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10 Décembre 1907 - Presse régionale

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s<br />

Organe «piotïclieii d© Défense Sociale et Religietis©<br />

REDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

ABO»T3MTnnVr>UM'W<br />

Troii nli «*«* »<br />

. . 7 - -<br />

Les élections aux Certes portugaises auront<br />

lieu fin mars ou commencement avril.<br />

La princesse Marie Bonaparte, fiancée au<br />

prtnoo Georges de Grèce, est arrivée au Pirée,<br />

à bord de r « Ampltitrite ».<br />

L© steamer « ScheJderstrom » et un voilier<br />

inconnu ont fait collision au large de Folkestone<br />

; il y a onze victimes.<br />

2^e-<br />

Le vapaur français « A4g«r », de la Compagnie<br />

P, Durand, a brûlé en mer, sur les côtes<br />

l'Algérie.<br />

Voir par ailleurs les nwveltes qui nous<br />

tant parvenues à la dernière heure.<br />

Voici le troisième livre sur Bon al d qui<br />

rient, en moins de trois ans, solliciter la<br />

méditation des admirateurs du grand<br />

écrivain (*).<br />

Le premier, de M. Michel Salomon<br />

précédé d'une lumineuse préface de M.<br />

Bourget, est aujourd'hui le livre de chevet<br />

de quiconque cherche à pénétrer,<br />

avec le secret de notre décadence morale<br />

et sociale, celui du relèvement possible<br />

Le second, du comte Léon de Montes,<br />

quiou, n'a que quelques semaines de<br />

date. Le troisième, du vicomte de Bo<br />

nald, petit-fils de l'illustre penseur, est<br />

d'hier, ou plutôt d'aujourd'hui même<br />

Mais il était écrit et j'en avais lu le manuscrit<br />

avant que les deux autres fussent<br />

livrés à la publicité.<br />

Quand je dis que ces trois livres ont<br />

Bonald pour matière, il faut s'entendre<br />

Ils sont en réalité de Bonald lui-même<br />

Ce sont des passages de quelques-unes de<br />

sas œuvres, des extraits de ses grands<br />

traités, ou simplement des. pensées glanées<br />

dans son ohamp et réunies en gerbe<br />

à l'intention du grand public.<br />

Mais procéder à ces extraits, les rassembler<br />

dans un ordre et selon une méthode<br />

que l'auteur n'avait pas prévus,<br />

faciliter la compréhension de l'écrivain<br />

en faisant saillir certains traits ou-certaines<br />

expressions de sa physionomie,<br />

c'est lui créer en quelque sorte une figure<br />

philosophique ou littéraire qui n'est pas<br />

tout à fait celle sous laquelle il fut connu<br />

de ses contemporains, ni celle surtout<br />

qui lui fut à lui-même familière. A l'exception<br />

des notes du seoliaste ou des réflexions<br />

du préfacier, tout, ici, est de Bonald<br />

et lui appartient en propre. Cependant<br />

ces ouvrages, faits de résections et<br />

de sutures, émanent d'une pensée qui<br />

n'est pas la sienne. Le,ua- but est de le<br />

populariser, et aussi de vulgariser son<br />

œuvre. C'est dans ce sens qu'on peut, à<br />

juste titre, les considérer comme ayant<br />

Bonald pour objet et que j'ai dit en débutant<br />

: ils sont sur Bonald. Ils ne sont en<br />

effet pas ée lui, ayant été composés paf<br />

d'autres que lui.<br />

Le nombre est réduit des auteurs, même<br />

parmi les plus illustres, qui se prêteraient<br />

ainsi, par un simple travail de<br />

transposition aidé d'un effet de raccourcissement,<br />

à l'expositioni presque par^faite<br />

de leur génie. Cela, suppose d'abord<br />

un genre très spécial. Cela suppose également<br />

une rare unité de lignes et une<br />

unité plus rare encore de conception<br />

dans la mise en œuvre de ce genre. J'oserais<br />

dire que pour pouvoir se reconnaître<br />

dans un tout petit volume de moins<br />

do cent cinquante pages lorsqu'on a rempli<br />

de ses productions tout un demi-siè<br />

cle, il faut avoir été l'homme d'une seule<br />

idée.<br />

Bonald, en effet, consacra son labeur<br />

immense à démontrer une seule proposi<br />

tion. « La France, premier-né de la civi<br />

bsation européenne, sera la première,<br />

écrivait-il, à renaître à l'ordre — ou a<br />

Périr. » C'est sous l'empire de cette con<br />

viction qu'il prit — tardivement — la<br />

Plum©. Ressusciter la France à la vie de<br />

j.ordre, tel a été son but. Soit que vous<br />

«siez ses Considéra/ions sur la Révolu<br />

y", soit que vous étudiiez sa fameuse<br />

prZl 1 ?? (lu Pouvoir, ou sa Législation<br />

«oa ;>^re ' ou sa Question du Divorce, ou<br />

p^^AêTCAes philosophiques sur les<br />

les, oVTP °bjets des connaissances moratout<br />

autre de ses écrits, voire celui<br />

sur VEmigration, vous retrouvez partout<br />

t toujours la même obsession<br />

: reconstruire<br />

en France ce que la Révolution,<br />

prise dans son acception la plus large et<br />

la plus lointaine, a détruit<br />

; reprendre<br />

à pied d'œuvre la régénéreseence nationale<br />

en remontant aux bases fondamentales<br />

de toute société, c'est-à-dire à la famille<br />

; et remettre à leur plan exact les<br />

collaborateurs de la civilisation humaine<br />

: l'homme, en bas, et Dieu au sommet.<br />

Ah<br />

! ce n'est pas, je le sais bien, ce<br />

qu'on enseigne aujourd'hui, et les disciples<br />

de M. Payot,, notamment, qui subordonnent<br />

la marche des choses de ce<br />

monde à ce que peut embrasser d'ellemême<br />

la raison d'un écolier de douze<br />

ans, souriraient avec une pitié bien méprisante<br />

s'ils lisaient le nom qui sert de<br />

titre à cet article.<br />

Mais enfin les idées sont les idées.<br />

Elles sont justes ou elles sont fausses. Et<br />

je ne demande pas aux soi-disant rénovateurs<br />

de la pensée française de lire Bonald,<br />

je ne leur demande pas de confronter<br />

entre eux les trois ouvrages dont<br />

j'ai parlé non pour les comparer moimême,<br />

mais pour montrer l'ascendant<br />

qu'exerce aujourd'hui le grand sociologue<br />

sur une élite intellectuelle- ; je voudrais<br />

seulement que les fabricants de<br />

morale sociale parcourussent le dernier<br />

en date de ces trois livres, celui du vicomte<br />

de Bonald, et, s'ils n'en acceptent<br />

pas les préceptes, qu'ils nous disent ce<br />

qui, dans ces définitions brèves, nettes,<br />

absolues, peut bien offenser leur jugement.<br />

Evidemment, ce n'est pas tout Bonald,<br />

ce petit volume. Mais c'est la quintessence<br />

de Bonald. Et il a fallu, soit dit en<br />

passant, une grande science, une grande<br />

connaissance du sujet, servie par un<br />

sens critique des plus remarquables,<br />

pour condenser en ces quelques pages<br />

une somme gigantesque de travaux.<br />

Voici, par exemple, toute la théorie du<br />

pouvoir :<br />

Il se partage entre la famille<br />

et<br />

l'Etat, entre la religion et le gouvernement.<br />

Quand il en manque d'un côté, il<br />

en faut davantage de l'autre. Si le pou<br />

voir public est faible., le pouvoir dômes*<br />

tique doit être plus fort ; et c'était l'état<br />

des sociétés anciennes...- Si le frein de la<br />

religion se relâche, il faut renforcer l'action<br />

du gouvernement et multiplier les<br />

agents de la police... Si tous les pouvoirs<br />

s'affaiblissaient à la fois, si la royauté<br />

devenait un objet de suspicion, la religion<br />

un objet de haine, l'autorité paternelle<br />

un sujet de discussion, tout périrait<br />

à la fois : la religion, l'Etat, la famille. »<br />

— Considérez notre état présent et dites<br />

ce qu'à cela M. Payot pourrait bien objecter<br />

!<br />

Voici une maxime de conduite en matière<br />

politique : « Il faut des principes<br />

surs de politique pour tirer profit de l'expérience<br />

des événements, par la même<br />

raison qu'il faut connaître sa route pour<br />

se remettre dans le chemin.<br />

» Qu'est-ce<br />

que les indifférentistes pourraient répondre<br />

à cette vérité de sens commun ?<br />

« La religion, dit encore Bonald, est si<br />

naturelle à l'homme que tous les efforts<br />

d'un gouvernement qui voudrait la détruire<br />

n'aboutiraient qu'à la faire renaître<br />

sous les formes de la superstition<br />

— Ouvrez les journaux, voyez la place<br />

qu'y tiennent les prophéties des chiromanciennes<br />

; allez à la gare et constatez<br />

l'influence du vendreffl 13 sur le nombre<br />

des voyageurs<br />

; rendez-vous au tri<br />

bunal, comptez les procès intentés aux<br />

faux sorciers, aux faux voyante, aux<br />

faux somnambules, et mesurez la place<br />

occupée, dans une société prétendue in<br />

croyante, par la plus absurde crédulité !<br />

Oui, Bonald est un bon maître, un<br />

grand maître dans la direction de 'l'esprit,<br />

dans l'interprétation, dans la démonstratioin<br />

des lois religieuses et sociales.<br />

Il faut savoir gré à tous ceux qui,<br />

le dépouillant de son appareil syllogistique,<br />

mettent à la portée des gens désaccoutumés<br />

de lire, c'est-à-dire- de tout le<br />

monde ou peu s'en faut, la substance de<br />

sa doctrine et la fleur de sa pensée.<br />

Au tout premier rang de ses vulgarisateurs,<br />

je placerai son petit-fils, M. le<br />

vicomte de Bonald,. Le volume<br />

qu'il<br />

vient d'éditer n'est pas seulement, au<br />

point do vue matériel, une merveille de<br />

goût dont pâliront d'envie beaucoup de<br />

bibliomanes. C'est encore et surtout, sous<br />

son format réduit, une bon-ne et belle<br />

action. Puisse ce petit livre passer par<br />

des mains, nombreuses. Il répandra dans<br />

un terrain devenu souvent infertile faute<br />

de prépai-ation première, un grain dur<br />

et résistant, qui n'a rien à craindro du<br />

temps m des orages-. Vienne une circonstance<br />

propice, une goutte de pluie ou de<br />

rosée, un rayon de soleil fécondant le sol<br />

ingrat, la semence germera. Elle lèvera à<br />

travers les épines et les pierres. Elle portera<br />

sa moisson de vérité, toujours plus<br />

abondante et plus épaisse à mesure que<br />

se succéderont les étés.<br />

Ne dites d'ailleurs pas que ce petit 11<br />

vre vient trop tard. Veritas fil/a tempo<br />

ris, a dit Bonald lui-même. Il est ton<br />

jours temps de la révéler parce que c'est<br />

toujours lo temps qui la révèle. Heureux<br />

ceux qui, sans supputer égoïstement la<br />

date approximative de son triomphe, se<br />

seront faits ses ouvriers !<br />

«JEAN-LOUIS.<br />

C'-est cHr.e à la fois qm-e la i,<br />

tonne -de la susceptibilité de son collègue.<br />

» — « Honnête, marchand ? » Cela n'a rien<br />

de désobligeant.<br />

» — Evidemment, je ne rougis pas de mon<br />

état...<br />

Mate, c'est l'intention... Vous ne la<br />

voyez pas-, l'intention ? Elle est bien claire,<br />

cependant.<br />

« Marchand drapier », devant des<br />

peuples nus<br />

! Us vont croire que je veux les<br />

habiller... Et c'est une façon de me couler<br />

au regard des indigènes. »<br />

—©— Une parole du général Chnnzy.<br />

La réduction des périodes d'instruction militaire,<br />

venant après le vote de la loi de deux<br />

ans, rappelle une mémorable parole du général<br />

Chanzy.<br />

Un jouir, ce grand stratégiste et entraîneur<br />

d'hommes se trouvait à Reims, et il passait<br />

une revue des Sociétés de gymnastique de la<br />

ville. Frappé de l'allure martiale de ces jeu<br />

nés gens, il ne manqua pas de féliciter l'es<br />

présidente des sociétés qui les avaient formés<br />

:<br />

— Nous avons besoin, prononça-t-il, d'une<br />

armée puissante et forte ; à vous, sociétés populaires,<br />

d'en faire des hommes<br />

! A nous, de<br />

taire de ces hommes des soldats !<br />

Puis, il leur accorda diverses récompenses.<br />

Ne croyez-vous pas que' nos législateurs auraient<br />

bien fait, l'autre jour, de se remémorer<br />

ces beBes paroles et de se -montrer un peu DIUS<br />

soucieux de notre défense nationale ?<br />

—€>— Ce qu'on enseigne à la laïque.<br />

Savez-vous ce que furent les Croisades ?<br />

Vous croyez le -savoir, mais vous ne vous en<br />

doutez pas.- Il vous faudrait, pour l'apprendre,<br />

assister au cours do l'institutrice laïque de<br />

l'école primaire de l'île T-udy, en Bretagne.<br />

Voici, en. effet, ce oue cette -cha-rmaintQ et<br />

spii tUwÉigTOH'maiien.ne dicte aux petites Bretbnntes<br />

de huit et dix ans :<br />

« Les Croisades sont des exipéditions lointaines<br />

que firent les nobles.<br />

» ttoos ces expéditions lointaines à travers<br />

les pays, ils apprirent à conduire des moulins<br />

à v-ant, et, ils virent de superbes monuments »<br />

Et voilà ce qu'on apprend aux enfants du<br />

peuple dans les écoles officielles de la R.:. F<br />

•<br />

L'actualité<br />

[Mil<br />

MteHeié<br />

Enfin, le budget de 1908 est bouclé<br />

! Les<br />

quinze millistes du Palais-Bourbon l'ont<br />

voté dimanche, dans la nuit. Ce budget —<br />

en équilibre- sur le papier — est un scandale.<br />

C'est ce qui ressort de la lecture même<br />

des journaux blocards les plus . avérés.<br />

•<br />

C'est la Dépêche qui a caractérisé ainsi<br />

l'œuvre de nos cambrioleurs d'Etat : « C'est<br />

à qui raclera les fonds de quelgues tiroirs.<br />

»<br />

D'ailleurs, la Dépèche ne dissimule ni la<br />

moralité des confectionneurs du budget, ni<br />

la mentalité abaissée du contribuable :<br />

Les rentrées se maintenant, dit-elle, il se<br />

peut tout de même que les contribuables fléchissent.<br />

C'est, je crains bien, le cas de nos<br />

bons contribuables. Les uns -paient donc par<br />

habitude. Les autres s'acquittent par crainte.<br />

Les impôts peuvent rentrer. S'ensuit-il qu'ils<br />

soient moins lourds et qu'ils ne pèsent pas<br />

gravement sur la fortune publique ?<br />

La grande préoccupation de nos législateurs<br />

n'est pas de soulager ce pauvre contribuable.<br />

Leur grande -préoccupation est de boucler le<br />

budget.<br />

Joindre les deux bouts, -pour nos législateurs,<br />

tout est là.<br />

Que l'électeur soit dégrevés c'est le cadet de<br />

leurs soucis. Ce devrait cependant être le<br />

principal.<br />

Les contribuables succombent sous le faix<br />

de l'impôt.<br />

Loopino the loop.<br />

Il semble que toutes les difficultés aient été<br />

résolues quand la boucle a été bouclée,<br />

Le Temps n'est pas<br />

Dépêche :<br />

f|£*i


Mardfï <strong>10</strong> décembre 190:<br />

» ceux qui lèguent tour argent à des oeuvres<br />

de philanthropie OfftcielAes sa-vent bien<br />

JM âéï G&g&xl n'ira, jamais au peuple et qu'il<br />

est destiné à être dévoré par des bureautc-ra/tc-s<br />

«t des parasites.<br />

, coi nment ne vient-H pas à ces hommes,<br />

oui généralement sont de très braves «ma,<br />

ridée de fonder quelque œuvre d'ense-ifzn-e-<br />

Hient et de propagande pour répandre partout<br />

les vérités qui peut-être sauveraient leur pays,<br />

nui exciteraient la haine contre 3a f-nane-maronnôrie<br />

et ie juif, qui feraient connaître tous<br />

fos scélérats qui déslionoreint et qui bientôt<br />

onront " coniulétciinent détruit cette admirable<br />

France où les ruines s'accumulent chaque<br />

jour<br />

! •<br />

De la République française :<br />

« Nous en sommes à l'heure présente au<br />

noint où aucun contrôle n'est plus exercé<br />

11 a r le Parlement ; où l'on ne daigne même<br />

nas offrir à celui-ci en temps utile les rapports<br />

qui lui .permettraient vaguement de se<br />

Guider dans le dédale obscur des articles rédiisés<br />

entre membres du gouvernement et<br />

membres de la commission du budget<br />

; où<br />

ces articles délitant ensuite sous nos yeux à<br />

une allure de 200 millions à<br />

1''heure, et nul<br />

n'élève mémo la moindre plainte<br />

; tout le<br />

monde se déclare satisfait ».<br />

Du Soleil, à propos du livre de M. Payot,<br />

recteur de l'Académie d'Aix, intitulé : » La<br />

Morale à l'école » :<br />

« A la façon dont déraisonnent les maîtres,<br />

on peut juger ce qu'est la raison des élèves<br />

dressés à leurs leçons. C'est à se demander si<br />

M. Payot a jamais vu un enfant et causé avec<br />

ces petits êtres de grâce et d'instinct que l'expérience<br />

n'a nas encore formés et dont le<br />

cœur et l'esprit doivent être dirigés, guidés<br />

et enseignés. Mais en se désintéressant de la<br />

culture enfantine, M. Payot ne se rend -il pas<br />

justice<br />

? N'avoue-t-il pas qu'en laissant l'enfant<br />

suivre son instinct il tournera moins mal<br />

que s'il était condamné à recevoir et subir les<br />

leçons des pédants et des cuistres qui ne tarderaient<br />

pas à déformer son cerveau et à abêtir<br />

sa raison ? »<br />

De M. Judet, dans VEclair :<br />

a Lo Japon affecte de considérer comme<br />

innocentes les larges évolutions des escadres<br />

américaines. Le rappel de son ambassadeur,<br />

sous prétexte de causer plus librement à Tokio.<br />

rien reste pas moins un signe fâcheux, malgré<br />

ires modérés des organes OÎndo.<br />

Dos deux côtés, on veut ga-<br />

3 avec des arrière-pensées où<br />

it l«a sincérité. Il y a certaine-<br />

3s que le Japon connaît seuil et<br />

Mes il no se laissera pas aoiura<br />

plus ci-ne Rooseveût, qui re-<br />

„ concentration de toutes les oniervice<br />

et Marne toute imprudente dis-<br />

•s'est prononcé pour une offensive<br />

ante en cas de conflit. Quel est le .rno-<br />

•éc ;s où les etratégistea de Washington<br />

Dut sûrs de la supériorité ? Ne doutons<br />

ivark de leur permettre tranquillefinent<br />

jrépatrer les éléments, le Japon ne se laisîcer<br />

».<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De la Petite République :<br />

« Les députés ont justement repoussé avec<br />

ensemble les unes après les autres, les noiuveÉâes<br />

taxes proposées pair le ministre des<br />

finances, lesquelles n'eussent pas manqué de<br />

«oaMver dans le pays de légitimes prot-e-staca'te<br />

notamment sur les effets à ternie,<br />

iÇKpait le petit commerce sans justice et<br />

nWDortunité.<br />

"résultat, sans doute, n'enorgueillira<br />

CaUiaux, dont la seutle gloire, en I'oo<br />

.jaee, est d'avoir fait mentir le vieil adage<br />

qui veut que ,1a fortune souirie toujours aux<br />

audacieux ».<br />

[Il n'en est pas moins virai que les députés<br />

de la majorité, c'est-à-dire les amis de la Petite<br />

République, ont laissé les clefs du Trésor<br />

national entre les mains de l'homme qui, de<br />

leur aveu même, leur a soumis un budget<br />

« équivoque », comme l'a justement appelé ie<br />

Temps.}<br />

Du<br />

« I<br />

Déclaration dé la droite<br />

M. do Lanjuinais. — Un voyageur portant<br />

une grosso somme d'argent traverse une forêt;<br />

il rencontre des gendarmes et se croit sauvé,<br />

mais les gendarmes le dévalisent.<br />

Le voyageur rossé, c'est le contribuable et<br />

les gendarmas sont les députés qui devraient<br />

être les défenseurs<br />

du contribuable et les<br />

chiens de garde du budget.<br />

Je ne voterai pas le budget. »<br />

Les socialistes affectent de ricaner.<br />

M. de Vîlloboîs-Mareuil. — Soyez décent, au<br />

moins, respectez la vieillesse.<br />

M. Devèze essaie de répondre à M. AUemane<br />

; oeluitci te tourne vers lui et l'invective.<br />

M. Prache. — Voilà bien le parti unifié. (Rires.)<br />

M. Massabuau. — Je ne voterai pas le budget<br />

parce que nous avons à faire d'autres réformes<br />

que celle de l'augmentation parlementaire.<br />

(Tumulte.)<br />

Le président. — Arrivée au terme du long<br />

effort auquel toutes les fractions de l'assemblée<br />

ont coopéré, -la Chambre me permettra<br />

de remercier en son nom tous ses collaborateurs<br />

qui n'ont ren d'une<br />

y, un- o-i<br />

i défend<br />

ioyenné<br />

ie de dit<br />

Ahbaviile.<br />

conférenc<br />

dre venu<br />

î formelle<br />

d'Abbevil<br />

aanche et<br />

9 idéce<br />

; que li li itnafâa<br />

tous les<br />

si s t er à<br />

as celles<br />

D'In-Sakh à Tcnibouctou<br />

Tombouctou, 9 dp.oambre.<br />

La mission Félix Dubois, partie du Sud-Craniais<br />

on novembre de l'animée dernière, vient<br />

d'atteindre Gao, sur le Niger oriental.<br />

Organisée par i!e prince d'Arcntoorg, M.<br />

Etienne et les diirigeaniSs du comité de l'Afrique<br />

<br />

tUNTldeiaW -il- 8 ï>eée*as, soit is rr. 60 environ '<br />

La d« Beors an meitlouno )iositl«o, a ',3(i<br />

; le pl».<br />

Une, as ; la Ranci Mines. M.<br />

DE I.AVIOERIE,<br />

. U, place Vendôme. PaHt.<br />

auLLÊri iÉiioiÔLoeiçyE<br />

Du 9 déccœbre,<br />

Lo vent est enicoKe très fort de l'Ouest et la nc-t<br />

reste mauvaisu sur nos côtes (le la .Manche et ôt<br />

l'Océan; U prend tle la force du Nord-Ouest en Rou*<br />

sillon et en Provenco<br />

; clés pilules sont Uimlx,: s sut<br />

tout t» coiittni'iit.<br />

La température a monté sur l'Hurops centrale ;<br />

elle a baissé lég-owmeait dans l'Ouest ; le tliernioinû.<br />

tre œariiuai't ce raa.tin 15' à Ai-ktiaoriRcl, 8° a i>;). .<br />

ris, <strong>10</strong>° a Clermont, T à l'Algoual, 3" au isa- du<br />

Midi.<br />

Quckiups WMMt sont encore probables dans 'a<br />

Nord et l'Est- ; la température va s» rapprocher da<br />

la normale.<br />

Il est tombé M millimètres d'eau au Piiy-ue-Uûme,<br />

15 à Bordeaux.<br />

mm<br />

ALCSRO-MAROCAtHEl<br />

bai<br />

à 4 aillbn<br />

heure;<br />

Les<br />

lu<br />

,i:ne di<br />

n£<br />

colonalw<br />

tonals.<br />

uÉtr<br />

Un ens<br />

dimension a été jetée dans la<br />

sentie de ta gendarmerio<br />

; l'c<br />

heureusement tombé, dans ur<br />

•la mèche qui, d'après la pre<br />

avait dû être enflammée, s'est<br />

ainsi une explosion îorn-vldab:<br />

La cartouche a été transpo'<br />

toire d'Avignon.<br />

La mutinerie sîu<br />

5t -un nombre égal de lieutejserno<br />

. 9 décembre,<br />

'une assez forte<br />

cour de la cangin<br />

étant fort<br />

e flaau-a d'eau,<br />

Tunis<br />

Oran.<br />

Le résident g<<br />

sistai-ent au d*<br />

ttriotiques, leur:<br />

art<br />

adi-t<br />

V tirai!<br />

bord (<br />

et le c<br />

t ont<br />

ts, 9 décembre,<br />

c-urs -est parti de<br />

m Mouloija, pour<br />

it.<br />

rson astermes<br />

pax<br />

aux partants.<br />

Le lieutenant do Saii',4-Kilaire<br />

Oran, 9 décembre.<br />

Hier matin est<br />

amenant, le corps<br />

laite, tué à Bab cl<br />

Le cercueil ,a été<br />

taire<br />

; les obsèqu<br />

Arto<br />

éta-i<br />

de, évitant<br />

au laboraà<br />

l'hôpital miiiieu<br />

mardi, puis<br />

l'hôpital au quai<br />

m barque sur le<br />

éme pour Mariât<br />

ils'?<br />

lion mi:<br />

négocia<br />

t en boa<br />

'emn-ire<br />

. ^suppo<br />

shn<br />

ions qui se ipoorae<br />

voie, et, coms'améliore<br />

égale<br />

or que les mesurai<br />

caractère d'in-<br />

LA<br />

La parti<br />

n<br />

réunion, soi<br />

son leader.<br />

. M. Vilh-on.<br />

l'opinion éte<br />

rien Imposé<br />

c allèges élie<br />

qui IOST aipî<br />

Lisbonne, 9 déc(<br />

ÏUÏ a tenu une<br />

sidenoe de M.<br />

V diic<br />

16,<br />

tu<br />

p<br />

ustre à gaz<br />

-. sa, précipita<br />

es, entraînées<br />

;iais personne<br />

Toulouse..<br />

Puy-h-KM.<br />

FlC-tt-Rit ..<br />

5 erplgnas.<br />

Bordeaux.<br />

EnfiaSt. j TbefiM .<br />

65 .61<br />

01.1<br />

ëï.ol<br />

St.'Zj<br />

03 M'<br />

12 0<br />

C.S<br />

-1.0<br />

15.0<br />

lVl'AT DU<br />

CIEL,<br />

O. falb. couv.<br />

O. viol, brouil.<br />

O.N.O. t. te.<br />

O. niod. cou.<br />

14.0IS S.O. niod. o,<br />

<strong>10</strong>.5<br />

0.B<br />

-5.1<br />

H. 8<br />

tl.9<br />

Iix. lit<br />

il v,i:II|<br />

18. S<br />

un<br />

0.4<br />

19.0<br />

ASILES<br />

ICS D'ALIGNES<br />

Par arr&to te cinq motions ; les trois premières rêlamerut<br />

l'abrogation des décrets rend-us cornue<br />

l'es libertés publiques, la convocation des<br />

tortès et un examen «égaré des décrets dica,tor;iaux.<br />

Les aurîrres déclarent, l'une qu'il est nécesaire<br />

de résister aux actes de violence ou d'arbitraire,<br />

l'antre qu'il ne faut accepter aucun<br />

_. ouvcunsamont qu'aux conditions qui précède-rat,<br />

Les motions dem.airjd.ent «o-coï* une "révision<br />

de la Constitution dans le sens monarchique,<br />

paattamenitaire et démocratique.<br />

Las cinq motions ont été adoptées par ac-<br />

II a été question aussi dia publier un- manifeste<br />

dans le pays et dans les pays étrangers<br />

qui ©rat des 'intérêts au Portugal, pour expliquer<br />

les événements et réfuter les prétendues<br />

icimnies dirigées contre le .parti régonéiraur.<br />

Las réunions des autres ,narl-is d'opposition<br />

ont été<br />

'<br />

â<br />

NOUVELLES<br />

- L'état de santé de Francoi* C^Z^o^<br />

être faible.<br />

— Les ministres '<br />

conseil habituel du.<br />

ue à<br />

î tiendront pas demain 'eur<br />

aura 9«bm^m?mi^*£5SSF ^<br />

Luttes<br />

9 décembre.<br />

Par 'S<br />

Réunion organisée par l'Auto '<br />

'<br />

ïiomanoff, KuSs0, tombe ;Lassart,esse, -Français<br />

Belge,<br />

tombe Jantowsk'y,<br />

de<br />

progressif<br />

liiscuaaio-r<br />

ote ip ass-ï i<br />

cé ©art<br />

2a suspies!<br />

liter-lés ; :<br />

rorrciail d<br />

charte al<br />

du décret<br />

dr?<br />

ii assez animées<br />

; celle du parti<br />

rtout, a été tumultueuse<br />

; la<br />

5té confuse, las discours y ont<br />

a adopté une motion damanidant<br />

on de "tous, les décrets coattre les<br />

i ,iétablk-\~omen!t du fonctionnemenit<br />

la Gonfjti.tutlon, Sa ,rev--ision de la<br />

a d'éviter les dictatures, l'examen<br />

'égïanit les avances faites à la rnaic't<br />

la, résiîitance contre les violenires.<br />

nanifestiation ne s'csit -produite au<br />

public se désintéresse aUsolumenit<br />

Omov<br />

Russe.<br />

Paul Pons<br />

LeJge.<br />

Boui.Uon<br />

Français<br />

tombe Constant le Marin,<br />

Football rugay<br />

Voici la décision îffdtaauehe^^H<br />

suua du match Nord contre Sud<br />

a<br />

il est bon de dire- que l'équipe ne sera défunUminent<br />

composée qu'après Ui match du<br />

' J « Pans. France contre reste de la France<br />

biSTast^r (mamot ^ c=<br />

Arrière<br />

: Isaac<br />

Lebrun (Sme<br />

au<br />

"''^Ww (s ' °- E ' v - s - T - ) ' La -<br />

- (R. C. F.).<br />

li ors quarts<br />

: Lan* (R. C. F.), Lebru<br />

t)e notre correspondant particulier :<br />

Lourdes, 9 décembra, *<br />

ffÊIE DE L'IMMACULÉE-CONCEPTION<br />

La fête de l'Immacuilée-Conception, îa fêt«<br />

de la Grotte, a été célébrée avec son éclat accoutumé<br />

; comme par enchantement, la tempête<br />

avait cessé.<br />

A'dix heures, la masse pontificale a été cétfci<br />

bree au Rosaire, devant une foula é no mie.<br />

Mgr Sohcepfer tenait chapelle.<br />

La foule était encore plus dense eux vêpres • -<br />

Rosaire étant trop petit, elle débcaMait sur.<br />

parvis. La cérémonie terminée, elle s'est<br />

portée vers la Grotte, ayant à sa tète Monseigneur<br />

de Tai-bes.<br />

La prière est montée ardente devant le relier<br />

béai, pour la France, le Pape et l'Eglise.<br />

'<br />

Le soir, à .peine la nuit tombait-elle sur la<br />

vallée, que des points lumineux surgissaient'<br />

tous côtes. Le spectacle était vraiment;<br />

féerique. Do quelque côté que le regard se<br />

tourne, depuis la Basilique jusqu'à la ville, de<br />

a montagne aux certaines de la Bigorre, partout<br />

des illuminations multicolores affectant,<br />

les formes les plus variées.<br />

La procession aux flambeaux a terminé la!<br />

fête au chant de l',4i'


Mardi It Décem&ve <strong>1907</strong><br />

i a Taxe sur les Opérations ûe Bourse<br />

voici te<br />

ion oui a eu<br />

s-nudl<br />

mrrvole-rendu détaillé de la discuslieu<br />

à ta séance de dimanche<br />

Chambre sur l'amendement<br />

ipris-m\ wl ;,È,^iêxïé'a hé adopté au cours<br />

fjZ\fàncTL nm ^i^ nous le ««ans<br />

•jus haut :<br />

« ramaud - Je demande au ministre<br />

M. Carnauo. '= , d'une taxe nouvelle,<br />

pourquoi, s'il a besoin a m<br />

fj n;a W^^^Flttewi*. (Applaujendant<br />

a frapper t les banas. Cris :<br />

îisseinents sut pre^u^<br />

i Ah 1 Ah ! »)<br />

ministre nous a fait part<br />

. M- M Tmfr%iensions en face d'une pareille<br />

îe nJ infliiencerait le marché par un ehet<br />

"v,; /sommes obligés, bien que nous nous<br />

m détendions, d'être opportunistes a de certaines<br />

heures. » (Applaudissements ironiques.)<br />

M Camaud développe son amendement ainsi<br />

conçu : « Le droit de timbre applicable à<br />

toute opération de bourse pour l'achat ou la<br />

/ente à terme de valeurs de toute nature, est<br />

te dix centimes par mille francs ou fraction<br />

île mille francs, lorsque la valeur des titres<br />

n'excède pas cinq mille francs<br />

; de cinquante<br />

centimes par cinq mille francs ou fractions de<br />

cinq mille francs, lorsque la valeur totale des<br />

litres est supérieure à cinq mille francs, mais<br />

n'excède pas cinquante mille francs<br />

; de cinq<br />

francs par cinquante mille francs ou fractions<br />

do cinquante mille francs, lorsque la<br />

valeur totale des titres est supérieure a cinquante<br />

mille francs, mais n'excède pas cinq<br />

cent mille francs<br />

; de . dix francs par cent<br />

mille francs ou fractions de cent mille francs,<br />

lorsque la valeur totale des titres est supérieure<br />

à cinq cent mille francs<br />

; cette taxe<br />

n'est pas soumise aux décimes. »<br />

M. Camaud. — Pour donner satisfaction à<br />

la commission du budget, je consens à ajouter<br />

une disposition réduisant le droit de timbre<br />

île trois quarts pour les-opérations sur les rentes<br />

de l'Etat français et de moitié pour les<br />

opérations de report.<br />

Il n'est pas à craindre que ce droit de timbre<br />

nuise à noire marché, grâce à l'honorabilité<br />

de la corporation<br />

des agents de change<br />

français , le public ne court aucun risque ;<br />

notre marché défie la concurrence des marfetsés<br />

voisins, par suite de taux des courtages<br />

et de l'absence des formalités gênantes imposées<br />

à .l'étranger.<br />

M. Théodore Reina?h. — Il n'y a pas mal de<br />

marchés à terme, à Berlin.<br />

M. Ferrette. — Vieux Français, va ! (Rires.)<br />

M. Camaud. — L'impôt, n'atteindra en<br />

France, qu'un petit nombre<br />

de personnes,<br />

dont tes intérêts sont plus ou moins respectables.<br />

» (Vifs applaudissements.)<br />

M. GaiHaux vient demander la disjonction<br />

au milieu d'un vacarme épouvantable.<br />

M. Cailiaux. — Il ne faut pas pourchasser<br />

le marché à terme. (Violentes protestations.)<br />

On a supprimé, de l'autre côté du Rhin, le<br />

marclié à terme<br />

; on est en train de le rétablir<br />

aujourd'hui<br />

; la spéculation n'est autre<br />

chose que l'esprit de prévoyance appliqué<br />

aux opérations commerciales et aux opérations<br />

financières. (Exclamations et violentes<br />

clameurs.)<br />

Il y a une distinction à établir entre le jeu<br />

et la spéculation ; le marché à terme est inàisrpensable<br />

-pour les opérations commerciales<br />

et industrielles. »<br />

M. Carnaud revient à la charge ; on l'écoute<br />

distraitement<br />

; la cause paraît perdue pour<br />

te ministre.<br />

M. Carnaud. — L'opération à terme est une<br />

opération fictive.<br />

M. Lasies. — Je voterai l'article additionnel<br />

de M. Carnaud; il s'agit d'un sacrifice si léger<br />

que l'on s'étonne que le ministre des finances<br />

s'y oppose.<br />

Pour acheter <strong>10</strong>0 francs cle titres à la Bourse,<br />

on paie 1 fr. 05 ; un terrien qui. achète<br />

1,000 francs de terre paie 120 francs de droits;<br />

il y a là une inégalité choquante. (Applaudissements.)<br />

On passe au scrutin, au milieu d'une effervescence<br />

extraordinaire ; au centre et à gauche<br />

la bataille autour des urnes est chaude.<br />

La disjonction est reipoussée par 39? voix<br />

contre 173. (Salve d'applaudissements.)<br />

M. Lasies. — Le gouvernement n'en est plus<br />

à compter les tapes. (Hilarité générale. Bruit<br />

prolongé.)<br />

Le rapporteur général. — La commission<br />

demande à la Gbamhre de lui renvoirer l'article<br />

additionnel de M. Carniaud pour<br />

eXamen<br />

plus détaillé ; elle déposera son rapport<br />

pe soir même.<br />

Le présidant. — Le renvoi est de droit.<br />

.pour augmenter considéra*<br />

blessent la valeur alimen»<br />

taire de tous vos mets, ajoutez»<br />

leur un peu d'Extrait de Viande<br />

Distinctions honorifiques<br />

Une médaille de bronze vient, d'être décerné©<br />

& M. le docteur Leamotne, médeotn iaaspee<br />

tour a OuultW!t, ptnir Sa coopération au service<br />

de la protection des enfants du premier<br />

âge.<br />

Pour le mémo objet, une mention honora Me<br />

a été décernée à M. Bercegol, secrétaire de la<br />

mairie de Souillac.<br />

Médailles d'honneur<br />

Par décret du ministre do l'intérieur ,des médailles<br />

d'honneur ont été décernées aux sapeurs-pompiers<br />

du Lot qui comptent plus de<br />

trente ans de service<br />

: MM. Antoine Augustin<br />

et Jean Auger, sergents ù la subdivision de<br />

Flgeac -<br />

CAHORS. — Le tribunal civil de Cahora ei<br />

les fondations. — Dans une des dernières audiences,<br />

le tribunal civil de Cahors a eu à<br />

s'occuper de deux affaires de fondations. Des c<br />

donateurs avaient institué des fondations au \<br />

profit de Fabriquas, à charge par elle de faire<br />

célébrer des messes et services.<br />

•<br />

Le séquestre l'étant emparé des biens de<br />

Fabrique, les conditions des legs ne furent<br />

plus exécutées. Les donateurs<br />

intentèrent<br />

alors devant le tribunal une action en révocation.<br />

C'est en vain que l'enregistrement a soutenu<br />

que le séquestre n'avait pas qualité pour figurer<br />

dans le procès et que le tribunal devait<br />

attendre, avant de »B prononcer, que l'établissement<br />

auquel seraient transmis les biens<br />

de Fabrique ait refusé de remplir les charges.<br />

Le tribunal, conformément aux plaidoiries<br />

de M es Martin et François Besse, a décidé que<br />

le séquestre représente bien la Fabrique et<br />

que, puisque les clauses et conditions du contrat<br />

n'étalant pas respectées, il y avait lieu de<br />

l'annuler.<br />

C'est ce qu'a fait le tribunal.<br />

Etat civil du 30 novembre au 7 décembre.<br />

Naissances<br />

: André-Jean Roubert, rue Saint-<br />

Priest, 8<br />

; Marguerite-Madeleine-Suzanne Loubrassac,<br />

rue dès Capucins, 3<br />

; Jeanne-Clotilde-<br />

Marie Grattas, rue de la Préfecture, 24 ; Charles<br />

BaudiL impasse Cardailîac, 7<br />

; Marie-<br />

Louise Cayrac, à Lacapelle ; Marie-Léon-Jean-<br />

Hippolyte-François Pechmèze, boulevard Gambotta,<br />

59.<br />

Publications de mariages<br />

: Emile-Pierre-<br />

Pauft-Louis-Edouard Bastide, vérificateur au<br />

ministère du travail, et Marguerite Imbert,<br />

sans profession<br />

; Jules Ca.yirel, sergent rengagé<br />

au 7° de ligne, et Amélie Baldy, modiste.<br />

Décès<br />

: Geneviève-Augiistine Carrey, sans<br />

profession, veuve Ollier, 76 ans, cours de la<br />

Chartreuse, <strong>10</strong><br />

; Marceline Lemozy, sans profession,<br />

64 ans, épouse Couderc, à Saint-Henri<br />

; Maria-Anna Dubois, lisseu-se, veuve Masson,<br />

55 ans, rue du Bousquet, <strong>10</strong><br />

; Marguerite<br />

Alibert. sans profession, veuve Bories, 82 ans,<br />

rue du Portail-des-Augustins, <strong>10</strong><br />

; Marie Trémoules,<br />

sans profession, 75 ans, veuve Mayeux,<br />

impasse Saint-Urcisse<br />

; Jean Blanc, tonnelier,<br />

65 ans, avenue de Toulouse, 28.<br />

LUZnCH. — Conseil municipal. — Le conseil<br />

municipal, convoqué -en séance extraordinaire,<br />

s'est réuni mardi dernier, à 2 heures du<br />

soir, sous la présidence de M. Luzan, maire.<br />

.. M. le maire communique au conseil une lettre<br />

de M. le préfet du Lot, invitant le conseil<br />

municipal à lui faire connaître les dégâts occasionnés<br />

aux chemins vicinaux et ruraux<br />

par les orages de <strong>1907</strong>, à l'effet de participer à<br />

la -subvention do trois millions votée par les<br />

.Chambras.<br />

Cas dégâts, en ce qui concerne la commune,<br />

sont évalués à 1,000 francs pour les chemins<br />

vteinaux et à 2,500 francs pour las chemins<br />

ruraux,<br />

a<br />

Le Parlement a également voté une subvention<br />

de deux millions en 'faveur des propriétaires<br />

victimes des inondations et des orages.<br />

Les déclarations faites par les propriétaires<br />

riverains du Lot et par ceux dont les terres<br />

ont été ravinées, constatent que les pertes subies<br />

a 1 occasion des orages s'élèvent à 1,000<br />

francs -environ.<br />

Le conseil décide de demander la part des<br />

subventions susmentionnées dans les proportions<br />

indiquées.<br />

COURDON. — Abattoirs. — Il a été abattu,<br />

pendant le mois de novembre, aux abattoirs<br />

de la ville de Gourdon, 22 bœufs, 27 veaux, 76<br />

moutons et 62 porcs, formant un poids total de<br />

26,800 kilos.<br />

SAINT-PROJET. — Conseil municipal. — Le<br />

conseil municipal s'est réuni en session ordinaire<br />

de novembre, sous la présidence de M.<br />

le docteuT Fontamille, maire.<br />

Le conseil s'est occupé des petites réoarations<br />

a faire dans la .commune de Saint-Projet,<br />

en ce qui concerna les édifices publics &t<br />

les chemins. Les demandas ont été .approuvées<br />

a D'unanimité, sauf une, qui a été repoussée<br />

par <strong>10</strong> voix contre 2.<br />

M. Bairas émet un vœu tendant à améliorer<br />

les foires des 11 novembre et 11 décembre en<br />

les créant aussi foires do bœufs, tandis qu'elles<br />

ne sont répuutéas que comme foires des<br />

races porcine ©t ovine.<br />

Après discussion, il a été décidé que la<br />

foire du 11 décembre serait aussi .pour les<br />

bœufs et qu'il serait alloué une prime d'encouragement.<br />

ANÉMIE<br />

PALES COULEURS<br />

& onmESCEtiiks tris rapides.<br />

«SUÈRISOW<br />

RADICALE et<br />

INFAILUSl-E en<br />

par l'El<br />

ADMIS OPHCI-:I.I.IIΫMT I-AÏI r.a Sitavica m- A*»**» > ~<br />

<br />

"JirJlT CONFITURE


Mardi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> <strong>10</strong>07<br />

«an*, 85 25 ; prochain, sa ; 4 premiers, 81 25 ; 4 de<br />

mal, 74; tendance falMe.<br />

Un. — Disponible en ouives à nu, 50<br />

; courant,<br />

40 50 ; jnocliaiii, 48 50 ; 4 premiers, 49 ; 4 de mai,<br />

«7 75 ; tendance tatble.<br />

Alcools. — Disponible, 39 25 • courant, 3B ; prochain,<br />

39 25 ; 4 premiers 40 ; 4 de mat, 42 25 ; tendance<br />

faibte ; stock, 35 725 ; circulation, 25.<br />

Sucres. — Courant, 28 50 ; prochain, 28 50 ; 4 premiers,<br />

28 625 ; 4 de mars, 28 875 ; 4 de mai, 28 25 ;<br />

tendance lalWo ; roux cultes 25 75 ; autres jets,<br />

«5 75 ; raffines, 59.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 9 décembre.<br />

Blés. — On cote : 22 50 à 22 75<br />

les <strong>10</strong>0 kilos, départ.<br />

Farines. — Fermes. On cote : haut, 34 ; premières<br />

marques, 33 50.<br />

Sons et repasses. — On cote<br />

: sons gros, 15 ; livrable,<br />

14 5 0; ordinaires, 13<br />

; repasses ordinaires,<br />

14 50 ; livrable, 14.<br />

Maïs. — Roux pays, 20 ; Plata, 20 ; Cinquanti-<br />

W, 21.<br />

Avoines. — Poitou grises, 18 ; noires, 17 75<br />

; Bretagne<br />

grises, 17 75.<br />

Orges. — Pays, 19 ; Algérie, 16.<br />

Seigles<br />

: ls>fe0 à 19 îles <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Sulfate de cuivre métal, en reprisé a la clôture<br />

par suito d'achats importants des manufacturiers<br />

dont les stocks étaient des plus réduits ; le sulfate<br />

ûe ce fait est beaucoup plus ferme avec très peu<br />

de vendeurs. On cote : disponible, 02 à 63 -, livrable<br />

sur mars-avril, 58 50 à 59 les <strong>10</strong>0 kilos, acquittés,<br />

Bordeaux.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Toulouse, le 9 décembre.<br />

Céréales. — Dladettes, blés supérieurs, les SO kU,<br />

18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mitadins<br />

fins, 17 25 à 17 50 : seigie de pays, les 75 kll.. 13 1<br />

13 50 ; orge, les 60 kil, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 à<br />

9; maïs blanc, les 75 kil., <strong>10</strong> 50 à 11 50; haricots, l'hectolitre,<br />

de 25 à 26 ;fèves, les 65 kilos. 12 50 à 13;vesces<br />

noires, les SO kilos, 22.<br />

Farines et issues.<br />

— Premières dites mlnot, les<br />

122 k. i, 41 50 ; deuxièmes dites SS, 39 50 ;RG. les<br />

<strong>10</strong>0 kilos, 17 50 à 18 ; repasses. 15 à 16 lr. ; son*<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les <strong>10</strong>0 kll., 150 1<br />

155 -, luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135.<br />

Foin, 4 à 4 50 ; sainfoin, ire coupe (nouveau),<br />

4 50 à 5 ; sainfoin, 2e et 3e coupes, 3 50 à 4 ; trèfle<br />

;paille blé, 2 30 à 2 60 ; avoine, 1 80 à 2 <strong>10</strong>,<br />

te tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — Les 50 kilos, de 1 45 a 1 50.<br />

Revel.-<br />

Marché du 7 décembre.<br />

Bœufs, 33 ; vaches, 31 ; veaux, 54 30 ; mou-tons,<br />

>6 80 -, brebis, 52 30 ; porcs, 63, le tout les 50 kilos,<br />

sur pied.<br />

Céréales. — Blé, les 80 kilos, 18 95 ; seigle, 13 ;<br />

maïs, 13 75 ; avoine, 9 75 ; .pommes de terre, 3 25 -,<br />

ihàtaignes, 5 50.<br />

TARN-ET-G ABONNE<br />

Modères.<br />

Foire du 6 décembre :<br />

Malgré le mauvais temps, foire assez belle. Affaires<br />

suivies. Cours soutenus. Cours pratiqués :<br />

Poulets, 0 75 ; poules vieilles, 0 05 ; dindons, 60<br />

11 65 c. ; pintades, 0 85 ; le -tout le demi-kilo ; pigeons.<br />

0 SO à 1 50 la paire.<br />

Lapins, à 2 25 l'un.<br />

Œufs, rapidement enlevés à 1 franc la douzaine.<br />

Lièvres, 1 franc le demi-kilo ; lapins, 1 75 ; perarcaux,<br />

1 75 à 2 25 ; grives, 0 50 à 0 58<br />

; merles et<br />

k>u«Js, 0 55 ; le tout la pièce -, oiseaux, 0 90 la<br />

iouzaine<br />

; alouettes, 1 50 à 1 80 la douzaine.<br />

Pommes et poires, 0 40 à 0 75 la douzaine ; châtaignes,<br />

0 65 à 0 75 le demi-dècalitre.<br />

Qies grasses, 1 <strong>10</strong> à 1 20 ; canards gras, 1 15 a<br />

l 25 : foies trras, 3 à 4 pièce, selon grosseur.<br />

Blé, 17 75 à 18 25 les 80 kil. ; maïs, <strong>10</strong> 50 ; fèves,<br />

12 75 à 13 -, avoine, 8 75 à 9 ; haricots, 30 à 32;<br />

,e tout l'hect. ; pommes de terre, 4 à 4 50 les 50<br />

kilos.<br />

•le. — Poids vif : bœufs, 40 à 45 ; vaches,<br />

SDO kil.<br />

; veaux. 0~95 à 1 05 le kilo.<br />

3 travail : bœufs,' 900 à 1,<strong>10</strong>0 -, vaches, soo<br />

ïénisses et bouvillons, 200 à 500, le tout la<br />

liilos, poids vif ; cochons d'élevage, de 45 à 60 ;<br />

coc&ons de lait, de 28 à 40<br />

; le -tout la pièce.<br />

Halle aux grains. — BSé, de 18 a 18 75 les 80<br />

Kilos ; avoine, 9 ; mais, de 14 à 15 ; fèves, de 13 à<br />

14 ; orge, <strong>10</strong> 5fl ; seigle, 11 ; haricots, de 28 à 30 ;<br />

le tout l'hect.<br />

; sons, 6 50 ; repasses, -9, le tout les<br />

50 kilos;<br />

Place à la volaille. —- Poules vieilles, do 5 à 0 ;<br />

poulets, de 2 25 à 3 50<br />

; dindons, de 12 à 13 ; dindes,<br />

de 11 à 12<br />

; le tout la paire.<br />

Gibier. — Lièvres, de 5 à 6<br />

; lapins de garenne,<br />

de 1 25 à 1 50 ; lapins domestiques, de 1 50 à 2 ;<br />

perdreaux, de 2 à 2 25 ; bécasses, 2 50 ; grives, 0 50;<br />

merles, 0 35<br />

, le tout la pièce.<br />

Peu d'affaires au foi-rail ans bœufs à cause du<br />

mauvais temps. Cours des marchés précédents.<br />

GERS<br />

Lectourc.<br />

Blé, 18 avoine, de S 25 à 8 50 ; maïs, de 15 à 16 ;<br />

fèves, de 12 25 à 12 50 ; haricots, de 28 à 30.<br />

Halle à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> à 13<br />

; dindes,<br />

de 8 A <strong>10</strong> ; poules, die 4 à 5 50; poulets, de 2 05<br />

à 4 -, pintades, de 5 à 7 ; chapons, de 7 a 8 ; canards,<br />

de 5 à 6 ; pigeons, de 1 fr. à 2, le tout la<br />

paire.<br />

Œufs,<br />

1 20 la douzaine.<br />

Oies grasses, 1 20 ; canards gras, de 1 fr. 1 20,<br />

le tout le demi-kilo.<br />

Gibier. — Lièvres, de 5 à 6 ; lapins, de i 50 à 2 ;<br />

perdreaux, 2<br />

; grives, 0 25, le tout la pièce.<br />

Vic-Fezensac.<br />

Blé, 17 75 ; avoine, 9 25 ; maïs, 15 ; pommes de<br />

terre, 5 50, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 6 ; paille, 4 -, luzerne, 4, le tout les <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Marché aux bestiaux. — Animaux de travail :<br />

Bœufs, de SOO à 1.200 ; vaches, de 500 à 800 ; breaux,<br />

de 500 à 700 ; génisses, de 400 à 500.<br />

Animaux de boucherie. — Boeufs, 70 ; vaches, 60 ;<br />

veaux, 95<br />

; moutons, lûo, le tout les <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Marché aux porcs, — Porcs gras, 70 les 50 kilos ;<br />

nourrains. de 40 à 60 pièce.<br />

Marché à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> à 12 ;<br />

poules, de 4 à 5 50<br />

; poulets, de 2 50 à 3 50 ; canards,<br />

de 5 à 7 ; pintades, de 4 50 à 5 50 ; oies, de 16 à<br />

20 ; oies grasses, f 25 le demi-kilo.<br />

Œufs, 1 fr. la douzaine.<br />

Gibier. — Lièvres, 6 ; perdreaux, 2 ; outardes,<br />

2 50 ; bécasses, 2 50 ; lapins, 1 75.<br />

Condom.<br />

A la haHe aux grains, on a vendu 300 hectolitres<br />

de blé au prix ordinaire de 18 à 18 50 les 80 kilos.<br />

Les affaires sont toujours actives sur les vins,<br />

avec tendaxico à la hausse. Quelques transactions<br />

se sont oipérées au cours de 3 25 à 3 50 le degré<br />

pour 228 litres.<br />

F,n revanche, il y a calme plat sur les eaux-devie.<br />

Les galeries des Cloîtres étaient amplement garnies-<br />

d'oies et de canards gras. Les prix se maintiennent<br />

fermes à 2 50 et 2 70 le kilo.<br />

Mauvezin.<br />

A la volaille, on constate une légère baisse surtout<br />

sur les didons qui se donnent de 9 à 11 francs<br />

la paire.<br />

Œufs,<br />

1 30 la douzaine.<br />

Oies grasses, de 1 <strong>10</strong> à 1 15 le demi-kilo.<br />

Le gibier est très cher. Lièvres, de 6 à 7<br />

; lapins,<br />

de i 75 à 2 ; perdreaux, 2 50 ; vanneaux, 0 60 ;<br />

grives, 0 SO ; merles et tourds, 0 25 ; petits oiseaux,<br />

6 50 la. douzaine.<br />

Au foirail, beaucoup de veaux de boucherie et<br />

tous vendus à de hauts prix. Affaires nombreuses<br />

sur le gros bétail à des prix très élevés.<br />

MARCHÉ I)13S VINS<br />

Montpellier. — La cave de MM. Simonnet. a Vie.<br />

4,fVM) heetos. vin Sevuré, a été vendue au prix de 15<br />

francs Thecto.<br />

Valros (Hérault). — Cave de Mme veuve Lenthéric,<br />

née Goudou, vendue à une maison de l'Ardèche.<br />

à raison de 13 fr. l'hect., nu, pris à la propriété.<br />

m^fj1,<br />

«y*,<br />

Bouel<br />

38 à 40<br />

Bêtes<br />

à 1,000<br />

pai re.<br />

CoclK<br />

40 à 50 i;s gras-, 65 à 68 les 50 kil. ; cochons de lait,<br />

, pièce.<br />

Monclar-de-Quercy.<br />

Marché hebdomadaire du 5 décembre :<br />

La niuic a un peu nui â notre marché de jeudi ;<br />

©pendant assez nombreuses ont été les affaires qui<br />

'y sont traitées. Voici les principaux cours praiqués<br />

:<br />

Foirail aux porcs. Porcs gras, de 55 à 60 les 50<br />

Les livres nouveaux. — I.E PLUS CÉLÈBRE DES<br />

BECASSEAU, par Jean Drauît, avec nombreuses<br />

caricatures de R. de la Nézière. Un volume ln-12,<br />

couverture aquarelle. Prix<br />

: 3 francs.<br />

Pour recevoir ce volume franco par la poste, il<br />

suffit d'envoyer 3 francs en mandat-poste ou en<br />

timbres français, à M. Henri GAUTIER, éditeur, 55,<br />

quai des Grands-Augustins, à Paris.<br />

Nous ne connaissions, jusqu'ici, qu'un seul Bécasseau,<br />

simple pioupiou, type parfait d'ahurissement<br />

prétentieux et de sottise bouffonne, dont Jean<br />

Drault a narré les hauts -farts en de nomtoaegix et<br />

joyeux volumes. Le grand-père de cet amusant per<br />

saunage nous est révélé aujourd'hui, et, cartes, 11<br />

mérite bien son surnom, car ses aventures fuirent<br />

nombreuses et dignes d'être contées.<br />

Sachez donc que le Plus Célèbre des Btcasseau a<br />

été un héros sans le voulois. Son premier exploit<br />

miilitatro fut... la fuite<br />

; ce qu'il- fuyait, c'était la<br />

caserne dont U avait une peur atroce. Toujours<br />

courant, il arrive au Havre, s'embarque sur le premier<br />

vaisseau venu. Mais des pirates barbaresqu-es<br />

s'en emparent, et voici notre Bécasseau prisonnier<br />

du dey d'Alger.<br />

Ceci se passe en 1830. Au bagne d'Alger, Bécasseau<br />

mène une existence fort mouvementée. Pris d'abord<br />

pour un fils de prince, il voit les égards se changer<br />

en mauvais traitements quand il avoue ne pas être<br />

en état de payer rançon. Une tentative d'évasion<br />

avorte ; on va la lui farte expier cruellement, lorsque,<br />

soudain, lo canon retentit et des vaisseaux de<br />

guerre français apparaissent à l'horizon. Alors, ce<br />

poltron sent battre son cœur, ce couard échappe<br />

à ses gardiens, rejoint sa compagnie et fait bravement<br />

son devoir dans les combats du siège d'Alger.<br />

Le Plus célèbre des Bécasseau, tout en présentant<br />

des types et des scènes d'une gaieté irrésistible<br />

évoque avec beaucoup de brio le décor da vieil<br />

Alger. L'originalité du roman de Jean Drault consiste<br />

en cette union intime d'une fantaisie brillante,<br />

d'une fertilité inépuisable en incidents comiques<br />

et d'une très précise documentation.<br />

H a<br />

aussi un vif intérêt d'actualité, et c'est presque à<br />

chaque page que le rapprochement s'impose entre<br />

les événements dont le Maroc est actuellement le<br />

théâtre et ceux qui marquèrent les débuts de notre<br />

conquête algérienne.<br />

#**<br />

Du Nouveau sur Louis XVII. Le Drame du Temple.<br />

— Solution du problème, par Joseph TCRQUAN. —<br />

Paris, Emile-Paul, éditeur, <strong>10</strong>0, rue du Faubourg-<br />

Saint-Honoré. — Un volume in-12 12X19. — Prix :<br />

2 francs.<br />

La curieuse étude historique que M. Joseph Turquan<br />

vient de publier chez Emile-Paul, porte en<br />

sous-titre<br />

: Du Nouveau sur Louis XVII, et l'ou'vrage<br />

tout entier justifie amplement les promesses de la<br />

première .page, puisqu'il ne s'agit rien moins que<br />

d'une thèse qui renverse tous les faits admis jusqu'à<br />

présent sur le mystère du Temple. C'est une<br />

nouvelle solution du problème, solution tout a fait<br />

inattendue, dont le point de départ repose sur un<br />

passage des Mémoires du général comte d'Andigné<br />

qui fut emprisonné au Temple en 1601, pour délit<br />

d'opinion.<br />

I* général, dont la sincérité est au-dessus de tout<br />

soupçon, raconte que, pour s'occuper, plusieurs<br />

détenus avaient imaginé de convertir en jardin les<br />

terres du fossé du Temple. Or, un jour, en creusant,<br />

un des jardiniers improvisés ne fut pas médiocrement<br />

étonné de mettre au jour<br />

lé corps d'un<br />

grand enfant, qui avait été enterré dans de la chaux<br />

vive ».<br />

« Un corps isolé, enseveli dans ce Heu et avec<br />

des précautions aussi inusitées, nous fit penser que<br />

nous avions trouvé les restes de Mgr le Dauphin,<br />

Txuiis XVII, mort dans la tour du Temple... M.<br />

Fauconnier, concierge de la prison, se trouvait<br />

près de là, au moment où j'allai visiter le squelette.<br />

Je lui dis :<br />

_ c'est là, nécessairement, Monsieur, le corps<br />

de Mgr le Dauphin ?<br />

» Il parut un peu embarrassé de mes questions,<br />

mais me répondit sans hésiter :<br />

» — Oui, Monsieur.<br />

» Nous étions alors au mois de juin 1S01. »<br />

En rapprochant co témoignage, encore si<br />

peu<br />

connu, de certains faits historiques, d'une autlicniicité<br />

incontestable, M. Joseph Turquan arrive à une<br />

conclusion fort ingénieuse, qui -pourrait bien être<br />

la vérité tant cherchée, dont je veux, du moins,<br />

laisser la primeur aux lecteurs de co livre passionnant...<br />

Comme le dit l'auteur dans sa préface : « De la<br />

seule confrontation de faits connus ou plutôt publiés,<br />

qu'on n'avait pas encore songé à rapprocher,<br />

la vérité jaillit d'elle-même, mais elle jaillit éclatante<br />

eu choc de doux documents, comme l'étincelle<br />

jaillit du choc du fer contre un caiWou. »<br />

Ainsi envisagé, lo problème, en effet, apparaît très<br />

simple. Mais c'est l'éternelle histoire de l'œuf de<br />

Colomb<br />

; il fallait y penser...<br />

Catalogue des primes de librairie (86 francs' de |<br />

livres par aul.<br />

Partie littéraire. — IntroducUon an<br />

« Journal! de<br />

LaKon-Ladebat », déporté de Pructtgor (1), par M.<br />

Frédéric Masson, de l'Académie française<br />

; Variations<br />

sur l'océanographie, par M. Charles Epry<br />

; Un<br />

Épisode du Coup d'État du 2 décembre 1851<br />

: l'Émeute<br />

de PoHgny, par MM. E. et J. Franceschini ;<br />

De la Douleur, par M. Femand Laudet<br />

; Les Pêcheurs<br />

de perles, par M. Georges Maze-Sencier ;<br />

Poésie, par M. Armand Praviel ; Roman ; Les Forces<br />

de la vie (V), par M. Chaules Géniaux<br />

; lies Faits<br />

de la Semaine<br />

; La Revue des revues françaises et<br />

étrangères. — La Vie mondaine. La Vie Srportive.<br />

Partie illustrée : Les artistes : Mme Sarah Bernhardt<br />

dans Médée.<br />

Actualités<br />

; Le lieutenant Roze. tué sur la frontière<br />

algéro-marocaine<br />

; le député nègre Légitimas,<br />

qui vient de. faire son entrée à la Chambre des députés<br />

• Le lieutenant Blondin de Saint-Hialire, du<br />

o" tirailleurs algériens, tué au Maroc, dans le combat<br />

du 27 novembre<br />

; l'ingénieur en chef de la marine,<br />

comte Récopé, sur la vedette qui porte son<br />

nom ; M. Blanc de Saint-Bonnet ; le général Prévost,<br />

ancien colonel de la Garde, qui vient d être<br />

nommé gouverneur de Paris.<br />

Sur la frontière algéro-marocaine ; Vue générale<br />

de Lalla-Marnia : Lalla-Marnia : la caserne du 2<br />

spahis qid vient de prendre pa.rt aux combats livrés<br />

sur la frontière a.lgéro-marrocaine.<br />

La dAoennale. — Exposition de l'automobile<br />

: Vue<br />

générale de l'Exposition de l'Automobile, au Grand<br />

L'automobile<br />

: Maquette dm monument qui doit<br />

être élevé à l'ingénieur SerjK>llet.<br />

La catastrophe de Tarragone : Vue de 1 express<br />

Valence-Barcelone, après l'accident. — Les cadavres<br />

déposés près du Heu de l'accident (20 morts et 50<br />

W L^tfou.lcment des gorges du Loup : Une veu des<br />

gor<br />

Cité de Carcassonne, membre du jury,<br />

expert et hors concours Exposition universelle<br />

Paris 1900.<br />

BOURSE DE PARIS<br />

pu $ <strong>Décembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

COURS<br />

jRÉcia<br />

COURS<br />

BU IOOB<br />

ACTIOMB<br />

Banque de France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

~- •••<br />

Banque de Paris....<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale..........<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane.<br />

Midi<br />

>»»»»•<br />

Orléans ;. '<br />

Paris-Lyon-Médlterranôe<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algêrion<br />

Ouest-Algérien<br />

Bûne-Guelina<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosso • ;<br />

Chemins de fer Portugais<br />

Charbonnage de Laviana<br />

Carmaux<br />

••••<br />

Thomson-Houdton<br />

Compagnio Parisienne du Gaz—<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lots Congo<br />

OBLIGATION J<br />

Ville de Paris 18G5<br />

_<br />

isre<br />

_ 1871<br />

— 1875<br />

_ 1876<br />

_ 1692<br />

_ 1894-1895<br />

— 1898<br />

— 1899<br />

— 1904<br />

_ 1905<br />

Foncières 1879<br />

— 1883<br />

— 1S85<br />

— 1895<br />

— 1903<br />

Communales 1879<br />

— 1883<br />

— 1891<br />

— 1892<br />

_ 1699<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3<br />

% anciennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bône-Guelma<br />

Saragosse ,.<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Autrichiens a % 1" hypothèque..<br />

Loml .--Jes anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 1889<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes.<br />

Sommaire du néméro de La Revue Hebdomadaire<br />

du 7 décembre. — Envoi, sur demande, 8, rue<br />

Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du<br />

FONDS D'ÉTAT<br />

3 %<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunisienne<br />

Russe 4 % 1867 et 1869<br />

_ 4 % 1880<br />

— é or 1889<br />

_ 4 % or 1890<br />

— 4. % or 1893<br />

— 4 % or 1894<br />

Consolidé 4 % i" et 2' séries<br />

— 4 % 1901<br />

_ 3 % or 1891<br />

— S % or ÎSOO...<br />

— 3 i % or 1894<br />

Russe 1900<br />

Letres de gage 3 i<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (corirs 30 p.)...<br />

Autriche or 4 %<br />

Hontrrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Républ.) 5 % 1886<br />

Portugal 3 %<br />

95 75 96 20<br />

.96 25 96 70<br />

*5t> .. 457 ..<br />

82 50 83 25<br />

80 80 80 75<br />

80 05 S0 05<br />

79 75<br />

80 0<br />

80 60 8C 9l><br />

82 SO 83 E5<br />

81 50 81 ',5<br />

07 60 68 75<br />

66 ..<br />

73 ..<br />

66 75<br />

93 80 94 50<br />

71 50<br />

502 .. 503 ':<br />

<strong>10</strong>3 25<br />

93 40 '«à 40<br />

96 25 96 <strong>10</strong><br />

94 30 94 50<br />

<strong>10</strong>1 60 <strong>10</strong>1 70<br />

518 .. 518 ..<br />

62 65 63 ..<br />

4200 ..<br />

688 ..<br />

1170 ..<br />

1440 ..<br />

678 ..<br />

661 ..<br />

306 ..<br />

700 ..<br />

1139 ..<br />

1360 ..<br />

1359 ..<br />

1790 ..<br />

825 ..<br />

907 ..<br />

680 ..<br />

649 ..<br />

659 ..<br />

722 .,<br />

156 .<br />

270 .<br />

375 .<br />

345',<br />

128 .<br />

1790 .<br />

6<strong>10</strong> .<br />

192 '.<br />

207 25<br />

80 75<br />

531 50<br />

475 25<br />

405 ..<br />

538 ..<br />

537 ..<br />

302 50<br />

363 50<br />

420 ..<br />

408 ..<br />

430 ..<br />

384 ..<br />

500 50<br />

429 ..<br />

458 ..<br />

402 ..<br />

495 ..<br />

473 50<br />

490<br />

380 50<br />

453 50<br />

456 ..<br />

432 75<br />

434 50<br />

429<br />

44!l<br />

427 50<br />

427<br />

422<br />

416 50<br />

421 .<br />

391 .<br />

360 .<br />

355 .<br />

428 .<br />

813 25<br />

585<br />

<strong>10</strong>9<br />

480 "<br />

500 ..<br />

495 ..<br />

4225 ..<br />

685 ..<br />

1112 ..<br />

1443 ..<br />

678 ..<br />

661 ..<br />

306 ..<br />

700 ..<br />

•as ..<br />

Î38) ..<br />

<br />

ne l'ai jamais oubliée, répondit la religieuse.<br />

C'était dans le canton des Grisons,<br />

à quelque distance d'un petit village<br />

appelé Brendsdorf.<br />

Miriam tressaillit. Elle avait retenu ce<br />

nom, répété dans l'avis imprimé qu'elle<br />

avait surpris la veille.' Il lui sembla<br />

qu'elle n'osait plus respirer, de peur dé<br />

perdre une des paroles de la Sœur...<br />

— Nous avions gravi, dans une petite<br />

voiture de montagne, des pentes pittoresques,<br />

couvertes de pâturages... La<br />

dame que j'accompagnais désira un verre<br />

de lait, et nous entrâmes dans un<br />

pauvre chalet, isolé. Il y avait là un abrégé<br />

des misères humaines<br />

: une vieille<br />

femme se mourait, et une petite-fille de<br />

trois ou quatre mois était, tombée, le matin,<br />

de son berceau, et s'était fracturé le<br />

bras. .. Je vois encore la, grande chambre<br />

enfumée, pauvre et propre, la, mourante,<br />

qui s'éteignait doucement, et une jeune<br />

femme blonde, jolie et délicate, dont les<br />

traits me sont toujours si présents qu'il<br />

m'a semblé hier que vous me la rappeliez...<br />

Ella avait à soigner deux enfants,<br />

deux petites filles. L'une était sa propre<br />

enfant, l'autre un nourrisison confié par<br />

des parents très malheureux... Ah 1<br />

chère mademoiselle, les gens qui aiment<br />

les romans en trouveraient do tout vifs<br />

s'ils s'approchaient des misères humaines...<br />

Je ne vous ennuie pas, avec mes<br />

histoires ?<br />

— Non, oh ! non... Il est encore tôt...<br />

Voulez-vous dire au cocher de faire un<br />

tour, un grand tour... Par l'Etoile... Et<br />

après ?. .. Qu'étaient les parents ?<br />

— Je me rappelle pas leur mmi,<br />

mais il importe peu... Je sais qu'il était<br />

un peu difficile à prononcer... C'étaient,<br />

des Français, venus pour l'été dans le<br />

village ; ils avaient deux filles jumelles.<br />

L'une mourut soudainement, et l'année<br />

suivante, je vis dans le cimetière sa tombe...<br />

oh ! si jolie ! Une croix de marbre<br />

blanc dont les bras étaient formés par<br />

des branches de lie... La mère faillit<br />

mourir, son lait tarit, et le médecin ordonna<br />

pour elle un changement immédiat<br />

d'altitude, pour l'enfant une nourrice.<br />

Le père ne trouva pas de nourrice<br />

autre que cette pauvre femme de montagne,<br />

et il lui remit son enfant pour' quelques<br />

jours...<br />

Miriam avait passé par des émotions<br />

inexprimables. « L'une d'elles mourut. »<br />

Une des jumelles... Sa, sœur, peut-être...<br />

Mais alors, Mary ?... Il lui sembla qu'un<br />

coup violent meurtrissait son cœur, et<br />

qu'elle se trouvait en proie à un cauchemar<br />

plein d'indicible horreur.<br />

— Lee deux enfants, reprit la Sœur, se<br />

ressemblaient étrangement ; mais ce<br />

n'était lias surprenant, parce que, paraîtil,<br />

les deux mères se ressemblaient aussi.<br />

C'était à la fois joli et mélancolique de<br />

voir ces petits êtres si semblables, nourris<br />

du même lait, et ayant cependant des<br />

perspectives si différentes, dont témoignaient<br />

leurs vêtements dissemblables :<br />

des langes grossiers pour l'une, un joli<br />

cache-lange en velours blanc, garni de<br />

guipures, pour l'autre<br />

; c'était un contraste<br />

étrange. Je me rappelle que je demandai<br />

à la nourrice si elle ne craignait<br />

pas de les confondre. Elle eut un geste<br />

vraiment maternel, et touchant, en serrant<br />

contre elle lo bébé vêtu de bure :<br />

« Oh ! je les aime bien : mais celle-ci,<br />

c'est mon enfant<br />

! » Et elle ajouta quo,<br />

d'ailleurs, les enfants n'étaient pas vc-<br />

I tues de >jJisu&. et «ue sw< nourrisson<br />

avait au cou une petite chaîne scellée qui<br />

supportait une médaille d'or.<br />

— Et laquelle avait le bras cassé ? dit<br />

Miriam d'une voix presque intelligible.<br />

Depuis quelques instants, elle avait<br />

vécu des siècles d'angoisse, croyant toujours<br />

faire un rêve terrible, et passant<br />

par des transes inexprimables.<br />

— C'était la petite étrangère, répliqua<br />

tranquillement la Sœur, ne se doutant<br />

pas que cette réponse faisait de nouveau<br />

aifluer la vie au cœur de la pauvre fille.<br />

La nourrice ne se rendait pas compte de<br />

la gravité de l'accident. Elle ne pouvait<br />

quitter sa vieille compagne pour aller<br />

chercher un médecin, et attendait que<br />

quelque voisin, passant par là, se chargeât<br />

d'un message. J'avais vu réduire des<br />

fractures ; je fis de mon mieux, et je plaçai<br />

des éclisses. Mais, en partant, je la<br />

conjurai d'appeler un médecin, puis d'écrire<br />

aux parents. Je crains qu'elle n'ait<br />

fait ni l'un ni l'autre, car elle paraissait<br />

peu pressée d'avouer cet accident...<br />

_ — Et vous no savez pas... Vous n'avez<br />

jamais eu la curiosité de demander ce<br />

qu'était devenue votre petite malade ?<br />

demanda Miriam avec un effort surhumain<br />

pour sourire.<br />

— Ce n'est pas l'intérêt qui m'a manqué.<br />

L'année suivante, comme je vous le<br />

disais, je revins dans ce nays. La croix<br />

auxbranches de lis s'élevait, sur la tombe<br />

de<br />

1 enfant morte, mais sans date et sans<br />

n«. excepté son prénom de chrétienne :<br />

Marie. Le chalet de la montagne, inhabité,<br />

tombait en ruine. On ne put me. die<br />

ce qu'étaient devenues la nourrice, et les<br />

enfants.<br />

Après la première impression de soulagement<br />

qu'avait res-sontia Miriam en<br />

constatant l'identité do l'enfant malade,<br />

elle retombait dans un véritable chaos<br />

d'incertitudes. SI, celle on fan I. n'était autre<br />

qu'ellermême, et si sa sœur jumelle<br />

reposait dans le petit cimetière de Brensdorf,<br />

qu'était Mary, cette amie si chère<br />

à laquelle elle avait toujours donné le<br />

nom do sœur ? Comment passaient-elles<br />

pour jumelles ?... Sa tête se brisait dans<br />

ce déadale obscur ; elle n'entendait plus<br />

que vaguement les réflexions de la Sœur.<br />

Tantôt elle cherchait à croire que tout<br />

cela n'était qu'une coïncidence sans importance,<br />

qu'elle avait rêvé, que toute<br />

cette histoire n'avait rien de commun<br />

avec sa famille ; puis les faits lui apparaissaient<br />

de nouveau évidents : des faits<br />

inexplicables, gros de mystères et probablement<br />

de souffrances, d'angoisses, d'affreux<br />

désappointements.<br />

En rentrant, elle alla embrasser sa<br />

mère ; mais plus frappée qu'elle ne l'avait<br />

jamais été des traces douloureuses<br />

demeurées sur ce visage encore charmant,<br />

malgré tout, elle sentit son courage<br />

défaillir, et, la laissant aux soins<br />

de la Sœur, elle courut s'enfermer dans<br />

sa chambre, et essa.ya.de regarder en face<br />

sa situation.<br />

Oh<br />

! la chère petite chambre, témoin<br />

de jours heureux, où tout parlait de l'affection<br />

fraternelle qui avait été la joie de<br />

sa vie I...<br />

M. de la Dormelaye avfcit toujours<br />

gardé à Paris<br />

un appartement assez<br />

vaste, où il ramonait à des intervalles<br />

plus ou moins rapprochés sa, femme et<br />

ses filles. Les deux lits jumeaux, drapés<br />

do bleu, frappèrent tout d'abord le regard<br />

do Miriam, et elle fondit en larmes.<br />

Quoi<br />

! cette douce vie à deux, ces confidences<br />

enfantines, ces joies partagées,<br />

cotto tendresse sans nuages, — plus tard<br />

ces amours nouveaux éclos en même<br />

temps, comme si, disait Mary, tout devait<br />

cl ic pareil cite/, files, -- était-il possible<br />

qu'au fond de toul cela il y eût<br />

mensonge !... t 9<br />

En vain essayait-e!le de bannir tout*»<br />

les pensées troublantes, de reprendre »i«<br />

existence au point où elle l'avait la )S f .<br />

la veille ; un monde oonjaitures s' 3^1<br />

,1*<br />

en son esprit, et tout demeurait in^}\ 8<br />

que. Les gens du village avaient du 8<br />

Sœur que sa jumelle était morte ; P° u "<br />

quoi avait-elle vécu dans la maison<br />

ses parents avec une autre, sœur ?<br />

pensées les plus folles, las plus iKVI^.<br />

semblables se succédaient dans son w<br />

veau- surmené. Et une autre circonStaï»^<br />

lui apparaissait encore, singulière > *<br />

changement, ou plutèt cotte trajuspo^ 1!^<br />

de nom, dont l'explication lui sen li)1


m<br />

IÎIMÊRO 5 CEMT1IES<br />

Organe quotidien, de Défense Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25<br />

LE HUfflEBO 5 CEST11EE1<br />

1*7 H* ak *S»<br />

a»=fT»«ll«9,w,,i W »*» , *Krf'- , « E ï r ï s UMmwPBBB . . . . «if. «4 *• tO *<br />

CdM«>WR »«w..umTHOPHKa T - « - JW-<br />

Sutwftï'' i**» »- "<br />

t „ ^bocn^TOMits partent des (««f? ia «&sqn* msU «t Bout payablos ÉPBTMI»<br />

J3s«w Je budget de 1908 est le<br />

budget du déficit et de 1 équivoque » I<br />

Les blocards n'ont qu'à passer condamnation<br />

— et les contribuables qu'à payer<br />

C'est le Temps qui parle. Un mot est resté<br />

au bout de sa plume et nous n'avons aucune<br />

raison de ne pas lo dire. Le budget de<br />

1908 est aussi le budget de la malh.mnè<br />

te té..<br />

flî serait surprenant qu'un peuple ne dégénérât<br />

pas avec un tel système d educa<br />

Pav"<br />

Paul MATIIIEX.<br />

ORALE LAÏQUE<br />

M. Payot est le recteur de l'Académie<br />

d Comtne beaucoup de ses collègues qui<br />

rroient de très bonne foi avoir la science<br />

f.Vfuse<br />

M Payot pond de temps à autre<br />

aunique ouvrage du genre dit « classique ...<br />

T e dernier né de M. le Recteur a pour titre<br />

• La Morale à l'Ecole ; c'est un livre<br />

tiné aux élèves des cours moyen et supérieur<br />

de nos écoles primaires, c'est-à-dire<br />

à «tes » philosophes » de neuf à douze ans !<br />

Voulez-vous savoir comment M. Payot<br />

Son cLees OXoones<br />

En ce temps de décembre, aux approches<br />

de Noël, j'écoute nos cloches méridionales<br />

babiller dans le ciel clair. Ce ne sont plus<br />

les graves bourdons du Nord, mais un<br />

amusant tapage de bronze, un appel têtu<br />

à la prière. Elles chantent, nos cloches :<br />

elles disent des hymnes, des proses, des<br />

cantiques, et YAve Maria et de crépitants<br />

allégros qui appellent aux offices. Bientôt,<br />

elles vont jeter au vent les grandes antiennes,<br />

en attendant de remplir d'une joie<br />

éperdue la nuit sacrée de la Nativité<br />

D'où viennent-elles, ces mystérieuses servantes<br />

de nos églises ?<br />

Certains, empressés à faire dériver tous<br />

les usages du catholicisme des usages antiques,<br />

prétendent les retrouver chez les<br />

Romains, les Grecs et même les Egyp<br />

tiens. Comme, pour notre part, nous pré<br />

férons l'opinion de M. l'abbé Vadancard,<br />

lorsqu'il écrit que la cloche-est une « créa<br />

tion du Christianisme », et que l'antiquité<br />

païenne ne l'a « ni connue ni soupçon<br />

née » !<br />

U y a, en effet, entre les tintinnabula antiques<br />

et nos carillons, la différence qui<br />

sépare une sonnette d'une cloche<br />

; quant<br />

aux instruments dont se servaient les<br />

Orientaux, ce n'était qu'une pièce de bois<br />

percée de petits trous aux deux extrémités<br />

et sur laquelle on frappait avec un marteau.<br />

La cloche est une création de notre<br />

Occident, et lorsque, au neuvième siècle,<br />

le doge de Venise, Ursus, envoya à Constantinople<br />

douze nobles bourdons, ils firent<br />

une énorme impression.<br />

D'après les recherches de divers historiens<br />

ecclésiastiques, la cloche, la campana,<br />

aurait apparu vers le V 6 siècle dans<br />

les couvents du sud de l'Italie, pour convoquer<br />

les moines à la prière. D'un autre<br />

côté, « on sait que chez les Celtes primitifs,<br />

parmi les Irlandais en particulier, chaque<br />

missionnaire avait une lourde cloche à la<br />

main », nous apprend M. Jean Deligny,<br />

dans un substantiel article de la Revue<br />

Augustinicnne. Lorsque ces cloches appartenaient<br />

à des saints, elles étaient vénérées<br />

comme des reliques ; certaines ont été conservées,<br />

notamment celle de saint Patrice,<br />

connue sous le nom de Clog-an-edachta,<br />

ou cloche du testament. Tout ceci engagerait<br />

môme un des écrivains qui se sont occupés<br />

de la question, le P. Thurston, à<br />

faire remonter -à saint Patrice l'origine des<br />

cloches. En tout cas, il semblerait que leur<br />

nom dérivât du terme irlandais cloa.<br />

A celte époque, elles étaient simplement<br />

f.n-p-éps


Mardi <strong>10</strong> IMceraiwe 1307<br />

!*)<br />

est destiné à être dévoré par des bureaucrates<br />

'<br />

et des parasites.<br />

> Gomment ne vient-il pas à ces hommes,<br />

qui généralement sont do très braves gens,<br />

l'idée de fonder quelque œuvre d'enseignement<br />

et de propagande pour répandre partout<br />

les vérités qui peut-être sauveraient leur pays,<br />

qui exciteraient la haine contre ia franc-maçonnerie<br />

et le juif, qui feraient connaître tous<br />

les scélérats qui déshonorant et qui bientôt<br />

auront complètement détruit cette admirable<br />

France où les ruines s'accumulent chaque<br />

jour ! »<br />

De ta République pancaise :<br />

. « Nous en sommes à l'heure présente au<br />

point où aucun contrôle n'est plus exerce<br />

par le Parlement<br />

; où l'on ne daigne même<br />

pas offrir à celui-ci en temps utile les rapports<br />

qui lui .permettraient vasuMnent de se<br />

guider dans le dédale obscur des articles rédigés<br />

entre membres du gouvernement et<br />

mëmbrAs de ia commission du budget<br />

; ou<br />

ces articles déniant ensuite sous nos yeux a<br />

une allure dè 200 millions à l'heure, et nul<br />

n'élève même fa moindre plainte<br />

; tout Je<br />

monde se déclare satisfait ».<br />

Du Soleil, à propos du livre de M. Payot,<br />

recteur de l'Académie d'Aix. intitulé :<br />

« La<br />

Morale à l'école » :<br />

« A la façon dont déraisonnent les maîtres,<br />

On peut juger ce qu'est la raison des élèves<br />

dressés à leurs leçons. C'est à se demander si<br />

M. Payot a jamais vu un enfant et causé avec<br />

ces petits êtres de grâce et d'instinct que l'expérience<br />

n'a uas encore formés et dont le<br />

cœur et l'esprit doivent être dirigés, guidés<br />

et enseignés. Mais en se désintéressant de la<br />

culture enfantine. M. Payot ne se rend-il pas<br />

justice ? N'avoue-t-il pas qu'en laissant l'enfant<br />

suivre son instinct il tournera moins mal<br />

que s'il était condamné à recevoir et subir les<br />

leçons des pédants et des cuistres qui ne tarderaient<br />

pas à déformer son cerveau et à abêtir<br />

sa raison ? »<br />

De M. Jud-et, dans l'Eclair :<br />

« Le Japon affecte de considérer comme<br />

innocentes les larges évolutions des escadres<br />

américaines. Le rappel de son ambassadeur,<br />

sous prétexte de causer plus librement à le» <strong>10</strong> ,<br />

n'en reste pas moins un signe fâcheux, malgré<br />

tes commentaires modérés dés organes officieux<br />

du mikado. Des deux côtés, on veut gagner<br />

du temps, avec des .arrière-pensées où<br />

manque surtout ta sincérité. Il y a certainement<br />

des limites que le Japon connaît seul et<br />

au-delà desquelles il ne se laissera pas amuser.<br />

Il n'oubliera plus que Roosevelt, qui recommande<br />

la concentration de toutes les unité-<br />

en service et blâme toute imprudente dispersion,<br />

s'est prononcé pour une offensive<br />

foudroyante en cas d.e conflit. Quel est le moment<br />

précis où les stratésistes de Washington<br />

se croiront sûrs de la supériorité ? Ne doutons<br />

cas au'a.vant de leur permettre tranquil.le"n>&ri.t<br />

d'en préparer les éléments, le Japon ne se laissera<br />

pas distancer ».<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De la Velite République :<br />

« Les députés ont justement repoussé avec<br />

ensemble, les unes après les autres, les noaiveîfes<br />

taxes proposées pair le ministre des<br />

finances, lesquelles n'eussent pas manqué de<br />

soute-ver dans le pays de légitimes protestations<br />

celle notamment sur les effets à terme,<br />

qui frappait te petit commerce sans justice et<br />

sans opportunité.<br />

» Ge résultat, sans doute, n'enorgueillira<br />

pas M. Caillaux, dont la seule gloire, en l'occurrence,<br />

est d'avoir fait mentir le vieil adage<br />

qui veut que la fortune sourte toujours aux<br />

audacieux ».<br />

[Il n'en est pas moins virai que les députés<br />

de la «majorité, c'est-à-dire les «.mis de la Petite<br />

République, ont laissé les clefs du Trésor<br />

national entre les mains da l'homme qui, de<br />

leur aveu même, leur a soumis un budget<br />

« équivoque », comme l'a justeirnént appelé le<br />

Temps.}<br />

Du Rappel :<br />

« Il faut esoérer que le nouveau roi de<br />

Suède et le roi" encore- neuf de Norvège, dont<br />

nous recevions la visite amicale il y a quelques<br />

mois, s'entendront pour' Maintenir le<br />

prestige de «la Scandinavie dans la Baltique,<br />

'dont les pangermanistes rêvent-; de faire un<br />

lac allemand ».<br />

Cette dernière commission so réunira, «mercredi<br />

prochain, et, en même temps que ces<br />

articles -de la loi de finances, dite examinera<br />

le texte gCTO-'eTnementai on suspens dent cille<br />

est ©fflcicuscmoïiit saisie.<br />

Très probafcS-enwint, si elle juge ce 1exte<br />

équttatflé, elle le .renverra, avec ou sans modifteattons.<br />

à la commission des finances avec<br />

un avis favorable, de tells sorte qu'il peut<br />

parfaitement arriver que le projet spécial du<br />

gouvernement, dont la commission des finances<br />

peut proposer l'incorporation à la loi de<br />

finances, devienne tout uniquement un article<br />

de cette loi ©n remplacement des articles<br />

relatifs<br />

à la môme question votés par la<br />

Gliambtre.<br />

« Que de tours et de détours, disait un sénateur<br />

radical, pour en .arriver à voir sabrer<br />

tous ces beaux textes pair la Chambre et pour<br />

voir rétahliir par cite les articles actuels d.e la<br />

loi de finances que le Sénat finira par ratifier<br />

1 »<br />

aires<br />

LA PROMOTION DE FIN D'ANNÉE<br />

P-airis, 9 décembre.<br />

Suivant te Gaulois, il est fort probable que<br />

la grande -promotion de fin d'année paralura<br />

vers la fin de le semaine prochaine.<br />

Cette<br />

promotion .comprendra trois /divisionnaires et<br />

onze brigadiers. Pour le grade de général de<br />

brigade on citto<br />

actuefii.eiment les colonels<br />

Journée, cormnandain't te camp de Chatons ;<br />

Sabastitier, sous-chef d'étot-anajoir de l'année ;<br />

Ciiroan, commandant une brigade d'-infanterte<br />

à Saint-Mihteil<br />

; Maillot, commandant la<br />

brigade d'Annecy, etc.<br />

La promotion dlans les différentes armes et<br />

les différente serviioes sera des plus importantes<br />

; elle comçprendru, assure-ton, une trentaine<br />

de colonels et un nombre égal de lieutenainits-cotloineOis.<br />

DENTS<br />

Un engin dans une caserne<br />

Cavaiilon, 9 décembre.<br />

Une cartouche de dynamite d'une assez forte<br />

dimension a été jetée dans la cour de la caserne<br />

da la gendarmerie<br />

; l'engin étant ion<br />

heureusement tombé dans une flaque d'eau,<br />

là mèche qui, d'après la première enflu-ête,<br />

avait dû être enflammée, s'est éteinte, évitant<br />

ainsi une explosion formidable.<br />

La cartouche a été transportée au laboratoire<br />

d'Avignon.<br />

La mutinerie du 17°<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Le Temps publie l'information suivante :<br />

« Le générai CaUi-ani, gouverneur militaire<br />

de Lyon, avait été chargé par lo gouvernement<br />

de concentrer tous les renseignements<br />

sur te détachement du IT de ligne à Gaf sa.par<br />

la raison que te 17' était on garnison à Gap-<br />

» Sur l'ordre du générai Gallieni, un certain<br />

nombre d'hommes du détachement de<br />

Gafsa avaient été répartis en Corse et en Algérie<br />

; la mesure était déjà en cours d'exécution<br />

; le ministre informé, a donné l'ordre<br />

que cette mesure fût purement «rapportée.<br />

Messidor qui reproduit ces informations,<br />

explique ainsi la décision prise par te minis-<br />

« On est m droit de se demander pourquoi<br />

les uns bénéficiant d'une mesure de faveur et<br />

non pas -tes autres, surtout si, comme on l'a<br />

dit, l'attitude des hommes du 17" n'a donné<br />

lieu à aucune critique. »<br />

sénateur de la. Lotie ; Aynard, député du 1<br />

RfeôB® ; Daney, maire de Bordeaux ; Gustave<br />

Denis, ancien sénateur<br />

; Guillain, député du<br />

Nord ; Jeanneau, conseiller général de la Von- ;<br />

dêe ; Roisso, maire de Dinan<br />

; Vidal d» Saint- '<br />

Urbain, sénateur de L'Aveyron, etc., etc.<br />

Los congressistes s» sont ensuit-.'<br />

répartis<br />

en cinq sections.<br />

*E5.3 CISI' ST* «£3 V © 3<br />

Une grève de locataires<br />

Rome, 9 décembre.<br />

Un© agitation des «plus curieuses qui a éclaté<br />

à Naples et vient d'entrer dans sa phase aiguë<br />

préoccupe ©n ce moment le gouvernement.<br />

A ia suite d'un plan rectifleaieur de la ville<br />

de Naples, une Société de construction, dite<br />

Société du Risanamento, obtint à N aptes la<br />

concession de la transformation des quartiers<br />

populaires pour bâtir, à la place des vieux<br />

labyrinthes de ruelles, des maisons grandes<br />

et spacieuses.<br />

Les maisons bâties, la Société tes loua<br />

; pendant<br />

quelques années, les (locataires payèrent<br />

sans protester<br />

; dernièrement, les socialistes<br />

de la ville ayant fait une campagne, une centaine<br />

de «locataires refusèrent de payer à<br />

l'échéance leurs termes<br />

; la Société riposta par<br />

des actes judiciaires<br />

; mais pendant qu'elle<br />

s'appliquait à réaliser ses menaces, la résistance<br />

s'étendait et 1,630 locataires suivaient<br />

l'exemple des premiers.<br />

Encouragée paT les autorités, la Société prit<br />

la mesure de tes poursuivre en bloc<br />

; mais<br />

alors se .produisit un fait comique : ayant fait<br />

tous défaut une première fois, les locataires,<br />

grâce à un droit que. leur donne le Code, ont<br />

commencé une obstruction des plus fatigantes;<br />

au moment où le juge allait prononcer -le jugement<br />

-par défaut, un premier locataire se présenta,<br />

demandant, comme de droit, la répétition<br />

du procès.<br />

Ce'iui-ci étant renvoyé, un autre locataire<br />

se présentait à la seconde audience, répétant<br />

la manœuvre.<br />

Le Jeu continue et continuera ainsi jusqu'au<br />

dernier des résistants, qui sont aujourd'hui<br />

arrivés au chiffre de 3,000<br />

; S faudrait quarante<br />

ans. pour les juger.<br />

Profitant de ce fait, les socialistes ont entrepris<br />

uneivtelente campagne, poussant la masse<br />

des autres citoyens à ne pilus -payer les<br />

loyers.<br />

Des meetings ont été organisés dans tous tes<br />

quartiers ; te-.gouvarnem«nt, qui ne sait comment<br />

.arrêter te mouvement, a commencé par<br />

envoyer sur place un renfort de dix mille<br />

soldats<br />

; il semble décidé à recourir à d«es<br />

mesures extraordinaires pour imposer te respect<br />

de la propriété aux Napoiitains.<br />

A la première---T.éun.ion qui a eu lieu hier<br />

soir, assistaient environ 3,00â*.persoiines.<br />

Parts, 9 décembre.<br />

La séance est ©uiverte à 4 heures, sous la<br />

présidence de M. Antondn Duibost.<br />

Le président prcn-oince d'éHogo funèbre<br />

de<br />

MM. Goujon, sénateur de l'Ain, et Bernard,<br />

sénateur du Doubs.<br />

Le ministre (tes finances dépose le projet<br />

de budget pouf reaceiuoàce 1908, voté pair la<br />

Chambre, et deimamde le renvoi à la commission<br />

des finances, qui est ardonné.<br />

Une proposition de loi est ensuite déposée<br />

ayant pour objet la léforine du «doctorat<br />

en diroit.<br />

Aux termes de la proposition, quatre tyipes<br />

nouveaux de doctorat en droit seraient institués<br />

dans les Facultés de droit :<br />

1» Doctorat d'histoire du droit : droit romain,<br />

aincia.li i',î-oat "français.<br />

mSTnr90^* judiciaire : droit civil, droit<br />

UJ »-« jereial, droit criminel.<br />

} 3° Doctorat admànistiratiif : droiiLpublte constitutionnel,<br />

adiTnsmisK'atiif.<br />

4° Doctorat économique : économie politique<br />

générete, droit commercial, économie politique<br />

appliquée.<br />

Le Sénat prononce l'urgence.<br />

L'ardre du jour appeffie «la discussion kiiu<br />

projet de loi, adopté par la Cham«fcre. retLalàJÎ<br />

à la siirveiGi!ance et au contrôle des Sociétés<br />

de caoitaliaatioiS.<br />

Le projet de loi est adopté<br />

; te Sénat «.fixe sa<br />

prochaine séance à jeudi trois heures.<br />

La séance est levée à cinq-heures.<br />

Les dessous des oimuallos<br />

Paris, 9 décembre.<br />

La dixième chambre correctionnelle a jugé<br />

aujourd'hui une affairé fort intéressante parla<br />

lumière qu'elle jette sur la création des<br />

cultuelles préconisées par M. Briand.<br />

L'inculpé, un défroqué, nommé, T-oiton, an<br />

cien vicaire d'une paroisse de Paris, était<br />

poursuivi pour abus de confiance<br />

; il avait<br />

conservé une certaine somme provenant de-titres<br />

qu'on l'avait chargé de vendre.<br />

Le défroqué a expliqué qu'il avait employé<br />

cet argent à soutenir un journal fondé pour<br />

la propagande en faveur des cuitueiltes, ente.,<br />

fondation s'était faite sous le patronage de<br />

M. Briand, qui présenta lui-même le défroqué<br />

à M. Clemenceau.<br />

Le présidant du conseil promit une subvention<br />

de <strong>10</strong>,000 francs par mois ; tes trois premières<br />

mensualités furent versées, la prerniê^re<br />

par M. Clemenceau en personne, tes deux<br />

autres par M- Winter, chef de cabinet du ministre.<br />

La subvention cessa brusquement lorsque<br />

MM. Clemenceau et Briand s'aperçurent que<br />

les catholiques né mordaient pas aux cultuelles<br />

et que<br />

1e défroqué n'avait aucune in<br />

fluenoe.<br />

L'avocat de l'inculpé a fait passer sous les<br />

yeux du tribunal des lettres provenant des<br />

ministères de l'intérieur et de l'instruction<br />

publique.<br />

Une autre lettre était une invitation à se<br />

présenter chez M. Bunau-Variïla, directeur<br />

du Malin, 1e journal où M. Henri (tes Houx<br />

fit campagne pendant quelques jours pour les<br />

cultuelles-<br />

L'audience a été des plus gales et te défroqué<br />

commissionnaire en cultu-elèes s'est vu<br />

condamner à six mois de prison.<br />

Les révocations ds donations<br />

Cholet, 9 décembre.<br />

Le tribunal a accueilli favorablement cinq<br />

demandes ©n -révocation de dons et legs faits<br />

aux fabriques.<br />

Deux des actions étaient intentées par les<br />

héritiers directs, une par le-donateur, tes autres<br />

par les héritiers collatéraux ©t les légataires<br />

universels.<br />

L'administration des Domaines .a été condamné©<br />

aux dépens. .<br />

choux lui soit suirverïu, n'nyiMxt jamais chatrgé<br />

sou wwoî-ver, ainsi qu'il l'a «dVV'laré.<br />

Cette taffitative de «réundon dra Soudan ot do<br />

l'Algérie a p5e.teemerit (réussi.<br />

niée Parkmeri-teife "CMEZ<br />

LIS<br />

L'enquête sur la viticulture<br />

Paris, 9 décembre.<br />

La commission d'enquête sur la situation^ e<br />

la viticulture, réunie aujourd'hui au Pafetis-<br />

Bourbon, sous la présidence de M. Ciazeaux-<br />

Gazaiet, a décidé de reprendre ses travaux<br />

dès la semaine prochaine et en a arrêté définitivement<br />

te programme.<br />

Elle compte examiner tout d'abord tes relevés<br />

de «TofUninistralion des contributions directes,<br />

puis ceux des affaires que les tribunaux<br />

ont été appelés à connaître ; elle étudiera<br />

ensuite tes que;>tions économiques de détail<br />

qui restent à résoudre pour solutionner,<br />

définitivement te problème de la crise viticole.<br />

MU LTTXEMBOiroa<br />

Les 28 es 13 jours<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Paris, 9 décembre.<br />

On annonçait, il y a quelques jours, la démission<br />

probable de M. Jules Coûtant du<br />

parti socialiste unifié<br />

; la nouvelle est aujourd'hui<br />

officielle : M. Jules Coûtant « écœuré<br />

des manœuvres déloyales employées contre Ipi<br />

^par la municipalité d'Ivry », a envoyé sa démission<br />

au secrétaire du parti socialiste unifié.<br />

Parts, 9 déceanbre.<br />

Un incidient s'est produit hier soir dans tes<br />

couloirs réservés aux députés, entre M. Devèze,<br />

député du Gard, et plusieurs itaiî3e aîfs viendront dans<br />

mon casu-p, souâ" mit - PK>#e tente, qui leur<br />

servira d'asile ; aucun pillage ne sera toléré ;<br />

Saussifôt te,eombafcii ermmé.-lterdre régnera et<br />

i'ia confiance. reiiMliwyf»<br />

M. de -Segoiizrur'ajoute :<br />

« Il se peutliien qucyMoulaï. Hafid n'ait ni<br />

armes, ni argent, maji4i-.ftc«3Pd-ërt.aij*ement il' a<br />

des hommes et, s'il parvient à. i or-amener en<br />

face do cetat-d»®»» Crère, ce sera une prodigieuse<br />

bataillé que te heœS^de ces deux;;bor<br />

des barbares, qUe le choc dù < -roy r aurae de Fez<br />

contre celui de Marrakech, n<br />

Lo roghi contra fs saiîsn<br />

Mcïirid, 9 d*«cembrs.<br />

On -mande «Je Malilta. s&jn&artfal que, dans<br />

le diernser coanbat d'Arcomuy, 3as tîous>ee ssnpériailes<br />

ont été batMues«pair 1«S troiwœ du<br />

roghi ot.quie ces dtrnlèKs ont pouisuivi ieu/s<br />

adversaires jusq;u-'au oSÊB^BBteiaÈ de Ivîarcîuca,<br />

s'emiDaiBirrl d'un. ca.n,on" et faisani-de n-osntar-eux<br />

girisonnicas ; en outre, eilcs ont incendié<br />

le douar de'Kead-Daaa.<br />

Le rstoor d'Alphonsa XIII<br />

Modiiid, 9 décembre.<br />

A son retour au palais, «le roi a eu u«n entrelian<br />

avec M. Miaura, présidont du conseil.<br />

Un importent ptu*Sûiwiago rninistériol a déclaré<br />

que cet eiitretion a puiiè sur le voyage des<br />

souverains on AnigCotame, dont te roi<br />

s'-est<br />

m-a-nSiré enchanté. 11 est. certain que les voyages<br />

cri Angùeteime du roi et d© la reine deviendront<br />

nraiiniemant fréquents, co qui contribuera<br />

à rendre plus étroits encore les lions<br />

d'.simiiié qui unissent les deux pays.<br />

Alphonse XHI n'a pas eu le temps d'exposer<br />

à M. Maura les impressions qu'il a recueillies<br />

durant s«es conversations avec Guillaume<br />

II et. Edouard VU. On peut assurer, cepeuIClaIllt,•<br />

fans crainte que les événements<br />

viennemit démentir ces affirmations, qu'e«ltes<br />

donnaront lieu à des échanges de vues des<br />

diptemoites.<br />

Quant à lia question du Maroc, si l'autorité<br />

d'Abd el Aziz, nxiïretenant appuyée par l'iiurope,<br />

-\^aait à cœ&eir. ce serait le<br />

m one&i<br />

d'intervenir. "La Friance et l'Espagne, miindataires<br />

des puissamc-es à Afeiésii'as, prendraient<br />

aftors les mesures qui seraient jugées nvc«5-<br />

saires POUT établir la police dans les huit<br />

ports du littoral et défendre les intérêts de la<br />

civi'deation.<br />

Heureusament, les négociations qui se poursuivant<br />

à Raibait sont en bonne vote. et. comme<br />

3a situation de l'empire s'iaméliore également,<br />

il n'y a pas à supposer que.les mesures<br />

dont il s'agit p;ieniiiejiit un caractère d'intervention<br />

militaire.<br />

LA CRISE PORTUGAISE<br />

Lisbcame, 9 décembax).<br />

Le parti régénérateur a tenu une grande<br />

réuàion, sous 'ia pies.id.ence d«e M. Viiheuu,<br />

son tea«àer.<br />

M. Vilhojja a dît que le moment d'écouter<br />

l'opini.oin éteit; arrivé --les régénérateurs n'ont<br />

rien àimposé «a denaandant<br />

i!-a convocation des<br />

coCilèges âieeteraux<br />

.; iias ont usé d'un droit<br />

qui «tenir apparl-teuit-.<br />

Le parti .régéitesaitour réclame le maintien<br />

de la Constitution, q>ui donne des droits au<br />

chef de l'Etat, mais, aussi, lui impose des devoirs<br />

; le «parti ira jusqu'où il faudra pour<br />

l'obtenir.<br />

Pilustei'irs auitmes membres du parti<br />

prennent<br />

ia parole et finalement<br />

l'assemblée<br />

adopte cinq motions<br />

; les trois premières réctomcfint<br />

l'abrogatian dtes décrets rendus contre<br />

les libertés publiques, la convocation des<br />

Contés et un examen séparé des décrets dicta«tariaux.<br />

Les autres déoLarent, l'une qu'A est nécessaire<br />

de résister aux actes de violence ou d'arbiitraire,<br />

l'autre qu'il ne faut .accepter aucun<br />

gouvernement qu'aux conditions qui précèdent.<br />

Les motions demandent encore une révision<br />

de «la Constitution dans Je sens monarcliique,<br />

parlementair«e ©t -démocratique.<br />

Les cinq motions ont ©te adoptées par ac-<br />

«cBamaitions.<br />

Il a été question aussi de publi«er un manifeste<br />

dans le pays et dans les pays étraiigers<br />

qui ont des initérèts au Portugal, pour expliquer<br />

tes év.én.eim.ewts et réfuter les prétendues<br />

calGaaiLtes dirigées contre le parti régénéia<br />

teur.<br />

Les réunions des- autres ..partes d'opposition<br />

ont été aussi assez animées<br />

; celle du parti<br />

progressiste, surtout, a été tumultueuse ; la<br />

discussion y a été -confuse, les discours y ont<br />

été passionnés.<br />

Ce parti a adopté une motion demandant<br />

la suspension de tous les d.'.crets contre les<br />

libertés ; te rétabliissem-ent du fon.cî.ionneïnent<br />

noxraaa de la Constitution, la révision de la<br />

"Charte afin d'éviter les dictatures, .l'examen<br />

du décret réglant las avances faites à la maison<br />

royale et la résistance contre les violein-<br />

! ces «artjitraires.<br />

Aucune manifestation ne s'est -produite au<br />

dehors ; le publiasse désintéresse absolument<br />

des décisions prises par les politiciens.<br />

La réponse t!e M. Franco<br />

Lisbonne, 9 décembre.<br />

M. Franco a rénondu avec* autant d'esprit<br />

que d'à nropos aux déclamations des régénérateurs,<br />

des (progressistes et des républicains.<br />

Au moment précis où les Mirabeau dés<br />

bords du Tage s'.élevaient-contre, sa. dictature,<br />

ii- faisait annoncer que les élections aux C-ortès'<br />

auraient lieu fin mars ou .au commeiice^<br />

ment d'avril.<br />

y MâPiap k Prince fioorges à §M<br />

Mhèn-es, 9 décembre.<br />

VAmphUrile est arrivée pendant la nuit à<br />

Keratsini, petit part situé en dehors du Pirée,<br />

où il a jeté l'ancre.<br />

C'est à cause du temps houleux que lVîmîSftitriie<br />

a dû hâter son entrée dans le port, la<br />

princesse Marie ayant beaucoup souffert de<br />

l'état de la mer.<br />

L'escadre a salué la -princesse à l'entrée du.-;<br />

canal d.e Corinthe.<br />

Aujourd'hui, un temps radieux a favorisé le<br />

débarquement<br />

; ce matin, la famille royale<br />

•est rendue à bord de VAmphitritc, où -elle a<br />

déjeuné<br />

; VAmphitritc est entrée au Pirée à<br />

deux heures-dé l'après-midi ; i-a famille royaleest<br />

arrivée à Athènes à trois heures.<br />

L'animation en ville est très grande<br />

; tes<br />

ioumaux, dans des articles empreints de corfatale<br />

sympathie qu'iis.consaerent à la princesse,<br />

rappellent -ses origines et font ressortir<br />

tes liens do reconnaissance et d'amitié qui<br />

unissant la nation grecque-à la France.<br />

L'empereur d'Allemagne a fait donner For- -<br />

dre au «tatioimaire de la légation atenaiïaé<br />

à Constantinople, te Loreley,-. d.e sa tenir au<br />

Pirée afin de nrendre Dort aux fêtes.<br />

Le débarquement au Pirée de la famille<br />

royale «et du prince-et de la pr;fîvcea,ie.>Bona.--<br />

parte, a. été salué par les salves^des CSBOSS- et<br />

les acclamatioais en-tlrousiastes de la foute ;i<br />

un train spécial a amené les souverains 'ainsj*<br />

que le prince «et la princesse -4 Athènes ; dans*<br />

1e salon de la gaxe.ite maire a souhaite la<br />

bienvenue et les ministres ainsi que les ,mem--<br />

bras du corps diptoruatiqu© sont->venus présenter<br />

leurs hoanrA'ag.ËS.<br />

Le cortège royalis'-est rendu ensuite au palais<br />

par tes rues -toutes pavoisâtes- où ,îcs troupes<br />

formatent -la-haie ; la foule a poussé des<br />

acclamations.<br />

Ce soir aura lieu, mi palais, un - dîner àe<br />

gala.<br />

sixième paire de jumeaux, qu'eflle a tous eus ,<br />

dans les neuf dernièms asiles.<br />

Mme Rosnerest actoellejwnt mère de vingtcinq<br />

enfants.<br />

Collision êtes la Mansiw. -- Onz* victimes<br />

FoIV-iduue, 9 ciéoe-iitbr*. .<br />

Une terrible oollision *'«_ produire, a ciivron<br />

5 milles au large, ewi-s te stf-imer brhctr<br />

derstrom, allant d'Auisterdi.m a i'lymouth, et<br />

un voilier inconnu. .<br />

La rencontre a eu lieu durant une violente<br />

tempête et au milieu des ténèbres ; le voilier,<br />

heurtant violemment le &ctebdcrstrom a tribord,<br />

le steamer commença à faire eau par un<br />

énorme trou dans la chambre des machines.<br />

Le capitaine Geritsen-More et quatorze hommes<br />

de l'équipage tentèrent de s'échapper dans<br />

une barque, mais cette dernière fut renversée<br />

par tes vagues, et quatre marins seulement<br />

parvinrent à gagner le rivage.<br />

Trois autres matelots essayèrent de rattraper<br />

te canot, mais on ne sait ce qu'ils sont<br />

devenus.<br />

Les six hommes restant à bord du steamer<br />

tentèrent de te diriger vers Folkestone et furent<br />

sauvés.<br />

Panique dans une ég'iso<br />

Londres. 9 décembre.<br />

Un incendie a éeflaté hier soir dans une<br />

église, à Nevvcastte<br />

; la sa; e était rem plie de<br />

fidèles, lorsque les flammes jaillirent du plafond<br />

juste audessus du grand lustre à «jaK.<br />

L'assistance, prise de panique, se précipita<br />

vers les «issues<br />

.; plusieurs danses, entraînées<br />

dans ia cohue, s'évanouirent, mais personne<br />

ne fut rrravemcint atlsint.<br />

Le toit -est entièrement détruit et l'intérieur<br />

de l'église fout endommagé.<br />

La catastrophe «3e Falrmont<br />

M'.nongah, 9 décembre.<br />

Un incendie s'est déclaré hier dans tes «mines<br />

sinistrées : quoique le feu ait pu être<br />

promptement éteint, oti a été obligé d'ahando.nner<br />

tes opérations de sauvetage dans la<br />

crainte d'une explosion.<br />

Ciu.quaiite-trois cadavres ont été retirés dans<br />

la journée de dimanche.<br />

aoua-eeeriUttiïB* d'Etat à r intérieur, présUdent<br />

i>;.,i« TV, président , suctiotu au conseil d'Flat'<br />

ihw présidé<br />

; Vei-Durtund, conseiller d'EtoS<br />

Bruiuinii, coiiseiSeri' «l'i'.iat ; Privat-Deschantf'<br />

owaaeil.ier d'-Otott, directeur général iU-"'îl<br />

couapta-bilitô pnfbiMnne au cainistère des flnan<br />

(ftgler, con&e ! &er-rn'Ma't„ directeur du cr, n<br />

PETITES NOUVELLES<br />

Dn 9 âflcenilare.<br />

— Les ministres no tiendront r>;is demain leur<br />

conseil habitoel du mardi<br />

; le prochain conseil<br />

aura prcùalilement Heu samedi pr&oliain.<br />

Le Congrès de îa Fédération rôîîaJj'.teair.n<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Le congrès de la Fédération républicaine<br />

s'est ouvert ce matin, sous.la présidence de M.<br />

Thierry, député des Rouches-du-Rhône, président<br />

do la Fédération, entouré d'un grand<br />

nombre de personnalités poiiUques, parmi lesquelles<br />

MM. Mutine, Ribot, Guillain, Jules Roche,<br />

Krantz, Ayii-uid.<br />

Dans la salle, on remarquait, parmi les congressistes,<br />

MM. Fleury-Itevana, da Gontaul-<br />

Bir-on, Gourju, sénateurs ; 1L-PB7-Beaulieu, député,<br />

etc.<br />

En ouvrant la séance, M. Tbi«rry a prononcé<br />

un discours où il dit en substance :<br />

« Deux méthodes sont en présence : ou l'opposition<br />

vraiment négative de ceux qui mettent<br />

leurs dissentiments au-dessus do tout, ou<br />

la collaboration lovale et courageuse ù tout<br />

ce qui fait la destinée de notre pays.<br />

» C'est cette dernière que nous pratiquons.<br />

• Pendant ces dernières années, la Fédération<br />

a été épurée par las démissions, et ceux<br />

qui restent savent ce qu'ils font et en ont<br />

vaillamment pesé .les difficultés ot les périls.<br />

» Les homme.-! de bonne volonté peuvent travailler<br />

sans crainte. sCits d» l'utilité de leurs<br />

efforts. »<br />

le congrès :t «sitsnit* awiwédé à l'élection<br />

des membres du f»»swaj£»èml do te Fédération<br />

; tous le;; membres «BatewHK ont ftë rtèlug;<br />

parmi eux, mioim isoimumm MM. AudUUod.<br />

D'ja-Saiaii à Teoibouctou<br />

Tarrtbcœctou, 9 décomhre.<br />

La mission Félix ^Dubois, paitte du Sud-Urranais<br />

en novamtora de l'aaDB&o «fomièro, vient<br />

d'atteindre Gao, sur il© Niger oriental.<br />

Oirg'aniséle par te prince d'Arensberg, M.<br />

Etienne ©t les dirigeiuïis du corniite do l'Afrique<br />

française, «avec te canecurs des ministres<br />

des codoniies, do riric-.?ruc1fcn «p;;W«ique et<br />

dos affaires étrangère.?., cette .infesiaii avait<br />

pour lâche l'étude des «exitr&nies oasis olgé<br />

rien uas «at du Solsaina, qu'eJSte d «moifieflos<br />

tureait -les plus heuren-x. On leur apprît<br />

que trois hommes, irépondant au signcihiment-<br />

«de ceux qu'on obère!tait, avaient été vus Qhr»<br />

'dune heure auparavant steai allant .rapide-,<br />

muet le lon«;r du canal, sur le côté gauche»-'<br />

dnjis la direction de M^dron<br />

i©3 gendarmas p.a,rti«ix;.n.t ,à Heurs trousfies, «e<br />

.eus;agnanst au p-tissage. La i>iste était taart<br />

lo-Tiiis bonne. «<br />

La maréefeanssée arri-va ainsi non loin dé.<br />

^!^;, ! '" ,^ a:îd ' » deux kilomètres environ de,<br />

rZ^J^'.^<br />

d'»»e u^taiiie où ta.<br />

présence des fugitifs était sigmiiéc.<br />

- consentir à de<br />

venir la victime<br />

; c'est atrjonrdiiui l'exrlication de<br />

la nausse qtii mène le 3<br />

% à 93 25, cours depuis<br />

lon^fenips inconnu.<br />

U y a natuyei!5es dans le<br />

Sîowtet raK<br />

; la temptjratujro va se rapprocher de<br />

'M normale.<br />

.' Il •sst tem&S^i inïill«mètr«s d'eau au Puy-de-D5me,<br />

-15 à Bordeaux'.<br />

STATlONS'i<br />

i«-<br />

isjtust.-j-Skrai).<br />

^'ÉTAT DU ClEIi i<br />

IIS.<br />

«lu<br />

il T3ilÏ3<br />

U«.<br />

«li<br />

la vaillj<br />

Toulouse...<br />

•d'ay-ù-sà-u.<br />

l-lc'-ù-Sidi..<br />

'l'erpigna».<br />

;Boideenr ete.it parti d'AJgc.r sanndi à 11 heures<br />

du à»a ave: un chargement de carbure dans<br />

la cite arrière.<br />

Une famille nombreuse<br />

Ijondiies, 9 âécKsmbre.<br />

M.w<br />

A. R'Wn«ff. do GutMàlW Mitnw\sotu<br />

'(Etats Unis), vient de niettne au wtondo sa<br />

du ministre de l'intérieur, en<br />

cembre, ont été nommés membres<br />

du jury du concours du 3 février 1908,<br />

pour l'cmpioi do méùecirr- adjoint des asiles<br />

ipnîfSics 'd'aiieT.iàv, savoir :<br />

Président<br />

: ML le- docteur Drouin-eau, ins-<br />

I Peeteur gOTéral des-oervlces administratifs au<br />

.«mmistfrre de i'in-tériouT.<br />

Mçi!r,brt»#tiiùahx>s :,MM. le docteur MaJret<br />

p.ro'iegi^rr.;doyvn -de la-facuïte de raédecine dé<br />

ManfpaBâer (llérauJ-t)<br />

; GObéri-Ballet, proîessour<br />

à la foculte -de nted-ecine d-e-Parte<br />

• Réshs<br />

professeur adjoint à la faculte d© naeâeciWde<br />

Bordeaux (Gironde) ; Rama (Mer, directeiir-mé.<br />

deciude l'csite public d'aliénés d© Biais [Loïret-Cher)<br />

; Sériedix, médecin en chef a «Rasée<br />

public d'aliénés de Ville-Uvrard<br />

(S.:i;:" i,t-<br />

Oise); Cliaroai, directeur-miédecin de l'as*:.- pu.<br />

Wte-•d'aliénés de IhTrj'-îés-Amicns (Somme-).'<br />

Membre suppSéanl : ML te docteur \ ii Hon,<br />

nsédeein en «hol à l'asile public d'aliéné dé<br />

BlMil. (Rhône)<br />

; M. Vhiteite, SOIIS-CIK-I du jnr<br />

.bur-ean do la direction de riussb'itmce et de<br />

rhygiône publimiea au ministèro de l'intérieur,<br />

est. nommé secrétaire du jury, sans voix<br />

.considtative ni délib.VfaUve.<br />

Jl£> , jao ïiW11'(.ej*riM. «tu. yi ;-Jll«-l «iii^ai n«,»«^.^--. •<br />

lent que lo leur pernuittaient letuys n 0 "^3**<br />

iront ,1a chance de trouver les wais teoun «•,]<br />

L'Administration Déuartsment;l3<br />

Une commission avait été institué© par décret<br />

du 29 mai 1906, pour préparer un projet de<br />

néarganisalion «dtipart*;n«i»tato<br />

; cette rwm.rm-4-<br />

sion vient d'être roconri jtt«te conune suit par<br />

un dccjvA dn 7 décenibn- l'JOT<br />

Mouiii«6 de ia oaaaM^MÉw<br />

: MAI . M*ujun,<br />

étaient venus, vers. midi, lui deroandai- «,o»<br />

P'talrte. Il leur avait donné du rmm nualnae*<br />

îéînunes et un peu de vin<br />

; les passants lui<br />

avaient demandé r.auto.ripati-on de s© cache*<br />

dans le fe-uil. Ils y étaient encore.<br />

>.'•» gendarmosne.se te furent pas dire don»<br />

fois<br />

; ils mo;il'?-ent au. grenier aussi douce-jimen<br />

leur ....<br />

'ToàniMs & 8 deftSs bondit cona»<br />

mu S? ^V^^^^Uen récr^<br />

tions ëont» aee «aawiodm qui seveillaien»<br />

ù leur tour, passablement ahiw.s de ^o r les<br />

liiiite unes Ji'eus autrement. qu«) r:'iH :ii«nar..<br />

Le premier tMOBme éveiCM ronlmmi.t * ac ,<br />

«•aliter de m- ri m i nations se» caawra'aes en<br />

s'écrin-nt : „ ,„».<br />

- te J'avais bien dit, il ne fallait pas saiW'.<br />

tar ici<br />

; «nous sommée pris n.m un© des idiot*<br />

Les antres •pn.tostakwtt éiie.rguii'ciiiciit et s«<br />

ne;c«taient mutueMcanerit la responsabilité n»'<br />

lien r capture<br />

1 es gendarmes mirent Un à oeVW]<br />

»tisru»sii-ii ii'i ..mp',-..>l.-v


Maatt Déoemfrre 19 7<br />

CepSteiant, ils n eurent pas<br />

1 air<br />

SK£ abattus paiie fâcheux contre-temps, et<br />

eti "j/iVa arrivèrent à la goiidamieine, etxtouquartier<br />

Saint-Michel,<br />

pjjjparE<br />

«•w^fes ^ du<br />

xés fusaient à Laneer desî-azzls à l'escorte.<br />

lWns la soirée, les tro<br />

D ;t" au gardien chef<br />

Sff leur a fait un exc<br />

«?A „a4l veillerait mie<br />

P-itrediIftcile,étaj<br />

gSar un peu spécial 4<br />

r.<br />

Jaudr<br />

j los évasions n<br />

ut.<br />

hommes ont Étâ<br />

tison militaire,<br />

accueil et a prosormais<br />

; ce sera<br />

:.hé le régime intéri^bj|<br />

militaire, qui<br />

rrcTles qu'il ne le<br />

A. C.<br />

Elections<br />

du trian^ pr61ï]iè.re section, Justice de<br />

„ ca / 1 \?,;Vdel',émusat. 17. inscrits, 1,485 ; vo-<br />

1 ' u . x - îvnic 20 Juges titulaires pour 2 ans,<br />

1 »ts._{l..n«">- C5 vo . x . importe, 64 ; Muratet,<br />

M. Saint-Lizier, 63<br />

i les résuïtats'des<br />

qui ont #u lié<br />

consulaires<br />

à Toulouse,<br />

urs membres<br />

MM- Chastan<br />

juge titulaire pour 1 an<br />

mts pour 2 ans.<br />

Deuxième section (école comuiu<br />

înde). Ce bureau n'a pas été c<br />

Canton Contre. — Première s<<br />

e commerce. Inscrits, 1,758<br />

BiS, 2. Juges titulaires pour 2 a:<br />

an, 117 voix<br />

; Laporte, 116 ; Mu<br />

Juge titulaire pour _pi an, M.<br />

MM. Boudet,<br />

> ; Subra, G5.<br />

e de Laitué.<br />

tribunal<br />

nts, 118 ;<br />

4M. Chast,<br />

US.<br />

int-Lizier,<br />

luges suppléants pi% 2 ans, MM, Boudet,<br />

JÎ3 : Guiraud, 113,^SrrSi, 114, Subra, <strong>10</strong>9.<br />

Deuxième sectiA (Croix-Daurade).<br />

Ce bureau<br />

n'a nas été constitué.<br />

Canton Sud<br />

— Tribunal de première instance.<br />

Inscrits', 1,072 ; votants, 58 ; nui, 1. Ju-<br />

ROS titulaires pour 2 ans, MM. Chastan, 58 ;<br />

Laporte, 58 ; Muratet, 58.<br />

Juge titulaire pour 1 an, M. Saint-Lizier, 57.<br />

Juges supplants pour 2 ans. MM. Boudet, 58;<br />

Guiraud, 58 ; Sirven, 58 : Subra, 58.<br />

Canton Ouest. — Première section, Lespinasse<br />

; troisième section, Suint-Martui-du-Touoh.<br />

Ces bureaux n'ont pas été constitués.<br />

ml? de d'Agriculture<br />

oent<br />

c<br />

jriee-ipi<br />

présid*<br />

G&roni<br />

ciété<br />

anaiie<br />

por<br />

mic<br />

Vil'<br />

dis:<br />

Ma<br />

'<br />

les<br />

des vignes.<br />

;v M. Carré,<br />

culture, a 1<br />

dimanche a eu lieu, dans l'amphithéàl'a.ncieiWie<br />

Faculté des lettres, la distrides<br />

récompenses aux lauréats des diincou.îs<br />

organisés par les Comices agriu<br />

départagent, en <strong>1907</strong>.<br />

réunion devait être présidée pair M.<br />

et<br />

; mais c'est M. de Terssac, présie<br />

ta Société centrale, qui occupait le<br />

1 présidentiel, entouré de MM. Héron,<br />

ésidatit de la Société d'agriculture et<br />

:int du Syndicat agricole de La Haute-<br />

:e ; Nèwmann, vice-présklent de la So-<br />

.l'horticu.lture ; Deuinië, adjoint au<br />

; docteur Labat, Girard et BeLaud, dir<br />

et professeurs de l'Ecole vétérinaire ;<br />

ésidents des Comices agricoles de Tou-<br />

Saint-Caudans, Muret et ViLlefranche.<br />

le Taurine, président de la Société cenl'agricurture,<br />

a ouvert la séance par une<br />

tion dans laquelle il a loué les efforts<br />

éploient tous les jours les agriculteurs<br />

e pdus grand, bien de la terre "natale,<br />

usait ôt a commencé la lecture des rapsur<br />

les concours organisés par les Code<br />

Toulouse, Saint-Gaudans, Muret et<br />

anche.<br />

)oiia.îxî, au nom du Comice de l'arronîent<br />

de Toulouse, a rendu hommage à<br />

tare intensive à laquelle so consacrent<br />

iraîchers et les jardiniers des environs<br />

ulouse. Cette année, a ajouté le rapportions<br />

pouvons nous réjouir<br />

; les gresont<br />

abondants. Il y a, malheureuseun<br />

point noir<br />

: la viticulture traverse<br />

rise<br />

; mais il faut espérer qu'elle ne<br />

pie- passagère. En passant. M. Renard<br />

jlevé contre les « utopies fantaisistes »<br />

léteui» qui réclament la nationalisation<br />

fesseur départemental d'agri-<br />

L lu un rapport sur l'ensemble des<br />

qui ont eu lieu durant tonnée :<br />

•scolaires entre maîtres et maîtresaurs<br />

des jardins scolaires, concours<br />

qu'aucun membre n'ait besoin de l'assistance<br />

du médecin de la société.<br />

C'est ensuite M. Julllan, l'un des vice-présidents,<br />

qui prend la parole<br />

; puis M. Frayssinet,<br />

avocat à la cour.<br />

M 0 Frayssinet, rappelant sa jeunesse passée<br />

au loin, a un souvenir ému pour la petite patrie.<br />

Il nous dit le plaisir qu'il éprouve à 'se<br />

trouver au milieu de ses compatriotes ; et, à<br />

oe propos, il veut bien nous confier que ce<br />

fut pour lui une grande joie de rencontrer, en<br />

pays étranger, ira méridional parlant la savoureuse<br />

langue d'oc. C'était un Toulousain;<br />

donc, un ami, un compatriote, ou presque,<br />

puisque le Tarq-ot-Garonne n'est- guère k plus<br />

de trois lieues de bicyclette do Toulouse-la-<br />

Hose.<br />

Puis, c'est le tour du trésorier, M. Olivier,<br />

qui constate avec plaisir que les finances de<br />

la société sont en bon état.<br />

On entend encore diverses allocutions, puis<br />

le banquet prend fin pour faire place à une<br />

charmante soirée de famille qui clôtura cette<br />

fête en tous points réussie, nous laissant un<br />

souvenir de bonne cordialité.<br />

Tuée par un tramway<br />

Un déplorable accident est survenu dans l'après-midi<br />

d'hier, à cinq heures, sur l'allée Lafayette.<br />

Le tramway électrique n' 31, traînant après<br />

lui une remorque, a écrasé une jeune femme,<br />

Marie Déchamps, âgée de 24 ans, originaire<br />

de Truel (Aveyron), nourrice au service de<br />

Mme Baillères, demeurant place Saint-Pantaléon<br />

8.<br />

La nourrice se trouvait à proximité du<br />

tramway qu'elle n'avait pas aperçu et qui arrivait<br />

à une certaine allure. Fut-elle renversée<br />

par La poussée d'air ou prise par le tablier<br />

et la robe, on ne peut le dire au j uste, mais elle<br />

roula sur la chaussée et fut entraînée sous la<br />

voiture remorque.<br />

On la releva aussitôt<br />

; la voiture lui avait<br />

passé sur le corps. La malheureuse fut transportée<br />

à la pharmacie Lafitte, mais elle avait<br />

cessé de vivre.<br />

Ce triste accident a produit une profonde<br />

impression sur la foule du dimanche qui se<br />

pressait hier soir sur les allées Lafayette.<br />

NI Myope ni Bossy<br />

L'Œil devient myope, trop long<br />

; le Dos se<br />

voûte<br />

; la Taille se dévie; quand en SB, écrit<br />

de trop près, 'courbé, tordu<br />

; en l'Attitude vicieuse<br />

que les tables scolaires absurdes provoquent.<br />

L'Opîostat Intégral, la Table rationnelle du<br />

D' Rolland, oculiste à Toulouse, place en<br />

Attitude<br />

« Tête et corps droits », qui évite<br />

ces infirmités et s'oppose à leurs progrès.<br />

Spgctadç-Coii«rt$ de Toulouse<br />

Du <strong>10</strong> décembre<br />

CAPITOLE. — A 8 heures, Faust.<br />

PALACE-CINÉMA-THliAÏKE (rue d'Alsace-Lorraine).<br />

— A partir cle 3 heures, et le soir, de<br />

9 à<br />

U heures<br />

: La tille, au Passeur. La Case de l'Oncle<br />

Tam (Cauchemar du Charcutier), Les<br />

Druides,<br />

Débuts d'un Photographe, l'Echelle, etc., etc.<br />

Dernières représentations de Sarab Beilan et de<br />

son voyant musical.<br />

CINEMATGRAPHE ROYAL-PATHE, 7, rue Lapeyrouse<br />

(salle Monlcavrel). — Représentations tous<br />

tes jours, a partir de 3 h. 1/4. Soirée, do D heures à<br />

11 heures. Orchestre : ous la direction de M. E. Eï'py.<br />

au3rr«3îiier considéra*<br />

1© oar<br />

blement la valeur alisxien=<br />

taire de tous vos mets, ajoutesleur<br />

un peu d'Extrait ds Viande<br />

IIP<br />

§ ?t£2<br />

ii ïïf Ë! Si ans, veuve<br />

Baux, ruelle Grignan ; Hipfoolvte Cassant 76<br />

ans, rua BelOevue, 28 ; Barthélémy Aribaud, 72<br />

ans, rue -du Marne, 22.<br />

MARSGtllSE,<br />

A oh:<br />

plume de M. Vialquelconque,<br />

le Fvi<br />

ifatia. ïa-jlas filhêfM. Grocburo i.-^noocote<br />

Beauséjour Iront entendue oette année la<br />

mwfo à SaintJPanl nuercredl pawchain jour<br />

de M. fête de ce glorieux patron da Narbonne<br />

! ««ridaart cette masse qui sera, célébrée à 3 heures<br />

du matin par M. le supérieur, un groupe<br />

d'artistes exécutera SUT piano, violon et orgue,<br />

l'Hymne à Sainta-Géciie, de Gouncd, et<br />

l'Ave Maria du mjfime auteur.<br />

Des amateurs distingués dont on a nu anprécier<br />

le t niant aux difléramtes cérémoniés<br />

qui ont eu lieu l'année deniiète à l'Ecole Beauséjotir<br />

chanteront aussi des morceaux de circoiii-<br />

.ace.<br />

Tr'.' 1 ' ^,^c- Sftra suivte<br />

la bénédiction du<br />

î m...-, pamt-Sacrement.<br />

Comtca «erscole. — Jeudi prochain, 12 décembre<br />

courant, séance mensuelle du comice<br />

agricole. Elle aura lieu à 11 h. J très précises,<br />

dans la salle réservée -a l'hftftei de ville grand<br />

escalier du Musée, en face la salle du Synode.<br />

Ordre du jour<br />

: 1. Lecture du procès-verbal<br />

dé là dernière séance ;<br />

2. Correspondance.<br />

3. Détermination définitive do la: question<br />

scw&eveo à la dernière réunion sur les rapports<br />

qui doivent exister, à l'avenir, entre le<br />

comice et îa société de Pisciculture.<br />

Simple question de philologie<br />

: Les circonstances<br />

économiques obligea n le M idi à trame-"<br />

former sa monoculture, vigne, qu'elle est l'appellation<br />

la plus conforme à la fois aux intérêts<br />

locaux et régionaux et aux règles dé l'étymolegie,<br />

à savoir celle do polyculture,<br />

« nohus », nombreux, idée de beaucoup, ou<br />

bien oeKe de plu ri-culture, idée de au-delù,<br />

mais non de l'unité.<br />

5. Nomination du jury pour le concours de<br />

taille précédemment organisé. Réponse à la<br />

.demande do M. le Préfet de l'Aude, relative, à<br />

l'emploi de médfl illos ou allocations accordées.<br />

6. Tenue du vin ; Vendanges avant ou après<br />

les pluies.<br />

Ouvriers oeiffâurs, — On nous commun i-<br />

quo<br />

: Tous les ouvriers eoiffeuns de la ville,<br />

soucieux de leurs intérêts, au point de vue<br />

o&ffporatif, voudront assister à la réunion qui<br />

setfa donnée ce soir, à 9 heures, à la Bourse<br />

du Travail, où il sera traité le sujet suivant :<br />

a L'organisation syndicaliste », par le camarade<br />

Landes.<br />

« Rog&rvIa-KOiito » à l'Aloazar-Tftéâtre. —<br />

La- seconde représentation que viendra nous<br />

donner l'excedlento troupe du Grand -Théâtre<br />

da.'Béziers aura lieu mercredi prochain, 11 décembre,<br />

avec la pièce si passionnante<br />

: « Ropopulaire<br />

romancier Jules Mary.<br />

Encore une belle soirée en perspective, et<br />

cette nouvelle représentation appelée à un<br />

grand succès attirera' encore la " foule<br />

'mercredi<br />

soir à l'Ale'azar-Théâtre.<br />

Caimbricleiters. — Dimanche au soir, à 6 heures,<br />

le sieur Elle Limes, employé des postes, a<br />

déclaré que, s'était absenté*dans l'après-midi,<br />

des .malfaiteurs se sont introduits dans sa maison,<br />

quai Victor-Hugo, et lui ont soustrait une<br />

somme de 75 francs. Une enquête est ouverte.<br />

Gcups. — Une plainte a été portée par le<br />

sieur Antoine B..., contre le sieur Baptiste M...<br />

pour coups et blessures. Une .enquête est ouverte.<br />

Concert de musiqua oi&sekpM, — Mardi prochain,<br />

dans la saJle des fêtes du Grand-Hôtel,<br />

la. Symphonie Amicale donnera pour ses membres<br />

honoraires un grand concert uniquement<br />

consacré à Beethoven.<br />

Les œuvras exécutées s* rapportant presque<br />

toutes à la première manière du maître, cette<br />

audition offrira un réel intérêt artistique qui<br />

sera souligné par une oonî-itronce faite par un<br />

do nos plus distingues professeurs du collège<br />

et sincère admirateur du célèbre musicien.<br />

M. Sourris, dont 1-e succès fut si vif au concert<br />

des Etoffants ds l'Hérault, a bien voulu se<br />

charger de la partie vocale.<br />

Trouvailieia. — Un grand parapluie, à l'usage<br />

des forains, a été trouvé sur Ha vole publique<br />

et déposé au poste.<br />

CASTELHAUOARY. — Conférence. — Nous<br />

recevons la. noté suivante :<br />

« Mercredi, 11 décembre, à 2 heures du soir,<br />

Mme de Sa lut-Laurent, présidente" générale<br />

de M Ligue des Fenubics françaises, viendra,<br />

de Lyon, faire une conférence en faveur de<br />

oette œuvre si éminemment utile à l'heure<br />

présente.<br />

La conférence aura lieu dans les locaux du<br />

Patronage. 12, avenue Biquet.<br />

loutes les dutrn.es de la ville sont invitées i<br />

y assister.<br />

Concert. — On nous prie d'annoncer que le<br />

concert annuel offert par l'Orphéon Castelnaud.ari.an<br />

a ses menâmes honoraires a.ura<br />

ibeu le dimanche 22 décembre .en matinée.<br />

Ti-Oï.i-vSïUas. — Réolamer<br />

: A M. Bousquet<br />

entrepreneur des droits de .aJace, une ixititè<br />

sonïme d'argent.<br />

3S^.'JF'-?~' :!:^<br />

être -las déSense^irs<br />

ou tun son dû. - Sous ta<br />

protestant<br />

5 derniers<br />

jours, une consacrait «un eotoeftlet -an réponse<br />

à un article que j'avais fait paraître dans le<br />

Courrier de Narbonne. C'est dans ce journal<br />

iflcaJ nerbonneis .que j'eapère bien me donner,<br />

jeudi prochain, le diventissement de lui ré-<br />

.ponidx.6 à mon tour. Et j'ajoute que l;Express<br />

«UT^i'em-aijMité de reproduire ma réponse du<br />

Courrier, ne s&*ait-ce que pôar (dioraaer,<br />

unie<br />

fois de plus, raison au Petit Méridional, oui<br />

ne manque jamais l'occasion, se erovant très<br />

DRAM<br />

Bram. -<br />

François<br />

t on in<br />

Mai<br />

Teyct<br />

rens Jea<br />

sot lmr<br />

B'<br />

LIMO<br />

— EÛÎÎ ci' i!<br />

ahé, fils d<br />

s<br />

: Sabat!<br />

François<br />

et Combe:<br />

; Buelou<br />

et Eéz<br />

— L'Amicale laïque<br />

fils<br />

at R:<br />

us JE<br />

Gro<br />

n et Esta<br />

tes, Gl ans<br />

quartier<br />

js éîeciic<br />

ife)<br />

SBe de<br />

¥<br />

ROSEZ. — Croplole civHs. —- îjt, «>rnmis»i«ii<br />

de gaantson clxiirgée a^ejotenlhér les miiUairco<br />

libérés dottakMiôs crans le déporteituomt de eu<br />

Loaèro et d»ms io départemanit. xle l'Aveyron<br />

(moins l'aiCTCffiidâssemeÉS de<br />

atiint-AfOrkjoe)<br />

ciuati àdats aux oas;:-2t Masà.<br />

, ' lc 's Pms élégantes et des mieux réussies<br />

teirés<br />

prircut 1^4 les familles des socié-<br />

: î1*»<br />

ni<br />

Voici les déclarations qui ont été faites<br />

par divers orateurs à la séance de nuit de<br />

dimanche, à la Chambre, avant le vote sur<br />

l'ensemble du budget :<br />

M. Breton. — Co budget no contient pas toutes<br />

les réformes que nous aurions souhaitées,<br />

mais il renferme un certain nombre d'amélio<br />

rations.<br />

La loi de finances contient d'autre part- une<br />

•amorce de la loi d'impôt sur le -revenu et une<br />

Têduetion des périodes des 28 et 13 jours.<br />

Pour toutes ces raisons noue voterons l'ensembla<br />

du budget (Applaudissements iront<br />

crues. Mouvement prolongé.)<br />

Wl<br />

! nsies. — Les soc.iaJis.tcs votent le budget:<br />

c'est la fin de tout. (Bruit à l'extrôme-gmiche )<br />

M Devèze déclare en son -nom cl au nom de<br />

son oollôRue Pastre qu'-ils voteront aussi I en<br />

semble du budget.<br />

(Nouveaux applaudisse<br />

.ntentfi ironicpies.)<br />

M Proche. — Vous votez les fonds secrets -et<br />

les appointements de la police.<br />

» (Vive agitation.<br />

Tumulte.)<br />

M. Allemane se dresse et proteste de s<br />

place.<br />

M. Allemane. — Nous ne sommes pas de<br />

ceux qui sont las de lutter.<br />

M. î-asies. — Attrapez çà, les autres. (Pires<br />

M. ABenwne — Nous ne nous reposeroi<br />

quo lorsque nous aurons établi ici la. justie<br />

et l'égalité intégrale<br />

; vive la révolution so<br />

ciaie<br />

! (Tumulte.)<br />

Déclaration do la droite<br />

M. de Lojïjiulnais. — lin voyageur portant<br />

une grosse somme d'a'rgent traverse une forêt;<br />

il rencontre des gendarmos et se croit sauvé,<br />

niais tes f,e»ift« ruse* h «Wtvaiiaën*.<br />

I* voyagew rossé, c'est le contribuable et<br />

loti geudjaiaiKB sont les député» qui devraient<br />

ne prenez qu'elles<br />

iZ<br />

ÇSi'Lim.T T.*'.- * **...-<br />

EŒaXgvb Erauclss, Crise Viticolei<br />

ET LEURS CONSÉQUENCES<br />

tosonmarto VIS iPfôprûûhaùiê<br />

BLANO OU<br />

ROUQS<br />

2?».2* Jua câa le, "VIQTS.®<br />

f rniU5, sala, supportant l'oan<br />

DcmandBz Êuiianiliionsà M. HA6NES-LAHEHS<br />

24, Rue des Coulo/isrc, TOULOUSE<br />

t£. MAGNES-LAHEN3, propr» do Vlgcs^<br />

garantit son Vin, c; lo diiivrc<br />

par fût9 et bsmtelfUf,<br />

pottda à domlcîlo,<br />

pniXîdBOf.asâOf.BOiaiitra<br />

iîu et rendu, suivant âge.<br />

res et Marcnes<br />

MAKCHE DU I.A V1LI.ETTE<br />

Du<br />

O décembre.<br />

3,C«S ; vendus, 2,704, à 1 60.<br />

vendues, 1.19G, 1 08.<br />

Bœufs. — Amenés,<br />

i 45, 1 30.<br />

VacUcs. — Amenées. l.SoO<br />

1 'l'aur^ux. — Amenés, 435 ; vendus, 297, il 1 Si.<br />

1 veaux!°— Amenés, 1.2S3 ; vendus, 1.Î53, a 2 40,<br />

0 20 2 00.<br />

Moutons. — Amenés, 17,490 ; vendus, 1G.M0, a 2 40,<br />

2 20 1 90.<br />

Porcs. _ Amenfc, 3,727 ; vendus, 3,727, il 1 70,<br />

1 65, 1 C0.<br />

Peaux. — I.aine, de 3 50 1 5 M<br />

; demi-laine, de<br />

2 50 à 4 francs.<br />

MAUCHE DE PAUIS<br />

Du e décembre,<br />

Farines. — Courant, 30 25 ; proctotn, 30 15 ; janvier-février,<br />

30 -as -, 4 premiers, 30 23 ; 4 Ue mara,<br />

30 G5 ; tnnd.-iiioo faible ; Circulation, 2,400 ; consommation,<br />

60.<br />

Ulés. — Courant, 20 05 ; prochain, 22 <strong>10</strong> ; janvierfévrier.<br />

22 85 ; 4 premiers, 23 35 -, tendance faihle.<br />

Seiffle-s. -— Courant, ia 75 -, prochain, 18 75 ; janvier-février,<br />

18 ; 4 premiers, la 50 ; tendance soutenue.<br />

Suifs. — PaoS, 70 50 -, province. 70.<br />

/".yotnes. Courant, n 65 ; prochain, 17 65 • janvter-tôvrler,<br />

n !»<br />

; i ptétHlers, i« w ; tendance faP<br />

nie.<br />

CoUa. — Disponible en cuve» à nu, 8ô SS<br />

; co»<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


Mardi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> <strong>1907</strong><br />

les <strong>10</strong>0 lolos, dépremlùres<br />

: sons gros, 15 : 11-<br />

repasses ordinaires,<br />

noires, 17 75<br />

; Brela<br />

clôture<br />

manuf acturiers<br />

fBBt, 85 C ; prochain, 83 ; 4 premiers, 81 23 ; 4 njl>le en ciwes à na, 50<br />

: courant,<br />

46 50 ; pmintto, 40 50 j 4 premiers, 49 ; 'i de mal,<br />

47 75 ; tendance txtlile.<br />

Alcools. — Disponible, 39 35 ; courant, 39 ; prochain.,<br />

39 55<br />

; 4 premiers, 40 ; 4 de mat, 42 25 ; tendance<br />

falbte ; stock, 35 725 • circulation, 25.<br />

Sucres. — Courant, 28 59<br />

• prochain, 28 50 ; 4 premiers,<br />

28 6B5 ; 4 de mars, 28 875 ; 4 de mai, 29 25 ;<br />

tendance fcilMe ; roux cuitôs, 25 75 ; autres Jets,<br />

S5 75 ; raffinés, 50.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 9 décembre.<br />

Blés. — On cote : 22 50 à 22 75<br />

part. , „,<br />

Farines. — Fermes. On cote : haut, a,<br />

marques, 33 50.<br />

Sons et repasses. — On cote<br />

vrablo, 1-1 5 0; ordinaires, 13 ;<br />

14 50 ; livrable, 14. _ ,,<br />

Maïs. — Roux pays, 20 ; Plata, 20 ; Cinquanti<br />

ni, ai.<br />

Avoines. — Poitou grises, 18<br />

tagne grises, 17 75.<br />

Orges. — Pays, 19 ; Algérie, 18.<br />

Seigles<br />

: 18"*0 à <strong>10</strong> Des <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Sulfate de cuivre métal, en reprise a<br />

par suite d'achats importants des m<br />

dont les stocks étaient îles plus réduits<br />

; le sulfate<br />

de 00 fait est beaucoup plus ferme avec très peu<br />

flo vendeurs. On cote<br />

: disponible, 62 à G3 ; livrable<br />

Fur mars-avril, 58 50 a 59 les <strong>10</strong>0 kilos, acquittés,<br />

Bordeaux.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Toulouse, le 9 décembre.<br />

Céréales. — Bîadettes, blés supérieurs, les 30 kll,<br />

Ï8 25 à 18 75 ;. bonne eualitê, 18 25 ; blés mltadira<br />

fins, 17 25 à 17 50 : seigle de pays, les 75 kil., 13 it<br />

13 50 ; orge, les 60 kil, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 i<br />

9; maïs blanc, les 75 kil., <strong>10</strong> 50 à 11 50-, haricots, l'hectolitre,<br />

de 25 à 26 ;fèves, les 65 kUos. 12 50 à I3;vesces<br />

noires, les 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues. — Premières dites mlnot, les<br />

122 k. i, 41 50 ; deuxièmes dites SS, 39 50 ;RG. les<br />

<strong>10</strong>3 kilos, 17 50 a 18 ; repasses. 15 à 16 Ir. ; son*<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les <strong>10</strong>0 kil., 150 i<br />

155 ; luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135.<br />

Foin, 4 à 4 50 ; sainfoin, Ire coupe (nouveau),<br />

4 50 à 5 ; sainfoin, 2e et 3e coupes, 3 50 à 4 ; trèfle<br />

« «« -.paille blé, 2 30 a 2 60 ; avoine, 1 80 à 2 <strong>10</strong>,<br />

le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — Les 50 kilos, de i 45 à 1 50.<br />

Revel.<br />

Marché du 7 décembre.<br />

Bœufs, S3 ; vaches, 31 ; veaux, 54 30 ; moutons,<br />

k6 80 ; brebis, 52 30<br />

; porcs, 63. le tout les 50 kilos,<br />

pur pied.<br />

Céréales. — Blé, les S0 kilos, 18 95 ; seigle, 13 ;<br />

maïs, 13 75 ; avoine, 9 75 ; pommes de terre, 3 2o ;<br />

châtaignes, 5 50.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Molières.<br />

Foire du 6 décembre :<br />

Malgré le mauvais temps, foire assez belle. Affaires<br />

suivies. Cours soutenus. Cours pratiqués :<br />

Poulets, 0 75 ; poules vieilles, 0 65 ; dindons, 60<br />

11 65 c. ; pintades, 0 85 ; le -tout le demi-kilo ; pigeons,<br />

0 80 à 1 50 la paire.<br />

Daipins, à 2 25 l'un.<br />

uîufs, ratpidement enP.evés à 1 franc la douzaine.<br />

Lièvres, 1 franc le demi-kilo ; lapins, 1 75 ; perareaux,<br />

1 75 à 2 25 ; grives, 0 50 à 0 55 ; merles et<br />

lourds, 0 55 ; lo tout la pièce ; oiseaux, 0 90 la<br />

douzaine<br />

; alouettes, 1 50 à 1 80 la douzaine.<br />

Pommes et poires, 0 40 à 0 75 la douzaine ; châtaignes,<br />

0 65 à 0 75 le. demi-décalitre.<br />

Oies grasses. 1 <strong>10</strong> à 1 20 ; canards gras, 1 15 a<br />

l 25<br />

; foies gras, 3 à 4 pièce, selon grosseur.<br />

Blé, 17 75 à 18 25 les 80 kil.<br />

-, maïs, 16 50 ; fèves<br />

12 75 à 13 -, avoine, 8 75 à 9 ; haricots, 30 à 32<br />

ie tout l'hect. ; pommes de terre, 4 à 4 50 les 50<br />

kilos.<br />

Boucherie. — Poids vif<br />

: bœufs, 40 à 45 ; vaches<br />

38 à 40 les 50 kil. ; veaux, o 95 à 1 05 le kilo.<br />

Bêtes de travail : bœufs, 900 à 1,<strong>10</strong>0 ; vaches, 800<br />

à 1,000<br />

; génisses et bouvillons, 200 k 500, le tout la<br />

paire.<br />

Cochons gras, 65 à 68 les 50 kil.<br />

; cochons de lait<br />

40 à 50, pièce.<br />

Monclar-de-Quercy.<br />

Marché Hebdomadaire du 5 décembre :<br />

La pluie a un peu nui à notre marché de jeudi<br />

cependant assez -nombreuses ont été les affaires qui<br />

s'y sont traitées. Voici les principaux cours pratiques<br />

:<br />

Foirail aux porcs. — Porcs gras, de 55 à 60 les 50<br />

kilos, poids Vif<br />

; codions d*ôteva£e, de 45 à 60 i<br />

cochons de lait, de SS à 40 ; le tout la pièce.<br />

Halle aux gxaios. — Blé, de 18 à 18 75 les 80<br />

kilos ; avoine, 9 ; maïs, de 14 -a 15 ; fèves, de 13 à<br />

14 • «r«e <strong>10</strong> 50 ; 3etgle, 11 ; haricots, de '28 à 30 ;<br />

le tout l'hect.<br />

; sons, 6 50 ;- repasses, 9, le tout les<br />

50 kilos. ' _ .<br />

Place à la volaille. — Ferries vieilles, de 5 à 6 ;<br />

poulets, de 2 25 à 3 50 ; dindons, de 12 à 13 : dindes,<br />

de 11 à 19 ; le tout la paire.<br />

Gilner. — Lièvres, de 5 à 6<br />

; lapins de garenne,<br />

de 1 25 à 1 50 ; lapins domestiques, de 1 50 a 2 ;<br />

perdreaux, de 2 à 2 25 ; bécasses, 2 50 ; grives, 0 50;<br />

merles, 0 35<br />

, le tout la pièce.<br />

Peu d'affaires au foirail aint bœufs à cause au<br />

mauvais temps. Cours des marchés précédents.<br />

GERS<br />

Lectoure.<br />

Blé, 18 avoine, de 8 25 â 8 50 ; maïs, de 15 à 15 ;<br />

fèves, de 12 25 à 12 50 ; haricots, de 2S- à 30.<br />

Halle à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> à 13 ; dindes,<br />

do 8 à <strong>10</strong> ; poules, de 4 à 5 50; poulets, de 2 Oo<br />

a 4 ; pintades, de 5 à 7 ; chapons, de 7 à 8 ; canards,<br />

de 5 à 6<br />

; pigeons, de l fr. à 2, le tout la<br />

paire.<br />

CEuJs,<br />

1 20 la douzaine.<br />

Oies grasses, 1 20 ; canards gras, de 1 fr. 1 20,<br />

le tout le demi-kilo.<br />

Gibier. — Lièvres, de 5 a 6 ; lapins, de 1 50 à 2 ;<br />

perdreaux, 2<br />

; grives, 0 25, le tout la pièce.<br />

Vic-Fezensac.<br />

Blé, 17 75 ; avoine, 9 25 ; maïs, 15 ; pommes de<br />

terre, 5 50, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, G -, paille, 4 ; luzerne, 4, le tout les <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Marché aux bestiaux. — Animaux de travail :<br />

Bœufs, de 800 à 1,200 -, vaches, de 500 à 800 ; breaux,<br />

de 500 à 700 ; génisses, de 400 à 500.<br />

Animaux do -bouchérie. — Bœufs, 70 ; vaches, 60 ;<br />

veaux, 95 ; moutons, 160, le tout les <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Marché aux porcs. — Porcs gras, 70 les 50 kilos ;<br />

nourralns, de 40 a 60 pièce.<br />

Marché à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> à 12 ;<br />

poules, de 4 à 5 50 ; poulets, de 2 50 à 3 50<br />

; canards,<br />

de 5 à 7 ; pintades, de 4 50 à 5 50 ; oies, de 16 à<br />

20 -, oies grasses, 1 25 le demi-kUo.<br />

Œufs, 1 fr. la douzaine.<br />

Gibier. — Lièvres, 6 ; perdreaux, 2 ; outardes,<br />

50 ; bécasses, 2 50 ; lapins, 1 75.<br />

Condom.<br />

A la halle aux grains, on a vendu 300 hectolitres<br />

de blé au prix ordinaire de 19 à 18 50 les 80 kilos.<br />

Les affaires sont toujours actives sur les vins,<br />

avec tendance à la hausse. Quelques transactions<br />

se sont espérées au cours de 3 25 à 3 50 le degré<br />

pour 228 litres.<br />

En revanche, il y a calme plat sur les eaux-devie.<br />

Les galeries des Cloîtres étaient amplement garnies<br />

d'oies et de canards gras. Les prix se maintiennent<br />

fermes à 2 50 et 2 70 le kilo.<br />

Mauvezin.<br />

A la volaille, on constate une -légère baisse surtout<br />

sur les didons qui se donnent de 9 à 11 francs<br />

la paire.<br />

Œufs,<br />

1 30 la douzaine.<br />

Oies grasses, de 1 <strong>10</strong> a 1 15 le demi-kilo.<br />

I>e gibier est très cher. Lièvres, de G a 7 ; lapins,<br />

de 1 75 à 2 ; perdreaux, 2 50 ; vanneaux, 0 60<br />

grives. 0 50 ; merles et lourds, 0 25 ; petits oiseaux,<br />

0 50 la douzaine.<br />

Au foirail, beaucoup de veaux de boucherie et<br />

tous vendus à de hauts prix. Affaires nombreuses<br />

sur le gros bétail à des prix très élevés.<br />

MARCHÉ DES VINS<br />

Montpellier. — La cave de MM. Simonnet, à Vie.<br />

4,000 hôctos. vin levure, a été vendue au prix de 15<br />

francs l'heeto.<br />

vaflros (Hérault). — Cave de Mme veuve Lcnttiêric,<br />

née Goudou, vawïua à une maison de l'Arciê<br />

che, à raison de 13 fr. l'hect., nu, pris à la propriété.<br />

Les livres nouveaux. — LE PLUS CELEBRE D:<br />

BÉCASSEAU, par Jean Drauït, avec nombreuses<br />

caricatures de R. de la Nézière. Un volume in-12<br />

couverture aquarelle. Prix<br />

: 3 francs.<br />

Pour recevoir ce volume franco par la poste, il<br />

suffit d'envoyer 3 francs en mandat-poste ou en<br />

timbres français, à M. Henri GATJ-ÏIER, éditeur, 55,<br />

quai des Grands-Augustins, à Paris.<br />

Nous ne connaissions, jusqu'ici, qu'un seul Bécasseau,<br />

simple pioupiou, type pariait d'aburisse-<br />

«nent prétentieux et osition de l'automobile<br />

: Vue<br />

générale de l'Exposition de l'Automobile, au Grand<br />

P L^au'tornobtle<br />

: Maquette du monument qui doit<br />

être élevé à l'ingénieur Serpollet.<br />

La catastrophe de Tarragone<br />

: Vue de l'express<br />

Valence-Barcelone, après raccide-nt. - ^Wdav««»<br />

déposés près du lieu, de l'accident (20 morts et 50<br />

l'-éboii^m'-nt des gorges du Loup<br />

: Une veu des<br />

Au Loup - UnS vue de l'éboulemont, sous<br />

lequel ont été ensevelis dlx-so.pt ouvriers.<br />

Une extposition à Londres<br />

: Les poupées Princiers<br />

habillées par les reines qui se trouvaient réunies<br />

en Angleterre à l'occasion du mariage de la princesse<br />

Louise d'Orléans, pour être vendues au profit<br />

partie illustrie de la Revue hebdomadalre,<br />

tiré chaque . semaine _ sur 1<br />

peut être relié à part à la fin de 1 année. Il lorme<br />

deux volumes de 300 pages.<br />

Après le repas, prenez un verre do<br />

MICHELINE, délicieuse liqueur de 1 Antinue<br />

Cité de Carcassonne, membre du jury,<br />

expert et hors concours Exposition universelle<br />

Paris 1900.<br />

BOURSE DE PARIS<br />

DM 9 <strong>Décembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

COURS<br />

?RLCÊa<br />

COURS<br />

DO <strong>10</strong>UB<br />

Aciiona<br />

Banque de France<br />

•<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque do Paris....<br />

••••<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane,.<br />

Midi<br />

«•»<br />

Orléans • «<br />

Paris-Lyon-Môditorranée<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bôae-Guelma<br />

Autrichiens<br />

•'<br />

Lombards<br />

Nord Espagne<br />

Saragosse<br />

•<br />

Chemins de fer Portugais<br />

Charbonnage de Lavlana -<br />

Carmaux<br />

Thomson-Houdton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz....<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lots Cor.go<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville do Paris 1SG5<br />

_<br />

18C9<br />

— 1871<br />

— 1875<br />

— f876<br />

— 161)2<br />

— 1894-1805<br />

— 1898<br />

— 1199 ....<br />

_ 1904 -<br />

_ 1905 -<br />

Foncières 1879<br />

— 1883<br />

— 1885<br />

— 1895<br />

— 1903<br />

Communales 1873 -•<br />

— lSbû<br />

— 1891<br />

— 1892<br />

— 1899<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % ancrennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bôno-Gueliua<br />

Saragosse<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Autrichiens 3 % i." hypothèque..<br />

Lombardes anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 18S9<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

FONDS D'ETAT<br />

S<br />

3<br />

Dette<br />

Russe<br />

amortissable -<br />

tunisienne<br />

4 % 1867 et 1869<br />

— 4 % 1880<br />

— â or 1889<br />

— 4 % or 1890<br />

_<br />

4 % or 18S3<br />

— 4 % or 1894<br />

CousoUdé 4<br />

% 1" et 2' séries<br />

- 4 % 1901 ,<br />

_ 8 % or 1891<br />

— 8 % or 1896<br />

_ 3 i % or 1894<br />

Russe 1906<br />

Letres de gage 3 }<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (coairs 30 p.)..<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée—<br />

Argentine (Républ.) 5 % 1886<br />

Portugal 3 «&..<br />

95 75 96 20<br />

,96 25 96 70<br />

*56 .. 457 ..<br />

82 50 83 23<br />

80 80 80 75<br />

80 05 80 05<br />

79 75<br />

80 !0<br />

80 90 80 80<br />

82 80 83 25<br />

81 50 81 75<br />

67 60 68 75<br />

66 .. 66 75<br />

73 ..<br />

93 80 94 50<br />

71 50 75 ..<br />

502 .. 503 ..<br />

<strong>10</strong>3 25<br />

93 <strong>10</strong> '93 40<br />

96 25 96 <strong>10</strong><br />

94 30 94 50<br />

<strong>10</strong>1 60 <strong>10</strong>1 70<br />

518 .. 518 ..<br />

62 65 63 ..<br />

4SB0 . 4223 ..<br />

esa . 685<br />

U'i2 .<br />

1440 .'. 1443 '..<br />

678 .. 678 ..<br />

661 . C61 ..<br />

306 .. 306 ..<br />

700 .. 700 ..<br />

1133 .. iliâ ..<br />

1360 .. Î861 ..<br />

1359 .. t 380 ..<br />

1790 .. l800 ..<br />

825 .. 827 ..<br />

907 .. 922 ..<br />

680 .. 686 ..<br />

649 .. 647 ..<br />

. 659 .. 657 ..<br />

722 .. 724 50<br />

156 ..<br />

276 .<br />

157 ..<br />

279 ..<br />

375 .. 375 ..<br />

345 ..<br />

128 .. 128 . '.<br />

1790 .. ,8<strong>10</strong> ..<br />

6<strong>10</strong> .. %18 ..<br />

192 !. 19 0 Y.<br />

207 25 208 ..<br />

80 75 80 .<br />

531 00 533<br />

475 25 480<br />

405 407<br />

538 . '. 540<br />

537<br />

362 50 364 "<br />

363 50 365 ] !<br />

420 417 ! !<br />

408 '. 408 ! [<br />

430 '.. 428 50<br />

384 ! '. 384<br />

500 50 500 '. .<br />

42a 427 .,<br />

458 459 .'.<br />

462 .. 461 ..<br />

495 .. 495 ..<br />

473 50 473 25<br />

496 ..<br />

396 50 3P5 ..<br />

453 50 4:5 ..<br />

456 .. 458 ..<br />

432 75 431 50<br />

431 50 433 ..<br />

49<br />

44a 449 45<br />

427 50 420 ..<br />

427 .. 427 50<br />

422 .. 421 ..<br />

416 50 418 . .<br />

421 .. 421 ..<br />

391 .. 387 ..<br />

860 ..<br />

355 ..<br />

358 ..<br />

352 ..<br />

428 .. 429 ..<br />

Ma 25 313 25<br />

585 .. 588 ..<br />

<strong>10</strong>9 .. <strong>10</strong>8 ..<br />

480 1; 482<br />

500 .. 497 ..<br />

495 ..<br />

MARCHE EN BANQUB<br />

Koanchaca<br />

De Beers<br />

Goldiields<br />

East Rand<br />

Rand Mites<br />

May et C"<br />

Chartered<br />

Capo Copper<br />

Brlansk<br />

Robinson Gohi<br />

Syndicat minier<br />

Thaï-sis<br />

<strong>10</strong>',<br />

426 "<br />

83 ••»<br />

<strong>10</strong>1 "<br />

ta<br />

rP<br />

278<br />

215 50<br />

204 .<br />

1«1 !<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

<strong>10</strong>1<br />

47Q M<strong>10</strong>1<br />

132<br />

*S<br />

soi<br />

21';<br />

203<br />

162<br />

Consolidé anglais 83<br />

3 % français 95<br />

Banq. ottomane.. 17<br />

. -I. . i Italien<br />

. \..\ Suez ...<br />

.3i8. 1 Egypte<br />

CHANGE<br />

<strong>10</strong>2<br />

182<br />

<strong>10</strong>0<br />

Hambourg ,<br />

Buenos-Ayres (or)<br />

Madrid (papier court)<br />

Madrid (papier Ion;:)<br />

Londres<br />

Londres (chèques)<br />

BOURSE DE MADRID<br />

Intérieure<br />

82 32 I Extérieure..<br />

COURS DES PRIMES<br />

dont 25<br />

25 19 ilî<br />

123<br />

3 dont 50<br />

3 % dont <strong>10</strong><br />

Extér. dont 50....<br />

Banq. ottom. d.5.<br />

Rio dont <strong>10</strong><br />

96 25<br />

96 50<br />

dont 25..<br />

dont 2 fr.'<br />

dont 5..<br />

1686 50<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

0<br />

96 J.|<br />

1*<strong>10</strong>2 50<br />

m, 00-<br />

lions). — Moulins du na„ ,'<br />

>04 ; Parts-Lyon-MéditeSSES<br />

.1, 1135 ; Orléans, 1355 ; S<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur o, - -<br />

3-% Amortissable, 96 25 ; Obligation T,'J 70<br />

S %,. 436<br />

; Tonkin, 2 1/2 %, 78 SO<br />

1UB 'sienna<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 3 % i«n «,<br />

4 % 1894, 81 ; Consolidé 4 %, Ire série 82 vi G7 r, G0 :<br />

rieure estampillée, C. 40, 99 60 ; Chinoù'i « : Exlé -<br />

Autriche 4 %, 96 30.<br />

* » SO-,<br />

Valeurs diverses (actions).<br />

Ex. C. 33, 13<strong>10</strong> ; Est, 904<br />

1350 ; Nord, 1780 ; Midi,<br />

825 ; Saragosse, 375.<br />

Obligations diverses. — Soc. Toul. d'rifi. „<br />

1900, 480 ; 5 1/4, <strong>10</strong>5 ; Ville de Paris 18-»%,^%<br />

1871, 405 50 ; 1892, 362 50 ; IS9S, 420 ; Comrm'nali<br />

1879 , 474 25 ; 1891, 396 50 ; Foncières 1879 , 500 so?<br />

1885 , 458 ; Est ancienne. 42-6 ; Midi nouvelle 429 '-<br />

Nord ancienne, 449 -, Orléans nouvelle 428 50 t-<br />

Ouest ancienne, 427 50; P.-L.-MéditeiTanée anciontui<br />

430 75 ; Nord-Espagne, 1* série, estamp., 3G0 -, Sara,<br />

gosse ancienne 1" hyp., 391 ; Lombarde 3 % a*<br />

cienne, 313 25.<br />

Ohanigcs. — Espagne, les <strong>10</strong>0 pesetas, 88 15.<br />

(<br />

A TERME<br />

3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure<br />

Portugais<br />

3 %. 1" série..<br />

Consolidé anglais<br />

Turc unifié 4 %<br />

Métropolitain<br />

Banque de France<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque ottomane<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Suez<br />

Rio-Tlnto<br />

Sosnowice ,<br />

Alaeoas<br />

COURS<br />

FttÉCÊD.<br />

95 32<br />

<strong>10</strong>3 25<br />

93 15<br />

62 60<br />

83 63<br />

93 45<br />

511 ..<br />

4215 ..<br />

1178 ..<br />

692 ..<br />

277 ..<br />

376 ..<br />

4615 ..<br />

1695 ..<br />

1467 ..<br />

383 ..<br />

COURS<br />

DU JOUR<br />

96 25<br />

"93 17<br />

63 15<br />

93 45<br />

5<strong>10</strong> ..<br />

4200 ..<br />

1178 ..<br />

691 ..<br />

276 ..<br />

377 ..<br />

4625 ..<br />

1686 ..<br />

1473 ..<br />

383 ..<br />

S %...<br />

De Beers<br />

East Ran<br />

Rand Mines<br />

APRÈS BOURSE » 93 92* 96 25<br />

s 1 426 ..S 436 ..<br />

nd I <strong>10</strong>0 ..J <strong>10</strong>1 ..<br />

Unes I 132 ..I 132 ..<br />

La Semaine Sainte à Jérusalem<br />

Le XXXV pèlerinage<br />

de Pénitence aux Liera<br />

Saints se propose au printemps 1908 de célébrer i«<br />

Jubilé du Saint Père, à Rome, et, après avoir rem<br />

la fortifiante bénédiction du courageux et door<br />

Pontife, il so rendra par la Galilée, Nazareth, Caiy<br />

le Thabor, le Lac de Tibôriade, le Carmel,<br />

CaKj a '<br />

à Jérusalem, où il aura la consolation de cé-lto^,<br />

la Semaine Sainte et Pâques. Retour par Naplas et<br />

Pompéi.<br />

Départ de Marseille le 25 mars 1908<br />

; retour ta<br />

29 avril 1908.<br />

Demander le programme détaillé et tons rensef.<br />

gnemetlts à M. le Secrétaire du pèlerinage de Jéru><br />

salem, 4, avenue de Breteull, Paris.<br />

PARFUM<br />

L. T. PSVI<br />

PARIS<br />

ON DEMANDE une bonne à tout faire, faî*<br />

sant bien la cuisine. Bonnes références exigées.<br />

Appointements, 40 fran.es. Ecrire<br />

bureaux<br />

de i'Express du Midi, aux initiales<br />

A. P. h.<br />

la dénomination BYflflH n'est pas une expression générique comme celle de l'absinthe ou du vermouth, Cest une marque déposée et p&r<br />

conséquent une propriété garantie par la loi et désignant un produit particulier. Il n'existe pas deux sortes de BYRRH. Il n'y en a qu'un seul<br />

fabriqué par une Maison unique, la Maison UIOILIBT Frères, à THUIR (Pyrénées-Orientales). Le consommateur qui demande un<br />

verre de BYRRH a donc le droit d'exiger qu'on lui serve du vrai B¥BHH 9 et non des produits d'imitation débités sous un nom usurpé.<br />

Cr^ënson du jeune PAYE<br />

aifeiîif de tuberculose pulmonaire<br />

PAR<br />

L'ELIXIR DUPEYROUX<br />

Le jeune Raymond FAYE, que représente la photogravure ci-contrè><br />

n est né en ifluî et habite 11 lif, rue<br />

ÎCliauez,à Paris-Auteuil (XVP arr>)><br />

j Ses parents m'ont permis de pu»<br />

* blicr son cas dans ie but d'êtro uti.<br />

les à leurs semblables. A l'âge de<br />

cinq mois, il eut une bronchite. A<br />

neuf mois, la bronchite s'aggrava.<br />

Une rougeole malencontreuse survint.<br />

L'enfant continua à tousser et<br />

à étouffer. La mère affolée allait de<br />

médecin en médecin, de clinique<br />

en clinique, â'hôpital en hôpital. A<br />

deux ans, le jeune Faye fut déclaré<br />

tuberculeux par tous les médecins<br />

consultés. Des amis le firent admettre<br />

à l'hôpital d'Ormcsson, où il<br />

resta cinq mois. La mère voyant<br />

iiue son enfant n'allait pas mieux,<br />

le reprit chez elle. Elle l'apporta 'à ma consultation le 20 juillet 1906.<br />

L'enfant avait alors quatre'ans. Il avait de la diarrhée et une fièvre<br />

continue jour et nuit depuis plusieurs mois; il transpirait abondamment.<br />

H avait des quintes fréquentes, après lesquelles il vomissait<br />

d'énormes quantités de crachats verts el jaunes. Il ne pouvait plus<br />

garder d'aliments. Plus de 3o médecins l'avaient déclaré tuberculeux<br />

et inguérissable. Je lui trouvai des lésions du deuxième degré au<br />

sommet droit et aux bases des deux poumons et de la bronchite<br />

généralisée. Je lui prescrivis mon traitement perfectionné à base<br />

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Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gors, Htes-Pyrénôes, Basses-Pyrénées, Landes<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Haute-Garonne. Ariège<br />

Edition du matin spéciale « Toulouse<br />

X.N&T£X£t.1*X.OTSI&<br />

ANNONCES (*• p»g.) .<br />

RÉCLAMES —<br />

RÉCLAMES (>• page) .<br />

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- 2 - •<br />

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Les Annonces et Bâolames «ont reçues dans<br />

nos Bureaux, rue Roauelaine, 25. A Toulouse, et chez tous nos Correspondant*,<br />

L TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Mardi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> I907. f 17° Année - N° 5,521 BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAt<br />

Les Faits<br />

•i-ï v --.r fc -'- s -'<br />

Ls Sénat a tenu une courte séance pour r*<br />

c^oir îa budget, retour de la .Çhamnre, et<br />

votes- la projet de loi sur les Sociétés» de capi<br />

iaitsastion.<br />

ta. coûtant, d'Ivry, s'est retiré du parti socialiste<br />

unifié.<br />

*&*<br />

Le Congrès de la Fédération répuBtîcaïne<br />

a'ogj ouvert à Paris, sous la présidence de<br />

M. Thierry.<br />

Si. de Segonzao publie une Interview<br />

de Moulai Hafid dans laquelle le sultan du<br />

Suvl proteste da son désir de rester en bons<br />

termes avec les Européens et de combattre<br />

uiûquamant les troupes de son frère,<br />

«-


Marjjfi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> iWl<br />

est destiné à être dévoré par des burearjseratos<br />

et des parasites.<br />

» Comment ne vient-il pas à ces hommes,<br />

qui généralement sont de très braves gens,<br />

l'idée de fonder quelque œuvre d'enseignement<br />

et de propagande pour répandre partout<br />

les vérités qui peut-être sauveraient leur pays,<br />

qui exciteraient la haine contre la franc-maçonnerie<br />

et le juif, qui feraient connaître tods<br />

les scélérats qui déshonorant et qui bientôt<br />

auront complètement détruit cette admirable<br />

France où les ruines s'accumulent chaque<br />

jour ! »<br />

De la République française :<br />

« Nous en sommes à l'heure présente au<br />

point où aucun contrôle n'est plus exerce<br />

par le Parlement<br />

; où l'on ne daigne même<br />

pas offrir à celui-ci en temps utile les rapports<br />

qui lui .permettraient vaRue/inemt de se<br />

suider dans le dédale .obscur des articles redi'crés<br />

entre membres du<br />

e-ou-vernement et<br />

membres de la commission du budget<br />

; où<br />

ces autistes dénient ensuite sous nos yeux a<br />

une allure de 200 militons à l'heure, et nul<br />

n'élève même .la .moindre plainte<br />

; tout ie<br />

monde se déclare satisfait •.<br />

Du Soleil, à propos du livre de M. Payot,<br />

recteur de l'Académie d'Aix, intitulé : « La<br />

Morale à l'école » :<br />

« A La façon dont déraisonnent les maîtres,<br />

on peut juger ce qu'est la raison des élèves<br />

dressés à leurs leçons. C'est a se demander si<br />

M. Payot a jamais vu un enfant ot causé avec<br />

ces petits êtres de grâce et d'instinct que l'expérience<br />

n'a pas encore formés et dont le<br />

cœur et l'esprit doivent être dirigés, guidés<br />

et enseignés. Mais en se désintéressant de la<br />

culture enfantine. M. Payot ne se rend-il pas<br />

justice ? N'avoue-t-il pas qu'en Laissant l'enfant<br />

suivre son instinct il tournera moins mal<br />

que s'il était condamné à recevoir et subir les<br />

leçons des pédants et des cuistres qui ne tarderaient<br />

pas à déformer son cerveau et à abêtir<br />

sa raison ? »<br />

De M. Judet, dans l'Eclair :<br />

« Le Japon affecte de considérer comme<br />

innocentes les larges évolutions des escadres<br />

américaines. Le rappel de son ambassadeur,<br />

sous prétexte de causer plus librement à Tolao,<br />

n'en reste pas moins un signe fâcheux, malgué<br />

ies commentaires modérés des organes officieux<br />

du mikado. Dos deux côtés, on veut gagner<br />

du temps, avec des arrière-pensées ou<br />

manque surtout la sincérité. Il y a certainement<br />

des limites que le Japon connaît seul et<br />

audelà desquelles il ne se laissera pas aino<br />

ser II n'oubliera plus que Rooseveit, qui recommande<br />

ia concentration de toutes les unités<br />

en service et blâme toute imprudente dis<br />

©ersion, s'est prononcé pour une offensive<br />

foudroyante en cas de conflit. Quoi est le moment<br />

précis où les stratéfristes de Washington<br />

s° croiront sûrs de la supériorité ? Ne doutons<br />

pas qu'a vant de leur permettre tranquillement<br />

. d'en préparer les éléments, le Japon ne séîais<br />

sera pas distancer ».<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De la Petite République<br />

•'<br />

« Les députés ont justement 'repoussé avec<br />

ensemble, les unes après les autres, les nonveides<br />

taxes proposées pair le ministre des<br />

finances, lesquelles n'eussent pas manqué de<br />

soulever dans le pays de légitimes protestations,<br />

celle notamment sur les effets à terme,<br />

qui frappait le petit commerce sans justice et<br />

sans opportunité.<br />

» Ce résultat, sans doute, n'enorgueillira<br />

pas M. Caiilaux, dont la seule- gloire, en l'occurrence,<br />

est d'avoir fait mentir le vieil adage<br />

qui veut que -La fortune souri© toujours aux<br />

audacieux<br />

[il n'en est pas motos virai que los députés<br />

de la .majorité, c'est-à-dire Jes amis de la Pe<br />

iile République, ont laissé les clefs du Trésor<br />

-national entre les mains de l'homme qui, de<br />

leur aveu même, leur a soumis un budget<br />

« équivoque », comme l'a justement appelé le<br />

Temps.]<br />

Du Rappel :<br />

« Il faut espérer que le nouveau roi de<br />

Suède et le roi encore neuf de Norvège, dont<br />

nous recevions la visite «Wwjfefl y a quelques<br />

mois, s'entendront pour maintenir<br />

Le.<br />

''prestige de la Scandinavie dans la Baltique,<br />

/dont les pan germanistes rêvent de faire un<br />

lac allenu<br />

Cette dernière oontmission se réunina mercredi<br />

prochain, et, en même temps que ces<br />

articles de ta. loi de ftooawcB, éiile examinera<br />

le texte ffmmmiKuirental .en suspens dont cèle<br />

est «ffi-ejeusament saisie.<br />

Très p<br />

gé -son revolrvar, ainsi qu'il l'a déclrogiessistes et des républicains.<br />

Au moment précis où les Mirabeau dés<br />

bords d-u Tage s'élevaient contre sa dictature,<br />

il faisait a.nnoncer que les élections aux Gortès<br />

auraient lieu fin mars ou au commencement<br />

d'avril.<br />

Le Congrèe de ïa Fédération répaMtoMM<br />

Paris, 9 décembre<br />

Le congrès de la Fédération républicaine<br />

s'est ouvert ce matin, sous la présidence de M.<br />

Thierry, député des Eouches-du-Bhône, président<br />

de la Fédérai-ion, entouré d'un grand<br />

nombre do personnalités politiques, parmi lesquelles<br />

MM. Méline, Ribdt, Guillain, Juie-s Hoche.<br />

Krantz, Aynaad.<br />

Dans la salle, on remarquait, parmi les congressistes,<br />

MM. Fleury-Ravarifl, de Gontaul-<br />

Biron, Gourju, sénateurs ; L-afsy-Beaulieu, député,<br />

etc.<br />

En ouvrant la séance, M. Thferry a prononcé<br />

un discours où il dit en substance :<br />

« Deux méthodes sont on présence : ou Topposition<br />

vraiment négative de ceux qui mettent<br />

leurs dissentiments au-dessus do tout, ou<br />

la collaboration loyale et courageuse à tout<br />

ce qui fait la destinée de notre pays.<br />

» C'est cette dernière que noue pratiquons.<br />

» Pendant ces dernières années, la Fédération<br />

a été épurée par lea démissions, et ceux<br />

qui restant savent, oo qu'ils font et re du budget peut<br />

cro considert comme acquis à la condition Su'il<br />

n'ait absolument rien de stable ; décidément Us<br />

gi'&xuls fêloraaaiears ne se retrouveront pas 'tous<br />

au jour du danger du même cût-â de la barricada<br />

il acrivo un moment oi la tactique électorale 'cè^lé<br />

le pas devant les intérêts m-sriacés<br />

; on consent à<br />

être l'apêti-e de certaines idées sacs consentis à devenir<br />

la victime ; c'est aujourd'hui l'evpiication de<br />

la hausse oui mène le 3 % à 93 25, cours denuis<br />

loiigteiaps inconnu.<br />

Il y a naturellement une grande hausse sur les<br />

chemins ds 1er français<br />

; au surplus, la crise amé-<br />

'ricaiEe est à son déelin.<br />

ï-ous ïes.fonils d'Etat -ont progressé l'Extérieure<br />

à 93 17 ; le Turc, à S3 45.<br />

Les 6tali!iss£-m«nts de crédit très fermes<br />

• la<br />

Banque de Paris, 1444 ; le Crédit Lyonnais ms •<br />

"comme nous -l'avons dit, les actions des grands établissements<br />

de crédit syndicataires des derniers empruEits<br />

russes en France ont été influencées à un<br />

mement par les démentis â caractère qiiasi-ofliciel<br />

niant çuSino. nouvelle opération de ce genre soit<br />

en préparation.<br />

\/i Kyen reste à 137S<br />

; le Nord, 1803, et l'Orléans<br />

a 1373.<br />

Le groupe traction est un peu. moins animé ; le<br />

Métropolitain, 5<strong>10</strong> ; l'Omnibus, 913.<br />

Le Rio,, grâce a une nouvelle baisse du cuivre, reste<br />

à tC-Ssi, sans beauceu© d'affaires.<br />

La Bsscrno Yucataa, ferme à 263<br />

-, elle va fusionner<br />

avec Ja Banque Mercantil sous le contrôle de<br />

là Ba»4u9 NntlonaJe du Mexique et de la Banque<br />

Centrale Mexicaine .et distribuera, cette année, un<br />

dividende de 6 î>K»tas, soit 15 fr. co environ.<br />

La âe Boers.en meilleure position, ù 438<br />

; le Pla<br />

tiiie, 525 ; la Badd Mines, 13-2.<br />

DE LlirJeiiSU,<br />

fi, place Vendôme. ParU<br />

7*]<br />

ira 'à<br />

Émmmm<br />

m-aaiaû a lôffîDOUdou<br />

Tombo^uciou,. 9 d^cembro.<br />

La mists-ion Félix- Dubois, pariàedu Sud-Otra- -<br />

nais c-n novembere do l'ane-éo demiew, vient<br />

d'atteiadro -Oao, sur ile îvagar orientait -<br />

Organisée par t'e prince d'Arenberg, M.<br />

Etienne «.t les diri-g-canis d,u..OMnité de l'Afrique<br />

'française, avec le concours des ministres<br />

des colonies, do riiiBiiru.clic-n putoiique et<br />

des afCtires étrangères, coite •mission avait<br />

pour ;tâclïo l'étude des •extrêanes oasis aigériennos<br />

<br />

du matin,à 35 milles sur la côte Est j'y» k<br />

m | hauteur.du cap Baugut, le vapeur français<br />

Aliter jaugeant 1,<strong>10</strong>0 tonnes, de la Conmaçnie<br />

Prosper Durand-<br />

Le navire était en flammes sur toute la nartie<br />

arrière.<br />

Le capitale Bubang déclare qu'il s'est.porfé<br />

a son secours et que, sur Tordre du capitaine<br />

Lerteni, commandant l'Alger, il a recueilli<br />

a son bord quatre passagers qui ont été ramenés<br />

a Alger.<br />

L'équipage du vapeur Incendié s'est sruvé<br />

au moyen des cmbarc»tions


Mardi lf Uécembro fO ,7<br />

Cetpendant. ils n'eurent pas l'air<br />

auparavant.<br />

tfe alrri vèrent â~£" gendarmerie, « tfou<br />

«ua:*!,- ies gamins du àdartier SainVMiohel<br />

'"abattus par ce fàcfeewr. contre-temps, et<br />

^Jamosaiënt à laac<br />

D^aùV^n<br />

delà prison militaire.<br />

*•*?•£.*? „ fait un excellent accueil et a proils<br />

cer des lazzia à l'escorte,<br />

les trois hommes ont été<br />

QUI leur »'fH „ mieux désormais ; ce sera<br />

mis au il veiile-M it,m. ai *<br />

^ ^<br />

peu:,t-être difficile<br />

i la prison militaire, oui<br />

tilciies au'," A. C.<br />

faudrait.<br />

Le roi Oscar de Suède à Toulouse<br />

i<br />

Ostwr de Suède, qui vient de mourir<br />

Le roi OJf.i ^ de , son peuple, traversa<br />

mtoun *>J> 1 ^ nuimzaine d'années, en se<br />

rs Castialng, ot FkTtnçoise Oluvorie.<br />

Ueees<br />

: Denis Gros, 77 ans, rue de la Croix-<br />

Jean Daubin, 64 ans, rue aDiawoc<br />

: tewrine-<br />

Md.i-ie Fou-w.il, 64 ans, ,rue d'-Ox ; Margur-rite<br />

Caba'jtiié, 36 ans, Vautlin<br />

; Victorîne t-'arrau<br />

13 ans, route deRietamies ; Anne n vi.gn.es, a produit 30,889 lneot. 25 litres<br />

' Le stock des Signées préeoitenies est do 1,041<br />

heritiollîtres. Mais, la plus grande partie de co<br />

èfoch (700 becMÉtoes environ) eut vendue et<br />

n'a ,|,as eaoarê été retirée par l'orquéreur ,<br />

elle te sra ptrobabîmint in*6saiarment.<br />

«i M _ LCS életstlons au Trih'Ml d« cornmSreT<br />

-- Voici, lo réeuîtot Oee élcctums caminorn»<br />

ftrf&tiaaJ de cernroerce d A»i :<br />

l,,^nfpo) " Votenis. 305. Jmm titulaires:<br />

r-ti Ji 9«R voix Raiikond, 284 voix.<br />

t * l<br />

„^"^m^.nts : Fournials, 284 voix ;<br />

Cliaul-urd, S89 voix. -<br />

teanMAC<br />

— Accident du travail. — bç,:<br />

Jwto&w lean-Batptfeite d»yw, bain ;:<br />

^SumTm ripant un wa«o» cbaxgé do ws3o<br />

bkf jliis la couche MaiumUM-il<br />

"„ , iaaj-it droite prise entre t<br />

.t., place dans le p;<br />

.ES SE CSQSii»<br />

PARTOUT : 2'so LA iioJit»!<br />

itfîffflflffflfiMIiflflIllfllilflitfllIlIi<br />

VOUS<br />

ne prenez que les<br />

n<br />

ai!<br />

PS€il!lfl@<br />

I fi» 13SI Ou<br />

ne prenez qu'elles<br />

vous tousse;<br />

v35<br />

Eîalgré Fraudes, Griso 'ITiticolto<br />

ET LEURS consÉQUEîiess<br />

ru<br />

1BB&-WB mmm<br />

11 ftlnto<br />

.'Cù i'ii<br />

LES COMMIS CIVILS D'AOÎIINISTRATION'<br />

Limoges, <strong>10</strong> décembre.<br />

La Franc. Militaire annonce que les commis<br />

civils d'adiniiïiislration de la guerre, dont ie<br />

référa!' Pir


Mardi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> <strong>1907</strong><br />

«ami. «6 S5 i «rocîisln, 8» ; * premiers, 81 25 ; 4 da<br />

m*l. T4; -fendasce lalble.<br />

U". — Dli^poitibhs eu crevés ù m, 60 ; courant,<br />

« 60 ; prochain, 48 99 ; i premiers, 48 ; 4 fle mal,<br />

43 75 ; tendance faillis.<br />

Alcools. — Msrxaiikie, 39 25 j coarant, 39 ; pro-<br />

«balu, 39 S6 ; 4 pretmiera 40 : 4 de mal, 42 25 ; tec-<br />

Hance faiMB ; stoek, 35 72s circulation, 25.<br />

Sucres. — Cornant, 28 50 • prochain, 28 50 ; 4 preprilers,<br />

28 825 ; 4 de mais, 2S 875 ; 4 ris mal, 29 23 ;<br />

tenetaaoce faible ; roux cuites, 25 75 ; autres Jets,<br />

85 75 ; raffines, 50.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Bu 9 décembre.<br />

Blés. — On cote<br />

: 22 50 à 22 75 les <strong>10</strong>0 kilos, départ.<br />

Farines. — Fermes. On cote : haut, 34 ; premières<br />

maniutes, 33 50. „<br />

Sons et repasses. — On cote : sons gros, lo : u-<br />

uraMe, M 5 0; ordinaires, 13 ; refasses ordinaires,<br />

14 50 ; livrable, 14.<br />

Maïs. — Roux pays, 20 ; Plata. 20 ; Cinrroantini,<br />

21.<br />

Avoines. — Poitou grises, 18 ; noires, 17 75 : Bretagne<br />

grises. 17 75.<br />

Orges. — Pays, 19 ; Algérie, 18.<br />

Seigîes : 18 à 19 tes <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Sulfata de cuivre métal, en reprise a la clôture<br />

par suite d'achats Importants des manufacturiers<br />

dont lea stocks étalent des plus réduits<br />

; le sulfate<br />

ne oe l'ait est beaucoup plus terme avec très peu<br />

de vendeurs. On cote<br />

: disponible, 62 à 63 ; livrable<br />

sur mars-avril, 58 50 à 59 les <strong>10</strong>0 kilos, acquittes,<br />

Bordeaux.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Toulouse, le 9 décembre.<br />

Céréales. — Bladettes, blés supérieurs, le3 80 kll,<br />

J8 25 à 1S 75 ; bonne oualité, 18 25 ; blés mltadlns<br />

tins, 17 25 à 17 50 ; seigle de pays, les 75 kil., 13 *<br />

13 50 ; orge, les 60 kil, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 1<br />

B; maïs blanc, les 75 kil., <strong>10</strong> 50 à 11 50; haricots, l'hectolitre,<br />

de 25 à 26 ;lèves, les 65 kilos, 12 50 a I3;vesces<br />

noires, les 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues. — Premières dites minot, les<br />

122 k. i, 41 50 ; deuxièmes dites SS, 39 50 ;RG. les<br />

<strong>10</strong>0 kilos. 17 50 à 18 ; repasses. 15 à 16 tr. ; son*<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les <strong>10</strong>0 kll., 150 1<br />

155 ; luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135.<br />

Foin, 4 à 4 50 ; sainfoin, Ire coupe (nouveau),<br />

* 50 à 5 ; sainfoin, 2e et 3e coupes, 3 50 a 4 ; trè-<br />

Ce « «« ;palUe blé, 2 30 à 2 60 ; avoine, 1 80 a 2 <strong>10</strong>,<br />

le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — Les 50 kilos, de 1 45 à 1 50.<br />

Rovel.<br />

Marché du 7 décembre.<br />

Bœufs, 33 ; vaches, 31 ; veaux, 54 30<br />

; moutons,<br />

k> 150 ; brebis, 52 30 ; porcs, 63, le tout les 50 kûos,<br />

sur pied.<br />

Céréales. — Blé, les 80 kilos, 18 95 ; seigle, 13 ;<br />

maïs, 13 75 ; avoine, 9 75 ; pommes de terre, 3 25 ;<br />

châtaignes, 5 50.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Molières.<br />

Foire du 6 décembre :<br />

Malgré lo mauvais temps, foire assez belle. Affaires<br />

suivies. Cours soutenus. Cours pratiqués :<br />

Poulets, 0 75 ; poules vieilles, 0 65 ; dindons, 60<br />

11 65 c. ; pintades, 0 85 ; le tout le demi-kilo ; pigeons,<br />

0 SO à 1 50 da paire.<br />

Lapins, a 2 25 l'un.<br />

Œufs, rapidement enHevés à 1 franc la douzaine.<br />

Lièvres, 1 franc le demi-kilo ; lapins, 1 75 ; perîreaux,<br />

1 75 à 2 25 ; grives, o 50 à 0 55<br />

; merles et<br />

lourds, 0 55 ; le tout la pièce ; oiseaux, 0 90 la<br />

iouzaino ; alouettes, 1 50 à 1 80 la douzaine.<br />

Pommes et poires, 0 40 à 0 75 la douzaine ; châtaignes,<br />

0 65 à 0 75 le demi-décalitre.<br />

Oies grasses, 1 <strong>10</strong> à<br />

1 20 ; canards gras, 1 15 à<br />

1 25 ; foies gras. 3 à 4 pièce, selon grosseur.<br />

Blé, 17 75 à 18 25 les SO kil. ; maïs, 16 50 ; fèves,<br />

12 75 à 13 ; avoine, 8 75 à 9 ; haricots, 30 à 32;<br />

ie tout l'hect. ; pommes de terre, 4 à 4 50 les 50<br />

silos.<br />

Boucherie. — Poids vif : bœufs, 40 à 45 ; vaches,<br />

38 à 40 les 50 Ml. ; veaux, 0 95 à 1 05 le kilo.<br />

Bêtes de travail : bœufs, 9(<strong>10</strong> à 1,<strong>10</strong>0 ; vaches, 800<br />

à 1.000 ; génisses et bouviUons, 200 à 500, le tout la<br />

paire.<br />

Cochons gras, 65 à 68 les 50 kil. ; cochons de lait,<br />

K) à 50, pièce.<br />

Moncl ar-tfe-Quercy.<br />

Marché hebdomadaire du 5 décembre :<br />

La pluie a un peu nui à notre marché de jeudi ;<br />

cependant assez noimjbreuses ont été les affaires qui<br />

;'y sont traitées. Voici les principaux cours pratiques<br />

:<br />

Foirail aux porcs. — Porcs gras, de 55 h 60 les 50<br />

ÉMnDMBne*flBl<br />

kilos, poids vif ; cochons d'élevage, de 45 à 60 ;<br />

codions de lait,<br />

ée 28 4 40 ; lo tottt la pftes.<br />

Halle aux gcalns. — Blé, de 18 à 18 76 les 80<br />

kilos ; avoine, 9 ; maïs, do 14 à 15 ; fèves, de 13 à<br />

14 ; orge, <strong>10</strong> » ; setg!©, 11 ; haricots, de 28 à 30 ;<br />

le tout l'hect. ; sons, 6 50 ; repasses, 9, le tout les<br />

50 kilos. ... • . '•<br />

Place à la volaille. — Poules vleiUes, de 5 a S ;<br />

poulets, de. 2 25 à 3 50<br />

; dindons, de 12 à 13 ; dindes,<br />

de 11 à 12 ; le tout la paire.<br />

Gibier. — Lierres, de 5 à 6<br />

; lapins de garenne,<br />

do 1 25 à 1 50 ; lapins domestiques, de 1 50 à 2 ;<br />

.perdreaux, de 2 à 2 25 ; bécasses, 2 50 ; grives, 0 50;<br />

merles, 0 35<br />

, le tout la pièce.<br />

Peu d'affaires au foirail axes, bœufs à cause du<br />

mauvais temps, Cours des marchés précédents.<br />

GERS<br />

Lectoure.<br />

Blé, 18 avoine, de S 25 à 8 50 ; maïs, de 15 a 16 ;<br />

fèves, de 12 25 à 12 50 ; haricots, de 28- à 30.<br />

Halle à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> a 13 ; dindes,<br />

de 8 à <strong>10</strong> ; poules, de 4 à 5 50; poulets, de 2 05<br />

à 4 ; pintades, de S à 7 ; chapons, de 7 à 8 ; canards,<br />

de 5 à 6 ; pigeons, de 1 fr. à 2, le tout la<br />

paire.<br />

Œufs, 1 20 la douzaine.<br />

Oies grasses, 1 20 ; canards gras, de 1 fr. 1 20,<br />

le tout le demi-lulo.<br />

Gibier. — Lièvres, de 5 à 6 ; lapins, de 1 50 à 2 ;<br />

perdreaux, 2<br />

; grives, 0 25, le tout la pièce.<br />

Vic-Fezensac.<br />

Blé, 17 75 ; avoine, 9 25 ; maïs, 15 ; pommes de<br />

terre, 5 50, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 6 ; paille, 4<br />

; luzerne, 4, le tout les <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Marché aux bestiaux. — Animaux de travail :<br />

Bœufs, de 800 à 1.200<br />

; vaches, de 500 à 800 ; breaux,<br />

do 500 à 700 : génisses, de 400 à 500.<br />

Animaux de boucherie. — Bœufs, 70 ; vaches, 60 ;<br />

veaux, 95<br />

; moutons, <strong>10</strong>0, le tout les <strong>10</strong>0 kilos.<br />

Marché aux porcs. — Porcs gras, 70 les 50 kilos ;<br />

nourrains, de 40 à 60 pièce.<br />

Marché à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> à 12 ;<br />

noules, de 4 à 5 50 ; poulets, de 2 50 â 3 50 ; canards,<br />

de 5 à 7 ; pintades, de 4 50 à 5 50 ; oies, de 16 à<br />

20 ; o.ies grasses, 1 S te demi-kilo.<br />

Œufs, 1 fr. la douzaine.<br />

Gibier. — Lièvres, 6 ; perdreaux, 2 ; outardes,<br />

2 50 ; bécasses, 2 50 ; lapins, 1 75.<br />

Condom.<br />

A la. halle aux grains, on a vendu 300 hectolitres<br />

de Mé au prix' ordinaire de 18 à 18 50 les 80 kilos.<br />

Les affaires sont toujours actives sur les vins,<br />

avec tendance à la hausse. Quelques transactions<br />

se sont croerées au cours de 3 25 à 3 50 lo degré<br />

pour 228 litres.<br />

En revanche, il y a calme plat sur les eaux-devie.<br />

Les .galeries des Cloîtres étaient amplement garnies<br />

d'oies et de canards gras. Les prix se maintiennent<br />

fermes à 2 50 et 2 70 le kilo.<br />

Mauvezfn.<br />

A la volaille, on constate une légère baisse surtout<br />

sur les aidons qui se donnent de 9 à 11 francs<br />

la -traîne.<br />

Œufs,<br />

1 30 la douzaine.<br />

Oies grasses, de 1 <strong>10</strong> à 1 15 le demi-kilo.<br />

Le gibier est très cher. Lièvres, de. 6 â 7<br />

; lapins,<br />

do 1 75 à 2 ; perdreaux, 2 50 ; vanneaux, 0 60 ;<br />

grives. 0 50 ; merles et lourds, 0 25 ; petits oiseaux,<br />

0 50 la douzaine.<br />

Au foirail. BeauiCOUT) de veaux de boucherie et<br />

tous vendus à de hauts prix. Affaires nombreuses<br />

sur le gros bétail a des prix très élevés.<br />

MARCHÉ DES VINS<br />

Montpellier. — La cave de MM. Simonnet. à Vie,<br />

4,000 hectes. vin levurê, a été vendue au prix de 15<br />

francs l'hocto.<br />

Vailros (Hérault). — Cave de Mme veuve Lentheric,<br />

née Goudorn, vnridue à une maison de l'Ardèche.<br />

a. raison de 13 fr. l'hect., nu, pris à la propriété.<br />

Les livres nouveaux. — LE PLUS CÉLÈBRE DES<br />

BÉCASSEAU, par Jean DrauM, avec nombreuses<br />

caricatures de R. de la Nézière. Un volume in-12,<br />

couverture aquarelle. Prix<br />

: 3 francs.<br />

Pour recevoir ce volume franco par la poste, il<br />

suffit d'envoyer 3 francs en mandat-poste ou en<br />

timbres français, à M. Henri GAUTIER, éditeur, 55,<br />

quai des Grar.ds-Augustins, à Paris.<br />

Nous ne connaissions, jusqu'ici, qu'un seul Bécasseau,<br />

simple pioupiou, type parlait d'ahurissement<br />

prétenUenz et de sottise boofïoniio, dont Jean<br />

Drault a narré les haut»' laite en de nomtoosax et<br />

joyeux votâmes. Le grand-père do cet amusant per<br />

sonnage nous est révélé aujourd'hui, et, certes, il<br />

mérite W«n son surnom, car ses aventures fuirent<br />

nombreuses et dignes d'être contées.<br />

Sachez donc <br />

490 ..<br />

395 ..<br />

4:5 ..<br />

458 ..<br />

431 50<br />

433 ..<br />

430 75<br />

449 45<br />

429 ..<br />

427 50<br />

421 ..<br />

418 . .<br />

421 ..<br />

387 ..<br />

358 ..<br />

352 ..<br />

429 ..<br />

313 25<br />

588 ..<br />

<strong>10</strong>8 ..<br />

482<br />

497 ..<br />

MARCHE EN BANQUB<br />

COURS<br />

COURS<br />

S %<br />

De Beers<br />

East Rand<br />

Rand Mines<br />

&PKÊS BOURSE<br />

PRÉCÊB.<br />

DO JOUB<br />

95 92 96 25<br />

<strong>10</strong>3 25<br />

93 15 '93 il<br />

62 60 63 15<br />

83 65<br />

93 45<br />

93 45<br />

511 .. 5<strong>10</strong> ..<br />

4215 .. 4200 .;<br />

1178 .. 1178 ..<br />

692 .. «91 ..<br />

277 .. 276 ..<br />

376 .. 377 ..<br />

4615 .. 4625 ..<br />

1695 .. 1686 ..<br />

1467 .. 1473 ..<br />

383 .. 383 ..<br />

95 92 I 96 25<br />

426 .. 436 ..<br />

<strong>10</strong>O . . <strong>10</strong>1 ..<br />

132 .. l 132 ..<br />

Huanchaca<br />

De Beers<br />

Goldlields<br />

East Rand<br />

Rand Mices<br />

May et C"<br />

Charlered<br />

Cape Copper<br />

Briansk<br />

Roblnson Gold. ..<br />

Syndicat minier<br />

Tharsis<br />

<strong>10</strong>4<br />

42fi<br />

'<br />

83 '<br />

IOI '<br />

112<br />

47 25<br />

,21 23<br />

199<br />

278 '<br />

2'.5 50<br />

204<br />

161 '.<br />

8i*.<br />

132 ",<br />

•'.8<br />

20)<br />

28i<br />

216<br />

203<br />

162<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 83<br />

3 % français 95<br />

Banq. ottomane.. 17<br />


Organe «footïdicm «le Déf«sn«e So


Mardi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> 190/<br />

. .....<br />

sst destiné à être dévoré par des bureaucrates<br />

I<br />

et des parasites.<br />

» comment ne vient-il pas à ces hommes,<br />

oui généralement sont de très braves gens,<br />

Pidée de fonder quelque œuvre d'enseignement<br />

et de propagande pour répandre partout<br />

les vérités qui peut-être sauveraient leur pays,<br />

nui exciteraient, la haine contre la tarte-maçonnerie<br />

et le juif, qui feraient connaître tous<br />

tes scélérats qui déshonorant et qui bientôt<br />

auront complètement détruit cette admirable<br />

France où les ruines 6'accumulent chaque<br />

jour ! »<br />

De la République française :<br />

« Nous en sommes à l'heure présente au<br />

point où aucun contrôle n'est plus exercé<br />

par le Parlement<br />

; où l'on ne daigne même<br />

pas offrir à celui-ci en temps utile les rapâsrts<br />

qui lui permettraient vaguement de se<br />

garder dans le dédale obscur des articles rédigés<br />

entre membres du gouvernement et<br />

membies rte la commission du budget<br />

; où<br />

ces articles •défilent ensuite sous nos yeux à<br />

une allure de 200 m: .lions à l'heure, et nul<br />

n'élève même la moindre plainte<br />

; tout le<br />

monde se déclare satisfait ».<br />

Du Soleil, à propos du livre de M. Payot,<br />

>ur de l'Académie d'Aix, intitulé : « La<br />

Morale à l'école » :<br />

« A la façon dont déraisonnent les malires,<br />

an peut juger ce qu'est la raison des élèves<br />

dressés à leurs leçons. C'est à se demander si<br />

M. Payot a jamais vu un enfant et cause avec<br />

ces petits êtres de grâce et d'instinct que l'expérience<br />

n'a pas encore formés et dont le<br />

cœur et l'esprit doivent être dirigés, guidés<br />

et enseignés. Mais en se désintéressant de la<br />

culture enfantine. M. Payot ne se rend-il pas<br />

Justice ? N'avoue-t-il pas qu'en laissant l'enfant<br />

suivre son instinct il tournera moins mal<br />

que s*S était condamné à recevoir et subir les<br />

leçons des pédants et des cuistres qui ne tarderaient<br />

pas à déformer soin cerveau et à abêtir<br />

sa raison ? »<br />

De M. Judet, dans l'Eclair<br />

s<br />

« Le Japon affecte de considérer comme<br />

innocentes les larges évolutions des escadres<br />

américaines. Le rappel de son ambassadeur,<br />

sous prétexte de cau.-er plus librement à Tokio,<br />

n'en reste pas moins un signe fâcheux, malgré<br />

les commentaires modérés des organes officieux<br />

du mikado. Des deux côtés, on veut gagner<br />

du temps, avec des arrière-pensées où<br />

manque surtout la sincérité. Il y a certainement<br />

des limites que te Japon connaît seul et<br />

au-delà desquelles il ne se laissera pas amuser.<br />

Il n'oubliera plus que Roosevelt, qui recommande<br />

ia concentration de toutes les unités<br />

en service et blâme toute imprudente dispersion,<br />

s'est prononcé pour une offensive<br />

foudroyante en cas de conflit. Quel est le moment<br />

précis où les etratéeistes de Washington<br />

se croiront sûrs de la supériorité ? Ne doutoir<br />

pas qu'avant de leur permettre tranquillement<br />

d'en préparer les éléments, le Japon ne se lais<br />

sera pas distancer ».<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De la Petite République :<br />

« Les députés ont justement repoussé avec<br />

ensemble, les unes après les autres, les nouvelles<br />

taxes proposées pair le ministre des<br />

finances, lesquelles n'eussent pas manqué de<br />

soulever dans le pays de légitimes protestations,<br />

colle notamment sur les effets à terme,<br />

qui frappait le petit commerce sans justice et<br />

sans opportunité.<br />

» Ce résultat, sans doute, n'enorgueillira<br />

pas M. Caillaux, dont la seule gloire, en l'occurrence,<br />

est d'avoir fait mentir le vieil adagi<br />

qui vent que ta fortune sourie toujours aux<br />

audacieux ».<br />

[Il n'en est pas m«ins vrai que les députés<br />

de la majorité, c'est-à-dire les amis de la Petite<br />

République, ont laissé les clefs du Trésor<br />

national entre les mains cle l'homme qui, de<br />

leur aveu même, leur a soumis un budget<br />

« équivoque », comme l'a justement appelé le<br />

Temps.]<br />

Du Rappel :<br />

« 11 faut espérer que le nouveau roi cle<br />

Suède et le ro.i encore neuf do Norvège, dont<br />

nous recevions la visite amicale il y a quelques<br />

mois, s'entendront pour maintenir le<br />

prestige de la Scandinavie dans la Baltique,<br />

dont les pan-germanistes rêvent de faire un<br />

lac allemand ».<br />

Paris, 9 décembre.<br />

La séance est ouverte à 4 heures, sous la<br />

présidence de M. Antonin Dubost.<br />

Le président .prononce l'éloge funèbre<br />

de<br />

MM. Goujon, sénateur de l'Ain, et Bernard;<br />

sénateur du Doubs.<br />

Le ministre des finances dépose le projet<br />

de budget pour l'exercice 1908, voté par la<br />

Chambre, et demande le renvoi à la ogm<br />

'<br />

sion .des finances, qui est ardogjg^"^^<br />

Une proposition de loijggVansuite dé<br />

posée ayant pour objet, èaréTorme du docto<br />

rat en droit.<br />

^ .^S^<br />

no^iw 'uiaii'^Seaa proposition, quatre types<br />

tues^SIBrde doctorat en droit seraient instimJr<br />

^wîrïS les Facultés de droit :<br />

L° Doctorat d'histoire du droit : droit romain<br />

ancien droit français.<br />

go 'Doctorat judiciaire<br />

: droit civil, droit<br />

coinimerciail, droit criminel.<br />

30 Doctorat .administratif : droit public constitutionnel,<br />

admimisf.Ta.tif.<br />

4° Doctorat économique : économie pomique<br />

générale, droit commercial, économie politique<br />

appliquée.<br />

Le Sénat prononce l'urgence.<br />

L'ordre du jour appelle la discussion du<br />

proiet de loi, adopté par la Chambre, relatif<br />

à la surveillance et au contrôle des Sociétés<br />

de capitalisation.<br />

Le projet de loi est adopté<br />

: le Sénat fixe sa<br />

prochaine séance à jeudi trois heures.<br />

La séance est levée à Cinq heures.<br />

Cette dernière commission se réunira mercredi<br />

prochain, et, en même temps que ces<br />

articles de la loi de fiinaraces, elle examinera<br />

le texte gouvernemental en suspens dont effile<br />

est officieusement saisie.<br />

Très probablement, si elle juge ce texte<br />

équitable, elle le renverra, avec ou sans moclincatkms,<br />

à la cemmission des finances avec<br />

un avis favorable, de telle sorte qu'il! peut<br />

parfaitement arriver que le projet spécial du<br />

gouvernement, dont la commission des finances<br />

peut proposer l'incorporation à la loi de<br />

finances, devienne tout uniquement un article<br />

de cette loi en .^emplacement des articles<br />

relatifs<br />

à la même question votés par la<br />

Chambre.<br />

Que de. tours et de détours, disait un sénateur<br />

radical, pour en arriver à voir sabrer<br />

tous ces bpaux text.es pair la Chambre et pour<br />

voir rétablir par aile les articles actuels de la<br />

loi de finances que le Sénat finira par ratifier<br />

I »<br />

sénateur de la Loire<br />

; Aynard, député du<br />

Rhône<br />

; Daney, maire de Bordeaux ; Gustave<br />

Denis, ancien sénateur ; Guillain, député du<br />

Nord<br />

; Jeanneau, conseiller général de là Vendée<br />

; Rosse, maire de Pinan ; Vidal de Saint-<br />

Urbain, sénateur de l'Aveyron, etc., etc.<br />

Les congressistes se sont ensuite répartis<br />

en cinq sections.<br />

euvelles<br />

tairas<br />

LA PROMOTION DE FIN D'ANNÉE<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Suivant le Gaulois, il est fort probable que<br />

la grande promotion de fie d'année paraîtra<br />

vers la fin de îa semaine prochaine.<br />

Cette<br />

promotion comprendra trois divisionnaires ot<br />

onze brigadiers. Pour le grade de général de<br />

brigade on cite actueStamont les colonels<br />

Journée commandant le camp de Chàlons ;<br />

Sabattier, sous-clnef d'éloiWmajor de l'armée ;<br />

Circan, commandant une brigade d'infanterie<br />

à Saint-Mihiel<br />

; Maillot, commandant la<br />

brigade d'Annecy, etc.<br />

La promotion dans les différentes armes et<br />

les différents services sera des plus importantes<br />

• elle comprendra, assure-ton, une trentaine<br />

de colonels et un nombre égal de lieutenantseotloneflis.<br />

^<br />

NCiDENTS MILITAIRES<br />

Un engin dans une caserne<br />

Cavaillon. 9 décembre.<br />

Une cartouche de dynamite d'une assez forte<br />

dimension a été jetée dans la cour d.e la caserne<br />

de la gendarmerie<br />

; l'engin étant tort<br />

heureusement tombé dans une flaque d'eau,<br />

la mèche qui, d'après la première enquête,<br />

avait dû être enflammée, s'est éteinte, évitant<br />

ainsi une explosion formidable.<br />

La cartouche a été transportée au laboratoire<br />

d'Avignon.<br />

La mutinerie du 17 e<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Le Temps publie l'information suivante :<br />

« Le général Gallieni, gouverneur militaire<br />

de Lyon, avait été chargé par le gouvernement<br />

de concentrer tous les renseignements<br />

sur le détachement du 17" de ligne à Gafsa.par<br />

la raison" que le 17' était en garnison à Gap-<br />

» Sur l'ordre du général Gallieni, un certain<br />

nombre d'hommes du détachement de<br />

Gal'sa avaient été répartis en Corse et en Algérie<br />

; la mesure était déjà en cours d'exécution<br />

; le ministre informé, a donné l'ordre<br />

que cette mesure fût purement rapportée.<br />

Messidor qui reproduit ces informations,<br />

explique ainsi la décision prise par le ministre<br />

tf-<br />

0 On est -an droit de se demander pourquoi<br />

les uns bénéficient d'une mesure de faveur et<br />

non pas les autres, surtout si, comme on l'a<br />

dit l'attitude des hommes du 17' n'a donné<br />

lieu à aucune critique. »<br />

3 waves<br />

Une grève de locataires<br />

Rome, 9 décembre.<br />

Une agitation des plus curieuses qui a éclaté<br />

à Naples et vient d'entrer dans sa phase aiguë<br />

préoccupe en ce moment le gouvernement.<br />

A la suite d'un plan rectiilcateur de la ville<br />

de Naples, une Société de construction, dite<br />

Société du Risanamento, obtint à Naples la<br />

concession de la transformation des quartiers<br />

populaires pour bâtir, à la place des vieux<br />

labyrinthes de ruelles, des malsons grandes<br />

et spacieuses.<br />

Les maisons bâties, la Société les loua : pendant<br />

quelques années, les locataires payèrent<br />

sans protester<br />

; dernièrement, les socialistes<br />

de la ville ayant fait une campagne, une centaine<br />

de locataires refusèrent de payer 'à<br />

l'échéance leurs termes<br />

; la Société riposta par<br />

des actes judiciaires<br />

; mais pendant qu'elle<br />

s'appliquait à réaliser ses menaces, la résistance<br />

s'étendait et 1,030 locataires suivaient<br />

l'exemple des premiers.<br />

Encouragée pair les autorités, la Société prit<br />

la mesure de les poursuivre en bîoe ; mai*<br />

alors se produisit un fait comique<br />

: ayant fait<br />

tous défaut une première fois, les locataires,<br />

grâce à un droit que leur donne le Code, ont<br />

commencé une obstruction des plus fatigantes;<br />

au moment où le Juge allait prononcer le jugement<br />

par défaut, un premier locataire se présenta,<br />

demandant, comme de droit, la répétition<br />

du procès.<br />

Cotai-ci étant renvoyé, un autre locataire<br />

se présentait à la seconde audience, répétant<br />

ta manœuvre.<br />

Le j eu continue et continuera ainsi jusqu au<br />

dernier des résistants, qui sont aujourd'hui<br />

arrivés au chiffre de 3,000<br />

; il faudrait quarante<br />

ans pour les juger.<br />

Profitant de ce fait, les socialistes ont entrepris<br />

une violente campagne, poussant la masse,<br />

des autres citoyens à ne plus payer les<br />

lovers.<br />

Des .meetings ont été organisés dans tous les<br />

quartiers<br />

: le gouvernement, qui ne sait comment<br />

arrêter le mouvement, a commencé par<br />

envoyer sur place un renfort de dix mille<br />

soldats<br />

; il semble décidé à recourir à des<br />

mesures extraordinaires pour imposer le respect<br />

de la propriété aux Napolitains.<br />

A ta première réunion qui a eu lieu, hier<br />

soir, assistaient environ 3,000 personnes.<br />

lï mm 1<br />

LA PERSECUTION<br />

Les dessous des cultuelles<br />

Paris, 9 décembre.<br />

La dixième chambre correctionnelle a jugé<br />

aujourd'hui une affaire tort intéressante par<br />

la lumière qu'elle jette sur la création des<br />

cultuelles préconisées par M. Briand.<br />

L'inculpé, un défroqué, nommé Toiton, an<br />

cien vicaire d'une paroisse de Paris, étaiî<br />

poursuivi pour abus de confiance<br />

; il avait<br />

conservé une certaine somme provenant de titres<br />

qu'on l'avait chargé de vendre.<br />

Le défroqué a expliqué qu'il avait employé<br />

cet argent à soutenir un journal fondé pour<br />

la propagande en faveur des cultuelles, cette<br />

fondation s'était faite sous le patronage de<br />

M. Briand, qui présenta lui-même le défroqué<br />

à M. Clemenceau.<br />

Le président du conseil promit une subvention<br />

de <strong>10</strong>,000 francs par mois ; les trois premières<br />

mensualités furent versées, la première<br />

par M. Clemenceau en personne, les deux<br />

autres par M- Winter, chef de cabinet du ministre.<br />

La subvention cessa brusquement lorsque<br />

MM. fiVrTrTfnrri n rf Briand s'aperçurent que<br />

Tés catholiques ne mordaient pas aux cultuelles<br />

et que<br />

le défroqué n'avait aucune influence.<br />

L'avocat de l'inculpé a fait passer sous les<br />

veux du tribunal des lettres provenant des<br />

ministères de l'intérieur et de l'instruction<br />

publique.<br />

Une autre lettre était une invitation à se<br />

présenter chez M. Bunau-Variiao, directeur<br />

du Matin, le journal où M. Henri des Houx<br />

fit campagne pendant quelques jours pour les<br />

cultuelles-<br />

L'audience a été des plus gaies et le defrooué<br />

commissionnaire en cultuelles s'est vu<br />

condamner à six mois de prison.<br />

Les révocations de donations<br />

Cholet, 9 décembre.<br />

Le tribunal a aceesSH favorablement cinq<br />

demandes en révocation de dons et legs faits<br />

aux fabricrues.<br />

Deux des actions étaient intentées par les<br />

héritiers directs, une par le donateur, les .autres<br />

par les héritiers collatéraux et les légataires<br />

universels.<br />

L'administration des Domaines a été condamnée<br />

aux dépens. .<br />

cheux loi soft survenu, n'ayant jamais chargé<br />

son revolver, ainsi qu'il l'a déclaré.<br />

Cette tentative de réunion du Soudan et de<br />

l'Algérie a pieinement réussi.<br />

âges<br />

: Vu»» t Pft!<br />

L'enquête sur la viticuiiura<br />

Paris, 9 décembre.<br />

La commission d'enquête sur la situation de<br />

là viticulture, réunie aujourd'hui au Palais-<br />

Bourbon, sous la présidence de M. Cazeaux-<br />

Cazalet, a décidé de reprendre ses travaux<br />

dès la semaine prochaine et en a arrête détinitivement<br />

le programme<br />

Elle compte examiner tout d'abord les re<br />

levés >de l'administration. des contributions directes,<br />

puis ceux des affaires que les tribunaux<br />

ont été appelés à connaître ; elle étudiera<br />

ensuite les questions économiques de détail<br />

qui restent à résoudre pour solutionner<br />

définitivement le problème de la crise viti-<br />

cole-<br />

AU LUSSBEBOÏJSa<br />

Les 28 et 13 jours<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Le gouvernement, ainsi que nous l'avons annonce,<br />

devait déposer aujourd'hui sur le bureau<br />

du Sénat le projet do loi nouveau relatif<br />

é, la réduction des périodes d'instruction ; ce<br />

projet, dont nous vous avons fait connaître<br />

l'économie, fut exposé vendredi dernier à la<br />

commission sénatoriale de l'armée, qui attendait<br />

maintenant pour se prononcer que le Sénat,<br />

sur le bureau duquel il devait être déposé,<br />

le lui eût renvoyé.<br />

Or, le gouvernement n'a pas déposé le projet<br />

sur le bureau du Sénat, et il aie le déposera<br />

pas ; les raisons, il y an a plusieurs, et ailes<br />

relèvent toutes de la chinoiserie parlementaire<br />

; la première, c'est qu'il est, pàraît-il<br />

contraire au droit constitutionnel qu'un proiet<br />

de loi nouveau soit déposé sur une question<br />

en suspens, c'est-à-dire sur une question sur<br />

laquelle l'une des deux Chambres s'est seule<br />

prononcée ; le dépôt ne devient possible qu'après<br />

que la seconde Chambre s'est également<br />

prononcée sur le premier projet.<br />

A cette objection, qui a pris naissance à la<br />

Chambre, le Sénat oppose celle-ci. que le texte<br />

voté par la Chambre et incorporé dans la loi<br />

de finances étant d'initiative parlementaire, le<br />

gouvernement conserve sa liberté d'action entière<br />

ot peut déposer sur la question tel projet<br />

qu'il juge utile.<br />

Néanmoins, le gouvernement n'a pas usé de<br />

cette liberté<br />

; H a considéré quant à lui, pa<br />

rait-il, que le dépôt aujourd'hui par le ministre<br />

des finances du projet de budget qui con<br />

tient Ifs articles relatifs aux 28 et 13 jours était<br />

un empêchement suffisant au dépôt d'un second<br />

projet sur ia même question<br />

; cela eut<br />

fait, en réalité, deux projets sur le même obifet<br />

. LV> tau* cela., il ressort que le fameux projet<br />

niwu'slûriel autour duquel on a fait, ces<br />

Jours derniers, tant de bruit, reste en l'air.<br />

Que va-t-il advenir maintenant de cette, imnurtante<br />

question des périodes d'msrniri.ioji?<br />

voici une opinion autorisée :<br />

^ Oeraaia mandi. la coranitsaion sénatoriale<br />

««b ftiuuikces (lisjoiiMli-a. les articles de la loi<br />

vSr î"F eiS E^iS H 1,1<br />

«miction et 166 rona<br />

ia comuuasion *matoor4aie de l'année<br />

Paris, 9 décembre.<br />

On annonçait, il y a quelques jours, la dé<br />

mission probable de<br />

M. Jules Coûtant du<br />

parti socialiste unifié<br />

; la nouvelle est aujourd'hui<br />

officielle : M. Jules Coûtant,<br />

« écœuré<br />

des manoeuvres déloyales employées contre lui<br />

par la municipalité d'Ivry », a envoyé sa démission<br />

au secrétaire du parti socialiste unifié<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Un incident s'est produit hier soir dans les<br />

couloirs réservés aux députés, entre M. Devèze,<br />

député du Gard, et plusieurs de ses collègues<br />

du groupe socialiste unifié, MM. Allemane,<br />

Thivrier, etc., etc.<br />

M. Devèze annonçait l'intention de voter le<br />

budget. Les- autres le prirent à partie. U fal<br />

lut l'intervention de. plusieurs membres du<br />

Parlement pour mettre fin à la scène. Les col<br />

lectivistes ont d'ailleurs .marché en ordre dispersé<br />

dans le vote sur le budget. Les ans se<br />

sont abstenus comme M. Coûtant, d'Ivry.<br />

Quelques-uns ont voté pour. Le bataillon des<br />

irréductibles a suivi le fanion de l'ancien<br />

communard Allemane- et voté contre.<br />

Un député socialiste nous faisait tristement<br />

cette remarque :<br />

« J'ai bien peur que tout cela présage une<br />

dislocation prochaine de notre parti. »<br />

La Succession de M. Roume<br />

Paris, 9 décembre.<br />

La Liberté croit savoir que pour la succèssion<br />

de M. Roume, gouverneur général de<br />

l'Afrique occidentale, le choix s'est porté défin<br />

iti.veineut sur M. Lutaud, préfet du Rhône.<br />

Les obsèques du iieisîersant Boso<br />

Tours, 9 décembre.<br />

Les obsèques du lieutenant Rose, tué à la<br />

frontière algéTO-iruarocaùie, ont eu lieu aujourd'hui<br />

; le cortège funèbre est parti de la<br />

gare où le corps avait été placé dans un wa<br />

g on transformé en chapelle ardente.<br />

Sur le cercueil on remarquait cle nombreuses<br />

couronnes envoyées par le ministre.<br />

Au cimetière, de nombreux discours ont été<br />

prononces, célébrant la valeur de nos soldats<br />

an Maroc.<br />

A LA FRONTIERE AI.CERO-MAROUAÏNE<br />

Les Beni-Snassen demandent l'aman<br />

Paris, 9 décembre.<br />

L'Agence Havas publie la dépêche suivante<br />

d'Oran, 9 décembre :<br />

« Les délégués des Beni-Snassen ont de<br />

mandé l'aman ; en raison des délais qui sont<br />

nécessaires pour que les conditions mises à<br />

cet aman soient connues des tribus, !a continuation<br />

des opérations n'est pas imminent* »,<br />

Le général Lyassîsy aux avant posîes<br />

Lalla-Marnia, 9 décembre.<br />

Le général Lyautey a quitté Lalla-Marnia,<br />

allant en automobile au camp de Martinprey,<br />

où est établie la colonne Branlières.<br />

Le général est accompagné du colonel Esplas.se,<br />

commandant le 3" zouaves, qui lui a été<br />

adjoint : il visitera en cours de route les postes<br />

établis de Lalla-Marnia à Martinprey.<br />

Tous les mouvements de troupes seront terrfilnés'hièrcredi<br />

au plus tard.<br />

LES DEUX SULTANS<br />

Une interview de Moulai Ha'ld<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Le marquis de Segonzac, qu'un long séjour<br />

8 Maroc a mis à même d'avoir d'immenses<br />

elations dans ce pays, et qui, depuis quelque<br />

emps, habite Marrakech, a pu, grâce à ses<br />

relations personnelles avec Moulaï Hafid et<br />

on ministre de la guerre, le caïd du Glaoui,<br />

onnaitre les sentiments et los intentions du<br />

ultan du Sud.<br />

Voici, en substance, les déclarations que lui<br />

faites Moulaï Hafid, ot qu'il rapporte dans<br />

une lettre datée du camp du sultan, 28 novembre<br />

:<br />

Nos griefs contre Abd el Aziz sont justes ;<br />

nous demandons à vicier notre querelle librement,<br />

sans que la France favorise nos ennemis.<br />

On nous accuse d'être le sultan de la<br />

guerre sainte<br />

! C'est faux ; aucun de mes soldats<br />

n'ignore qu'on le conduit contre Abd el<br />

Aziz seulement<br />

; que la guerre sainte s'ensuive,<br />

la chose est possible<br />

: il ne tient qu'a<br />

vous qu'elle ne soit pas déclarée.<br />

Tu prétends que les hommes de Moulai el<br />

Raehid ont attaqué la général Drude à Casablanca<br />

; ce ne sont là que des isolés, et je les<br />

renie.<br />

Tous nos efforts ont tendu, au contraire,<br />

à contenir les Chaouias.<br />

Ce qui met le comble à notre désappointement,,<br />

c'est le débarquement à Mazagan .des<br />

ftldata d'Abd el Aziz, nos ennemis, par un<br />

bateau français<br />

; je marche demain contre<br />

Mazagan. pour livrer bataille aux troupes de<br />

mon frère ; que ctois-je faire ?<br />

Je veux éviter<br />

a. tout prix de léser les<br />

Européens, je désire qu'ils n'aient aucune<br />

crainte ; comment y parvenir ?<br />

» Tu me dis qu'en pareille occurrence on<br />

fait une déclaration officielle<br />

; je la ferai,<br />

mais sois mon interprète pour donner plus de<br />

force à ma déclaration.<br />

Je vais l'écrire, porte ma lettre au consul<br />

de Mazagan<br />

; elle lui affirmera que mes in<br />

tentions sont seulement ,dc combattre mon<br />

frère, ce qui est mon droit. Je veux, pour<br />

mieux attester encore ma volonté de respecter,<br />

de protéger même las Européens, les prévenir<br />

du jour de la bataille<br />

; ils viendront dans<br />

mon oaanp, sous ma propre tente, qui leur<br />

servira d'asile ; aucun pillage ne sera tolère<br />

aussitôt le combat terminé, l'ordre régnera et<br />

la confiance renaîtra. »<br />

M. de Segonzac ajoute :<br />

« Il se peut bien que Moulaï Hafid n'ait ni<br />

armes, ni argent, mais incontestablement il a<br />

des hommes et, s'il parvient à les amener en<br />

face de ceux de son frère, ce sera une prodigieuse<br />

bataille que le heurt de ces deux hordes<br />

barbares, que le choê du royaume de Fez<br />

contre celui de Marrakech. »<br />

Le roghi coHtre !e sultan<br />

Madrid, 9 décembre.<br />

On mande de Molilla à I7npar(ial que. dans<br />

le •uernjisr combat d'Arcemay, les troupes impérlaies<br />

ont été battues par les troupes du<br />

roghi ot crue ces dwmtèws ont poursuivi leurs<br />

adversaires jusqu'au campement de Marcmca,<br />

s'emparant d'un canon«et faisant do «ombreux<br />

prisonniers ; en outre, elles ont incendié<br />

le douar de Kead-Dana.<br />

Le retour d'Alphonse XI 11<br />

Madirid, 9 décembre.<br />

A son retour au palais, Je roi a eu un entretien<br />

avec M. Maura, président du conseil.<br />

Un important peirsoiuiage ministériel a déclaré<br />

que cet entretien a porté sur le voyage des<br />

souverains en Angleterre, dont le roi<br />

s'est<br />

montré enchanté. 11 est certain que les voyages<br />

en Angleterre du roi et de la reine deviendront<br />

maintenant liéquents, ce qui contribuera<br />

à rendre plus étroits encore les liens<br />

d'amitié qui unissent les deux pays.<br />

Alphonse XIII n'a pas eu le temps d'exposer<br />

à M. Maura les impressions qu'il a recueillies<br />

durant ses conversations avec Guillaume<br />

II et Bdouoird VII. Ou peut assurer, cependant,<br />

sans crainte que les événements<br />

viennent démentir ces affirmations, qu'elles<br />

donneront lieu à des échanges de vues des<br />

diplomates.<br />

Quant à la question du Maroc, si l'autorité<br />

d'Abd el Aziz, maintenant appuyée par l'Europe,<br />

venait à cessor. ce serait le moment<br />

d'intervenir. La France et l'Espagne, mandataires<br />

des puissances à Aigésiras, prendraient<br />

alors les mesures qui seraient jugées nécessaires<br />

pour établir la police dans les<br />

huit<br />

ports du littoral et défendre les intérêts de la<br />

civilisation.<br />

Heureusement, les négociations qui se poursuivent<br />

à Rabat sont en bonne voie, et, comme<br />

la situation de l'empire s'améliore également,<br />

il n'y a pas à supposer que les mesures<br />

dont il s'agit prennent un caractère d'intervention<br />

militaire.<br />

LA CRISE PORTUGAISE<br />

Lis.bOin.ae, 9 décembre.<br />

Le parti régénérateur a tenu une grande<br />

réunion, sous la présidence de M. Vilhena,<br />

son leader.<br />

M. Vilhena a dit que le moment d'écouter<br />

l'opinion était arrivé ; les régénéisateurs n'ont<br />

ri-en imposé en denmndant la convocation des<br />

collèges électoraux<br />

; ils ont usé d'un droit<br />

qui leur appartient.<br />

Le parti régénérateur réclame lo maintien<br />

de la Constitution, qui donne des droits au<br />

chef de l'Etat, niais, aussi, lui impose des devoirs<br />

; le parti ira jusqu'où il faudra pour<br />

l'obtenir.<br />

Plusieurs auilires membres du parti<br />

prennent<br />

la parole et finalement<br />

l'assemblée<br />

adopte cinq motions ; les trois premières réclament<br />

l'abrogation des décrets rendus contre<br />

les libertés publiques, la •convocation des<br />

Cortès et un examen séparé des décrets dictatoriaux.<br />

Les autres déclarent, l'une qu'il est nécessaire<br />

de résister aux actes de violence ou d'arbliraire,<br />

l'autre qu'il ne faut accepter aucun<br />

gouvernement qu'aux conditions qui précèdent.<br />

Les motions demandent .encor e une révision<br />

de la Constitution dans le sens monarchique,<br />

parlementaire et démocratique.<br />

Les cinq motions ont été adoptées par acclamations.<br />

Il a été iquestion aussi de pub&ier un manifeste<br />

dans le pays et dans les pays étrangers<br />

qui ont des intérêts ma Portugal, pour expliquer<br />

les événements et réfuter les prétendues<br />

ca.'.oninies dirigées contre le parti régénérateur.<br />

Les réunions des autres -partis d'opposition<br />

ont été aussi assez animées<br />

; celle du parti<br />

progressiste, surtout, a été tumultueuse ; la<br />

discussion y a été confuse, les discours y ont<br />

été passionnés.<br />

Ce parti a adopté une motion demandant<br />

la suspension de tous les décrets contre les<br />

li.bEirtés ; le rétablissement du fonctionnement<br />

normal de la Constitution, la révision de la<br />

charte afin d'éviter les dictatures, l'examen<br />

du décret réglant les avances faites à la maison<br />

royale et la résistance contre les violences<br />

arbitraires.<br />

Aucune manifestation ne s'est produite au<br />

dehors<br />

; le public se désintéresse absolument<br />

des décisions prises par les politiciens.<br />

La réponse da M. Franco<br />

Lisbonne, . 9 déeasntee,<br />

M. Franco a répondu avec autant d'esprit<br />

que d'à "repos aux déclamations des régénérateurs,<br />

des progressistes et des républicains<br />

Au moment précis où les Mirabeau dés<br />

bords du Tage s'élevaient contre sa dictature,<br />

il faisait annoncer que les élections aux Cortès<br />

auraient lieu fin mars ou au commencement<br />

d'avril.<br />

sixième paire de jumeaux juVBe a tous eus<br />

cinq enfants.<br />

Collision dans la Wîanoho. - Onze victimes<br />

Folkestone, 9 décembre.<br />

Une terrible collision s'est produite, à environ<br />

r? milles ad large entre le steamer Schelderstrom,<br />

allant d'Amsterdam à Plymouth, et<br />

un voilier inconnu.<br />

-„,„mltt<br />

La rencontre a eu lieu durant une violente<br />

tempête et au milieu des ténèbres<br />

; le voiliert<br />

heurtant violemment le Schetdfrstrom â tribord,<br />

le steamer commença à faire eau par un<br />

énorme trou dans ta chambre des machines.<br />

Le capitaine Geritsen-More et quatorze hommes<br />

de l'équipage tentèrent de s'échapper dans<br />

mu. barque., mais cette dernière fut renversée<br />

par les vagues, et quatre marins seulement<br />

parvinrent à gagner le rivage.<br />

Trois autres matelots essayèrent, de rattraper<br />

le canot, mais on ne sait ce qu'ils sont<br />

devenus. . ,<br />

Les six tioiram-es restant à bord du steamer<br />

tentèrent de le diriger vers Folkestone et furent<br />

sauvés.<br />

Panique dans une église<br />

Londres, 9 décembre.<br />

Un incendie a éclaté hier soir dans une<br />

église, à Newcastle ; la salle était remplie de<br />

fidèles, lorsque les flammes jaillirent du plafond<br />

juste au-dessus du grand lustre à gaz.<br />

L'assistance, prise de panique, se .précipita<br />

vers les issues ; plusieurs dames, entraînées<br />

dans la cohue, s'évanouirent, mais personne<br />

ne fut gravement atteint.<br />

Le toit est entièrement détruit et l'intérieur<br />

de l'église fort endommagé.<br />

La catastrophe de Fais-mont<br />

Monongah, 9 décembre.<br />

Un incendie s'est déclaré hier dans les mines<br />

sinistrées : quoique le feu ait pu être<br />

promptement éteint, on a été obligé d'abandonner<br />

ies opérations cle sauvetage dans la<br />

crainte d'une explosion.<br />

Cinquante-trois cadavres ont été retirés dans<br />

a journée de dimanche.<br />

PETITES NOUVELLES<br />

Du 9 décembre.<br />

— Les mintstries ne tlenitlront pas demain leur<br />

conseil toMHwa du mardi<br />

; le prochain conseil<br />

aura probar/tement lieu samedi prochain.<br />

«ous-secrétairo d'Etal à l'intérieur, présida-<br />

Di-Sièie<br />

H.O -.,-wti.m n,, rww_..n<br />

vice-prés<br />

DHaman,<br />

aneeULLer<br />

, président de section au corseA d'i'i<br />

\s ki-eint ; Vel-Durand, con;-a>iii.;:-,;|la 3<br />

—loi' d'Etat, directeur général de<br />

"i«<br />

comptabilité publique au ministère des finn?<br />

ces ; Ofier, conseifiler d'Etat, directeur du Crml<br />

trôle et de la comptabilité au ministère d»<br />

l'intérieur<br />

; Mafingcr, conseiller d'Etat, d.irorteur<br />

de l'administration départementale iî<br />

communale au miatetère de l'intérieur ; Chai?<br />

gueraud, conseiller d'Etat, directeur des rou<br />

tes, de la navigation et des minus au rainln,<br />

tère des travaux publics ; LecherbonniOT m.<br />

recteur des affaires civiles au ministère dVllS<br />

justice ; Du pré, directeur de l'administratioSi<br />

générale au ministère de. l'intérieur<br />

; Oav«JS<br />

le, directeur du peesonne] et de la comptai»<br />

Bu au ministère des travaux publics; Viiuvnt"<br />

préfet du Nord; Lallemant, préfet cle la Ila.iitg<br />

Vienne<br />

; Magny, directeur des affaires uéuar"-<br />

tementa.les à la préfecture de la Seine<br />

; Ta,.,<br />

dieu, maître des requêtes au conseil d'Eta» .<br />

BertûU, conseiller de préfecture de la Seine<br />

•'<br />

Rnbany, stnif-directeur a la direction de Vr„i'<br />

mi.11istrntio.il départementale et communale -»<br />

ministère de l'intérieur ; Duguet, chef du (y<br />

reau des affairas politiques au mmistéi* ,\l<br />

l'intérieur.<br />

'**<br />

Secrétaires avec voix consultative • tdtxk<br />

Leuuier. chef de cabinet du soiis-ssc^éAt.<br />

d'Etat de l' intérieur ; Durand, chef adWnt d»<br />

cabinet du président du conseil.<br />

u<br />

Secrétaires adjoints : MM. Mn/eraî -.,,,11<br />

teur au conseil d'Etat ; Migette réda '<br />

Luttes<br />

Paris, 9 décembre.<br />

Réunion ot-franisôc par VAUtû :<br />

Homanofr. misse, tombe Lassartesse. Français.<br />

Omer do liouilloii, Belge, tombe Jankowsky,<br />

Russe.<br />

Paul Pons, Français, tombe Constant le Marin,<br />

Belge.<br />

Football rugby<br />

Bordeaux, 9 décembre.<br />

Voici la décision prise dimanche soir à la<br />

suite du match Nord contre Sud.<br />

Il est bon de dire que l'équipe ne sera définitivement<br />

composée qu'après le maten du<br />

â2 à Paris, France contre reste de la France.<br />

Equipe de France (maillot blanc, culotte<br />

bleue, bas rouges).<br />

Arrière<br />

: Isaac (R.- C. F.).<br />

Trois quarts<br />

: Lane (R. C. F.), Lebrun fS-<br />

G- U. F.), Leuvietle (S. B. U. C), Brune.au<br />

(S. B. U. C).<br />

Demis<br />

: Mayssonnié (S. O. E- V. S. T.), Lacassagne<br />

(S. B. U. C).<br />

Avants<br />

: Duffourcq (S. B- U. C), Branlât<br />

(S. B. U. C). Giaocardy (S. B. U- C), Jaurréguiber<br />

(S. B. U. C), Borchard (R. C. F.), Mauriat<br />

(F. C- L.), Communeau (S. F-).<br />

Equipe du reste de la France (maillot noir,<br />

culotte noire, bas noirs).<br />

Arrière<br />

: Martin (S. B. U. C), remplaçant,<br />

Combes (S. F.).<br />

Tfcis-quarts : Vareilles (S. F.), Dedet (S.F.),<br />

Dagot (S. F-), Lesieur (S. F.), remplaçants,<br />

Grucferanette (S-<br />

C. U. F.), ex-joueur de la<br />

Section bordelaise ; Gaulard tC. A).<br />

Demis<br />

: Huber (A. S. F.), Varvier (R. C F.),<br />

remplaçant. Theuriet (S. C. U. F.).<br />

Avants : Beanrin (-S. F.). Durai (S. F.), Guillamin<br />

(R- C. F.). Massé (S. B. U. C), Gibert<br />

(S. C. U- F.), Moure (S. C. U. F.), Bonhomme<br />

. (F. JC L.), remplacements. Hourdcbaigt (S. B.<br />

U. C), Icard (S. F.), Vincent (R. C. P.).<br />

De notre correspondant particulier :<br />

Lourdes, 9 décembre.<br />

l'tTK DE I.'lMMACUl.ÉK-C0NCl:i"n0N<br />

Âffo<br />

1,Im 'macukie-Conce.ptioii, la ffte<br />


Mardi it <strong>Décembre</strong> <strong>1907</strong><br />

Mirés une discussion do forme, le conseil<br />

vote cette uOuveSe taxe.<br />

LES SUCCESSIONS<br />

n^do-uce veut maintenant atteindre les<br />

..-^-ms<br />

• ii motive ainsi son projet de<br />

^ L'impôt sur les successions peut, croyonsjJL,<br />

d"iîs une certaine mesure, être considemime<br />

un impôt- direct et nul démocrate<br />

T<br />

7 In nt m,mn ,m)ins<br />

* l'éclairage public et seaccôs<br />

^,; m,t wè mettre au service des<br />

viticulteurs.<br />

. le suis certain. Monsieur le ministre, d'être<br />

l'interprète d'un grand nombre de petits<br />

producteurs on vous priant de mettre fin le<br />

Plus tôt possible à cette situation dieu tant<br />

pus regrettable we raonUcatkm de VejtceP<br />

taate Loi qui porto Votre iiom rend erreur»., tins<br />

nécessaires que par le passé left-consctl» éok&i<br />

rés de notre Station oenologique »<br />

--•'je favaia bée» dit, il ne fallait pas snrrê<br />

t ~r<br />

, f-i neus sommée pris comme des idiots.<br />

' JÀ; Mitres prot*e*ai*nt éoenfiquemanî et ae<br />

rejetaient mritueàiemewt la ««»ponisateiJ«e Oô<br />

teat rtipturo Les gendarmes mirent fin â cette<br />

Société Centrale d'Agriculture<br />

Comice agricole de Viillefranohe-Laurafrals<br />

- Liste officielle des principales récompenses<br />

? m,^°"' s a °? ls 1 >U Publier hier dans notre<br />

compte-rendu de la distribution solennel lo<br />

1 rentières primes ; Mme Hérisson, à Calmont<br />

; MM. Dupeyron, à Avitmonct ; d'Aidé<br />

guier, a Mantesquieu<br />

; Cazala, à Gajxlouch<br />

Mazarxl, à Lux ; tlousquié, à Moittgeard • Dulga<br />

à Montgaard<br />

; Léopold Cazaia, à Gardouoh<br />

Deuxièmes primes : M. de Rayssac à ages,<br />

à Lanta<br />

; J a mimes, à Montgeard.<br />

Bergers. — • Uédaitle d'argent<br />

; MM. Dêjean<br />

a Calmant<br />

; 'l'équi, à Montesquieu.<br />

Diplôme do mérite<br />

: MM. Alexandre, a Calmont<br />

; Rivais, à Cad mont<br />

; Armaugaud, à Avigiwmet<br />

; Libres, à Montesquieu ; Saury, à<br />

Saint- Rome : Combes, à Lux<br />

; Mazc, .à Montgeard<br />

: Miquel, à Montgeaird ; Bonifacy, à<br />

Gardonch.<br />

Gonconrs scolaire. — Médaille d'argent :<br />

M'M Philippe Amoureux, à Salut Léon ; Raymond<br />

IkMftes, à Moutgoaird<br />

; Aflexle Dura ml, à<br />

Vttlrinou.V(ùh; ; Jean Izaml, a. Ua/.iége : P#HX<br />

imart à Revel<br />

; Ajrioruo Jaur, au Houcg -.Saiirt-<br />

BemanS<br />

. Paul Jousaely. a Loabeiw . l'tetre<br />

Sie^rt. à Vditlègwe ; Sabatlué, à Suint-Félix.<br />

Ca,..se-cou<br />

Le déplorable accident de dimanche, sur lequel<br />

nous revenons plus haut, nous invite à<br />

presser les édiles de se transporter aux ailées<br />

Saint-Michel, dont une moitié déjà est occupée<br />

par rExiposition.<br />

L'Exposition doit avoir lieu<br />

; il lui faut du<br />

large<br />

; les habitants ne sont pas condamnés<br />

à l'ianimobilité<br />

; donc, il leur faut la possibilité<br />

de circuler.<br />

Sur les allées Saint-Michel, la circulation est<br />

à ce point reotrointe que nous ne craignons<br />

pas de crier casse-cou !<br />

Du côté des allées, que laisse-t-on de libre<br />

aux piétons ? A peine la place occupée par les<br />

gros lolatanes<br />

: donc, il faudra descendre sur<br />

la route sillonnée des deux côtés par les<br />

tramways, les automobiles, les bicyclettes, ies<br />

voitures, les charrettes, ssms compter la gêne<br />

produite du côté du Jardin-Royal par un empierrement<br />

de fraîche date.<br />

Une crevasse rue du Languedoc<br />

Une profonde crevasse s'est produite dans<br />

la matinée d'hier dans le sol de la rue du Lan.<br />

guedoc, à l'entrée de la place des Carmes, en<br />

tre les rues Maïetoefoe et du Canard.<br />

Da' chaussée s'est, effondrée subitement entre<br />

les deux rails du tramway sur une ter<br />

eur de 80 centimètres environ, et un trou de<br />

.aux mètres .environ de profondeur s'est fomT<br />

ën cet endroit. Ce trou était évasé dans sa<br />

pirtie inférieure en forme d'entonnoir renversé.<br />

;' ';[ . .<br />

Le service de la voie des tramways, .informe<br />

aussitôt, a envoyé une équipe d'ouvriers qui a<br />

comblé le trou et a réparé la chaussée.<br />

On suppose qu'au moment des démolitions<br />

qui' cirt précédé le percement de la rue du<br />

I«tnguedoc, on a négligé de combler une partie<br />

de cave, un puits, une fosse, ou un silo, et<br />

que sons la pression de la couche de terre<br />

placée au-dessus du vide, la voûte s'est snibitsiment<br />

etîondrée et ce mouvement du sol a<br />

comblé l'excavation oubliée.<br />

Il n'y a .eu aucun accident-, et, à ce moment,<br />

personne ne passait sur cette partie de la<br />

voie publique.<br />

Les Enfants de l'Aude<br />

L'assemblée du 1" décembre a adopté une<br />

tombola à <strong>10</strong> centimes le billet, au bénéfice<br />

des victimes des inondations du Mfcîi.<br />

BKe<br />

sera tirée à la soirée organisée à cet effet,<br />

après le banquet aunuél qui aura lieu le 22<br />

décembre, à 6 heures du soir, à l'ancien restaurant<br />

Hiehe. place Saint-Etienne, S. Les. sçciéia'm?<br />

peuvent encore fais» parvenir «es luis<br />

Etat Sanitaire<br />

La statistique mortuaire a, du 27 novembre<br />

au 3 décembre, enregistré G4 décès dont 31<br />

d'hommes et 33 de femmes.<br />

La mortalité a légèrement baissé ; elle reste<br />

au-dessous de la moyenne.<br />

jptmr augmenter considéra<br />

bîemsnt la vaïeur alimen<br />

taire de tous vos mets, ajoutez<br />

iear un peu d'Extrait ds Viande<br />

êë¥ël<br />

S T Â M D A &©"©L M B TOULOUSAIN<br />

CONCOURS<br />

DS Tin<br />

R.a.Bï>eilcns aux intéressés que le concours se clôtu<br />

rerc. fin Ù6c-eml>re. Parmi les nombreux prix affectés<br />

à ce concours, il faut noter ceux offerts par MM<br />

les ministres de l'intérieur et de l'agriculture.<br />

Entraînement tous l«s jours au stand Uo<br />

1 lieure<br />

à » heures.<br />

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Remède souverain pour la Guérison<br />

, rapide des Irritations d« Poitrine,<br />

|des Rhumes, Gripoe, Maus de<br />

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INSÏ,<br />

I1QDE Ml QLPNG'J'.NA<br />

Si vous toussez<br />

ne prenez que îes<br />

Pastilles UmU<br />

ne prenez qu'elles<br />

SI vous toussez<br />

r<br />

TROUVAILLES. — Réclamer ù Mme Bruni, quai<br />

do 'louais 60, une boucle d'oreille or, avec- pierre,<br />

au jeune Albert Miclioi petit cliemfti de liataille<br />

un trousseau do ciels et un couteau; à<br />

M"" Piètre<br />

rue d'Aboukir, un porte-monnaie contenant une petite<br />

somme; à M. Vaissière route de Launaguet <strong>10</strong>.<br />

un gilet; au bureau des épaves, un poitemonnaie<br />

contenant une j>eUto somme, une cpaulelte de soldat<br />

un parapluie et un chapeau, moloiv. à M. Dast. au<br />

manchô Victor-Hugo logo 93, deux dindes-, à M" Oabrielle<br />

Boycr rue Maletaclie li!, un portemoniuiie<br />

renfermant une certaine somme, et deux billets de<br />

chemin de 1er; a M. Au/çé employé à la maison de<br />

Paris, un billet à l'ordre de M. Galion et souscrit par<br />

M. Fontanilhe; à M. Louis Laureux. avenue Camille-<br />

Pujol, 88, un portefeuille contenant divers papiers ;<br />

à M. David, coidonnier, ruo Jonqui&res,<br />

une<br />

échelle do camionneur<br />

; à Mme Marie Cols, rue<br />

Salnt-Papoul, 16. una montre do damo<br />

; à l'administration<br />

des omnibus et tnunways, un parapluie.<br />

abjré Firaudas, Grise Viticole<br />

ET LSOBS COriSÉQOliNCES<br />

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2 fcïîi-f.r;:!! ©on Vzra.j et le délivre<br />

J par fûts et bouteilles, portés à domicile.<br />

i<br />

^Ri.X : da Cf.. 25 àOf. 50 lelitra<br />

'p^nce 'indispefi-sable et deanietr délai<br />

pour'l'adhésioii au Ixiiiouet..<br />

^<br />

Lyre Saint-Cyprien<br />

nette Société, fêtait, dima-nOie sa fête an-<br />

„,,;.II«L oui lut. en tous points réussie, et, a<br />

rSue d' - la cérémonie religieuse, défilait en<br />

ixm oixlre dans les principales rues du fauhJ*ir*<br />

en faisant entendra queiliques-uns des<br />

teinx pas redoublés de son répertoire<br />

\ midi et demi, un banquet réunissait tous<br />

•W- membres dams les sellons de l'Hôtel Lndais.<br />

oU le nuinu fut des mieux servis.<br />

ses sympathiffues i>résw.toits. MM. Brugait<br />

At"ivouUet. v prirent «uocessivement la parclo<br />

et tinrent sous le chanme l'assistance.<br />

M Rosalie, dans une charmante toproro»-<br />

tien, «ut soulever des sas vos d'anuptaiïdKiMiv<br />

iiMMite.<br />

On n'oublia lias les nuillimieux siuistiVi. du<br />

Midi, pour lesquelB .une aouscriiitLuii fut tuile.<br />

«<br />

l.i; ic<br />

(TOMAC VOUS<br />

m*<br />

PARTOUT: S'so LA Boi-»^<br />

—Œal8SI>-o~«KU*——<br />

AU THEATRE LAFAYETTE<br />

si MUS «n croyons des mmits mil circulent, le<br />

Théâtre» La-f.rvetto serait encore fcrmo Jusqu a jeu/l .<br />

N'ayant reçu aucun» coromiœlcatloii a oo sujet,<br />

nos riius du reste (jue l'annonce du sj)Octacle, il y a<br />

îïou'do croim 0"» oe» bruits sont fondés.<br />

n'i>utre rewt BDM recevons do M. Damormo uno<br />

lotte SS» iaqoeBe l'exceUont artiste nous an-nunoe<br />

son départ do Toulouse.<br />

O. G<br />

Spsctacl^-Côîîcett^ de Toulouse<br />

Du <strong>10</strong> décembre<br />

CAPITOLB. — A 8 liaures, Faust.<br />

rALACE-CiriÈMA-TIIÉATRK (ruo d'Alsacc-Lorraine).<br />

— A partir de 3 heures, et lo soir, de<br />

9 a<br />

Il heures<br />

. La Fille da l'assenr. La Case de l'Oncle<br />

Tom (Cauchemar du Charcutier), Le»<br />

Drui-<br />

00», Dt-bnU d 'un l'holuaraphc. rjiclieUe, etc., etc<br />

Derni.v-'S n'invientalions do Saxah llellan cl ila<br />

son voyant musical.<br />

OIKEMATORAPHE HOYAL PATHE, 1. rue tia<br />

jwyTOuse (salle Moatcavrel).<br />

ltepré»ent!dlooe tons<br />

les joui.-;, a ij.u-ti i- du 3 h- 1/4. Soirée, «le 8 heures<br />

a<br />

li heures. Orchestre ; ous la direction de M. is. Lapy,<br />

LES COMMIS CIVILS D'ADMINISTRATION<br />

Limogée, <strong>10</strong> décembre.<br />

La France Militaire ainioiuce quo les commis<br />

civils d'administration Ce la guerre, doavt lo<br />

général l 'ie-juart 9e.pJrotK>se<br />

Sréa-tiuii pour sewouiïtoi- îles offteieirs OU lorçottonnalros<br />

ainsi que -les ofticiers t ^mwistraîtoo<br />

tics divers servie-, seront reoruiés<br />

exMusivemecit pHimii les anciens sous-omcier»<br />

netneaffés de J'ainnée active jouussnnt « une<br />

pension proiportio.iijw'le ou Ue retraites<br />

Ces commis auront la situation actuellement<br />

attribuée au personnel civil de l'exploitationdes<br />

établissements militaires et ils ne bénéficieront<br />

pas des dispositions de la ldi du 9 juin<br />

18'J3 sur les pensions civiles.<br />

V<br />

iiscoiiRs m IL mu<br />

Paris,<br />

<strong>10</strong> décembre.<br />

Le banmiet périodique de l'Alliance répulnlicauiei:lémucrati(|ue<br />

a eu lieu hier soir, sou»<br />

la présidence cle M. Carnot.<br />

Au dessert. M. Barthou, répondant à MM.<br />

Adolphe Carnot et Jean Dupuy.<br />

s'exprime<br />

ainsi :<br />

« La Chambre pourra, dès la rentrée de jan«<br />

vu-L. gbonder tDois sr;u«l«s réifoniies<br />

: ia si«>préflàioin<br />

des qoBjs&ils de guerre, quj<br />

io.-,i.i.iiue<br />

aal droit axinimn tOftrios Isa siiiirticUims atut-<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


Mardi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> <strong>10</strong>07<br />

gu.«H«s te«fisci(pfliiie-aiiaNiajTOini'eatjpBS igatéres-<br />

Bée;iL^altoga(j7 „„<br />

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neuire estampillée, C. 40, 99 00<br />

; Chinois 4 », '<br />

Autriche 4 %, 90 30. *> 50;<br />

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Ex. C. 33, 13<strong>10</strong> ; Est, 904 ; Paris- Lyon - M èdj tJr *<br />

1350 ; Nord, 1780 ; Midi. 1135 ; Orie2£>.<br />

825 ; Saragosse, 375. '<br />

uues t.<br />

Obligations diverses. — Soc. Tout. d'Elec 5 %.<br />

1900 , 480 ; 5 1/4, <strong>10</strong>5 ; Ville de Paris 1865, 531 25 ;<br />

1871, 405 50 ; 1892 , 362 50 ; 1888 , 420 ; Communales<br />

1S79 , 474 25 ; 1891, 390 50 ; Foncières 1879 , 500 50 ;<br />

1885 , 438 ; Est ancienne. 426 ; Midi nouvelle, 429 ;<br />

Nord ancienne, 449 ; Orléans nouvelle, 428 50 ;<br />

Ouest ancienne, 427 50; P.J.. -Méditerranée ancienne,<br />

430 75 ; Nord-Espagne, r série, estamp.. 360 ; Sara,<br />

gosse ancienne 1' hyp., 391<br />

; Lombarde 3 % an*<br />

cienne, 313 25.<br />

Changes. — Espagne, les <strong>10</strong>0 pesettis, 88 15.<br />

La Semaine<br />

Jérusalem<br />

Le XXXV pèlerinage<br />

de Pénitence aux Lienj<br />

Saints se propose au printemps 1908 de célébrer i,<br />

Jubilé du Saint-Père, à Rome, et, après avoir iem<br />

la fortifiante bénédiction du courageux et dou^<br />

Pontife il se rendra par la Galilée, Nazareth, Cana,<br />

le Thabor, le Lac de Tibériade, le Carmel, Caifta<br />

à Jérusalem, où il aura la consolation de célébret<br />

la Semaine Sainte et Pâques. Retour par Naples et<br />

Pompéi.<br />

Départ de Marseille le 25 mars 1908<br />

; retour la<br />

29 avril 1908.<br />

Demander le programme détaillé et tous rensefc<br />

gnements à M. le Secrétaire du pèlerinage de Jérusalem,<br />

4, avenue de Breteuil, Paris.<br />

PARFUM »<br />

ON DEMANDE uite bonne à tout faire, faâ"<br />

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A. P. h.<br />

m m m% 0& mm MM<br />

ËUijUii! lïli<br />

la dénomination BYBilH n'est pas une expression générique comme celle de Tabsinthe ou du vermouth. C'est une marque déposée et par<br />

conséquent'une propriété garantie par la loi et désignant un produit particulier. Il n'existe pas deux sortes de BYRRH.Jin'jeiîâ qu'un seul<br />

fabriqué par une Maison unique, la Maison VIOLET Frères, à THUIR (Pyrénées-Orientales). Le consommateur qui demande un<br />

verre de BYRRH a donc le droit d'exiger qu'on lui serve du vrai^YRRM % et non des produits d'imitation débités sous un nom usurpé,.<br />

r ... csn.-M^ri»-<br />

FAYE<br />

88 Feuilleton du <strong>10</strong> décembre <strong>1907</strong><br />

I P<br />

i m<br />

W SBEf 6la îâ m t<br />

PAR<br />

[. MARÏTÀN<br />

XXVI<br />

AYMERIG AU DOCTEUR<br />

— Vous souffrez d'une ancienne fracture<br />

?<br />

—Oh<br />

! non ; seulement, j'ai le poignet<br />

un peu plus faible.<br />

La voiture s'était remise en marche.<br />

Sœur Jeanne-François© reprit en souriant<br />

:<br />

Il m'eM arrivé, un jour, de remettre un<br />

bras à un pauvre bébé... C'était mon premier<br />

essai chirurgical. Je le fis parce<br />

que le cas roo paraissait urgent ; mais je<br />

recommandai instamment à la nourrice<br />

de consulter un médecin... J'espère<br />

qu'elle n'y manqua pas, et que l'enfant<br />

d'alors n'est pas restée infirme... Nous<br />

nommes retournées l'année suivante en<br />

ce lieu... Il n'y avait plus personne...<br />

Une sensation étrange s'empara de<br />

Miriam. Etait-il possible qu'elle fût SUT<br />

la voie d'une étrange découverte, et que<br />

les recherches, inutiles de son père fussent<br />

sur le point d'aboutir ? Mais non,<br />

impossible ! C'était seulement une coïn-<br />

Bi'dteoMie, dont les explications de la Sœur<br />

allaient montrer l'inanité... D'après ce<br />

qu'elle avait compris, d'ailleurs, elle<br />

jwait suoé la lait de :'.• :.>."--tn^t«.^^ai<br />

j des S journées- D.une quantité jp^a § "Î^O<br />

t de partitions ancienhes et me- 1 Ksi<br />

I-..,<br />

dernes, livres sur la musique.<br />

Exposition mercredi à 2 heures.<br />

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i<br />

— Où donc avez-vous accompli cet acte<br />

de charité et de courage, ma chère Sœur?<br />

dit-elle, commandant à grand'peine au<br />

frémissement de sa voix.<br />

— Oh ! c'est une vraie aventure, et je<br />

ne l'ai jamais oubliée, répondit la religieuse.<br />

C'était dans le canton des Grisons,<br />

à quelque distance d'un petit village<br />

appelé Brendsdorf.<br />

Miriam tressaillit. Elle avait retenu ce<br />

nom, répété dans l'avis imprimé qu'elle<br />

avait surpris la veille.<br />

Il lui sembla<br />

qu'elle n'osait plus respirer, de peur de<br />

perdre une des paroles de la Sœur...<br />

— Nous avions gravi, dans une'petite<br />

voiture de montagne, des pentes pittoresques,<br />

couvertes de pâturages... La<br />

dame que j'accompagnais désira un verre<br />

de lait, et nous entrâmes dans un<br />

pauvre chalet isolé. Il y avait là un abrégé<br />

des misères humaines<br />

: une vieille<br />

femme se mourait, et une petite-fille de<br />

trois ou quatre mois était tombée, le matin,<br />

de son berceau, et s'était fracturé le<br />

bras... Je vois encore la grande chambre<br />

enfumée, pauvre et propre, la mourante,<br />

qui s'éteignait doucement, et une jeune<br />

femme blonde, jolie et délicate, dont les<br />

traits me sont toujours si présents qu'il<br />

m'a semblé hier que vous me la rappeliez...<br />

Ella avait à soigner deux enfants,<br />

deux petites filles. L'une était sa propre<br />

enfant, l'autre un nourrisson confié par<br />

des parents très malheureux... Ah !<br />

chère mademoiselle, les gens qui aiment<br />

les romans en trouveraient de tout vifs<br />

s'ils s'approchaient des misères humaines...<br />

Je ne vous, ennuie pas, avec mes<br />

histoires ?<br />

— Non, oh ! non... Il est encore tôt...<br />

Voulez-vous dire au cocher de faire un<br />

tour, un grand tour... Par l'Etoile... Et<br />

après ?... Qu'étaient les parents ?<br />

— Je no ma rappelle paa leur nom,<br />

mais il importe peu... Je sais qu'il était<br />

un peu difficile à prononcer... C'étaient<br />

des Français, venus pour l'été dans le<br />

J<br />

village ; ils avaient deux filles jumelles. .<br />

L'une mourut soudainement, et l'année<br />

suivante, je vis dans le cimetière sa tombe...<br />

oh ! si jolie ! Une croix de marbre<br />

blanc dont les bras étaient formés par<br />

j<br />

des branches de lis... La mère faillit<br />

j<br />

mourir, son lait tarit, et le médecin ordonna<br />

pour elle un changement immé- :<br />

diat d'altitude, pour l'enfant une nourrice.<br />

Le père ne trouva pas de nourrice<br />

autre que cette pauvre femme de monta-<br />

j<br />

gne, et il lui remit son enfant pour quel- ;<br />

ques jours...<br />

Miriam avait passé par des émotions<br />

inexprimables. « L'une d'elles mourut. »<br />

Une des jumelles... Sa, sœur, peut-être...<br />

Mais alors, Mary ?... Il lui sembla qu'un<br />

coup violent meurtrissait son cœur, et<br />

qu'elle se trouvait en proie à un cauchemar<br />

plein d'indicible horreur.<br />

— Les deux enfants, reprit la Sœur, se<br />

ressemblaient étrangement ; mais ce<br />

n'était pas surprenant, parce que, paraîtil,<br />

les deux mères se ressemblaient aussi.<br />

C'était à la fois joli et mélancolique de<br />

voir ces petits êtres si semblables, nourris<br />

du même lait, et ayant cependant des<br />

perspectives si différentes, dont témoignaient<br />

leurs vêtements dissemblables :<br />

des langes grossiers pour l'une, un joli<br />

cache-lange en velours blanc, garni de<br />

guipures, pour l'autre<br />

; c'était un contraste<br />

étrange. Je me rappelle que je demandai<br />

à la nourrice si elle ne craignait<br />

pas de les confondre. Elle eut un geste<br />

vraiment maternel, et touchant, en serrant<br />

contre elle le bébé vêtu de bure :<br />

« Oh ! je les aimo bien ; mais celle-ci,<br />

c'est mon enfant<br />

! » Et elle ajouta que,<br />

d'ailleurs, les enfants n'étaient pas vêtues<br />

de même, et«c[ue son nourrisson<br />

avait au cou une petite chaîne scellée qui<br />

supportait une médaille d'or.<br />

— Et laquelle avait le bras cassé ? dit<br />

Miriam d'une voix presque intelligible.<br />

Depuis quelques instants, elle avait<br />

vécu des siècles d'angoisse, croyant toujours<br />

faire un rêve terrible, et passant<br />

par des transes inexprimables.<br />

— C'était la petite étrangère, répliqua<br />

tranquillement la Sœur, ne se doutant<br />

pas que cette réponse faisait de nouveau<br />

affluer la vie au cœur de la pauvre fille.<br />

La nourrice ne se rendait pas compte de<br />

la gravité de- l'accident. Elle ne pouvait<br />

quitter sa vieille compagne pour aller<br />

chercher un médecin, et attendait que<br />

quelque voisin, passant par là, se char-<br />

I geât d'un message. J'avais vu réduire des<br />

I fractures<br />

; je fis de mon mieux, et je plaçai<br />

des éclisses. Mais, en partant, je la<br />

I conjurai d'appeler un médecin, puis d'é-<br />

| enre aux parents. Je crains qu'elle n'ait<br />

fait m l'un ni l'autre, car elle paraissait<br />

i peu pressée d'avouer cet accident.<br />

I<br />

— Et vous ne savez pas... Vous n'avez<br />

i jamais eu la curiosité de demander ce<br />

| qu'était devenue votre petite malade ?<br />

demanda Miriam avec un effort surhumain<br />

pour sourire.<br />

— Ce n'est pas l'intérêt qui m'a manqué.<br />

L'année suivante, comme je vous le<br />

disais, je revins dans ce pays..' La croix<br />

aux branches de lis s'élevait sur la tombe<br />

de l'enfant morte, mais sans date et sans<br />

nom, excepté son prénom de chrétienne :<br />

Marie. Le chalet do la montagne, inhabité,<br />

tombait en ruine. On ne put me die<br />

ce qu'étaient devenues la nourrice et les<br />

enfants.<br />

Après la première impression de soulagement<br />

qu'avait ressentie Miriam en<br />

constatant l'identité do l'enfant malade,<br />

ello retombait dans un véritable chaos<br />

d'incertitudes. Si coLlo enfant n'était autre<br />

qu'elle-même, et si sa sœur jumelle<br />

reposait dans le petit cimetière de Brensdorf,<br />

qu'était Mary, cette amie si chère<br />

à laquelle elle avait toujours donné le<br />

nom de sœur ? Comment passaient-elles<br />

pour jumelles ?... Sa tête se brisait dans<br />

ce déadale obscur ; elle n'entendait plus<br />

que vaguement les réflexions de la Sœur.<br />

Tantôt elle cherchait à croire que tout<br />

cela n'était qu'une coïncidence sans importance,<br />

qu'elle avait rêvé, que toute<br />

cette histoire n'avait rien de commun<br />

avec sa famille<br />

; puis les faits lui apparaissaient<br />

de nouveau évidents : des faits<br />

inexplicables, gros do mystères et probablement<br />

de souffrances, d'angoisses, d'affreux<br />

désappointements.<br />

En rentrant, elle alla embrasser sa<br />

mère<br />

; mais plus frappée qu'elle ne l'avait<br />

jamais été des traces douloureuses<br />

demeurées sur oe visage encore charmant,<br />

malgré tout, elle sentit son courage<br />

défaillir, et, la laissant aux soins<br />

de la Sœur, elle courut s'enfermer dans<br />

sa chambre, et essaya de regarder en face<br />

sa situation.<br />

Oh<br />

! la chère petite chambré, témoin<br />

die jours heureux, où tout pariait de l'affection<br />

fraternelle qui avait été la joie de<br />

sa vie I...<br />

M. de la Dormelaye avVi.it toujours<br />

gardé à Paris<br />

un appartement assez<br />

vaste, où il ramenait à des intervalles<br />

plus ou moins rapprochée sa femme et<br />

ses filles. Les deux lits jumeaux, drapés<br />

de bleu, frappèrent tout d'abord le regard<br />

do Miriam, et elle fondit en larmes.<br />

Quoi<br />

! cette douce vie à deux, ces confidences<br />

enfantines, ces joies partagées,<br />

cette tendresse sans nuages, — plus tard<br />

ces amours nouveaux éclos en même<br />

temps, cocaïne si, disait Mary, bout dei<br />

vait ôtra paroi! chez elles, — était-il possible,<br />

qu'au fond de tout cela il y eût un<br />

mensonge !...<br />

En vain essayait-elle de bannir toutes<br />

les pensées troublantes, de reprendre son<br />

existence au point où elle l'avait laissée<br />

la veille ; un monde conjectures s'agitait<br />

en son esprit, et tout demeurait inexpliqué.<br />

Les gens du village avaient dit à la<br />

Sœur que sa jumelle était morte<br />

; pourquoi<br />

avait-elle vécu dans la maison de<br />

ses parents avec une autre sœur ? Les<br />

pensées les plus folles, les plus invraisemblables<br />

se succédaient dans son cerveau<br />

surmené. Et une autre circonstance<br />

lui apparaissait encore, singulière : 09<br />

changement, ou plutôt cette transposition<br />

de nom, dont l'explication lui semblait<br />

maintenant peu satisfaisante...<br />

Si René avait été là, elle serait all^<br />

lui dire : « Vous cherchiez celui ou cet 1 ?<br />

qui a soigné votre enfant<br />

malade a<br />

Brendsdorf : je l'ai trouvée. » Cc ;P«ndant,<br />

elle ne pouvait

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