POS - Ixarm
POS - Ixarm
POS - Ixarm
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Domaine 1<br />
faire l’objet de recherches complémentaires pour en<br />
explorer plus systématiquement les retombées sur<br />
les problématiques de Défense.<br />
Aide à la décision robuste : un exemple.<br />
On cherche à planifier des itinéraires pour des<br />
groupes de véhicules devant effectuer une<br />
mission donnée : si de nombreux itinéraires sont<br />
a priori possibles, le plus court (ou le plus rapide<br />
en temps) n’est pas nécessairement le moins<br />
risqué ; l’incertitude porte ici sur la position et<br />
le nombre des obstacles potentiels susceptibles<br />
de compromettre la mission (présence de<br />
mines, raids aériens ou tirs d’artillerie de<br />
l’adversaire, etc.), et une décision optimale<br />
robuste correspondra, par exemple, au choix<br />
de l’itinéraire le plus rapide en temps lorsque le<br />
nombre, la position et l’intensité des obstacles<br />
correspond au pire cas du point de vue du<br />
décideur (le meilleur cas pour l’adversaire).<br />
NB: on notera au passage la proximité<br />
d’un tel problème à une situation<br />
de type « jeu à deux joueurs ».<br />
Enfin, les capacités grandissantes de traitement de<br />
l’information éloignent de plus en plus l’utilisateur<br />
humain du monde physique réel : la distinction entre<br />
monde réel et monde virtuel s’estompe. En phase<br />
de conception d’un nouveau système, la simulation<br />
joue un rôle croissant. Compte-tenu des temps de<br />
calculs requis par les simulations complexes, il est<br />
souvent nécessaire d’utiliser des modèles simplifiés<br />
(ou métamodèles) pour choisir les conditions expérimentales<br />
de ces simulations (computer experiment<br />
design). En phase d’utilisation, le rôle de l’utilisateur<br />
peut être facilité par l’utilisation de la réalité<br />
virtuelle ou de la réalité augmentée comme moyen<br />
Un pont entre disciplines voisines : localisation<br />
et navigation autonome en robotique,<br />
guidage et navigation d’engins militaires, des<br />
problèmes d’observation et de commande.<br />
Une problématique classique en robotique<br />
concerne l’autonomie de déplacement du<br />
robot dans son environnement. Pour cela,<br />
le robot doit être capable de se localiser par<br />
rapport à cet environnement en utilisant<br />
surtout des capteurs extéroceptifs (capteurs<br />
d’environnement) parfois aidés de capteurs<br />
proprioceptifs (capteurs de mouvement propre).<br />
Le besoin de localisation précise et fiable<br />
existe depuis longtemps pour les systèmes<br />
militaires. Il est traditionnellement résolu<br />
à l’aide de centrales de navigation basées<br />
sur des capteurs inertiels (accéléromètres<br />
et gyromètres ou gyroscope) assistés de<br />
capteurs de vitesse ou de position.<br />
Des développements technologiques récents<br />
(MEMS inertiels, récepteurs GPS miniaturisé)<br />
ont révolutionné la localisation. On observe<br />
contraintes entre le robotique mobile et la<br />
navigation militaire une convergence des enjeux<br />
qui justifie un croisement des approches.<br />
De plus, l’information de localisation étant<br />
ensuite utilisée pour déterminer la trajectoire<br />
d’un engin (robot, missile, …), , la localisation<br />
est un problème d’observation (au sens des<br />
automaticiens). Les progrès sur les techniques<br />
d’observation devraient donc déboucher sur<br />
des progrès en matière de navigation militaire.<br />
d’interagir avec le système. Les problématiques de<br />
garantie et de maitrise des effets numériques sont<br />
là aussi cruciales.<br />
Actions prioritaires 2011– 2012<br />
1. SYSTÈMES HETÉROGÈNES<br />
COMMUNICANTS (SHEC)<br />
Le concept de réseau informatique filaire entre machines<br />
est remplacé depuis quelques années par une<br />
généralisation accélérée à un ensemble de mises en<br />
relation hertziennes entre objets. Le terme de « réseau<br />
» concerne alors un ensemble de relations non<br />
défini de manière globale et sans pérennité entre<br />
des objets qui peuvent être presque quelconques et<br />
qui communiquent au moyen de protocoles et de<br />
standards très diversifiés et ouverts. Devant cette<br />
séduisante facilité d’emploi inhérente à un manque<br />
d’organisation centralisée et des technologies de<br />
communication bas coût, plusieurs aspects portant<br />
sur leurs avantages et leurs inconvénients associés<br />
doivent être étudiés par la Défense.<br />
On s’intéresse dans un premier temps à la manière<br />
dont ces réseaux s’établissent et fonctionnent : si<br />
les réseaux ad hoc permettent un déploiement rapide<br />
sur le terrain de systèmes d’information, il est<br />
nécessaire de s’assurer qu’ils atteignent des performances<br />
satisfaisantes en termes notamment<br />
de temps de latence et qualité de service. Dans un<br />
deuxième temps, il est nécessaire d’évaluer et de<br />
consolider la sécurité informatique de tels réseaux,<br />
dans la mesure où les informations militaires doivent<br />
pouvoir être acheminées entre des interlocuteurs<br />
déterminés d’une part, et du fait que les transactions<br />
informatiques ne résultent alors plus d’une<br />
volonté centralisée et peuvent donc s’établir à l’insu<br />
des détenteurs de matériel (ordinateurs, téléphones<br />
portables, GPS, consoles diverses, RFID …) d’autre<br />
part. Enfin, de nouveaux concepts utilisant les possibilités<br />
de ces réseaux permettent d’envisager d’ac-<br />
20 POLITIQUE ET OBJECTIFS SCIENTIFIQUES ÉDITION 2010 - ORIENTATIONS 2011-2012