t u rer l'espace dans lequel nous souhaitons tra v a i l l e r. Et si nous commençons à dire qu'il faudrait un plan national d'équipement <strong>des</strong> lieux… cela représente <strong>des</strong> sommes extrêmement importantes. Où se tro u v e n t - e l l e s ces sommes ? Quels sont les choix qui vont présider ? Je crois que ce sont les questions qui pourraient mériter <strong>des</strong> colloques parce que sinon, on risque d'être touj o u rs sur l'écume de la question de Rencontres. Dominique Cnockaert, directeur MJC - Bolbec : Bolbec est une petite ville de 12.500 habitants, semir u rale, semi-urbaine, et après chaque échéance municipale électorale, nous attendons fébrilement le nom de ceux qui vont occuper les postes d'adjoints, dont celui d'adjoint à la culture. Bien souvent on se dit : “Ah, c'est lui ! C'est incompréhensible…". Aussi, je Nous venons de vivre une phase de décentralisation sans aucune obligation de formation <strong>des</strong> élus politiques ! pose un autre débat de réflexion qui est la formation <strong>des</strong> élus politiques. Nous venons de vivre une phase de d é c e n t ralisation sans aucune obligation de formation <strong>des</strong> élus politiques ! C'est grave ! C'est-à-dire que nous, p rofessionnels, qui ne prenons pas la décision politique, on nous demande de monter un projet d'activité dont les élus essaient de tirer une essence politique. Il y a quand même quelque chose qui ne fonctionne pas et nous ne sommes pas dans le même rapport de construction d'un projet d'une politique culture l l e . Gilles Castagnac : Mon rôle de modérateur comportait l ’ e x e rcice - bien évidemment impossible - de la synthèse à chaud. Je pointerai juste que, parmi les choses qui sont revenues, je crois qu'il y a <strong>des</strong> constats communs, du genre : éviter ou sortir de l'instrumentalisation ; affirmer la pluralité <strong>des</strong> acteurs publics mais aussi <strong>des</strong> acteurs culturels ; nécessité d'assumer ce que j ’ a p p e l l e rai un continuum respectueux <strong>des</strong> divers i t é s ... Au niveau <strong>des</strong> pouvoirs publics, nous avons plus i e u rs fois entendu parlé “d'interministérialité". C’est un écho encourageant pour cette volonté de dépasser le clivage entre les pratiques amateurs d’une part, et les alliés du méchant showbiz d’autre part. La nécessité de la re n c o n t re est une obligation. C'est la nature même de l’activité et de ce continuum qui l'amène. Cela veut dire que la construction se fait par les a c t e u rs eux-mêmes, notamment ceux qui ont <strong>des</strong> exigences et ne veulent pas, ne peuvent pas, attendre que <strong>des</strong> décisions “extérieures” se prennent, qu’elles vienn e n t de politiques décalées <strong>des</strong> réalités ou du “marché” l u i - m ê m e . J'ai également relevé une contradiction par ra p- port à ce qui a été dit lors de la table ronde précédente. À savoir une demande de plus de textes, plus de réglementations, <strong>des</strong> cahier <strong>des</strong> charges plus précis... et, en même temps, un effarouchement sur les conséquences de la mise en place de textes pas forc é m e n t adaptés, comme l’application au champ culturel de la délégation de service public. Mais à vous écouter, je re t i e n d rai surtout l'affirmation - qu’on re t rouve parallèlement dans la composition même de la Commission Nationale - de la prégnance, dans ces musiques-là, du phénomène associatif dans toute sa diversité. C'est à tra v e rs le phénomène associatif qu'effectivement, nombre de composantes se re t rouvent, même si, derrière, on peut avoir <strong>des</strong> différences de statut, <strong>des</strong> différences de terrain de t ravail. Je pense qu’il existe une communauté de prise en main pour la construction de cet espace de liberté que sont les musiques a c t u e l l e s . Pe u t - ê t re que ce ne sont pas tout à fait <strong>des</strong> re n- c o n t res, peut-être que ce n'est pas tout à fait un débat... Mais si ce sont déjà, dans un premier temps, la c o n f rontation de deux, voire trois univers, ce sont à mon avis les prémices d'une construction. C’est ce que nous nous étions fixé comme enjeu lorsque nous avons commencé à travailler sur ces Rencontres… Si effectivement, aujourd'hui, les gens se sont intéressés les uns et les autres, se sont étonnés de trouver un langage commun alors qu’ils sont censés appartenir à <strong>des</strong> univ e rs différents, c'est déjà une pre m i è re parce que c'est ra rement affirmé comme tel. ❙ 5 5
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