Analyse des Manuscrits des Trois contes: la transcendance des ...

sainteté & de reliques personnels ». Donc les objets des défunts sont bien des reliques. Sa
chambre est l’imitation parfaite de l’intérieur d’une église.
De plus il est intéressant d’observer que Félicité « s’empaille » de son vivant. Après
l’arrivé du perroquet, Félicité perd l’ouïe. Après l’empaillement du perroquet comme on l’a
vu au f o 263 r o , elle perd toute la communication avec les autres :
Du reste, son intelligence baissait , n’entendait rien & Ne communiquant
le monde elle vivait dans
personne elle vivait dans une torpeur de somnambule.
personne comme [NAF2336 f o 263 r o (extrait)]
pas
avec
tel-00790321, version 1 - 19 Feb 2013
La coïncidence entre le perroquet et Félicité devient évidente dans les mots que Félicité lui
adresse au f o 341 v o :
qu’est-ce qui voudra de nous?
est-ce que nous serons obligés de nous en aller d’ici? [NAF2336 f o 341 v o ( extrait)]
Dans cette phrase très courte, Félicité dit au perroquet trois fois « nous ». Félicité croit en la
coïncidence de leur relation naturelle.
mort :
De plus, au f o 352 r o , Félicité perd même la vue, ne peut plus bouger au moment de sa
Elle était comme une statue sur un tombeau. – Sourires
battaient
lèvres
narines aspirant le parfum, ses vibrantes soit par une convulsion.
[NAF2336 f o 352 r o (extrait)]
Cette phrase nous montre l’état de pierre de son corps. Vivante, elle arrive à porter un corps
pur sur un tombeau. La dernière chose que Félicité a vue se trouve après dans le même
brouillon :
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Ohashi, Eri. Analyse des Manuscrits des Trois contes : la transcendance des hommes, des lieux et des choses chez Flaubert - 2013