MEDECIN DE GARDE : GIAMPAOLO MERLINI, M.D. - International ...
MEDECIN DE GARDE : GIAMPAOLO MERLINI, M.D. - International ...
MEDECIN DE GARDE : GIAMPAOLO MERLINI, M.D. - International ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
DIRIGEANTS<br />
ET ADMINISTRATEURS<br />
FONDATEUR<br />
Arnold Smokler<br />
PRÉSI<strong>DE</strong>NTE EMERITE<br />
Judith May<br />
SECRÉTAIRE-TRESORIERE<br />
Cynthia Ruhl<br />
PRESI<strong>DE</strong>NT<br />
Carl Harrington<br />
VICE-PRÉSI<strong>DE</strong>NTS<br />
Tom Myers, Jr<br />
Marty Glassman<br />
CONSEIL D'ADMINISTRATION<br />
L. Don Brown<br />
Peter DeNardis<br />
Sue Herms<br />
Marcia Klepac<br />
Dr. Robert A. Kyle<br />
Elena Malunis<br />
Michel Sesnowitz<br />
Dr. Guy Sherwood,<br />
Ronald Yee<br />
SERVICE ADMINISTRATIF<br />
Sara McKinnie, Directrice administrative<br />
COMITÉ SCIENTIFIQUE<br />
CONSULTATIF de l’IWMF<br />
Dr. Robert A. Kyle, Directeur<br />
Mayo Clinic<br />
Dr Stephen Ansell,<br />
Mayo Clinic<br />
Dr Bart Barlogie,<br />
Université d’Arkansas<br />
Dr James R.Berenson<br />
Institut de recherche sur le myélome<br />
et le cancer osseux<br />
Dr Morton Coleman,<br />
Collège Médical Weill Cornell<br />
Dr Meletios A. Dimopoulos,<br />
École de Médecine,<br />
Université d'Athènes, Grèce<br />
Dr Christos Emmanouilides,<br />
Centre Médical européen interbalkanique,<br />
Grèce<br />
Dr Stanley Frankel,<br />
Université Columbia<br />
Dr Morie Gertz,<br />
Mayo Clinic<br />
Dr Irene Ghobrial,<br />
Institut du Cancer Dana Farber<br />
Dr Eva Kimby,<br />
Institut Karolinska, Suède<br />
Dr Véronique Leblond,<br />
Hôpital Pitié Salpêtrière, France<br />
Dr James Mason,<br />
Clinique Scripps<br />
Dr Gwen Nichols,<br />
Hoffmann-La Roche, Ltd.<br />
Dr Alan Saven,<br />
Clinique Scripps<br />
Dr Steven Treon,<br />
Institut du Cancer Dana Farber<br />
Dr Marie Varterasian,<br />
Dr Donna Weber<br />
Centre du cancer M.D. Anderson<br />
De telles protéines deviennent collantes et toxiques, s’accumulent dans différents<br />
sites de l’organisme sous forme de dépôts amyloïdes, conduisant en finale<br />
à des dysfonctionnements d’organes vitaux. Ce type d’amylose est appelée<br />
amylose AL (A pour amylose, L pour chaînes légères), ou également amylose<br />
primitive. L’amylose AL ou primitive est la forme la plus fréquente des amyloses<br />
qui affectent plusieurs organes (appelées amyloses systémiques), avec<br />
environ 10 nouveaux patients par million chaque année.<br />
A quelle fréquence l’amylose est elle associée à la MW ou à la MGUS à<br />
IgM ?<br />
L’amylose AL peut compliquer la MW et la MGUS-IgM. Ceci survient lorsque<br />
les chaînes légères produites par le clone de la cellule lymphoplasmocytaire, qui<br />
est à l’origine de la MW et de la MGUS-IgM, en viennent à se trouver mal<br />
pliées. Cependant c’est un événement peu fréquent, et en fait l’amylose associée<br />
à l’IgM représente seulement 5 à 6% des cas d’amylose AL, avec une incidence<br />
prévisible de 0,6 cas par million. D’un autre côté, lorsqu’une amylose associée à<br />
l’IgM survient, il peut devenir nécessaire de modifier le traitement et de contrôler<br />
la maladie sous-jacente. Aussi, le risque de développer une amylose associée<br />
à l’IgM devrait toujours être pris en compte dans le suivi d’un patient MW ou<br />
MGUS-IgM.<br />
Les amyloses associées à l’IgM présentent des caractéristiques distinctes des<br />
amyloses non associées à l’IgM :<br />
1 - la concentration en chaînes légères libres est plus faible<br />
2- le cœur est moins fréquemment et moins sévèrement touché<br />
3- l’amylose est fréquemment localisée dans les poumons et dans les ganglions<br />
lymphatiques.<br />
Quand doit-on suspecter la présence d’une amylose ?<br />
L’amylose primitive peut cibler pratiquement tous les organes, à l’exception du<br />
cerveau. L’atteinte des reins concerne deux tiers des patients, caractérisée par<br />
une perte de protéines dans les urines, qui deviennent mousseuses, un œdème<br />
des jambes, et une éventuelle diminution de la fonction rénale. Le cœur est concerné<br />
chez près de la moitié des patients, qui manifestent un essoufflement dans<br />
les activités courantes, des difficultés pour monter les escaliers, de la fatigue,<br />
des baisses de tension sanguine et des oedèmes aux membres inférieurs. Les<br />
nerfs sont affectés chez plus d’un quart des patients, avec des picotements, des<br />
engourdissements, des brûlures, des pertes de sensibilité des pieds et jambes à la<br />
chaleur et au froid, et lorsque la neuropathie progresse au dessus du genou, elle<br />
peut s’étendre aux bras en partant des doigts. L’amylose peut également endommager<br />
le système nerveux autonome qui régule certaines fonctions,<br />
2