />

Super-routeur<br />

Ciena-Nortel :<br />

une intégration en bonne voie<br />

<strong>Le</strong> rachat <strong>de</strong> la branche rése<strong>au</strong>x MEN <strong>de</strong> Nortel par l’équipementier Ciena permet à ce<br />

<strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> se hisser à la 3ème place mondiale du transport optique et <strong>de</strong> l’Ethernet et <strong>de</strong><br />

présenter – déjà – un portfolio cohérent.<br />

Intervenue le 23 mars <strong>de</strong>rnier, la reprise par<br />

Ciena <strong>de</strong> l’activité dédiée <strong>au</strong>x rése<strong>au</strong>x optiques<br />

et Ethernet opérateur <strong>de</strong> Nortel place<br />

désormais l’équipementier américain, qui a<br />

son siège social à Linthicum, dans le Maryland,<br />

à la 3ème place mondiale dans sa spécialité<br />

et lui permet <strong>de</strong> doubler sa part <strong>de</strong> marché<br />

pour atteindre désormais une véritable taille critique.<br />

« Cette acquisition, ce n’était pas <strong>notre</strong> stratégie,<br />

explique cependant Eric Sèle, Directeur<br />

EMEA <strong>de</strong> Ciena. C’est une opportunité. Notre objectif,<br />

c’est d’être le premier dans le transport optique,<br />

et cette acquisition est un moyen ». Un<br />

moyen bien préparé, quand même : Ciena a emb<strong>au</strong>ché,<br />

avant le rapprochement, <strong>de</strong> nombreux<br />

salariés ayant quitté Nortel, <strong>de</strong> quoi préparer en<br />

<strong>de</strong> bonnes conditions l’intégration <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

structures. De fait, le jour où le rachat était effectif<br />

(le 23 mars), l’entreprise était déjà en mesure<br />

<strong>de</strong> dévoiler sa nouvelle organisation dirigeante<br />

(cf encadré) et <strong>de</strong> présenter les gran<strong>de</strong>s<br />

lignes <strong>de</strong> son nouve<strong>au</strong> portfolio <strong>de</strong> produits. Sa<br />

mission première : répondre <strong>au</strong>x besoins <strong>de</strong> montée<br />

en puissance et en débit <strong>de</strong>s opérateurs. « <strong>Le</strong>s<br />

rése<strong>au</strong>x ne sont pas configurés pour prendre en<br />

charge la prochaine montée en débit, précise Eric<br />

Sèle. On parle be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> l’iPhone, mais son<br />

impact sur les rése<strong>au</strong>x est encore un épiphénomène<br />

». La montée en puissance <strong>de</strong> smartphones<br />

connectés, <strong>de</strong>s cartes 3G et d’<strong>au</strong>tres termin<strong>au</strong>x<br />

comme l’iPad risque cependant d’avoir<br />

un tout <strong>au</strong>tre impact. « <strong>Le</strong>s opérateurs doivent rendre<br />

leurs rése<strong>au</strong>x robustes, il est impensable <strong>de</strong><br />

tolérer une baisse <strong>de</strong> qualité du trafic voix ».<br />

Améliorer les débits<br />

existants<br />

Vue par Ciena, la solution n’est pas qu’une affaire<br />

<strong>de</strong> rupture technologique comme celle que<br />

pourra apporter l’adoption du LTE, mais <strong>au</strong>ssi d’une<br />

meilleure exploitation <strong>de</strong>s débits existants, sans<br />

perdre <strong>de</strong> vue la question <strong>de</strong> la sécurisation <strong>de</strong>s<br />

Une intégration exemplaire<br />

Eric Sèle, Directeur EMEA <strong>de</strong> Ciena.<br />

infrastructures<br />

rése<strong>au</strong>x, et avec la possibilité <strong>de</strong> traiter tous les<br />

types <strong>de</strong> données sur la même infrastructure.<br />

« Nous sommes sur un marché où l’on continue<br />

à investir sur l’infrastructure existante, précise<br />

Eric Sèle. En Europe, les opérateurs fonctionnent<br />

be<strong>au</strong>coup sur <strong>de</strong>s architectures en anne<strong>au</strong>,<br />

mais à présent, on s’achemine vers <strong>de</strong>s d’architectures<br />

maillées, comme le font be<strong>au</strong>coup les<br />

opérateurs américains. Pour ce faire, on gar<strong>de</strong> les<br />

routeurs existants, mais on leur donne davantage<br />

d’intelligence avec <strong>de</strong>s switchs ». <strong>Des</strong> switchs<br />

comme ceux que Ciena propose, à la fois dans<br />

ses nouvelles gammes et dans celles issues du<br />

rachat. Ainsi, les modèles <strong>de</strong> la famille 5400 - qui<br />

gère le swichting optique et par paquets – permettent<br />

une mise en rése<strong>au</strong> maillé pour <strong>au</strong>tomatiser<br />

le contrôle dynamique <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> passante<br />

pour les services <strong>de</strong> h<strong>au</strong>te capacité. <strong>Le</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux premiers modèles <strong>de</strong> la gamme sont le 5430<br />

(qui offre une capacité <strong>de</strong> 3,6 Térabits par secon<strong>de</strong>)<br />

et le 5410 (1,2 Tb/s). Un modèle à 5,2 Tb/s<br />

est également en préparation. Côté Nortel, la<br />

plate-forme OME 6500 (Optical Multiservice<br />

Edge) arrive à point nommé pour assumer la montée<br />

en puissance <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x d’opérateurs<br />

« A J + 2 semaines <strong>de</strong> l’intégration <strong>de</strong> Nortel MEN, je suis assez impressionné, s’étonne Eric<br />

Sèle, tout est en ordre <strong>de</strong> marche ». Il f<strong>au</strong>t dire que l’intégration a été menée tambour battant<br />

partout, y compris en France, où les salariés <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux entreprises ont été mélangés dès<br />

le premier jour. Plus <strong>de</strong> 99 % <strong>de</strong>s nouvelles propositions <strong>de</strong> travail faites comme conséquence<br />

du rapprochement ont été acceptées. « Nous avons pris ce qu’il y avait <strong>de</strong> meilleur<br />

dans chaque structure », poursuit Eric Sèle, une politique qui s’est traduite, entre <strong>au</strong>tres, par<br />

la nomination <strong>de</strong> Philippe Morin, précé<strong>de</strong>mment prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Nortel MEN, à la tête <strong>de</strong> la<br />

division produits <strong>de</strong> Ciena. Par ailleurs, l’entreprise compte à présent 1700 chercheurs dans<br />

sa division recherche-développement, dont un bon millier originaires <strong>de</strong> Nortel.<br />

grâce à sa capacité <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong> transport <strong>de</strong>s<br />

services convergés en TDM, OTN, paquet et longueur<br />

d’on<strong>de</strong>. Cette option <strong>de</strong> montée en capacité<br />

sera également implémentée sur la plateforme<br />

4200 <strong>de</strong> Ciena. En attendant, l’OME 6500<br />

permet <strong>de</strong> gérer l’arrivée du 40 Gbit/s et du 100<br />

Gbit/s en proposant à la fois une montée graduelle<br />

par paliers <strong>de</strong> 10 Gbit/s, mais <strong>au</strong>ssi une gestion<br />

native du 100 Gbit/s. Elle se pose <strong>au</strong>ssi comme<br />

une option très adaptée à l’agrégation <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

fixes et mobiles. « Nous avons une cohérence sur<br />

le 100 G, commente Eric Sèle. La rapidité<br />

d’adoption du 40 et du 100 G dépend <strong>de</strong> la tolérance<br />

<strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x actuels ».<br />

<strong>Le</strong> marché entreprises <strong>au</strong>ssi<br />

Par ailleurs, les besoins du marché entreprises<br />

ne sont pas en reste. Ici, il s’agit pour les<br />

grands comptes, notamment, qui construisent<br />

leurs rése<strong>au</strong>x, <strong>de</strong> baisser le prix du Mo transporté.<br />

Cette approche technico-économique créerait les<br />

conditions pour faciliter le déploiement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<br />

services. Mais le débit n’est pas tout, dixit<br />

Eric Sèle : « Ce n’est pas le débit qui crée l’offre,<br />

c’est l’application ». Or, les offres nécessitant<br />

<strong>de</strong>s débits élevés, comme la téléprésence, sont<br />

pour le moment réduites à la portion congrue.<br />

« Nous assistons à une croissance <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

managés, explique Eric Sèle. BT, par exemple, loue<br />

<strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> <strong>au</strong>x entreprises ». Dans ce<br />

contexte, l’enjeu pour Ciena reste <strong>de</strong> proposer les<br />

plates-formes capables <strong>de</strong> fournir et <strong>de</strong> gérer <strong>de</strong>s<br />

protocoles différents sur la même longueur<br />

d’on<strong>de</strong>… tout en résistant à l’invasion <strong>de</strong>s « pris<br />

cassés » afin <strong>de</strong> préserver les marges. Un défi sur<br />

lequel Ciena se dit confiant grâce à l’avance que<br />

l’équipementier dit avoir sur l’optique.<br />

■ Ariel Gomez<br />

Actualité<br />

en bref<br />

Ericsson met en orbite<br />

sa « capsule site »<br />

Conçu dans un souci d’intégration<br />

paysagère, le « capsule site » (un<br />

ensemble antenne cellulaire-station <strong>de</strong><br />

base « tout en un » et prêt à installer)<br />

répond <strong>au</strong>ssi à une approche <strong>de</strong> TCO (coût<br />

total <strong>de</strong> possession) qui, d’après Ericsson,<br />

s’avère plus avantageuse que celle <strong>de</strong>s<br />

équipements traditionnels. Bien que plus<br />

cher à l’achat que les solutions plus<br />

basiques, le « capsule site », permet une<br />

installation <strong>de</strong>ux à cinq fois plus rapi<strong>de</strong>, et<br />

environ 30 % moins chère. « Souvent une<br />

<strong>de</strong>mi journée suffit pour sa mise en<br />

service », explique Matthias Ro<strong>de</strong>rmann,<br />

responsable Développement Opérations<br />

pour Ericsson France. Une fois sur site, il<br />

suffit en effet <strong>de</strong> le visser <strong>au</strong> sol à l’ai<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> trois visses plantées sur une dalle <strong>de</strong><br />

béton ou une armature <strong>de</strong> fer en profil<br />

« double T ». D’un poids <strong>de</strong> 800 kg pour le<br />

mat vi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> 1400 kg pour l’ensemble<br />

équipé, cet équipement ne nécessite que<br />

<strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> levage « légers ». Même<br />

facilité pour le transport : une semiremorque<br />

normale suffit, pas<br />

<strong>de</strong> convois spéci<strong>au</strong>x à<br />

organiser, donc. Parmi les<br />

<strong>au</strong>tres atouts mis en avant<br />

par l’équipementier, on peut<br />

mentionner la faible emprise<br />

<strong>au</strong> sol du « capsule site »,<br />

(moins <strong>de</strong> 2 m2), ainsi que<br />

la protection mécanique qu’il<br />

offre <strong>au</strong>x équipements actifs.<br />

Un argument <strong>de</strong> poids lorsque<br />

l’on sait que 60 % <strong>de</strong>s<br />

interventions techniques sur<br />

les sites sont liées <strong>au</strong>x effets<br />

<strong>de</strong> la pluie, <strong>de</strong> la corrosion ou<br />

du vent. Sur ce <strong>de</strong>rnier point,<br />

le mat d’Ericsson supporte les<br />

rafales jusqu’à 250 km/h.<br />

Toujours dans une approche<br />

TCO, le « capsule site » a été<br />

conçu comme un équipement<br />

capable <strong>de</strong> générer <strong>de</strong>s<br />

revenus pour les opérateurs.<br />

<strong>Le</strong>s trois faces du mat<br />

peuvent en effet être louées<br />

comme <strong>au</strong>tant <strong>de</strong> surfaces<br />

publicitaires. Une option<br />

prévoit également<br />

l’installation d’un écran<br />

LCD interactif à h<strong>au</strong>teur<br />

d’homme. Autre option :<br />

l’installation <strong>de</strong> panne<strong>au</strong>x<br />

solaires sur les faces du<br />

mat.<br />

La station <strong>de</strong> base qui<br />

équipe le « capsule<br />

site » est une RBS<br />

6000, qui peut couvrir<br />

tout le spectre <strong>de</strong><br />

fréquences allant du GSM à la 4G. La<br />

liaison avec les antennes situées <strong>au</strong><br />

sommet se fait par câble coaxial ou, en<br />

option, en fibre optique. Si <strong>au</strong>cun contrat<br />

commercial n’a encore été conclu à ce<br />

jour avec <strong>de</strong>s opérateurs français, certains<br />

l’étudient avec grand intérêt. ■ AG<br />

7 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P08-INFRA Focus OKAG:JDT193 03/05/2010 15:47 Page 8<br />

Stratégie industrielle<br />

Focus<br />

infrastructures<br />

Par Hervé Reyn<strong>au</strong>d<br />

La réalité<br />

<strong>au</strong>gmentée<br />

tionner comme un moteur <strong>de</strong> recherche, indique<br />

Fré<strong>de</strong>ric Montagnon, co-fondateur <strong>de</strong> Nomao. A<br />

partir d’une requête localisée sur un zone, une<br />

connexion via Facebook permet <strong>de</strong> récupérer différentes<br />

données <strong>de</strong>puis le rése<strong>au</strong> d’amis pour,<br />

plus tard, indiquer les lieux préférés et « ai<strong>de</strong>r »<br />

Nomao à mieux les comprendre et les interpréter.<br />

Plus on exprime ses gouts, plus les recherches<br />

sont pertinentes. C’est que nous cherchons à modéliser<br />

». L’industrie du tourisme a récemment<br />

compris tous les avantages qu’elle pouvait tirer<br />

<strong>de</strong> la réalité <strong>au</strong>gmentée. La société Voxinzebox<br />

a notamment développé <strong>de</strong>s applications pour<br />

<strong>Paris</strong>, la Champagne-Ar<strong>de</strong>nne et pour Lyon. « Si<br />

on veut exister et se démarquer, il f<strong>au</strong>t être présent<br />

dans l’univers <strong>de</strong>s applications »<br />

assure L<strong>au</strong>rence Prévot, directrice du comité<br />

régional <strong>de</strong> tourisme <strong>de</strong> Champagne-Ar<strong>de</strong>nne.<br />

D’<strong>au</strong>tres régions veulent désormais leur application.<br />

« Nous sommes en négociation avec plus<br />

<strong>de</strong> dix régions, précise Yann <strong>Le</strong> Fichant, pdg et<br />

fondateur <strong>de</strong> VoxinzeBox. Courant septembre, une<br />

vingtaine d’applications supplémentaires seront<br />

annoncées. »<br />

suscite un intérêt bien réel<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée trouve peu à peu ses marques. Loin <strong>de</strong> se limiter à la navigation<br />

pour le grand public, la technologie se glisse également dans <strong>de</strong>s secteurs tels que la<br />

mécanique <strong>au</strong>tomobile et commence à intéresser sérieusement les opérateurs télécoms.<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée fait ses premiers pas<br />

dans <strong>notre</strong> quotidien. Ce procédé grâce<br />

<strong>au</strong>quel <strong>de</strong>s éléments numériques (sons,<br />

images, adresses, etc.) se superposent,<br />

grâce à un « calque », à <strong>de</strong>s images bien<br />

réelles, était largement confi<strong>de</strong>ntiel il y a encore<br />

quelques mois. C’était sans compter la<br />

montée en puissance <strong>de</strong>s smartphones et <strong>de</strong>s<br />

kiosques d’applications. <strong>Le</strong>s termin<strong>au</strong>x multimédia<br />

ont permis à la réalité <strong>au</strong>gmentée <strong>de</strong> gagner<br />

du terrain et d’entrer dans le cercle fermé<br />

<strong>de</strong>s innovations technologiques <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

Technologie, paradigme, interface, outil ou<br />

média ; la réalité <strong>au</strong>gmentée recèle nombre <strong>de</strong><br />

facettes. L<strong>au</strong>rent Fournier, ‘senior director business<br />

<strong>de</strong>velopment’ pour Qualcomm Europe<br />

entrevoit, quant à lui, cinq grands grands<br />

usages. « La navigation, l’éducation, les jeux,<br />

le marketing-vente, et le média social – c'està-dire,<br />

la possibilité <strong>de</strong> diffuser ses propres informations<br />

sur son rése<strong>au</strong> et d’être géo-localisé<br />

-, sont <strong>au</strong>tant <strong>de</strong> facteurs qui contribuent à la<br />

mise en place <strong>de</strong> ce nouve<strong>au</strong> paradigme ». Sur<br />

l’ensemble <strong>de</strong> ces usages, la navigation constitue,<br />

pour le moment, la tête <strong>de</strong> pont la plus efficace.<br />

Avec plus d’un million d’applications<br />

téléchargés, la société Layar, créatrice d’une<br />

application du même nom sur mobile fait figure<br />

<strong>de</strong> porte-étendard. Pour elle, le décollage est<br />

imminent. « L’équipement en termin<strong>au</strong>x constitue<br />

le point <strong>de</strong> départ, assure Hervé Pellarin,<br />

développeur membre du rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> Layar. Pour<br />

le moment, nous sommes dans une phase <strong>de</strong><br />

rééducation. Il y a quatre ans, les gens se moquaient<br />

<strong>de</strong>s smartphones. Ce n’est plus le cas<br />

<strong>au</strong>jourd’hui ».<br />

Un moteur <strong>de</strong> recherche<br />

<strong>Le</strong> succès <strong>de</strong> l’iPhone et <strong>de</strong>s termin<strong>au</strong>x sous Android<br />

donnent en effet à <strong>de</strong> nombreux acteurs les<br />

moyens <strong>de</strong> proposer leurs technologies <strong>au</strong> grand<br />

public. Nomao propose par exemple une solution<br />

capable <strong>de</strong> donner à l’utilisateur <strong>de</strong>s informations<br />

sur les lieux qu’il apprécie, en fonction <strong>de</strong> données<br />

collectées à partir <strong>de</strong> son rése<strong>au</strong> d’amis sur<br />

Facebook, par exemple. « L’idée consiste à fonc-<br />

L<strong>au</strong>rent Fournier,<br />

senior director business <strong>de</strong>velopment’ pour Qualcomm Europe<br />

« La navigation, l’éducation, les jeux, le<br />

marketing-vente, et le média social sont <strong>au</strong>tant<br />

<strong>de</strong> facteurs qui contribuent à la mise en place <strong>de</strong><br />

ce nouve<strong>au</strong> paradigme ».<br />

Fré<strong>de</strong>ric Montagnon,<br />

co-fondateur <strong>de</strong> Nomao<br />

« A partir d’une requête localisée sur un zone,<br />

une connexion via Facebook permet <strong>de</strong><br />

récupérer différentes données <strong>de</strong>puis le rése<strong>au</strong><br />

d’amis pour, plus tard, indiquer les lieux<br />

préférés et « ai<strong>de</strong>r » Nomao à mieux les<br />

comprendre et les interpréter ».<br />

Yann <strong>Le</strong> Fichant,<br />

pdg et fondateur <strong>de</strong> VoxinzeBox<br />

« Nous sommes en négociation avec plus <strong>de</strong> dix<br />

régions. Courant septembre, une vingtaine<br />

d’applications supplémentaires seront<br />

annoncées ».<br />

Une application pour les<br />

garagistes<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée constitue également un enjeu<br />

pour les professionnels. Malgré <strong>de</strong>s avancées<br />

plutôt confi<strong>de</strong>ntielles en la matière, la technologie<br />

creuse son sillon. BMW dispose déjà<br />

d’une application <strong>de</strong> réalité <strong>au</strong>gmentée pour ses<br />

garagistes. Dans l’aéron<strong>au</strong>tique <strong>de</strong>s projets<br />

existent également. « <strong>Des</strong> ouvriers portent un<br />

casque avec écran incorporé pour superviser les<br />

opérations liées à la sécurité <strong>de</strong> l’avion. La réalité<br />

<strong>au</strong>gmentée permet <strong>de</strong> s’assurer à l’écran que<br />

les processus ont bien été respectés », explique<br />

Olivier Audouze, directeur marketing chez Total<br />

Immersion. Aéroport <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> mènerait <strong>de</strong> son côté<br />

<strong>de</strong>s tests pour ses équipes <strong>au</strong> sol. « Typiquement,<br />

un agent <strong>de</strong> sol pourrait avoir <strong>de</strong>s informations<br />

sur un avion ou disposer <strong>de</strong> données sur le ravitaillement<br />

», selon Xavier Debbasch, directeur<br />

fondateur d’Airweb. Dans la distribution, <strong>de</strong>s représentants<br />

<strong>de</strong>s marques pourraient s’en servir<br />

pour vérifier le placement <strong>de</strong> leurs produits ; les<br />

commerci<strong>au</strong>x itinérants pourraient par ce moyen<br />

démarcher leurs prospects plus efficacement<br />

grâce à <strong>de</strong>s informations sur les produits déjà commercialisés<br />

dans un lieu donné. De fait, la réalité<br />

<strong>au</strong>gmentée et ses champs d’applications, très<br />

divers, attirent… les opérateurs. Orange a<br />

lancé en octobre <strong>de</strong>rnier un test gran<strong>de</strong>ur nature<br />

en collaboration avec le châte<strong>au</strong> <strong>de</strong> Versailles.<br />

Une application utilisable <strong>de</strong>puis un iPhone permet<br />

à l’utilisateur d’agrémenter sa visite <strong>de</strong> contenus<br />

<strong>au</strong>dio et vidéo. Depuis <strong>de</strong>ux ans, SFR mène<br />

<strong>au</strong>ssi différents projets. « La réalité <strong>au</strong>gmentée<br />

est très présente cette année. Nous nous<br />

concentrons plutôt sur une utilisation pratique<br />

dans la maison, explique une porte-parole <strong>de</strong> SFR.<br />

Pour le moment, nous sommes dans la première<br />

phase <strong>de</strong> nos trav<strong>au</strong>x ». Bouygues Télécom est<br />

sans doute le plus en avance. L’opérateur propose<br />

une application <strong>de</strong> réalité <strong>au</strong>gmentée embarquée<br />

sur certains modèles <strong>de</strong> termin<strong>au</strong>x sous Android.<br />

Un manque à gagner pour les développeurs ?<br />

« <strong>Le</strong>s opérateurs ne raisonnent qu’en termes<br />

d’ARPU, analyse Fré<strong>de</strong>ric Montagnon, <strong>notre</strong><br />

modèle [vente d’applications, applications sur mesure]<br />

est plus pertinent ». Plus nuancé, Hervé<br />

Pellarin voit dans l’implication <strong>de</strong>s opérateurs<br />

un signe. « Si les opérateurs se lancent, cela<br />

signifie que nous ne nous sommes pas trompés. »,<br />

note-t-il.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

8


Projet1:Mise en page 1 01/04/2010 11:26 Page 1


JDT207-P10-Opes-ActuokTP:JDT193 03/05/2010 15:49 Page 10<br />

Actualité<br />

opérateurs<br />

en bref<br />

Mobiles : les numéros<br />

« 07 », disponibles à<br />

partir <strong>de</strong> mai<br />

La pénurie <strong>de</strong> numéros <strong>de</strong> téléphones<br />

mobiles débutant par 06 n’<strong>au</strong>ra pas lieu.<br />

<strong>Le</strong>s numéros <strong>de</strong> mobile en 07 seront<br />

octroyés à partir du mois <strong>de</strong> mai par<br />

Orange et Bouygues Telecom. SFR<br />

<strong>de</strong>vrait quant à lui proposer cette<br />

nouvelle numérotation à partir du mois<br />

<strong>de</strong> juillet <strong>de</strong> cette année.<br />

Depuis plusieurs années, l’Arcep entendait<br />

mettre en place une modification du plan<br />

<strong>de</strong> numérotation national afin d’éviter une<br />

saturation <strong>de</strong>s numéros en 06, provoquée<br />

par une <strong>au</strong>gmentation du nombre <strong>de</strong><br />

mobiles et l’usage croissant <strong>de</strong> clef 3G.<br />

Dès 2009, l’<strong>au</strong>torité <strong>de</strong> régulation avait<br />

choisi d’<strong>au</strong>toriser la distribution <strong>de</strong><br />

numéros en 07. Selon les prévisions du<br />

régulateur, la totalité du « stock » <strong>de</strong>s<br />

numéros en 06 <strong>de</strong>vait arriver à<br />

épuisement <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> l’année 2010. A<br />

ce jour, il ne reste, toujours selon le<br />

gendarme <strong>de</strong>s télécoms, que 8 millions <strong>de</strong><br />

numéros en 06. Sur ce total, 3 millions ont<br />

été réservés à Free Mobile, futur<br />

quatrième opérateur <strong>de</strong> téléphonie mobile.<br />

Ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>vrait proposer ses premières<br />

offres à partir <strong>de</strong> l’année 2012.<br />

TMP : Virgin Mobile<br />

prend <strong>de</strong> l’avance<br />

Omer Telecom (Virgin Mobile, Tele2<br />

Mobile) et TDF viennent <strong>de</strong> signer un<br />

accord dans le domaine <strong>de</strong> la télévision<br />

mobile personnelle (TMP). <strong>Le</strong>s détails<br />

financiers sont restés confi<strong>de</strong>ntiels. Selon<br />

les termes du contrat, Omer Telecom<br />

<strong>de</strong>viendra le « distributeur mobile<br />

exclusif » lors du démarrage <strong>de</strong> la TMP<br />

sur le territoire. L’application <strong>de</strong> cet accord<br />

reste néanmoins subordonnée <strong>au</strong> feu vert<br />

préalable <strong>de</strong>s éditeurs et du CSA. <strong>Le</strong><br />

lancement effectif du service par TDF et<br />

Omer Telecom, prévu pour le second<br />

semestre 2011, <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong><br />

couvrir environ 50% du territoire, soit plus<br />

<strong>de</strong> 2500 communes. Cet accord permet à<br />

la TMP <strong>de</strong> revenir sur le <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la<br />

scène. Présentée <strong>au</strong> départ comme un<br />

sujet majeur, le dossier TMP a fini par<br />

s’enliser, les différents acteurs, diffuseurs<br />

et opérateurs ne s’entendant ni sur la<br />

technologie, ni sur le modèle économique.<br />

En 2008, <strong>de</strong>s avancées ont été réalisées.<br />

Un accord a émergé <strong>au</strong>tour du DVB-H, un<br />

standard notamment soutenu par Nokia,<br />

premier fabricant mondial <strong>de</strong> téléphones<br />

mobiles. En revanche, le modèle<br />

économique pose toujours<br />

problème. <strong>Le</strong> secrétariat<br />

d’Etat à l’Economie<br />

numérique s’est félicité <strong>de</strong><br />

cette nouvelle avancée, la<br />

qualifiant d’« étape décisive ».<br />

Pour <strong>au</strong>tant, il, n’est pas sure<br />

qu’Omer Telecom fasse <strong>de</strong>s<br />

émules.<br />

Geoffroy Roux-<strong>de</strong>-Bézieux,<br />

pdg <strong>de</strong> Virgin Mobile France<br />

Neutralité <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

Investissements et responsabilités<br />

doivent être partagés, selon les opérateurs<br />

Interrogés par l’Arcep, la plupart <strong>de</strong>s acteurs assurent rester fidèles à la neutralité et à<br />

l’ouverture <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x. Toutefois, face à l’engorgement <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x, le partage <strong>de</strong>s<br />

investissements et <strong>de</strong>s responsabilités s’avèrent, <strong>au</strong>x yeux <strong>de</strong>s opérateurs, un impératif.<br />

La question <strong>de</strong> la neutralité <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

- principe selon lequel l’accès à tous<br />

les services disponibles sur la Toile doit<br />

être i<strong>de</strong>ntique, sans discrimination<br />

quant à son origine, son <strong>de</strong>stinataire<br />

et <strong>au</strong> débit <strong>au</strong>quel il est délivré - <strong>de</strong>meure une<br />

question « ch<strong>au</strong><strong>de</strong> ». <strong>Le</strong> thème, relancé ces <strong>de</strong>rnières<br />

semaines par l’Arcep, l’<strong>au</strong>torité <strong>de</strong> régulation,<br />

et abordé avec les différents acteurs<br />

du secteur (opérateurs, équipementiers, éditeur,<br />

pouvoirs publics) montre à quelle point la résolution<br />

<strong>de</strong> cette problématique s’avère cruciale,<br />

tant pour le futur <strong>de</strong>s services, <strong>de</strong> leur coûts et<br />

<strong>de</strong>s investissements sur les rése<strong>au</strong>x. L’explosion<br />

du trafic <strong>de</strong>s données sur le Web, notamment<br />

la vidéo, et la consommation croissante<br />

<strong>de</strong>s données <strong>de</strong>puis les smartphones ont<br />

notamment poussé les opérateurs à s’emparer<br />

du thème <strong>de</strong> la neutralité <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x. Si la plupart<br />

partage une définition commune, à savoir<br />

garantir à l’accès pour tous les utilisateurs à<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s contenus présents sur Internet,<br />

les approches divergent. Pour Jean-Bernard<br />

Lévy, prési<strong>de</strong>nt du directoire <strong>de</strong> Vivendi, le débat,<br />

plutôt lié à « l’engorgement <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x ».<br />

Pour Stéphane Richard, nouve<strong>au</strong> patron <strong>de</strong><br />

France Telecom, les questions <strong>au</strong>tour <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

ne doivent pas échoir uniquement à l’opérateur<br />

mais à tous : utilisateurs, opérateurs, éditeurs<br />

<strong>de</strong> contenus et pouvoirs publics.<br />

<strong>Le</strong> besoin <strong>de</strong> voir les pouvoirs publics prendre<br />

part à la réflexion apparaît crucial pour les<br />

opérateurs à l’heure où le poids <strong>de</strong>s contenus<br />

sur les rése<strong>au</strong>x pousse les opérateurs à délier<br />

leur bourse pour investir sur les « tuy<strong>au</strong>x ». En<br />

la matière, l’enjeu économique est énorme. A<br />

l’heure où les opérateurs voient notamment<br />

la 4G et l’iPad approcher à grands pas, il semble<br />

qu’une fois <strong>de</strong> plus, ils sont seuls à mettre<br />

la main <strong>au</strong> portefeuille. D’où, sans doute, la<br />

posture adoptée par Vivendi, maison mère <strong>de</strong><br />

Canal+ et <strong>de</strong> SFR, qui plai<strong>de</strong> pour une « optimisation<br />

<strong>de</strong>s investissements », en clair, les<br />

possesseurs <strong>de</strong> l’infrastructure ne doivent<br />

plus être les seuls à débourser pour leurs infrastructures<br />

<strong>au</strong> profit <strong>de</strong>s seuls éditeurs <strong>de</strong><br />

contenus. Pour faire face à ce type <strong>de</strong> situation,<br />

les opérateurs semblent déjà disposer <strong>de</strong><br />

certaines solutions. Pour Jean-Bernard Lévy,<br />

« le problème potentiel <strong>de</strong> savoir quels flux<br />

seront prioritaires. (…) L’enjeu consiste à réguler<br />

le trafic <strong>au</strong>x heures <strong>de</strong> pointe, faire en<br />

sorte que les trafics les plus valorisés <strong>au</strong>x<br />

yeux <strong>de</strong>s consommateurs bénéficient d’une<br />

certaine priorité d’acheminement <strong>de</strong>ux ou<br />

trois heures par jour ». Un futur inéluctable<br />

pour le responsable <strong>de</strong> Vivendi. A l’avenir, les<br />

opérateurs pourraient être amenés à choisir<br />

<strong>de</strong> faciliter l’accès à un service <strong>au</strong> détriment<br />

d’<strong>au</strong>tres pour assurer la qualité <strong>de</strong>s services<br />

sans dégra<strong>de</strong>r la ban<strong>de</strong> passante allouée à<br />

chaque utilisateur. <strong>Le</strong>s spécialistes <strong>de</strong>s contenus<br />

seraient les premiers impactés.<br />

Certains acteurs ont déjà pris les <strong>de</strong>vants. Facebook<br />

a par exemple lancé en 2009 une version<br />

allégée <strong>de</strong> sa plate-forme <strong>de</strong> rése<strong>au</strong><br />

social. Disponible en In<strong>de</strong> et <strong>au</strong>x Etats-Unis,<br />

cette version <strong>de</strong> Facebook était <strong>de</strong>stinée <strong>au</strong>x<br />

Régulation<br />

Réclamée à cors et à cris <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s mois<br />

par les opérateurs du marché, la question<br />

<strong>de</strong> la tarification <strong>de</strong> l’accès <strong>au</strong>x fourre<strong>au</strong>x <strong>de</strong><br />

France Télécom pour le déploiement <strong>de</strong> la fibre<br />

optique semble enfin proche <strong>de</strong> son dénouement.<br />

L’Arcep a en effet mis en consultation<br />

un « projet <strong>de</strong> décision » portant sur les<br />

zones dotées d’une connexion internet bas<br />

débit. <strong>Le</strong> site, clos <strong>de</strong>puis le début du mois<br />

d’avril, montre à quel point les pure players<br />

(entreprises exerçant uniquement leur activité<br />

sur lnternet) se sentent concernés.<br />

Toutefois, pour UFC-Que Choisir, la question<br />

<strong>de</strong> la neutralité <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x doit être repensée<br />

du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’utilisateur final, l’intern<strong>au</strong>te.<br />

« <strong>Le</strong> consommateur doit être libre <strong>de</strong><br />

choisir les contenus <strong>au</strong>xquels ils accè<strong>de</strong>nt »,<br />

selon Alain Bazot. Un point <strong>de</strong> vue bien loin<br />

<strong>de</strong>s querelles <strong>au</strong>tour <strong>de</strong>s investissements et<br />

du modèle économique. ■ Thomas Pagbe<br />

Fourre<strong>au</strong>x FT : l’Arcep met en<br />

consultation un projet <strong>de</strong> décision<br />

Jean-Ludovic Silicani,<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Arcep.<br />

« conditions économiques <strong>de</strong> l’accès <strong>au</strong>x infrastructures<br />

<strong>de</strong> génie civil <strong>de</strong> boucle locale en<br />

conduite <strong>de</strong> France Télécom ». Cette décision<br />

précise également les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mise en<br />

oeuvre <strong>de</strong> la tarification <strong>de</strong> l’accès <strong>au</strong> génie civil<br />

<strong>de</strong> France Télécom et contemple « la comptabilisation<br />

<strong>de</strong>s coûts pour l’accès <strong>au</strong> génie civil<br />

<strong>de</strong> boucle locale en conduite », en définissant<br />

« l’assiette <strong>de</strong> coûts pertinents pour l’accès<br />

<strong>au</strong> génie civil <strong>de</strong> boucle locale » <strong>de</strong> l’opérateur<br />

historique. Ouverte à tout le mon<strong>de</strong>, cette<br />

consultation, qui comporte pas moins <strong>de</strong> 22<br />

pages, se fait uniquement par mail (fourre<strong>au</strong>x@arcep.fr),<br />

et restera accessible jusqu’<strong>au</strong><br />

20 mai à 17 h. <strong>Le</strong> régulateur précise « qu’il sera<br />

tenu le plus grand compte <strong>de</strong>s commentaires<br />

publics transmis à l’Autorité ». ■ AG<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

10


les télécoms et votre entreprise...<br />

faites le test<br />

oui non<br />

1 vos collaborateurs bénéfi cient-ils <strong>de</strong> la couverture mobile<br />

la plus étendue, en France métropolitaine ?<br />

(source : rapports ARCEP 2009)<br />

2 en cas <strong>de</strong> panne <strong>de</strong> votre mobile avant 17 h,<br />

votre opérateur vous le remplace-t-il en France<br />

et dans 12 pays d’Europe dans les 24 h ouvrables ?<br />

3 votre opérateur met-il à votre disposition, <strong>au</strong> quotidien,<br />

4 600 experts entreprises, conseillers SAV et commerci<strong>au</strong>x ?<br />

4 le service utilisateurs dédié <strong>au</strong>x entreprises <strong>de</strong> votre opérateur<br />

mobiles est-il ouvert 24 h / 24 et 7 jours sur 7 ?<br />

5 pouvez-vous, si vous le souhaitez, faire appel à votre opérateur<br />

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a été élue « Best Global Operator », et pour la troisième année,<br />

Orange a été nommée « Best Mobile Service Provi<strong>de</strong>r ».<br />

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JDT207-P12-Opes-Actu okTP:JDT193 03/05/2010 15:51 Page 12<br />

Actualité<br />

opérateurs<br />

en bref<br />

Orange teste sa<br />

nouvelle cabine high<br />

tech<br />

C’est en compagnie <strong>de</strong> Jean-Louis<br />

Missika, Adjoint <strong>au</strong> Maire <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

chargé <strong>de</strong> l’Innovation, <strong>de</strong> la Recherche<br />

et <strong>de</strong>s Universités, et <strong>de</strong> Jean-Charles<br />

Dec<strong>au</strong>x, Codirecteur Général <strong>de</strong><br />

JCDec<strong>au</strong>x, que Delphine Ernotte,<br />

Directrice exécutive, adjointe pour les<br />

Opérations en France d’Orange, a lancé<br />

vendredi 9 avril la phase<br />

d’expérimentation <strong>de</strong> la nouvelle cabine<br />

<strong>de</strong> communication <strong>de</strong> l’opérateur. Bien<br />

plus complète qu’une cabine<br />

téléphonique, cette <strong>de</strong>rnière est dotée<br />

d’un grand écran tactile <strong>de</strong> 17 pouces et<br />

permet non seulement <strong>de</strong> passer ses<br />

appels (en VoiP), mais <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong> surfer<br />

sur internet (10 mn gratuites, ensuite<br />

payant, avec contrôle parental), <strong>de</strong><br />

consulter et envoyer <strong>de</strong>s e-mails<br />

(également gratuit les 10 premières<br />

minutes), et <strong>de</strong> rechercher <strong>de</strong>s services<br />

<strong>de</strong> proximité tels que rest<strong>au</strong>rants, les<br />

mé<strong>de</strong>cins ou <strong>au</strong>tres ; la cabine étant<br />

elle-même géolocalisée. <strong>Le</strong> paiement <strong>de</strong>s<br />

consultations-communications se fait<br />

pour le moment par carte téléphonique,<br />

mais le paiement par carte <strong>de</strong> crédit<br />

sera introduit dès le mois <strong>de</strong> juillet. Un<br />

système <strong>de</strong> paiement électronique<br />

Paypal est également à l’étu<strong>de</strong>.<br />

L’expérimentation porte sur une douzaine<br />

<strong>de</strong> sites installés dans <strong>Paris</strong>, à la fois<br />

dans les zones touristiques, mais <strong>au</strong>ssi<br />

dans les quartiers d’affaires et <strong>de</strong>s zones<br />

plus « populaires » <strong>de</strong> l’est parisien. Elle<br />

<strong>au</strong>ra une durée initiale <strong>de</strong> six mois,<br />

prorogeable sur décision <strong>de</strong> la Mairie <strong>de</strong><br />

<strong>Paris</strong>. <strong>Des</strong> résultats <strong>de</strong> l’expérimentation<br />

dépendra la déploiement national du<br />

concept en 2012. Cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> test a<br />

à la fois vocation à étudier la manière<br />

dont les utilisateurs s’approprient l’outil,<br />

mais <strong>au</strong>ssi à tester un modèle<br />

économique non encore défini, puisque<br />

la Ville <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> et JC Dec<strong>au</strong>x<br />

(responsable du <strong>de</strong>sign, mais <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong><br />

l’entretien et la maintenance) sont <strong>de</strong> la<br />

partie avec Orange. « La Ville <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

espère tirer plus d’argent avec les<br />

nouvelles cabines qu’avec les<br />

anciennes », a cependant précisé, non<br />

sans malice, Jean-Louis Missika. Ce<br />

<strong>de</strong>rnier n’exclut d’ailleurs pas <strong>de</strong> mettre<br />

dans la boucle le laboratoire <strong>Paris</strong><br />

Région Innovation.<br />

La première cabine téléphonique du<br />

mon<strong>de</strong> ayant été installée à <strong>Paris</strong> en<br />

1881, la plus mo<strong>de</strong>rne boucle la boucle<br />

129 ans plus tard. ■ AG<br />

FIBRE OPTIQUE<br />

THD : le 95 et le 93, prêts à<br />

« mettre le paquet »<br />

<strong>Le</strong> 93 et le 95 commencent le déploiement d’un rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> fibre optique sur un total <strong>de</strong><br />

27 communes. <strong>Le</strong>s élus misent sur ce nouve<strong>au</strong> rése<strong>au</strong> pour combattre les inégalités<br />

d’accès <strong>au</strong> Web et favoriser la croissance sur leur territoire.<br />

Quelques semaines après les élections<br />

régionales, les élus <strong>de</strong> la Seine-<br />

Saint-Denis, du Val d’Oise, <strong>de</strong> la commune<br />

<strong>de</strong> Villepinte et du Conseil Régional<br />

ont in<strong>au</strong>guré en gran<strong>de</strong><br />

pompe la première phase du déploiement du futur<br />

rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> fibre optique déployé par Débitex<br />

Télécom, opérateur d’opérateurs mandaté par<br />

l’établissement public Débitex. <strong>Le</strong> projet prévoit<br />

à terme <strong>de</strong> fournir à 27 villes du Val d’Oise et <strong>de</strong><br />

la Seine-Saint-Denis une infrastructure très<br />

h<strong>au</strong>t débit. Logements collectifs, zones d’activités<br />

et bâtiments publics seraient tous connectés<br />

<strong>au</strong> rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> fibre optique déployé par Débitex.<br />

Créé en 2006, l’établissement public trouve ces<br />

origines dans les <strong>de</strong>ux projets élaborés séparément<br />

par les <strong>de</strong>ux conseils génér<strong>au</strong>x limitrophes.<br />

« <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux projets ont été fusionnés pour donner<br />

naissance à Débitex », explique Jacques Notaise,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Débitex. « Cette DSP a été élaborée<br />

pour assurer le maîtrise d’ouvrage ». La région<br />

a également participé à la mise en place <strong>de</strong><br />

cette DSP. « La région Ile-<strong>de</strong>-France à voulu prendre<br />

part à ce projet, indique Christophe Borgel,<br />

conseiller régional. La région a versé 4 millions<br />

d’euros pour la première phase du projet ».<br />

D’<strong>au</strong>tres organismes participent également à ce<br />

déploiement. Au sommet <strong>de</strong> ceux-ci : Débitex télécom.<br />

Filiale à 100 % du LD Collectivités, société<br />

elle-même filiale <strong>de</strong> SFR, cet opérateur d’opérateurs<br />

déploiera le rése<strong>au</strong> très h<strong>au</strong>t débit sur l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s communes concernées. Débitex<br />

Télécom s’est notamment entouré <strong>de</strong> trois <strong>au</strong>tes<br />

partenaires, dont Sa<strong>de</strong> Télécom.<br />

La concession d’exploitation du rése<strong>au</strong> par Débitex<br />

Télécom, d’une durée <strong>de</strong> 25 ans, comporte<br />

plusieurs étapes. Sur les 27 villes, elle vise <strong>de</strong>s<br />

sites publics (collèges, lycées, hôpit<strong>au</strong>x), ainsi que<br />

la zone d’activité économique (ZAE) <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

Nord 2. <strong>Le</strong>s habitants <strong>de</strong> la zone sont eux <strong>au</strong>ssi<br />

concernés par le déploiement. « 20 000 prises seront<br />

installées dans les habitation collectives »,<br />

assure Jacques Notaise. Dans les prochains mois,<br />

la totalité du travail se concentrera sur le cœur<br />

<strong>de</strong> rése<strong>au</strong>, le raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s premiers loge-<br />

Rése<strong>au</strong>x mobiles<br />

3G : SFR monte<br />

en débit<br />

SFR vise le sommet. L’opérateur a lancé<br />

plusieurs chantiers majeurs dans le domaine<br />

<strong>de</strong> la 3G. En collaboration avec<br />

l’équipementier Nokia Siemens Network,<br />

l’entreprise dirigée par Frank Esser a testé<br />

à Marseille le protocole HSPA+ avec un débit<br />

<strong>de</strong> 28 Mbit/s (sur une débit maximal théorique<br />

actuel <strong>de</strong> 84 Mbit/s). Parallèlement,<br />

SFR a annoncé la généralisation du débit 21<br />

Mbit/s dans trois villes :<br />

<strong>Paris</strong>, Lyon et Marseille.<br />

Toutefois, cette montée<br />

en débit ne sera effective<br />

qu’à la fin <strong>de</strong> l’année<br />

2010. « Ce type <strong>de</strong> débit<br />

sera [dans un premier<br />

temps] dédié à un usage<br />

professionnel et <strong>au</strong>x<br />

clefs 3G. », explique une<br />

porte-parole <strong>de</strong> SFR. De<br />

fait, les termin<strong>au</strong>x mobiles<br />

<strong>de</strong>stinés <strong>au</strong> grand<br />

public n’ont pas encore<br />

été commercialisés pour<br />

ments et <strong>de</strong>s ZAE débutera effectivement en 2011.<br />

La première phase <strong>de</strong>s trav<strong>au</strong>x, prévoit ainsi le<br />

déploiement d’un rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> fibre optique <strong>de</strong> 400<br />

km sur lequel 395 sites publics, 100 zones d’activité<br />

et 95 000 logements (dont les 20 000 logements<br />

collectifs) seront raccordés. <strong>Le</strong>s différents<br />

élus ont fait part, à <strong>de</strong> nombreuses reprises,<br />

<strong>de</strong>s espoirs qu’ils placent dans ce nouve<strong>au</strong> rése<strong>au</strong>,<br />

notamment grâce <strong>au</strong>x nouve<strong>au</strong>x services<br />

<strong>au</strong>xquels il donnera accès. Sa capacité à favoriser<br />

la croissance dans les zones d’activité et dans<br />

la zone aéroportuaire a notamment été mise en<br />

avant, <strong>de</strong> même que sa capacité à créer <strong>de</strong>s emplois.<br />

« La Seine-Saint-Denis peut <strong>de</strong>venir le territoire<br />

<strong>de</strong> la 3D. <strong>Le</strong>s applications dans <strong>de</strong>s domaines<br />

tels que l’aéron<strong>au</strong>tique et l’imagerie médicale<br />

sont nombreuses. <strong>Le</strong> très h<strong>au</strong>t débit est appeler<br />

à jouer un rôle très important » assure<br />

Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> Bartolone, prési<strong>de</strong>nt du Conseil Général<br />

<strong>de</strong> Seine-Saint-Denis. Pour Didier Arnal, son collègue<br />

du Val d’Oise, il est plus que temps <strong>de</strong> « mettre<br />

le paquet ». ■ Thomas Pagbe<br />

le moment. « [A terme], le grand public bénéficiera<br />

d’un meilleur confort d’utilisation,<br />

favorisé par une ban<strong>de</strong> passante plus<br />

large », poursuit la porte-parole. Avec<br />

cette accélération du débit, l’opérateur<br />

veut atteindre plusieurs objectifs. <strong>Le</strong> débit<br />

<strong>de</strong> 21 Mbit/s permettra <strong>de</strong> télécharger une<br />

vidéo en 38 secon<strong>de</strong>s contre plus d’une minute<br />

avec le débit actuel <strong>de</strong> 7,2 Mbit/s. SFR,<br />

opérateur « intégré » <strong>de</strong>puis le rachat du<br />

fournisseur d’accès Neuf en 2008, entend<br />

tirer partie <strong>de</strong> la convergence entre rése<strong>au</strong>x<br />

fixe et mobile. « La montée en débit et le routage<br />

<strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s radio vers la fibre optique<br />

permettra d’éviter les<br />

goulots d’étranglement<br />

à la sortie <strong>de</strong>s stations radio<br />

», indique la porte-parole.<br />

SFR a été en effet le<br />

premier à initier ce chantier<br />

avec Alcatel Lucent.<br />

Par ailleurs, SFR s’émancipe<br />

<strong>de</strong> la « tutelle » <strong>de</strong><br />

France Telecom. L’opérateur<br />

remplace les éléments<br />

<strong>de</strong> rése<strong>au</strong> loués à<br />

l’opérateur historique en<br />

plaçant les siens.<br />

■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

12


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Actualité<br />

distribution<br />

en bref<br />

Intermec cajole ses<br />

partenaires<br />

Lancé en février <strong>de</strong>rnier, le programme<br />

PartnerNet d’Intermec, constructeur <strong>de</strong><br />

termin<strong>au</strong>x mobiles professionnels, se veut<br />

une marque <strong>de</strong> « l’engagement très fort »<br />

qu’entend montrer le fabricant vis-à-vis <strong>de</strong><br />

ses partenaires. Soutien commercial plus<br />

poussé et meilleure rentabilité pour les<br />

partenaires comptent parmi les maîtres-mots<br />

<strong>de</strong> la stratégie que le fabricant a mis en<br />

chantier.<br />

« Nous voulons être transparents dans <strong>notre</strong><br />

démarche et dans nos prix pour que les<br />

partenaires puissent faire <strong>de</strong>s meilleurs<br />

bénéfices possible », assure Mel Taylor,<br />

directeur channel EMEA d’Intermec. <strong>Le</strong><br />

fabricant s’est ainsi lancé dans une phase<br />

<strong>de</strong> recrutements <strong>de</strong> personnels pour travailler<br />

étroitement avec les partenaires.<br />

En France, l’ensemble <strong>de</strong> cette stratégie a<br />

notamment été mise en musique par<br />

Emmanuel Royet, directeur channel Intermec<br />

Emmanuel Royet<br />

France. « Tout ce que nous faisions à<br />

l’échelle locale, se fait maintenant <strong>de</strong><br />

manière <strong>de</strong> plus en plus globale. Nous avons<br />

mis en place cette métho<strong>de</strong>, nous allons<br />

l’appliquer <strong>de</strong> manière rigoureuse », indique<br />

le responsable. Ni dans l’Hexagone, pas plus<br />

qu’à l’international, l’heure n’est <strong>au</strong><br />

recrutement massif <strong>de</strong> partenaires. A l’image<br />

d’<strong>au</strong>tres acteurs du secteur, Intermec a divisé<br />

ses partenaires en trois catégories et compte<br />

7 partenaires « platinum », 23 « gold », et 31<br />

« silver ». « Notre but, n’est pas <strong>de</strong> multiplier<br />

les platinum. Nous souhaitons plutôt<br />

<strong>au</strong>gmenter le nombre <strong>de</strong> partenaires<br />

« silver » membres du programme, poursuit<br />

Emmanuel Royet. PartnetNet permet<br />

notamment à tous les partenaires membres<br />

<strong>de</strong> bénéficier, grâce à son système<br />

d’enregistrement <strong>de</strong> projets, <strong>de</strong> protéger les<br />

investissements <strong>de</strong>s partenaires silver, et <strong>de</strong><br />

leur offrir la même protection qu’un membre<br />

« platinum ». L’accent n’est toutefois<br />

uniquement pas mis sur les distributeurs.<br />

Intermec accor<strong>de</strong> également une gran<strong>de</strong><br />

importance <strong>au</strong>x ISV, les reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong><br />

logiciels indépendants, même si ces <strong>de</strong>rniers<br />

ne ven<strong>de</strong>nt pas <strong>de</strong> matériel Intermec. « Pour<br />

nous, les ISV sont <strong>de</strong>s acteurs clés. Une<br />

solution <strong>de</strong> mobilité sans logiciel ne<br />

fonctionne pas. Notre rôle est <strong>de</strong> re<strong>groupe</strong>r<br />

les reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> logiciels en rése<strong>au</strong>, les<br />

mettre en relation avec les intégrateurs et les<br />

ai<strong>de</strong>r à travailler sur les projets ». ■ TP<br />

Développement<br />

Avelis dévoile son<br />

Avelis Store<br />

L’enseigne du <strong>groupe</strong> GPDis, qui compte 105 points <strong>de</strong><br />

vente, évolue <strong>de</strong> plus en plus vers le couplage<br />

« téléphonie-produits noma<strong>de</strong>s » et mise be<strong>au</strong>coup sur<br />

son nouve<strong>au</strong> concept <strong>de</strong> « shop in shop » pour stimuler<br />

sa croissance.<br />

nement 100 % GPDis, et l’engagement <strong>de</strong> livraison<br />

en J+1 ». Pas <strong>de</strong> franchise, donc, ni<br />

d’exploitation en propre ; l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> marché<br />

réalisée par Avelis montre qu’il y a <strong>de</strong> la place<br />

sur les petites et moyennes surfaces, y compris<br />

dans les centres commerci<strong>au</strong>x. Et si l’exploitation<br />

peut ponctuellement déroger <strong>au</strong> plan<br />

<strong>de</strong> référencement pour proposer localement<br />

une référence particulière, le but reste <strong>de</strong><br />

« gar<strong>de</strong>r la cohésion <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> la centrale,<br />

pour être cohérents par rapport <strong>au</strong> plan <strong>de</strong><br />

Pour Avaya, l’année 2010 sera celle <strong>de</strong> la<br />

vente indirecte. <strong>Le</strong> <strong>groupe</strong> américain<br />

envisage <strong>de</strong> basculer complètement en<br />

vente indirecte d’ici <strong>de</strong>ux à trois ans.<br />

« Avaya avait l’image d’un fabricant plutôt<br />

enclin à avoir recourt à<br />

la vente directe, ça nous<br />

collait à la pe<strong>au</strong> », explique<br />

Edouard <strong>de</strong> Fonclare,<br />

responsable<br />

channel Avaya France.<br />

Désormais, nous opterons<br />

pour la vente indirecte<br />

». Avaya ne<br />

forcera toutefois pas ses<br />

clients historiques à<br />

opter pour <strong>de</strong> la vente indirecte.<br />

Avaya compte<br />

notamment sur la base<br />

installée <strong>de</strong> l’ancien<br />

Après la présentation générale du<br />

concept à l’occasion <strong>de</strong> la convention<br />

nationale annuelle <strong>de</strong> l’enseigne<br />

(cf JDT 206), Avelis Télécom<br />

a profité du salon Innov’tec 2010 (voir plus bas)<br />

pour dévoiler le 29 mars <strong>de</strong>rnier à Tours son<br />

Avelis Store, un espace <strong>de</strong> vente « shop in<br />

shop » modulable, sécurisé et indépendant.<br />

Cet espace spécialisé en téléphonie mobile<br />

et produits noma<strong>de</strong>s est <strong>de</strong>stiné à trouver<br />

place <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> moyennes surfaces alimentaire<br />

ou spécialisées. Proposé en <strong>de</strong>ux<br />

versions 9 m2 (3 x 3 m) et 12 m2, il offre une<br />

soixantaine <strong>de</strong> références dans sa version <strong>de</strong><br />

base, dans laquelle on trouvera <strong>de</strong>s offres <strong>de</strong><br />

téléphonie (SFR, Bouygues Télécom, Virgin,<br />

Simplicime), <strong>de</strong>s appareils photo-numériques,<br />

<strong>de</strong>s GPS…<br />

« Nous avons monté <strong>de</strong>s accords <strong>de</strong> distribution<br />

avec <strong>de</strong>s marques comme Coyote (détecteurs<br />

<strong>de</strong> radars), Navigon (GPS), ou encore<br />

HP, Toshiba ou Samsung », explique François<br />

Andrieu, directeur général <strong>de</strong> GPDis Technologies,<br />

la société qui exploite l’enseigne<br />

Avelis Télécom, mais qui référence <strong>au</strong>ssi les<br />

produits téléphonie et nomadisme pour le<br />

compte <strong>de</strong> la centrale d’achat Selectis (enseignes<br />

Pulsat, Compétence, Défi). « Cela nous<br />

permet <strong>de</strong> nous positionner en complémentarité<br />

face à <strong>de</strong>s grossistes comme Ingram ou<br />

Tech Data ». Mais plus qu’un moyen <strong>de</strong> trouver<br />

un positionnement marketing, ce concept<br />

shop in the shop représente pour Avelis Télécom<br />

un véritable levier <strong>de</strong> croissance. « <strong>Le</strong>s<br />

parts <strong>de</strong> marché [entre opérateurs et ensignes]<br />

sont déjà bien réparties, analyse<br />

François Andrieu. Avec Avelis Store, nous<br />

pouvons entrer dans les moyennes surfaces<br />

alimentaires, mais <strong>au</strong>ssi dans <strong>de</strong>s magasins<br />

d’EGP (electronique grand public) non spécialistes<br />

tels que Digital, Expert ou Pulsat ».<br />

<strong>Le</strong> ROI (retour sur investissement) est avancé<br />

par l’enseigne comme un <strong>de</strong>s princip<strong>au</strong>x<br />

arguments <strong>de</strong> l’Avelis Store. « Pour un investissement<br />

total <strong>de</strong> 20 K€, le ROI est souvent<br />

inférieur à 10 mois, argumente François<br />

Andrieu. Nous le livrons clés en mains, prêt<br />

à fonctionner, avec son outil <strong>de</strong> gestion commerciale<br />

intégré, son contrat d’approvisioncommunication<br />

», précise François Andrieu.<br />

A peine lancé, le concept a déjà trouvé<br />

quelques preneurs (1 à Angoulème, 4 dans la<br />

région <strong>de</strong> Nice) et <strong>de</strong>s discussions sont en<br />

cours avec <strong>de</strong>s enseignes alimentaires<br />

comme avec <strong>de</strong>s investisseurs. Autant d’interlocuteurs<br />

<strong>au</strong>près <strong>de</strong>squels Avelis peut<br />

faire valoir son expertise dans les télécoms,<br />

mais <strong>au</strong>ssi la puissance du <strong>groupe</strong> Sélectis<br />

qui se trouve <strong>de</strong>rrière.<br />

■ Ariel Gomez<br />

Innov’tec 2010, le succès <strong>au</strong> ren<strong>de</strong>z-vous<br />

Troisième événement du nom, après la création <strong>de</strong> la plate-forme Sélectis en 2007 – suite<br />

à la dissolution du <strong>groupe</strong>ment Référence – Innov’Tec est un salon privé – sur invitation<br />

– qui a réuni pour son édition 2010 quelque 120 marques exposantes et 1500 reven<strong>de</strong>urs-visiteurs<br />

sur 5000 m2 d’exposition (<strong>au</strong> Parc <strong>de</strong>s Expositions <strong>de</strong> Tours). La manifestation,<br />

qui se présente comme un véritable salon professionnel doté <strong>de</strong> stands tenus par<br />

les constructeurs a permis <strong>au</strong>x reven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> découvrir les <strong>de</strong>rniers produits en matière<br />

d’<strong>au</strong>diovisuel (dont différents modèles <strong>de</strong> TV 3D), d’électroménager, <strong>de</strong> nomadisme, téléphonie…<br />

Dans cette <strong>de</strong>rnière partie, on a pu découvrir en avant première plusieurs nouve<strong>au</strong>x<br />

produits et quelques nouvelles offres, comme l’offre « full SMS » du MVNO<br />

Simplicime. La soirée <strong>de</strong> gala qui a conclu la première journée a été animée par un numéro<br />

spectaculaire <strong>de</strong> trapèze… et le <strong>groupe</strong> mythique <strong>de</strong>s années 70, Boney M.<br />

Rése<strong>au</strong><br />

Avaya veut basculer totalement en<br />

vente indirecte<br />

Edouard <strong>de</strong> Fonclare, responsable<br />

channel Avaya France<br />

géant canadien Nortel pour trouver <strong>de</strong><br />

nouvelles occasions d’affaires, notamment<br />

dans l’IP. <strong>Le</strong> positionnement d’Avaya <strong>au</strong> nive<strong>au</strong><br />

du territoire <strong>de</strong>vrait légèrement être<br />

optimisé. Ainsi, si Avaya reconnaît une présence<br />

très forte dans les régions du Rhône<br />

et <strong>de</strong> la Méditerranée, l’équipementier reconnaît<br />

ses faiblesses<br />

dans d’<strong>au</strong>tres secteurs.<br />

« Nous avons <strong>de</strong>s progrès<br />

à faire en Ile-<strong>de</strong>-<br />

France, dans le<br />

Sud-Ouest, l’Ouest et le<br />

Nord Est, admet Edouard<br />

<strong>de</strong> Fonclare. Pour cette<br />

raison, <strong>notre</strong> mission<br />

consiste développer<br />

<strong>notre</strong> rése<strong>au</strong>x à partir<br />

<strong>de</strong>s reven<strong>de</strong>urs déjà<br />

présents dans ces régions<br />

».<br />

■ Thomas Pagbe<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

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JDT207-P15-Actu-Distrib OKAG:JDT 05/05/2010 15:10 Page 15<br />

distribution Actualités<br />

Stratégie<br />

Global Concept dans les<br />

starting blocs pour la mobilité<br />

Intégrateur, opérateur, grossiste ; le <strong>groupe</strong> Global Concept qui propose <strong>de</strong>s produits et<br />

services télécoms <strong>au</strong>x TPE-PME affiche une santé insolente et continue à enrichir son<br />

offre d’opérateur pour <strong>de</strong>venir un vrai guichet unique.<br />

Crise ? Quelle crise ? A observer les résultats<br />

du <strong>groupe</strong> Global Concept <strong>de</strong>puis<br />

la clôture <strong>de</strong> son <strong>de</strong>rnier<br />

exercice, le 1er octobre 2009, on se<br />

dit que le marasme ambiant n’a <strong>au</strong>cune prise<br />

sur la marche <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> cette entreprise<br />

en pleine transformation. Depuis cette date,<br />

le chiffre d’affaires du <strong>groupe</strong> (qui est à la fois<br />

intégrateur, opérateur, grossiste…) a en effet<br />

progressé <strong>de</strong> 19 %, et celui <strong>de</strong> Paritel Télécom<br />

(l’activité qui porte les offres<br />

globales matériel plus services)<br />

<strong>de</strong> 23 %. Mieux encore : la progression<br />

<strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière activité,<br />

sur le seul mois <strong>de</strong> mars se<br />

chiffre à 30 % ! Une performance<br />

à porter <strong>au</strong> crédit <strong>de</strong> cette nouvelle<br />

approche « tout compris ».<br />

Avec le rachat d’Ipnotic en mars<br />

2009, Global Concept a en effet<br />

fait un pas décisif vers le métier<br />

d’opérateur télécom.<br />

« Ce nouve<strong>au</strong> métier d’opérateur<br />

nous tire vers le h<strong>au</strong>t, explique<br />

Jean-Philippe Bosnet, fondateur<br />

et p-dg du <strong>groupe</strong>. Nous nous posons<br />

maintenant comme un véritable<br />

opérateur alternatif, tant<br />

par la nature <strong>de</strong> nos offres, qui<br />

sont créatives, que par leur richesse,<br />

puisque nous intégrons<br />

maintenant la mobilité ».<br />

Après une phase <strong>de</strong> test qui a<br />

connu plusieurs étapes, dont la<br />

<strong>de</strong>rnière, le test commercial, s’est<br />

achevée fin mars, Global Concept<br />

s’apprête en effet à proposer, à<br />

partir du 15 avril, une offre <strong>de</strong> mobilité.<br />

Mais ce ne sera pas tout <strong>de</strong><br />

suite en tant que MVNO.<br />

« Nous présentons une offre qui fonctionne<br />

sur le rése<strong>au</strong> Orange, en partenariat avec<br />

Transatel, qui agit ici comme <strong>notre</strong> Enabler,<br />

explique Sophie Audic, qui a rejoint Global<br />

Concept en février <strong>de</strong>rnier en qualité <strong>de</strong><br />

Directeur Développement Opérateur. Nous envisageons<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>venir MVNO en septembre,<br />

mais en attendant, nous faisons <strong>notre</strong> propre<br />

facturation, avec les CDR (Customer Data Record)<br />

que nous transmet l’opérateur ».<br />

Une offre mobile voix-data<br />

L’offre voix-data <strong>de</strong> Paritel Télécom se compose<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux forfaits (300 et 600 minutes <strong>de</strong><br />

voix), avec une option data (200 Mo), du roaming,<br />

<strong>de</strong> l’e-mail… Elle est proposée avec<br />

plusieurs termin<strong>au</strong>x : un HTC, <strong>de</strong>ux modèles<br />

<strong>de</strong> Nokia et le Blackberry 9700.<br />

« <strong>Le</strong>s clients atten<strong>de</strong>nt une facture unique,<br />

une hot line capable <strong>de</strong> répondre en moins<br />

d’une minute, ajoute Jean-Philippe Bosnet.<br />

Nous avons en outre une capacité à déployer<br />

le service, nous avons 35 000 entreprises<br />

clientes et 350 000 utilisateurs ».<br />

Quant à l’« accompagnement » financier par<br />

Paritel Telecom <strong>de</strong> ses nouve<strong>au</strong>x clients qui<br />

Jean-Philippe Bosnet, fondateur et p-dg <strong>de</strong> Global Concept<br />

résilient leur opérateur précé<strong>de</strong>nt, l’entreprise<br />

étudiera la question <strong>au</strong> cas par cas.<br />

Et si le but <strong>de</strong> proposer cette offre <strong>de</strong> mobilité<br />

en bundle avec <strong>de</strong>s offres <strong>de</strong> téléphonie<br />

fixe, l’offre <strong>de</strong> téléphonie mobile seule séduit<br />

<strong>au</strong>ssi pas mal <strong>de</strong> clients, puisque le test commercial<br />

a connu un t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong><br />

70 %.<br />

« Nous pouvons répondre <strong>au</strong>x besoins <strong>de</strong> nos<br />

clients à un bon prix, explique Jean-Philippe<br />

Bosnet, d’ailleurs 30 % <strong>de</strong> nos nouve<strong>au</strong>x<br />

clients viennent du parrainage par <strong>de</strong>s clients<br />

existants ».<br />

Dans le domaine <strong>de</strong> la téléphonie fixe, l’offre<br />

d’abonnement Paritel Pro Access a été très<br />

bien accueillie, puisque, <strong>de</strong>puis son lance-<br />

ment, elle a dépassé les 3000 lignes, ce qui a<br />

permis <strong>au</strong>x équipes <strong>de</strong> l’opérateur <strong>de</strong> rô<strong>de</strong>r<br />

leur expertise technique en la matière.<br />

En matière d’innovation, toutefois, Global<br />

Concept n’a pas encore tiré toutes ses cartouches.<br />

Comme suite logique <strong>de</strong> l’intégration<br />

<strong>de</strong> ces nouvelles compétences, l’opérateur <strong>de</strong>vrait<br />

sortir avant la fin <strong>de</strong> l’année une offre<br />

quadruple play.<br />

Un nouve<strong>au</strong><br />

partenariat fort<br />

avec Nec<br />

L’actualité <strong>de</strong> Global Concept, décidément<br />

chargée, touche <strong>au</strong>ssi à<br />

son activité <strong>de</strong> reven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> matériel.<br />

Connu comme un <strong>de</strong>s<br />

grands partenaires <strong>de</strong> Siemens,<br />

le <strong>groupe</strong> vient <strong>de</strong> signer un partenariat<br />

« très étroit » avec Nec<br />

pour <strong>de</strong>venir distributeur platinium<br />

<strong>de</strong>s offres IPBX du constructeur<br />

japonais ; constructeur qui<br />

d’ailleurs met un terme à l’association<br />

avec Phillips, dont la joint<br />

venture portait l’offre d’outils <strong>de</strong><br />

communication pour les entreprises.<br />

« Il ne s’agit pas pour nous <strong>de</strong><br />

remplacer Siemens, tempère<br />

Jean-Philippe Bosnet, mais <strong>de</strong><br />

compléter <strong>notre</strong> offre avec celle<br />

<strong>de</strong> Nec. Nec se positionne<br />

comme un challenger très agressif<br />

sur le marché et nous avons<br />

trouvé une offre <strong>de</strong> très belle qualité<br />

». Cette <strong>de</strong>rnière sera vendue<br />

à la fois en bundle avec les offres<br />

opérateur <strong>de</strong> Paritel Télécom,<br />

mais <strong>au</strong>ssi en « stand alone » <strong>au</strong>près<br />

d’installateurs-intégrateurs tiers.<br />

Autre segment qui démarre bien pour Global<br />

Concept : le site <strong>de</strong> vente en ligne pour les entreprises<br />

Office Easy, qui a enregistré en mars<br />

900 nouve<strong>au</strong>x clients, « très <strong>au</strong> <strong>de</strong>ssus d’un<br />

objectif déjà ambitieux, et avec un très bon<br />

panier moyen ».<br />

A ce développement produits et services<br />

s’ajoute en outre un développement géographique,<br />

puisque après l’ouverture <strong>de</strong>s agences<br />

<strong>de</strong> La Rochelle, Epinal, et Pont<strong>au</strong>lt Comb<strong>au</strong>t,<br />

Global Concept va atteindre bientôt les 40<br />

agences. La société emploie 670 personnes<br />

(150 <strong>de</strong> plus qu’en 2009) et réalise un chiffre<br />

d’affaires <strong>de</strong> 75 M€.<br />

■ Ariel Gomez<br />

en bref<br />

Draytek affermit sa<br />

position <strong>au</strong>près <strong>de</strong>s<br />

opérateurs<br />

Draytech vient d’entamer un nouve<strong>au</strong><br />

partenariat stratégique avec l’operateur<br />

alternatif IP Add-On Telecom. Avec cette<br />

collaboration, l’équipementier taïwanais<br />

ambitionne <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r la compatibilité <strong>de</strong><br />

ses produits sur la plate-forme <strong>de</strong> son<br />

partenaire. Pour le moment, les routeurs<br />

2820, 2710 et 3100 sont concernés.<br />

Parallèlement, Draytek a également<br />

décidé <strong>de</strong> mettre en œuvre un<br />

programme d’accompagnement et <strong>de</strong><br />

formationà l’attention <strong>de</strong> ses partenaires<br />

et <strong>de</strong> faciliter la vente <strong>de</strong>s équipements.<br />

« <strong>Le</strong> support technique Draytek nous<br />

accompagne dans les phases <strong>de</strong> définition<br />

<strong>de</strong>s besoins et nous informe <strong>au</strong> fil <strong>de</strong><br />

l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong>s nouvelles fonctionnalités<br />

disponibles », explique dans un<br />

communiqué <strong>de</strong> presse Christian<br />

Effoudou, directeur associé responsable<br />

commercial et marketing chez Add-On<br />

Telecom. Nous avons ainsi participé à la<br />

validation <strong>de</strong> la fonction fax via le<br />

protocole T38 qui est désormais<br />

opérationnel dans toutes nos offres <strong>de</strong><br />

Voix sur IP professionnelle et dans les<br />

produits Draytek afférents ». Cette<br />

opération permet à Draytek <strong>de</strong> poursuivre<br />

et surtout <strong>de</strong> renfoncer sa présence sur le<br />

territoire. En novembre <strong>de</strong>rnier,<br />

l’équipementier taïwanais avait signé un<br />

accord global <strong>de</strong> distribution avec Global<br />

Concept.<br />

Distriwan<br />

ajoute<br />

Plantronics à<br />

son catalogue<br />

Distriwan complète son<br />

catalogue <strong>de</strong> produits en<br />

introduisant les microcasques<br />

et oreillettes<br />

fabriquées par<br />

Plantronics. Ces équipements sont non<br />

seulement compatibles avec les produits<br />

d’Aastra, mais également avec ceux<br />

d’<strong>au</strong>tres fournisseurs comme Cisco et<br />

Snom. L’oreillette sans fil Savi Office, la<br />

gamme <strong>de</strong> micro-casques filaires<br />

Supraplus et la gamme <strong>de</strong> micro-casques<br />

filaire EncorePro appartiennent désormais<br />

à la liste <strong>de</strong> produits proposés par<br />

Distriwan. Plantronics <strong>de</strong>vrait quant à lui<br />

profiter <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>baine pour fortifier ses<br />

parts <strong>de</strong> marché et opposer une<br />

résistance encore plus sévère à son<br />

principal rival, GN Netcom. Ce <strong>de</strong>rnier,<br />

fort d’une part <strong>de</strong> marché comprise entre<br />

60 et 70 % dans les centres d’appel –<br />

selon ses propres chiffres - cherche<br />

désormais à se positionner efficacement<br />

sur le marché <strong>de</strong> l’entreprise, domaine où<br />

les salariés sont plus que jamais souséquipés<br />

en matière <strong>de</strong> micro-casques.<br />

Pour Distriwan, pour Plantronics comme<br />

pour Jabra, le défi reste i<strong>de</strong>ntique :<br />

convaincre les entreprises <strong>de</strong> travailler<br />

avec un micro-casque plutôt qu’avec un<br />

téléphone.<br />

15 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2009


JDT207-P16-Actu-Equip OKAG:JDT193 03/05/2010 15:54 Page 16<br />

Actualité<br />

équipements<br />

en bref<br />

ZTE, toujours plus<br />

international<br />

ZTE poursuit sa conquête <strong>de</strong>s marchés<br />

internation<strong>au</strong>x. En 2009, l’équipementier<br />

chinois a livré dans le mon<strong>de</strong> quelque 60<br />

millions <strong>de</strong> termin<strong>au</strong>x, dont 40 millions <strong>de</strong><br />

téléphones mobiles et 20 millions <strong>de</strong> cartes<br />

data h<strong>au</strong>t débit. <strong>Le</strong> chinois enregistre une<br />

progression <strong>de</strong> 33 % <strong>de</strong> ses ventes, avec<br />

une montée en puissance <strong>de</strong>s livraisons à<br />

l’international, qui représentent 70 % du<br />

total. En matière <strong>de</strong><br />

mobiles, le constructeur<br />

a approvisionné <strong>de</strong>s<br />

opérateurs tels T-Mobile<br />

et Verizon <strong>au</strong>x Etats-<br />

Unis, Telefonica en<br />

Espagne ou encore<br />

Bouygues Telecom en<br />

France. Dans l’Hexagone<br />

et <strong>au</strong> Portugal, le<br />

fabricant propose<br />

<strong>de</strong>puis mai <strong>de</strong>rnier le<br />

X760, son premier<br />

téléphone tactile sous sa<br />

marque propre. <strong>Le</strong>s<br />

résultats semblent être <strong>au</strong> ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

<strong>Le</strong> ZTE X760 s’est vendu à 1,5 million<br />

d’exemplaires dans toute l’Europe.<br />

L’explosion du marché <strong>de</strong>s clés <strong>de</strong><br />

connexion h<strong>au</strong>t débit, propulsée par<br />

l’appétit du grand public pour les netbooks,<br />

permet à ZTE d’enregistrer une importante<br />

croissance dans ce domaine, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong><br />

200 % selon le cabinet iSuppli. En<br />

décembre <strong>de</strong>rnier, ZTE avait entrepris <strong>de</strong><br />

re<strong>groupe</strong>r à Boulogne-Billancourt (92) -<br />

siège pour l’Europe <strong>de</strong> l’Ouest <strong>de</strong>puis 5 ans<br />

– les activités Europe <strong>de</strong> l’Est et Amérique<br />

du Nord (division 4).<br />

Huawei, le LTE<br />

en démo à 1,2 Gbit/s<br />

Cela s’est passé <strong>au</strong> cours du <strong>de</strong>rnier salon<br />

CTIA Wireless <strong>de</strong> Las Vegas : à l’occasion<br />

d’une démonstration expérimentale,<br />

l’équipementier chinois H<strong>au</strong>wei a battu un<br />

record <strong>de</strong> vitesse <strong>de</strong> transmission sans fil<br />

en technologie LTE en atteignant les 1,2<br />

Gbit/s, soit 40 fois la vitesse <strong>de</strong>s<br />

transmissions 3G. Pour réaliser cet exploit,<br />

l’équipementier a utilisé un « prototype <strong>de</strong><br />

LTE avancé basé sur la solution SingleRAN<br />

(…) sur une largeur <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 80 MHz,<br />

multi-porteuses, avec les fonctions<br />

suivantes : agrégation <strong>de</strong> porteuses, MiMo<br />

(multi-input multi-output) 4x4,<br />

transmission coordonnés multipoints<br />

(CoMP) et relayé », comme l’explique le<br />

communiqué rendu public à l’issue <strong>de</strong> la<br />

démonstration. Si l’exploit a la mérite <strong>de</strong><br />

démontrer le potentiel <strong>de</strong> la technologie<br />

LTE (Long Term Evolution), il y a très peu<br />

<strong>de</strong> chances pour que <strong>de</strong>s déploiements<br />

opérationnels d’exploitation commerciale se<br />

réalisent à l’i<strong>de</strong>ntique, tant pour le coût <strong>de</strong><br />

la solution utilisée que par le choix du<br />

déploiement spectral. A ce jour, Huawei a<br />

déployé à travers le mon<strong>de</strong> neuf rése<strong>au</strong>x<br />

commerci<strong>au</strong>x LTE, et 51 <strong>au</strong>tres sont en<br />

phase <strong>de</strong> test technique.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

16<br />

Marketing<br />

Microsoft lance ses<br />

propres mobiles<br />

connectés sur le Cloud<br />

Conçus par Microsoft, fabriqués par Sharp, le Kin One et Kin Two <strong>de</strong>vraient sortir en<br />

France avant la fin <strong>de</strong> l’année, vraisemblablement chez SFR. Ils offrent un système <strong>de</strong><br />

stockage permanent et illimité sur le web en mo<strong>de</strong> Cloud Computing.<br />

La rumeur bruissait sur le web <strong>de</strong>puis<br />

quelques jours : Microsoft était sur le<br />

point d’annoncer son propre téléphone,<br />

dont il <strong>au</strong>rait conçu le hard et le soft.<br />

Après l’annonce officielle faite à Seattle, Nicolas<br />

Petit, directeur <strong>de</strong> la division mobilité en<br />

France, est revenu sur dans le détail sur cette<br />

annonce. « Cette offre vise clairement 15-30 ans<br />

accros <strong>au</strong>x rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x, explique-t-il. Pour<br />

connaître précisément leurs attentes, nous<br />

avons conduit 50 000 entretiens <strong>au</strong>près <strong>de</strong> représentants<br />

<strong>de</strong> cette cible ». Outre cette appétence<br />

pour les rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x, qui se traduit<br />

dans le cas <strong>de</strong> Kin pour l’interface Loop, qui<br />

agrège l’ensemble <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x que l’on<br />

veut intégrer (à la manière <strong>de</strong>s X10 Xperia <strong>de</strong><br />

Sony Ericsson ou <strong>de</strong> Motoblur <strong>de</strong> Motorola),<br />

cette enquête a également conduit Microsoft à<br />

équiper ses smartphones d’appareils photo numériques<br />

h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> gamme, capable <strong>de</strong> prendre<br />

<strong>de</strong> bonnes photos même en faible luminosité,<br />

puisque le segment <strong>de</strong> clientèle visé utilise son<br />

mobile « pour l’illustration <strong>de</strong> sa vie sociale, surtout<br />

nocturne », précise Nicolas Petit. <strong>Le</strong> Kin<br />

Two fait également <strong>de</strong> la vidéo en HD. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

téléphones sont <strong>de</strong>s sli<strong>de</strong>rs dotés d’écrans tactiles<br />

et <strong>de</strong> claviers alphanumériques complets.<br />

<strong>Le</strong> Kin One offre une forme carrée, plutôt originale,<br />

alors que le Kin Two présente un aspect<br />

plus « classique », qui n’est pas sans évoquer<br />

les smartphones <strong>de</strong> HTC ou <strong>de</strong> Motorola.<br />

Une nouvelle approche <strong>de</strong>s<br />

rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x<br />

<strong>Le</strong> cœur <strong>de</strong> la nouve<strong>au</strong>té <strong>de</strong> l’offre se niche cependant<br />

dans l’interface et les services. Qualifiée<br />

<strong>de</strong> « magazine personnel », l’interface Loop<br />

se présente comme un élément du système<br />

d’exploitation <strong>de</strong>s mobiles. <strong>Le</strong>s applications<br />

Twitter, Facebook et MySpace sont ainsi directement<br />

intégrées sur le mobile. « <strong>Le</strong>s<br />

applications sont directement provisionnées<br />

<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du Cloud, sur les serveurs<br />

<strong>de</strong> Microsoft. Cela nous permet<br />

d’ajouter <strong>de</strong>s applications et <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x <strong>au</strong> fil <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>, en fonction<br />

<strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>s utilisateurs et <strong>de</strong>s<br />

particularismes <strong>de</strong>s pays dans lesquels<br />

ces smartphones seront proposés<br />

», assure Nicolas<br />

Petit. Pour tenter <strong>de</strong> différencier<br />

ses produits <strong>de</strong> la<br />

concurrence, Microsoft a<br />

notamment intégré trois nouve<strong>au</strong>x services ses<br />

termin<strong>au</strong>x, Spot et Studio et Zune Pass. Spot,<br />

conçu comme un « centre <strong>de</strong> gravité » pour partager<br />

<strong>de</strong>s contenus, constitue le « point central<br />

<strong>de</strong> l’interface ». Axée sur le partage <strong>de</strong> contenus<br />

<strong>de</strong> l’utilisateur avec ses contacts, Spot permet,<br />

par un simple geste du doigt, <strong>de</strong> glisser les<br />

contenus <strong>de</strong> son choix sur le Spot et <strong>de</strong> sélectionner<br />

les contacts avec lesquels on souhaite<br />

les partager. La présence <strong>de</strong> Studio répond en<br />

revanche davantage <strong>au</strong> besoin <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s<br />

utilisateurs. Malgré la capacité <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong><br />

ses appareils (4 Go pour le Kin, et 8 Go pour le<br />

Kin 2), Microsoft a voulu fournir <strong>au</strong>x utilisateurs<br />

un moyen <strong>de</strong> stockage supplémentaire. « Il sera<br />

possible <strong>de</strong> répliquer l’ensemble <strong>de</strong>s contenus<br />

<strong>de</strong> son terminal sur le Cloud [<strong>de</strong> Microsoft]»,<br />

précise Nicolas Petit, le tout sans bourse délier.<br />

« L’ensemble <strong>de</strong>s informations s<strong>au</strong>vegardées<br />

seront archivées <strong>de</strong> manière chronologique ».<br />

<strong>Le</strong>s capacités <strong>de</strong> stockage par utilisateur seront<br />

« illimitées » assure l’éditeur. La taille <strong>de</strong>s<br />

fichiers sera néanmoins plafonnée à 50<br />

Mo. Même les données <strong>de</strong> géolocalisation<br />

pourront être s<strong>au</strong>vegardées<br />

chronologiquement. Un moyen potentiel<br />

<strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> l’utilisateur dont<br />

Microsoft garantit la confi<strong>de</strong>ntialité (en<br />

s’engageant à ne faire <strong>au</strong>cun usage <strong>de</strong><br />

ces données), et qui sera sécurisé<br />

par i<strong>de</strong>ntifiant et<br />

mot <strong>de</strong> passe. La<br />

mise à disposition<br />

<strong>de</strong> contenus sera<br />

Nicolas Petit, directeur <strong>de</strong> la division mobilité<br />

chez Microsoft France<br />

également <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> la stratégie mobile <strong>de</strong><br />

Microsoft. <strong>Le</strong> service Zune Pass permettra ainsi<br />

d’avoir accès à l’ensemble <strong>de</strong> la bibliothèque du<br />

géant américain, forte notamment <strong>de</strong> 10<br />

millions <strong>de</strong> morce<strong>au</strong>x <strong>de</strong> musique. <strong>Le</strong> tout en<br />

streaming. Si le prix du service pour l’Europe<br />

reste inconnu, les Etats-Unis, premiers à en profiter,<br />

paieront 15 dollars par mois pour y accé<strong>de</strong>r.<br />

<strong>Le</strong>s rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x en<br />

mobilité pour tous<br />

Quant <strong>au</strong> positionnement marché <strong>de</strong>s Kin, tout<br />

semble indiquer qu’il sera plutôt agressif en<br />

termes <strong>de</strong> prix. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux termin<strong>au</strong>x ne seront<br />

commercialisés que via les opérateurs (pas<br />

d’open market), ce qui suppose une politique <strong>de</strong><br />

subvention importante. « <strong>Le</strong> marché français du<br />

smartphone croit à gran<strong>de</strong> vitesse, ajoute Nicolas<br />

Petit. Actuellement, 20 % <strong>de</strong>s ventes nettes<br />

sont faites par es smartphones, et 55 % <strong>de</strong>s téléphones<br />

vendus en France le sont à moins <strong>de</strong><br />

49 €. Nous voulons démocratiser l’accès mobile<br />

<strong>au</strong>x rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x ». Aux Etats Unis, les Kin<br />

sont lancés dès ce mois <strong>de</strong> mai par Verizon,<br />

avec l’option Zune Pass. Il f<strong>au</strong>t dire que sur ce<br />

marché, il y a peut être urgence pour le géant <strong>de</strong><br />

Seattle. Entre novembre 2009 et février 2010,<br />

la part <strong>de</strong> marché <strong>de</strong> Microsoft sur les téléphones<br />

mobiles <strong>au</strong>x Etats Unis a perdu 4 points<br />

pour tomber à 15,1 %. Google, avec son Nexus<br />

One est passé <strong>de</strong> 3,8 % à 9 % <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> marché,<br />

loin <strong>de</strong>rrière Apple (25,4 %) et, surtout, <strong>de</strong><br />

Blackberry, qui trône loin <strong>de</strong>vant avec 42,1 %.<br />

■ Ariel Gomez et Thomas Pagbe


JDT207-P17-Actu-Equip OKAG:JDT 06/05/2010 15:52 Page 17<br />

Téléphones fixes<br />

En 2010, Gigaset<br />

veut rester le « boss »<br />

Malgré une légère érosion <strong>de</strong> sa part <strong>de</strong> marché en valeur,<br />

le fabricant <strong>de</strong>vrait rester fidèle à la formule qui fait son<br />

succès : une proposition <strong>de</strong> valeur et <strong>de</strong>s prix supérieurs à<br />

ceux <strong>de</strong> la concurrence.<br />

Gigaset a le vent à poupe. <strong>Le</strong> fabricant <strong>de</strong><br />

postes fixe, anciennement Siemens, a<br />

traversé l’année 2009 - difficile pour <strong>de</strong><br />

nombreux acteurs -, comme dans un nuage.<br />

Chiffre d’affaires en progression, parts <strong>de</strong> marché<br />

en croissance et nouve<strong>au</strong>x produits contribuent<br />

à renforcer la réputation et l’assise d’un<br />

acteur qui <strong>de</strong>meure le « poids lourd » <strong>de</strong> la téléphonie<br />

fixe sans fil. En 2009, Gigaset enregistrait<br />

<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial un chiffre d’affaires<br />

<strong>de</strong> 556 millions d’euros, contre 613 millions en<br />

2009, une baisse imputable à « la cession <strong>de</strong>s<br />

activités h<strong>au</strong>t débit, intégrée dans le catalogue<br />

<strong>de</strong> Sagemcom », explique Sébastien Joumard,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Gigaset France. Cette baisse <strong>de</strong>s<br />

revenus n’a, dans les faits, eu <strong>au</strong>cun impact sur<br />

la part <strong>de</strong> marché <strong>de</strong> Gigaset en téléphonie. En<br />

Europe, le fabricant voit sa part <strong>de</strong> marché en<br />

volume progresser à 27 % en 2009, contre 24 %<br />

un an plus tôt. Gigaset gagne également <strong>de</strong>s<br />

points en valeur. <strong>Le</strong>s produits du fabricant affichent<br />

une part <strong>de</strong> marché <strong>de</strong> 33 %, soit 3 points<br />

<strong>de</strong> plus que les 30 % <strong>de</strong> 2008. En France, les<br />

parts <strong>de</strong> marché en volume et en valeur du<br />

constructeur pour l’année 2009 s’élèvent respectivement<br />

à 29 % (+ 4,8 %) et 35 % ; cette<br />

<strong>de</strong>rnière ayant perdu 1,5 % en raison <strong>de</strong>s ventes<br />

couplées box + téléphone commercialisées par<br />

les opérateurs avec leurs offres triple play.<br />

Sébastien Joumard, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Gigaset France.<br />

Maintien <strong>de</strong>s prix<br />

Pour Sébastien Joumard, la progression générale<br />

du <strong>groupe</strong> <strong>de</strong>meure le fruit d’un choix simple<br />

qui repose sur un pilier : le maintien <strong>de</strong>s<br />

tarifs. « En moyenne, les téléphones fixes se<br />

ven<strong>de</strong>nt à environ 44 euros. Notre prix moyen<br />

chez Gigaset est <strong>de</strong> 54-55 euros », explique le<br />

responsable. En volume, Gigaset s’est maintenu<br />

grâce à ses packs duo et trio ; <strong>de</strong>s boîtes<br />

qui contiennent <strong>de</strong>ux ou trois combinés<br />

et une seule base. « Notre pack comprenant<br />

trois combinés affiche plus <strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong><br />

part <strong>de</strong> marché, indique Sébastien Joumard.<br />

En général, sur ce segment, nous enregistrons<br />

une part <strong>de</strong> marché <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 40 % ». <strong>Le</strong>s<br />

packs et, surtout, le maintien du prix <strong>de</strong> ses<br />

produits constituent l’axe majeur <strong>de</strong> la stratégie<br />

<strong>de</strong> Gigaset en 2010. « Nous allons rester<br />

dans le segment « premium », prévient Sébastien<br />

Joumard. La preuve ? <strong>Le</strong> SL 400, un téléphone<br />

fixe sans-fil plutôt classieux et parée<br />

d’une robe <strong>de</strong> métal brillant. Proposé dès le<br />

mois d’avril, le terminal sera commercialisé <strong>au</strong><br />

prix <strong>de</strong> 149,99 euros.<br />

La voix en h<strong>au</strong>te définition (HD) <strong>de</strong>vrait également<br />

être l’un <strong>de</strong>s axes <strong>de</strong> développement<br />

pour cette année. <strong>Le</strong> fabricant dispose déjà <strong>de</strong><br />

combinés adaptés <strong>au</strong>x communications en HD.<br />

« Nos combinés sont prêts, assure Sébastien<br />

Joumard. <strong>Le</strong>s grands opérateurs ont tous <strong>de</strong>s<br />

projets pour la h<strong>au</strong>te définition, c’est la prochaine<br />

évolution ». En effet, Orange mène <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs mois <strong>de</strong>s tests sur la téléphonie<br />

mobile. <strong>Le</strong> fixe <strong>de</strong>vrait, selon<br />

toutes vraisemblance, être la<br />

suite logique [cf <strong>notre</strong> sujet voix<br />

HD pages 22-23] . Gigaset souhaite<br />

également creuser son sillon<br />

dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise, notamment,<br />

grâce à la téléphonie IP. <strong>Le</strong><br />

constructeur possè<strong>de</strong> dans son catalogue<br />

quatre termin<strong>au</strong>x en SIP. « L’IP<br />

donne la possibilité <strong>de</strong> faire du multiligne,<br />

un facteur qui<br />

permet <strong>de</strong> dépasser<br />

les contraintes liées à<br />

l’analogique », explique<br />

un porte-parole <strong>de</strong> Gigaset.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

17 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P18-19-Equip PM OKAG:Mise en page 1 03/05/2010 15:58 Page 18<br />

Point marché<br />

<strong>au</strong>jourd’hui douze plates-formes différentes »,<br />

indique Jean Varaldi, « il est évi<strong>de</strong>nt que cela<br />

représente un véritable challenge industriel ».<br />

Grâce à Snapdragon, Qualcomm occupe désormais<br />

une place incontournable sur le marché<br />

<strong>de</strong>s smartphones. Mais le marché va vite et les<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s opérateurs ne cessent d’évoluer.<br />

« C’est une course <strong>au</strong> couple performanceconsommation<br />

», explique Jean Varaldi, « cela<br />

nécessite notamment d’utiliser les <strong>de</strong>rnières<br />

technologies <strong>de</strong> gravure, nous seront à 45 nanomètres<br />

à partir <strong>de</strong> l’année prochaine, puis à<br />

28 nms plus tard ». Sur les performances proprement<br />

dites, <strong>de</strong>s processeurs ca<strong>de</strong>ncés à<br />

1 GHz en single core (un seul cœur) avec <strong>de</strong>s<br />

performances graphiques en 720 p constituent<br />

actuellement l’état <strong>de</strong> l’art. Mais dans une<br />

année, les fabricants <strong>de</strong>vront proposer <strong>de</strong>s CPU<br />

(Central Processing Unit) <strong>de</strong> 1,2 GHz en dual core<br />

(double cœur) avec <strong>de</strong>s performances graéquipements<br />

Par Hervé Reyn<strong>au</strong>d<br />

Smartphones :<br />

la guerre <strong>de</strong>s chipsets<br />

Sur un marché <strong>de</strong>s smartphones<br />

h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> gamme (et bientôt <strong>de</strong>s<br />

tablettes) très innovant et en<br />

perpétuelle évolution, les<br />

fournisseurs <strong>de</strong> composants se<br />

livrent une bataille assez vive.<br />

Qualcomm a pris une longueur<br />

d’avance avec Snapdragon,<br />

mais Intel, Nvidia et Texas<br />

Instruments nourrissent <strong>de</strong><br />

gran<strong>de</strong>s ambitions.<br />

C’est la possibilité <strong>de</strong> pouvoir se<br />

connecter à Internet partout, <strong>de</strong>puis<br />

un smartphone, un smartbook<br />

ou un netbook, qui tire le marché<br />

<strong>au</strong>jourd’hui », explique Jean Varaldi, directeur<br />

<strong>de</strong>s activités semi-conducteurs <strong>de</strong> Qualcomm<br />

pour la France, « les gammes <strong>de</strong> chipsets <strong>de</strong>stinées<br />

<strong>au</strong>x mobiles se sont largement développées<br />

pour accompagner cette tendance ».<br />

En effet, les performances <strong>de</strong>s composants, et<br />

notamment <strong>de</strong>s chipsets, revêtent désormais<br />

un enjeu capital pour les opérateurs et les<br />

constructeurs. <strong>Le</strong>s fon<strong>de</strong>urs ont par conséquent<br />

décliné <strong>de</strong>s chipsets pour chacun <strong>de</strong>s segments<br />

<strong>de</strong> la mobilité (clés USB, téléphones classiques,<br />

smartphones, netbooks notamment). Si la partie<br />

mo<strong>de</strong>m <strong>de</strong>s chipsets est le plus souvent i<strong>de</strong>ntique<br />

pour chaque famille <strong>de</strong> produits, la partie<br />

multimédia et le processing diffèrent. « Pour<br />

adresser l’ensemble du marché, nous proposons<br />

Jean Varaldi,<br />

directeur <strong>de</strong>s activités semi-conducteurs <strong>de</strong> Qualcomm pour la France<br />

« Pour adresser l’ensemble du marché, nous<br />

proposons <strong>au</strong>jourd’hui douze plates-formes<br />

différentes, il est évi<strong>de</strong>nt que cela représente un<br />

véritable challenge industriel ».<br />

phiques en 1080 p. Qualcomm s’appuiera<br />

<strong>au</strong>ssi sur Snapdragon, avec quelques adaptations<br />

à la clé, pour conquérir le marché <strong>de</strong> smartbooks<br />

(produit à mi-chemin entre le smartphone<br />

et le netbooks), qui est en train <strong>de</strong> se prendre<br />

son envol puisque <strong>Le</strong>novo a présenté son<br />

Skylight, que HP lancera prochainement un produit<br />

similaire en partenariat avec Telefonica et<br />

que l’iPad d’Apple, dans sa version connectée,<br />

peut être considéré comme un smartbook.<br />

■ Intel, <strong>de</strong> fortes ambitions<br />

dans la mobilité connectée<br />

« <strong>Le</strong> marché <strong>de</strong>s composants pour téléphones<br />

et pour PC est lui <strong>au</strong>ssi en train <strong>de</strong> converger »,<br />

estime Stéphane Nègre, prési<strong>de</strong>nt d’Intel<br />

France, « nous incarnons les composants du<br />

mon<strong>de</strong> PC, mais nous allons vers le mon<strong>de</strong> mobile<br />

et nous pouvons <strong>au</strong>jourd’hui fabriquer <strong>de</strong>s<br />

processeurs pour la mobilité présentant <strong>de</strong>s nive<strong>au</strong>x<br />

<strong>de</strong> performances similaires à ceux <strong>de</strong>s<br />

PC, moins consommateurs, et restant compatibles<br />

avec nos <strong>au</strong>tres générations <strong>de</strong> produits ».<br />

Bien entendu, Intel s’est déjà clairement positionné<br />

sur le marché <strong>de</strong> la mobilité avec Atom,<br />

chipset <strong>de</strong>stiné <strong>au</strong>x netbooks, et que l’on retrouvera<br />

prochainement dans <strong>de</strong>s téléviseurs<br />

(pour l’accès internet), dans <strong>de</strong>s Set Top Box et<br />

dans <strong>de</strong>s voitures (pour la gestion <strong>de</strong>s informations<br />

<strong>de</strong>puis le table<strong>au</strong> <strong>de</strong> bord). Mais Intel<br />

a <strong>au</strong>ssi rendu publique son intention <strong>de</strong> développer<br />

<strong>de</strong>s solutions complètes intégrant la partie<br />

mo<strong>de</strong>m et la partie radio. Et le fon<strong>de</strong>ur ne<br />

compte pas s’arrêter là. Lors du <strong>de</strong>rnier MWC<br />

<strong>de</strong> Barcelone, il a annoncé une nouvelle étape<br />

dans le partenariat qui le lie à Nokia <strong>de</strong>puis l’année<br />

<strong>de</strong>rnière pour le développement <strong>de</strong> sys-<br />

<strong>Le</strong>s composants pour<br />

les mobiles low cost :<br />

un <strong>au</strong>tre marché<br />

Si les grands acteurs mondi<strong>au</strong>x <strong>de</strong>s<br />

composants rivalisent d’innovations sur<br />

le marché <strong>de</strong>s smartphones h<strong>au</strong>t <strong>de</strong><br />

gamme, <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x acteurs ont pris<br />

une place importante sur le marché<br />

<strong>de</strong>s mobiles low cost et <strong>de</strong>s téléphones<br />

sans marque ou <strong>de</strong> sous-marques peu<br />

connues. <strong>Le</strong>s Chinois Mediatek et<br />

Spreadtrum se détachent du lot. <strong>Le</strong>s<br />

smartphones low cost, vendus entre<br />

30 et 40 €, représentent <strong>au</strong>jourd’hui<br />

un marché très important dans les<br />

pays émergents.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

18


JDT207-P18-19-Equip PM OKAG:Mise en page 1 03/05/2010 15:58 Page 19<br />

Et la télé dans tout ça ?<br />

<strong>Le</strong> LG GW 990,<br />

dévoilé par le<br />

coréen <strong>au</strong> <strong>de</strong>rnier<br />

CES <strong>de</strong> Las Vegas,<br />

est le premier<br />

smartphone sous<br />

Atom, le processeur<br />

d’Intel initialement<br />

conçu pour les<br />

netbooks.<br />

« En Europe <strong>de</strong> l’Ouest et en Amérique du Nord, ce<br />

sont les opérateurs qui déci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ce qu’ils veulent<br />

dans les termin<strong>au</strong>x, et pour l’instant ils préfèrent<br />

utiliser leurs rése<strong>au</strong>x 3G pour la télévision »,<br />

explique Yannick Lévy, PDG <strong>de</strong> DibCom, « <strong>notre</strong><br />

activité est par conséquent plus importante dans les<br />

<strong>au</strong>tres pays, où les mobiles ne sont pas subventionnés<br />

et où ce sont les prix et les fonctionnalités qui<br />

font la différence ». Ainsi, en Chine, un mobile avec<br />

la fonction TV en mo<strong>de</strong> broadcast coûte pratiquement<br />

<strong>de</strong>ux fois le prix d’un mobile sans cette<br />

fonction. Toutefois, il existe un grand nombre <strong>de</strong><br />

standards <strong>au</strong>dio et vidéo dans les pays émergents,<br />

Yannick Lévy, PDG <strong>de</strong> DibCom<br />

ce qui rend un peu plus complexe le marché. Dans<br />

ce contexte, DibCom pousse sa puce programmable baptisée Octopus. « Cette<br />

puce est parfaite pour le marché chinois car, le plus souvent, les fabricants ne savent<br />

pas où ils vont vendre leur produit quand ils fabriquent un mobile »,<br />

explique Yannick <strong>Le</strong>vy, « la programmation ultérieure est ainsi très pertinente ».<br />

tèmes d’exploitation spécifiquement <strong>de</strong>stinés<br />

<strong>au</strong>x smartphones. En effet, Intel et Nokia ont<br />

fusionné leurs plates-formes logicielles respectives<br />

sous Linux, à savoir Moblin et Maemo,<br />

pour donner naissance à MeeGo, qui prendra<br />

en charge diverses architectures matérielles et<br />

toute une palette <strong>de</strong> termin<strong>au</strong>x, dont les netbooks,<br />

les tablettes, les smartphones, les téléviseurs<br />

connectés et les systèmes embarqués<br />

à bord <strong>de</strong>s véhicules (cf JDT 205). « Il s’agit<br />

d’une plate-forme logicielle pour Atom, c’est<br />

un OS avec <strong>de</strong>s drivers », explique Stéphane Nègre.<br />

La première version <strong>de</strong> MeeGo <strong>de</strong>vrait sortir<br />

<strong>au</strong> <strong>de</strong>uxième trimestre 2010. Elle pourrait permettre<br />

à Intel <strong>de</strong> remonter dans la chaîne <strong>de</strong><br />

valeur <strong>de</strong> la mobilité puisque le fon<strong>de</strong>ur espère<br />

que l’adoption par les constructeurs, les opérateurs<br />

et les éditeurs <strong>de</strong> logiciels sera large.<br />

« Il y <strong>au</strong>ra <strong>de</strong>s annonces dans le courant <strong>de</strong> l’année<br />

<strong>de</strong> smartphones supportant Atom et fonctionnant<br />

sous MeeGo », assure Stéphane<br />

Nègre. D’ailleurs, <strong>au</strong> <strong>de</strong>rnier CES <strong>de</strong> Las Vegas,<br />

LG a dévoilé son premier smartphone sous Atom<br />

(le GW 990). Par ailleurs, Orange s’est engagé<br />

sur la fourniture <strong>de</strong> services multimédia via la<br />

plate-forme MeeGo, sur les termin<strong>au</strong>x dotés<br />

d’Atom. Cet accord intervient après l’annonce<br />

<strong>de</strong> décembre <strong>de</strong>rnier qui indiquait que la prochaine<br />

génération <strong>de</strong>s box <strong>de</strong> l’opérateur serait<br />

basée sur MeeGo et Atom. « Pour cela, nous<br />

avons eu <strong>de</strong>s échanges technologiques extrêmement<br />

important avec Orange », se réjouit Stéphane<br />

Nègre, « et nous travaillons ensemble<br />

sur <strong>de</strong>s choix d’architectures ».<br />

Stéphane Nègre,<br />

prési<strong>de</strong>nt d’Intel France<br />

« Nous incarnons les composants du mon<strong>de</strong> PC,<br />

mais nous allons vers le mon<strong>de</strong> mobile et nous<br />

pouvons <strong>au</strong>jourd’hui fabriquer <strong>de</strong>s processeurs<br />

pour la mobilité présentant <strong>de</strong>s nive<strong>au</strong>x <strong>de</strong><br />

performances similaires à ceux <strong>de</strong>s PC, moins<br />

consommateurs, et restant compatibles avec nos<br />

<strong>au</strong>tres générations <strong>de</strong> produits ».<br />

■ L’enjeu <strong>de</strong> la connexion<br />

totale et permanente<br />

De son côté, Nvidia entend lui <strong>au</strong>ssi jouer un<br />

rôle majeur sur un marché où la vidéo et les<br />

jeux vont occuper une place plus en plus importante.<br />

Nvidia vient d’ailleurs <strong>de</strong> lancer<br />

une nouvelle version <strong>de</strong> son processeur Tegra.<br />

« Nous avons une position un peu particulière<br />

avec Tegra, puisque nous n’équipons pas encore<br />

<strong>de</strong> produits <strong>de</strong> communication mobiles,<br />

à l’exception du Samsung M1 en Allemagne<br />

et Angleterre », explique Stéphane Quentin, responsable<br />

communication, « toutefois nous travaillons<br />

sur <strong>de</strong>s versions qui s’adresseront non<br />

seulement <strong>au</strong>x tablettes et <strong>au</strong>x smartphones<br />

h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> gamme, car c’est bien ce segment là<br />

qui est le plus dynamique ». Nvidia a d’ailleurs<br />

créé une entité indépendante chargée <strong>de</strong> travailler<br />

sur le sujet. Pour l’heure, Tegra 2 est<br />

muni d’un CPU dual core ARM Cortex à 1 GHz<br />

et <strong>de</strong> 8 GPU spécialisés pour gérer la navigation<br />

web, l’encodage et le décodage vidéo HD,<br />

les jeux 3D mobiles, l’<strong>au</strong>dio, la conversion<br />

photo, etc. La solution <strong>de</strong> Nvidia équipe déjà<br />

le lecteur multimédia Microsoft Zune HD <strong>au</strong>x<br />

Etats-Unis, mais <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong>s téléviseurs internet<br />

et <strong>de</strong>s véhicules (notamment un modèle d’Audi<br />

A8, qui sortira en 2011). « Désormais, les utilisateurs<br />

mobiles veulent un accès internet total,<br />

<strong>de</strong> l’<strong>au</strong>dio, <strong>de</strong> la vidéo HD et <strong>de</strong>s jeux ; dès<br />

lors la décompression <strong>de</strong> tous les formats vidéo,<br />

la décompression flash, ainsi que la gestion<br />

<strong>de</strong>s princip<strong>au</strong>x OS, notamment Windows<br />

et Android, <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s paramètres incontournables<br />

<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s chipsets », explique<br />

Stéphane Quentin, « tout comme la prise en<br />

charge <strong>de</strong> la 3D que nous avons démontré<br />

récemment à Barcelone ». Avec Tegra, Nvidia<br />

entend faire <strong>de</strong> la concurrence à Snapdragon<br />

et Atom, et s’est fixé comme objectif d’atteindre<br />

10 % du marché mondial <strong>de</strong>s termin<strong>au</strong>x mobiles<br />

h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> gamme. « Nous allons voir les opérateurs<br />

pays par pays », poursuit Stéphane<br />

Quentin, « je peux vous dire que lorsque nous<br />

leur montrons <strong>de</strong>s tablettes 8 pouces équipées<br />

<strong>de</strong> <strong>notre</strong> processeur, cela leur donne <strong>de</strong>s idées<br />

<strong>de</strong> développement <strong>de</strong> services vidéo en HD et<br />

<strong>de</strong> jeux mobiles en 3D ». <strong>Des</strong> perspectives que<br />

n’ignore pas Texas Instruments qui vient <strong>de</strong> présenter<br />

un petit écran 3D <strong>de</strong>stiné <strong>au</strong>x mobiles<br />

et fonctionnant avec son chipset OMAP 3, et<br />

qui s’apprête à lancer l’année prochaine OMAP<br />

4 qui permettra notamment d’enregistrer <strong>de</strong>s<br />

vidéos en HD. A suivre. ■<br />

<strong>Le</strong> connexion embarquée fait partie <strong>de</strong>s grands enjeux<br />

<strong>au</strong>xquels les fon<strong>de</strong>urs ont et <strong>au</strong>ront à apporter <strong>de</strong>s<br />

réponses appropriées.<br />

Stéphane Quentin,<br />

responsable communication<br />

« Nous allons voir les opérateurs pays par pays,<br />

je peux vous dire que lorsque nous leur<br />

montrons <strong>de</strong>s tablettes 8 pouces équipées <strong>de</strong><br />

<strong>notre</strong> processeur, cela leur donne <strong>de</strong>s idées <strong>de</strong><br />

développement <strong>de</strong> services vidéo en HD et <strong>de</strong><br />

jeux mobiles en 3D ».<br />

19 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P20-Actu-ServiceokTP:JDT193 03/05/2010 16:01 Page 20<br />

Actualité<br />

en bref<br />

Fibre : Orange lance un<br />

forfait très h<strong>au</strong>t débit à<br />

34,90 euros<br />

Orange pend ses riv<strong>au</strong>x <strong>de</strong> vitesse.<br />

L’opérateur historique, qui proposait jusqu’ici<br />

une seule et unique offre très h<strong>au</strong>t débit<br />

propose <strong>de</strong>ux forfaits. Baptisé tout simple<br />

« La Fibre », ce nouve<strong>au</strong> service, proposé <strong>au</strong><br />

prix <strong>de</strong> 34,90 euros, offre <strong>au</strong>x utilisateurs un<br />

débit <strong>de</strong> 100 Mbit/s, <strong>de</strong>s appels illimités vers<br />

les postes fixes en France métropolitaine<br />

puis vers 74 <strong>de</strong>stinations internationales. Côté<br />

contenu, le forfait donne également accès à<br />

plus <strong>de</strong> 100 chaînes, dont neuf en h<strong>au</strong>te<br />

définition. L’offre « Fibre », limitée dans le<br />

temps, est également limitée à 20 000<br />

souscriptions. L’opérateur propose également<br />

une <strong>de</strong>uxième offre, « La Fibre Plus ». Pour<br />

44,90 euros, les utilisateurs disposent d’un<br />

service plus fourni. Au débit <strong>de</strong> 100 Mbit/s et<br />

à la téléphonie illimitée s’ajoute un 1 h<br />

d’appel vers les téléphones mobiles, une<br />

offre <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> 100 Go. <strong>Le</strong> bouquet <strong>de</strong><br />

chaînes comprend quant à lui quelque 120<br />

chaînes, dont 9 en HD. En outre, le service<br />

<strong>de</strong> messagerie Gigamail<br />

proposé en option payante<br />

(2 euros par mois) offre la<br />

possibilité d’envoyer <strong>de</strong>s e-<br />

mails avec <strong>de</strong>s fichiers<br />

joint d’un « poids » <strong>de</strong> 20<br />

Mo. « La Fibre Plus »<br />

coûte 24,90 euros pendant<br />

<strong>de</strong>ux mois, puis 44,90<br />

euros par la suite. <strong>Le</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux nouve<strong>au</strong>x forfaits offrent tous <strong>de</strong>ux un<br />

accès <strong>au</strong> catalogue <strong>de</strong> vidéo à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

(VOD) d’Orange, fort <strong>de</strong> 4 700 références.<br />

« La Fibre » et « la Fibre Plus »,<br />

subordonnées à un engagement <strong>de</strong> 12 mois,<br />

sont accompagnées d’un pack live box et live<br />

phone gratuit. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux appareils, gratuits<br />

pendant six mois, occasionnent, par la suite,<br />

un coût <strong>de</strong> location <strong>de</strong> 3 euros par mois.<br />

L’opérateur historique comptait à la fin 2009,<br />

35 000 abonnées à son offre très h<strong>au</strong>t débit.<br />

Mobilorama enclenche la<br />

secon<strong>de</strong><br />

Société spécialisée dans le recyclage et la<br />

revalorisation <strong>de</strong>s téléphones mobiles,<br />

mobilorama.com (entreprise créée par<br />

Ren<strong>au</strong>d Kayanakis, cf JDT 202), passe à la<br />

2ème phase <strong>de</strong> son développement. Après<br />

avoir commencé son activité en janvier<br />

<strong>de</strong>rnier par le rachat <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 3000<br />

références <strong>de</strong> mobiles, la société remet sur<br />

le marché – via son site – toute une gamme<br />

<strong>de</strong> mobiles remis à neuf pour <strong>de</strong>s budgets<br />

allant <strong>de</strong> 34 euros à 249 euros. Ainsi, tous<br />

les types <strong>de</strong> téléphones (simples, ludiques,<br />

smartphones) et toutes les marques sont<br />

proposés à <strong>de</strong>s prix abordables. L’achat<br />

s’effectue en ligne grâce à une plateforme<br />

<strong>de</strong> paiement sécurisé, et le téléphone est<br />

livré à domicile avec en option une garantie<br />

<strong>de</strong> distributeur.<br />

services<br />

Prospective<br />

Travail collaboratif<br />

<strong>Le</strong>s déci<strong>de</strong>urs IT favorables<br />

<strong>au</strong>x outils collaboratifs<br />

Une étu<strong>de</strong> mondiale commandée par Cisco révèle que les déci<strong>de</strong>urs IT et utilisateurs<br />

fin<strong>au</strong>x plébiscitent les outils <strong>de</strong> collaboration unifiée.<br />

<strong>Le</strong>s outils collaboratifs ont plus<br />

que jamais le vent en poupe.<br />

Qu’il s’agisse <strong>de</strong>s solutions<br />

proposées par Microsoft,<br />

Google, IBM ou Adobe, les entreprises<br />

sont <strong>de</strong> plus en plus nombreuses<br />

à se tourner vers ces<br />

nouve<strong>au</strong>x outils. Selon la <strong>de</strong>rnière<br />

étu<strong>de</strong> mondiale (États-Unis,<br />

Roy<strong>au</strong>me-Uni, France, Allemagne,<br />

Espagne, Italie, Russie, In<strong>de</strong>, Chine<br />

et Japon) réalisée par le cabinet Insight<br />

Express pour Cisco, 77 % <strong>de</strong>s<br />

déci<strong>de</strong>urs IT interrogés planifient<br />

une <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong>s dépenses<br />

liées <strong>au</strong>x outils collaboratifs <strong>au</strong> cours <strong>de</strong><br />

l’année 2010. <strong>Le</strong>s déci<strong>de</strong>urs IT sont encore<br />

plus nombreux (96 %) à voir dans les outils<br />

<strong>de</strong> collaboration un facteur du succès futur<br />

<strong>de</strong> leur entreprise. L’engouement suscité par<br />

les outils collaboratifs se retrouve également<br />

chez les employés. Ils sont 69 % à avoir<br />

recours à <strong>de</strong>s outils collaboratifs en ligne<br />

tels que la vidéo et les web conférences.<br />

D’une manière générale, les utilisateurs fin<strong>au</strong>x<br />

voient plutôt d’une bon œil les solutions<br />

collaboratives. Ils sont 45 % à considérer<br />

que la collaboration améliore leur productivité<br />

et les rend plus efficaces. De même,<br />

40 % d’entre eux assurent avoir reçu <strong>de</strong><br />

l’ai<strong>de</strong> pour résoudre un problème lié à leur<br />

Tarifs télécoms<br />

L<br />

’étu<strong>de</strong> réalisée par l’Idate sur les différents<br />

tarifs pratiqués en Europe et <strong>au</strong>x Etats-Unis<br />

dans les services mobiles et dans les offres internet<br />

h<strong>au</strong>t débit rappelle les profon<strong>de</strong>s disparités<br />

existantes entre les différents pays. En<br />

matière <strong>de</strong> forfaits mobiles, le Roy<strong>au</strong>me-Uni, la<br />

France et l’Allemagne affichent <strong>de</strong>s gammes <strong>de</strong><br />

prix larges et variées, constate l’Idate. Aux<br />

Etats-Unis, les offres d’abondance (forfaits illimitées)<br />

prévalent. Dans l’ensemble <strong>de</strong>s pays<br />

concernés par l’étu<strong>de</strong>, la diversité en matière<br />

<strong>de</strong> vente <strong>de</strong> termin<strong>au</strong>x et <strong>de</strong> facturation provient<br />

<strong>de</strong> plusieurs facteurs : lieux d’achat (boutique<br />

physique ou en ligne), durée d’engagement pour<br />

les forfaits et durée <strong>de</strong> validité pour les cartes<br />

prépayées, principes <strong>de</strong> facturation <strong>de</strong> la voix,<br />

<strong>de</strong>s SMS et <strong>de</strong> l’internet mobile. L’ensemble <strong>de</strong><br />

ces facteurs pris en compte, sur un forfait<br />

activité. Un peu plus <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s utilisateurs<br />

fin<strong>au</strong>x interrogés voient dans la collaboration<br />

un facteur d’accélération dans la prise<br />

<strong>de</strong> décision. <strong>Le</strong>s employés s’avèrent bien<br />

plus ouvert à ces outils que leur hiérarchie.<br />

Plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s entreprises interdisent<br />

l’usage <strong>de</strong> rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x et l’utilisation <strong>de</strong><br />

solution collaborative. La sécurité du système<br />

d’information semble être la raison<br />

principale. <strong>Le</strong>s employés interrogés, peu <strong>au</strong><br />

fait <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> sécurité informatiques<br />

inst<strong>au</strong>rées sur leur lieu <strong>de</strong> travail, avouent,<br />

pour la moitié d’entre eux (50 %), une absence<br />

<strong>de</strong> connaissance sur cette problématique.<br />

Près d’un tiers <strong>de</strong>s utilisateurs fin<strong>au</strong>x<br />

(27 %) avouent quant à eux opérer <strong>de</strong>s mo-<br />

moyen <strong>de</strong> 2h30 et <strong>de</strong> 100 SMS, la Gran<strong>de</strong>-Bretagne<br />

remporte la palme du pays <strong>au</strong> forfait mobile<br />

le moins cher (moins <strong>de</strong> 20 € en moyenne).<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs allemands et espagnols, bons<br />

marchés pour les petits consommateurs, apparaissent<br />

plus onéreux lorsque la consommation<br />

<strong>au</strong>gmente. Aux Etats-Unis, les forfaits mobiles,<br />

plus chers pour les petits consommateurs s’avèrent<br />

meilleur marché pour les plus grands<br />

difications dans les paramètres <strong>de</strong><br />

sécurité mis en place par les entreprises<br />

dans le but d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s<br />

applications interdites. En France, où<br />

l’utilisation <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> collaboration<br />

progresse, l’étu<strong>de</strong> révèle <strong>de</strong>s<br />

chiffres globalement assez proches<br />

<strong>de</strong> la moyenne mondiale. Près <strong>de</strong><br />

40% <strong>de</strong>s utilisateurs fin<strong>au</strong>x français<br />

interrogés voient dans les logiciels<br />

<strong>de</strong> collaboration un moyen d’être<br />

plus efficace et plus productifs. De<br />

même, 38 % <strong>de</strong>s utilisateurs fin<strong>au</strong>x<br />

français affirment recevoir du soutien<br />

via ce même moyen en cas <strong>de</strong><br />

difficulté. L’étu<strong>de</strong> prouve que la pénétration<br />

<strong>de</strong>s solutions collaboratives en France est<br />

bien réelle. Selon une enquête réalisée par<br />

le cabinet Markess International, les dépenses<br />

en solutions collaboratives <strong>de</strong>vraient<br />

atteindre 1 milliard d’euros en 2011. <strong>Le</strong>s différents<br />

éditeurs, sont d’ores et déjà sur les<br />

rangs. Pour damer le pion à Google et sa<br />

suite collaborative Google Apps, Microsoft<br />

a lancé son offensive. La suite bure<strong>au</strong>tique<br />

Office 2010, mâtinée d’une bonne dose <strong>de</strong><br />

collaboration, <strong>de</strong>vrait permettre à Microsoft<br />

<strong>de</strong> maintenir son rang dans le mon<strong>de</strong> du logiciel<br />

et <strong>de</strong> prendre position sur le marché<br />

très porteur <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> collaboration.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

Mobile : téléphoner coute moins cher en<br />

Gran<strong>de</strong>-Bretagne<br />

consommateurs <strong>de</strong> forfaits. En matière d’offres<br />

internet h<strong>au</strong>t débit, la France apparait sans<br />

conteste le pays le plus abordable en raison <strong>de</strong><br />

ses services triple play. <strong>Le</strong>s opérateurs allemands<br />

et britanniques présentent également<br />

<strong>de</strong>s tarifs intéressants. <strong>Le</strong>s opérateurs nordaméricains<br />

pratiquent les tarifs les plus élevés<br />

(plus <strong>de</strong> 100 € en moyenne).<br />

■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N° 207 Mai 2010<br />

20


JDT207-P21-Actu-ServiceokTP:JDT193 03/05/2010 16:03 Page 21<br />

Travail collaboratif<br />

services<br />

Comiris Connect Center,<br />

la communication en mo<strong>de</strong> hébergé<br />

Spécialiste <strong>de</strong> la<br />

visioconférence, Comiris<br />

propose une plate-forme<br />

hébergée <strong>de</strong><br />

communication qui couvre<br />

les besoins d’<strong>au</strong>dio, <strong>de</strong><br />

visioconférence et <strong>de</strong> travail<br />

collaboratif <strong>de</strong>s entreprises<br />

en mo<strong>de</strong> services.<br />

Après le Vidéo Centrex, une offre<br />

<strong>de</strong> visioconférence en mo<strong>de</strong><br />

service - inspirée <strong>de</strong>s offres<br />

d’IP Centrex <strong>de</strong> la téléphonie -<br />

que Comiris a été le premier à<br />

proposer il y a un an, le spécialiste <strong>de</strong> la visio-conférence<br />

pousse plus loin le concept<br />

avec Comiris Connect Center, solution <strong>de</strong><br />

communication qui se présente comme un<br />

véritable portail <strong>de</strong> services hébergés.<br />

Cette plate-forme en ligne <strong>de</strong> services est<br />

accessible <strong>au</strong>x utilisateurs inscrits (clients<br />

Comiris ayant un équipement <strong>de</strong> visio et un<br />

contrat <strong>de</strong> services) <strong>de</strong>puis n’importe quel<br />

navigateur. Outre l’accès gratuit à un certain<br />

nombre d’informations pratiques (tutoriels<br />

d’usage <strong>de</strong> la visio, par exemple), les<br />

clients pourront également accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s<br />

Paiement mobile<br />

<strong>Le</strong> paiement sur mobile<br />

progresse à petits pas<br />

<strong>Le</strong>s solutions <strong>de</strong> paiement par mobile<br />

sur multiplient. Accenture vient <strong>de</strong> lancer<br />

une nouve<strong>au</strong> service <strong>de</strong> paiement<br />

<strong>de</strong>stiné <strong>au</strong>x opérateurs et <strong>au</strong>x banques.<br />

Pour le cabinet <strong>de</strong> conseil américain,<br />

cette solution doit non seulement ai<strong>de</strong>r<br />

ces <strong>de</strong>rniers à développer <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<br />

services <strong>de</strong> transactions monétiques sur<br />

téléphones mobiles, mais également leur<br />

donner les moyens <strong>de</strong> mettre à disposition<br />

<strong>de</strong> leurs clients un canal <strong>de</strong> paiement<br />

supplémentaire. Capable <strong>de</strong> gérer les<br />

micro-paiements en temps réel, la solution<br />

d’Accenture se veut également une<br />

solution <strong>de</strong> remplacement pour le paiement<br />

<strong>de</strong> montants réduits par carte bancaire,<br />

souvent synonymes <strong>de</strong> frais <strong>de</strong><br />

traitement élevés. Avec cette solution,<br />

Accenture espère, sans doute, relancer<br />

le paiement sur mobile. Alcatel-Lucent<br />

vient également <strong>de</strong> lancer sa propre<br />

plate-forme <strong>de</strong> paiement. Baptisé Mobile<br />

Wallet Service, le logiciel permet <strong>au</strong>x<br />

opérateurs <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><br />

paiement entre particuliers, <strong>de</strong> billetterie<br />

fonctions d’administration et <strong>de</strong> communication<br />

via quatre modules : Information Center,<br />

Vi<strong>de</strong>o Center, Audio Center et Collaboration<br />

Center. L’Information Center donne accès<br />

à l’interface d’administration <strong>de</strong>s<br />

contrats, à la présentation <strong>de</strong>s termin<strong>au</strong>x<br />

qu’ils utilisent, <strong>au</strong> téléchargement <strong>de</strong> diverses<br />

ressources (documentation, drivers,<br />

logiciels…). <strong>Le</strong> Vi<strong>de</strong>o Center est la<br />

porte d’accès <strong>au</strong> service <strong>de</strong> visio conférence<br />

<strong>de</strong> COMIRIS Connect Center. Il permet<br />

d’organiser tout type <strong>de</strong> visioconférence<br />

en ligne en duplex ou en multipoint sans se<br />

soucier du matériel utilisé par les différents<br />

participants. Ainsi, il est possible <strong>de</strong> connecter,<br />

dans la même session, <strong>de</strong>s participants<br />

à distance et <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> proximité.<br />

Qu’il s’agisse <strong>de</strong> la solution d’Accenture<br />

ou <strong>de</strong> celle d’Alcatel-Lucent ou <strong>de</strong> Nokia,<br />

qui propose Nokia Money, une solution<br />

<strong>de</strong> micro-paiement pour les pays émergents,<br />

l’aspect technologique ne pose<br />

plus <strong>de</strong> problème. <strong>Le</strong> seul blocage provient<br />

désormais <strong>de</strong>s opérateurs et <strong>de</strong>s<br />

banques. Ces <strong>de</strong>ux acteurs ne parviennent<br />

toujours pas à se mettre d’accord<br />

sur le modèle économique et le partage<br />

<strong>de</strong> revenus.<br />

■ TP<br />

installés dans une salle <strong>de</strong> visio <strong>au</strong> sein <strong>de</strong><br />

l’entreprise avec ceux connectés via leur<br />

PC à la maison ou encore d’<strong>au</strong>tres en déplacement<br />

sur le téléphone mobile 3G.<br />

Cette organisation s’appuie sur une puissante<br />

infrastructure mutualisée que Comiris<br />

met à la disposition <strong>de</strong> ses clients. Ce service<br />

est proposé soit en mo<strong>de</strong> « pay per<br />

use », sur la base d’un coût <strong>de</strong> 50 € d’accès<br />

<strong>au</strong> service plus 1 € la minute par équipement<br />

connecté (plus 50 € d’accès <strong>au</strong> service), soit<br />

en mo<strong>de</strong> forfait, illimité ou pas. L’illimité revient<br />

à 640 € HT par mois pour 3 « sièges »<br />

(dans la salle <strong>de</strong> réunion virtuelle), ou à 880 €<br />

HT/mois pour 5 « sièges », par exemple. Ensuite,<br />

le module Collaboration Center est la<br />

brique grâce à laquelle les utilisateurs<br />

pourront organiser <strong>de</strong>s visioconférences<br />

en h<strong>au</strong>te définition « à partir <strong>de</strong> n’importe<br />

quel poste <strong>de</strong> travail et sans <strong>au</strong>cune réservation<br />

préalable ». Ils pourront également<br />

partager <strong>de</strong>s documents en point à point ou<br />

en multi-sites. La création <strong>de</strong> comptes<br />

« invités » permet par ailleurs <strong>de</strong> faire participer<br />

à ces séances <strong>de</strong>s fournisseurs ou<br />

<strong>au</strong>tres collaborateurs extérieurs à l’entreprise.<br />

S’appuyant sur la technologie <strong>de</strong> Vidyo<br />

(cf JDT 206), la brique collaboration est<br />

accessible <strong>de</strong> manière ponctuelle (mo<strong>de</strong><br />

« event ») ou en illimité par la création <strong>de</strong><br />

comptes dont les prix varient en fonction du<br />

nombre et <strong>de</strong> la durée d’engagement. A partir<br />

<strong>de</strong> 45 € HT/mois, on peut faire <strong>de</strong> l’illimité<br />

en point à point et se connecter sur une<br />

« salle <strong>de</strong> reunion » <strong>de</strong> 4 sièges. Enfin, pour<br />

les besoins d’organisation <strong>de</strong> conférences<br />

téléphoniques, les clients <strong>de</strong> Connect Center<br />

passeront par le module Audio Center.<br />

Ce service, sans facturation <strong>au</strong>tre que<br />

celle du coût opérateur <strong>de</strong>s appels téléphoniques,<br />

est le fruit d’un partenariat<br />

avec la plate-forme d’appels gratuits Nuba.<br />

« Notre offre Connect Center vise les clients<br />

du mid market en mo<strong>de</strong> direct, explique Dorothée<br />

Dufour, responsable <strong>de</strong> la promotion<br />

<strong>de</strong> l’offre produits et services chez Comiris,<br />

mais elle pourra également être diffusée en<br />

marque blanche pour <strong>de</strong>s reven<strong>de</strong>urs »<br />

[intégrateurs ou VARs]. ■ Ariel Gomez<br />

Actualité<br />

en bref<br />

Triple play : SFR<br />

lancerait une offre<br />

« premium » supérieure<br />

à 30 euros<br />

SFR pourrait bien donner un coût <strong>de</strong><br />

canif <strong>au</strong> tarif <strong>de</strong> 30 euros, popularisé par<br />

Free pour les forfaits internet triple-play.<br />

L’opérateur pourrait être le premier à<br />

lancer un abonnement à un prix d’environ<br />

34,90 euros. Cette offre, considérée par<br />

SFR comme un service « premium », et<br />

dont la commercialisation interviendrait<br />

avant l’été, comprendrait <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<br />

services. Un accès à <strong>de</strong>s chaînes <strong>de</strong><br />

télévision supplémentaires, <strong>de</strong>s appels<br />

illimités vers les fixes ainsi qu’un<br />

magnétoscope numérique justifieraient ce<br />

surcoût. Une nouvelle interface et un<br />

accès WiFi simplifié complèteraient<br />

également la panoplie. L’opérateur<br />

n’entend pas pour <strong>au</strong>tant bouleverser sa<br />

tarification. <strong>Le</strong>s forfaits à 29,90 euros<br />

dans les zones dégroupées et 34,90 dans<br />

les zones non dégroupées resteraient<br />

inchangés. Pour SFR, cette nouvelle<br />

approche lui permet d’une part <strong>de</strong><br />

compléter sa palette d’offre tarifaire et <strong>de</strong><br />

rendre son activité fixe plus rentable. En<br />

2009, l’opérateur a dégagé une marge<br />

brute <strong>de</strong> 17,5 % pour son activité ADSL<br />

contre 35 % dans les mobiles.<br />

L’hypothétique <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> prix<br />

interviendrait également à un moment<br />

critique pour SFR. L’arrivée prochaine <strong>de</strong><br />

Free Mobile <strong>au</strong>ra très certainement <strong>de</strong>s<br />

répercutions sur sa part <strong>de</strong> marché dans<br />

le mobile.<br />

Nouve<strong>au</strong>x services et<br />

outils en ligne chez Colt<br />

Afin <strong>de</strong> permettre <strong>au</strong>x entreprises <strong>de</strong><br />

mieux tirer partie <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong><br />

leurs applications grâce à celles <strong>de</strong> leurs<br />

rése<strong>au</strong>x, Colt propose une série <strong>de</strong><br />

nouve<strong>au</strong>x services et outils en ligne.<br />

L’Application Aware Networking ai<strong>de</strong> les<br />

entreprises à définir les priorités pour<br />

leurs applications métiers les plus<br />

critiques et leur propose <strong>de</strong>s SLA<br />

<strong>de</strong>stinés à garantir la définition <strong>de</strong> ces<br />

priorités. Colt propose et garantit<br />

également <strong>de</strong>s nive<strong>au</strong>x maximum <strong>de</strong><br />

latence et <strong>de</strong> gigue. Par la même<br />

occasion, l’opérateur in<strong>au</strong>gure une<br />

nouvelle grille <strong>de</strong> tarifs forfaitaire<br />

internationale pour ses services<br />

Ethernet. Ainsi les prix, en Europe, ne<br />

dépen<strong>de</strong>nt plus que <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong><br />

passante et non <strong>de</strong> la <strong>de</strong>stination. Pour<br />

les besoins spécifiques <strong>de</strong>s marchés<br />

financiers, Colt est également en mesure<br />

<strong>de</strong> proposer <strong>de</strong> nouvelles routes à faible<br />

latence (notamment vers Chicago,<br />

Francfort, <strong>Paris</strong>, Bruxelles et<br />

Amsterdam), grâce à l’amélioration <strong>de</strong><br />

son backbone. Enfin, les responsables<br />

informatiques et rése<strong>au</strong>x peuvent<br />

désormais suivre avec précision « le<br />

fonctionnement et les performances <strong>de</strong><br />

leurs rése<strong>au</strong>x Ethernet et IP VPN <strong>au</strong><br />

travers d’un portail en ligne », indique<br />

l’entreprise dans un communiqué.<br />

21 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P22-23-Serv PM OKAG:Mise en page 1 03/05/2010 16:11 Page 22<br />

Point marché<br />

SERVICES<br />

Par Hervé Reyn<strong>au</strong>d<br />

La Voix HD<br />

est sur<br />

les rails<br />

Lancée en France il y a plus <strong>de</strong> 3 ans par Orange sur ses Livephones, la voix HD va<br />

progressivement être disponible sur les mobiles, ce qui <strong>de</strong>vrait faire entrer cette<br />

technologie dans les mœurs. Orange reste pour l’instant le lea<strong>de</strong>r sur le sujet et essaie<br />

d’entraîner toute l’industrie dans son sillage. Explications.<br />

Avec la voix HD, nous voulons<br />

surtout apporter une nouvelle<br />

expérience <strong>au</strong>x utilisateurs »,<br />

explique Bénédicte David, directrice<br />

<strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> produits voix <strong>au</strong> technocentre<br />

Orange, « le plus important n’est pas<br />

la technologie, mais vraiment l’expérience<br />

qu’en retireront nos clients ». Orange peut <strong>au</strong>jourd’hui<br />

être raisonnablement considéré<br />

comme l’opérateur le plus en avance sur la<br />

voix HD <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> international. En effet, plus<br />

<strong>de</strong> 650 000 abonnés utilisent <strong>au</strong>jourd’hui<br />

les Livephones HD commercialisés avec<br />

la Livebox dans l’Hexagone <strong>de</strong>puis 2006<br />

(le même service sera prochainement<br />

lancé en Espagne et en Pologne).<br />

Toutefois, chaque appel passé<br />

avec l’un <strong>de</strong> ces téléphones ne<br />

permet pas pour <strong>au</strong>tant <strong>de</strong> profiter<br />

<strong>de</strong> conditions <strong>au</strong>dio HD,<br />

puisqu’il est nécessaire que les<br />

<strong>de</strong>ux interlocuteurs disposent <strong>de</strong> postes HD.<br />

« La voix HD nécessite effectivement d’être<br />

en HD <strong>de</strong> bout en bout, c’est-à-dire avec <strong>de</strong>s<br />

composants rése<strong>au</strong>x compatibles et <strong>de</strong>s<br />

postes HD <strong>de</strong> chaque côté », confirme Bénédicte<br />

David, « toutefois, si une seule personne<br />

dispose d’un téléphone HD, l’amélioration est<br />

déjà sensible ». En revanche, les appels vers<br />

ou <strong>de</strong>puis les mobiles ne peuvent encore<br />

être en HD, mais cela ne s<strong>au</strong>rait tar<strong>de</strong>r,<br />

et toujours sous l’impulsion <strong>de</strong> l’opérateur<br />

français.<br />

■ La HD bientôt sur les<br />

mobiles ?<br />

En effet, après avoir lancé la voix HD sur mobile<br />

en Moldavie en septembre <strong>de</strong>rnier, Orange a<br />

annoncé lors du <strong>de</strong>rnier MWC <strong>de</strong> Barcelone<br />

qu’il s’apprêtait à introduire la technologie en<br />

France, <strong>au</strong> Luxembourg, en Espagne, en Belgique<br />

et <strong>au</strong> Roy<strong>au</strong>me-Uni, où un essai <strong>de</strong> trois<br />

mois est proposé <strong>au</strong>x clients <strong>de</strong>puis ce printemps.<br />

« Désormais, sur le marché <strong>de</strong>s mobiles,<br />

les constructeurs doivent s’engager eux <strong>au</strong>ssi<br />

pour le développement <strong>de</strong> la voix HD », estime<br />

Bénédicte David, « les termin<strong>au</strong>x doivent non<br />

seulement intégrer le co<strong>de</strong>c HD, mais <strong>au</strong>ssi les<br />

éléments acoustiques nécessaires ». En effet,<br />

la voix HD nécessite <strong>de</strong>s mobiles compatibles à<br />

la technologie WB-AMR (Wi<strong>de</strong> Band Adaptative<br />

Multirate). Pour l'heure, seul le Nokia 6720C<br />

est conçu à cet effet. Mais, selon Orange, la<br />

Sébastien Joumard,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Gigaset France<br />

« Il est important pour nous d’être présent<br />

sur ce marché, car <strong>au</strong>jourd’hui les 60 % <strong>de</strong><br />

Français équipés d’une box sont éligibles à<br />

la voix HD », explique. Désormais, 90 % <strong>de</strong> la<br />

gamme Gigaset est HD ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

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JDT207-P22-23-Serv PM OKAG:Mise en page 1 03/05/2010 16:11 Page 23<br />

Voix HD : quelle définition et quels co<strong>de</strong>cs ?<br />

Entre <strong>au</strong>tres avantages, le passage à la technologie IP permet d’élargir très<br />

sensiblement le spectre <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong>s fréquences pour la voix. En effet,<br />

alors que le RTCP ne prenait en compte que la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s 300 à 3400 Hz,<br />

appelée Narrow Band, l’IP permet <strong>de</strong> co<strong>de</strong>r la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> fréquences souhaitée,<br />

sans utiliser plus <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> passante, et ainsi couvrir be<strong>au</strong>coup fidèlement le<br />

spectre <strong>de</strong> la voix humaine. <strong>Le</strong> Wi<strong>de</strong> Band, <strong>au</strong>trement dit la HD, prend en<br />

compte les fréquences comprises entre 50 et 7000 Hz. « Cela permet à <strong>de</strong>ux interlocuteurs<br />

distants d’avoir le même confort d’écoute que s’ils se trouvaient<br />

dans la même pièce », assure Bertrand Goldfarb, vice-prési<strong>de</strong>nt en charge <strong>de</strong>s<br />

ventes pour l’Europe du Sud d’Audioco<strong>de</strong>s, société spécialisée dans le traitement<br />

<strong>de</strong> la voix, et qui fournit <strong>de</strong>s gateways <strong>au</strong>x opérateurs, notamment à<br />

Orange pour écouler le trafic <strong>de</strong>s Livebox vers le rése<strong>au</strong> traditionnel. En termes<br />

<strong>de</strong> normes, c’est le co<strong>de</strong>c G722 qui définit la HD sur le fixe, alors que le<br />

G722.2, ou Wi<strong>de</strong> Band AMR (Adaptative Multirate), constitue son équivalent<br />

dans le mon<strong>de</strong> mobile. « Mais il existe encore d’<strong>au</strong>tres co<strong>de</strong>cs pour la HD,<br />

comme le RTA (Real Time Audio, ndlr) introduit par Microsoft, ou encore le<br />

G729.1, poussé par Orange, mais qui ne semble pas adapté à be<strong>au</strong>coup d’acteurs<br />

dans l’industrie », explique Bertrand Goldfarb.<br />

moitié <strong>de</strong>s mobiles embarqueront cette technologie<br />

d’ici 5 ans. L’opérateur a par ailleurs entrepris<br />

<strong>de</strong> promouvoir la voix HD <strong>au</strong>près <strong>de</strong>s<br />

<strong>au</strong>tres opérateurs. Ainsi, le premier HD Communications<br />

Summit européen s’est tenu en<br />

début d’année dans les loc<strong>au</strong>x d’Orange Labs à<br />

Issy-les-Mouline<strong>au</strong>x, juste avant le MWC.<br />

Au travers <strong>de</strong> cet activisme <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> la voix HD,<br />

l’opérateur français poursuit plusieurs objectifs.<br />

D’une part, il souhaite apporter <strong>de</strong> l’innovation<br />

sur ce que Stéphane Richard a réaffirmé être le<br />

cœur <strong>de</strong> métier <strong>de</strong> la société, à savoir les communications<br />

interpersonnelles. D’<strong>au</strong>tre part,<br />

Orange entend clairement utiliser la HD dans sa<br />

stratégie <strong>de</strong> fidélisation. « Nous voulons que les<br />

Polycom met <strong>de</strong> la<br />

HD dans les<br />

<strong>au</strong>dioconférences<br />

<strong>Le</strong> spécialiste américain a décidé<br />

d’équiper progressivement toutes<br />

ses solutions voix <strong>de</strong> sa technologie<br />

HD Voice. Il s’agit, en quelque sorte,<br />

d’une technologie HD améliorée,<br />

puisqu’elle permet <strong>de</strong> couvrir un<br />

spectre <strong>de</strong> fréquences allant jusqu’à<br />

22 KHz, là où le RTCP (Narrow Band)<br />

n’en couvre que 3 KHz et la HD classique<br />

(Wi<strong>de</strong> Band) en couvre 7 KHz.<br />

Ainsi, la <strong>de</strong>rnière version <strong>de</strong> la Sound<br />

Station, l’IP 5000, intègre cette technologie.<br />

« HD Voice, qui permet <strong>de</strong><br />

s’attaquer à une plus large ban<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

fréquences, est important pour<br />

nous car la voix représente<br />

toujours un tiers du revenu<br />

mondial <strong>de</strong> Polycom »,<br />

indique Francesco Serra,<br />

vice-prési<strong>de</strong>nt Europe<br />

du Sud.<br />

utilisateurs se<br />

rappellent que<br />

c’est nous qui<br />

leur avons apporté<br />

la voix<br />

HD », explique<br />

Bénédicte David.<br />

D’ailleurs, à terme,<br />

tous les services <strong>de</strong><br />

communications interpersonnelles<br />

<strong>de</strong><br />

l’opérateur seront<br />

HD, ce qui inclut les<br />

softphones et les<br />

communications entre<br />

les utilisateurs <strong>de</strong> Livebox<br />

et les mobiles. Mais,<br />

pour cela, il f<strong>au</strong>dra que la plupart <strong>de</strong>s opérateurs<br />

passent <strong>au</strong>ssi en HD, ce qui ne sera pas<br />

le cas avant quelques années. Dans le même<br />

temps, il f<strong>au</strong>dra <strong>au</strong>ssi que les princip<strong>au</strong>x<br />

constructeurs <strong>de</strong> téléphones rési<strong>de</strong>ntiels, notamment<br />

<strong>de</strong> postes DECT, mettent sur le marché<br />

<strong>de</strong>s modèles compatibles HD. La norme<br />

CAT-iq (Cordless Advanced Technology-internet<br />

and quality), dont la définition est en voie<br />

d’achèvement, permettra justement <strong>de</strong> garantir<br />

la qualité HD <strong>de</strong>s DECT.<br />

Bertrand Goldfarb, vice-prési<strong>de</strong>nt en charge <strong>de</strong>s ventes<br />

pour l’Europe du Sud d’Audioco<strong>de</strong>s<br />

■ <strong>Le</strong> fixe<br />

et le mobile<br />

liés dans<br />

la HD<br />

« Pour l’heure, nous<br />

utilisons une technologie<br />

propriétaire baptisée<br />

XHD », explique<br />

Fleur <strong>Le</strong> Quellec, chef <strong>de</strong><br />

produit DECT chez Philips,<br />

« mais l’adoption <strong>de</strong><br />

CAT-iq 2.0 sera une étape<br />

importante vers la HD ».<br />

Ainsi, le fabricant néerlandais<br />

n’apporte pour<br />

l’instant qu’une amélioration<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>au</strong>dio<br />

avec son XHD, notamment<br />

sur ses gammes CD56 et CD17. « En ce qui<br />

concerne la voix HD, il serait plus simple que ce<br />

Bénédicte David,<br />

directrice <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> produits voix <strong>au</strong> technocentre Orange<br />

« La voix HD nécessite effectivement<br />

d’être en HD <strong>de</strong> bout en bout (…),<br />

toutefois, si une seule personne<br />

dispose d’un téléphone HD,<br />

l’amélioration est déjà sensible ».<br />

soit les opérateurs qui intègrent la technologie<br />

HD dans leurs box », confie Fleur <strong>Le</strong> Quellec,<br />

« cela coûterait moins cher que d’équiper les<br />

postes DECT et leur permettrait <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s<br />

postes DECT HD <strong>au</strong> même prix que le DECT actuels<br />

». <strong>Le</strong> raisonnement est clair mais se heurte<br />

à la volonté <strong>de</strong>s opérateurs d’apporter une<br />

expérience HD complète à leurs clients et, par<br />

conséquent, à la nécessité d’être en HD <strong>de</strong> bout<br />

en bout, et pas seulement jusqu’à la box. Gigaset-Siemens<br />

a <strong>au</strong>ssi développé une technologie<br />

d’amélioration acoustique maison, sous le nom<br />

<strong>de</strong> HSP. Mais le fabricant allemand a déjà intégré<br />

la véritable HD sous l’appellation HDSP<br />

(High Definition Sound Performance). « Il est important<br />

pour nous d’être présent sur ce marché,<br />

car <strong>au</strong>jourd’hui les 60 % <strong>de</strong> Français équipés<br />

d’une box sont éligibles à la voix HD », explique<br />

Sébastien Joumard, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la filiale française<br />

<strong>de</strong> la société. Désormais, 90 % <strong>de</strong> la<br />

gamme Gigaset est HD, dont notamment les<br />

SL400 [le tout nouve<strong>au</strong> DECT h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> gamme<br />

du constructeur], A580 et C590. « Notre volonté<br />

est d’étendre le HDSP sur l’ensemble <strong>de</strong> <strong>notre</strong><br />

gamme, et nous le ferons <strong>au</strong> moment où nous<br />

renouvellerons <strong>notre</strong> entrée <strong>de</strong> gamme, c’est-àdire<br />

en septembre prochain », indique Sébastien<br />

Joumard, « mais c’est sans doute l’arrivée<br />

<strong>de</strong> la voix HD sur la 3G qui pourrait vraiment lancer<br />

le marché, y compris sur les fixes, car la voix<br />

HD passera inévitablement par les mobiles ».<br />

CQFD. ■<br />

Fleur <strong>Le</strong> Quellec,<br />

chef <strong>de</strong> produit DECT chez Philips<br />

« En ce qui concerne la voix HD, il serait plus<br />

simple que ce soit les opérateurs qui<br />

intègrent la technologie HD dans leurs box,<br />

cela coûterait moins cher que d’équiper les<br />

postes DECT et leur permettrait <strong>de</strong> proposer<br />

<strong>de</strong>s postes DECT HD <strong>au</strong> même prix que le<br />

DECT actuels ».<br />

23 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P24-25-interviewokTP:JDT 03/05/2010 17:39 Page 24<br />

Interview<br />

les gens & les chiffres<br />

Delphine Ernotte, directrice exécutive adjointe pour les opérations en France<br />

Orange pose les bases<br />

<strong>de</strong> sa « refondation soci<br />

Encore marqué par les effets <strong>de</strong> la crise sociale<br />

vécue par l’entreprise, France Telecom s’est lancé<br />

<strong>de</strong>puis plusieurs mois dans une intense phase <strong>de</strong><br />

reconstruction sociale et <strong>de</strong> dialogue avec les<br />

partenaires soci<strong>au</strong>x.<br />

Propos recueillis par<br />

Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

❚ En matière <strong>de</strong> refondation sociale, un<br />

certain nombre d’annonces a été fait. Ou en<br />

êtes-vous ?<br />

Nous avons avancé. Trois accords ont été signés.<br />

L’accord sur les seniors, un accord très important<br />

sur la mobilité, et un accord très important sur<br />

l’équilibre entre la vie privée et la vie<br />

professionnelle. Deux <strong>au</strong>tres textes sont en passe<br />

d’être terminés. Un texte sur le stress et un <strong>au</strong>tre<br />

sur le fonctionnement <strong>de</strong>s instances<br />

représentatives du personnel <strong>au</strong> sein <strong>de</strong><br />

l’entreprise. Ces différentes mesures marquent un<br />

engagement fort en faveur du renouvellement du<br />

dialogue social <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> France Telecom. Il f<strong>au</strong>t<br />

également préciser que nous avons un accord<br />

majoritaire sur les <strong>au</strong>gmentations salariales cette<br />

année. <strong>Le</strong>s syndicats Sud, Force ouvrière et la CFDT<br />

ont signé. En parallèle, pour les opérations France,<br />

Stéphane Richard avait be<strong>au</strong>coup insisté pour que<br />

nous démarrions un travail <strong>de</strong> fond avec les patrons<br />

<strong>de</strong>s unités opérationnelles, qui ont donc une grosse<br />

responsabilité managériale, puisqu’ils encadrent<br />

parfois plus <strong>de</strong> 1000 personnes. Nous avons<br />

également démarré ce travail le 4 décembre <strong>de</strong>rnier<br />

avec les onze directeurs territori<strong>au</strong>x, juste après nos<br />

« Assises <strong>de</strong> la refondation sociale ». A partir <strong>de</strong> ce<br />

qui était remonté <strong>de</strong>s assises, nous nous sommes<br />

<strong>de</strong>mandés ce que nous pouvions mettre en place<br />

très concrètement comme plan d’action. Ce travail<br />

a eu un premier aboutissement fin mars. Il s’est<br />

traduit par l’annonce <strong>de</strong> huit engagements. Ils<br />

reprennent le travail effectué avec les partenaires<br />

soci<strong>au</strong>x et les échanges avec les directeurs <strong>de</strong>s<br />

unités opérationnelles. Ils ont vocation à gui<strong>de</strong>r<br />

<strong>notre</strong> action dans les prochaines semaines.<br />

❚ Sur quoi portent ces huit engagements ?<br />

<strong>Le</strong> premier d’entre eux porte sur la refonte <strong>de</strong> <strong>notre</strong><br />

politique <strong>de</strong> mobilité, désormais entièrement basée<br />

sur le volontariat. Cela concerne la mobilité<br />

géographique comme la mobilité professionnelle.<br />

Nous voulons, <strong>au</strong>tant que possible, maintenir l’activité<br />

sur les sites existants et éviter <strong>de</strong> faire bouger les<br />

gens sans leur consentement. Nous ne disons pour<br />

<strong>au</strong>tant pas qu’il f<strong>au</strong>t arrêter <strong>de</strong> bouger : pour un cadre<br />

supérieur notamment, c’est important<br />

d’avoir <strong>de</strong>s expériences diverses dans<br />

<strong>de</strong>s lieux différents. Nous arrêtons <strong>de</strong><br />

soumettre la promotion à cette condition<br />

préalable <strong>de</strong> mobilité. Deuxième<br />

engagement, c’est le dialogue social.<br />

Pour nous, la crise sociale était un signal<br />

qui <strong>de</strong>vait nous rapprocher <strong>de</strong> nos<br />

partenaires soci<strong>au</strong>x et <strong>de</strong> faire mieux<br />

fonctionner les instances représentatives<br />

du personnel. Notre politique <strong>de</strong> l’emploi<br />

est <strong>au</strong> cœur du 3ème engagement. Pour<br />

la première année, les effectifs vont être<br />

stabilisés alors que, <strong>de</strong>puis 10 ans, ils décroissent<br />

régulièrement. Notre pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s âges indique une<br />

moyenne d’âge <strong>de</strong> 47 à 48 ans. Nous <strong>au</strong>rons un<br />

certain nombre <strong>de</strong> salariés qui vont partir en retraite.<br />

Nous <strong>de</strong>vons nous poser la question du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

recrutement et <strong>de</strong> la transmission <strong>de</strong>s compétences,<br />

et ouvrir <strong>de</strong>s négociations sur la gestion <strong>de</strong> l’emploi et<br />

<strong>de</strong>s compétences avec nos partenaires soci<strong>au</strong>x.<br />

❚ On reprochait à la direction précé<strong>de</strong>nte une<br />

trop gran<strong>de</strong> distance dans les rapports…<br />

Notre 4ème engagement consiste justement à être<br />

plus proches <strong>de</strong> nos salariés et <strong>de</strong> nos clients. Il<br />

vise à la fois une plus gran<strong>de</strong> simplicité dans les<br />

relations internes et le maintien du contact entre les<br />

équipes du siège et les réalités du terrain. <strong>Le</strong> but <strong>de</strong><br />

cet engagement est <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong> mieux gérer les<br />

problèmes avec les clients qui sont renvoyés d’un<br />

service à un <strong>au</strong>tre. Cinquième engagement : le<br />

confort <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s salariés. Nous avons nommé<br />

<strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> sites [<strong>de</strong>s « office<br />

managers »], qui ont pour seule mission <strong>de</strong> veiller<br />

<strong>au</strong>x conditions matérielles <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s<br />

équipes. <strong>Le</strong> sixième engagement <strong>au</strong>quel<br />

nous entendons nous astreindre<br />

concerne la conservation du lien avec les<br />

personnes absentes <strong>de</strong> l’entreprise - pour<br />

quelque raison que soit - afin d’éviter le<br />

mal être et les drames liés à l’isolement,<br />

et faciliter le retour à l’activité. Notre<br />

septième engagement consiste à<br />

simplifier les objectifs, <strong>de</strong> manière à ce<br />

qu’ils soient accessibles et adaptés à<br />

chacun. Prenons pour exemple le<br />

coaching dans les centres d’appel. On ne doit pas<br />

dire à un manager qu’il doit faire un certain nombre<br />

<strong>de</strong> coaching. <strong>Le</strong> coaching est un moyen, ce n’est<br />

pas un enjeu en soi, cela fait partie <strong>de</strong> la boite à<br />

« Nous n’allons pas déci<strong>de</strong>r à la place <strong>de</strong> nos clients ce qu’ils<br />

vont télécharger sur leur mobile. Notre stratégie consiste<br />

plutôt à apporter <strong>de</strong>s contenus payants attrayants, pour que<br />

nos abonnés choisissent nos offres. Notre croissance est<br />

dans les services additionnels ».<br />

outils. Nous entendons respecter ce plan <strong>de</strong><br />

manière très précise. Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> suivre les actions<br />

elles-mêmes, nous allons en observer les effets.<br />

Nous allons nous assurer que du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s<br />

salariés, <strong>notre</strong> plan modifie la situation, c’est <strong>notre</strong><br />

8ème engagement.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

24


JDT207-P24-25-interviewokTP:JDT 03/05/2010 17:39 Page 25<br />

ciale »<br />

❚ Quels indicateurs avez-vous fixés pour<br />

mesurer les résultats <strong>de</strong> ces engagements ?<br />

Nous allons faire régulièrement <strong>de</strong>s sondages, et<br />

nous n’excluons pas <strong>de</strong> refaire dans un an une<br />

enquête plus fouillée, comme celle faite avec la<br />

société Technologia. Nous pourrons également refaire<br />

<strong>de</strong>s assises et mesurer <strong>de</strong> manière directe ce qui a<br />

évolué. Nous ne sortions pas <strong>de</strong> cette crise en <strong>de</strong>ux<br />

mois et <strong>de</strong>mi. Il f<strong>au</strong>t que l’on se dote <strong>de</strong>s reflexes,<br />

<strong>de</strong>s manières d’agir et <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s qui font que nous<br />

pourrons reconstruire l’entreprise sur une nouvelle<br />

façon <strong>de</strong> travailler. Car il y a une vraie nécessité <strong>de</strong><br />

redonner <strong>au</strong>x salariés la fierté <strong>de</strong> travailler dans<br />

l’entreprise ; une entreprise dotée d’un sens<br />

incroyable du service! Si nous remettons le sens du<br />

service et le sens du client <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> <strong>notre</strong><br />

fonctionnement quotidiens et <strong>de</strong> nos préoccupations,<br />

je suis convaincue que ça va reprendre. Il f<strong>au</strong>t<br />

redonner une vision d’avenir, <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s<br />

perspectives d’emploi.<br />

❚ Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s<br />

engagements et <strong>de</strong>s<br />

mesures signées,<br />

l’esprit du<br />

changement a-t-il<br />

été intégré par tous<br />

les nive<strong>au</strong>x <strong>de</strong> la<br />

hiérarchie ?<br />

Ce changement est<br />

assez fondamental. On<br />

ne peut pas dire que<br />

nos huit engagements<br />

ont tout modifié. Il f<strong>au</strong>t<br />

<strong>de</strong>s conditions pour le<br />

changement. <strong>Le</strong> sens<br />

du service et le fait <strong>de</strong><br />

savoir vivre ensemble<br />

font partie <strong>de</strong> la culture<br />

<strong>de</strong> l’entreprise. Nous<br />

savons qu’il f<strong>au</strong>t insuffler une nouvelle culture<br />

managériale, mais il ne s’agit pas <strong>de</strong> stigmatiser les<br />

responsables d’équipe. Il f<strong>au</strong>t reformer à tous les<br />

nive<strong>au</strong>x <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

❚ La justice s’intéresse à Orange. Dans le cas<br />

<strong>de</strong> Dijon [une plainte déposée pour<br />

harcèlement moral, suite <strong>au</strong> suici<strong>de</strong> d’un<br />

salarié], l’entreprise en tant que personne<br />

morale et le patron d’unité ont été mis en<br />

c<strong>au</strong>se…<br />

Je pense que ce type d’action - s’attaquer<br />

nommément à <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> l’entreprise qui n’ont<br />

pas <strong>de</strong> mandat social - participe à une forme <strong>de</strong><br />

déstabilisation <strong>de</strong> l’entreprise. D’un <strong>au</strong>tre côté,<br />

l’intervention <strong>de</strong> la justice permettra <strong>de</strong> mettre du<br />

rationnel dans cette affaire, et d’avoir un jugement<br />

neutre sur les événements.<br />

❚ On n’observe pas vraiment une volonté<br />

forte d’Orange dans le domaine <strong>de</strong> la fibre<br />

optique. <strong>Le</strong> <strong>de</strong>rnier chiffre annoncé en 2009<br />

mentionnait un investissement <strong>de</strong> 100 M €<br />

pour 2010. Ce n’est pas be<strong>au</strong>coup pour FT-<br />

Orange…<br />

Nous allons investir 2 milliards d’ici 2015. Il y a une<br />

accélération qui va se produire. <strong>Le</strong> cadre juridique<br />

n’est pas encore très clair sur le h<strong>au</strong>t débit,<br />

notamment pour les zones 3. La volonté d’investir<br />

sur la fibre est affirmée pour les zones 1 et 2. Nous<br />

sommes très désireux <strong>au</strong>ssi d’améliorer le débit<br />

dans les zones 3 en attendant la fibre via <strong>de</strong>s<br />

partenariats avec les collectivités locales. Par<br />

ailleurs, entre le moment où le paysage commence<br />

à s’éclaircir et le moment où les équipes<br />

commencent à creuser dans la rue, cela ne se fait<br />

pas en appuyant sur un bouton, nous avons besoin<br />

<strong>de</strong> temps, d’<strong>au</strong>tant plus qu’il s’agit <strong>de</strong> trav<strong>au</strong>x assez<br />

lourds. Nous comptons accélérer <strong>au</strong> cours du<br />

second semestre <strong>de</strong> l’année 2010.<br />

❚ Sur le déploiement <strong>de</strong> la fibre, l’un <strong>de</strong> vos<br />

concurrents disait récemment, en privé, que<br />

le modèle <strong>de</strong> la DSP était mort-né ? Qu’en<br />

pensez-vous ?<br />

Je n’affirmerais pas cela. En zone 3, c’est-à-dire en<br />

complément <strong>de</strong>s déploiements réalisés par les<br />

opérateurs privés, nous croyons que l’intervention<br />

<strong>de</strong>s collectivités locales est un modèle qui<br />

fonctionne, mais pas seulement. Nous préconisons<br />

plutôt les modèles en PPP (Partenariat Public Privé),<br />

ou Marchés <strong>de</strong> Trav<strong>au</strong>x mais d’<strong>au</strong>tres modèles <strong>de</strong><br />

partenariat entre collectivités locales et opérateurs<br />

privés pourraient être mis à l’étu<strong>de</strong>. On ne peut pas<br />

être affirmatif sur la forme que vont prendre les<br />

partenariats à l’avenir. On <strong>au</strong>ra sans doute un<br />

panachage.<br />

❚ Une <strong>de</strong>s pistes explorées par le <strong>de</strong>rnier<br />

rapport <strong>de</strong> la Datar consiste à dire qu’on<br />

pourrait organiser sous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Etat, du<br />

régulateur et d’une structure France Telecom<br />

un transfert <strong>de</strong> la « rente du cuivre » pour<br />

financer la fibre. Etudiez-vous la question ?<br />

Je ne m’occupe pas <strong>de</strong> ces questions. Toutefois, si<br />

nous <strong>de</strong>vions agir <strong>de</strong> la sorte, cela consisterait à<br />

nationaliser nos actifs. Un <strong>de</strong>s princip<strong>au</strong>x actifs <strong>de</strong><br />

France Telecom, c’est <strong>de</strong> construire, maintenir et<br />

manager <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x. On voit, par exemple, que<br />

l’un <strong>de</strong>s enjeux sera d’assurer une bonne qualité <strong>de</strong><br />

service sur les services que les consommateurs<br />

plébiscitent. J’ai un peu <strong>de</strong> mal à séparer le rése<strong>au</strong><br />

<strong>de</strong>s services que l’on y opère.<br />

❚ <strong>Le</strong>s géants du Web comme Google,<br />

Faceboook ou <strong>au</strong>tres font monter en flèche<br />

la consommation <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> passante sur le<br />

fixe comme sur le mobile sans rien apporter<br />

en termes d’ARPU. Orange-FT se pose-t-il la<br />

question <strong>de</strong> faire payer d’une manière ou<br />

d’une <strong>au</strong>tre l’utilisation <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x <strong>au</strong>x<br />

Google et <strong>au</strong>tres ?<br />

Je ne sais pas si nous sommes en mesure<br />

d’imposer cela. Nous avons quand même une<br />

ressource rare : <strong>notre</strong> rése<strong>au</strong>. Il n’est pas infini. <strong>Le</strong><br />

débat actuel sur la neutralité <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x, nous ne<br />

l’avons pas eu ces <strong>de</strong>rnières années. Sur le rése<strong>au</strong><br />

mobile, nous revenons à une nécessité <strong>de</strong> manager<br />

la ban<strong>de</strong> passante. Nous n’allons pas déci<strong>de</strong>r à la<br />

place <strong>de</strong> nos clients ce qu’ils vont télécharger sur<br />

leur mobile. Notre stratégie consiste plutôt à<br />

apporter <strong>de</strong>s contenus payants attrayants, pour que<br />

nos abonnés choisissent nos offres. Notre<br />

croissance est dans les services additionnels. Nous<br />

ne remettons pas en question l’internet ouvert.<br />

❚ Dans quelle direction allez-vous dans les<br />

contenus ?<br />

Nous sommes <strong>au</strong> milieu du gué. Stéphane Richard a<br />

dit qu’il avait un droit d’inventaire sur <strong>notre</strong> stratégie<br />

en la matière, et Christine Albanel [qui est en charge<br />

<strong>de</strong>s contenus] est arrivée il y a peu <strong>de</strong> temps. Nous<br />

y travaillons, mais il est trop tôt pour en parler.<br />

❚ Avez-vous inclus l’iPad dans votre<br />

stratégie ?<br />

Au mois <strong>de</strong> mai, nous allons présenter <strong>notre</strong> plan<br />

tarifaire concernant l’iPad. Nous proposerons <strong>de</strong>ux<br />

forfaits sans engagement : un forfait à 10 euros par<br />

mois pour 200 Mo et un forfait à 39 euros par mois<br />

pour 2 Go. Ces <strong>de</strong>ux forfaits intègreront le Wi-Fi en<br />

illimité avec l’accès à plus <strong>de</strong> 30 000 hotspots<br />

Orange. Nous proposerons également une recharge<br />

supplémentaire à 10 euros avec 300 Mo<br />

supplémentaires. ■<br />

25 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P26-PDVID Janus OKAG:POINT <strong>de</strong> VUE IDEES 03/05/2010 16:15 Page 34<br />

Point <strong>de</strong> vue<br />

les gens & les chiffres<br />

Services rése<strong>au</strong><br />

En finir avec la dictature<br />

du triple play<br />

La rivalité commerciale qui anime<br />

les différents opérateurs français<br />

s’exprime à coup <strong>de</strong> surenchères<br />

en matière <strong>de</strong> services liés <strong>au</strong>x<br />

équipements qu’ils proposent.<br />

Sans mésestimer le confort, l’ergonomie<br />

et la richesse <strong>de</strong> ces<br />

offres, on est tout <strong>de</strong> même en droit <strong>de</strong> s’interroger<br />

: tous les Français en ont-ils besoin ? Et<br />

d’ailleurs, ceux qui ont souscrit à ces offres tripleplay,<br />

les utilisent-ils réellement ? Grâce à la TNT, le<br />

triple-play est désormais <strong>de</strong> plus en plus présent<br />

dans chaque foyer. Par ailleurs, les téléphones portables<br />

sont <strong>de</strong>venus un bien <strong>de</strong> consommation courante;<br />

dès lors le triple-play convient-il à tout le<br />

mon<strong>de</strong> ? D’<strong>au</strong>tre part, l’omniprésence d’offres triple<br />

play nuit à toutes les <strong>au</strong>tres offres, et notamment<br />

à celle qui est encore pour un grand nombre<br />

<strong>de</strong> nos concitoyens un luxe ou un privilège : l’accès<br />

à Internet à h<strong>au</strong>t débit. Proposer simplement cet<br />

accès n’est ni une tâche ingrate ni une offre <strong>au</strong> rabais,<br />

c’est <strong>au</strong> contraire une quasi-nécessité qui<br />

conduit à résorber la fracture sociale numérique.<br />

C’est la raison pour laquelle tous les opérateurs qui<br />

participent à cette entreprise doivent être encouragés.<br />

<strong>Le</strong> Triple Play, une offre qui a<br />

rencontré un succès grandissant<br />

Favorisées par le développement <strong>de</strong> la technologie<br />

ADSL, les offres Triple Play (accès Internet à h<strong>au</strong>t<br />

débit, télévision et téléphonie fixe) sont proposées<br />

par <strong>de</strong> nombreux opérateurs. Avec une ligne fixe, il<br />

est désormais possible <strong>de</strong> surfer sur Internet, <strong>de</strong> téléphoner<br />

et d’avoir accès à une offre télévisuelle<br />

pléthorique, à laquelle il convient d’ajouter toute<br />

une palette <strong>de</strong> services superflus. Naturellement,<br />

l’ensemble <strong>de</strong> ces offres sont disponibles dans les<br />

zones qui sont éligibles et <strong>de</strong>stinées à <strong>de</strong>s foyers<br />

susceptibles d’y consacrer entre 30 et 40 euros<br />

chaque mois. Elles sont conçues commercialement<br />

à <strong>de</strong>stination d’une catégorie particulière <strong>de</strong> la population.<br />

Pourtant, ce succès s’accompagne <strong>de</strong><br />

quatre effets. En premier lieu, les offres Triple Play<br />

sont les seules possibles pour obtenir une<br />

connexion Internet à h<strong>au</strong>t débit satisfaisante. Il n’y<br />

a pas d’<strong>au</strong>tre alternative que <strong>de</strong> souscrire à une<br />

offre couteuse. Deuxièmement, les politiques commerciales<br />

et les objectifs <strong>de</strong>s opérateurs les conduisent<br />

à prévoir <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> déploiement privilégiant<br />

les zones à fort potentiel économique. Vouloir Internet<br />

à h<strong>au</strong>t débit signifie donc n’avoir ni le choix<br />

<strong>de</strong> l’offre ni la possibilité <strong>de</strong> faire jouer la concurrence.<br />

Troisièmement, 71,1 % <strong>de</strong>s foyers équipés<br />

d’une box n’utilisent pas les trois fonctionnalités<br />

« Il f<strong>au</strong>t revenir à une notion fondamentale : l’accès à<br />

l’Internet à h<strong>au</strong>t débit n’est pas un pis-aller <strong>de</strong>s offres Triple<br />

Play. Avoir accès à Internet, c’est pouvoir se connecter <strong>au</strong><br />

mon<strong>de</strong> entier, télécharger <strong>de</strong> la musique, acheter, revendre,<br />

chercher un emploi, regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s images, etc ».<br />

(Institut GfK et Médimétrie 2008). Cela signifie que<br />

leur motivation d’achat n’était pas l’utilisation du<br />

package complet. On peut supposer que s’ils en<br />

avaient eu la possibilité, ils <strong>au</strong>raient choisi les fonctionnalités<br />

qui correspondaient à leurs réels besoins.<br />

Et si l’on en croit une <strong>au</strong>tre étu<strong>de</strong><br />

Médiamétrie <strong>de</strong> 2008, les princip<strong>au</strong>x usages sont<br />

étonnamment simples : recherches sur la toile<br />

(91 %), échange <strong>de</strong> mails (80 %), messagerie instantanée<br />

(50 %). Pour finir, selon une étu<strong>de</strong> du<br />

Crédoc (juin 2009), 62 % <strong>de</strong>s foyers aisés utilisent<br />

leurs abonnements à Internet pour téléphoner.<br />

Seuls 22 % <strong>de</strong>s ménages dont le revenu mensuel<br />

est inférieur à 900 euros s'offrent un abonnement<br />

Internet. Ils se contentent souvent d'un téléphone<br />

mobile à carte prépayée, une solution pourtant plus<br />

chère à la minute.<br />

Ces constats imposent la conclusion évi<strong>de</strong>nte qu’il<br />

est nécessaire <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s solutions alternatives<br />

permettant un accès simplifié, <strong>de</strong>s coûts<br />

d’accès maîtrisés et une véritable concurrence.<br />

D’<strong>au</strong>tres solutions pour un usage<br />

simple, peu coûteux et pour tous<br />

Il ne s’agit pas ici d’évoquer les améliorations ou les<br />

évolutions qu’il peut paraître pertinent d’apporter<br />

<strong>au</strong>x différentes offres Triple Play <strong>de</strong>s opérateurs ;<br />

laissons-leur le soin <strong>de</strong> mener leur politique marketing,<br />

commerciale et technique. Il s’agit plutôt<br />

d’évoquer les moyens permettant à tous les français<br />

qui veulent bénéficier <strong>de</strong> l’Internet à H<strong>au</strong>t<br />

Débit <strong>de</strong> ne plus être contraints d’utiliser <strong>de</strong>s solutions<br />

inadaptées à leurs besoins ou à leur budget.<br />

La technologie WiFi est incontestablement une<br />

piste. Cette technologie, désormais maîtrisée par<br />

les industriels, permet la connexion simple en h<strong>au</strong>t<br />

débit et sans fil <strong>de</strong> tout équipement WiFi. Par ailleurs,<br />

nous sommes convaincus qu’il est possible<br />

d’opposer <strong>au</strong>x schémas traditionnels <strong>de</strong> l’opportunité<br />

commerciale d’une zone ou d’une cible, une<br />

approche globale, en partenariat avec les gestionnaires<br />

<strong>de</strong> logements. Par ailleurs, le nombre d’ap-<br />

partements connectés permet <strong>de</strong> réduire considérablement<br />

le coût individuel. Ajoutons à cela que<br />

le souhait <strong>de</strong> recentrer l’offre sur la seule fourniture<br />

d’Internet à h<strong>au</strong>t débit, allège considérablement les<br />

coûts.<br />

<strong>Le</strong> simple accès à Internet<br />

n’est pas une offre <strong>au</strong> rabais<br />

Il f<strong>au</strong>t revenir à une notion fondamentale : l’accès<br />

à l’Internet à h<strong>au</strong>t débit n’est pas un pis-aller <strong>de</strong>s<br />

offres Triple Play. Avoir accès à Internet, c’est pouvoir<br />

se connecter <strong>au</strong> mon<strong>de</strong> entier, télécharger <strong>de</strong><br />

la musique, acheter, revendre, chercher un emploi,<br />

regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s images, etc. Concernant l’offre télévisuelle,<br />

c’est se tourner vers les 18 chaînes <strong>de</strong> TNT<br />

délivrées gratuitement, et pour passer <strong>de</strong>s appels,<br />

utiliser son téléphone portable. Finalement, c’est le<br />

retour <strong>au</strong>x fondament<strong>au</strong>x, tout en ayant la satisfaction<br />

d’apporter une solution à coût maîtrisé qui<br />

fonctionne et répond totalement <strong>au</strong>x attentes <strong>de</strong>s<br />

déshérités <strong>de</strong> l’Internet. Et affirmer, avec eux, que<br />

l’accès à Internet à h<strong>au</strong>t débit n’est ni un luxe ni un<br />

privilège. ■<br />

Par Guill<strong>au</strong>me Saint Pierre<br />

L’<strong>au</strong>teur<br />

Guill<strong>au</strong>me Saint Pierre<br />

Directeur <strong>de</strong>s Opérations<br />

<strong>de</strong> Janus Télécom<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

26


JDT207-P27-PDVID BP1 okTP:POINT <strong>de</strong> VUE IDEES 03/05/2010 16:17 Page 27<br />

Services mobiles<br />

Réalité <strong>au</strong>gmentée, plongée<br />

en apnée numérique<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée (ou RA) est une<br />

tendance majeure <strong>de</strong> l’internet mobile<br />

en 2010. Elle consiste à enrichir<br />

la réalité <strong>de</strong> manière interactive et<br />

en temps réel, en superposant <strong>de</strong>s<br />

informations virtuelles à la réalité sur<br />

l’écran – via la caméra d’un mobile<br />

par exemple. L’utilisateur découvre une nouvelle manière<br />

d’interagir avec son environnement, <strong>de</strong> s’informer<br />

et d’y être immergé. Du fait <strong>de</strong> l’étonnement<br />

spontané qu’elle génère, la réalité <strong>au</strong>gmentée suscite<br />

un réel engouement. Sur l’écran tactile d’un téléphone,<br />

une brochure imprimée donne vie à un produit interactif<br />

en 3D manipulable à l’envie. Elle permet <strong>de</strong> s’habiller<br />

virtuellement, ou d’indiquer le chemin virtuel<br />

jusqu’<strong>au</strong> métro le plus proche. Ces applications se développent<br />

d’abord <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> la géolocalisation.<br />

L'adoption massive <strong>de</strong>s smartphones est le terrain idéal<br />

pour ces technologies permettant d'enrichir le réel d'informations<br />

contextuelles issues <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> données.<br />

<strong>Le</strong>s champs d’application sont nombreux : jeux vidéo,<br />

éducation, formation, santé, commerce, industrie, culture,<br />

architecture, publicité. Ludique et interactive, la<br />

réalité <strong>au</strong>gmentée est un atout dans la communication<br />

<strong>de</strong>s marques : elle propose <strong>de</strong> « partager une expérience<br />

qu’on vit ». Elle permet <strong>de</strong> renforcer l’adhésion<br />

<strong>au</strong>x offres. Dans les secteurs industriels, elle ouvre la<br />

voie à <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x outils <strong>de</strong> conception, <strong>de</strong> formation<br />

et d’assistance à la manipulation pour un gain <strong>de</strong><br />

temps et une réduction <strong>de</strong>s coûts.<br />

Nombreux services, plusieurs<br />

modèles économiques<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée est un levier <strong>de</strong> référencement en<br />

affichant <strong>de</strong>s informations ciblées et localisées. <strong>Le</strong>s éditeurs<br />

<strong>de</strong> services gèrent en temps réel une sphère d’information<br />

<strong>de</strong>nse créant un écosystème riche et facile à<br />

manipuler. L’enjeu commercial consiste à adapter ces<br />

univers interactifs <strong>au</strong> gré <strong>de</strong>s manipulations et à en valoriser<br />

les usages. A terme, la pérennisation <strong>de</strong> ces services<br />

passera par <strong>de</strong>s modèles éditori<strong>au</strong>x spécifiques et<br />

l’intégration dans les médias établis. A la frontière <strong>de</strong>s<br />

modèles <strong>de</strong> valorisation numérique et <strong>de</strong>s services physiques,<br />

les modèles économiques envisagés sont multiples<br />

: marketing viral, démonstration virtuelle, outils<br />

d’ai<strong>de</strong> à la manipulation, édition <strong>de</strong> contenus enrichis,<br />

services d’information. <strong>Le</strong>s analystes promettent un bel<br />

avenir <strong>au</strong> marché <strong>de</strong> ces applications - plusieurs centaines<br />

<strong>de</strong> millions <strong>de</strong> dollars <strong>de</strong> revenus d’ici 2014 - avec<br />

<strong>de</strong>s revenus générés par le téléchargement d'applications<br />

payantes, les abonnements à <strong>de</strong>s services, le référencement<br />

ou la publicité... Pour se démocratiser,<br />

l’interactivité du service doit prendre le pas sur la dimension<br />

technologique et sur les enjeux liés <strong>au</strong>x interfaces.<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée doit passer le cap d’une<br />

guerre <strong>de</strong> standards et trouver <strong>de</strong>s réponses <strong>au</strong>x limitations<br />

actuelles : déploiement et compatibilité <strong>de</strong>s termin<strong>au</strong>x,<br />

capteurs intelligents, qualité <strong>de</strong>s données <strong>de</strong><br />

géolocalisation, capacités <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> l’information<br />

et <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong>s résultats. <strong>Le</strong>s can<strong>au</strong>x <strong>de</strong> distribution<br />

virtuels sont <strong>de</strong>s places <strong>de</strong> marché (app store),<br />

« La réalité <strong>au</strong>gmentée doit passer le cap d’une guerre <strong>de</strong><br />

standards et trouver <strong>de</strong>s réponses <strong>au</strong>x limitations actuelles :<br />

déploiement et compatibilité <strong>de</strong>s termin<strong>au</strong>x, capteurs<br />

intelligents, qualité <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> géolocalisation, capacités <strong>de</strong><br />

traitement <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong>s résultats ».<br />

<strong>de</strong>s portails web-mobiles ou via <strong>de</strong>s applications préembarquées<br />

dans les termin<strong>au</strong>x. <strong>Des</strong> packs ciblés et l’actualisation<br />

payante <strong>de</strong> contenus génèrent <strong>de</strong>s revenus<br />

récurrents, en complément <strong>de</strong>s modèles publicitaires et<br />

<strong>de</strong> marketing direct actualisés. <strong>Le</strong>s manipulations <strong>de</strong>s<br />

utilisateurs permettent une discrimination intuitive pour<br />

orienter l’acte d’achat face à la surabondance <strong>de</strong> l’offre.<br />

<strong>Le</strong>s référentiels d’informations géographiques (SIG)<br />

sont <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong>s actifs stratégiques valorisables avec <strong>de</strong>s<br />

offres packagées pré-embarquées, incluant la géolocalisation<br />

et les services <strong>de</strong> cartographie. Ils assurent<br />

l’exclusivité du service et le contrôle <strong>de</strong> sa distribution.<br />

Encore <strong>de</strong>s limites<br />

La part critique <strong>de</strong> l’ergonomie <strong>de</strong> ces applications, la<br />

multiplicité <strong>de</strong>s can<strong>au</strong>x et <strong>de</strong>s environnements <strong>de</strong> développement<br />

incitent les marques à se reposer sur <strong>de</strong>s<br />

Jean Michel Huet<br />

Senior Manager, BearingPoint<br />

Nicolas <strong>Le</strong> Berre<br />

Consultant, BearingPoint<br />

Matthieu <strong>de</strong> Broca<br />

Consultant, BearingPoint<br />

Vincent V<strong>au</strong>dour<br />

Consultant, BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s <strong>au</strong>teurs<br />

tiers intégrateurs avec une forte expertise technique.<br />

Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la dimension technologique, cet environnement<br />

hybri<strong>de</strong> amène à s’interroger sur le renouvellement<br />

<strong>de</strong>s pratiques créatives et <strong>de</strong> conception. De<br />

nombreux objets seront <strong>de</strong>s points d'entrée d’un écosystème<br />

mêlant réel et virtuel. <strong>Le</strong>s applications <strong>de</strong>vront<br />

tendre vers une dématérialisation et une connectivité<br />

grandissantes pour contrôler et mettre à jour ces données<br />

sur la durée et sans contrainte pour les utilisateurs:<br />

applications hébergées dans le nuage, hébergement<br />

<strong>de</strong>s données et <strong>de</strong> la navigation.<br />

La réalité <strong>au</strong>gmentée est à l’intersection d’expertises <strong>de</strong>s<br />

opérateurs et constitue un réel potentiel <strong>de</strong> croissance<br />

par la fourniture <strong>de</strong> services ciblés. Preuve en est, avec<br />

IssySpot, la ville d’Issy-les-Mouline<strong>au</strong>x et Orange proposent<br />

un service multi plate-forme <strong>de</strong> réalité <strong>au</strong>gmentée<br />

intégrant les princip<strong>au</strong>x Points d’Intérêts <strong>de</strong> la<br />

ville (transports, entreprises, administrations). L’intégration<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’opérateur permet d’enrichir<br />

l’expérience en ligne <strong>de</strong> contenus personnels, en s’appuyant<br />

sur <strong>de</strong>s modèles économiques existants (référencement,<br />

publicité, contenu).<br />

La frontière entre science fiction et réalité - même <strong>au</strong>gmentée<br />

– se réduit à vue d’œil mais elle reste est encore<br />

gran<strong>de</strong> : l’impossibilité <strong>de</strong> localiser en lieux fermés ou<br />

« dans les 5 <strong>de</strong>rniers mètres » est un défi <strong>au</strong> « tout <strong>au</strong>gmenté<br />

». Autre exemple, malgré les efforts <strong>de</strong> Google<br />

(projet Google Goggles) ou <strong>de</strong> TAT <strong>au</strong>gmented ID, la reconnaissance<br />

<strong>au</strong>tomatique <strong>de</strong> visage ne permet pas encore<br />

d‘i<strong>de</strong>ntifier une personne dans une foule en affichant<br />

ses informations <strong>de</strong> profils issus <strong>de</strong> rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x. Cette éventualité pose par ailleurs la question<br />

<strong>de</strong> son acceptation sociale par le public.■<br />

Par Jean Michel Huet, Matthieu <strong>de</strong> Broca, Nicolas <strong>Le</strong> Berre et Vincent V<strong>au</strong>dour<br />

27 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P28-PDVID Sybase OKAG:POINT <strong>de</strong> VUE IDEES 03/05/2010 16:36 Page 28<br />

Point <strong>de</strong> vue<br />

les gens & les chiffres<br />

Rése<strong>au</strong>x mobiles<br />

IPX : le futur est ici<br />

<strong>Le</strong> marché <strong>de</strong>s télécommunications<br />

mobiles a connu récemment une<br />

révolution qui a fait du bruit,<br />

appelée « IP mobile » ou « h<strong>au</strong>t<br />

débit mobile ». La prolifération <strong>de</strong>s<br />

appareils et <strong>de</strong>s services a entraîné<br />

une utilisation massive <strong>de</strong> données<br />

3G. Par ailleurs, pour les rése<strong>au</strong>x 4G à venir avec une<br />

infrastructure IMS, nous <strong>au</strong>rons besoin <strong>de</strong> nouvelles<br />

idées sur la manière <strong>de</strong> déployer <strong>de</strong>s services multiopérateurs<br />

et <strong>de</strong> gérer l'intégration et l'évolution <strong>de</strong>s<br />

services existants largement utilisés, tels que la messagerie<br />

mobile.<br />

Un IPX, ou IP eXchange, est un service d'interconnexion<br />

<strong>de</strong> rése<strong>au</strong> IP proposé par <strong>de</strong>s opérateurs (fournisseurs<br />

IPX) concurrents, avec <strong>de</strong>s spécifications techniques<br />

communes approuvées et <strong>de</strong>s modèles<br />

commerci<strong>au</strong>x cohérents. L'IPX est issu <strong>de</strong>s GRX (GPRS<br />

Roaming eXchanges) qui ont été initialement conçus<br />

pour gérer le « data roaming » mobile. Il fournit une<br />

gamme <strong>de</strong> fonctionnalités techniques et commerciales<br />

qui permettent la mise en œuvre <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<br />

modèles économiques.<br />

Entrez dans l'IPX<br />

L'IPX offre les avantages suivants :<br />

Environnement sécurisé : l'IPX est un rése<strong>au</strong> IP transparent<br />

qui n'est pas adressable <strong>de</strong>puis Internet. <strong>Le</strong>s<br />

appareils <strong>de</strong>s utilisateurs n'ont <strong>au</strong>cune visibilité sur<br />

l'IPX.<br />

Interconnexion flexible <strong>de</strong> services IP : les fournisseurs<br />

<strong>de</strong> services peuvent opter pour une connectivité<br />

bilatérale et multilatérale (un contrat, <strong>de</strong> nombreuses<br />

connexions) à travers une connexion physique.<br />

Paiements en casca<strong>de</strong> : le « hubbing » (re<strong>groupe</strong>ment<br />

<strong>de</strong>s interconnexions) rend l'IPX « serviceaware<br />

» (capacité <strong>de</strong> reconnaissance <strong>de</strong>s services).<br />

Cela permet non seulement la connectivité <strong>de</strong> type<br />

« un à plusieurs », mais également la gestion du flux<br />

d'informations nécessaires pour les rapports sur les<br />

accords <strong>de</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> service (SLA) et les transactions<br />

financières à effectuer entre tous les opérateurs membres.<br />

Environnement <strong>de</strong> qualité : le trafic peut être géré<br />

avec <strong>de</strong>s nive<strong>au</strong>x <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> service (QoS) et <strong>de</strong> performance<br />

conformes <strong>au</strong>x SLA mutuellement convenus.<br />

Aujourd'hui, les messages MMS internation<strong>au</strong>x utilisent<br />

le rése<strong>au</strong> GRX mondial comme couche <strong>de</strong> transport<br />

pour le trafic entre les hubs MMS et les opérateurs<br />

mobiles. Ce trafic <strong>de</strong> messagerie sera également<br />

transporté sur IPX. Bien entendu, le trafic mondial <strong>de</strong><br />

« data roaming » (ou GRX) fera également partie <strong>de</strong><br />

la nouvelle infrastructure IPX.<br />

L'IPX a été conçu lors <strong>de</strong> l'introduction <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x<br />

services sur IP dans les téléphones mobiles <strong>de</strong> pointe<br />

mais, en réalité, quelques années s'écouleront avant<br />

que ces services ne soient prêts pour la connectivité<br />

internationale. Cela ne signifie pas que l'IPX ne peut<br />

jouer un rôle important <strong>au</strong>jourd'hui comme plateforme<br />

pour le commerce vocal international <strong>de</strong> gros<br />

volume. L'IPX offre <strong>de</strong>s avantages intéressants :<br />

- Contrôle <strong>de</strong> la qualité sur les longues distances<br />

: le contrôle <strong>de</strong> la qualité d'un appel vocal <strong>de</strong>vient<br />

<strong>de</strong> plus en plus difficile à chaque conversion <strong>de</strong><br />

et vers IP, les temps <strong>de</strong> réponse s'additionnant sur la<br />

longueur du rése<strong>au</strong> et à chaque point <strong>de</strong> conversion.<br />

Gar<strong>de</strong>r un appel sur IP garantit le maintien du temps<br />

<strong>de</strong> réponse dans <strong>de</strong>s paramètres acceptables pour<br />

l'utilisateur.<br />

- Réduction <strong>de</strong>s coûts : un prestataire <strong>de</strong> services a<br />

généralement <strong>de</strong> multiples interconnexions avec <strong>de</strong>s<br />

opérateurs et <strong>de</strong>s partenaires bilatér<strong>au</strong>x. <strong>Le</strong> passage<br />

à l'IPX permet <strong>de</strong> réduire le nombre d'interconnexions,<br />

ainsi que les coûts associés.<br />

- Transparence : l’IPX est transparent par définition.<br />

La visibilité du routage, la qualité du service et les<br />

contrats commerci<strong>au</strong>x reposeront sur <strong>de</strong>s principes<br />

bien définis.<br />

Selon les estimations faisant <strong>au</strong>torité, en 2010, environ<br />

8 % <strong>de</strong>s minutes <strong>de</strong> téléphonie vocale mobile seront<br />

transportées sur IPX et ce t<strong>au</strong>x passera à plus <strong>de</strong><br />

45 % d'ici 2013. <strong>Le</strong>s appels internation<strong>au</strong>x à partir <strong>de</strong><br />

téléphones fixes commenceront à être transportés sur<br />

IPX en 2011, passant d'environ 4 % <strong>au</strong> départ à<br />

20 % en 2013. Sur les 350 milliards <strong>de</strong> minutes <strong>de</strong><br />

communications internationales estimées pour 2010,<br />

près <strong>de</strong> 12 milliards seront transportées sur IPX. En<br />

2013, il <strong>de</strong>vrait y en avoir plus <strong>de</strong> 160 milliards.<br />

L’IPX est déjà là<br />

Il n’est donc pas étonnant que les fournisseurs <strong>de</strong> services<br />

mobiles soient <strong>de</strong> plus en plus intéressés par la<br />

technologie IP. Si la qualité insuffisante <strong>de</strong> l'Internet<br />

public a toujours été, pour eux, un obstacle à l'adoption<br />

<strong>de</strong> la technologie IP, il se peut qu'ils changent<br />

L’<strong>au</strong>teur<br />

Christophe Riccardi<br />

est Regional Director Southern Europe – Africa, Sybase 365<br />

d'avis avec l'arrivée <strong>de</strong> l'IPX. Lorsque l'IPX <strong>de</strong>viendra<br />

le rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> premier choix pour le trafic <strong>de</strong> signalisation,<br />

les hubs SMS trouveront naturellement leur<br />

place à côté <strong>de</strong>s hubs MMS.<br />

Un IPX ne se résume pas à la voix, <strong>au</strong>x MMS et <strong>au</strong><br />

« Un IPX ne se résume pas à la voix, <strong>au</strong>x MMS<br />

et <strong>au</strong> "data roaming". Tout cela n'est qu'un<br />

début. Un IPX fournit l'épine dorsale d'un cache<br />

pratiquement illimité <strong>de</strong> services et<br />

d'applications, dont bon nombre n'existent<br />

<strong>au</strong>jourd'hui que dans le rése<strong>au</strong> d'un opérateur ».<br />

« data roaming ». Tout cela n'est qu'un début. Un IPX<br />

fournit l'épine dorsale d'un cache pratiquement illimité<br />

<strong>de</strong> services et d'applications, dont bon nombre<br />

n'existent <strong>au</strong>jourd'hui que dans le rése<strong>au</strong> d'un opérateur,<br />

tels que le partage vidéo, la messagerie instantanée,<br />

l'EMS (Enhanced Messaging) et la RCS<br />

(Rich Communication Suite) <strong>de</strong> la GSMA. De nouve<strong>au</strong>x<br />

besoins métier ouvriront l'IPX <strong>au</strong>x entreprises et<br />

<strong>au</strong>x princip<strong>au</strong>x marchés vertic<strong>au</strong>x, tels que la santé, les<br />

services bancaires, les assurances et les services financiers.<br />

L'avenir IPX n'est pas proche : il est déjà là. <strong>Des</strong> fournisseurs<br />

<strong>de</strong> services mobiles lancent déjà <strong>de</strong>s IPX<br />

gérant la voix, le « data roaming » et les MMS. Par la<br />

suite, <strong>de</strong> nouvelles applications et fonctionnalités seront<br />

prises en charge <strong>au</strong> profit <strong>de</strong>s opérateurs <strong>de</strong> télécommunications<br />

3G, 4G et fixes, ainsi que <strong>de</strong>s entreprises<br />

et applications <strong>de</strong> confiance. ■<br />

Par Christophe Riccardi<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N° 207 Mai 2010<br />

28


Une certaine image<br />

<strong>de</strong> la perfection<br />

signée Sennheiser<br />

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JDT207-P30-PDVID BP2OKAG:POINT <strong>de</strong> VUE IDEES 03/05/2010 16:38 Page 30<br />

Point <strong>de</strong> vue<br />

les gens & les chiffres<br />

Services en ligne<br />

E-learning : du Minitel<br />

<strong>au</strong>x serious games<br />

Emmanuel <strong>de</strong> Gastines<br />

Associé, BearingPoint<br />

Jean Michel Huet<br />

Senior Manager, BearingPoint<br />

Apprendre plus, mieux et plus<br />

vite ; tel est l’un <strong>de</strong>s nombreux<br />

défis à relever <strong>au</strong>jourd’hui dans<br />

le mon<strong>de</strong> du travail. Et c’est<br />

dans ce contexte que le e-learning<br />

revient <strong>au</strong> goût du jour :<br />

en 2008, selon une étu<strong>de</strong> du<br />

Propane Education & Research Council, 91 % <strong>de</strong>s<br />

dirigeants interrogés disaient être intéressés par<br />

l’utilisation du e-learning. Certains y ont même<br />

toujours vu la prochaine révolution du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l’éducation et <strong>de</strong> la formation. Ainsi, l’on prédisait<br />

à la fin <strong>de</strong>s années 70 que l’avènement du Minitel<br />

passerait par la formation à distance. Vingt ans<br />

après, Peter Drucker, prédisait en 1997 que les<br />

« universités ne survivraient pas en tant qu’établissements<br />

rési<strong>de</strong>ntiels ».<br />

Il convient toutefois <strong>de</strong> nuancer quelque peu ces<br />

promesses ambitieuses : selon le rapport 2005 <strong>de</strong><br />

l’OCDE sur la cyberformation dans l’enseignement<br />

supérieur, « les moyens d’enseignement et d’apprentissage<br />

ambitieux et inédits facilités par les<br />

TIC sont encore jeunes ou n’ont pas encore été inventés<br />

». L’explication : <strong>de</strong>s technologies non maîtrisées,<br />

un accompagnement à l’usage inexistant,<br />

<strong>de</strong>s contenus <strong>de</strong> formation réutilisés sans adaptation,<br />

et surtout le sentiment pour l’apprenant <strong>de</strong><br />

se retrouver seul face à une double ignorance métier/outil.<br />

Quelques échecs à ne pas imiter<br />

A ce nive<strong>au</strong>, le cas <strong>de</strong> la United Kingdom e-University<br />

(UKeU) est particulièrement symptomatique<br />

<strong>de</strong>s échecs possibles en e-learning. En se<br />

positionnant comme une alternative <strong>au</strong>x formations<br />

présentielles offertes dans les meilleures universités<br />

britanniques <strong>au</strong> lieu <strong>de</strong> jouer la carte <strong>de</strong><br />

la complémentarité, la UKeU est rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>venue<br />

un gouffre financier pour le gouvernement<br />

britannique. En se basant sur un business mo<strong>de</strong>l<br />

incertain sur un marché mal i<strong>de</strong>ntifié, et en réutilisant<br />

<strong>de</strong>s cours préexistants sans les adapter à la<br />

spécificité du média web, elle sera tombée dans<br />

les travers du « tout technologique ».<br />

De la même façon, l’ensemble <strong>de</strong>s universités<br />

américaines ayant lancé leurs outils d’e-learning<br />

dans les années 90 s’est rapi<strong>de</strong>ment rendu à l’évi<strong>de</strong>nce<br />

que ces outils n’étaient ni utilisés, ni appréciés,<br />

par manque d’ergonomie et <strong>de</strong> facilité<br />

d’appropriation. L’université <strong>de</strong> Phoenix est une<br />

<strong>de</strong>s rares qui réussit <strong>au</strong>jourd’hui à être un fournisseur<br />

d’e-learning crédible et plébiscité.<br />

Tirons les enseignements <strong>de</strong>s expériences passées,<br />

afin <strong>de</strong> mieux préparer les solutions <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

De prime abord, la création <strong>de</strong> contenus e-learning<br />

<strong>de</strong>vrait être du ressort <strong>de</strong> personnes disposant<br />

d’une triple expertise : pédagogique, sur le<br />

« <strong>Le</strong> pré-requis indispensable à une formation efficace est<br />

l’i<strong>de</strong>ntification du média le plus approprié pour véhiculer le<br />

message. Pour représenter un processus, un schéma succinct<br />

sera préféré à un long paragraphe <strong>de</strong>scriptif ; et pour expliquer<br />

la prise en main d’une application, un tutoriel vidéo <strong>de</strong><br />

démonstration ou un contenu flash interactif seront privilégiés ».<br />

contenu, et sur les outils nécessaires à la production<br />

<strong>de</strong> la formation. C’est la meilleure façon<br />

d’éviter <strong>de</strong>s contenus trop longs, peu interactifs,<br />

ou trop « <strong>de</strong>sign » <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> technologique. Il est<br />

néanmoins envisageable <strong>de</strong> dissocier l’expertise<br />

éditoriale, <strong>de</strong> l’expertise outil, via la mise en place<br />

<strong>de</strong> workflows dédiés permettant <strong>au</strong>x différents<br />

experts impliqués <strong>de</strong> challenger et d’améliorer le<br />

contenu en cours <strong>de</strong> production.<br />

Une fois produit, le contenu e-learning doit être<br />

susceptible d’évoluer en tenant compte <strong>de</strong>s<br />

retours <strong>de</strong>s apprenants. Cela peut se faire via <strong>de</strong>s<br />

outils web 2.0, ou par <strong>de</strong>s créne<strong>au</strong>x présentiels<br />

complémentaires. Dans le second cas, on parlera<br />

<strong>de</strong> « blen<strong>de</strong>d learning », une approche <strong>de</strong> plus en<br />

plus appréciée et offrant <strong>de</strong> très bons résultats. A<br />

titre d’exemple, une bonne pratique consistera à<br />

mettre un contenu <strong>de</strong> e-learning à disposition <strong>de</strong>s<br />

apprenants, en leur indiquant une durée approxi-<br />

Aurélien Cour<strong>de</strong>rc<br />

Consultant, BearingPoint<br />

mative pour étudier le contenu, et en leur <strong>de</strong>mandant<br />

d’envoyer leurs questions éventuelles <strong>au</strong><br />

formateur. Une séance présentielle permettra alors<br />

<strong>de</strong> vérifier le nive<strong>au</strong> d’appropriation du contenu,<br />

<strong>de</strong> combler les zones grises, et d’i<strong>de</strong>ntifier les<br />

améliorations éventuelles à apporter.<br />

<strong>Le</strong>s serious games,<br />

relais du e-learning ?<br />

Ouassim Driouchi<br />

Consultant, BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s <strong>au</strong>teurs<br />

De façon plus générale, le pré-requis indispensable<br />

à une formation efficace est l’i<strong>de</strong>ntification du<br />

média le plus approprié pour véhiculer le message.<br />

Pour représenter un processus, un schéma succinct<br />

sera préféré à un long paragraphe <strong>de</strong>scriptif<br />

; et pour expliquer la prise en main d’une<br />

application, un tutoriel vidéo <strong>de</strong> démonstration ou<br />

un contenu flash interactif seront privilégiés.<br />

Ces formats sont d’<strong>au</strong>tant plus à privilégier que <strong>de</strong><br />

nombreuses contraintes technologiques qui dégradaient<br />

la promesse e-learning sont <strong>de</strong>venues<br />

obsolètes. L’<strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong>s débits permet la<br />

diffusion <strong>de</strong> contenus plus complets et plus ludiques<br />

à moindre coût ; l’arrivée du nouve<strong>au</strong> format<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>scription web HTML5 permettra une<br />

meilleure in<strong>de</strong>xation et transformation du contenu<br />

multimédia et vidéo ; et enfin la démultiplication<br />

d’outils <strong>de</strong> screencasting (technique <strong>de</strong> capture<br />

vidéo <strong>de</strong> l’écran <strong>de</strong> son ordinateur) à bas prix permet<br />

la réduction <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> production et <strong>de</strong><br />

diffusion.<br />

S’il n’a pas toujours été facile pour le e-learning<br />

<strong>de</strong> se frayer une place <strong>de</strong> choix dans l’univers <strong>de</strong><br />

la formation, en raison d’une promesse surévaluée,<br />

<strong>de</strong> maladresses d’usage et <strong>de</strong> barrières technologiques,<br />

il possè<strong>de</strong> <strong>au</strong>jourd’hui tous les atouts<br />

indispensables à son succès. En se focalisant sur<br />

ses forces que sont ses faibles coûts <strong>de</strong> production<br />

et <strong>de</strong> déploiement, ses fonctionnalités multimédia,<br />

et son côté ludique, il est fort à parier que la révolution<br />

longtemps annoncée ne s<strong>au</strong>rait plus tar<strong>de</strong>r…<br />

et c’est peut être sous la bannière <strong>de</strong>s<br />

« Serious Games » qu’elle <strong>au</strong>ra lieu, en témoigne<br />

l’enveloppe <strong>de</strong> 10 miilions d’euros accordée par la<br />

secrétaire d'Etat <strong>au</strong> développement <strong>de</strong> l'économie<br />

numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet. ■<br />

Par Emmanuel <strong>de</strong> Gastines, Jean-Michel Huet, Aurélien Cour<strong>de</strong>rc et Ouassim Driouchi<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

30


JDT207-P31-PDVID CW OKAG:POINT <strong>de</strong> VUE IDEES 03/05/2010 16:41 Page 35<br />

Prospective<br />

2010 : <strong>Le</strong> nouve<strong>au</strong> visage<br />

<strong>de</strong>s télécommunications<br />

Ces dix <strong>de</strong>rnières années, le secteur<br />

<strong>de</strong>s télécommunications a connu<br />

<strong>de</strong> profon<strong>de</strong>s mutations. La prochaine<br />

décennie sera passionnante,<br />

et nous sommes convaincus que la<br />

nouvelle génération sera <strong>au</strong>ssi captivante<br />

que la précé<strong>de</strong>nte. De nouve<strong>au</strong>x<br />

défis s’ouvrent <strong>au</strong>x opérateurs : le<br />

développement durable, le fait <strong>de</strong> communiquer en<br />

tout lieu/tout le temps et l’intelligence embarquée.<br />

L’émergence <strong>de</strong> villes « intelligentes », la collaboration<br />

à l’échelle mondiale <strong>de</strong>vient une réalité, et seule<br />

<strong>notre</strong> imagination semble pouvoir limiter les progrès<br />

technologiques. Voici les tendances qui à <strong>notre</strong> sens<br />

définiront l’avenir du secteur.<br />

<strong>Le</strong>s communications<br />

<strong>de</strong> la génération Y<br />

Jusqu’à présent, les entreprises ont mené le jeu <strong>de</strong> l’innovation<br />

dans le domaine <strong>de</strong>s communications. Dans<br />

les prochaines années, c’est le marché grand public qui<br />

va redéfinir les orientations. L’e-mail est déjà un outil<br />

du passé pour la nouvelle génération qui va entrer sur<br />

le marché du travail. Ils utilisent massivement les rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x et les messageries instantanées. Ils<br />

s’atten<strong>de</strong>nt donc à trouver sur leur lieu <strong>de</strong> travail ces<br />

moyens <strong>de</strong> communication multican<strong>au</strong>x. <strong>Le</strong>s entreprises<br />

qui intégreront ces nouvelles tendances <strong>de</strong> communication<br />

<strong>au</strong>ront toutes les chances <strong>de</strong> les séduire.<br />

La génération Y prend le pouvoir sur son i<strong>de</strong>ntité en<br />

ligne <strong>au</strong>ssi bien <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> personnel que professionnel.<br />

Au nive<strong>au</strong> personnel, elle sait s’intégrer <strong>au</strong>x rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x<br />

avec une finesse inégalée, avec une i<strong>de</strong>ntité forte<br />

qui re<strong>groupe</strong> notamment <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> communication<br />

multican<strong>au</strong>x (numéros <strong>de</strong> téléphone, adresses<br />

Web, pages Facebook, messagerie instantanée…). Ce<br />

contrôle sur leur i<strong>de</strong>ntité on-line, les futurs salariés<br />

s’attendront à la gérer <strong>au</strong>ssi sur leur lieu <strong>de</strong> travail.<br />

<strong>Le</strong>s représentants <strong>de</strong> la Génération Y changeront plus<br />

souvent d’emploi que leurs aînés; leurs profils <strong>de</strong><br />

communication <strong>de</strong>vront les suivre et s’adapter tout <strong>au</strong><br />

long <strong>de</strong> leur carrière. A cet égard, les entreprises ne<br />

fourniront plus d’adresses e-mail et <strong>de</strong> numéros <strong>de</strong> téléphone<br />

à leurs employés : elles utiliseront leur profil<br />

et y juxtaposeront leur marque le temps <strong>de</strong> leur collaboration.<br />

Ces can<strong>au</strong>x <strong>de</strong> communication seront indépendants<br />

du lieu et <strong>de</strong>s outils. Ils suivront le salarié<br />

quelle que soit la technologie utilisée, qu’il s’agisse<br />

d’un téléphone ou d’un logiciel métier sur un ordinateur<br />

portable. <strong>Le</strong>s médias soci<strong>au</strong>x et les messageries<br />

instantanées vont évoluer vers un environnement professionnel<br />

en ligne, où <strong>de</strong> nombreux utilisateurs pourront<br />

communiquer et collaborer en toute transparence<br />

via une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> médias. <strong>Le</strong>s entreprises y<br />

gagneront en productivité, et cette nouvelle façon<br />

d’utiliser les communications mises à leur disposition<br />

accélérera la réalisation <strong>de</strong>s projets.<br />

<strong>Le</strong> bure<strong>au</strong> en 2010<br />

Au cours <strong>de</strong>s dix prochaines années, la notion même<br />

<strong>de</strong> bure<strong>au</strong> telle que nous la connaissons sera dépassée.<br />

<strong>Le</strong>s ordinateurs portables comme les GSM <strong>au</strong>ront<br />

une double vocation, personnelle et professionnelle.<br />

<strong>Le</strong>s iPhone et BlackBerry ont déjà amorcé cette tendance<br />

qui se développera <strong>de</strong> façon exponentielle <strong>au</strong><br />

cours <strong>de</strong>s dix prochaines années. <strong>Le</strong>s ordinateurs<br />

portables vont <strong>de</strong>venir bien plus légers quand les<br />

disques durs seront dotés <strong>de</strong> cartes à puce capables <strong>de</strong><br />

communiquer à volonté via le cloud <strong>de</strong> l’entreprise ou<br />

celui <strong>de</strong> l’utilisateur.<br />

Aujourd’hui, il est déjà possible <strong>de</strong> travailler où que<br />

l’on soit. Cette possibilité va se renforcer dans les<br />

années à venir, avec entre <strong>au</strong>tre l’<strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong>s<br />

performances du rése<strong>au</strong> sans-fil comme la 4G, généralisant<br />

ainsi l’accès <strong>au</strong> h<strong>au</strong>t débit mobile. La convergence<br />

entre le mobile et le fixe atteindra son point <strong>de</strong><br />

basculement et les cinq prochaines années verront la<br />

fin du téléphone fixe <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> : les employés pourront<br />

être contactés sur un seul numéro, où qu’ils<br />

soient.<br />

Ce qui ne veut pas dire que le bure<strong>au</strong> va disparaître totalement.<br />

<strong>Le</strong> contact en direct <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> favorise la<br />

collaboration, et il est essentiel à la cohésion dans l’entreprise.<br />

Mais le « bure<strong>au</strong> » bénéficiera <strong>de</strong> davantage<br />

<strong>de</strong> souplesse et <strong>de</strong> choix, et sa frontière avec la maison<br />

<strong>de</strong>viendra encore plus floue, selon les préférences<br />

<strong>de</strong> chacun et les besoins <strong>de</strong> son métier.<br />

La façon dont les entreprises consomment le h<strong>au</strong>t débit<br />

<strong>au</strong> bure<strong>au</strong> subira également <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>s mutations.<br />

Dans les régions les plus développées, le h<strong>au</strong>t<br />

débit sera accessible à tous et verra son coût chuter.<br />

<strong>Le</strong>s entreprises pourront acheter une capacité et une<br />

ban<strong>de</strong> passante très élevées afin <strong>de</strong> soutenir <strong>de</strong>s<br />

L’<strong>au</strong>teur<br />

Nic Cantuniar<br />

Directeur <strong>de</strong>s ventes Europe<br />

<strong>de</strong> l'opérateur Cable&Wireless<br />

applications riches telles que la vidéo, qui jouera un<br />

rôle clé <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>s dix prochaines années. Dans les<br />

régions en développement, le h<strong>au</strong>t débit sera proposé<br />

à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, permettant d’ajouter <strong>de</strong>s ressources<br />

« La Génération Y changera plus souvent d’emploi que leurs<br />

aînés, leurs profils <strong>de</strong> communication <strong>de</strong>vront les suivre et<br />

s’adapter tout <strong>au</strong> long <strong>de</strong> leur carrière (…) les entreprises<br />

ne fourniront plus d’adresses e-mail et <strong>de</strong> numéros <strong>de</strong><br />

téléphone à leurs employés : elles utiliseront leur profil et y<br />

juxtaposeront leur marque le temps <strong>de</strong> leur collaboration ».<br />

pour faire face <strong>au</strong>x pics d’activité et s’assurant <strong>de</strong> disposer<br />

d’une efficacité maximale en cas <strong>de</strong> besoin.<br />

Cette approche <strong>au</strong>torisera une gran<strong>de</strong> souplesse <strong>de</strong> dimensionnement<br />

dans les <strong>de</strong>ux sens et apportera <strong>au</strong>x<br />

entreprises un environnement h<strong>au</strong>t débit totalement<br />

personnalisé.<br />

Cette évolution <strong>au</strong>ra pour conséquence <strong>de</strong> rendre<br />

plus importantes les relations entre les entreprises et<br />

les opérateurs <strong>de</strong> télécommunications. Avec une plus<br />

gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> services <strong>de</strong> communications, organisés<br />

en couches sur tout le rése<strong>au</strong> et accessibles via<br />

le Cloud, les entreprises <strong>de</strong>vront plus que jamais avoir<br />

confiance en leurs fournisseurs. <strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong>s télécommunications<br />

doit donc s’assurer <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir encore<br />

plus fiable et plus sûr. <strong>Le</strong>s opérateurs qui y parviendront<br />

verront leur succès assuré dans cette nouvelle<br />

ère <strong>de</strong>s télécommunications. ■<br />

Par Nic Cantuniar<br />

31 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P32-P38-Dossier CU HR OKAG:Mise en page 1 03/05/2010 16:43 Page 32<br />

Dossier communications unifiées<br />

Par HERVÉ Hervé REYNAUD Reyn<strong>au</strong>d<br />

<strong>Le</strong>s communications<br />

unifiées : le nouve<strong>au</strong><br />

standard d’avenir ?<br />

<strong>Le</strong>s grands acteurs informatiques et télécoms se retrouvent <strong>au</strong> cou<strong>de</strong>-à-cou<strong>de</strong> sur le<br />

marché <strong>de</strong>s communications unifiées, véritable terrain d’expression <strong>de</strong> la<br />

convergence qui s’opère <strong>de</strong>puis plusieurs années. La croissance <strong>de</strong> ce segment est<br />

importante, d’<strong>au</strong>tant plus que l’arrivée sur le marché du travail d’une population<br />

habituée à l’usage <strong>de</strong> ces outils (la fameuse génération Y) incite <strong>de</strong> plus en plus les<br />

entreprises à franchir le pas. Explications.<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

Luc Hallion,<br />

business support<br />

manager pour<br />

l’Europe chez Mitel<br />

Selon une étu<strong>de</strong> récente <strong>de</strong> Sage Research,<br />

les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s entreprises<br />

sont en train d’évoluer vers <strong>de</strong>s pratiques<br />

<strong>de</strong> plus en plus asynchrones. En effet,<br />

les participants à un même projet travaillent <strong>de</strong> plus<br />

en plus souvent dans <strong>de</strong>s lieux différents et à <strong>de</strong>s moments<br />

différents. « Or, nous disposons <strong>de</strong> multiples<br />

moyens <strong>de</strong> communication, mais 36 % <strong>de</strong>s salariés<br />

reconnaissent pourtant rencontrer <strong>de</strong>s difficultés,<br />

quotidiennement, pour joindre leurs interlocuteurs »,<br />

explique Luc Hallion, business support manager pour<br />

l’Europe chez Mitel. « Ainsi, il f<strong>au</strong>t effectivement prendre<br />

en compte la difficulté que représente <strong>au</strong>jourd’hui pour<br />

chacun d'entre nous la gestion <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> communication<br />

». C’est dans ce contexte que les solutions<br />

<strong>de</strong> communications unifiées prennent tout leur sens.<br />

En effet, elles ont vocation à permettre l’usage <strong>de</strong> l’outil<br />

<strong>de</strong> communication le plus adapté en fonction <strong>de</strong>s circonstances,<br />

du moment et <strong>de</strong>s personnes à contacter.<br />

« Ainsi, les solutions <strong>de</strong> communications unifiées associent<br />

sur une interface unique le téléphone, la messagerie<br />

unifiée, les états <strong>de</strong> présence et <strong>de</strong> disponibilité,<br />

la messagerie instantanée, les sessions <strong>de</strong> conférence<br />

et <strong>de</strong> collaboration, la mobilité et les applications<br />

métier », détaille Luc Hallion. Et ce marché présente<br />

<strong>au</strong>jourd’hui un potentiel <strong>de</strong> développement important.<br />

Selon Forrester Research, il atteindra une valeur <strong>de</strong> 14,5<br />

milliards <strong>de</strong> dollars dans le mon<strong>de</strong> en 2015. En 2009,<br />

la croissance a été <strong>de</strong> 45 %. L’ensemble <strong>de</strong>s acteurs<br />

<strong>de</strong>s TIC a bien compris l’intérêt qu’il présente, tout <strong>au</strong>tant<br />

économique que stratégique, et <strong>au</strong>jourd’hui les<br />

offres sont proposées <strong>au</strong>ssi bien par les opérateurs que<br />

par les grands acteurs <strong>de</strong> l’informatique, même s’ils<br />

n’ont pas les mêmes postulats <strong>de</strong> départ. « Nous, dans<br />

OCS, <strong>notre</strong> brique <strong>de</strong> base est la messagerie électronique<br />

<strong>au</strong>tour <strong>de</strong> laquelle nous proposons <strong>de</strong> la messagerie<br />

unifiée », explique Isabelle Scemla, chef <strong>de</strong> produits<br />

communications unifiées chez Microsoft, « puis<br />

nous avons ajouté <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> présence, <strong>de</strong> l’instant<br />

messaging, <strong>de</strong> la planification <strong>de</strong> réunions virtuelles<br />

et du travail collaboratif ». Aujourd’hui, OCS (Office Communiction<br />

Server) permet <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong> passer <strong>de</strong>s appels<br />

et peut être interfacé avec <strong>de</strong>s applications métier. Mais<br />

Microsoft a encore franchi une étape supplémentaire<br />

en présentant le 24 mars <strong>de</strong>rnier lors du salon Voice-<br />

Con à Orlando la nouvelle version <strong>de</strong> sa solution (dont<br />

le nom <strong>de</strong> co<strong>de</strong> est pour l’instant Communication Server<br />

14). « L’objectif <strong>de</strong> cette nouvelle version est vraiment<br />

<strong>de</strong> nous positionner comme un acteur à part entière<br />

du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s télécoms », indique Isabelle Scemla.<br />

En effet, CS14 répond à tous les pré-requis en matière<br />

<strong>de</strong> téléphonie, avec notamment une fonction <strong>de</strong><br />

Call Admission Control pour gérer la ban<strong>de</strong> passante et<br />

la qualité <strong>de</strong>s appels. Il sera interopérable avec tous les<br />

PBX existants dans les entreprises. <strong>Le</strong> lancement<br />

commercial est prévu pour le second semestre 2010 et<br />

les ambitions sont gran<strong>de</strong>s, car l’éditeur estime que dans<br />

les trois prochaines années, plus <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong>s nouvelles<br />

applications inclueront <strong>de</strong>s communications unifiées et<br />

que 50 % <strong>de</strong>s appels VoIP serviront à transmettre bien<br />

plus d’informations que la voix seule. D’ailleurs, CS14<br />

innovera en permettant <strong>de</strong> savoir où sont situés les interlocuteurs<br />

dans l’entreprise et <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s collègues<br />

en fonction <strong>de</strong> leur domaine d’expertise.<br />

« Nous disposons <strong>de</strong> multiples<br />

moyens <strong>de</strong> communication,<br />

mais 36 % <strong>de</strong>s salariés<br />

reconnaissent pourtant<br />

rencontrer <strong>de</strong>s difficultés<br />

pour joindre leurs<br />

interlocuteurs (...). Il f<strong>au</strong>t<br />

prendre en compte la<br />

difficulté que représente<br />

<strong>au</strong>jourd’hui pour chacun<br />

d'entre nous la gestion <strong>de</strong>s<br />

moyens <strong>de</strong> communication ».<br />

Isabelle Scemla,<br />

chef <strong>de</strong> produits<br />

communications<br />

unifiées chez<br />

Microsoft<br />

« L’objectif <strong>de</strong> cette nouvelle<br />

version [l’instant<br />

Communication Server 14]<br />

est vraiment <strong>de</strong> nous<br />

positionner comme un acteur<br />

à part entière du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

télécoms ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

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33 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


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Dossier communications unifiées<br />

Par Hervé Reyn<strong>au</strong>d<br />

Polycom veut créer un<br />

écosystème <strong>au</strong>tour <strong>de</strong>s<br />

solutions <strong>de</strong> collaboration et<br />

<strong>de</strong> communications unifiées<br />

Polycom a présenté en début d’année<br />

sa stratégie POCN (Polycom Open<br />

Collaboration Network) qui a pour objectif<br />

la constitution d’un écosystème <strong>au</strong>tour<br />

<strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> collaboration et <strong>de</strong><br />

communications unifiées, sur le principe<br />

<strong>de</strong> l’interopérabilité. Pour l’heure, Polycom<br />

a passé <strong>de</strong>s accords avec Microsoft,<br />

IBM, Juniper, Broadsoft, Siemens, Avaya<br />

et HP. « POCN est un accélérateur pour<br />

nous », explique Francesco Serra, viceprési<strong>de</strong>nt<br />

pour l’Europe du Sud, « sur les<br />

grands appels d’offres, nous nous retrouvons<br />

ainsi à <strong>de</strong>ux, trois voire quatre<br />

partenaires pour offrir une solution complète<br />

et cohérente ».<br />

Google Apps, les<br />

communications<br />

unifiées qui ne disent<br />

pas leur nom<br />

Cette tendance <strong>de</strong> fond vers les communications unifiées<br />

est également soutenue par un <strong>au</strong>tre phénomène : l’arrivée<br />

sur le marché du travail <strong>de</strong> la génération Y, c’està-dire<br />

<strong>de</strong>s jeunes qui ont grandi avec l’instant messaging<br />

(le chat) et les rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x. C’est une donnée<br />

que les entreprises ne peuvent négliger <strong>au</strong>jourd’hui, pas<br />

plus que les éditeurs. Selon une étu<strong>de</strong> très récente <strong>de</strong><br />

Forrester Research, 26 % <strong>de</strong>s entreprises ont déjà intégré<br />

l’utilisation <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x à <strong>de</strong>s fins externes ou<br />

internes, et la moitié d’entre elles a prévu d’étendre ce<br />

qui a déjà été implémenté. Google Enterprise a bien compris<br />

l’enjeu que représentait l’intégration <strong>de</strong> ces outils<br />

dans les entreprises. « Aujourd’hui, nous disposons <strong>de</strong><br />

plus d’outils <strong>de</strong> communication à l’extérieur <strong>de</strong> l’entreprise<br />

qu’à l’intérieur », explique L<strong>au</strong>rent Guir<strong>au</strong>d, directeur<br />

<strong>de</strong>s déploiements, « les nouvelles générations le comprennent<br />

assez mal et les entreprises ont par conséquent<br />

besoin <strong>de</strong> s’équiper ». Même si Google affiche une image<br />

très grand public, la société est présente sur le marché<br />

<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong>puis 2002 avec Google Search Enterprise,<br />

puis avec ses Google Apps <strong>de</strong>puis 2007. « Nous<br />

cherchons à proposer <strong>de</strong>s outils qui permettent <strong>au</strong>x utilisateurs<br />

<strong>de</strong> communiquer <strong>de</strong> manière plus efficace », explique<br />

L<strong>au</strong>rent Guir<strong>au</strong>d, « toutefois nous parlons plutôt<br />

chez nous <strong>de</strong> solutions <strong>de</strong> collaboration unifiée ». Et<br />

Google, malgré cette subtilité sémantique - peut être <strong>de</strong>stinée<br />

à faire diversion -, continue le déploiement <strong>de</strong> son<br />

offre entreprises puisque, sur Google Apps Market Place,<br />

<strong>de</strong>s partenaires proposent désormais <strong>de</strong>s solutions<br />

d’intégration. « Nous avons <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong>s relations avec <strong>de</strong>s<br />

SSII comme Cap Gemini ou SQLI notamment », ajoute<br />

L<strong>au</strong>rent Guir<strong>au</strong>d. Et parallèlement, plusieurs projets sont<br />

en cours, comme Google Talk Vi<strong>de</strong>o, une solution <strong>de</strong> conferencing<br />

point à point et Google Voice, solution <strong>de</strong> mise<br />

en relation vocale disponible <strong>au</strong>x Etats-Unis mais pas encore<br />

en France. Toutefois, la vraie VoIP <strong>de</strong> Google pourrait<br />

naître du rachat <strong>de</strong> Gizmo 5 effectué en fin d’année<br />

Francesco Serra,<br />

vice- prési<strong>de</strong>nt pour l’Europe<br />

du Sud chez Polycom<br />

<strong>de</strong>rnière. Par ailleurs, Google Wave pourrait <strong>au</strong>ssi être<br />

mis en avant pour améliorer la productivité <strong>de</strong>s entreprises.<br />

D’ailleurs, Novell, qui vient <strong>de</strong> présenter Novell<br />

Pulse, sa première plate-forme <strong>de</strong> collaboration en temps<br />

réel pour les entreprises, a annoncé collaborer avec<br />

Google dans le cadre <strong>de</strong> Google Wave. En fait, Novell<br />

fournit une couche entreprises à Google Wave et, <strong>de</strong> manière<br />

plus formelle, <strong>de</strong>vient un <strong>de</strong>s premiers fournisseurs<br />

<strong>de</strong> services sous le protocole Google Wave Fe<strong>de</strong>ration<br />

conçu par l’éditeur <strong>de</strong> Mountain View. Techniquement,<br />

Novell Pulse réunit dans une seule solution <strong>de</strong>s outils<br />

<strong>de</strong> messagerie électronique, <strong>de</strong> création <strong>de</strong> documents<br />

et <strong>de</strong> rése<strong>au</strong> social, avec <strong>de</strong>s fonctions avancées <strong>de</strong> sécurité<br />

et <strong>de</strong> gestion. « C’est une solution qui permet, <strong>au</strong><br />

travers d’un navigateur web, <strong>de</strong> récupérer <strong>de</strong> l’information<br />

et <strong>de</strong> travailler en temps réel <strong>de</strong> manière collaborative »,<br />

explique Lionel Musquin, ingénieur avant-vente.<br />

Visio et rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x intégrés dans<br />

le SI <strong>de</strong> l’entreprise<br />

Globalement, l’intégration <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x dans leur<br />

SI constitue un enjeu important pour les entreprises (voir<br />

encadré), et les éditeurs le savent bien. « Aujourd’hui,<br />

les entreprises qui prennent <strong>de</strong> l’avance le font dans <strong>de</strong>ux<br />

directions : d’une part en intégrant la visio et la téléprésence<br />

dans les postes <strong>de</strong> travail, et d’<strong>au</strong>tre part en<br />

intégrant les rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x dans leur SI, notamment<br />

pour faire <strong>de</strong>s commun<strong>au</strong>tés d’intérêts et pouvoir<br />

contacter <strong>de</strong>s experts le plus rapi<strong>de</strong>ment possible », explique<br />

Pierre Fleishmann, responsable <strong>de</strong> l’offre UC² chez<br />

IBM. Dans cette perspective, Big Blue a développé une<br />

solution, baptisée Lotus Connection, permettant <strong>au</strong>x entreprises<br />

<strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x en interne,<br />

avec une passerelle vers l’extérieur <strong>au</strong>torisant, par<br />

exemple, une liaison avec LinkedIn. « C’est la première<br />

offre <strong>de</strong> ce type sur le marché », indique Pierre Fleishmann.<br />

Toutefois, d’<strong>au</strong>tres acteurs, notamment Microsoft,<br />

vont sans doute <strong>au</strong>ssi proposer ce type <strong>de</strong> solutions dans<br />

un proche avenir. Mais IBM, dans le cadre <strong>de</strong> son offre<br />

UC² (Unified Communications and Collaboration) propose<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

Pierre Fleishman,<br />

responsable <strong>de</strong><br />

l’offre UC² chez IBM.<br />

« Aujourd’hui, les entreprises<br />

qui prennent <strong>de</strong> l’avance le<br />

font dans <strong>de</strong>ux directions :<br />

d’une part en intégrant la visio<br />

et la téléprésence dans les<br />

postes <strong>de</strong> travail, et d’<strong>au</strong>tre<br />

part en intégrant les rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x dans leur SI,<br />

notamment pour faire <strong>de</strong>s<br />

commun<strong>au</strong>tés d’intérêts et<br />

pouvoir contacter <strong>de</strong>s experts<br />

le plus rapi<strong>de</strong>ment possible ».<br />

L<strong>au</strong>rent Guir<strong>au</strong>d,<br />

directeur <strong>de</strong>s<br />

déploiements chez<br />

Google France<br />

« Nous cherchons à proposer<br />

<strong>de</strong>s outils qui permettent <strong>au</strong>x<br />

utilisateurs <strong>de</strong> communiquer<br />

<strong>de</strong> manière plus efficace,<br />

toutefois nous parlons plutôt<br />

chez nous <strong>de</strong> solutions <strong>de</strong><br />

collaboration unifiée ».<br />

Lionel Musquin,<br />

ingénieur avantvente<br />

chez Novell<br />

« Novell Pulse est une solution<br />

qui permet, <strong>au</strong> travers d’un<br />

navigateur web, <strong>de</strong> récupérer<br />

<strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong><br />

travailler en temps réel <strong>de</strong><br />

manière collaborative ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

34


Projet1:Mise en page 1 10/10/2008 12:04 Page 1


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Dossier communications unifiées<br />

Par Hervé Reyn<strong>au</strong>d<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

P<strong>au</strong>l-Emile Guyon,<br />

directeur pour la<br />

France <strong>de</strong> ShoreTel.<br />

« Nous avons fait <strong>de</strong>s<br />

communications unifiées un<br />

domaine d’expertise <strong>de</strong>puis<br />

<strong>de</strong> nombreuses années ».<br />

toute la palette <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> communication avec Lotus<br />

Sametime pour la messagerie unifiée, mais <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong>s<br />

solutions <strong>de</strong> convergence <strong>de</strong>s flux, d’instant messaging,<br />

<strong>de</strong> communication vidéo, <strong>de</strong> webconferencing et d’intégration<br />

<strong>de</strong> ces outils dans les applications métier. Ce<br />

qui ne l’empêche pas <strong>de</strong> passer <strong>de</strong>s partenariats avec<br />

d’<strong>au</strong>tres acteurs puisqu’il a notamment annoncé l’interopérabilité<br />

<strong>de</strong> Lotus et <strong>de</strong> Sametime avec l’offre <strong>de</strong><br />

communications unifiées <strong>de</strong> ShoreTel, allant même jusqu’à<br />

créer une offre spécifique baptisée ShoreTel for IBM<br />

Lotus Foundation. « C’est la brique qu’IBM n’avait pas »,<br />

justifie P<strong>au</strong>l-Emile Guyon, directeur pour la France <strong>de</strong> ShoreTel.<br />

L’offre s’appuie sur la technologie <strong>de</strong> communications<br />

IP <strong>de</strong> ShoreTel et sur la plate-forme IBM UC², elle<br />

est <strong>de</strong>stinée à fournir une solution complète <strong>au</strong>x PME,<br />

pour un coût ajusté. « Nous avons fait <strong>de</strong>s communications<br />

unifiées un domaine d’expertise <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses<br />

années » explique P<strong>au</strong>l-Emile Guyon. En effet,<br />

ShoreTel propose tous les outils <strong>de</strong> communication, y compris<br />

la voix, dans <strong>de</strong>s solutions pouvant servir jusqu’à<br />

20 000 utilisateurs. TeamViewer cible, lui, <strong>au</strong>ssi les entreprises<br />

avec son offre <strong>de</strong> communication basé sur le<br />

partage d’écran à distance. « TeamViewer est <strong>au</strong>jourd’hui<br />

utilisé par 60 millions <strong>de</strong> personnes dans le mon<strong>de</strong>, dans<br />

<strong>de</strong>s environnements professionnels comme privés », explique<br />

Constantin Falcoianu, responsable marketing, « notamment<br />

pour transférer <strong>de</strong>s fichiers ou pour faire <strong>de</strong>s<br />

présentations à distance ».<br />

<strong>Le</strong>s télécoms en plein<br />

dans la partie<br />

Bien entendu, les acteurs télécoms comptent bien tirer<br />

<strong>au</strong>ssi leur épingle du jeu sur le marché <strong>de</strong>s communications<br />

unifiées. Aastra propose sa solution TWP (Telephony<br />

Web Portal), qui est une offre <strong>de</strong> travail collaboratif<br />

avec une interface unique pour tous les outils <strong>de</strong><br />

communication et un tool kit pour le développement d’applis<br />

XML. On y retrouve les fonctions <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong>s appels<br />

<strong>de</strong>puis le PC, <strong>de</strong> messagerie instantanée, d’envoi<br />

<strong>de</strong> SMS, d’e-mails, <strong>de</strong> conférence téléphonique, <strong>de</strong> partage<br />

<strong>de</strong> bure<strong>au</strong>, d’accès unifié <strong>au</strong>x multiples annuaires,<br />

et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> présence. La version 3.1, qui vient <strong>de</strong><br />

sortir, intègre la vidéo et permet la mise en place <strong>de</strong> vidéoconférences<br />

multipoints (jusqu’à 10 participants). « L’intégration<br />

<strong>de</strong> la vidéo sur le poste <strong>de</strong> travail est la gran<strong>de</strong><br />

tendance chez nous », explique Jean-Denis Garo, directeur<br />

marketing, « plus globalement, en ajoutant une<br />

couche collaborative <strong>au</strong>-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la ToIP, les entreprises<br />

peuvent rapi<strong>de</strong>ment optimiser l’efficacité <strong>de</strong> leurs collaborateurs<br />

». Pour l’instant, l’offre est compatible<br />

avec OCS <strong>de</strong> Microsoft, mais n’est pas interopérable. De<br />

son côté, Alcatel-Lucent met en avant son offre Omnitouch<br />

8600 My Instant Communicator, qui permet<br />

d’avoir accès, via une interface unique, <strong>au</strong>x outils <strong>de</strong> messagerie<br />

unifiée, <strong>de</strong> téléphonie sur PC, <strong>de</strong> collaboration<br />

synchrone et asynchrone. Avaya est lui présent sur ce<br />

marché avec sa gamme One X (Mobile, Portal, <strong>Des</strong>ktop<br />

notamment). « <strong>Le</strong> marché <strong>de</strong>s communications unifiées<br />

est plein d’avenir, mais il est encore principalement tiré<br />

par celui <strong>de</strong> la communication sur IP, l’unification ne vient<br />

qu’ensuite dans les entreprises et reste une option pour<br />

l’instant », indique Eric Buhagiar, directeur marketing,<br />

« mais l’adoption va incontestablement venir, d’<strong>au</strong>tant<br />

plus que l’évolution <strong>de</strong>s modèles traditionnels d’organisation<br />

du travail intéresse tout <strong>au</strong>tant les salariés que<br />

les employeurs ». Effectivement, les premiers y gagnent<br />

Jean-Denis Garo,<br />

directeur<br />

marketing chez<br />

Aastra<br />

« L’intégration <strong>de</strong> la vidéo sur<br />

le poste <strong>de</strong> travail est la<br />

gran<strong>de</strong> tendance chez nous,<br />

plus globalement, en ajoutant<br />

une couche collaborative <strong>au</strong><strong>de</strong>ssus<br />

<strong>de</strong> la ToIP, les<br />

entreprises peuvent<br />

rapi<strong>de</strong>ment optimiser<br />

l’efficacité <strong>de</strong> leurs<br />

collaborateurs ».<br />

Constantin<br />

Falcoianu,<br />

responsable<br />

marketing chez<br />

TeamViewer<br />

« TeamViewer est <strong>au</strong>jourd’hui<br />

utilisé par 60 millions <strong>de</strong><br />

personnes dans le mon<strong>de</strong>,<br />

dans <strong>de</strong>s environnements<br />

professionnels comme privés,<br />

notamment pour transférer<br />

<strong>de</strong>s fichiers ou pour faire <strong>de</strong>s<br />

présentations à distance ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

36


JDT207-P32-P38-Dossier CU HR OKAG:Mise en page 1 03/05/2010 16:43 Page 37<br />

ILS ONT<br />

DIT<br />

Eric Buhagiar,<br />

directeur<br />

marketing chez<br />

Avaya France<br />

« <strong>Le</strong> marché <strong>de</strong>s<br />

communications unifiées est<br />

plein d’avenir, mais il est<br />

encore principalement tiré par<br />

celui <strong>de</strong> la communication sur<br />

IP, l’unification ne vient<br />

qu’ensuite dans les entreprises<br />

et reste une option pour<br />

l’instant ».<br />

Thierry Gluzman,<br />

directeur technique<br />

<strong>de</strong> Cycos et<br />

directeur <strong>de</strong>s<br />

services <strong>de</strong> Siemens<br />

Enterprise<br />

Communications<br />

« Aujourd’hui, en matière <strong>de</strong><br />

communications unifiées, le<br />

webconferencing et les outils<br />

<strong>de</strong> travail collaboratif<br />

constituent <strong>de</strong>s briques<br />

basiques, l’intérêt tient<br />

surtout dans leur bonne<br />

intégration dans le SI ».<br />

Sébastien<br />

Vuillemin,<br />

directeur du<br />

programme <strong>de</strong><br />

communications<br />

unifiées pour la<br />

France chez OBS<br />

« Nous travaillons <strong>de</strong> manière<br />

permanente sur l’intégration,<br />

la fluidité, la systématisation<br />

<strong>de</strong> l’unification, nous<br />

proposons déjà, par exemple,<br />

du click to téléprésence ».<br />

en flexibilité, et les seconds peuvent économiser <strong>de</strong>s m².<br />

Et comme cette tendance vient en sus <strong>de</strong> l’arrivée <strong>de</strong> la<br />

génération Y sur le marché du travail, l’adoption véritable<br />

<strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> communications unifiées ne <strong>de</strong>vrait pas<br />

tar<strong>de</strong>r. « En effet, la vocation <strong>de</strong>s communications unifiées<br />

est <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong> permettre <strong>au</strong>x entreprises d’améliorer<br />

leur agilité », indique François Moïse, responsable<br />

<strong>de</strong> l’activité communications unifiées et collaboration chez<br />

Cisco. Dans l’offre Cisco, UCM (Unified Communication<br />

Manager) constitue la brique <strong>de</strong> base pour la gestion <strong>de</strong><br />

la voix et <strong>de</strong> la messagerie. UCCX (Unified Communication<br />

Contact Center Express), UCCE (Unified Contact Center<br />

Enterprise) et le client Mobile Communicator viennent<br />

en complément. La brique Webex apporte elle les solutions<br />

d’e-mailing et <strong>de</strong> webconferencing. « Il est possible<br />

d’insourcer la voix et la vidéo sur ce webconferencing<br />

», précise François Moïse.<br />

Si les entreprises prennent conscience<br />

<strong>de</strong> l’importance qu’occupent les rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x pour leurs collaborateurs,<br />

elles voient <strong>au</strong>ssi le risque que ceux-ci<br />

peuvent leur faire courir en matière <strong>de</strong><br />

sécurité. « Pourtant, globalement, les rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x constituent une formidable<br />

opportunité pour les entreprises<br />

plutôt qu’un risque », estime Christine<br />

Balagué, maître <strong>de</strong> conférences à l’Institut<br />

Télécoms et <strong>au</strong>teur d’un ouvrage sur<br />

le sujet (Facebook, Twitter et les <strong>au</strong>tres,<br />

<strong>au</strong>x éditions Pearson), « en effet, il f<strong>au</strong>t<br />

bien voir que les marchés d’<strong>au</strong>jourd’hui<br />

sont <strong>de</strong>venus <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> conversations,<br />

c’est-à-dire que les échanges entre<br />

Vers une intégration <strong>de</strong><br />

plus en plus forte<br />

De son côté, Siemens Enterprise Communications a présenté<br />

sur le <strong>de</strong>rnier VoiceCon sa nouvelle plate-forme<br />

Open Scape Enterprise 2010. Elle dispose <strong>de</strong> fonctionnalités<br />

inédites et est entièrement virtualisable (compatible<br />

avec l’architecture VMware). Surtout, la stratégie<br />

<strong>de</strong> Siemens est <strong>de</strong> fusionner Open Scape Enterprise<br />

avec la plate-forme <strong>de</strong> communications unifiées <strong>de</strong><br />

Cycos (partenaire <strong>de</strong> longue date <strong>de</strong> l’équipementier, ndlr).<br />

« L’idée est <strong>de</strong> fusionner les <strong>de</strong>ux plates-formes dans un<br />

ou <strong>de</strong>ux ans, ce qui permettrait à Siemens d’être ouvert<br />

et multi-constructeurs », explique Thierry Gluzman,<br />

directeur technique <strong>de</strong> Cycos et directeur <strong>de</strong>s services<br />

<strong>de</strong> Siemens Enterprise Communications. La plate-forme<br />

<strong>de</strong> Cycos est une plate-forme middleware intégrant <strong>de</strong><br />

la messagerie unifiée, du CTI, <strong>de</strong> la collaboration, <strong>de</strong> la<br />

messagerie instantanée et <strong>de</strong>s applications métier. « Aujourd’hui,<br />

en matière <strong>de</strong> communications unifiées, le webconferencing<br />

et les outils <strong>de</strong> travail collaboratif constituent<br />

<strong>de</strong>s briques basiques », explique Thierry Gluzman,<br />

« l’intérêt tient surtout dans leur bonne intégration dans<br />

le SI, et c’est justement pour enrichir différentes applications,<br />

et pas seulement le poste <strong>de</strong> travail, que les entreprises<br />

utilisent nos solutions ». Siemens n’est<br />

d’ailleurs pas le seul à insister sur cet argument : le credo<br />

<strong>de</strong> bon nombre d’acteurs est effectivement d’aller vers<br />

toujours plus d’intégration. C’est notamment la position<br />

<strong>de</strong>s opérateurs. « Nous travaillons <strong>de</strong> manière permanente<br />

sur l’intégration, la fluidité, la systématisation <strong>de</strong><br />

l’unification », explique Sébastien Vuillemin, directeur<br />

du programme <strong>de</strong> communications unifiées pour la France<br />

chez Orange Business Services, « nous proposons déjà,<br />

par exemple, du click to téléprésence ». <strong>Le</strong> sujet <strong>de</strong>vient<br />

une priorité chez l’opérateur qui est en train <strong>de</strong> se structurer<br />

en interne pour ce marché <strong>de</strong>s communications unifiées.<br />

« L’avenir <strong>de</strong> la téléphonie est là », poursuit Sébastien<br />

Vuillemin, « mais nous ne croyons pas <strong>au</strong> grand<br />

soir, <strong>notre</strong> stratégie est <strong>de</strong> permettre l’interopérabilité<br />

entre les outils existants ». Et les outils sont assez complets<br />

chez OBS qui propose <strong>de</strong> la messagerie unifiée, <strong>de</strong><br />

la gestion <strong>de</strong> présence, du partage <strong>de</strong> documents (avec<br />

Business Together with Microsoft), <strong>de</strong> la conférence vidéo<br />

(avec Open Vi<strong>de</strong>o Présence et Téléprésence), ou encore<br />

<strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> travail collaboratif. « Aujourd’hui, dans<br />

nos appels d’offres, le sujet <strong>de</strong>s communications unifiées<br />

est toujours abordé, et parfois <strong>de</strong> manière centrale par<br />

<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> front office clients comme les call centers<br />

», indique Cédric Parent, directeur marketing pour<br />

la convergence et les communications unifiées.<br />

<strong>Le</strong>s Communications<br />

Unifiées,éEtape ultime<br />

<strong>de</strong> la convergence ?<br />

Pour les opérateurs, la tendance vers les communications<br />

unifiées constitue une étape supplémentaire<br />

dans la convergence qui drive le marché <strong>de</strong>s TIC <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs années. « <strong>Le</strong>s communications unifiées consti-<br />

<strong>Le</strong>s rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x : une opportunité<br />

pour les entreprises ?<br />

consommateurs influencent leurs comportements<br />

d’achats ». En effet, la pratique<br />

veut que, <strong>de</strong> plus en plus souvent,<br />

les consommateurs prennent <strong>de</strong>s informations<br />

online avant d’acheter un produit.<br />

« Par conséquent, les entreprises<br />

doivent être sur les rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x », indique<br />

Christine Balagué, « <strong>au</strong>jourd’hui,<br />

<strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x postes <strong>de</strong> community manager<br />

sont créés dans les entreprises,<br />

avec comme objectif d’aller sur ces<br />

conversations online afin <strong>de</strong> gérer les<br />

commun<strong>au</strong>tés <strong>de</strong> clients ». <strong>Le</strong>s agences<br />

<strong>de</strong> communication commencent<br />

d’ailleurs elles <strong>au</strong>ssi à intégrer cette prestation<br />

à leur catalogue <strong>de</strong> services.<br />

Christine Balagué,<br />

maître <strong>de</strong> conférences à l’Institut Télécoms<br />

et <strong>au</strong>teur <strong>de</strong> l’ouvrage « Facebook,<br />

Twitter et les <strong>au</strong>tres »<br />

37 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P32-P38-Dossier CU HR OKAG:Mise en page 1 03/05/2010 16:44 Page 38<br />

Dossier communications unifiées<br />

Par Hervé Reyn<strong>au</strong>d<br />

Citrix vers <strong>de</strong>s<br />

communications<br />

unifiées en mo<strong>de</strong> SaaS<br />

<strong>Le</strong>s communications unifiées<br />

sont encore trop souvent synonyme<br />

d’achat <strong>de</strong> hardware<br />

et d’installation dans le rése<strong>au</strong><br />

local », estime Sophie Vandriessche,<br />

directrice <strong>de</strong>s ventes<br />

EMEA <strong>de</strong> Citrix Online, « pour<br />

les grands comptes, le coût<br />

peut se justifier, mais pour les<br />

PME, il s’agit <strong>de</strong> dépenses<br />

considérables ». Aussi, Citrix<br />

propose <strong>au</strong>jourd’hui un ensemble<br />

<strong>de</strong> solutions en mo<strong>de</strong><br />

SaaS, qui peuvent être intégrées<br />

dans Outlook notamment.<br />

« Il est possible <strong>de</strong> se<br />

Sophie Vandriessche,<br />

directrice <strong>de</strong>s ventes EMEA<br />

<strong>de</strong> Citrix Online<br />

connecter à nos services <strong>de</strong>puis n’importe quel rése<strong>au</strong> et n’importe<br />

quel terminal », précise Sophie Vandriessche, « par exemple, il est<br />

possible <strong>de</strong> commencer une communication sur MSN et <strong>de</strong> la poursuivre<br />

sur les services <strong>de</strong> collaboration <strong>de</strong> Citrix Online ».<br />

tuent <strong>au</strong>jourd’hui un marché qui est en train <strong>de</strong> se<br />

construire, mais sur une vraie attente <strong>de</strong>s entreprises »,<br />

explique Pierre-Yves Rallet, directeur marketing <strong>de</strong> SFR<br />

Business Team, « c’est désormais le marché qui matérialise<br />

le mieux la convergence ». SFR Business Team<br />

répond pour l’instant à cette attente avec différentes<br />

briques applicatives, mais surtout avec SFR Business<br />

Conferencing <strong>de</strong>puis la fin <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong>rnière.<br />

En effet, cette offre permet <strong>de</strong> faire du webconferencing,<br />

avec partage <strong>de</strong> documents, <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>dioconferencing,<br />

et d’avoir son interlocuteur en vidéo dans<br />

un coin <strong>de</strong> l’écran. « <strong>Le</strong> service est disponible à partir<br />

d’un PC, d’un téléphone fixe ou d’un mobile et nous<br />

sommes en train d’ajouter la partie visio », précise Pierre-Yves<br />

Rallet, « nous travaillons <strong>au</strong>ssi sur son intégration<br />

dans les outils existants dans l’entreprise, comme<br />

Outlook notamment ».<br />

De son côté, Bouygues Télécom Entreprises propose<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> convergence fixe-mobile avec Business<br />

Synchro, mais surtout <strong>de</strong> l’unification data avec<br />

Net Synchro. « Nous n’avons pas encore à <strong>notre</strong> catalogue<br />

d’unification totale <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> communications,<br />

cela constitue un axe important <strong>de</strong> développement<br />

», explique Luc Perr<strong>au</strong>din, directeur marketing,<br />

« le marché va <strong>de</strong> plus en plus dans le sens du rassemblement<br />

<strong>de</strong> solutions, mais chez nous, il est toutefois<br />

déjà possible d’intégrer Microsoft OCS avec <strong>notre</strong><br />

solution ».<br />

Verizon Business s’appuie lui <strong>au</strong>ssi sur Microsoft pour<br />

proposer une expérience <strong>de</strong> communications unifiées<br />

à ses clients. En effet, l’opérateur américain est <strong>au</strong>jourd’hui<br />

partenaire SIP trunking <strong>de</strong> Microsoft. Ainsi,<br />

les clients VoIP <strong>de</strong> Verizon Business peuvent utiliser<br />

OCS pour optimiser l’usage <strong>de</strong> leurs communications.<br />

« Dans une logique <strong>de</strong> communications unifiées, la fondation<br />

reste la partie IP que nous fournissons grâce<br />

à <strong>notre</strong> rése<strong>au</strong> global », explique Françoise Boardmann,<br />

chef <strong>de</strong> produits pour les solutions <strong>de</strong> collaboration en<br />

Europe, « en effet, avec du SIP trunking, nous pouvons<br />

connecter la voix et la data sur les mêmes accès, ce<br />

qui permet <strong>de</strong> monter ensuite sur la partie applicative,<br />

pour laquelle nous collaborons avec Microsoft ».<br />

Une démonstration <strong>de</strong> plus que la compatibilité et l’interopérabilité<br />

entre les solutions est synonyme <strong>de</strong> valeur<br />

ajoutée. ■<br />

Françoise<br />

Boardmann,<br />

chef <strong>de</strong> produits<br />

pour les solutions<br />

<strong>de</strong> collaboration en<br />

Europe chez Verizon<br />

Business<br />

« Dans une logique <strong>de</strong><br />

communications unifiées, la<br />

fondation reste la partie IP que<br />

nous fournissons grâce à<br />

<strong>notre</strong> rése<strong>au</strong> global ».<br />

Cédric Parent,<br />

directeur marketing<br />

pour la convergence<br />

et les<br />

communications<br />

unifiées chez OBS<br />

« Aujourd’hui, dans nos appels<br />

d’offres, le sujet <strong>de</strong>s<br />

communications unifiées est<br />

toujours abordé, et parfois <strong>de</strong><br />

manière centrale par <strong>de</strong>s<br />

entreprises <strong>de</strong> front office<br />

clients comme les call centers ».<br />

Pierre Yves<br />

Rallet,<br />

directeur<br />

marketing <strong>de</strong> SFR<br />

Business Team<br />

« <strong>Le</strong>s communications unifiées<br />

constituent <strong>au</strong>jourd’hui un<br />

marché qui est en train <strong>de</strong> se<br />

construire, mais sur une vraie<br />

attente <strong>de</strong>s entreprises, c’est<br />

désormais le marché qui<br />

matérialise le mieux la<br />

convergence ».<br />

Luc Perr<strong>au</strong>din,<br />

directeur<br />

marketing chez<br />

Bouygues Telecom<br />

Entreprises<br />

« <strong>Le</strong> marché va <strong>de</strong> plus en plus<br />

dans le sens du rassemblement<br />

<strong>de</strong> solutions, mais chez nous, il<br />

est toutefois déjà possible<br />

d’intégrer Microsoft OCS avec<br />

<strong>notre</strong> solution ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

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Projet1:Mise en page 1 31/03/2010 10:46 Page 1


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Nominations<br />

les gens & les chiffres<br />

ALCATEL LUCENT<br />

Depuis le 1 er mai 2010 Pascal Homsy,<br />

diplômé <strong>de</strong> Telecom <strong>Paris</strong>Tech (ex-ENST), est<br />

<strong>de</strong>venu Responsable <strong>de</strong>s activités d’Alcatel-<br />

Lucent pour la France et Directeur du compte<br />

global FT-Orange. Il succè<strong>de</strong> à ce poste à<br />

Pierre Barnabé (cf JDT 206). A sa charge : la<br />

gestion globale <strong>de</strong>s opérations et <strong>de</strong> la<br />

déclinaison <strong>de</strong>s orientations stratégiques du<br />

CA<br />

CA (ex-Computer Associates), éditeur majeur<br />

dans les logiciels pour la gestion <strong>de</strong>s SI a<br />

recruté, en provenance <strong>de</strong> McAfee (sécurité)<br />

Ronald Huber, qui <strong>de</strong>vient son Vice-<br />

Prési<strong>de</strong>nt Senior pour l’Europe du Sud. A sa<br />

charge : contribuer à la stratégie d’expansion<br />

<strong>de</strong> CA sur une région qui couvre cinq<br />

territoires (France, Italie, Espagne, Portugal<br />

et Israël). Ronald Huber a plus <strong>de</strong> 22 ans<br />

d’expérience dans la commercialisation <strong>de</strong><br />

solutions technologiques en Europe et est<br />

particulier décliner le positionnement <strong>de</strong> la<br />

nouvelle marque Colt et l’évolution <strong>de</strong> son<br />

offre sur ses marchés en Europe. Basé en<br />

France, il a rejoint la société en octobre 2007<br />

en tant que Directeur Marketing produits <strong>de</strong><br />

la Division PME du <strong>groupe</strong>. Avant <strong>de</strong> rejoindre<br />

Colt, Carl Robertson a occupé plusieurs<br />

postes <strong>de</strong> direction commerciale et marketing<br />

sur le marché rési<strong>de</strong>ntiel, le marché <strong>de</strong>s PME<br />

et celui <strong>de</strong>s grands comptes internation<strong>au</strong>x.<br />

En tant que Directeur <strong>de</strong>s Programmes<br />

Marketing et Ventes chez Orange Business<br />

Services, il était chargé <strong>de</strong> la refonte <strong>de</strong>s<br />

services. Chez Equant, il a notamment occupé<br />

les fonctions <strong>de</strong> Directeur <strong>de</strong> la stratégie<br />

commerciale et Directeur marketing produits.<br />

Groupe dans l’Hexagone. Basé à Vélizy et<br />

reportant à Adolfo Hernan<strong>de</strong>z, Prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong>s activités EMEA, Pascal Homsy était<br />

précé<strong>de</strong>mment, dix ans après son arrivée chez<br />

ALU, Directeur Commercial du compte global<br />

FT-Orange pour le <strong>groupe</strong>, un an après son<br />

accession <strong>au</strong>x ventes du segment Carrier<br />

(Rése<strong>au</strong>x Opérateurs) <strong>de</strong> la région Europe Sud.<br />

De 2004 à 2007, il fut Vice Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

division Voix et Services, ainsi que<br />

responsable <strong>de</strong> la branche rése<strong>au</strong>x fixes<br />

d'Alcatel CIT. Auparavant, il a occupé <strong>de</strong>s<br />

fonctions d'avant-vente et <strong>de</strong>s responsabilités<br />

commerciales chez Philips-TRT, puis chez<br />

Lucent Technologies.<br />

Mobile en charge <strong>de</strong>s Ventes, <strong>de</strong> la Logistique<br />

et du Service Clients et encore Directeur<br />

Commercial Europe et Amérique Latine chez<br />

Alcatel Radiotéléphone, après avoir travaillé<br />

chez Afrique Mét<strong>au</strong>x et Sagem.<br />

AT&T<br />

Nicolas <strong>Le</strong>moine est nommé Viceprési<strong>de</strong>nt<br />

d’AT&T pour la France et l’Europe<br />

du Sud. En rejoignant l’équipe dirigeante<br />

européenne, il a pour objectif <strong>de</strong> poursuivre<br />

le développement en Europe du Sud <strong>de</strong><br />

reconnu comme un précurseur dans le<br />

repositionnement stratégique <strong>de</strong>s équipes<br />

commerciales sur la vente <strong>de</strong> solutions.<br />

Avant <strong>de</strong> rejoindre CA, il était Vice Prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> McAfee pour le Benelux et les pays<br />

nordiques. Il avait précé<strong>de</strong>mment occupé les<br />

fonctions <strong>de</strong> Vice Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> HP Software<br />

and Solutions (sur la région « Greater Western<br />

Europe »). Il a <strong>au</strong>ssi travaillé à un h<strong>au</strong>t nive<strong>au</strong><br />

chez Siebel Systems et IBM.<br />

COLT<br />

HUB TELECOM<br />

L’opérateur IP, filiale spécialisée d'Aéroports<br />

<strong>de</strong> <strong>Paris</strong>, indique que David Chaigne,<br />

37 ans, est <strong>de</strong>venu récemment son Directeur<br />

<strong>de</strong>s Achats et Moyens Génér<strong>au</strong>x, <strong>au</strong> sein <strong>de</strong><br />

la Direction Finance et Supports du <strong>groupe</strong>.<br />

A ce poste, ses missions essentielles sont<br />

d’adapter la politique d’achats <strong>au</strong>x synergies<br />

entre le <strong>groupe</strong> Hub télécom et ses nouvelles<br />

filiales, notamment <strong>de</strong>puis l’acquisition <strong>de</strong><br />

Mastern<strong>au</strong>t, et <strong>de</strong> piloter directement sa mise<br />

ATOS ORIGIN<br />

La société <strong>de</strong> services informatiques a<br />

récemment nommé Bruno Fabre <strong>au</strong><br />

poste <strong>de</strong> Vice Prési<strong>de</strong>nt Exécutif en charge<br />

du secteur <strong>de</strong>s Télécoms et <strong>de</strong>s Médias à<br />

l’échelle mondiale. Sa mission ? Mettre en<br />

place et développer la stratégie permettant<br />

à la firme <strong>de</strong> renforcer et accroître ses<br />

activités sur les marchés télécoms et médias.<br />

Membre du Comité Exécutif, il reporte à Gilles<br />

Grapinet, Directeur Général Adjoint d’Atos<br />

Origin, en charge <strong>de</strong>s Fonctions Globales du<br />

Groupe. Bruno Fabre était précé<strong>de</strong>mment<br />

Directeur Général <strong>de</strong> Thomson Telecom et<br />

membre du Comité Exécutif <strong>de</strong> Thomson.<br />

Auparavant, il a été Directeur Général<br />

d’Atlinks, joint venture entre Alcatel et<br />

Thomson, Vice Prési<strong>de</strong>nt d’Alcatel Téléphonie<br />

l’opérateur. Il sera à ce titre responsable du<br />

développement commercial et <strong>de</strong> la gestion<br />

<strong>de</strong> son importante base <strong>de</strong> clients. Basé à<br />

<strong>Paris</strong>, il reportera à Tom Regent, VP pour la<br />

région EMEA. Avant <strong>de</strong> rejoindre AT&T,<br />

Nicolas <strong>Le</strong>moine a occupé pendant 6 ans les<br />

fonctions <strong>de</strong> Directeur général <strong>de</strong> T-Systems<br />

Telecoms, filiale française <strong>de</strong> Deutsche<br />

Telekom. Auparavant, il a dirigé le<br />

département Télécoms <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />

entreprises puis a accompagné le<br />

développement <strong>de</strong> LDCom et <strong>de</strong> Tenovis. Cet<br />

ingénieur en télécommunications et titulaire<br />

d’un Master HEC en Finance/Management<br />

a débuté sa carrière chez France Telecom et<br />

Transpac.<br />

Carl Robertson se voit nommer<br />

Directeur Marketing <strong>de</strong> Colt. Il est chargé à<br />

ce titre <strong>de</strong> définir et mettre en oeuvre la<br />

stratégie marketing <strong>de</strong> la firme et doit en<br />

en oeuvre sur le terrain. David Chaigne<br />

dispose <strong>de</strong> 12 ans d’expérience dans le<br />

domaine <strong>de</strong>s Achats et services génér<strong>au</strong>x. Il<br />

a notamment été en poste chez Audika et,<br />

plus récemment, chez le loueur <strong>de</strong> véhicules<br />

Avis. Chez Hub Telecom, il est rattaché à la<br />

Direction Générale Finance et Supports sous<br />

la responsabilité <strong>de</strong> L<strong>au</strong>rent Favre.<br />

INFINERA<br />

<strong>Le</strong> fournisseur <strong>de</strong> systèmes optiques<br />

numériques pour les opérateurs, annonce<br />

l’arrivée <strong>de</strong> Dominique Kr<strong>au</strong>t <strong>au</strong><br />

poste <strong>de</strong> Directeur pour le marché Français.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

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JDT207-P40-41-Nominations OKAG:JDT193 03/05/2010 16:47 Page 41<br />

Entreprises. Basé à <strong>Paris</strong>, il est rattaché<br />

directement à Stéphane Richard, le Directeur<br />

général du <strong>groupe</strong>, et <strong>de</strong>vient membre du<br />

Comité Exécutif. Précé<strong>de</strong>mment, il occupait<br />

les fonctions <strong>de</strong> Directeur exécutif en charge<br />

<strong>de</strong> la division Rése<strong>au</strong>x et Opérateurs. Il y a<br />

piloté, entre <strong>au</strong>tres, le renforcement du<br />

rése<strong>au</strong> d’Orange Business Services,<br />

notamment en Asie Pacifique, en Amérique<br />

latine et <strong>au</strong> Moyen-Orient. A son crédit : 17<br />

ans d’expérience dans les télécommunications.<br />

Après un début <strong>de</strong> carrière <strong>au</strong> Ministère <strong>de</strong><br />

l’Industrie en France en 1992, il avait rejoint<br />

le <strong>groupe</strong> FT dès 1996 à la Direction <strong>de</strong>s<br />

Rése<strong>au</strong>x Longue Distance puis, en 2000,<br />

était parti chez Thomson India dont il était le<br />

DG. Son retour chez Orange date <strong>de</strong> 2004, en<br />

tant que Directeur technique.<br />

O’Brien à la Direction Générale <strong>de</strong> Sitel<br />

France et Maroc, qu’il avait rejoint en 2007 en<br />

tant que Directeur Grands Comptes. Ses<br />

principales missions ? <strong>Le</strong> déploiement <strong>de</strong>s<br />

actions locales, ainsi que le développement<br />

<strong>de</strong> relations privilégiées avec les clients. A la<br />

Basé à <strong>Paris</strong>, celui-ci <strong>au</strong>ra en charge la<br />

définition <strong>de</strong>s orientations stratégiques et la<br />

croissance <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> la société. Diplômé<br />

<strong>de</strong> l’INSA Lyon et spécialiste du marché <strong>de</strong>s<br />

télécommunications, Dominique Kr<strong>au</strong>t a<br />

débuté sa carrière chez STMicroelectronics,<br />

puis a occupé <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> direction<br />

commerciale <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s entreprises<br />

telles que Lucent Technologies et ZTE<br />

Corporation, avant donc <strong>de</strong> rejoindre Infinera.<br />

Dans les années 1990, il a joué un rôle<br />

déterminant dans le déploiement du rése<strong>au</strong><br />

France Télécom <strong>de</strong> transport national RTNM<br />

pour le compte <strong>de</strong> Lucent et, dans les années<br />

2000, a ouvert le bure<strong>au</strong> français <strong>de</strong> ZTE avec<br />

comme princip<strong>au</strong>x clients France Télécom et<br />

Outremer Telecom.<br />

ORANGE<br />

BUSINESS<br />

SERVICES<br />

SDS<br />

François Hugues, 53 ans, est nommé<br />

Directeur Commercial & Marketing chez<br />

Splitted-<strong>Des</strong>ktop Systems (SDS), start-up<br />

française. Celui-ci a passé une trentaine<br />

d'années chez <strong>de</strong>s grands constructeurs<br />

informatiques tels que Bull et Compaq. Après<br />

un début <strong>de</strong> carrière comme ingénieur dans<br />

tête d’une équipe <strong>de</strong> 3500 personnes, pour le<br />

compte <strong>de</strong> 40 clients grands comptes, il est<br />

chargé <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s trois sites hexagon<strong>au</strong>x<br />

(Malakoff, Troyes et La Rochelle) ainsi que <strong>de</strong>s<br />

4 sites marocains. Précé<strong>de</strong>mment Directeur<br />

Général <strong>de</strong> Sitel Benelux & Scandinavie, ce<br />

titulaire d’un MBA <strong>de</strong> l’European School of<br />

Management a démarré sa carrière en 1990<br />

chez Booker PLC. De 1993 à 2006, il était chez<br />

DHL Worldwi<strong>de</strong>, entreprise dont il prit en<br />

charge le développement <strong>de</strong>s Services &<br />

Business France et Afrique <strong>de</strong> l’Ouest, puis<br />

Europe du Sud et Russie. En 2006, il était DG<br />

d’Aviapartner Ground.<br />

poursuivre l'étu<strong>de</strong> d'opportunité du<br />

changement <strong>de</strong> CRM utilisé.<br />

ZTE<br />

<strong>Le</strong> fournisseur chinois et mondial d’équipements<br />

télécoms et rése<strong>au</strong>x vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à la<br />

nomination <strong>de</strong> Shi Lirong <strong>au</strong> poste <strong>de</strong><br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la société à la place <strong>de</strong> Yin Yimin,<br />

qui a était en poste <strong>de</strong>puis 6 ans. ZTE indique<br />

que le nouve<strong>au</strong> prési<strong>de</strong>nt, accompagné d’une<br />

nouvelle équipe dirigeante, souhaite poursuivre<br />

la stratégie mise en place par son prédécesseur,<br />

visant à accélérer la croissance sur chacun <strong>de</strong>s<br />

Suite à la présentation <strong>de</strong> la nouvelle équipe<br />

dirigeante du <strong>groupe</strong> France Télécom le 25<br />

février <strong>de</strong>rnier, Vivek Badrinath, 40<br />

ans, Ecole Polytechnique -Télécom <strong>Paris</strong>,<br />

hérite <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> Vice-prési<strong>de</strong>nt exécutif<br />

en charge <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> Communication<br />

le développement <strong>de</strong> produits, puis dans la<br />

fonction technico-commerciale avec la charge<br />

d'équipes et directions techniques et enfin<br />

dans <strong>de</strong>s fonctions marketing et commerciales,<br />

sa <strong>de</strong>rnière responsabilité chez HP fut celle<br />

<strong>de</strong> directeur marketing <strong>de</strong>s solutions<br />

d'entreprise. Il rejoint donc SDS en tant que<br />

Directeur Marketing et Commercial avec<br />

pour mission <strong>de</strong> définir les offres produits et<br />

services, leur commercialisation et la mise en<br />

œuvre <strong>de</strong> la stratégie marketing et <strong>de</strong><br />

communication.<br />

SITEL<br />

<strong>Le</strong> spécialiste <strong>de</strong> l’externalisation <strong>de</strong> centres<br />

<strong>de</strong> contacts nomme Peter Fergus-<br />

SPIE<br />

Jean-Noël Ribeyrol a été nommé<br />

Directeur <strong>de</strong>s Systèmes d’Information <strong>de</strong> SPIE<br />

Communications. Ce diplômé <strong>de</strong> l’ENSEIRB<br />

avait rejoint Matra Communication en 1996<br />

en tant qu’analyste programmeur. Trois ans<br />

plus tard, il <strong>de</strong>venait Chef <strong>de</strong> Projet<br />

Informatique pour la mise en place <strong>de</strong> l’outil<br />

<strong>de</strong> CRM (Clarify). Nommé en 2001<br />

responsable <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s du DSI <strong>au</strong> sein <strong>de</strong><br />

SPIE Communications, il participe <strong>au</strong><br />

déploiement <strong>de</strong> Clarify chez SPIE. En février<br />

2010, il accè<strong>de</strong> donc <strong>au</strong>x fonctions <strong>de</strong><br />

Directeur <strong>de</strong>s Systèmes d’Information. Il<br />

anime une équipe d’une vingtaine <strong>de</strong><br />

personnes et sa mission principale est <strong>de</strong><br />

définir et mettre en œuvre les SI <strong>de</strong>stinés <strong>au</strong><br />

pilotage et à la gestion <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> SPIE<br />

Communications et SPIE Infoservices.<br />

D’emblée, il s’agit pour J-N Ribeyrol <strong>de</strong> veiller<br />

à la finalisation <strong>de</strong> la mise en place du nouvel<br />

ERP choisi par le <strong>groupe</strong> (projet ESI) et <strong>de</strong><br />

secteurs d’activité <strong>de</strong> ZTE et la pénétration sur<br />

les marchés américains et européens. Shi<br />

Lirong, désormais Executive Director et<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ZTE Corporation, en a été<br />

l’Executive VP <strong>de</strong>puis 1999, en charge <strong>de</strong> la<br />

direction <strong>de</strong>s ventes et du développement. Il<br />

fut <strong>au</strong>paravant Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Zhongxingxin<br />

(actionnaire principal <strong>de</strong> ZTE) <strong>de</strong> 1993 à 1997.<br />

Il est titulaire d’un MD en « Telecommunication<br />

and Electronic System Engineering » <strong>de</strong><br />

l’Université <strong>de</strong> Tsinghua, ainsi que d’un MD en<br />

« Telecommunications and Electronic<br />

Engineering » <strong>de</strong> l’Université Shanghai Jiao Tong<br />

University. n<br />

41 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P42-Nvx Prods Mobiles OKAG:JDT193 03/05/2010 16:48 Page 44<br />

<strong>Le</strong>s mobiles<br />

nouve<strong>au</strong>x produits<br />

Samsung Player 5<br />

Une dose<br />

<strong>de</strong> couleurs<br />

Samsung offre à sa gamme Player un<br />

large coup <strong>de</strong> couleur. <strong>Le</strong> Player 5,<br />

disponible en quatre coloris (noir et or,<br />

blanc, rose, noir), embarque les<br />

fonctionnalités d’un bala<strong>de</strong>ur multimédia<br />

et une soli<strong>de</strong> dose <strong>de</strong> rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x.<br />

Compatible MP3, WAV et WMA, le<br />

Player 5 comprend un appareil photo 5<br />

Mpixels - doté d’un <strong>au</strong>tofocus - ainsi<br />

qu’un lecteur <strong>de</strong> cartes microSD.<br />

L’absence <strong>de</strong> la 3G ne constitue pas un<br />

manque, les rése<strong>au</strong>x GPRS et EDGE,<br />

donnant accès à l’internet mobile, et<br />

donc, <strong>au</strong>x sites <strong>de</strong> rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x.<br />

Equipé d’un large écran (3 pouces), le<br />

Player 5 comprend en outre la fonction<br />

radio FM.<br />

€ 229<br />

€ NC<br />

Motorola BackFlip<br />

Un mobile très souple<br />

Motorola poursuit sa renaissance. Après le Dext et le Milestone, le constructeur<br />

américain propose le BackFlip. Ce smartphone sous Android est accompagné d’un<br />

clavier complet. Ce <strong>de</strong>rnier, doté d’une articulation très souple, peut adopter un<br />

angle supérieur à 90° pour faciliter le visionnage. Véritable appareil multimédia, le<br />

terminal, compatible MP3, s’avère également adapté <strong>au</strong>x formats vidéo H.263 et<br />

H.264. La capacité <strong>de</strong> stockage interne du mobile, peu conséquente, peut<br />

heureusement être poussée jusqu’à 32 Go grâce à une carte <strong>au</strong> format microSD.<br />

<strong>Le</strong> BackFlip embarque, en outre, l’interface <strong>de</strong> Motorola, Motoblur.<br />

Dimensions/Poids : 108 x 53 x 15, 3 mm/133 g<br />

Compatibilité Rése<strong>au</strong>x : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, HSUPA, WiFi 802.11<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB<br />

Mémoire : 256 Mo, extensible à 32 Go via le port microSD.<br />

OS : Android 1.5<br />

Ecran : tactile, 3,1 pouces, 256 000 couleurs, résolution 320 x 480 pixels<br />

Autonomie (données constructeur) : 6 h (en communication), 315 h (en veille)<br />

Autres caractéristiques : motoblur, appareil photo 5 Mpixels, <strong>au</strong>tofocus, geo-tagging, bala<strong>de</strong>ur<br />

<strong>au</strong>dio (MP3, eAAC+, WAV, WMA9) et vidéo (MP4, H.264, H.263, WMV9), a-GPS, lecteur<br />

documents, applications Google (Youtube, Gmail, Google Maps, Google Talk), clavier AZERTY,<br />

accéléromètre.<br />

Dimensions/Poids : 106 x 53, 5 x 11, 9 mm/96 g<br />

Compatibilité Rése<strong>au</strong>x : GSM, GPRS, EDGE, WiFi 802.11b/g<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, USB 2.0<br />

Mémoire : 78 Mo, extensible à 16 Go via le port microSD<br />

Ecran : tactile, 3 pouces, 256 000 couleurs, résolution 240 x 400 pixels<br />

Autonomie (données constructeur) : 9 h 30 (en communication), 620 h (en veille)<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, <strong>au</strong>tofocus, flash LED, détection <strong>de</strong> sourire,<br />

bala<strong>de</strong>ur <strong>au</strong>dio (MP3, WAV, eAAC+, WMA) et vidéo (MP4, H.263, H.264, WMV) radio,<br />

accéléromètre<br />

Sony Ericsson Zylo<br />

Pour les fondus <strong>de</strong> musique<br />

et <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x<br />

Retour <strong>au</strong>x fondament<strong>au</strong>x pour Sony Ericsson. La co-entreprise revient <strong>au</strong>x premières amours<br />

<strong>de</strong> l’un <strong>de</strong> ses composantes, la musique. <strong>Le</strong> Zylo, bâti <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> cette fonctionnalité,<br />

embarque <strong>de</strong> nombreux services music<strong>au</strong>x. ‘TrackID’ permet <strong>de</strong> retrouver le nom d’un artiste<br />

dont la musique est diffusée à la radio, la plate-forme <strong>de</strong> téléchargement ‘PlayNow’ donne<br />

quant à elle accès à une sélection <strong>de</strong> titres, <strong>de</strong> jeux, <strong>de</strong> sonneries et <strong>de</strong> thèmes. <strong>Le</strong> terminal,<br />

dépourvu d’écran tactile, n’en offre pas moins une riche compatibilité rése<strong>au</strong>. <strong>Le</strong> Zylo<br />

s’adresse également <strong>au</strong>x utilisateurs <strong>de</strong> rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x. <strong>Le</strong>s populaires Facebook et Twitter<br />

ont ainsi été préinstallées sur le terminal.<br />

Dimensions/Poids : 103 x 52 x 11 5 mm/115 g<br />

Compatibilité Rése<strong>au</strong>x : GSM, GPRS, EDGE, HSDPA, HSUPA<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0<br />

Mémoire : 256 Mo, extensible à 16 Go via port microSD<br />

Ecran : 2,6 pouces, 256 000 couleurs, résolution 240 x 320 pixels<br />

OS : Android 1.5<br />

Autonomie (données constructeur) : 3 h 30 (en communication), 400 h (en veille)<br />

Autres caractéristiques : appareil photo numérique 3,15 Mpixels, geo-tagging, radio, bala<strong>de</strong>ur<br />

<strong>au</strong>dio (MP3, eAAC+,WAV, FLAC) et vidéo (MP4, H.263, H.264), Youtube, Google maps,<br />

applications Facebook et Twitter intégrées, accéléromètre, clavier<br />

€ 129<br />

LG GT 350<br />

Service « social »<br />

<strong>de</strong> base<br />

<strong>Le</strong> LG GT 350 s’inscrit dans la mouvance actuelle, à<br />

savoir celle qui intime <strong>au</strong>x fabricants l’obligation <strong>de</strong><br />

proposer <strong>de</strong>s termin<strong>au</strong>x facilitant l’accès <strong>au</strong>x rése<strong>au</strong>x<br />

soci<strong>au</strong>x. LG ne déroge pas à la règle. Son clavier<br />

complet et son large écran (3 pouces)<br />

offrent <strong>au</strong>x utilisateurs un moyen<br />

rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> communiquer avec leur<br />

rése<strong>au</strong> d’amis via <strong>de</strong>s sites<br />

comme Facebook ou MySpace<br />

notamment. Malgré un service<br />

minimum côté rése<strong>au</strong> (EDGE, <strong>au</strong><br />

mieux), le terminal, compatible<br />

WiFi par ailleurs, s’accor<strong>de</strong> avec<br />

une large sélection <strong>de</strong> standard<br />

<strong>au</strong>dio, dont l’AAC, employé par<br />

Apple.<br />

€<br />

150 à 200<br />

Doro PhoneEasy 409gsm<br />

Simplissime<br />

Doro continue <strong>de</strong> s’imposer en tant que lea<strong>de</strong>r dans le secteur <strong>de</strong>s mobiles<br />

simplifiés. Son terminal, le 409gsm, reprend les principes développés par le<br />

constructeur suédois dans ses termin<strong>au</strong>x. <strong>Le</strong> terminal, doté <strong>de</strong> larges touches,<br />

embarque <strong>de</strong>s fonctions dédiés facilitant l’appel <strong>de</strong>s contacts en cas <strong>de</strong><br />

d’urgence, une touche d’appel ainsi qu’un envoi <strong>de</strong> SMS configurable remplissent<br />

ces fonctions. Compatible avec <strong>de</strong>s appareils <strong>au</strong>ditifs, le 409gsm évite les<br />

désagréments sonores produits parfois par la proximité <strong>de</strong> mobiles et <strong>de</strong><br />

prothèses <strong>au</strong>ditives.<br />

€ NC<br />

Dimensions/Poids : 98 x 50 x 19/110g<br />

Compatibilité Rése<strong>au</strong>x : GSM<br />

Ecran : résolution 176 x 220<br />

Autonomie (données constructeur) : 280 h (en<br />

veille), 4 h (en communication)<br />

Autres caractéristiques : mains libres, compatible<br />

appareils <strong>au</strong>ditifs, touche d’appel d’urgence,<br />

SMS d’alerte, conférence à trois, Appels<br />

d’urgence vers les contacts enregistrés<br />

Dimensions/Poids : NC<br />

Compatibilité Rése<strong>au</strong>x : GSM, GPRS, EDGE, WiFi 802.11b/g<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, microUSB 2.0<br />

Mémoire : extensible à 8 Go grâce <strong>au</strong> port microSD<br />

Ecran : Tactile, 3 pouces, 256 000 couleurs, résolution 240 x 300 pixels<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 2 Mpixels, clavier AZERTY, radio, bala<strong>de</strong>ur<br />

<strong>au</strong>dio (MP3, MP4, AAC, AAC+, EAAC+, WMA) et vidéo (MP4), lecture<br />

documents Word, Excel, et Pdf<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

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JDT207-P43- PEM iPadokTP:PRISE en MAIN 03/05/2010 16:51 Page 43<br />

iPad Apple<br />

Prise en main<br />

La tablette, nous voilà<br />

Nouve<strong>au</strong>x<br />

produits<br />

L’iPad, la fameuse tablette d’Apple a fait ses premiers pas <strong>au</strong>x États-Unis début avril. Nous avons effectué un<br />

aller/retour express à New York pour un premier test en exclusivité. Ergonomie, rapidité, <strong>au</strong>tonomie, lisibilité <strong>de</strong><br />

l’écran, <strong>au</strong>tant <strong>de</strong> questions <strong>au</strong>xquelles nous avons déjà <strong>de</strong>s réponses.<br />

•Qualité d’écran et<br />

d’image<br />

• Rapport encombrement/<br />

taille d’écran<br />

•Pas <strong>de</strong> webcam<br />

•Fonctionnement<br />

multitâche impossible<br />

Avec son écran <strong>de</strong> 24 cm<br />

<strong>de</strong> diagonale, l’iPad<br />

s’apparente à un iPhone<br />

gonflé <strong>au</strong>x hormones. La<br />

taille, le rendu graphique<br />

et l’exceptionnelle<br />

réactivité <strong>de</strong> son écran en<br />

font un outil <strong>de</strong> choix pour<br />

la navigation Internet.<br />

Son écran, encore, mais<br />

<strong>au</strong>ssi la puissance <strong>de</strong> son<br />

processeur et la précision<br />

<strong>de</strong> son détecteur <strong>de</strong><br />

mouvements font <strong>de</strong> l’iPad<br />

une superbe console <strong>de</strong><br />

jeux, capable en tous point<br />

<strong>de</strong> concurrencer les<br />

appareils dédiés du marché.<br />

Même si le clavier virtuel<br />

qui s’affiche à l’écran en<br />

mo<strong>de</strong> paysage a<br />

pratiquement la taille d’un<br />

clavier normal <strong>de</strong> PC<br />

portable, une saisie flui<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas mal<br />

d’adaptation. Il est <strong>au</strong>ssi<br />

possible <strong>de</strong> connecter sur<br />

l’iPad un vrai clavier en<br />

Bluetooth.<br />

PC ultraportable ? Console <strong>de</strong> jeu ? Terminal internet ? Cadre photo ? A première vue,<br />

l’iPad ressemble à un iPod Touch boosté <strong>au</strong>x hormones. Il s’articule <strong>au</strong>tour d’un<br />

très bel écran LED tactile et multipoint <strong>de</strong> 9,7 pouces (24 cm) et pèse 680 grammes<br />

(en version WiFi seul). Idéal à glisser dans un sac pour une utilisation noma<strong>de</strong>.<br />

Au bout <strong>de</strong> quelques secon<strong>de</strong>s d’utilisation, on s’aperçoit que l’iPad s’utilise <strong>de</strong> préférence<br />

avec les <strong>de</strong>ux mains. Doté d’un seul bouton en faça<strong>de</strong> – comme l’iPhone – il<br />

accueille sur la tranche droite la comman<strong>de</strong> du volume et un loquet pour verrouiller<br />

l’inclinaison <strong>de</strong> l’écran. Sur le <strong>de</strong>ssus sont discrètement intégrés la prise casque et un<br />

microphone. Enfin, la partie inférieure comprend le connecteur Dock - qu’on connaissait<br />

déjà sur l’iPod comme l’iPhone - et un petit h<strong>au</strong>t-parleur. Malgré ses dimensions,<br />

ce <strong>de</strong>rnier délivre un son puissant et clair. Enfin, on s’étonne qu’Apple n’ait pas jugé<br />

utile d’intégrer une webcam, alors que son utilité coule <strong>de</strong> source sur un tel produit.<br />

Equipé d’un processeur maison (l’A4) ca<strong>de</strong>ncé à 1 GHz, l’iPad s’avère à la fois très<br />

véloce et d’une gran<strong>de</strong> sobriété énergétique, puisqu’il tient bien les 10 h d’<strong>au</strong>tonomie<br />

annoncée, même avec le Wifi et la lecture <strong>de</strong> musique activés en permanence.<br />

Particulièrement adapté à la photo, il offre un nouve<strong>au</strong> système d’affichage et <strong>de</strong><br />

rangement <strong>de</strong>s images, qui rend l’accès plus facile <strong>au</strong>x photos recherchées. Nouve<strong>au</strong>té<br />

appréciable : en plus <strong>de</strong> la synchronisation iTunes, il est possible <strong>de</strong> décharger ses<br />

images <strong>de</strong>puis son appareil photo… grâce à un kit proposé en option par Apple.<br />

Pour les vidéos, l’affichage peut se faire en mo<strong>de</strong> plein écran en zoomant ou avec<br />

<strong>de</strong>s barres noires en h<strong>au</strong>t et en bas <strong>de</strong> l’image pour respecter le format d’origine.<br />

Limitation vraiment agaçante : il est impossible <strong>de</strong> lire un format vidéo <strong>au</strong>tre que<br />

le H.264. Bien entendu, l’iPad bénéficie du fameux bala<strong>de</strong>ur<br />

d’Apple. <strong>Le</strong>s comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lecture sont affichées<br />

en h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> l’écran et rappellent celles<br />

d’iTunes. En bas, il est possible d’afficher les morce<strong>au</strong>x,<br />

les artistes, les albums ou encore les<br />

genres ou les compositeurs. L’iPad est également<br />

une superbe console <strong>de</strong> jeux. Détail important,<br />

si vous avez déjà acheté <strong>de</strong>s jeux, ils<br />

seront <strong>au</strong>tomatiquement copiés sur l’iPad lors<br />

<strong>de</strong> la synchronisation avec votre ordinateur.<br />

Avec son processeur plus puissant, la tablette<br />

d’Apple pourrait bien faire encore plus d’ombre à la PSP<br />

<strong>de</strong> Sony et à la DS <strong>de</strong> Nintendo, même dans sa version<br />

XL. L’iPad est <strong>au</strong>ssi idéal pour surfer sur Internet. Non seulement,<br />

c’est agréable par la taille et la résolution <strong>de</strong><br />

l’écran, mais l’ergonomie est également très adaptée.<br />

Cette tablette pourrait également marcher sur les<br />

plates-ban<strong>de</strong>s d’Amazon dont le livre électronique<br />

Kindle bénéficie d’un grand succès outre-Atlantique. Au<br />

final, cet hybri<strong>de</strong> à mi-chemin entre l’ordinateur portable<br />

et le smartphone, apparaît, malgré ses lacunes (absence<br />

<strong>de</strong> réel multitâche, faible compatibilité vidéo, flash<br />

non géré…), un bel objet et une belle réussite. Reste pour<br />

chacun à trouver l’usage <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination qui justifient les<br />

quelque 500 euros <strong>au</strong>xquels il sera proposé en prix <strong>de</strong><br />

base (sans 3G).<br />

■ Driss Abdi<br />

LA CONCURRENCE<br />

Tablette Dell mini 5<br />

NC<br />

HP iSlate<br />

NC<br />

€<br />

NC en France<br />

Dimensions/poids : 242,8 x 189,7 x 13,4 12,7 mm/680 g (Wi-Fi<br />

seul), 730 g (Wi-Fi + 3G)<br />

Compatibilité rése<strong>au</strong> (mod Wifi + 3 G) : UMTS/HSDPA (850, 1<br />

900, 2 100 MHz), GSM/EDGE (850, 900, 1 800, 1 900 MHz)-<br />

Wi-Fi (802.11 a/b/g/n)<br />

OS/processeur : Apple OS/A4 (Apple)<br />

Mémoire : <strong>de</strong> 16 Go à 64 Go selon versions<br />

Ecran : LED tactile multipoint 9,7 pouces (24 cm), résolution <strong>de</strong><br />

1024 x 768 pixels.<br />

Autonomie (veille/com)/batterie : 11 j/10 h/ lithium 1 500 mAh<br />

43 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P44-Nvx Prods AccesokTP:JDT 03/05/2010 16:53 Page 44<br />

Accessoires<br />

nouve<strong>au</strong>x produits<br />

TomTom Start²<br />

€ 129,95 Oyama Izee 2<br />

Pour faciliter la navigation<br />

<strong>Le</strong> TomTom Start² n’a d’<strong>au</strong>tre objectif que <strong>de</strong> rendre la navigation plus simple et plus<br />

intuitive. <strong>Le</strong> GPS embarque ainsi un système <strong>de</strong> guidage avancé, capable, notamment,<br />

d’assister plus efficacement le conducteur à l’approche d’une intersection. Une nouvelle<br />

fonctionnalité permet également <strong>au</strong> GPS d’indiquer le nom <strong>de</strong>s rues traversées ou à<br />

proximité, évitant ainsi <strong>au</strong> conducteur <strong>de</strong> quitter la route <strong>de</strong>s yeux. La technologie TomTom<br />

IQ, également présente sur le terminal, permet <strong>de</strong> gagner du temps. Grâce <strong>au</strong> calcul <strong>de</strong>s<br />

vitesses, ladite technologie trace pour le conducteur le chemin le plus efficace.<br />

Recharge en mo<strong>de</strong><br />

noma<strong>de</strong><br />

Plus <strong>de</strong> temps mort. <strong>Le</strong> chargeur noma<strong>de</strong><br />

proposé par Oyama offre à tous les utilisateurs<br />

attentifs à la batterie <strong>de</strong> leur bala<strong>de</strong>ur<br />

MP3 ou <strong>de</strong> leur mobile,<br />

un moyen<br />

€<br />

19,90<br />

d’éviter <strong>de</strong> tomber en panne. <strong>Le</strong> chargeur Izee 2<br />

permet <strong>de</strong> recharger la batterie <strong>de</strong> petits appareils via le<br />

port USB. Malgré sa très petite taille, Izee 2 regonfle les batteries en<br />

<strong>de</strong>ux heures. <strong>Le</strong> chargeur fonctionne non seulement avec <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs MP3, iPhone,<br />

iPod, smartphones mais également avec <strong>de</strong>s consoles portables comme la PSP.<br />

Dimensions/poids : 92 x 20x 20 mm/40g<br />

Autonomie : 10h <strong>de</strong> veille (lecteur MP3) et 30h <strong>de</strong> veille (téléphone portable)<br />

Alimentation : piles et batterie<br />

Autres caractéristiques : compatible Nokia, Sony Ericsson, Samsung D800, Samsung G800, Micro USB, Mini USB, compatible avec iPod, iPhone, lecteurs MP3<br />

Dimensions/poids : 94 x 81 x 20 mm/ 125 g<br />

Ecran : tactile, 3,5 pouces, 64 000 couleurs, résolution 320 x 240 pixels<br />

Mémoire : 2 Go, unité <strong>de</strong> stockage flash<br />

Autres caractéristiques : technologie TomTom IQ, menu simplifié<br />

Aliph Jawbone Icon<br />

€ 89,00<br />

Oreillette et kiosque d’applications<br />

combinés<br />

Aliph, fabricant <strong>de</strong>s produits Jawbone, lance un produit alliant matériel et logiciel. La plate-forme Mytalk, liée<br />

à l’oreillette, permet à l’utilisateur <strong>de</strong> personnaliser son appareil selon ses goûts. L’utilisateur peut ainsi choisir<br />

la langue par laquelle l’oreillette lui communique les informations. Il est également possible <strong>de</strong> personnaliser le<br />

bouton pour faciliter l’accès <strong>au</strong>x services <strong>de</strong> son choix, comme la composition vocale d’un numéro. <strong>Le</strong> tout<br />

avec une qualité sonore élevée. La fonction ‘Noise Assassin’ permet quant à elle <strong>de</strong> réduire les bruits<br />

environnants.<br />

Poids : 8 g<br />

Autonomie : 4,5h (en<br />

conversation), plus <strong>de</strong> 10 jours<br />

(en veille)<br />

Portée : 10 mètres<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 +EDR<br />

Autres caractéristiques :<br />

rechargement complet en moins<br />

d’une heure<br />

Beewi BBH110<br />

€<br />

29,90<br />

Casque stéréo multifonction<br />

Beewi lance un casque stéréo Bluetooth à un tarif très agressif. Proposé à un prix<br />

inférieur à 30 euros, le BBH110 t remplit <strong>de</strong>ux fonctions : celle d’oreillette Bluetooth et <strong>de</strong><br />

casque <strong>au</strong>dio, le tout dans un seul appareil. Son poids facilite le port <strong>de</strong> l’appareil, en<br />

conversation ou en mo<strong>de</strong> casque stéréo durant l’écoute <strong>de</strong> morce<strong>au</strong>x music<strong>au</strong>x. Son<br />

<strong>au</strong>tonomie, plus que correcte, fait <strong>de</strong> ce casque un accessoire bienvenu à l’heure où les<br />

téléphones, multifonctions, exigent <strong>de</strong>s accessoires capables d’en faire <strong>au</strong>tant.<br />

Dimensions/poids : 175 x 120 mm/110 g<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 + EDR<br />

Portée : 10 mètres<br />

Autonomie : 4,5 heures en conversation<br />

Autres caractéristiques : fait fonction d’oreillette Bluetooth et <strong>de</strong><br />

casque stéréo, voyant <strong>de</strong> contrôle pour indicateur <strong>de</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> charge<br />

Muvit/Crémieux<br />

<strong>Des</strong> accessoires pour<br />

‘fashion victim’<br />

La collaboration entre les magasins <strong>de</strong> vêtements<br />

Crémieu et l’entreprise MCA a donné naissance à<br />

une gamme d’accessoires pour téléphones<br />

mobiles. Pochettes, coques et housses et étuis<br />

reprennent les co<strong>de</strong>s <strong>de</strong> couleurs et imitent les<br />

matières employées par la marque pour sa ligne<br />

vestimentaire. A l’arrivée, étuis en cuir, coque<br />

rigi<strong>de</strong>s habillées <strong>de</strong> tissu écossais et pochettes en<br />

tissu composé <strong>de</strong> lignes bleues composent cette<br />

gamme d’accessoires. Ces produits ne sont pas<br />

uniquement réservés <strong>au</strong>x iPhone mais s’adaptent<br />

également à d’<strong>au</strong>tres termin<strong>au</strong>x.<br />

à partir <strong>de</strong><br />

€ 19,90<br />

Dimension : 100 x 50 x 20 mm<br />

Matière : cuir lisse<br />

Autres caractéristiques : Compatible, iPhone, iPhone 3G,<br />

iPhone 3G S, BlackBerry<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

44


JDT207-P45- PEM HTC <strong>Le</strong>gend okTP:PRISE en MAIN 03/05/2010 16:55 Page 45<br />

HTC <strong>Le</strong>gend<br />

Dans les annales<br />

Prise en main<br />

Nouve<strong>au</strong>x<br />

produits<br />

<strong>Le</strong> <strong>Le</strong>gend permet à HTC <strong>de</strong> franchir une nouvelle étape. Allure du terminal, gran<strong>de</strong> précision <strong>de</strong> l’écran et<br />

interface léchées concourent à faire du <strong>Le</strong>gend un combiné particulièrement réussi.<br />

•Son écran<br />

• Son bala<strong>de</strong>ur numérique<br />

•L’appareil photo<br />

L’appareil est dépourvu d’une<br />

touche photo. HTC a préféré<br />

exploiter sa trackball optique.<br />

Résultat : le <strong>de</strong>sign du<br />

terminal n’est pas<br />

déséquilibré par une touche<br />

supplémentaire sur la<br />

tranche.<br />

HTC a choisi d’intégrer une<br />

prise casque standard,<br />

positionnée sur le <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />

l’appareil. Pratique pour les<br />

amoureux <strong>de</strong> la musique et les<br />

possesseurs <strong>de</strong> casques<br />

couteux.<br />

L’ouverture du capot pour<br />

insérer la carte SIM et la<br />

carte mémoire est située<br />

<strong>au</strong> bas du capot à arrière<br />

du terminal, construit d’un<br />

seul bloc.<br />

Malgré la foule <strong>de</strong> termin<strong>au</strong>x sous Android disponibles, HTC continue à démontrer<br />

que faire un téléphone sous OS Google largement capable <strong>de</strong> se<br />

différencier <strong>de</strong> ses petits camara<strong>de</strong>s reste possible. Frère quasi-jume<strong>au</strong>x du<br />

HTC Hero, le <strong>Le</strong>gend fait forte impression. Constituée, pour partie, d’aluminium<br />

brossé, la coque comprend également <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> plastique. <strong>Le</strong> combiné,<br />

plutôt fin, apparaît bien plus léger que son allure ne le laisse <strong>de</strong> prime abord supposer.<br />

Très sensible, précis et flui<strong>de</strong>, l’écran, très lumineux, technologie AMOLED oblige,<br />

permet <strong>de</strong> sélectionner avec précision les touches, les phrases et les mots désirés. A<br />

ce titre, la souris optique fait double emploi. Si elle rassure les sceptiques <strong>de</strong>s technologies<br />

tactiles, elle marquera, pour les <strong>au</strong>tres, le manque <strong>de</strong> confiance du constructeur<br />

vis à vis <strong>de</strong> son propre savoir-faire. Doté <strong>de</strong> la technologie multipoint, l’écran permet<br />

<strong>de</strong> zoomer avec <strong>de</strong>ux doigts sur les photos, mais par sur les cartes <strong>de</strong> Google<br />

Maps. Dans ce cas, les zooms s’effectuent à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tapes sur l’écran. Côté interface,<br />

le constructeur propose une version renouvelée <strong>de</strong> HTC Sense. La surcouche<br />

offre <strong>de</strong>s options <strong>de</strong> personnalisation plus nombreuses et plus poussées que sur la précé<strong>de</strong>nte<br />

mouture. <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> choix entre les différents profils (perso, HTC, pro)<br />

est notamment bien plus fourni. En quelques clics, il est très aisé d’ajouter ou <strong>de</strong><br />

retirer les éléments désirés. La configuration <strong>de</strong>s adresses <strong>de</strong> messagerie est également<br />

très simple. En plus <strong>de</strong> Gmail et <strong>de</strong> Microsoft Exchange, une très large liste<br />

<strong>de</strong> clients <strong>de</strong> messagerie permet <strong>de</strong> configurer le compte <strong>de</strong> son choix. Il suffit<br />

d’entrer son adresse et son co<strong>de</strong> et, sans plus d’effort, le compte <strong>de</strong> messagerie<br />

est accessible. <strong>Le</strong> terminal n’a pas non plus à rougir <strong>de</strong> ses fonctions multimédia.<br />

L’appareil photo, s’avère en l’occurrence, très performant.<br />

Très rapi<strong>de</strong> <strong>au</strong> démarrage, l’appareil<br />

photo effectue les prises <strong>de</strong> vue avec rapidité et<br />

précision grâce, notamment à une <strong>au</strong>tofocus<br />

véloce. <strong>Le</strong>s parties plastiques <strong>de</strong> la coque se<br />

révèlent dans ce cas précis particulièrement<br />

efficaces ; elles garantissent la<br />

bonne tenue du terminal en main. <strong>Le</strong>s<br />

captures, déclenchées grâce à la trackball<br />

optique, s’avèrent d’une qualité<br />

correctes, quoique qu’un peu p<strong>au</strong>vres<br />

en détails. <strong>Le</strong>s vidéos sont quant à<br />

elle flui<strong>de</strong>s et pourvues d’un nive<strong>au</strong><br />

<strong>de</strong> définition tout à fait correct. En<br />

matière <strong>de</strong> musique, le <strong>Le</strong>gend se révèle<br />

être un bala<strong>de</strong>ur tout à fait efficace. Son<br />

système <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> morce<strong>au</strong>x, matérialisé<br />

par l’affichage <strong>de</strong>s différentes pochettes constitue<br />

un moyen très pratique <strong>de</strong> naviguer dans parmi les<br />

différents titres. <strong>Le</strong> lecteur microSD, capable d’accepter<br />

<strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> 32 Go assure à l’utilisateur<br />

une capacité <strong>de</strong> stockage très confortable. Très<br />

connecté, le <strong>Le</strong>gend s’avère compatible 3G (HSDPA,<br />

HSUPA) et WiFi b/g, donc idéal pour naviguer sur le<br />

web.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

LA CONCURRENCE<br />

Acer Liquid<br />

349 €<br />

Galaxy Spica<br />

379 €<br />

€<br />

449<br />

Dimensions/poids : 112 x 56,3 x 11, 5 mm/126 g<br />

Compatibilité rése<strong>au</strong>x : GSM, GPRS, EDGE, HSUPA, HSDPA, WiFi<br />

802.11b/g<br />

Connectique : Bluetooth 2.1, micro-USB<br />

Ecran : AMOLED, tactile, 3,2 pouces, résolution 320 x 480<br />

OS/Processeur : Android 2.1/Qualcomm 600 MHz<br />

Mémoire : 512 Mo, extensible à 32 Go via microSD<br />

Autonomie moyenne constatée : 48 heures<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, <strong>au</strong>tofocus,<br />

geotagging, lecteur <strong>au</strong>dio (MP3, eAAC+, WAV) et vidéo (MP4,<br />

H.263, H.264), a-GPS, accéléromètre, services Google (Maps,<br />

YouTube, Gmail), HTC Sense, accéléromètre<br />

45 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P46-Nvx Produit TéléokTP:JDT 03/05/2010 16:58 Page 46<br />

Téléphonie<br />

nouve<strong>au</strong>x produits<br />

Enterasys commutateur B5 (B5G124-24)<br />

Intelligence et <strong>au</strong>tomatisme<br />

Développer <strong>de</strong>s rése<strong>au</strong>x « intelligents » <strong>de</strong>vient un impératif pour les professionnels.<br />

Enterasys entend adresser cette problématique avec son <strong>de</strong>nier commutateur, le B5. Ce «<br />

switch » permet notamment <strong>au</strong>x entreprises d’offrir un accès rapi<strong>de</strong> <strong>au</strong>x applications <strong>de</strong><br />

voix sous IP et d’i<strong>de</strong>ntifier <strong>au</strong>tomatiquement le nouve<strong>au</strong> matériel installé sur le rése<strong>au</strong>. <strong>Le</strong>s<br />

règles <strong>de</strong> sécurités et <strong>de</strong> priorisation <strong>de</strong> flux peuvent également être gérées <strong>de</strong> manière<br />

<strong>au</strong>tomatique, sans <strong>au</strong>cune intervention manuelle. Pour Enterasys, les entreprises consacrent<br />

moins <strong>de</strong> temps à la gestion <strong>de</strong> son rése<strong>au</strong>. Et moins d’argent.<br />

Sagemcom CC220R<br />

Comme un téléphone filaire,<br />

mais sans fil<br />

Un téléphone sans fil avec l’apparence d’une filaire ? C’est le<br />

défi relevé par Sagemcom avec le CC220R. <strong>Le</strong> poste<br />

semblable en tous points à un modèle filaire, offre,<br />

logiquement, une mobilité supérieure. Son écran couleur<br />

et ses très larges touches permettent un grand confort<br />

d’utilisation. <strong>Le</strong> mo<strong>de</strong> conférence, très utile en<br />

entreprise, permet à trois personnes <strong>de</strong><br />

communiquer simultanément. La mémoire du<br />

terminal lui permet, en outre, <strong>de</strong> stocker 100<br />

contacts <strong>au</strong> maximum.<br />

Dimensions/poids (combiné) : 184,5 x 46,5 x<br />

39,5 mm/135 g<br />

Capacité mémoire : 100 numéros<br />

Autres caractéristiques : écran couleur, rétro-éclairé,<br />

sans fil, mains libres, réveil, minuteur, enregistrement, minuteur,<br />

transfert d’appel, gestion <strong>de</strong> double appel, mo<strong>de</strong> conférence, verrouillage clavier<br />

€<br />

59,90<br />

Chez France<br />

Télécom<br />

Gigaset SL400<br />

NC<br />

Dimensions/poids : 244 x 441 x 368 mm/4, 95 kg<br />

Débit : 523 Mbit/s<br />

Interface : 24 ports 10/100/1000 RJ45<br />

Acoustique : 45 db<br />

Autres caractéristiques : PoE, gestion <strong>au</strong>tomatique <strong>de</strong> certaines activités, QoS pour les applications<br />

critiques comme la voix et la vidéo, 24 ou 48 ports Gigabit Ethernet (selon modèle)<br />

Aastra 6739i <strong>Le</strong> SIP monte d’un cran<br />

Face à la technologie SIP, <strong>de</strong> plus en plus présente en entreprise, les constructeurs font<br />

logiquement monter leurs termin<strong>au</strong>x en gamme. <strong>Le</strong> <strong>de</strong>rnier poste fixe proposé par Aastra<br />

est ainsi équipé d’un écran tactile couleur <strong>de</strong> 5,7 pouces d’où l’ensemble du terminal peut<br />

être piloté. Capable <strong>de</strong> gérer jusqu’à 9 lignes - avec prise en charge <strong>de</strong> plusieurs serveurs<br />

Proxy -, le terminal comporte également un mo<strong>de</strong> conférence pour faciliter la<br />

communication <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> l’entreprise et la compatibilité Bluetooth pour y connecter une<br />

oreillette. D’<strong>au</strong>tre part, une interface XML offre la possibilité d’agrémenter le terminal<br />

d’applications tierces.<br />

€<br />

€<br />

149,99<br />

La gran<strong>de</strong> classe… à la maison<br />

Avec sa robe <strong>de</strong> métal brillante, le SL400 <strong>de</strong> Gigaset s’inscrit logiquement dans<br />

la catégorie <strong>de</strong>s termin<strong>au</strong>x très h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> gamme. Son écran couleur et sa h<strong>au</strong>te<br />

résolution offre une qualité <strong>de</strong> lecture très élevée. D’<strong>au</strong>tres options accompagnent<br />

le combiné. Doté d’un port mini-USB, et, par ailleurs, compatible Bluetooth, le<br />

terminal peut également être synchronisé avec la messagerie Outlook afin <strong>de</strong><br />

rapatrier sur son téléphone les contacts <strong>de</strong> son PC (jusqu’à 500). Gigaset a en<br />

outre pensé « green ». <strong>Le</strong> mo<strong>de</strong> ‘Eco’ permet <strong>de</strong> réduire la portée <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s émises<br />

entre le terminal et sa base.<br />

Dimensions/poids (combiné) : 120,8 x 46 x 16 mm /125 g<br />

Portée : jusqu’à 300 mètres<br />

Écran : TFT 64 000 couleurs, résolution 128 x 160 pixels<br />

Connectique : mini-USB, Bluetooth<br />

Capacités : jusqu’à 500 contacts (Vcards)<br />

Autres caractéristiques : mains libres, touche ‘secret’, surveillance <strong>de</strong><br />

pièce, synchronisation du répertoire avec Outlook, mo<strong>de</strong> vibreur,<br />

compatible SMS, base capable <strong>de</strong> gérer jusqu’à 6 combinés, mo<strong>de</strong><br />

conférence, mo<strong>de</strong> ‘Eco Dect’ (réduction <strong>de</strong> la puissance <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s<br />

émises entre la base et le mobile)<br />

Tandberg EX90<br />

€<br />

NC<br />

€<br />

399<br />

Une touche <strong>de</strong> tactile<br />

La toute <strong>de</strong>rnière solution <strong>de</strong> téléprésence personnelle <strong>de</strong> Tandberg se<br />

compose d’un large écran et d’une tablette <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> tactile<br />

équipée d’un écran <strong>de</strong> 8 pouces. Surmonté d’une caméra h<strong>au</strong>te<br />

définition (1080p), dotée <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>tofocus, l’écran principal, large <strong>de</strong> 24<br />

pouces, offre <strong>au</strong>x utilisateurs une image <strong>de</strong> h<strong>au</strong>te qualité. Compatible<br />

SIP et H.323, la solution s’avère également compatible avec une<br />

large sélection <strong>de</strong> standards <strong>au</strong>dio et vidéo. Un firewall intégré<br />

garantit, par ailleurs, la sécurité <strong>de</strong>s communications.<br />

Dimensions/poids : 178 x 208 x 77 mm/1076 g<br />

Ecran : Tactile 5,7 pouces, résolution 640 x 480<br />

Lignes prises en charge : jusqu’à 9<br />

Connectique : Bluetooth et USB<br />

Autres caractéristiques : Port gigabit Ethernet intégré, dio<strong>de</strong> LED pour affichage d’appel et <strong>de</strong><br />

messages, 55 touches programmables, interface XML, technologie <strong>au</strong>dio Aastra Hi-Q, mo<strong>de</strong><br />

Dimensions/poids : 567 x 545 x 173 mm/11kg<br />

Ecran : 24 pouces, résolution 1920 x 1200<br />

Caméra : 2,7 Mpixels, <strong>au</strong>tofocus<br />

Ban<strong>de</strong> passante : jusqu’à 6 Mbit/s<br />

Protocole : H.323, SIP<br />

Interface : 2 ports Ethernet<br />

Autres caractéristiques : tablette <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> tactile, co<strong>de</strong>c intégrés, système<br />

<strong>au</strong>dio intégré à l’écran, HD, standard vidéo (H.261, H.263, H.263+, H.264), standard<br />

<strong>au</strong>dio (G.711, G.722, G.722.1, 64/128kbps MPEG4 AAC-LD, AAC-LD Stereo)<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

46


JDT207-P47-Nx P PEM Jabra OKAG:PRISE en MAIN 03/05/2010 16:59 Page 47<br />

GN Netcom Jabra Pro 9470<br />

Prise en main<br />

Nouve<strong>au</strong>x<br />

produits<br />

Un micro-casque compatible<br />

mobile, PC et poste fixe<br />

Avec le Jabra Pro 9470, adapté <strong>au</strong>ssi bien <strong>au</strong>x postes fixes qu’<strong>au</strong>x téléphones mobiles et <strong>au</strong>x PC, GN Netcom<br />

propose <strong>au</strong> mon<strong>de</strong> professionnel un outil <strong>de</strong> communication polyvalent. Son poids, très réduit, et ses dimensions<br />

le ren<strong>de</strong>nt très peu encombrant.<br />

•Léger<br />

•Confortable<br />

•Son écran, un peu trop<br />

petit<br />

•Son prix<br />

Il existe trois manières <strong>de</strong><br />

porter ce micro-casque.<br />

En casque « traditionnel »<br />

(serre-tête, mon<strong>au</strong>ral), en<br />

oreillette (comme une<br />

oreillette Bluetooth) ou<br />

avec un arce<strong>au</strong>, support<br />

qui passe <strong>de</strong>rrière la tête.<br />

L’écran est un petit. Dommage<br />

que le fabricant n’ait pas<br />

exploité une plus gran<strong>de</strong><br />

partie <strong>de</strong> la base; cela lui<br />

<strong>au</strong>rait permis d’ajouter<br />

plusieurs centimètres d’écran.<br />

La base et son<br />

encombrement très réduit.<br />

<strong>Le</strong> socle, plutôt petit et<br />

peu large offre la<br />

possibilité d’installer le<br />

micro-casque à côté <strong>de</strong><br />

son écran ou près d’un<br />

mur. L’ensemble convient<br />

particulièrement bien <strong>au</strong>x<br />

surfaces <strong>de</strong> travail les plus<br />

réduites.<br />

Pousser à l’adoption <strong>de</strong> micro-casques <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> n’est pas<br />

chose aisée. Décrocher son combiné reste pour be<strong>au</strong>coup<br />

d’utilisateurs la manière la plus naturelle <strong>de</strong> gérer ses<br />

appels entrants <strong>au</strong> bure<strong>au</strong>. <strong>Le</strong> véritable défi pour les fabricants<br />

rési<strong>de</strong> donc dans la capacité à proposer <strong>de</strong>s outils simples<br />

d’utilisation et très pratiques. Avec le micro-casque Jabra Pro<br />

9470, GN Netcom offre quelques éléments <strong>de</strong> réponse. D’<strong>au</strong>tant<br />

qu’avec ce « trois-en-un », le constructeur concentre en un seul équipement<br />

un outil polyvalent, qui permet <strong>de</strong> passer ses appels avec<br />

son téléphone fixe, avec un softphone fonctionnant sur son PC ou<br />

avec un téléphone mobile. <strong>Le</strong> micro-casque se révèle très simple à<br />

installer. Pour le téléphone, il suffit <strong>de</strong> relier le micro-casque <strong>au</strong> poste<br />

fixe, puis, le combiné à la base du micro-casque. Une <strong>de</strong>uxième prise rése<strong>au</strong> sur<br />

la base accueille la connexion avec le PC. Pour le Bluetooth, enfin, la procédure<br />

d’appairage est la même qu’avec n’importe quelle oreillette. Au fur et à mesure <strong>de</strong>s<br />

connections, les équipements s’affichent sur l’écran tactile, en icône lumineuse s’ils<br />

sont disponibles, en grisé sinon. Un tutoriel très clair s’affichant à l’écran permet<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> synchroniser l’ensemble sans difficulté. A l’usage, l,’ensemble fonctionne très<br />

bien. Très léger, le casque ne fatigue par les oreilles, ni par son poids, très réduit,<br />

ni par la qualité sonore. Son rayon d’action (celui du DECT<br />

pour le téléphone et le PC, annoncé à 150 m sans obstacles),<br />

s’avère largement suffisant. A une bonne quinzaine<br />

<strong>de</strong> mètres, la qualité sonore reste i<strong>de</strong>ntique<br />

à celle obtenue à quelques centimètres <strong>de</strong> la<br />

base. Dans un bure<strong>au</strong> ou un open space – contexte<br />

dans lequel le micro-casque été testé-, c’est idéal<br />

pour s’isoler en cas <strong>de</strong> bruit. Un regret pour la fonction<br />

Bluetooth : si celle-ci permet bien d’utiliser le<br />

Jabra Pro 9470 avec son téléphone mobile, cette<br />

utilisation ne pourra dépasser le cadre du bure<strong>au</strong>,<br />

car la puce Bluetooth n’est pas installée dans le<br />

casque, mais dans la base. Par ailleurs, les dimensions<br />

très réduites du Jabra Pro 9470 en font<br />

un équipement assez pratique à installer sur un bure<strong>au</strong>.<br />

Composé d’une base et d’un micro-casque,<br />

l’ensemble, peu encombrant trouve parfaitement<br />

sa place sur un espace <strong>de</strong> travail. <strong>Le</strong> bouton situé<br />

sur le h<strong>au</strong>t <strong>de</strong> l’écouteur permet <strong>de</strong> connecter le<br />

casque une fois le numéro composé. En outre,<br />

<strong>de</strong>ux encoches, situées sur le micro permettent <strong>de</strong><br />

réduire et d’<strong>au</strong>gmenter le volume. L’un <strong>de</strong>s points<br />

fort du Jabra Pro 9470 est son écran tactile. Malgré<br />

sa petite taille, il donne à l’utilisateur le<br />

contrôle sur l’ensemble <strong>de</strong>s fonctions du microcasque.<br />

Il permet ainsi <strong>de</strong> piloter la luminosité, la<br />

langue, le lancement <strong>de</strong> l’enregistrement (si l’on<br />

veut enregistrer une conversation sur son PC, par<br />

LA CONCURRENCE<br />

Aucun produit concurrent disponible sur le marché ne répond à cette<br />

triple fonction Fixe-mobile-PC<br />

exemple), le nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> recharge<br />

<strong>de</strong> la batterie ou encore le<br />

volume. Très précis, cet écran tactile, malgré ses dimensions<br />

et la taille réduite <strong>de</strong>s onglets, se laisse manipuler<br />

aisément avec les doigts, sans que le recours à un stylet<br />

ou <strong>au</strong> bout <strong>de</strong>s ongles s’avère nécessaire. Côté <strong>au</strong>tonomie,<br />

le Jabra Pro 9470 s’avère en revanche un peu en <strong>de</strong>ssous<br />

<strong>de</strong>s 10 h (en conversation) annoncées par le<br />

constructeur. ■ Thomas Pagbe<br />

€<br />

429<br />

Poids (micro-casque): 26 g<br />

Ecran : tactile, 2,4 pouces<br />

Portée : Portée<br />

Connectique : Bluetooth<br />

Autonomie moyenne constatée : 3 h (en conversation), 26<br />

heures (en veille)<br />

Autres caractéristiques : trois styles <strong>de</strong> porte, compatible DECT,<br />

poste IP, PC et mobile, exploite la large ban<strong>de</strong>, assistance<br />

installation ‘smart setup’, système ‘noise blackout’, fonction<br />

enregistrement, cryptage entre le micro-casque et l’appareil,<br />

consommation d’énergie réduite<br />

47 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT207-P48-Nvx Prods RESEAUokTP:JDT 03/05/2010 17:01 Page 48<br />

Rése<strong>au</strong>x<br />

nouve<strong>au</strong>x produits<br />

Trendnet WiFi N300 Mbit/s<br />

€ 79,90 Buffalo<br />

Mini-routeur, maxi débit<br />

Pour les voyageurs ayant besoin <strong>de</strong> connectivité h<strong>au</strong>t débit et <strong>de</strong> partage <strong>de</strong> leur connexion<br />

partout, Trendnet a conçu un mini-routeur sans fil <strong>de</strong> voyage WiFi N 300 Mbit/s. Ce<br />

routeur <strong>de</strong> poche fait partie d’un kit <strong>de</strong> voyage qui contient un outre un câble Ethernet fin,<br />

un adaptateur secteur et un câble USB pour alimenter le routeur <strong>de</strong>puis un ordinateur. <strong>Le</strong><br />

tout se loge aisément dans une mallette ou un sac à main. Ce mini-routeur offre une<br />

couverture jusque 200 m en extérieur et 50 m en intérieur et se connecte très facilement,<br />

<strong>de</strong> manière sécurisée, à d’<strong>au</strong>tres périphériques.<br />

MiniStation Lite<br />

Gold<br />

Ecrin <strong>de</strong><br />

stockage doré<br />

La mo<strong>de</strong> du ‘bling bling’ a contaminé<br />

jusqu’<strong>au</strong>x unités <strong>de</strong> stockage. Buffalo,<br />

le spécialiste du stockage s’est fendu<br />

d’un disque dur très compact <strong>de</strong> 500<br />

Go, ornée d’une belle robe dorée. <strong>Le</strong><br />

disque dur, très léger, se veut un<br />

équipement idéal pour le transport <strong>de</strong><br />

fichiers personnels, voir professionnel.<br />

Son t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> transfert, plus que<br />

correcte, permet <strong>de</strong> stocker <strong>de</strong>s<br />

fichiers à un débit <strong>de</strong> 480 Mbit/s.<br />

Compatible Windows 7, Windows<br />

Vista et Mac OS X, le MiniStation Lite<br />

Gold ravira tout <strong>au</strong>ssi bien <strong>au</strong>x<br />

utilisateurs <strong>de</strong> PC que les amoureux<br />

<strong>de</strong> la marque à la pomme.<br />

€<br />

109,99<br />

Dimensions/poids : 129, 6 x 15, 5 x 80, 6 mm /200 g<br />

Capacité : 500 Go<br />

Interface : 1 port USB<br />

T<strong>au</strong>x <strong>de</strong> transfert : 480 Mbit/s<br />

Fonctionnalités : compatible Windows 7, Windows Vista, Mac OS X, Interface HDD Serial ATA<br />

Connectivité sans fil : compatible WiFi n/b/g, prise en charge du contrôle <strong>de</strong> flux 802.3x Full Duplex<br />

Compatibilité OS : Windows, Linux et Mac<br />

Alimentation : secteur ou port USB du PC<br />

Sécurité : WEP, WPA/WPA2 et Radius, Firewall SPI et NAT, compatibilité WPS (Wi-Fi Protected Setup)<br />

Fonctionnalités : gestion à distance via navigateur Internet, supporte le Multimédia Wi-Fi (WMM) et Qualité<br />

<strong>de</strong> Service (QoS), ainsi que les sessions multiples <strong>de</strong> VPN pass-through pour IPSec, L2TP et PPTP<br />

SonicWALL 2400MX<br />

Un appliance <strong>de</strong> sécurité<br />

tout en un<br />

SonicWall offre, avec l’appliance 2400MX, un véritable coute<strong>au</strong> suisse pour la sécurité.<br />

L’appliance embarque <strong>de</strong> nombreuses fonctions : pare-feu, cryptage, prévention contre les<br />

intrusions externes, etc. Face à une offre concurrente pléthorique, SonicWall a choisi <strong>de</strong><br />

concentrer l’ensemble <strong>de</strong> ces fonctionnalités dans une seule boite très sécurisée.<br />

Compatible WiFi 802.11n, l’appliance s’avère également prête pour le basculement vers<br />

l’IPv6. En outre, l’appliance donne la possibilité <strong>de</strong> surveiller étroitement les flux <strong>de</strong><br />

données, et donc, la ban<strong>de</strong> passante consacrée à certaines applications.<br />

€<br />

NC<br />

Dimension/poids : 431 x 260 x 444 mm/3,65 kg<br />

Rése<strong>au</strong> sans fil : WiFi 802.11 a/b/g/n<br />

Interface : 6 ports 10/100/1000 gigabit<br />

Connectique : 2 ports USB<br />

Autres caractéristiques : Pare-feu, cryptage, VPN,<br />

antivirus, anti-logiciel espion, prévention contre<br />

les intrusion, <strong>de</strong>ep packet inspection, compatible<br />

IPv6, QoS (priorisation <strong>de</strong> flux, ban<strong>de</strong> passante<br />

dédiée)<br />

NEC FlexPower<br />

Cost-killer<br />

Combiné plusieurs produits en un seul présente bien <strong>de</strong>s avantages. NEC, l’a bien<br />

compris. <strong>Le</strong> fabricant propose ainsi un équipement faisant office <strong>de</strong> serveur, d’unité <strong>de</strong><br />

stockage, d’élément <strong>de</strong> rése<strong>au</strong>x et d’administration. Conçu pour répondre le mieux<br />

possible <strong>au</strong>x besoins <strong>de</strong>s entreprises, le NEC FlexPower, <strong>de</strong> par sa conception modulaire,<br />

permet d’ajouter jusqu’à 6 lames (pour la fonction serveur) et jusqu’à 14 disques <strong>de</strong><br />

stockage <strong>de</strong> 2,5 pouces, soit une capacité <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> 8,4 To.le le logiciel ‘Flew Power<br />

Management’, intégré, facilite l’administration <strong>de</strong> l’ensemble, y compris à distance. Sobre<br />

en énergie, le NEC Flex Power abaisse <strong>de</strong> 30% les dépenses en énergie.<br />

Autres caractéristiques : équipement modulaire, réduction <strong>de</strong> la nuisance sonore grâce <strong>au</strong> caisson ‘Active<br />

Silencer’,<br />

€<br />

6395<br />

Belkin Play Max<br />

129,99<br />

Mo<strong>de</strong>m-routeur sans fil facile<br />

Vaisse<strong>au</strong> amiral d’une nouvelle gamme <strong>de</strong> cinq routeurs et mo<strong>de</strong>m-routeurs sansfil<br />

Wifi n domestiques, le Play Max <strong>de</strong> Belkin concentre tous les efforts du<br />

constructeur pour simplifier l’installation et l’utilisation d’un rése<strong>au</strong> domestique<br />

h<strong>au</strong>t débit. Constatant que 95 % <strong>de</strong> ses clients ne pouvaient installer leur rése<strong>au</strong><br />

sans assistance, le Play Max fait la part belle <strong>au</strong> « prêt à l’emploi ». Cela v<strong>au</strong>t<br />

pour la sécurité, préconfigurée, comme pour les nombreuses applications qui<br />

permettent <strong>de</strong> partager sa musique (Music Mover), <strong>de</strong> télécharger <strong>de</strong>s contenus<br />

(Torrent Genie), <strong>de</strong> sécuriser se fichiers précieux (Memory Safe), d’imprimer sans<br />

fil partout dans la maison (Print Génie)…<br />

Connectivité sans fil : Rése<strong>au</strong>x simultanés bi-ban<strong>de</strong> (2,4 GHz et 5 GHz) 802.11n, débit<br />

jusqu'à 300 Mbit/s<br />

Connectivité physique : 2 ports USB, 4 ports gigabit Ethernet<br />

Compatibilité OS : Mac OS X v10.6 et v10.5, et W7, W Vista et W XP<br />

Sécurité préconfigurée : chiffrement WPA/WPA2 sur 256 bits et WEP sur 64/128 bits<br />

Fonctionnalités/applications incluses : Easy Start (Démarrage facile), Self Healing (Autoréparation),<br />

Print Genie, Memory Safe, Music Mover, Music Labeller, Vi<strong>de</strong>o Max HD, Daily<br />

DJ, Torrent Genie, Bit Boost, prise en charge VPN (PPTP et intercommunication IPSec)<br />

€<br />

Prix public<br />

(réf F7D4301)<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010<br />

48


JDT207-P49-Nx Prods PEM SE X10 ok TP:PRISE en MAIN 03/05/2010 17:06 Page 49<br />

Sony Ericsson X10 Mini<br />

Prise en main<br />

X10 Mini : petite taille,<br />

maxi-expérience<br />

Nouve<strong>au</strong>x<br />

produits<br />

Petit frère du vaisse<strong>au</strong> amiral <strong>de</strong> Sony Ericsson, le Xperia X10, le X10 Mini, offre une « expérience » <strong>de</strong><br />

substitution en petit format d’<strong>au</strong>tant plus convaincante que son prix le rend be<strong>au</strong>coup plus accessible <strong>au</strong><br />

commun <strong>de</strong>s mortels.<br />

•Qualité <strong>de</strong> l’image<br />

vidéo et photo<br />

•Rapport encombrement/taille<br />

d’écran<br />

•Pas <strong>de</strong> cache <strong>de</strong><br />

protection pour<br />

l’optique<br />

Lumineux, réactif et précis,<br />

l’écran du X10 mini ne<br />

s’avère un <strong>au</strong>cun cas un<br />

handicap pour l’accès <strong>au</strong>x<br />

fonctions du téléphone. <strong>Le</strong><br />

concept du X10 (avec son<br />

grand écran 4 pouces)<br />

trouve ici un relais<br />

économiquement plus<br />

accessible.<br />

Proposé avec <strong>de</strong>s coques <strong>de</strong><br />

couleur interchangeables, le<br />

X10 mini présente une face<br />

arrière bombée. <strong>Le</strong> flash,<br />

minuscule, n’est efficace<br />

qu’à courte distance.<br />

Regrettons l’absence <strong>de</strong><br />

cache pour l’optique <strong>de</strong><br />

l’appareil photo.<br />

La prise jack 3,5 mm<br />

accessible par le <strong>de</strong>ssous<br />

téléphone permet <strong>de</strong> connecter<br />

n’importe quel casque du<br />

marché, une bonne nouvelle<br />

pour les mélomanes. Par<br />

ailleurs, les 3 boutons <strong>de</strong> la<br />

face avant, combinés <strong>au</strong>x<br />

raccourcis <strong>de</strong> fonction sur<br />

l’écran, permettent un usage<br />

facile et intuitif.<br />

<strong>Le</strong> pari n’avait à priori rien d’évi<strong>de</strong>nt : il s’agissait <strong>de</strong> décliner sur un petit écran <strong>de</strong><br />

2,55 pouces l’expérience utilisateur obtenue sur l’écran 4 pouces du Xperia X10<br />

(cf JDT 203) ; les <strong>de</strong>ux téléphones fonctionnant sur <strong>de</strong>s versions très customisées<br />

d’Android. Un pari d’<strong>au</strong>tant plus osé que sur le X10 mini, il n’y a pas que la taille<br />

<strong>de</strong> l’écran qui est revue à la baisse : le processeur passe <strong>de</strong> 1 GHz à 600 MHz, la batterie<br />

<strong>de</strong> 1500 mAh à 1100 mAh… De quoi mettre en doute le succès <strong>de</strong> la transposition du<br />

concept, très axé sur l’agrégation <strong>de</strong>s interactions avec ses contacts (via Timescape) et<br />

sur l’agrégation <strong>de</strong>s consultations <strong>de</strong>s contenus via Mediascape. Rappelons que la<br />

fonction Timescape offre un suivi <strong>de</strong>s conversations multi-canal (voix, SMS, mail,<br />

rése<strong>au</strong>x soci<strong>au</strong>x) ; tandis que Mediascape permet <strong>de</strong> retrouver un historique<br />

contextualisé <strong>de</strong> toutes les interactions réalisées avec ses contenus multimédias<br />

(musique, photos, vidéos) stockés dans le téléphone ou accessibles en ligne. Au final, le<br />

prototype que nous avons en eu en main passe le test h<strong>au</strong>t la main : toutes les fonctions<br />

sont <strong>au</strong> ren<strong>de</strong>z-vous, et leur accessibilité ne s’en trouve nullement gênée par la taille <strong>de</strong><br />

l’écran. Pour compenser la perte <strong>de</strong> surface tactile, Sony Ericsson a placé <strong>au</strong>x quatre<br />

coins <strong>de</strong> l’écran (par ailleurs très réactif et très lumineux) les raccourcis les plus utilisés<br />

(numérotation, répertoire, messages, musique) ; le centre <strong>de</strong> l’écran permettant <strong>de</strong> faire<br />

défiler d’<strong>au</strong>tres applications ou fonctions à personnaliser. Il est <strong>au</strong>ssi possible, en<br />

«tirant » vers le h<strong>au</strong>t la petite flèche en bas <strong>de</strong> l’écran d’accueil, d’opter pour un menu<br />

à icones plus conventionnel. Pour le reste, le X10 Mini révèle un<br />

comportement multimédia <strong>de</strong>s plus complets : le h<strong>au</strong>t<br />

débit, la navigation GPS (a-GPS), ou encore la lecture<br />

musique-vidéo sont <strong>de</strong> la meilleure facture. Comme<br />

tout mobile <strong>de</strong> la marque qui se respecte, le X10<br />

Mini embarque les fonctions Playlist, PlayNow, et<br />

TrackID. Mais il permet <strong>au</strong>ssi les jeux en 3D, la vidéo<br />

en streaming, la synchronisation mail via Activ<br />

Sync…. L’appareil photo, un 5 Mpix qui permet <strong>de</strong><br />

géotagger les images (grâce <strong>au</strong>x GPS), est doté d’un<br />

petit flash, qui s’avère efficace à courte distance. <strong>Le</strong>s<br />

réglages disponibles se réduisent <strong>au</strong> strict<br />

minimum : flash ou pas flash, et quatre mo<strong>de</strong>s préréglés<br />

<strong>de</strong> prise <strong>de</strong> vue : <strong>au</strong>tomatique, crépuscule<br />

(faible luminosité), sport (obturation rapi<strong>de</strong>) et<br />

macro. Ce <strong>de</strong>rnier mo<strong>de</strong> s’avère étonnant <strong>de</strong><br />

performance, puisqu’il permet <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s<br />

images <strong>de</strong> qualité à 5 cm <strong>de</strong> distance du sujet.<br />

Signalons, pour conclure, que si l’expérience du X10<br />

ne subit qu’une faible dégradation <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du<br />

confort d’utilisation dû à la taille <strong>de</strong> l’écran, à une<br />

puissance moindre du processeur et à une baisse <strong>de</strong><br />

la qualité photo, le prix du terminal a <strong>au</strong>ssi subi une<br />

baisse conséquente (entre 250 et 280 euros sans<br />

abonnement, contre 600 euros pour le X10) qui le<br />

rend, du coup, be<strong>au</strong>coup plus accessible <strong>au</strong> plus<br />

grand nombre.<br />

■ Ariel Gomez<br />

LA CONCURRENCE<br />

HTC<br />

HD mini<br />

449 €<br />

Nokia<br />

N97 Mini<br />

399 €<br />

€<br />

€<br />

50 avec offre opérateur<br />

250 à 280 sans abonnement<br />

Dimensions/poids : 83 x 50 x 16 mm /88 g<br />

Compatibilité rése<strong>au</strong>x : HSPA 900/2100, GSM-GPRS-EDGE<br />

850/900/1800/1900, WiFi 802.11 b/g<br />

OS/processeur : Android 1.6/Qualcomm 600 GMHz<br />

Mémoire : interne jusqu’à 128 Mo, carte micro SD 2 Go fournie,<br />

supporte jusqu’à 16 Go<br />

Autonomie (veille/com)/batterie : 11 j/4 h/ lithium 1 500 mAh<br />

Ecran : Ecran TFT tactile 16 Mo couleurs, 2,55 pouces, 240 x 320<br />

pixels (QVGA)<br />

Autres caractéristiques : a-GPS <strong>au</strong>tomone (Google Maps et<br />

Wisepilot), appareil photo 5 Mpixels avec zoom numérique,<br />

géotaggage, capture vidéo, lecteur musique (avec playlist,<br />

PlayNow, TrackID), jeux 3D, vidéo en streaming, accéléromètre,<br />

e-mail (avec Microsoft Exchange ActiveSync), SMS-MMS,<br />

applications Timescape et Mediascape…<br />

49 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s télécoms N°207 Mai 2010


JDT-Abo-Correc:JDT 04/03/2010 15:19 Page 16<br />

Bu<br />

lle<br />

tin<br />

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Projet2:Mise en page 1 30/10/2009 16:06 Page 1<br />

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JDT202-P01 Couvertu<br />

N° 202 - Décembre 2009 - 21 ème année<br />

Dossier spécial<br />

Collectivités Locales<br />

Que faire avec<br />

le très h<strong>au</strong>t débit ?<br />

compte rendu cartes 2009<br />

La carte ne connaît<br />

pas la crise<br />

Marché<br />

Focus<br />

La visio s’installe sur<br />

le poste <strong>de</strong> travail<br />

La Télévision Mobile<br />

Personnelle<br />

à l’heure<br />

du dénouement<br />

Philippe Houdouin,<br />

PDG <strong>de</strong> Keyyo<br />

Livephone Orange<br />

<strong>Le</strong> mensuel <strong>de</strong>s convergences IT - www.jdt.fr<br />

Nouve<strong>au</strong>tés<br />

<strong>Le</strong>s mobiles<br />

<strong>de</strong> Noël<br />

Nokia 6700 Sli<strong>de</strong><br />

3G+, APN 5 Mpix, MM<br />

Téléphone<br />

à image<br />

Netgear ProSafe WNDAP350 Cisco Flip<br />

Hotspot multi-ban<strong>de</strong><br />

Caméra<br />

connectée<br />

Samsung Galaxy Spica<br />

3G+, WiFi, APN 3,2 Mpix, Android<br />

« En 2010, nous allons nous concentrer<br />

sur <strong>notre</strong> infrastructure technique »<br />

HTC Ta t o<br />

3G+, WiFi, APN 3,2 Mpix, a-GPS, Android<br />

Sony Eric son Xperia Purene s<br />

3G+, radio, MP3, conciergerie<br />

Oui, je m’abonne <strong>au</strong> magazine<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> <strong>de</strong>s Télécoms<br />

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Projet3:Mise en page 1 05/05/2010 12:10 Page 1


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yeux et le bonheur<br />

<strong>de</strong>s oreilles.<br />

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(1) Selon services souscrits <strong>au</strong>près <strong>de</strong> l’opérateur rése<strong>au</strong>. (2) Gigaset. Pour <strong>de</strong>s conversations inspirées. *Forcément Gigaset. Gigaset Communications<br />

France est titulaire d’une licence <strong>de</strong> marque <strong>de</strong> Siemens AG. A compter du 01/10/2011, les produits vendus par Gigaset bénéficiant avant cette date <strong>de</strong> la<br />

licence <strong>de</strong> marque “Siemens” porteront exclusivement la mention <strong>de</strong> la marque “Gigaset”.<br />

BLUETOOTH®<br />

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ECONOMIE<br />

D'ENERGIE<br />

MODE<br />

ZERO<br />

EMISSION*<br />

Photo <strong>de</strong><br />

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