Les services aux - (CCI) de Strasbourg et du Bas-Rhin

La CCI en action
7 Assemblée plénière
Lever de rideau sur
l’accompagnement CCI
Services
15 Services et crèches
d’entreprises
Une nouvelle relation
au travail
International
p. 24
20 Trophée Régional Export
Les exportateurs alsaciens
à l’honneur
Métiers
50 Agences de
communication
Être une force de
proposition
E
Dossier
Inde, Chine, Russie, Brésil
Les pays
émergents
ont la cote
3 EUROS / N°247 / J ANVIER FÉVRIER 2006

actualité
des entreprises
Banque Populaire d’Alsace
Réorganisation
en trois Pôles
Deux ans après la fusion des sièges Bas-
Rhin et Haut-Rhin, la Banque Populaire
d’Alsace redéploie son réseau d’agences
en trois pôles : nord, centre et sud Alsace.
Pour une meilleure lisibilité commerciale.
Depuis le 1 er janvier, trois régions s’appuient sur les
trois vrais pôles économiques de la région : de
Saint-Amarin à Ferrette au Sud, de Molsheim à
Bollwiller au centre, de Wissembourg à Lingolsheim au
nord. Objectif : plus de proximité avec les clients, qu’ils
soient professionnels ou particuliers. Dominique Didon,
directeur général, a nommé trois directeurs régionaux :
Fabienne Vega pour la région sud (30 agences,
8293 clients professionnels, 1 871 entreprises), Hubert
Hauptmann pour le centre (27 agences, 9 800 clients
professionnels, 1 565 entreprises), Serge Klein pour le
nord (44 agences, 15 244 professionnels, 2 075 entreprises).
Parallèlement, les effectifs sont ramenés progressivement
de 1 450 à fin 2004 à 1 360 par réduction de
postes au siège. Plus d’un quart des suppressions de
postes s’effectue sous la forme de mutations dans le
réseau, les trois autres quarts étant répartis en départs
en retraite, pré-retraite ou congé de fin d’activité. La
banque annonce par ailleurs deux ouvertures d’agence
en 2006, à Colmar et à Soultz-sous-Forêts.
[ CONTACT ] 03 88 62 77 11
Partenariat
ES soutient
le commerce
Électricité de Strasbourg
et le Groupement commercial
du Bas-Rhin ont
signé une convention de
partenariat afin d’accompagner
les commerçants dans leur recherche de solutions
adaptées à leur nouvel environnement économique et
technologique. Par ce partenariat, ES s’engage
à soutenir des manifestations, telles que
des portes ouvertes, et à développer des
services répondant au mieux aux attentes
des commerçants, le tout à des prix
compétitifs.
Guides
Les foires et salons
en France 2006
Pour ces 800 salons qui se
tiendront en France en
2006, le MOCI vous propose
un découpage sectoriel et
chronologique : produits et services exposés, lieux, dates, périodicité.
Vous y trouverez également les coordonnées des 230 organisateurs,
prestataires, parcs d’exposition et centres de congrès. MOCI,
130 et 66 pages, 25 €.
Les foires et salons
à l’étranger 2006
Les 2 600 plus
grandes manifestations
commerciales
dans près
de 100 pays et plus de 350 villes sont recensées dans ce guide.
Classement par secteur d’activité, pays et ville, avec les lieux,
dates, périodicité et les produits et services exposés. Et aussi, les coordonnées
d’organisateurs et représentants en France. MOCI, 290 pages, 25 €.
Disponibles auprès de l’Espace Info Eco [ CONTACT CCI ] 03 88 75 25 50
www.est-legales.com
Les marchés publics en ligne !
Accès libre et
gratuit aux avis
d’appels d’offres, recherche par mots clés et abonnement
pour recevoir les avis par mail, voici les services offerts en
ligne par ce nouveau site web. Créé à l’initiative des DNA
avec le soutien de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, ce
site va très prochainement permettre à l’ensemble des
acheteurs publics de publier gratuitement leurs marchés
à procédure adaptée (MAPA) pour devenir ainsi le premier
site de diffusion des avis d’appels d’offres par Internet dans le grand Est. La CCI
est associée au projet pour apporter son expertise dans le domaine des certificats
de signature électroniques ChamberSign. Plus de détails dans le prochain numéro
du Point Éco.
[ CONTACT CCI ] jm.kolb@strasbourg.cci.fr
Aéroport
La Région s’implique
dans deux opérations
portées par la CCI
144 600 € sur 723 000 €, c’est le
montant de la participation accordée
par la Région Alsace à deux
projets initiés par la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin. Il s’agit,
d’une part, d’une étude dont l’objectif
est de définir les modalités de réalisation de la liaison de l’aérogare à la future
gare ferroviaire de l’aéroport par une galerie couverte, équipée de trottoirs roulants.
Le second projet se rapporte à la mise en conformité des réseaux qui impliquera,
notamment, la réalisation d’un bassin dédié aux eaux de pluie.
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 1

sommaire
Dossier services p. 15
Services et crèches d’entreprises
Une nouvelle relation
au travail
E
Les services dits de proximité imbriquent étroitement les
prestations dédiées aux entreprises, comme un service de
comptabilité ou une centrale d'achats, et celles ciblant
directement les intérêts des salariés, tels la crèche, la cantine,
les transports collectifs transversaux.
Témoignages
Jean-Marc Dietrich, référent entreprises de la Caisse
d'Allocations Familiales du Bas-Rhin
Hervé Bitz, dirigeant de HB Conseils
Justin Vogel, maire de Truchtersheim et président
de la communauté des communes du Kochersberg
5
La CCI en action
Édito
L’hôtel consulaire se veut
la «Maison de l’entreprise»
Pour Jean-
Louis Hoerlé,
président de
la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, l’hôtel consulaire est
plus qu’un lieu de travail. C’est un bâtiment qu’il veut
emblématique de l’énergie des quelque 30 800 entreprises
que fédère la Chambre.
Terrain
E
6 Les élus visitent
General Motors
L’option R&D garantit
la pérennité
de l’entreprise
6 Harmonisation
Une charte
européenne
pour les juges
consulaires
1 Actualité
des entreprises
14 TIC
Strategeek
L’informatique à portée
de toutes les entreprises
20 International
Trophée Régional Export
Les exportateurs alsaciens
à l’honneur
23 Échanges Alsace-Manitoba
La CCI vous facilite l’accès
au Canada
30 Industrie
Réduction des émissions
de gaz à effet de serre
Un marché de quotas
33 Découvertes
34 Tourisme
Hannong bar
Une nouvelle ambiance
dans la ville
35 Salons professionnels
La CCI vous y emmène !
36 Commerce
Christophe Streicher, président
de l’association CAP
Haguenau/ Schweighousesur-Moder
«Encore plus de
professionnalisme»
38 « Willkommen in Straßburg»
Les Strasbourgeois partent
à la conquête de la clientèle
allemande
40 Formation
Le Mécénat
Un dispositif ouvert à toutes
les entreprises
42 L’apprentissage avec la CCI
Vos démarches facilitées
44 International
l’Alsace multilingue
Les langues étrangères,
valeur ajoutée à toute activité
45 CEFPPA
les jeudis de la gastronomie
L’hôtel-restaurant Erckmann-
Chatrian à Phalsbourg
Roland Richert, « une cuisine
traditionnelle évolutive »

E
Dossier international p. 24
Inde, Chine, Russie, Brésil
Les pays émergents
ont la cote
On les qualifie souvent d’Eldorado, un terme excessif pour
désigner une réalité qu’il faut affronter en dirigeant d’entreprise
avisé et non en cow-boy décontracté ! Les pays émergents
constituent cependant des marchés d’avenir qu’il serait absurde
de négliger. Réputés solvables, avides de mieux vivre, de plus en
plus adaptés au commerce international, ils connaissent des taux
de croissance qui laissent rêveur. Cap sur l’Inde, la Chine et la
Russie avec un détour par le Brésil.
Témoignages
L’Inde. Socomec : des usines au pays de Ganesh
La Chine. CETAL : la patience du dragon
La Russie. Groupe Michel Iderne : un marché naturel
au plein sens du terme
Le Brésil. Guy Meyer, CCE spécialiste de l’Amérique latine
7 Assemblée plénière
Lever de rideau sur
l’accompagnement
CCI
8 La CCI fédère la grande
distribution
Une charte pour
la suppression
des sacs de caisse
9
46 Espace entreprendre
Service traiteur
Les Hirondelles vous livrent
47 Denis Hebting,
Le Carré Médical
L’équipement du handicap,
l’assistance en plus
48 Juridique
Lois de finances
Les nouveautés pour 2006
50 Métiers
Agences de communication
Être une force de proposition
Véhiculer un message, coordonner
et animer les événements,
faire preuve de créativité…
Des défis relevés au quotidien
dans les agences de
communication. Regard sur
quelques-unes des facettes
International
Olivier Klotz, un
nouvel animateur
au World Trade
Center (WTC)
d’un métier passionnant, qui
demande une disponibilité de
tous les instants.
51 Le marché de la
communication
Des fluctuations liées
à la conjoncture
56 Rendez-vous
Dans le hall d’expo de la CCI
Un bijou d’expo
N°247 - Janvier/février 2006
Le Point Économique est édité
par la CCI de Strasbourg et du
Bas-Rhin - 10, place Gutenberg
67081 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 75 24 18
point-eco@strasbourg.cci.fr
Directeur de la publication :
Jean-Louis Hoerlé
Directeur de l’édition :
Patrick Heulin,
responsable communication
Rédactrice en chef :
Françoise Herrmann
Journalistes : Florence Baader,
Véronique Leblanc
Secrétariat : Chantal Kolb,
Catherine Slatine-Barusta
Comité de rédaction :
Thierry Bourgeois, Barbara
Calligaro, Jocelyne Choukroun,
Philippe Edel, Muriel Ischia-
Weber, Didier Kahn, June
Marchal, Marie-Claude Ouvrard,
Alban Petit, Claude Ribeiro,
Sabrina Ripert, Nathalie Rolling,
Christiane Sibieude.
Éditeur délégué :
André Rodeghiero (ADC)
Conception et réalisation :
Art, Design et Communication
03 90 41 17 41
Photos :
couverture : The Image Bank
intérieur : Henri Parent, General
Motors (p6), Adira (p23), Getty
Image (p15 et 16)
Impression : SICOP
Prix du numéro : 3 €
Prix de l’abonnement : 22 €
Tirage : 35 000 exemplaires
Numéro de la commission
paritaire : AD.E.P.347
Dépôt légal : 1 er trimestre 2006.
Publicité : Performance Média
Chantal Harter Dautheville
Tél. 03 88 78 47 73
Fax. 03 88 78 87 50
contact@performance-media.fr
Supplément «L’agenda de la CCI»
lié à la rubrique Formation p. 40

le point sur...
1 954 744 de passagers en 2005
L’Aéroport international
Strasbourg affiche
un bilan contrasté
Avec 1 954 744 passagers, l’Aéroport international
Strasbourg enregistre une progression de + 0,6 % de son
trafic commercial en 2005 avec en tête les destinations
vacances et le trafic régulier hors Europe, qui devraient
être encore dopés d’ici l’arrivée du TGV en 2007.
Au cours de
la cérémonie
des vœux
du Nouvel An, le
Président de la CCI,
Jean-Louis Hoerlé, a
évoqué 2005 comme
«une année de
contraste démarrée
dans l’incertitude
et les difficultés nées
de la disparition d’ Air
Excel». Les lignes
concernées ont été
reprises depuis par
Air France-KLM,
Alitalia et Lufthansa.
Le trafic sur les lignes
régulières intérieures
a été marqué par la
suppression d’une
fréquence quotidienne
vers Roissy
Charles de Gaulle
(-7,3 % sur cette liaison,
-1,8 % sur Paris).
Baisse néanmoins
compensée par des
transversales point
à point (Bordeaux,
+7,4 % et Toulouse,
+ 11,6 %).
2006 : la percée
des vols vacances
Pour faire face à l’arrivée
du TGV et à la
perte annoncée
de près d’un quart
du trafic passagers
sur Strasbourg-Paris,
l’aéroport veut développer
différents créneaux
et notamment
les vols vacances (en
progression de 12 %
en 2005) vers les cités
balnéaires françaises
et des destinations
estivales. D’ores et
déjà, le trafic régulier
vers Milan et Munich
offre des perspectives
favorables.
Points noirs évoqués :
l’activité économique
au ralenti, le prix
exorbitant du pétrole,
les coûts de la sécurité
du transport
aérien et les disparités
de taxes… cheval
de bataille de la CCI.
«Pour nous positionner
sur l’échiquier de
la desserte aérienne
du Rhin supérieur,
nous devons être à
égalité des chances
avec nos voisins de
Baden et de Bâle», a
rappelé Jean-Louis
Hoerlé, qui mène
depuis septembre un
combat pour une uniformisation
des taxes
et redevances pratiquées.
Mais, avec
l’ouverture envisagée
au trafic passagers de
l’aéroport de Lahr,
Entzheim aurait un
nouveau souci : «Un
aéroport supplémentaire
dans une région
où la concurrence est
déjà exacerbée avec
l’EuroAirport de Bâle,
les aéroports de
Francfort, Stuttgart,
Baden-Baden».
En attendant les
résultats de la
requête déposée
auprès du ministère
des Transports, la CCI
a décidé d’engager,
dès le 1 er avril, une
baisse unilatérale de
la redevance qu’elle
encaisse. En conclusion,
Jean-Louis
Hoerlé a signalé que
2006 sera également
l’année de la préparation
du volet
«desserte aérienne
du contrat triennal
pour les années 2007
à 2009 par les cofinanceurs
que sont le
ministère des Affaires
étrangères, le Conseil
général du Bas-Rhin,
la CUS et la CCI».
Pour Jean-Louis Hoerlé, président
de la CCI de Strasbourg et du
Bas-Rhin, l’hôtel consulaire est
plus qu’un lieu de travail. C’est
un bâtiment qu’il veut emblématique
de l’énergie des quelque
30 800 entreprises que fédère la
Chambre. Restauré et illuminé
depuis novembre, il héberge
désormais l’ensemble des services
de la CCI puisque la direction
Industrie et Commerce international,
jusque-là «décentralisée»
à la Place des Halles, ont rallié
la place Gutenberg.
Comment Jean-Louis Hoerlé
envisage-t-il ce tournant ?
4 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

édito
Regroupement des services de la CCI
L’hôtel consulaire se veut
la «Maison de l’entreprise»
LE POINT ÉCO La mise en valeur de
la façade confère à l’hôtel consulaire
une véritable aura. C’est ce
que vous souhaitiez ?
JEAN-LOUIS HOERLÉ Tout à fait,
mais ce n’est qu’une étape.
Essentielle et prestigieuse certes,
mais une étape. Après avoir signifié
en couleurs et en lumière la
présence physique du bâtiment au
cœur de la ville, il nous faut prouver
l’efficacité de ce lieu.
LE POINT ÉCO C’est en ce sens que
vous envisagez le «rapatriement»
de la direction Industrie et
Commerce International à la place
Gutenberg ?
JEAN-LOUIS HOERLÉ Il est important
de recentrer stratégiquement
l’ensemble des services d’appui
aux entreprises sur un site unique.
Cela va nous permettre de créer
des synergies plus fortes ainsi que
de réelles économies d’échelle. Le
hasard du calendrier qui a fait que
l’installation de l’Industrie dans
l’hôtel consulaire ait été concomitante
avec l’inauguration en musique
et en lumière de la façade restaurée
m’a semblé particulièrement
heureux. Efficacité et lisibilité
doivent être nos maîtres mots
pour que se crée un «réflexe CCI»
dans tous les secteurs de la vie
économique et à tous les
moments de l’existence d’une
entreprise que sont la création, la
transmission, le développement,
l’attention à l’environnement et à
la qualité, l’ouverture à l’export, etc.
LE POINT ÉCO L’export justement.
Comment envisagez-vous le développement
des activités de la
direction Industrie et Commerce
International dans le contexte de
globalisation de l’économie que
nous connaissons ?
JEAN-LOUIS HOERLÉ Il est clair que
les nouveaux marchés constituent
une opportunité pour nos entreprises
confrontées aux difficultés
de l’économie locale mais qui sont
à même de proposer des produits
à forte valeur ajoutée capables de
jouer avec efficacité la carte de
l’export. Il est important d’accompagner
ces sociétés dans leur parcours
et c’est tout le sens du travail
de la direction Industrie et
Commerce International.
LE POINT ÉCO Pourriez-vous citer
quelques exemples concrets illustrant
cette démarche ?
JEAN-LOUIS HOERLÉ Nous avons
mis en place plusieurs dispositifs.
Je mentionnerais volontiers le Pass
export qui vise à l’information
ainsi que les Trophées de l’Export
qui récompensent les démarches
innovantes, abouties et veulent
d’abord et avant tout inciter à la
qualité. Je tiens aussi à mentionner
le partenariat avec Ubifrance
qui s’inscrit dans la promotion des
marchés émergents décidée par le
gouvernement. Comme le lecteur
pourra le découvrir dans le grand
dossier de ce numéro, il est important
que les entreprises soient
épaulées quand elles se lancent
dans un tel défi. La CCI a son rôle à
jouer, de même qu’Ubifrance , la
Coface ou d’autres intervenants
comme les chambres de commerce
à l’étranger, les conseillers
au commerce extérieur, le World
Trade Center… Il est important de
travailler en réseau.
LE POINT ÉCO Le World Trade
Center accompagne la direction
Industrie et Commerce International
dans son installation
Place Gutenberg.
JEAN-LOUIS HOERLÉ C’est vrai et je
m’en réjouis. Nous partageons
avec les animateurs du WTC, le
souhait d’élargir l’influence de ce
Club. Un groupe de travail composé
d’élus de la Chambre et de
membres exportateurs du WTC
réfléchit à la manière de créer un
Club de l’International ou de
l’Export à Strasbourg afin de renforcer
l’attractivité de l’Alsace au
niveau mondial.
LE POINT ÉCO De grands projets
vont donc mûrir entre les murs de
l’hôtel consulaire !
JEAN-LOUIS HOERLÉ Notre intention
est en tout cas de travailler le
plus efficacement possible et de
devenir un point d’appui incontournable
de la vie économique
locale. En un mot, faire de ce lieu la
«Maison de l’entreprise». /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 5

terrain
La CCI en action
Les élus visitent General Motors
L’option R&D garantit la
pérennité de l’entreprise
En visitant l’usine strasbourgeoise
de General Motors
(Strasbourg-Port du Rhin), les
élus de la CCI ont découvert
un site ultra-moderne et
résolument orienté vers le futur. En cohérence avec un choix stratégique privilégiant la recherche
et le développement.
L’usine vient d’être réaménagée
pour la production de la
future boîte six vitesses qui
sortira des chaînes au début de
l’été 2006. Le site, qui compte
actuellement 1 550 salariés et
réalise un CA annuel de 450 M€
(2004), est doté de sa propre fonderie
(400 t/mois), ce qui lui permet
de garantir la qualité des pièces
et une réactivité efficiente de
production. La conception de la
boîte six vitesses a été réalisée à
Strasbourg et aux USA grâce aux
Technologies de l’Information et
de la Communication (TIC), diminuant
ainsi le temps de développement
et d’industrialisation. En
ce qui concerne les aspects «protection
de l’environnement»,
ceux-ci ont été intégrés au processus de fabrication
afin de respecter les nouvelles normes
internationales. Ainsi la fabrication de la nouvelle
boîte profitera de nouveaux matériaux, ce
/ VUE AÉRIENNE DU SITE GENERAL MOTORS /
qui réduira le poids et la friction dans les
embrayages. Une économie d’énergie d’environ
6% sera réalisée de ce fait. Enfin, le montage
des éléments de la transmission qui se décline
en quatre variantes a été rationalisé
par une gamme resserrée
de produits, 50 % d’entre-eux
sont communs à toutes les
variantes. Ce processus de fabrication
utilise les principes du
«lean manufacturing» (ateliers
flexibles) réduisant ainsi les
automatismes, les taux de
pannes, les investissements et
augmente la flexibilité.
Strasbourg a pour objectif de
fabriquer 300 000 unités par an
d’ici 2010. La stratégie dynamique
du site (garantie par une
veille des évolutions de la production)
et son avancée technologique,
assurée par un centre
technique de 150 ingénieurs
hautement qualifiés, sont les
garants de sa pérennité. /
[ CONTACT ] 03 88 55 88 55
Harmonisation
Une charte européenne
pour les juges consulaires
Adoptée le 27 août dernier à
Maria Wörth, en Autriche, la
Charte européenne des juges
consulaires est un pas important
vers une définition harmonisée
de cette fonction au sein de
l’Union. Une démarche d’autant
plus essentielle qu’au cours de
ces dernières années, les juges
consulaires ont dû faire face à un
flot de critiques plus ou moins
sévères en France et en Autriche
essentiellement. «Face à cette
situation, il était important de
faire connaître notre activité
auprès des pouvoirs publics, des
professionnels et de nos concitoyens,explique
Pierre Goetz,
président de l’Union européenne
des magistrats statuant en
matière commerciale (UEMC)
et conseiller technique à la CCI.
La Charte est pour nous l’occasion
de communiquer sur notre travail
et d’en définir autant les règles
que les convictions fortes.»
Reconnu à ce jour par les juges
consulaires allemands, autrichiens,
belges, français (départements
du Rhin et de la Moselle)
et suisses, ce texte insiste particulièrement
sur la nécessaire
indépendance de ces magistrats
bénévoles tenus de se décharger
de toute affaire impliquant leur
propre personne mais aussi leur
entreprise, leurs amis ou des
membres de leur famille.
L’Alsace compte à ce jour 117 juges
consulaires dont 32 à Strasbourg.
Ceux-ci ont voix délibérative
au même titre que les juges
professionnels et peuvent même
être appelés à statuer seuls
pour trancher les litiges
commerciaux. /
[ Site ] www.euro-uemc.org
6 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
La CCI en action
Assemblée plénière : «De la création à la cession d’entreprise»
Lever de rideau sur
l’accompagnement CCI
La création, la transmission et la cession d’entreprise : un axe majeur et une
priorité de communication pour la CCI. Pour présenter les enjeux économiques
de la création et l’importance de sa préparation en amont, Jean-Luc Heimburger,
vice-président de la CCI, a imaginé une mise en scène ludique.
[ Voir aussi
en page
juridique ]
La dernière assemblée plénière
de l’année s’est
tenue le 13 décembre
dans l’amphithéâtre du
Pôle formation CCI.
Au programme un bref rappel,
par le Président Jean-Louis Hoerlé,
des actions et événements
marquants de l’année 2005,
avant le lever de rideau sur
l’Espace Entreprendre et
ses services en matière de
création-reprise d’entreprise.
Jeu de rôle
C’est ainsi que chaque
étape du parcours du créateur
ou repreneur a été
abordée sous la forme d’un jeu de
rôles, Jean-Luc Heimburger prenant
la casquette du futur créateur.
24 ans au premier acte. Puis,
chaque phase de ce parcours que
l’on appelle encore parcours du
combattant, était ponctuée de
conseils précieux dispensés par les
différents collaborateurs de la CCI.
Accueil, écoute, formation, analyse
du projet, montage, formalités et
accompagnement, la pièce en plusieurs
actes devait convaincre les
invités de l’indispensable apport
de la CCI.
Création d’emplois,
Rendre
chacun
acteur
de son
projet
création de richesses,
les enjeux économiques
liés à la création
d’entreprise sont de
taille. Un projet bien
préparé est un bon
départ vers la réussite.
Aussi, «un plan d’affaires
cohérent permet de
valider son projet de création ou de
reprise, d’obtenir des concours
financiers nécessaires au démarrage».
Mais tout a été passé en
revue, de l’idée à l’immatriculation,
jusqu’au développement de l’entreprise.
Après la présentation du
La création-reprise d’entreprise
en chiffres (statistiques 2004 – sources Insee et CCI)
En France dans le Bas-Rhin
Créations ex nihilo 223 943 2 426
Reprises 42 229 699
Radiations 40 583 1 182
film habituellement diffusé lors
des séances d’information collectives
hebdomadaires : «créer,
reprendre : un défi ?», une autre
étape de la vie d’une entreprise a
été abordée : la cession ou la transmission.
Pour l’occasion le metteur
en scène et acteur principal Jean-
Luc Heimburger a pris un coup de
vieux… de 30 ans.
Transmission et reprise :
un enjeu majeur
Rappelons que 22 000 dirigeants
ont 50 ans et plus en
Alsace, la moitié se situe dans le
Bas-Rhin, avec 5 711 personnes
situées dans la tranche des 50-
55 ans, 2 618 dans les 56-60 et 2711
parmi les plus de 60 ans. Pour ces
futurs cédants, trois mots-clés :
anticiper, s’entourer de bons
conseils, trouver un repreneur…
Bref, la séance aura démontré l’apport
incontestable des services de
la CCI et l’implication particulièrement
dynamique des élus de la CCI
dans la démarche. /
La CCI
encourage
les créateurs
Le 23 mars
Les Odyssées de la
création d’entreprise :
une soirée dédiée aux
jeunes entreprises de
moins de cinq ans.
[ Contact CCI ] Didier Kahn,
03 88 75 25 54
[ CONTACTS CCI ]
Cession transmission d’entreprise
• Industrie et services aux entreprises
Patrick Will, 03 88 76 42 54
• Commerce et services aux particuliers
Luc David, 03 88 75 25 85
• Tourisme-cafés-hôtels-restaurants
Géraud Bonnet, 03 88 75 25 63
Qualité
L’Espace Entreprendre vient d’être certifié
par le Comité national de la création
d’entreprise (CNCE).
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 7

terrain
La CCI en action
La CCI fédère la grande distribution
Une charte pour
la suppression
des sacs de caisse
Cronenbourg
32 logements
rénovés
Inauguration
en présence
des élus
Même si les initiatives en faveur de la suppression des sacs jetables se
multiplient, leur impact n'apparaît pas encore suffisant. D’où la charte
signée récemment par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, le Conseil
Général du Bas-Rhin, l'Ademe et la grande distribution* pour l’extension
de cette mesure à l’ensemble du territoire.
Près de 13 milliards de
sacs à bretelles en
polyéthylène sont
utilisés chaque
année dans le secteur
de la distribution en
France. Ils représentent quelque
65 000 tonnes de polyéthylène
en partie incinérées,
en partie enfouies en centres
de stockage, et en partie abandonnées
dans le milieu naturel.
Dans le Bas-Rhin, on estime
ces déchets plastiques à 1 200
tonnes. La nécessité de préserver
notre environnement doit
amener les distributeurs et les
consommateurs à agir pour
réduire, voire supprimer l’utilisation
de ces sacs.
Stopper la pollution par les sachets
plastiques
De nombreuses initiatives ont été prises dans les
grandes surfaces, où le cabas est venu détrôner le sac
jetable, dans les boulangeries où le sac à pain en tissu
a été distribué gratuitement grâce à l’initiative
conjointe de la CUS et des boulangers. Pour sa part, la
CCI a participé à un groupe de travail sur l’organisation
départementale de la suppression des sacs de
caisse. La charte initiée aujourd’hui prévoit que chaque
enseigne de la grande distribution s’engage à
proposer à ses clients des solutions de substitution,
comme par exemple le sac réutilisable ou facilement
Le Conseil Général participera
au financement de la campagne
de communication relayée
par les points de vente.
dégradable, afin de prévenir
la production de
déchets et leur dissémination
dans la nature.
Informer
la clientèle
En fédérant les initiatives
en cours ou à
venir des enseignes de
la grande distribution et
du commerce, CCI et
Conseil Général du Bas-
Rhin visent une cohérence
territoriale et une
meilleure lisibilité. D’où
un message commun
sur le comportement
écocitoyen et le développement
durable.
Objectif à partager par
tous : réduire à la source le tonnage des déchets d’origine
pétrolière.
La Chambre de consommation d’Alsace, l’Agence
de l’énvironnement et de la maîtrise de l’énergie, les
EPCI chargés de la collecte et du traitement des
déchets ménagers s’associent à cette démarche qui
vise à supprimer, dans le Bas-Rhin, les sacs de caisses
jetables dès le 1 er février 2006. Un engagement similaire
est envisagé avec les groupements et associations
de commerçants. /
* Les enseignes signataires de la charte : Atac, Auchan,
Coop-Alsace, Cora, Intermarché, Leclerc, Match, Système U.
[ CONTACT CCI ] Jacques Salsac, 03 88 75 25 60
Le Pôle Logement de la
CCI participe à la politique
de renouvellement
urbain pour répondre à la
demande de logements
locatifs de qualité des
salariés des entreprises
du Bas-Rhin.
Les programmes de réhabilitation
et de développement
du parc locatif
sont mis en œuvre par
la Société Immobilière
du Commerce et de
l'Industrie (SICI).
Les 32 logements inaugurés
à Cronenbourg en présence
des élus de la CCI
ont chacun une surface
habitable de 68 m 2 .
Ce projet à hauteur
de 1,3 M€ a bénéficié
d'une participation du 1%
Logement et d'une
subvention de l'ANAH
(Agence nationale
pour l'amélioration
de l'habitat). /
[ CONTACT CCI ]
03 90 22 40 50
8 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

International
Olivier Klotz, un nouvel animateur
au World Trade Center (WTC)
Jeune chef d’entreprise dynamique, Olivier Klotz, directeur de Heuft
France à Brumath, est le tout nouvel animateur du groupe de travail
et de réflexion du World Trade Center. Rencontre avec un chef
d’entreprise en phase avec l’international.
Olivier Klotz, conseiller
technique à la CCI, est à la
tête de Heuft France
depuis 1992. Cette société appartient
à un groupe spécialisé dans
la conception, la fabrication et
la commercialisation d’équipements
de contrôle en embouteillage.
Elle a vu son chiffre d’affaires
passer de 250 000 € en 1992 à
quelque 6,7 M€ aujourd’hui.
Depuis un peu moins de dix ans,
elle développe son activité à la
grande exportation, essentiellement
en Afrique, au Proche et
Moyen Orient et en Asie centrale.
Une liste non limitative… Olivier
Klotz envisage ses nouvelles fonctions au sein
du WTC de façon dynamique. «Depuis décembre,
notre groupe de travail s’active à redéfinir les
objectifs de ce club ainsi que les moyens de les
mettre en œuvre», explique-t-il, précisant qu’il
voudrait que les adhérents s’investissent
toujours plus afin de circonscrire au mieux les
problèmes que rencontrent les acteurs du
commerce international et de rechercher les
solutions. Pour lui, «le WTC est un lieu de convivialité
où les expériences s’échangent. C’est aussi
une force de représentation. Une demande aura
beaucoup plus de chances d’aboutir si elle est
faite au nom du Club plutôt que de manière individuelle»
explique Olivier Klotz pour qui l’essentiel
est de ne pas laisser le train-train s’installer.
Rien ne lui paraît pire qu’un système figé. /
ELe WTC fédère
700 000
entreprises
dans le monde
terrain
Le réseau d’affaires des
World Trade Centers, dont
le siège est à New York,
compte plus de 300 «centres
de commerce international»
et regroupe
700 000 entreprises
au niveau mondial.
À Strasbourg, le WTC Club
compte parmi ses membres
institutionnels la
CCI de Strasbourg et du
Bas-Rhin (direction de
l’Industrie et Commerce
International) dont le rôle
est d’assurer l’interface
indispensable entre les
PME alsaciennes et les
marchés à l’export.
Olivier Klotz, par ailleurs
conseiller technique à la
CCI, souhaite jouer au
maximum la carte du
partenariat entre le WTC
Club et la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin
afin de permettre aux
deux organismes de fonctionner
de la manière la
plus optimale possible.
[ CONTACT CCI ]
Patrick Schalck,
03 88 76 42 24
La CCI en action
Distinction
Jean-Louis Hoerlé,
chevalier de la
Légion d’honneur
Suite à une proposition du député André Schneider,
Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin, a été promu au grade de chevalier de
l'ordre de la Légion d'honneur. Cette distinction récompense
«le souci de l’intérêt général, le dynamisme, le
dévouement dont il fait preuve à la CCI, au sein de la CUS
et dans la commune de Bischheim», soulignait le courrier
signé Jacques Chirac, président de la République.
A été récemment promu au grade de commandeur
Richard Burgstahler, président honoraire de la CCI.
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 9

actualité
des entreprises
Industrie
Réfléchir
au véhicule
du futur
Labellisé Pôle
de compétitivité
en juillet
dernier, le pôle
Véhicule du
futur veut
faire du territoire Alsace/Franche-Comté
une référence en la matière et créer des
activités nouvelles à forte valeur ajoutée.
Afin de mieux informer les entreprises de ses objectifs,
un séminaire a été organisé les 8 et 9 décembre
derniers autour de différents ateliers.
Le rapporteur du groupe de travail «véhicule propre»,
Philippe Chican (Région Alsace), explique que cette thématique
se décline en trois temps : comment produire
«proprement» un véhicule, comment faire en sorte qu’il
pollue moins et comment le gérer en tant que déchet
lourd. Pour y faire face, une réflexion prospective s’impose.
Elle impliquera la mise en réseau de tous les
acteurs et la connexion directe entre les industriels et le
Pôle, les premiers informant le second de leurs besoins
afin qu’il soit possible d’anticiper au maximum.
Un second atelier a réfléchi aux «réseaux intelligents».
«Deux axes se sont dégagés, explique Christophe Bolot
de l’Agence de développement et d’urbanisme du Pays
de Montbéliard : l’un autour de l’habitacle dans un objectif
de simplification et de sécurisation ; l’autre centré sur
le véhicule dans son environnement.» Différents projets
sont envisagés dans ce cadre, dont l’un, dénommé
Crystal et porté par Lohr Industrie, étudie un nouveau
véhicule à la frontière du transport collectif et de la
voiture particulière. Des perspectives qu’il est impératif
de lier à une étude sur les comportements des usagers
et cet aspect a également été mis à l’ordre du jour.
[ SITE ] www.vehiculedufutur.com
Commerce
Certification
Charcuteries
Pierre Schmidt
L’entreprise de charcuterie-traiteur
Pierre Schmidt SAS vient d’obtenir
la Certification IFS niveau supérieur, un
label qui garantit la sécurité alimentaire
des produits commercialisés et
témoigne des efforts que la société
a mis en œuvre pour être à la pointe
des exigences de ses clients et consommateurs.
[ CONTACT ] accueil@pierre.schmidt.fr
Le Millésime
Trente ans
de bouteilles
Le Millésime, plus ancienne cave en activité
de la ville, vient de fêter son trentième
anniversaire. Autrefois installée
rue de la Marseillaise, l’enseigne loge
désormais à l’ombre de la cathédrale,
rue du Temple Neuf. C’est là que mûrissent
vins d’Alsace, de Champagne, de
Bourgogne et d’ailleurs sous la surveillance
d’Emmanuel Maire, sommelier, et
de Jean-Frédéric Eckert, caviste, tandis
que le maître des lieux, Michel Falck,
accueille les clients et prodigue ses
conseils toujours avisés.
[ SITE ]
www.commerçants.com/millesime
Industrie
3D
Contrat grec pour
Telmat Industrie
La société Telmat Industrie de Soultz a
remporté le contrat de fourniture à l’armée
grecque d’un système de mesures
3D du corps humain. Cet équipement
permettra d’enregistrer les données anthropométriques
en moins de 2,5 secondes
et le logiciel Morpho-Army en fera
les analyses statistiques. Cet équipement,
déjà utilisé par la Marine nationale
française, a prouvé sa rentabilité
par une gestion optimalisée des stocks
et approvisionnement de toutes les pièces
d’habillement militaire.
[ SITE ] www.telmat.com
Design
Sineu Graff fait salon
La ligne «Garden City» développée par le
concepteur et fabricant de mobilier urbain
Sineu Graff, basé à Kogenheim,
vient de recevoir le label de l’Observeur
du design. Une distinction qui récompense
une société dynamique
promotrice d’un nouveau concept
d’aménagement de l’espace : les salons
d’extérieur.
[ CONTACT ] 03 88 58 74 58
Développement durable
Kiehl distinguée
par Total
La Société Kiehl France de Brumath a
remporté le «Challenge sécurité réseau
2005» décerné par la compagnie pétrolière
Total. Concepteur, formulateur et
fabricant de produits pour lavage de
véhicules ainsi que d’une gamme pour
l’hygiène en collectivités, Kiehl est
leader européen de ce marché avec
des produits biodégradables à plus
de 90 %, dépassant ainsi les normes
légales. La société est certifiée ISO 9001
et ISO 14001.
[ CONTACT ] info@kiehl.fr
Innovation
Pierre Marchant,
jeune créateur
Il a remporté le trophée «Jeune créateur»
du concours de l’innovation dans
les pays d’Alsace centrale. Gérant de
l’Atelier du Landsberg à Barr, Pierre
Marchant est en train de créer une
société d’édition de livres en 3D centrés
sur l’histoire et le patrimoine avec un
premier album sur l’Alsace romaine
en préparation.
[ CONTACT ] 03 88 08 59 16
Biotechnologies
Millipore ancrée
en Alsace
Leader sur le marché des techniques séparatives
pour la purification et l’analyse
des fluides, la société américaine
Millipore, présente à Molsheim depuis
1975, vient d’inaugurer l’European
Business Center. Ce bâtiment futuriste
est destiné à regrouper les fonctions
européennes de la société sous un
même toit. Un choix d’emplacement
qui confirme le savoir-faire et le développement
des équipes de Molsheim qui
comptent désormais 836 salariés.
[ SITE ] www.millipore.com
10 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
Actualité des entreprises
Distinctions
Prix Deloitte :
l’Alsace à l’honneur
avec Péquignet
Pour la troisième année consécutive,
Netsize a remporté le prix
du Deloitte technology Fast 50
(2005). Avec 13 504,28 % de
croissance sur les cinq derniers
exercices fiscaux, il devance
Webraska (+ 8 554,04 %) et
Awak’it (+ 2 565,47 %). L’Est est également à l’honneur avec
la société Samep Pequignet qui s’est hissée à la 33 e place du
palmarès avec une progression de 490, 88 %. Décidée à devenir
une marque de luxe internationalement reconnue, l’enseigne
«Montres Péquignet» développe des lignes au style
affirmé qui allie la précision suisse à l’élégance française.
[ CONTACT ] 01 55 61 63 30
Initiative
Les Restos du cœur
soutenus par les chefs
Un dîner animé, servi à 2 000 convives au même moment,
dans des salles gérées par les municipalités de Strasbourg,
Haguenau, Dinsheim, Sélestat, Monswiller et Seebach. Voici
comment le Groupement des Hôteliers-Restaurateurs,
Cafetiers et Discothèques du Bas-Rhin a décidé à sa façon de
donner du sens à l’opération «Noël sens du partage».
L’intégralité des bénéfices a été versée aux «Restos du
cœur». L’opération a eu lieu grâce à la participation bénévoles
des professionnels sur les six sites.
Montant du chèque remis aux Restos du Cœur : 40 581 €.
[ CONTACT ] 03 88 25 05 15
Services
Acssiom informatise
la maintenance
Récemment installée à Strasbourg, la
société Acssiom aide les professionnels
du secteur de la maintenance à informatiser
la gestion de leur activité. Des
applications qui concernent aussi bien
l’exploitation technique d’un patrimoine
que l’entretien d’un parc de véhicules.
Proposant un service sur mesure et
de proximité, Acssiom bénéficie d’une
gamme évolutive de logiciels de gestion
assistée par ordinateur, souples et efficaces,
qu’elle accompagne de prestations
de service.
[ CONTACT ] 03 88 39 19 01
[ SITE ] www.acssiom.fr
2eaux récupère l’eau
de pluie
Née en octobre 2003, la société 2eaux
propose à la fois son savoir-faire et du
matériel pour la récupération de l’eau de
pluie. Un service offert aux particuliers,
aux entreprises et aux collectivités dans
toute la France. Économie, qualité de
l’eau, écologie, réduction de la quantité
d’eau propre à traiter : autant de raisons
qui motivent cette récupération, qui devrait
faire l’objet d’une réglementation
votée prochainement par le Ministère de
l’Environnement et du Développement
durable. Des aides financières sont déjà
accordées par certains SIVOM ou SIVUT.
[ SITE ] www.2eaux.fr
Architecture et Services
Participez aux
trophées 2006
Si vos travaux ont été exécutés en privilégiant
la qualité architecturale du bâtiment,
celle de son fonctionnement interne, de son
intégration dans le site, de la gestion des
contraintes techniques, etc., participez aux trophées
«Architecture et Services» organisés par
les CCI d’Alsace et les Conseils à l’architecture, à
l’urbanisme et à l’environnement (CAUE) du
Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Cette action régionale «Architecture et
Services» fera l’objet d’une exposition des projets
et de la sélection de lauréats. Elle se tiendra
en octobre 2006 à la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin, puis
se déplacera dans les CCI de Colmar et du
Centre Alsace et du Sud Alsace Mulhouse.
Conditions de participation
Peuvent concourir les entreprises du secteur
des services et leurs maîtres d’œuvre (architectes)
qui ont réalisé :
– des constructions neuves (hôtels, restaurants,
bureaux tertiaires), dès lors qu’elles sont individualisées
;
Vous êtes hôtelier, restaurateur,
banquier, assureur, etc. Vous relevez
du secteur des services et vous avez
réalisé au cours des 10 dernières
années la construction, l’extension ou des modifications importantes
de votre bâtiment d’activité (hôtel, restaurant, bâtiment tertiaire de
bureaux notamment). Ce trophée vous concerne.
– des transformations des constructions
anciennes et des aménagements intérieurs et
extérieurs.
L’exposition sera divisée en deux parties :
– l’une affectée aux réalisations d’hôtels et de
restaurants ;
– l’autre affectée à des immeubles tertiaires de
bureaux.
Le cahier des charges du concours est
disponible auprès de la Direction de l’aménagement
du territoire de la CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin.
Délai de remise des dossiers de participation
: le vendredi 31 mars 2006.
[ CONTACT CCI ]
Barbara Calligaro, 03 88 75 25 28
b.calligaro@strasbourg.cci.fr
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 11

actualité
des entreprises
Dirigeants
Lionel Folch à la tête de
La Poste du Bas-Rhin
Lionel Folch est, depuis fin
septembre, directeur départemental
de La Poste du Bas-
Rhin. Il avait auparavant
exercé les mêmes fonctions à
La Poste de l’Aube, à Troyes,
après avoir occupé différentes
fonctions notamment au
siège social de La Poste à Paris,
à La Poste du Var ainsi qu’au Centre de tri départemental
de Toulon.
[ CONTACT ] 03 88 52 33 20
Philippe Carreau, PDG
de la Charcuterie Stoeffler
Philippe Carreau, qui occupait
jusqu’alors les fonctions de
directeur général du groupe
Danone en Hongrie, a remplacé
Gérard Laloi en tant que
président directeur général de
la charcuterie industrielle
Stoeffler d’Obernai.
[ SITE ] www.stoeffler.com
CroisiEurope fête ses 30 ans
De l’argent à bon port
Avec 24 bateaux, 170 000 passagers en 2005
et 805 salariés, CroisiEurope est une trentenaire
qui tient bon la barre. L’entreprise a
décidé de marquer cet anniversaire par un
geste solidaire fort.
En collaborant avec l’Unesco pour participer à la remise en
état des rives du fleuve Niger et à la réhabilitation du port de
Mopti, au Mali. «En 2006, le drapeau de l’Unesco flottera sur
nos bateaux», explique Christian Schmitter, directeur de
CroisiEurope qui précise que durant cette année, la société
reversera 1 € par passager au programme «Fleuve et patrimoine»
de l’Unesco. «Nous allons également proposer à nos
croisiéristes de faire un don destiné à alimenter un fond de scolarisation
et de formation des populations autour de Mopti»,
poursuit-il, avant d’annoncer un cycle de trente conférences
consacrées à des thèmes comme l’eau, le développement
durable ou le patrimoine. [ SITE ] www.croisieurope.com
Internet
Nouveau site des
Affiches Moniteur
d’Alsace et de Lorraine
Les Affiches Moniteur d’Alsace et de
Lorraine publient sur leur site internet
annonces légales et marchés publics
publiés dans leurs deux éditions hebdomadaires
ainsi que des résumés de
ceux parus dans tous les journaux habilités
du grand Est. Ce service, gratuit
pour tous les abonnés, revient à 49 €
TTC pour un abonnement d’un an
(104 numéros).
[ SITE ] www.affiches-moniteur.com
Communication
Cibler les seniors
Peu d’entreprises ont déjà intégré le
potentiel que représentent les seniors.
Ceux-ci représentent pourtant 35,6 %
de la population en Europe et ce chiffre
passera à 44 % en 2020. Ce marché
d’avenir a des demandes spécifiques
tant en terme de consommation que de
communication. Les plus de 50 ans sont
en effet majoritairement sensibles à une
publicité complète et très informative,
voire même à d’éventuels messages en
alsacien… autant de «plus» que les agences
Acto et Zinnia (Niederschaeffolsheim)
ont décidé de développer.
[ SITE ] www.acto.net
info@made-by-zinnia.com
Développement
informatique
L’Inde prend pied
en Alsace
Tommaso Technologies a choisi
Strasbourg comme base de son développement
économique en Europe. Cette
société indienne qui propose aux hôtels
de luxe la mise en place et la gestion de
systèmes d’accès à l’Internet haut débit
pour leur clientèle créera cinq à six postes
commerciaux et administratifs.
Le Strasbourgeois Pierre Aufauvre en
sera le gérant et actionnaire minoritaire.
Un projet accompagné par l’Adira qui y
voit «un signe positif et un premier
aboutissement du pari sur l’Inde.»
[ SITE ] www.tommasoeurope.com
Immobilier
Projets DTZ
Deux grands dossiers en perspective
pour l’agence immobilière DTZ : la
commercialisation des «Passages de
l’Étoile» (9 000 m 2 ) et la valorisation
de l’ensemble immobilier tertiaire
«Maison du bâtiment» (près de
14 000 m 2 ). En ce qui concerne ce dernier
chantier, DTZ assistera les vendeurs
auprès des pouvoirs publics pour la
définition des produits immobiliers à
réaliser sur le site. Une fois les données
architecturales connues, elle animera
la cession de l’ensemble.
[ SITE ] www.dtz.com
Nouveau site
Euresco créateur
d’ambiances
La société Euresco Assemblier de
Zeinheim dispose désormais d’un site
web où elle propose la gamme complète
de ses services à l’intention des entreprises,
collectivités d’hôtellerie ou
de restauration en recherche de mobilier
design. Sont ainsi présentées la collection
de mobilier 2006, les dernières
créations de revêtements professionnels
non feu ainsi que la possibilité de
conception, fabrication et pose d’ensembles
sur mesure qui peuvent aller du
comptoir d’accueil à la chambre d’hôtel.
Euresco est en train de s’implanter sur
Paris et la côte Ouest, tout en envisageant
de premiers projets d’exportation.
[ SITE ] www.euresco.fr
Bureau virtuel VDESK
Moderniser votre
système d’information
Accéder à la bonne information au bon
moment, augmenter l'efficacité de vos
collaborateurs et réduire vos investissements,
c'est le défi qu'Anylog vous permet
de relever grâce à sa solution de
bureau virtuel : VDESK. Un portail qui
rassemble le personnel d'une entreprise
autour de services de messagerie,
agenda, carnet d'adresses, fax, sms, partage
de documents, etc. Cette solution
entièrement sécurisée peut être testée
gratuitement, en 20 minutes, grâce à un
accompagnement téléphonique.
[ SITE ] www.anylog.fr
12 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

TIC
Strategeek
L’informatique à portée
de toutes les entreprises
Rendre les entreprises alsaciennes plus performantes grâce à l’utilisation de l’informatique,
tel est l’objectif de la plate-forme Strategeek de la CCI. Membre du réseau Agoratech initié
par le CEFAC*, elle s’adresse aux TPE (commerce, CHR, services…). Partenaire dès 2006,
le réseau Échangeur** travaillera en complémentarité avec la CCI pour un public de PME-PMI.
Strategeek, «ce n’est pas
un espace où l’on vend,
mais où l’on veut faire
entrer l’informatique
dans les entreprises»,
explique Patricia Bouilleaux, en
charge du projet à la CCI de
Strasbourg. Les thématiques abordées
par la plate-forme Strategeek
ont été définies en trois points
d’entrée : l’informatique douce,
l’informatique de gestion et l’internet
utile. Des fiches techniques,
élaborées en liaison avec le réseau
Agoratech du CEFAC, permettent
de mieux aborder, entre autres, les
logiciels de comptabilité, de
fichiers clients, de gestion des
stocks, ou encore de business plan.
Ces fiches sont mises à jour régulièrement
au regard des évolutions
technologiques. Rappelons que la
pertinence des conseils préconisés
par la plate-forme Strategeek a été
vérifiée dans une quarantaine
d’autres Agoratech décentralisées.
Le CEFAC et la genèse du
projet Agoratech/ Strategeek
Créé par les pouvoirs publics il
y a 40 ans, le CEFAC avait pour but
initial la formation des assistants
techniques des CCI. Aujourd’hui, sa
cible est plus large, puisqu’elle
inclut les centres de gestion
agréés, les boutiques de gestion et
les agences de développement
Strategeek
en pratique
L’Espace Découverte de
Strategeek est accessible
gratuitement les lundis matin
de 9 h à 12 h pour des démonstrations,
des premiers conseils,
sur des logiciels gratuits ou
professionnels (comptabilité,
gestion, spécialisés par métier,
etc.) et sur rendez-vous.
Pour des ateliers thématiques,
des conseils plus approfondis
ou des formations, des frais de
participation seront demandés.
Les ateliers
Strategeek
Un vaste programme d’ateliers
débute dès le mois de mars
2006. Les thèmes abordés sont
divers : Informatique et
Internet, choix des logiciels,
fichiers-clients, site web, etc.
Pour tout savoir sur les prochains
ateliers, se référer
à l’encartage central ou
rendez-vous sur :
[ Site] www.strategeek.net
local. Le CEFAC offre donc une
expertise ciblée en matière d’études
de marché. «Nous travaillons
avec les organisations professionnelles
pour repenser un métier,
explique Simon Mouchonnière,
conseiller CEFAC et contact des
Agoratech. C’est ainsi que face au
constat d’une insuffisance d’informatisation
des TPE, nous avons créé
le concept des Agoratech en 2001,
dans le but de mettre ces entreprises
à niveau pour ce qui concerne la
performance technologique. Le slogan
que nous avions adopté était le
suivant : “un ordinateur par entreprise,
une adresse mail par entreprise”.
Nous avons créé du contenu
pour faire comprendre la logique
d’informatisation aux entreprises
de proximité, en partenariat avec
des éditeurs de logiciels».
Une veille permanente
37 Agoratechs sont actuellement
présentes en France et il
continue de s’en ouvrir régulièrement,
parfois en partenariat
avec le réseau
Échangeur, à
l’instar de l’antenne
de Haute-
Normandie. Y
sont fournis
notamment des
outils de web
conférence pour
de la formation à
distance. Et pour «coller» aux
besoins et attentes des entreprises,
le CEFAC a engagé une veille
permanente.
/ SIMON MOUCHONNIÈRE /
À Strasbourg, le réseau Échangeur,
créé en 1998 par les Galeries
Lafayette va ouvrir une antenne
grand Est / Alsace / Lorraine / Bade
Wurtemberg dès 2006 : l’Échangeur
Centre Europe s’adressera
ainsi, en parfaite complémentarité
avec l’équipe d’animateurs
Strategeek de la CCI, aux moyennes
et grandes entreprises.
L’association qui porte ce projet
est présidée par le conseiller
général Serge Oehler. /
* CEFAC : Centre d’études et de formation
des assistants techniques au commerce,
aux services de l’hôtellerie et du tourisme
** Échangeur Centre Europe
www.echangeur.fr
[ CONTACT CCI ]
Patricia Bouilleaux, 03 88 75 25 57
14 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

dossier services
Les services dits de proximité imbriquent étroitement les prestations
dédiées aux entreprises, comme un service de comptabilité ou une
centrale d'achats, et celles ciblant directement les intérêts des salariés,
tels la crèche, la cantine, les transports collectifs transversaux.
Services et crèches d’entreprises
Une nouvelle
relation au travail
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 15

dossier
Cette branche émergente
suscite depuis
quelque temps une
réflexion nationale et
la démarche actuelle*
s'appuie sur la nécessité de favoriser
la création d'emplois en générant
une structure de services
autour des entreprises.
Un exemple particulièrement
éloquent est la création de crèches
d'entreprises. La CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin a établi un plan
d'action pour répondre judicieusement
à cette demande gouvernementale.
Une étude sectorielle
destinée à répertorier l'existant
dans les territoires est en cours
services
d'élaboration : quelles structures
existent, quelles sont les attentes
des entreprises et de leurs salariés,
quelle est la volonté politique et
que préconisent les collectivités ?
Un comité de pilotage a été créé,
destiné à accompagner les entreprises
dans leur réflexion sur le
redéploiement de l'existant ou la
création de nouveaux pôles de services.
Il regroupe experts et partenaires
dont la mission est de valider
les méthodes et de mobiliser
les moyens techniques et financiers
nécessaires à la mise en place
de ces structures. Les enjeux sont
fondamentaux : force est de
constater que la société moderne
ne permet guère de concilier aisément
la vie professionnelle et la
vie familiale. Et les répercussions
de ce déséquilibre ne sont pas des
moindres.
Un argument de poids
pour les RH
Au-delà des pertes de temps
des salariés qui jonglent avec les
horaires rigides des structures
d'accueil traditionnelles, on
constate un stress flagrant qui
nuit à une implication profitable
dans le travail. La création d'une
crèche aux heures d'ouverture
adaptées au rythme de vie de l'entreprise
devient un argument stratégique
palliant non seulement les
problèmes décrits mais permettant
aussi de fidéliser le personnel
et devenant un élément incontournable
de recrutement. Une
telle création peut être considérée
comme une forme de rémunération
au même titre que la voiture
de fonction. De plus, elle valorise
l'image de l'entreprise en lui attribuant
le label d’«entreprise
citoyenne» qui favorise l'insertion
professionnelle.
Des aides financières
substantielles
Côté financier, une succession
de mesures avantageuses accompagnent
les entreprises : le «crédit
impôt famille» prend en charge
jusqu'à 60 % des dépenses concernant
la création et le fonctionnement
des crèches, les Caisses
d'allocations familiales, le Conseil
général et les collectivités territoriales
soutiennent massivement
ce genre de projets et les avantages
fiscaux attribués permettent
«Début 2003, plus
de 300 000 enfants
de moins de trois
ans n'étaient pas
pris en charge par
une structure de
garde officielle,
occasionnant
des non-retours de
congé maternité et
des absences ou
retards répétés»
une défiscalisation de 60 % des
dépenses engagées (voir ci-contre).
Un apport pour le développement
du territoire
La création de crèches ne
concerne pas seulement les entreprises,
un enjeu de taille se dissimule
derrière cette thématique :
l'aménagement du territoire. Cet
aspect est capital pour les collectivités
locales, qui ne peuvent pas
toujours maintenir seules des
structures d'accueil, et pour les
80%
c’est le taux
d’activité des
femmes ayant
un enfant de
moins de 3 ans
Taux d’activité des
femmes de 25 à 49
ans en 1960 : 40%
Taux d’activité des
femmes de 25 à 49
ans en 2000 : 80%
Source : Centre de ressources
sur la responsabilité sociale et
environnementale de l’entreprise
«RSEnews.com»
ZAC, qui accroissent leur attractivité
en proposant toute une panoplie
de services autour des entreprises.
En découlent plusieurs cas
de figure pour la réalisation d'une
structure d'accueil infantile : la crèche
mono-entreprise, inter-entreprises
ou bien encore partenariale
alliant PME locales et communes.
Au-delà du partage des frais, qui
est en lui-même un argument de
poids, les deux dernières solutions
pérennisent la crèche grâce à
l'éventail plus large d'usagers
potentiels. Enfin, il est important
de souligner que ces structures
sont des entreprises autonomes à
part entière devant respecter les
mêmes réglementations qu'une
crèche traditionnelle. Pourquoi
donc ne pas réfléchir à la question
?
* loi de programmation de Cohésion
sociale, promulguée en janvier 2005
[ CONTACT CCI ]
Josée Cailler, 03 88 75 25 14
16 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
services et crèches d’entreprise
Créer une crèche d’entreprise
GBon à savoir
• La crèche accueille les enfants de trois mois à quatre ans.
L'accueil peut être à temps plein, partiel ou occasionnel.
• La structure peut être créée au sein de l'entreprise, d'un
groupement d'entreprises ou en partenariat avec des structures
associatives ou publiques existantes ou à créer.
GFinancement 2005
les organismes consultables
Les CAF (Caisses d’allocations familiales) proposent trois aides
financières possibles :
• L'aide à l'investissement, entre 6 000 et 12 000 € par place
créée, dans la limite de 80 % du montant de la dépense.
Barème maximal possible pour les groupements d'entreprises
• Les subventions d'exploitation, attribuées selon certains critères,
elles couvrent une partie des charges de fonctionnement
• Le contrat «Enfance Entreprise» complète les subventions
d'exploitation et permet de couvrir au minimum 50% des dépenses
de fonctionnement liées à la création de nouvelles places.
Le Conseil général et les collectivités territoriales
• Financement des subventions à l'investissement possible
à hauteur de 80 %.
Avantages fiscaux
• Après déduction de toutes les restitutions possibles, on obtient
pour 2006 une défiscalisation possible de 58,3 % des dépenses
engagées (charges de la crèche).
GRéflexions techniques
• Avoir une véritable connaissance du terrain. Secteur prometteur
mais démarches complexes et exigeantes en matière de
respect des normes.
• Le développement d'accueil de jeunes enfants doit être impérativement
accompagné par des professionnels. La gestion, quant à
elle, peut être confiée à une association «prestataire de services»
déjà active dans le domaine. Cette prestation peut avoir la forme
d'une crèche «clé en main» avec toutes les étapes de l'idée à la
réalisation, puis à l'exploitation.
• Les prestations de cantine d'entreprise, de transport
du personnel peuvent être pensées sur le même schéma.
témoignage. Jean-Marc Dietrich, référent entreprises de la Caisse d’allocations
familiales du Bas-Rhin
Crèche d’entreprises :
une prise de conscience réelle
« Lorsqu'une entreprise
envisage de
créer une crèche,
elle le fait dans un but
bien précis : offrir un
service à ses salariés
pour attirer du personnel
en le libérant dans
sa vie quotidienne.
Cette réflexion est fondée.
Les salariés ne trouvent
pas de places d'accueil
sur leur lieu de
travail, car les crèches
financées par les collectivités
sont souvent
réservées aux résidents.
C'est après avoir
constaté cet état de fait
que le gouvernement a
mis en place le “Contrat
E
/ JEAN-MARC DIETRICH /
Enfance Entreprise”, en
phase expérimentale
jusqu'à fin 2006.
Techniquement parlant,
il s'agit tout simplement
d'un contrat passé
entre la CAF et l'entreprise
qui supporte un tel
projet. L'entreprise
bénéficie de remboursements
substantiels de
l'ordre de la moitié des
frais investis pour le
fonctionnement de places
de crèche. Pour les
PME/TPE, insuffler dans
la réflexion la possibilité
de se regrouper avec des
entreprises avoisinantes
est judicieux. Les risques
seront partagés et la
charge sera lissée par la
même occasion. Quant
à la forme du projet,
beaucoup d'entreprises
ne le portent pas ellesmême
mais font plutôt
appel à un prestataire
de services dont la raison
sociale est la gestion
de crèche ou à une
association engagée
dans ce domaine. Il
existe plusieurs entreprises
spécialisées en
France qui proposent
un service complet, de
l'analyse des besoins en
amont à l'exploitation
de la structure en aval
en passant par la
construction, l'embauche
et la gestion du
personnel. Elles se proposent
en général de
concrétiser un projet
en une année environ,
ce qui est très rapide»
Et Jean-Marc Dietrich
d'ajouter «Dans le
Bas-Rhin, nous avons
actuellement trois
projets en phase d'élaboration.
Nous constatons
une vraie tendance
dans la réflexion
des entrepreneurs. Bien
entendu, le problème
des dépenses est encore
souvent invoqué, mais
les multiples aides
sous forme de crédits
d'impôt ou de contrat
“Enfance Entreprise”
sont des arguments
de poids et font de
ces projets des programmes
tout à fait
concevables.» /
[ CONTACT ]
Jean-Marc Dietrich,
0 820 25 67 10
/ suite p.18 /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 17

dossier
services
E
témoignage. Hervé Bitz, dirigeant de HB Conseils
Le bien-être du salarié passe
par l’être bien dans l’entreprise
« Nous nous trouvons
à l'orée
d'une révolution
de mentalité du management»
lance Hervé
Bitz qui est consultant
pour TPE/PME depuis
plus de quinze ans.«Il
est primordial de partir
du principe que les ressources
humaines sont
la richesse des entreprises.
Il ne s'agit en
aucune manière de faire
de l'assistance ou de
s'immiscer dans la vie
privée d'un collaborateur,
mais de faire fructifier
les êtres humains
dans ce qu'ils savent
faire de mieux en leur
procurant un cadre propice
à cet épanouissement.
On remarque à ce
niveau l'imbrication des
services que l'on peut
apporter au chef d'entreprise
(comptabilité,
achats des fournitures,
gestion des devis, etc.)
et ceux qui sont plutôt
destinés aux salariés
(crèche, restaurant,
repassage, guichet bancaire
et même coiffeur
ou garagiste). Dans tous
les cas, il s'agit d'améliorer
les conditions autour
du travail des hommes.
Or, dans les petites et
moyennes entreprises,
il est fréquent qu'aussi
bien les dirigeants que
le personnel soient obligés
de s'adonner à des
tâches annexes et néanmoins
très importantes
pour le bon fonctionnement
de la structure
entrepreneuriale. Ce travail
souvent “forcé” risque
d'être bâclé et de
porter préjudice au bon
déroulement du reste.
Pourquoi ne pas engager
de réflexion sur l'externalisation
de ces
tâches et pourquoi ne
pas s'associer géographiquement
aux PME
avoisinantes pour
mutualiser tous ces travaux
certes primordiaux
mais finalement externes
au cœur du métier
de chaque entreprise ?
La création de services
n'est donc pas un coût
supplémentaire mais
permet bien au
contraire de préserver
des ressources financières
et d'utiliser des
ressources humaines
à bon escient.» /
[ CONTACT ]
hbconseils@wanadoo.fr
/ HERVÉ BITZ /
la CCI
à votre
*service
Notre service CCI
«Développement Emploi
et Compétences» vous
propose :
• Information sur l’évolution
de la législation sociale
• Interface avec les structures
nationales, régionales
et départementales pour
toutes les questions
relatives à l’emploi
• Accompagnement dans
la gestion quotidienne
du personnel
• Soutien dans les questions
de recrutement
• Réorientation vers les
organismes de contributions
sociales adéquats
Un service RH au service
des entreprises du Bas-Rhin.
[ CONTACT CCI ]
Josée Cailler, 03 88 75 25 14
témoignage. Justin Vogel, maire de Truchtersheim et
président de la communauté des communes du Kochersberg
Prévoir l’avenir, c’est l’inventer
« Les services aux
entreprises sont un
aspect essentiel
pour le développement
/ JUSTIN VOGEL /
E
des zones d'activité
de demain. Dans le
Kochersberg, nous sommes
partis du principe
que la compétence économique
est indispensable
au sein de notre
communauté. Or, les
entreprises implantées
dans nos villages arrivent
bientôt à la limite
de leur possibilité d'extension.
Ne rien entreprendre
reviendrait à les
étouffer et donc à les
faire partir avec toutes
les conséquences que
cela entraîne. Dès 2001,
nous avons eu la vision
d'une zone totalement
différente des modèles
existants et dont le
concept novateur se
fonderait sur la notion
de services autour des
entreprises. Notre idée
est de créer une «zone
de vie» sans bouleverser
le flux de la communauté
tout en jouant la
carte d'intégration des
entreprises... Un vrai
travail d'équilibriste :
convaincre les maires,
faire une étude de marché
pour recenser les
besoins des entreprises,
inventorier les services
pouvant servir à la zone
d'activité et à la population
afin de définir les
dénominateurs communs
et trouver un
terrain foncier propice
à l'installation de la ZA.
Ce pari était gagnant.
Nous avons maintenant
un terrain de 15 ha et
plus d'entreprises candidates
que de places à
céder ! Nous comptons
être très rigoureux dans
notre sélection des
entreprises qui s'installeront
sur la zone. Nos
exigences se situent non
seulement au niveau
des services mais également
au niveau environnemental
et architectural.
Avec la création
de services, nous
espérons amplifier notre
force économique, créer
des emplois et attirer les
salariés dans notre communauté.
Bref, d'une
pierre trois coups. La
tournure que prend le
projet, auquel adhèrent
aussi la CCI de
Strasbourg et du Bas-
Rhin et Lingenheld
Environnement,
confirme le bien-fondé
de l'orientation prise il
y a déjà quatre ans.» /
18 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

services et crèches d’entreprise
Les crèches d’entreprises en Allemagne
Un pas de géant à faire
dans les mentalités
La question de la création de structures d’accueil pour enfants au sein des entreprises est un
thème qui commence à émerger chez nos voisins d’Outre-Rhin. Cependant, il est abordé comme
un problème de société restant étroitement lié à la condition féminine sans que soient pris en
compte les aspects économiques et sociaux qui en dépendent.
Le premier obstacle à franchir
est un changement
en profondeur des mentalités.
Pourtant, la situation
presse : les prévisions
démographiques ne sont guère
encourageantes et si, aujourd’hui,
la population en âge d’être active
atteint les 55 millions de personnes,
elle ne s’élèvera plus qu’à 39
millions en 2050. Or les mesures
qui pourraient jouer en faveur
d'une augmentation de la natalité
n'existent pas encore, loin de là.
Les possibilités de garde sont très
contraignantes. 40 % des femmes
de formation universitaire n'ont
pas d'enfants et 30% de celles qui
ont osé franchir le pas n’ont pas pu
reprendre leur travail ensuite. Les
entreprises sont de plus en plus
conscientes que de nombreuses
compétences sont ainsi perdues et
qu’une action à ce niveau serait
primordiale.
Changement indispensable
des mentalités
On se retrouve confronté à une
opinion profondément ancrée
dans la société allemande, qui
freine toute tentative d’aborder le
sujet sous un autre angle. Et les
nombreuses études réalisées ces
dernières années sous l’égide du
ministère de la Famille de rester à
l’état théorique. De plus, le nouveau
gouvernement semble peu
enclin à s’engager dans une autre
voie et persiste à situer le problème
uniquement dans le cadre
du développement familial qui est
considéré ici comme une «affaire
privée». En revanche, les entreprises
reconnaissent de plus en plus
souvent l’intérêt de ce genre de
créations. Le journal régional
Mittelbadische Presse rappelait
récemment qu’adopter le principe
des services familiaux dans les
entreprises représentait un plus
considérable pour les DRH et
n’était en aucun cas une question
de «romantisme social». Un pragmatisme
qu’adopteraient bien les
entreprises qui ne reçoivent aucun
soutien financier de la part de
l’état et qui louchent bien souvent
en direction du modèle français.
Actions engagées
Nos voisins sont donc en
pleine phase préliminaire. La
DIHK (Deutsche Industrie-und
Handelskammer) et le ministère
de la Famille viennent de rédiger
un petit guide à l’encontre des
PME encourageant les plus grosses
entreprises à créer des structures
d’accueil mais sans pouvoir les soutenir
dans un tel projet par manque
de prise de position en haut lieu.
Encouragement
du gouvernement
mais sans aide
financière
Simultanément, la IHK-Südlicher
Oberrhein et les acteurs économiques
de la région ont organisé des
conférences ouvertes à toutes les
entreprises afin de développer une
réflexion réelle autour du sujet et
du bien-fondé d’une politique
entrepreneuriale conciliant vie
professionnelle et vie privée. Il
s’agit là d’un travail de sensibilisation
à petite échelle qui a eu un
succès considérable auprès des
participants.
Malheureusement, le soutien
politique, lui, reste très en deçà des
En 2006
espérances. Les rares projets
comme celui d’Orsay à Willstätt
qui a sa propre halte-garderie
depuis mai 2005, n’ont reçu aucun
soutien financier alors que les dirigeants
soulignent l’importance de
ces services pour favoriser la gestion
des ressources humaines,
l’épanouissement du salarié sur
son lieu de travail et a posteriori sa
rentabilité. Est-ce un hasard, si les
entreprises prospères et récompensées
comme les meilleures en
matière de gestion du personnel
sont justement celles qui ont osé
faire le pas en dépit de l’opposition
latente de la société ? /
[ CONTACT ]
IHK Südlicher Oberrhein,
Susanne Oser, 00 49 7821 2 70 36 70
Chantal Harter Dautheville
Tél. 03 88 78 47 73
contact@performance-media.fr
/ fin du dossier /
Huit fois par an,
Thématiques des dossiers téléchargeables sur le site
www.strasbourg.cci.fr
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 19

international
Trophée Régional Export
Les exportateurs alsaciens
à l’honneur
Le grand gala à l’Illiade (Illkirch-Graffenstaden) a tenu toutes ses promesses : plus de 500 personnes
sont venues assister à cette fête de l’international dont la quintessence était non seulement de
récompenser les entreprises performantes à l’exportation mais également d’encourager les autres
entrepreneurs à oser faire le pas dans cette direction.
fête, nous l’avons
voulue à l’image des valeurs
qui sous-tendent l’exportation :
des valeurs d’ouverture, des valeurs de convivialité,
mais aussi E«Cette
de rigueur dans la recherche
de la performance. Bref, des valeurs indispensables
pour partir à la conquête de marchés
nouveaux» a rappelé Jean-Louis Hoerlé.
Les lauréats ont alors été accueillis tour
à tour par Jacques Bigot, maire d’Illkirch-
Graffenstaden, Jean-Pierre Lavielle,
président de la CRCIA, et Jean-Louis Hoerlé,
président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin.
Les lauréats.
Trophée Europe
Fondis (Thann - 68)
Gaby-Yves Bald, dirigeant
Réussir l’export : innovation,
qualité et performance
Implantée à Thann depuis 1978, Fondis emploie
aujourd’hui 45 personnes en s’investissant
dans trois secteurs : le chauffage au bois, la climatisation
de caves à vin (leader européen) et
le chauffage électrique par panneaux rayonnants
en verre, une technologie exclusive
qu’elle a développée. Sa doctrine ? L’innovation,
à laquelle elle consacre 10 % de ses ressources.
Ses produits de haute gamme satisfont deux
desiderata modernes : l’écologie et l’économie
d’énergie. Forte de son concept, l’entreprise s’est
tournée vers le
marché porteur
des pays de
l’Europe de l’Est
et a monté un
réseau de plus
de 300 distributeurs
sur tout
le continent en
s’appuyant,
comme en Pologne, sur des partenaires locaux
dont elle facilite le développement. En étendant
son marché à l’export, l’entreprise, qui utilise
des composants majoritairement alsaciens, a
pu se faire une place et générer de l’emploi
dans la région. /
[ Site ] www.fondis.fr
Trophée Asie
Cryostar (Hésingue - 68)
Daniel Meyer, dirigeant
Leaderschip technologique
sur le marché mondial
Chez Cryostar, tout est orienté vers l’extérieur.
Située à Hésingue au cœur de la Région des
Trois Frontières, l’entreprise compte 300
employés d’une vingtaine de nationalités. Cette
culture internationale se retrouve dans son CA,
qui a triplé au cours des cinq dernières années :
90% de la production alsacienne sont destinés
à l’export dont plus de 60 % en Asie. De plus,
l’entreprise bénéficie d’un réseau important de
représentations avec des filiales présentes sur
les quatre continents et des distributeurs
locaux. Elle produit des pompes et des turbines
destinées à la séparation et à la liquéfaction des
gaz de l’air et équipe les méthaniers transportant
le gaz liquide des grands gaziers industriels.
Ces navires sortent à 90 %
des chantiers navals japonais et coréens et, en
tant que leader mondial, Cryostar est très présent
dans ces deux pays. La stratégie du groupe
est de continuer son expansion mondiale en
mettant à profit ses capacités en R&D. /
[ Site ] www.cryostar.fr
Trophée Coup de Cœur
Kern (Strasbourg)
Daniel Kern, dirigeant
Savoir s’adapter aux cultures
Le dynamisme de cette entreprise familiale
créée en 1953, employant 15 personnes et quatre
apprentis, est exemplaire. Premier facteur d’orgues
français, Daniel Kern a profité de cette
renommée pour pénétrer les marchés asiatiques.
20 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
international
Dès son premier
voyage
sur place, il
conclut deux
gros contrats
et devient une
référence
auprès des
Japonais tant
pour la qualité
de ses œuvres
que pour sa
parfaite assimilation
de la culture japonaise. Les deux cultures
qui existent en Alsace lui ont permis de saisir
les spécificités musicales selon le cadre culturel,
un atout primordial pour permettre à un
instrument de s’épanouir selon le pays auquel il
est destiné et un argument majeur pour l’export.
Celui-ci représente 80 % du CA, soit entre
1 et 2 M€ par an. Chaque orgue est entièrement
réalisé sur place, de la conception à la touche
finale et Daniel Kern n’hésite guère à prendre
l’avion pour aller accorder un instrument avant
un grand concert événement. /
[ Site ] www.kernpipeorgan.com
Trophée Afrique, Proche
et Moyen Orient
Gebo Industries
Groupe Sidel (Mundolsheim)
Marcel Krauth, dirigeant
Fiabilité et innovation
Gebo Industries - Groupe Sidel conçoit et fabrique
des systèmes de convoyage et des lignes de
conditionnement de boissons et liquides alimentaires.
La société, dont le siège social et une
ligne de production sont implantés à
Reichstett, compte environ 240 employés et son
CA a atteint les 56 M€ en 2004. Déjà internationale
dans sa production avec cinq sites dans le
monde, elle a étendu son champ d’action en se
tournant vers l’Afrique, le seul continent où elle
ne soit pas implantée. Une étude de marché a
révélé l’importance de la bière là-bas et donc les
opportunités pour les produits Gebo. Les décideurs
d’un grand brasseur mondial sont à
Johannesburg et le contact établi permet à l’entreprise
de rayonner sur toute la planète.
La qualité est assurée par une innovation
E
Pour les entreprises
lauréates, petites
ou moyennes,
l'export est une
véritable culture.
constante faisant régulièrement l’objet de brevets
déposés et la stratégie de croissance est
renforcée par des fusions ou l’acquisition de
sociétés concurrentes étrangères renforçant
ainsi la place sur les marchés locaux. /
[ Site ] www.siedel.com
/ suite p.22 /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 21

international
Trophée Nouveaux
Exportateurs
Verbal (Brumath)
Véronique Garcia, responsable Export
S’adapter à l’international
Installé à Brumath depuis 1992, le laboratoire
Verbal fabrique des verres ophtalmiques à destination
du territoire français. Début 2005,
Verbal rachète l’activité CPF de Corning (verres
minéraux fonçant à la lumière) qui lui donne
l’exclusivité de fabrication sur les 3/4 de la planète.
Verbal, qui assure également
la distribution, se développe alors
de façon fulgurante à l’international.
Pour réussir
ce pari, le système
informatique
est adapté
à l’export, le
secteur marketing
et communication
à l’international
est développé à l’extrême. «Nous avons
expérimenté la distribution sur la France pendant
deux ans [en tant que sous-traitant de
Corning, ndlr] ce qui a très bien fonctionné.
Pourquoi ne pas développer ce produit à l’international
et donner à notre laboratoire une
envergure plus importante tout en restant sur
un segment de niche ?» Verbal compte
aujourd’hui une trentaine de salariés et a doublé
son CA en seulement huit mois. /
[ Contact ] 03 88 59 31 21
Trophée Amériques
Nelco Commutators
(Guebwiller - 68)
François Cattin, dirigeant
Être directement sur place
Spécialisée dans la fabrication de collecteurs
pour gros moteurs électriques à courant
continu, Nelco Commutators est le leader mondial
dans cette très petite niche industrielle.
Elle exporte 80 % de son CA, dont 25 % aux
États-Unis. «Notre
objectif est souvent
d’aller convaincre
le client de délocaliser
sa production
propre de collecteurs
et de nous la
confier.» Mais pénétrer
le marché américain
représentait un investissement
substantiel pour une
petite entreprise comme Nelco (50 salariés) car
l’implantation d’un bureau sur place était la
condition sine qua non de cette conquête. Il y a
deux ans, Nelco se rapproche du leader chinois
qui fabrique des produits similaires pour petits
moteurs. De ce rapprochement avec une entreprise
complémentaire naît une stratégie d’implantation
aux USA avec une mise à profit
exemplaire de l’effet de synergie et le partage
des frais. Ainsi une petite entreprise a pu affirmer
sa place sur le marché américain. /
[ Site ] www.nelco-commutators.fr
22 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
international
Échanges Alsace-Manitoba
La CCI vous facilite l’accès
au Canada
Faire des affaires au Manitoba, au cœur du Canada, où réside une importante communauté francophone,
c’est facile. Pour exporter, ouvrir une filiale, vous implanter, sollicitez l’aide de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin et du Conseil de développement des municipalités bilingues du Manitoba
(CDEM). Le 8 décembre dernier, une rencontre d’information était organisée à la MCIS, dans
le but de faire découvrir le potentiel de la province à une vingtaine d’entreprises alsaciennes.
L’accord de coopération
signé avec le Conseil général
du Manitoba remonte à
octobre 2002, le volet économique
étant confié à
l’Adira pour ce qui concerne la
recherche d’investisseurs en
Alsace et à la CCI pour ce qui
concerne l’export.
Le potentiel de ce pays à la plus
forte croissance des pays de
l’OCDE, accueillant et francophone,
est multiple. Parmi les secteurs
les plus porteurs, l’industrie
agroalimentaire, les véhicules et
équipements de transport, l’industrie
aérospatiale, le textile, les services
financiers, les biotechnologies
et la santé. C’est l’implantation
du centre de compétences et
de formation en téléchirurgie non
invasive pour l’Amérique du Nord
du professeur Jacques Marescaux
qui a marqué le début d’une ouverture
à l’international du pays.
Implantations facilitées
À la suite d’un appel aux artisans
souhaitant s’implanter au
Manitoba, trente demandes ont
été adressées au CDEM, l’équivalent
de l’Adira, basé à Saint-
Boniface, et plusieurs artisans se
sont déjà installés, rencontrant un
franc succès. Jérôme Boulanger,
Les échanges
Alsace-Canada
109 M€
à l’export
53 M€
à l’import
Une des plus
fortes croissances
des pays de
l'OCDE
par exemple, (le frère du regretté
Denis Boulanger, célèbre restaurateur
de la vallée de la Bruche), et
son épouse Fabienne y ont créé la
boulangerie-pâtisserie-salon de
thé «Au Croissant» qui, selon
Vincent Froehlicher, Directeur
adjoint de l’Adira, «marche du tonnerre».
Une implantation facilitée
par la culture française et anglaise
du couple. Autre réussite : la
famille Journeaux, qui a quitté «Le
Florentin» à Wolfisheim pour
ouvrir un restaurant alsacien «La
/ UN PAYS ACCUEILLANT ET FRANCOPHONE /
Petite France» dans le quartier
français de Saint-Boniface. Les
exportateurs alsaciens, accueillis
par Jean-Louis Hoerlé, président de
la CCI et Bernard Higel, directeur
général de l’Adira, ont bénéficié
d’une information complète sur le
Manitoba, ses spécificités, sa culture
et ses attraits en tant que
porte d’entrée pour l’Amérique du
Nord, le Canada, les USA. «Au
Canada, on ne peut pas vivre sans
l’anglais, mais le français est une
valeur ajoutée pour l’économie, une
richesse pour les échanges»,
concluait la directrice générale du
CDEM, Mariette Mulaire en rappelant
les nombreux atouts de cette
province de 1,1 millions d’habitants.
/
[ CONTACT CCI ]
Patrick Schalck, 03 88 76 42 21
Les atouts
du Manitoba
Une situation géographique
idéale, une économie stable et
diversifiée, des coûts d’exploitation
peu élevés, une région chef
de file en technologie et biotechnologie,
une communauté
francophone dynamique.
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 23

dossier international
On les qualifie souvent d’Eldorado, un terme excessif pour désigner
une réalité qu’il faut affronter en dirigeant d’entreprise avisé et non
en cow-boy décontracté ! Les pays émergents constituent cependant
des marchés d’avenir qu’il serait absurde de négliger.
Réputés solvables, avides de mieux vivre, de plus en plus adaptés
au commerce international, ils connaissent des taux de croissance
qui laissent rêveur.
Inde, Chine, Russie, Brésil
Les pays
émergents
ont la cote
Il n’est pas évident pour une
PME de se lancer seule sur un
marché étranger. Les risques
tel que le pillage technologique
ou la contrefaçon ne
sont pas négligeables, les formalités
parfois rédhibitoires et les
retours sur investissement peuvent
prendre plusieurs années…
On peut comprendre qu’elle
soit tentée de se refermer sur un
marché européen qui génère
moins d’angoisses bien que toujours
plus étroit et concurrentiel.
C’est dommage, car certains marchés
émergents présentent une
croissance plus que dynamique et
la France est à la traîne pour en
tirer avantage. En effet, alors que
l’Allemagne compte quelque
200 000 entreprises exportatrices,
la France n’en relève que
56 000 qui représentent 5 % du
chiffre total. Potentiellement,
notre pays pourrait doubler ce
chiffre. Forte de ce constat, la
ministre déléguée au Commerce
extérieur, Christine Lagarde, a
lancé, en octobre 2005, le programme
Cap Export dont l’objectif,
à moyen terme, est d’amener
50 000 PME à se développer
davantage à l’international. La
mise en œuvre de ce dispositif de
soutien a été confiée à Ubifrance,
toute nouvelle agence pour le
développement international des
entreprises.
Relayée à l’étranger par les
Missions économiques, celle-ci a
choisi, au niveau régional, de s’associer
très largement avec les
Chambres de commerce et d’industrie,
qui sont les partenaires
privilégiés des entreprises. Pour
l’Alsace, une convention a ainsi été
signée en juillet dernier entre
Ubifrance et les CCI d’Alsace.
Une synergie qui vise à diffuser
le plus largement possible les
produits et services* mis en place
au niveau ministériel s’inscrivant
en complément d’initiatives
consulaires, telles que Passexport
créé il y a quatre ans. Une cible,
des partenaires, un objectif… reste
à définir le champ d’action de ce
programme qui, par définition, est
vaste. Cinq pays pilotes ont dès
lors été ciblés par Christine
Lagarde parmi les vingt-cinq
qu’avaient retenus son prédécesseur
François Loos. Il s’agit des
États-Unis, du Japon, de l’Inde, de
la Chine et de la Russie.
Ce dossier se focalise sur les
trois derniers au travers de témoignages
d’intervenants et de sociétés
qui ont réussi leur implantation
sur des marchés qui peuvent
sembler d’approche difficile mais
offrent de réelles opportunités.
*Réseau des bureaux de presse, lettre de
veille internationale, contrat VIE et prestations
personnalisées : ces différents services
feront l’objet de présentations particulières
dans les prochains numéros du Point
Éco.
24 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

la CCI
à votre
*service
Au sein de la CCI, La
Maison du commerce
international (MCIS)
accompagne depuis plus
de 25 ans les entreprises
alsaciennes sur le
chemin de l’export.
Interface efficace, la MCIS
appartient au réseau
mondial des World Trade
Center qui compte près
de 300 «centres de commerce
international»
et regroupe 700 000
entreprises.
Passexport
C’est de concert et sous la bannière
Alsace International, que
les trois CCI de notre région
proposent aux entreprises un
dispositif d’accompagnement à
l’export : le Passexport 2006.
Sont également partenaires :
la Région Alsace, l’ADA, le CAHR,
l’ADIRA, la COFACE, les Directions
régionales du commerce
extérieur et des douanes ainsi
que les Conseillers du commerce
extérieur. Passexport
est un programme d’actions
collectives, missions de
prospection commerciale
ou participation à des salons
spécialisés disponible sur le
site www.alsace-export.com.
[ CONTACT CCI ]
Jocelyne Choukroun,
03 88 76 42 16
j.choukroun@strasbourg.cci.fr
/ suite p.26 /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 25

dossier international
L’Alsace, en tête des
régions exportatrices
Socomec : des usines au pays de Ganesh
Spécialisée dans la
fabrication d’équipements
électriques
basse tension,
Socomec (222 M€ de CA)
compte trois usines en
France (900 salariés à
Benfeld), trois en Italie,
une à Tunis, deux en
Inde et une joint venture
en Chine. «Nous
sommes implantés en
Inde depuis treize ans»,
explique Michael
Carter, directeur général
de Socomec qui possède
deux usines près
de Delhi et en comptera
bientôt une troisième
dans l’État de
l’Himarchel Pradesh.
850 personnes – toutes
indiennes – y travaillent.
«Notre premier
expatrié partira en
2006, et se chargera de
la coordination logistique»,
précise Michael
Carter qui insiste sur
l’importance d’avoir un
partenaire local fiable
pour se lancer sur
le marché indien.
E
l’Inde
Socomec réalise
60%
de son chiffre
d’affaires
en dehors de la France.
Parmi ces 60 %, 35 % concernent
l’Europe et 25 % les pays émergents,
en particulier en Asie.
Pour Socomec, ce fut
HPL, une société à l’activité
proche qui souhaitait
consolider son
image en s’associant à
une entreprise française.
«Le marché fut
gagnant/gagnant !»,
commente Michael
Carter en se réjouissant
d’une collaboration qui
lui a permis de se sortir
de longues démarches
administratives. «En
Inde comme en Chine,
où la culture et la langue
sont si différentes
/ MICHAEL CARTER, AU CENTRE, CÉLÈBRE LA FÊTE INDIENNE
DIWALI DANS UNE DES USINES SOCOMEC EN INDE /
des nôtres, on peut difficilement
se passer
d’un partenaire local,
explique-t-il, et l’accord
doit se conclure au plus
haut niveau. En l’occurrence,
ce sont les deux
PDG de Socomec et de
HPL qui ont investi de
leur temps pour
conclure un contrat
autant moral qu’économique
basé sur la
confiance réciproque.»
Une procédure qui,
selon lui, favorise les
PME par rapport aux
grands groupes. «Elles
ont plus de chances de
nouer un contrat de
confiance avec un
dirigeant local luimême
à la tête d’une
entreprise familiale.
Le tout est d’accepter
de se déplacer.»
À bon entendeur… /
[ SITE ]
www.socomec.com
«Une culture du business
proche de la nôtre »
Une des tâches d’Olivier Eck,
chef de projets à l’Adira, est
d’intéresser les entreprises
indiennes à l’Alsace,
ce qui l’oblige à des voyages réguliers sur
place et lui a donné une connaissance
très fine de la culture économique de ce
pays. «Contrairement à la Chine ou la
Russie, les entreprises n’y ont pas été
nationalisées, explique-il. Elles constituent
un tissu de PME autonomes dont la culture
du business est proche de la nôtre
dans un pays qui dispose d’un arsenal juridique
et administratif issu du droit anglosaxon.»
Selon lui, le pari de l’Inde mérite
d’être tenté par une société alsacienne si
elle a un produit adapté à un marché
demandeur de biens de consommation
ainsi que d’équipements en matière d’infrastructures
qu’elles soient énergétiques,
industrielles ou de transports. Pour
Olivier Eck, il vaut mieux fonctionner
avec un partenaire local en matière de
distribution mais celui-ci ne s’impose pas
pour la production.
INDE/FRANCE (Chiffres Coface)
2001/02 2004/05 2005/06
Croissance indienne 5,8 % 6 % 6,8 %
Exportations (Mds USD) 44,7 79,3 93,7
Importations (Mds USD) 50,7 94,0 112,0
ALSACE/INDE 2004 (Sources : Douanes)
Exportations (en €) Importations (en €)
67 517 450 56 168 378
E
[ CONTACT INDE ]
Mission économique de New Delhi,
Jean Leviol, jean.leviol@missioneco.org
[ CONTACT CCI ]
Patrick Schalck, 03 88 76 42 24
p.schalck@strasbourg.cci.fr
26 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

marchés émergents
Avec 22 milliards € de chiffre à l’export en 2004 et plus de 3 000 entreprises
concernées, l’Alsace remporte la palme de la première région
exportatrice française par habitant et s’inscrit parmi les premières
en Europe. Zoom sur trois entreprises qui ont su largement dépasser
l’espace rhénan et saisir l’opportunité d’affaires plus lointaines.
E
la Chine
CETAL : la patience du dragon
/ PIERRE PFIRSCH ET MICHEL BUSSER /
nord au sud. «Mais
aujourd’hui encore, ce
marché reste un pari
expliquent nos interlocuteurs,
le retour sur
investissements n’est
pas terminé. Ceux-ci
commencent à être porteurs
au niveau des centrales
thermiques mais
sur les autres secteurs,
on reste en situation
d’attente.» Selon Pierre
Pfirsch et Michel
Busser, une PME ne
peut se lancer que
si elle est certaine qu’il
y a un potentiel et
qu’elle dispose des
moyens de faire face
à d’importants frais
Cetal réalise
25%de son chiffre
d’affaires
à l’export
dont 5% en Chine.
de déplacements,
de traduction et de
formation des indispensables
agents locaux.
Le soutien d’organismes
tels que la Coface, les
Conseillers au commerce
extérieur ou la
CCI peut se révéler un
atout décisif. /
[ SITE ] www.cetal.fr
Il s’agit d’avoir les
reins solides pour
aborder le marché
chinois où il faut faire
sienne une des vertus
du pays des fils du
Ciel : la patience. C’est
ce qui ressort des propos
de Pierre Pfirsch,
directeur de Cetal, à
Haguenau. Pour Michel
Busser, son directeur
Export, la Chine est un
marché porteur mais
très complexe. Un vrai
défi. L’aventure a
commencé il y a une
dizaine d’années lors
d’un Eurochallenge
China organisé à Hong-
Kong et Shanghaï.
«Nous étions plusieurs
exposants alsaciens
regroupés dans un
stand partagé avec la
CCI, sous l’égide du CFCE
(devenu Ubifrance).
Fabricant de composants
montés dans des
équipements industriels
chimiques, aéronautiques
ou autres…, nous
nous sommes aperçus
que nous pouvions
tabler sur un marché de
niches renforcé par le
fait que nos clients
européens étaient présents
en Chine», expliquent
Pierre Pfirsch et
Michel Busser. Une
impulsion de départ
confortée par l’accueil à
Haguenau, six mois sur
douze durant trois ans,
d’un étudiant chinois
qui leur a appris la
culture économique
locale ainsi que par
l’envoi d’un VIE (volontaire
international en
entreprise) au poste
d’expansion de
Shanghaï. Partagé avec
d’autres entreprises
dans les années 2000,
celui-ci avait notamment
pour mission
d’étudier la possibilité
d’ouvrir une agence
commerciale. Cetal a
franchi le pas en 2001.
À partir de Hong Kong,
se sont créés quatre
bureaux en Chine qui
couvrent le pays du
E
[ CONTACTS CHINE ]
Altios China, David Gérard, d.gerard@altios-international.com
CCIFC, Cécile Stos, stos@ccifc.org
Mission économique Shanghaï, Vincent Perrin,
vincent.perrin@missioneco.org
[ CONTACT CCI ]
Emmanuel Butz, 03 88 76 42 24 - e.butz@strasbourg.cci.fr
CHINE/FRANCE (Chiffres Coface)
2000 2004 2005(p) 2006(p)
Croissance chinoise 8,0 % 9,5 % 9,5 % 9,0 %
Exportations (Mds USD) 249,1 593,4 753,0 935,0
Importations (Mds USD) 214,7 534,4 652 823
ALSACE/CHINE 2004 (Sources : Douanes)
Exportations (en €) Importations (en €)
227 337 862 906 740 527
/ suite p.28 /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 27

dossier
international
Pharmacien de
formation, Michel
Iderne conçoit son
activité comme un art
et son laboratoire pharmaceutique,
basé à
Rosheim, comme une
unité de recherche et
développement. Il y
a développé, en 1994-
1995 – vingt ans après
la création de sa
société –, la technologie
exclusive des
microsphères à base
de végétaux. Celle-ci
consiste à extraire les
principes actifs d’une
substance naturelle et
à les faire passer sous
une forme sèche beaucoup
plus stable que
la forme liquide qui
nécessite souvent des
additifs. Cette activité
qui mêle médecine
E
la Russie
Groupe Michel Iderne : un marché
naturel au plein sens du terme
traditionnelle et technologie
innovante trouve
un débouché naturel
dans ces pays émergents
qui n’ont jamais
eu les moyens de se
passer des plantes
médicinales pour se
soigner. «La Russie est
un cas intéressant»,
explique Michel Iderne
qui y est présent depuis
1996 et y a enregistré
un calcium au goût de
Le marché russe va représenter entre
du chiffre
d’affaires
du groupe en 2006.
17 et 20%
chocolat pour contribuer
à lutter contre
l’ostéoporose. Après
une parenthèse due à
la chute du rouble en
1998, le groupe a signé
un partenariat avec un
laboratoire pharmaceutique
de Moscou
qui a permis la création
de deux sociétés.
Mirpharma – une
structure qui fait la
jonction entre les
entreprises françaises
et le marché russe en
apportant une aide
administrative aux
enregistrements – et
Michel Iderne Vostock
Pharma.
L’intermédiaire
Michel Iderne qui ne
parle pas le russe
insiste sur l’importance
/ MICHEL IDERNE /
de son collaborateur
local. «Un jeune
homme, parfaitement
bilingue, qui a travaillé
de longs mois à
Rosheim avant de devenir
notre intermédiaire
sur place», explique-t-il
avant de préciser que
tous les dossiers doivent
être présentés
dans la langue de
Pouchkine et que
l’anglais ne commence
à émerger que dans la
jeunesse.
Regard sur le
marché russe
«Les Russes n’ont pas
encore confiance en leur
production», explique
Michel Iderne qui ne
finalise que le packaging
sur place. Le label
occidental est donc un
plus dans ce très vaste
pays qui fait la jonction
entre l’Europe et la
Chine et profite
aujourd’hui d’un excédent
de 1 800 Mds $
dû à la hausse des prix
pétroliers. Michel
Iderne est persuadé
qu’il faut y investir.
«Une PME est mobile,
explique-t-il, si elle est
innovante elle pourra
progresser. L’essentiel
est de ne pas y aller
en amateur mais de
s’assurer d’abord une
étude de marché et
surtout un accompagnement
juridique
et linguistique.» /
[ SITE ]
www.iderne.com
Consulat
«Pour mieux
se connaître »
«120 entreprises alsaciennes
maintiennent des coopérations
directes avec leurs partenaires
russes, mais les barrières bureaucratiques
sont encore un frein au développement
des PME dans mon pays»,
explique le Consul général de Russie à
Strasbourg, Vladimir Korotkov. Selon
lui, cependant, des contacts sont souhaitables
entre entreprises françaises
et russes. C’est en ce sens qu’en juin
dernier, le Consulat général et les
Conseillers au commerce extérieur
d’Alsace ont organisé en partenariat
avec la CCI et l’ADA* le premier séminaire
franco-russe consacré au
soutien des PME à l’international.
Une rencontre riche d’enseignements
à laquelle se sont associés le directeur
général de l’agence russe pour le
soutien aux PME, ainsi que des représentants
des ministères des Finances
et du Développement économique et
de la CCI de Russie. L’expérience sera
rééditée en juin 2006 et complétée
d’une présentation des PME russes
qui se tiendra durant la foire
européenne de septembre.
*Agence de développement de l’Alsace
[ CONTACT ] rusconsulat@wanadoo.fr
E
[ CONTACT RUSSIE ]
Georges Regnier, conseiller économique
georges.regnier@missioneco.org
[ CONTACT CCI ]
Patrick Schalck, 03 88 76 42 24
p.schalck@strasbourg.cci.fr
RUSSIE/FRANCE (Chiffres Coface)
2001 2005(p) 2006(p)
Croissance russe 5,1 % 5,8 % 4,5 %
Exportations (Mds USD) 86,5 178,0 180,0
Importations (Mds USD) 40,7 96 110
ALSACE/RUSSIE 2004 (Sources : Douanes)
Exportations (en €) Importations (en €)
259 133 689 216 500 007
28 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

marchés émergents
Les Conseillers
au commerce extérieur
Hommes et femmes d’entreprises choisis pour leur
expérience à l’International et nommés pour trois
ans, les Conseillers au commerce extérieur de la
France (CCE) mettent bénévolement leur expertise
au service des pouvoirs publics, des PME qu’ils
parrainent et des jeunes qu’ils sensibilisent durant
leur cursus. www.cncef.org
E
le Brésil
Bingo au pays de la Samba
témoignage. Guy Meyer,
CCE spécialiste de l’Amérique latine.
Autre marché
émergent : le
Brésil que Guy
Meyer connaît comme
sa poche. L’une de ses
sociétés, IPAR basée à
Strasbourg et spécialisée
en produits de
médecine esthétique,
y réalise toutes ses
exportations. Selon lui,
la connaissance de la
langue est un précieux
atout, de même que
celle de la culture des
affaires du pays où l’on
souhaite percer. «Il faut
notamment savoir
qu’un Brésilien ne dit
jamais non, expliquet-il
et ne pas s’emballer
en se basant uniquement
sur le côté chaleureux
du contact que l’on
a pu avoir avec un éventuel
client. Sans réponse
notifiée, il vaut mieux
stopper.» Reste qu’avec
ses 3% de croissance en
2005, une balance commerciale
excédentaire,
une monnaie raffermie
et une plus grande
stabilité politique, le
Brésil ne manque pas
d’atouts comme le
confirme Guy Meyer
qui précise que la
Chambre de commerce
franco-brésilienne a vu
tripler les demandes
émanant d’entreprises
françaises en 2005.
Selon lui, tous les secteurs
d’activité peuvent
être porteurs pour peu
que les entreprises proposent
des produits à
forte valeur ajoutée difficilement
copiables.
Une bonne analyse du
marché est indispensable
de même qu’un
partenaire sur place
qui se charge des autorisations
et enregistrements.
Outre les organismes
d’appui installés
en France, les PME
alsaciennes peuvent
également consulter le
consulat honoraire du
Brésil installé à Andlau
ainsi que, sur place, la
Chambre de commerce
franco-brésilenne de
Sao Paulo et les trois
missions économiques
spécialisées, entre
autres, dans la santé,
l’agroalimentaire
et la défense. /
[ CONTACT ]
Ipar@compuserve.com
Des aides
Au niveau national
Le dispositif Cap Export
Les nouvelles mesures pour 2006
• Crédit d’impôt export : étendu à l’Union européenne,
il couvrira aussi les salaires des jeunes volontaires internationaux
en entreprise (VIE). Dès qu’une société
recrute pour exporter, 50% des dépenses bénéficient
d’un crédit d’impôt dont le plafond est de 40 000 €.
• Exonération impôt sur le revenu 120 jours : les
rémunérations des salariés en charge de l’export
correspondant aux déplacements à l’étranger seront
décomptées de l’assiette fiscale à partir de 120 jours.
• Assurance prospection gérée par la Coface, la qualité
garantie passe de 65 % à 80% pour les cinq pays
pilotes*. En cas d’échec, l’entreprise n’est pas tenue
de rembourser l’avance de la Coface.
• Garanties de préfinancements : accordées par
la Coface et par OSEO aux banques qui préfinancent
les contrats export.
• Labellisation : UBIFRANCE subventionne des opérations
collectives à l’étranger dès qu’elles impliquent
au moins cinq entreprises.
* Russie, Etats-Unis, Brésil, Chine et Japon
[ SITE ] www.commerce-exterieur.gouv.fr
Au niveau régional
La Région Alsace
dispose d’un fonds régional à l’export : le FREX.
[ CONTACT ] eco@regionalsace.fr
La DRCE
La Direction régionale du commerce extérieur peut également
fournir des informations sur les aides à l’export,
les crédits d’impôt à l’export et les contrats d’emploi
export.
[ SITE ] www.missioneco.org/alsace
Coface
Le but de la Coface
est de faciliter les
échanges entre
entreprises partout
dans le monde. Depuis 1946, elle gère, pour le
compte de l’État, une large gamme de garanties
destinées à soutenir les exportations
françaises en assurant des risques non pris en
charge par le privé. Il s’agit de solutions telles
que :
• l’assurance-crédit
• la gestion de créances
• l’affacturage et titrisation des créances
• l’information et notation d’entreprises :
notation@rating
La Coface développe également :
• l’assurance-caution
• la formation technique du poste client
• la gestion des garanties publiques
à l’export pour le compte de l’État.
Elle organise des rencontres clients, des conférences
et des colloques sur le «Risque pays».
En 1992, elle a créé le réseau Crédit Alliance
devenu leader mondial de l’assurance crédit
et, en 1995, Info Alliance destiné à la diffusion
de l’information commerciale, deux structures
basées sur des partenaires internationaux
de qualité.
[ SITE ] www.coface.fr
/ fin du dossier /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 29

industrie
Réduction des émissions de gaz à effet de serre
Un marché de quotas
Si l’effet de serre est un phénomène d’origine naturel, les paramètres de notre société [voir
tableau] accélèrent amplement le bouleversement des données climatiques et font du réchauffement
de la planète un fait avéré. En 1997, le protocole de Kyoto a fixé des quotas nationaux
d’émission de gaz à effet de serre à respecter d’ici 2010 afin d’entraver la dérive climatique.
La répercussion au niveau
français a été la mise en
place du «Plan Climat»
avec un bilan explicite : la
France engendre 3,1 % des
émissions mondiales et doit faire
un effort pour les réduire de 54 Mt
CO2 par rapport à l’évolution pronostiquée.
Cela lui permettrait de
revenir au niveau de 1990 soit
annuellement 565 Mt CO2.
Au-delà d’un encouragement
subtantiel de la R&D afin d’améliorer
l’efficacité énergétique des procédés
industriels, le plan entend
privilégier les mesures économiques
comme les instruments de
marché permettant une gestion
«Les pertes
économiques dues
aux catastrophes
naturelles dans le
monde devraient
doubler tous les dix
ans. Dans les dix
prochaines années,
elles atteindront 150
milliards de dollars
par an.»
Programme des Nations Unies
pour l’environnement (PNUE)
des émissions cohérente et à
moindre coût : le Plan national
d’allocation des quotas d’émissions
de CO2 (PNAQ) a créé un
marché d’échange interentreprises
des permis d’émissions. Ce système,
qui précise la répartition
entre les différents secteurs d’activité,
permet aux 1 127 sites concernés
(50 en Alsace dont 26 dans le
Bas-Rhin) de négocier leurs quotas
comme une valeur comptable
selon leurs besoins réels. Ils gèrent
en parallèle les émissions inévitables
et les variations de quotas qui
découlent automatiquement des
efforts réalisés comme le changement
des sous-énergies consommées
ou le perfectionnement des
moyens de filtration. Plusieurs
organisations proposent un guide
pratique* pour accompagner les
PME sur ce marché original et on
constate qu’aujourd’hui, l’industrie
a déjà réduit ses émissions de
GES de 18,6 %.
La dynamique est donc positive,
il est cependant important de
concevoir cet aspect environnemental
à long terme et de mettre
en place dès à présent des mécanismes
valides au-delà de Kyoto. /
* guide téléchargeable sur www.medef.fr
/ OBJECTIFS 2010 /
Les variations d’émission de
CO2 dans l’Union européenne
(source CITEPA)
15
10
5
0*
-5
-10
-15
-20
-25
Allemagne
-21%
Royaume-Uni
-12,5%
Italie
-6,5% -6 %
Pays-Bas
*niveau 0 : référence aux émissions de CO2 en 1990.
France
0% 15 %
Espagne
30 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
industrie
Industrie
/ RÉPARTITION /
des émissions
françaises
en 2002
(source CITEPA)
Énergie
21%
Bâtiment
12% 20%
18%
27%
Agriculture
3%
Déchets
Transports
témoignage. Michel Labourdette,
directeur industriel à la Sucrerie d’Erstein.
La protection de l’environnement
déjà intégrée
L
E
a Sucrerie d’Erstein
transforme de 400
à 500 000 t de
betteraves par an,
ce qui implique une
consommation d’énergie
très élevée (150 t
équiv. fuel par jour)
avec une forte production
de vapeur. Bien
avant Kyoto, l’entreprise
a fait le maximum pour
économiser l’énergie en
intégrant et réintégrant
la vapeur dans le process.
«Kyoto nous
a alloué un quota
annuel de 50 500 t CO2.
Nos sources d’énergie
actuelles sont le fuel
(40 %) et le gaz (60 %).
Désormais, notre politique
énergétique
consiste non seulement
à optimiser la consommation
de gaz et de fuel
en fonction des prix de
ces deux carburants,
mais aussi à prendre en
compte le CO2, le gaz
dégageant moins de
CO2 que le fuel à la
combustion. Notre optimisation
intègre donc
un paramètre de plus.
Par ailleurs, notre principe
d’écologie nous
oblige à réfléchir à plus
long terme sur l’utilisation
d’énergies alternatives.
Il faut poursuivre
si ce n’est étendre les
contrôles à d’autres polluants
tout en faisant
porter les efforts par
tout le monde car nous
sommes tous concernés
par les problèmes
climatiques.» /
[ CONTACT ]
Gilles Andres,
03 88 59 61 63
www.actena.info
La vitrine
du dispositif
régional d’appui
en matière
d’environnement
Pour vous tenir informé
des actions du dispositif
ACTion ENvironnement
Alsace, vous pouvez désormais
consulter son site
internet. Outils d’échanges,
il vous permet également
d’adresser vos questions sur
vos problématiques environnementales
à l’ensemble
des partenaires du dispositif
ACTENA.
[ CONTACT CCI ]
Alban Petit, 03 88 75 25 90
Le document unique d’évaluation des risques professionnels
Un outil pour créer
un «esprit prévention»
Depuis 2001, toutes les entreprises
doivent rédiger puis mettre régulièrement
à jour un document unique
listant les risques potentiels décelés dans
l’éblissement. Cette évaluation a priori des
risques est une étape essentielle dans la
démarche de prévention en milieu professionnel
et son caractère dynamique implique
que le document
s’adapte aux
changements rencontrés
dans l’entreprise.
Ce réajustement
doit être fait
annuellement ou à la suite de tout événement
changeant les conditions de travail.
Le défaut de transcription ou de mise à jour
est puni d’une peine d’amende.
Afin de systématiser la démarche en intégrant
tous les acteurs de la santé et de la
sécurité de l’homme au travail (S&ST), la
mise en place d’un système de management
de la sécurité (SMS) est de plus en
plus préconisée. Ce système se base sur
l’évaluation initiale et s’intègre ensuite
dans le management global de l’entreprise
lui permettant de progresser en continu
et de gérer de concert les personnes, les
politiques et les moyens. La CCI a déjà
accompagné une centaine d’entreprises
dans cette démarche, n’hésitez pas à la
contacter !
[ CONTACT CCI ]
Fernand Ottenwelter 03 88 75 25 91
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 31

industrie
Formation à l’international
Le partenariat
CCE/IECS
Créer une passerelle entre le monde étudiant
et celui de l’entreprise, tel est l’objectif
de la charte de partenariat signée le
22 novembre dernier entre les Conseillers au commerce
extérieur d’Alsace (CCE) et l’école de management
de Strasbourg (IECS). Selon Claude Boutis,
administrateur de la Commission nationale des
conseillers du commerce extérieur de la France
(CNCCEF), l’action des CCE s’inscrira comme un
complément à l’enseignement des professeurs.
Elle se traduira par des conférences, une aide lors
des stages que les étudiants devront eux-mêmes
décrocher ainsi que l’élaboration de travaux sur
des PME ou des TPE qui ont fait le pari de l’international.
«Les jeunes qui seront concernés par cette
charte ont un profil particulier, commente le président
de la fondation IECS, Didier Ernst : celui du
«chien de chasse». L’observation, l’écoute, le flair et
la résistance devront être leurs qualités premières».
[ SITES ] www.iecs.edu – www.alsace-cce.com
Dispositif «Activités Nouvelles et Nouvelles Compétences»
Un coût maîtrisé pour une
formule gagnant-gagnant
Pour une entreprise, lancer un nouveau
projet et engager quelqu’un avec un
risque financier limité sont des rêves
concevables depuis 2004. «Activités nouvelles
et nouvelles compétences»* permet aux
entreprises de monter un dossier complet
sur un projet novateur et d’engager pour six
mois un stagiaire spécialiste pour mener
cette action à bien. Les conditions sont simples
: le projet doit être structurant et le stagiaire
demandeur d’emploi. Tout le monde y
gagne. L’employeur a des frais limités à
5 800 € quel que soit le salaire fixé, le reste
étant pris en charge par l’Assedic, et le stagiaire
bénéficie non seulement d’une formation
du CNAM à distance mais aussi de
six mois pour remplir les objectifs fixés pouvant
éventuellement déboucher sur une
embauche. La CCI est un des organismes
promoteur de ce dispositif. Elle construit le
projet et le profil du poste avec l’entreprise,
elle accompagne l’employeur et le stagiaire
pendant les six mois, supervise l’avancée du
travail et est un interlocuteur neutre. Ce dispositif
a conduit à l’embauche de 80 % des
stagiaires en Alsace. Pourquoi s’en priver ?
* Dispositif mis en place par la Région Alsace,
l’Assedic Alsace et le CNAM.
[ CONTACT CCI ] André Hirtz, 03 88 75 24 68
32 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

découvertes
Chèque Alsace
Un nouveau
concept
marketing
de chéquierscadeaux
Ouvrage
Acheté 45 €, le
carnet de plus
de 25 chèquescadeaux
de Proventis
(Strasbourg)
vous fera bénéficier
de plus de
500 € de prestations
gratuites.
Au choix,
quatre types de thématiques : restaurants, bien-être,
sports et loisirs, enfants. Sélectionnés dans le département
du Bas-Rhin, plus de 100 partenaires assurent
ainsi la promotion de leur enseigne en
offrant des gratuités. Avantages :
sans obligation d’achat, les chèques
ne sont pas nominatifs. Une idéecadeau
à partager, qui peut également
séduire les comités d’entreprise
et les entreprises (avantages
fiscaux). Chèque Alsace a obtenu
le 2 e prix «coup de cœur» au salon
des comités d’entreprise en septembre dernier.
[ SITE ] www.chequealsace.fr
Les notions clés
du développement
durable
Que signifie ce terme récurrent, parfois employé à des
fins opportunistes, souvent générateur d’un malaise
sur le comportement de tout un chacun et semblant
néanmoins répondre à une problématique réelle ?
Nombreuses sont les entreprises qui adoptent un
principe de durabilité économique, écologique ou
encore sociale dans leur développement actuel. Est-ce
le résultat de la pression de l’air du temps ou est-ce
une nécessité devenue urgente ? Cet ouvrage vous
permet de découvrir de manière objective et exhaustive
les différents aspects du concept et de forger votre
propre opinion.
[ SITE ] www.nathan.fr/developpementdurable
Solution efficace et durable
Des chaudières
écologiques
énergies fossiles,
la société Zaegel-Held à Obernai vient de produire une nouvelle
génération de chaudières à granulés, un combustible bois
liquide composé à 100 % de résidus du bois et dont le pouvoir
calorifique est optimisé. Au-delà d’un engagement réel en faveur
de l’écologie, opter pour la version «BioBois» permet une baisse
conséquente des dépenses énergétiques. Ces atouts financiers
sont actuellement corroborés par des allègements fiscaux non
négligeables pour les acquéreurs de chaudières à granulés.
[ CONTACT ] info@zaegel-held.com
Lavage automobile responsable
L’Éléphant Bleu
est vert intense
Face à la question du développement
durable et à l’inflation galopante sur
les marchés mondiaux dans le
domaine des
Éléphant Bleu poursuit ses
efforts dans l’optique du développement
durable : au-delà
d’un travail intensif en R&D, il
s’inscrit à présent dans une
démarche de certification de service Qualicert et persiste dans sa politique d’information
au consommateur sur les différents aspects du développement durable.
L’enseigne participe aux Semaines du développement durable qui
sont parrainées par le ministère de l’Écologie. Au fait, saviezvous
qu’un lavage de voiture à la
maison équivaut à 10 seaux
d’eau, un lavage aux rouleaux
à 20 seaux alors qu’un lavage
chez Éléphant Bleu à cinq ?
La paie par Internet
Ciel vous aide
à gérer la paie
petites entreprises vient d’être créé par la société
Ciel. Des spécialistes surveillant en permanence
l’actualité légale prennent en charge les dossiers et
se chargent de l’édition des bulletins de paie. Les
entrepreneurs n’ont plus qu’à saisir les paramètres
qui auront changé, les transmettre à Ciel et peuvent
ensuite accéder à tout moment aux données réactualisées.
[ Site ] www.ciel.com
[ SITE ] www.elephantbleu.com
Finis les casse-têtes juridiques et
comptables : un nouveau service
Internet prenant en charge le calcul
et la gestion des bulletins de paie
pour les
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 33

tourisme
Hannong bar
Une nouvelle ambiance
dans la ville
À découvrir. Cadre élégant et cosy, le Hannong bar invite à la détente. Sur sa carte, une belle
sélection de vins au verre et des petites assiettes, en accompagnement, servies jusqu’à minuit.
Avant ou après le dîner, Jérôme Anna et son barman sommelier, Éric Reinbigler, invitent les
strasbourgeois à passer un moment agréable avec eux.
L’accès se fait soit directement
par la rue Hannong,
soit en passant par le hall
de l’hôtel. Vous découvrez
alors un bar américain,
tout en longueur, aux lumières
changeantes et un superbe salon
attenant, style années 30. Du
mardi au samedi, de 18h à 1h du
matin, Eric Reinbigler vous réserve
un accueil chaleureux et vous
commente la carte avec ferveur et
passion. Au son d’une musique
lounge et jazzy, vous apprécierez
/ ÉRIC REINBIGLER ET JÉRÔME ANNA /
de boire un verre de qualité dans
une ambiance intimiste. La sélection
des vins, produit phare de l’endroit,
a été confiée à Pascal
Léonetti, meilleur jeune sommelier
de France 2003, élu sommelier
de l’année 2004. Jérôme Anna a
choisi ce sommelier de talent pour
proposer une carte de vins servis
au verre, à la hauteur de l’endroit.
«Des vins sur lesquels on a une
émotion et qu’on a envie de faire
partager.»
Soirées dégustation
et évènementiels
sur mesure
Au Hannong bar, cohabitent
deux clientèles : les visiteurs de la
ville et les Strasbourgeois. Des soirées
thématiques personnalisées
leur sont proposées : dégustation
mets et vins, coup de cœur du
sommelier, une fois par mois pour
les Strasbourgeois. Outre ces animations
autour du vin, Jérôme
Anna et Eric Reinbigler proposent
aux entreprises d’organiser leur
manifestation de caractère interne
ou destinée à leurs clients dans un
lieu différent et prestigieux en
plein cœur de Strasbourg.
Plusieurs formules sont possibles,
allant du simple cocktail
dînatoire (mais toujours de qualité)
jusqu’à la soirée de gala, à
l’image de celle organisée récemment
pour un groupement de
juristes internationaux qui a
enchanté toute une société. /
[ CONTACT ]
Hôtel Hannong, 03 88 32 16 22
Hannong bar (du mardi au samedi
de 18h à 1h du matin), 03 88 32 21 67
34 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
tourisme
Salons professionnels
La CCI vous y emmène !
Le 21 novembre dernier, le service Tourisme de la CCI organisait une visite
au salon international de la gastronomie, de l’hôtellerie et de la
restauration collective IGEHO à Bâle.
Avec 150 participants ressortissants des trois CCI
alsaciennes, ce déplacement «clés en main» a
été littéralement plébiscité. Il est vrai que cet
événement, exceptionnellement gratuit, a permis aux
professionnels souvent malmenés par des emplois du
temps surchargés de profiter de la manifestation sans
avoir de préparations fastidieuses préalables. De plus,
IGEHO est un salon de référence qui favorise des rencontres
professionnelles de grande qualité. Il permet,
E
Il y a six ans, René
Fieger reprenait
l’affaire et mettait
son expérience internationale
à profit afin de
créer une ambiance
chaleureuse autour
d’une cuisine de mélanges.
Il ne veut néanmoins
pas en rester là :
pour lui, se tenir au
courant des nouveautés
et rester en contact
avec les autres professionnels
sont des
aspects essentiels
de son métier.
«Je me rends volontiers
dans des salons professionnels
car ils me permettent
de tout avoir
sous la main. Je peux
découvrir les nouveautés
et les tendances
dans tous les domaines
aussi bien pour l’équipement
en cuisine, que
pour la déco de la salle
ou l’accueil des convives.
Je prépare toujours ma
visite en faisant une
liste de ce que je veux
voir. Ces points obligatoires
réglés, j’apprécie
la découverte du reste.
dans un souci de compétitivité améliorée, de rester en
contact avec les innovations, les nouveautés technologiques
culinaires, les créations design et les tendances
actuelles de la consommation. Fort de cette expérience,
le service Tourisme de la CCI prévoit d’organiser
plusieurs visites de salons pour 2006 comme
EquipHotel à Paris en novembre. /
[ CONTACT CCI ] Géraud Bonnet, 03 88 75 25 63
témoignage.
«Effort minimal, effet maximal » :
René Fieger, Restaurant «Épices et Sens», Marienthal
a apprécié la formule clés en mains de la CCI
/ RENÉ FIEGER /
Le contact avec d’autres
professionnels est essentiel.
Il faut éluder la
notion de concurrent
potentiel et savoir tirer
parti de l’échange qui se
fait. En ces temps de
mutations permanentes,
rien ne sert de réinventer
la roue. La transmission
du savoir est
primordiale pour notre
profession. Donc, aller à
un salon professionnel
est un must. Bien sûr,
je choisis les salons
de proximité à Bâle,
à Strasbourg ou à
Francfort. Et la formule
«clés en main» de la CCI,
à laquelle nous pouvions
participer en
toute simplicité, est la
solution idéale pour ce
genre de déplacement.
Un minimum de préparation
est requis et
tout est à disposition.
Le rêve dans un travail
souvent prenant !» /
[ CONTACT ]
Épices et Sens,
03 88 93 43 48
Envie d’évasion ? Rendez-vous
au salon Tourissimo-
Strasbourg : vous y trouverez
un florilège d’idées de destinations
et de conseils. Pour des
séjours sportifs ou des visites
culturelles, des séjours balnéaires
ou à la montagne, en France
ou à l’étranger…
Du 3 au 5 mars, de 10h à 19h au
Pavillon K, Parc des expositions
du Wacken. Entrée à 4 € et 3 €
pour les enfants de 6 à 14 ans.
Animation et ambiance dépaysante
assurées.
[ SITE ] www.tourissimostrasbourg.com
Tourissimo-
Strasbourg
Vos idées
week-ends,
vacances
et loisirs
du 3 au 5 mars
au Parc des expositions
du Wacken
Formation CCI
Après-midi de
l’hôtellerierestauration
Lundi 6 mars 2006
Mettre en place un tableau
de bord dans l’entreprise
Lundi 10 avril 2006
Quels outils pour fidéliser
les salariés ?
Horaire : 15h à 17h
Lieu : CCI Strasbourg
10 place Gutenberg
Participation : 15 € par personne
[ INSCRIPTION INDISPENSABLE ]
tourisme@strasbourg.cci.fr
03 88 75 25 66
[ SITE ]
www.strasbourg.cci.fr/tourisme
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 35

commerce association de commerçants
Christophe Streicher, CAP Haguenau/Schweighouse-sur-Moder
«Encore plus de
professionnalisme»
Il a pris la suite de Jérôme Bitz, amené à d’autres fonctions au sein de son agence immobilière.
Tout en terminant le plan d’actions 2005-2006, Christophe Streicher s’attache à remettre à plat
le fonctionnement de l’association haguenauvienne de commerçants et professionnels (CAP).
Objectif : être encore plus à l’écoute des clients pour mieux répondre à leurs attentes.
« Une association de
commerçants, artisans
et prestataires
de services a pour
vocation de dynamiser
la ville, de représenter les commerçants
et artisans auprès des
mairies et institutions», résume
Christophe Streicher, dirigeant de
Monceau Fleurs à Haguenau. Viceprésident
Commerce de l’association
de commerçants (CAP) pendant
six mois, il a saisi l’opportunité
du poste laissé vacant pour
s’investir plus en amont. Son premier
travail aura été le recrutement
d’une coordinatrice assurant
l’interface entre l’association, ses
quelque 200 adhérents et les particuliers.
Nathalie de Riz, qui officiait
précédemment à l’ACIL de
Lingolsheim, vient de prendre ce
poste à temps plein.
Mesurer l'impact des actions
Parallèlement, deux enquêtes
vont être lancées, la première pour
connaître les attentes et les
besoins des clients consommateurs,
la seconde auprès des adhérents
et non-adhérents vis-à-vis
des compétences de CAP. À partir
des éléments recueillis, un plan
d’actions sera élaboré au printemps,
marquant la première
pierre d’un système visant à mettre
en place un baromètre de satisfaction.
«Pour juger et jauger le
/ CHRISTOPHE STREICHER /
travail réalisé par les membres de
l’association entourant le président»,
ajoute Christophe Streicher.
Pour chaque action, celui-ci
souhaite que soit mesuré son intérêt
économique, politique et social
avant de décider de sa reconduction.
C’est ainsi que le salon du
chocolat, organisé en novembre
dernier, avec 2 500 entrées sur
un jour et demi, a recueilli
«Nous devons
être exigeants
avec nousmêmes,
car les
clients sont
intransigeants.»
l’unanimité. Bilan satisfaisant côté
visiteurs – les clients ont notamment
apprécié la convivialité de la
manifestation, les démonstrations
et explications techniques des
artisans – et côté exposants,
même engouement que les visiteurs.
Carte de fidélité :
un succès indéniable
En attendant le programme
qui sera arrêté le 21 mars en
assemblée générale, le président
vise à développer la carte de fidélité
Capitale, qui vient de fêter son
premier anniversaire. «Nous avons
distribué 15 000 cartes, dont
13 000 sont actives. Au vu des statistiques
mensuelles sur les paniers
moyens établis par zone de chalandise,
le nombre de transactions
enregistrées, le succès est indéniable.»
Voilà un exemple de vision à
l’instant «T» qui sied bien à
Christophe Streicher, soucieux de
choses plus carrées. «Ce n’est pas
parce que nous sommes une association
que nous ne rentrons pas
dans un schéma professionnel. Les
clients sont intransigeants et ne
nous pardonnent pas malfaçons ou
petits écarts. Nous devons être
encore plus professionnels que
nous l’étions déjà.» /
[ CONTACT ] 03 88 93 63 08
36 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
commerce
Montblanc
Un nouvel
espace
bijoux
Rénové et agrandi, le
magasin Montblanc
né en 1999 et présent
dans la rue
de la Mésange à
Strasbourg vient de
lancer une nouvelle
gamme de bijoux femme dans un espace spécifique.
Après l’écriture, la maroquinerie, le parfum, la ligne
homme et les lunettes, la célèbre marque à l’étoile
blanche Montblanc dédie à la femme quatre lignes de
Guy Degrenne
à Strasbourg
Inaugurée officiellement en novembre 2005, la
boutique Guy Degrenne de la rue du Vieux-
Marché-aux-Grains rejoint les 17 boutiques
françaises de la marque réputée pour son originalité
et son design. 70 ouvertures devraient
voir le jour en 2006. Très clair, tout en longueur,
le magasin strasbourgeois expose différents
objets des arts de la table : porcelaine, ustensiles
de cuisine, couverts, verrerie et matériel culinaire. Fabienne Pfeiffer, la responsable,
les a répertoriés et agencés avec goût, mariant tradition et modernité, décors subtils
et tendance. Une carte privilège est offerte pour tout achat d’un montant de 45 €
parmi l’ensemble des collections Guy Degrenne. Autre avantage : la livraison gratuite
à domicile.
[ SITE ] www.guydegrenne.com [ CONTACT ] 03 88 22 11 46
bijoux – bagues, bracelets, boucles d’oreille et colliers.
Elles sont signées Star, Bohème, Profile et jouent avec
la couleur, les formes et les mécanismes. Alors que l’écriture
représentait 90 % du chiffre d’affaires il y a dix ans,
elle avoisine les 60 % aujourd’hui, l’horlogerie atteignant
les 15 %. Les produits Montblanc sont accessibles
à partir de 59 € pour la petite maroquinerie, 139 € pour
les bagues et jusqu’à 145 000 € pour des créations
recherchées par les collectionneurs./
[ CONTACT ] 03 88 22 20 98
CDEC
Neuf dossiers
acceptés
Les dernières réunions de
CDEC ont débouché sur
les accords concernant
le supermarché Super U
(transfert-extension de 1 500 m 2 à 2 799 m 2 ) de Brumath-
Bernolsheim, la concession automobiles Citroën à
Hoenheim, l’ensemble commercial de 4 500 m 2 à
Strasbourg, celui de 1 158 m 2 à Otterswiller, le Supermarché
Maxi (transfert-extension de 699 m 2 à 871 m 2 ) à Haguenau,
l’extension de la librairie Kléber à Strasbourg (+ 95 m 2 ),
les créations d’une surface de vente spécialisée en chauffage,
sanitaire et climatisation (90,71 m 2 ) à Oberhoffensur-Moder
et à Obernai, un centre Norauto (380 m 2 ) et un
ensemble de cellules commerciales (5 611 m 2 ) à Obernai.
[ CONTACT CCI ] Reine Condis, 03 88 75 24 85
Galler, «le» chocolat
Fournisseur breveté de la Cour
de Belgique, les chocolats de
Jean Galler s’exportent dans le
belge à Strasbourg monde entier par le bais d’un
réseau de franchises. Déjà présent en région parisienne,
Galler vient de s’installer à Strasbourg, rue
des Pelletiers. Ce nouvel «espace chocolat passion»
est tenu par Michel Pirot, belge d’origine mais
vivant à Strasbourg depuis douze ans et Julien
Lamididieu, pâtissier chocolatier. Dans la boutique aux
murs clairs, les boîtes oranges à l’effigie de Galler sont
prêtes à accueillir vos préférences : blanc, au lait, noir,
pralines, bâtons, tablettes, etc. et le classique déjà bien
connu, les «langues de chat» de Gulluck, un ami de Galler.
[ SITE ] www.galler.com [ CONTACT ] 03 88 52 02 44
Ed s’implante à Barr
Présent en Alsace depuis 2003, le
réseau Ed (groupe Cora), c’est une
plate-forme logistique et 24 magasins, qui emploient plus de 500 salariés. Barr est
le 10 e point de vente ouvert dans le Bas-Rhin, juste en face du centre sportif du
Piémont. Sa superficie : 1 162 m 2 . Une nouvelle offre de qualité à prix discount déclinée
sous quelque 1 500 références. [ L’ADRESSE ] rue Paul Degermann à Barr.
«Qualité U» : les
métiers du frais aussi
Testée avec succès depuis
deux ans au rayon Boucherie,
la démarche «Qualité recommandée
par votre magasin U»
s’est ouverte aux produits de la mer, aux fruits et légumes et au rayon painviennoiserie.
Une signature qui garantit l’origine et les bonnes pratiques culturales
ou d’élevage, dont se félicitent les Magasins U, lesquels ont réaffirmé leur positionnement
et leur identité locale en proposant, à l’occasion de leurs 30 ans, un tour
de France gustatif dans les 849 points de vente de l’enseigne.
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 37

commerce
« Willkommen in Straßburg»
Les Strasbourgeois partent à la
conquête de la clientèle allemande
Créé à l’initiative des Vitrines de Strasbourg en partenariat avec la Mittelbadische Presse,
ce journal d'information sur la vie économique en Alsace a été imaginé par Pierre Bardet
pour séduire les chalands d’Outre-Rhin.
Les Allemands communiquent
depuis plusieurs
années dans nos journaux,
pourquoi se priver
d’une publicité dans les
leurs ? Dans un contexte de morosité
ambiante et de forte évasion
des Français vers l’Allemagne, il
devenait même crucial de le faire.
René Tourrette, président des
Vitrines de Strasbourg et Pierre
Bardet, sont passé à l’acte en
décembre dernier.
Tout en allemand
36 pages, 60 000 exemplaires
quadri, le journal «Bienvenue à
Strasbourg» est né, tout en allemand,
y compris les publicités. Le
journal a été intégré dans les éditions
de la Mittelbadische Presse,
«un gage de qualité de distribution»,
appuie Pierre Bardet tout à
la fierté de ce lancement.
Une première
en France
Pour l’occasion, une soirée festive
était organisée en décembre à
Offenbourg, rassemblant les
annonceurs et les partenaires de
l’opération. CCI et CUS ont particulièrement
appuyé le lancement.
Le jour de sa parution, des exemplaires
ont été distribués, Pont de
l’Europe, par des hôtesses aux
/ TOUT EN ALLEMAND, Y COMPRIS LES PUBLICITÉS /
conducteurs immatriculés en
Allemagne.
La parole aux acteurs
de la ville
Outre les publicités sur les
commerces de la région, le journal
donne la parole à des acteurs
majeurs de la ville : Fabienne
Keller et Robert Grossmann, Jean-
Louis Hoerlé, Pierre Bardet, Roger
Sengel, René Tourrette… Un vrai
contenu sur des thématiques
d’actualité comme l’urbanisme ou
les transports. «Bienvenue à
Strasbourg» présente des événements,
des portraits de commerçants
et d’hôteliers-restaurateurs
qui font la dynamique de la ville.
Les quartiers seront mis en valeur,
à l’instar de celui de Neudorf.
Gastronomie, culture et loisirs ne
sont pas en reste, jusqu’au Racing
Club de Strasbourg, avec l’interview
de son directeur général,
Marc Keller.
Les dates de parution du
magazine ont été fixées en
fonction du calendrier des fêtes
et jours fériés en Allemagne.
Prochaine parution : le 14 avril,
avec le plan des parkings de la
ville. Pierre Bardet nous promet de
nombreuses nouveautés pour les
numéros à venir. Notons que c’est
la première fois qu’une association
de commerçants réalise un journal
transfrontalier en France. /
[ CONTACT ] Éric Ivens,
eric.ivens@reiff.de
38 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

formation
Le mécénat : un dispositif
ouvert à toutes les entreprises
Le mécénat est souvent considéré comme un «outil d'image» et de communication
externe, réservé aux grandes entreprises, publiques ou privées. En réalité, il peut
également se révéler être un excellent vecteur de communication interne dont
toutes les entreprises peuvent tirer parti.
[ A lire aussi
l’article paru
en oct. 2004 ]
«Mécénat et entreprise : mieux communiquer ?»
Rencontre Prospective au Pôle Formation CCI
L’entreprise qui pratique le
mécénat a le libre choix du
support juridique et du
secteur d’activité : culture,
recherche, environnement,
etc. À la différence du parrainage,
le mécénat permet, depuis 2003,
de doubler ses avantages fiscaux
(voir encadré). D’où l’intérêt qu’il
suscite aujourd’hui auprès des
petites structures. Par contre, il
leur faut raison garder : les résultats
ne sont pas chiffrables forcément,
ni immédiatement. Le mécénat
doit s’inscrire sur le long
terme.
Le mécénat, outil de
communication
«Le mécénat n’est pas simplement
une main tenue ou un
chèque, mais un partenariat qui
permet de s’enrichir de différence»,
soulignait Jacques Rigaud, président
d’Admical.
En fait, le mécénat peut également
stimuler la créativité au sein
de l’entreprise dès lors qu’il est
bien expliqué au personnel et
n’apparaît pas comme un luxe que
s’offre le PDG. Il renforce alors le
sentiment d’appartenance à l’entreprise.
«II devient un acte de la vie
de la cité et crée du lien social».
Les entreprises qui pratiquent le
mécénat poursuivent en général
un objectif de communication.
Elles associent leur nom, leur
image à des activités prestigieuses.
L’exemple d’ES
Pour Électricité de Strasbourg,
qui vise essentiellement un public
de partenaires et collectivités, «le
mécénat s’inscrit d’abord dans une
stratégie de communication en
interne, expliquait Jean-Paul Metz,
responsable de la communication
externe. Il doit refléter une situation
d’entreprise bien maîtrisée».
Une stratégie de
communication
interne autant
qu'externe.
Ce que propose
la loi du 1 er
août 2003
• une réduction de 60 % sur
le montant de l’impôt sur les
sociétés (dans la limite d’un
plafond de 0,5‰ du CA).
• une disposition permet
l’extension de la réduction
d’impôt égale à 90 % (sur l’IS)
des versements effectués par
une entreprise contribuant à
l’achat d’œuvres d’intérêt
majeur situées en France,
mais aussi à l’étranger.
Plus d’infos
www.strasbourg.cci.fr
Note d’information juridique :
«Mécénat et parrainage :
aspects fiscaux»
[ CONTACT ] Paul Risch, DRAC
Alsace, 03 88 15 57 10
[ SITES ] www.culture.gouv.fr
www.admical.org
Et d’expliquer que son entreprise
a clairement défini ses axes
de communication : professionnalisme,
proximité, ouverture aux
autres, services publics. Pour ES, le
mécénat se traduit avant tout par
une mise en lumière du patrimoine,
comme l’illustrent les 300
sites éclairés dans le Bas-Rhin.
Deux autres axes forts sont la culture,
avec les grands festivals
régionaux initiés par la Région ou
les communes, et l’environnement
– ES travaille avec les associations
qui œuvrent pour la
défense des animaux, notamment
en empêchant les accidents
d’oiseaux sur les lignes électriques.
Lors de la rencontre Prospective,
plusieurs entreprises et associations
ont apporté leur témoignage,
comme Würth (pour qui l’art se
transforme en musées), l’association
Siel Bleu (le sport devient
accessible aux seniors et handicapés),
UBS (soutien des artistes
locaux) et Kronenbourg (fondation
d’entreprise).
En conclusion, le mécénat n’est
pas une démarche de promotion,
mais de valorisation, qui se suffit à
elle-même. Avant de se lancer, l’entreprise
doit se poser la question
de son positionnement : éthique,
notoriété, image, objectifs internes
? En tous les cas, quelle que
soit sa taille, l’entreprise peut faire
le choix du mécénat. En toute
liberté. /
[ CONTACT PROSPECTIVE ]
Christiane Sibieude,
03 88 43 08 36
40 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
formation
La fondation
du patrimoine
appelle à la
mobilisation
des entreprises
Pierre Goetz, président
de la fondation du patrimoine
et conseiller technique
de la CCI, cherche
à mobiliser partenaires
publics et privés dans la
sauvegarde et la mise en
valeur du patrimoine de
proximité. Sa cible est
actuellement l’ensemble
des 30 800 entreprises
ressortissantes du Bas-
Rhin, PME comprises.
Parmi ses projets : créer
un club mécénat entreprises
en y associant la
CCI. En travaillant de
manière informelle sur
des projets qui seraient
soumis à des collectivités
territoriales et au monde
associatif.
[ CONTACT ] 03 88 22 32 15
Ouvrage de
référence
Le guide juridique
et fiscal du
mécénat et
des fondations
À l’usage
des entreprises
et
des entrepreneurs,
toutes les
informations
sur
les contrats,
les contreparties,
les investissements,
les régimes spécifiques,
etc. Par Maître
Olivier Binder, avocat
au Barreau de Paris,
associé du cabinet
Cejef-Alexen.
Prix : 155 € TTC.
[ CONTACT ]
Admical, 01 42 55 20 01
[ SITE ] www.admical.org
Première mondiale
Un mastère en innovation
TRIZ à l’INSA
Une méthode pour
rendre la création
scientifique plus efficace.
Inventer, inventer bien
et inventer vite. Tel est le but de la méthode TRIZ enseignée à l'INSA depuis 2004.
Née de l'observation la plus large possible des mécanismes intellectuels qui ont
mené aux brevets scientifiques, cette méthode est une réponse aux défis d'un
monde technologique en pleine mutation. Elle se veut un accélérateur de solutions
qui ne laisse rien au hasard.
L’INSA de Strasbourg propose le
seul mastère au monde qui
enseigne TRIZ, une méthode de
réflexion qui structure la créativité
scientifique en levant une à une les
contradictions inhérentes à la problématique.
«Le brainstorming a
montré ses limites, explique Denis
Cavalucci, enseignant chercheur à
l’INSA et président de l’ETRAI (association
européenne des utilisateurs
de TRIZ). Les entreprises confrontées
aux défis de la mondialisation ont
besoin d’outils plus efficaces pour
inventer et inventer vite. La TRIZ, fondée
sur les invariants repérés dans les
logiques de réflexion des inventeurs,
favorise la mise en place, dès la première
approche du problème, les
/ DENIS CAVALUCCI /
mécanismes intellectuels fondamentaux
qui permettront d’avancer efficacement.»
Fondée notamment sur le repérage des contradictions
inhérentes à l’émergence d’une découverte, leur
mise en réseau et leur représentation graphique, la TRIZ
permet de cibler ce qui doit être résolu et d’orienter les
Venez découvrir
les programmes
que vous propose
le Pôle formation CCI
Des modules flexibles, riches et variés,
pour répondre à tous vos souhaits et
besoins de développement personnel
et d’acquisition de compétences.
[ CONTACT CCI ]
Sylvie Pruvost, 03 88 43 08 02
s.pruvost@strasbourg.cci.fr
recherches vers les clés d’entrée
de la base de données parallèle à
la méthode. Le mastère international
dispensé par l’INSA est
dédié aux ingénieurs salariés et
demandeurs d’emploi titulaires.
La formation dure un an et comprend
environ onze semaines
d’enseignement à raison d’une
semaine par mois. Deux promotions
sont à son actif depuis 2004
et elles comptent d’ores et déjà
80 % de déposeurs de brevets, ce
qui est un bon indice d’efficacité.
Mieux orienter
les recherches en
première approche
De grands groupes tels que PSA, Boeing,
Procter&Gamble, Dassault Systèmes ou Samsung
utilisent déjà TRIZ.
[ CONTACT ] denis.cavalucci@insa-strasbourg.fr
Le 4 mars au Palais de la Musique
et des Congrès à Strasbourg
Salon Studyrama
des études supérieures
Quelle orientation choisir après le Bac ? Quelles
sont les formations possibles en alternance ?
Une journée d’information pour trouver
formation supérieure, offres de stages et jobs.
Entrée gratuite.
[ PRÉ-INSCRIPTION RECOMMANDÉE ]
www.studyrama.com/salons
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 41

formation
L’apprentissage avec la CCI
Vos démarches facilitées
Vous recherchez un apprenti ? Faites confiance à la CCI et à son service Point A.
Information, mise en relation avec les jeunes, suivi administratif des dossiers, une palette
de services vous est proposée. Une assurance : les fonds collectés par la CCI permettent
de créer des formations et des filières adaptées à vos besoins.
Base de données
Une nouvelle campagne
de recrutement d’apprentis
se prépare
Dès mars 2006 en effet, les jeunes et leur famille pourront consulter la base
de données élaborée par le Pôle formation CCI afin de s’informer sur les places
disponibles en entreprises. Il est primordial, dans ce cadre, que les sociétés
concernées retournent sans tarder le formulaire qu’elles viennent de
recevoir par voie postale. Ces informations pourront être complétées, ajustées
ou supprimées par la suite par les entreprises elles-mêmes, en toute
autonomie.
Congés scolaires
Vos apprentis à l’essai
Pour optimiser les recrutements d’apprentis, la CCI de Strasbourg et du Bas-
Rhin propose aux entreprises d’intégrer les futurs jeunes recrues pour une
durée de cinq jours maximum, pendant les périodes de vacances scolaires.
Cette démarche qui n’engage aucun coût de la part de l’employeur, permettra
de mesurer au préalable l’adéquation des demandes des deux parties.
Les formulaires de convention de stage «Découverte d’une profession» peuvent
être obtenus sur simple demande au Point A et il suffira d’en retourner
un exemplaire rempli et signé pour que les garanties prennent effet.
Les offres des entreprises et les candidatures de jeunes peuvent être consultées
sur internet. Les formulaires de convention de stage, contrats d’apprentissage,
constatations de rupture, et autres documents de ce type sont
disponibles sur : www.pole-formation-cci.org, rubrique «apprentissagedocuments
téléchargeables».
[ CONTACT CCI ] Point A, 03 88 43 08 00
42 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
formation
Service en ligne
La CCI simplifie
les démarches
pour la taxe
d’apprentissage
Toute personne physique
ou société exerçant une
activité industrielle, commerciale
ou artisanale,
relevant du régime fiscal
des bénéfices industriels
et commerciaux (BIC)
ainsi que toute société ou
tout organisme passible
de l’impôt sur les sociétés,
est soumis à la taxe
d’apprentissage. Par délégation
de la Chambre
régionale de commerce
et d’industrie d’Alsace, la
CCI se fera le relais pour
faciliter les démarches,
encaisser les paiements
qui devront être effectués
au plus tard fin février
et établir les imprimés
à fournir aux services
des Impôts.
Les modalités 2006 de
cette taxe, les formulaires
ainsi que la possibilité
de faire une simulation
en ligne sont disponibles
sur le site :
www.pole-formationcci.org,rubrique
Apprentissage/
Taxe d’apprentissage.
[ CONTACT CCI ]
Point A, 03 88 43 08 00
E
Taxe d’apprentissage
Un levier de développement
du CFA
Avec plus de 500 apprentis
à la rentrée 2005, l’IFA,
le CFA «enseignement
supérieur» de la CCI,
répond chaque année davantage aux besoins en compétences
de techniciens supérieurs et cadres des entreprises alsaciennes.
La ressource principale est le quota de taxe d’apprentissage que les entreprises de toutes
les branches professionnelles choisissent volontairement de lui affecter. Grâce à ce
soutien, de nouvelles sections ouvrent chaque année (dix filières actuellement), sur de
nouveaux sites géographiques (Strasbourg, Sélestat, Bischwiller et Saverne).
Pour pouvoir recruter demain un commercial, une assistante, un comptable, un informaticien
formé par l’apprentissage à la CCI, pour former un apprenti dans ces métiers ou favoriser
l’ouverture d’une nouvelle filière correspondant à vos besoins, investissez dans le
développement du CFA de l’IFA. Pour cela, indiquez sur votre déclaration de taxe d’apprentissage
2006 «CFA de l’IFA» comme destinataire de votre quota disponible.
[ CONTACT CCI ] Philippe Authier - Direction Alternance, 03 88 43 08 91
p.authier@strasbourg.cci.fr
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 43

international l’Alsace multilingue
Les langues étrangères,
valeur ajoutée à toute activité
Face aux mutations rapides engendrées par la mondialisation, il est indispensable de multiplier
les repositionnements stratégiques et saisir toutes les opportunités. Quoi de plus naturel alors
que de souligner les attributs spécifiques à notre région ? Au-delà de ses points forts, scientifiques
et technologiques, un domaine distingue l'Alsace et peut apporter une valeur ajoutée à toute
activité : le multilinguisme.
Les perspectives offertes
par le multilinguisme sont
inestimables. Grâce à une
intégration systématique
dans tous les secteurs économiques
(commerce, tourisme,
recherche, export, etc.), il serait un
stimulant idéal pour l’économie
régionale et permettrait à l’Alsace
d’être une tête de pont internationale
naturelle. Et surtout, il serait
la base d’une nouvelle démarche
de type «pôle de compétitivité»
favorisant la création, l’implantation
et le développement de nouvelles
activités : organismes de formation,
campus décentralisés
d’universités étrangères, entreprises
de traduction, d’e-learning, services
de sociétés étrangères, etc.
Une démarche justifiée
par l'histoire
Pour Vincent Froehlicher, président
de SMILE*, et Olivier Eck, viceprésident
de «Tom und Ploum»**,
tous deux cadres à l’Adira, l’histoire
et la culture alsacienne légitiment
ce concept qui requiert une politique
ambitieuse et volontariste
visant à faire de l’Alsace «la» région
du multilinguisme, avec entre
autres une systématisation de l’enseignement
bilingue paritaire
franco-allemand en maternelle et
celui de l’anglais en primaire, une
valorisation des autres langues
/ LE CIEL DE LA CCI DE STRASBOURG ACCUEILLE RÉGULIÈREMENT DES ÉTUDIANTS
ÉTRANGERS /
présentes, un encouragement à la
formation aux langues dans les
TPE/PME grâce à une coopération
étroite entre collectivités, entreprises
et universités afin de créer un
«Pôle de compétitivité» sur ce
thème, une signalisation automatiquement
multilingue et enfin
une campagne de communication
sur le thème «Alsace internationale,
Alsace région capitale des
langues».
En tant que capitale de
l’Europe et siège de nombreuses
À la découverte
de Strasbourg
et de l’Alsace
Un DVD en sept langues,
dont le russe et le chinois
Écrit par Corinne
Ibram et réalisé
par Christian
Herrig, ce documentaire
de 45
minutes proposé
par la société de
production strasbourgeoise
Seppia
institutions internationales,
Strasbourg serait en cohérence
totale avec cette démarche et une
Alsace multilingue, proclamée
comme telle, pourrait réaffirmer
son identité au cœur de l’Europe et
bénéficierait ainsi d’un atout
majeur pour créer emplois et
richesses. /
[ Dans notre prochain numéro,
Smile et les jeunes ambassadeurs
de l’Alsace. ]
*Strasbourg Métropole InternationaLE
organise des «apéros linguistiques»
mensuels
**Association de promotion de l’enseignement
bilingue
est une découverte de l’Alsace
sous forme de voyage touristique
et culturel, du nord au sud de la
région. Les versions linguistiques
en sept langues ont été réalisées
grâce au soutien de l’Office du
Tourisme de Strasbourg, sous
forme de trois versions : la
pemière en français, allemand,
anglais, italien, espagnol, la
deuxième en russe, français,
anglais, la troisième en chinois
(mandarin), français, anglais. Prix
du DVD : 18 € TTC. Tarif préférentiel
pour commandes multiples
d’entreprises exportatrices.
[ CONTACT ] 03 88 52 95 95
44 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

CEFPPA les jeudis de la gastronomie
L’hôtel-restaurant Erckmann-Chatrian à Phalsbourg
Roland Richert, «une cuisine
traditionnelle évolutive»
Dans la famille Richert, la passion de la cuisine se transmet de père en fils. Roland Richert, le patron
de l’hôtel-restaurant Erckmann-Chatrian à Phalsbourg (57) illustre une reprise de flambeau réussie.
En reprenant l’affaire de son père, celui-ci s’est doté des moyens nécessaires pour mener à bien la transformation
de la petite auberge en hôtel trois étoiles. Au menu du restaurant, créativité et tradition.
Tout petit, Roland Richert
trouvait plaisir à déguster
les mets concoctés par
son père. «J’adorais manger»,
avoue celui qui est
devenu le chef d’orchestre d’une
brigade de sept cuisiniers. Quand
ses parents rachètent, en 1961, une
petite auberge de quatre chambres,
Roland a treize ans et demi. C’est au
lycée hôtelier de Strasbourg qu’il
poursuit ses études.
Curieux de découvrir la gastronomie
«telle qu’elle se pratique dans les
plus grands hôtels», il effectue
ensuite quelques saisons en Suisse,
notamment au Carlton à Saint-
Moritz.
Échanges et innovations
Après quelques années passées
à l’étranger, il décide de s’installer
définitivement dans le restaurant
familial. Toujours en quête de nouveaux
plats, Roland Richert ne cesse
d’innover. Il s’entoure d’une équipe
de jeunes cuisiniers passionnés
avec lesquels il échange des idées et
des techniques nouvelles. Et de citer
la richesse de son second, Gilles
Walter. Cuisinier, pâtissier et enseignant
au Cefppa a pour credo de
«faire bouger les choses, tout en
conservant une certaine tradition
pour pouvoir satisfaire plusieurs
générations, celles qui sont en
/ ROLAND RICHERT ET GILLES WALTER. /
attente de leurs plats préférés, et celles
qui viennent sans idée préconçue
pour des suggestions innovantes.»
Ambiance et produit
Au restaurant, l’ambiance reste
familiale et chaleureuse. L’accueil
naturel et souriant de Netty,
l’épouse de Roland, donne une
note décontractée à la maison.
Les notables habitués comme les
anonymes nouveaux venus se sentent
comme chez eux. Des belles
salles à manger aux boiseries
anciennes qui restituent la
mémoire et la noblesse de la place
historique de Phalsbourg, le décor
soigné, l’argenterie rutilante vous
invitent à apprécier cuisine de qualité
et atmosphère cossue. Tout est
confectionné maison, du pain à la
viennoiserie jusqu’au foie gras, fer
de lance du restaurant. Les desserts,
le péché mignon du chef
mais laissé à l’imagination débordante
de Gilles Walter, séduisent
les clients par leur originalité, à
l’instar de l’ananas à la tempura,
Roland Richert,
s’est produit aux
Jeudis de la
Gastronomie
du Cefppa
le 19 janvier.
gelée de kiwi et sorbet au chocolat.
Les poissons et les viandes sont
toujours soigneusement sélectionnés
par le chef. Pour vous mettre
l’eau à la bouche, voici quelquesuns
des plats à la carte concoctés
et appréciés par le chef : le millefeuilles
de Saint-Jacques et de
homard en coquille, les frivolités
d’entrées, le parmentier de bœuf à
la truffe Tricastin melano sporum…
Roland Richert s’en tiendra là pour
éveiller vos papilles.
Le restaurant Erckmann-
Chatrian est ouvert tous les jours
sauf le lundi et le mardi midi,
trois salles accueillent au total 120
personnes. /
[ CONTACT ] 14, place d’Armes
à Phalsbourg, 03 87 24 31 33
[ CONTACT ]
Les Jeudis de la Gastronomie,
03 90 40 05 10
[ SITE ] www.cefppa.com
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 45

espace entreprendre
Service traiteur
Les Hirondelles vous livrent
Cuisinés chaque jour à partir de produits frais, tous les plats proposés par Les Hirondelles
à Strasbourg-Neuhof sont disponibles en magasin ou à la livraison. À la tête de l’entreprise,
Stéphane Wietrich et Alexandre Guth.
Reprenant le local laissé
vacant par le boucher, le
traiteur Les Hirondelles
satisfait les attentes des
habitants de ce quartier
situé près de la rue de la Ganzau.
Sur la carte, une variété de salades,
sandwichs, assiettes froides,
tartes et plats chauds, desserts
proposés en plats uniques ou en
formules. Le chef de cuisine, un
ancien apprenti de La Vieille
Enseigne, s’attache à marier recettes
traditionnelles et innovantes. À
l’instar du Cozido, un pot-au-feu
que l’on déguste au Portugal, ou
du suprême de pintade au vin
jaune, mijotée de choux rouges
aux marrons. Les plats du jour sont
vendus à partir de 6,50 €, les desserts
à 2 €.
Attenante au laboratoire, la
boutique propose également des
produits de petite épicerie : vins de
propriétaires, bières, confitures et
miels de confection artisanale,
charcuterie, etc.
Sur leur site internet, Stéphane
Wietrich et Alexandre Guth
déploient l’intégralité de leur
carte, ce qui permet aux amateurs
de planifier leurs commandes.
/ L'ÉQUIPE DES HIRONDELLES AU GRAND COMPLET : PATRICK LEHMANN,
CHLOÉ ET ALEXANDRE GUTH, STÉPHANE WIETRICH /
Collègues puis associés
Dans la profession depuis 20
ans, quatre ans en Angleterre, sept
à l’hôtel Hilton, trois à la Stub, qui
a été vendue, Stéphane Wietrich a
peaufiné son projet de création
d’entreprise avec son ancien collègue,
Alexandre Guth. De formation
sciences éco, celui-ci est entré dans
la restauration à la suite d’un
concours de circonstances.
«Les Hirondelles sont à michemin
entre le parc d’innovation
d’Illkirch-Graffenstaden, la Meinau
et le Port du Rhin» explique
Stéphane. Habitant le quartier du
Neuhof depuis cinq ans, c’est en
toute connaissance de cause qu’il
avait parié sur l’accessibilité du
lieu. «Les employés de bureau et
cadres que nous avons interrogés
ont montré leur intérêt pour ce type
de restauration et confirmé leurs
attentes en matière de qualité :
plats équilibrés et variés, budget
avoisinant les 6-8 €», ajoute-t-il.
Développer le sur-mesure
L’équipe des Hirondelles est
aujourd’hui constituée d’une
responsable commerciale – Chloé,
l’épouse d’Alexandre – et du cuisinier,
qui a rejoint les deux associés
avec plaisir, ravi des conditions de
travail qui lui étaient offertes. Les
livraisons, dès 15 €, sont effectuées
à partir de 12h le midi, pour des
commandes passées avant 11h, ou
après 12h30. Les Hirondelles assurent
également des prestations sur
mesure pour des cocktails ou des
fêtes de famille.
Après quelques mois d’activité,
la moitié du chiffre d’affaires des
Hirondelles est réalisée dans la
livraison à domicile, particuliers et
Ce qu’ils ont
trouvé à la CCI
« Après avoir réalisé notre
étude de marché, nous voulions
vérifier la pertinence de notre
projet, voir si nous n’allions pas
droit dans le mur. Cela nous
a permis de préciser quelques
points avant de nous lancer. »
entreprises. Une quinzaine d’entre
elles sont d’ailleurs devenues des
fidèles du plat du jour. Prochain
objectif des deux associés : acheter
un deuxième véhicule pour
répondre à plus de volume et développer
le sur-mesure.
L’adresse : 34, rue des Hirondelles. /
[ CONTACT ] 03 88 39 44 42
[ SITE ] www.leshirondelles.fr
[ CONTACT CCI ] June Marchal,
03 88 75 24 25
46 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
espace entreprendre
Denis Hebting, Le Carré Médical
L’équipement du handicap,
l’assistance en plus
Le Carré Médical (LCM Alsace ) à Strasbourg est une vitrine de tout ce qui existe en équipement
du handicap : petit matériel d’hospitalisation à domicile, mobilier médical et hospitalier,
produits de stomathérapie. «À la vente ou à la location, nos équipements sont adaptés aux
besoins spécifiques de chacun», souligne le dirigeant, Denis Hebting.
Spécialisée dans le matériel
médical lié au handicap,
LCM Alsace est née
d’un regroupement de
personnes aux compétences
complémentaires et aux
ambitions communes. Ce sont des
consommables, du mobilier, des
produits de kinésithérapie, des
premiers secours, de l’instrumentation,
de l’équipement. Du lit
médicalisé au lève-personne, LCM
Alsace fournit le matériel nécessaire
au maintien à domicile de la
personne handicapée et/ou âgée.
Écouter, conseiller
«Nous sommes les architectes
du handicap», résume Denis
Hebting, qui attache une importance
toute particulière à la proximité
que l’équipe LCM instaure visà-vis
de ses clients pour comprendre
la problématique, construire le
projet le mieux adapté à son
attente. Chez LCM Alsace, le personnel
et notamment l’ergothérapeute
qui reçoit les visiteurs, ne se
positionne pas dans une démarche
commerciale active mais dans un
partenariat santé.
Les clients sont à la fois les professionnels
– médecins, infirmières
–,des collectivités – maisons de
retraite, hôpitaux – et des particuliers.
Société indépendante, LCM
Alsace bénéficie de la force d’un
réseau dénommé La Vitrine
Ce qu’il a
trouvé à la CCI
C’est un membre du Club des
créateurs de la CCI qui a incité
Denis Hebting à présenter son
projet à l’Espace Entreprendre.
La présentation du Passeport
lui a permis de valider sa
démarche.
Médicale mais reste maître de sa
distribution, multimarques.
«Dans la majorité des cas, nous
nous rendons au domicile des
patients et en fonction de la pathologie
ou du besoin, définissons la
solution la mieux adaptée», explique
Denis Hebting.
Aider à choisir
«Notre approche psychologique
nous permet de cibler au plus juste.
C’est ainsi que nous trouverons le
fauteuil coloré, le tricycle thérapeutique
léger pour le jeune soucieux
de son look ou encore le scooter 4
dernier cri (en fait un fauteuil roulant
qui a le design d’un scooter
avec panier pour les courses) pour la
personne âgée qui veut pouvoir
faire ses emplettes dans un grand
magasin». D’abord installée rue
Ettore Bugatti, l’entreprise a investi
dans des locaux plus adaptés à la
logistique et à la mise en place de
la chaîne de décontamination. Les
/ DENIS HEBTING ET SES ASSOCIÉS, CYRIL BOUVARD ET VINCENT BACH. /
produits prêtés ou loués reviennent
chez LCM Alsace pour être
démontés, nettoyés et décontaminés
de tout germe.
«Le plus dur a été de construire
l’équipe, avoue Denis Hebting, qui
dirige 12 personnes aujourd’hui.
Notre fibre de départ a été une
force» reconnaît le créateur. Celuici
affiche dix-huit ans d’expérience
dans le milieu de la pharmacie et
notamment dans le matériel
médical. Plus particulièrement
chargé de la gestion de LCM
Alsace, celui-ci travaille en étroite
collaboration avec ses deux associés.
LCM Alsace c’est aussi le service
après-vente, la réparation de
fauteuils, parfois dans l’urgence,
ou la révision à domicile. Le magasin
est ouvert le lundi de 8 h à 12 h
et de 14h à 18h, du mardi au vendredi
de 9h à 12h et de 14h à 18h.
L’adresse : 2, rue Paul Rohmer à
Eckbolsheim. /
[ CONTACT ] 03 90 20 29 47
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 47

juridique
Lois de finances
Les nouveautés
pour 2006
Loi de finances 2006
Parmi les nombreuses dispositions
intéressant les entreprises, sont à
retenir :
• les aménagements de la taxe
professionnelle applicables dès
2006 avant la réforme de cette
taxe en 2007 (plafonnement de la
valeur ajoutée à 3,5% et modifications
dans son mode de calcul) ; la
pérennisation du dégrèvement en
faveur des investissements nouveaux
;
• l’exonération, partielle et sous
conditions d’ISF, pour les titres de
sociétés détenus par les salariés et
mandataires sociaux qui y exercent
ou y ont exercé leur activité principale
;
• la revalorisation du crédit d’impôt
Recherche passant de 5 % à
10 % des dépenses de recherche
exposées au cours de l’année ;
• la modification du barème de
l’IFA qui devient une charge déductible
du bénéfice imposable ;
• l’abaissement du seuil de télédéclaration
et de télépaiement de
la TVA : les entreprises ayant réalisé
en 2005 un chiffre d’affaires excédant
1,5 M€ HT sont désormais
concernées. Celles dont le chiffre
d’affaires 2005 a dépassé
760 000 € HT doivent payer leur
TVA par virement ;
• la révision à la baisse des taux
d’endettement du régime de
micro-entreprise ;
• l’abaissement du taux de l’intérêt
de retard à 0,40 % par mois de
retard (au lieu de 0,75 %), soit sur
un an, un taux de 4,80 % au lieu de
9 % ;
• la suppression de la vignette
auto à compter du 1 er décembre
2006 et l’assujettissement à la taxe
sur les véhicules de sociétés de certains
véhicules personnels utilisés
par les salariés pour des besoins
professionnels ou loués hors de
France.
Loi de finances
rectificative pour 2005
Les principales mesures portent
sur la cession et la transmission
des entreprises :
• l’exonération des plus-values
professionnelles réalisées lors de
la cession d’une branche complète
d’activité de moins de 300 000 €
est pérennisée et étendue à toutes
les formes de transmission, notamment
la donation et la cession d’un
fonds mis en location-gérance
(sous conditions). Une exonération
dégressive est prévue pour les cessions
d’entreprises dont la valeur
se situe entre 300 000 € et
500 000 € ;
• l’exonération des plus-values
réalisées par les petites entreprises
ayant une activité commerciale
ou industrielle exercée depuis au
moins cinq ans est maintenue. La
limite liée au chiffre d’affaires
annuel est désormais appréciée en
HT et non plus en TTC. Autre nouveauté,
l’exonération suppose une
implication personnelle et directe
de l’exploitant dans l’activité : les
cessions de fonds de commerce
donnés en location gérance ne
bénéficient plus de cette mesure ;
• une exonération progressive des
plus-values sur cessions de titres
est créée : un abattement d’1/3 par
année de détention s’appliquera à
la plus-value à compter de la 6 e
année de détention, d’où une exonération
totale dès la fin de la 8 e
année. Ces mesures ne s’appliquent
qu’aux cessions réalisées
depuis le 1 er janvier 2006 et leur
concrétisation n’interviendra dans
les faits qu’à compter de 2012.
Toutefois, les dirigeants partant à la
retraite en 2006 et détenant leurs
titres depuis plus de 8 ans à cette
date, seront immédiatement exonérés
d’impôt sur le revenu à hauteur
de la plus-value.
À noter également l’extension
du crédit d’impôt pour dépenses de
prospection commerciale aux
dépenses exposées pour exporter à
l’intérieur de l’Espace économique
éuropéen et la possibilité de prendre
en compte, comme dépenses
ouvrant droit à ce crédit, les indemnités
des volontaires internationaux
en entreprise. /
Les principales mesures intéressant
les entreprises sont :
• la modification du régime des
indemnités de rupture : les plafonds
d’exonération sur le plan
social et fiscal des indemnités versées
aux salariés ou aux mandataires
démis de leurs fonctions
sont revus à la baisse ;
• la possibilité pour les entreprises
de distribuer à leurs salariés,
depuis le 1 er janvier 2006, à titre
exceptionnel et sous conditions, un
EDroits d’enregistrement
: nouveaux
taux et tarifs depuis
le 1 er janvier 2006
La loi de finances rectificative
pour 2004 avait prévu une
hausse des taux et montants
des droits d’enregistrement
pour le 1 er janvier 2006. Ainsi,
le taux de 4,80 % pratiqué
lors de l’enregistrement des
cessions de parts sociales est
porté à 5 % (toujours après
abattement). Les taux applicables
aux cessions de fonds de
commerce (droits budgétaires
revenant à l’État) passent de
3,80 % à 4 %*.
En ce qui concerne les cessions
d’actions, les droits passent de
1% à 1,10 % et le plafond est
désormais de 4 000 €
(3 049 € jusqu’à fin 2005).
Les droits fixes sont respectivement
portés de 15 à 25 €,de
75 à 125 € et de 230 à 375 € ou
500 €.
À noter également la suppression
du droit de timbre, perçu
au tarif de 3 € la page, sur les
actes notariés et annexes ainsi
que sur les actes soumis obligatoirement
ou présentés
volontairement à la formalité
de l’enregistrement.
* le taux d’imposition global pour
les cessions de fonds de commerce
et de clientèle passe de 4,80 % à
5% pour la part supérieure à
23 000 €.
Loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2006
bonus de 1 000 € en franchise de
cotisations à l’exception de la CSG
et CRDS ;
• la limitation de l’exonération de
cotisations de Sécurité Sociale au
montant de la part patronale pour
les contributions versées aux régimes
de retraite légalement obligatoires.
• la suppression de l’abattement
de 30% sur les cotisations patronales
dues pour les salariés à temps
partiel.
48 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
juridique
Indices
février 2006
• Indice trimestriel du coût
de la construction Insee
3 e trimestre 2005 : 1 278 soit
augmentation de 0,47 % en 1 an
• Taux d’intérêt légal 2006 :
2,11 % (décret en attente de
parution)
• Indice des prix à la consommation,
décembre 2005 : 113
• Taux principal de refinancement
de la BCE : 2,25 %
• Taux de base bancaire
(depuis le 15 octobre 2001) :
6,6 %
• SMIC (à compter
du 1 er juillet 2005) :
– taux horaire brut : 8,03 €
– taux mensuel pour 151,67
heures : 1 217,91 €
• Plafond mensuel Sécurité
Sociale 2005 : 2 589 €
Agenda
• Lundi 27 février 2006
de 16h à 18h, à la CCI
salle Wenger-Valentin
Thème de la réunion :
«Handicaps, compétences
et emploi.»
Application de la loi du
11 février 2005 sur l’égalité
des droits et des chances
des personnes handicapées.
Soldes
• La période des soldes
s’achèvera le samedi
18 février 2006 au soir
(arrêté préfectoral
du 5 décembre 2005).
[ Contact CCI ]
service juridique
03 88 75 25 24
juridique@strasbourg.cci.fr
Permanences tous les jours
de 10h à 12h et de 14h à 16h.
Renouvellement des contrats
Protection accrue
du consommateur
La loi du 28 janvier 2005 a renforcé les droits des
consommateurs en ce qui concerne la résiliation
des contrats tacitement renouvelables (contrat
d’assurance, contrat d’entretien d’un appareil de chauffage,
etc.). Depuis le 28 juillet 2005, les professionnels
ont donc l’obligation d’informer leurs clients consommateurs
de la faculté dont ils disposent de ne pas
renouveler le contrat, trois mois au plus tôt et un mois
au plus tard avant la date à laquelle la dénonciation du
contrat n’est plus possible. À défaut d’information,
le client peut mettre fin au
contrat gratuitement et à tout moment
après sa reconduction. Le professionnel
est alors tenu de lui rembourser, dans un
délai de 30 jours, les sommes versées à
titre d’avance.
Exemple : un contrat est conclu le 1 er janvier pour une
période de 24 mois et prévoyant la tacite reconduction
sauf avis contraire du client reçu au moins trois mois
avant terme ; l’information doit être donnée chaque
année au client entre le 1 er juillet et le 1 er septembre.
Loi n°2005-67 du 28 janvier 2005
Emploi de personnes handicapées
Les obligations 2006
Décompte des effectifs
Mesure suspendue
pour les – 26 ans
Le Conseil d’État a suspendu le 23 novembre 2005
l’application de l’ordonnance du 2 août 2005 relative
à l’aménagement des règles de décompte
des effectifs dans les entreprises, suite à la requête
d’un syndicat. Ce dernier invoquait les effets pervers
Depuis une loi du 10 juillet 1987, tout employeur
du secteur privé et tout établissement public à
caractère industriel et commercial occupant
20 salariés ou plus, a l’obligation d’employer des travailleurs
handicapés à hauteur de 6 % de son effectif salarié.
L’entreprise qui ne remplit pas ou partiellement
cette obligation, doit verser une contribution à
l’Association pour la gestion du fonds pour l’insertion
professionnelle des personnes handicapées (l’Agefiph).
Elle peut également s’acquitter partiellement de son
obligation en accueillant des personnes handicapées
dans le cadre d’un stage de formation professionnelle,
en concluant des contrats de sous-traitance, de fournitures
ou de prestations de services
avec des ateliers protégés, des centres
de distribution de travail à
domicile ou des centres d’aide par
le travail. La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 a apporté
des modifications aux dispositions concernant l’obligation
d’emploi et la contribution due à l’Agefiph. Elles
seront pour la plupart applicables au 1 er janvier 2006 et
devront être prises en compte par les entreprises dans
la déclaration 2006 qu’elles auront à retourner à la
Direction Départementale du Travail avant le 15 février
2007.
[ Pour plus d’information, voir note juridique ]
www.strasbourg.cci.fr/juridique
(rubrique Social - variable)
www.travail.gouv.fr • www2.agefiph.fr
de la mesure, à savoir le report de la mise
en place des institutions représentatives
du personnel là où le nombre de salariés
l’aurait permise. La mesure, prévoyant que
les salariés âgés de moins de 26 ans
embauchés depuis le 22 juin 2005 ne devaient pas
être pris en compte dans le décompte des effectifs, ne
doit donc pas être appliquée pour l’instant. Il faut
attendre que le Conseil statue sur le fond.
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 49

métiers
Agences de communication
Être une force
de proposition
Véhiculer un message, coordonner et animer les événements, faire
preuve de créativité… Des défis relevés au quotidien dans les agences
de communication. Regard sur quelques-unes des facettes d’un métier
passionnant, qui demande une disponibilité de tous les instants.
Hommes de communication,
publicitaires,
organisateurs de
spectacles, les dirigeants
d’agences de
communication proviennent d’horizons
divers. Généralistes ou
experts, ils travaillent avec de
nombreux sous-traitants dans les
domaines les plus variés : imprimeurs,
animateurs, aménageurs
d’espaces, traiteurs, etc.
Le monde de la communication
est difficile à cerner, éclaté en
plusieurs codes NAF, selon la prestation
dominante effectuée par la
société. Ce sont les organisateurs
de foires et salons, les agences
conseil en publicité, la production
de films, les services annexes au
50 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247
spectacle. «À chaque spécialisation
des métiers différents», souligne
Christian Ruppert, président du
syndicat professionnel UCCA*,
avec parfois des approches identiques,
comme les directeurs artistiques
opérant dans les domaines
de l’événementiel et de la publicité.
Le métier de communicant est
également exercé en interne dans
les entreprises ou collectivités.
Dans ce cas, ils font appel aux
agences pour des besoins souvent
très pointus.
Spécificités et métiers
Dans une agence, l’interlocuteur
qui assure le lien avec le client
assume une fonction commerciale
et peut être directeur de clientèle,
UCCA* : l’appel d’offres en ligne de mire
La multiplication des
compétitions d’agences
non rémunérées, avec
un nombre important
d’agences mises en
concurrence devient un
problème. «Une dizaine
d’agences planchent
parfois sur un même
sujet. Cela nécessite un
investissement en énergie
et en temps pour
tous, et un coût variant
entre 1 500 et 10 000 €
par agence consultée.
Si quelques structures
indemnisent les candidats,
elles constituent
une part minime. Un
dialogue avec directeurs
de la communication et
acheteurs a été entamé
par l’UCCA pour proposer
des solutions : «Nous
essaierons de faire de la
pédagogie sur la pratique
de l’appel d’offres
auprès des entreprises
et collectivités. Il y a
forcément des règles
consultant, chef de publicité ou
conseil. Pour la partie création,
deux types d’acteurs interviennent
: le concepteur rédacteur et le
directeur artistique qui met en
page, «l’homme d’image». Parfois
un directeur de création coordonne
le travail des deux. Ce sont
les infographistes qui exécutent la
mise en page et montent les
fichiers. Certaines agences intègrent
une dimension marketing
ou études et recherche. Grafiti est
la seule agence à avoir embauché
une psychosociologue. S’ajoutent
à la chaîne les photographes, les
illustrateurs, les agences spécialistes
du Net. /
* Union des conseils en communication
d’Alsace
à établir…», annonce
Christian Ruppert.
Une affaire à suivre.
[ Contact UCCA ]
Sophie Hochwelker,
permanente,
03 88 24 85 35
*Adhérents : Grafiti Prospective - Kozak - La Compagnie - MDM - BKN - Grandvoile - Dagré - V.O. - Eurospi - Novembre -
JFZ - Advisa - Big Family - Acto - Carré Blanc - MaetVa - Via Storia - Passe Muraille - Latitude - Even Promotion.
ELa communication
en chiffres
En France
• Communication
L’AACC (Association des
agences conseils en communication)
recensait 83 agences
et 9 700 salariés dans les
agences de communication en
2004 (contre 10 300 en 2000).
Part des créatifs : 27,50 %,
commerciaux 31,60 %.
À noter une forte féminisation
des emplois (61 %).
• Événementiel
Le nombre d’emplois au sein
des 68 agences adhérentes à
l’ANAé (Agence nationale des
agences d’événementiel) est
estimé à 2 500 salariés, qui
réalisent un chiffre d’affaires
de 559 M€ en 2004, soit une
progression de 9 % par rapport
à 2003. Il apparaît néanmoins
difficile de quantifier le
nombre d’événements qui ont
lieu chaque année tant les
organisateurs sont divers.
Événements sportifs, culturels,
à vocation humanitaire, événements
d’entreprises comme
les lancements de produits,
les inaugurations, les soirées
commerciales.
En Alsace
Difficile aussi d’avoir des chiffres
précis, les codes d’activité
regroupant également des
entreprises qui n’exercent
qu’une infime partie de leur
activité liée à la communication.
Selon Christian Ruppert,
«sur les 393 entreprises répertoriées
par la CCI ou l’INSEE
(code 744 B), seulement une
centaine correspondrait
véritablement au métier
(agences de publicité incluses),
dont 50 dans le Bas-Rhin». Le
président de l’UCCA annonce
la parution de données plus
précises d’ici l’automne, après
exploitation d’une enquête
actuellement menée par le
syndicat. Parmi les éléments
attendus : le chiffre d’affaires
et la marge brute des agences
alsaciennes, l’évolution du
secteur. Parallèlement, un
baromètre recensera les investissements
publicitaires des
entreprises et collectivités
tout en répertoriant les
attentes des annonceurs en
matière de communication.

terrain
métiers
Le marché de la communication
Des fluctuations liées à la conjoncture
Après la crise du début des années 90, le marché de la communication a retrouvé le chemin de la
croissance en 1998, renforcée lors du passage au 3 e millénaire. Puis, en 2001, la conjoncture économique
se montre plus terne, et les événements programmés sont retardés, notamment du fait des
attentats. Malgré une baisse, l’événement pèse encore près d’1 md € en France. En 2002, le marché
affiche une stagnation, qui semble perdurer à ce jour.
En Alsace comme en
France, les budgets communication
évoluent
actuellement au rythme
de l’inflation, en progression
de 2 %. Selon l’UCCA, le
syndicat local créé à Strasbourg en
avril 2005, 2006 se profile à l’identique.
«Notre marché est lié à l’économie
générale, il ne devrait pas y
avoir de création de postes, si ce
n’est dans les métiers du Net, qui
retrouve des couleurs, observe
Christian Ruppert, président de
l’UCCA. Dans notre région, nous
avons subi une perte de budgets de
communication en raison de la
concentration des centres de
décision – banques et assurances
notamment. Heureusement elle a
été compensée par un développement
de la communication des
collectivités territoriales».
Évoquant les prochaines
années, les professionnels espèrent
une reconnaissance du rôle
stratégique des agences et du rôle
de conseil, une meilleure compréhension
des plus-values de la communication
événementielle et un
professionnalisme accru, tant du
côté des clients que des agences et
prestataires. Christian Ruppert,
également patron de Grafiti
Prospective, a vécu l’évolution du
métier de la communication au
sein de son agence née en 1974.
Deux salariés au départ, elle s’est
ensuite développée et spécialisée,
en créant des filiales ou départements
dédiés à l’événementiel, aux
études, au marketing direct.
Ensuite, la structure est devenue
lourde à gérer. «Actuellement, les
entreprises cherchent à avoir une
approche globale», souligne
Christian Ruppert qui se targue
aujourd’hui de pouvoir répondre à
tous les besoins et toutes les
attentes. Son équipe, 20 salariés
avec la filiale Acte 5, est complétée
par des indépendants pour des travaux
spécifiques, comme les
relations presse, le Net et le
Multimédia. Certains métiers
demandent des savoir-faire très
pointus.
/ CHRISTIAN RUPPERT /
Pression
sur les prix
«Pour l’ensemble des agences,
résume le président du syndicat,
l’évolution la plus conséquente
aura été celle des technologies,
excessivement rapide depuis dix
ans. Parallèlement, les entreprises
et les collectivités – dont la plupart
ont créé des postes de responsables
de communication en interne –
sont devenues de plus en plus sensibles
à la communication. D’où une
évolution des rapports entre les
agences et les clients : nos interlocuteurs
savent de quoi ils parlent.
A contrario, l’agence est parfois
considérée comme un exécutant, la
notion de stratégie lui échappe.
Autre difficulté ressentie par les
professionnels, la pression sur les
prix : «les entreprises ne comprennent
pas toujours ce qu’est une
entreprise de communication,
qu’elle a des coûts de production et
des coûts fixes et que le temps
passé est important.
D’ailleurs, la création est difficile
à évaluer en termes de temps :
on ne peut pas travailler au rythme
d’une machine ! Elle relève de la
sensation, de l’émotion, on doit lui
laisser le temps. Si l’entreprise
demande de réduire le temps passé,
forcément on réduit les délais et
c’est un handicap pour la création».
Et de rester sur une note positive :
«Les métiers de la communication
sont des métiers de passion, on
trouve des solutions, des idées qui
convaincront nos clients et les
emmèneront sur des pistes auxquelles
ils n’auront pas pensé.» /
/ suite p.52 /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 51

métiers
UCCA
Les baromètres
en cours
Le questionnaire
agences-conseils
Outre la fiche signalétique
détaillée de
l’agence, des informations
du type chiffre
d’affaires, marge brute,
effectifs, prévisions de
développement, répartition
des activités
(conseil publicité, marketing,
communication
BtoB, communication
institutionnelle et corporate,
communication
de crise, communication
interne, design et
identité visuelle, etc.),
compétences intégrées,
marchés, etc.
Les questionnaires
entreprises
et marques /
institutions
Une première enquête
est menée auprès des
entreprises de la région
(responsables communication
ou marketing)
pour connaître leurs
pratiques en matière
de communication, leur
sentiment par rapport
à l’évolution de la situation
économique, leurs
prévisions d’investissement
en matière de
communication ou de
publicité, leur réaction.
Une question concerne
également l’appréciation
des agences en
général, selon les
critères de qualité du
conseil, la créativité,
la fiabilité et la rigueur,
l’expertise et la spécialisation
métiers, la réactivité.
La deuxième
enquête est menée
auprès des institutions
et des collectivités de
la région afin de mieux
connaître leurs pratiques
en matière de
communication.
profession directeur de clientèle /
EFrance Mandry, MDM
Identifier la réalité du client
/ MDM / conseil en communication globale
• Six salariés : deux graphistes, un directeur artistique, trois chefs de projet
• un réseau de partenaires spécialistes dans leur domaine (illustrateurs,
webdesigners, rédacteurs, imprimeurs)
• 10 ans de présence sur le marché alsacien
• 60 % de clients dans les collectivités et organismes publics.
Agence-conseil en communication
globale, MDM
intervient aujourd’hui sur
tous les métiers et outils de la
communication (éditions, montage
d’événements, sites web, relations
presse, etc.), avec, historiquement,
une expertise particulière
dans la rédaction et dans le
«print», du fait des origines journalistiques
de son fondateur. Côté
clientèle, le rééquilibrage est en
train de s’opérer entre les collectivités
publiques – jusqu’alors majoritaires
– et le secteur entreprises.
«Nos clients sont plutôt des
PME régionales, leaders dans leur
domaine d’activité, qui prennent
conscience de la nécessité de communiquer»,
explique France
Mandry, directrice de clientèle.
Celle-ci assure un rôle d’interface
commerciale et de conduite de
projet. Son rôle : identifier la réalité
des besoins du client, être force de
proposition.
Avant tout, une affaire
de bon sens
«Dans notre métier, l’écoute et
le conseil jouent un rôle primordial,
nous aidons le client à se poser les
bonnes questions et à définir ses
priorités. Notre proposition tient
compte de ses contraintes, de son
environnement et de sa stratégie de
développement. La communication
est souvent une affaire de bon sens.
Viennent ensuite les aspects coordination
et impulsion. Ce qui est
essentiel, c’est la qualité de départ
du brief». Et France Mandry de
déplorer : «les cahiers des charges
des clients mériteraient souvent
d’être plus clairs et concis. L’absence
fréquente, au sein d’une entreprise,
d’un interlocuteur véritablement
décisionnaire nous pénalise. Les
questions, débattues par une multiplicité
d’interlocuteurs différents,
nous amènent à des avis parfois
contradictoires. Souvent aussi, nous
rencontrons beaucoup d’envie, d’enthousiasme,
mais un décalage se
fait jour entre les ambitions du chef
d’entreprise et sa capacité à mobiliser
des investissements budgétaires
en rapport avec le projet. L’emprise
croissante du prix comme critère
déterminant du choix d’une agence
se fait au détriment du conseil et de
la qualité de la prestation intellectuelle
inhérente à chaque agence.
Or, nous ne vendons pas un produit
mais un service. C’est ainsi avec un
interlocuteur réactif et disponible
que le client bénéficie d’un véritable
apport de créativité, tant dans les
recommandations d’actions que la
création graphique». /
[ CONTACT ] 03 88 68 06 06
[ SITE ] www.agence-mdm.com
L’exercice du métier
Les aptitudes
indispensables
• Sens de l’imagination,
un esprit inventif
• Sens de l’organisation
• Disponibilité à toute
épreuve : le travail s’effectue
avec des délais
et des plannings serrés.
52 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

terrain
métiers
E
profession directeur artistique /
Benjamin Voituriez, Agence V.O.
/ Agence V.O. / tous concepts de communication
• Fondée en l’an 2000, V.O. est une agence conseil en communication
de quatre personnes.
• Domaines d’intervention : édition / campagne affichage, presse, radio, TV /
PLV / packaging / journaux d’entreprise / promotion / exposition, etc.
• Typologie clients : grands groupes, PME-PMI, institutionnels.
Le directeur artistique a une
fonction d’interface qui est
primordiale entre le client, le
studio de création graphique, le
rédacteur, l’illustrateur, le concepteur
de site… «C’est une fonction
qui a beaucoup évolué en raison des
fortes mutations technologiques de
ces 10 dernières années», observe
Benjamin Voituriez. En amont, il a
un rôle de création “pure”, de
recherche de concept publicitaire,
en collaboration avec le concepteur
rédacteur. Il intervient sur les axes
graphiques et visuels d’une campagne
publicitaire. Il est également
garant du bon déroulement des prises
de vue, des films, ou des illustrations
; bref il s’assure d’une réalisation
en conformité avec ce qui a été
défini avec le client. En général, c’est
un(e) chef de pub qui prend le “brief
client“ et le transmet aux équipes
créatives. Chez V.O., le process est
plus direct. Nous sommes directement
en relation avec les clients
sans interface commerciale. Nos
interlocuteurs vont de l’assistant(e)
de com jusqu’au DG selon la taille
de l’annonceur avec qui nous collaborons.»
Une rencontre entre un
annonceur et son agence
Et Benjamin Voituriez d’évoquer
la même difficulté que ses
confrères : «Être sur la même longueur
d’ondes. Pour qu’il y ait
échange, il doit y avoir compréhension.
Une belle campagne se
construit toujours à deux ; c’est le
fruit d’une rencontre entre un
annonceur et son agence». /
[ CONTACT ] 03 88 61 82 40
E
profession concepteur rédacteur /
Serge Valentin, MaetVa
/ MaetVa / Marketing direct
• Il est l’un des fondateurs de l’entreprise, axée à l’origine (1987) sur le
marketing direct. Aujourd’hui, 50 personnes se répartissent en cinq entités
spécialisées en marketing direct, communication, web, relations presse,
avec une forte spécificité BtoB.
Chargé de la conception et de
la rédaction de tous types de
documents il lui arrive également
de traiter des aspects stratégiques
de la communication. Pour
avoir l’essentiel de l’information
nécessaire à l’élaboration du message,
Serge Valentin rencontre luimême
les clients qui «sont de plus
en plus orientés vers l’opérationnel».
Ce ne sont plus les grands
concepts ou les grandes idées, que
lui-même juge indispensables, qui
priment, mais l’organisationnel.
Les projets doivent être bien ficelés,
avec des résultats mesurables.
Issu d’une école de commerce avec
une formation marketing et communication,
Serge Valentin est
venu à la rédaction par passion.
Impératif lié au métier : avoir le
sens des mots et trouver la formule
choc. /
[ CONTACT ] 03 88 76 40 00
/ suite p.54 /
LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247 / 53

métiers
«Ce qu’ils attendent des agences»
Les pratiques et prestations des agences évoluent, parce que les clients, les «annonceurs», eux
aussi, évoluent. Ce qu'ils attendent des agences aujourd'hui, c'est un véritable partenariat basé
sur l'écoute réciproque et la confiance. Témoignages
E
Brigitte Simon / responsable
communication du groupe Duferco
Du conseil, une confiance
réciproque
/ Duferco /
• Deux unités en France, dont Sorral à Strasbourg.
• Activité : sidérurgie, production d’acier pour l’automobile et le bâtiment.
• 550 salariés en France, 10 000 dans le groupe.
E
Alain Gamba / directeur communication
interne et externe, Socomec
Un apport ponctuel
/ Socomec /
• Entreprise familiale créée en 1922, groupe de 1 800 personnes,
900 à Benfeld
• Un service communication intégré de dix collaborateurs, trois pôles :
l’édition (catalogues, brochures), les expositions (stands, show-room,
camions de démonstration) et la communication (journaux internes,
web, intranet), servis par un studio infographique intégré.
« Ce que je recherche auprès
d’une agence, c’est le conseil.
Je fais appel à elle lorsque j’ai
une problématique particulière, qui
nécessite une réponse qui soit en
cohérence avec les attentes de mon
entreprise, avec sa culture et son
mode de management. Si je veux
réaliser un carton d’invitation, je
traite directement avec un graphiste.
L’agence est pour moi un
partenaire, nous sommes dans une
relation de confiance réciproque.
Nous dévoilons notre fonctionnement
en toute transparence. À
l’agence de respecter la confidentialité
des dossiers. Pour cela, il faut
qu’elle consacre un certain temps à
analyser la situation particulière de
l’entreprise et s’y adapter. Au-delà
de mon attente liée à l’idée, j’ai bien
évidemment des exigences liées à la
qualité de la prestation, à la maîtrise
des délais et au coût, qui doit s’inscrire
dans les limites du marché». /
[ CONTACT ] 03 88 41 48 00
Rattaché au DG, la mission
d’Alain Gamba est triple :
vers la communication institutionnelle,
interne et la communication
produits. Son service, très
structuré, intègre toutes les compétences
de communication, de la
direction artistique à l’infographie.
Une communication essentiellement
tournée vers les professionnels.
Issu du conseil, Alain Gamba
a reproduit en interne ce qu’il faisait
déjà à l’extérieur. Depuis son
arrivée, en 1990, des habitudes de
travail se sont créées et son équipe
est devenue très structurée.
C’est lorsqu’il n’a pas la compétence
interne ou qu’il y a surcharge
dans le planning qu’il consulte des
indépendants. «Je ferai vraisemblablement
appel à une agence spécialisée
pour la refonte de notre site
Internet. Mais je serai déjà allé très
loin dans le cahier des charges, avec
un explicatif sur nos contraintes de
charte graphique». Agence ou service
de communication intégré à
l’entreprise ? Alain Gamba pense
qu’il n’y a pas de vérité en soi,
«l’important est de trouver les solutions
attendues, et bien identifier
les valeurs ajoutées qui correspondent
à ses attentes». /
[ CONTACT ] 03 88 57 41 41
Adresses utiles
• ANAé : agence nationale
des agences conseil
en événement
Neuilly-sur-Seine,
01 47 22 95 08
www.anae.org/mag/
accueil
• AACC : Association
des agences conseils
en communication
Syndicat professionnel
regroupant 200 agences
conseils
www.aacc.fr.bienvenue/
`
• Sources d’information
sur l’emploi
Espace Emploi
Communication, Paris,
01 53 21 80 90
AACC :
www.aacc.fr/emploi/
metier.htm
CIDJ, www.cidj.asso.fr
ONISEP, www.onisep.fr
• UCCA
Union des conseils en
communication d’Alsace
[ CONTACT ]
Sophie Hochwelker,
03 88 24 85 35
• Étude APCE
Agence de communication
événementielle,
codes NAF divers
[ CONTACT CCI ]
03 88 75 25 50
54 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247

endez-vous
Egast 2006 / Stand CCI
Tout l’univers des métiers
de la bouche
Du 12 au 15 mars au Parc des expositions à Strasbourg
Pour son vingtième anniversaire – le salon professionnel est
bisannuel – Egast mettra les petits plats dans les grands. D’abord
en conviant les plus grands chefs venus de toute l’Europe (l’Italien
Ettore Bocchia, le Suisse Denis Martin, l’Anglais Heston Blumenthal, les
Français Pierre Gagnaire, Hervé This, nos Alsaciens Émile Jung et Jean-
Georges Klein…) à la journée inaugurale. Ensuite, en jouant la carte
allemande avec un partenariat avec le salon de Karlsruhe, Hogaka (qui
drainera de nombreux visiteurs allemands). Enfin, le salon 2006 multipliera
les animations : trophées, concours, grands prix, démonstrations
culinaires et dégustations. Et puis, parmi les stands d’information,
la CCI présentera les possibilités de formation, de recrutement et de
transmission d’entreprise dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.
[ SITE ] www.egast.fr [ CONTACT CCI ] Nathalie Schneider, 03 88 75 25 86
Le lundi 27 février
Concours international
«Riesling du Monde»
au Palais de la Musique et des Congrès
Créé en 1998, le concours international Riesling du Monde a pour
ambition de contribuer à la promotion du cépage Riesling à travers
le monde. En 2005, quatre des Grandes Médailles d’Or ont été attribuées
à la France : à la Cave vinicole d’Andlau à Barr, au Domaine
des Marroniers à Andlau, au Domaine Dopff et Irion à Riquewihr, au
Domaine du Tonnelier à Dambach-la-Ville. Les lauréats ayant obtenu
un trophée d’excellence aux éditions 2005 et 2006 seront présentés
en vedette lors du salon Egast.
[ SITE ] www.riesling-du-monde.com
CONFÉRENCES
C Les rencontres du
Marketing Club
d’Alsace
Le 6 février à la CCI
à Strasbourg
«La CCI de Strasbourg : outil de
développement au service des
entreprises», conférence animée
par Jean-Luc Heimburger,
Vice-Président de la CCI.
Le 13 mars à l’hôtel Mercure
à Ostwald
«Quel futur économique pour
l’Alsace ?», conférence animée
par Alexis Lehmann.
[ CONTACT ] 03 88 29 23 96
BILANS
C EasyFairs : les
franchiseurs prennent
pied en Alsace
Organisé en octobre dernier au Pôle
formation CCI, le salon de la franchise
EaysyFairs réunissait une cinquantaine
d’enseignes de franchises
en quête de partenaires locaux.
Une forme de création d’entreprise
qui offre un certain nombre d’avantages
aux entrepreneurs, dont le
savoir-faire et le bénéfice de la
marque. Prochain rendez-vous les
26 et 27 juin au Pôle Formation CCI.
C Bilan St’art 2005 :
28 100 visiteurs
Pour cette dixième édition, la foire
européenne d’art contemporain,
organisée quelques semaines avant
Noël, a été appréciée pour son
niveau de qualité, jugé nettement
supérieur à celui des éditions précédentes.
Les ventes ont fait apparaître
un courant d’affaires en hausse
de 30 %, 90 % des galeries se sont
déclarées satisfaites et 80 % ont
confirmé leur intention de revenir
en 2006. Rendez-vous est fixé du
24 au 27 novembre 2006.
[ SITE ] www.st-art.com
C 5 e rencontres Pharmélia :
1500 visiteurs
Quand on parle sommeil
et stress à la CCI
Durant deux jours, en novembre
dernier, un large public s’est rendu
à la CCI pour y rencontrer les professionnels
de la santé (pharmacies
alsaciennes d’IFMO-Pharmélia) et
assister à des ateliers et des conférences
sur le thème de la santé, de
la nutrition, du bien-être. Pour la
première fois depuis cinq ans, la
soirée dédiée aux professionnels
était retransmise par vidéoconférence.
Prochaine rencontre
Pharmélia : novembre 2006,
«Comment prendre bien soin
de son dos».
[ SITE ] www.pharmelia.fr
Dans le hall d’expo de la CCI
Un bijou
Du vendredi 24 février au samedi 11 mars
À partir de pièces représentatives des collections actuelles,
cette exposition vous donnera un éclairage nouveau sur la
d’expo diversité et la créativité des artisans. Un reflet de la bijouterie/joaillerie
contemporaine où la couleur règne en maître : précieuses et fines,
les pierres se dévoilent sous toutes leurs facettes et nous offrent les couleurs
des plus classiques aux plus inattendues.
Organisateur : le Comité professionnel
de développement de l’horlogerie, de la
bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie
avec la participation de la corporation
des bijoutiers, horlogers, joaillers,
orfèvres et sertisseurs du Bas-Rhin.
Entrée libre. De 11h à 19h.
Du vendredi 17 au jeudi 30 mars
Péchelbronn : 500 ans
de l’histoire du pétrole
Découvrez le plus ancien gisement de pétrole connu
en France, en fonction de 1478 à 1970. Le passé mais
aussi l’avenir, Péchelbronn nous livre ses secrets à
travers une riche collection de documents et d’objets
anciens... Organisateur : l’Association des Amis
du Musée du Pétrole.
Entrée libre. Du lundi au samedi de 13h à 19h
[ CONTACT CCI ] Christine Hansmann, 03 88 75 24 09
56 / LE POINT ÉCO_ janv./fév. 06_ n°247