MEDECIN DE GARDE : GIAMPAOLO MERLINI, M.D. - International ...
MEDECIN DE GARDE : GIAMPAOLO MERLINI, M.D. - International ...
MEDECIN DE GARDE : GIAMPAOLO MERLINI, M.D. - International ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
_________________________________________________________________________________________________<br />
TOUR D’HORIZON <strong>DE</strong>S NOUVELLES MEDICALES<br />
Par Sue Herms, Administratrice IWMF<br />
_________________________________________________________________________________________________<br />
Ibrutinib classé Traitement Novateur pour la MW –<br />
Ibrutinib, un inhibiteur oral de la Bruton’s tyrosine kinase<br />
(Btk), a récemment été déclaré « traitement novateur » par<br />
la FDA (Food and Drugs Administration) des USA, pour le<br />
traitement de la MW et du lymphome du manteau en rechute<br />
ou réfractaire. Le classement en « traitement novateur<br />
» est destiné à accélérer le développement et<br />
l’évaluation de nouveaux médicaments pour des maladies<br />
potentiellement mortelles lorsque des essais cliniques préliminaires<br />
ont mis en évidence qu’ils pouvaient représenter<br />
un progrès substantiel en regard des traitements existants.<br />
Btk intervient dans la régulation de l’apoptose (mort programmée<br />
des cellules), l’adhérence, la localisation dans la<br />
moelle (homing) et la migration cellulaire. Par ces interventions,<br />
Btk dirige les cellules malignes vers les tissus<br />
lymphoïdes, en leur fournissant l’environnement nécessaire<br />
à leur prolifération. Ibrutinib a été développé par Pharmacyclics<br />
et Janssen Biotech, et cible spécifiquement Btk ; les<br />
premiers essais cliniques ont débuté en 2009.<br />
Un rapport d’étude sur Ibrutinib en escalade de dose-<br />
Une des nombreuses études sur ibrutinib qui ont conduit à<br />
son classement en « traitement novateur » pour la MW et<br />
le lymphome du manteau en rechute ou réfractaire a été<br />
l’essai U.S. multicentrique rapporté par le Dr Ranjana Advani<br />
du Stanford University Medical Center. Dans cet essai,<br />
56 patients ayant un lymphome à lymphocytes B en<br />
rechute ou réfractaire, ou une leucémie lymphoïde chronique<br />
ont reçu des doses orales croissantes d’ibrutinib selon<br />
deux programmes différents. Les effets secondaires les<br />
plus importants ont été d’une sévérité relativement faible et<br />
limités. Il n’a pas été observé d’effet dose-limite, même en<br />
dosage prolongé. Les doses ont été augmentées jusqu’à<br />
12,5mg/kg sans atteindre une dose maximum tolérée. Le<br />
taux de réponse a été de 60%, avec 16% de réponses complètes<br />
et une durée médiane de survie sans rechute de 13,6<br />
mois.<br />
Nimbus rapporte un effet de synergie des inhibiteurs<br />
d’IRAK4 avec ibrutinib - Nimbus Discovery LLC a présenté<br />
les résultats d’une étude pré-clinique montrant que<br />
ses nouveaux inhibiteurs d’IRAK4 (ND-2110 et ND-<br />
2158), lorsqu’ils sont combinés avec ibrutinib, agissent en<br />
synergie pour provoquer une mort cellulaire sélective dans<br />
les cancers hématologiques présentant la mutation MYD88<br />
L265P. Cette mutation est très fréquente chez les patients<br />
MW, comme déterminé dans les études initialement présentées<br />
par le Dr. Steven Treon du Dana-Farber Cancer<br />
Institute. Les découvertes de Nimbus ont été faites en collaboration<br />
avec le Dr Louis M. Staudt du National Cancer<br />
Institute. Nimbus envisage de débuter les essais cliniques<br />
de cet agent en 2014.<br />
Evaluation de bendamustine dans le traitement de<br />
l’Amylose AL – Une étude commune italo-allemande a<br />
évalué la sécurité et l’efficacité de bendamustine et prednisone<br />
chez 36 patients ayant une amylose AL (amylose à<br />
chaînes légères). L’amylose est une maladie progressive et<br />
incurable caractérisée par des dépôts anormaux de protéines<br />
dans un ou plusieurs tissus ou organes. Dix de ces<br />
patients (28%) avaient des IgM clonales, et 8 d’entre eux<br />
reçurent aussi rituximab avec leur traitement bendamustine/prednisone.<br />
La dose cible de bendamustine était de<br />
100 mg/m2, bien que des doses plus faibles aient été utilisées<br />
chez des patients présentant une cytopénie (diminution<br />
du nombre des globules rouges, des globules blancs et<br />
des plaquettes). Parmi les patients ayant des IgM clonales<br />
recevant le traitement combiné avec rituximab, 6 patients<br />
(75%) ont répondu. Au total, 33% des patients décédèrent,<br />
et 65% sont en vie après trois ans. L’étude a conclu que<br />
bendamustine était efficace, bien tolérée, et représentait<br />
une option supplémentaire de traitement de l’amylose AL.<br />
Chlorambucil comparé à Fludarabine dans un essai<br />
européen de Phase III – Une étude multicentrique européenne<br />
a rapporté les résultats d’un essai de Phase III randomisé<br />
de chlorambucil comparé à fludarabine chez des<br />
patients avec une MW non traitée, un lymphome de la zone<br />
marginale et un lymphome lymphoplasmocytaire. Sur les<br />
414 patients enrôlés, 339 avaient la MW. Le taux de réponse<br />
global a été de 47,8% dans le bras fludarabine contre<br />
38,6% dans le bras chlorambucil. Avec un suivi médian de<br />
36 mois, la survie sans rechute et la durée de réponse furent<br />
significativement plus élevées dans le bras fludarabine.<br />
Chez les patients MW, la survie médiane globale<br />
n’avait pas été atteinte dans le bras fludarabine. La neutropénie<br />
de niveau 3-4 était significativement plus élevée et<br />
les affections malignes secondaires significativement<br />
moindres avec fludarabine qu’avec chlorambucil. La conclusion<br />
de l’étude fut que fludarabine augmentait significativement<br />
la survie sans rechute par rapport à chlorambucil,<br />
et augmentait la survie globale des patients MW.<br />
Des chercheurs étudient l’expression des protéines nucléaires<br />
dans la MW et le LLP – Les chercheurs de la<br />
Northwestern University et de l’University of Chicago ont<br />
examiné l’expression des protéines nucléaires des cellules<br />
de MW et de LLP (lymphomes lymphoplasmocytaires).<br />
Dans cette étude, les modèles d’expressions de ces protéines<br />
furent analysés dans les plasmocytes et les lympho-<br />
9