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20 décembre 1932 - Presse régionale

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EDITION DE TOULOUSE<br />

LEXPRESS DU<br />

41 e ANNEE - N' 14.529<br />

£ —— —<br />

|| ABONNEMENTS<br />

i Mois 6 Util t 11<br />

il . J demi-tarif pelai SS (r^ JOfr Ï^Ofr<br />

11 J pWo UIj£»u\ 60 f, 1 OO f, <strong>20</strong> 9 tt<br />

La grève des dockers àDunkerque<br />

OlRECrïON i 25, Rue Roqueiaïne, TOULOUSE — Téléphone 2-12, Chèque Postal 4.936<br />

HMS ANNONCES 60N1 REÇUES i A FAgenct HAVAS, ?À rut dt Alsace-l-omUnt, * lomouse*<br />

à FAaence HAVAS, 62, rue Richelieu, à Paris. Dans toutes ses Succursales et chez tous nos Correspondants.<br />

Une Détente à Dantzig<br />

À -<br />

S S centimes MARDI <strong>20</strong> DÉCEMBRE <strong>1932</strong><br />

—— i<br />

1<br />

Fin d'année sur les boulevards<br />

Un aesord polono-dantzicois vient d'être conclu pour mettre lin<br />

à la guerre juridique et économique de ces derniers mois<br />

foici les gardes mobiles emménageant leur literie dans les hangars de<br />

fchambre de commerce qui leur servire nt de casernement.<br />

{Cliché Record.)<br />

Les Idées<br />

et les Faits<br />

Salade Socialisante<br />

Qu'en dites-vous ?<br />

Avouons, tout d'abord, qu'à chaque<br />

(Constitution de ministère, ou à peu près,<br />

l'homme de la rue fait la même réflexion :<br />

Qu'est-ce que c'est que cet assemblage ?<br />

irV quoi correspond cette combinaison ?<br />

Elle ne saurait durer plus de quelques sejtnaines.<br />

Même prémuni contre cet état d'esprit,<br />

on ne peut s'empêcher de se demander<br />

quelle gageure a voulu tenir<br />

M- Paul-<br />

Jîcnccur ?<br />

Au ministère Herriot, chacun prédisait<br />

qu'il ne survivrait pas à la discussion du<br />

budget ; et on peut se demander si son<br />

Chef n'a pas été heureux que la question<br />

des dettes lui fournisse l'occasion de finir<br />

jpn beauté et d'éviter l'impopularité d'une<br />

Chute à propos de la diminution des fonctionnaires<br />

où de la réforme des pensions ?<br />

Le Temps expliquait fort bien, hier, que<br />

le porte à faux du cabinet Herriot résidait<br />

dans ïa contradiction existant entre<br />

Je caractère, national en somme, de son<br />

programme et la composition politique de<br />

sa majorité ». Or, il semble que M. Paul-<br />

Boncour ait cherché à aggraver encore<br />

Ce porte à faux.<br />

Car ayant réprouvé le programme que<br />

lui suggéraient les socialistes, il a formé<br />

un cabinet qui, Chéron à part, est orienté<br />

plus à gauche que le cabinet Herriot. Ce<br />

dernier a connu les difficultés intérieures :<br />

elles provenaient surtout des Daladier et<br />

des Monzie. M. Paul-Boncour s'est bien<br />

gardé de les semer en route ; au contraire,<br />

il a embarqué' un certain nombre de jeunes<br />

turcs, d'arrivistes ou de combinards.<br />

Je souhaite beaucoup de plaisir à M. Paul-<br />

Boncour entre MM. Daladier et de Monzie<br />

déjà nommés et MM. Daniélou, Frot,<br />

Pierre Cet, Patenôtre, de Tessan et quelques<br />

autres.<br />

Sans compter qu'alors qu'il a déclaré à<br />

la délégation socialiste qu'il avait déjà<br />

fait tout ce qu'il est possible de faire,<br />

dans la situation actuelle, en fait de réduction<br />

des dépenses militaires, il a abandonné<br />

personnellement le portefeuille de<br />

la Guerre pour le confier à M. Daladier,<br />

partisan du désarmement massif.<br />

Tout cela ne nous dit rien qui vaille et<br />

Indique par trop le désir de donner des<br />

Sages à la gauche.<br />

Cela indique, la volonté de concéder au<br />

programme socialiste tout ce que les circonstances<br />

et les faits permettront de concéder.<br />

Car si l'événement a prouvé, par<br />

l'exemple de Poincaré, Tardieu et Laval,<br />

qu'il est possible de faire avaliser une politique<br />

de gauche par des majorités de<br />

droite, ou tout au moins modérées, la<br />

ïéciproque n'est pas vraie.<br />

Chéron-la*conîiance<br />

Les socialistes et même les jeunes turcs<br />

fadicaux voteront pour Paul-Boncour tant<br />

que celui-ci les servira, mais pas au-delà.<br />

Le temps est passé où le radicalisme pouvait<br />

servir de fléau à la balance dont un<br />

Plateau est influencé par le frein conservateur<br />

et l'autre par l'accélérateur socialiste.<br />

On a accumulé les difficultés au point<br />

Qu'il faut choisir aujourd'hui, pour résoudre<br />

le problème financier, entre la solution<br />

socialiste, avec tous ses aléas et ses catastrophes,<br />

et la solution bourgeoise.<br />

. M. Paul-Boncour a déclaré qu'il entendait<br />

constituer un cabinet qui inspirerait<br />

confiance. On ne pouvait choisir d'ensei-<br />

8'"-e parlante plus appropriée ; choisir<br />

Chéron, c'est choisir, sans doute possible,<br />

la solution bourgeoise. Chéron 1 Le nom<br />

évoque le sobriquet de Père Gaspard dont<br />

•>n l'avait affublé : les caisses pleines comne<br />

les bas de laine campagnards ; les plusvalues<br />

somptueuses succédant aux budgets<br />

déficitaires.<br />

La Question<br />

DU<br />

des Dettes<br />

L'INTENTION<br />

GOUVERNEMENT AMÉRICAIN<br />

Washington, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Apr£ s l'entrevue du président Hoover<br />

avec M. Mills, on dit que M. Hoover<br />

songerait à constituer une commission<br />

d'experts indépendants, composée<br />

d'hommes d'affaires et de banquiers,<br />

qui se rapprocherait, par son caractère<br />

international, de la commission d'experts<br />

dont le rapport a été le préliminaire<br />

des accords de Lausanne.<br />

Si l'idée d'une conférence des experts<br />

trouvait un accueil favorable en France<br />

le gouvernement américain pourrait<br />

commencer utilement des négociations<br />

sans être obligé de rechercher<br />

l'assentiment préliminaire du Congrès.<br />

M Hoover penserait, en effet, que la<br />

volonté du Congrès actuel n'a plus<br />

grande importance, puisqu'il ne siégera<br />

plus après le 4 mars. Les négociations<br />

pourront se poursuivre jusqu'à<br />

cette date et obtenir à ce moment la<br />

ratification du pouvoir législatif.<br />

D'ailleurs, les membres démocrates<br />

du Congrès assurent que M. Roosevelt<br />

ne manquera pas d'établir un contact<br />

étroit avec la commission que M. Hoover<br />

nommerait pour négocier suc les<br />

dfittes<br />

Le gouvernement c-t le public pensent<br />

que la France, finalement, paiera ses<br />

obligations. '<br />

M. LANSBURY PRÉCONISE<br />

L'ANNULATION TOTALE DES DETTES<br />

ET DES RÉPARATIONS<br />

Londres, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Parlant, hier soir, dans un faubourg<br />

de Londres M. George Lansbury, chef<br />

de l'opposition travailliste, a réaffirmé<br />

sa conviction que, seule, l'annulation<br />

totale des dettes de guerre et des réparafions<br />

et ia création d'un tribunal<br />

international, chargé de régler les dettes<br />

commerciales internationales pouvaient<br />

sauver le monde du chaos actuel.<br />

« Le Parlement devrait avant tout,<br />

a-t-il dit notamment, s'occuper de la<br />

situation intérieure du pays, s'efforcer<br />

de réduire le nombre des chômeurs et<br />

amender les- lois économiques qui régissent<br />

le pays. •<br />

Evénements<br />

d'Espagne<br />

LES SOCIALISTES VOTERONT<br />

LE BUDGET DE LA GUERRE<br />

Madrid, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

La Chambre a commencé aujourd'hui<br />

la discussion du budget de la guerre.<br />

M Moreno Mateo déclare que les<br />

socialistes voteront le budget de la<br />

guerre dans un esprit de paix, tout en<br />

assurant la continuation d'une politique<br />

de gauche.<br />

M. Azana, président du conseil, déclare<br />

que « la thèse du désarmement<br />

intégral ne peut pa s être mise en pratique<br />

tant que des conflits belliqueux<br />

restent possibles ; il faut suivre une<br />

politique qui conduit à- prendre des<br />

précautions.<br />

Le président du conseil déclare qu'il<br />

est pacifiste, mais il veut la sécurité<br />

de la défense nationale.<br />

Une Conférence<br />

de M. Louis Marin<br />

Le Havre, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Sous les auspices de l'Association des<br />

anciens élèves des écoles libres du Havre,<br />

dont c'était hier la fête annuelle,<br />

M. Louis Marin,, député, ancien ministre<br />

a fait une conférence sur le rôle de<br />

l'enseignement et l'éducation libre dans<br />

Ma «s on ne saurait croire que tous ces<br />

Bienfaits s'accumuleront grâce à la seule l'éducation nationale et !<br />

Présence de M. Chéron au ministère des unique ou l'école géminée,<br />

rinances. Chéron pourra-t il imposer ses<br />

Mutions, qui ne peuvent être moins conser<br />

valrices, moins appuyées sur les éconoque<br />

celles de MM. Germain-Martin<br />

«' Palmade ?<br />

C'est déjà un paradoxe, de la part de<br />

Paul-Boncour, d'avoir choisi Chéron,<br />

j l0 j? lu'il a déclaré aux délégués S. F.<br />

ri À' qu ne mourrait P a s s ur une bar<br />

icade pour les projets Germain-Martin.<br />

Gaston GUÈZE.<br />

l'école<br />

Transports rapides<br />

LES ESSAIS D'UNE MOTRICE<br />

A ESSENCE<br />

Personne n'a oublié la violente<br />

campagne menée au début de l'été<br />

dernier par l'Allemagne au sujet de<br />

la situation à Dantzig. Des télégrammes<br />

affolants étaient alors envoyés<br />

de la ville libre dans le monde entier<br />

et annonçaient que la paix était<br />

mise en péril extrême par les incidents<br />

s'y produisant quotidiennement.<br />

L'opinion publique finissait<br />

par se demander en Europe Occidentalc<br />

si une nouvelle guerre ne menaçait,<br />

pas d'éclater sur les rives de la<br />

Vistule. A Dantzig cependant, où je<br />

me rendis alors, je constatai que les<br />

événements étaient moins tragiques<br />

qu'on ne les présentait. Peu à peu<br />

d'ailleurs, les nouvelles alarmantes<br />

cessèrent d'affluer et il n'a plus<br />

guère été question de la ville libre<br />

depuis le mois d'août. C'est que, cornme<br />

me le disait déjà auparavant un<br />

ministre polonais, l'Allemagne, afin<br />

de ne pas laisser l'opinion internationale<br />

se blaser sur une seule question,<br />

soulève successivement des différends<br />

touchant ses diverses revendications.<br />

Après l'Anschluss cela a<br />

été le corridor et la frontière de l'Est;<br />

mais en ce moment la revendication<br />

de la GUichberechtigvng est celle sur<br />

laquelle la propagande allemande<br />

porte tous ses efforts.<br />

Ce n'est pas une raison, au contraire,<br />

pour nous désintéresser de ce<br />

qui se passe à Dantzig, qui reste un<br />

des points névralgiques de l'Europe<br />

et où la situation, sans être de nature<br />

à déchaîner un conflit, est dep--,'s<br />

longtemps fort tendue. Si l'ordre<br />

matériel a été parfaitement<br />

maintenu dans 'es circonstances les<br />

plus délicates, et en particulier lors<br />

de la visite de la flotte allemande,<br />

la tension des rapports dantzicopolonais<br />

n'en est pas moins restée<br />

très réelle jusqu'à présent.<br />

Elle s'est manifestée par une petite<br />

guerre économique et juridique qui<br />

a fait beaucoup de tort au commerce<br />

de la ville et dont les adversaires de<br />

l'ordre établi se sont servis pour<br />

monter les esprits. Qu'il s'agisse des<br />

initiatives économiques de la Pologne<br />

ou de ses bateaux de guerre, Dantzig<br />

a toujours opposé des refus et Invoqué<br />

son droit devant la S. D. N.,<br />

qui lui a généralement donné raison.<br />

Finalement le gouvernement de Varsovie<br />

s'est décidé à se rendre de plus<br />

en plus indépendant de la ville libre<br />

pour ses relations maritimes. Telle<br />

est l'origine du développement de<br />

Gaynia, port magnifique qui, après<br />

dix ans d'existence, dépasse déjà sa<br />

rivale et dont l'outillage moderne<br />

dei quais ne laisse guère à désirer.<br />

Du coup les Dantzicois ont été encore<br />

plus mécontents, d'autant que cette<br />

concurrence les a atteints au moment<br />

de la crise économique. Aussi<br />

ont-ils émis une plainte devant là<br />

S. D. N. où ils prétendaient que la<br />

Pologne était obligée, en échange de<br />

ses droits spéciaux à Dantzig, d'y<br />

faire passer de préférence à tout autre<br />

part son trafic maritime.<br />

Mais c'est précisément au moment<br />

où les Dantzicois étaient ainsi amenés<br />

à revendiquer l'affermissement<br />

de leurs biens économiques avec la<br />

Pologne, qu'ils lui cherchaient de<br />

nouvelles chicanes politiques. Au<br />

mois de juillet ils élevèrent, entre<br />

autres, une protestation contre la venue<br />

dans leurs eaux, sans avertissement<br />

préalable, du croiseur Yysher<br />

chargé de saluer la flotte anglaise.<br />

Le point de droit était certes discutable,<br />

le gouvernement polonais<br />

ayant la représentation diplomatique<br />

de la ville libre, sans avoir sa protection<br />

qui appartient à la S. D. N.<br />

Seulement, les Dantzicois qui ont<br />

également refusé d'établir dans leurs<br />

bassins le port d'attache de la flotte<br />

polonaise, sont bien mal fondés<br />

ensuite à se plaindre que ses vaisseaux<br />

soient envoyés en réparation<br />

à Libau et non à Dantzig.<br />

En fait, les difficultés de toutes<br />

sortes suscitées par Dantzig à la Pologne<br />

ont amené celle-ci à prendre<br />

des représailles et peu à peu s'est<br />

établie entre les deux Etats une petite<br />

guerre juridico-économique rendue<br />

très mauvaise par l'enchevêtrement<br />

des droits et des intérêts réciproques.<br />

Le territoire de Dantzig<br />

forme une union douanière avec la<br />

Pologne, mais on a voulu ménager<br />

ses industries de transformation, qui<br />

étaient liées à des industries restées<br />

allemandes. Aussi les usines se trouvant<br />

dans ce cas avaient-elles obtenu<br />

le droit de recevoir en franchise les<br />

produits demi-ouvrés par elles qu'elles<br />

auraient envoyés pour leur finissage<br />

dans le Reich. Bien entendu<br />

cette opération ne devait s'opérer<br />

que pour les besoins de la ville libre,<br />

ce sans quoi il y aurait eu un véritable<br />

trou dans la frontière douanière<br />

polonaise.<br />

lem" sa . ns a " er ' ust *u a la discussion par-<br />

Sf v}en,air Berlin, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

e> voyez-vous les séances du conbin<br />

ministres ou des cr^-eils de ca-<br />

Un nouveau train rapide, d'un modèle<br />

original, a été mis aujourd'hui En principe un tel système était<br />

rnet où les Daladier, Pier Cot et C ,e . en marche, à titre d'essai, entre Berlin<br />

ent^ 0nt trè: raisonnable; en pratique, son application<br />

ne pourrait bien fonction-<br />

à Chéron s ''<br />

est fou et sMI et Hambourg.<br />

n .<br />

d les brouiller avec leurs électeurs ? Mu par deux moteurs Diésel à essence<br />

et .'i douze cylindres, ce train, qui<br />

M<br />

' 'e vois assez Chéron leur ietant<br />

ner que dans un esprit réciproque<br />

m3in n^tefeui,le comporte seulemen une voiture motrice<br />

de Ire classe, a parcouru sans<br />

3 ,a fiflure, comme M. Ger<br />

de collaboration amicale Les douaniers<br />

qui opèrent sur le territoire de<br />

dps fois 1 " 1 '" a été tenté de le faire bien arrêt en 2 h. 21, les ^86 kilomètres entre<br />

lès deux villes, soit à une vitesse la ville libre étant deç fonctionnaires<br />

moins<br />

qu\ In que Chéron ne soit décidément commerciale de 1<strong>20</strong> kilomètres a dantzicois, le gouvernement dp Varsovie<br />

ne peut contrôler lui même si<br />

qui<br />

m as tu-vu doublé d'un soliveau, ce l'heure et a une vitesse m'axima de<br />

ma foi, bien possible.<br />

150 kilomètres à l'heure.<br />

Cent deux personnes peuvent y prendre<br />

place.<br />

dent pas en Pologne des<br />

les commerçants de la ville ne reven<br />

marchandises<br />

allemandes n'ayant pas payé les<br />

droits. Or, il s'est convaincu que des<br />

fraudes étaient opérées à son détriment<br />

et, malgré les dénégations des<br />

Dantzicois, a pris des mesures de rétorsion<br />

contre l'importation de leurs<br />

produits. Des difficultés analogues<br />

ont été soulevées au sujet des contingentements<br />

et des licences d'importation<br />

que le ministère du commerce<br />

a établis d'une manière très stricte<br />

et au sujet desquels Dantzig s'est<br />

plainte d'être systématiquement défavorisée.<br />

Quoi qu'il en soit, le commerce de<br />

la ville a beaucoup souffert de la<br />

tension de ses relations avec la Pologne,<br />

qui avait fini par boycotter<br />

plus ou moins ses produits. La proportion<br />

très élevée des chômeurs :<br />

32.000 pour 450.000 habitants, tient<br />

en grande partie à cette lutte. Aussi<br />

tout le monde dans la ville libre en<br />

désirait-il la fin et c'est seulement<br />

sur les injonctions d'Allemands du<br />

Reich, n'ayant rien à y perdre, que<br />

les autorités ne la cherchaient pas.<br />

Malgré le statut de 1919, qui ne laisse<br />

subsister aucuns liens entre le Reich<br />

et Dantzig, il y a, en effet, entre eux<br />

un échange constant de fonctionnaires<br />

L'ancien président du Sénat est<br />

devenu bourgmestre de Berlin, tandis<br />

qu; le chef du parti hitlérien de la<br />

ville est un député badois. Rien d'étrange<br />

à ce que de tels hommes aient<br />

désiré que tout aille très mal et pratiqué<br />

une politique de suicide en vue<br />

d'imposer la révision du traité de<br />

Versailles.<br />

Il semble heureusement que la population<br />

ait fini par se rendre compte<br />

qu'on la menait à la ruine. En même<br />

temps la Pologne a compris qu'un<br />

boycottage prolongé contre Dantzig<br />

ne ferait que faciliter l'action allemande<br />

pour la séparer du grand<br />

port. Au contraire, le libre jeu des<br />

forces économiques les unira de plus<br />

en plus. Un seul chiffre le prouve :<br />

alors qu'en 1913 le trafic de Dantzig<br />

était de 2.112.000 tonnes, en 1931 il<br />

avait passé à 8.330.000 et cela malgré<br />

la concurrence de Gaynia. Certes, il<br />

s'agit en grande partie d'un trafic<br />

lourd de transit qui demande fort<br />

peu de manipulations en ville. Aussi<br />

n'empêche-t-il la crise industrielle<br />

d'atteindre très durement Dantzig ;<br />

mais son industrie, au lieu de dépérir,<br />

profiterait largement de l'accroissement<br />

du mouvement commercial<br />

si une collaboration se substituait<br />

à la lutte avec la Pologne.<br />

Dantzig est, en effet, débouché naturel<br />

de ses 32 millions d'habitants<br />

alors que pour les Allemands elle n'était<br />

que le dixième de leurs ports.<br />

C'est pourquoi si la paix n'est pas<br />

troublée, Dantzig, tout en gardant<br />

sa culture germanique, se liera, à la<br />

longue, de plus en plus à la Pologne.<br />

L'intérêt des deux parties était donc<br />

de mettre fin à la lutte ruineuse à laquelle<br />

ils se sont livrés pendant trop<br />

longtemps. Après de longues négociations,<br />

parfois interrompues par des<br />

ruptures et puis reprises, un accord<br />

vient enfin d'être signé entre le colonel<br />

Beck, le nouveau minLtre des<br />

Affaires Etrangères de Pologne, et<br />

M. Ziehm, président du Sénat. On ne<br />

saurait qu'en approuver le principe :<br />

Dantzig renoncera à ses réclamations<br />

pendantes devant la S. D. N.<br />

et le gouvernement de Varsovie supprimera<br />

ses mesures de rétorsion<br />

économiques. De même un accord<br />

règle définitivement la question de<br />

l'entrée des navires dans le port de<br />

Dantzig. Enfin, une solution amiable<br />

va rêig'rr les différends surgis à propos<br />

des changes entre monnaies de<br />

la ville libre et zlotys.<br />

Si de tels accords sont appliqués<br />

loyalement, un grand pas aura été<br />

fait vers la consolidation de la situation<br />

à l'Est du Corridor.<br />

André NICOLAS.<br />

Pour protéger ses moutons<br />

A la suite de nombreux accidents causés par les automobilistes arrivant à<br />

toute vitesse sur les troupeaux de moutons, un fermier anglais fait précéder<br />

son troupeau par un jeune berger porteur d'une pancarte.<br />

{Photo Wlde WorlH\.<br />

La situation politique Elections Cantonales<br />

en Allemagne<br />

DANS L'ISERE<br />

UNE REBELLION<br />

DES TROUPES RACISTES<br />

Berlin, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

S'il faut en croire la Montag Post,<br />

une sérieuse rébellion aurait éclaté<br />

parmi les troupes d'assaut racistes de<br />

Kassel. Deux formation entières comprenant<br />

six cents hommes auraient décidé<br />

leur départ en masse du parti<br />

national-socialiste.<br />

Cette révolte serait due au mécontentement<br />

des troupes d'assaut contre la<br />

direction du parti. Pour payer les nouveaux<br />

uniformes des troupes d'assaut,<br />

l'un des chefs de celles-ci s'est vu contraint<br />

de vendre à vil prix trois cents<br />

quintaux de pommes de terre données<br />

par les paysans, pour les secours d'hiver.<br />

Ce chef aurait été exclu du parti par<br />

la Maison Brune, ce qui aurait provoqué<br />

l'indignation des troupes racistes.<br />

L'INTRANSIGEANCE D'HITLER<br />

Cependant Adolf Hitler persiste dans<br />

son attitude intransigeante.<br />

« La tactique des adversaires de notre<br />

parti, a-t-il dit hier à Magdebourg,<br />

a commencé par le silence et se termine<br />

par des tentatives de corruption.<br />

« Mais ie ne me vendrai pas pour un<br />

plat de lentilles; le national-socialisme<br />

ne s'emparera du pouvoir que lorsqu'il<br />

sera certain de le conserver. »<br />

Londres, 19 <strong>décembre</strong><br />

Un message Je Papeete signale la<br />

cr.ort survenue subitement a l'île Chris.<br />

mus, dm père Emmanuel Hnugier religieux<br />

français qui bien qu'il frit devenu<br />

plusieurs fois millionnaire,<br />

grâce a ses plantations continua durant<br />

Ï0 ans la vie infatigable et dévouée<br />

des missionnaires.<br />

Grenoble, 18 <strong>décembre</strong>.<br />

Dans le canton de Pont-de-Beauvoi<br />

sin, M. Bellen, maire de Chemilin,<br />

radical-socialiste, a été élu au scrutin<br />

de ballottage conseiller général, par<br />

1.657 voix sur 1.900 votants, en rempla<br />

cernent de M .Claude Rajon, sénateur<br />

radical-socialiste, décédé<br />

Manifestation contre l'Italie<br />

en Yougoslave<br />

Belgrade, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Hier soir, à Belgrade, vers 9 heures<br />

un groupe d'étudiants, qui avait tenu<br />

une réunion, s'est Jivré à une manifestation<br />

contre l'Italie. Au nombre de<br />

cent, environ, ils se sont dirigés en v;orège.<br />

drapeau yougoslave déployé, vers<br />

la légation d'Italie, qu'ils n'ont pu approcher,<br />

ayant été arrêtés par la police,<br />

qui en gardait les abords.<br />

A Zagreb, des manifestations semblables<br />

se sont produites également.<br />

Ouelques arrestations auraient<br />

opérées.<br />

Les petites baraques qui se montent sur les boulevards à Paris pour les<br />

fêtes de fin d'année viennent de s'ouvrir et ont été immédiatement entourées*<br />

{Cliché Record-<br />

Autour dG la 8.0. H. Autour de la crise<br />

LA SANTE D2 SIR JOHN SIMON<br />

Londres, 19 <strong>décembre</strong><br />

Sir John Simon, ministre des Affaires<br />

étrangères, qui souffre d'un refroidissement,<br />

accompagné de fièvre, est<br />

obligé de garder la chambre.<br />

M Matkin, conseiller juridique, sera<br />

chargé de le remplacer à Genève dans<br />

le différend de la Grande-Bretagne<br />

j.,-ec la Perse.<br />

Le nouveau ministère belge<br />

UN PREMIER CONSEIL<br />

Bruxelles, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Le roi, après avoir reçu la prestation<br />

du serment des nouveaux ministres,<br />

a présidé un conseil des ministres<br />

à l'issue duquel aucune communication<br />

officielle n'a été faite mais où<br />

ont. été examinées la situation politique<br />

et les grandes lignes du redressement<br />

financier.<br />

été<br />

I La démagogie S<br />

l coûte cher ! :<br />

a, Comment ce peuple qui est "<br />

pointant Intelligent, ne s'est-il a<br />

Jj pas aperçu que, d'une manière<br />

» ou de l'autre, l'Etat puiserait j"j<br />

dans les poches de tout le monde,<br />

J les prodigalités promises à tout 3<br />

m le monde ? £<br />

" ROUX-COSTADAU.<br />

«> [La Libre Opinion). ÏJ<br />

La Marine japonaise<br />

UN NOUVEAU TYPE<br />

DE CONTRE SOUS-MARIN<br />

Tokio, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

La marine japonaise vient d'adopter<br />

un bâtiment de guerre d'un typa<br />

absolument nouveau et qui n'existe<br />

dans aucune autre flotte du monde. Il<br />

s'agit d'un « contre sous-marin » léger,<br />

ne dépassant pas 500 tonnes, capable<br />

d'une très grande vitesse et ayant pour<br />

rôle de précéder les flottes en donnant<br />

la chasse aux sous-marins avec<br />

l'aide de l'aviation.<br />

Le premier de ces « contre sous-marins<br />

» doit être mis en chantier dès<br />

que la Diète aura approuvé le budget<br />

de l'an prochain.<br />

Cette unité coûtera 80 millions cle<br />

vens.<br />

Vers l'indépendance<br />

des Philippines<br />

Manille, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Le Sénat américain a approuvé le<br />

projet de loi Hawes accordant l'indépendance<br />

aux lies Philippines dans<br />

douze ans.<br />

Pendant cette période de transition,<br />

la liberté de commerce continuera<br />

d'exister entre l'Amérique et les Philippines,<br />

mais l'exportation du sucre<br />

des Philippines en Amérique sera limitée<br />

annuellement à 385.000 tonnes de<br />

sucre brut. 30.000 tonnes de sucre raffiné<br />

et 150.000 tonnes d'huile de noix<br />

de coco.<br />

L'immigration des Philippines en<br />

Amérique sera limitée à cent personnes<br />

par an.<br />

Le projet de loi charge le président<br />

des Etats-Unis de négocier des traités<br />

internationaux pour sauvegarder la<br />

neutralité des Philippines.<br />

Le projet de loi va maintenant passer<br />

devant le comité de Conférence entre<br />

la Chambre et le Sénat.<br />

Il est probable que le Congrès l'approuverai<br />

Nouvelles Exprès*<br />

Du 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Le Journal Officiel publie un décret<br />

créant un contingent spécial de décorations<br />

dans l'ordre du Mérite agricole<br />

d l'occasion de l'Exposition coloniale.<br />

Edouard Bernstein qui fut un<br />

des théoriciens écouté de la Sociale-<br />

Démocratie allemande est décédé aujourd'hui<br />

à l'âge de 83 ans. Adversaire<br />

obstine du marxisme extrémiste il<br />

créa la tendance réformiste au sein<br />

de son parti.<br />

«»-> Le yacht Sita qui transportait en<br />

Amérique du Sud une expédition cinématographique<br />

et dont on avait annoncé<br />

hier la disparition est arrivé sans<br />

encombre à Para.<br />

m-> M. TMvinof, commisalre du peuple<br />

aux affaires étrangères de î't/.îî.<br />

S. S. est arrivé hier à Berlin ou il<br />

s'est entretenu avec le chancelier von<br />

Schleicher et le baron von Neurath,<br />

ministre des affaires étrangères du<br />

Reich..<br />

fine bombe à 'ait explosion la<br />

nuit dernière devant la porte principale<br />

du ministère de l'hygiène, à la Havane<br />

Les dégâts matériels sont, considérables.<br />

Le taux de l'intérêt servi par la<br />

Caisse nationale, d'épargne à ses déposants<br />

est fixé à 2 fr. 75 %' à partir du<br />

\cr janvier 1933.<br />

américaine<br />

DANS UN GROS BOURG AMERICAIN<br />

LE TROC A REMPLACE LA MONNAIE<br />

New-York, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Dans l'Etat même de New-York s'est<br />

tenu un marché dont les usages « primitifs<br />

» ne manquaient pas d'être frappants<br />

et fort concluants, en même<br />

temps que bien caractéristiques, de la<br />

crise qui sévit en Amérique.<br />

Le gros bourg de Nyack en effet, peut<br />

s'énorgueillir d'avoir remis en usa#e<br />

l'un des genres de marché les plus pittoresques<br />

:<br />

Décidant d'un commun accord que<br />

l'argent n'a plus le moindre pouvoir<br />

d'achat les habitants de New-York pratiquent<br />

désormais les échanges en nature.<br />

C'est ainsi que samedi dernier l'un<br />

des citoyens de la petite ville pouvait<br />

dire que « tout avait changé de main<br />

et de propriétaire sauf l'Hôtel-de-Ville<br />

».<br />

Une servante troquait ses services<br />

contre l'assurance d'une chambre et<br />

1e la nourriture.<br />

Deux lapis-lazuli et un collier de<br />

corail donnèrent droit à trois choux,<br />

deux paniers de pommes et un poulet.<br />

Un petit tas de bûches valut une livre<br />

de beurre, une belle paire de galoches<br />

d'hiver fourrées, une oie, etc.<br />

L'un des échanges les plus compliqués<br />

fut celui que réussit à mener à<br />

bien l'un des architectes du bourg :<br />

Il vint au marché avec une belle pelisse:<br />

un ouvrier agricole lui en offrit<br />

quatre journées de travail.<br />

L'architecte accepta mais revendit<br />

aussitôt huit heures du travail promis<br />

à une fermière des environs moyennant<br />

cinq grands bocaux de fruits de<br />

choix.<br />

Puis il négocia ^es trois dernières<br />

iournées avec un marchand de bois et<br />

les céda pour une provision de bûches.<br />

L'agitation antisémite<br />

en Autriche<br />

LES NAZIS RECIDIVENT «<br />

Vienne, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Le dimanche « doré », ainsi que l'on<br />

appelle à Vienne le dernier dimanche<br />

avant Noël, est le jour pendant lequel<br />

les magasins restent, ouverts.<br />

Quelques émissaires spéciaux des nazis<br />

de Vienne, qui depuis des semaines<br />

lancent la parole d'acheter à l'occasion<br />

des jours de la grande fête chrétienne<br />

des marchandises chrétiennes<br />

chez des commerçants chrétiens, sa<br />

sont introduits dans la maison Gerngross<br />

le plus grand bazar de la ville<br />

où se trouvaient un nombre considérable<br />

d'acheteurs et de visiteurs et ils<br />

firent exploser des bombes asphyxiantes<br />

et lacrymogènes.<br />

Une énorme panique s'empara du<br />

public qui crut tout d'abord à un incendie.<br />

Les femmes et les enfants se<br />

précipitèrent vers toutes les issues. Le<br />

même sort attendait quelques autres<br />

magasins. La police fut obligée d'intervenir.<br />

Deux personnes suspectes furent arrêtées.<br />

50 personnes sont restées à la<br />

disposition de la justice.<br />

Dans le Braunhaus, ie quartier général<br />

des Hitlériens autrichiens, une perquisition<br />

rapide a été faite ainsi que<br />

dans les appartements privés des chefs<br />

nazis connus.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat et le préfet<br />

de police annoncent que les mesures<br />

les plus sévères seront prises a fin<br />

d'assurer la sécurité des commerçants.<br />

Une perquisition opérée par la police<br />

à la Maison Brune, siège du parti<br />

nationalsocialiste d'Autriche, a "la* suite<br />

de l'attentat aux gaz lacrymogènes<br />

dirigé contre un grand magasin rte<br />

Vienne a dure toute la nuit et se poursuit<br />

encore<br />

Poétique Italienne<br />

M. MUSSOLINI<br />

ET L'ORGANISATION ÉCONOMIQUE<br />

Rome, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Du baicon de la mairie de Littona,-<br />

la ville construite sur les ancien^ nia-<br />

Marais Pontins et que M. Mussolini a<br />

inaugurée hier, le duce a harangué Ja<br />

population.<br />

« Aujourd'hui, dit-il. est ungrand jour<br />

pouc la revo-luticn fasciste. Après vingt,<br />

cinq siècles. nous avons complété un<br />

plan qui avait étonné les générations<br />

italiennes La terre est toujours conquise<br />

par la force et par la guerre<br />

mais je préfère de beaucoup nodé<br />

conquête actuelle sur des anciens ma-<br />

rats. On'on nous laisse travailler en<br />

paix, dan? la joie et ie bonhecr de<br />

façon à ce que non$ puissions nous<br />

appliquer a la tâche que nous nous<br />

sommes fixée -<br />

M Mussolihi a promis que, dès 193g<br />

deux nouvelles communes<br />

abriter<br />

pouvant<br />

chacune cinq mille familî<br />

seront construites fur un<br />

nouveau<br />

noiOt des Marais Pontins.,<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE 1032<br />

Le cabinet<br />

Paul<br />

FAITS D<br />

Répartition politique<br />

Au point de vue du dosage politique,<br />

le cabinet Paul-Boncour se repartit, de<br />

la manière suivante .<br />

POUR LES DÉPUTÉ-<br />

Groupé radical-socialiste<br />

: Quinze. Ce<br />

sont Chautemps, Daladier, Georges<br />

Bonnet. Dalimier. Julien Durand.<br />

Queuille, Léon Meyer, Miellei, Cot,<br />

Mistler,<br />

l>ucos Jauberî. de Tcssan, Bernier<br />

et Marcombes<br />

Gauche radicale Trois. MM. Laurel'-<br />

Bynac. Daniéiou et Candace.<br />

Parti sccia'iste français<br />

: Deux. MM<br />

Painievè et de Monzie.<br />

lîépuhlirain d-; gauche : Un. M. Geoi<br />

ges Le v su es<br />

Gauche indépendante<br />

• Un. Patenôtre<br />

N'appartenant à aucun groupa<br />

: Un.<br />

M. Frot<br />

POJR LES :ÉNATEUES<br />

Gauchi démocratique radicale et ra<br />

dicals socialiste : Trois Ce sont : MM<br />

Abel Gardev<br />

Albert Sarraut et Israël<br />

Vnion républicaine : Un. Henry Cbé<br />

ron N'appartenant à aucun groupe<br />

. Un<br />

Paul-Boncour.<br />

Quant à leurs professions, les non<br />

veaux titulaires se classent ainsi :<br />

Douze avocats<br />

: Paul-Boncour. Gai<br />

ley. Chanterons, Chéron.<br />

rie Monzie.<br />

Dalimier. Durand Laurent Eynac. Frot<br />

VJiellet<br />

La Chambre et Dernier;<br />

Six universitaires<br />

: l.ev«ues. Sarraut<br />

Daniéiou. Israël et rte Tessan.<br />

Deux médecins<br />

: Guenille. Marr.orrbe»<br />

Un ingénieur agronome<br />

Jaubert.<br />

Un réfcr-iant<br />

: Léon Meyer<br />

Un maître dés requêtes<br />

: Georges Bon<br />

net Un directeur de journaux : Pa'enôtrB<br />

A'outons qu'un ministre<br />

appartien'<br />

\ l'institut Pain levé<br />

LA TRANSMISSION DES POUVOIRS<br />

Paris. 1!) <strong>décembre</strong>.<br />

M Pau! r.tiqeotir a probablement vécu<br />

ce matin les seules heures heureuses<br />

de sa<br />

Lai cièra


MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE l'J32<br />

i Dernières Nouvelles<br />

portives<br />

lt Cabinet Paul-Boncour<br />

ES QUESTIONS QUE SUBIRA<br />

jëUUI<br />

PROCHAIN<br />

M. PAUL-BONCOUR<br />

Paris. <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />

. nouveau ministère dans la-reuh<br />

uWil a tenue, hier après-midi, a<br />

'"•"'le tour des questions qui pourront<br />

fan é tre posées jeudi, lorsqu'il se p/e-<br />

KiTra devant la Chambre et s'est<br />

^occupé spécialement du problème h-<br />

communiqué nous révèle que<br />

M<br />

Aeron nommeministère<br />

des<br />

iu réforme de la comptabilité publique,<br />

i0 n est pas cela qui nous intéresse tt<br />

l'es 1 pas cela non plus que lui ont<br />

ses collègues. C'est son plan<br />

Ce<br />

ra un secrétaire générai<br />

finances et fera hâter<br />

l'état-major particulier du ministre :<br />

MM. lu commissaire en chef de i"<br />

classe (le La Monneraye, le capitaine<br />

de corvjtta Matzin,<br />

lg capitaine de<br />

corvette Deramond, le médecin principal<br />

Lapierre, le capitaine de corvette<br />

Seyeux,<br />

l'ingénieur mécanicien<br />

de 1" classe Jaine,<br />

le lieutenant de<br />

vaisseau Jouanin.<br />

en<br />

rf4<br />

f "Redressement budgétaire que nous<br />

înudrions connaître.<br />

v . père Gaspard qui s était tant vanindûment<br />

d'ailleurs, d'avoir amassé<br />

X Lneut milliards dans les coftres de<br />

Trésorerie est-il, oui ou non. capad'en<br />

retrouver douze pour combler<br />

,1 déficit de 1933 ?<br />

/( ne comblera rien du tout en janvl<br />

pris d'. court, il demande simplement<br />

M , r Chambres le vote d'un douzième<br />

ZtvUolre<br />

« nu ». un douzième du budvl,<br />

A <strong>1932</strong> sans aucune ressource noufJtte<br />

Et pour avoir quelques disponi,<br />

l<br />

té< ds Trésorerie, il réclamera, d'ici<br />

Via Saint-Sylvestre trois milliards de<br />

hnnt du Trésor. Hais après ?<br />

" % socialistes se vantent d'avoir ob-<br />

««H de M- Paul-Boncour une renonciaî?„„<br />

formelle aux projets Germain Marpalmade.<br />

Que mettre à la place<br />

u paul-Boncour et. M Chéron songe<br />

Vtient varatt-il. à ressusciter sous une<br />

Zrmule nouvelle et plus large, la contribution<br />

volontaire et la taxe civique<br />

imaginées par M. Raoul Peret en 1926.<br />

seulement<br />

la contribution volontaire<br />

.Irait cette fois<br />

« obligatoire ». On intimerait<br />

a toutes les catégories de contribuables<br />

(comme si ce n'était déjà<br />

ta i,i) vn prélèvement semblable à celui<br />

que l'on voulait taire subir aux fonctionnaires.<br />

, ,<br />

11 est un autre déficit dont U faudra<br />

^occuper<br />

: celui des chemins de fer.<br />

mus avons souligné déjà que M. Daladier<br />

se déchargerait maintenant du soin<br />

ie résoudre le problème<br />

M. Georges<br />

Bonnet n'échappera pas. jeudi, à l obligation<br />

de dire comment il entend s en<br />

Et les dettes<br />

? Le vœu des ministres<br />

serait évidemment de n'en point Parler<br />

dJ donner à entendre qu'il vaut<br />

nieux laisser la question en sommeil,<br />

^en tenir aux discrètes conversations<br />

des diplomates. Malheureusement, il a<br />

sauté aux yeux des parlementaires, dès<br />

qu'ils ont examiné la liste du cabinet,<br />

que tous les nouveaux membres du cabinet<br />

avaient été pris, comme par hasard<br />

parmi ceux qui avaient voté le<br />

paiement immédiat. Il faudra donc s'expliquer<br />

là-dessus, jettdi.<br />

Le vote final ? Peut-être sans danger,<br />

parce que nous sommes à la veille des<br />

vacances Mais en janvier, les choses,<br />

tovt le monde en convient, se régleront<br />

moins facilement.<br />

UNE DÉCLARATION<br />

DE M. PAUL-BONCOUR<br />

Paris, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Avant l'ouverture du conseil de cabinet,<br />

tous les ministres, réunis devant<br />

l'objectif et le micro des<br />

« Actualités<br />

parlantes », se sont complaisamment<br />

soumis, dans la cour du ministère de<br />

la guerre, aux exigences des opéra-<br />

M. Paul-Boncour a fait des déclarations<br />

dont le vague et la généralité ne<br />

sont pas faits pour apaiser les inquiétudes<br />

suscitées par son avènement au<br />

pouvoir.<br />

« La composition du ministère, a-t-il<br />

dit, indique notre volonté de méthode<br />

et de continuité. Et ce n'est pas seulement<br />

par un hommage légitime à l'œuvre<br />

du président Herriot, c'est aussi<br />

parce que la continuité est une condition<br />

essenielle de notre action.<br />

« C'est une politique de paix et d'organisation<br />

de la démocratie, une politique<br />

de redressement financier. Et. lai<br />

présence parmi nous de M. Chéron vous<br />

prouve assez notre désir de sincérité à<br />

l'égard du pavs, afin que, connaissant<br />

bien la situation, il collabore avec nous<br />

à toutes les mesures qui s'imposent. »<br />

Une première réunion<br />

Paris, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

A l'issue du Conseil de Cabinet qui<br />

s'est réuni au ministère de la Guerre,<br />

suus la présidence de M. Paul-Boncour.<br />

le communiqué suivant a été publié :<br />

U DECLARATION PRESIDENTIELLE<br />

Le président du Conseil a exposé à<br />

•es collègues les méthodes de travail<br />

qui doivent présider à leurs réunions<br />

e t a i'activite du gouvernement.<br />

M. Raui-Boncour a indiqué les idées<br />

essentielles qu'il a proposé d'insérer<br />

ûans la déclaration ministérielle. Celleci,<br />

lorsqu'il en aura achevé la rédaction,<br />

sera lue à un prochain Conseil<br />

0e Cabinet qui se tiendra mercredi<br />

prochain à 16 heures, au ministère des<br />

Al 'aire$ Etrangères et définitivement<br />

Arrêtée en Conseil des ministres jeudi<br />

'iitin a l'Elysée.<br />

LES PROJETS<br />

DU MINISTRE DES FINANCES<br />

r M. Henry Chéron a fait connaître au<br />

conseil, qu'il se proposait de déléguer<br />

L'IMPRESSION AUX ETATS-UNIS<br />

Washington, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Quelle politique le nouveau cabinet<br />

décidera au sujet des dettes est la seule<br />

question intéressant l'opinion.<br />

Les journaux pensent généralement<br />

que M. P Boncour suivra Ja même politique<br />

que M. Herriot.<br />

Le He r ald Tribune écrit :<br />

« Le ministère promet de ne rien<br />

changer aux points de vue intérieur et<br />

extérieur.<br />

On pense qu'il pourra notamment au<br />

sujet des dettes continuer la même politique<br />

que M. Herriot, sauf qu'elle sera<br />

probablement moins courageuse ».<br />

Le New-York Times écrit :<br />

« Il est remarquable qu'aucun membre<br />

du nouveau cabinet n'a voté contre<br />

le paiement des dettes ».<br />

COMMENTAIRES ANGLAIS<br />

Londres, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />

Les journaux<br />

anglais se montrent<br />

assez sobres de commentaires au sujet<br />

de la constitution du nouveau gouvernement<br />

français.<br />

L'Evening Standard<br />

écrit à ce propos<br />

:<br />

« M. Paul-Boncour a un gros avantage<br />

sur son prédécesseur<br />

: étant sénateur,<br />

il n'a pas été appelé à voter<br />

pour ou contre ie paiement de la dette<br />

française envers les Etats-Unis. »<br />

Ce journal ajoute que si quelqu'un<br />

peut réaliser ie miracle d'équilibrer<br />

le budget, c'est bien M. Chéron.<br />

L'IMPRESSION EN ALLEMAGNE<br />

Berlin, 19 <strong>décembre</strong>.<br />

Dans son ensemble, la presse accueille<br />

sans joie l'arrivée au pouvoir<br />

de M. Paul-Boncour. Elle aurait sans<br />

doute préféré un cabinet Léon Blum.<br />

L'Allemagne, qui ne s'intéresse qu'in-<br />

:es inondations<br />

continuent<br />

DANS LE ROUSSILLON<br />

Perpignan, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />

la pluie s'est arrêtée de tomber tendant<br />

la nuit de dimanche à lundi eu<br />

Roussiiion.<br />

Cette accalmie ne fut que de csirte<br />

durée.<br />

Dès l'aube une averse diluvienne et<br />

qui plus ou moins<br />

violente n'a pas<br />

cessé de la journée, venait à nouveau<br />

rendre critique la situation d'ensemble<br />

et anéantir les travaux rapidement entrepris<br />

pendant la trêve nocturne.<br />

Cette interruption de quelques heures<br />

n'a donc permis en fait<br />

que de faire<br />

un premier bilan des dégâts causés par<br />

les eaux et par les éboulements et<br />

affaissements de terrains<br />

consécutifs<br />

aux pluies.<br />

Dans la vallée de Tarroxes, six villages<br />

sont privés de tout soutien<br />

: le magnifique<br />

réseau de canaux d'arrossage<br />

a été comblé par les sables et les rochers.<br />

Un pont a été emporté à Daldegas. A<br />

Amélie-les-Bains, une rue en bordure<br />

du Mondoni a été littéralement balayée;<br />

un mur de soutènement des<br />

plantations d'arbres, des baraquements<br />

divers ont disparu.<br />

A Torreilles on a pu délivrer une<br />

femme et trois enfants qui depuis trois<br />

jours vivaient perchés sur une table.<br />

DANS LA VALLEE DE L'AUDE<br />

La situation n'est pas meilleure dans<br />

la vallée de l'Aude. La cote de ce neuve<br />

se maintien '.toujours à 4 m. 48. Le<br />

niveau des inor dations dans les plaines<br />

de la rive gauche est en crue de<br />

0 m. <strong>20</strong>. Les brèches que la crue a faites<br />

dans les digues fournissent encore<br />

un débit énorme, c'est dire la situation<br />

critique des immeubles campagnards,<br />

submergés jusqu'au premier étage. Sur<br />

la voie ferrée du Midi, l'eau affleure<br />

les rails.<br />

Dans ia matinée, les trains ont circulé<br />

encore au ralenti. On s'attend à<br />

un arr.t complet de la circulation. Un<br />

orage d'une rare violcice s'est abattu<br />

sur la région de Carcassonne. et en particulier<br />

sur ie village de Portel, dont<br />

toutes les maisons ont été envahies par<br />

les eaux de la Berre. En pleine rvut,<br />

les habitants ont dû quitter en toute<br />

la QuesHou des Dette<br />

POUR UNE FOIS, M. LLOYD GEORGE i néanmoins, dans des moments de dépression<br />

prononcée, certaines nations<br />

APPROUVE<br />

LA FRANCE<br />

Londres,<br />

i Mgr Marielan, eveque d'Agathopolis,<br />

en résidence à Annecy, est gravement<br />

malade. .<br />

m—* An hameau de Chazal-Mar'jn,<br />

Mme Marie laffuel. 38 ans, a été assommée<br />

ci coups de gourdin dans sa<br />

maison. Le vol parait être le mobile du<br />

crime.<br />

— Il ne faut pas exagérer son importance,<br />

dit-il, par rapport aux autres<br />

forces économiques mondiales :<br />

Cadeaux de Noël<br />

C'est à l'IDEAL que vous choisirez vos cadeaux. Sacs<br />

à main, 'Articles de voyage, Stylos, Bijoux Jantaisie,<br />

Parfums, Articles de fumeurs, retiendront votre al- 1<br />

t"ntion par leur cachet d'élégance.<br />

A ; Ll DE ..<br />

S'* fcfi^îxcm^bilité. UmLtée Capital 700 OOOf><br />

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE <strong>1932</strong><br />

JCVRNÊE<br />

OU <strong>20</strong> : ÊC-MBRE <strong>1932</strong><br />

Saint du jour<br />

. Saint (jaëtan.<br />

Prié à souhaiter : Saint Thomas.<br />

» > A 17 n. : Au CapVole<br />

>ur la municipalité de M.<br />

Moniagné,<br />

m entier prix de Home<br />

«•—> <strong>20</strong> h. 30, 'théâtre du Capilole :<br />

La Tcsca (ballet du Prophète).<br />

Nouvelles Religieuses<br />

MESSE DE MINUIT A LA CATHE-<br />

DRALE.<br />

— L'Union Symphonique et la<br />

Chorale Saint-Etienne exécuteront, à la<br />

cathédrale, dans la nuit de samedi à dimanche,<br />

la « Messe solennelle ». pour<br />

chœurs et orchestre, du réputé compositeur<br />

M. I abbé Henry Rey. ainsi qu'une<br />

Réception' œuvre d'ensemble de Charles Gounod.<br />

- ( Cette splendide audition sera dirigée<br />

La Saiote-Cécile<br />

par M. le chanoine Massot, l'éminent<br />

organiste de la cathédrale Saint-<br />

Etienne.<br />

ORPHÉON<br />

DE SASMT-CVFRIEU<br />

ï." Ecole galiniste et l'Orphéon de<br />

Sacit-cypnen ont fêté hier la Sainte-<br />

Cécile avec le cérémonial accoutumé.<br />

A 10 h. 30, avait lieu d'abord ie<br />

traditionnel concert en l'église du<br />

Sacr é-Cœur de la Patte-d'Oie. L Orphéon<br />

réussit d'abord une merveilleuse<br />

interprétation du « Gloria »,<br />

de Gounod, et de<br />

Cœcilia n, de de<br />

ÎVos. Le groupe instrumental et vocal<br />

de l'Ecole, dirigé par Mlle Mordon,<br />

interpréta magistralement ie<br />

« Chant d'automne », de Mendelsjsohn.<br />

Ce fut, ensuite aux élèves de<br />

l'Ecole galiniste de se livrer à une<br />

très belle exécution d'un vieux Noël.<br />

EiifiB, M. Duffault, premier ténor de<br />

l'Opéra de Paris et du Métropolitan-<br />

Opéra de New York, se fit entendre<br />

idans un très bel c Ave Maria ».<br />

A la sortie de l'église, la Société se<br />

îorm.ait en cortège et, avec la clique,<br />

bannière en tête, défilait dans les<br />

grandes artères de Saint-Cyprien.<br />

Un apéritif d'honneur tut alors serivi<br />

'. tous les membres de la Société,<br />

au siège ; puis les sociétaires prirent<br />

place devant l'objectif d'un maître |<br />

photographe de Casseiardit, M. Be- '<br />

del, qui fixa sur la plaque le souvejnir<br />

de cette agréable journée.<br />

, X midi et demie, un banquet réunissait<br />

les sociétaires et leurs invités<br />

dans les salons<br />

du restaurant<br />

jBellegarde,<br />

allées Charies-de-Fitte.<br />

jLe menu<br />

fut excellent, suivant la<br />

ieoutume.<br />

i<br />

A la table d'honneur avaient pris<br />

jplace MM, Massio, directeur de la<br />

Société ; Laffont, président ; Camfoôuliye,<br />

vice-président ; Renvasé, secrétaire<br />

; Casteila et Larguillare, trésoriers.<br />

'A l'heure des toasts, personne ne<br />

iprit la parole, si ce n'est M, Laffont<br />

"pour remercier les personnalités présentes,<br />

demander la création d'une<br />

Svaste saile de réunion pour l'Orphéon<br />

et encourager les membres de<br />

la Société qu'il préside.<br />

Et aussitôt, on passa aux chan<br />

(sons. Citons, parmi les brillants artistes<br />

de cette phalange, qui se distinguèrent,<br />

M. Laffont, dans une de<br />

Ises créations sur l'air du « Pendu »,<br />

de Mac Nab, M. Fabre, dans le<br />

'd Mendiant », M. Duffault, dans un<br />

ïtie de Paillasse ; MM. Mailleiuot et<br />

Casson, dans des chansons patoises.<br />

MM, Casteila, Salvat, Bosc, Bourgeois.<br />

Nous n'aurions garde d'oublier<br />

Mlle Làguilhire, très applaudie dans<br />

deux morceaux très fins, et noire ex.<br />

çelienf confrère Victor Mire, dans des<br />

chansons montmartroises.<br />

A 21 heures, un bal offert aux<br />

toar jbres h' notaires et à leurs familles<br />

clôturait cette excellente journée,<br />

d<br />

*"1* on gardera un très bon souvenir.<br />

— G. P.<br />

Assurances Sociales<br />

CONCOURS TOUR L'E?,'PLOI<br />

D'INSPECTEUR STAGIAIRE<br />

Un concours pour l'emploi d'inspecteur<br />

stagiaire des services départementaux<br />

des Assurances<br />

daies est<br />

ouvert au ministère du Travail.<br />

Les épreuves écrites auront lieu au<br />

chpf-lieu ri . départements choisis<br />

comme centre d'examen. Elles commenceront<br />

ie 6 février <strong>1932</strong>.<br />

Pourront y prîmd.e part<br />

1° Toute personne du sexe masculin,<br />

;ustifiant de la qualité de Français,<br />

âgée de 21 r.ns<br />

u moins et 33 ans au<br />

plu- au 1" janvier 1933. .ctte limite<br />

étant reculée de ia durée du temps<br />

passé sous les drapeaux et de la durée<br />

des services valables pour la<br />

etraite<br />

accomplis par les candidats dans une<br />

administration publique.<br />

2°) Les fonctionnaires, les employés<br />

i administration, les agents des services<br />

départementaux des Assurances<br />

sociales, comptant au moins un an de<br />

presenee dans l'une ou l'autre de ces<br />

qualités.<br />

3°; les agents des caisses d'Assurances<br />

sociales remplissant depuis un an au<br />

moins. dah„ ces caisses, des fonctions<br />

de contrôle.<br />

Les demandes d admission au concours<br />

seront formées avant le 8 janvier<br />

1933.<br />

Pour tous «renseignements complémentaires,<br />

s'adresser au Service Départemental<br />

des Af-urances sociales. 3,<br />

rue du Poids de l'Huile, à Toulouse.<br />

Le Noël<br />

des Enianis ctts Taudis<br />

L'Œuvre des Taudis, filiale de la<br />

Paix Sociale, fait un pressant appel<br />

à la générosité des Toulousains et leurdemande<br />

de penser aux pauvres petits<br />

enfants et aux vieillards qui souffrent<br />

le froid et ia faim dans ces lieux<br />

maudits sans air, sans lumière et<br />

sans joie qu'on appelle les taudis.<br />

L'Œuvre des Taudis<br />

demande aux<br />

riches quelques billets bleus ou violets,<br />

aux moins<br />

fortunés de pauvres<br />

petites pièces blanches d'argent ou<br />

de nickel.<br />

Avec les sommes qui leur seront envoyées,<br />

l'Œuvre des Taudis achètera<br />

des lainages, des couvertures, des vêtements<br />

et des jouets. On peut également<br />

adresser des dons en nature<br />

(lainages, couvertures, vêtements, articles<br />

de literie, jouets).<br />

La distribution des secours en espèces<br />

et en nature sera faite par les<br />

soins de Mme Saint-Raymond,<br />

présidente<br />

de l'Œuvre des Taudis,<br />

Tous les envois doivent être adressés<br />

au siège de l'Œuvre des Taudis,<br />

bureaux de la Paix Sociale, 64, rue<br />

de la Pomme, Toulouse.<br />

C'?UTE SUR LA VOIE PUBLIQUE<br />

Le 17 courant, a 17 heures. Mne Françoise<br />

Cazuanru,<br />

»4 ans. qui circulait<br />

rue Lapevruuse,<br />

jgi tombée sur la<br />

chaussée par suite d un faux pas. Après<br />

ave<br />

absorbé un cordial à la pharmacie<br />

du Soieil, elle a,.été tiansportée â<br />

son domicile à l'aide de l'ambulance<br />

municipale.<br />

ANTIQUITÉS vendues au-dessous du<br />

prix d'achat, G-ély, 31. rue BoUibcnne.<br />

BLANCHISSERIE DES RECOLLETS,<br />

35, rue des Récollets. Tel. 27-95. Service<br />

régulier a domicile pour linge de<br />

famille : draps, 1,50 : servieties, u,.n>.<br />

Service rapide et prtx spéciaux pour<br />

hôteliers, meublés et coiffeurs.<br />

FÊTEZ NOËL. CREDO, art. relig..<br />

?9. r. Languedoc (lace C. Epargne).<br />

Ecole des Beaux-Arts<br />

LE PREMIER GRAND PRIX DE ROME<br />

Après certaines heures difficiles, inhérentes<br />

à la période transitoire d'après-guerre,<br />

une période meilleure semble<br />

S'ouvrir pour l'Ecole des Beaux-<br />

Arts.<br />

Les anciens élèves qui continuent<br />

leurs études à Paris, paraissent iu«ttre<br />

toute leur bonne volonté à rechercher<br />

les bonnes traditions Us tiennent, c'est<br />

certain, a affirmer leurs bonnes relations<br />

avec l'Ecole de Toulouse et à<br />

créer un mouvement profitable entre les<br />

jeunes et les aînés. La municipalité,<br />

suivant les suggestions de M. Julien,<br />

adjoint délégué aux Beaux-Arts, s'intéresse<br />

a ce mouvement qu'elle tient à<br />

intensifier le plus largement possible.<br />

Aussi, mardi <strong>20</strong> courant, à<br />

17 heures,<br />

elle recevra comme il convient, à la<br />

saile des Illustres, is jeune lauréat du<br />

premier grand prix de Rome, section<br />

architecture <strong>1932</strong>, Camille Montagné<br />

qui était encore, il y a bien peu de<br />

temps, élève de son école.<br />

Elle fêtera en même temps tous les<br />

succès les plus récents de ses anciens :<br />

La croix de chevalier de la Légion<br />

d'honneur de Carlo Sarrabezolles ; 1 admission<br />

à la Villa Velazquez de Madrid<br />

de Gabriel Largeteau, lauréat de l'Institut<br />

: les médailles d'argent de Mlle<br />

Hélène Rivière, de Raoul Bergougnau<br />

et de Jean Ga'yral<br />

-, le prix du Salon<br />

André Regagnon et sa médaille d'or ; le<br />

L'Arbre de Ncël<br />

DU<br />

COMITÉ NATIONAL<br />

DE L'ENFANCE<br />

Conformément à la tradition, c'est le<br />

dimanahe avant la fête que la section<br />

de la Haute-Garonne du Comité National<br />

de l'Enfance a donné son vingt-neuvième<br />

arbre de Noël, dans les locaux<br />

de l'Institut de Puériculture au Jardin<br />

des Plantes.<br />

Après avoir communiqué les regrets<br />

-qu'avaient bien voulu exprimer M<br />

ie<br />

général Linard, commandant de la 17=<br />

région, et M. l'adjoint Hyon. le dévoué<br />

protecteur des œuvres sociales au Conseil<br />

municipal, les dames patronn-esses<br />

et les élèves de l'Institut ont distribué<br />

aux mamans et à leurs enfants conseillés<br />

pendant l'année les vêtements confectionnés<br />

par elles et des ionets<br />

Anrès un plantureux goûter dû à la<br />

se S euse collaboration du Bureau dé<br />

Bienfaisance, la cérémonie s'est termii/-<br />

nar une tombola et le défilé devant<br />

l'arbre annuel chacun


Ce deuxième concert, qui débutait par<br />

la toujours belle et émouvante Symphonie<br />

en ré mineur de César Franck, s'est<br />

terminé dans le Joyeux tumulte de l'Ouverture<br />

du Carnaval Romain de Berlioz.<br />

11 va sans dire que notre orchestre et<br />

son chef ont fait montre, dans l'exécution<br />

de tout ce programme, de leur maîtrise<br />

coutumière, que nous n'en sommes<br />

plus à louaoger. et Qui place leur<br />

phalange au rang des meilleurs groupements<br />

symphoniques.<br />

AVIS DE DECES<br />

REMERCIEMENTS<br />

MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE <strong>1932</strong><br />

PARAMOUNT. — Spectacle perma,<br />

nent a partir de f* heures et soirée, à<br />

21 heures : L'Homme que r« tué,<br />

TRIANON. — A 15 h. et à 21 heures :<br />

Conduises-mot, Uaaamt,<br />

G AU MONT-PAL ACE, — A 15 et 21 h.<br />

Le Billet de Logement et Attractions,<br />

Dans la Région<br />

AX LES-THERMES<br />

FORMIDABLE!<br />

La Foule hurle!<br />

Des courses d'automobiles pas-<br />

, sionnantes. Des accidents<br />

effroyables qui vous feront frémir<br />

JEAN<br />

GABIN<br />

HÉLÈNE PERDRIÈRE . FRANK O'NEILL<br />

.. SERJIUS<br />

MATINEE à 1S h. (Balcon : 5 fr.)<br />

SOIREE à 21 h. Location gratuite.<br />

ROYAL-PAT HE. — A 15 il. et à 21<br />

Un Homme tans nom.<br />

OLYMPIA. - Soirée, à <strong>20</strong> h,<br />

La Belle Aventure.<br />

COSMOORAPH. — Ce soir, a 9 hs :<br />

Cofiroifise et deux comiques.<br />

G AL LIA-PAL A CE. — AU Ii. 15, a<br />

18 h 10 en soirée s 21 Heures : Uatn'ielU<br />

Mtoucne.<br />

et toujours en baisse, les œufs se sont vendus<br />

8 fr. la douzaine.<br />

De bonne heure, le marché aux oies grasses<br />

était au complet, la circulation y était<br />

difficile, et avant midi tout était vendu au<br />

prix de 14 fr. le kilo.<br />

Grande baisse au marché aux fruits, apportés<br />

en grande quantité.<br />

LUCHON<br />

Le 7 novembre dernier, vers 18 heu-i<br />

res, le nommé E. J, B.. de Toulouse, |<br />

heurta avec son automobile la voiture<br />

attelée de deux chevaux appartenant à<br />

M Peyras. du Fousseret. Ce dernier se<br />

portant, partie civile. E J. B. s'entend<br />

condamner & 25 francs d'amende avec<br />

sursis pour blessures involontaire» a<br />

diverses personnes et a 5.000 francs de<br />

dommages envers la partie civile.<br />

Abus de confiance — Le sieur S. T.,<br />

de Toulouse, est poursuivi pour abus<br />

de confiance et vol. On lui avait confié<br />

la matière pour faire soixante-douze<br />

douzaines de paires de bas. Non seulement<br />

il n'a pas rendu compte de cette<br />

marchandise, mais étant pénétré par effraction<br />

dans le bureau, enleva certains<br />

registres au gérant. Le tribunal condamne<br />

S T. par défaut à. trois mots<br />

d'emprisonnement, aux dépens et a, dédommager<br />

la partie civile de ce qu'il<br />

lui a pris.<br />

Blessures Involontaires — Près du<br />

boflj de la Grolx-Falgarde. le nomme<br />

J., 34 ans. de Toulouse, ne se contente<br />

pas de faire avec sa moto des<br />

blessures à un paisible piéton, mais il<br />

donne un faux nom<br />

Cela lui vaut aujourd'uul d'être condamna<br />

par défaut à huit Jour» d'emprisonnement<br />

et à 5 francs d'amende pour<br />

la contravention.<br />

Escroquerie. — La bêtise humaine ou<br />

la passion du luxe, dit-on, n'ont point<br />

de bornes Malgré les efforts de la presse<br />

pour signaler les nombreux cas d'escroquerie<br />

il se trouve toujours des<br />

t pigeons t pour se laisser plumer; c'est<br />

ce qui est arrivé au sieur A., sujet italien<br />

qui s'est laissé extorquer une somme<br />

'd'environ 1.500 francs par la nommée<br />

A. J A., épouse R.. de Toulouse.<br />

Comme la prévenue nft se présente<br />

pas, le tribunal la condamne par de<br />

faut à trois mois d'emprisonnement.<br />

Pénible aooldent. — Voir en<br />

Divers >,<br />

BAZIEGE<br />

Faits<br />

RIVEL<br />

Liste électorale de la Chambre de Métiers.<br />

— Le maire informe ses administrés<br />

qu'il est procédé, du 12 au 31 <strong>décembre</strong><br />

<strong>1932</strong> inclus, à l'Etablissement, de su première<br />

liste électorale de la Chambre de Métiers de<br />

la Haute-Garonne.<br />

Les électeurs et «s électrlces susceptibles<br />

d'être inscrits sur cette liste sont invités k<br />

se présenter au secrétariat de la marne pour<br />

demander leur inscription.<br />

Sont électeurs ou électrlces ï Les Maîtres<br />

artisans et les artisans compagnons défiais<br />

t l'article premier de ia lot du 28 Juillet<br />

1925 portant création de Chambre de Métiers.<br />

Un arrêté de M. le Préfet de la Haute-Garonne<br />

en date du 22 novembre 1532 oui fixe<br />

les conditions requises pour l'inscription sur<br />

la liste de la Chambre des Métiers est dépost<br />

a ia. mairie ou les Intéressés pourront<br />

en prendre connaissance.<br />

Football. — Décidément nu* guigne noire<br />

s'acharne sur notre vallant club. Après la<br />

défaite de Cazères, voici le désastre de Salnt-<br />

Gaudens t et la question se pose se savoir<br />

cette année, nous verrons au moins une<br />

fols l'équipe première évoluer au grand<br />

complet.<br />

Nous comprenons très bien que les dirigeants<br />

ne sont pour rien dans cet état de<br />

choses, mais comme nous disons plus haut<br />

est la guigne, la pâle guigne qui nous<br />

poursuit.<br />

Pour mémoire, dans le rayon des matches<br />

amicaux nos Joueurs fournissent des parties<br />

remarquables.<br />

Il n'en est pas de même des parties officielles.<br />

A Eevel, ça va pour le mieux et & l'exception<br />

de Cazères, en début de saison (ou<br />

'équipe de Revel n'était pas fin prête), tous<br />

les autres clubs, entr'autres Salnt-Gaudens,<br />

en sont revenus avec des buts à revendre,<br />

mais en déplacement mieux vaut ne pas Insister.<br />

Elh bien, soccers revêlols, il est temps que<br />

cette malechance disparaisse, et nous comptons<br />

que dimanche prochain, contre l'excellente<br />

équipe bordelaise du Stade, vous opériez<br />

le redressement qui s'impose à un club<br />

au passé si glorieux qu'est le vôtre.<br />

Quant à nous, supporters, notre devoir<br />

est de vous encourager et de vous soutenir<br />

dans les heures difficiles, et non de se<br />

désintéresser d'un «sport qui nous est cher.<br />

Listes électorale». — La révision des listes<br />

électorales va avoir lieu socs peu. Le maire<br />

invite toutes les personne» nouvebes dans<br />

Ja commune qui ne sont pas inscrites sur<br />

la liste électorale, à faire leur changement<br />

de résidence sans aucun retard. Le défaut<br />

Dernière Minute<br />

En Espagne<br />

L'AUTONOMIE 01 LA CATALOGNE<br />

Barcelone, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />

Le président Macla a communiqué<br />

hier soir aux journalistes la nouvelle<br />

que le nouveau Gouvernement de la<br />

Généralité de Catalogne venait d'êtro<br />

désigné par lui.<br />

Le* conseillers seront les mêmes sauf<br />

M Serra Y Moret. socialiste qui ne fait<br />

|Tlus partie du nouveau cabinet.<br />

Les commissaires de la Généralité A<br />

Gérone, Lerlda et'Tarragone resteront<br />

les mêmes, mais ils ne seront que les<br />

délégués du Gouvernement dans ces<br />

villes.<br />

M Macia, a dit ensuite que le nouveau<br />

Gouvernement présentera bientôt<br />

au Parlement le premier budget de la<br />

Catalogne autonome.<br />

LES INONDATIONS<br />

Téruel, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />

Par suite des pluies persistante»,<br />

le niveau de la rivière Guadalopa a<br />

mc.ité de 4 mètres en peu de temps.<br />

A Alcaniz, les turbines de l'usine<br />

électriques ont été complètement submergées<br />

et la ville est privée de lumière<br />

Un mur miné par les eaux S'est<br />

abattu, causant la mort d'une vieille<br />

femme qui se trouvait derrière.<br />

Dans le village de Santolea la situation<br />

est critique. Les habitants,<br />

désespérés par les inondations crul ont<br />

tout détruit, ne veulent même pas recevoir<br />

de secours. Plusieurs d'entre<br />

eux ont tenté de se jeter dans le barrage<br />

qui déborde.<br />

A Alfambre, la crue de la rivière<br />

Guadalabiar, a provoqué des inondations<br />

qui ont causé des dommages<br />

importants.<br />

Faits Divers<br />

Monsieur et Madame de C.U1LLE- Une décision de la Compagnie du<br />

Bi.ru' des ESSARss, leurs enfants et Midi. — L'arrêt à l'Hospitalet et à<br />

petits-eniants, Madame Henri te GUIL- Porté. — A ia suite d'une décision de<br />

Monsieur et Madame Noël LARC,<br />

LLBER1 des ESSAHS, ses enfants et<br />

née BLANC ; Monsieur u Madame<br />

la Compagnie du Midi de supprimer Nouvel horaire à la gare du Midi<br />

pe.lts-eufants , Madame G LIRA CD du<br />

Gustave RAYMOND, née LARC, et<br />

pour l'année 1933 l'arrêt des trains rapides<br />

à l'Hospitalet et de remplacer ments des trains à la gare du Midi,<br />

A partir du <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>, les mopve<br />

FALGA ses enfants et petits-enfants,<br />

leurs enfants Yvette et Guy ; Monsieur<br />

profondément tcuchès des nombreuses<br />

Jérôme 1DRAC ; les familles BLANC,<br />

cet arrêt par un arrêt à Porté, le Docteur<br />

Bonafous, maire d'Ax-les-Ther-<br />

Départ de Luchon : 6 h. 15 ; 7 h. 55<br />

sont aux heures suivantes.<br />

GARRIGUES, ROQUES ont ia douleur<br />

marques de sympathie qui leur ont été<br />

témoignées à l'occasion du ilécès de mes, avait attiré l'attention de M. le express ; 9 h. 35 chaque lundi et lendemain<br />

cie fête ; 11 h. 08 ; 14 h. 10<br />

de vous faire part de la perte cruelle<br />

MARIEE A UN MAHARADJAH<br />

Paul PELI8SIER.<br />

Directeur de la Compagnie du Midi sur<br />

qu'ils viennent d'éprouver en la personne<br />

de<br />

Madame Germaine<br />

le préjudice que portait cette décision 15 h. 47 ; 17 h. 41 ; 19 h. 27 express.<br />

Rome <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />

à l'industrie hôtelière <strong>régionale</strong>, et sur Arrivées à Luchon : 7 h. 37 express<br />

Le tribunal apprend de Naples que lé<br />

de GJ'.LLEBERT des L..SAP.S<br />

COURONNES MORTUAIRES D. Costes, Madame Veuve BLANC<br />

la défaveur qu'elle semblait jeter sur 8 h. 23 ; 9 h 30 ; 10 h. 35 ; 14 h. 07<br />

maharadjah de Bawa Al Pour Goding<br />

la Haute-Ariège qui ne semblait plus 16 h. 16 ; 18 h. 46 ; 19 h. 53 express<br />

Mohamed Kan se mariera très prochainement<br />

avec une manucure de Pola.<br />

35, rue de Rémusat. Choix à domicile<br />

Née Marie TAREES<br />

Eeiiffieuse des Darnes lierai ai i ices<br />

être digne de figurer au rang dus ré 22 h. 05 chaque samedi et veille dé<br />

gions de sports d'hiver.<br />

fêtes.<br />

Mlle, Blasta qu'il a connue à bord du<br />

TELEPHONE 3-13<br />

leur mère, belle-mère, grand-mère, et ne pouvant répondre individuellement,<br />

prient toutes les personnes qui<br />

La Compagnie du Midi ayant accueilli<br />

favorablement les suggestions trains offrant les plus grandes facili-<br />

dans l'Inde.<br />

D'autre part, à la, même date, des<br />

vapèur italien qui le ramenait d'Italie<br />

arrière-grand-mère, (belle-sœur, cousine<br />

et tante, pieusement dêcédée a se sont associées a leur douleur de<br />

du Docteur Bonafous, ainsi qu'en té tés, sont mis en service sur le Chemin<br />

La jeune fiancée qui se trouve<br />

Saint-Sulpice-sur-Lèze, le 15 <strong>décembre</strong> vouloir bien trouver, ici. l'expression<br />

moigne la lettre ci-dessous, les skieurs de fer à crémaillère de Siiperbagnères,<br />

actuellement en Italie a quitté son<br />

<strong>1932</strong>, munie des Sacrements de l'Eglise, de leurs sentiments émus.<br />

ariégeois et toulousains pourront désormais,<br />

selon leurs goûts, s'arrêter<br />

SAINT-BEAT<br />

joindra oans uelque temps le maha-<br />

fiancé à bord du vaisseau italien et re-<br />

AVIS DE DÉCÈS<br />

soit à l'Hospitalet, soit à Porté, pour se<br />

radjah dans l'Inde.<br />

livrer à leur sport favori.<br />

La foire de la Saint Thomas. — Cette<br />

Monsieur Paul COUSY ; Madame Monsieur P. ..lippe JAMON et Madame,<br />

née CHAVANOÎ" ; les familles JA- Midi ;<br />

l'année, se tiendra aujourd'hui mardi pas être Inscrits sur lesdites listes.<br />

Voici la lettre de la Compagnie du foire, l'une des plus importante de de cette formalité expose ses intéressés à ne<br />

Madame Xavier TRAZIT née BOUS- Paul COUSY, née RATEAU ; Messieurs<br />

QUET ; Monsieur le Docteur TRAZIT; Jacques et Jean COUSY ; les familles MON, CilAVANGN et DECEPTS. dans<br />

<strong>20</strong> <strong>décembre</strong> courant, et sera abondamment<br />

pourvue d'animaux domesti-<br />

« Paris, le 14 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>.<br />

Monsieur René TRAZIT; Madame Jean COUSY, RATEAU, BOISSIERES, BAY- l'impossibilité de répondre à t us les<br />

'« Monsieur le Maire,<br />

PECH née TRAZIT ; Monsieur Jean LE, Alliées et amies, ont la douleur de témoignages de sympathie qu'ils ont<br />

S Comme suite à notre lettre CM<br />

ques de toute, sorte et principalement<br />

Au Jour le Jour<br />

PECH, substitut du Procureur de la vous faire part de la perte cruelle reçus à l'occasion c'U décès de leur petit<br />

ange<br />

de porcs gras.<br />

« 2-4709 du 28 novembre dernier, j'ai<br />

République ; Madame Veuve BOST née qu'elles viennent d'éprouver en la personne<br />

de<br />

« l'honneur de vous fair savoir que<br />

SAINT-GAUDENS nouvelles Postales<br />

BOUSQUET ; les familles BOST et<br />

GRANAL ont la douleur de vous faire<br />

Marie-Henriette JAr :ti<br />

« après un nouvel examen et pour te-<br />

UN HOTELIER ROUBLARD<br />

« nir compte de la situation exposée<br />

Elections consulaires. — Le scrutin<br />

part de la perte cruelle qu'ils viennent<br />

d'éprouver en la personne de<br />

Madame Veuve Albine COUSY<br />

prient leurs amis et connaissances de « dans votre lettre du 16 novembre,<br />

de balottage pour le renouvellement ASSURANOES SOCIALES<br />

née BOISSIERES<br />

biC.r vouloir accepter leurs 'omerciements<br />

émus.<br />

« également la gare de l'Hospitalet-<br />

« nous avons décidé de faire desservir<br />

des membres du "Tribunal de commerce<br />

de l'arrondissement a eu lieu hier<br />

qui vient de fêter son 70 e anniversaire,<br />

Le grand écrivain Gerhard Hauptmann,<br />

ET FRANCHISE POSTALE<br />

Monsieur Alfred BOUSQUET<br />

leur mère, belle-mère, grand'mère,<br />

« près-1'Andorre par le train rapide<br />

dimanche. Voici les résultats pour le Le Journal Officiel du 4 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong> jouit, en Allemagne, d'une incontestable<br />

canton :<br />

a publié un arrêté du 24 novembre <strong>1932</strong> popularité.<br />

leur père, beau-père, grand'père, frère<br />

tante et cousine, pieusement décédée n<br />

« 3567, les dimanches et fêtes à partir<br />

Inscrits, 480 ; votants 157.<br />

de MM. les ministres des P.T.T. et du<br />

Salles Courbatier, Te 17 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>.<br />

« du 25 <strong>décembre</strong> courant et jusqu'à<br />

Un jour, l'autocar d'un hôtel voisin de<br />

et grand'oncla pieusement décédé a<br />

Ont obtenu ;<br />

Travail relatif à la circulation ou<br />

l'âge de 81 ans et vous prient d'assister<br />

à ses obsèques, qui auront heu le<br />

torwdsaeais et Avis da hmm<br />

Les obsèques ont eu lieu le 18 <strong>décembre</strong>,<br />

à Salles Courbatier, où l'inhuma-<br />

« dorre, arrivée : 7 h. 51).<br />

« nouvel avis (L'Hospitalet-près-l'An-<br />

Président pour un an, M. Louis franchise par la Poste des plis concernant<br />

le service des assurances socia-<br />

du jardin. Hauptmann écrivit aussitôt au<br />

sa propriété accrocha en passant l'enclos<br />

mercredi 21 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong> à 10 heures<br />

sur la paroisse Saint-Etienne.<br />

Juges titulaires pour deux ans, MM Alors qu'aux termes de l'arrêté du marks de dédommagement. Ne recevant<br />

tion a été faite dans le caveau de famille.<br />

« loir bien faire toute la publicité<br />

« Je vous serai très obligé de vou-<br />

Saint-Paul, industriel, ancien président<br />

155 voix.<br />

les.<br />

propriétaire de l'hôtel, réclamant 100<br />

« utile, concurremment avec la nôtre.<br />

François Bougues, industriel, ancien 14 juin 1930 les correspondances concernant<br />

l'exécution de la loi sur les<br />

pas de réponse, il envoya une seconde<br />

On se réunira a la maison mortuaire,<br />

12j rue des Jardins.<br />

« en vue d'ODtenir une meilleure fré<br />

Madame veuve Yves DQL'MENG, née<br />

juge, 154 voix<br />

« quentation que l'an dernier.<br />

: François Bacqué, négociant,<br />

juge suppléant sortant, 155 voix assurances sociales, adressées ou re-<br />

lettre sans obtenir de meilleur résultat, et,<br />

Monsieur et Madame Edouard de ALcsUliY ; Monsieur Jean DUUMENG,<br />

« Veuillez agréer, etc. <br />

MIREPOIX<br />

DE NOËL ET DE NOUVEL AN<br />

vé : dans les tribus sauvages, il est constant<br />

qu'accuser quelqu'un de manger cer-<br />

ver en la personne de<br />

ques FABRE, Madame, née ARNAULT,<br />

et leurs familles tiès touches des mur<br />

MURET<br />

L'Administration des P. T. T rappelle<br />

que pour les radiotélégrammes<br />

et leurs enfants- Monsieur Jean FAIques<br />

de sympathie qui leur ont été<br />

tains aliments constitue la plus grave<br />

La huitième merveille mirapicienne. Tribunal correctionnel. — Audience<br />

VRE et Madame, née FABRE ; le lieutenant<br />

Julien Lanes ; Monsieur Henri<br />

cité compte sept grandes merveilles •<br />

Madame Gustave de LACOSTE données, à l'occasion du decis de —Tout ie monde sait que notre belle<br />

déposés pendant la période du <strong>20</strong> <strong>décembre</strong><br />

au 3 janvier inclus, et dont le Ainsi, sur les bords du Zambèze, on<br />

offense.<br />

du 17 <strong>décembre</strong>.<br />

DESCAS. Madame, née LANES. et leurfille<br />

; Monsieur Marcel CHANSUU et<br />

née Marie-Louiss FAURES<br />

Président : M Cambedouzou • minis<br />

Madame Veuve Jean BAF.P.AT Sa Cathédrale et sa flèche vertigineuse; tère public, M. Ladevèze ; Greffier, M<br />

texte est entièrement réservé à l'ex risquerait d'être lapidé si l'on appelait<br />

Madame, née LANES ; Mademoiselle<br />

leur mère, grand'mère, fille, sœur,<br />

ses Couverts fameux ; sa porte du 14° Dubois.<br />

pression de souhaits de Noël ou du un indigène : « Mangeur de poisson. »<br />

née Anaïs ESPAGNAT<br />

belle-sœur, tante et cousine, pieusement<br />

siècle ; son porL.U des Cordelien (12= Vagabonds. — Aujourd'hui la voiture<br />

Nouvel An, la taxe terrestre est réduite En Chine, même, il ne faut pas dire à<br />

Colette LANES ; Monsieur Richard LA-<br />

siècle); son château de Terride (13° et<br />

décédée à Toulouse le 17 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>,<br />

NES ; Monsieur Georges FABRE ; Monsieur<br />

Jean LANES : Monsieur Philippe<br />

viduellement, remercient toutes les<br />

gérie.<br />

dans l'impossibilité d'y répondre indi-<br />

à l'âge de 63 ans, munie des sacrements<br />

14 e du grand hôtel Saint-Michel de Toulouse<br />

ne porte que deux clients. Le stations terrestres de France ou d'Al<br />

de 50 %, lorsqu'ils transitent par les quelqu'un : « Buveur de lait ! » On s'attirerait<br />

une mauvaise affaire<br />

siècle); ses larges artères magnifiquement<br />

couvertes ; enfin, la îlamme premier Charles Pochard. 50 ans sans<br />

de l'Eglise.<br />

LANES enseigne de vaisseau : Mademoiselle<br />

Françoise LANES : les familles Et vous prient de bien vouloir assis-<br />

douleur et les prient de bien vouloir ses habitants.<br />

pour délits de vagabondage et de men chute également de 50 % dans les re pays, de manger de la choucroute et du<br />

personnes qui se sont assuciees a. leur spirituelle et la cordialité ardente de profession ni domicile, est poursuivi En outre, leur taxe de bord est ré<br />

Mais cela n'empêche personne, en tous<br />

LANES. BUSSIÈRE. BOBU'S, PHOVEU, ter à ses obsèques, qui auront lieu le assister au service de neuvaine qui sera<br />

célébré le jeudi 22 <strong>décembre</strong> J932, fl Mirepoix et par l'ami Escholier possède Le délit de mendicité n'étant pas suf-<br />

Pour bénéficier de ces réductions de<br />

La ville chantée par le duc die Lévis- rlicité.<br />

lations avec les navires français. poisson ou de boire du lait !<br />

GORDON SCOTT. ARBANERE, LESNE, mardi <strong>20</strong> <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>, à H heures, sur<br />

PEI.OUX. COUDOUX ont la douleur de ia paroisse Saint-Exupèro (Saint- 9 h. 30. en l'oratoire Saint Jean Baptiste<br />

(Rue du Musée).<br />

merveille qui ajoute sa couronne un de ce fait et le condamne â un mois l'indication de service taxée : S N A.<br />

depuis quelques jours, une huitième fisamment prouvé le tribunal le relaxe taxe, ils doivent porter avant l'adresse<br />

vous faire part de la perte cruelle qu'ils Michel).<br />

LIGUE INTERNATIONALE<br />

viennent d'épçouver en la personne de On se réunira à l'église.<br />

incomparable fleuron.<br />

de prison pour vagabondage.<br />

ANTI-COMMUNISTE<br />

Ni fleurs, ni couronnes.<br />

Réunion à l'Oratoire.<br />

Quelle est donc cette merveille ?<br />

— Le second, nommé Marcel Pierre<br />

Madame<br />

Ah I Voilà I Je ne voudrais pas la révéler<br />

tout de suite, à cause de l'afflux micile fixe est prévenu d'infraction à TRANSPORTS AÉRIENS te qui a pour but de lutter par tous les<br />

Rignol, 25 ans, sans profession ni do-<br />

La Ligue Internationale Anti-Communis-<br />

Pompes Funèbres Générales<br />

Pompes Funèbres Générales<br />

Emilienne-Marie Blanche MENEAU 7. rue Lafayette. — Téléphone : 10 36<br />

rue Lafayette. - téléphone ,0 36<br />

énorme d étrangers qui viendraient la un arrêté d'expulsion, vagabondage et<br />

moyens légaux, et en dehors de toute opinion<br />

politique ou religieuse, contre les né-<br />

Veuve de l'Intendant général LANES<br />

contempler r. qui risqueraient d'encombrer<br />

notre ville.<br />

Comme pour le précédent, ie délit MOUVEMENT DU PORT<br />

défaut de carnet anthropométrique.<br />

fastes doctrines communistes, serait heureuse<br />

d'avoir des correspondants dans cha-<br />

Qu'on songe d'abord laux moyens de d'infraction à l'arrêté d'expulsion n'étant<br />

pa? suffisamment démontré le Tri-<br />

O/ticier de la Légion d'honneur<br />

Les familles LA FOU G I\BE et BERE<br />

DE TOULOUSE-MONT AU DHAN<br />

loger les milliers de curieux dont l'arrivée<br />

dans ::os murs est certaine dè-s bunal le relaxe de ce chef et le con-<br />

Compagnie Cénérale Aéropostale<br />

Monsieur et Madame Georges MIA<br />

remercient sincèrement les personnes<br />

que département, chaque arrondissement<br />

leur mère belle-mère, grand'mère, arriere-grund'mëre,<br />

tante et cousine, pieu des chemins de 1er du Midi et leur fil-<br />

LU, conducteur de travaux a la Cie<br />

qui leur ont témoigné leur sympathie<br />

que nous aurons parlé.<br />

damne pour les deux autres délits à la<br />

et même dans chaque village de France en<br />

â l'occasion du décès de<br />

Il y a de l'or en barre à gagner. peine de trois mois et un jour d'emprisonnement.<br />

6 h. 10, Toulouse Casablanca. Passagers, 3 Pour tous renseignements s'adresser au<br />

Départs du 19 <strong>décembre</strong>, pilote Arin : vue d'intensifier sa propagande.<br />

Virent uécéuée le ta uécembre l!):/'. \ i le Ginette ; Monsieur et Madame Théophile<br />

MIAI.EY ; les iumil.es BOSC, Monsieur François LAFOUCÈRE Que les tiôtels préparent les aména-<br />

Qu'on se hâte']<br />

k*fij de S2 ans, et vous p-rieut d'as.- - ir<br />

* =es obsèques qui auront lieu Je niei - 1<br />

— Blessures, involontaires — Au mois<br />

poste, 70 kilos ; messageries, 172 kilos. président : M. F. de Boisjoslin, 6, rue<br />

SOULAS, CHANAHD, M A Ri N AL,


« Ayant fait usage des Pilules Pink,<br />

je m'en suis très bien trouvé. »<br />

C'est M. Lucien Hérauf, demeurant rue de Belgique,<br />

i Equerdreviile (Manche), qui fait cette déclaration.<br />

M. Hérauf avait été très affaibli. La joie qu'il exprime<br />

de*, résultats que lui ont donnés les PILULES PINK<br />

témoigne, mieux que ne le feraient de longs discours,<br />

de l'efficacité de ce remède.<br />

On se trouve, en effet, toujours très bien de l'usage<br />

des PILULES PINK lorsque l'on est affaibli.<br />

L'affaiblissement vient de l'appauvrissement du sang<br />

et de l'atonie du système nerveux. Or les PILULES<br />

PINK sont, par excellence, le régénérateur du sang et<br />

des forces nerveuses.<br />

Les PILULES PINK procurent à l'organisme affaibli un sang riche en globules<br />

rouges, en hémoglobine et en éléments nutritifs; elles reconstituent la vigueur du<br />

système nerveux, rétablissent et entretiennent le bon fonctionnement des différents<br />

organes.<br />

Aussi les PILULES PINK sont-elles incontestablement un des remèdes les plus<br />

efficaces contre l'anémie, la neurasthénie, l'affaiblissement général, les troubles de<br />

la croissance et du retour d'âge, les maux d'estomac, les maux de tête, l'épuisement<br />

En Tente dans toutes les pharmacies.<br />

Depêt ! Ph"!' P. Barret, 23, rue Ballu.<br />

Paris. 8 francs la boîte, 45 francs les 6<br />

boîtes, plus 0 fr. 50 de timbre-taxe par<br />

boîte.<br />

M. Lucien HÉSATJÏ.<br />

g BULLETIN MERI<br />

clusio:.s des deux -apports précédents.<br />

Il démontra qu'on<br />

exagéra souvent<br />

beaucoup<br />

1"-; charges que font peser<br />

sur l'Etat et les producteurs les réformes<br />

sociales, que celles-ci ne doivent<br />

d'ailleurs pas être considérées comme<br />

un surcroît et comme plaquées du dehors<br />

par un sentiment humanitain :<br />

la production des richesses doit être<br />

subordonnée a l'homme et ces améliorations<br />

ont pour fondement la nature<br />

humaine, l'homme étant à la<br />

fois<br />

créateur et destinataire de la richesse.<br />

Il n'est pas démontré qu'en fait la crise<br />

en exige le sacrifice<br />

: en droit, on<br />

doit faire l'impossible pour les sauvegarder,<br />

car elles sont conformes dans<br />

leur esprit, sinon toujours dans les<br />

applications pratiques, à l'idéal de<br />

Justice et de Charité que le Christianisme<br />

à apporter au monde.<br />

Une courte discussion suivit ces très<br />

remarquables études que l'Union Sociale<br />

du Midi espère bien pouvoir faire<br />

éditer sans tarder et mettre à la disposition<br />

de tous ses adhérents et amis.<br />

i travers les Journaii<br />

LA TEMPÉRATURE<br />

DU 19 DECEMBRE<br />

La. situation atmosphérique de l'Euïope<br />

est toujours très<br />

mauvaise. La<br />

ipression est basse sur presque<br />

tout<br />

le Continent. Une perturbation passe<br />

vers Gibraltar amenant dans nos régions<br />

des vents violents de Sud-Est.<br />

Les pluies continuent sur la France,<br />

ëparses et faibles, abondantes sur le<br />

littoral du golfe du Lion.<br />

La température reste anormale dans<br />

le Sud et l'Ouest du pays. .<br />

A Toulouse, temps nuageux, pluie<br />

ïaible dans la matinée<br />

; vent du Sud-<br />

Est fort. ...<br />

Pression barométrique : midi : 7o4.<br />

Température : à midi, 14° ; mimma,<br />

'13°<br />

; maxima, 17'.<br />

Vent à midi : Sud-Est assez fort.<br />

Soleil • lever, 7 h. 22 ; coucher,<br />

il 6 n -<br />

13 - • *• , or,<br />

! Lune : Dernier quartier le <strong>20</strong>.<br />

Probabilités<br />

: Temps nuageux, vent<br />

jdu Sud-Est, pluies.<br />

Ceux qui s'en vont<br />

LA MORT DE JEAN VI0LL1S<br />

Une brève dépêche parvenue, dimanche<br />

matin, à M. Camille Forgues, le<br />

distingué et sympathique avoue a ia<br />

Cour de Toulouse, annonce ia mort du<br />

poète et romancier Jean Violiis survenue<br />

à Paris dans la nuit de samedi a<br />

dimanche 18 <strong>décembre</strong>.<br />

_<br />

' Jean Violiis, de son nom Henri d Arderme<br />

de Tizac, était né à Toulouse<br />

vers 1876 d'une famille originaire de<br />

Requista (Aveyron) à laquelle appartenait<br />

son père M. le Dr d'Ardenne de<br />

Tizac qui fut longtemps dans la rue<br />

de la Dalbade un des médecins les plus<br />

réputés de Toulouse.<br />

Après avoir fait de brillantes études<br />

à l'école Sainte-Barbe, au Lycée et à<br />

la Faculté de Droit de Toulouse, Henri<br />

d'Ardenne suivit sa vocation qui le<br />

portait vers les Lettres et il fut, avec<br />

Maurice et André Magre, Emmanuel<br />

Delbousquet, Marc Lafargue, Elie Clatvel,<br />

J.-R. de Brousse, l'un des fondateurs<br />

et l'un des plus brillants coliaborateurs,<br />

sous le pseudonyme de Jean<br />

Violiis, des « Essais de Jeunes » et de<br />

T « Effort », revues littéraires toulousaines<br />

qui de 1S95 à 1900 ne manquèrent<br />

ni de talent ni d'éfîat.<br />

A cette époque Jean Violiis publia un<br />

'délicieux recueil de poèmes * La Guirlande<br />

des Jours<br />

» (1897) que suivit, ia<br />

même année, un fin roman psychologique<br />

1' « Emoi » dont la seconde édition<br />

parut dans la série<br />

i Le Lotus<br />

bleu<br />

» avec illustration de Calbet.<br />

Son second roman<br />

« Monsieur le<br />

Principal<br />

» (Calmann-Lévy 1910) fait<br />

lit avoir en <strong>décembre</strong> 1908 le prix Gon<br />

court, qui fut attribué à M. Francis de<br />

Miomandre pour son livre a Ecrit sur<br />

l'Eau ».<br />

Son roman suivant<br />


MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE <strong>1932</strong><br />

loge de M. le doyen Durrbach<br />

Messieurs,<br />

Vingt mois ont passé, depuis cette<br />

.«rès-midi d'avril, où, du jardin de<br />

i<br />

villa d'Alsace, tout lumineux et<br />

morégné déjà des effluves du printemps,<br />

de ce jardin qu'il avait tant<br />

et où il venait chercher un<br />

a: me.<br />

notre<br />

savant, réputé, non seulement en<br />

France mais à l'étranger, ne fut<br />

plus ignoré de la plupart de ses compatriotes<br />

toulousains.<br />

Remerciement de S. Exc. Mgr Saliège<br />

Avertissement de son labeur,<br />

confrère Félix Durrbach s'en est<br />

, vers l'éternel repos.<br />

Tous ceux qui ont assisté à ses funérailles<br />

en garderont l'ineffaçable<br />

souvenir. Elles furent imposantes,<br />

mar le long cortège qui les suivait,<br />

L- la profusion des couronnes et<br />

des Ûeurs, et par le déploiement des<br />

costumes d'apparat. Toutes ces<br />

oompea officielles étaient dues, certes<br />

au savant illustre, doyen de la<br />

Faculté des Lettres, membre de<br />

yhrtitut, mainteneur des Jeux Floraux<br />

Mais, surtout ces funérailles<br />

{ur ent émouvantes, par l'affliction<br />

çe''nte sur tous les visages, le recueillement,<br />

le silence que rompaient<br />

à, peine quelques paroles<br />

Échangées à voix basse pour rappeler<br />

les vertus du défunt. Hommage<br />

(out spontané, tout intime, celui-là,<br />

bien plus précieux que l'autre, et<br />

nui allait à l'homme de bien. C'est<br />

çue Félix Durrbach fut, dans toute<br />

la" plénitude du terme, un homme<br />

je bien, un juste et — je ne crois<br />

,as déplacé ici le mot célèbre —<br />

un homme qui faisait honneur à<br />

l'humanité ».<br />

Après cet émouvant début, l'orateur<br />

rappelle la vie et la carrière du défunt.<br />

Né<br />

1= W novembre 1859, à Schilltiehëlm,<br />

dans la banlieue de Strasbourg,<br />

Féi'ix Durrbach, après avoir, tout entant<br />

subi les horreurs de la guerre,<br />

suivit ses parents 'Qui avaient opté<br />

pour la France. Son père, ingénieur<br />

des mines, avait été envoyé à Pau.<br />

tu lycée de cette ville, le futur mainteneur<br />

eut pour professeur Ernest Mérimée,<br />

qui l'orienta vers l'Ecole normalp<br />

'supérieure.<br />

Une fois bachelier, il alla à Paris, où<br />

Il prépara son concours à la pension<br />

Massin Normalien, agrégé, il fut nommé<br />

membre de l'Ecole française<br />

d'Athènes. C'est ainsi qu'il participa<br />

aux fouilles de Délos. Dès 1884 il commença<br />

à en publier, les résultats.<br />

A son retour il professa à Clermûnt-<br />

Ferrand Caen et Toulouse, soutint en<br />

Sorbcnne deux savantes thèses de doctorat<br />

l'une sur Lycurgue, l'autre sur<br />

ia cité grecque d'Oropos et son sanc :<br />

tuaire dédié à Amphiaraos, et parmi<br />

une foule de publications, établit le<br />

Corpws des inscriptions de Délos, qui<br />

fera vivre sa mémoire dans le monde<br />

pavant.-<br />

Cette publication avait été inaugurée<br />

d'abord avec le concours de<br />

l'Académie de Berlin. Lorsqu'il y<br />

put rupture,<br />

après la déclaration<br />

Se guerre, le grand savant allemand<br />

Wilamowitz-Mollendorf<br />

s'éraya<br />

lourdement d'avance de l'embarras<br />

où allaient se trouver les<br />

Français, ces Français légers qui<br />

commencent tout et ne terminent<br />

lien. En réalité, le travail de Durrtasch<br />

n'a recueilli que des éloges<br />

- Wilamowitz lui-même a dû join-<br />

Ire les siens.<br />

Durrbach a montré que la science<br />

bnçaise du XIX" siècle était capable,<br />

autant que la science germanise,<br />

de mener à bien de vastes entreprises<br />

scientifiques, qu'elle était<br />

lestée digne de ses grands maîtres<br />

les XVP et XVII 9 siècles, les Henri<br />

Etienne,- les Scaliger, les Casaubon,<br />

es Cange, les Montfaucon, les Matillon.<br />

Le dernier ouvrage de Durrbach,<br />

ftwrage posthume, hélas<br />

! vient de<br />

taraître dans la Collection Budé.<br />

h\ n'était mieux désigné, par ses<br />

favaux antérieurs et par sa commence,<br />

pour l'écrire. C'est une édita<br />

a des œuvres de l'orateur Lycur-<br />

Up , accompagnée d'une traduction.<br />

&<br />

critique en a aussitôt proclamé<br />

* haute et durable valeur.<br />

LE MAINTENEUR<br />

T^s distinctions dues à réminent<br />

ter de de notre confrère ne lui vin.<br />

e nt qu'assez tard. En revanche, el-<br />

!s lui vinrent toutes d'elles-mêmes,<br />

qu'il ait jarnaiS fait vers elles<br />

* Pas. En 19, nous l'élûmes doyen<br />

^ |j. Faculté des Lettres<br />

: mais il<br />

a *t fallu, pour vaincre ses résisl!ces<br />

, la pression affectueuse de<br />

eiquea amis et le vœu unanime<br />

!° ses collègues. En 1926, il devint<br />

pubre de l'Institut de France'; il<br />

! avait été invité, contraint, conduit<br />

presque par l'Institut même,<br />

blr eux de récompenser ses servi-<br />

Ire A cienUfi^ues. Enfin, en 1929, voftiaj<br />

a démie lui ouvrit ses portes :<br />

&vSr? Vous V0Us rappelez, Messieurs,<br />

quelle surprise, avec quels<br />

LES DERNIERS JOURS<br />

C'est au début de mars 1931 que<br />

notre confrère ressentit les premières<br />

atteintes du mal qui devait<br />

l'emporter. D'abord, on ne s'alarma<br />

point. Retour offensif, pensaiton,<br />

de la grippe qui, l'année précédente,<br />

l'avait, pendant plusieurs semaines,<br />

éloigné de la Faculté, mais<br />

dont il avait heureusement triomphé.<br />

Bientôt, cependant^ la gravité<br />

de la situation se révéla. Une fièvre<br />

sournoise, tenace, s'était installée à<br />

demeure dans ce frêle organisme et<br />

le minait sourdement. En vain la<br />

science et la tendresse<br />

conjurées<br />

luttaient pied à pied. Parfois, le<br />

mal sembla vaincu ; ce n'était qu'un<br />

répit.<br />

Dans la souffrance, Durrbach conservait<br />

sa sérénité, sa douceur ; il<br />

était le plus facile, le plus patient<br />

des malades. Collègues et amis,<br />

nous allions le visiter<br />

: c'était toujours<br />

le même accueil, exquis d'aménité.<br />

J'ai retenu pieusement<br />

quelques-unes de ces dernières paroles.<br />

Une revue parisienne, dans<br />

un article sur les fouilles de Délos,<br />

lui avait attribué une part que, dans<br />

sa modestie, il jugeait excessive :<br />

et il me consultait pour savoir s'il<br />

ne devait pas envoyer une note rectificative.<br />

Bien rare exemple d'un<br />

auteur qui juge qu'on le loue trop !<br />

Dans tous ses propos^ Ta qualité de<br />

son âme, à son insu, effleurait.<br />

Je le vis une denière'fois, huit jours<br />

avant sa fin. La science, dès ce moment,<br />

s'était avouée impuissante :<br />

le malade était condamné. Déjà un<br />

voile de deuil enveloppait la Villa<br />

d'Alsace. Je fus introduit silencieusement<br />

auprès de lui. Ses traits s'étaient<br />

émaciés, son souffle était haletant,<br />

sa parole saccadée, mais il<br />

avait gardé sa lucidité complète, et<br />

son bon sourire me fit fête comme<br />

autrefois. Avec cette douce ironie<br />

qui lui était coutumière, il m'exposa<br />

les petits profits de l'état de maladie<br />

: on l'alimentait de mets délicats<br />

et de Champagne, et il était<br />

confus de ce régime de faveur. Je<br />

le quittai, la tristesse au cœur, sachant<br />

que je ne le reverrais plus.<br />

Au matin du 2? avril, notre ami<br />

s'éteignit doucement, entouré de<br />

tous les siens. Il entra dans cette<br />

éternité à laquelle il croyait ; il y<br />

entra, a dit de lui un autre croyant,<br />

« les mains remplies de ses bonnes<br />

actions ».<br />

Ces bonnes actions, je<br />

n'entreprendrai<br />

pas de les énumérer toutes.<br />

Je m'en rappellerai qu'une,<br />

mais telle qu'elle suffit à révéler<br />

jusque dans, son fond la générosité<br />

d'âme de Durrbach, ainsi que celle<br />

de sa vaillante compagne<br />

: je veux<br />

dire cette adoption spontanée de<br />

quatre orphelins qui, du jour au<br />

lendemain, vint doubler la famille<br />

et porter à neuf le nombre de leurs<br />

enfanta. Mais, Messieurs, je n'insisterai<br />

pas sur ce sujet. Votre confrère<br />

faisait le bien, en se cachant.<br />

Je ne me crois pas le droit de trahir,<br />

même par delà la tombe, cette<br />

volonté d'effacement. Disons seulement<br />

qu'il nous laissé à tous le<br />

modèle exaltant d'une noble existence,<br />

consacrée toute, silencieusement,<br />

mais sans défaillance, à la<br />

Science, à la Famille^ au Bien sous<br />

toutes ses formes.<br />

C'est à une tradition que je dois<br />

l'honneur et le plaisir de prendre<br />

place parmi vous. Née de l'heureuse<br />

alliance de la poésie et de la foi, de<br />

l'art et de la piété, l'illustre Académie<br />

des Jeux Floraux fut bercée<br />

dans son jeune âge par une dame<br />

puissante, reine d'amour. Dame Clémence<br />

venait du Ciel.<br />

En posant<br />

pied sur terre, elle subit l'enchantement<br />

de la cité palladienne, elle se<br />

fit et demeura toulousaine.<br />

En souvenir<br />

de cet événement<br />

mémorable, vous accueillez aujourd'hui<br />

l'Archevêque que le Ciel a placé<br />

naguère sur le siège de Saint Saturnin,<br />

estimant sans doute que lui<br />

aussi est devenu et restera toulousain,<br />

pris par le charme pénétrant<br />

qui, sous le feu du soleil d'or, se<br />

dégage<br />

avec une irrésistible douceur<br />

de la terre et des coutumes, de<br />

la race et de la langue, du passé et<br />

du présent, des hommes et des choses,<br />

de ce gracieux, de ce noble, de<br />

cet incomparable pays du Languedoc<br />

dont le symbole pourrait fort<br />

bien être un sourire fait de lumière,<br />

de franchise et de bonté.<br />

Croyez, Messieurs, que j'éprouve<br />

de la fierté à me sentir plus que jamais<br />

par la vertu de vos libres suffrages<br />

quelqu'un de ce pays, et<br />

veuillez avoir pour agréable et accepter<br />

comme très sincère, dénuée<br />

de tout artifice, l'expression de ma<br />

gratitude profonde et sans réserve.<br />

S'il est vrai que la vie de l'Académie<br />

est chargée de littérature et<br />

de spiritualité, que l'élan initial n'a<br />

rien perdu de sa vigueur à travers<br />

les âges, que nous le retrouvons<br />

identique à lui-même sous des formes<br />

différentes mais toujours harmonieuses,<br />

depuis le troubadour qui<br />

chante l'héroïne dont son cœur est<br />

captif, jusqu'à l'artiste qui décrit ou<br />

Réponse de l'Amiral d'Adhemar<br />

les mystérieux<br />

; les uns et les autres<br />

nous mettent en état de soupçon.<br />

Pour beaucoup donc, mysticisme<br />

signifiera l'incontio'.able, l'irrationnel,<br />

même l'irréel, ou encore<br />

une façon imprudente, exagérée, erronée<br />

de concevoir, de pratiquer la<br />

religion, ou même simplement une<br />

tendance à vivre dans un monJe<br />

qui n'est pas, mais que l'on veut<br />

construire plus rayonnant de bonté<br />

et de justice que celui qui est, ou<br />

enfin la foi en un avenir prestigieux<br />

qui de lui-même viendrait au devant<br />

du désir. Le mystique en un<br />

mot, ne serait ni un positif, ni un<br />

scientifique, il ne serait qu'un émotif,<br />

un sentimental<br />

: un faible dont<br />

l'esprit habite les nuages, un passionné<br />

capable de tout briser pour<br />

réaliser son rêve. Les mystiques<br />

s'opposent et s'entrecroisent<br />

; mystique<br />

de la guerre, mystique de la<br />

paix, mystique du communisme, naguère<br />

mystique de la production, et<br />

tant d'autres qu'il est superflu<br />

d'énumérer. Nous sommes entourés,<br />

pénétrés<br />

de mystiques comme de<br />

microbes. N'en soyons pas effrayés.<br />

U<br />

y a des microbes bienfaisants.<br />

Nous portons en nous des trésors<br />

cachés<br />

: tous mystiques sans le savoir,<br />

même ceux qui sont à la recherche<br />

d'une mystique. Et cela,<br />

parce que dans chaque être humain<br />

il y a un cœur capabb d'émotions<br />

fécondes,<br />

génératrices d'idées, un<br />

cœur dont la flamme rend l'intelligence<br />

plus lumineuse et plus pénétrante,<br />

un cœur qui facilite les intuitions<br />

du poète, de l'artiste, du<br />

savant, du saint.<br />

Souffrez que je fasse un choix et<br />

que je m'attarde au mystique chrétien.<br />

Après avoir commenté éloquemment<br />

cette parole de l'ab'é d'Aufréry, mainteneur<br />

: « L'Académie vient vous offrir<br />

un hommage que les lettres se glorifient<br />

de devoir à la Beligion et qu'elles<br />

rendent avec reconnaissance aux Prélats<br />

qui les aiment et les cultivent », le<br />

Modérateur s'est exprimé ainsi :<br />

Il était bien un mystique le professeur<br />

éminent de l'Université tou<br />

façonne, au savant qui découvre, au | lousaine, le doyen regretté de la<br />

SALUT à Mgr SALIEGE<br />

fe*? 111 -? U avait d'abord accueilli<br />

d'un fauteuil parmi vous.<br />

suis, objectait-il, qu'un<br />

sévèrg ?°, utirié<br />

dans une spécialité<br />

de Va' p tr ? s. éloignée de l'Eloquence<br />

4o i. Ç°ésic, de toutes les formes<br />

dont vous êtes par<br />

la<br />

E n lun les mainteneurs. »<br />

Plus i,<br />

a î Ué > Jamais élection ne fut<br />

Part ^ stlfl ée- H vous apportait une<br />

Fn.èrne j, Sa § lo ire. Mais à cette gloire<br />

talion<br />

ornpi<br />

manquait quelque chose, la<br />

locale, toulousaine<br />

: il<br />

e v ous. C'est par vous, en<br />

n.u prestige de vomie,<br />

que le nom de ce<br />

En appelant un prince de l'Eglise<br />

catholique au fauteuil qu'occupait<br />

précédemment un dignitaire de l'Eglise<br />

réformée, l'Académie a fait un<br />

choix réfléchi. Elle a pensé qu'audessus<br />

des<br />

divergences, même de<br />

croyance, les nobles âmes et les esprits<br />

sincères communient. Par ailleurs,<br />

elle éatit convaincue que nul<br />

choix n'était plus apte à réparer la<br />

perte qu'elle avait faite. Nombreuse,<br />

en effet, sont entre vous eé M.<br />

Durrbach les affinités profondes.<br />

11 était fils de l'Alsace, vous êtes<br />

fils de l'Auvergne. Qui contestera<br />

qu'entre ces deux provinces également<br />

françaises il y ait une communauté<br />

de solides et traditionnelles<br />

vertus, gravité, ferme<br />

raison,<br />

sens du devoir, passion du travail ?<br />

Votre prédécesseur fut un helléniste<br />

éminent ; mais vous-même, en<br />

des domaines différents, théologie,<br />

morale, prédication, vous faites autorité.<br />

L'esprit chrétien dirigea toute la<br />

vio de M. Durrbach<br />

; cet esprit, de<br />

par votre nature autant que de par<br />

votre fonction, est aussi la règle rigide<br />

de vos pensées et de vos actes.<br />

Comme lui, vous êtes un homme de<br />

haute conscience, de devoir, de sainteté.<br />

J'en pourrais rapporter plus<br />

d'une preuvo<br />

; mais je blesserais<br />

votre modestie, cette modestie qui<br />

est encore un trait commun avec votre<br />

prédécesseur. Au total, j'ose dire<br />

que vous étiez le seul homme, par<br />

qui la somme des talents et des vertus<br />

pouvait, après la disparition de<br />

philosophe qui construit, à l'histo<br />

rien qui fait revivre le passé de<br />

l'univers ou celui d'un peuple, à<br />

l'homme d'action qui crée l'avenir,<br />

à l'orateur qui donne flamme et<br />

couleur à la pensée, au poète dont<br />

les visions ne se coulent dans les<br />

mots humains qu'en leur arrachant<br />

des vibrations divines, jusqu'enfin,<br />

pour employer une expression du<br />

grand<br />

siècle, à l'honnête homme<br />

dont les gestes et les attitudes éternisent<br />

parmi nous, malgré tous<br />

vents contraires, cette fleur fine et<br />

délicate, joyau de toute une race,<br />

qu'est l'aristocratie française<br />

; s'il<br />

est vrai — et qui pourrait en douter<br />

? — que vous êtes des mainteneurs,<br />

les mainteneurs de cet esprit<br />

qui n'est pas uniquement raison,<br />

mais chaleur et perspicacité, cœur<br />

autant qu'intelligence, intuition plus<br />

encore que dialectique, vous jugerez,<br />

Messieurs, que ce n'est pas rester<br />

étranger à vos habitudes de penser<br />

et d'agir que d'analyser devant<br />

vous la plus magnifique des découvertes,<br />

la plus resplendissante des<br />

œuvres d'art, le poème intérieur de<br />

la vie spirituelle dont un Anglais<br />

signalait ainsi les beautés :<br />

« La vie réelle d'un homme est<br />

quelque chose tout à la fois de plus<br />

hardi et de plus simple que la création<br />

du poète. Elle est comme un<br />

grand récitatif céleste, que la Providence<br />

elle-même, à mesure que les<br />

années s'écoulent, exprime avec une<br />

sorte de silence dramatique et éloquent,<br />

sous un rapport inventant<br />

comme l'improvisateur, et sous un<br />

autre interprétant les caprices de la<br />

volonté propre de l'homme. Il est<br />

vrai que la vie humaine est un poème<br />

divin. Mais lorsqu'un homme se<br />

donne particulièrement<br />

à Dieu et<br />

qu'il mène une vie intérieure, sa biographie<br />

secrète devient encore plus<br />

merveilleuse parce qu'elle est plus<br />

surnaturelle.<br />

» (Faber).<br />

Quel est le souffle vital de l'art, le<br />

souffle vital de la science ? L'amour.<br />

C'est pourquoi nul ne ressemble<br />

plus à l'artiste, nul n'étreint mieux<br />

le réel, ne l'embrasse plus pleinement,<br />

je prononce le mot, qu'un<br />

grand mystique.<br />

Je sais que ce mot doit à ses origines<br />

mêmes quelques-unes des maladies<br />

qu'il a contractées à travers<br />

les âges et dont il n'est pas peutêtre<br />

encore complètement guéri.<br />

Mystique est un doublet de mystérieux.<br />

Il désigne primitivement<br />

quelque chose de caché, de secret,<br />

une vérité malaisément accessible.<br />

Il désigne aussi l'initié qui sait<br />

mais qui se tait. Bref, le mystère et<br />

celui qui fait mystère.<br />

Faculté des Lettres, le membre de<br />

l'Académie des Inscriptions et Belles<br />

Lettres, dont j'ai l'honneur de<br />

prendre la place parmi vous. Il m'a<br />

été donné de le rencontrer dans une<br />

circonstance qui témoignait de l'élévation<br />

de ses sentiments et des nobles<br />

préoccupations de son esprit.<br />

C'était à la salle Rémusat, à l'occasion<br />

d'une conférence sur l'Ecole des<br />

parents. Quelque temps après, un<br />

ami commun me dévoilait quelquesunes<br />

des richesses du cœur de votre<br />

illustre confrère, la délicatesse, la<br />

discrétion, la profondeur de son dévouement,<br />

qui recherchait l'ombre<br />

et le silence. Au mois de juillet dernier,<br />

un prêtre qui avait fait croisière<br />

avec lui en Grèce, m'en parlait<br />

avec une admiration sincère et<br />

attendrie. Il avait été témoin de<br />

l'émotion religieuse<br />

avec laquelle<br />

M. Durrbach expliquait à ses enfants<br />

les beautés de l'art grec Le<br />

savant faisait chez lui bon ménage<br />

avec l'artiste, et le cœur illuminait<br />

l'intelligence.<br />

Il aurait, j'en suis<br />

persuadé, signé cette page célèbre<br />

de Platon dans laquelle je me plais<br />

à le retrouver :<br />

« On doit, disait Y « Etrangère de<br />

Mantinée », apprendre à aimer les<br />

belles couleurs, les belles formes, les<br />

beaux corps<br />

; puis s'attacher aux<br />

belles âmes, belles par leurs actions;<br />

ensuite s'élever à la beauté<br />

des<br />

sciences qui engendrent les belles<br />

actions ; enfin, de science en scien<br />

ce, parvenir à la science du beau<br />

lui-même. » Celui qui dans les mys<br />

tères de l'amour s'est avancé jus<br />

qu'au point où nous sommes,<br />

une<br />

connaissance progressive et bien<br />

conduite, verra tout à coup, lorsqu'il<br />

sera parvenu au dernier degré, ap<br />

paraître à ses regards une beauté<br />

merveilleuse, celle, ô Socrate<br />

! qui<br />

est la fin de tous ses travaux précé<br />

dents<br />

: beauté éternelle, non engendrée<br />

et non périssable, exempte de<br />

décadence comme d'accroissement...<br />

Je le demande, quelle pe serait pas<br />

la destinée d'un mortel à qui il serait<br />

donné de contempler le Beau<br />

sans mélange, dans sa pureté et sa<br />

simplicité, de voir face à face, sous<br />

sa forme unique, la Beauté divine<br />

Il n'aurait pas à se plaindre de son<br />

partage celui qui, dirigeant son regard<br />

sur un tel objet, s'attacherait<br />

a le contempler.<br />

Souffrez, Messieurs, qu'en saluant<br />

u J mémoire qui vous est justement<br />

chère, je me félicite de succéder à<br />

un homme de bien dont la vio fut<br />

une harmonie, à un savant qui eut<br />

et qui garda l'âme d'un mystique<br />

et que je me souvienne que ce plaisir<br />

délicat je le dois à<br />

Pour être élu mainteneur, il faut<br />

selon nos usages réunir deux conditions<br />

: aimer les lettres et être Toulousain,<br />

au moins de cœur. L'Académie<br />

admet implicitement que nos<br />

archevêques les remplissent toujours.<br />

Pour la première, il ne saurait y<br />

avoir de doute. L'âme sacerdotale<br />

est imprégnée de poésie ; on peut<br />

dire qu'elle en vit ! Chaque jour elle<br />

se nourrit des plus<br />

belles pages<br />

qu'aient tracées la main des hommes,<br />

des plus beaux<br />

poèmes, des<br />

plus beaux chants qu'ils aient jamais<br />

composés.<br />

Familiarisé avec les langues anciennes<br />

dont il connaît les chefsd'œuvre,<br />

entraîné aux plus hautes<br />

spéculations de la philosophie et de<br />

la théologie, homme d'étude et de<br />

méditation, le prêtre est souvent un<br />

poète, nos recueils en font foi<br />

; il<br />

est toujours un lettré.<br />

Et quand le don<br />

de l'éloquence<br />

vient permettre à cette riche culture<br />

de se manifester et d'aller atteindre<br />

les fibres les plus profondes<br />

du<br />

cœur, alors on doit reconnaître en<br />

lui, un Maître parmi les ouvriers de<br />

la pensée.<br />

La seconde des conditions dont je<br />

parlais tout à l'heure est-elle d'une<br />

réalisation plus incertaine<br />

que la<br />

première ?<br />

Un archevêque de Toulouse<br />

bien qu'ayant vu le jour loin<br />

des rives do la Garonne peut-il ne<br />

pas être un bon, un vrai Toulousain<br />

? Pour en douter l'Académie<br />

sait trop bien qu'on ne résiste pas<br />

au charme de Toulouse. Ce charme<br />

agit plus ou moins vite t mais, tôt<br />

ou tard, il l'emporte.<br />

Je ne sais si notre chère cité mérite<br />

toujours devant Dieu d'être appelée<br />

Toulouse la Sainte. Ce qualificatif,<br />

que ses rivales du Moyen<br />

Age n'osaient lui refuser, bien qu'elles<br />

en fussent quelque peu jalouses,<br />

lui convient-il encore ? On pourrait<br />

certains jours hésiter à le croire et<br />

cependant, le fond de l'âme toulousaine<br />

est toujours religieux. L'Eglise<br />

de saint Saturnin, de saint Sylve,<br />

de saint Exupère n'a pas renié<br />

ses origines et quand du haut d'un'e<br />

des collines qui dominent la ville,<br />

on cherche à compter ses clochers,<br />

on constate que le nombre<br />

en est<br />

toujours imposant, j'allais dire toujours<br />

croissant.<br />

A cette ville encore si attachée<br />

aux traditions qui ont fait sa gloire,<br />

un évêque peut-il fermer son cœur ?<br />

En tout cas vous nous avez prouvé<br />

tout à l'heure que le vôtre, Monseineur,<br />

lui était largement ouvert.<br />

ment les mathématiques et la philosophie.<br />

Huit années de labeur incessant et<br />

de constant succès,<br />

appellent sur<br />

vous l'attention de Monseigneur de<br />

Saint - Flour qui vous enlève à<br />

Pleaux pour vous confier la chaire<br />

de théologie morale au grand séminaire<br />

de son diocèse et, bientôt<br />

après, les fonctions encore plus<br />

lourdes de supérieur de cet établissement.<br />

Votre prof essorât . a été des plus<br />

brillants. Vous avez le don de l'exposition<br />

claire et précise. Vous intéressez<br />

toujours parce que vous savez<br />

faire penser. « Comprendre vaut<br />

mieux qu'apprendre » est une de vos<br />

maximes favorites. Eveiller la curiosité<br />

de l'élève, l'obliger à réfléchir<br />

et faire jaillir la vérité du fond<br />

de son âme, il n'est pis de meilleure<br />

loureux vous en gardent une recon- (<br />

naissance profonde.<br />

Les officiers, eux aussi, étaient<br />

l'objet de votre sollicitude et je sais<br />

de bonne source que tel panégyrique<br />

prononcé par vous dans la cathédrale<br />

de Montdidier, à l'automne de;<br />

191b, eût parmi les états-major de<br />

la lb3" division le plus franc succès.<br />

Certains de vos auditeurs n'y étaient<br />

venus, peut-être, que par simple curiosité<br />

et pour entendre<br />

« prêcher<br />

le Camarade », mais vous sûtes si<br />

bien dire que chacun y trouva son<br />

compte, et son profit.<br />

Ainsi, partout où vous avez passé,<br />

vous avez laissé le souvenir d'un<br />

aumônier modèle et vous avez trop<br />

donné de vous-même à l'armée pour<br />

qu'il ne subsiste pas, entre elle et<br />

vous, d'indissolubles liens. Les Toulousains<br />

en ont eu la preuve conméthod.e<br />

car en développant sa per- vaincante lorsqu'ils vous ont entendu<br />

un fonds de<br />

Nous n'aimons nilcs mystères ni^SS<br />

M. Durrbach, rester intacte au sein<br />

Ô2 l'Académie. Entrez donc dans<br />

cette maison, où votre place était<br />

marquée d'avance. Pour moi, je<br />

rends grâce au hasard, qui me vaut<br />

le grand honneur d'être le premier,<br />

su; le seuil, à vous y accueillir et<br />

vous souhaiter respectueusement la<br />

bienvenue.<br />

Octave NAVARRE,<br />

Membre correspondant<br />

de l'institut.<br />

GRANDE FRANCE<br />

(ANCIENS COLONIAUX)<br />

Billets verts, 3» série, en vent* /,<br />

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U date du prochain tirage est offi<br />

ciellement fixée au 10 avril 1933?<br />

LES ORIGINES DE Mgr SALIEGE<br />

, Par vos origines, du reste, vous<br />

êtes tout, près de nous appartenir.<br />

L'Auvergne, où vous êtes né, touche<br />

à notre Languedoc et a même fait<br />

partie pendant quelques années du<br />

Comté de Toulouse. En tout cas, la<br />

langue que l'on parle à Mauriac,<br />

votre village natal, celle dans laquelle<br />

on prie la Vierge Marie dans<br />

ce sanctuaire que vous aimez tant,<br />

est un des dialectes les plus savoureux<br />

de la langue occitane et vous<br />

aurez souvent la joie de couronner<br />

de charmants poètes, fils<br />

de l'Auvergne<br />

comme vous. Le passé nous<br />

répond de l'avenir.<br />

Votre enfance et votre jeunesse se<br />

sont écoulées dans ces montagnes,<br />

véritable citadelle de notre patrie,<br />

terre de héros et de saints qui a<br />

donné à l'Eglise Sylvestre II et à la<br />

France Grégoire de Tours.<br />

Dès votre entrée au petit séminaire<br />

de Pleaux, votre personnalité<br />

s'accuse : remarquable élève, toujours<br />

le premier au travail et toujours<br />

aussi le premier au jeu Vous<br />

étiez, m'a-t-on dit, un véritable boute<br />

en train. Me permettez-vous,<br />

Monseigneur,<br />

de faire remarquer<br />

très respectueusement que ces qualités<br />

d'animateur n'ont pas disparu<br />

chez vous ?<br />

De Pleaux vous passez à Saint-<br />

Sulpice. L'exemple d'un oncle qui<br />

avait tenu une grande place dans le<br />

clergé de Paris, l'éducation que vous<br />

aviez reçue d'une mère profondément<br />

chrétienne, l'atmosphère de<br />

piété, de soumission à la volonté divins<br />

qui régnait dans votre foyer<br />

prématurément endeuillé par la<br />

mort de son chef, vous ont tout naturellement<br />

conduit au seuil de ce<br />

séminaire fameux, dont, suivant vos<br />

propres paroles, Bossuet dirait encore<br />

aujourd'hui que « rien n'existe<br />

au monde de plus vénérable ».<br />

sonnalité, en lui montrant les résul<br />

tats qu'il peut obtenir par l'usage<br />

de ses seules facultés, on augmente<br />

sa confiance en lui-même et, surtout,<br />

on 1'habiiue à l'effort. Or t l'effort<br />

seul est fécond.<br />

Il est vrai que vous aviez devant<br />

vous des auditoires de jeunes gens<br />

appartenant à une race forte, laborieuse<br />

et tenace, qu'aucun obstacle<br />

ne rebute, race vaillante entre toutes,<br />

profondément chrétienne, avide<br />

de se laisser guider vers les sommets<br />

de la pensée.<br />

Que vous passiez, sur l'ordre de<br />

vos supérieurs, de l'enseignement<br />

des mathématiques à celui de la philosophie<br />

ou de la théologie, le premier<br />

appel vous trouvait prêt. On<br />

vous entend dire quelquefois que<br />

vous avez toujours improvisé, mais<br />

personne ne s'en est jamais aperçu<br />

tant votre activité intellectuelle et<br />

vos dons naturels ont suppléé aux<br />

impréparations<br />

; surtout vous n'avez<br />

jamais été surpris, car vous<br />

aviez su acfuérir au cours de votre<br />

jeunesse une somme de connaissances<br />

vraiment encyclopédique.<br />

Le labeur quotidien, quelque chargé<br />

qu'il put être, ne vous absorbait<br />

jamais au point d'arrêter votre collaboration<br />

à de nombreuses revues<br />

et vos loisirs étaient employés à<br />

évangéliser les milieux les plus divers<br />

; la banlieue rouge de Paris,<br />

par exemple, ou encore les élèves<br />

de l'Ecole normale supérieure.<br />

Que ce fut par la plume ou par la<br />

parole, ce qui vous importait, c'était<br />

d'arriver aux âmes. Car vous êtes<br />

avant tout un apôtre, et un apôtre<br />

qui s'est donné la plus noble des<br />

missions. Si vous aimez tant la jeunesse,<br />

si aujourd'hui comme hier<br />

vos regards s'abaissent sur elle avec<br />

tant de sollicitude et d'affection<br />

c'est que vous la, savez généreuse,<br />

prête à se donner et que vous -espérez<br />

toujours voir quelque jeune<br />

front s'illuminer tout d'un coup à<br />

votre voix, de cette flamme qui s'appelle<br />

la vocation sacerdotale.<br />

prononcer à Saint-Etienne l'éloge<br />

funèbre du maréchal Koch.<br />

A voire<br />

accent, à 'votre langage vraiment superbe,<br />

ils ont compris que dans la<br />

poitrine du plus pieux, du plus charitable<br />

des archevêques, battait toujours<br />

un cœur de soldat.<br />

L'ÊVEQUE<br />

L'AUMONIER MILITAIRE<br />

Le 29 octobre 1925, vous êtes nommé<br />

à l'Evêché de Gap devenu vacant<br />

à la suite de la désignation de<br />

Mgr de Llobet, votre ancien compagnon<br />

d'armes aux Eparges, comme<br />

coadjuteur d'Avignon. Vous deveniez<br />

le Pasteur de ce diocèse qu©<br />

vous définissiez vous-même, il y a<br />

quelques semaines à peine, dans ces<br />

termes émouvants ;<br />

« Il y a sur la terre de France un<br />

diocèse, modeste par. le chiffre de<br />

ses habitants, égal aux plus 'grands<br />

par l'antiquité de ses origines, la richesse<br />

de ses souvenirs, la sainteté<br />

de ses fondateurs, un diocèse dont<br />

la cathédrale d'Embrun et le sanctuaire<br />

du Laus. proclament qu'il fut<br />

et qu'il demeure fidèle à Marie, la<br />

Vierge du Réal, le Refuge des pécheurs<br />

; un diocèse qui peut justement<br />

se glorifier des qualités solides<br />

d'une race entreprenante et courageuse,<br />

habituée aux rudes labeurs ;<br />

des vertus d'un clergé, ferme dans<br />

la foi, digne dans la pauvreté, profondément<br />

attaché à ses fières montagnes<br />

et dont le magnifique désintéressement<br />

excite l'admiration des<br />

chefs qui le gouvernent, provoque et<br />

retient le respect, l'estime et l'affection<br />

du peuple qu'il édifie. »<br />

Pour avoir ainsi compris le Clergé<br />

et le peuple de Gap, il faut que<br />

vous les ayez, beaucoup aimés, mais<br />

je dois dire qu'ils vous l'ont bien<br />

rendu. Votre bonté, la simplicité de<br />

votre accueil eurent bientôt fait de<br />

vous conquérir tous les cœurs. J'en<br />

ai recueilli de touchants témoignages<br />

et si je les évoquais ici, Monseigneur,<br />

peut-être éprouveriez-vous<br />

une fois encore cette émotion douloureuse<br />

qui vous saisit lorsqu'après<br />

trois courtes années passées au mi- '<br />

lieu de vos diocésains de Gap, il<br />

vous fallut vous séparer d'eux. Vous<br />

étiez<br />

en pleine action, apportant<br />

tout vos soins à ces œuvres de jeunesse<br />

qui, toujours, vous furent chères<br />

; vous bâtissiez hardiment,<br />

A l'appel de la patrie en danger,<br />

vos séminaristes sont partis pour la<br />

frontière. Vous les y suivrez en qualité<br />

d'aumônier volontaire attaché<br />

d'abord au 30" Corps d'armée, puis<br />

à la 163° division, avec laquelle vous | joyeusement pour l'avenir, lorsque,<br />

LE PROFESSEUR<br />

C'est du côté de l'Enseignement,<br />

cet apostolat essentiel, que vos supérieurs<br />

vous dirigent et,<br />

à peine<br />

ordonné prêtre, vous revenez à<br />

Pleaux pour y professer successivevous<br />

trouverez aux Eparges et au<br />

Mont Cornillet.<br />

Me permettez-vous, Monseigneur,<br />

de détacher une seule phrase de la<br />

magnifique citation que vous a valu<br />

votre héroïsmi ? Elle remplira d'admiration<br />

et de fierté les Toulousains<br />

auxquels vous l'avez trop soigneusement<br />

cachée<br />

: « S'est particulièrement<br />

distingué au Cornillet, le<br />

21 juillet 1917, en se rendant, en plein<br />

jour, à découvert, jusqu'à la tranchée<br />

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accomplir mon travail. J'ai fait part des résultats à<br />

mes amis. Ils emploient maintenant « ASPRO » et<br />

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PROGRAMMES DU MARDI B) DECEMBRE<br />

RADIO-PARIS<br />

19 b.. ; Orchestre : Les Abencérages (Chêrubini)<br />

; Les Noces de Jeannette ; Mireille<br />

Wertner. — 13 h. 5 : Pièces pour harpe. —<br />

13 b, 35 : Concert : Petite suite (Bizet) ;<br />

Chtluren's Corner (Debussy) ; Impressions<br />

d'Italie (Charpentier). — 1 8h. 10 : Causerie<br />

agricole : L'élevage du lapin a. fourrure,<br />

j — 18 h. SO : Causërie théâtrale. — 19 h. 5 :<br />

' Causerie artistique. — 19 h. <strong>20</strong><br />

: Petite suij<br />

te dans i» style ancien (Berjancler) ; Chanson<br />

Intime (J. de- la presle) ; Berceuse (Mon-<br />

!red) ; Polichinelle (Daneau) ; Marche des<br />

petits soladts de pjomb (Plerné). — 19 h. 45<br />

Devue de la presse étrangère. — <strong>20</strong> h.<br />

Eu Espagne, présentation, par M. Lucien<br />

Bayer. — <strong>20</strong> h. 45 : Concert : Sonate à trois<br />

(Lœl.let) ; Mélodies : Le repos en Egypte ;<br />

L'Heureux vagabond (Bruheau) ; La Chanson<br />

des épées, de La Fille de Roland (Rabaud)<br />

; Conte de iées (Schumann) ; Deux<br />

pièces. Amour, T.S.F. (Grovlez) ; A Sain<br />

Gaetano (Busser)<br />

! Bourrée (P. Vidal) ; Pièces<br />

pour violoncelle ; Les malsons de l'Eternité<br />

(Bloch) ; Danse (Chapuis) ; Yamilé (Ba,<br />

zelalre) ; Sérénade grotesque (Phtlipp) ;<br />

Poésies, dites par M. Léon Bernard, sociétaire<br />

de la Comédie-Française ; Mélodies :<br />

Rosées ; Chanson (M. Busse) ; Septuor<br />

(Saint-Saëns).<br />

TOUR EIFFEL<br />

12 h. 30 : Orchestre tzigane • Llvonle (Baerh)<br />

: Chanson bohémienne (Boldi) ; La<br />

Comtesse Maritza (Èàrman)<br />

; Chants russes<br />

(Lalo) ; La Princesse Czârdas (Kâlman). —<br />

17 h. 45 : Journal parlé. — 19 h. 30 : Musique<br />

de chambre. Festival de musique française<br />

: Concert royaux (CoUperin) ; Sonate<br />

(Barrière) ; Sonate (Blavet), etc. — <strong>20</strong> h. 30<br />

Soirée fédérale : Les Gaités de l'escadron, de<br />

Georges Courtellne.<br />

POSTE PARISIEN<br />

Disques. — 12 h. 35<br />

Disques<br />

Quelles que soient leur or'.gine»<br />

teur ancienneté et leur gravité, dès<br />

qu'elles sont soumises & la « rectification<br />

» sanguine par le Dépiratli<br />

Richelet, on constate la cessation immédiate<br />

des démangeaisons, les croû*<br />

tes s'assèchent et la peau retrouve sa<br />

fraîcheur première. Des eczémas secs<br />

et humides, des acnés rebelles, des<br />

herpès, des sycosis des psoriasis et<br />

des érythèmes exaspérants par leur<br />

ténacité ont été ainsi effacés. La "rectification"<br />

sanguine de L. Richelet<br />

s'exerce avec la même autorité dans j 12 h. 10<br />

les varices, et phlébites compliquées<br />

I Je vous emmènerai sur mon Jod bateau<br />

ou non de plaies variqueuses. Lorsqu'il 1 " , ->-»* «= -—i'- •<br />

r a rhumatismes, goutte, sciatique ou<br />

lumbago, le Dépuratif Richelet agit<br />

Bncore plus rapidement, car il dissout<br />

l'excès d'acide urique et empêche l'insrustation<br />

des artères (artériosclérose).<br />

Les femmes, bouleversées par<br />

ie sang au moment du retour d'âge,<br />

apprécient hautement l'aide apportée<br />

par le Dépuratif Richelet qui rétablit<br />

S'équilibre sanguin en ne permettant<br />

pas les dépôts, origine des tumeurs ou<br />

des fibromes. Des milliers de malades<br />

aujourd'hui sauvés ne manquent pas de<br />

recommander le Dépuratif Richelet<br />

i ceux qui désirent aussi être délivrés.<br />

Encore une preuve :<br />

« Je vous autorise bien volontiers à publier<br />

ma guérison. Atteint d'eczéma, j'avais inutilement<br />

pendant plusieurs années essayé un<br />

tas de remèdes, seul votre Dépuratif Richelet<br />

s mis fin à mes inquiétudes en supprimant<br />

complètement les démangeaisons et mon mal<br />

qui semblait passer à Vétat chronique. J»<br />

vous dis tous mes remerciements tt ma<br />

reconnaissance.<br />

M. SERRET, receveur-buraliste,<br />

à Roxiôres (Ardèche). > :<br />

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de 14 à 18 heures.<br />

Mon chant d'amour est une valse<br />

; Tout<br />

bleu, tout bleu, de l'opérette<br />

: L'Auberge<br />

du cheval blanc (Rozalki)<br />

; C'est mon premier<br />

amour ; Oh combien sont perfides<br />

les femmes, de /opérette Nina-Rosa (Romberg),<br />

musique enregistrée russe. — 19 h. :<br />

Concert. — <strong>20</strong> h. : Concert<br />

: Voyage imaginaire<br />

en automobile : La Champagne. —<br />

21 h. : Musique de Bretagne : En Kernéo<br />

(Wuillemin) ; Scènes bretonnes (Ropartz) ;<br />

En Bretagne (Rhené-Bâton)<br />

; Kermarla (Erlanger)<br />

; La Karrlgane (Widor) ; Fête bretonne<br />

(Lazzari) ; Chanson bretonne (F.<br />

Schmitt).<br />

PARIS T. T.<br />

12 h. : Musique enregistre*. — 12 h. 15 :<br />

Chronique du tourisme. — 12 h 30 : Orchestre<br />

de la Tour Eiffel — 13 h. 30<br />

: Disques.<br />

— 17 h. : Cours public a, la Facurté des<br />

Lettres<br />

: L'œuvre lyrimie de Victor-Hugo.<br />

— 19 h. 45 : Musique enregistrée. — <strong>20</strong> h. 30<br />

Emission fédérale<br />

: Les Gaités de l'escadron,<br />

de Georges Courtellne.<br />

BORDEAUX-LAFAYETTE<br />

12 h. : Relais de l'Ecole Supérieure des<br />

P.T.T. Concert. — 12 h 45<br />

: Concert de musique<br />

enregistrée. Au cours de démission,<br />

informations de Ja dernière heure. —<br />

14 h. : Cnocert : Thaïs, fantaisie ; Menuet<br />

russe et Près du berceau (Chapelier)<br />

; Sérénata<br />

(Chapelier) La fenêtre d'amour (De<br />

Sêverac-Chapelier) ; Deux pièces de Don<br />

Quichotte (Massenet) ; Avant printemps<br />

(Chapelier) ; Lohengrln, fantaisie. — 18 h. :<br />

Diffusion du cours professé h l'Institut Co^<br />

loniar de la Faculté des Lettres, par M. Gallottl,<br />

ancien inspecteur du Service des<br />

Beaux-Arts au Maroc. Sujet<br />

: Histoire de<br />

l'Art arabe<br />

; les caractères généraux de<br />

l'art mu 1 ilman d'Occident (suite). — 19 h. 30<br />

Informations et cours. — 19 h. 40<br />

: Le quart<br />

d'heure dé la femme. Cours de cuisine par<br />

Mamz'ejj» Savarin. Sujet : « La façon<br />

d'acheter. Le marché<br />

: ses avantages. Alimentation<br />

variée suivant les saisons. —<br />

19 h. 55 : Résultats du tirage des primes.<br />

— <strong>20</strong> h. : Le quart d'heure d'actualité mondiale.<br />

Causerie par Théophraste. — <strong>20</strong> h. 15 :<br />

Dernières nouvelles. — <strong>20</strong> h. 25 : Rerals de<br />

Paris-P.T.T. ; Au Caaiato, Souvenirs du<br />

« vieux pay» », conférence de M. Victor<br />

Forbin, rédacteur à la Revue des Deux-<br />

Mondes. — <strong>20</strong> b.3: 0<br />

. r.bulreerèins.lncetAH<br />

Mondes — <strong>20</strong> h. 30 : Emission (fédérale<br />

: Les<br />

Gaités do l'Escadron (CouTteline)<br />

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11 h. 30 : Quelques fox-trot. — 11 h. 45 :<br />

Radio agricole. — 12 h.<br />

: Orchestre viennois<br />

: Oh ma bien aimée (Lehan) ; Fête de<br />

nuit (Kromherger). — 12 h. 30 : Cours de ra<br />

Bourse de Bordeaux ; Accordéon. — 12 h. 45<br />

Musique militaire. Dernières nouvelles.<br />

Cours des changes ; fête du jour ; fête à<br />

souhaiter. — 18 h. 30 ; Musique enregistrée.<br />

Concert offert par la Maison Stymo,<br />

38, allées de Tourny, à Bordeaux. — 18 h. 45<br />

Cours d'allemand, par Monsieur le professeur<br />

de r'école Berlitz, 8, cours du XXX JuiL<br />

let, Bordeaux. — 19 h. 30 : Chronique sportive<br />

par M. Marcel Agulla. — <strong>20</strong> h. 15 ;<br />

Prévisions météorologiques ; heure exacte :<br />

fin de l'émission. — 22 h. 30 : Heure des<br />

auditeurs.<br />

RADIO-TOULOUSE<br />

12 h. 15 ï Nouvelles de minuit à midi de<br />

l'agence Eouruler. Cours des changes de la<br />

matinée. — 12 h. 30 ; Opérettes<br />

: La princesse<br />

Dollar ; La veuve joyeuse. — 12 h. 45 :<br />

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925 . 928<br />

903 . 910 .<br />

932 933 .<br />

603 604 .<br />

4125 .<br />

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Comm. Africaine.<br />

Afriq. Occidentale<br />

Industr. de Chine.<br />

Comm. Extérieur.<br />

Cr. Fonc. Algérie.<br />

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Lehideux<br />

Soc. Marseillaise .<br />

S.-Compt. Entrep.<br />

Fonc. Lyonnaise.<br />

Canaux<br />

Suez jouissance. .<br />

Chemins de fer<br />

Tramways<br />

Buenos-Ayres. ...<br />

Dakar à St-Louis.<br />

Est jouissance. ..<br />

Indochine-Yunn. .<br />

Lyon jouissance. .<br />

Midi jouissance. .<br />

Nord jouissance. .<br />

N.-S. Nord-Sud..<br />

Orléans jouiss...<br />

Ouest action<br />

R.-Puerto Belg. a.<br />

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Tramw. de Bordx.<br />

Docks. Eaux<br />

Magas. Généraux.<br />

Eaux (Cie Gle)...<br />

Electricité<br />

Câbles Télégraph.<br />

ElecL de Limoges.<br />

Elect. industr...<br />

— de Paris act.<br />

— de Paris parts<br />

En. Electr. K.-O, .<br />

Energ. Industr. ..<br />

Est Electr. ord ...<br />

Est-Lumière<br />

Fore. Mot. Rhône.<br />

— vallée Alpes.<br />

Havraise Energie,<br />

ïndoch. Electr. ..<br />

Maroc de Distrib.<br />

Ouest Lumière. ..<br />

Pyrén. En. Electr.<br />

Radio-France. ...<br />

T.S.F<br />

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Force et Lumière.<br />

Filatures<br />

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Dollîus Mieg<br />

Peremchiss.<br />

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Lebon<br />

Eclair, de Bordx.<br />

Fusion des Gaz. .<br />

Gaz et Eaux<br />

Gaz de Pari:;<br />

233<br />

725<br />

3390<br />

785<br />

673<br />

590<br />

605<br />

703<br />

1451<br />

15310<br />

815<br />

1595<br />

409<br />

563<br />

6-9<br />

425<br />

1Û63<br />

233<br />

725<br />

3330<br />

789<br />

670<br />

605<br />

709<br />

1480<br />

14905<br />

7»0<br />

1600<br />

409<br />

584<br />

653<br />

416<br />

1065<br />

VALEURS<br />

Cours<br />

précéd.<br />

Cours<br />

du Jour<br />

Forges<br />

et Fonderies<br />

Firminy<br />

Longwy<br />

Nord (Aciée. du).<br />

Chant, de la Loire.<br />

— de Bretagne.<br />

Constr. Mécaniq.<br />

Fives-Lille<br />

Pontgibaud<br />

Marine<br />

Jeumont<br />

Métaux<br />

Saut du Tarn. ...<br />

Creusot<br />

615 .. 626 ..<br />

767 .. /'68 ..<br />

<strong>20</strong>5 .. 211 ..<br />

i-'ù .. 249 ..<br />

*89 .. 289 .<br />

2350 .. 2350 .<br />

I45U .. 1699 .<br />

335 Y. 335 "<br />

31 . 3l ..<br />

1<strong>20</strong>5 .. 1198 ..<br />

;6iou .. 16130 ..<br />

14V4 .. I30J ..<br />

190 . 190 ..<br />

6|0 .. 611 ..<br />

527 .. 5^4<br />

! - 4J .. 17Z0<br />

M 148<br />

U9U .. 1300 .<br />

891 .. 919 ..<br />

1075 .. 1075 ..<br />

4.6 402 ..<br />

!o80 170J .<br />

42/ 50 121 50<br />

415 .. 4„5 ..<br />

6.'-' .. 6<strong>20</strong> .<br />

915 .. 945 .<br />

253 .<br />

17 50 19 .<br />

6550 6550 ..<br />

313 312 ..<br />

815 8<strong>20</strong> .<br />

124 .. Mb<br />

1050 1060 .<br />

1030 .. 1050<br />

470 .. 475 .<br />

Houillères<br />

Torkin (Ch. du)..<br />

Aniche<br />

Anzin<br />

Blanzy<br />

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Ostricourt ,<br />

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Métalliques<br />

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Bor ordinaire. ..<br />

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Guergour<br />

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M. El Hadid act<br />

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Nickel<br />

Ouenza<br />

Tekkah act<br />

— parts<br />

Pétroles<br />

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Verr. Carmaux. ..<br />

Salins du Midi act.<br />

Ports<br />

Port du Rosario.<br />

Transports<br />

Chai. Indochine. .<br />

Charg. Réun. pr. .<br />

Havr. Pén. act. A.<br />

Messag. Mar. ord.<br />

Omnibus<br />

Alimentation<br />

Bénédictine act. .<br />

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Brass. Çjuiimés. ..<br />

56 ,<br />

490 .<br />

260<br />

473<br />

165<br />

280<br />

1098<br />

1868<br />

505<br />

530<br />

1895<br />

510<br />

1380<br />

3530<br />

1925<br />

1230<br />

627<br />

836<br />

168<br />

565<br />

1350<br />

53 25 53<br />

1630 .. lolO<br />

! 75<br />

16 .<br />

I7J5 .. 17<strong>20</strong><br />

46 . 46<br />

1165 .. 1150<br />

32U0 .. 3190<br />

2850 .. 2850<br />

268 .. 260<br />

670 .. 670<br />

750 .. 738<br />

2270 . 2175<br />

59<br />

487<br />

261<br />

476<br />

166<br />

265<br />

1097<br />

1855<br />

501<br />

534<br />

1895<br />

5<strong>20</strong><br />

1391<br />

3495<br />

1940<br />

1249<br />

630<br />

825<br />

590<br />

172<br />

580<br />

1335<br />

VALEURS<br />

Cours<br />

précéd.<br />

Cours<br />

du Jour<br />

VALEURS<br />

625 ..<br />

426 ..<br />

325 ..<br />

100 .<br />

1755 ..<br />

798 ..<br />

66i ..<br />

1380 ..<br />

Z49<br />

95/ ..<br />

21100<br />

58 50<br />

903<br />

6100 .<br />

5700 .<br />

4025 ..<br />

635<br />

433 .<br />

328<br />

96 ,<br />

175><br />

795<br />

671<br />

1335<br />

249<br />

951<br />

<strong>20</strong>/50<br />

47 25<br />

900<br />

o300<br />

6.000<br />

40<strong>20</strong><br />

Chap. Gend. act. .<br />

— parts<br />

Dist, Indochine. .<br />

Duvaï<br />

Grand Hôtel<br />

Félix Potin<br />

Saint-Raphaël ...<br />

Suer. Brésilien. ..<br />

Cimenta<br />

Ciments français.<br />

— Indochine ...<br />

Poliet et Chausson<br />

Qds magasina<br />

Bon Marché<br />

Gai. Laiayette ac.<br />

— parts<br />

Nouv. Galeries ...<br />

Paris-France ....<br />

Printemps<br />

Inform. publ.<br />

Agence Havas. ..<br />

Divers<br />

Afr. Occidentale.<br />

Air liquide parts.<br />

Bergougnan<br />

Chapal<br />

Compt. mat. à gaz<br />

Compt. Sénégal ..<br />

Consort. du Nord.<br />

Indus. (Cie Gén.).<br />

Magondeaux ....<br />

Maréchal action. .<br />

— parts<br />

Ouest Africain. ..<br />

Peugeot action. ..<br />

Peyrissac .......<br />

St-Didier Auto. ..<br />

Sangha Oubangui.<br />

Tabacs (Cie Gén.).<br />

Roquefort<br />

Obligations<br />

Chemins de for<br />

Panama<br />

Est 6 %<br />

— 3 %<br />

— 6% 1921 A..<br />

Etat 6% 1921 A.<br />

P. L. M. 6 %<br />

— 3%<br />

— 6% 1921 A..<br />

Midi 6 %<br />

— 3%<br />

Nord 6 %<br />

— 3%<br />

— 6% 1921 A. .<br />

— 5% 1921 A. .<br />

Orléans 6 %<br />

— 3%<br />

— 6% 1921 A..<br />

— 5% 1921 A. .<br />

Médoc 3%<br />

En. S.-O. 5 % (590)<br />

Fonds d Etats<br />

Etrangers<br />

Young<br />

Brésil 1889<br />

219 .. 0 .<br />

3380 .. 3330 .<br />

649 . 6*5<br />

360 370<br />

142 .. 148<br />

146 145 ..<br />

6189 . 61<strong>20</strong> .<br />

2<strong>20</strong> . 222 .<br />

3815 38<strong>20</strong><br />

322 . 324 .<br />

1050 . 1040<br />

425 425<br />

95 .. 94 50<br />

50O00 .. 50500 .<br />

556 .. 565 ..<br />

1180 .. 1170 ..<br />

44!) . 440 .<br />

915 . 915<br />

1790 .. 1798 ..<br />

3C25 .. 290. ..<br />

730 .. 713<br />

1080 .. 1100 ..<br />

15<strong>20</strong> .. 1540 ..<br />

355 345 .:<br />

230 .. 230 ..<br />

5 50 6 ..<br />

195 .. 134 ..<br />

71<br />

190 190<br />

263 .. 279<br />

266 .. ^67<br />

125 .. 1-6 .<br />

25 2o ..<br />

Cours<br />

précéd<br />

Cours<br />

du Jour<br />

117 .. 117<br />

455 .. 455<br />

361 .. 367<br />

460 ; '462<br />

362 364<br />

455 . 436<br />

456 . •toi<br />

366 369<br />

48} .. 484<br />

383 . 365<br />

792 !'. 7v0<br />

452 .. 4)2<br />

391 .. 394<br />

800 .. 605<br />

460 ". 46 i<br />

610 . 621<br />

11 9C II<br />

Bulgarie 1907....<br />

Chine 1895<br />

Egypte Unifiée . .<br />

Espagne Extér. ..<br />

Italien 3Vt% ...<br />

Japon 1907<br />

Mexique 1910 . ..<br />

Roumain 1922. ..<br />

Russe 1880<br />

— 1889<br />

Serbe 1906<br />

— 1910<br />

— 1911<br />

Valeurs étrang.<br />

Banques<br />

Cr.Fonc Fr.-Cana.<br />

Chem. de fer. Tram<br />

Nord Espagne. ..<br />

Orient (Ch. de fer)<br />

Saragosse<br />

Fcrges, Minas<br />

Ast. des Mines. ..<br />

Rouina<br />

Sosnovice<br />

Trifail<br />

Zinc Silésie ordin.<br />

Divers<br />

Est Asia. Danois.<br />

Kreuger et Toll. .<br />

Royal Dutch<br />

Snia Viscosa<br />

Suc. Egypte parts<br />

Tabacs Portugal.<br />

Chemins de fer<br />

Obligations<br />

Port. 3 % 1" rang.<br />

Réunis 4'/2% 1914<br />

Saragosse 3% 1".<br />

Tanger à Fez 5 %.<br />

— 4 % %<br />

— 4%<br />

BANQUE<br />

COMPTANT<br />

Banq. Nat. Egyp.<br />

Rente Fonc. parts<br />

Thorenc parts<br />

Eaux, Electricité<br />

Gaz<br />

Cab. Télég. 1" 1.<br />

— 2« s<br />

Pyrén. (El. et G.).<br />

Granoux<br />

Sidro<br />

r/lètallurgiques<br />

Chili acier ord<br />

Soudure autog. ..<br />

Charbor-nagso<br />

Dong-Trieu<br />

Gelsenkirchen . ..<br />

Harpener<br />

Héiaclée parts. ..<br />

Pétrolières<br />

Astra Romana. ..<br />

290 :<br />

'65 90<br />

76<br />

40 2 6s.<br />

191 I 85<br />

1 70<br />

149<br />

I5.Î<br />

152<br />

5180<br />

124<br />

430 '.<br />

53 .<br />

98 5<br />

1605<br />

50<br />

15 80<br />

400<br />

212<br />

130<br />

965<br />

808<br />

t49<br />

2475<br />

743<br />

VALEURS<br />

Cour»<br />

précéd.<br />

191<br />

-. A<br />

69 <strong>20</strong><br />

30 50 .<br />

3 . I<br />

1 .<br />

1 70<br />

I 70<br />

150 .<br />

143<br />

145 .<br />

5000<br />

526<br />

1<strong>20</strong> ..<br />

4<strong>20</strong><br />

61 50<br />

92 ..<br />

I61O ..<br />

44 .<br />

!54JU ..<br />

Bakou<br />

Malopolska<br />

Mexican Eagle pr.<br />

Omnium Pétroles.<br />

Sheli<br />

Silva parts<br />

Steaua Romana. .<br />

Victoria<br />

Mines d'Or<br />

Areas<br />

Chatelet ordin. ..<br />

Golden H. Shoe. .<br />

Lucettc<br />

Zambèze<br />

Suberbie<br />

138<br />

33<br />

70<br />

:o7<br />

'55 75<br />

105 .<br />

Cours<br />

du Joui<br />

69 50<br />

<strong>20</strong>5<br />

54 51<br />

105 .-<br />

33.<br />

210<br />

'35<br />

4o5<br />

980<br />

850<br />

2455<br />

764<br />

510 .. 5<strong>20</strong><br />

25U<br />

365 3.-5<br />

339 . 335<br />

675 660<br />

980<br />

2430 25<strong>20</strong><br />

8500 16400<br />

79 80<br />

Mines Métalliques<br />

Douar;a action. ..<br />

Kinta jouissance.<br />

Mine3 diverses<br />

Talcs de Luzenac .<br />

Produits<br />

Chimiques<br />

Az. Franç. parts.<br />

Expî. Min. parts.<br />

Hydroc. St-Dcnis.<br />

Coloniales<br />

Caoutchouc?<br />

Cambodge parts.<br />

Fra nco - J a vana ise<br />

Hutchinson ord..<br />

Kong<br />

Pacouda cap<br />

Pointe à Pitre act.<br />

Sumatra cap ....<br />

Sumatra div<br />

Tapanoéiie cap. .<br />

— div<br />

Than-tuy-Ha act.<br />

— — parts:<br />

Industries<br />

Textiles<br />

Savannah<br />

Viscose Franç. act<br />

-— paris<br />

Hôtels<br />

Régina act<br />

— parts<br />

L.'quours<br />

Pernod<br />

Vieille Cure parts<br />

Casinos<br />

Biarritz Carlton. .<br />

Cercle Monaco a.<br />

Valeurs diverses<br />

Cana Corinthe. ..<br />

Papet. Limousin.<br />

Salins du Can Vert.<br />

Tunisienne de Cul.<br />

Hors cote<br />

Etains indochine.<br />

181 50<br />

100 .<br />

9 .<br />

225<br />

668<br />

<strong>20</strong>00<br />

<strong>20</strong>5<br />

2900<br />

125<br />

1500<br />

100<br />

250<br />

10J5<br />

475<br />

;05<br />

350<br />

71 25<br />

7o50<br />

77'Ju<br />

136<br />

339<br />

1490<br />

3050<br />

:775<br />

40<br />

303<br />

'82<br />

95<br />

luO 9<br />

232<br />

694<br />

i960<br />

2950 .<br />

\i><br />

I47J 6<br />

•<br />

lûi 3<br />

i>\ .<br />

01M<br />

93J ..<br />

495 ..<br />

3)3 ..<br />

76 50<br />

6750 ..<br />

,36 50<br />

;4J .<br />

1480<br />

3073<br />

279'<br />

40 .<br />

305 ,.<br />

3J<br />

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