ARBEITSGEMEINSCHAFT DER INSTITUTE FÜR ... - HAL - INRIA
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Insektizidrückstände<br />
RÉSUMÉ<br />
Changements chez les ouvrières d’abeilles consécutifs à un nourrissement<br />
avec des doses sublétales de dimétlzoate<br />
Lorsque les plantes sont traitées avec des produits phytosanitaires systémiques<br />
habituels, on trouve des résidus dans le nectar. La quantité de résidus de<br />
diméthoate dépend du moment avant la floraison auquel a été effectué le traitement<br />
et du moment après le début de la floraison auquel les échantillons ont été<br />
prélevés. Cette teneur a été mesurée par FIEDLER (1984). Les concentrations<br />
trouvées dans les abeilles adultes sont sublétales. J’ai étudié les changements<br />
que l’on pouvait trouver au sein de la colonie ou dans des abeilles prises isolément<br />
à la suite d’un nourrissement avec des doses sublétales de diméthoate pur. On a<br />
donné à des abeilles du sucre renfermant 0,4 ppm ou 0,2 ppm de diméthoate.<br />
Pour le groupe à 0,4 ppm,<br />
on trouve les résultats suivants : les reines<br />
interrompent leur ponte entre le 11‘ et le 21° jour après le début de l’expérience.<br />
Parmi les oeufs déjà pondus, seuls 76 sont parvenus au stade de nymphe dans une<br />
colonie et ils se sont développés en adultes sans pertes notables. Après que la<br />
nourriture contaminée a été changée, les reines peuvent à nouveau pondre. Une<br />
reine exposée au poison pendant plus de 42 jours s’est remise à pondre après une<br />
période de repos de 14 jours et les oeufs se sont développés normalement.<br />
Dans le groupe expérimental à 0,2 ppm, les reines ont pondu durant toute<br />
la durée de l’expérience de la même façon que le groupe témoin, qui ne recevait<br />
pas de nourriture contaminée, mais les oeufs se sont significativement moins<br />
développés en larves que ceux du groupe témoin. Puisque le développement embryonnaire<br />
n’est pas atteint, les pertes de couvain doivent survenir au stade<br />
larvaire. Les nourrices sont vraisemblablement incapables de prendre soin des<br />
larves correctement. Des mesures faites sur les glandes hypopharyngiennes confirment<br />
cette hypothèse. Les acini des abeilles des groupes expérimentaux à 0,4<br />
et 0,2 ppm sont significativement plus petits que ceux du groupe témoin. Les<br />
activités de construction sont également touchées par des doses sublétales de<br />
diméthoate. Ainsi des abeilles, ayant reçu 0,2 ppm de diméthoate pendant<br />
44 jours puis mises en cagettes pendant 8 jours à 35 °C, ont produit 19,6 %<br />
de moins de cire que les témoins. Des nourrissements de courte durée à 0,2 ppm<br />
n’ont pas provoqué une diminution de la production cirière.<br />
LITERATUR<br />
-<br />
FIEDLER L., 1984. in Nektar nach Vorblüte-Spritzungen mit den Wirkstoffen<br />
Acephat, Dimethoat, Methomyl, Phosalone und Propoxur und deren Auswirkungen auf Honigbienen.<br />
Dissertation an der Landwirtschaftlichen Fakultät der Rheinischen Friedrich-Wilhelm-<br />
Universität zu Bonn.