ARBEITSGEMEINSCHAFT DER INSTITUTE FÜR ... - HAL - INRIA
ARBEITSGEMEINSCHAFT DER INSTITUTE FÜR ... - HAL - INRIA
ARBEITSGEMEINSCHAFT DER INSTITUTE FÜR ... - HAL - INRIA
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
RÉSUMÉ<br />
Production de mâles mutants par traitement à l’EMS<br />
et aux rayons X chez l’abeille<br />
Des reines bourdonneuses ont été soumises à 3 doses différentes d’éthylméthanosulfonate<br />
(EMS) (10 nl, 1 nl, 0,1 nl) ou à des rayons X (500 R, 1 000 R,<br />
2 000 R). Toutes les reines, sauf celles traitées avec 2 000 R, ont produit des<br />
mâles. Le nombre de mâles ayant éclos a été fonction du dosage et il a diminué<br />
lorsque les doses ont augmenté.<br />
On a recherché chez les mâles des reines traitées des modifications morphologiques<br />
bien visibles. On a trouvé des modifications dans les ailes, les antennes<br />
et les pattes. La descendance des reines traitées aux rayons X présentait des<br />
mutations en plus grande proportion que celle des reines traitées à l’EMS.<br />
Pour savoir si les modifications étaient héréditaires, on a utilisé des mâles<br />
de reines traitées aux rayons X (500 R et 1 000 R) pour inséminer artificiellement<br />
des reines vierges. Par la suite les larves de ces reines inséminées avec 1 seul<br />
mâle ont été utilisées pour faire un élevage royal ; les reines qui en sont issues<br />
étaient hétérozygotes pour les mutations héréditaires. Aucun changement n’a pu<br />
être trouvé chez les reines, ce qui prouve que soit les mutations ne sont pas<br />
héréditaires, soit elles ne sont pas dominantes. Mais les mâles haploïdes de ces<br />
reines montrent s’il existe des mutations récessives. On a trouvé des mutations<br />
récessives chez les lignées issues des mâles qui présentaient des modifications<br />
dans les ailes. Les descendants ont montré les mêmes mutations que<br />
dont ils étaient issus dans une proportion allant jusqu’à 37 %.<br />
les mâles<br />
Contrairement aux mutations des ailes, les modifications des antennes ne<br />
sont apparemment pas héréditaires, aucune mutation n’ayant été trouvée dans<br />
la descendance. Il est vrai qu’une seule lignée a été testée, alors que 5 lignées<br />
présentant des mutations alaires ont été examinées.<br />
Les résultats prouvent qu’il est possible de produire des mutations récessives<br />
chez des abeilles en utilisant des reines traitées aux rayons X et le programme<br />
de sélection décrit.<br />
22. STEUERUNG <strong>DER</strong> DOTTERPROTEIN-SYNTHESE BEI BIENENKÖNIGINNEN<br />
Hans-Hinrich KAATZ<br />
Institut f. Biologie III, LS Errlxickltmgsphysiologie der Universitüt 7’t