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Romuald Jakub Weksler Waszkinel 2010 Lettres au cardinal Lustiger

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<strong>Romuald</strong> Iakub <strong>Weksler</strong>- <strong>Waszkinel</strong><br />

"<strong>Lettres</strong> "<br />

<strong>au</strong> Cardinal<br />

Jean-Marie <strong>Lustiger</strong><br />

Photographie de couverture<br />

© Dr. Len Radin, Massachusetts<br />

Lastnightoflfannuakah<br />

Les Éditions Bénédictines remercient le Dr Len Radin<br />

pour l'<strong>au</strong>torisation gracieuse d'utiliser sa photographie.<br />

© Éditions Bénédictines - <strong>2010</strong><br />

isbn 978-2-84863-104-2<br />

Tous droits réservés pour tous pays.


Introduction<br />

Pendant très longtemps - je regrette qu'il en ait été ainsi<br />

- je ne connaissais pas personnellement le Cardinal Jean-<br />

Marie <strong>Lustiger</strong>, archevêque de Paris. Je pourrais dire, comme<br />

pour me justifier, que pendant presque <strong>au</strong>ssi longtemps, dans<br />

une certaine mesure, je ne me connaissais pas vraiment moimême.<br />

J'avais 35 ans, et j'étais prêtre catholique depuis douze années,<br />

lorsque ma mère m'a révélé que je n'étais pas son propre<br />

enfant. J'ai appris que j'étais un enfant juif arraché à la mort.<br />

Quel nom avaient porté mes parents biologiques? Quels<br />

avaient été leurs prénoms? Ma mère polonaise ne les avait pas<br />

retenus. Toute en pleurs, elle m'expliquait qu'elle ne voulait<br />

pas s'en souvenir. Elle avait peur du nom juif; il était dangereux,<br />

il était porteur de la mort.<br />

Que me fallut-il faire alors de mon identité tout juste découverte?<br />

Comment retrouver la trace d'une famille juive assassinée<br />

<strong>au</strong> milieu de six millions de victimes? Quatorze<br />

années s'écoulèrent depuis, des années pour moi très longues<br />

et très difficiles ...<br />

Un jour de juillet J 992, blotti dans le siège de l'avion m'emportant<br />

vers Israël, je répétais dans ma tête le nom de mes parents<br />

biologiques, ce nom retrouvé à peine quelques mois plus<br />

tôt, ainsi que leurs prénoms. Je m'appropriais mon véritable<br />

nom, égaré dans la tourmente de la guerre, et qui me revint<br />

enfin <strong>au</strong> cours de la quarante-neuvième année de ma vie. Ou<br />

plutôt, je me découvrais moi-même, telle une feuille détachée<br />

de l'arbre par la violence du vent, portée par d'insondables<br />

5


voies de la Providence. Je retrouvais les débris de mon arbre<br />

ayant survécu à la destruction. Il me fut encore donné d'embrasser<br />

les mains de la sœur et du frère de mon père Jacob<br />

<strong>Weksler</strong>.<br />

Je dois avouer, en toute humilité, que c'est dans le contexte<br />

de mon expérience personnelle que je me penchais avec davantage<br />

d'intérêt sur le nouvel enseignement de l'Église <strong>au</strong><br />

sujet des Juifs et du Judaïsme, enseignement qui était pourtant<br />

né, déjà, <strong>au</strong> cours du Concile Vatican II (1962-1965). Avec une<br />

profonde émotion, je lisais que "les apôtres.fondements et colonnes<br />

de l'Église, sont nés du peuple juif, ainsi qu'un grand<br />

nombre des premiers disciples qui annoncèrent <strong>au</strong> monde<br />

l'Évangile du Christ". Et un peu plus loin: "". ce qui a été<br />

commis durant sa passion ne peut être imputé ni indistinctement<br />

à tous les Juifs vivant alors, ni <strong>au</strong>x Juifs de notre temps."<br />

(Nostra œtate, n° 4)<br />

Ce même contexte personnel fut également à l'origine de<br />

ma curiosité pour la personne de l'archevêque de Paris, Jean-<br />

Marie <strong>Lustiger</strong>. Je lus avec be<strong>au</strong>coup d'intérêt son Serment<br />

d'un curé de Paris (Paris 1978). (La traduction polonaise parut<br />

en 1985.) Mon intérêt ne fit que croître lors de la lecture du<br />

Choix de Dieu (Paris 1987), surtout des chapitres III et IV de<br />

la première partie: Judaïsme et Christianisme et Génocide.<br />

(La traduction polonaise ne fut accessible qu'en 1992.)<br />

En août 1998, je me trouvais pour la première fois à Paris,<br />

en tant que remplaçant dans la paroisse Saint-Louis d'Antin.<br />

Grâce à mes amis, le Père Jean-Cl<strong>au</strong>de Bardin, Mme Marie-<br />

Thérèse Huguet et M. P<strong>au</strong>l-Samuel Auszenkier, je fus convié<br />

à la résidence des archevêques de Paris, rue Barbet-de-Jouy,<br />

pour concélébrer l'eucharistie à 18 heures. J'étais bouleversé<br />

par cette invitation. L'eucharistie dépassa toute mon attente. Il<br />

s'avéra que la première lecture de la Messe fut le passage 37<br />

du prophète ézéchiel - Les ossements desséchés. En entendant<br />

les paroles: "Voicij'ouvrirai vos tombe<strong>au</strong>x etje vousferai<br />

remonter de vos tombe<strong>au</strong>x et je vous ramènerai dans la terre<br />

d'Israël et vous s<strong>au</strong>rez que je suis Yahveh, quand j'ouvrirai vos<br />

tombe<strong>au</strong>x et que je vous ferai remonter de vos tombe<strong>au</strong>x" (37,<br />

12-13), ma gorge se serra et des larmes se mirent à couler le<br />

long de mes joues. Je regardai le Cardinal; il cachait son visage<br />

dans ses mains.<br />

Seul Celui qui est Maître du temps peut produire de semblables<br />

"rencontres". Le Cardinal voulait tout savoir sur les vivants<br />

et les morts de ma famille. Il était visiblement ému, moi<br />

encore plus.<br />

Par la suite, nos rencontres ne furent guère très nombreuses.<br />

Presque chaque passage à Paris, où je venais pour travailler<br />

dans une paroisse ou pour rencontrer des amis et écumer les<br />

librairies, fut une occasion pour moi de revoir le Cardinal. Je<br />

fus <strong>au</strong>ssi témoin d'un événement exceptionnel qui eut lieu à<br />

Rom~ le 28 octobre 2005, à l'occasion du quarantième anniv~r~31r~de<br />

.la I?éclaration Nostra œtate. Faisant partie des invites:<br />

J asslst~l alors <strong>au</strong>x conférences prononcées par le<br />

Cardmal <strong>Lustiger</strong> de Paris et par le Rabbin David Rosen de<br />

Jérusalem sur la quatrième partie de la Déclaration contenant<br />

le nouvel enseignement de l'Église sur les Juifs et le Judaïsme.<br />

Après l~ confér~nce, je ,m'appr~chai du Cardinal: la fatigue<br />

marquaI.t so~ vls~ge: D.abord, Il ne me reconnut pas, mais<br />

lorsque Je lm soun~, 11 dit mon nom. Il n'y avait pas de temps<br />

pour une conversation plus longue. Il était pressé: il se rendait<br />

à l'aéroport, me semble-t-il, pour aller en Espagne. Je ne savais<br />

pas alors que c'était là notre avant-dernière rencontre.<br />

La dernière eut lieu quelques semaines avant sa mort le<br />

13 juillet 2007, dans un hôpital parisien. J'arrivai avec mon<br />

ami P<strong>au</strong>l Auszenkier. Nous fûmes reçus vers quatorze heures 1.<br />

1-Cf. P. S. Auszenkier. Faire mémoire. Paris 2009, p. 12.<br />

6 7


Le Cardinal <strong>Lustiger</strong> était assis dans son f<strong>au</strong>teuil, la figure<br />

émaciée. Il nous accueillit avec son sourire cordial, ses yeux<br />

riaient d'une façon qui lui était particulière. Lorsqu'il se mit à<br />

parler, on se rendait compte qu'il était très éprouvé par la souffrance.<br />

Après avoir échangé quelques phrases et reçu sa bénédiction,<br />

je restai seul avec lui. Il s'intéressait vivement toujours<br />

à tout ce qui me concernait, je lui fis donc part de ma décision<br />

d'aller vivre en Israël. J'étais curieux de connaître son opinion.<br />

"Ce n'est pas ta vocation. Tu es utile là où tu es", réagit-il<br />

énergiquement, de la manière qui lui était propre.<br />

J'expliquai brièvement qu'à mon sens, il n'en était pas ainsi,<br />

que j'avais même une forte impression que je ne faisais que déranger<br />

là où j'étais. En tout cas, l'université ne ferait rien pour<br />

me retenir. Il se plongea alors dans ses pensées. Un silence se<br />

fit. Je l'entendais respirer péniblement à l'aide d'un masque à<br />

oxygène. J'eus alors honte de l'avoir ennuyé avec mes petits<br />

problèmes personnels à un tel moment. Quand, sur le point de<br />

prendre congé, je lui demandai sa bénédiction, il me dit:<br />

"Écris-moi des lettres, écris-moi souvent des lettres. Je veux<br />

savoir ce qu'il adviendra de toi."<br />

Sa demande me surprit. Est-ce qu'il ne se rendait pas<br />

compte, pensai-je alors, de son état? Pour m'assurer qu'effectivement<br />

il souhaitait recevoir des lettres de moi, je lui demandai<br />

l'adresse à laquelle il f<strong>au</strong>drait les adresser.<br />

"Écris-moi en adressant tes lettres à l'archevêché de Paris;<br />

elles me parviendront sûrement", répondit-il après un instant de<br />

silence, avec lucidité et en articulant parfaitement chaque mot.<br />

Bien, pensai-je, la demande est claire et la suite ne me<br />

concerne pas. Je lui demandai sa bénédiction, j'embrassai sa<br />

main et me dirigeai vers la sortie. Très ému, <strong>au</strong> terme des adieux,<br />

il lança, avec une voix forte: "Frère,jrère" - comme s'il voulait<br />

me retenir. Je sortis vite pour ne pas éclater en sanglots.<br />

Hélas ! il ne reçut <strong>au</strong>cune lettre de moi; je n'eus pas le<br />

temps d'en écrire. Le 5 août 2007 vint trop tôt. ..<br />

Je considère le présent ouvrage, que j'ai intitulé "<strong>Lettres</strong>"<br />

<strong>au</strong> Cardinal <strong>Lustiger</strong>, comme un accomplissement symbolique<br />

de sa demande. Il me semble qu'une demande formulée dans<br />

des circonstances <strong>au</strong>ssi exceptionnelles ne s<strong>au</strong>rait rester non<br />

accomplie. Cette réponse lui est due d'<strong>au</strong>tant plus que, depuis<br />

le 16 octobre 2009, je vis en Israël. J'y apprends l'Hébreu, mais<br />

<strong>au</strong>ssi, habitant pour l'instant dans un kibboutz religieux (Sde<br />

Eliyahu), j'ai l'occasion de connaître de près le Judaïsme.<br />

Comme l'enseignait le Vénérable Jean-P<strong>au</strong>l II :<br />

"Qui rencontre le Christ, rencontre le Judaïsme."<br />

Conformément à l'enseignement de l'Église catholique<br />

après le Concile Vatican II : "rencontrer" Jésus-Christ doit signifier<br />

<strong>au</strong>ssi "rencontrer" le Judaïsme.<br />

Mais je voudrais que cette publication soit, avant tout, une<br />

expression de mon profond hommage <strong>au</strong> Cardinal Jean-Marie<br />

<strong>Lustiger</strong>, l'archevêque de Paris; qu'elle soit <strong>au</strong>ssi l'expression<br />

de ma gratitude pour toute manifestation, même la moindre<br />

de sa sollicitude à mon égard. Évidemment, j'<strong>au</strong>rais de loin<br />

préféré lui écrire de vraies lettres et de pouvoir lire ses réponses.<br />

Mais puisque Celui qui, depuis le sein de la mère, dispose<br />

des destinés des hommes voulait qu'il en fût <strong>au</strong>trement,<br />

que Sa volonté soit faite.<br />

Les six textes figurant dans l'ouvrage portent sur les problèmes<br />

du dialogue judéo-chrétien. Tous ont déjà été publiés<br />

en polonais, certains <strong>au</strong>ssi en anglais, voir même en français'.<br />

2- Le grand tournant dans l'enseignement de l'Église <strong>au</strong> sujet des Juifs et du Judaïsme. A Breakthrough<br />

in the Teachings of the Chuch on Jews and Judaizm, W : Imaginary Neighbors, ed. D. Glowacka and J.<br />

Zylinska, University of Nebraska Press, 2007. p. 225-235. L'éloge pontifical d'Emmanuel Levinas, Nova<br />

et Vetera, Juillet, Août. Septembre 2007, p. 335-351. Quel sens à la désignation d'Édith Stein comme<br />

patronne de l'Europe, SENS, 718, 2008. p. 437-449.<br />

8 9


Les trois premiers nous permettent de nous rendre compte de<br />

l'immense ampleur des changements qui se sont produits <strong>au</strong><br />

sein de l'Église catholique <strong>au</strong> lendemain du Vaticanum II en<br />

ce qui concerne les relations entre Chrétiens et Juifs. La rencontre<br />

du Pape Jean-P<strong>au</strong>l II, dans le cadre du Jubilé, avec les<br />

Juifs à Jérusalem, ses paroles bouleversantes prononcées à Yad<br />

Vashem ainsi que sa prière <strong>au</strong> pied du Mur d'Ouest (Kotel)<br />

pourraient être considérées comme le point culminant de cette<br />

évolution',<br />

Dans le quatrième texte, je voudrais attirer l'attention du<br />

lecteur sur l'exceptionnelle "rencontre" entre Jean-P<strong>au</strong>l II,<br />

Pape, philosophe catholique, et Emmanuel Lévinas, philosophe<br />

français et Juif. Les deux derniers chapitres concernant<br />

Édith Stein et un orphelin juif devenu prêtre catholique abordent<br />

les questions qui paraissent parmi les plus difficiles dans<br />

les relations entre Chrétiens et Juifs. Mais devrait-on les éviter<br />

pour cette seule raison ?<br />

En guise de conclusion, laquelle constitue d'habitude une<br />

sorte de résumé, je me suis permis d'insérer un texte <strong>au</strong>tobiographique.<br />

Je l'ai fait, tout d'abord, pour mettre davantage en<br />

lumière mes liens avec le Cardinal <strong>Lustiger</strong> et pour "justifier" ,<br />

en quelque sorte avec plus de force, l'ensemble de la publication,<br />

mais, en même temps, pour montrer que la réponse à la<br />

question posée par le titre de ce chapitre, savoir "Où est ma<br />

patrie? ", mène là où - je le crois fermement - il sera possible<br />

de rencontrer la personne du Cardinal défunt, ainsi que<br />

tous ceux que nous avons aimés.<br />

J'aimerais encore exprimer ma profonde gratitude pour les<br />

paroles d'introduction du docteur Richard Prasquier, actuel<br />

président du CRIF, et pour celles de l'abbé Jean Dujardin.<br />

J'ai rencontré le docteur Prasquier, pour la première fois, le<br />

Il juin 1999 à Varsovie, à l'Umschlagplatz. Tous les deux, dans<br />

cet endroit crucial et "criant la douleur", nous attendions l'arrivée<br />

du Pape Jean-P<strong>au</strong>l II. C'est là que le docteur Prasquier<br />

m'a remis une photo, prise lors de la rencontre du Pape et du<br />

Rabbin Elio Toaff devant la porte de la Grande Synagogue de<br />

Rome, et le texte de la prière composée par Jean-P<strong>au</strong>l II à l'intention<br />

du peuple juif. C'était notre premier contact, il était loin<br />

d'être le dernier. Chaque fois que je viens à Paris, j'ai la grande<br />

chance de rencontrer non seulement le docteur Prasquier, mais<br />

<strong>au</strong>ssi son extraordinaire famille, et avant tout sa Maman. Je<br />

profite alors de cette occasion pour leur adresser un grand<br />

merci pour leur bienveillance dont j'ai tant de fois bénéficié.<br />

Quant à l'abbé Jean Dujardin, je l'ai rencontré deux fois<br />

seulement, à Rome. La première fois, c'était en 1997, lors du<br />

Symposium organisé <strong>au</strong> Vatican et consacré <strong>au</strong>x racines de<br />

l'antijudaïsme en milieu chrétien. Notre deuxième rencontre<br />

eut lieu en 2005 pendant la session qui se tint à l'occasion du<br />

40e anniversaire de la Déclaration Nostra œtate. Je voudrais<br />

remercier ici l'abbé 1. Dujardin pour son livre L'Église catholique<br />

et le peuple juif. Un <strong>au</strong>tre regard', et spécialement pour<br />

cette constatation de la page 65, que je porte profondément<br />

gravée dans mon cœur :<br />

"Aucun dialogue ne peut s'établir en vérité si l'on ne prend<br />

pas en compte la réalité de l'<strong>au</strong>tre dans ce qu'elle a de plus<br />

tragique, et si l'on n'accepte pas de se laisser saisir <strong>au</strong> plus<br />

profond de son être par ce qu'il a vécu. "<br />

Si nous savions ouvrir ainsi nos cœurs et nos esprits dans<br />

le dialogue, le monde serait sans doute différent, plus be<strong>au</strong>.<br />

Comme les lettres écrites à un proche,<br />

même si provenant<br />

3- Le pèlerinage en Terre Sainte du Pape Benoît XVI, du Il <strong>au</strong> 15 mai 2009. ainsi que sa visite dans la<br />

Synagogue de Rome le 17 janvier <strong>2010</strong>. sont à considérer sans <strong>au</strong>cun doute comme une continuation<br />

et une nouvelle étape de l'enseignement du Concile, 4- Éditions Cal mann-Lévy, 2003.<br />

10 11


de périodes différentes, contiennent souvent un thème qui revient,<br />

<strong>au</strong>ssi les textes réunis dans le présent livre et écrits à différentes<br />

époques, traitent-ils tous de la même problématique,<br />

celle du dialogue entre Juifs et Chrétiens. Le lecteur y trouvera<br />

par conséquent un certain nombre de répétitions. Je me permets<br />

de lui conseiller d'aborder chaque texte comme une entité<br />

à part entière qui peut être lue indépendamment des <strong>au</strong>tres.<br />

Tous mes textes étaient écrits en polonais. Je remercie M. le<br />

Professeur Alfons Pilorz de l'Université Catholique Jean-P<strong>au</strong>l<br />

II de Lublin et M. Kazimierz Deryla, directeur du bure<strong>au</strong> de<br />

l'Alliance Française de Lublin pour l'effort de traduction. Mme<br />

Maria Rodowicz avait accepté de revoir si tous les textes sont<br />

corrects et je la remercie vivement. Krzysztof Tomasik de<br />

l'Agence Catholique d'Information (la KAI) et Mme le Dr<br />

Joanna Pietrzak-Théb<strong>au</strong>lt de l'Université Kardynal Stefan<br />

Wyszynski à Varsovie, m'ont tous deux fortement soutenu <strong>au</strong><br />

moment difficile lorsque je cherchais un éditeur - et je leur<br />

dois des remerciements particuliers pour leur bienveillance,<br />

comme pour leur aide sur les questions du fond. Mes derniers<br />

remerciements vont, comme il se doit, <strong>au</strong>x Éditions Bénédictines<br />

qui n'ont pas hésité à accepter mes textes et les ont très<br />

rapidement publiés.<br />

Israël, Kibutz Sde Eliyahu, le 17janvier <strong>2010</strong>.<br />

<strong>Romuald</strong> <strong>Jakub</strong> <strong>Weksler</strong>-<strong>Waszkinel</strong><br />

12


Table des matières<br />

Introduction 5<br />

Préface. Richard Prasquier 13<br />

Quelques mots de l'Abbé Jean Dujardin 17<br />

Première "Lettre" 23<br />

Le grand tournant dans l'enseignement de l'Église sur les<br />

Juifs et sur le Judaïsme<br />

Seconde "Lettre" 35<br />

JU!/" / Chrétiens: deux mémoires<br />

Troisième "Lettre" 55<br />

Le grand Jubilé de Jérusalem<br />

Quatrième "Lettre" 79<br />

Aspects theologico-philosophiques de l'éloge pontifical<br />

d'Emmanuel Lévinas<br />

Cinquième "Lettre"............. . 10 1<br />

Quel sens à la désignation d'Édith Stein comme patronne<br />

de l'Europe?<br />

Sixième "Lettre" 119<br />

Griner ? Pawiowski ?<br />

En guise de Conclusion 135<br />

Où est ma patrie ?<br />

155

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