Pygmalion - Opéra de Bordeaux

Wo solln wir denn fliehen hin,
Da wir mögen bleiben?
Zu dir, Herr, alleine.
Vergossen ist dein teures Blut,
Das gnug für die Sünde tut.
Heiliger Herre Gott,
Heiliger starker Gott,
Heiliger barmherziger Heiland, du ewiger Gott,
Laß uns nicht entfallen von des rechten Glaubens
Trost.
Kyrieleison.
Au milieu de la vie, nous sommes cernés par
la mort.
Au milieu de la vie, nous sommes cernés par la
mort.
Qui voyons-nous, qui nous aide, qui vient à notre
secours ?
C’est toi, Seigneur, toi seul !
Nous nous repentons de nos péchés qui t’ont
courroucé, Seigneur.
Saint, Seigneur Dieu ! Saint, Dieu puissant !
Saint, Sauveur miséricordieux ! Ô Dieu éternel,
Ne nous laisse pas nous enfoncer dans les peines
amères de la mort.
Kyrie eleison !
Au milieu de la mort, le gouffre de l’enfer nous
appelle.
Qui nous délivrera et nous affranchira d’une telle
détresse ?
C’est toi, Seigneur, toi seul !
Ta miséricorde a pitié de nos péchés et de notre
grande souffrance.
Saint, Seigneur Dieu ! Saint, Dieu puissant !
Saint, Sauveur miséricordieux ! Ô Dieu éternel,
Ne nous laisse pas désespérer dans le feu ardent
de l’enfer !
Kyrie eleison !
Au milieu de l’angoisse de l’enfer, nos péchés nous
enfoncent.
Où pourrions-nous fuir, où demeurer ?
Vers toi, Seigneur Christ, toi seul !
Il est répandu, ton sang précieux qui rachète nos
péchés.
Saint, Seigneur Dieu, Saint, Dieu puissant,
Saint, Sauveur miséricordieux, ô Dieu éternel,
Ne nous laisse pas perdre la consolation de la juste foi.
Kyrie eleison !
JOHANNES BRAHMS
Fest und Gedenksprüche, op. 109
Unsere Väter hofften auf dich ;
und da sie hofften, halfst du ihnen aus.
Zu dir schrien sie, und wurden errettet,
sie hofften auf dich,
und wurden nicht zu Schanden.
Der Herr wird seinem Volk Kraft geben,
der Herr wird sein Volk segnen mit Frieden.
Wenn ein starker Gewappneter seinen Palast
bewahret,
So bleibet das Seine mit Frieden.
Aber : ein jeglich Reich, so es mit ihm selbst uneins wird,
das wird wüste; und ein Haus fället über das
andere
Wo ist ein so herrlich Volk,
zu dem Götter also nahe sich tun
als der Herr unser Gott, so oft wir ihn anrufen.
Hüte dich nur und bewahre deine Seele wohl,
dass du nicht vergessest der Geschichte,
die deine Augen gesehen haben,
und dass sie nicht aus deinem Herzen komme
alle dein Leben lang.
Und sollt deinen Kindern
und Kindeskindern kundtun.
Amen.
Fest und Gedenksprüche, op. 109
En toi se confiaient nos pères ;
Ils se confiaient, et tu les délivrais.
Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ;
Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus.
L’Éternel est la force de son peuple,
Sauve ton peuple et bénis ton héritage !
Lorsqu’un puissant guerrier protège son palais,
Son bien reste en paix.
Mais tout empire qui tombe dans la discorde,
deviendra désert ; et les maisons crouleront sur les
maisons voisines.
Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des
ordonnances justes,
Comme toute cette loi que je vous présente
aujourd’hui ?
Seulement, prends garde à toi et veille attentivement
sur ton âme,
Tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les
choses que tes yeux ont vues,
Et qu’elles ne sortent de ton cœur ;
Enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes
enfants.
Amen.
Pause
FRANZ SCHUBERT (1797-1828)
Gott ist mein Hirt
Gott ist mein Hirt,
Mir wird nichts mangeln.
Er lagert mich auf grüne Weide,
Er leitet mich an stillen Bächen,
Er labt mein schmachtendes Gemüth.
Er führt mich auf gerechtem Steige
zu seines Namens Ruhm.
Und wall’ ich auch im Todesschatten-Thale,
So wall’ ich ohne Furcht,
Denn du beschützest mich,
Dein Stab und deine Stütze
Sind mir immerdar mein Tröst.
Du richtest mir ein Freudenmahl
Im Angesicht der Feinde zu,
Du salbst mein Haupt mit Öle,
Und schenkst mir volle Becher ein,
Mir folgest Heil und Seligkeit
In diesem Leben nach,
Einst ruh’ ich ew’ge Zeit dort
In des Ew’gen Haus.
Le Seigneur est mon berger
Le Seigneur est mon berger
Rien ne me manque,
Il me fait paître sur une prairie verte, et me conduit
vers l’eau fraîche.
Il réconforte mon âme
Il me conduit sur le juste chemin pour l’amour de
son nom.
Et si je marche dans un ravin sombre je ne crains
aucun malheur,
car tu es près de moi,
Ton bâton et ta baguette me réconfortent.
Tu apprêtes devant moi une table, face à mes
ennemis ;
Tu oins ma tête avec de l’huile