Dialogue essais-simulation et identification de lois de comportement ...
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Partie B – Chapitre 8 : I<strong>de</strong>ntification sur <strong>de</strong>s <strong>essais</strong> complexes - comparaison <strong>et</strong> discussion<br />
au calcul aux valeurs expérimentales. Les gradients sont comparables, les maximums <strong>et</strong><br />
minimums locaux sont situés aux mêmes endroits.<br />
Pour une comparaison plus fine, il est nécessaire <strong>de</strong> relancer les <strong>simulation</strong>s numériques avec<br />
<strong>de</strong>s conditions aux limites plus proches <strong>de</strong> la réalité <strong>de</strong> l’essai. Pour cela, il est indispensable<br />
que les images enregistrées pendant les <strong>essais</strong> englobent la zone <strong>de</strong> l’éprouv<strong>et</strong>te près <strong>de</strong>s<br />
mors.<br />
8.5. Conclusion<br />
La secon<strong>de</strong> stratégie développée dans le cadre <strong>de</strong> ce travail profite <strong>de</strong> la richesse <strong>de</strong>s<br />
informations recueillies lors <strong>de</strong>s <strong>essais</strong> hétérogènes. Elle a permis, elle aussi, d’i<strong>de</strong>ntifier les<br />
huit paramètres<br />
du modèle <strong>de</strong> Chemisky <strong>et</strong> al. (Chemisky <strong>et</strong> al.<br />
2011).<br />
pastel-00910076, version 1 - 27 Nov 2013<br />
La fonction objectif à minimiser est construite à partir <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong> déformations ( ,<br />
<strong>et</strong> ) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s efforts sur la frontière <strong>de</strong> l’éprouv<strong>et</strong>te. C<strong>et</strong>te stratégie exploite l’hétérogénéité<br />
spatio-temporelle <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong> déformations expérimentaux mesurés par corrélation<br />
d’images lors <strong>de</strong>s <strong>essais</strong> <strong>de</strong> traction sur éprouv<strong>et</strong>te Meuwissen à trois températures.<br />
L’emploi d’un algorithme d’optimisation hybri<strong>de</strong> génétique – gradient (Levenberg-<br />
Marquardt) s’est révélé très avantageux. La partie génétique perm<strong>et</strong> d’éviter qu’un minimum<br />
local ne soit adopté comme solution optimale, ce qui peut se produire avec les algorithmes <strong>de</strong><br />
type gradient quand les paramètres initiaux sont trop éloignés <strong>de</strong> la solution. La partie à<br />
gradient perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> déterminer efficacement, aux alentours du minimum global, un jeu optimal<br />
<strong>de</strong> paramètres (un individu). L’emploi d’un algorithme hybri<strong>de</strong> réduit le temps <strong>de</strong> calcul <strong>et</strong><br />
assure la convergence vers un minimum global.<br />
Les courbes contrainte-déformation simulées à partir <strong>de</strong>s paramètres i<strong>de</strong>ntifiés (sens L <strong>et</strong><br />
Meuwissen) ont montré un écart au niveau <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> début <strong>et</strong> <strong>de</strong> fin <strong>de</strong><br />
transformation. Par contre, l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la déformation <strong>de</strong> transformation <strong>et</strong> le paramètre <strong>de</strong><br />
pseudo-écrouissage <strong>de</strong> transformation ainsi que la différence A f -M s sont très proches.<br />
La différence entre les niveaux <strong>de</strong> contrainte peut s’expliquer par l’imprécision sur la<br />
température d’essai. Une meilleure maîtrise <strong>de</strong>s conditions d’essai, notamment <strong>de</strong> la<br />
température est nécessaire pour confirmer/infirmer c<strong>et</strong>te hypothèse.<br />
La comparaison entre les <strong>essais</strong> biaxiaux <strong>et</strong> la <strong>simulation</strong> numérique n’est pas aboutie, car la<br />
loi <strong>de</strong> <strong>comportement</strong> utilisée dans ce travail est isotrope, <strong>et</strong> n’intègre pas les eff<strong>et</strong>s<br />
d’anisotropie observés expérimentalement <strong>et</strong> analysés au chapitre 4. En eff<strong>et</strong>, une gran<strong>de</strong><br />
différence <strong>de</strong> <strong>comportement</strong> est observée suivant une sollicitation dans le sens longitudinal ou<br />
transverse, bien que ce matériau soit faiblement texturé. Une meilleure compréhension <strong>de</strong>s<br />
origines <strong>de</strong> ces eff<strong>et</strong>s d’anisotropie du <strong>comportement</strong> en transformation s’avère nécessaire<br />
pour étudier le <strong>comportement</strong> <strong>de</strong> structures en AMF sous sollicitations complexes.<br />
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