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Projet2:Mise en page 1.qxd - Le Journal Des Télécoms

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<strong>Projet2</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 28/09/2009 12:58 Page 1


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JDT200-P03-Edito - OK TP:JDT193 29/09/2009 12:12 Page 3<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms est une<br />

publication de Télécom Presse,<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

Tél. : 01 41 58 58 20<br />

Fax : 01 48 58 55 34<br />

S.a.r.l. au capital de 8 000 euros<br />

Siège social :<br />

66-72, rue Marceau, 93100 Montreuil<br />

N° de commission paritaire : 0309T84383<br />

Rédaction<br />

Directeur de la rédaction et rédacteur <strong>en</strong><br />

chef Ariel Gomez (+33(0)1 41 58 59 24).<br />

E-mail : ariel.gomez@jdt.fr<br />

<strong>Journal</strong>iste<br />

Thomas Pagbé (+33(0)1 41 58 59 29).<br />

E-mail : thomas.pagbe@jdt.fr<br />

Ont collaboré à ce numéro :<br />

Driss Abdi, Flor<strong>en</strong>ce Puybareau,<br />

Hervé Reynaud, GC<br />

Direction artistique<br />

Guillaume <strong>Des</strong>noyers<br />

Rédacteurs-graphistes<br />

Christophe Monfort, B<strong>en</strong>oît Maurice<br />

Publicité<br />

Directeur de publicité<br />

Miguel Mato<br />

Miguel@microscoop.com<br />

Tél : 01 41 58 58 23<br />

Directeur de cli<strong>en</strong>tèle<br />

Bernard Bibas<br />

Bernard.bibas@jdt.fr<br />

Tél : 01 41 58 59 23<br />

Fax publicité : 01 48 58 55 34<br />

Administration/comptabilité<br />

Chrystèle Bono<br />

Tél. : 01 41 58 58 20<br />

E-mail : cbono@microscoop.com<br />

Abonnem<strong>en</strong>ts<br />

DIP-<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des Télécoms<br />

Adri<strong>en</strong>ne Houssin,<br />

Mail : adri<strong>en</strong>ne.houssin@dipinfo.fr<br />

20, quai de la Marne,<br />

75164 Paris Cedex 19.<br />

Tél. : 01 44 84 85 18.<br />

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Prix du no : 9 € TTC.<br />

Abonnem<strong>en</strong>t (1 an ) : 68 € TTC.<br />

Directeur de la publication : Ariel Gomez<br />

Actionnaires : Microscoop, Ariel Gomez<br />

France Telecom,<br />

quelles responsabilités ?<br />

La hantise de la presse papier, c’est de publier des informations obsolètes dès leur<br />

parution <strong>en</strong> raison des délais de bouclage. En l’occurr<strong>en</strong>ce, un tel souci semble<br />

bi<strong>en</strong> dérisoire au regard du chiffre qu’il s’attache à vouloir juste : celui des salariés<br />

de France Telecom qui ont choisi de se donner la mort parce qu’ils ne supportai<strong>en</strong>t<br />

plus l’<strong>en</strong>fer quotidi<strong>en</strong> qu’était dev<strong>en</strong>u leur lieu de travail. Ce chiffre était de 24 à la clôture<br />

de notre édition, soit un de plus qu’après l’annonce des mesures « d’apaisem<strong>en</strong>t »<br />

dévoilées par la direction du groupe. <strong>Des</strong> mesures dont la première, le gel de la mobilité<br />

jusqu’à fin octobre, ferait presque rire tellem<strong>en</strong>t elle semble dérisoire et inappropriée<br />

face à la gravite de la situation. Tout comme pourrait faire rire le paradoxe des salariés<br />

d’Orange qui refus<strong>en</strong>t la mobilité.<br />

Lorsqu’une, voire deux, trois ou quatre personnes sur 100 000 – et qui travaill<strong>en</strong>t dans la<br />

même <strong>en</strong>treprise – mett<strong>en</strong>t fin à leurs jours, il est permis de p<strong>en</strong>ser que la pluralité des<br />

raisons joue à plein, et que les conditions de travail ne peuv<strong>en</strong>t être considérées que<br />

comme « l’une des causes probables ». Mais lorsqu’on se jette par la f<strong>en</strong>être de son<br />

bureau, lorsqu’on se plante un couteau dans le v<strong>en</strong>tre <strong>en</strong> pleine réunion, ou lorsqu’on<br />

avale une forte dose de barbituriques sur son lieu travail ; le doute n’est plus permis.<br />

Là, c’est le travail, ou plutôt les conditions de travail, qui tu<strong>en</strong>t.<br />

<strong>Le</strong>s 24 suicidés chez l’opérateur historique ne sont que la « partie visible » de l’iceberg.<br />

L’ampleur du drame qui se joue – presque <strong>en</strong> sil<strong>en</strong>ce – sous la surface a de quoi donner<br />

des frissons. D’après les chiffres avancés par la CFE-CGC-Unsa, le nombre de jours<br />

d’abs<strong>en</strong>ce par an atteint 1,9 million. Pas moins de 60 % des salariés du groupe sont<br />

concernés. <strong>Le</strong> nombre de jours de congés maladie supérieurs à 90 jours pour, <strong>en</strong>tre<br />

autres, dépressions et psychothérapies, se compte par milliers.<br />

Face à cette hécatombe – et cet énorme gâchis humain – on doit se poser des questions<br />

sur les causes et sur les responsabilités. Dans les causes, la pression perman<strong>en</strong>te qui<br />

conduit les salariés au bord du gouffre – et au-delà - a un nom que les prudhommes et<br />

la justice ordinaire connaiss<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> : cela s’appelle le harcèlem<strong>en</strong>t moral. C’est un délit.<br />

Dans les responsabilités, il y a d’abord une responsabilité morale qui incombe de facto<br />

au responsable de la politique de l’<strong>en</strong>treprise.<br />

Il y a égalem<strong>en</strong>t lieu de se demander si l’affaire ne recouvre pas, par la gravité de ses<br />

conséqu<strong>en</strong>ces et par la causalité directe de ses effets, une dim<strong>en</strong>sion de responsabilité<br />

pénale. Curieusem<strong>en</strong>t, alors que responsables politiques et syndicaux hurl<strong>en</strong>t à la mort<br />

et demand<strong>en</strong>t des têtes pour beaucoup moins que cela, on n’a pas <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du grand monde<br />

poser la question d’une démission du PDG du groupe France Telecom.<br />

Interrogés sur la question, certains syndicats évoqu<strong>en</strong>t de manière embarrassée la<br />

« difficulté à prouver le harcèlem<strong>en</strong>t moral devant les tribunaux ». D’autres,<br />

reconnaiss<strong>en</strong>t, mais <strong>en</strong> « off », que cette discrétion des représ<strong>en</strong>tants syndicaux ne<br />

serait pas étrangère aux élections à v<strong>en</strong>ir pour les postes d’administrateurs réservés<br />

aux syndicats, de beaux postes avec gros salaires et nombreux avantages à la clé.<br />

Sordide dilemme.<br />

Ariel Gomez,<br />

directeur de la rédaction,<br />

rédacteur <strong>en</strong> chef<br />

3 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P04-05 Sommaire OK AG:JDT193 28/09/2009 19:58 Page 4<br />

N°200<br />

Sommaire<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

4<br />

Dernière heure<br />

Pour le 2 ème trimestre de son exercice fiscal, RIM, le<br />

fabricant du BlackBerry déçoit. <strong>Le</strong> constructeur réalise<br />

un chiffre d’affaires (CA) de 3,53 milliards de<br />

dollars, un résultat <strong>en</strong> hausse de 37 % par rapport à<br />

l’année dernière, à trimestre comparable, mais inférieur<br />

aux estimations (3,63 milliards). <strong>Le</strong> bénéfice du<br />

groupe s’inscrit égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>-deçà du cons<strong>en</strong>sus.<br />

<strong>Le</strong>s 475,6 millions de dollars <strong>en</strong>grangés par le canadi<strong>en</strong><br />

représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un gain de 0, 83 dollar par action<br />

contre 1 dollar att<strong>en</strong>du par les analystes. RIM avait<br />

quant à lui tablé sur un CA de 3,85 milliards de<br />

dollars et 1,05 dollar par action. Confronté à une<br />

sévère concurr<strong>en</strong>ce sur le secteur des smartphones,<br />

notamm<strong>en</strong>t de la part de l’iPhone d’Apple, le groupe<br />

canadi<strong>en</strong>, reconnu pour son service de<br />

messagerie, t<strong>en</strong>te de rompre ave son<br />

image strictem<strong>en</strong>t professionnelle <strong>en</strong><br />

lançant des combinés <strong>en</strong> direction du<br />

grand public. RIM déti<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />

son propre kiosque d’applications,<br />

Blackberry<br />

App World.<br />

SFR ne pourra plus rev<strong>en</strong>diquer la<br />

propriété du mot « texto ». La cour<br />

d’appel de Paris vi<strong>en</strong>t de confirmer<br />

le jugem<strong>en</strong>t du tribunal d’instance, qui<br />

niait le statut de marque au vocable « texto ». La<br />

plainte déposée <strong>en</strong> 2001 par l’opérateur contre la<br />

société « One texto », sise à Marseille, visait à faire<br />

condamner pour contrefaçon l’<strong>en</strong>treprise phocé<strong>en</strong>ne,<br />

spécialisée dans les SMS publicitaires. La société<br />

One texto s’est quant à elle félicitée de cette décision.<br />

« Maint<strong>en</strong>ant, tout le monde pourra utiliser le<br />

mot Texto comme il l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dra » a indique l’avocate<br />

de la société marseillaise au Monde. SFR a égalem<strong>en</strong>t<br />

été condamné à verser la somme de 10 000<br />

euros à « One texto », 10 000 euros à son gérant et<br />

devra égalem<strong>en</strong>t retirer la m<strong>en</strong>tion « marque déposée<br />

» accolée près du mot « texto » sur ses compagnes<br />

publicitaires.<br />

La justice vi<strong>en</strong>t de donner raison à Kleema,<br />

opérateur virtuel « ethnique ». <strong>Le</strong> MVNO, opposé à<br />

l’opérateur marocain Wana, avait dû constater une<br />

coupure de son service d’appels illimités vers le<br />

Maroc. L’opérateur hôte, Wana, avait rompu son<br />

contrat – courant jusqu’à 2011- avec Kleema après<br />

avoir invoqué un non-respect par ce dernier de ses<br />

obligations contractuelles. Une rupture à l’origine de<br />

la plainte de Kleema. Conformém<strong>en</strong>t à la décision de<br />

justice, Wana a rétabli partiellem<strong>en</strong>t le réseau du<br />

MVNO. La justice devrait par la suite se prononcer<br />

sur la nature du litige.<br />

<strong>Le</strong>s équipes de RD d’Alcatel Luc<strong>en</strong>t Bell Labs<br />

vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de battre un record du monde de vitesse de<br />

transmission optique <strong>en</strong> réussissant une transmission,<br />

dans des conditions de laboratoire, à la vitesse<br />

ahurissante de 100 Petabits par seconde, soit 100<br />

millions de Gigabit par seconde ou <strong>en</strong>core l’équival<strong>en</strong>t<br />

de 400 DVD par seconde) sur une distance de<br />

7000 kilomètres.<br />

Infrastructures<br />

24 Actualité<br />

<strong>Le</strong> Grand Emprunt au secours de TIC<br />

26 Compte r<strong>en</strong>du<br />

Broadband World Forum<br />

30 Reportage<br />

<strong>Le</strong> futur mobile vu par Qualcomm<br />

Opérateurs<br />

32 Actualité<br />

Vague de suicides chez France Telecom : les raisons d’un drame<br />

Equipem<strong>en</strong>ts<br />

36 Actualité<br />

Un pôle télécoms-data autour de Siem<strong>en</strong>s Enterprise Communications<br />

Aastra résiste bi<strong>en</strong> et innove<br />

38 Point Marché<br />

Netbooks 3G : l’av<strong>en</strong>ir leur apparti<strong>en</strong>t<br />

Services<br />

40 Actualité<br />

Completel lance la fibre au prix du DSL pour les PME<br />

PMR : le SNIR ira devant le conseil d’Etat<br />

44 Point Marché<br />

Flotte de mobiles : des offres sur-mesure chez les opérateurs


JDT200-P04-05 Sommaire OK AG:JDT193 28/09/2009 19:58 Page 5<br />

Evénem<strong>en</strong>t<br />

P.6 :<br />

IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce<br />

édition 2009<br />

On le prévoyait comme le r<strong>en</strong>dez-vous<br />

qui permettrait à l’<strong>en</strong>semble du secteur<br />

de faire un point sur un possible<br />

mouvem<strong>en</strong>t de sortie de crise, or, voilà<br />

que, l’actualité aidant, l’édition 2009 d’IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce sera probablem<strong>en</strong>t celle de<br />

la grande vitrine possible pour les offres<br />

dites « anti grippe A » ou <strong>en</strong>core des<br />

offres « PCA », pour plan de continuité<br />

d’activité.<br />

EVÈNEMENT<br />

SPÉCIAL MAROC<br />

P.22 : <strong>Le</strong> Maroc mise sur<br />

les télécoms pour accélérer<br />

sa croissance<br />

Nouveautés Produits<br />

<strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

48 Interview<br />

Pierre Danon, P-dg du groupe Numericable<br />

« <strong>Le</strong> déploiem<strong>en</strong>t de la fibre est un sujet politique »<br />

50 Point de vue/idées<br />

<strong>Le</strong> télétravail : comm<strong>en</strong>t pér<strong>en</strong>niser les services réseau et applicatifs ?<br />

iPhone : un nouveau chall<strong>en</strong>ger <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise ?<br />

Réduire le CAPEX et l’OPEX par l'optimisation du réseau<br />

Pourquoi une « Dual strategy » pour les opérateurs télécoms des pays émerg<strong>en</strong>ts ?<br />

<strong>Le</strong> télé-<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t, un espoir pour l’Afrique ?<br />

56 Nominations<br />

<strong>Le</strong>s mouvem<strong>en</strong>ts du mois dans les <strong>en</strong>treprises du secteur.<br />

60 HTC Snap<br />

Très proche par sa forme du Blackberry, le HTC<br />

Snap offre dans un gabarit slim, logeable dans<br />

une poche de chemise <strong>en</strong> smartphone léger et<br />

doté d’une belle autonomie. Mais de progrès<br />

sont à faire du côté de l’ergonomie. A revoir <strong>en</strong><br />

version 6.5 ?<br />

63 Samsung Galaxy<br />

Avec le Samsung Galaxy, le fabricant livre un<br />

smartphone assez réussi. Fluidité de l’écran<br />

tactile et Android Market – le kiosque<br />

d’applications de Google - constitu<strong>en</strong>t les<br />

points forts d’un mobile desservi par une<br />

appar<strong>en</strong>ce peu recherchée.<br />

65 Polycom<br />

<strong>Le</strong> VVX 1500 de Polycom se prés<strong>en</strong>te avant<br />

tout comme une solution de<br />

visioconfér<strong>en</strong>ce personnelle peu onéreuse,<br />

compatible SIP et capable d’accueillir des<br />

applications tierces.<br />

5 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P06-08-PreviewIP Conv OK TP:JDT193 28/09/2009 16:44 Page 6<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

IP CONVERGENCE Un salon au cœur d<br />

On le prévoyait comme le r<strong>en</strong>dez-vous qui permettrait à l’<strong>en</strong>semble du secteur de faire un<br />

point sur un possible mouvem<strong>en</strong>t de sortie de crise, or, voilà que, l’actualité aidant,<br />

l’édition 2009 d’IP Converg<strong>en</strong>ce sera probablem<strong>en</strong>t celle de la grande vitrine possible pour les<br />

offres dites « anti grippe A » ou <strong>en</strong>core des offres « PCA », pour plan de continuité d’activité.<br />

Que la pandémie se décl<strong>en</strong>che ou pas, le risque de sa surv<strong>en</strong>ue aura eu le mérite de rappeler à<br />

tout un chacun à quel point les TIC sont un secteur hautem<strong>en</strong>t stratégique de l’économie : <strong>en</strong><br />

temps normal, elles serv<strong>en</strong>t de support aux échanges qui sont à la base de notre société et de<br />

notre économie ; <strong>en</strong> temps de crise, elles fourniss<strong>en</strong>t les outils nécessaires pour pallier la<br />

possibilité de se déplacer physiquem<strong>en</strong>t et de se r<strong>en</strong>contrer. Certes, quelques une des ces offres<br />

« PCA » ne sont jamais qu’un avatar marketing d’offres déjà existantes, il n’empêche que le<br />

spectre d’une pandémie à grande échelle aura l’avantage de remettre au c<strong>en</strong>tre de toutes les<br />

préoccupations toutes ces solutions de travail à distance et de travail collaboratif dont l’étude<br />

att<strong>en</strong>tive par les <strong>en</strong>treprises et administrations, sans la pression immédiate de la nécessité,<br />

était toujours remise à plus tard. Ainsi, audio et visio-confér<strong>en</strong>ce, web confer<strong>en</strong>cing, VPN, cloud<br />

computing, offres et applications de mobilité risqu<strong>en</strong>t donc ainsi de faire l’objet d’une<br />

att<strong>en</strong>tion et d’une demande immédiates. Mais l’actualité d’IP Converg<strong>en</strong>ce 2009, ce n’est pas<br />

que les offres PCA. C’est dans cette énorme caisse de résonance dédiés aux communications<br />

d’<strong>en</strong>treprise que Microsoft, avec son écosystème de part<strong>en</strong>aires, prés<strong>en</strong>te la version 6.5 de<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

6


JDT200-P06-08-PreviewIP Conv OK TP:JDT193 29/09/2009 15:15 Page 7<br />

r d’un secteur stratégique<br />

Windows Mobile ; une nouvelle plate-forme qu’on verra notamm<strong>en</strong>t se matérialiser à travers<br />

les vastes gammes de terminaux que prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t Samsung, Acer, HTC, Toshina et Sony Ericsson,<br />

pour ne citer que ceux-là pour le mom<strong>en</strong>t. <strong>Le</strong> géant de Redmont devrait égalem<strong>en</strong>t annoncer<br />

des nouveautés <strong>en</strong> matière de communications unifiés. D’autres nouveautés de taille auront<br />

égalem<strong>en</strong>t pour cadre l’édition 2009 d’IP Converg<strong>en</strong>ce, dont, <strong>en</strong>tre autres, l’annonce par<br />

Bouygues Telecom d’un part<strong>en</strong>ariat avec Alcatel Luc<strong>en</strong>t pour faire offre commune dans le fixe,<br />

ou <strong>en</strong>core celle de Completel, qui propose désormais aux PME et TPE une connexion <strong>en</strong> fibre<br />

optique au prix du DSL. Autant d’annonces qui devrai<strong>en</strong>t singulièrem<strong>en</strong>t rebattre les cartes du<br />

secteur pour la fin de l’année et le début 2010. ■<br />

7 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P06-08-PreviewIP Conv OK TP:JDT193 28/09/2009 16:45 Page 8<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Liste des exposants<br />

01 INFORMATIQUE (PARTENAIRE PRESSE)<br />

2LJ (H41)<br />

720° (F84/G85)<br />

ACROPOLIS TELECOM (F34/G35)<br />

ACTORS SOLUTIONS (PARTENAIRE)<br />

ADD.SCAN / PIDION (C29)<br />

ADEPT TELECOM (G73)<br />

ADM 21 (D37)<br />

AIRRIA (G91/H82)<br />

ALCATEL-LUCENT (D64/F65)<br />

ALLNET GMBH (D42/E41)<br />

ALTITUDE TELECOM (D74/F79)<br />

ANATOLE (G69)<br />

ARROW ECS NETWORKS & SECURITY (C91)<br />

ARSEG INFO (PARTENAIRE)<br />

ARTELCOM (C76/D77)<br />

ATELIER (L’) (PARTENAIRE PRESSE)<br />

ATELIERS SANS FRONTIERES (G28/H29-PARTE-<br />

NAIRE)<br />

ATEMATION (B81)<br />

ATHESI / M3 MOBILE (E50)<br />

ATOS WORLDLINE (B71)<br />

ATS STUDIOS (C60/D61)<br />

ATTI (C76/D77)<br />

AUDIM (B60)<br />

AUDIOCODES (B81)<br />

AVAYA (C91)<br />

AVIENTIA (B54/C53)<br />

AVNET MEMEC FRANCE (D52/E53)<br />

BFI OPTILAS (D40)<br />

BFM (PARTENAIRE PRESSE)<br />

BLUE JIMP, SIP COMMUNICATOR (G44)<br />

BOUYGUES TELECOM (D80/F87)<br />

BROCADE (G50/H51)<br />

CASTEL (G84/H85)<br />

CB NETWORKS (F46/G47)<br />

CBS INTERACTIVE (PLATEAU TV)<br />

CELYA (G79)<br />

CHEF D’ENTREPRISE / E-COMMERCE /<br />

RELATION CLIENT (PARTENAIRE PRESSE)<br />

CISCO (F52/G53)<br />

CLUB OPTIQUE (B90)<br />

CNET DIRECT (PARTENAIRE)<br />

COLT TELECOMMUNICATIONS FRANCE<br />

(F50/G51)<br />

COMMEND FRANCE (G46/H47)<br />

COMPLETEL (B70/C73)<br />

CONNECT DATA (E52)<br />

CONVERGENCE BUSINESS (C66/D67)<br />

CORTADO (F70)<br />

CRESTEL (D33)<br />

CROISSANCE ACTUALITES (PARTENAIRE PRESSE)<br />

CXR ANDERSON JACOBSON (G40)<br />

CYCOS (D66)<br />

DATA COLLECTION (PARTENAIRE PRESSE)<br />

DATA VOICE CABLING (D81)<br />

DAXIUM (F53)<br />

DEVERYWARE (C64/D65)<br />

DEVOLO (C87)<br />

DISCOFONE (G73)<br />

DISKEEPER (B35)<br />

DISTRIWAN (D46/E47)<br />

EGILIA (F44)<br />

ELEXO (F66/G67)<br />

ENFORA (E33)<br />

ENTERASYS (D66)<br />

ERCO & GENER (E33)<br />

ERCOM (B40/C40/D41)<br />

ETUI RATIONNEL (L’) (A40/B41)<br />

EVERCOM (H39)<br />

EXPRIMM’IT (F67)<br />

FICOME (D81)<br />

FLUKE NETWORKS (F72)<br />

GENESYS CONFERENCING (B85)<br />

GEOCONCEPT (E58)<br />

GEOPHONE (A46/B47)<br />

GEOTEK (A46/B47)<br />

GIGA CONCEPT (F31)<br />

GLOBAL CONCEPT (C48/D47)<br />

GLOBAL CROSSING (F40/G41)<br />

GLOBAL KNOWLEDGE (G30)<br />

GLOBAL SECURITY MAG (PARTENAIRE PRESSE)<br />

GN NETCOM (F59)<br />

GPO (PARTENAIRE PRESSE)<br />

GROUPE PROFING EDITIONS (PARTENAIRE<br />

PRESSE)<br />

GROUPE SETEC (IT.CAL & SAGATEL) (H79)<br />

HARRIS INTERACTIVE (EX NOVATRIS) (PARTENAIRE)<br />

HUB TELECOM (C58/D59)<br />

I ENTREPRISE (PARTENAIRE PRESSE)<br />

IBELEM (B40/C40/D41)<br />

IBM FRANCE (B29)<br />

IC TELECOM (B87)<br />

IER (E38-F39)<br />

ILEXIA (H89-PARTENAIRE PRESSE)<br />

IMAGO (B85)<br />

INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES (PARTENAIRE<br />

PRESSE)<br />

INEO COM GDF SUEZ (D64/F65)<br />

INFORMATICA (G45)<br />

INFOVISTA (D95)<br />

INNES (B54/C53)<br />

INTERMEC TECHNOLOGIES (E38/F53)<br />

INVESTITEL (B75)<br />

IP-EXPERTS (G52/H53)<br />

IT CHANNEL INFO (PARTENAIRE PRESSE)<br />

ITC SYSTEMES - ARIANE RESEAUX ET<br />

TELECOMS (D81)<br />

ITR MANAGER (PARTENAIRE PRESSE)<br />

ITR MOBILES (PARTENAIRE PRESSE)<br />

ITRNEWS (PARTENAIRE PRESSE)<br />

J3TEL (F72)<br />

KERLINK (B54/C53)<br />

KEYYO (G82/H83)<br />

KNK (E38/F39)<br />

KONFTEL (G86)<br />

L’INFORMATICIEN (PARTENAIRE PRESSE)<br />

L’USINE NOUVELLE (PARTENAIRE PRESSE)<br />

LE JOURNAL DES TELECOMS (PARTENAIRE<br />

PRESSE)<br />

LE MOCI (PARTENAIRE PRESSE)<br />

LE NOUVEL ECONOMISTE (PARTENAIRE PRESSE)<br />

LEMAGIT (PARTENAIRE PRESSE)<br />

LEONIX (C93)<br />

LES ECHOS (PARTENAIRE PRESSE)<br />

LINKCOM (F93)<br />

LOGIC INSTRUMENT (C34)<br />

LOGICOM LG NORTEL (F64/G65)<br />

LOGMEIN (F51)<br />

MAG SECURS (PARTENAIRE PRESSE)<br />

MASTERNAUT (C58/D59)<br />

MGCE (F59)<br />

MICROSENS (B86)<br />

MICROSOFT FRANCE (B40/C40/D41)<br />

MITEL NETWORKS (F60/G61)<br />

MOBELEC / PSION TEKLOGIX (C30)<br />

MOBILIS (B34)<br />

MOTION COMPUTING FRANCE (B28)<br />

MPLC TECHNOLOGIES (F93)<br />

NEC - PHILIPS (D58/E57)<br />

NEC COMPUTERS (D58/E57)<br />

NEO TELECOMS (G80/H81)<br />

NERIM (H72/G60)<br />

NETMEDIAEUROPE (PARTENAIRE PRESSE)<br />

NETWORK INSTRUMENTS (B77)<br />

NEWZY (PARTENAIRE PRESSE)<br />

NEXTIRAONE (C86/D87)<br />

NIJI SA (G74/H75)<br />

NOGEMA INGENIERIE (A46/B47)<br />

NOMADIC SOLUTIONS (A46/B47)<br />

NOMATTITUDE (A46/B47)<br />

NOVACOM SERVICES (A46/B47)<br />

ONE DIRECT (E34)<br />

OPCOM (G78)<br />

OPENIP (D46-E47)<br />

OPTICON (D39)<br />

ORANGE BUSINESS SERVICES (G62/H63)<br />

PAGE UP (F53)<br />

PANASONIC FRANCE (F86/G89)<br />

PARTELEC (C35)<br />

PBXNSIP (G93)<br />

PKF INFORMATIQUE (B33)<br />

PLANTRONICS FRANCE (D36)<br />

POLYCOM FRANCE (C91)<br />

PRIMO (F82/G83)<br />

PROSODIE (G76/H77)<br />

PROXIM (F46/G47)<br />

PSION TEKLOGIX (E38-F53-C30)<br />

QUALCOMM<br />

RAD DATA COMMUNICATIONS (F46/G47)<br />

RADVISION (C80)<br />

RAYONNANCE TECHNOLOGIES (B34)<br />

RENNES ATALANTE (B54/C53)<br />

RESOPHONE (D81)<br />

SAMSUNG ELECTRONICS FRANCE (A38/B39)<br />

SCHOLE MARKETING (PARTENAIRE)<br />

SELTEN (B54/C53)<br />

SENNHEISER COMMUNICATIONS (C38)<br />

SENSO TELECOM (D42/E41)<br />

SFR BUSINESS TEAM (B80/C81)<br />

SIEMENS ENTERPRISE COMMUNICATIONS<br />

SA (D66)<br />

SIERRA WIRELESS (D52/E53)<br />

SIM (A46/B47)<br />

SINTEL (F78)<br />

SIPLEO - SDI INNOVATION (D93)<br />

SNOM TECHNOLOGY AG (C78)<br />

SOLUTIONS & LOGICIELS (PARTENAIRE PRESSE)<br />

STENTOFON / ZENITEL (G34/H35)<br />

STRATEGIES LOGISTIQUE (PARTENAIRE PRESSE)<br />

SYNCHROTEAM (B40/C40/D41)<br />

TANDBERG (C77)<br />

TAZTAG (B54/C53)<br />

TEAMLOG-GROUPE OPEN (B54/C53)<br />

TECH DATA / AZLAN (F77)<br />

TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS HOSPITA-<br />

LIERES (PARTENAIRE PRESSE)<br />

TELECOM ITALIA SPARKLE (B64/C65)<br />

TELELOGOS (E38/F39)<br />

TENDANCES IT (PARTENAIRE PRESSE)<br />

TETCO-VOXPILOT (C52/D53)<br />

TIPTEL (G38)<br />

TLMCOM (B76)<br />

TR SERVICES (C76/D77)<br />

TR2M (G88)<br />

TRANSPORT INFO HEBDO (PARTENAIRE PRESSE)<br />

U-BLOX AG (E44-F45)<br />

UBIKOD (B54/C53)<br />

VDI CONVERGENCE (E40/F41)<br />

VOICEWAY (C52/D53)<br />

VOIPGATE (H55)<br />

WATCHGUARD (C91)<br />

WAVETEL (B54/C53)<br />

XIVO (G33)<br />

ZEBRA TECHNOLOGIES (B34)<br />

ZYXEL FRANCE (G54)<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

8


<strong>Projet2</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 18:44 Page 1


JDT200-P10-14-PreviewIP Converg<strong>en</strong>ce- OK TP:JDT193 28/09/2009 19:13 Page 10<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Par Thomas Pagbe et Ariel Gomez<br />

BOUYGUES TELECOM ET ALCATEL LUCENT<br />

Offre commune et programme part<strong>en</strong>aires sur le fixe<br />

Jean-R<strong>en</strong>é Caz<strong>en</strong>euve, directeur de Bouygues<br />

Telecom Entreprises<br />

Luc Perraudin, directeur marketing chez Bouygues<br />

Telecom Entreprises<br />

Qu’on se le dise : Bouygues Telecom a de grandes ambitions dans le fixe auprès<br />

des <strong>en</strong>treprises. L’opérateur profite d’ailleurs de la caisse de résonance d’IP<br />

Converg<strong>en</strong>ce pour faire part de deux nouveautés d’importance. En premier lieu,<br />

l’opérateur annonce d’une part une offre commune conçu avec Alcatel-Luc<strong>en</strong>t,<br />

baptisée Fixe Synchro OmniPCX. Visant ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t les PME et les TPE, cette<br />

offre est proposée sous la forme d’un abonnem<strong>en</strong>t « tout compris » avec facturation<br />

d’un forfait m<strong>en</strong>suel par utilisateur. Mais, malgré les appar<strong>en</strong>ces, il ne s’agit ni d’une<br />

offre IP C<strong>en</strong>trex ni d’une offre de services managés, car elle comporte un serveur de<br />

communication IPBX OmniPCX Office qui est installé dans les locaux de l’<strong>en</strong>treprise.<br />

L’avantage pour les <strong>en</strong>treprises cli<strong>en</strong>tes, c’est l’abs<strong>en</strong>ce d’investissem<strong>en</strong>t initial –<br />

une approche pertin<strong>en</strong>te à un mom<strong>en</strong>t où les <strong>en</strong>treprises ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t la bride serrée sur<br />

le CAPEX -, et une totale transpar<strong>en</strong>ce sur la prédictibilité du budget de<br />

communications pour l’<strong>en</strong>treprise. Ainsi, l’offre forfaitaire inclut les communications<br />

vers les postes fixes <strong>en</strong> national et vers les mobiles de la flotte de l’<strong>en</strong>treprise, et<br />

l’intégration du mobile dans la communication de l’<strong>en</strong>treprise est grandem<strong>en</strong>t<br />

facilitée. Cette offre sera distribuée à la fois par le réseau existant de l’opérateur et<br />

par celui des installateurs-intégrateurs d’Alcatel-Luc<strong>en</strong>t. « <strong>Le</strong>s distributeurs auront<br />

une offre totalem<strong>en</strong>t packagée avec le fixe et le mobile, explique Luc Perraudin,<br />

directeur marketing chez Bouygues Telecom Entreprises. Chaque <strong>en</strong>treprise paiera un<br />

abonnem<strong>en</strong>t pour son fixe, plus un abonnem<strong>en</strong>t par utilisateur ». « Nous avons <strong>en</strong><br />

priorité travaillé avec notre réseau de distribution traditionnel, que nous avons formé<br />

au fixe, explique Jean-R<strong>en</strong>é Caz<strong>en</strong>euve, directeur de Bouygues Telecom Entreprises.<br />

Maint<strong>en</strong>ant, nous avons un peu industrialisé la chose, avec un recrutem<strong>en</strong>t d’acteurs<br />

qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t historiquem<strong>en</strong>t du fixe ». Certains d’<strong>en</strong>tre eux sont des anci<strong>en</strong>s<br />

distributeurs Neuf Telecom ; ils font partie des laissés pour compte de la fusion <strong>en</strong>tre<br />

SFR et Neuf, car SFR s’appuie sur son réseau historique <strong>en</strong>treprise – plutôt des<br />

spécialistes du mobile - pour développer son business. « Nous avons une approche<br />

différ<strong>en</strong>te de celles de concurr<strong>en</strong>ts, puisque nous n’allons faire d’intégration »,<br />

poursuit Jean-R<strong>en</strong>é Caz<strong>en</strong>euve. Bouygues Telecom compte ainsi recruter à terme<br />

« <strong>en</strong>tre 30 et 60 nouveaux part<strong>en</strong>aires, auxquels nous allons apporter une expertise<br />

sur le fixe ». Cerise sur le gâteau, l’opérateur annoncera aussi le lancem<strong>en</strong>t d’un<br />

programme part<strong>en</strong>aires. « Ce programme comportera dans un premier temps un<br />

niveau de certification, explique Luc Perraudin, nous avons besoin d’id<strong>en</strong>tifier les<br />

part<strong>en</strong>aires ». Mais est approche s’inscrit comme une brique d’une stratégie<br />

plus globale. « Nous, nous sommes dans la logique d’un réseau qui distribue le<br />

mobile, et qui est <strong>en</strong> train de monter <strong>en</strong> compét<strong>en</strong>ce sur le fixe, conclut Jean-<br />

R<strong>en</strong>é Caz<strong>en</strong>euve. Nous avons pour cela besoin de professionnels. Notre offre<br />

packagée répond à un besoin de simplification qui arrange le distributeur et le cli<strong>en</strong>t.<br />

Aujourd’hui, SFR est <strong>en</strong> ordre de marche pour chall<strong>en</strong>ger Orange sur l’<strong>en</strong>semble du<br />

business, nous sommes aussi <strong>en</strong> train de nous positionner pour pouvoir le faire ». ■<br />

LOGIC<br />

INSTRUMENT<br />

<strong>Des</strong> machines dures à cuire<br />

Connu pour ses terminaux « durcis »,<br />

capables de supporter un traitem<strong>en</strong>t et un<br />

climat extrême, Logic Instrum<strong>en</strong>t exposera aux<br />

yeux des visiteurs une partie d’un catalogue<br />

composé de PC, PDA, tablettes PC et PC<br />

portables durcis. <strong>Le</strong> fabricant devrait notamm<strong>en</strong>t<br />

prés<strong>en</strong>ter l’une de ses dernières machines : le<br />

TETRASmartS. Conçu avant tout pour résister<br />

aux rigueurs des climats les plus hostiles, le<br />

portable embarque un processeur Intel Core 2<br />

Duo et compr<strong>en</strong>d deux ports spécifiques dédiées<br />

à l’installation de cartes longues de traitem<strong>en</strong>t<br />

d’applications complexes. <strong>Le</strong> catalogue du<br />

constructeur compr<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t des PC<br />

embarqués (avec options GSM, GPS et WIFI)<br />

pour les véhicules ainsi que des écrans durcis,<br />

capables de supporter des variations de<br />

température comprises <strong>en</strong>tre -10 et +50°. ■<br />

DEVERYWARE<br />

Services de localisation pour le grand<br />

public et pour les pros<br />

Sur son stand, Deveryware va exposer une partie des solutions à l’origine de sa notoriété et démontrer<br />

son savoir-faire <strong>en</strong> développem<strong>en</strong>t de solutions de localisation. Deux nouveaux logiciels devrai<strong>en</strong>t<br />

notamm<strong>en</strong>t être prés<strong>en</strong>tés. « Sûreté », destiné au r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t de la sécurité des bi<strong>en</strong>s, des véhicules et<br />

des personnes, <strong>en</strong>voie notamm<strong>en</strong>t des messages d’alerte à l’utilisateur. MyLoc, une application de<br />

localisation « sociale », aide les usagers à localiser leurs amis <strong>en</strong> temps réel. Cette application, développée<br />

<strong>en</strong> direction du grand public est logiquem<strong>en</strong>t construite <strong>en</strong> collaboration avec les opérateurs. Deveryware<br />

devrait égalem<strong>en</strong>t dépoussiérer son modèle économique <strong>en</strong> proposant de nouvelles offres. Objectif : faire<br />

tomber de nouveaux cli<strong>en</strong>ts dans sa musette. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

10


<strong>Projet2</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 28/09/2009 12:51 Page 1


JDT200-P10-14-PreviewIP Converg<strong>en</strong>ce- OK TP:JDT193 28/09/2009 19:14 Page 12<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

FICOME<br />

Première prés<strong>en</strong>ce<br />

sur le salon<br />

Prés<strong>en</strong>te pour la première fois <strong>en</strong> qualité d’exposant<br />

sur cet événem<strong>en</strong>t, la Ficome, organisation<br />

professionnelle qui regroupe principalem<strong>en</strong>t les<br />

installateurs-intégrateurs de téléphonie pour les<br />

<strong>en</strong>treprises, explique les raisons de cette participation par<br />

la voix de Silvano Trotta, son présid<strong>en</strong>t. « Nous voulons<br />

faire connaître la Ficome aux SSII, et notamm<strong>en</strong>t la grande<br />

qualité de nos services, comme le service juridique ou<br />

celui portant sur les assurances. Il n’y a pas que les<br />

téléphonistes qui ont besoin d’appr<strong>en</strong>dre des SSII ; cela<br />

marche aussi dans l’autre s<strong>en</strong>s. Nous voulions aussi<br />

permettre d’être prés<strong>en</strong>ts à trois intégrateurs parisi<strong>en</strong>s qui<br />

n’ont jamais exposé. Nous finançons l’opération et nous<br />

les aidons à monter leur expos avec une volonté forte de<br />

montrer des usages ». Parmi les sociétés prés<strong>en</strong>tes sur le<br />

stand de la Ficome, Resophone est un installateurintégrateur<br />

qui emploie 32 personnes pour un chiffre<br />

d’affaires de 3,5 M€. « Depuis deux ans, nous avons<br />

développé la niche du trading et de la finance, explique<br />

Frédéric Décard, directeur associé. Nous prés<strong>en</strong>tons notre<br />

offre IT Trade, une offre de travail collaboratif qui<br />

s’adresse aux salles de marché et aux call c<strong>en</strong>ters ».<br />

Créée il y a une quinzaine d’années, la société, qui se<br />

construit autant par croissance organique qu’externe,<br />

expose pour la première fois sur un salon comme<br />

celui-ci. <strong>Le</strong>s deux autres sociétés sont Ariane<br />

réseau d’<strong>en</strong>treprise et Data Voice. Pour la<br />

Ficome, cette opération s’inscrit dans la droite<br />

ligne d’une stratégie consistant à être<br />

prés<strong>en</strong>t et visible sur le marché tout <strong>en</strong><br />

apportant des choses concrètes à ses<br />

adhér<strong>en</strong>ts. « P<strong>en</strong>dant le mois d’août,<br />

nous avons fait le PCA (plan de<br />

continuité d’activité pour nos<br />

adhér<strong>en</strong>ts), poursuit Silvano<br />

Trotta, dont beaucoup ne<br />

savai<strong>en</strong>t pas du tout comm<strong>en</strong>t s’y<br />

pr<strong>en</strong>dre ». IP Converg<strong>en</strong>ce sera<br />

Silvano Trotta, présid<strong>en</strong>t de la Ficome<br />

égalem<strong>en</strong>t l’opportunité pour le syndicat de continuer à<br />

promouvoir le label Qualifcom. Grâce au travail des<br />

deux chargés de mission qui oeuvr<strong>en</strong>t sur le sujet,<br />

Qualifcom doit passer prochainem<strong>en</strong>t au Cofrac<br />

(Comité français d’accréditation), pour ob<strong>en</strong>ir la<br />

norme NF. « A partir du premier janvier, conclut<br />

Silvano Trotta, tous les g<strong>en</strong>s qui font de la<br />

vidéo-surveillance devront être certifiés<br />

sous le label Qualifcom ». Mais avant<br />

cela, deux autres « matinales » (demi<br />

journées thématiques de découverte<br />

pratique d’une technologie ou d’un<br />

marché) auront eu lieu autour de<br />

l’hôtellerie et des produits de TV<br />

sur IP. ■<br />

TLM COM<br />

Suite automatique<br />

TLM Com, spécialiste du traitem<strong>en</strong>t<br />

automatisé des appels téléphoniques va<br />

prés<strong>en</strong>ter sa solution Wel’Suite, une solution qui<br />

agrège l’<strong>en</strong>semble de ses solutions (Wel’Com,<br />

Wel’Line, etc) au sein d’une seule et unique<br />

architecture. <strong>Le</strong> but : faciliter la tâche<br />

d’implém<strong>en</strong>tation au sein de l’architecture<br />

existante. Installée <strong>en</strong> France et <strong>en</strong> Belgique,<br />

l’<strong>en</strong>treprise est très prés<strong>en</strong>te dans le secteur<br />

privé comme dans le public, domaine pour lequel<br />

elle a développé des solutions adaptées<br />

notamm<strong>en</strong>t à l’univers hospitaliers. Pour les<br />

<strong>en</strong>treprises privées, l’offre est segm<strong>en</strong>tée <strong>en</strong><br />

fonction du nombre de salariés. Ainsi une solution<br />

convi<strong>en</strong>t davantage aux TPE/PME (Wel’Com<br />

Starter) et une autre aux grands comptes<br />

(Wel’Com Entreprise). Parmi ses cli<strong>en</strong>ts, TLC Com<br />

compte des géants tels que SEB, Crédit Agricole,<br />

Calor ou <strong>en</strong>core DisneyLand Paris. ■


JDT200-P10-14-PreviewIP Converg<strong>en</strong>ce- OK TP:JDT193 28/09/2009 19:14 Page 13<br />

PLANTRONICS<br />

Cap sur les communications unifiées<br />

<strong>Le</strong>s produits<br />

Plantronics<br />

n’échapp<strong>en</strong>t pas non plus à<br />

la déferlante de la<br />

communication unifiée (CU). <strong>Le</strong> fabricant,<br />

part<strong>en</strong>aire de Microsoft, Skype, RIM<br />

(BlackBerry) et, <strong>en</strong>tre autres, Cisco, va<br />

logiquem<strong>en</strong>t mettre <strong>en</strong> avant ses solutions de<br />

CU. Prés<strong>en</strong>tés au mois de mars dernier, les<br />

casques sans fil ainsi que de nouvelles<br />

versions des casques sans fil Savi Office et<br />

Savi Go, destinés, bi<strong>en</strong> sûr, aux professionnels<br />

utilisateurs de solutions de CU, devrai<strong>en</strong>t une<br />

nouvelle fois être mis <strong>en</strong> valeur. D’autres<br />

produits complèt<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t la gamme<br />

communications unifiées du fabricant. <strong>Le</strong><br />

.Audio 1100M, une téléphone filaire, est quant<br />

à lui adapté à Microsoft Office Communicator<br />

2007. Doté d’un clavier complet, le terminal<br />

permet notamm<strong>en</strong>t de basculer aisém<strong>en</strong>t vers<br />

le micro du PC. Son câble USB (plug and play)<br />

lui permet de se raccorder simplem<strong>en</strong>t sur le<br />

poste. . ■<br />

LINKCOM<br />

Passerelle SIP multi-usage<br />

Linkcom intègre le protocole SIP -de plus<br />

<strong>en</strong> plus prés<strong>en</strong>t dans les équipem<strong>en</strong>ts<br />

de télécommunication, notamm<strong>en</strong>t dans les<br />

téléphones professionnels- dans sa dernière<br />

passerelle GSM, la Link Gate SIP. Cet<br />

équipem<strong>en</strong>t, qui peut s’intégrer dans tous<br />

les différ<strong>en</strong>ts IPPBX, ne devrait pas <strong>en</strong>traîner<br />

de remplacem<strong>en</strong>t de l’équipem<strong>en</strong>t existant.<br />

En cas d’avarie ou de panne de service, la<br />

Link Gate SIP peut égalem<strong>en</strong>t faire office<br />

d’installation de secours et éviter une<br />

interruption générale de service <strong>en</strong> cas de<br />

coupure internet. La passerelle, dotée <strong>en</strong><br />

outre de fonctionnalités IPPBX permet, une<br />

fois configurée <strong>en</strong> serveur Proxy,<br />

d’<strong>en</strong>registrer un total de 10 lignes fixes.■


JDT200-P10-14-PreviewIP Converg<strong>en</strong>ce- OK TP:JDT193 28/09/2009 19:14 Page 14<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Par Thomas Pagbe<br />

NETMOTION WIRELESS<br />

Un VPN Mobile<br />

Mobility XE, la solution de VPN mobile développée par NetMotion<br />

Wireless pourrait offrir aux <strong>en</strong>treprises une formule de mobilité<br />

originale. <strong>Le</strong> logiciel donne aux salariés nomades, à leur domicile ou <strong>en</strong><br />

déplacem<strong>en</strong>t, la possibilité de se connecter au réseau filaire de leur<br />

<strong>en</strong>treprise avec un smartphone, sans pour autant mettre <strong>en</strong> danger la<br />

sécurité des données disponibles sur ce même réseau et <strong>en</strong> garantissant<br />

l’accès au réseau aux personnels autorisés. La solution Mobility XE,<br />

clairem<strong>en</strong>t adaptée aux thématiques de mobilité et de télétravail<br />

actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vogue au sein des <strong>en</strong>treprises, pourrait égalem<strong>en</strong>t<br />

répondre au plan de continuité d’activité préconisé par les pouvoirs<br />

publics <strong>en</strong> cas de propagation massive du virus de la grippe A. ■<br />

GN NETCOM<br />

<strong>Le</strong> « meilleur » des<br />

casques<br />

GN Netcom vise le sommet. Son casque, le<br />

Biz 2400, dévoilé plus tôt dans l’année sera<br />

prés<strong>en</strong>té sur son stand. Ces « oreillettes filaires »,<br />

issues d’une nouvelle gamme d’équipem<strong>en</strong>ts<br />

audio dédiés aux professionnels, compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

toute une série d’améliorations. <strong>Le</strong> casque est<br />

composé d’acier chirurgical et le cordon qui le<br />

relie au téléphone est quant à lui r<strong>en</strong>forcé <strong>en</strong><br />

kevlar, un matériau prés<strong>en</strong>t dans les gilets pareballes.<br />

L’ergonomie du casque a égalem<strong>en</strong>t été<br />

optimisée. Il peut être librem<strong>en</strong>t placé sur les<br />

oreilles, la nuque ou sur la tête. Différ<strong>en</strong>tes<br />

versions et modèles sont disponibles. <strong>Le</strong>s<br />

utilisateurs peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> outre opter pour une<br />

version haut-parleur simple ou double. La<br />

version large bande délivre, selon le<br />

fabricant, une qualité sonore plus<br />

élevée pour une utilisation sur des<br />

téléphones IP et sur des<br />

solutions de<br />

communications unifiées.<br />

La haute qualité sonore<br />

est égalem<strong>en</strong>t assurée par<br />

la prés<strong>en</strong>ce d’un micro<br />

antibruit. <strong>Le</strong> Biz 2400<br />

peut librem<strong>en</strong>t être<br />

connecté <strong>en</strong><br />

Bluetooth ou <strong>en</strong><br />

USB. ■<br />

SIEMENS-ENTERASYS-CYCOS<br />

L’union qui fait la force<br />

C<br />

’est sur un stand « plus grand que celui d’Alcatel-Luc<strong>en</strong>t », dixit Olivier Couston, directeur général de<br />

Siem<strong>en</strong>s Enterprise Communications France, que les trois <strong>en</strong>treprises appart<strong>en</strong>ant au même actionnaire<br />

– et qui sont <strong>en</strong> cours de rapprochem<strong>en</strong>t fonctionnel (voir aussi <strong>page</strong> 37) - vont prés<strong>en</strong>ter leurs nouveautés.<br />

Pour Siem<strong>en</strong>s Entreprises, elles port<strong>en</strong>t à la fois sur des améliorations des capacités des plate-formes<br />

existantes (<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t de l’offre collaborative, de la prés<strong>en</strong>ce, nouvelles possibilités d’interfaçage avec<br />

des produits Tandberg, Polycom ou Microsoft…), et sur de vraies nouveautés. Parmi ces dernières, la<br />

prés<strong>en</strong>tation de la V8 de la plate-forme Hi Path 3000, avec une suite Op<strong>en</strong>Scape Office qui ouvre de nouvelles<br />

possibilités fonctionnelles, comme, par exemple, le décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t d’appels depuis l’ag<strong>en</strong>da : lorsqu’on<br />

programme par exemple d’appeler une personne à une heure déterminée, le système lance automatiquem<strong>en</strong>t<br />

l’appel à l’heure prévue. Pour Enterasys Networks, qu’on prés<strong>en</strong>te donc désormais comme la division<br />

"Infrastructure Réseaux et Sécurité" de Siem<strong>en</strong>s Enterprise Communications Group, la nouveauté sera « un<br />

réseau Enterasys POE associé à un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t Hipath Wifi pour supporter l’offre IP Siem<strong>en</strong>s Op<strong>en</strong>Scape<br />

(ou Op<strong>en</strong> Office). <strong>Le</strong> tout associé a une solution de sécurité NAC afin de garantir la localisation et la traçabilité<br />

des téléphones mais aussi la gestion des invités et la conformité des postes utilisateurs sur ce réseau<br />

converg<strong>en</strong>t ». Cycos, pour sa part, prés<strong>en</strong>tera ses gammes de solutions de Messagerie Unifiée (UM) et de<br />

Communications Unifiées (UC), et, notamm<strong>en</strong>t, sa gamme de produits<br />

MRS (Multimedia Routing<br />

Software). ■<br />

Olivier Couston et<br />

Patrick Berdugo,<br />

directeurs généraux<br />

respectifs France des<br />

Siem<strong>en</strong>s Enterprise<br />

Communication et<br />

d’Enterasys<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

14


Mitel_Choice_Ad_FR_July09:Layout 1 03/07/2009 15:34 Page 1<br />

Chaque jour nous faisons des choix. Mais <strong>en</strong> matière d'outils de communication il s'agit de choisir<br />

plus qu'un simple équipem<strong>en</strong>t. Il faut égalem<strong>en</strong>t choisir la bonne application. Celle qui s'adapte à<br />

l'infrastructure et à l'organisation de l'<strong>en</strong>treprise. Et à son métier.<br />

Avec Mitel vous choisissez.<br />

www.mitel.com


JDT200-P16-18-PreviewIP Conv OK AG:JDT193 28/09/2009 16:57 Page 16<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Par Thomas Pagbe<br />

OPEN IP <strong>Le</strong> logiciel Op<strong>en</strong>PBX passe la 3 ème<br />

DEVOLO<br />

CPL : Devolo introduit<br />

l’administration à<br />

distance<br />

Devolo, spécialiste du CPL (courant porteur <strong>en</strong><br />

ligne) - une technologie qui permet de créer<br />

un réseau via une installation électrique exist<strong>en</strong>te<br />

- devrait profiter du salon pour dévoiler son tout<br />

dernier adaptateur CPL dédié aux professionnels,<br />

le 200AVPRO HOST. Doté d’un commutateur<br />

interne, l’équipem<strong>en</strong>t qui peut être installé sur un<br />

réseau 220 V ou sur réseau coaxial, embarque une<br />

nouvelle version du firmware. Cette mise à jour<br />

logicielle permet ainsi à ce Host de se transformer<br />

<strong>en</strong> « console » de gestion à distance d’autres<br />

équipem<strong>en</strong>ts issus du catalogue du fabricant. <strong>Le</strong>s<br />

boitiers ainsi administrés peuv<strong>en</strong>t être activés,<br />

mis à jour ou redémarrés. Devolo prés<strong>en</strong>tera<br />

égalem<strong>en</strong>t une autre solution, le 200AVPRO WP,<br />

un autre adaptateur CPL destiné aux<br />

professionnels, complètem<strong>en</strong>t administrable à<br />

distance. ■<br />

Op<strong>en</strong>IP, spécialiste de solutions IP pour <strong>en</strong>treprise dévoile à l’occasion du<br />

salon IP Converg<strong>en</strong>ce la dernière mise à jour de son logiciel iPBX<br />

Op<strong>en</strong>PBX. Développée pour les <strong>en</strong>treprises de 5 à 100 utilisateurs, la version<br />

3.0 de ce logiciel offre une série de fonctions : gestion des messages vocaux,<br />

gestion des serveurs vocaux interactifs, statistiques sur appels <strong>en</strong>trants,<br />

sortants et manqués ou <strong>en</strong>core gestion des groupes d’utilisateurs font partie de<br />

la palette de fonctions gérées par iPBX Op<strong>en</strong>PBX. La solution embarque<br />

égalem<strong>en</strong>t un logiciel nommé ‘Call Assistant’, une interface utilisateur qui<br />

permet de gérer de manière individuelle les différ<strong>en</strong>tes applications de<br />

communication unifiée. Deux autres fonctions, ‘click2call’ et la remontée de<br />

fiches accompagn<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t le nouveau logiciel d’Op<strong>en</strong>IP. Pour être<br />

implém<strong>en</strong>tée avec succès, iPBX Op<strong>en</strong>PBX 3.0 devra être installée sur un serveur<br />

compatible avec Debian, une distribution Linux. Cette nouvelle mouture pourra<br />

être téléchargée gratuitem<strong>en</strong>t par les visiteurs. ■<br />

KEYYO<br />

La solution de télétravail<br />

antigrippe A<br />

<strong>Le</strong> nouveau service de télétravail proposé par Keyyo, spécialiste de<br />

la VoIP <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise, constitue une réponse aux plans de<br />

continuité d’activité demandés par le gouvernem<strong>en</strong>t aux <strong>en</strong>treprises et<br />

administrations. La solution de continuité d’activité permet à un<br />

utilisateur de garder le contrôle de sa ligne depuis son domicile <strong>en</strong> cas<br />

de maladie. Grâce à leur accès internet, les utilisateurs, qui conserv<strong>en</strong>t<br />

leur numéro de ligne habituel, peuv<strong>en</strong>t non seulem<strong>en</strong>t continuer à<br />

émettre ou recevoir des appels depuis leur ligne « dédoublée » par la<br />

solution de Keyyo, mais égalem<strong>en</strong>t continuer à utiliser les services de<br />

leurs postes professionnels comme le mode confér<strong>en</strong>ce ou le transfert<br />

d’appels. <strong>Le</strong> service, commercialisé 5 euros par mois par ligne, permet<br />

égalem<strong>en</strong>t d’obt<strong>en</strong>ir une ristourne de 20 % sur un poste id<strong>en</strong>tique à<br />

celui du lieu de travail. La mise <strong>en</strong> service est quant à elle immédiate. ■<br />

TANDBERG<br />

La haute-définition conc<strong>en</strong>trée<br />

Tandberg, spécialiste des solutions de<br />

téléprés<strong>en</strong>ce dévoile une nouvelle caméra<br />

USB de haute définition. Doté d’une résolution<br />

élevée, la caméra USB PrecisionHD a été<br />

développée dans le but de fournir aux utilisateurs<br />

la qualité d’image nécessaires à des<br />

communications professionnelles. Facilem<strong>en</strong>t<br />

connectable, elle ne nécessite pas de logiciels<br />

spéciaux. Résolum<strong>en</strong>t destinée à un usage<br />

<strong>en</strong>treprise, la caméra USB PrecisionHD est<br />

compatible avec Office Communicator R2, la<br />

solution de communication unifiée de Microsoft.<br />

Commercialisée au prix de 399 euros par unité, le<br />

dispositif est v<strong>en</strong>du par lot de 10. Tandberg<br />

devrait par ailleurs prés<strong>en</strong>ter des solutions de<br />

téléprés<strong>en</strong>ce. Téléprés<strong>en</strong>ce T1, pour les salles de<br />

réunions, Movi, un logiciel de visioconfér<strong>en</strong>ce<br />

pour PC ou <strong>en</strong>core Quick Set C20, une solution de<br />

visioconfér<strong>en</strong>ce destinée aux PME. ■<br />

SNOM<br />

Un téléphone SIP ouvert<br />

aux applications tierces<br />

Snom pr<strong>en</strong>d de l’avance dans les téléphones<br />

SIP. <strong>Le</strong> fabricant va prés<strong>en</strong>ter son nouveau<br />

terminal, le snom 870. Doté d’un écran tactile<br />

couleur haute définition, le téléphone dispose de<br />

fonctions destinées à <strong>en</strong> faciliter l’usage.<br />

L’utilisateur pourra par exemple organiser des<br />

confér<strong>en</strong>ces téléphoniques allant jusqu'à 5<br />

personnes. <strong>Le</strong> snom, compatible stéréo, permet<br />

d’obt<strong>en</strong>ir une qualité sonore optimale.<br />

Néanmoins, le point fort du terminal semble être<br />

son « ouverture ». <strong>Le</strong> téléphone peut accueillir<br />

des applications tierces allant de flux vidéo au<br />

flux d’une caméra IP. Une nouvelle mouture du<br />

firmware des terminaux snom leur permet d’ores<br />

et déjà d’intégrer les solutions de<br />

communications unifiées développées par<br />

Microsoft. La sécurité n’a pas été oubliée. <strong>Le</strong>s<br />

communications peuv<strong>en</strong>t quant à elles être<br />

sécurisées via VPN (réseau privé virtuel), TLS et<br />

SRTP, deux protocoles de sécurisation de<br />

transport de données. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

16


JDT200-P16-18-PreviewIP Conv OK AG:JDT193 28/09/2009 16:57 Page 17<br />

CISCO<br />

Une prés<strong>en</strong>tation<br />

<strong>en</strong> trois actes<br />

Cette année, la t<strong>en</strong>ue<br />

du stand de Cisco<br />

sera <strong>en</strong> elle-même<br />

innovante. <strong>Le</strong> géant des réseaux proposera, <strong>en</strong> plus d’une traditionnelle animation<br />

« physique » de son stand, la possibilité de suivre ses différ<strong>en</strong>tes prés<strong>en</strong>tations via WebEx,<br />

son outil de visio-confér<strong>en</strong>ce. Trois thématiques seront abordées tout au long de ces trois<br />

jours. Dans son « pôle collaboration et ToIP », Cisco prés<strong>en</strong>tera l’un de ses nouveaux<br />

services, Cisco Telepres<strong>en</strong>ce. La thématique de la vidéo, prés<strong>en</strong>tée comme l’application la<br />

plus consommatrice de trafic de réseau dans les mois à v<strong>en</strong>ir, sera égalem<strong>en</strong>t abordée sur<br />

un stand dédié. Un troisième stand, consacré cette fois-ci à la mobilité, sera l’occasion pour<br />

Cisco d’aborder des questions aussi diverses que l’infrastructure WIFI <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise ou<br />

<strong>en</strong>core l’implém<strong>en</strong>tation des applications collaboratives sur smartphone. ■<br />

ACROPOLIS TELECOM<br />

CRM et sauvegarde de données au m<strong>en</strong>u<br />

Acropolis Telecom attaque sur tous les terrains à la fois avec une solution : InterNext.<br />

Cette application CRM (gestion de relation cli<strong>en</strong>t) <strong>en</strong> ligne et à distance (<strong>en</strong> mode<br />

software as a service ou cloud computing), destinée aux PME, permet non seulem<strong>en</strong>t aux<br />

cli<strong>en</strong>ts d’établir un pont <strong>en</strong>tre une solution CRM et un système de téléphone, mais égalem<strong>en</strong>t<br />

de disposer d’une solution collaborative « simple et efficace », selon l’opérateur. <strong>Le</strong>s fonctions «<br />

Click & Go » et « Click & Conf » permett<strong>en</strong>t de lancer des appels, des fax ou <strong>en</strong>core des<br />

confér<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> un seul click. La deuxième solution proposée par Acropolis Telecom concerne la<br />

conservation de données. <strong>Le</strong> service de sauvegarde <strong>en</strong> ligne EuroBackup permet d’<strong>en</strong>voyer<br />

automatiquem<strong>en</strong>t les données d’importance vers un serveur SAN redondé. ■<br />

SAMSUNG<br />

Trois mobiles mis à l’honneur<br />

Sur le stand de Samsung, trois mobiles devrai<strong>en</strong>t<br />

être mis <strong>en</strong> avant. <strong>Le</strong> Blue Earth, prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong><br />

début d’année lors du Mobile World Congress de<br />

Barcelone devrait être exposé, cette fois-ci, avant<br />

une mise <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te <strong>en</strong> fin d’année. Fidèle à sa<br />

stratégie multi-OS, le sud-coré<strong>en</strong> devrait égalem<strong>en</strong>t<br />

prés<strong>en</strong>ter le Player HD, un tactile doté d’un écran<br />

de 3,7 pouces, d’un appareil photo de 8 millions de<br />

pixels, mais surtout, animé par Symbian, le<br />

système d’exploitation mobile de Nokia. L’Omnia<br />

Pro B7330, est équipé quant à lui d’un clavier<br />

complet et motorisé par Windows Mobile 6.5, la<br />

toute dernière version de l’OS mobile développé<br />

par Microsoft. Samsung devrait égalem<strong>en</strong>t<br />

profiter de l’occasion pour vanter les mérites de<br />

deux terminaux déjà disponibles : le Samsung<br />

Galaxy, sous Google Android et le Samsung Jet,<br />

animé son propre système d’exploitation. ■<br />

17 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P16-18-PreviewIP Conv OK AG:JDT193 28/09/2009 16:57 Page 18<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

PANASONIC rafraichit<br />

sa gamme de boitiers DECT<br />

et de téléphone IP<br />

La division professionnelle du fabricant, Panasonic PBX, propose à ses cli<strong>en</strong>ts pot<strong>en</strong>tiels de nouveaux<br />

relais DECT IP. <strong>Le</strong> tout dernier téléphone DECT du fabricant, le DECT IP KX-NCP0158, sans fil, est<br />

calibré pour les <strong>en</strong>treprises prés<strong>en</strong>tes sur plusieurs sites ou plusieurs bâtim<strong>en</strong>ts. Ce terminal, aisém<strong>en</strong>t<br />

connectable sur le réseau téléphonique existant, ne nécessite pas de câblage particulier, souv<strong>en</strong>t source<br />

de frais supplém<strong>en</strong>taires. Ces nouvelles bornes sont égalem<strong>en</strong>t compatibles avec les équipem<strong>en</strong>ts<br />

KX-TDE et KX-NCP de Panasonic. <strong>Le</strong> fabricant lancera égalem<strong>en</strong>t un poste IP, positionné haut de gamme.<br />

Equipé d’un écran tactile couleur, le NT400 permet égalem<strong>en</strong>t de se connecter à une caméra de<br />

surveillance IP. Un port USB permet notamm<strong>en</strong>t d’y connecter un clavier. Cerise sur le gâteau, ce poste<br />

embarque égalem<strong>en</strong>t un lecteur de carte MicroSD. ■<br />

Mitel<br />

parie sur le X<br />

KERLINK<br />

<strong>Le</strong> M2M <strong>en</strong> route pour<br />

les transports publics<br />

<strong>Le</strong> M2M ou machine to machine est considérée comme une<br />

technologie d’av<strong>en</strong>ir par de nombreux acteurs. Toutefois, le<br />

décollage tant att<strong>en</strong>du tarde à se produire, ce qui n’empêche pas<br />

les solutions de se multiplier, à l’image de celle proposée par<br />

Kerlink. Développé pour les transports publics, le Wirma ROAD est<br />

un calculateur embarqué capable de fournir divers services aux<br />

conducteurs comme aux usagers. Geolocalisation, communications<br />

via GPRS et WIFI pour le conducteur et annonces sonores et<br />

visuelles, ainsi qu’un accès WIFI pour les usagers. A terme, Kerlink<br />

compte faire <strong>en</strong> sorte d’adapter l’information fournie aux voyageurs.<br />

<strong>Le</strong>s usagers à mobilité réduite pourrai<strong>en</strong>t ainsi se voir délivrer des<br />

indications ajustées à leur profil. ■<br />

DRAYTEK<br />

La VoIP, un incontournable<br />

pour les <strong>en</strong>treprises<br />

<strong>Le</strong> groupe Mitel Networks continue à creuser<br />

son sillon sur le marché français. <strong>Le</strong> groupe,<br />

à l’origine du réseau de téléphonie par IP de<br />

l’<strong>en</strong>seigne Auchan devrait prés<strong>en</strong>ter un nouveau<br />

poste IP, le 5360 IP Phone. <strong>Le</strong> terminal offre aux<br />

utilisateurs une série de possibilités. Equipé<br />

d’un écran tactile 7 pouces <strong>en</strong> couleur, le poste<br />

compr<strong>en</strong>d notamm<strong>en</strong>t un m<strong>en</strong>u qui permet un<br />

accès plus rapide aux cont<strong>en</strong>us et applications<br />

disponibles. A l’instar d’autres fabricants, Mitel a<br />

égalem<strong>en</strong>t intégré une barre d’outils HTML pour<br />

faciliter le développem<strong>en</strong>t et l’intégration<br />

d’applications métiers. <strong>Le</strong> 5360 est compatible<br />

avec l’<strong>en</strong>semble des équipem<strong>en</strong>ts fabriqués par<br />

le canadi<strong>en</strong> comme les micro-casques ou les<br />

DECT. Mitel devrait égalem<strong>en</strong>t fournir plus<br />

d’élém<strong>en</strong>ts sur sa stratégie logicielle (sobrem<strong>en</strong>t<br />

baptisée Serie X) <strong>en</strong> matière de solutions de<br />

collaboration et de communications unifiées. ■<br />

Jeune acteur de l’univers des télécoms,<br />

Draytek, dispose néanmoins d’un catalogue<br />

de solutions calibrées pour les <strong>en</strong>treprises. <strong>Le</strong><br />

fabricant mise clairem<strong>en</strong>t sur la VoIP, « maillon<br />

clé de la communications pour les <strong>en</strong>treprises<br />

françaises ». Pour pousser les <strong>en</strong>treprises à<br />

intégrer le basculem<strong>en</strong>t vers la VoIP dans leur<br />

ag<strong>en</strong>da, Draytek propose une suite de solutions<br />

matérielles de voix sur IP. <strong>Le</strong> VigorPhone 350<br />

permet, par exemple, d’<strong>en</strong>registrer jusqu’à 10<br />

comptes SIP. L’alim<strong>en</strong>tation du terminal peut être<br />

effectuée au choix sur le secteur ou via PoE<br />

(power over Ethernet). VigorATA24, la passerelle<br />

VoIP proposée par Draytek compr<strong>en</strong>d une fonction<br />

refus de déni de service, ainsi qu’une garantie<br />

Qos, qui assure la stabilité de la bande passante,<br />

et partant, des communications VoIP. Draytek<br />

exposera égalem<strong>en</strong>t le Vigor2820 IPPBX, un<br />

produit dévoilé plus tôt dans l’année. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

18


nouveau<br />

VOYEZ PLUS GRAND, PLUS LOIN<br />

190 MILLIONS DE CONTACTS<br />

OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE<br />

S42<br />

(12-18)<br />

S43<br />

(19-25)<br />

S44<br />

(26-01)<br />

S45<br />

(02-08)<br />

S46<br />

(09-15)<br />

S47<br />

(16-22)<br />

S48<br />

(23-29)<br />

S49<br />

(30-06)<br />

S50<br />

(07-13)<br />

S51<br />

(14-20)<br />

S52<br />

(21-27)<br />

S53<br />

(28-03)<br />

T.V. (S45 à S46)<br />

- Spots de 20’’ sur les chaînes hertzi<strong>en</strong>nes et câblées.<br />

- 140 millions de contacts sur les 15 ans et +.<br />

Life’s Good = La vie est belle. TM & © 2009 Tw<strong>en</strong>tieth C<strong>en</strong>tury Fox Film Corporation. All rights reserved .<br />

- Site dédié.<br />

- Bannières sur des sites affi nitaires<br />

et portails.<br />

- Li<strong>en</strong>s sponsorisés.<br />

- Opération bloggeurs.<br />

- 30 c<strong>en</strong>tres commerciaux.<br />

WEB (S44 à S46)<br />

KIOSK (S43 à S46)<br />

- 14 plus grandes villes de France.<br />

- Guide d’utilisation vidéo on-line.<br />

- 45 millions de contacts sur<br />

les 15 ans et +.<br />

MAGASIN (S42 à S53)<br />

- 250 journées de démonstration produit.<br />

- Kit PLV : leafl et, porte leafl et, totem,<br />

vitrophanie, PLV de sol, cube,<br />

factice géant/animé…<br />

CINEMA (S49 à S53)<br />

- Réalisation d’un spot <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec le fi lm Avatar.<br />

- Diffusion du spot 30’’ dans plus de 1 600 salles.<br />

- 5 millions de contacts sur les 15 ans et +.<br />

OPERATIONS CONSOMMATEURS (S46 à S53)<br />

- Du 1er novembre au 31 décembre.<br />

- Offre prix : 70 € remboursés pour tout achat du<br />

nouveau Chocolate BL40, 20 € sur Chocolate<br />

BL20, 30 € sur Etna Androïd.<br />

- Jeu concours autour de notre part<strong>en</strong>ariat avec le<br />

fi lm Avatar, prochain fi lm de James Cameron.<br />

- Dans la France <strong>en</strong>tière.<br />

11028_240x310_BoosChoco_JTelecom.indd 1 25/09/09 15:24:24


JDT200-P20-PreviewIP Converg<strong>en</strong>ce OK TP:JDT193 29/09/2009 12:14 Page 20<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

Preview ip converg<strong>en</strong>ce<br />

Par Thomas Pagbe et Ariel Gomez<br />

EXPRIMM’IT<br />

<strong>Le</strong> réseau écolo de<br />

nouvelle génération<br />

S<br />

’il y a bi<strong>en</strong> une <strong>en</strong>treprise française susceptible d’associer dans une même<br />

approche les préoccupations de « gre<strong>en</strong> IT » du secteur des télécoms et<br />

celles des bâtim<strong>en</strong>ts de nouvelle génération aux normes HQE (haute qualité<br />

<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale), il s’agit bi<strong>en</strong> du groupe Bouygues. Cette synthèse s’opère à<br />

travers la nouvelle offre de « réseau de communication de nouvelle génération »<br />

prés<strong>en</strong>tée par Exprim’IT, société filiale d’ETDE, elle-même filiale de Bouygues<br />

Construction. Baptisée Eco Flex IT, cette nouvelle offre, qui se veut<br />

« économique, écologique et flexible », est basée sur une architecture de<br />

Eric Hohbauer, directeur général d’Exprimm’IT câblage totalem<strong>en</strong>t nouvelle, qui pr<strong>en</strong>d à contre-pied l’approche traditionnelle<br />

consistant à compléter une distribution verticale et horizontale avec des locaux<br />

techniques de sous-répartition pour chacun des lots ou étages du bâtim<strong>en</strong>t. L’approche Eco Flex IT s’appuie au contraire sur<br />

la mise <strong>en</strong> place d’un anneau optique par lot indivisible ou par étage (de même que pour les espaces communs), et d’un ou<br />

deux répartiteurs généraux et locaux d’opérateurs suivant les niveaux de redondance souhaités. A chaque anneau optique<br />

sont rattachés les Points de Consolidation Actifs (PCA) permettant d’assurer la distribution locale des différ<strong>en</strong>ts terminaux<br />

(PC, téléphonie, contrôle d’accès, contrôleur GTB, WiFi, Vidéosurveillance,...). Cette approche permettrait à la fois<br />

d’économiser totalem<strong>en</strong>t les surfaces des locaux techniques d’étage, et de réduire de 90 % la quantité de cuivre déployée<br />

avec la méthode traditionnelle. Novatrice techniquem<strong>en</strong>t, la solution l’est égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> matière de gestion, puisqu’elle<br />

s’inscrit dans le cadre d’une approche plus globale de « facilities managem<strong>en</strong>t ». En clair, l’<strong>en</strong>treprise ou la collectivité cli<strong>en</strong>te<br />

souscrit à une location longue durée d’un immeuble facturée au m2 « tout compris ». Dans le tout se trouvant aussi,<br />

évidem<strong>en</strong>t, les flux informatiques et télécoms <strong>en</strong> plus du gaz et l’électricité. « Dans le bâtim<strong>en</strong>t, explique Eric Hohbauer,<br />

directeur général d’Exprimm’IT, on pr<strong>en</strong>ait <strong>en</strong> compte le traitem<strong>en</strong>t des flux, mais pas celui de l’informatique et des télécoms.<br />

La gestion et le coût d’exploitation n’étai<strong>en</strong>t pas traités. Dans les nouveaux bâtim<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> revanche, le coût d’exploitation est<br />

pris <strong>en</strong> compte ». Une approche d’autant plus impliquante pour le promoteur que, dans le cadre, par exemple, d’un<br />

établissem<strong>en</strong>t hospitalier de 400 lits, le coût de la construction s’élevait à 90 M€, mais celui de l’exploitation sur une période<br />

de 25 ans à 110 M€. « Avec la crise, poursuit Eric Hohbauer, il faut apporter du retour sur investissem<strong>en</strong>t » ; une att<strong>en</strong>te aussi<br />

forte <strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ance du privé (80 % du C.A. de l’<strong>en</strong>treprise) que du public. Avec un chiffre d’affaires de quelque 40 M€ pour<br />

un effectif de 304 personnes <strong>en</strong> France, Exprimm’IT compte quatre ag<strong>en</strong>ces régionales à Lyon, Toulouse, Ami<strong>en</strong>s et<br />

Montpellier et ne fait pas mystère du regard att<strong>en</strong>tif qu’elle pose sur les opportunités de croissance externe. ■<br />

MOBILE<br />

Microsoft contre-attaque<br />

Qu’on se le dise, l’année 2010 pourrait<br />

bi<strong>en</strong> être celle de Microsoft. Au début du<br />

mois d’octobre, le géant mondial des logiciels<br />

va dévoiler son nouvel OS, Windows Mobile<br />

6.5, accompagné d’une myriade de combinés.<br />

L’éditeur va égalem<strong>en</strong>t proposer une nouvelle<br />

version de Microsoft Exchange Server. Bi<strong>en</strong><br />

décidé à reléguer aux oubliettes les<br />

précéd<strong>en</strong>tes versions de son OS, désormais<br />

bi<strong>en</strong> dérisoires face à d’autres plates-formes<br />

mobiles bi<strong>en</strong> plus fonctionnelles (iPhoneOS,<br />

RIMOS, Symbian, Android), Windows 6.5<br />

débarque avec une<br />

série d’innovations.<br />

Désormais bi<strong>en</strong><br />

mieux adapté aux<br />

écrans tactiles, l’OS<br />

devrait être « plus<br />

claire, plus épurée,<br />

plus lisible et plus<br />

ergonomique », selon<br />

Microsoft.<br />

L’appar<strong>en</strong>ce de<br />

l’interface, remaniée<br />

<strong>en</strong> profondeur,<br />

devrait être<br />

totalem<strong>en</strong>t<br />

personnalisable.<br />

L’utilisateur pourra<br />

égalem<strong>en</strong>t avoir le<br />

choix <strong>en</strong>tre une<br />

interface « pro » et « perso ». Windows 6.5<br />

devrait égalem<strong>en</strong>t faire la part belle à<br />

Windows Market Place, le kiosque<br />

d’applications de Microsoft, l’un des fers de<br />

lance de sa stratégie mobile. L’OS de Microsoft<br />

intégrera égalem<strong>en</strong>t Hotmail, l’une des<br />

applications les plus populaires de la firme. <strong>Le</strong>s<br />

e-mails seront ainsi disponibles <strong>en</strong> mode<br />

« push ». <strong>Le</strong>s terminaux pr<strong>en</strong>dront une grande<br />

place dans la stratégie de l’éditeur. <strong>Des</strong><br />

« Windows Phone »- des mobiles accueillant le<br />

nouvel OS- devrai<strong>en</strong>t être proposés <strong>en</strong> même<br />

temps. HTC, Samsung, Sony Ericsson, Acer et<br />

Toshiba devrai<strong>en</strong>t commercialiser les uns après<br />

les autres leurs mobiles. Microsoft Exchange<br />

Server 2010 constitue quant à lui la deuxième<br />

brique de la stratégie mobile de Microsoft. <strong>Le</strong><br />

cli<strong>en</strong>t de messagerie sera directem<strong>en</strong>t intégré,<br />

sans surcoût,précise à Microsoft, dans le<br />

nouvel OS mobile. L’éditeur compte sur son<br />

parc d’utilisateurs pour favoriser l’adoption à sa<br />

solution. Microsoft devrait <strong>en</strong> outre proposer<br />

des « bundle » <strong>en</strong> direction des <strong>en</strong>treprises. Ces<br />

services devrai<strong>en</strong>t allier une offre data, une<br />

installation et un support forfaitaire. <strong>Des</strong><br />

terminaux « adaptés » devrai<strong>en</strong>t accueillir ces<br />

nouvelles offres. Avec sa stratégie axée sur le<br />

grand public et les professionnels, Microsoft<br />

ti<strong>en</strong>t à montrer qu’il a les moy<strong>en</strong>s de repr<strong>en</strong>dre<br />

la main. Et de la garder. ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

20


Quand<br />

SFR service cli<strong>en</strong>t<br />

choisit S<strong>en</strong>nheiser<br />

Sur le marché des c<strong>en</strong>tres d’appels, S<strong>en</strong>nheiser Communications peut apparaître<br />

comme un “nouveau v<strong>en</strong>u”… qui n’est pas pour autant le “premier v<strong>en</strong>u”.<br />

S<strong>en</strong>nheiser Communications se positionne <strong>en</strong> effet depuis<br />

60 ans comme le spécialiste mondial incontesté des micros,<br />

des casques hifi et des aides auditives !<br />

Pas étonnant que SFR service cli<strong>en</strong>t et AXA ont été séduits par les atouts de<br />

S<strong>en</strong>nheiser Communications :<br />

• Qualité sonore exceptionnelle, tant à l’écoute qu’à l’émission.<br />

• Légèreté, confort, ergonomie sans équival<strong>en</strong>t.<br />

• Technologie exclusive Sound Clarity System pour atténuer les bruits ambiants.<br />

• Dispositif ActiveGard qui protège l’utilisateur des risques de choc<br />

acoustique.<br />

De plus, avec S<strong>en</strong>nheiser Communications vous êtes sûr de répondre aux<br />

plus réc<strong>en</strong>tes contraintes législatives (directive europé<strong>en</strong>ne 2003/10/CE<br />

et décret du 16 juillet 2006/892 applicable <strong>en</strong> France). L’interface UI 760 garantit à<br />

vos téléacteurs un niveau sonore moy<strong>en</strong> inférieur à 85 dB sur 8 heures.<br />

<strong>Le</strong>s grands c<strong>en</strong>tres d’appels ne s’y sont pas trompés 1 .<br />

Pour visionner l’installation de SFR service cli<strong>en</strong>t,<br />

allez sur : www.s<strong>en</strong>nheiser.fr/espace-decouvertes<br />

60 ans d’expéri<strong>en</strong>ce permett<strong>en</strong>t toujours de creuser l’écart.<br />

Informez-vous d’urg<strong>en</strong>ce :<br />

• <strong>en</strong> appelant Frédéric H<strong>en</strong>ry au 01 49 87 05 32<br />

ou Juli<strong>en</strong> Péreron au 06 85 81 43 53<br />

S<strong>en</strong>nheiser Communications vous propose une gamme complète de<br />

micro-casques <strong>en</strong> solution filaire et sans fil.<br />

1 Ainsi par exemple, SFR service cli<strong>en</strong>t, Direct Assurance, AXA, Transcom Worldwide…<br />

Micro-casque CC 550<br />

S<strong>en</strong>nheiser France<br />

128 bis, av. Jean Jaurès 94851 Ivry Sur Seine<br />

Tel. : 01.49.87.03.00 – Fax : 01.49.87.03.24<br />

www.s<strong>en</strong>nheiser.fr


JDT200-EVE-Maroc-P22-23- OK TP:JDT193 28/09/2009 19:09 Page 22<br />

Évènem<strong>en</strong>t<br />

SPECIAL MAROC<br />

Flor<strong>en</strong>ce Puybareau<br />

<strong>Le</strong> Maroc<br />

mise sur les télécoms<br />

pour accélérer sa croissance<br />

<strong>Le</strong> royaume chérifi<strong>en</strong> investit massivem<strong>en</strong>t dans les infrastructures<br />

mobiles et Internet. Cette stratégie attire les <strong>en</strong>treprises étrangères,<br />

mais ne permet pas <strong>en</strong>core de réduire la fracture numérique.<br />

Avec 23,5 millions d’abonnés au<br />

téléphone mobile et près d’un<br />

million d’abonnés à l’Internet (sur<br />

une population totale d’<strong>en</strong>viron<br />

35 millions d’habitants), le Maroc se prés<strong>en</strong>te<br />

comme l’un des pays africains les mieux équipés<br />

<strong>en</strong> matière de télécoms. Cette situation<br />

n’est pas due au hasard. Elle résulte de la<br />

volonté des pouvoirs publics de doter le<br />

royaume chérifi<strong>en</strong> d’une infrastructure télécom<br />

performante autant pour les besoins de sa<br />

population que pour attirer des <strong>en</strong>treprises<br />

étrangères : « la qualité des équipem<strong>en</strong>ts télécoms<br />

au Maroc n’a ri<strong>en</strong> à <strong>en</strong>vier à celle que l’on<br />

r<strong>en</strong>contre dans les pays europé<strong>en</strong>s. Nous avons<br />

des débits et des services comparables à ceux<br />

du Vieux Contin<strong>en</strong>t » explique Adib Bargach,<br />

directeur général de la société Vocalcom. Si le<br />

Maroc fait aujourd’hui figure de bon élève <strong>en</strong><br />

matière de télécoms, ce ne fut cep<strong>en</strong>dant pas<br />

toujours le cas. <strong>Le</strong> véritable décollage du Maroc<br />

remonte à 1998 lorsque le gouvernem<strong>en</strong>t a<br />

décidé de libéraliser le secteur et de créer un<br />

régulateur, l’ANRT. A l’époque, le marché était<br />

<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t aux mains de l’opérateur historique,<br />

Maroc Télécom. La libéralisation a eu<br />

pour effet d’introduire de la concurr<strong>en</strong>ce.<br />

Certes, celle-ci a eu du mal à se développer<br />

(Maroc Télécom possède <strong>en</strong>core 60 % de parts<br />

de marché dans le mobile et 59 % dans<br />

l’Internet) mais peu à peu elle a réussi à se faire<br />

une place avec un effet bénéfique, reconnu par<br />

tous les spécialistes : une baisse s<strong>en</strong>sible des<br />

tarifs. Ces 10 dernières années ont donc été<br />

marquées par l’arrivée de nouveaux opérateurs<br />

(Medi Télécom et Wana) aussi bi<strong>en</strong> sur la téléphonie<br />

fixe que mobile et, surtout, par la privatisation<br />

de Maroc Télécom dét<strong>en</strong>u aujourd’hui<br />

à 53 % par Viv<strong>en</strong>di. Pour les Marocains, l’<strong>en</strong>trée<br />

au capital de l’opérateur historique d’une<br />

grande <strong>en</strong>treprise française (actionnaire égalem<strong>en</strong>t<br />

de SFR) est d’ailleurs le meilleur gage de<br />

la qualité de leurs infrastructures télécoms.<br />

<strong>Des</strong> infrastructures pour<br />

attirer les investissem<strong>en</strong>ts<br />

La mise <strong>en</strong> place de ces infrastructures télécoms<br />

à été l’un des argum<strong>en</strong>ts des pouvoirs<br />

publics pour attirer les <strong>en</strong>treprises étrangères<br />

sur le sol marocain et, plus particulièrem<strong>en</strong>t,<br />

les c<strong>en</strong>tres d’appels : « Nous avons choisi ce<br />

pays après avoir visité l’Ile Maurice, la Tunisie<br />

et la Roumanie. Il y a eu trois facteurs décisifs<br />

: la proximité culturelle et géographique ;<br />

le pot<strong>en</strong>tiel de diplômés et surtout l’excell<strong>en</strong>ce<br />

du réseau. <strong>Le</strong> marché des télécoms est<br />

très dynamique et il y a une vraie concurr<strong>en</strong>ce.<br />

Par ailleurs, le taux de fiabilité est excell<strong>en</strong>t<br />

avec des débits élevés et des coupures assez<br />

rares » explique Frédéric Jousset co-fondateur<br />

de Web Help, une société de c<strong>en</strong>tres d’appels<br />

implantée au Maroc depuis 2001. L’arrivée des<br />

3 questions<br />

Hamid BEN ELAFDIL,<br />

Directeur du C<strong>en</strong>tre<br />

Régional d’Investissem<strong>en</strong>ts<br />

du Grand Casablanca<br />

<strong>en</strong>treprises étrangères, dont l’activité repose<br />

sur les télécoms, a eu des effets très positifs<br />

sur l’économie marocaine : elle a obligé le<br />

gouvernem<strong>en</strong>t et les opérateurs à davantage<br />

investir dans les infrastructures et elle a<br />

poussé les salaires vers le haut : « Nos collaborateurs<br />

marocains sont payés 600 euros par<br />

mois pour 44 heures par semaine, alors que la<br />

salaire minimum est de 180 euros. » précise<br />

Frédéric Jousset. Revers de la médaille cep<strong>en</strong>dant,<br />

l’attractivité du Maroc a conduit beaucoup<br />

d’<strong>en</strong>treprises étrangères (françaises,<br />

espagnoles, moy<strong>en</strong>-ori<strong>en</strong>tales…) à v<strong>en</strong>ir<br />

s’installer sur le sol chérifi<strong>en</strong> provoquant<br />

quelques t<strong>en</strong>sions sur l’emploi et des problèmes<br />

immobiliers. Pour pallier ces car<strong>en</strong>ces,<br />

les pouvoirs publics ont mis <strong>en</strong> place des programmes<br />

de formation et aménag<strong>en</strong>t de véritables<br />

technopoles aux portes des grandes<br />

villes (RabatShore, CasaShore).<br />

Encore des zones blanches<br />

Néanmoins, la situation n’est pas si idyllique<br />

qu’elle peut paraître sur le papier.<br />

Pionnier si on le compare à ses voisins, le<br />

Maroc souffre cep<strong>en</strong>dant de nombreux handicaps<br />

qui, au mieux, retard<strong>en</strong>t le développem<strong>en</strong>t<br />

du taux d’équipem<strong>en</strong>t et, au pire,<br />

peuv<strong>en</strong>t contribuer à acc<strong>en</strong>tuer la fracture<br />

numérique. <strong>Le</strong> pays compr<strong>en</strong>d <strong>en</strong>core beaucoup<br />

de zones blanches notamm<strong>en</strong>t dans les<br />

régions montagneuses et les régions<br />

Pourquoi le Maroc dispose-t-il de meilleures<br />

infrastructures télécoms que ses voisins ?<br />

Il ya plusieurs raisons. D’abord une libéralisation qui s’est bi<strong>en</strong> faite et qui a permis<br />

d’avoir plusieurs opérateurs et un régulateur qui contrôle le marché. Par ailleurs, les<br />

opérateurs ont été au-delà de leur business plan initial, sans doute parce qu’ils ont<br />

compris qu’<strong>en</strong> offrant des infrastructures de qualité, ils allai<strong>en</strong>t attirer davantage de<br />

cli<strong>en</strong>ts. Et c’est un succès : si les <strong>en</strong>treprises étrangères vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au Maroc, c’est<br />

qu’elles sav<strong>en</strong>t qu’elles vont pouvoir développer leur compétitivité. Enfin les pouvoirs<br />

publics ont été très actifs <strong>en</strong> aménageant des espaces dédiés pour les <strong>en</strong>treprises<br />

aux standards internationaux.<br />

Néanmoins, vous semblez avoir du mal à faire<br />

face à la demande des <strong>en</strong>treprises étrangères ?<br />

C’est pourquoi nous avons différ<strong>en</strong>ts plans de développem<strong>en</strong>t, comme le<br />

Technopolis à Rabat et le Casanearshore Park à Casablanca, qui devrait accueillir<br />

30 000 personnes d’ici 2015. L’intérêt de ces c<strong>en</strong>tres est d’être proches des bassins<br />

d’emplois et de s’intégrer dans l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Ce ne sont pas des bunkers.<br />

Malgré tout, l’élévation des salaires ne risque-t-elle pas à<br />

termes de détourner les <strong>en</strong>treprises étrangères du Maroc ?<br />

Nous avons des programmes d’installation très attractifs : nous mettons à leur disposition<br />

des locaux à des prix très faibles (8 euros le m2) ; une infrastructure télécom<br />

World Class ; une exonération des charges patronales sur 36 mois, et nous<br />

finançons les formations jusqu’à 6000 euros sur trois ans pour un ingénieur.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

22


JDT200-EVE-Maroc-P22-23- OK TP:JDT193 28/09/2009 19:09 Page 23<br />

questions<br />

Sylvie Reforzo,<br />

organisatrice des MedIT<br />

3Quelles sont les grandes t<strong>en</strong>dances de MedIT Casa 2009 ?<br />

Signalons tout d’abord que, pour cette première édition de MedIT Maroc sous la<br />

forme d’un salon (les éditions précéd<strong>en</strong>tes étai<strong>en</strong>t sur le modèle des r<strong>en</strong>contres<br />

d’affaires), tous les grands acteurs du secteur, dans un spectre qui va des professionnels<br />

des ERP à la sécurité <strong>en</strong> passant par les opérateurs et par les sociétés<br />

de services ont répondu à l’appel. Plus de 150 exposants ont été <strong>en</strong>registrés, faisant<br />

ainsi passer MedIT Casa devant MedIT Alger. Parmi les points forts de cette<br />

édition, signalons un cycle de 65 confér<strong>en</strong>ces de haut niveau avec, <strong>en</strong> particulier,<br />

des thématiques autour du Saas (software as a service) et du gre<strong>en</strong> IT auxquelles<br />

apporteront leur concours IBM, Microsoft, Alcatel-Luc<strong>en</strong>t, Cisco…<br />

Frédéric Jousset,<br />

co-fondateur de Web Help<br />

nés <strong>en</strong>tre juin 2008 et juin 2009, avec une<br />

répartition presque égale <strong>en</strong>tre l’accès haut<br />

débit ADSL et l’Internet 3G), il reste égalem<strong>en</strong>t<br />

assez bas : « Avoir Internet chez soi<br />

<strong>en</strong>traine des dép<strong>en</strong>ses supplém<strong>en</strong>taires et<br />

beaucoup de foyers ont d’autres priorités.<br />

Un gros vivier de<br />

ressources humaines<br />

« Pour le gouvernem<strong>en</strong>t, c’est pareil. Il est<br />

plus urg<strong>en</strong>t d’assainir l’eau, de construire<br />

des routes et des écoles que d’investir dans<br />

les télécoms. Mais peu à peu la situation<br />

évolue grâce à la volonté commune des pouvoirs<br />

publics et des opérateurs. Par ailleurs,<br />

comme il y a beaucoup de cyber cafés et de<br />

cyber clubs, la population peut avoir accès<br />

assez facilem<strong>en</strong>t à l’Internet » précise Adib<br />

Bargach. L’autre point noir mis <strong>en</strong> avant par<br />

les <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs (surtout étrangers), c’est la<br />

lourdeur administrative et des pratiques professionnelles<br />

parfois déroutantes pour les<br />

europé<strong>en</strong>s : « tous les mois, j’ai 1 à 2 %<br />

d’abandons de postes avec des collaborateurs<br />

qui part<strong>en</strong>t du jour au l<strong>en</strong>demain sans<br />

fournir d’explications. C’est un élém<strong>en</strong>t à<br />

pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte dans la gestion des<br />

Ressources Humaines » s’amuse (presque)<br />

Frédéric Jousset. Mais le principal handicap<br />

du Maroc, c’est son taux d’analphabétisation,<br />

qui demeure élevé (près de 50 % de la<br />

population contre à peine 20 % <strong>en</strong> Tunisie).<br />

Cette situation met non seulem<strong>en</strong>t une partie<br />

de la population à l’écart des évolutions<br />

technologiques, mais elle touche aussi directem<strong>en</strong>t<br />

les secteurs économiques et plus particulièrem<strong>en</strong>t<br />

les c<strong>en</strong>tres d’appels, déjà <strong>en</strong><br />

mal de compét<strong>en</strong>ces : « c’est un vrai problème<br />

car au final, il n’y a plus assez de per-<br />

<strong>Le</strong> Maroc n’est-il pas <strong>en</strong> train d’atteindre ses limites<br />

de capacité <strong>en</strong> tant que destination « off-shore » ?<br />

Comme les marchés europé<strong>en</strong>s travers<strong>en</strong>t une période de crise économique, le<br />

marché marocain du off shore a actuellem<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>dance à se tourner vers son<br />

marché intérieur, dans lequel il y a une vraie demande.<br />

Quels sont les secteurs à plus fort pot<strong>en</strong>tiel du pays <strong>en</strong><br />

matière de NTIC ?<br />

<strong>Le</strong> pays est très bi<strong>en</strong> structuré pour traiter tout ce qui a trait au BTO[business<br />

technology optimization, NDLR] et à l’externalisation. On y trouve des compét<strong>en</strong>ces<br />

éprouvées tant pour ce qui est du développem<strong>en</strong>t du off-shore que, d’une<br />

manière plus générale, de l’externalisation. Et ces ressources abond<strong>en</strong>t tant au<br />

niveau des compét<strong>en</strong>ces que des infrastructures.<br />

rurales. Et bi<strong>en</strong> que cela concerne près de<br />

deux millions de personnes (et 17 % des<br />

zones rurales), les operateurs ne sont pas<br />

empressés à assurer la couverture. Par ailleurs,<br />

l’implantation du téléphone fixe reste<br />

très faible, puisque le royaume chérifi<strong>en</strong> ne<br />

compte que 3,2 millions d’abonnés à la téléphonie<br />

fixe (10,48 % de taux de pénétration)<br />

dont 387 000 professionnels. Certes, le lancem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> 2006, des services de téléphonie<br />

fixe avec mobilité restreinte (c’est un service<br />

de télécommunications permettant à<br />

l'abonné d'un opérateur d'accéder aux services<br />

de télécommunications offerts par<br />

celui-ci sur une zone géographique d'un diamètre<br />

de 35 kms, <strong>en</strong> dehors de laquelle cet<br />

abonné n'aura la possibilité ni d'émettre ni<br />

de recevoir des communications) a eu un<br />

effet positif sur le développem<strong>en</strong>t du parc<br />

d’abonnés, mais la progression reste faible.<br />

Quant à l’Internet, si son taux de pénétration<br />

croit s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t (+ 47 % du parc d’abonsonnes<br />

qualifiées. Heureusem<strong>en</strong>t, avec 35<br />

millions d’habitants, le Maroc demeure un<br />

gros vivier de ressources humaines » reconnait<br />

Frédéric Jousset. Rareté de la main<br />

d’œuvre diplômée, hausse des salaires, lourdeur<br />

administrative…, le Maroc va-t-il rester<br />

longtemps l’Eldorado des c<strong>en</strong>tres d’appels<br />

étrangers et autres sociétés offshore ? En<br />

tout cas pour Web Help, pas question de partir.<br />

Au contraire, l’<strong>en</strong>treprise française<br />

devrait bi<strong>en</strong>tôt s’implanter à Technopolis et<br />

projette égalem<strong>en</strong>t de s’installer à Tanger.<br />

Car, pour Fréderic Jousset, le Maroc reste<br />

très attractif : « il y a quelques années, l’activité<br />

se conc<strong>en</strong>trait sur l’axe Rabat-<br />

Casablanca. Mais aujourd’hui, il y a beaucoup<br />

d’autres villes qui offr<strong>en</strong>t des infrastructures<br />

performantes ». Pour sa part, Adib<br />

Bargach est optimiste car le Maroc, <strong>en</strong><br />

termes d’infrastructures télécoms, garde une<br />

bonne longueur d’avance sur ses concurr<strong>en</strong>ts<br />

régionaux : « quand je vais <strong>en</strong> Tunisie ou au<br />

Sénégal, j’ai l’impression de retourner dans<br />

le Maroc d’il y a 10 ans. Et quand je r<strong>en</strong>tre au<br />

Maroc, je ne vois pas de différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong><br />

termes de qualité et de services avec<br />

l’Europe ». Quant au gouvernem<strong>en</strong>t marocain,<br />

il a mis <strong>en</strong> place des plans très attractifs<br />

qui ont pour objectif de continuer à attirer<br />

toujours plus d’<strong>en</strong>treprises étrangères<br />

(voir interviews).■<br />

23 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200_P24-Actu Infra OK AG:JDT193 25/09/2009 12:19 Page 24<br />

Actualités<br />

infrastructures<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Infinera booste le débit<br />

des câbles sous-marins<br />

<strong>Le</strong> fabriquant d’équipem<strong>en</strong>ts optoélectroniques<br />

Infinera met sur le marché<br />

une nouvelle technologie qui permet aux<br />

câbles sous-marins <strong>en</strong> fibre optique de<br />

doubler leur débit de transmission. Une telle<br />

performance est r<strong>en</strong>due possible par la<br />

mise <strong>en</strong> œuvre d’un procédé technique<br />

permettant le doublem<strong>en</strong>t du nombre de<br />

longueurs d’onde utilisés. Rappelons que les<br />

signaux électroniques transmis par les<br />

câbles optiques (voix, données<br />

informatiques, images, vidéo…) le sont<br />

sous forme de lumière. La lumière blanche<br />

est composée de toutes les couleurs qui<br />

form<strong>en</strong>t l’arc <strong>en</strong> ciel, et chaque couleur a<br />

sa propre longueur d’onde, qui se pro<strong>page</strong><br />

sur une fréqu<strong>en</strong>ce différ<strong>en</strong>te. La technologie<br />

du multiplexage de longueur d’ondes<br />

consiste à utiliser séparém<strong>en</strong>t les longueurs<br />

d’ondes des différ<strong>en</strong>tes composantes de<br />

lumière comme autant de canaux parallèles<br />

qui permett<strong>en</strong>t de transporter des signaux.<br />

Il est ainsi possible, par exemple, sur un<br />

simple brin de fibre, de l’épaisseur d’un<br />

cheveu, de passer de 100 Mbit/s à 1 Gbit/s<br />

de débit. <strong>Le</strong> multiplexage de longueur<br />

d’ondes est déjà utilisé dans les câbles<br />

sous-marins, et de nombreux câbles<br />

utilisant 32 longueurs d’onde. La<br />

technologie d’Infinera leur permet de passer<br />

à 64, doublant donc ainsi les « canaux »<br />

disponibles. « Un nombre important de<br />

câbles sous-marins utilisés aujourd’hui ont<br />

été installés il y a quatre à six ans, et ils<br />

font appel à des technologies datant d’il y a<br />

six à dix ans, explique Serge Melle VP<br />

marketing d’Infinera. Or, les besoins <strong>en</strong><br />

bande passante augm<strong>en</strong>tant fortem<strong>en</strong>t,<br />

certains câbles arriv<strong>en</strong>t aux limites de leurs<br />

capacités ». Dès lors, les opérateurs doiv<strong>en</strong>t<br />

arbitrer <strong>en</strong>tre installer un nouveau câble (un<br />

an de travaux, près d’un milliard d’euros<br />

d’investissem<strong>en</strong>t) et optimiser l’existant.<br />

« Notre technologie prés<strong>en</strong>te un autre<br />

avantage, conclut Serge Melle. Lorsqu’un<br />

opérateur commande aujourd’hui un<br />

équipem<strong>en</strong>t opto-électronique, il faut <strong>en</strong>tre<br />

six et neuf mois pour la livraison et un à<br />

trois mois pour son déploiem<strong>en</strong>t. Notre<br />

solution est livrable <strong>en</strong> quatre à six<br />

semaines et le déploiem<strong>en</strong>t se fait <strong>en</strong> deux<br />

à cinq jours ». Global Crossing et Telefonica<br />

ont été les premiers cli<strong>en</strong>ts signés et<br />

déployés. Infinera considère le marché<br />

pot<strong>en</strong>tiel de cette technologie de 300 à<br />

400 millions de dollars par an.<br />

Serge Melle, VP marketing d’Infinera<br />

Séminaire Numérique<br />

<strong>Le</strong> Grand Emprunt<br />

au secours de TIC ?<br />

<strong>Le</strong> séminaire « Numérique : investir aujourd’hui pour la<br />

croissance de demain », organisé par Nathalie Kosciusko-<br />

Morizet le 10 septembre, s’il a permis de confirmer l’intérêt<br />

que port<strong>en</strong>t les pouvoirs publics au développem<strong>en</strong>t des<br />

infrastructures très haut débit, n’a pour le mom<strong>en</strong>t abouti<br />

sur aucun <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t chiffré.<br />

Il a fallu att<strong>en</strong>dre l’interv<strong>en</strong>tion de Bruno Retailleau,<br />

Sénateur de la V<strong>en</strong>dée, et dernier<br />

interv<strong>en</strong>ant de la table ronde sur les infrastructures<br />

et réseaux pour que l’objectif de<br />

ce séminaire soit <strong>en</strong>fin clairem<strong>en</strong>t formulé sans<br />

la moindre ambigüité : tout faire pour convaincre<br />

Alain Juppé et Michel Rocard, anci<strong>en</strong>s<br />

Premiers ministres, et surtout co-présid<strong>en</strong>ts de<br />

la Commission chargée d’id<strong>en</strong>tifier les priorités<br />

de l’emprunt national, de la nécessité et de<br />

l’intérêt d’investir la plus large part possible du<br />

produit dudit emprunt dans le numérique. Infrastructures<br />

et réseaux, logiciels et services, patrimoine<br />

et industries culturelles ; les trois<br />

grands domaines id<strong>en</strong>tifiés par les services de<br />

Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat<br />

<strong>en</strong> charge de la prospective et de l’économie<br />

numérique, pour être éligibles à la manne<br />

pot<strong>en</strong>tielle du grand emprunt ont fait l’objet de<br />

tables rondes thématiques bénéficiant d’interv<strong>en</strong>ants<br />

de qualité et présidées (<strong>en</strong> fait, animées)<br />

par leurs ministres de tutelle (1). <strong>Des</strong><br />

prés<strong>en</strong>tations sur le thème « infrastructures et<br />

réseaux », il est sorti un constat assez partagé<br />

sur la nécessité d’un financem<strong>en</strong>t mixte<br />

public/privé dans les « zones 2 », c'est-à-dire,<br />

les zones moy<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>ses. Sans cela, a synthétisé<br />

Bruno Retailleau, « ce n’est pas un<br />

risque de fracture mais de béance si on laisse le<br />

marché couvrir tout seul ». Augustin de Romanet,<br />

Directeur général des la Caisse des Dépôts<br />

et Consignations, s’est même f<strong>en</strong>du d’une proposition<br />

concrète, pour pallier à la frilosité des<br />

banques et au manque de moy<strong>en</strong>s de collectivités<br />

: « celle d’un opérateur mutualisé. Nous<br />

proposons aux opérateurs de créer une société<br />

dans laquelle l’Etat et la CDC seront aussi<br />

financeurs. Il ne fait perdre de temps ». Michel<br />

Rocard et Alain Juppé, qui ont déclaré avoir<br />

« beaucoup appris », n’ont cessé de multiplier,<br />

dans leurs interv<strong>en</strong>tions respectives, les mises<br />

<strong>en</strong> garde sur l’importance des montants qu’on<br />

pouvait att<strong>en</strong>dre de l’emprunt et sur l’usage qui<br />

<strong>en</strong> sera fait.<br />

Ni oui ni non<br />

Toujours très vif d’esprit du haut de ses 80 ans,<br />

Michel Rocard a improvisé une brève interv<strong>en</strong>tion<br />

<strong>en</strong> lieu et place de celle initialem<strong>en</strong>t<br />

prévue de Christian Estrosi, abs<strong>en</strong>t, dans<br />

laquelle l’anci<strong>en</strong> premier Ministre de François<br />

Mitterrand, a fait preuve d’humour, mais aussi<br />

d’une grande prud<strong>en</strong>ce. « Donc, vous voulez de<br />

l’arg<strong>en</strong>t ?, a-t-il fait mine de s’interroger. Alain<br />

Juppé et moi-même ne sommes pas v<strong>en</strong>us vous<br />

dire ‘non’ <strong>en</strong> face », a-t-il poursuivi, décl<strong>en</strong>chant<br />

des rires, avant d’expliquer, plus sérieusem<strong>en</strong>t,<br />

que « la contribution de l’emprunt [au financem<strong>en</strong>t<br />

de projets numériques] sera modique ».<br />

« Il y a une concurr<strong>en</strong>ce sérieuse pour l’utilisation<br />

de l’emprunt » v<strong>en</strong>ant notamm<strong>en</strong>t des projets<br />

de « croissance verte », capables de<br />

« s’accommoder avec notre niche écologie »,<br />

a-t-il poursuivi, ajoutant au passage qu’Alain<br />

Juppé et lui-même serai<strong>en</strong>t très att<strong>en</strong>tifs à la<br />

prise <strong>en</strong> compte de la « nécessité de relancer<br />

les universités et l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t, notamm<strong>en</strong>t<br />

supérieur ». « Numérique-écologie, même combat,<br />

a r<strong>en</strong>chéri Alain Juppé. Je ne répondrai pas<br />

à la question du ‘combi<strong>en</strong>’ ?, mais nous ne pouvons<br />

pas nous abstraire de la situation des<br />

finances publiques, il faut lutter contre les déficits<br />

». Pour le produit de l’emprunt, « il faudra<br />

cibler », alors que les projets « arriv<strong>en</strong>t de tous<br />

les côtés ». Partisan d’investissem<strong>en</strong>ts « qui stimul<strong>en</strong>t<br />

une croissance sobre, durable, verte »,<br />

Alain Juppé a reconnu que « le numérique est<br />

au cœur du débat ». Convaincu par ailleurs de la<br />

nécessité d’aider les PME innovantes et les ETI<br />

(<strong>en</strong>treprises de taille intermédiaire), qui manqu<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> général de fonds propres, l’anci<strong>en</strong> premier<br />

Ministre de Jacques Chirac a aussi émis<br />

le vœu que l’arg<strong>en</strong>t de l’emprunt soit distribué<br />

« par d’autres circuits que ceux des ministères »,<br />

afin d’arriver à une « parfaite traçabilité de l’utilisation<br />

des fonds ».<br />

Fillon s’emballe,<br />

sans s’<strong>en</strong>gager<br />

En clôture du séminaire, François Fillon, y est<br />

aussi allé de son discours volontaire. « En Europe,<br />

le numérique est la source d’un quart de la<br />

croissance. Il compte pour 40 % des gains de<br />

productivité (…) et constitue un gisem<strong>en</strong>t de<br />

croissance et d’emplois considérable ». « Il me<br />

paraîtrait pertin<strong>en</strong>t que la Commission de<br />

réflexion sur les priorités stratégiques d'investissem<strong>en</strong>t<br />

et l'emprunt national coprésidée par<br />

Alain Juppé et Michel Rocard regarde de près<br />

les modalités de mobilisation des ressources de<br />

cet emprunt pour accélérer le déploiem<strong>en</strong>t du<br />

très haut débit sur notre territoire. Mais cet<br />

investissem<strong>en</strong>t n’<strong>en</strong> vaudra véritablem<strong>en</strong>t la<br />

peine qu’à condition que les nouveaux services<br />

et les nouveaux usages qu’il r<strong>en</strong>dra possible suiv<strong>en</strong>t<br />

le mouvem<strong>en</strong>t, et que les cont<strong>en</strong>us que ces<br />

infrastructures permettront de véhiculer soi<strong>en</strong>t<br />

suffisamm<strong>en</strong>t attractifs ». Au-delà la production<br />

d’un argum<strong>en</strong>taire fourni et conséqu<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

faveur de l’investissem<strong>en</strong>t numérique, ce séminaire<br />

aura permis, par le nombre et la qualité<br />

des interv<strong>en</strong>ants et des participants, de montrer<br />

à Alain Juppé et à Michel Rocard, ainsi qu’au<br />

gouvernem<strong>en</strong>t, que ce secteur économique, qui<br />

représ<strong>en</strong>te 300 000 emplois et 100 Mds d’euros<br />

de C.A. par an, est capable d’une grande cohésion<br />

et d’une mobilisation très rapide pour<br />

déf<strong>en</strong>dre une cause commune portée par une<br />

ministre déterminé. Saluant la ténacité et la<br />

force de conviction de Nathalie Kosciusko-Morizet,<br />

Michel Rocard a dit s’att<strong>en</strong>dre, « après<br />

[qu’elle] ait contribué à la natalité française »<br />

[faisant allusion à l’accouchem<strong>en</strong>t prochain de<br />

la Ministre], à « d’âpres négociations avec elle ».<br />

■ Ariel Gomez<br />

(1) Michel Mercier, Ministre de l'Espace rural et de<br />

l'Aménagem<strong>en</strong>t du territoire, pour Infrastructures et<br />

réseaux, Hervé Novelli ,Secrétaire d’Etat chargé du<br />

Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moy<strong>en</strong>nes<br />

Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation<br />

pour « Logiciels et services », Frédéric Mitterrand<br />

Ministre de la Culture et de la Communication pour<br />

« Patrimoine et industries culturelles ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

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JDT200-P25-Actu Infra <strong>page</strong> 2 OK AG PUB manquante:JDT193 28/09/2009 17:02 Page 1<br />

Optique<br />

La France, toujours<br />

à la traîne dans<br />

le déploiem<strong>en</strong>t<br />

de la fibre<br />

<strong>Le</strong>s pays scandinaves compt<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core le plus grand<br />

nombre d’abonnés au très haut débit <strong>en</strong> Europe.<br />

Si des pays comme la France et l’Allemagne rest<strong>en</strong>t<br />

à la traîne, les pays de l’Est et des pays baltes<br />

<strong>en</strong>registr<strong>en</strong>t de fortes progressions.<br />

Sans surprise, le dernier rapport du FTTH<br />

Council dresse un tableau assez<br />

contrasté du déploiem<strong>en</strong>t de la fibre <strong>en</strong><br />

Europe. Sur les dix premiers pays les<br />

plus « fibrés », ni la France, ni l’Allemagne, ni le<br />

Royaume-Uni n’apparaiss<strong>en</strong>t. En revanche, les<br />

pays scandinaves conserv<strong>en</strong>t la tête du classem<strong>en</strong>t.<br />

Au mois de juin, l’Europe contin<strong>en</strong>tale –<br />

sans la Russie - comptait plus de 2 millions<br />

d’abonnés à la fibre pour près de 13 millions de<br />

foyers connectables, soit une progression de<br />

18 % par rapport à décembre 2008. Ces nouveaux<br />

chiffres pein<strong>en</strong>t à cacher l’abs<strong>en</strong>ce d’évolution<br />

dans le classem<strong>en</strong>t des nations les plus<br />

<strong>en</strong> avance sur le déploiem<strong>en</strong>t de la fibre. Une<br />

fois de plus, les pays scandinaves, la Suède <strong>en</strong><br />

tête, suivie par le Norvège, dispos<strong>en</strong>t de<br />

réseaux de fibre optique bi<strong>en</strong> plus avancés que<br />

ceux des autres nations europé<strong>en</strong>nes. Au mois<br />

de juin dernier, la Suède comptait ainsi près<br />

d’un demi-million d’abonnés au très haut débit.<br />

La Norvège, deuxième du classem<strong>en</strong>t, compte<br />

quant à elle un peu plus de 204 000 abonnés.<br />

Pout ces deux pays, le taux de pénétration se<br />

situe légèrem<strong>en</strong>t au-dessus des 10 %. La<br />

France et l’Allemagne possèd<strong>en</strong>t un nombre<br />

d’abonnés bi<strong>en</strong> inférieur. Dans l’Hexagone, on<br />

dénombrait, au mois de juin 2009, près de<br />

250 000 abonnés, FTTH (Fiber to the Home) et<br />

FTTB (Fiber to the Building) cumulés. L’Allemagne<br />

affiche quant à elle un « petit » 50 000<br />

abonnés. Pour le FTTH Council, il ne faut pas<br />

chercher bi<strong>en</strong> loin les explications de ces différ<strong>en</strong>ces.<br />

« L’abs<strong>en</strong>ce de campagnes publicitaires<br />

agressives sur la fibre <strong>en</strong> France explique<br />

la différ<strong>en</strong>ce de chiffres par rapport aux pays<br />

du Nord », comm<strong>en</strong>te Thomas Kallst<strong>en</strong>ius, pré-<br />

sid<strong>en</strong>t du marketing & intellig<strong>en</strong>ce<br />

committee au sein du FTTH Council<br />

Europe. « En France, il faut une campagne<br />

plus active sur les bénéfices de<br />

la fibre ». Certains pays sembl<strong>en</strong>t avoir<br />

compris très vite les futures bénéfices<br />

évoqués par le FTTH Council. La<br />

Slovaquie et la Lituanie ont tous deux<br />

intégré <strong>en</strong> 2009, le « top » des dix pays<br />

les plus connectés au très haut débit.<br />

Si leur population reste inférieure à<br />

celle des nations de l’Europe de<br />

l’Ouest, leur prés<strong>en</strong>ce dénote d’une<br />

réelle prise de consci<strong>en</strong>ce de cette<br />

problématique.<br />

Une question<br />

de régulation<br />

Une bonne partie du retard <strong>en</strong>registré<br />

dans le déploiem<strong>en</strong>t provi<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />

de la régulation. En France, une<br />

étape intéressante a été franchie au<br />

mois de juin. L’Arcep a proposé la fibre<br />

surnuméraire comme solution de déploiem<strong>en</strong>t<br />

vertical - technologie pour<br />

laquelle Free avait activem<strong>en</strong>t milité.<br />

Ce type d’interv<strong>en</strong>tion des pouvoirs publics<br />

peut débloque la situation, surtout<br />

sur la question de déploiem<strong>en</strong>t dans<br />

les immeubles. <strong>Le</strong>s administrations publiques<br />

(régions, mairies) jou<strong>en</strong>t elles<br />

aussi un rôle d’importance, estime le<br />

FTTH Council. « En Europe, de plus <strong>en</strong><br />

plus d’administrations publiques sont<br />

intéressées par la fibre. Elles peuv<strong>en</strong>t<br />

montrer pour la voie », assure Thomas<br />

Kallst<strong>en</strong>ius. ■ Thomas Pagbe


JDT200-P26-28-Infra-BBWF OK AG:JDT193 29/09/2009 12:18 Page 26<br />

Compte r<strong>en</strong>du<br />

Par Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

infrastructures<br />

Broadband World Forum<br />

Une édition sous le signe<br />

des services managés<br />

Très haut débit, services managés, réduction des coûts d’exploitation pour<br />

l’optimisation des réseaux ; le tryptique des besoins des opérateurs s’est<br />

décliné sur tous les tons et dans toutes les langues au cours de l’édition<br />

2009 du Brodband World Forum. Quelques extraits de ce florilège.<br />

Test de réseau<br />

Ixia sur le fil et sans fil<br />

Quelques mois après le rachat de Catapult, Ixia lance une<br />

nouvelle solution de test sur réseau sans fil et sur réseau<br />

filaire. <strong>Le</strong> spécialiste du test, désormais doté d’une<br />

gamme de solutions r<strong>en</strong>forcée, se tourne vers les<br />

datac<strong>en</strong>ters virtualisés.<br />

Converg<strong>en</strong>ce fixe mobile<br />

Huawei s’avance avec Single Metro<br />

La nouvelle plate-forme alliant réseaux fixes et<br />

mobiles permet à Huawei de proposer un produit<br />

capable de répondre aux services multi-play lancés<br />

par les opérateurs et de réduire les coûts<br />

d’exploitation du réseau<br />

Atul Bhatnagar, p-dg du groupe Ixia.<br />

<strong>Le</strong> Broadband Forum Europe de la<br />

Déf<strong>en</strong>se a constitué pour Ixia<br />

une parfaite occasion de rappeler<br />

qu’il était le patron du test de<br />

réseau IP. <strong>Le</strong> tout réc<strong>en</strong>t rachat de Catapult<br />

Communications Corporation au mois<br />

de juin dernier pour 103 millions de dollars<br />

a permis à l’<strong>en</strong>treprise de mettre la main<br />

sur de très précieuse solutions de test sur<br />

réseau sans fil. Egalem<strong>en</strong>t doté de solutions<br />

de test pour le « cloud computing » et<br />

les datac<strong>en</strong>ters, Ixia possède dorénavant<br />

« un large év<strong>en</strong>tail » de solutions, comme<br />

le rappelle Atul Bhatnagar, présid<strong>en</strong>t-directeur<br />

général du groupe.<br />

La chute des produits de Catapult dans son<br />

escarcelle a permis à Ixia de proposer une<br />

solution combinée de tests sur réseaux<br />

filaires et sans fil, notamm<strong>en</strong>t 3G et 4G.<br />

« <strong>Le</strong>s cli<strong>en</strong>ts nous ont demandé ce type de<br />

solutions. Une bonne partie de nos cli<strong>en</strong>ts<br />

sont des grands opérateurs qui dispos<strong>en</strong>t<br />

déjà d’architectures IP convergées »,<br />

affirme Atul Bhatnagar. Bouygues Telecom<br />

compt<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t parmi ses cli<strong>en</strong>ts.<br />

Ixia s’intéresse égalem<strong>en</strong>t au datac<strong>en</strong>ters,<br />

et notamm<strong>en</strong>t aux datac<strong>en</strong>ters virtualisés,<br />

une « t<strong>en</strong>dance appelée à durer », estime<br />

le patron du groupe. Notre intérêt pour le<br />

test de datac<strong>en</strong>ters est un investissem<strong>en</strong>t<br />

sur le long terme. <strong>Le</strong>s besoins progress<strong>en</strong>t<br />

sans cesse. Dans le but d’adresser ce marché,<br />

Ixia a lancé une nouvelle solution,<br />

AX VM, capable notamm<strong>en</strong>t de générer du<br />

trafic dans un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t virtualisé ou<br />

générer un flux de vidéo dans un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

virtualisé pour s’assurer de la qualité<br />

du service.<br />

L’élargissem<strong>en</strong>t de son portefeuille permet<br />

à Ixia d’adresser un plus grand nombre de<br />

cli<strong>en</strong>ts. La réc<strong>en</strong>te signature de part<strong>en</strong>ariat<br />

avec Ingram Micro, géant mondial de<br />

la distribution, participe de cette logique.<br />

Néanmoins, pour le mom<strong>en</strong>t, aucun accord<br />

de ce type n’est <strong>en</strong>visage <strong>en</strong> Europe.<br />

« Nous allons d’abord voir si ça marche<br />

[aux Etats-Unis et au Canada] <strong>en</strong>suite,<br />

nous irons plus loin », explique Atul Bhatnagar.<br />

Pour les mois à v<strong>en</strong>ir, Ixia avoue ne<br />

pas prévoir d’acquisitions majeures. Néanmoins,<br />

le spécialiste des tests, sait que<br />

l’av<strong>en</strong>ir des télécommunications se trouve<br />

dans les services à valeur ajoutée, des services<br />

qui passeront par les réseaux sans<br />

fil et les réseaux filaires. Une véritable<br />

aubaine pour Ixia. ■<br />

Pour Huawei (et pour d’autres<br />

équipem<strong>en</strong>tiers), l’av<strong>en</strong>ir apparti<strong>en</strong>t<br />

plus que jamais à la<br />

converg<strong>en</strong>ce des réseaux fixes<br />

et mobiles. <strong>Le</strong> basculem<strong>en</strong>t des réseaux<br />

fixes vers l’IP a eu lieu. D’où le pari de Huawei<br />

: voir les réseaux mobiles suivre le<br />

même chemin et miser sur cette t<strong>en</strong>dance.<br />

<strong>Le</strong>s besoins chez les opérateurs exist<strong>en</strong>t<br />

déjà. Un service quadruple play comme<br />

Ideo, lancé par Bouygues Telecom illustre<br />

ce mouvem<strong>en</strong>t. Dès lors, proposer une<br />

seule et unique plate-forme pour la migration<br />

des données sur les réseaux fixes et<br />

mobiles tombe sous le s<strong>en</strong>s. Chez Huawei,<br />

cette plate-forme porte un nom : Single<br />

Metro.<br />

« Avant les réseaux était disjoints, explique<br />

Christian Paquet, vice-présid<strong>en</strong>t France<br />

chez Huawei. Toutes les données arrivai<strong>en</strong>t<br />

sur des équipem<strong>en</strong>ts dédiés pour la voix et<br />

les données. <strong>Le</strong>s synergies étai<strong>en</strong>t faibles ».<br />

Cette plate-forme placée <strong>en</strong>tre les équipem<strong>en</strong>ts<br />

et leur cœur de réseau propose ainsi<br />

Christian Paquet, VP de Huawei France<br />

de la mise <strong>en</strong> place d’une architecture<br />

id<strong>en</strong>tique pour les communications<br />

fixes et mobiles.<br />

Single Metro peut ainsi accueillir<br />

différ<strong>en</strong>ts équipem<strong>en</strong>ts et<br />

services tels que des service<br />

routeurs, des pare-feux, des<br />

applications ‘video caching’ ou<br />

<strong>en</strong>core de DPI (Deep Packet<br />

Inspection). La plate-forme, est<br />

selon l’équipem<strong>en</strong>tier, prête à<br />

supporter les besoins énormes <strong>en</strong> bandepassante<br />

du LTE et la vidéo HD diffusée sur<br />

le Web. La prés<strong>en</strong>ce d’une sonde capable<br />

de surveiller la bonne santé des services et<br />

du réseau participe à « une meilleure qualité<br />

de l’expéri<strong>en</strong>ce utilisateur ».<br />

Pour les opérateurs, les gains, serai<strong>en</strong>t,<br />

selon Huawei, significatifs. Pour le réseau<br />

mobile, la notion de qualité de service (QoS)<br />

est garantie. « Nous pourrions éviter les<br />

problèmes d’écho et les problèmes de<br />

vidéo », assure Christian Paquet. La prés<strong>en</strong>ce<br />

d’une sonde capable de surveiller la<br />

bonne santé des services et du réseau participe<br />

à « une meilleure qualité de l’expéri<strong>en</strong>ce<br />

utilisateur ».<br />

« <strong>Le</strong>s opérateurs peuv<strong>en</strong>t réduire leurs dép<strong>en</strong>ses<br />

et faire progresser leur ARPU (rev<strong>en</strong>u<br />

par abonné, explique Christian Paquet.<br />

[Cette nouvelle plate-forme] permettra aux<br />

opérateurs de baisser le coût du réseau.<br />

Pour les technici<strong>en</strong>s, la maint<strong>en</strong>ance ne<br />

s’effectuera plus que sur une seule plateforme<br />

». ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

26


Samsung JET 240x310.indd 1 22/09/09 11:53:19


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Compte r<strong>en</strong>du<br />

infrastructures<br />

Broadband World Forum<br />

Hans Vestberg, Ericsson<br />

« Nous développerons de plus<br />

<strong>en</strong> plus de services et de logiciels »<br />

A l’occasion du Broadband Forum, Hans Vestberg, qui<br />

s’apprête à dev<strong>en</strong>ir le CEO d’Ericsson <strong>en</strong> janvier 2010 <strong>en</strong><br />

remplacem<strong>en</strong>t de Carl-H<strong>en</strong>ric Svanberg, comm<strong>en</strong>te, <strong>en</strong><br />

exclusivité pour le <strong>Journal</strong> des Télécoms ses ambitions<br />

pour le groupe et la direction qu’il <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d lui donner.<br />

Quelle nouvelle ori<strong>en</strong>tation allez-vous<br />

imprimer au groupe ?<br />

Ericsson a toujours été une société technologique.<br />

Nous développerons de plus <strong>en</strong> plus de<br />

services et de logiciels. <strong>Le</strong>s besoins <strong>en</strong> bande<br />

passante et <strong>en</strong> données progress<strong>en</strong>t. Nous<br />

voulons être un leader.<br />

Dans l’un de ses derniers communiqués de<br />

presse, ZTE se prés<strong>en</strong>te comme le numéro<br />

1 de la fibre optique. Quelle est votre<br />

position par rapport à cette affirmation ?<br />

Nous avons une position très forte <strong>en</strong> mobilité.<br />

Nous avons fait une acquisition dans la<br />

Silicon Valley, Redback Networks (<strong>en</strong> 2006).<br />

Nous ne voulons pas être numéro 1 dans la<br />

filaire. Nous serons un choix pour les opérateurs<br />

qui décid<strong>en</strong>t de migrer vers un réseau<br />

converg<strong>en</strong>t. C’est notre objectif. Nous serons<br />

très compétitifs dans le haut débit, nous voulons<br />

égalem<strong>en</strong>t proposer des solutions de<br />

diffusion vidéo pour les professionnels. Ericsson<br />

est connu pour trouver des solutions pour<br />

les professionnels. Nous disposons d’une<br />

équipe de 35 000 ingénieurs dans le monde.<br />

De quel <strong>en</strong>droit du monde provi<strong>en</strong>dra votre<br />

croissance ? De l’Inde, de la Chine ?<br />

Chaque région a des besoins différ<strong>en</strong>ts. En<br />

Inde, le déploiem<strong>en</strong>t de la 3G a à peine débuté.<br />

<strong>Le</strong> développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Chine est toujours<br />

<strong>en</strong> cours. En Afrique, les déploiem<strong>en</strong>ts se<br />

poursuiv<strong>en</strong>t. En Europe il y aura beaucoup<br />

d’opportunités dans les services managés.<br />

Nous essayons de dev<strong>en</strong>ir une <strong>en</strong>treprise qui<br />

possède les moy<strong>en</strong>s pour aider les opérateurs<br />

à réaliser leur transformation. Il ya <strong>en</strong>core du<br />

travail.<br />

Durant l’été, nous avons annoncé que nous<br />

avions acheté les activités 3G et LTE (4G) de<br />

Nortel. Nous sommes dans l’UMTS et le<br />

TD SCDMA <strong>en</strong> Chine. Nous souhaitons être<br />

numéro un dans la mobilité, être numéro un<br />

dans les services, suivre la transformation du<br />

réseau, être fort dans le multimédia, comme<br />

l’IPTV, le paiem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ligne, <strong>en</strong> proposer de<br />

plus <strong>en</strong> plus des services dont les opérateurs<br />

ont besoin.<br />

Quelle place occup<strong>en</strong>t les pays émerg<strong>en</strong>ts<br />

dans votre stratégie?<br />

Un pays comme la Chine est un pays très important<br />

pour nous. <strong>Le</strong>s pays émerg<strong>en</strong>ts sont<br />

d’une importance capitale pour faire progresser<br />

notre part de marché. <strong>Le</strong>s abonnés de ces<br />

régions seront de plus <strong>en</strong> plus nombreux à<br />

s’ajouter aux réseaux.<br />

Quelles sont vos ambitions pour le marché<br />

français ? La France accuse un certain<br />

retard dans les services managés…<br />

<strong>Le</strong> marché français n’est pas <strong>en</strong> retard. L’externalisation<br />

est un choix très important. Il<br />

s’agit surtout d’une manière de voir le marché.<br />

L’opérateur américain Sprint l’a fait il y a<br />

peu [au mois de juillet dernier]. Nous avons<br />

fait nos premiers services managés <strong>en</strong> Afrique<br />

cette année au Nigéria. <strong>Le</strong> marché [français] a<br />

besoin de pr<strong>en</strong>dre son temps.<br />

Propos recueillis par AG et TP. ■<br />

Nokia Siem<strong>en</strong>s<br />

<strong>Le</strong>s débits sur toutes les technos<br />

et les services managés<br />

Al’heure de la fibre triomphante,<br />

le DSL n’est pas mort,<br />

tel est l’un des messages qu’à<br />

voulu faire passer l’équipem<strong>en</strong>tier<br />

Nokia Siem<strong>en</strong>s <strong>en</strong> faisant la démonstration,<br />

à l’occasion du Broadband<br />

World Forum, que la limitation de portée<br />

Stephan Scholtz, directeur technique (CTO) de NSN<br />

Tout auréolé de ses deux<br />

« awards » Infovision décernés<br />

à l’occasion du BWF (pour ses<br />

produits G<strong>en</strong>eration Bearer<br />

Network WDM Solution qui intègre<br />

WSON, PXC, L2 switching et les technologies<br />

OTN et la ZXUN xGW Ext<strong>en</strong>dable<br />

Gateway) ; Zhu Xiaodong, le CTO (directeur<br />

technique) de l’équipem<strong>en</strong>tier chinois<br />

ZTE pour l’Europe de l’ouest, comm<strong>en</strong>te<br />

brièvem<strong>en</strong>t sa vision du marché et ses<br />

ambitions sur le marché de l’optique, notamm<strong>en</strong>t.<br />

« Nous travaillons sur toutes les technologies<br />

du haut débit, explique-t-il. En Asie,<br />

des technologies DSL et, surtout, leur<br />

perte de débit avec la distance n’est pas<br />

une fatalité. L’équipem<strong>en</strong>tier a ainsi réussi<br />

une transmission, <strong>en</strong> VDSL2, de 25 Mbit/<br />

de débit à 1500 mètres de distance, grâce<br />

à sa solution de « collage » VDSL2 (bonding),<br />

qui consiste à combiner virtuellem<strong>en</strong>t<br />

plusieurs lignes VDSL pour <strong>en</strong><br />

augm<strong>en</strong>ter la portée.<br />

En doublant la porté du VDSL, le modèle<br />

économique de cette technologie s’<strong>en</strong><br />

trouve ainsi révolutionné. « <strong>Le</strong> DSL est économiquem<strong>en</strong>t<br />

la meilleure solution pour le<br />

broadband maint<strong>en</strong>ant et dans un av<strong>en</strong>ir<br />

proche, car le prix de la fibre reste très<br />

élevé, a expliqué lors d’une prés<strong>en</strong>tation<br />

Stephan Scholtz, directeur technique (CTO)<br />

de Nokia Siem<strong>en</strong>s Networks. <strong>Le</strong> broadband<br />

offre <strong>en</strong>core des possibilité des croissance<br />

de l’ordre de 15 % par an ».<br />

Pour autant, l’équipem<strong>en</strong>tier n’a nullem<strong>en</strong>t<br />

l’int<strong>en</strong>tion de s’<strong>en</strong>dormir sur cette technologie.<br />

« <strong>Le</strong> futur, poursuit Stephan Scholts,<br />

c’est l’évolution vers la fibre optique, avec<br />

1 Gbit/s de débit par cli<strong>en</strong>t. Avec le projet<br />

de recherche NGOA, nous pouvons non<br />

seulem<strong>en</strong>t délivrer un tel débit,<br />

mais <strong>en</strong> plus le porter sur 100 km de<br />

distance sans équipem<strong>en</strong>t actif ».<br />

La technologie devrait <strong>en</strong>trer dans<br />

une phase pilote <strong>en</strong> 2011-2012<br />

avant d’arriver chez les opérateurs.<br />

<strong>Le</strong> principe consiste à « aplanir »<br />

autant que possible le signal pour<br />

qu’il porte plus loin.<br />

Par ailleurs, c’est p<strong>en</strong>dant le BWF<br />

que Juniper et Nokia Siem<strong>en</strong>s ont<br />

reçu l’agrém<strong>en</strong>t des autorités de régulation<br />

pour une joint v<strong>en</strong>ture dans le carrier<br />

Ethernet. La joint v<strong>en</strong>ture va ainsi pouvoir<br />

proposer des solutions de carrier Ethernet<br />

pour le backhaul mobile et pour les services<br />

converg<strong>en</strong>ts.<br />

« Nous r<strong>en</strong>dons ainsi possible un réseau<br />

multi terabit <strong>en</strong> multipliant la capacité des<br />

fibres existantes ».<br />

Sur un marché mobile que NS voit évoluer<br />

vers « le haut débit de masse », l’équipem<strong>en</strong>tier<br />

avance plusieurs propositions qui<br />

devrai<strong>en</strong>t attirer l’att<strong>en</strong>tion des opérateurs,<br />

comme celle consistant à utiliser<br />

l’intellig<strong>en</strong>ce du réseau pour activer à distance<br />

la configuration des terminaux, afin<br />

qu’ils puiss<strong>en</strong>t utiliser la data et générer<br />

de l’ARPU.<br />

« Il faut débloquer le pouvoir du haut débit,<br />

a conclu Stephan Scholtz. Nous sommes<br />

prêts et nous avons les solutions ». ■<br />

ZTE<br />

De grandes ambitions sur l’optique<br />

nous sommes n° 1 sur l’Epon, mais avec<br />

les opérateurs europé<strong>en</strong>s, nous travaillons<br />

<strong>en</strong> GPON et Epon. Je p<strong>en</strong>se que<br />

nous avons la meilleure technologie pour<br />

le FTTX, et si notre part de marché est aujourd’hui<br />

très basse, nous espérons aller<br />

très vite dans les trois années qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

», explique Zhu Xiaodong. « Nous<br />

avons une grande expéri<strong>en</strong>ce sur le déploiem<strong>en</strong>t<br />

et la maint<strong>en</strong>ance, et notre<br />

production est très compétitive ». Constatant<br />

que « la régulation est une problématique<br />

compliquée dans toute l’Europe »<br />

il espère que cela « va se résoudre rapidem<strong>en</strong>t<br />

». ■<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

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Projet1:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 31/08/2009 11:04 Page 1


JDT200-P30-31- Report Qualcomm OK AG:JDT193 25/09/2009 12:24 Page 30<br />

Reportage<br />

Stratégie industrielle<br />

infrastructures<br />

<strong>Le</strong> futur mobile vu par<br />

Qualcomm<br />

Acteur incontournable de la téléphonie mobile, quoique inconnu du grand public, le<br />

fabricant de composants Qualcomm nous a ouvert les portes de son c<strong>en</strong>tre de R&D<br />

à San Diego pour y découvrir les technologies qui rythmeront notre futur.<br />

sur l’autoroute et sans temps de chargem<strong>en</strong>t. Il<br />

n’y a guère que dans certains bâtim<strong>en</strong>ts que la<br />

réception a été hasardeuse.<br />

La salle de contrôle de FLO TV à partir de laquelle sont contrôlés tous les émetteurs MediaFLO aux États-Unis.<br />

Ses processeurs équip<strong>en</strong>t une grande<br />

partie des smartphones aujourd’hui<br />

disponibles sur le marché, ainsi que de<br />

nombreuses puces 3G. Pourtant, cette<br />

société omniprés<strong>en</strong>te dans la téléphonie mobile<br />

reste plutôt discrète et préfère investir dans la<br />

R&D, comme <strong>en</strong> attest<strong>en</strong>t les 55 000 brevets<br />

qui orn<strong>en</strong>t fièrem<strong>en</strong>t le hall d’accueil du siège<br />

de la firme à San Diego. C’est égalem<strong>en</strong>t là que<br />

se trouv<strong>en</strong>t le c<strong>en</strong>tre de R&D que nous avons eu<br />

l’opportunité de visiter.<br />

La télé dans la poche<br />

Alors qu’<strong>en</strong> France la télévision mobile personnelle<br />

(TMP) piétine, <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant le déploiem<strong>en</strong>t<br />

de la technologie de diffusion<br />

« broadcast » DVB-H qui se fait désirer - faute<br />

d’un accord des acteurs concernés sur le financem<strong>en</strong>t<br />

-, il est aujourd’hui possible de<br />

regarder la télévision sur son téléphone dans<br />

plusieurs grandes villes américaines grâce à la<br />

technologie MediaFlo. Pour contourner l’obstacle<br />

du débit et du financem<strong>en</strong>t aux Etats-Unis,<br />

Qualcomm a donc pris le taureau par les cornes<br />

<strong>en</strong> faisant office d’agrégateur via sa division<br />

FLO TV. Cette dernière propose directem<strong>en</strong>t son<br />

service clefs <strong>en</strong> main MediaFLO aux opérateurs.<br />

A leur tour, ces derniers sont donc <strong>en</strong> me-<br />

sure de commercialiser une offre à leurs abonnés<br />

qui comporte les programmes de grandes<br />

chaînes (CNBC, MTV, Comedy C<strong>en</strong>tral etc.). FLO<br />

TV bénéficie de son propre réseau géré directem<strong>en</strong>t<br />

à partir d’une impressionnante salle de<br />

contrôle à San Diego (ci-dessus). Et le service –<br />

testé sur des terminaux de différ<strong>en</strong>tes marques<br />

- fonctionne plutôt bi<strong>en</strong>, y compris <strong>en</strong> voiture<br />

Pas de MediaFlo <strong>en</strong> France<br />

Hasard du cal<strong>en</strong>drier, notre visite s’est déroulée<br />

le jour de l’arrêt de la télévision analogique aux<br />

Etats-Unis (2011 pour la France). A la clef, ce<br />

sont de nouvelles fréqu<strong>en</strong>ces qui sont donc disponibles,<br />

notamm<strong>en</strong>t pour la TMP. Ainsi,<br />

MediaFLO va pouvoir s’ouvrir à de nouveaux<br />

marchés et toucher ainsi plus de 200 millions<br />

de personnes. Qualcomm prévoit égalem<strong>en</strong>t de<br />

proposer des services interactifs poussés.<br />

Ainsi, les abonnés pourront discuter avec un ou<br />

plusieurs amis, voir ce qu’ils regard<strong>en</strong>t, leur<br />

proposer de regarder une émission ou les<br />

rejoindre sur une chaîne, noter une émission,<br />

voter et même mettre à jour leur <strong>page</strong> Facebook.<br />

<strong>Le</strong> téléphone n’est pas le seul appareil<br />

concerné par la technologie MediaFLO, Qualcomm<br />

ayant dévoilé des modules autonomes<br />

Il suffira de poser son téléphone à proximité d’eZone pour que la batterie soit automatiquem<strong>en</strong>t rechargée.<br />

lors du Mobile World Congress de Barcelone. Il<br />

suffira de connecter un minuscule boitier à<br />

n’importe quel terminal (ordinateur, smartphone)<br />

équipé d’un port USB pour recevoir les<br />

programmes MediaFLO. Une version WiFi est<br />

égalem<strong>en</strong>t disponible. Mais cette technologie<br />

a peu de chances d’arriver <strong>en</strong> France, où le marché<br />

s’ori<strong>en</strong>te plutôt vers la technologie DVB-H,<br />

poussée notamm<strong>en</strong>t par Nokia.<br />

Un dragon dans le moteur<br />

Si Qualcomm diversifie ses activités, les processeurs<br />

mobiles représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core 60 %<br />

des rev<strong>en</strong>us de la société. On compr<strong>en</strong>d aisém<strong>en</strong>t<br />

l’importance du lancem<strong>en</strong>t de la plateforme<br />

Snapdragon, c<strong>en</strong>sée combiner puissance<br />

et faible consommation d’énergie. <strong>Le</strong> premier<br />

smartphone à <strong>en</strong> bénéficier est le TG01 de Toshiba<br />

(<strong>en</strong> test dans le JDT n° 199). Cad<strong>en</strong>cé à<br />

1 GHz, le processeur supporte des applications<br />

multimédia plus riches comme le décodage<br />

vidéo HD et les jeux vidéo. En effet, SnapDragon<br />

pourrait être le moteur idéal pour un nouveau<br />

type de produit baptisé Smartbook. Il<br />

s’agit d’un petit ordinateur portable doté d’un<br />

vrai clavier et d’un écran confortable qui<br />

repr<strong>en</strong>d les fonctionnalités des smartphones,<br />

la téléphonie <strong>en</strong> moins. Dépourvu de v<strong>en</strong>tilateur<br />

et de système de refroidissem<strong>en</strong>t complexe,<br />

le smartbook pourra rester allumé <strong>en</strong><br />

perman<strong>en</strong>ce et se connecter de manière transpar<strong>en</strong>te<br />

au réseau adéquat (3G+ ou WiFi). Qualcomm<br />

a déjà annoncé une version double cœur<br />

gravée <strong>en</strong> 45 nm (contre 65 nm aujourd’hui)<br />

pour offrir toujours plus de puissance avec une<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

30


JDT200-P30-31- Report Qualcomm OK AG:JDT193 25/09/2009 12:25 Page 31<br />

<strong>Le</strong> processeur<br />

Snapdragon est<br />

suffisamm<strong>en</strong>t<br />

puissant pour<br />

décoder une<br />

vidéo HD.<br />

faible consommation d’énergie. Plusieurs<br />

constructeurs ont déjà adopté la plate-forme,<br />

d’autant que celle-ci peut sous Android.<br />

L’effet papillon<br />

Sur les téléphones mobiles comme sur les PC<br />

portables, l’écran est sans doute l’élém<strong>en</strong>t le<br />

plus gourmand <strong>en</strong> énergie. Avec Mirasol,<br />

Qualcomm propose une technologie qui<br />

pourrait à terme de remplacer les écrans LCD<br />

qu’on connait aujourd’hui. Fonctionnant avec la<br />

lumière ambiante, un écran Mirasol se compose<br />

de multiples particules elles-mêmes<br />

constituées par deux élém<strong>en</strong>ts microscopiques<br />

: une membrane et un substrat de verre<br />

doté d’un film de couleur. L’espace <strong>en</strong>tre ces<br />

deux élém<strong>en</strong>ts est rempli d’air pour que la<br />

lumière soit réfléchie. Quand on applique un<br />

faible courant électrique, les deux élém<strong>en</strong>ts se<br />

rapproch<strong>en</strong>t <strong>en</strong> faisant moduler la couleur.<br />

Quand ils sont <strong>en</strong> contact, toute la lumière est<br />

absorbée et la cellule devi<strong>en</strong>t alors totalem<strong>en</strong>t<br />

noire. Un principe simple inspiré du battem<strong>en</strong>t<br />

d’ailes d’un papillon (biomimétique). Un tel système<br />

a plusieurs avantages, à comm<strong>en</strong>cer bi<strong>en</strong><br />

sûr par la faible consommation électrique mais<br />

aussi une excell<strong>en</strong>te lisibilité au soleil.<br />

La réalité augm<strong>en</strong>tée<br />

Autant de qualités d’écran qui pourront être<br />

mises à profit pour exploiter des technologies<br />

comme Blur, un projet qui promet de donner un<br />

sacré coup de vieux aux fameux POI (points d’intérêt)<br />

des GPS. Cet outil de réalité augm<strong>en</strong>tée<br />

repose sur un principe simple <strong>en</strong> appar<strong>en</strong>ce<br />

mais qui nécessite un énorme travail avant de<br />

voir une év<strong>en</strong>tuelle commercialisation. Pour la<br />

démonstration, nous avons pu pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> main<br />

un PC de poche Q1 Ultra de Samsung. En le<br />

pointant dans la direction voulue, la vidéo <strong>en</strong><br />

temps réel se voit alors agrém<strong>en</strong>tée de POI. Si<br />

par exemple vous cherchez un hôtel ou un<br />

restaurant, des flèches vous indiqu<strong>en</strong>t leur<br />

position et l’itinéraire. <strong>Le</strong> système utilise à la<br />

fois le GPS, une boussole et un accéléromètre<br />

pour comp<strong>en</strong>ser les mouvem<strong>en</strong>ts de l’utilisateur.<br />

Blur est <strong>en</strong>core au stade de prototype avancé<br />

mais on imagine aisém<strong>en</strong>t les applications dans<br />

les smartphones ou même les GPS.<br />

Quoi de neuf docteur ?<br />

<strong>Le</strong>s applications dédiées au monde médical<br />

sont égalem<strong>en</strong>t nombreuses. Exemple : le robot<br />

appelé RP-7 (RP pour Remote Pres<strong>en</strong>ce, prés<strong>en</strong>ce<br />

à distance), dont le CHU de Strasbourg<br />

possède un exemplaire. Celui que nous avons<br />

croisé chez Qualcomm à San Diego était piloté<br />

<strong>en</strong> WiFi ou <strong>en</strong> 3G par un docteur qui se trouvait<br />

aux commandes depuis Miami, <strong>en</strong> Floride.<br />

L’idée est de pouvoir réaliser un diagnostic <strong>en</strong><br />

s’affranchissant des distances. <strong>Le</strong> robot est surmonté<br />

d’un moniteur équipé d’une caméra avec<br />

zoom et d’un micro. Un haut-parleur est intégré<br />

dans le corps, tandis que des roulettes permett<strong>en</strong>t<br />

au RP-7 de se déplacer à sa guise. Confortablem<strong>en</strong>t<br />

assis derrière son écran d’ordinateur,<br />

le médecin pilote le robot à l’aide d’un joystick.<br />

Grâce à la plate-forme SnapDragon, il pourra<br />

même se connecter à partir d’un smartphone.<br />

Moins impressionnant mais tout aussi efficace,<br />

les CardioMEMS sont des capteurs miniatures<br />

implantés sur les artères et qui transmett<strong>en</strong>t<br />

des informations fondam<strong>en</strong>tales comme la<br />

pression artérielle et le rythme cardiaque du pati<strong>en</strong>t.<br />

Plus besoin d’une hospitalisation coûteuse<br />

pour garantir le suivi méticuleux d’un pati<strong>en</strong>t à<br />

risque. Dans le même ordre d’idée, l’Isis Biopolymer<br />

est un patch qui délivre des doses spécifiques<br />

de médicam<strong>en</strong>ts et qui vérifie plusieurs<br />

paramètres à distance. Là <strong>en</strong>core, l’interv<strong>en</strong>tion<br />

d’une infirmière n’est plus obligatoire. Parmi<br />

toutes les autres technologies prés<strong>en</strong>tées par<br />

Qualcomm, on notera égalem<strong>en</strong>t Proteus qui est<br />

une pilule équipée d’un minuscule transmetteur.<br />

Celui-ci est automatiquem<strong>en</strong>t activé par les<br />

sucs gastriques afin de mesurer l’efficacité d’un<br />

traitem<strong>en</strong>t. Si la société américaine est aussi<br />

prés<strong>en</strong>te sur ce marché depuis cinq ans, ce n’est<br />

pas vraim<strong>en</strong>t par altruisme au regard d’un marché<br />

qui pourrait peser quelques sept milliards<br />

de dollars d’ici 2012.<br />

<strong>Le</strong> chargeur sans fil aussi<br />

Mais il n’y a pas que les services ultra-complexes<br />

qui mérit<strong>en</strong>t de l’att<strong>en</strong>tion. Avec eZone,<br />

Qualcomm r<strong>en</strong>ouvelle l’idée du chargeur sans fil<br />

<strong>en</strong> proposant une solution qui fonctionne non plus<br />

au contact (comme dans les chargeurs à induction)<br />

mais à proximité, grâce à la technologie<br />

NFC (Near Field Communication), déjà utilisée<br />

dans les cartes Navigo à Paris ou pour les<br />

micro-paiem<strong>en</strong>ts. Pour cela, il faut bi<strong>en</strong> sûr que<br />

le téléphone soit équipé d’un récepteur.<br />

Qualcomm annonce un temps de charge équival<strong>en</strong>t<br />

aux chargeurs classiques et lors de la d<br />

émonstration, deux smartphones étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

charge posés sur une plaque eZone. Cette<br />

solution pourrait égalem<strong>en</strong>t limiter le gâchis écologique<br />

que représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les milliards de chargeurs<br />

abandonnés. De quoi ajouter une touche<br />

« gre<strong>en</strong> » à une technologie qui ne l’était initialem<strong>en</strong>t<br />

pas… ■<br />

Driss Abdi<br />

La qualité d’image s’avère très<br />

correcte, mais la pénétration du signal<br />

dans les immeubles laisse à désirer.<br />

Il suffit de pointer l’ordinateur dans la direction de son choix pour voir les points d’intérêt<br />

s’afficher <strong>en</strong> temps réel.<br />

<strong>Le</strong>s technologies de télécommunications<br />

trouv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t des applications dans<br />

le monde médical. <strong>Le</strong> robot RP-7 permet<br />

au docteur de réaliser des consultations<br />

où qu’il se trouve.<br />

31 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P32-33_Actu-Opes OK photo col:JDT193 29/09/2009 12:20 Page 32<br />

Actualités<br />

opérateurs<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Verbatim<br />

Jean-Claude*, anci<strong>en</strong> conseiller cli<strong>en</strong>t et<br />

v<strong>en</strong>deur : « J’ai été séparé de ma femme.<br />

Je suis dev<strong>en</strong>u SDF. <strong>Le</strong> médecin du travail<br />

m’a diagnostiqué une surdité. Il avait<br />

indiqué à la direction que je devais aller<br />

dans le Sud, pour me reposer et retrouver<br />

ma famille. France Telecom m’a proposé<br />

deux choix : « vous allez Fresnes ou vous<br />

êtes viré ». De meilleur v<strong>en</strong>deur de France,<br />

je suis dev<strong>en</strong>u un indésirable. (…) Nous<br />

sommes <strong>en</strong> sous-effectif partout. Et ça ne<br />

s’arrange pas. <strong>Le</strong>s CDI sont remplacés par<br />

des 20 heures étudiants. Lorsque j’ai<br />

débuté <strong>en</strong> 2003, France Telecom était<br />

<strong>en</strong>core une <strong>en</strong>treprise humaine. <strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s<br />

étai<strong>en</strong>t écoutés. L’<strong>en</strong>treprise t<strong>en</strong>tait de<br />

trouver une solution <strong>en</strong> cas de problème<br />

familiaux. Je connais plein de cas pour<br />

lesquels France Telecom a fait des efforts.<br />

<strong>Le</strong>s salaires étai<strong>en</strong>t augm<strong>en</strong>tés de 6 % par<br />

an. Aujourd’hui, une augm<strong>en</strong>tation de 2 %,<br />

c’est le bout du monde. Maint<strong>en</strong>ant, c’est<br />

fini, on nous pousse à partir. <strong>Le</strong>s objectifs<br />

ont été considérablem<strong>en</strong>t relevés. Seule<br />

une partie des employés arriv<strong>en</strong>t à les<br />

atteindre. Au poste de conseiller cli<strong>en</strong>t et<br />

de v<strong>en</strong>deur, les conditions se sont<br />

beaucoup dégradées. Pour aller aux<br />

toilettes, il faut prév<strong>en</strong>ir et se justifier. Si<br />

ce n’est pas fait, le responsable vi<strong>en</strong>t vous<br />

voir et demande une explication écrite.<br />

Son objectif : obt<strong>en</strong>ir un avertissem<strong>en</strong>t et<br />

vous faire r<strong>en</strong>voyer (…).<br />

<strong>Des</strong> fois, nous n’avons pas le temps de<br />

manger à midi, à cause du manque de<br />

personnel. Quand nous sommes assez<br />

nombreux, on pr<strong>en</strong>d 5 minutes pour<br />

manger un sandwich puis on retourne<br />

travailler.<br />

J’ai fait une dépression p<strong>en</strong>dant un an.<br />

J’ai passé des <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s pour trouver un<br />

emploi, mais je n’étais pas bi<strong>en</strong><br />

[m<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t]. J’att<strong>en</strong>ds de me s<strong>en</strong>tir<br />

mieux pour trouver ailleurs. (…) <strong>Le</strong><br />

suicide j’y ai p<strong>en</strong>sé mais j’ai aussi p<strong>en</strong>sé à<br />

mon <strong>en</strong>fant. (…) Parmi les g<strong>en</strong>s qui se<br />

sont suicidés, il y avait des g<strong>en</strong>s qui ont<br />

toujours fait le même métier. Quand on<br />

leur dit à 55 ans qu’ils doiv<strong>en</strong>t changer de<br />

métier, ils s’effondr<strong>en</strong>t. La fille qui s’est<br />

suicidée devait quitter son poste. Elle ne<br />

voulait absolum<strong>en</strong>t pas être <strong>en</strong> contact<br />

avec la cli<strong>en</strong>tèle. Lorsque la direction lui a<br />

annoncé qu’elle allait être mutée <strong>en</strong><br />

ag<strong>en</strong>ce, elle a craqué.<br />

*<strong>Le</strong> prénom a été modifié<br />

Opérateur<br />

Vague de suicides chez France Telecom :<br />

les raisons<br />

d’un drame<br />

A l’image de R<strong>en</strong>ault quelques mois auparavant,<br />

France Telecom est confronté depuis des mois à une<br />

vague de suicides sans précéd<strong>en</strong>t. Au sein du groupe,<br />

24 salariés ont choisi de mettre fin à leurs jours depuis<br />

18 mois. <strong>Le</strong>s syndicats ont très vite pointé la<br />

responsabilité de la direction, qui refuse de voir sa<br />

politique comme principale coupable. <strong>Le</strong>s différ<strong>en</strong>tes<br />

r<strong>en</strong>contres <strong>en</strong>tre les syndicats, la direction du groupe<br />

et les pouvoirs publics n’ont pour le mom<strong>en</strong>t pas<br />

donné grand’ chose.<br />

Dans la torpeur du mois d’août, un salarié<br />

de France Telecom choisit de<br />

mettre fin à ses jours. Cet incid<strong>en</strong>t<br />

marque le point de départ d’une<br />

triste série. Quelques jours plus tard, un salarié<br />

breton, militant à la CFDT, met lui aussi<br />

fin à ses jours. <strong>Le</strong>s deux t<strong>en</strong>tatives de suicides<br />

suivantes attir<strong>en</strong>t l’att<strong>en</strong>tion du public<br />

et de la presse sur l’opérateur. Un technici<strong>en</strong><br />

d’un site de Troyes se plante un couteau dans<br />

le v<strong>en</strong>tre <strong>en</strong> pleine réunion ; quelques jours<br />

plus tard, une salariée de 53 ans, originaire<br />

de Metz att<strong>en</strong>te à ses jours <strong>en</strong> avalant sur son<br />

lieu de travail une surdose de barbituriques.<br />

Entre temps, une jeune salariée du groupe<br />

choisissait de sauter par la f<strong>en</strong>être de son bureau,<br />

dans le 17ème arrondissem<strong>en</strong>t parisi<strong>en</strong>.<br />

Grièvem<strong>en</strong>t blessée, la jeune femme de 32<br />

ans avait fini par s’éteindre à l’hôpital Pour<br />

ces trois cas, la cause est id<strong>en</strong>tique : la direction<br />

v<strong>en</strong>ait de décider que ces trois salariés<br />

devai<strong>en</strong>t changer de poste. Au total, <strong>en</strong><br />

un an et demi, 23 salariés ont mis fin à leur<br />

jour. Cette situation catastrophique, déjà<br />

vécue par R<strong>en</strong>ault (<strong>Le</strong> Technoc<strong>en</strong>tre de<br />

Guyancourt avait égalem<strong>en</strong>t connu une série<br />

suicides), jusqu’alors inconnue alors chez<br />

France Telecom suscite une imm<strong>en</strong>se émotion<br />

dans un premier temps, suivie d’une série<br />

d’interrogations sur la raison de ces suicides.<br />

Assez vite, la transformation de l’<strong>en</strong>treprise<br />

<strong>en</strong> groupe coté <strong>en</strong> bourse et le managem<strong>en</strong>t<br />

sont très vite id<strong>en</strong>tifiés comme responsables,<br />

notamm<strong>en</strong>t par les syndicats, qui dénonc<strong>en</strong>t<br />

les conditions de travail au sein de l’<strong>en</strong>treprise.<br />

Un regard rapide sur les chiffres pourrait<br />

laisser à p<strong>en</strong>ser, comme cela a été<br />

évoqué ici et là, « qu’on ne se suicide pas davantage<br />

chez France Telecom que dans le<br />

reste de la population française ». Cela pourrait<br />

presque être vrai, à deux bémols près :<br />

les chiffres évoquési ne concern<strong>en</strong>t que les<br />

100 000 salariés français (et non les 187 000<br />

du groupe dans le monde), et on ne peut pas<br />

mettre sur le même pied d’égalité l’<strong>en</strong>semble<br />

de la population d’un pays et celle d’un<br />

groupe de salariés, qui font par définition partie<br />

de la tranche des actifs (les 20-60 ans,<br />

pour faire court), à priori bi<strong>en</strong> portant<br />

(puisqu’ils travaill<strong>en</strong>t), et non m<strong>en</strong>acés par la<br />

précarité. <strong>Le</strong>s adolesc<strong>en</strong>ts et le 4 ème âge étant<br />

par ailleurs des tranches d’âge où l’on se suicide<br />

plus que la moy<strong>en</strong>ne ; il apparaît par<br />

contraste que oui, on se suicide beaucoup<br />

plus chez France Telecom qu’ailleurs. Pour<br />

Patrick Coupechoux, auteur de “La déprime<br />

des opprimés : Enquête sur la souffrance psychique<br />

<strong>en</strong> France”, ouvrage pour lequel il a<br />

réalisé une <strong>en</strong>quête de terrain, les médias se<br />

sont emparés d’un phénomène déjà vieux de<br />

plusieurs mois. « <strong>Le</strong>s employés de France Telecom<br />

comptai<strong>en</strong>t déjà leurs morts avant que<br />

les médias n’<strong>en</strong> parl<strong>en</strong>t. (…) J’ai des e-mails<br />

vieux de plusieurs mois sur ce sujet », indique<br />

l’auteur. Selon lui, la métamorphose de l’<strong>en</strong>treprise<br />

de service public <strong>en</strong> « machine à<br />

cash » est <strong>en</strong>trée <strong>en</strong> contradiction avec<br />

l’éthique de nombreux salariés. Entrée <strong>en</strong><br />

bourse <strong>en</strong> 1996, France Telecom est recapitalisée<br />

par l’Etat <strong>en</strong> 2004. <strong>Le</strong> groupe, alors<br />

sous la direction de Thierry Breton <strong>en</strong>tre 2002<br />

et 2005, <strong>en</strong>tame sa mue. Didier Lombard, qui<br />

pr<strong>en</strong>d sa suite, met <strong>en</strong> place deux plans successifs,<br />

« Next » <strong>en</strong>tre 2005 et 2008 puis<br />

« Orange 2012 ». Son objectif : poursuivre et<br />

assurer la croissance d’un opérateur télécoms,<br />

dev<strong>en</strong>u l’un des leaders du marché europé<strong>en</strong>.<br />

Pour les salariés, la pilule est bi<strong>en</strong><br />

plus dure à avaler. « La transformation de<br />

l’<strong>en</strong>treprise est responsable des maux des<br />

salariés [les plus fragiles] », explique Patrick<br />

Coupechoux. « <strong>Des</strong> technici<strong>en</strong>s avec 20 ou 30<br />

ans d’anci<strong>en</strong>neté racont<strong>en</strong>t qu’avant, ils discutai<strong>en</strong>t<br />

p<strong>en</strong>dant leurs interv<strong>en</strong>tions. Aujourd’hui,<br />

ils doiv<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>dre du service. <strong>Le</strong>ur<br />

culture profonde est heurtée ». La négation<br />

de l’individu, matérialisée par une mobilité ex-<br />

<strong>Le</strong> harcèlem<strong>en</strong>t moral, « difficile à prouver»<br />

Curieusem<strong>en</strong>t, alors que responsables politiques et syndicaux hurl<strong>en</strong>t à la mort et demand<strong>en</strong>t,<br />

de concert, des têtes pour beaucoup moins que cela (dernièrem<strong>en</strong>t, les propos,<br />

certes nauséabonds, du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux ont soulevé l’indignation<br />

d’une partie de l’opinion et de la classe politique), la question d’une démission du PDG du<br />

groupe France Telecom ne s’est guère posée. Interrogés sur la question, certains syndicats<br />

évoqu<strong>en</strong>t de manière embarrassée la « difficulté à prouver le harcèlem<strong>en</strong>t moral devant les<br />

tribunaux », quand il ne la repouss<strong>en</strong>t pas totalem<strong>en</strong>t. D’autres, reconnaiss<strong>en</strong>t, mais <strong>en</strong><br />

« off », qu’il pourrait y avoir d’autres raisons à cette étonnante discrétion des représ<strong>en</strong>tants<br />

syndicaux. Il s’agit notamm<strong>en</strong>t des élections à v<strong>en</strong>ir pour les postes d’administrateurs réservés<br />

aux syndicats, avec beaucoup d’arg<strong>en</strong>t et d’avantages à la clé. « Didier Lombard joue<br />

sur du velours, ajoute notre source syndicale anonyme. Il sait qu’aucun syndicat ne<br />

demandera sa démission à quelques semaines des élections ».<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

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cessive, la concurr<strong>en</strong>ce accrue <strong>en</strong>tre les salariés,<br />

la fin du collectif et la solitude du salarié<br />

face à l’<strong>en</strong>treprise cré<strong>en</strong>t - sans pousser<br />

nécessairem<strong>en</strong>t au suicide - une armée de<br />

salariés déprimés, sous antidépresseurs et «<br />

cassés ». <strong>Le</strong>s cas de ce type sont nombreux,<br />

comme le relate Alain Moreaux, de la CFTC.<br />

« Un cadre de catégorie F, avec un salaire de<br />

plus de 4000 euros par mois, chez France Telecom<br />

depuis 20 ans, revi<strong>en</strong>t de vacances et<br />

passe sans <strong>en</strong>combres son <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>t individuel.<br />

Plus tard, son supérieur lui dit ceci :<br />

“J’ai placé trois stagiaires [dans ton service].<br />

Il paraît que tu parles mal d’eux. Je n’ai plus<br />

confiance <strong>en</strong> toi. Je me demande si je vais te<br />

garder. Tu peux te mettre <strong>en</strong> mobilité” ». Dans<br />

un autre cas, une salariée, assistante direction<br />

au siège a égalem<strong>en</strong>t été mise <strong>en</strong> mobilité.<br />

« Elle s’est abs<strong>en</strong>tée plusieurs fois parce<br />

que son mari, décédé depuis, était gravem<strong>en</strong>t<br />

malade. Son responsable, qui lui avait<br />

pourtant accordé ses congès, lui a demandé<br />

de se mettre <strong>en</strong> mobilité », poursuit le syndicaliste.<br />

<strong>Le</strong>s c<strong>en</strong>tres d’appel ne sont pas épargnés<br />

non plus. <strong>Le</strong>s employés de ces<br />

structures doiv<strong>en</strong>t réciter les « scripts » prévus<br />

lors des communications avec les cli<strong>en</strong>ts.<br />

« A force de répéter la même chose p<strong>en</strong>dant<br />

un an, on devi<strong>en</strong>t fou, explique-t-on chez les<br />

syndicats. C’est aussi une manière de casser<br />

les g<strong>en</strong>s ». Patrick Coupechoux ne dédouane<br />

pas pour autant les managers et autres « petits<br />

chefs », dont certains tyrannis<strong>en</strong>t littéralem<strong>en</strong>t<br />

les g<strong>en</strong>s sous leurs ordres. « Quand<br />

un manager martyrise les g<strong>en</strong>s sous sa responsabilité,<br />

on ne peut pas l’ignorer », estime<br />

l’auteur.<br />

Intérêt tardif<br />

des pouvoirs publics<br />

<strong>Le</strong>s pouvoirs publics, peu concernés dans<br />

un premier temps, s’intéress<strong>en</strong>t au dossier<br />

par la suite. Xavier Darcos, le ministre<br />

du Travail, convoque Didier Lombard, le<br />

patron du groupe. <strong>Le</strong>s syndicats sont les<br />

premiers à s’étonner de cette <strong>en</strong>trevue.<br />

« Nous n’avons ri<strong>en</strong> vu v<strong>en</strong>ir, assure Patrick<br />

Ackermann, délégué syndical c<strong>en</strong>tral<br />

de Sud-PTT. L’Etat, prés<strong>en</strong>t au conseil<br />

d’administration du groupe, n’a jamais<br />

manifesté d’intérêt particulier pour la<br />

question sociale chez France Telecom ».<br />

Au l<strong>en</strong>demain de cette r<strong>en</strong>contre, Didier<br />

Lombard, se dit décidé à mettre un terme<br />

à « la mode des suicides », propos pour<br />

lesquels il s’excusera quelques heures<br />

plus tard. <strong>Le</strong> dirigeant prés<strong>en</strong>te trois mesures.<br />

La mise <strong>en</strong> ligne d’un numéro vert<br />

destinéà mettre <strong>en</strong> contact salariés fragiles<br />

et psychologues et surtout, la susp<strong>en</strong>sion<br />

de la mobilité jusqu’au 31<br />

octobre, et l’embauche de responsables<br />

des ressources humaines de proximité<br />

font figure, pour le patron de France Telecom,<br />

de mesures pér<strong>en</strong>nes. <strong>Des</strong> mesures<br />

plus que limitées pour les syndicats. «On<br />

espérait des mesures sol<strong>en</strong>nelles et plus<br />

fortes », regrette Patrick Ackermann. Pour<br />

Sud-PTT, le gel de la mobilité sur plusieurs<br />

mois, une négociation sur la fermeture<br />

des sites et sur les suppressions d’emplois<br />

constitu<strong>en</strong>t des solutions bi<strong>en</strong> plus<br />

pér<strong>en</strong>nes que celles avancées par une direction<br />

bi<strong>en</strong> décidée à limiter le champ<br />

des négociations sur le stress au travail.<br />

Si les syndicats se refus<strong>en</strong>t à réduire la situation<br />

des salariés de France Telecom au<br />

seul stress ou à la mobilité, ils rest<strong>en</strong>t<br />

néanmoins consci<strong>en</strong>ts qu’un grand nombre<br />

de salariés continu<strong>en</strong>t à souffrir <strong>en</strong> sil<strong>en</strong>ce.<br />

Une souffrance d’où éman<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong><br />

souv<strong>en</strong>t un très grand nombre d’arrêts<br />

maladie et de dépressions. Selon des chiffres<br />

avancés par la CFE-CGC-Unsa, le<br />

nombre de jours d’abs<strong>en</strong>ce par an atteint<br />

1,9 million. Pas moins de 60 % des salariés<br />

du groupe sont concernés. Plusieurs milliers<br />

de salariés du groupe sont <strong>en</strong> congés<br />

pour longue maladie. <strong>Le</strong>s psychothérapies<br />

et les dépressions sont nombreuses. Sur<br />

le lieu même du travail, le malaise se<br />

poursuit. Un militant de l’Unsa évoque le<br />

« prés<strong>en</strong>téisme ». « <strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s sont bi<strong>en</strong><br />

prés<strong>en</strong>ts sur le lieu de travail, mais ils travaill<strong>en</strong>t<br />

mal » explique-t-il. Pour Patrick<br />

Coupechoux, la situation chez France Telecom<br />

sert de révélateur à un mal-être<br />

bi<strong>en</strong> plus profond. « S’il suffisait de changer<br />

les méthodes et l’organisation, ce serait<br />

simple. <strong>Le</strong>s grandes <strong>en</strong>treprises ne<br />

sont pas les seules concernées. La définition<br />

même de l’<strong>en</strong>treprise pose problème.<br />

Il ne faut pas faire de France<br />

Telecom un exemple. C’est la réalité partout.<br />

».<br />

■ Ariel Gomez et Thomas Pagbe


JDT200_Actu-Distrib P34 OK TP:JDT193 29/09/2009 12:05 Page 34<br />

Actualités<br />

distribution<br />

<strong>en</strong> bref<br />

PhoneandPhone +<br />

Micromania = mobile,<br />

forfait et console<br />

PhoneandPhone s’associe à Micromania<br />

pour proposer une offre combinée des<br />

plus originales. <strong>Le</strong>s savoir-faire associés<br />

du spécialiste de la v<strong>en</strong>te de mobiles <strong>en</strong><br />

ligne et du distributeur de jeux vidéo<br />

donne une offre détonante : un mobile,<br />

un forfait et une console de jeu. <strong>Le</strong> tout<br />

à partir de 1 euro. Pour les cli<strong>en</strong>ts, cette<br />

opération exceptionnelle permet d’obt<strong>en</strong>ir<br />

un choix sur une vaste sélection de<br />

terminaux et de forfaits. Pour certains<br />

fabricants de consoles, l’aubaine est<br />

égalem<strong>en</strong>t appréciable.<br />

La PS3 slim, dernière version de la<br />

console next-g<strong>en</strong> de Sony trouve ici un<br />

terrain de conquête intéressant. La toute<br />

dernière PS3 devrait ainsi être proposée à<br />

49 euros, accompagnée d’un téléphone et<br />

d’un abonnem<strong>en</strong>t. L’offre sera non<br />

seulem<strong>en</strong>t disponible sur les sites internet<br />

de PhoneandPhone et de Micromania mais<br />

égalem<strong>en</strong>t dans le réseau de distribution<br />

physique du spécialiste du jeu vidéo. Et ce<br />

n’est pas tout. Un catalogue spécial, édité<br />

à 300 000 exemplaires, distribués dans le<br />

réseau de Micromania, une hotline dédiée,<br />

consacrée à la prise de commandes et à<br />

leur suivi devrai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ir<br />

compléter une campagne de<br />

communication, qui sera, à l’av<strong>en</strong>ir,<br />

ponctuée d’autres opérations de marketing<br />

direct sur la Toile.<br />

Brocade recrute de<br />

nouveaux part<strong>en</strong>aires<br />

Brocade va ét<strong>en</strong>dre son programme<br />

Alliance Partner Network. <strong>Le</strong> spécialiste<br />

des réseaux souhaite ainsi attirer de<br />

nouveaux rev<strong>en</strong>deurs et distributeurs pour<br />

d<strong>en</strong>sifier son réseau de part<strong>en</strong>aires. Son<br />

nouveau programme (Brocade<br />

Professionnel Services Program) permettra<br />

ainsi aux nouveaux part<strong>en</strong>aires<br />

sélectionnés de proposer d’une part les<br />

produits de Brocade, mais égalem<strong>en</strong>t de<br />

commercialiser leurs propres services<br />

estampillés de la certification de<br />

l’<strong>en</strong>treprise californi<strong>en</strong>ne. La firme veut<br />

ainsi aider ses anci<strong>en</strong>s (et futurs)<br />

part<strong>en</strong>aires à maint<strong>en</strong>ir leurs chiffres de<br />

v<strong>en</strong>te <strong>en</strong> leur proposant d’intégrer ses<br />

produits dans leur catalogue -<br />

accompagnés de leur service - de manière<br />

à commercialiser des offres plus<br />

complètes. Cette nouvelle opération de<br />

Brocade intervi<strong>en</strong>t quelques jours après la<br />

signature d’un contrat avec Dell. <strong>Le</strong><br />

fabricant de PC devrait intégrer à son<br />

offre les commutateurs de Brocade.<br />

Bisbille<br />

Axians quitte la Ficome<br />

pour aller au Syntec<br />

Au-delà des désaccords stratégiques, l’annonce de cette défection, sous l’appar<strong>en</strong>ce<br />

d’une querelle <strong>en</strong>tre anci<strong>en</strong>s et modernes, cache aussi des oppositions de style,<br />

de personnes et de projets. Décryptage.<br />

C’est par un communiqué de<br />

presse assez succint et un ri<strong>en</strong><br />

vachard que l’installateur-intégrateur<br />

Axians a annoncé le 10<br />

septembre dernier qu’il rejoignait le Syntec<br />

Informatique et qu’il prévoyait de quitter<br />

la Ficome à la fin de l’année. Une<br />

décision motivée par « la volonté de rejoindre<br />

une organisation qui représ<strong>en</strong>te<br />

plus efficacem<strong>en</strong>t ses intérêts et ceux de<br />

la profession », précise le communiqué,<br />

signé par Gilles Vivat, directeur de la<br />

marque chez Axians. Rappelons que le<br />

Silvano Trotta, présid<strong>en</strong>t de la Ficome<br />

Syntec informatique est « la chambre<br />

professionnelle des Sociétés de Conseil<br />

et de Services informatiques (SSII) et des<br />

Éditeurs de Logiciels et des sociétés de<br />

Conseil <strong>en</strong> Technologies » ; il regroupe<br />

quelque 940 <strong>en</strong>treprises, d’ori<strong>en</strong>tation<br />

plutôt informatique. Rappelons égalem<strong>en</strong>t<br />

que le débat - ou le choix, pour certains –<br />

<strong>en</strong>tre Ficome et le Syntec n’a pas grandchose<br />

de nouveau. Un projet de rapprochem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>tre les deux organisations<br />

avait même été échafaudé à la fin de la<br />

mandature de Martine Kervinio, mais le<br />

projet n’est jamais allé à son terme. « <strong>Le</strong><br />

Syntec voulait bi<strong>en</strong> des adhér<strong>en</strong>ts de la<br />

Ficome », explique Silvano Trotta, l’actuel<br />

présid<strong>en</strong>t de la Ficome, réagissant au<br />

communiqué d’Axians. Mais, d’après lui,<br />

le syndicat n’aurait pas été disposé à<br />

créer des nouveaux postes de dirigeants<br />

pour faire place aux nouveaux arrivants.<br />

Et si une partie des instances dirigeantes<br />

de la Ficome p<strong>en</strong>chait pour cette solution<br />

de rapprochem<strong>en</strong>t, l’option était loin de<br />

faire l’unanimité. Dans les deux points de<br />

vue qui s’affrontai<strong>en</strong>t sur la question, on<br />

pouvait aussi pointer la double crainte,<br />

pour les « téléphonistes » d’être noyés<br />

dans le nombre et de ne plus voir leur spécificité<br />

reconnue. De quoi apporter de<br />

l’eau au moulin de Silvano Trotta, qui se<br />

bat au contraire pour une action de proximité<br />

et réagit, de ce fait, pratiquem<strong>en</strong>t à<br />

chaque passage du communiqué. « Pour<br />

AXIANS, explique <strong>en</strong>core le texte, la Ficome<br />

ne répond plus aux att<strong>en</strong>tes des intégrateurs<br />

télécoms qui propos<strong>en</strong>t depuis<br />

plusieurs années des services de solutions<br />

globales de communication alliant<br />

informatique et téléphonie. Trop ancrée<br />

dans la téléphonie traditionnelle, la Ficome<br />

n’a pas su accompagner la mutation<br />

profonde du marché de la<br />

communication d’<strong>en</strong>treprise et se trouve<br />

aujourd’hui <strong>en</strong> déphasage par rapport aux<br />

besoins de ses principaux acteurs ». « Oui,<br />

<strong>Le</strong> groupe Aures, à l’origine du système<br />

de gestion et d’<strong>en</strong>caissem<strong>en</strong>t Poseligne,<br />

vi<strong>en</strong>t de signer un contrat majeur<br />

avec SFD, la filiale de SFR chargée de la<br />

gestion des boutiques SFR. <strong>Le</strong> montant de<br />

la transaction n’a pas été révélé. Ainsi, les<br />

300 espaces de v<strong>en</strong>te de l’opérateur compr<strong>en</strong>ant<br />

les magasins Espace SFR, mais<br />

égalem<strong>en</strong>t les « Experi<strong>en</strong>ce Store », à<br />

l’image du magasin proche de la place de<br />

la Madeleine (Paris), devrai<strong>en</strong>t accueillir<br />

les écrans OLC15 by Poseligne. <strong>Le</strong>s boutiques<br />

devrai<strong>en</strong>t ainsi être équipées de<br />

2000 solutions tactiles repeintes aux couleurs<br />

de SFR. Ce déploiem<strong>en</strong>t, actuellem<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> cours, résulte d’une réflexion<br />

<strong>en</strong>gagée à la fin de l’année 2008. « Il<br />

concerne le remaniem<strong>en</strong>t complet de<br />

notre back office mais aussi l’<strong>en</strong>semble du<br />

front office ; c’est un projet d’<strong>en</strong>treprise<br />

d’<strong>en</strong>vergure, stratégique », explique dans<br />

un communiqué Christian Ausset, directeur<br />

adjoint des systèmes d’information de<br />

SFD. Pour Christian Ausset, les résultats<br />

sont att<strong>en</strong>dus au niveau de la cli<strong>en</strong>tèle.<br />

« Notre premier objectif a été de réduire<br />

les files d’att<strong>en</strong>te dans nos boutiques et de<br />

mieux capter la cli<strong>en</strong>tèle, <strong>en</strong> <strong>en</strong> facilitant<br />

reconnaît Silvano Trotta, qui n’élude pas<br />

le sujet du débat, les téléphonistes adhér<strong>en</strong>ts<br />

de la Ficome ont du mal à aller vers<br />

l’IP et l’informatique, comme je trouve des<br />

intégrateurs data qui ont du mal à travailler<br />

la voix. Nous accueillons aussi à la Ficome<br />

des petites SSII qu’on ne trouve pas<br />

du tout au Syntec. Notre but, à la Ficome,<br />

c’est d’avoir les petits et moy<strong>en</strong>s téléphonistes<br />

comme les petits et moy<strong>en</strong>s intégrateurs<br />

data. Nous voulons les aider ».<br />

En att<strong>en</strong>dant, l’annonce surpr<strong>en</strong>ante du<br />

mainti<strong>en</strong> d’Axians au sein de la Ficome<br />

jusqu’à la fin de l’année s’explique simplem<strong>en</strong>t<br />

par le fait que, ayant dû payer sa<br />

cotisation sous peine de poursuites, l’<strong>en</strong>treprise<br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d user de son droit jusqu’au<br />

bout. Compte t<strong>en</strong>u des <strong>en</strong>jeux auxquels<br />

doit faire face la profession, il y a lieu d’espérer<br />

que le débat gagne <strong>en</strong> hauteur et <strong>en</strong><br />

consistance… ■<br />

Ariel Gomez<br />

Point de v<strong>en</strong>te<br />

<strong>Le</strong> groupe Aures va équiper<br />

les boutiques SFR<br />

le flux, <strong>en</strong> lui évitant des déplacem<strong>en</strong>ts<br />

inutiles d’un poste informatique à un autre<br />

et une perte de temps », explique t-il. Dans<br />

ce but, les boutiques SFR recevront, selon<br />

leur importance, <strong>en</strong>tre 6 et 20 écrans Poseligne<br />

embarquant l’<strong>en</strong>semble des applications<br />

informatiques et commerciales<br />

utilisées par les employés de l’opérateur.<br />

<strong>Le</strong> déploiem<strong>en</strong>t devrait être finalisé le 15<br />

octobre prochain. ■ Thomas Pagbe<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

34


<strong>Projet2</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 18:32 Page 1


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Actualités<br />

équipem<strong>en</strong>ts<br />

Dans le jeu des sept familles de la<br />

communication d’<strong>en</strong>treprise, le<br />

Gores Group, qui contrôle Siem<strong>en</strong>s<br />

Enterprise Communications<br />

(SEN), Enterasys Networks et Cycos –<br />

<strong>en</strong>tre autres - est <strong>en</strong> train de réussir une<br />

jolie partie. Car sa logique industrielle de<br />

rapprocher des activités connexes, mais<br />

ayant des cultures et des réseaux de distribution<br />

assez différ<strong>en</strong>ts, est <strong>en</strong> train de<br />

pr<strong>en</strong>dre et même de poser les bases d’une<br />

bonne « fertilisation croisée ». En France,<br />

la chose est très tangible <strong>en</strong>tre SEN et<br />

Enterasys Networks. D’ailleurs Olivier<br />

Couston et Patrick Berdugo, les directeurs<br />

généraux respectifs France des deux <strong>en</strong>tités,<br />

font leurs interviews <strong>en</strong>semble. « En<br />

France, nous sommes déjà tous deux sur<br />

un modèle commun de v<strong>en</strong>te indirecte, explique<br />

Olivier Couston. Cela facilite le rapprochem<strong>en</strong>t.<br />

Nous restons deux <strong>en</strong>tités<br />

distinctes, mais nous travaillons <strong>en</strong>semble<br />

à la définition d’une stratégie commune<br />

2010 ». « Depuis deux mois, nous travaillons<br />

mois pour être vus comme une société<br />

unique », ajoute Patrick Berdugo. Et le tandem<br />

pédale <strong>en</strong> cad<strong>en</strong>ce, puisqu’une première<br />

affaire commune a déjà été signée<br />

<strong>en</strong> avril. En l’occurr<strong>en</strong>ce, il s’agit de Sagem,<br />

un contrat de 3000 postes IP, <strong>en</strong> concurr<strong>en</strong>ce<br />

avec Cisco et HP, et sur un existant<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t. SEN-Enterasys l’a emporté<br />

sur la possibilité de piloter c<strong>en</strong>tralem<strong>en</strong>t<br />

l’architecture et de déployer facilem<strong>en</strong>t<br />

des sites distants. Une autre raison du suc<strong>en</strong><br />

bref<br />

Mobile : Motorola<br />

joue son va-tout<br />

avec le Dext<br />

Pour se relancer dans le mobile <strong>en</strong> France,<br />

Motorola a mis les petits plats dans les<br />

grands. Une ambiance intimiste, quelques<br />

coupes de champagnes, des petits fours et<br />

un haut responsable du groupe fraîchem<strong>en</strong>t<br />

débarqué des Etats-Unis. <strong>Le</strong> tout dans un<br />

objectif : prés<strong>en</strong>ter le Dext, son tout dernier<br />

mobile sous Android, et rappeler que<br />

Motorola est toujours prés<strong>en</strong>t. Lancé <strong>en</strong><br />

part<strong>en</strong>ariat exclusif avec Orange (à 99<br />

euros) et disponible à partir du 5<br />

Novembre, le dernier-né de Motorola signe<br />

le grand retour du fabricant américain <strong>en</strong><br />

France. Motorisé par l’OS de Google, le Dext<br />

assure une « intégration complète des<br />

réseaux sociaux », indique Alain Mutricy,<br />

vice-présid<strong>en</strong>t chargé des choix<br />

technologiques chez Motorola.<br />

<strong>Le</strong> Dext se prés<strong>en</strong>te comme le choix d’une<br />

double stratégie. Android, pour la simplicité<br />

de l’interface et l’accès aux applications<br />

largem<strong>en</strong>t popularisées par Apple avec son<br />

App Store. <strong>Le</strong> deuxième élém<strong>en</strong>t stratégique<br />

ti<strong>en</strong>t <strong>en</strong> un mot : Motoblur. Cette interface<br />

vise à simplifier la gestion des différ<strong>en</strong>ts<br />

comptes sur les réseaux sociaux. En clair,<br />

<strong>en</strong>trer un id<strong>en</strong>tifiant et son mot de passe<br />

sur Motoblur suffit à gérer l’<strong>en</strong>semble des<br />

comptes utilisateurs sur Facebook, Twitter<br />

ou <strong>en</strong>core MySpace. <strong>Le</strong>s mises à jour sont<br />

quant à elle affichées <strong>en</strong> « push »<br />

directem<strong>en</strong>t sur l’écran du mobile. « C’est<br />

totalem<strong>en</strong>t transpar<strong>en</strong>t pour l’utilisateur »,<br />

assure un porte-parole de Motorola.<br />

Pour autant, cela suffira-t-il à relancer<br />

l’intérêt de la marque aux yeux du public ?<br />

D’autant plus que le mobile, sans révolution<br />

au niveau du design, risque d’éprouver des<br />

difficultés pour attirer les foules. Largem<strong>en</strong>t<br />

connecté, le Dext, compatible 3G+, WiFi, le<br />

terminal, équipé d’un écran tactile,<br />

compr<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t un clavier complet<br />

‘AZERT’ accompagné d’une petite molette<br />

de navigation. Distancé au cours de ces<br />

derniers mois par des fabricants asiatiques<br />

très <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>ants, dont Samsung, <strong>en</strong> tête<br />

des v<strong>en</strong>tes de mobiles <strong>en</strong> France, le Dext de<br />

Motorola, devi<strong>en</strong>dra-t-il pour le constructeur<br />

américain le mobile de la r<strong>en</strong>aissance ?<br />

Ri<strong>en</strong> n’est moins sûr, d’autant plus que la<br />

concurr<strong>en</strong>ce s’agite égalem<strong>en</strong>t. Au mois<br />

d’octobre, Windows devrait lancer une<br />

off<strong>en</strong>sive d’<strong>en</strong>vergure <strong>en</strong> dévoilant une série<br />

de Windows phones, tous connectés à son<br />

propre kiosque d’applications, le Windows<br />

Market Place.<br />

Rapprochem<strong>en</strong>t<br />

Un pôle télécoms-data<br />

autour de Siem<strong>en</strong>s EC<br />

Siem<strong>en</strong>s Enterprise Communications, Enterasys Networks et Cycos, spécialistes<br />

respectifs des communications d’<strong>en</strong>treprise, des équipem<strong>en</strong>ts de réseau et des<br />

communications unifiées, se rapproch<strong>en</strong>t sous la bannière de leur actionnaire<br />

commun pour porter sur le marché une offre complète.<br />

Olivier Couston et Patrick Berdugo, directeurs généraux respectifs de<br />

Siem<strong>en</strong>s Enterprise Communications France et d’Enterasys France.<br />

Hybride<br />

L’Archos 5 Internet tablet,<br />

l’arme anti-iPod touch<br />

En prés<strong>en</strong>tant son tout dernier tablet PC<br />

sous Android, l’Archos 5 Internet tablet,<br />

le fabricant français espère bi<strong>en</strong> d’une<br />

part donner un coup d’accélérateur salvateur<br />

au poussif marché des tablet PC et<br />

égalem<strong>en</strong>t sonner la riposte contre un très<br />

puissant adversaire : Apple. <strong>Le</strong> petit dernier<br />

d’Archos, doté d’un écran tactile de<br />

4,8 pouces, capable de lire différ<strong>en</strong>ts formats<br />

vidéo, dont le format H.264, et équipé<br />

d’un processeur ARM Cortex 800 MHz, le<br />

tablet PC d’Archos ne manque pas<br />

d’allure. Il n’est pas non plus dénué de<br />

facultés de communication. Connecté à un<br />

spot WiFi ou « amarré » via Bluetooth à un<br />

téléphone 3G faisant office de modem –un<br />

service souv<strong>en</strong>t payant chez les opérateurs….-,<br />

le terminal Archos permet<br />

d’accéder aux services de voix sur IP, via<br />

des applications comme Skype. <strong>Le</strong> GPS<br />

intégré, accompagné d’un logiciel de<br />

cartes 3D commercialisé à part (40 euros)<br />

transforme quant à lui l’appareil <strong>en</strong> sys-<br />

cès de l’attelage, c’est la complém<strong>en</strong>tarité<br />

de leurs offres et la<br />

converg<strong>en</strong>ce de leurs stratégies<br />

de développem<strong>en</strong>t car, bi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ts<br />

sur les PME-PMI, ils cherch<strong>en</strong>t<br />

tous les deux à séduire<br />

<strong>en</strong>semble les grands comptes.<br />

Dans les projets communs, on<br />

trouve aussi le développem<strong>en</strong>t<br />

de chacun sur le réseau de distribution<br />

de l’autre, et le recrutem<strong>en</strong>t<br />

de nouveaux part<strong>en</strong>aires<br />

« plutôt data », sans pour autant<br />

négliger les acteurs de la téléphonie.<br />

L’idée d’une rémunération<br />

concertée de la distribution<br />

est d’ailleurs à l’étude, tout<br />

comme la mise <strong>en</strong> commun de<br />

leurs savoirs-faire <strong>en</strong> matière<br />

d’animation de réseau. En ce<br />

s<strong>en</strong>s, SEN a mis <strong>en</strong> œuvre des mesures incitatives<br />

qui s’appar<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t à un mélange<br />

de la « prime à la casse » lancée par Aastra<br />

et de la prime « gre<strong>en</strong> » de Panasonic.<br />

Baptisé « cash back », ce programme<br />

consiste à reverser de l’arg<strong>en</strong>t au cli<strong>en</strong>t<br />

final (mais aussi au part<strong>en</strong>aire) lorsqu’il<br />

remplace son PABX et fournit un certificat<br />

de destruction délivré par un c<strong>en</strong>tre agrée.<br />

Pour une <strong>en</strong>treprise d’un millier d’utilisateurs,<br />

cela peut atteindre jusqu’à 3000 €.<br />

SEN insistera aussi sur son programme de<br />

certification mondial « Go forward », dont<br />

les premières certification françaises (Itancia<br />

et Integrasys) sont interv<strong>en</strong>ues récemm<strong>en</strong>t.<br />

A travers ce programme, explique<br />

Olivier Couston, « nous donnons à nos part<strong>en</strong>aires<br />

des outils de digital marketing, sous<br />

forme de messages pré-formatés pour r<strong>en</strong>trer<br />

dans la communication du part<strong>en</strong>aire.<br />

Ce dernier peut personnaliser le message et<br />

lancer très vite une promo ou une campagne<br />

de communication ». <strong>Le</strong> rapprochem<strong>en</strong>t<br />

permet aussi de limiter l’impact de la<br />

crise <strong>en</strong> mettant davantage de valeur autour<br />

des offres. ■ Ariel Gomez<br />

tème de navigation. La table ne constitue<br />

cep<strong>en</strong>dant qu’une partie de l’off<strong>en</strong>sive du<br />

fabricant. D’ici quelques mois, le fabricant<br />

devrait égalem<strong>en</strong>t proposer un téléphone<br />

mobile. Au design assez proche de celui<br />

de sa tablet internet, le mobile, très fin,<br />

égalem<strong>en</strong>t motorisé par un processeur<br />

ARM Cortex, devrait être fin prêt courant<br />

2010. Avec quel OS ? H<strong>en</strong>ri Crohas, le p-dg<br />

d’Archos, n’a ri<strong>en</strong> précisé à ce sujet.<br />

Néanmoins, selon toutes vraisemblance,<br />

le système d’exploitation de Google –gage<br />

d’accès aux très populaires applicationsdevrait<br />

<strong>en</strong>core être de la partie. ■ TP<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

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Stratégie<br />

Aastra résiste<br />

bi<strong>en</strong> et innove<br />

Alors que l’<strong>en</strong>treprise ne voit<br />

« aucune perspective immédiate<br />

d’amélioration de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

économique », Aastra<br />

se mainti<strong>en</strong>t grâce au secteur<br />

public notamm<strong>en</strong>t et mise sur<br />

l’innovation pour garder le cap.<br />

La crise impacte de manière très inégale<br />

les acteurs de la téléphonie d’<strong>en</strong>treprise.<br />

Question de gamme de produits et de<br />

base de cli<strong>en</strong>tèle. Chez Aastra, si l’on<br />

constate un décalage dans le temps des<br />

investissem<strong>en</strong>ts des PME – avec un chiffre<br />

d’affaires <strong>en</strong> baisse 20 % chez les intégrateurs<br />

-, cette t<strong>en</strong>dance est comp<strong>en</strong>sée<br />

par les grands comptes. « En France, on résiste<br />

plutôt mieux que dans d’autres pays,<br />

explique Pierre-Alexandre Fuhrmann, Directeur<br />

Général délégué d’Aastra France<br />

et Vice-présid<strong>en</strong>t de la R & D du groupe<br />

Aastra. Nous gagnons des parts de marché<br />

sur les grands systèmes notamm<strong>en</strong>t<br />

grâce au 5000 [solution full IP et SIP pour<br />

les grands comptes, NDLR] ». Pour autant,<br />

cette progression ne doit ri<strong>en</strong> à un « effet<br />

Nortel », mais plutôt à une bonne t<strong>en</strong>ue des<br />

investissem<strong>en</strong>ts publics et para publics ;<br />

des marchés sur lesquels le constructeur<br />

est historiquem<strong>en</strong>t très prés<strong>en</strong>t. « D’autres<br />

acteurs investiss<strong>en</strong>t dans une dynamique<br />

de réduction des coûts », poursuit Pierre-<br />

Alexandre Fuhrmann, ce qui permet à Aastra<br />

de maint<strong>en</strong>ir le cap malgré l’abs<strong>en</strong>ce immédiate<br />

de perspectives d’amélioration de<br />

l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t économique global ; situation<br />

qui r<strong>en</strong>d plus difficile l’obt<strong>en</strong>tion de<br />

crédits pour financer les investissem<strong>en</strong>ts.<br />

L’autre raison qui explique la bonne t<strong>en</strong>ue<br />

du constructeur dans cet <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

incertain, c’est l’innovation. « Nous nous<br />

sommes diversifiés avec nos terminaux<br />

SIP, explique P-A. Fuhrmann, ce qui nous a<br />

permis d’être prés<strong>en</strong>ts dans l’IP C<strong>en</strong>trex ».<br />

Pierre-Alexandre Fuhrmann,<br />

Directeur Général délégué d’Aastra France<br />

et Vice-présid<strong>en</strong>t de la R & D du groupe Aastra<br />

Un secteur qui comm<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>fin à émerger,<br />

grâce notamm<strong>en</strong>t à l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t fort<br />

d’OBS sur ce marché. Aastra avoue<br />

« quelques beaux projets, et aussi de belles<br />

référ<strong>en</strong>ces avec Orange », tout <strong>en</strong> se positionnant<br />

parallèlem<strong>en</strong>t sur « l’émerg<strong>en</strong>ce<br />

des services managés » ; une approche<br />

consistant à facturer un montant forfaitaire<br />

par poste et par mois et qui permet un bon<br />

contrôle des coûts. Plusieurs sorties de<br />

produits importantes sont prévues d’ici la<br />

fin de l’année, dont une nouvelle gamme<br />

DECT, qui comporte trois produits (A610d,<br />

A620d et A630d). Ce dernier (522 € HT) est<br />

un terminal semi durci qui inclut des fonction<br />

de PTI (protection du travailleur isolé,<br />

un marché au pot<strong>en</strong>tiel énorme). « Nous<br />

sortirons aussi un softwitch pour les PME,<br />

l’Aastra 800, qui est l’équival<strong>en</strong>t d’Asterisk<br />

mais sous Windows. Cela nous permettra<br />

d’attaquer plus facilem<strong>en</strong>t les intégrateurs<br />

data ». Un road show d’accompagnem<strong>en</strong>t<br />

est d’ailleurs prévu à partir d’octobr<strong>en</strong>ovembre.<br />

Parallèlem<strong>en</strong>t, Aastra officialise<br />

la v<strong>en</strong>te de TWP (téléphonie web portal),<br />

qui est l’outil de travail collaboratif et lance<br />

une nouvelle version d’ACP (sa solution de<br />

c<strong>en</strong>tre d’appels), dotée de fonctions de sécurisation<br />

et de redondance ; avec grande<br />

facilité de mise <strong>en</strong> œuvre. « Nous continuons<br />

par ailleurs à travailler sur la prime à<br />

la casse, c’est une approche qui fonctionne<br />

bi<strong>en</strong> », conclut Pierre-Alexandre<br />

Fuhrmann. Att<strong>en</strong>tif aux effets possibles de<br />

la grippe A sur le secteur, qui « remett<strong>en</strong>t<br />

sur le tapis des problématiques comme le<br />

télétravail et le travail à distance », Aastra<br />

le reste aussi sur la conc<strong>en</strong>tration du secteur,<br />

qui n’est pas finie. Affaire à suivre…<br />

■ Ariel Gomez<br />

37 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P38-39-Equip PM OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 12:27 Page 38<br />

Point marché<br />

équipem<strong>en</strong>ts<br />

Par Hervé Reynaud<br />

Netbooks 3G :<br />

l’av<strong>en</strong>ir leur apparti<strong>en</strong>t<br />

<strong>Le</strong>s netbooks constitu<strong>en</strong>t désormais le segm<strong>en</strong>t de<br />

marché le plus dynamique de l’informatique mobile.<br />

Et si la connectivité data de ce segm<strong>en</strong>t est tirée par<br />

les clés USB 3G, la t<strong>en</strong>dance de l’industrie est bi<strong>en</strong> à<br />

l’intégration des modems haut-débit, que ce soit sur<br />

les netbooks, les notebooks, ou les ULV. Explications.<br />

<strong>Le</strong>s v<strong>en</strong>tes de netbooks représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />

aujourd’hui 20 % des v<strong>en</strong>tes<br />

totales de PC portables <strong>en</strong> volume<br />

et 10 % <strong>en</strong> valeur », indique Carla<br />

Sarkis, directeur des v<strong>en</strong>tes IT pour le réseau<br />

de distribution télécom chez Samsung, « et<br />

cette part de marché est id<strong>en</strong>tique depuis<br />

8 mois ». Ceux qui annonçai<strong>en</strong>t une baisse des<br />

v<strong>en</strong>tes de netbooks <strong>en</strong> sont donc pour leurs<br />

frais. Et ce n’est qu’un début, puisque les netbooks<br />

devrai<strong>en</strong>t accroître leurs parts de marché<br />

dans les mois qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t. Selon les<br />

chiffres des constructeurs, le marché global<br />

des netbooks est estimé <strong>en</strong>tre 800 000 et un<br />

million de pièces pour 2009, et il semble que<br />

les v<strong>en</strong>tes actuelles confirm<strong>en</strong>t cette estimation.<br />

En revanche, les modèles munis d’un<br />

modem 3G intégré ne constitu<strong>en</strong>t pas, loin de<br />

là, l’ess<strong>en</strong>tiel des v<strong>en</strong>tes. « Cet été, personne<br />

ne voulait partir sans sa clé USB 3G ! »,<br />

s’exclame Carla Sarkis. En effet, non seulem<strong>en</strong>t<br />

les modèles 3G+ sont un peu plus chers<br />

que les autres, mais actuellem<strong>en</strong>t la plupart<br />

des utilisateurs préfèr<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core pouvoir<br />

déplacer leur clé d’un PC à un autre, ou <strong>en</strong>core<br />

la prêter. « Ce constat sur les modes<br />

d’utilisation est valable pour les netbooks<br />

comme pour les notebooks », explique Carla<br />

Sarkis, « mais il est probable qu’à terme les<br />

utilisateurs préféreront des modems 3G intégrés<br />

». Samsung couvre largem<strong>en</strong>t le marché<br />

des netbooks avec des modèles phares (le<br />

NC10, qui est prés<strong>en</strong>t chez Orange <strong>en</strong> non 3G,<br />

et le N310, doté d’un design soigné conçu par<br />

le Japonais Fukusawa, et qui est lui aussi<br />

chez Orange <strong>en</strong> non 3G), ainsi qu’avec une<br />

nouvelle gamme. Celle-ci comporte ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t<br />

trois modèles : le N130, produit d’<strong>en</strong>trée<br />

de gamme à 299 € hors subv<strong>en</strong>tion<br />

opérateur, le N140 qui remplacera le NC10<br />

progressivem<strong>en</strong>t, et le N510, qui est le<br />

premier netbooks à disposer d’une carte graphique<br />

Nvidia, ce qui le destine prioritairem<strong>en</strong>t<br />

aux gamers. « <strong>Le</strong>s netbooks sont de plus<br />

<strong>en</strong> plus autonomes, et cela va continuer avec<br />

l’arrivée du nouveau processeur Intel [ndlr :<br />

dont le nom de code est Pineview] qui est prévue<br />

pour la fin de l’année », explique Carla<br />

Sarkis, « par ailleurs, on s’aperçoit que les<br />

designs sont de plus <strong>en</strong> plus fins ».<br />

■ V<strong>en</strong>dre des abonnem<strong>en</strong>ts,<br />

et non des modems<br />

Une finesse qui s’accompagne souv<strong>en</strong>t de<br />

légèreté. Et ce n’est pas Asus qui dira le<br />

contraire puisque le constructeur, pionnier des<br />

netbooks, a lancé récemm<strong>en</strong>t le modèle le<br />

plus léger du marché avec l’EeePC 1008.<br />

N’accusant que 1,1 kg sur la balance, il est<br />

doté d’un écran 10’’ et du processeur Intel<br />

Atom n280, le tout au prix de 399 € hors subv<strong>en</strong>tion.<br />

Actuellem<strong>en</strong>t, ce nouveau modèle accompagne<br />

sur les linéaires l’EeePC 1005 (10’’,<br />

Atom n280, 1,27 kg, 10 h d’autonomie) qui est<br />

lui commercialisé au prix de 349 €, ou 299 €<br />

dans sa version light (Atom n270, 8 h 30<br />

d’autonomie). <strong>Le</strong> design est aussi un des axes<br />

de développem<strong>en</strong>t d’Asus. D’ailleurs, celui de<br />

l’EeePC SeaShell 1008 HA, <strong>en</strong> forme de<br />

coquillage, a largem<strong>en</strong>t contribué àfaire de ce<br />

modèle le netbook de l’année pour l’EISA,<br />

l’association europé<strong>en</strong>ne du son et de<br />

l’image. « Aujourd’hui, les spécifications des<br />

netbooks sont vraim<strong>en</strong>t très proches d’un modèle<br />

à l’autre et d’une marque à une autre »,<br />

explique Bernard Chu, directeur marketing<br />

d’Asus France, « par conséqu<strong>en</strong>t, pour se<br />

démarquer, il faut concevoir des designs intéressants,<br />

et proposer des autonomies conséqu<strong>en</strong>tes<br />

». Mais la stratégie de base d’Asus<br />

Carla Sarkis,<br />

directeur des v<strong>en</strong>tes IT pour le réseau de distribution télécom chez Samsung<br />

« <strong>Le</strong>s netbooks sont de plus <strong>en</strong> plus autonomes, et<br />

cela va continuer avec l’arrivée du nouveau processeur<br />

Intel, qui est prévue pour la fin de l’année »<br />

sur ce marché est de proposer des netbooks<br />

vraim<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>tés vers Internet et la mobilité<br />

« Dans cette perspective, nous planifions une<br />

offre 3G, à coté de l’offre de netbooks classiques<br />

non 3G », explique Bernard Chu. A<br />

l’heure actuelle, Asus a sorti cinq modèles<br />

avec la 3G embarquée sur le marché mondial.<br />

« Mais, pour l’instant, le marché n’est pas vraim<strong>en</strong>t<br />

là puisqu’il y a eu une explosion des<br />

v<strong>en</strong>tes de clés USB et de dongles 3G sur le<br />

marché français l’année dernière et <strong>en</strong> début<br />

d’année 2009 », poursuit Bernard Chu. Il n’est<br />

par conséqu<strong>en</strong>t pas forcém<strong>en</strong>t judicieux pour<br />

le constructeur coré<strong>en</strong> de sortir plus de<br />

modèles 3G pour l’instant. Pourtant, les opérateurs<br />

mobiles constitu<strong>en</strong>t aujourd’hui un<br />

canal de v<strong>en</strong>tes important sur cette gamme de<br />

produits. Et logiquem<strong>en</strong>t, ils devrai<strong>en</strong>t pousser<br />

les modèles intégrant un modem 3G. « Pour-<br />

tant, les opérateurs mobiles ne privilégi<strong>en</strong>t pas<br />

forcém<strong>en</strong>t les netbooks 3G dans leurs gammes,<br />

seul SFR ne propose aujourd’hui que des modèles<br />

intégrant la 3G », explique Carla Sarkis,<br />

Bernard Chu,<br />

directeur marketing d’Asus<br />

France<br />

« <strong>Le</strong>s spécifications<br />

des netbooks sont<br />

vraim<strong>en</strong>t très<br />

proches d’un modèle à l’autre et<br />

d’une marque à une autre, par<br />

conséqu<strong>en</strong>t, pour se démarquer,<br />

il faut concevoir des designs<br />

intéressants, et proposer des<br />

autonomies conséqu<strong>en</strong>tes »<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

38


JDT200-P38-39-Equip PM OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 12:28 Page 39<br />

Daniel Trachino,<br />

directeur de la division grand public d’Acer France<br />

« <strong>Le</strong> marché att<strong>en</strong>d la bascule vers les modèles<br />

munis d’un modem 3G intégré, ce sont les<br />

opérateurs qui déti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les clés du véritable<br />

démarrage du marché des netbooks et des<br />

notebooks 3G ».<br />

« finalem<strong>en</strong>t, ce qui intéresse les opérateurs,<br />

c’est de v<strong>en</strong>dre des abonnem<strong>en</strong>ts, pas forcém<strong>en</strong>t<br />

des modems intégrés ».<br />

■ 80 euros<br />

le modem 3G intégré<br />

D’une manière générale, il n’y a pas de stratégie<br />

principale de v<strong>en</strong>te pour les netbooks.<br />

<strong>Le</strong>s constructeurs ne néglig<strong>en</strong>t aucun canal.<br />

On <strong>en</strong> trouve dans la grande distribution,<br />

dans les grandes surfaces spécialisées, chez<br />

les rev<strong>en</strong>deurs informatiques, chez les opérateurs,<br />

chez les rev<strong>en</strong>deurs télécoms, et sur<br />

les sites de e-commerce… Pour l’heure, la<br />

grande majorité de v<strong>en</strong>tes est réalisée dans<br />

le réseau traditionnel des constructeurs<br />

informatiques (grande distribution, GSS,<br />

rev<strong>en</strong>deurs informatiques). Mais le rôle des<br />

opérateurs reste pourtant c<strong>en</strong>tral. « <strong>Le</strong> marché<br />

att<strong>en</strong>d la bascule vers les modèles munis<br />

d’un modem 3G intégré, ce sont les opérateurs<br />

qui déti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les clés du véritable<br />

démarrage du marché des netbooks et des<br />

notebooks 3G », assure Daniel Trachino,<br />

directeur de la division grand public d’Acer<br />

France, « pour cela, il faudra du vrai illimité,<br />

c’est-à-dire sans limite à 500 Mo, à des tarifs<br />

raisonnables, ainsi que de la 3G sur une<br />

couverture plus large ». En effet, aujourd’hui,<br />

selon Acer, plus de 95 % des v<strong>en</strong>tes de netbooks<br />

et notebooks se font <strong>en</strong>core sur des<br />

modèles n’intégrant pas de modem 3G nativem<strong>en</strong>t.<br />

Mais le constructeur est persuadé,<br />

comme ses concurr<strong>en</strong>ts, qu’à l’av<strong>en</strong>ir, les netbooks<br />

et les notebooks seront 3G à 80 %,<br />

tout comme ils sont aujourd’hui presque tous<br />

Bluetooth et WiFi. Il faudra pour cela que les<br />

prix baiss<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t sur les modems intégrés.<br />

« Aujourd’hui, le prix d’un modem<br />

intégré est beaucoup plus cher que le prix<br />

d’une clé USB 3G, mais il y a des plannings<br />

de baisse de prix déjà définis chez les<br />

constructeurs au sujet du surcoût des modèles<br />

avec modem 3G », explique Daniel<br />

Trachino, « actuellem<strong>en</strong>t ce surcoût est de<br />

80 € TTC, il sera compris <strong>en</strong>tre 10 et 20 €<br />

dans deux ans ». Acer est prés<strong>en</strong>t sur le marché<br />

des netbooks avec le T250, l’Aspire One<br />

231 et l’Aspire 751. Tous ces modèles peuv<strong>en</strong>t<br />

être proposés avec ou sans modem 3G<br />

intégré, selon la demande.<br />

■ Nokia s’invite<br />

dans la danse<br />

C’est aussi la stratégie qu’a choisi L<strong>en</strong>ovo sur<br />

sa nouvelle gamme. L’IdeaPad S10-2 (écran<br />

de 10,1’’, processeur Atom n280, 1 Go de<br />

RAM, Windows 7 starter) qui a été lancé il y<br />

a un mois chez Bouygues Telecom notamm<strong>en</strong>t,<br />

est commercialisé dans les deux versions.<br />

« <strong>Le</strong> cli<strong>en</strong>t doit avoir le choix <strong>en</strong>tre les<br />

deux possibilités », estime Grégory Ragon, account<br />

manager grand public chez L<strong>en</strong>ovo<br />

France, « même si, pour l’instant, la t<strong>en</strong>dance<br />

sur le marché français ne va pas forcém<strong>en</strong>t<br />

vers les modèles 3G ». La même stratégie<br />

sera appliquée sur l’IdeaPad U350, un ULV au<br />

design très fin (voir <strong>en</strong>cadré) et sur l’IdeaPad<br />

S12, un netbook de 12’’ intégrant une plateforme<br />

graphique Nvidia. D’ailleurs, HP<br />

s’apprête lui aussi à lancer un netbook muni<br />

de cette même plate-forme. Il s’agit du<br />

MiniPC 311, qui est équipé du processeur<br />

Atom n280. Toshiba, quant à lui, après le<br />

succès mitigé de son NB100, va prochainem<strong>en</strong>t<br />

commercialiser le NB200, un netbook à<br />

la finition très soignée et équipé d’un écran<br />

de 10’’. De son côté, Nokia ne pouvait rester<br />

plus longtemps abs<strong>en</strong>t du marché des netbooks<br />

3G. <strong>Le</strong> constructeur a par conséqu<strong>en</strong>t<br />

prés<strong>en</strong>té à la r<strong>en</strong>trée son Booklet 3G. Avec ce<br />

netbook doté d’un écran de 10,1’’, pour un<br />

poids de 1,25 kg et une autonomie de 12 h,<br />

Nokia dispose d’un atout supplém<strong>en</strong>taire pour<br />

pousser sa plate-forme de services OVI. ■<br />

Grégory Ragon,<br />

account manager<br />

grand public<br />

chez L<strong>en</strong>ovo France<br />

« <strong>Le</strong> cli<strong>en</strong>t doit<br />

avoir le choix<br />

<strong>en</strong>tre les deux<br />

possibilités,<br />

même si, pour l’instant,<br />

la t<strong>en</strong>dance sur le marché<br />

français ne va pas forcém<strong>en</strong>t<br />

vers les modèles 3G ».<br />

<strong>Le</strong>s ULV : l’<strong>en</strong>tre-deux de la mobilité<br />

Pour ceux qui trouv<strong>en</strong>t les notebooks trop <strong>en</strong>combrants et trop peu autonomes,<br />

mais qui sont gênés par la taille réduite de l’écran des netbooks, Intel a inv<strong>en</strong>té<br />

les processeurs ULV (Ultra Low Voltage). Cette nouvelle génération de processeurs<br />

a donné son nom à une catégorie de PC se situant à mi-chemin <strong>en</strong>tre les<br />

netbooks et les notebooks. La plupart des fabricants informatiques ont déjà un<br />

ou plusieurs modèles d’ULV dans leur catalogue. Ainsi, Samsung a lancé <strong>en</strong><br />

septembre sa nouvelle gamme, baptisée Infinite, composé de modèles dotés<br />

d’écrans compris <strong>en</strong>tre 11 et 15’’, pour des autonomies approchant les 10 h. <strong>Le</strong><br />

premier modèle est à 499 ❨ hors subv<strong>en</strong>tion. Asus dispose lui aussi d’une gamme<br />

complète, du 12 au 15’’ (les UL20, UL30, UL80 et UL50). De son côté, Acer a<br />

prés<strong>en</strong>té sa gamme Timeline et L<strong>en</strong>ovo son IdeaPad U350. Bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, ces<br />

produits peuv<strong>en</strong>t intégrer, à la demande, des modems 3G.<br />

39 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P40-Actu-Service OK AG:JDT193 25/09/2009 12:29 Page 40<br />

Actualités<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Nouvelles offres<br />

illimitées mobiles<br />

pour les pros<br />

SFR et Prixtel, lanc<strong>en</strong>t au même mom<strong>en</strong>t<br />

des forfaits illimités à destination des<br />

professionnels. Chez SFR, ce nouveau<br />

service se veut une déclinaison de son<br />

forfait Illimythics, un forfait plébiscité par<br />

le grand public. « Illimythics pro 24/24 »,<br />

proposé au prix de 199 euros m<strong>en</strong>suels<br />

pour un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t de 24 mois, offre des<br />

communications illimitées vers les fixes et<br />

mobiles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7,<br />

<strong>en</strong> France et à l’international. <strong>Le</strong>s pays<br />

de l’Union europé<strong>en</strong>ne, les Etats-Unis, ou<br />

<strong>en</strong>core la Suisse figur<strong>en</strong>t parmi la liste de<br />

pays éligibles aux communications illimitées.<br />

<strong>Le</strong> service est agrém<strong>en</strong>té d’un autre plus :<br />

un accès au réseau WiFi de SFR.<br />

Prixtel exploite un créneau id<strong>en</strong>tique. <strong>Le</strong><br />

forfait illimité professionnel commercialisé<br />

par l’opérateur virtuel (MVNO), propose des<br />

communications illimitées voix 24 heures sur<br />

24 et 7 jours sur 7 pour 65 euros par mois.<br />

Contrairem<strong>en</strong>t à SFR, le forfait data illimité<br />

est proposé au prix de 25 euros par mois.<br />

<strong>Le</strong> nouveau service du MVNO s’accompagne<br />

des restrictions habituelles, à savoir pas plus<br />

de 2 heures par appel, 500 Mo par mois et<br />

149 contacts m<strong>en</strong>suels maximum. L’offre de<br />

Prixtel est disponible à partir du 15<br />

septembre. <strong>Des</strong> téléphones subv<strong>en</strong>tionnés<br />

complèt<strong>en</strong>t ces deux offres. <strong>Le</strong> HTC Magic,<br />

le BlackBerry Bold 9000 et les premiers<br />

Windows Phones à partir du 7 octobre<br />

seront disponibles chez SFR, puis le HTC<br />

Touch Pro chez Prixtel. L’iPhone sera<br />

proposé par les deux opérateurs.<br />

L’App Store de Samsung<br />

se dévoile<br />

<strong>Le</strong> Samsung Mobile applications, équival<strong>en</strong>t<br />

de l’App Store d’Apple est désormais<br />

disponible. <strong>Le</strong> kiosque du sud-coré<strong>en</strong><br />

propose à l’instar des plates-formes<br />

équival<strong>en</strong>tes, une série de logiciels à<br />

télécharger et à installer sur mobile.<br />

Classées <strong>en</strong> différ<strong>en</strong>tes catégories<br />

(outils, jeux, organisation, voyage, etc.),<br />

les applications, payantes pour une bonne<br />

partie d’<strong>en</strong>tre elles semble-t-il, affich<strong>en</strong>t<br />

une compatibilité avec Windows Mobile<br />

ou Symbian S60. L’accès à la plate-forme,<br />

disponible pour le mom<strong>en</strong>t <strong>en</strong> version bêta<br />

et <strong>en</strong> langues anglaise et allemande, est<br />

limité à 13 téléphones de marque Samsung.<br />

<strong>Le</strong>s premiers utilisateurs peuv<strong>en</strong>t pour<br />

le mom<strong>en</strong>t télécharger quelque 300<br />

applications. D’ici la fin 2009, le kiosque<br />

devrait <strong>en</strong> compter 1700 de plus. Un chiffre<br />

<strong>en</strong>core très éloigné des 65 000 applications<br />

disponibles sur l’App Store de la marque<br />

à la pomme.<br />

services<br />

Prospective<br />

Nouvelle offre<br />

Completel lance<br />

la fibre au prix du<br />

DSL pour les PME<br />

En proposant aux PME Completude Max – offre de<br />

téléphonie illimitée plus accès Internet à 100 Mbit/s<br />

symétrique à partir de 455 € HT – Completel frappe<br />

un grand coup sur la téléphonie d’<strong>en</strong>treprise.<br />

De quoi am<strong>en</strong>er tous les acteurs à se repositionner.<br />

Lors de son arrivée à la tête du<br />

groupe Numericable – Completel,<br />

Pierre Danon (voir interview <strong>page</strong><br />

48) s’étonnait de voir les particuliers<br />

bénéficier d’offres triple play sur ADSL à<br />

29,90 € ou d’offres fibre à des prix légèrem<strong>en</strong>t<br />

supérieurs, alors même que les TPE<br />

et PME devai<strong>en</strong>t payer des sommes<br />

astronomiques pour un service similaire.<br />

Cet étonnem<strong>en</strong>t s’est vite transformé <strong>en</strong><br />

axe de travail pour Completel, qui s’est<br />

dès lors attaché, sous la direction de<br />

Thierry Podolak, directeur général, à trouver<br />

la manière de ram<strong>en</strong>er le prix des<br />

offres fibre à la hauteur de ceux du DSL.<br />

Dans la génèse de cette nouvelle offre,<br />

Completude Max, Thierry Podolak, pointe<br />

aussi « des besoins <strong>en</strong> haut débit de plus<br />

<strong>en</strong> plus tangibles pour toutes les <strong>en</strong>treprises.<br />

Il n’y avait aucune raison que les<br />

PME rest<strong>en</strong>t à l’écart de la fibre optique »,<br />

explique-t-il. D’autant qu’<strong>en</strong> matière de<br />

déploiem<strong>en</strong>t, le retard de la France ne se<br />

fait pas s<strong>en</strong>tir que sur les déploiem<strong>en</strong>ts<br />

résid<strong>en</strong>tiels. « Au Japon, poursuit Thierry<br />

Podolak, 58 % des <strong>en</strong>treprises de 100 et<br />

299 employés sont connectées <strong>en</strong> fibre ;<br />

<strong>en</strong> Suède, 30 % du total des <strong>en</strong>treprises ».<br />

Pour cerner au plus près les besoins des<br />

<strong>en</strong>treprises françaises, Completel a réalisé<br />

courant septembre une <strong>en</strong>quête auprès<br />

des PME de 20 à 200 salariés. Il<br />

apparaît que 35 % d’<strong>en</strong>tre elles estim<strong>en</strong>t<br />

avoir besoin du très haut débit (THD).<br />

« Pour nous, précise Thierry Podolak, la<br />

frontière du THD, c’est 10 Mbit/s symétriques<br />

et garantis. Pour justifier ce besoin,<br />

plus de la moitié des <strong>en</strong>treprises<br />

évoque des besoins d’<strong>en</strong>voi de gros<br />

fichiers, 23 % du sauvegarde <strong>en</strong> ligne,<br />

13 % de visio-confér<strong>en</strong>ce et autant de<br />

vidéo-surveillance ».<br />

Une vraie synergie<br />

industrielle avec<br />

Numericable<br />

Encore faut-il pouvoir ram<strong>en</strong>er le prix de<br />

l’offre fibre à celui du DSL, un exercice<br />

dans lequel la synergie de groupe a joué à<br />

plein avec Numericable pour ce qui est de<br />

l’utilisation des réseaux. Grâce à cette mise<br />

<strong>en</strong> commun des réseaux, Completel peut<br />

être prés<strong>en</strong>t dans une cinquantaine<br />

d’agglomérations. L’autre gros point à<br />

résoudre, c’était celui du routeur. Mais là,<br />

pas question de pousser le sourcing<br />

commun avec Numericable <strong>en</strong> adoptant le<br />

même équipem<strong>en</strong>t que les abonnés résid<strong>en</strong>tiels<br />

de l’opérateur. « Nous avons m<strong>en</strong>é<br />

une coopération exemplaire avec un équipem<strong>en</strong>tier<br />

pour avoir un IAD [modem-routeur,<br />

ndlr] qui va bi<strong>en</strong> », précise le directeur<br />

général de Completel. Mais on n’<strong>en</strong> saura<br />

pas davantage sur l’id<strong>en</strong>tité de l’heureux<br />

fournisseur. Au final, cette optimisation<br />

permet de mettre sur le marché une<br />

gamme d’offres qui va de Completude Max<br />

8 (4 T0, 8 lignes) à Completude Max 60 (2<br />

T2, 60 lignes) aux prix respectifs de 455 et<br />

1480 € HT. Cette offre double play compr<strong>en</strong>d<br />

la téléphonie <strong>en</strong> illimité local, national<br />

et sur 45 destinations internationales<br />

pour la partie voix – les autres destinations<br />

et le mobile étant tarifés à la minute. Pour<br />

la partie Internet, c’est un accès à<br />

100 Mbit/s symétrique avec des fonctionnalités<br />

de routage classiques et 2 tranches<br />

de 8 adresses IP. <strong>Le</strong> débit est garanti sur la<br />

base d’un nombre de sessions NAT [ sessions<br />

de connexion internet, ndlr] « confortablem<strong>en</strong>t<br />

dim<strong>en</strong>sionné ». L’offre standard<br />

Thierry Podolak,<br />

directeur général de Completel<br />

comporte une GTR (garantie de temps de<br />

rétablissem<strong>en</strong>t ) de 4 h et se connecte<br />

directem<strong>en</strong>t sur le PABX ou IPBX, le cli<strong>en</strong>t<br />

ne revoit pas son installation. La quasi-totalité<br />

des services est comprise dans l’offre<br />

de base. <strong>Le</strong> cli<strong>en</strong>t peut cep<strong>en</strong>dant souscrire<br />

<strong>en</strong> option à des services tels que l’ext<strong>en</strong>sion<br />

de couverture horaire de la GTR ou<br />

<strong>en</strong>core la sécurisation des appels <strong>en</strong>trants.<br />

Répondre à de<br />

nouveaux besoins<br />

« Aujourd’hui nous assistons à une sursollicitation<br />

de l’accès à Internet dans les<br />

<strong>en</strong>treprises, explique Thierry Podolak, mais<br />

l’étape d’après, poussée par les <strong>en</strong>treprises<br />

comme Google ou Salesforce.com, ce sera<br />

de mettre leurs applications <strong>en</strong> ligne. Notre<br />

offre répond aux besoins de rep<strong>en</strong>ser l’outil<br />

informatique de la société et d’aller plus<br />

loin sur les process et l’organisation<br />

interne ». <strong>Le</strong> cœur de cible de Completude<br />

Max, ce sont les <strong>en</strong>treprises de 20 à<br />

quelques c<strong>en</strong>taines (400 à 500) de salariés.<br />

Mais att<strong>en</strong>tion, la totalité des <strong>en</strong>treprises ne<br />

sera pas toute de suite éligible à l’offre<br />

Completude Max. « Notre offre est adressable<br />

auprès 320 000 adresses postales disséminées<br />

sur une c<strong>en</strong>taine de communes,<br />

dont les plus importantes », explique Thierry<br />

Podolak. <strong>Le</strong>s premiers v<strong>en</strong>deurs à<br />

commercialiser cette offre seront ceux de<br />

la force de v<strong>en</strong>te directe de l’opérateur.<br />

L’offre devrait <strong>en</strong>suite arriver chez les<br />

rev<strong>en</strong>deurs « sous quelques mois, si possible<br />

avant la fin de l’année ». Pour l’opérateur,<br />

la sortie de Complétude Max devrait<br />

être l’occasion d’élargir son réseau de distribution,<br />

déjà largem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>forcé lors de<br />

l’acquisition de B3G. L’opérateur compte<br />

« pousser » cette offre <strong>en</strong> communication<br />

via une campagne Internet notamm<strong>en</strong>t. A<br />

l’occasion de son lancem<strong>en</strong>t, le 7 octobre,<br />

Completel prés<strong>en</strong>te aussi son nouveau site<br />

et sa nouvelle id<strong>en</strong>tité visuelle.<br />

■ Ariel Gomez<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

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Projet1:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 10/10/2008 12:04 Page 1


JDT200-P42-Actu-Service OK AG:JDT193 28/09/2009 16:12 Page 42<br />

Actualités<br />

services<br />

<strong>en</strong> bref<br />

Orange partie pr<strong>en</strong>ante<br />

dans l’hyperlivre<br />

Il n’y a pas que l’e-book dans la vie pour<br />

associer NTIC et lecture. <strong>Le</strong> dernier livre de<br />

Jacques Attali, <strong>Le</strong> s<strong>en</strong>s des choses, écrit <strong>en</strong><br />

collaboration avec la journaliste Stéphanie<br />

Bonvicini, et édité par les éditions<br />

Flammarion, associe l’édition papier<br />

traditionnelle et l’accès à divers cont<strong>en</strong>us<br />

Prospective<br />

PMR<br />

<strong>Le</strong> SNIR ira devant<br />

le Conseil d’Etat<br />

<strong>Le</strong> syndicat des installateurs <strong>en</strong> radiocommunications<br />

est déterminé à faire abroger le décret du 24 octobre<br />

2007 qui a modifié le calcul des redevances sur<br />

l’utilisation des fréqu<strong>en</strong>ces radioélectriques. Selon lui,<br />

ce texte met dans la difficulté les acteurs de la PMR.<br />

Explications.<br />

Jean-Marc Cavalier Lachgar,<br />

présid<strong>en</strong>t du SNIR<br />

multimédia complém<strong>en</strong>taires accessibles via<br />

des flash-codes disposés dans chaque<br />

chapitre. Pour mémoire, les flash-codes sont<br />

des codes-barres 2D, de forme carrée, que<br />

l’on photographie avec son téléphone<br />

compatible pour accéder à des cont<strong>en</strong>us<br />

web directem<strong>en</strong>t sur son téléphone mobile.<br />

Extraits de films, opéras, forums pour<br />

échanger… le lecteur peut ainsi se<br />

docum<strong>en</strong>ter immédiatem<strong>en</strong>t sur une œuvre<br />

ou une référ<strong>en</strong>ce citée par les auteurs…<br />

après avoir acheté son ouvrage <strong>en</strong> librairie.<br />

C’est Orange qui s’est collé à la gestion des<br />

cont<strong>en</strong>us – et à la rémunération des droits<br />

correspondants – pour cette première<br />

expérim<strong>en</strong>tation dans l’édition qui ne vise<br />

vraisemblablem<strong>en</strong>t pas le succès<br />

économique. <strong>Le</strong>s lecteurs dont le mobile<br />

n’apparti<strong>en</strong>t pas aux 26 % du parc<br />

compatible avec les flash-codes (tous<br />

opérateurs confondus) pourront <strong>en</strong>voyer un<br />

SMS du type « lsdc84 » (pour <strong>Le</strong> s<strong>en</strong>s des<br />

choses, <strong>page</strong> 84) et recevoir <strong>en</strong> retour un<br />

li<strong>en</strong> cliquable… si leur abonnem<strong>en</strong>t mobile<br />

leur donne accès à Internet. Notons que<br />

pour l’occasion, Orange a développé une<br />

application flash-code compatible avec<br />

l’iPhone, qui ne l’était pas jusqu’à prés<strong>en</strong>t.<br />

Pour les autres, l’accès à tous ces cont<strong>en</strong>us<br />

se fait par le web. « Dans l’hyperlivre,<br />

explique Jacques Attali, nous avons voulu<br />

marier deux objets nomades : le plus anci<strong>en</strong>,<br />

le livre, et le plus réc<strong>en</strong>t, le téléphone. Dans<br />

l’histoire, les technologies avanc<strong>en</strong>t soit par<br />

des trouvailles, soit par le mélange de<br />

technologies que personne n’avait songé à<br />

mettre <strong>en</strong>semble ». « Dans cette opération<br />

nous sommes des accessoiristes, a ajouté<br />

Didier Lombard, PDG du groupe France<br />

Télécom. Nous essayons de faire bénéficier<br />

le monde des cont<strong>en</strong>us de toutes les<br />

innovations ». <strong>Le</strong> sujet du livre ? <strong>Le</strong> futur,<br />

comm<strong>en</strong>té par une tr<strong>en</strong>taine de<br />

personnalités.<br />

<strong>Le</strong> SNIR (Syndicat National des Installateurs<br />

<strong>en</strong> Radiocommunications,<br />

qui regroupe les acteurs de la PMR)<br />

semble décidé à saisir le Conseil<br />

d’Etat pour faire <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre ses requêtes au<br />

sujet des redevances liées à l’utilisation<br />

des fréqu<strong>en</strong>ces radioélectriques. Après<br />

avoir organisé de multiples réunions avec<br />

les institutions concernées et rédigé plusieurs<br />

propositions qui n’ont pas été ret<strong>en</strong>ues,<br />

il <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d maint<strong>en</strong>ant passer à la<br />

vitesse supérieure. Il demande désormais<br />

l’abrogation pure et simple du texte. « Lors<br />

de la dernière réunion que nous avons eu<br />

avec l’ARCEP et la DGCIS (ndlr : Direction<br />

Générale de la Compétitivité de l’Industrie<br />

et des Services), nous les avons prév<strong>en</strong>us<br />

que s’ils ne voulai<strong>en</strong>t pas rev<strong>en</strong>ir sur le<br />

principe de taxation <strong>en</strong> vigueur depuis<br />

2007, nous saisirions le Premier Ministre<br />

d’un recours gracieux, puis nos nous retournerions<br />

vers le Conseil d’Etat s’il le fallait<br />

», explique Jean-Marc Cavalier Lachgar,<br />

présid<strong>en</strong>t du syndicat. Comme le Premier<br />

Ministre n’a pas répondu à la demande de<br />

recours gracieux dans un délai de deux<br />

mois, le SNIR va maint<strong>en</strong>ant saisir le<br />

Conseil d’Etat. « Près de la moitié de nos<br />

adhér<strong>en</strong>ts nous ont demandé d’interv<strong>en</strong>ir,<br />

car ce décret met <strong>en</strong> danger l’économie de<br />

notre activité », poursuit Jean-Marc<br />

Cavalier Lachgar.<br />

<strong>Le</strong>s petits réseaux<br />

privés pénalisés<br />

Depuis le 3 février 1993, le régime de ces<br />

redevances était réglem<strong>en</strong>té par un décret<br />

qui distinguait une redevance d’occupation<br />

domaniale, due au titre de la<br />

mise à disposition des fréqu<strong>en</strong>ces radioélectriques,<br />

et une redevance de gestion,<br />

destinée à couvrir les frais de<br />

contrôle et de gestion des réseaux. Ce régime<br />

n’avait jamais été remis <strong>en</strong> cause<br />

par les acteurs du marché, mais le gouvernem<strong>en</strong>t,<br />

dans sa volonté d’optimiser<br />

l’utilisation du spectre de fréqu<strong>en</strong>ces, a<br />

modifié les modalités de calcul des deux<br />

redevances par le décret du 24 octobre<br />

2007. <strong>Le</strong> nouveau mode de calcul est basé<br />

sur la prise <strong>en</strong> compte de la surface d’utilisation<br />

des fréqu<strong>en</strong>ces et de la largeur<br />

du canal. Ainsi, le coût augm<strong>en</strong>te <strong>en</strong><br />

fonction de l’importance de la bande de<br />

fréqu<strong>en</strong>ce utilisée et de la distance couverte<br />

par le signal émis. « Dans les faits,<br />

cette règle de calcul est très pénalisante<br />

pour les utilisateurs de réseaux privés,<br />

puisqu’elle aboutit à augm<strong>en</strong>ter considérablem<strong>en</strong>t<br />

la redevance de ces petits réseaux<br />

», explique Jean-Marc Cavalier<br />

Lachgar. En fait, le décret fixe aujourd’hui<br />

des règles équival<strong>en</strong>tes pour tout le<br />

monde dans l’usage des fréqu<strong>en</strong>ces radioélectriques,<br />

que ce soit pour un opérateur<br />

mobile de dim<strong>en</strong>sion internationale<br />

ou pour une association exploitant un réseau<br />

privé. Mais cela change la donne<br />

pour les petits réseaux car auparavant<br />

les redevances étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> grande partie<br />

forfaitaires. « Nous sommes bi<strong>en</strong> sûr<br />

d’accord pour payer l’utilisation des fréqu<strong>en</strong>ces,<br />

comme auparavant, mais ce<br />

nouveau mode de calcul a, dans certains<br />

cas, multiplié par dix la note d’associations<br />

ou de sociétés qui ne peuv<strong>en</strong>t se<br />

permettre de régler de telles sommes »,<br />

dit Jean-Marc Cavalier Lachgar.<br />

<strong>Des</strong> montants<br />

impossibles à calculer<br />

<strong>Le</strong> SNIR veut maint<strong>en</strong>ant s’appuyer sur la<br />

complexité du nouveau texte qui, selon<br />

l’avocat du syndicat, Maître Olivier<br />

Itéanu, spécialiste des questions télécoms,<br />

pose de véritables problèmes juridiques.<br />

D’ailleurs, des utilisateurs ont<br />

déjà saisi des parlem<strong>en</strong>taires, députés<br />

comme sénateurs, sur ce point. « A la lecture<br />

du décret, il est impossible à un redevable<br />

de calculer le montant de la taxe<br />

dont il doit s’acquitter », résume Jean-<br />

Marc Cavalier Lachgar, « nous, au syndicat,<br />

nous sommes égalem<strong>en</strong>t incapables<br />

de répondre à nos adhér<strong>en</strong>ts sur ce sujet,<br />

et le fait de ne pas pouvoir calculer son<br />

impôt pose un problème de droit ». <strong>Le</strong>s<br />

installateurs veul<strong>en</strong>t donc démontrer les<br />

incohér<strong>en</strong>ces du texte et de son application.<br />

D’autant plus que les utilisateurs de<br />

réseaux privés sont <strong>en</strong> majorité des professionnels<br />

des secours et de la sécurité<br />

(les compagnies de bus figur<strong>en</strong>t aussi <strong>en</strong><br />

bonne place dans la liste des utilisateurs<br />

de réseaux privés). « Aussi, je ne crois<br />

pas que le gouvernem<strong>en</strong>t se soit vraim<strong>en</strong>t<br />

r<strong>en</strong>du compte de l’impact de ce décret<br />

sur la PMR », poursuit le présid<strong>en</strong>t du<br />

SNIR, « <strong>en</strong> effet, ce texte réglem<strong>en</strong>te les<br />

redevances pour l’<strong>en</strong>semble des utilisations<br />

de fréqu<strong>en</strong>ces, et il est d’ailleurs très<br />

favorable aux opérateurs mobiles, mais je<br />

crois que le gouvernem<strong>en</strong>t ne savait même<br />

pas qu’on existait et il ne s’est pas r<strong>en</strong>du<br />

compte des effets pervers sur notre activité<br />

». <strong>Le</strong> SNIR pointe égalem<strong>en</strong>t du doigt<br />

le fait que, début 2009, Michelle Alliot-<br />

Marie, alors ministre de l’intérieur, a susp<strong>en</strong>du<br />

l’application de ce nouveau décret<br />

pour les acteurs associatifs du domaine<br />

de la sécurité civile, après des demandes<br />

r<strong>en</strong>ouvelées de la part des professionnels<br />

du secours <strong>en</strong> montagne notamm<strong>en</strong>t.<br />

Ceux-ci sont par conséqu<strong>en</strong>t à nouveau<br />

taxés sur la base de l’anci<strong>en</strong> décret, ce<br />

qui pose selon le syndicat un problème<br />

d’équité sur le plan économique. <strong>Le</strong> gouvernem<strong>en</strong>t<br />

a par ailleurs allégé les taxes<br />

à Mayotte et à Saint-Pierre et Miquelon.<br />

Aujourd’hui, les installateurs <strong>en</strong> radiocommunications<br />

espèr<strong>en</strong>t par conséqu<strong>en</strong>t<br />

être <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dus par le Conseil d’Etat.<br />

La procédure sera longue mais le SNIR<br />

semble déterminé. A suivre.<br />

■ Hervé Reynaud<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

42


<strong>Projet2</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 18:53 Page 1


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Point marché<br />

services<br />

Hervé Reynaud<br />

Flotte de mobiles :<br />

des offres sur-mesure chez les opérateurs<br />

Pour répondre aux besoins des <strong>en</strong>treprises qui<br />

veul<strong>en</strong>t s’équiper d’une flotte de mobiles, les<br />

opérateurs propos<strong>en</strong>t des formules d’abonnem<strong>en</strong>t<br />

qui pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus la forme de forfaits<br />

globaux. Toutefois, les grands comptes rest<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>core attachés à la facturation au compteur, afin<br />

de pouvoir mieux négocier le prix de la minute.<br />

Explications.<br />

Nous avons fait un gros travail<br />

au mois d’avril dernier pour<br />

dépoussiérer nos offres destinées<br />

au flottes de mobiles »,<br />

dit Pierre-Yves Rallet, directeur marketing<br />

de SFR Business Team, « il était temps car<br />

nous avions fini par accumuler des strates<br />

d’offres qui étai<strong>en</strong>t dev<strong>en</strong>ues peu lisibles,<br />

d’autant plus que nos anci<strong>en</strong>s commerciaux<br />

v<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t les vieilles offres et les nouveaux<br />

les dernières ». Sur un marché professionnel<br />

où la t<strong>en</strong>dance est à l’homogénéisation<br />

des abonnem<strong>en</strong>ts et des gammes de terminaux<br />

dédiés, l’opérateur a donc lancé une<br />

nouvelle offre, baptisée SFR Business Mobile,<br />

qui a pour objectif de simplifier la téléphonie<br />

mobile pour les <strong>en</strong>treprises. Cette<br />

offre comporte cinq forfaits couvrant tous<br />

les types d’usages, des plus occasionnels<br />

(ligne Basic<br />

Pierre-Yves Rallet,<br />

directeur marketing de SFR Business Team<br />

avec 1 heure incluse) aux plus int<strong>en</strong>sifs (ligne<br />

Premium avec 2 heures incluses et de l’illimité<br />

voix et data vers les fixes et mobiles de l’<strong>en</strong>treprise<br />

et les fixes externes). Trois autres forfaits<br />

intermédiaires complèt<strong>en</strong>t cette offre.<br />

Sur cette base de forfaits, les <strong>en</strong>treprises peuv<strong>en</strong>t<br />

bénéficier d’avantages liés à leur flotte<br />

sur les dépassem<strong>en</strong>ts de forfaits. « En effet,<br />

les dépassem<strong>en</strong>ts sont mutualisés dans le<br />

cadre d’un forfait global allant de 2 à 100 h<br />

», explique Pierre-Yves Rallet, « plus l’<strong>en</strong>treprise<br />

pr<strong>en</strong>d d’heures, moins la minute est<br />

chère ». En fait, le prix de la minute de dépassem<strong>en</strong>t<br />

varie de 9 à 11 c<strong>en</strong>times. <strong>Le</strong>s <strong>en</strong>treprises<br />

peuv<strong>en</strong>t aussi bénéficier de<br />

remises automatique sur le bas de <strong>page</strong> de<br />

la facture, c’est-à-dire les SMS, le roaming<br />

et les services data, <strong>en</strong> fonction du nombre<br />

de lignes dont elles dispos<strong>en</strong>t, dans une limite<br />

de 20 %, auxquels s’ajout<strong>en</strong>t les 10 %<br />

accordés <strong>en</strong> cas d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t sur 24 mois.<br />

Ce fonctionnem<strong>en</strong>t s’applique aux <strong>en</strong>treprises<br />

de 10 à 200 salariés, et la marge de<br />

négociation supplém<strong>en</strong>taire est assez réduite.<br />

La data plus rémunératrice<br />

En revanche, au-delà de 200 lignes, les <strong>en</strong>treprises<br />

sont dans une logique de négociation<br />

plus aboutie. « <strong>Le</strong>s plus grosses<br />

<strong>en</strong>treprises ont t<strong>en</strong>dance à préférer une formule<br />

plus classique associant des abonnem<strong>en</strong>ts<br />

et une consommation facturée au<br />

compteur », explique Pierre-Yves Rallet,<br />

« dans ce cadre, le prix des abonnem<strong>en</strong>ts et<br />

de la minute de communication sont tous<br />

deux soumis à<br />

« <strong>Le</strong>s plus grosses <strong>en</strong>treprises ont t<strong>en</strong>dance à<br />

préférer une formule plus classique associant<br />

des abonnem<strong>en</strong>ts et une consommation<br />

facturée au compteur »<br />

négociation ». Cette dernière est bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du<br />

conditionnée par le nombre total de<br />

lignes de l’<strong>en</strong>treprise, mais aussi par l’usage<br />

qui <strong>en</strong> est fait. « Il est évid<strong>en</strong>t que les<br />

usages data sont plus rémunérateurs pour<br />

nous que les usages purem<strong>en</strong>t voix », explique<br />

Pierre-Yves Rallet, « aussi, dans les<br />

négociations que nous m<strong>en</strong>ons avec les<br />

grands comptes, nous pr<strong>en</strong>ons <strong>en</strong> compte le<br />

chiffre d’affaires global que nous allons<br />

pouvoir réaliser plutôt que le seul nombre<br />

de lignes ». <strong>Le</strong>s terminaux sont aussi susceptibles<br />

de faire l’objet de remises. Chez<br />

SFR, ce sont les distributeurs qui sont chargés<br />

d’appliquer des remises <strong>en</strong> fonction du<br />

nombre de terminaux v<strong>en</strong>dus. « <strong>Le</strong> plus souv<strong>en</strong>t,<br />

ils négoci<strong>en</strong>t aussi sur les services associés,<br />

<strong>en</strong> proposant par exemple un SAV<br />

plus performant (ndlr : échange de produit<br />

<strong>en</strong> quelques heures plutôt que sous 24 h) ou<br />

<strong>en</strong> faisant une proposition préfér<strong>en</strong>tielle autour<br />

de l’assurance ou de l’offre de gestion<br />

de flotte », explique Pierre-Yves Rallet, « ce<br />

sont des <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts que pr<strong>en</strong>d notre réseau<br />

de distribution ».<br />

L’illimité change la donne<br />

Chez Orange Business Services, l’offre tarifaire<br />

sur les terminaux n’est pas fonction du<br />

nombre de produits achetés mais de l’offre<br />

d’abonnem<strong>en</strong>t choisie. En effet, l’opérateur<br />

François Richet,<br />

responsable marketing<br />

des offres voix chez OBS<br />

souhaite<br />

favoriser<br />

les abonnem<strong>en</strong>ts<br />

conçus autour<br />

de la<br />

messagerie<br />

mobile.<br />

Pour cela,<br />

il n’hésite<br />

à proposer aux <strong>en</strong>treprises qui y souscriv<strong>en</strong>t<br />

des terminaux à des prix défiant toute<br />

concurr<strong>en</strong>ce. Ainsi, le premier smartphones<br />

est à 4,9 €, le premier BlackBerry à moins<br />

de 20 €. « Sur les offres voix, les utilisateurs<br />

n’ont pas réellem<strong>en</strong>t besoin d’un smartphone,<br />

aussi nous proposons des mobiles à<br />

partir de 1 €, alors que le premier smartphone<br />

est à 59 € », explique Sophie Marchand,<br />

responsable marketing <strong>en</strong> charge des<br />

terminaux. En matière de forfaits voix, OBS<br />

propose aux <strong>en</strong>treprises dét<strong>en</strong>trices d’une<br />

flotte de mobiles la possibilité de souscrire<br />

à un gros forfait à partager <strong>en</strong>tre toutes les<br />

lignes de la flotte. « Ce type<br />

d’offres convi<strong>en</strong>t surtout aux TPE et PME car<br />

elles préfèr<strong>en</strong>t des offres packagées qui, <strong>en</strong><br />

plus, leur permett<strong>en</strong>t d’avoir une certaine visibilité<br />

sur leurs dép<strong>en</strong>ses », explique François<br />

Richet, responsable marketing des<br />

« <strong>Le</strong>s grands comptes ont<br />

une approche d’acheteurs,<br />

par conséqu<strong>en</strong>t une offre plus<br />

découpée leur offre la possibilité<br />

de négocier plus précisém<strong>en</strong>t »<br />

offres<br />

voix. <strong>Le</strong>s<br />

grands<br />

comptes<br />

sont <strong>en</strong><br />

général<br />

plus <strong>en</strong>clins<br />

à<br />

choisir la<br />

formule<br />

Temps Réel de l’opérateur, avec un abonnem<strong>en</strong>t<br />

à la ligne et une facturation au compteur.<br />

« <strong>Le</strong>s grands comptes ont une approche<br />

d’acheteurs, par conséqu<strong>en</strong>t une offre plus<br />

découpée leur offre la possibilité de négocier<br />

plus précisém<strong>en</strong>t », explique François<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

44


JDT200-P44-45-SERV P marché AG photo:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 29/09/2009 12:24 Page 45<br />

Delbey, responsable marketing des offres<br />

data. Pour accompagner l’<strong>en</strong>semble de ces<br />

offres flottes, OBS propose des outils de<br />

suivi de la consommation, notamm<strong>en</strong>t Fleet<br />

Analysis pour les grands comptes. Pour les<br />

flottes plus petites (moins de 50 lignes), Reporting<br />

Flash est un outil très demandé. Par<br />

ailleurs, OBS a revu récemm<strong>en</strong>t son offre<br />

d’assurance sur le matériel. Aujourd’hui,<br />

l’opérateur garantit les mobiles à partir de<br />

2,5 € par unité et par mois.<br />

Facturation à la minute<br />

pour mieux négocier<br />

De son côté, Bouygues Telecom propose<br />

aussi, avec son offre phare Amplitude, une<br />

formule basée sur le principe du forfait collectif.<br />

« A cette offre, nous associons un prix<br />

dégressif pour les minutes », explique Luc<br />

Perraudin, directeur marketing <strong>en</strong>treprises.<br />

En effet, Amplitude 15 permet de bénéficier<br />

de 15 % de remise<br />

sur le prix minute,<br />

alors qu’amplitude<br />

25, offre 25 % de<br />

réduction si l’<strong>en</strong>treprise<br />

souscrit<br />

<strong>en</strong> plus à des services<br />

complém<strong>en</strong>taires,<br />

notamm<strong>en</strong>t<br />

data. « De plus,<br />

l’<strong>en</strong>treprise peut<br />

ajuster son forfait<br />

global chaque mois », précise Luc Perraudin,<br />

« cette offre répond parfaitem<strong>en</strong>t aux besoins<br />

des PME de moins de 500 salariés ».<br />

Pour <strong>en</strong> bénéficier, il suffit que l’<strong>en</strong>treprise<br />

souhaite <strong>en</strong> faite profiter au moins 5 utilisateurs<br />

et choisisse un forfait global compris<br />

<strong>en</strong>tre 10 et 20 000 h. De plus, l’opérateur ne<br />

ferme pas la porte à une petite négociation<br />

<strong>en</strong> plus si le nombre d’heures commandées<br />

est vraim<strong>en</strong>t important. « <strong>Le</strong>s très grands<br />

comptes rest<strong>en</strong>t pour l’instant bloqués sur la<br />

formule abonnem<strong>en</strong>t et facturation des communications<br />

à la minute, car ils ont dans ce<br />

cadre une capacité de négociation plus importante<br />

», confirme Luc Perraudin, « Toutefois,<br />

comme les grandes <strong>en</strong>treprises<br />

obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t après négociation des tarifs<br />

d’abonnem<strong>en</strong>t et de minutes très intéressants<br />

(ndlr : le tarif de base chez Bouygues<br />

Telecom est de 15 € l’abonnem<strong>en</strong>t et 12 c<strong>en</strong>times<br />

la minute), elles voi<strong>en</strong>t surtout comme<br />

intérêt dans l’illimité la possibilité d’avoir un<br />

Luc Perraudin,<br />

directeur marketing <strong>en</strong>treprises<br />

chez Bouygues Telecom<br />

« Comme [les <strong>en</strong>treprises]<br />

ne sav<strong>en</strong>t plus très bi<strong>en</strong><br />

comm<strong>en</strong>t gagner <strong>en</strong>core<br />

un peu d’arg<strong>en</strong>t sur le<br />

budget télécom proprem<strong>en</strong>t<br />

dit (…), elles veul<strong>en</strong>t économiser<br />

sur les coûts indirects ».<br />

contrôle budgétaire<br />

simplifié<br />

», ce qui évite<br />

d’investir dans<br />

du personnel<br />

pour gérer le<br />

parc d’abonnem<strong>en</strong>ts.<br />

«En<br />

effet, comme<br />

ils ne sav<strong>en</strong>t<br />

plus très bi<strong>en</strong><br />

comm<strong>en</strong>t gagner<br />

<strong>en</strong>core un peu d’arg<strong>en</strong>t sur la partie du<br />

budget télécom proprem<strong>en</strong>t dit, car ils sont<br />

bi<strong>en</strong> servis par l’<strong>en</strong>semble des opérateurs,<br />

ils veul<strong>en</strong>t économiser sur les coûts indirects<br />

», explique Luc Perraudin. A terme, les négociations<br />

des grands comptes pourrai<strong>en</strong>t<br />

surtout tourner autour du prix des forfaits illimités<br />

et des services associés (data, gestion<br />

de terminaux, converg<strong>en</strong>ce), plutôt que<br />

sur le prix de la minute. ■<br />

Richet. Ainsi, chez OBS aussi, les prix des<br />

abonnem<strong>en</strong>ts et de la minute de communication<br />

sont négociés <strong>en</strong> fonction de la<br />

consommation globale des <strong>en</strong>treprises.<br />

« Mais le phénomène de l’illimité est tout<br />

de même <strong>en</strong> train de changer un peu la<br />

donne puisque les <strong>en</strong>treprises vont de plus<br />

<strong>en</strong> plus vers ce type de solutions », ajoute<br />

François Richet.<br />

Sur les offres data, OBS pratique égalem<strong>en</strong>t<br />

des remises <strong>en</strong> fonction du nombre de forfaits<br />

Business EveryWhere souscrits. <strong>Le</strong>s remises<br />

vont de 5 %, pour un parc compris<br />

<strong>en</strong>tre 3 et 9 forfaits, jusqu’à 11 % pour les<br />

<strong>en</strong>treprises qui dispos<strong>en</strong>t de plus de 100 forfaits.<br />

Ces remises s’ajout<strong>en</strong>t aux 10 % offerts<br />

<strong>en</strong> cas d’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t pour 24 mois, ou<br />

aux 15 % accordés pour les contrats de 36<br />

mois. « Ensuite, les prix sont tout de même<br />

<strong>en</strong>core négociés un peu », explique Bertrand<br />

<strong>Le</strong> forfait global : chez Futur Télécom aussi<br />

Pour offrir le plus de souplesse possible aux <strong>en</strong>treprises dans<br />

l’usage de leur parc de mobiles, la formule du forfait global à<br />

partager <strong>en</strong>tre toutes les lignes de l’<strong>en</strong>treprise est, semble t-il,<br />

la plus intéressante. <strong>Le</strong>s trois opérateurs mobiles la propos<strong>en</strong>t<br />

(même si SFR ne la met à disposition que pour les communications<br />

<strong>en</strong> dépassem<strong>en</strong>t de forfaits). D’autres acteurs aussi se<br />

sont lancés dans ce type d’offres. Futur Télécom notamm<strong>en</strong>t<br />

suit la même logique. « Pour les flottes, nous faisons un tarif<br />

minute avantageux <strong>en</strong> fonction du nombre de lignes, mais<br />

pour les <strong>en</strong>treprises qui préfèr<strong>en</strong>t raisonner <strong>en</strong> forfait, nous<br />

leur proposons un volume d’heures avec un tarif <strong>en</strong> face », explique Gilles Brunschwig,<br />

directeur général de l’opérateur, Côté terminaux, Futur Télécom offre un téléphone<br />

haut de gamme dès la quatrième ligne ouverte.<br />

45 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P46-47-Service Focus OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 12:31 Page 46<br />

Focus<br />

services<br />

Hervé Reynaud<br />

<strong>Le</strong> vocal : nouvelle interface<br />

homme-machine ?<br />

<strong>Le</strong>s solutions de<br />

reconnaissance vocale et de<br />

synthèse vocale recueill<strong>en</strong>t<br />

actuellem<strong>en</strong>t les bénéfices<br />

des évolutions technologiques<br />

réc<strong>en</strong>tes de cette<br />

industrie, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

matière de langage naturel,<br />

mais sembl<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />

pouvoir profiter de la<br />

perspective de marché<br />

qu’ouvre le succès des<br />

smartphones à écran<br />

tactile. De plus, de<br />

nombreuses innovations<br />

sont <strong>en</strong>core à v<strong>en</strong>ir.<br />

Tour d’horizon.<br />

Nous p<strong>en</strong>sons que l’essor de l’internet<br />

mobile va changer la perception<br />

des technologies de<br />

reconnaissance vocale », explique<br />

Jean-Jacques Devaux, directeur<br />

‘Speech unit products’ chez Telisma, « <strong>en</strong><br />

effet, les usages uniquem<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>trés autour<br />

de la voix limitait le champ d’application de<br />

ces technologies sur le marché de la mobilité,<br />

mais à partir du mom<strong>en</strong>t où l’utilisateur se<br />

trouve <strong>en</strong> mode connecté, la donne change ».<br />

C’est effectivem<strong>en</strong>t la raison pour laquelle la<br />

mobilité est aujourd’hui un des principaux<br />

secteurs d’application des technologies de reconnaissance<br />

et de synthèse vocales. En<br />

effet, les smartphones connectés permett<strong>en</strong>t<br />

aujourd’hui d’obt<strong>en</strong>ir des réponses très riches<br />

et très variées pour toutes les requêtes que<br />

formule l’utilisateur. Ainsi, <strong>en</strong> mobilité, il va<br />

être particulièrem<strong>en</strong>t pertin<strong>en</strong>t de faire des<br />

requêtes oralem<strong>en</strong>t (par exemple : « appeler<br />

telle personne », « rechercher tel morceau de<br />

musique », etc.) et de recevoir les réponses<br />

sous forme visuelle. « L’av<strong>en</strong>ir des mobiles se<br />

Philippe Jeanr<strong>en</strong>aud,<br />

directeur marketing des solutions<br />

mobiles chez Nuance<br />

situe dans le cadre de la connexion haut débit<br />

perman<strong>en</strong>te », rappelle Jean-Jacques Devaux,<br />

« aujourd’hui, il est possible de faire vocalem<strong>en</strong>t<br />

des requêtes complexes <strong>en</strong> quelques secondes<br />

et d’avoir un retour écrit permettant<br />

de sélectionner tout aussi rapidem<strong>en</strong>t la<br />

bonne info ».<br />

■ Exprimer ses besoins<br />

naturellem<strong>en</strong>t<br />

Telisma, spécialiste mondial des technologies<br />

vocales créé <strong>en</strong> 2001 et racheté il y a un an<br />

par l’Indi<strong>en</strong> On Mobile, a innové récemm<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> lançant Music Search, une solution permettant<br />

de retrouver rapidem<strong>en</strong>t un morceau<br />

de musique après<br />

« Nous proposons aussi de<br />

la synthèse vocale pour les<br />

mobiles, cela permet de<br />

lire un texte de SMS à<br />

l’utilisateur, par exemple ».<br />

Jean-Jacques Devaux,<br />

directeur ‘Speech unit products’ chez Telisma<br />

« Nous p<strong>en</strong>sons que l’essor de l’internet mobile<br />

va changer la perception des technologies de<br />

reconnaissance vocale ».<br />

avoir indiqué oralem<strong>en</strong>t<br />

le nom de l’artiste<br />

et le titre du<br />

morceau. « Plus globalem<strong>en</strong>t,<br />

nous travaillons<br />

sur le<br />

développem<strong>en</strong>t d’outils<br />

de ‘cont<strong>en</strong>t<br />

search’ (recherche de<br />

cont<strong>en</strong>u) qui permett<strong>en</strong>t<br />

d’accéder rapidem<strong>en</strong>t à des cont<strong>en</strong>us<br />

pour lesquels le fait de passer par des m<strong>en</strong>us<br />

déroulants est trop long », explique Jean-<br />

Jacques Devaux, « <strong>en</strong> fait, la reconnaissance<br />

vocale trouve d’autant plus de valeur que le<br />

volume de données à gérer ne peut avoir de<br />

relais direct avec les interfaces écrites classiques<br />

». Bi<strong>en</strong> sûr, la mobilité n’est pas le seul<br />

domaine d’application des technologies vocales<br />

dans le secteur des télécoms. <strong>Le</strong> monde<br />

de la relation cli<strong>en</strong>t <strong>en</strong> général, que ce soit au<br />

travers de SVI (Serveur Vocaux Interactifs) ou<br />

des c<strong>en</strong>tres d’appels, utilise depuis longtemps<br />

les technologies vocales, notamm<strong>en</strong>t pour<br />

faire de la qualification d’appels, proposer du<br />

self-service, ou <strong>en</strong>core permettre l’accès à<br />

des portails de services. Pour l’<strong>en</strong>semble de<br />

ces demandes, les spécialistes des technologies<br />

vocales font sans cesse évoluer leur savoir-faire.<br />

Ainsi, <strong>en</strong> matière de reconnaissance<br />

vocale, la technologie est passée d’un fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

reposant sur la prononciation de<br />

mots isolés à des solutions aujourd’hui beaucoup<br />

plus perfectionnées, reconnaissant le<br />

langage naturel. « L’idée est de permettre aux<br />

utilisateurs d’exprimer librem<strong>en</strong>t leurs besoins<br />

», argum<strong>en</strong>te Jean-Jacques Devaux. Sur<br />

cette technologie de langage naturel, le marché<br />

a déjà beaucoup avancé ces dernières années.<br />

■ De la reconnaissance<br />

vocale à l’analyse du s<strong>en</strong>s<br />

Aujourd’hui, une autre évolution est <strong>en</strong> cours :<br />

la démocratisation des solutions de « speech<br />

analysis ». Concrètem<strong>en</strong>t, il s’agit de permettre<br />

aux <strong>en</strong>treprises de faire une analyse intellig<strong>en</strong>te<br />

de ce que leurs cli<strong>en</strong>ts dis<strong>en</strong>t lors de<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

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JDT200-P46-47-Service Focus OK AG:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 12:31 Page 47<br />

leurs appels aux c<strong>en</strong>tres de contacts. En effet,<br />

<strong>en</strong> faisant une analyse sémantique du<br />

cont<strong>en</strong>u énoncé par un cli<strong>en</strong>t, il est possible<br />

de dégager une information qualifiée sur ce<br />

cli<strong>en</strong>t, ses att<strong>en</strong>tes, son profil, etc. Nuance,<br />

autre leader du secteur des technologies vocales,<br />

travaille lui aussi sur ces axes de développem<strong>en</strong>t.<br />

D’ailleurs, c’est lui qui fournit le<br />

moteur de recherche musical disponible sur<br />

l’iPhone et qui équipe les BlackBerry <strong>en</strong> reconnaissance<br />

vocale. Aujourd’hui, 250 millions<br />

de téléphones mobiles dans le monde<br />

sont équipés de la technologie de reconnaissance<br />

vocale de Nuance, principalem<strong>en</strong>t pour<br />

des applications très simples de recherche de<br />

noms dans le répertoire et de lancem<strong>en</strong>t d’appels.<br />

En Europe, RIM et Samsung ont déjà largem<strong>en</strong>t<br />

déployé cette application. « Nous<br />

proposons aussi de la synthèse vocale pour<br />

les téléphones mobiles », explique Philippe<br />

Jeanr<strong>en</strong>aud, directeur marketing des solutions<br />

mobiles, « cela permet de lire un texte<br />

de SMS à l’utilisateur, par exemple ». D’ailleurs,<br />

le finlandais Nokia a déjà intégré la lecture<br />

de SMS sur certains de ses modèles.<br />

■ Google et Facebook<br />

à la voix<br />

Par ailleurs, Nuance travaille aussi sur les services<br />

déportés, ce qui permet d’élargir <strong>en</strong>core<br />

les possibilités d’action suite à une commande<br />

orale. <strong>Le</strong> premier service de ce g<strong>en</strong>re<br />

sera déployé aux Etats-Unis. Il permettra de<br />

dicter depuis un mobile des messages ou des<br />

textes qui seront automatiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>registrés<br />

sur un serveur distant, afin d’être intégrés<br />

directem<strong>en</strong>t dans Facebook, par exemple. <strong>Le</strong><br />

même type de services sera aussi très prochainem<strong>en</strong>t<br />

dévoilé <strong>en</strong> Italie. « De la même<br />

manière, il sera possible <strong>en</strong> utilisant ce type<br />

d’architecture de lancer une recherche sur Internet<br />

et de recevoir les résultats directem<strong>en</strong>t<br />

sur le téléphone », explique Philippe Jeanr<strong>en</strong>aud,<br />

« <strong>en</strong> fait, cela simplifie l’interface avec<br />

le moteur de recherche ». Cette application<br />

sera déployée prochainem<strong>en</strong>t, tout comme la<br />

recherche sur les Pages Jaunes, qui devrait<br />

être disponible d’ici la fin de l’année. Parallèlem<strong>en</strong>t<br />

à la mobilité, Nuance est bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du<br />

prés<strong>en</strong>t sur le marché de la relation cli<strong>en</strong>t,<br />

avec un axe de développem<strong>en</strong>t principal : la<br />

qualification des appels cli<strong>en</strong>ts. « Par exemple,<br />

Air France a consolidé sa relation cli<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> ori<strong>en</strong>tant tous les appels vers un numéro<br />

unique » [voir JDT n° 194), explique Patrice<br />

Vielpau, directeur commercial network speech<br />

chez Nuance, « mais beaucoup d’appels à propos<br />

de la carte fidélité Flying Blue étai<strong>en</strong>t traités<br />

par les ag<strong>en</strong>ts de v<strong>en</strong>te, ces appels ont par<br />

conséqu<strong>en</strong>t été qualifiés par l’automate ».<br />

Avec ce système, Air France a augm<strong>en</strong>té de<br />

5 % le taux de conversion des appels <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te<br />

car les ag<strong>en</strong>ts de v<strong>en</strong>te n’ont plus eu à traiter<br />

des appels de moindre intérêt pour eux.<br />

■ <strong>Le</strong> vocal <strong>en</strong> mode Saas,<br />

un marché énorme<br />

Dans ce type d’applications, la synthèse vocale,<br />

c’est-à-dire le text to speech, est tout<br />

aussi importante que la reconnaissance vocale.<br />

« <strong>Le</strong> monde des télécoms utilise la synthèse<br />

vocale depuis longtemps », rappelle<br />

Antoine Kauffeis<strong>en</strong>, directeur marketing<br />

d’Acapela, spécialiste de la synthèse vocale,<br />

« les principales applications tourn<strong>en</strong>t autour<br />

Antoine Kauffeis<strong>en</strong>,<br />

directeur marketing d’Acapela<br />

<strong>Le</strong>s technologies vocales : des outils clé pour Prosodie<br />

Anne Lacouberie,<br />

responsable marketing<br />

chez Prosodie<br />

« La reconnaissance vocale est un de nos fers de lance depuis<br />

sept ans chez Prosodie », explique Anne Lacouberie,<br />

responsable marketing, « aujourd’hui, 70 de nos cli<strong>en</strong>ts<br />

l’utilis<strong>en</strong>t, principalem<strong>en</strong>t des grands comptes ». Prosodie<br />

essaie de proposer les technologies les plus avancées <strong>en</strong> la<br />

matière. Une petite dizaine de ses cli<strong>en</strong>ts est d’ailleurs déjà<br />

passée au langage naturel. Ce sont principalem<strong>en</strong>t des<br />

banques. « Nous lancerons début 2010 un pilote sur l’empreinte<br />

vocale », indique Anne Lacouberie. En effet, une<br />

des évolutions futures de la reconnaissance vocale permettra<br />

d’id<strong>en</strong>tifier l’appelant sur la base de sa voix. Ce<br />

système, faisant partie des techniques de biométrie, sera<br />

utilisé pour faire de l’auth<strong>en</strong>tification. Prosodie est <strong>en</strong><br />

phase de tests actuellem<strong>en</strong>t sur ce procédé avec la solution<br />

de Voice Trust & Persay. Prosodie utilisera égalem<strong>en</strong>t<br />

la technologie de Speech Analysis permettant d’<strong>en</strong>richir l’information au sujet des<br />

appelants. « Globalem<strong>en</strong>t, les technologies de reconnaissance vocale sont très appropriées<br />

pour le secteur bancaire et pour celui de l’assurance », explique Anne Lacouberie.<br />

Prosodie fournit notamm<strong>en</strong>t des prestations basées sur de la<br />

reconnaissance vocale au Crédit Agricole de Normandie, au Crédit Agricole C<strong>en</strong>tre<br />

et Loire, à l’assureur Swisslife, ou <strong>en</strong>core à Carrefour Services Financiers.<br />

des SVI, des c<strong>en</strong>tres d’appels et des services<br />

de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts ». En matière de mobilité,<br />

le succès des smartphones ouvre aussi la voie<br />

à de nombreuses applications de synthèse vocale.<br />

Acapela a d’ailleurs prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> début<br />

d’année sa première application pour l’iPhone.<br />

Baptisée iSpeak, cette dernière permet de traduire<br />

n’importe quel texte dans la langue demandée,<br />

et surtout de disposer d’une<br />

traduction vocalisée <strong>en</strong> temps réel. « La t<strong>en</strong>dance<br />

est d’aller vers des applications de synthèse<br />

vocale qui pourront disponibles de deux<br />

« <strong>Le</strong> marché [de la synthèse] est énorme puisque,<br />

<strong>en</strong> mode Saas, toutes les plates-formes connectées<br />

pourront utiliser notre synthèse vocale ».<br />

manières, soit <strong>en</strong> étant embarquées sur un<br />

smartphone, soit disponibles sur un serveur »,<br />

poursuit Antoine Kauffeis<strong>en</strong>. D’ailleurs, Acapela<br />

vi<strong>en</strong>t de lancer <strong>en</strong> septembre une offre<br />

de synthèse vocale <strong>en</strong> mode Saas. « C’est<br />

désormais un axe de développem<strong>en</strong>t majeur<br />

pour nous », dit Antoine Kauffeis<strong>en</strong>, « le marché<br />

est énorme puisque, <strong>en</strong> mode Saas,<br />

toutes les plates-formes connectées pourront<br />

utiliser notre synthèse vocale ». Celle-ci va par<br />

conséqu<strong>en</strong>t dev<strong>en</strong>ir une application comme<br />

une autre, disponible <strong>en</strong> ligne. Raison de plus<br />

pour continuer à améliorer la technologie.<br />

Acapela s’y emploie à longueur d’année. En<br />

matière de synthèse vocale, les perfectionnem<strong>en</strong>ts<br />

port<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t sur le naturel<br />

de la voix de synthèse et sur l’élargissem<strong>en</strong>t<br />

des langues couvertes par le service. « La personnalisation<br />

est une autre t<strong>en</strong>dance forte »,<br />

explique Antoine Kauffeis<strong>en</strong>, « ce sont des<br />

voix conçues exclusivem<strong>en</strong>t pour un cli<strong>en</strong>t ».<br />

Cette t<strong>en</strong>dance est la conséqu<strong>en</strong>ce directe de<br />

la prise de consci<strong>en</strong>ce par les grands comptes<br />

que la voix de leur solution d’accueil téléphonique<br />

représ<strong>en</strong>te l’id<strong>en</strong>tité de l’<strong>en</strong>treprise.<br />

Acapela a une vingtaine de projets <strong>en</strong> cours<br />

sur ce marché des voix propriétaires. « Pour<br />

répondre à cette nouvelle demande, nous<br />

avons d’ailleurs un peu élargi notre domaine<br />

de compét<strong>en</strong>ces puisque, maint<strong>en</strong>ant, nous<br />

accompagnons aussi nos cli<strong>en</strong>ts dans la réflexion<br />

globale autour de la création de la voix<br />

propriétaire », explique Antoine Kauffeis<strong>en</strong>.<br />

Acapela a déjà créé les voix propriétaires du<br />

groupe Accor, des chemins de fer suédois, et<br />

plus récemm<strong>en</strong>t d’un opérateur télécom. <strong>Le</strong>s<br />

services de relation cli<strong>en</strong>ts vont donc de plus<br />

<strong>en</strong> plus s’appuyer sur des voix de synthèse<br />

conçues pour eux. La baisse progressive du<br />

coût de création d’une voix r<strong>en</strong>force <strong>en</strong>core<br />

cette t<strong>en</strong>dance. « Il y a quelques années, cela<br />

coûtait <strong>en</strong>viron 150 000 € », explique Antoine<br />

Kauffeis<strong>en</strong>, « aujourd’hui, les voix de la plus<br />

haute qualité revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à 40 000 € ». ■<br />

47 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P48-49-INTERVIEW OK AG:JDT193 28/09/2009 16:14 Page 48<br />

Interview<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Pierre Danon, P-dg du groupe Numericable<br />

« <strong>Le</strong> déploiem<strong>en</strong>t<br />

de la fibre est<br />

un sujet politique »<br />

Quelques jours avant sa confér<strong>en</strong>ce de r<strong>en</strong>trée<br />

du groupe, Pierre Danon, p-dg du groupe<br />

Numericable-Completel, nous a exposé son avis<br />

sur la fibre, sur la 4 ème lic<strong>en</strong>ce 3G, et sur<br />

l’évolution de ses relations avec les collectivités.<br />

Propos recueillis par<br />

Ariel Gomez et Thomas Pagbe<br />

❚ Après le Séminaire Numérique du<br />

10 septembre, l’Elysée semble s’être<br />

emparé du sujet du très haut débit<br />

et tance les opérateurs pour qu’ils<br />

accélèr<strong>en</strong>t le rythme. Que pouvez-vous<br />

nous dire sur ce point ?<br />

Ri<strong>en</strong>. Je ne ferai aucun comm<strong>en</strong>taire à ce sujet.<br />

La fibre reste pour nous une priorité. La France<br />

et l’Europe sont terriblem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> retard. Ce n’est<br />

pas spécifique à la France. L’Irlande est dans la<br />

même situation. L’aménagem<strong>en</strong>t fibre ne se<br />

fera pas par les seules forces du marché. Or, il y<br />

a besoin d’un cadre réglem<strong>en</strong>taire et<br />

d’interv<strong>en</strong>tion publique. Nous sommes ravis<br />

que les choses boug<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s. Différ<strong>en</strong>ts<br />

observatoire ont été réalisés. Dans celui du<br />

FTTH Council Europe, la France figure <strong>en</strong> bonne<br />

place [dans le déploiem<strong>en</strong>t de la fibre, ndlr]<br />

ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t grâce à nous. Nous sommes le<br />

premier opérateur de fibre d’Europe. Jusque-là,<br />

nous avons été trop modestes. Nous affichons<br />

un chiffre de 150 000 abonnés sur 4 millions de<br />

prises. A nous seuls, nous représ<strong>en</strong>tons 10 %<br />

du chiffre global europé<strong>en</strong>. Pour une <strong>en</strong>treprise<br />

de taille moy<strong>en</strong>ne comme la notre, ce n’est pas<br />

trop mal. La fibre est avant tout un sujet<br />

politique. Si notre pays veut être plus compétitif<br />

par rapport à Singapour, au Japon, à la Corée du<br />

Sud et même aux Etats-Unis, qui avanc<strong>en</strong>t plus<br />

vite que nous, il faut s’<strong>en</strong> occuper.<br />

❚ Augustin de Romanet, patron de la<br />

Caisse des Dépôts et Consignations a<br />

lancé la proposition de la création d’un<br />

« opérateur mutualisé » pour les zones<br />

moy<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>ses (zones 2). Qu’<strong>en</strong><br />

p<strong>en</strong>sez-vous ?<br />

Pour les zones 2 et 3, il n’y a aucun doute, il y a<br />

besoin d’une mutualisation approfondie. En<br />

zone 1, nous nous sommes exprimés <strong>en</strong> faveur<br />

d’une mutualisation pour la partie verticale. Pour<br />

les déploiem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> zones 2 et 3, il faudra y<br />

aller à plusieurs. Comm<strong>en</strong>t ? Nos<br />

recommandations sont réservées à Xavier<br />

Muscat [secrétaire général adjoint de la<br />

présid<strong>en</strong>ce, ndlr]. La zone 2 compte 5 millions<br />

de prises, selon certaines estimations, un<br />

chiffre qui s’ajouterait au 5 millions de prises de<br />

la zone 1. Sur ce total, nous avons déjà « fibré »<br />

1,3 million de prises. Nous sommes les seuls à<br />

disposer d’une vraie expéri<strong>en</strong>ce et d’un savoirfaire<br />

sur la zone 2. Nous allons contribuer à<br />

l’effort commun <strong>en</strong> partageant cette<br />

expéri<strong>en</strong>ce. Nous pourrons dire ce qui<br />

fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Mais<br />

ri<strong>en</strong> ne se fera sans les collectivités locales.<br />

Elles jou<strong>en</strong>t un rôle moteur. Elles y ont pris<br />

goût, notamm<strong>en</strong>t à travers les DSP [délégations<br />

de service public, ndlr]. Ce dispositif <strong>en</strong> France<br />

est un réel succès. Il serait criminel de ne pas<br />

s’appuyer là-dessus pour développer<br />

l’aménagem<strong>en</strong>t du territoire.<br />

❚ <strong>Le</strong>s 1,3 million de prises <strong>en</strong> zone 2 et 3,<br />

que vous avez évoqué sont-elles toutes<br />

exploitées <strong>en</strong> direct ?<br />

<strong>Le</strong> million de prises installées est exploité <strong>en</strong><br />

direct. Elles sont toutes à v<strong>en</strong>dre. Depuis un an,<br />

j’ai indiqué que pour une demande, formulée<br />

par un quelconque opérateur, nous fournirions<br />

de la fibre. Nous avons eu quelques demandes.<br />

<strong>Des</strong> requêtes de plus <strong>en</strong> plus nombreuses<br />

éman<strong>en</strong>t désormais des DSP. Nous avons<br />

v<strong>en</strong>du quelques prises aux autres opérateurs,<br />

surtout <strong>en</strong> zone 1. Nous n’avons pas v<strong>en</strong>du à<br />

d’autres opérateurs de la zone 2 et 3. Nous<br />

savons comm<strong>en</strong>t nous y pr<strong>en</strong>dre. Concernant<br />

les prix, nous sommes bi<strong>en</strong> moins chers que<br />

les offres construites <strong>en</strong> utilisant les fourreaux<br />

de France Telecom.<br />

❚ L’Arcep a ouvert la voie au<br />

déploiem<strong>en</strong>t multifibre, comm<strong>en</strong>t vous<br />

positionnez-vous devant cette option ?<br />

Nous sommes neutres. Nous notons,<br />

cep<strong>en</strong>dant, que Free s’est fait « offrir » son<br />

réseau. C’est l’Arcep [le régulateur des<br />

télécoms, ndlr] qui décide... Nous voulons<br />

surtout savoir comm<strong>en</strong>t ça se passe. Nous<br />

sommes l’un des rares opérateurs à posséder<br />

une expertise <strong>en</strong> tant qu’opérateur<br />

« Nous sommes les seuls à disposer d’une<br />

vraie expéri<strong>en</strong>ce et d’un savoir-faire sur<br />

la zone 2. Nous allons contribuer à l’effort<br />

commun <strong>en</strong> partageant cette expéri<strong>en</strong>ce ».<br />

d’immeubles. C’est un vrai métier. Il faut savoir<br />

r<strong>en</strong>trer [dans les bâtim<strong>en</strong>ts], négocier avec les<br />

syndics, les bailleurs, connaître les<br />

<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts juridiques, etc. Mon intérêt se<br />

porte surtout sur cette notion d’opérateur<br />

d’immeuble, qui est un vrai métier. Il y a un réel<br />

danger que quatre opérateurs commerciaux se<br />

partag<strong>en</strong>t le marché, sans se soucier des<br />

responsabilités que cela implique. Nous serons<br />

un opérateur d’immeuble.<br />

❚ Il est question que vous vous portiez<br />

candidat à la 4 ème lic<strong>en</strong>ce de téléphonie<br />

mobile avec Virgin. Où <strong>en</strong> est votre<br />

réflexion et où <strong>en</strong> sont vos discussions ?<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

48


JDT200-P48-49-INTERVIEW OK AG:JDT193 28/09/2009 16:15 Page 49<br />

Nous réfléchissons toujours à la quatrième<br />

lic<strong>en</strong>ce. Nous avons jusqu’au 29 octobre au soir<br />

pour y réfléchir et y travailler. Nous ne dirons<br />

ri<strong>en</strong> avant la date butoir.<br />

❚ Comm<strong>en</strong>t se déroule votre collaboration<br />

avec Darty sur la DartyBox HD ?<br />

La DartyBox cartonne. L’offre Darty HD est sur<br />

les rails, car ils ont mis les moy<strong>en</strong>s sur le plan<br />

de la communication et de la promotion. La<br />

technologie est rôdée. C’est un bon produit<br />

maint<strong>en</strong>ant. Darty fait notamm<strong>en</strong>t un bon<br />

travail sur la différ<strong>en</strong>ciation. Ils ne font pas<br />

comme nous et c’est bi<strong>en</strong>. Nous pouvons nous<br />

att<strong>en</strong>dre à avoir d’autres marques blanches.<br />

❚ Vous aviez comm<strong>en</strong>cé à « pacifier » vos<br />

relations avec les collectivités. Où <strong>en</strong> est<br />

le dossier collectivités actuellem<strong>en</strong>t ?<br />

Nous sommes <strong>en</strong> bons termes. Nous avons<br />

500 contrats qui couvr<strong>en</strong>t 1200 collectivités<br />

locales. Chaque collectivité, même celles qui<br />

ont 2000 prises, s’estim<strong>en</strong>t aussi importante<br />

que Paris. Ce que je respecte. Nous avons<br />

pacifié nos rapports avec 80 à 90 % d’<strong>en</strong>tre<br />

elles. Mais il faut savoir que nous travaillons<br />

parfois sur des réseaux très vétustes. Dans l’un<br />

de ces cas, un réseau de 2800 prises compte<br />

192 abonnés pour un Arpu [rev<strong>en</strong>u par abonné,<br />

ndlr] de 6 euros m<strong>en</strong>suels. Un tel réseau<br />

nécessite une dép<strong>en</strong>se de 200 à 300 000<br />

euros pour une remise à neuf. C’est un cas<br />

difficile, puisque les abonnés id<strong>en</strong>tifi<strong>en</strong>t le<br />

réseau à la ville. A chaque panne, ils appell<strong>en</strong>t<br />

le maire, qui n’aime pas ça. Nous avons<br />

beaucoup travaillé sur le service. Depuis mon<br />

arrivée, nous sommes passés de 400 pannes<br />

supérieures à 8 jours à 10 ou 15 pannes. La<br />

dernière avarie prov<strong>en</strong>ait d’une haie d’arbres,<br />

nous l’avons coupée, le signal a été rétabli.<br />

Nous avons réglé beaucoup de problèmes<br />

techniques. Nous nous sommes égalem<strong>en</strong>t<br />

attaqués au problème d’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

juridique. <strong>Le</strong>s gros problèmes prov<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t<br />

surtout du rejet par Numericable de la notion de<br />

DSP. Or, les DSP domin<strong>en</strong>t dans le droit<br />

français. C’est comme ça depuis 10 ans.<br />

❚ Comm<strong>en</strong>t comptez-vous gérer le<br />

r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de vos contrats avec<br />

les collectivités ?<br />

Nous avons des contrats qui cour<strong>en</strong>t jusqu’<strong>en</strong><br />

2015. Nous allons r<strong>en</strong>égocier avec tous. La<br />

difficulté prov<strong>en</strong>ait surtout de notre refus des<br />

DSP. Quand nous avons dit « oui », ça c’est<br />

arrangé. Nous avons égalem<strong>en</strong>t dit que nos<br />

réseaux étai<strong>en</strong>t ouverts, car les villes n’aim<strong>en</strong>t<br />

pas les réseaux fermés, les problèmes<br />

juridiques ont été réglés. L’un des c<strong>en</strong>tres du<br />

problème était l’abs<strong>en</strong>ce de comptes-r<strong>en</strong>dus<br />

technico-financiers. Ils n’étai<strong>en</strong>t jamais faits.<br />

Pourtant, dans ce type de contrats, on se doit<br />

d’<strong>en</strong> faire un tous les ans, c’est une obligation<br />

légale. Nous les avons livrés par la suite. Après<br />

ces quelques questions nous avons pu discuter<br />

des vrais sujets : la question de la rénovation<br />

des réseaux des villes <strong>en</strong> fibre. Nous disons<br />

aux collectivités qu’elles p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t à leurs ZAE<br />

[zone d’activité économique, ndlr] pour<br />

augm<strong>en</strong>ter l’attractivité des PME et des<br />

territoires. La rénovation et les PME sont nos<br />

deux sujets ess<strong>en</strong>tiels. Nous avons signé un<br />

accord <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s à Sarreguemines, et un<br />

« 2010 sera l’année où Numericable<br />

et Completel émergeront comme<br />

acteurs de la téléphonie mobile ».<br />

deuxième dans le Rhône. Nous devons m<strong>en</strong>er<br />

<strong>en</strong>core une vingtaine de négociations similaires.<br />

J’aimerais que nous fassions une première<br />

annonce de ZAE ou de groupes de ZAE. Je ne<br />

p<strong>en</strong>se pas que nous puissions le faire avant. Ça<br />

suppose un bon travail avec<br />

les DSP. <strong>Le</strong>s PME <strong>en</strong><br />

c<strong>en</strong>tre-ville sont fibrées,<br />

mais pas celles des<br />

ZAE.<br />

❚ Pouvez-vous<br />

nous donner<br />

quelques<br />

précisions sur<br />

le poids de la<br />

dette sur la<br />

marche du groupe ?<br />

Nous avons une dette<br />

de 3,5 milliards d’euros<br />

et un chiffre d’affaires<br />

de 1,4 milliard. Mais<br />

nous n’avons aucun<br />

problème structurel de<br />

liquidité. Si nous avions<br />

des problèmes de liquidité,<br />

cela aurait un impact sur notre<br />

manière de gérer les fournisseurs.<br />

Structurellem<strong>en</strong>t, nous n’avons<br />

aucun problème. Nous avons<br />

dép<strong>en</strong>sé 100 millions de<br />

Capex de trop <strong>en</strong><br />

2008. Nous ne<br />

pouvons pas<br />

dép<strong>en</strong>ser<br />

plus de<br />

250<br />

millions<br />

d’euros<br />

de Capex<br />

par an.<br />

❚ La converg<strong>en</strong>ce est<br />

une offre clé pour les <strong>en</strong>treprises. On<br />

connaît vos accords avec Bouygues<br />

Telecom, mais on ne vous <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d pas<br />

beaucoup sur la question…<br />

A chaque jour suffit sa peine ! Nous voulons<br />

choisir notre mom<strong>en</strong>t pour r<strong>en</strong>trer [sur ce<br />

marché]. <strong>Le</strong> MVNO [opérateur virtuel, ndlr]<br />

Numericable sera beaucoup plus actif, et nous<br />

allons lancer un MVNO Completel. Aujourd’hui,<br />

il est difficile de faire du fixe sans faire du<br />

mobile. Thierry Podolack et Patrick Fontana s’<strong>en</strong><br />

occup<strong>en</strong>t. 2010 sera l’année où Numericable et<br />

Completel émergeront comme acteurs de la<br />

téléphonie mobile.<br />

❚ Au premier trimestre, le climat social<br />

était très t<strong>en</strong>du au sein du groupe.<br />

Qu’<strong>en</strong> est-il aujourd’hui ?<br />

<strong>Le</strong>s relations sociales au sein du groupe se<br />

sont apaisées. La situation était très dure [lors<br />

d’une occupation des locaux de Champs sur<br />

Marne, un gréviste avait été sérieusem<strong>en</strong>t<br />

blessé à la jambe, NDLR]. Aujourd’hui, quatre<br />

syndicats sur cinq vous diront que le climat est<br />

meilleur. <strong>Le</strong>s relations sociales <strong>en</strong>tre 2006 à<br />

2008 n’ont pas été bi<strong>en</strong> gérées. Certains<br />

salariés avai<strong>en</strong>t profité de la situation [des<br />

v<strong>en</strong>deurs à domicile touchai<strong>en</strong>t des<br />

commissions sur des v<strong>en</strong>tes forcées ou<br />

fictives, NDLR]. A ce jour, ils ont tous quitté<br />

l’<strong>en</strong>treprise. Ce problème n’existe plus.<br />

Nous avons maint<strong>en</strong>ant des v<strong>en</strong>deurs à<br />

domicile qui sont très bi<strong>en</strong>. Tout ce<br />

passe bi<strong>en</strong>, ça tourne, et c’est<br />

propre. Nous avons dialogué, formé<br />

les managers, etc. <strong>Le</strong>s syndicats<br />

demandai<strong>en</strong>t un « kick off » avec<br />

une formation technique et<br />

commerciale <strong>en</strong> même temps.<br />

Nous avons cons<strong>en</strong>ti les<br />

investissem<strong>en</strong>ts nécessaires.<br />

Nous restons néanmoins<br />

vigilants. Il peut <strong>en</strong>core y avoir<br />

des coups de chauffe. ■<br />

N.B : Chaque type de zone correspond à<br />

un type de déploiem<strong>en</strong>t. Dans la zone 1,<br />

qualifiée de zone « d<strong>en</strong>se », les opérateurs<br />

peuv<strong>en</strong>t déployer chacun de leur côté. En<br />

zone 2, les collectivités dispos<strong>en</strong>t de<br />

moy<strong>en</strong>s plus limités. <strong>Le</strong>s opérateurs<br />

peuv<strong>en</strong>t se mutualiser s’ils le souhait<strong>en</strong>t.<br />

En zone 3, les collectivités ont très peu de<br />

moy<strong>en</strong>s. <strong>Le</strong>s opérateurs sont invités<br />

à créer une société<br />

mutualisée.<br />

49 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P50-PDVID-ARUBA OK AG:POINT de VUE IDEES 25/09/2009 12:33 Page 50<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Organisation<br />

<strong>Le</strong> télétravail : comm<strong>en</strong>t<br />

pér<strong>en</strong>niser les services<br />

réseau et applicatifs ?<br />

<strong>Le</strong> télétravail a longtemps été apprécié<br />

pour son côté pratique, et, audelà,<br />

ce mode de travail est <strong>en</strong> passe<br />

de dev<strong>en</strong>ir un impératif. Il figure désormais<br />

<strong>en</strong> bonne place dans les priorités<br />

et ori<strong>en</strong>tations des <strong>en</strong>treprises,<br />

au titre de la pér<strong>en</strong>nité des activités<br />

métiers, de la responsabilité d'<strong>en</strong>treprise <strong>en</strong> matière de<br />

développem<strong>en</strong>t durable, ou <strong>en</strong>core de l'<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t<br />

à promouvoir la satisfaction des collaborateurs. Certaines<br />

<strong>en</strong>treprises l’impos<strong>en</strong>t déjà, et dans de nombreux<br />

pays, le télétravail bénéficie d’un cadre légal.<br />

Ainsi, les <strong>en</strong>treprises sont de plus <strong>en</strong> plus nombreuses<br />

à planifier la migration d’une part importante de leurs<br />

effectifs vers le travail à domicile. Ce télétravail, qu’il<br />

s’inscrive dans un plan de reprise sur sinistre, de pér<strong>en</strong>nité<br />

des activités industrielles et métiers d’une <strong>en</strong>treprise,<br />

ou qu’il vise à offrir davantage de souplesse<br />

aux collaborateurs, est dev<strong>en</strong>u un axe majeur du<br />

monde des affaires actuel. Pour le télétravailleur occasionnel,<br />

un PC portable équipé un logiciel VPN est une<br />

solution pertin<strong>en</strong>te et éprouvée. Cette approche offre<br />

une meilleure sécurité pour cet utilisateur et son PC<br />

portable que la majorité des équipem<strong>en</strong>ts réseau grand<br />

public ou dédiés aux TPE. L’activation, la gestion et la<br />

sécurité des services dont dispos<strong>en</strong>t les utilisateurs distants<br />

sont assurées à l’échelle du c<strong>en</strong>tre de données, au<br />

sein duquel les services réseau et applicatifs sont c<strong>en</strong>tralisés<br />

et virtualisés.<br />

seront pas forcém<strong>en</strong>t disponibles pour l’utilisateur. En<br />

conséqu<strong>en</strong>ce, le télétravailleur, <strong>en</strong> particulier s’il ne dispose<br />

pas d’un profil technique, peut se s<strong>en</strong>tir moins<br />

« connecté » à son <strong>en</strong>treprise que ses collègues classiques.<br />

Au-delà d'un simple VPN, il existe d’autres outils<br />

dédiés aux bureaux distants, mais ils impliqu<strong>en</strong>t de<br />

déployer des routeurs, ce qui r<strong>en</strong>d cette approche plus<br />

complexe par rapport à un VPN, tandis que les coûts<br />

d’exploitation sont relativem<strong>en</strong>t élevés. En effet, pour<br />

offrir une connexion voix et données à un télétravailleur<br />

ou à un petit site distant, il est nécessaire de configurer<br />

le routeur : interfaces WAN, interfaces VPN, services<br />

IP (DNS, DHCP, QoS), pare-feu, ou <strong>en</strong>core des réseaux<br />

privés virtuels (VLAN) ... simplem<strong>en</strong>t pour connecter<br />

l’ordinateur portable et le téléphone VoIP de chacun<br />

des utilisateurs distants. Face à ces car<strong>en</strong>ces, il devi<strong>en</strong>t<br />

nécessaire d’imaginer une solution capable de fournir<br />

aux télétravailleurs un service disponible 24 heures sur<br />

24, et aussi convivial qu’un VPN.<br />

Un réseau virtualisé pour<br />

les ag<strong>en</strong>ces, succursales<br />

et télétravailleurs<br />

L’idée d’un VPN dans un boîtier existe depuis longtemps,<br />

mais se concrétise au sein d’un routeur, avec la<br />

complexité de ce routeur et la nécessité d’<strong>en</strong> déployer<br />

un sur chaque site distant. L’infrastructure d’accès se<br />

L’auteur<br />

Roger Hockaday<br />

Directeur Marketing<br />

d’Aruba EMEA<br />

<strong>Le</strong>s coûts cachés et la complexité<br />

du télétravail<br />

Pour autant, le traditionnel cli<strong>en</strong>t VPN sur un ordinateur<br />

portable ne constitue pas l'outil idéal pour le télétravail<br />

lorsque plusieurs services - voix, données et de<br />

mobilité - sont activés et que le réseau doit être toujours<br />

disponible. Pour optimiser l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t du télétravailleur,<br />

plusieurs défis rest<strong>en</strong>t ainsi à relever. En<br />

premier lieu, l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de travail distant doit être<br />

id<strong>en</strong>tique à celui du bureau, ce qui implique de se p<strong>en</strong>cher<br />

sur plusieurs problématiques. Il est notamm<strong>en</strong>t<br />

frustrant d'avoir toujours à lancer son cli<strong>en</strong>t VPN avant<br />

de se connecter à son réseau d'<strong>en</strong>treprise. D’autre part,<br />

les tunnels activés par les cli<strong>en</strong>ts VPN ne sont pas aussi<br />

fiables qu’une connexion fixe et pès<strong>en</strong>t sur les performances<br />

du PC. Certains équipem<strong>en</strong>ts tels que les téléphones<br />

VoIP et les smartphones ne bénéfici<strong>en</strong>t pas de<br />

la sécurité d’un VPN et il est donc difficile de leur apporter<br />

le réseau voix de l’<strong>en</strong>treprise. Enfin, selon le type<br />

de VPN utilisé (IPSec ou SSL), toutes les applications ne<br />

« L'adoption généralisée du travail distant oblige les<br />

<strong>en</strong>treprises à revisiter leur modèle informatique, sans<br />

pour autant augm<strong>en</strong>ter les coûts puisque le télétravail<br />

est s<strong>en</strong>sé être un vecteur de maîtrise des coûts ».<br />

révèle alors couteuse et peu évolutive lorsqu’il s’agit de<br />

pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge un nombre important de télétravailleurs.<br />

D’autre part, cette approche ne bénéficie pas<br />

de la simplicité d’une gestion et d’une sécurité c<strong>en</strong>tralisées,<br />

tel que proposé par un VPN administré à partir<br />

d'un c<strong>en</strong>tre de données. A l’instar d’un VPN, mais<br />

contrairem<strong>en</strong>t à un routeur pour site distant, un réseau<br />

distant virtualisé est administré de manière c<strong>en</strong>tralisée.<br />

La sécurité et le chiffrem<strong>en</strong>t, le monitoring de chaque<br />

utilisateur et la gestion des règles pour les utilisateurs<br />

et les applications sont c<strong>en</strong>tralisées au sein du c<strong>en</strong>tre de<br />

données. <strong>Des</strong> points d’accès économiques (filaires ou<br />

sans fil) offr<strong>en</strong>t une connexion sécurisée des utilisateurs<br />

vers le c<strong>en</strong>tre de données. <strong>Le</strong>s services de données ou<br />

de voix, ainsi que les réseaux pour invités sont activés<br />

<strong>en</strong> une seule fois, puis simplem<strong>en</strong>t mis à disposition<br />

des nouveaux utilisateurs et bureaux distants. Point ess<strong>en</strong>tiel<br />

: l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t du télétravailleur est similaire<br />

à celui utilise au sein d'un siège social. L'adoption généralisée<br />

du travail distant oblige les <strong>en</strong>treprises à revisiter<br />

leur modèle informatique, sans pour autant<br />

augm<strong>en</strong>ter les coûts puisque le télétravail est s<strong>en</strong>sé être<br />

un vecteur de maîtrise des coûts. La virtualisation et la<br />

c<strong>en</strong>tralisation des applications sont des pratiques désormais<br />

courantes. Il est temps de faire de même pour<br />

les réseaux distants, plutôt que de continuer à compter<br />

sur le traditionnel et coûteux modèle du routeur distant.<br />

Par Roger Hockaday<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

50


JDT200-P51-PDVID-BP1 OK AG:POINT de VUE IDEES 25/09/2009 12:35 Page 51<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

International<br />

Pourquoi une « Dual strategy »<br />

pour les opérateurs télécoms<br />

des pays émerg<strong>en</strong>ts ?<br />

<strong>Le</strong>s opérateurs télécoms, via leurs<br />

offres grand public, vis<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>semble<br />

de la population grâce à<br />

plusieurs modèles économiques<br />

adaptés aux différ<strong>en</strong>ts niveaux de<br />

vie. Ces modèles peuv<strong>en</strong>t aussi<br />

bi<strong>en</strong> découler de postures existantes<br />

(la dualité postpaid /prepaid ; le prepaid représ<strong>en</strong>tant<br />

95 % du marché des pays émerg<strong>en</strong>ts)<br />

que d’offres différ<strong>en</strong>ciantes (paiem<strong>en</strong>t mobile,<br />

micro-crédit…) définis à partir d’une segm<strong>en</strong>tation<br />

plus fine de l’offre. La posture des opérateurs est<br />

am<strong>en</strong>ée, <strong>en</strong> plus de s’adapter aux caractéristiques<br />

locales (part du prepaid, réseau de distribution indirect,<br />

faiblesse structurelle du fixe, abs<strong>en</strong>ce de subv<strong>en</strong>tion<br />

de terminaux, développem<strong>en</strong>t du multisim,<br />

etc.), à évoluer <strong>en</strong> fonction des étapes de la croissance<br />

du marché. Aux prémices du développem<strong>en</strong>t<br />

du marché du mobile, les opérateurs télécoms<br />

avai<strong>en</strong>t opté, dans les pays émerg<strong>en</strong>ts, pour une<br />

stratégie dominée par l’acquisition cli<strong>en</strong>t dont l’objectif<br />

principal consistait à maximiser leurs parts de<br />

marché. <strong>Le</strong>s habitants les plus riches (le haut de la<br />

pyramide des rev<strong>en</strong>us) sont les premiers à s’équiper<br />

rapidem<strong>en</strong>t, et par la suite, le succès du mobile et<br />

ses prix attractifs ont permis de pénétrer le « bas de<br />

la pyramide » (c'est-à-dire la part de la population la<br />

moins riche).<br />

Conquérir le bas du marché,<br />

monter <strong>en</strong> gamme le haut<br />

La croissance des opérateurs a été p<strong>en</strong>dant des années<br />

tirée par une hausse spectaculaire du taux de<br />

pénétration au sein de la population globale.<br />

Aujourd’hui, une grande partie des marchés télécoms<br />

<strong>en</strong> Afrique et Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t arriv<strong>en</strong>t à un palier<br />

de « stagnation » de la croissance du parc mobile.<br />

Ce ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t ne résulte pas de la saturation<br />

du marché global, mais celle de la population la<br />

plus « aisée ». De nouveaux <strong>en</strong>jeux apparaiss<strong>en</strong>t<br />

alors : d’une part fidéliser les cli<strong>en</strong>ts « haute valeur<br />

», voire les faire monter <strong>en</strong> gamme pour qu’ils<br />

consomm<strong>en</strong>t plus et, d’autre part, pénétrer le bas<br />

du marché <strong>en</strong> jouant non pas sur un effet valeur,<br />

mais sur un effet volume. <strong>Le</strong>s opérateurs sont, par<br />

conséqu<strong>en</strong>t, obligés de dissocier radicalem<strong>en</strong>t leur<br />

approche, d’un côté, l’<strong>en</strong>jeu de la valeur, et de l’autre,<br />

celui du volume grâce à la mise <strong>en</strong> place d’une<br />

stratégie «différ<strong>en</strong>ciée».<br />

Cette approche duale pr<strong>en</strong>d une dim<strong>en</strong>sion peu<br />

commune dans les pays émerg<strong>en</strong>ts et n’a pas, dans<br />

son ampleur, d’équival<strong>en</strong>t dans les pays dits développés.<br />

Mobinil, l’opérateur égypti<strong>en</strong>, illustre parfaitem<strong>en</strong>t<br />

cette stratégie duale. En effet, compte<br />

t<strong>en</strong>u des spécificités de l’Egypte <strong>en</strong> termes de répartition<br />

des rev<strong>en</strong>us, l’opérateur s’est naturellem<strong>en</strong>t<br />

tourné vers une inflexion stratégique <strong>en</strong><br />

développem<strong>en</strong>t une vraie «dual strategy » fondée<br />

sur une segm<strong>en</strong>tation fine du marché. Pour le bas<br />

de marché, il s’agit d’acquérir de nouveaux cli<strong>en</strong>ts<br />

(les primo-accédants) parmi les populations <strong>en</strong>core<br />

faiblem<strong>en</strong>t adressées sur lesquelles la guerre des<br />

prix va jouer. La faible pénétration du bas de la pyramide<br />

incite les opérateurs à se conc<strong>en</strong>trer sur ces<br />

« Aujourd’hui, une grande partie des marchés télécoms <strong>en</strong><br />

Afrique et Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t arriv<strong>en</strong>t à un palier de «<br />

stagnation » de la croissance du parc mobile. Ce<br />

ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t ne résulte pas de la saturation du marché<br />

global, mais celle de la population la plus « aisée ».<br />

segm<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> réduisant les barrières à l’<strong>en</strong>trée et à<br />

ét<strong>en</strong>dre la couverture tout <strong>en</strong> corrélant les investissem<strong>en</strong>ts<br />

et les coûts associés. Dans cette approche<br />

«Volume», la marge réalisée résulte d’économies<br />

« d’échelle ». L’ARPU n’est pas la priorité des opérateurs<br />

d’autant que cette notion peut paraître obsolète<br />

compte t<strong>en</strong>u de l’optimisation tarifaire<br />

pratiquée par les cli<strong>en</strong>ts possédant des cartes SIM<br />

d’acteurs concurr<strong>en</strong>ts.<br />

Jean-Michel Huet<br />

S<strong>en</strong>ior Manager chez BearingPoint<br />

Emmanuel de Gastines<br />

Managing Director chez BearingPoint<br />

Mouna Romdhane<br />

Consultante chez BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s auteurs<br />

De nouveaux part<strong>en</strong>ariats<br />

pour une nouvelle stratégie<br />

Pour le haut du marché, la saturation de ce segm<strong>en</strong>t<br />

pousse l’opérateur a réfléchir à des services permettant<br />

à la fois de stimuler l’ARPU et de se distinguer par<br />

rapport aux concurr<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> proposant des offres différ<strong>en</strong>ciantes<br />

et une qualité de service supérieure. La faible<br />

marge de manœuvre <strong>en</strong> termes de pénétration sur<br />

ce segm<strong>en</strong>t confirme la pertin<strong>en</strong>ce de cette stratégie<br />

« valeur ». L’indi<strong>en</strong> Bharti Airtel a égalem<strong>en</strong>t mis <strong>en</strong><br />

place une “dual strategy”. D’une part, cette approche<br />

lui a permis d’attirer et de fidéliser les cli<strong>en</strong>ts générant<br />

de hauts rev<strong>en</strong>us <strong>en</strong> leur proposant une bonne qualité<br />

de réseau et des services à forte valeur ajoutée. D’autre<br />

part, ils propos<strong>en</strong>t des plans tarifaires avantageux<br />

pour répondre au pouvoir d’achat de tous les segm<strong>en</strong>ts<br />

et accroître ainsi la base cli<strong>en</strong>t. De manière générale, la<br />

mise <strong>en</strong> place de cette stratégie nécessite une modification<br />

de l’écosystème de l’opérateur. L’acteur télécom<br />

sera am<strong>en</strong>é à remettre <strong>en</strong> question son organisation le<br />

cas échéant <strong>en</strong> créant de nouvelles <strong>en</strong>tités spécialisées.<br />

Une redéfinition des relations existantes <strong>en</strong>tre les<br />

acteurs de l’écosystème est à prévoir aussi bi<strong>en</strong> <strong>en</strong><br />

termes de déploiem<strong>en</strong>t du réseau, de gestion des<br />

points de v<strong>en</strong>tes ou <strong>en</strong>core de lobbying auprès du régulateur<br />

(tarifs on-net, portabilité du numéro, spectre,<br />

hébergem<strong>en</strong>t de MVNO, etc.). De nouveaux part<strong>en</strong>ariats<br />

verront égalem<strong>en</strong>t le jour. L’opérateur fera appel à<br />

des acteurs tiers pour l’expansion du réseau de distribution,<br />

le lancem<strong>en</strong>t de sa nouvelle marque (lic<strong>en</strong>ce de<br />

marque pour des offres low cost, …), la proposition de<br />

services à forte valeur ajoutée (cont<strong>en</strong>u TV, …) ou<br />

<strong>en</strong>core pour la mise <strong>en</strong> place d’offres fidélisantes<br />

(contraintes de compatibilité, ex : m-paym<strong>en</strong>t…).<br />

Par Mouna Romdhane, Emmanuel de Gastines et Jean-Michel Huet<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°198 Juillet 2009<br />

51 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P52-PDVID-Tektronix OK AG:POINT de VUE IDEES 25/09/2009 12:37 Page 52<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Stratégie réseau<br />

Réduire le CAPEX et l’OPEX<br />

par l'optimisation du réseau<br />

Dans un contexte d’exig<strong>en</strong>ce croissante<br />

des cli<strong>en</strong>ts et d’augm<strong>en</strong>tation<br />

du trafic, les principaux<br />

objectifs d'un opérateur consist<strong>en</strong>t<br />

à stimuler l'adoption de nouveaux<br />

services et à maximiser le<br />

rev<strong>en</strong>u moy<strong>en</strong> par abonné au<br />

moindre coût. L'optimisation du réseau est ess<strong>en</strong>tielle<br />

pour atteindre ces buts. <strong>Le</strong> réseau est la plus<br />

importante dép<strong>en</strong>se d'investissem<strong>en</strong>t et d'exploitation<br />

d'un opérateur. <strong>Le</strong>s opérateurs doiv<strong>en</strong>t utiliser<br />

des techniques innovantes pour réaliser des économies<br />

<strong>en</strong> équilibrant la réduction des coûts et la<br />

capacité, les performances, la couverture réseau et<br />

la fidélité des cli<strong>en</strong>ts, un objectif toujours clé pour<br />

les opérateurs de téléphonie mobile.<br />

Contrôle et réduction des dép<strong>en</strong>ses<br />

d'investissem<strong>en</strong>t<br />

la qualité de service, par exemple, les ingénieurs<br />

d'un opérateur peuv<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifier la nature et la<br />

source de problèmes et peuv<strong>en</strong>t, év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t,<br />

les atténuer par un redéploiem<strong>en</strong>t effectif et efficace<br />

de ressources existantes. Lorsque c'est possible,<br />

cela peut permettre de repousser l'acquisition<br />

d'élém<strong>en</strong>ts supplém<strong>en</strong>taires Par ailleurs, cela augm<strong>en</strong>te<br />

le débit et améliore la qualité de l'expéri<strong>en</strong>ce<br />

des utilisateurs, contribuant ainsi à minimiser le<br />

taux de désabonnem<strong>en</strong>t. [jusqu'à 20 % de moins]<br />

Optimisation et réduction des<br />

coûts d'exploitation<br />

A l'analyse, il apparaît que les opérateurs de réseau<br />

3G pai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 30 à 50 % d'heures<br />

supplém<strong>en</strong>taires à leurs ingénieurs et responsables<br />

techniques. S'ils réduis<strong>en</strong>t le temps nécessaire pour<br />

isoler, compr<strong>en</strong>dre, réparer et résoudre les problèmes<br />

réseau au niveau des points d'accès, cela<br />

améliore directem<strong>en</strong>t les dép<strong>en</strong>ses. Moins d'heures<br />

supplém<strong>en</strong>taires = moins de coûts d'exploitation.<br />

Un système d'optimisation du réseau accélère la<br />

réparation du réseau et la résolution des pannes et<br />

évite de nombreuses interv<strong>en</strong>tions techniques sur<br />

site. <strong>Le</strong>s opérateurs de réseau peuv<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifier les<br />

problèmes plus tôt, <strong>en</strong> détecter l'emplacem<strong>en</strong>t et,<br />

« Un « système expert » intégrant les connaissances<br />

d'ingénieurs radio et réseau dans un logiciel d'optimisation<br />

du réseau peut suggérer des moy<strong>en</strong>s de résoudre les<br />

problèmes, ce qui accroît <strong>en</strong>core la valeur du système <strong>en</strong><br />

termes d'économies de temps et d'interv<strong>en</strong>tions sur site ».<br />

l'analyse des données. <strong>Le</strong>s utilisateurs d’un tel outil<br />

bénéfici<strong>en</strong>t d'une visibilité complète du trafic au<br />

niveau RNC, Iub, Iu et Iur, par exemple. Un simple<br />

clic donne un accès aisé aux paramètres et<br />

t<strong>en</strong>dances clés du réseau radio. Il compr<strong>en</strong>d des<br />

fonctions de génération automatique de rapports<br />

et des alarmes basées sur des décl<strong>en</strong>cheurs. Et il<br />

id<strong>en</strong>tifie activem<strong>en</strong>t les zones du réseau non optimisées,<br />

permettant aux opérateurs d'agir proactivem<strong>en</strong>t<br />

avant même que les problèmes devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

visibles et avant que les utilisateurs ne se plaign<strong>en</strong>t<br />

d'une baisse de qualité du réseau. Cela peut améliorer<br />

de manière significative l'utilisation par les<br />

cli<strong>en</strong>ts, le rev<strong>en</strong>u moy<strong>en</strong> par abonné et la fidélisation<br />

des cli<strong>en</strong>ts, contribuant ainsi au résultat final.<br />

Une stratégie d'optimisation du réseau uniquem<strong>en</strong>t<br />

fondée sur des campagnes de test prés<strong>en</strong>te de<br />

nombreuses limites, alors qu’un système perman<strong>en</strong>t<br />

d'optimisation du réseau fournit immédiatem<strong>en</strong>t<br />

des informations et des rapports sur les zones<br />

critiques, notamm<strong>en</strong>t le suréquipem<strong>en</strong>t et les<br />

cellules adjac<strong>en</strong>tes manquantes, la pollution des<br />

canaux pilotes, le transfert avec effet ping-pong et<br />

les cellules dormantes. La détection et la docum<strong>en</strong>tation<br />

rapides des problèmes évit<strong>en</strong>t la dégradation<br />

de la qualité de service ou la diminution du<br />

retour sur investissem<strong>en</strong>t. Un autre outil cartographie<br />

les événem<strong>en</strong>ts et les mesures rapportés par<br />

les élém<strong>en</strong>ts du réseau, réduisant ainsi les coûts et<br />

le temps nécessaires pour résoudre les problèmes.<br />

Par Martin Kuerzinger<br />

Mais une fois effectué, l’investissem<strong>en</strong>t continue.<br />

Une stratégie de réduction des coûts consiste à éviter<br />

le déploiem<strong>en</strong>t superflu de nouveaux élém<strong>en</strong>ts<br />

réseau. L’optimisation du réseau peut s'avérer efficace<br />

à cet égard. Par exemple, de nombreux<br />

réseaux utilis<strong>en</strong>t la redondance d'élém<strong>en</strong>ts pour<br />

garantir la qualité des performances, mais les ingénieurs<br />

radio id<strong>en</strong>tifi<strong>en</strong>t le suréquipem<strong>en</strong>t, de même<br />

que le sous-équipem<strong>en</strong>t dans des cellules adjac<strong>en</strong>tes,<br />

parmi les 10 principaux problèmes. <strong>Le</strong>urs<br />

autres préoccupations sont liées aux problèmes de<br />

transfert, aux retards de propagation, au débit<br />

HxDPA. L'optimisation du réseau peut résoudre ces<br />

difficultés. <strong>Le</strong> secteur mobile a été l<strong>en</strong>t à admettre<br />

qu'il ne pouvait pas concrétiser l'optimisation du<br />

réseau 3G à l'aide d'outils et de méthodologies 2G.<br />

La 3G a une intellig<strong>en</strong>ce intégrée. L'extraction d'informations<br />

de protocole des couches supérieures et<br />

leur corrélation avec les outils de test traditionnels<br />

sont ess<strong>en</strong>tielles pour l'optimisation du réseau 3G.<br />

Avec un système qui met <strong>en</strong> lumière l'évolution de<br />

<strong>en</strong> trois clics de souris, desc<strong>en</strong>dre jusqu'à la cause<br />

primaire pour compr<strong>en</strong>dre et localiser précisém<strong>en</strong>t<br />

ce qui n'a pas fonctionné. <strong>Le</strong> nombre de pannes<br />

impliquant des réparations sur site sera réduit,<br />

générant par là-même de nouvelles économies <strong>en</strong><br />

termes de coûts d'exploitation. Un « système<br />

expert » intégrant les connaissances d'ingénieurs<br />

radio et réseau dans un logiciel d'optimisation du<br />

réseau peut suggérer des moy<strong>en</strong>s de résoudre les<br />

problèmes, ce qui accroît <strong>en</strong>core la valeur du système<br />

<strong>en</strong> termes d'économies de temps et d'interv<strong>en</strong>tions<br />

sur site. Une application automatique de<br />

radio-optimisation épargne un temps considérable<br />

que les ingénieurs consacrai<strong>en</strong>t précédemm<strong>en</strong>t à<br />

Martin Kuerzinger<br />

Martin Kuerzinger est directeur général<br />

et vice présid<strong>en</strong>t, test et optimisation,<br />

chez Tektronix Communications<br />

L’auteur<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

52


<strong>Projet2</strong>:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 25/09/2009 19:00 Page 1


JDT200-P54-PDVID-Solucom OK AG:POINT de VUE IDEES 25/09/2009 12:38 Page 54<br />

Point de vue<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Marché<br />

iPhone : un nouveau<br />

chall<strong>en</strong>ger <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise ?<br />

Fort de son succès sur le marché<br />

grand public, le téléphone d’Apple<br />

suscite un intérêt croissant auprès<br />

des cols-blancs, soulevant ainsi la<br />

question de l’adéquation du terminal<br />

avec le marché exigeant et<br />

concurr<strong>en</strong>tiel du smartphone<br />

d’<strong>en</strong>treprise. L’iPhone saura-t-il séduire les DSI aussi<br />

bi<strong>en</strong> que les utilisateurs ? A l’été 2009, Apple avait<br />

écoulé plus de 30 millions d’exemplaires de son smartphone<br />

dans le monde. <strong>Le</strong> succès de ce téléphone<br />

repose ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t sur une ergonomie avancée et<br />

ses technologies évoluées, ainsi que sur son App Store,<br />

véritable boutique mobile de téléchargem<strong>en</strong>t de logiciels.<br />

L’image culte de la marque, associée à une<br />

promotion importante, confère un rôle de status<br />

<strong>en</strong>hancer au produit. En proposant des applications<br />

standard comme la gestion des contacts, du cal<strong>en</strong>drier<br />

ou de la messagerie, l’iPhone a de facto ouvert une<br />

brèche sur le marché du smartphone d’<strong>en</strong>treprise :<br />

l’idée d’un terminal hybride, conjuguant exig<strong>en</strong>ces<br />

professionnelles, fonctionnalités grand public et un positionnem<strong>en</strong>t<br />

résolum<strong>en</strong>t branché. Mais malgré<br />

quelques initiatives médiatiques (Kraft Food, Oracle…),<br />

l’iPhone peut ne pas être <strong>en</strong> totale adéquation avec les<br />

exig<strong>en</strong>ces professionnelles <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise.<br />

<strong>Le</strong>s DSI rétic<strong>en</strong>ts<br />

L’émerg<strong>en</strong>ce de nouvelles technologies au service de<br />

l’expéri<strong>en</strong>ce mobile (augm<strong>en</strong>tation des débits, navigateur<br />

internet avancé, clavier physique, résolution,<br />

GPS) t<strong>en</strong>d à assurer une converg<strong>en</strong>ce des usages<br />

fixes/mobiles dont l’<strong>en</strong>treprise peut tirer pleinem<strong>en</strong>t<br />

profit. De fait, le marché des smartphones est <strong>en</strong> plein<br />

essor (14 % des v<strong>en</strong>tes mondiales de téléphones<br />

mobiles <strong>en</strong> 2008). Il se partage ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre<br />

trois acteurs : RIM, le créateur du Blackberry, Microsoft<br />

et Apple. Mais seul RIM propose une solution<br />

intégrée compr<strong>en</strong>ant terminaux, système d’exploitation.<br />

L’utilisateur cadre <strong>en</strong> situation de mobilité doit<br />

être <strong>en</strong> mesure de retrouver ses applications bureautiques<br />

standard comme la messagerie, internet, ou le<br />

traitem<strong>en</strong>t de texte. Mais les att<strong>en</strong>tes des utilisateurs<br />

(ergonomie, richesse fonctionnelle, et fiabilité) et<br />

d’une DSI (sécurité du SI et du terminal, gestion de<br />

parc) peuv<strong>en</strong>t être antagonistes. Si l’iPhone satisfait les<br />

besoins des utilisateurs, il ne répond pas intégralem<strong>en</strong>t<br />

aux exig<strong>en</strong>ces des DSI d’une grande <strong>en</strong>treprise, et ce<br />

pour plusieurs raisons détaillées ci après. En 2008,<br />

l’iPhone arrive <strong>en</strong> tête des meilleurs smartphones<br />

professionnels dans le classem<strong>en</strong>t de référ<strong>en</strong>ce<br />

JDPower, surclassant ses concurr<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> termes<br />

d’ergonomie. Cep<strong>en</strong>dant, il souffre de lacunes importantes<br />

<strong>en</strong> usage professionnel : une autonomie<br />

moy<strong>en</strong>ne (handicapée par la connectivité 3G et l’écran<br />

large) et des fonctions bureautiques (mail, ag<strong>en</strong>da…)<br />

faiblem<strong>en</strong>t intégrées et <strong>en</strong>core largem<strong>en</strong>t surpassées<br />

par la concurr<strong>en</strong>ce notamm<strong>en</strong>t Blackberry. Sur le plan<br />

de la synchronisation, l’iPhone nécessite <strong>en</strong> standard la<br />

solution Exchange de Microsoft ou une compatibilité<br />

CalDAV. De fait, une <strong>en</strong>treprise disposant d’une solution<br />

IBM Lotus Notes nécessitera des changem<strong>en</strong>ts<br />

plus profonds. En termes de sécurité, il faut considérer<br />

: la sécurité résid<strong>en</strong>te, sur le terminal, et la sécurité<br />

distante, au niveau du SI. Sur ces deux aspects,<br />

l’iPhone prés<strong>en</strong>te une gestion raisonnable de la sécurité<br />

et propose les fonctionnalités att<strong>en</strong>dues : applications<br />

signées et exécutées <strong>en</strong> bac à sable, chiffrem<strong>en</strong>t<br />

des données locales, compatibilité VPN. Mais son point<br />

faible est le mode de gestion peu efficace des politiques<br />

de restriction des droits sur le terminal, avec<br />

pour conséqu<strong>en</strong>ce une perte de contrôle de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

fourni par la DSI et les problèmes de sécurité<br />

affér<strong>en</strong>ts.<br />

La gestion de flotte,<br />

talon d’Achille<br />

La gestion de flotte est à ce jour le véritable talon<br />

d’Achille de l’iPhone. Apple ne fournit aucun outil<br />

d’administration c<strong>en</strong>tralisée d’une flotte même s’il<br />

est possible d’<strong>en</strong>voyer à distance des profils de configuration,<br />

mais ce mode de déploiem<strong>en</strong>t n’est pas<br />

sécurisé et n’impose que peu de restrictions d’usage.<br />

En l’abs<strong>en</strong>ce d’une solution crédible de gestion du<br />

parc mobile, l’iPhone s’intègre difficilem<strong>en</strong>t dans une<br />

flotte d’<strong>en</strong>treprise. Un retour d’expéri<strong>en</strong>ce au sein<br />

d’une grande <strong>en</strong>treprise française (600 iPhone intégrés<br />

à ce jour) illustre ce constat. Une solution de<br />

contournem<strong>en</strong>t lourde a été choisie pour palier à<br />

plusieurs problèmes : synchronisation sous Lotus,<br />

exig<strong>en</strong>ces de sécurité DSI, administration à<br />

distance… pour finalem<strong>en</strong>t une satisfaction<br />

moy<strong>en</strong>ne des utilisateurs. En outre, Solucom estime<br />

le TCO (coût total de possession) à 3 ans d’un iPhone<br />

à 1800 euros, un montant supérieur à Blackberry <strong>en</strong><br />

raison d’un coût de support plus élevé. En conclusion,<br />

l’iPhone gagne progressivem<strong>en</strong>t du terrain <strong>en</strong><br />

« Si l’ori<strong>en</strong>tation grand-public est un moteur d’adoption<br />

pour l’iPhone, il s’agit égalem<strong>en</strong>t d’un réel frein pour<br />

tout déploiem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise. En l’abs<strong>en</strong>ce d’une vraie<br />

infrastructure de gestion de flotte, Apple ne propose<br />

aucune offre intégrée à destination des <strong>en</strong>treprises ».<br />

<strong>en</strong>treprise, <strong>en</strong> raison d’une demande forte de la part<br />

des utilisateurs. Si l’ori<strong>en</strong>tation grand-public est un<br />

moteur d’adoption pour l’iPhone, il s’agit égalem<strong>en</strong>t<br />

d’un réel frein pour tout déploiem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>en</strong>treprise.<br />

En l’abs<strong>en</strong>ce d’une vraie infrastructure de gestion de<br />

flotte, Apple ne propose aucune offre intégrée à<br />

destination des <strong>en</strong>treprises. En garantissant une<br />

liberté d’action plus forte à l’utilisateur professionnel<br />

tout <strong>en</strong> améliorant la sécurité du terminal, Apple<br />

risque de cantonner son produit au marché du<br />

smartphone VIP d’<strong>en</strong>treprise ou aux petites structures.<br />

L’adoption croissante de l’iPhone pour des<br />

usages personnels pousse cep<strong>en</strong>dant les grands<br />

groupes à converger vers des solutions d’intégration<br />

de produits grand public dans leur SI, quitte à les<br />

considérer comme des terminaux non maîtrisés à<br />

usage personnel et professionnel.<br />

L’auteur<br />

Par Thibault Dégieux<br />

Thibault Dégieux<br />

Consultant sénior spécialiste<br />

du marketing technologique et de<br />

l’innovation au sein du cabinet Solucom<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

54


JDT200_P55-PDVID OKAG:POINT de VUE IDEES 29/09/2009 15:11 Page 1<br />

International<br />

<strong>Le</strong> télé-<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t,<br />

un espoir pour l’Afrique ?<br />

Al’heure où beaucoup se demand<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong>core comm<strong>en</strong>t favoriser<br />

l’intégration de l’Afrique subsahari<strong>en</strong>ne<br />

à la mondialisation, le télé<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t<br />

serait une<br />

opportunité malgré les disparités<br />

socio-économiques <strong>en</strong>tre les pays.<br />

<strong>Le</strong>s <strong>en</strong>jeux sont de taille, puisque l’Afrique Subsahari<strong>en</strong>ne<br />

connaît des difficultés à scolariser sa population.<br />

<strong>Le</strong> taux d’alphabétisation était <strong>en</strong> 2007 de 23 %<br />

au Mali contre 88 % <strong>en</strong> Afrique du Sud d’après<br />

l’UNESCO. <strong>Le</strong> télé-<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t permettrait de<br />

combler ces besoins <strong>en</strong> redéfinissant les contraintes<br />

géographiques, humaines ou budgétaires. Néanmoins,<br />

la réussite de ce modèle de formation sera fortem<strong>en</strong>t<br />

corrélée à la démocratisation de ces<br />

technologies et l’éclosion de business models adaptés.<br />

La définition du cont<strong>en</strong>u de l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t découle<br />

des att<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> éducation des pays. Compte t<strong>en</strong>ue des<br />

disparités fortes <strong>en</strong>tre les régions africaines, le télé-<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t<br />

peut avoir soit un cont<strong>en</strong>u de niveau supérieur<br />

via des formations universitaires - ou de la<br />

formation continue - soit des formations plus élém<strong>en</strong>taires<br />

avec un <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t des bases (lecture et écriture).<br />

<strong>Le</strong>s besoins <strong>en</strong> formation seront donc à<br />

déterminer <strong>en</strong> fonction des caractéristiques locales reflétées<br />

à travers certaines données sociodémographiques<br />

: le taux d’alphabétisation, l’espérance de vie<br />

et le taux d’urbanisation. Par exemple, les cont<strong>en</strong>us<br />

oraux seront privilégiés dans les zones où le taux<br />

d’alphabétisation est trop bas. Concernant le support<br />

technologique, il devra être le plus simple d’accès, le<br />

moins coûteux et le plus adapté au contexte socioéconomique.<br />

<strong>Le</strong>s supports des formations les plus<br />

appropriés à la population seront déterminés <strong>en</strong> fonction<br />

de leur accessibilité via les moy<strong>en</strong>s technologiques<br />

<strong>en</strong>visageables à court terme. A titre d’illustration, une<br />

formation via Internet est difficile à concevoir dans les<br />

régions où les technologies du haut débit ne sont pas<br />

<strong>en</strong>core déployées. <strong>Le</strong> prix de l’accès à la technologie<br />

choisie est égalem<strong>en</strong>t un point critique dans l’adoption<br />

du système mis <strong>en</strong> place. Ces disparités mett<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> exergue deux grands types de modèles répondant<br />

aux besoins hétérogènes des régions africaines.<br />

La radio pour les zones<br />

sans infrastructure<br />

<strong>Le</strong> 1 er modèle est adapté aux zones <strong>en</strong>clavées<br />

souffrant d’un manque d’infrastructure. Il cible les populations<br />

vivant dans les zones faiblem<strong>en</strong>t urbanisées<br />

et lettrées avec peu de ressources matérielles et technologiques<br />

(faible taux de pénétration des TICs, rev<strong>en</strong>us<br />

financiers limités, etc.). L’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t est<br />

basique via un support oral. Ces formations prodiguées,<br />

sur une base régulière ou ponctuelle, aurai<strong>en</strong>t<br />

trait à la vie quotidi<strong>en</strong>ne et promouvrai<strong>en</strong>t la s<strong>en</strong>sibilisation<br />

sanitaire et sociale ou l’appr<strong>en</strong>tissage pratique<br />

(agriculture…). En ce qui concerne la technologie à<br />

privilégier, les limites de l’adoption de l’Internet r<strong>en</strong>force<br />

les avantages de la radio. Ce système peu coûteux,<br />

nécessite peu de maint<strong>en</strong>ance et est accessible<br />

facilem<strong>en</strong>t (les ondes radio sont disponibles et un<br />

poste suffit pour plusieurs personnes). Il est même<br />

« <strong>Le</strong> recours à Internet reste le moy<strong>en</strong> le plus pédagogique<br />

associant le son à l’image. Néanmoins, les problèmes de<br />

débit et de coupures d’électricité demeur<strong>en</strong>t des handicaps<br />

considérables. La téléphonie mobile peut être alors utilisée »<br />

possible de s’affranchir des contraintes d’alim<strong>en</strong>tation<br />

<strong>en</strong> électricité grâce aux radios à piles ou à manivelle.<br />

Cette formation peut être complétée par des interv<strong>en</strong>tions<br />

de bénévoles sur le terrain égalem<strong>en</strong>t. Au<br />

sein de cet écosystème, le rôle primordial de l’Etat est<br />

de légitimer la formation vis-à-vis des organismes directem<strong>en</strong>t<br />

impliqués (hôpitaux, disp<strong>en</strong>saires,<br />

écoles ...). Quant au privé, ils se charg<strong>en</strong>t de l’accompagnem<strong>en</strong>t<br />

sur le terrain tout <strong>en</strong> r<strong>en</strong>forçant son image<br />

éthique avec des actions socialem<strong>en</strong>t responsables.<br />

L’Internet, le moy<strong>en</strong><br />

le plus pédagogique<br />

<strong>Le</strong> second modèle, diplômant, est destiné aux zones<br />

urbaines, plus éduquées où les TICS sont «prés<strong>en</strong>tes ».<br />

Il est destiné à une population urbaine ayant accès aux<br />

réseaux TICs. Cette formation cible des personnes<br />

ayant déjà eu accès aux <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts de base et désirant<br />

obt<strong>en</strong>ir un diplôme supérieur. Grâce à ce système,<br />

cette population peut concilier études<br />

H<strong>en</strong>ri Tch<strong>en</strong>g<br />

Associé BearingPoint<br />

Mouna Romdhane<br />

Consultante BearingPoint<br />

Jean-Michel Huet<br />

S<strong>en</strong>ior manager BearingPoint<br />

J<strong>en</strong>nifer Roubaud<br />

Consultante BearingPoint<br />

<strong>Le</strong>s auteurs<br />

supérieures et vie professionnelle, <strong>en</strong> économisant sur<br />

des frais de scolarité souv<strong>en</strong>t élevés et <strong>en</strong> limitant les<br />

frais de transport tout <strong>en</strong> conservant leur salaire. <strong>Le</strong><br />

recours à Internet reste le moy<strong>en</strong> le plus pédagogique<br />

associant le son à l’image. Néanmoins, les problèmes<br />

de débit et de coupures d’électricité demeur<strong>en</strong>t des<br />

handicaps considérables. La téléphonie mobile peut<br />

être alors utilisée. Elle crée un contact viable et interactif<br />

<strong>en</strong>tre les étudiants, les tuteurs et les professeurs.<br />

L’accès à l’image est certes limité. Aussi, l’<strong>en</strong>voi de<br />

polycopiés via le réseau postal peut être un complém<strong>en</strong>t<br />

utile à la formation. L’implication d’un organisme<br />

universitaire est primordiale dans ce modèle. Celui-ci<br />

aura pour tâche première la préparation du cont<strong>en</strong>u<br />

des cours et des exam<strong>en</strong>s. Pour financer ce projet, plusieurs<br />

associations comme l’Unesco ou le Programme<br />

des Nations Unies pour le Développem<strong>en</strong>t (PNUD)<br />

peuv<strong>en</strong>t être sollicitées. L’appui de l’Etat sera égalem<strong>en</strong>t<br />

utile pour certifier le diplôme et autoriser le projet.<br />

<strong>Le</strong> privé intégrerait le modèle <strong>en</strong> fournissant<br />

gratuitem<strong>en</strong>t le matériel informatique et les accès Internet<br />

(via des fondations ou des financem<strong>en</strong>ts publics).<br />

Si le m-paiem<strong>en</strong>t a été lancé <strong>en</strong> Afrique avant<br />

d’arriver <strong>en</strong> Europe, le contin<strong>en</strong>t ne pourrait-il pas <strong>en</strong>core<br />

une fois être le terreau d’expérim<strong>en</strong>tation pour<br />

de nouveaux usages du télé-<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> favorisant,<br />

pour combler d’autres manques, l’usage d’Internet<br />

voire du téléphone mobile ?<br />

Par H<strong>en</strong>ri Tch<strong>en</strong>g, Jean-Michel Huet, Mouna Romdhane et J<strong>en</strong>nifer Roubaud<br />

55 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P56-57-Nominations OK AG:JDT193 25/09/2009 12:40 Page 56<br />

Nominations<br />

les g<strong>en</strong>s & les chiffres<br />

Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

Pierre-Antoine Thiébaut, 44 ans,<br />

ingénieur ESIEA Paris, devi<strong>en</strong>t directeur<br />

Marketing et Business Developm<strong>en</strong>t Entreprises.<br />

Sa mission ? Développer l'activité d'Alcatel-Luc<strong>en</strong>t<br />

Entreprises sur les segm<strong>en</strong>ts des<br />

munautaires et communications de la société.<br />

Il fut précédemm<strong>en</strong>t PDG de Dialpad.com Inc.,<br />

associé gérant de @V<strong>en</strong>tures, gestionnaire de<br />

produits chez Media Developm<strong>en</strong>t pour<br />

@Home Network et Directeur chez SBC Communications.<br />

Econocom<br />

Arthur Anders<strong>en</strong> comme assistant, puis<br />

comme chargé de mission, avant d’être<br />

nommé Directeur. De 1999 à 2006, il a été<br />

Directeur Financier EMEA puis Directeur Financier<br />

du Groupe Obertur Card Systems.<br />

Keyyo Business<br />

compte international de FT Orange au sein de<br />

la division Home and Network Mobility. Diplômé<br />

de Polytecnique et ingénieur ENST, M.<br />

Rames a plus de 20 ans d'expéri<strong>en</strong>ce. Avant<br />

2005, il a principalem<strong>en</strong>t travaillé chez Nortel<br />

puis Nortel Networks, où il occupait le poste<br />

de Vice-présid<strong>en</strong>t <strong>en</strong> charge des principaux<br />

grands comptes opérateurs sans fil, et a débuté<br />

sa carrière dans l'industrie de la déf<strong>en</strong>se,<br />

ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t chez Thomson CSF (Thalès).<br />

P&T Consulting<br />

PME et des grandes <strong>en</strong>treprises et acc<strong>en</strong>tuer<br />

la dynamique de prise de parts de marché sur<br />

les solutions d’infrastructures réseaux, de sécurité<br />

et de communication unifiée. P-A. Thiébaut<br />

a débuté sa carrière chez TRT Philips<br />

avant d’intégrer la division Réseaux de Digital<br />

Equipm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 1994. Il rejoint <strong>en</strong>suite Cegetel<br />

pour participer au développem<strong>en</strong>t des offres<br />

Data Entreprises et, <strong>en</strong> 2006, arrive chez Alcatel<br />

Luc<strong>en</strong>t Entreprises où il est nommé responsable<br />

Business Développem<strong>en</strong>t Mid<br />

Market et Grandes Entreprises.<br />

AOL<br />

Franck Fangueiro, 34 ans, titulaire<br />

d’une maîtrise <strong>en</strong> Droit des Affaires et d’un<br />

DEA <strong>en</strong> Droit Social, rejoint Econocom France<br />

<strong>en</strong> tant que Directeur des Ressources<br />

Humaines. Il a débuté sa carrière <strong>en</strong> 1998 au<br />

sein d’un cabinet d’avocats, avant de rejoindre<br />

la société Armand Thiery <strong>en</strong> qualité de<br />

Responsable des Affaires Sociales. Il intègre<br />

<strong>en</strong>suite Dekra <strong>en</strong> tant que DRH. Membre du<br />

Directoire, il dirige aussi deux filiales françaises<br />

du groupe Dekra, et base sa stratégie<br />

sur la valorisation du capital humain pour<br />

porter l’<strong>en</strong>treprise au premier rang de son<br />

secteur. Il choisit <strong>en</strong>suite de participer au<br />

redressem<strong>en</strong>t de l’activité d’un groupe français<br />

de distribution spécialisée avant de rejoindre<br />

Econocom.<br />

Nathalie Mancuso pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> charge<br />

la Direction des Produits et Services de la<br />

division <strong>en</strong>treprises de Keyyo, opérateur de<br />

Téléphonie IP, et sera responsable du cycle de<br />

mise <strong>en</strong> production des nouveaux produits et<br />

services télécoms et informatiques. Diplômée<br />

de Supélec (1999), elle a débuté sa carrière<br />

chez Nortel comme Ingénieur Développem<strong>en</strong>t<br />

Logiciel, puis Manager d'équipe. Auparavant<br />

elle a travaillé 4 ans pour Ipnotic Telecom dont<br />

elle est dev<strong>en</strong>ue Directrice des Systèmes d'Information<br />

et Responsable Qualité. Nathalie<br />

Mancuso a pour mission avec son équipe de<br />

spécifier les nouveaux services à destination<br />

des cli<strong>en</strong>ts de Keyyo, suivre leur réalisation et<br />

accompagner leur sortie. Elle sera aussi<br />

impliquée dans l’étude et la mise <strong>en</strong> place de<br />

nouveaux part<strong>en</strong>ariats technologiques.<br />

La filiale de l'opérateur des P&T luxembourgeoises<br />

nomme Vinc<strong>en</strong>t Ruck Responsable<br />

Communication de la société. Ce<br />

diplômé de l’Institut Commercial de Nancy<br />

1999 pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> charge la communication<br />

interne et externe, ainsi que celle avec<br />

l’actionnaire principal EPT. Après des débuts<br />

au C<strong>en</strong>tre de Recherche H<strong>en</strong>ri Tudor (Luxembourg),<br />

M. Ruck a travaillé chez Telindus,<br />

comme responsable communication chez<br />

Mindforest et a aussi été rédacteur <strong>en</strong> chef<br />

du m<strong>en</strong>suel économique et financier Paper-<br />

Jam.<br />

GFI Informatique<br />

Motorola<br />

Sony Ericsson<br />

Brad Garlinghouse, 38 ans, devi<strong>en</strong>t<br />

Présid<strong>en</strong>t, Communications Internet et Mobile<br />

d’AOL. Il est chargé de m<strong>en</strong>er à bi<strong>en</strong> la stratégie<br />

de développem<strong>en</strong>t des services d’email<br />

et de messagerie instantanée. Titulaire d’un<br />

BA d’économie de l’Université du Kansas et<br />

d’un MBA de Harvard Business School, B.<br />

Garlinghouse était précédemm<strong>en</strong>t Conseiller<br />

S<strong>en</strong>ior de Silver Lake Partners. Avant de rejoindre<br />

Silver Lake, il a passé près de six ans<br />

chez Yahoo!, où il dirigeait les produits com-<br />

A 45 ans, Cyril Malher pr<strong>en</strong>d la Direction<br />

Financière du Groupe GFI Informatique.<br />

Jusqu’alors Directeur Administratif et Financier<br />

du Groupe Ing<strong>en</strong>ico, ce diplômé de<br />

l’ESCEM Tours a débuté sa carrière chez<br />

Un nouveau Présid<strong>en</strong>t pour Motorola France,<br />

<strong>en</strong> la personne de Jacques Rames,<br />

depuis 2005 chez l’équipem<strong>en</strong>tier. Sa fonction<br />

principale reste celle de Directeur Exécutif des<br />

v<strong>en</strong>tes Europe du Sud-Est et de Directeur du<br />

Estelle Gibert, depuis 15 ans au sein<br />

du groupe Sony, rejoint Sony Ericsson France<br />

comme Directrice Marketing & Communication.<br />

Rattachée au Directeur Général, sa mission<br />

est de définir la stratégie marketing et<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

56


JDT200-P56-57-Nominations OK AG:JDT193 25/09/2009 12:41 Page 57<br />

communication autour du portefeuille de produits<br />

et de concevoir les actions opérationnelles<br />

associées. Diplômée de l’INSEEC<br />

Paris, elle débute au poste de Responsable<br />

de secteur pour la division supports d’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />

puis rejoint l’équipe marketing<br />

comme Chef de produit cassettes VHS. Chef<br />

de Groupe Marketing France à partir de 2001,<br />

<strong>en</strong> charge des supports audio, vidéo et informatiques,<br />

elle pilote <strong>en</strong>suite cette activité<br />

dans 4 pays europé<strong>en</strong>s (France, Italie, Grèce<br />

et Turquie) jusqu’<strong>en</strong> 2006 et son accession au<br />

poste de Retail Channel Manager.<br />

Skype<br />

La co-<strong>en</strong>treprise de STMicroelectronics et<br />

d’Ericsson a annoncé la nomination au poste<br />

de Présid<strong>en</strong>t et CEO de ST-Ericsson de<br />

Gilles Delfassy, 54 ans, dont 28<br />

passés chez Texas Instrum<strong>en</strong>ts. Alain<br />

Dutheil, qui dirigeait cette co-<strong>en</strong>treprise travaillera<br />

<strong>en</strong> collaboration avec lui au cours<br />

des prochains mois afin d'assurer la transition.<br />

M. Dutheil rejoindra <strong>en</strong>suite le Conseil<br />

d'Administration de la Société et repr<strong>en</strong>dra<br />

son rôle de Directeur Général de STMicroelectronics.<br />

En parallèle, Hans Vestberg CFO<br />

et CEO <strong>en</strong>trant d’Ericsson et membre du<br />

Conseil d’ Administration de ST-Ericsson, devi<strong>en</strong>t<br />

Présid<strong>en</strong>t du Conseil d'Administration<br />

de ST-Ericsson, à la place du Présid<strong>en</strong>t &<br />

CEO d’Ericsson Carl-H<strong>en</strong>ric Svanberg, qui<br />

part pour sa part chez British Petroleum.<br />

TR Services<br />

Un G<strong>en</strong>eral Manager de Skype pour la zone<br />

EMEA : Russ Shaw, qui pr<strong>en</strong>d aussi la<br />

tête de la division téléphonie mobile de la<br />

firme. Ce transfuge de Telefonica/O2 - où il<br />

fut trois ans « Global Innovation Director » du<br />

groupe Telefonica - fut auparavant Directeur<br />

Marketing d’O2 Angleterre puis Directeur de<br />

l’Innovation pour les opérations de la société.<br />

Il a aussi été le CEO de Mobileway, Managing<br />

Director chez UK cable company NTL<br />

(Virgin Media) et, avant de rejoindre le<br />

monde des télécoms, a travaillé pour le<br />

compte d’American Express et de Charles<br />

Schwab. Titulaire d’un Bachelor of Sci<strong>en</strong>ce<br />

de l’Université de Washington à St. Louis et<br />

d’un MBA de la Harvard Business School, il<br />

est <strong>en</strong> outre directeur non exécutif du spécialiste<br />

des semi-conducteurs Dialog.<br />

ST-Ericsson<br />

L’intégrateur et opérateur indép<strong>en</strong>dant de<br />

services IT vi<strong>en</strong>t de nommer Bruno<br />

Delaporte Directeur Général Opérationnel.<br />

A ce titre, celui-ci a pour principale<br />

mission d’organiser la croissance et la profitabilité<br />

de TR Services, et assurera <strong>en</strong> outre<br />

la mise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle de la stratégie<br />

du groupe. Fort d’une expéri<strong>en</strong>ce de<br />

plus de 15 ans dans le secteur, Bruno Delaporte,<br />

51 ans, ESLSCA Paris, travaillera <strong>en</strong><br />

collaboration avec Lionel Smeers pour accélérer<br />

la mise <strong>en</strong> place de la nouvelle stratégie<br />

du Groupe. Il a occupé par le passé de<br />

nombreux postes de Direction Générale,<br />

notamm<strong>en</strong>t chez Cofratel, Siem<strong>en</strong>s Enterprise<br />

Communication, Ineocom. Il fut égalem<strong>en</strong>t<br />

directeur de la stratégie et du<br />

développem<strong>en</strong>t du groupe Global Concept.


JDT200-P58-Produit-Mobiles OK AG:JDT193 28/09/2009 16:22 Page 58<br />

<strong>Le</strong>s mobiles<br />

nouveaux produits<br />

Nokia X6<br />

Nokia change<br />

de Tempo<br />

Très prés<strong>en</strong>t dans le domaine des services, Nokia<br />

accélère la cad<strong>en</strong>ce et a profité de sa grande messe<br />

annuelle du Nokia World pour dévoiler la toute<br />

nouvelle X Series. Successeur du 5800 Xpress<br />

Music qui fut le tout premier téléphone tactile de la<br />

marque, le Nokia X6 bénéficie d’un écran tactile de<br />

3,2 pouces avec un design tout <strong>en</strong> finesse (13,8<br />

mm) et sans fioritures. Ri<strong>en</strong> n’a été oublié du côté<br />

des caractéristiques avec notamm<strong>en</strong>t un capteur<br />

numérique 5 Mpixels avec une optique Carl Zeiss<br />

capable d’<strong>en</strong>registrer des vidéos VGA à 30 images<br />

par seconde, un tuner radio FM, un GPS, la liste est<br />

longue. Dépourvu de lecteur de cartes mémoire, le<br />

Nokia X6 ne se refuse ri<strong>en</strong> avec 32 Go de mémoire.<br />

L’iPhone n’a qu’à bi<strong>en</strong> se t<strong>en</strong>ir. <strong>Le</strong> Nokia X6 devrait<br />

arriver à la fin de l’année au prix de 550 euros. A<br />

noter que si le Nokia X6 sera livré avec l’offre de<br />

musique illimitée Comes With Music, la France <strong>en</strong><br />

sera malheureusem<strong>en</strong>t privée pour le mom<strong>en</strong>t.<br />

€ 450<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 111 x 51 x 13.8 mm /122g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM quadribande, GPRS, EDGE, HSDPA 900 / 1900 / 2100, WiFi 802.11 b/g<br />

Connectique : Bluetooth v2.1 A2DP, micro USB<br />

Mémoire : 32 Go<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) : 420 h/6h (données constructeur), batterie Li-Ion 1320 mAh<br />

Ecran : 3,2’’, 16 millions de couleurs, 360 x 640<br />

OS : Symbian S60<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, a-GPS, lecteur musique et vidéos, radio,<br />

commandes vocales, lecture docum<strong>en</strong>ts Word, Excel, et PowerPoint.<br />

HTC Touch 2<br />

HTC <strong>en</strong> remet une Touch<br />

HTC a dévoilé le HTC Touch 2, l’un des premiers smartphones à bénéficier<br />

de Windows Mobile 6.5 qui sera disponible dès le 6 octobre, jour de la sortie<br />

du nouveau système d’exploitation de Microsoft. Il sera <strong>en</strong> outre équipé de<br />

la célèbre interface maison TouchFLO pour un accès rapide aux principales<br />

applications d’autant que le processeur est laissé aux bons soins de<br />

Qualcomm. Smartphone quadribande, le HTC Touch 2 est peut égalem<strong>en</strong>t<br />

profiter des réseaux 3G+, EDGE et même WiFi. Il est doté d’un écran tactile<br />

de 2,8 pouces, d’un appareil photo numérique 3 Mpixels, d’un GPS et d’une<br />

mémoire ext<strong>en</strong>sible de 512 Mo.<br />

€<br />

279<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 104 x 55 x 12,9 mm/110g<br />

Compatibilité Réseaux : 104 x 55 x 12,9 mm/110g<br />

Connectique : Bluetooth v2.1 A2DP, micro USB<br />

Mémoire : 256 Mo de RAM, slot cartes micro SD<br />

Autonomie (veille/com/batterie) : 370 h/440 min (données constructeur), batteries Li-Ion 1000 mAh<br />

Ecran : 2,8’’, 65 000 couleurs, 320 x 240<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 3,2 Mpixels, a-GPS, lecteur musique et vidéo.<br />

€<br />

27<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 50x80x10mm, 36g<br />

Compatibilité Réseaux : Bibande GSM<br />

Connectique : mini-USB<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) :<br />

jusqu’à 380 heures/jusqu’à 13 heures<br />

<strong>en</strong> GSM, 4,5 h <strong>en</strong> UMTS voix,<br />

jusqu’à 31 heures <strong>en</strong> écoute musicale<br />

Ecran : 1,2’’, 96 x 49<br />

Mémoire : 32 Mo<br />

Autres caractéristiques : Verrou clavier, Réveil<br />

Pico RX-180<br />

<strong>Le</strong> téléphone<br />

à 27 euros<br />

Devant le succès du téléphone mobile le<br />

moins cher sur le marché, le distributeur<br />

Pearl a annoncé avoir étoffé son offre avec<br />

le Pico RX-180. Ce dernier est proposé au<br />

prix de 27 euros avec un design haut <strong>en</strong><br />

couleur. Toujours aussi petit qu’une carte<br />

de crédit, ce téléphone est doté d’un écran<br />

1,2 pouces et d’une façade lisse ornée de<br />

touches s<strong>en</strong>sitives et d’un bouton c<strong>en</strong>tral<br />

quatre directions. <strong>Le</strong> constructeur annonce<br />

une autonomie de 90 minutes <strong>en</strong><br />

conversation et 100 heures <strong>en</strong> veille.<br />

N97 mini<br />

taille « S »<br />

Enfin, Nokia a dévoilé le N97 Mini qui, comme son nom<br />

l’indique, repr<strong>en</strong>d le meilleur de son grand frère dans un format<br />

plus compact. <strong>Le</strong> N97 Mini embarque un écran tactile de 3,2 pouces contre<br />

3,5 pouces pour le N97, et une mémoire interne de 8 Go ext<strong>en</strong>sible grâce à une carte mémoire<br />

micro SD, à comparer aux 32 Go du modèle porte-ét<strong>en</strong>dard du constructeur. <strong>Le</strong> clavier<br />

coulissant reste d’actualité tandis que pavé directionnel disparait avec à la clef seulem<strong>en</strong>t 14,2<br />

mm d’épaisseur et un gain de 12 g. Pour le reste, les caractéristiques ne chang<strong>en</strong>t pas avec<br />

notamm<strong>en</strong>t l’appareil photo 5 Mpixels capable d’<strong>en</strong>registrer des vidéos VGA à 30 images par<br />

seconde et équipé d’un flash LED, ou <strong>en</strong>core les connexions WiFi et HSDPA. <strong>Le</strong> Nokia N97 Mini<br />

sera disponible au mois d’octobre au prix de 630 euros. A noter que le système d’exploitation<br />

fourni sera d’emblée <strong>en</strong> version 2.0 avec son lot de nouveautés. Une mise à jour gratuite<br />

sera égalem<strong>en</strong>t proposée aux utilisateurs de N97.<br />

450<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 113 x 52.5 x 14.2 mm, 138 g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM quadribande, GPRS, EDGE, HSDPA, WiFi 802.11 b/g<br />

Connectique : Bluetooth v2.0 A2DP, mini USB<br />

Mémoire : 8Go, plus 16 Go supplém<strong>en</strong>taires via le port MicroSD<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) : 310h/6h (données constructeur)<br />

Ecran : 3,2’’, 16 millions de couleurs, 360 x 640<br />

OS : S60<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, a-GPS, lecteur audio et vidéo, commandes<br />

vocales, lecture docum<strong>en</strong>ts Word, Excel, et PowerPoint.<br />

€<br />

Motorola DEXT<br />

<strong>Le</strong> mobile de la dernière chance<br />

Lancé <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec Orange, le dernier-né de Motorola signe le grand retour du fabricant<br />

américain sur la scène des mobiles <strong>en</strong> France. <strong>Le</strong> terminal, motorisé par Google, embarque une bonne<br />

partie des applications du moteur de recherche (Maps, Search, Street View). <strong>Le</strong> DEXT permet à<br />

l’utilisateur de rester constamm<strong>en</strong>t connecté à son réseau social grâce à un système de « push ».<br />

Doté d’un clavier complet, le combiné, compatible 3G, compr<strong>en</strong>d<br />

égalem<strong>en</strong>t un appareil photo 5 Mpixels. <strong>Le</strong> port Micro SD,<br />

égalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>t sur le mobile, permet d’ajouter 32 Go<br />

supplém<strong>en</strong>taires.<br />

€ 99 (avec abonnem<strong>en</strong>t)<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 114 x 58 x 15.6 mm/163 g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM quadribande, GPRS, EDGE, HSDPA,<br />

WiFi 802.11 b/g<br />

Connectique : Bluetooth v2.1 AD2P, micro USB<br />

Mémoire : 1 Go, ext<strong>en</strong>sible de 32 Go via le port Micro SD<br />

Autonomie (veille/com/batterie) : 320 h/6 h (données constructeur)<br />

Ecran : 3,1’’, 256 000 couleurs, 320 x 480<br />

OS : Android 1.5<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 5 Mpixels, a-GPS<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

58


3 JOURS CLÉS<br />

POUR LES DÉCIDEURS IT<br />

03 04 05 novembre 2009<br />

Office des Changes, Casablanca<br />

Salon International sur les<br />

Technologies de l’Information<br />

Part<strong>en</strong>aire Officiel<br />

Part<strong>en</strong>aires Institutionnels<br />

Opération sout<strong>en</strong>ue par le Ministère<br />

Délégué au Commerce Extérieur<br />

Sponsor Gold<br />

Sponsor Silver<br />

Sponsor Silver<br />

Sponsor Silver<br />

- Organisation XCOM - Tél +33 4 42 70 00 66<br />

jdt-240x310.indd 1 22/09/2009 18:23:26


JDT200-P60-Nx Prods MOBILESOK AG:JDT193 25/09/2009 12:43 Page 60<br />

<strong>Le</strong>s mobiles<br />

nouveaux produits<br />

Toshiba TG01 Windows Phone<br />

Bi<strong>en</strong> plus qu’une simple<br />

déclinaison du TG01<br />

Prés<strong>en</strong>té à l’occasion du dernier salon IFA de<br />

Berlin, ce desc<strong>en</strong>dant direct du TG01 bénéficie<br />

pleinem<strong>en</strong>t de l’arrivée de Windows Mobile<br />

6.5, d’où son appellation de Windows phone et<br />

l’intégration de Windows Marketplace. A ceci<br />

s’ajout<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce du puissant processeur<br />

Snapdragon et celle d’un écran tactile haute<br />

résolution Wide-VGA 4,1 pouces. <strong>Le</strong> tout dans<br />

une plate-forme qui fait moins de 10 mm<br />

d’épaisseur. Son codec Coreplayer lui assure<br />

<strong>en</strong> outre l’accès à un grand nombre de<br />

formats vidéo. Sa mémoire SDHC ext<strong>en</strong>sible<br />

jusqu'à 32 Go et sa carte microSD de<br />

8 Go livrée <strong>en</strong> standard offr<strong>en</strong>t un espace<br />

conséqu<strong>en</strong>t pour toutes sortes de cont<strong>en</strong>us.<br />

Cerise sur la gâteau : les technologies GPS<br />

et A-GPS intégrées.<br />

€ 534 (hors forfait)<br />

€ 99 avec forfait Orange Origami<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 70 mm x 130 mm x 9,9 mm/129 g<br />

Compatibilité Réseaux : GSM quadribande (850/900/1800/1900), GPRS classe 10 et EDGE,<br />

UMTS/HSDPA et HSUPA (2 Mbit/s)<br />

Connectique : Bluetooth v2.0, USB v2.0, Wi-Fi 802.11 b/g<br />

Mémoire : 512 Mo de ROM / 256 Mo de RAM, slot pour carte Micro SDHC (jusqu’à 32 Go)<br />

Ecran : écran tactile haute résolution Wide-VGA (800 x 480) 4,1’’<br />

Processeur : Snapdragon Qualcomm QSD8250 (1 GHz)<br />

OS : Windows Mobile 6.5<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) : jusqu’à 220 heures /jusqu’à 4 h <strong>en</strong> 3G/1000 mAh Lion<br />

Fonctionnalités : mains libres, service vidéo, navigation web, SMS, MMS, e-mail, « push e-mail »<br />

Microsoft Direct Push Technology, Windows Live Mess<strong>en</strong>ger, GPS & A-GPS intégrés, APN 3,2 Mpix<br />

Compatibilités : Audios (MP3, AAC, AAC+, eAAC+, AMR-NB, WMA), vidéos (H.263, H.264, MPEG4,<br />

WMV, ASF)<br />

Blackberry Curve 8520<br />

Un nouveau Curve<br />

qui n’<strong>en</strong> fait pas tout<br />

un plat<br />

Disponible chez tous les opérateurs français, ce nouveau<br />

smartphone à la ligne de guêpe cache une grande richesse<br />

fonctionnelle. Bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, il fournit un accès aisé aux emails<br />

et à la messagerie (messages instantanés, SMS, MMS), mais<br />

aussi aux sites de réseaux sociaux les plus fréqu<strong>en</strong>tés (dont<br />

Facebook et MySpace). Bénéficiant d’un trackpad et d’un<br />

clavier Azerty complet, Il donne accès aussi à de riches<br />

fonctionnalités multimédia et ludiques. C’est aussi un téléphone<br />

quadri-bande, compatible Wi-Fi afin de surfer sur le Web ou<br />

effectuer des appels téléphoniques via UMA. L’appareil accède<br />

aux catalogues du BlackBerry App World.<br />

€ 9 TTC avec abonnem<strong>en</strong>t Orange (forfait Illimythics 3G+ Full Internet)<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 109 x 60 x 13,90 mm/106 g<br />

Compatibilité Réseaux : quadri-bande EGDE/GPRS/GSM (850/900/1800/1900 MHz), Wifi 802.11 b/g<br />

Connectique : Bluetooth 2.0 + EDR, USB 2.0, MicroUSB, prise jack 3,5 mm, prise <strong>en</strong> charge de UMA/GMA<br />

Mémoire : 256 Mo interne, mémoire flash 2 Go ext<strong>en</strong>sible via carte micro SD, prise <strong>en</strong> charge SDHC<br />

Saisie : trackpad + clavier azerty rétro éclairé 35 touches<br />

Ecran : couleur 2,46 pouces 320 x 240 pixels TFT LCD 65 536 couleurs<br />

OS : Blackberry<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) : 17 jours/4,5 heures/1150mAh Lion<br />

Fonctionnalités : Appareil photo 2 mégapixels (zoom numérique 5x), lecteur de musique (AAC-LC, AAC+,<br />

eAAC+,AMR-NB, MP3, WMA9 (.wma/.asf) WMA9 PRO/WMA10, AAC-LC), lecture docum<strong>en</strong>ts Office.<br />

Vidéo (MPEG4, H.263, H.264, WMV3), accès à Wi-Fi BlackBerry Enterprise Server et à BlackBerry<br />

Internet Server, etc.<br />

Samsung Corby (S3650)<br />

Un mobile tactile aux couleurs<br />

vives et gaies<br />

P<strong>en</strong>sé et conçu pour les plus jeunes adeptes des réseaux sociaux, du chat et du SMS, ce<br />

mobile tactile bénéficie d’un design « pop » avec ses lignes graphiques et courbes, et ses<br />

coloris (jaune, rose, blanc et orange). Personnalisable à l’<strong>en</strong>vi, et livré avec deux coques<br />

supplém<strong>en</strong>taires, il offre aussi des m<strong>en</strong>us graphiques et stylisés inspirés de l’univers de la BD,<br />

hérite de l’interface Touchwiz et du « Zoom One Finger » pour un zoom d’une simple pression<br />

du pouce, ainsi que d’un système de retour de vibration r<strong>en</strong>dant conviviale et intuitive<br />

l’utilisation de l’écran tactile. <strong>Le</strong> Corby c’est aussi, au-delà des nombreuses applications <strong>en</strong><br />

standard, l’accès à une bibliothèque ét<strong>en</strong>due de widgets <strong>en</strong> tous g<strong>en</strong>res.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 103 x 56,5 x 12,4 mm /92 g<br />

Compatibilité Réseaux : EDGE, quadri-bande (850/900/1800/1900 MHz)<br />

Connectique : USB 2.0, Bluetooth 2.1 stéréo, prise jack 3,5 mm, port MicroSD<br />

Mémoire : 50 Mo, jusqu’à 8 Go via micro SD<br />

Ecran : tactile QVGA 2.8’’/262 000 couleurs<br />

OS : propriétaire<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) : NC/NC/ 960 mAh Lion<br />

Fonctionnalités : appareil photo 2 Mpixels avec zoom et détecteur de sourires, radio FM RDS,<br />

lecteur de musique (Poly 64, SPMidi, iMelody, MP3, AAC, AAC+, e-AAC+, WMA, RA), vidéo<br />

(MPEG4, 3GP), applications Google dont Google Maps, 3 coques interchangeables, accès aux<br />

réseaux sociaux dont Facebook, Zoom One Finger, Dictionnaire, Déverrouillage intellig<strong>en</strong>t<br />

Alcatel OT 800 Tribe<br />

Simple et pas cher<br />

<strong>Le</strong> premier mobile chez Alcatel à être doté d'un clavier<br />

azerty complet. Cet OT-800 Tribe cible principalem<strong>en</strong>t<br />

les jeunes adeptes du chat, de l’e-mail, et des<br />

incontournables MMS et SMS. Compatible EDGE et doté<br />

d'un écran 2,2 pouces (240 x 320 pixels) non-tactile,<br />

d'un appareil photo 2 mégapixels, et du navigateur<br />

Internet Opera mini, ce téléphone tri-bande disponible<br />

<strong>en</strong> 3 coloris t<strong>en</strong>dance affiche un prix agressif. Sa<br />

mémoire interne est faiblarde (20 Mo), heureusem<strong>en</strong>t<br />

ext<strong>en</strong>sible (mais jusqu’à 4 Go) via son port pour carte<br />

mémoire microSD. <strong>Le</strong>cteur musical, prise de photo et<br />

radio FM RDS complèt<strong>en</strong>t le tableau, qui compr<strong>en</strong>d<br />

<strong>en</strong>fin un répertoire de 500 contacts et une fonction<br />

d’<strong>en</strong>registreur vocal.<br />

Nokia X3<br />

Tout pour la musique<br />

Ce mobile quadribande dispose d'un affichage non tactile 2,2" QVGA <strong>en</strong> 262 000 couleurs, de<br />

46 Mo de mémoire interne ext<strong>en</strong>sible par port microSD et d’un clavier numérique coulissant.<br />

A noter aussi le pad multifonction « navi » agrém<strong>en</strong>té d’effets lumineux. Via les touches sur le<br />

bord de l’écran, on accède à la fonction privilégiée de ce mobile : la lecture musicale, avec ou<br />

sans oreillettes (un haut-parleur stéréo est prés<strong>en</strong>t). A ceci s’ajoute classiquem<strong>en</strong>t un capteur<br />

photo/vidéo 3,2 megapixels. Idéal <strong>en</strong> combinaison de l'Ovi Store et de Nokia Messaging, ce X3<br />

qui affiche une autonomie de 7 h 30 <strong>en</strong> conversation et jusqu'à 380 heures <strong>en</strong> veille, n’a qu’un<br />

défaut notoire : l’abs<strong>en</strong>ce de 3G. Mais son petit prix devrait lui attirer les faveurs des jeunes.<br />

€<br />

100 TTC avec abonnem<strong>en</strong>t<br />

€ 150 (hors subv<strong>en</strong>tion opérateurs)<br />

100 TTC avec abonnem<strong>en</strong>t<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 111 x 58 x 13,9 mm/102 g<br />

Compatibilité Réseaux : tri-bande EDGE<br />

Connectique : Bluetooth 2.0<br />

Mémoire : 20 Mo + port microSD (jusqu'à 4 Go)<br />

Ecran : 2,2 pouces (240 x 320 pixels)<br />

262.000 couleurs<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) :<br />

450 h/9 h/NC<br />

Fonctionnalités : clavier, appareil photo 2<br />

Mpixels, radio FM stéréo, <strong>Le</strong>cteur MP3,<br />

AAC, MPEG4, Navigateur Internet Opera<br />

mini, etc.<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 96 x 49,3 x 14,1 mm/NC<br />

Compatibilité Réseaux : Quadribande GSM / GPRS/EDGE<br />

Connectique : Bluetooth 2.1 stéréo A2DP/AVRCP, audio mini jack (3,5 mm), micro-USB<br />

Mémoire : 46 Mo + carte mémoire micro SD<br />

Ecran : 2,2” résolution 240 x 320 pixels<br />

Autonomie (veille/communication/batterie) : 380h/7,5 h (26 h <strong>en</strong> écoute musicale)/mAh Lion<br />

Fonctionnalités : APN 3,2 Mpixels avec zoom 4X, Radio FM RDS avec ant<strong>en</strong>ne intégrée, Ecoute<br />

musicale MP3, AAC, eAAC+ et WMA, <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t vidéo MPEG4 ou H.263, messagerie<br />

et outils PIM, Navigation Web, jeux (dont Guitar Rock Tour). Compatible OVI Store.<br />

€<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

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JDT200-P61-Nx Prods PEM HTC OK TP:PRISE <strong>en</strong> MAIN 29/09/2009 12:27 Page 61<br />

HTC Snap<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

HTC se Blackberryse<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Très proche par sa forme du Blackberry, le HTC Snap offre, dans un gabarit slim, un smartphone<br />

léger logeable dans une poche de chemise et doté d’une belle autonomie. Mais des progrès<br />

sont à faire du côté de l’ergonomie. A revoir <strong>en</strong> version 6.5 ?<br />

•Clavier complet<br />

•Autonomie<br />

•Ergonomie<br />

•Taille d’écran<br />

HTC n’<strong>en</strong> est pas à son premier mobile à clavier alphanumérique complet.<br />

Depuis le S710, de nombreux modèles de la marque possèd<strong>en</strong>t cette<br />

caractéristique, mais le HTC Snap est le premier à avoir adopté aussi<br />

ouvertem<strong>en</strong>t le format Blackberry, trackball de navigation <strong>en</strong> forme perle<br />

comprise. Très complet dans sa panoplie de connexion (quadri-bande EDGE, bi-bande<br />

3G HSDPA, Wifi) et disposant d’un catalogue relativem<strong>en</strong>t ét<strong>en</strong>du de fonctions<br />

multimédia (Bluetooth, a-GPS, appareil photo numérique 2 Mpix, lecteur multimédia),<br />

le Snap vise cep<strong>en</strong>dant bi<strong>en</strong> davantage une cible professionnelle préoccupée par la<br />

gestion de ses e-mails et de ses différ<strong>en</strong>ts canaux de contact <strong>en</strong> mobilité que les<br />

amateurs de baladeurs multimédia haut de gamme. Dépourvu de flash, l’appareil photo<br />

fait pâle figure avec ses pauvres 2 Mpix de définition et son bruit lourdingue lors de la<br />

prise de vue. Pour sa part, le lecteur multimédia, s’il produit une qualité sonore correcte<br />

pour écouter de la musique, souffre d’une ergonomie aussi absconse qu’hermétique<br />

dans sa logique, y compris pour les connaisseurs de Windows mobile. Il faut dire que<br />

ce problème d’ergonomie et de navigation dans les m<strong>en</strong>us du téléphone se retrouve<br />

aussi dans toutes les autres fonctions, surtout si l’on cherche à combiner l’usage de la<br />

perle de navigation avec les boutons.<br />

Mais pour l’amateur de la gestion des messages <strong>en</strong> mobilité, le HTC Snap réserve de<br />

belles nouveautés, comme la conservation d’une conversation SMS dans le même<br />

message, ou <strong>en</strong>core la fonction Inner Circle. Cette dernière<br />

permet de placer automatiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> haut de la liste des<br />

Bi<strong>en</strong> que légèrem<strong>en</strong>t plus<br />

e-mails et autres messages ceux prov<strong>en</strong>ant de contacts<br />

petit qu’un Blackberry, le<br />

« privilégiés » (ceux du son « cercle intime », donc)<br />

HTC Snap dispose d’un<br />

clavier complet qui s’avère<br />

qu’on aura pris soin d’indiquer comme tels. A<br />

aisé à manier pour saisir<br />

chacun <strong>en</strong>suite de savoir qui de ses amis les plus<br />

ses messages. Une touche<br />

proches, de ses amours ou de son patron mérite les<br />

spécifique est dédiée à la<br />

honneurs du haut du tableau. La fonction ne<br />

fonction « Inner circle ».<br />

manque par d’intérêt compte t<strong>en</strong>u de la taille de<br />

l’écran (2,4 pouces) ; un format dont on a perdu<br />

l’habitude avec les grandes dalles 100 % tactiles.<br />

Pas de quoi pavoiser, face<br />

à la mode des smartphones<br />

tactiles tout <strong>en</strong> écran. Avec<br />

ses 2,4 pouces de diagonale<br />

et sa résolution de<br />

240 x 320 pixels, le Snap<br />

se cont<strong>en</strong>te plutôt de<br />

jouer les utilités pour la<br />

communication plutôt que<br />

les stars du multimédia.<br />

Deux mégapixels, pas<br />

de flash, un bruit de laine<br />

d’acier raclant un fond de<br />

casserole à la prise de vue ;<br />

décidém<strong>en</strong>t, ce n’est pas<br />

sur la fonction photo que<br />

le Snap pourra faire valoir<br />

ses meilleurs atouts. Mais<br />

elle a le mérite d’exister<br />

comme fonction d’appoint.<br />

Pour le reste, le Snap possède tous les avantages de<br />

Windows Mobile 6.1 (il devrait aussi sortir <strong>en</strong> 6.5),<br />

c'est-à-dire, une grande facilité de synchronisation<br />

avec son PC. De quoi <strong>en</strong> faire une sérieuse option de<br />

terminal data de flotte mobile sans le risque que les<br />

utilisateurs soi<strong>en</strong>t constamm<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>tés de passer<br />

leurs temps sur les applications multimédia ludiques.<br />

■ Ariel Gomez<br />

LA CONCURRENCE<br />

BlackBerry<br />

Curve 8520<br />

9 €<br />

(avec abonnem<strong>en</strong>t Orange)<br />

Nokia<br />

E75<br />

549 €<br />

€<br />

399<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 116,5 x 61,5 x 12 mm/120 g<br />

Compatibilité réseaux : quadri-bande EDGE et bi-bande 3G<br />

HSDPA, WiFi G et A-GPS<br />

Connectique : Bluetooth 2.0 EDR, USB<br />

Ecran : QVGA non tactile de 2,4 pouces à rétro-éclairage à LED<br />

OS : Windows Mobile 6.1 Standard<br />

Mémoire : 256 Mo, ext<strong>en</strong>sible par micro SD<br />

Autonomie (veille/com)/batterie : jusqu’à 380 h/jusqu’à<br />

6,5 h/1 500 mAh<br />

Autres caractéristiques : appareil photo 2 Mpix, fonction Inner<br />

Circle (accès rapide aux messages échangés avec son <strong>en</strong>tourage)<br />

61 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P62-Produit-GPS-Access OK AG:JDT193 25/09/2009 12:45 Page 62<br />

GPS &<br />

Accessoires<br />

nouveaux produits<br />

Mio Moov Spirit Flat<br />

Un GPS esthétique et complet<br />

Ultra plat (comme son nom l’indique) et parfaitem<strong>en</strong>t lisse, ce nouveau GPS Mio haut de gamme dédié à la navigation dans toute l’Europe,<br />

offre à la vue un écran large de 4,7 pouces, un dos recouvert d’aluminium et se veut, <strong>en</strong> combinaison avec le logiciel Spirit, l’un des<br />

produits les plus agréables à utiliser grâce à son écran tactile et sa fonctionnalité Slide Touch. Un effort important a été fait pour améliorer<br />

la navigation grâce à la fonction « vue TruMap », le Text-to-Speech annonce désormais le nom des rues et des autoroutes et un<br />

transmetteur FM intégré permet de diffuser les instructions de navigation ou la musique sur les haut-parleurs du véhicule.<br />

Garmin nüvi 1690<br />

<strong>Le</strong> GPS au top de sa forme<br />

A la pointe de l’innovation. Voici comm<strong>en</strong>t se prés<strong>en</strong>te ce nüvi 1690 qui franchit les limites<br />

d’un GPS avec récepteur Bluetooth, pour autoriser des recherches locales via Google Local<br />

Search <strong>en</strong> plus des millions de POI des cartes d’Europe de l’Ouest fournies. Il donne accès<br />

à l’info-trafic, aux alertes radar, à la météo, au prix des carburants, aux Pages Blanches…<br />

Et à Ciao!, une application maison connectée avec les réseaux sociaux pour partager sa<br />

position avec ses proches. S’accompagnant d'une année d'accès gratuit aux services nüLink!,<br />

ce modèle haut de gamme intègre désormais côté navigation l’affichage des panneaux routiers<br />

et ecoRoute (pour faire des économies <strong>en</strong> carburant et arg<strong>en</strong>t).<br />

€<br />

299,99<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 132,7 mm x 85 mm x 14,5 mm/160g<br />

Connectique : kit mains libres Bluetooth, transmetteur FM,<br />

prise Jack (3,5 mm)<br />

Batterie : Li-ION intégrée rechargeable 720 mAh<br />

Autres caractéristiques : Ecran tactile 4,7 pouces,<br />

Récepteur TMC intégré, SiRFstarIII avec InstantFixII,<br />

lecteur MP3/lecteur vidéo, prév<strong>en</strong>tion des radars et<br />

guides de voyage WCities.<br />

Casque stéréo bluetooth Nokia BH-905<br />

Casque d’or<br />

Ce casque stéréo bluetooth BH-905 se dédie aux mélomanes et utilisateurs exigeants,<br />

à qui il apporte la suppression active du bruit et une excell<strong>en</strong>te qualité sonore, grâce<br />

à l’élimination efficace des bruits ambiant et de fond. A la clé aussi : un nouveau<br />

multi-microphone “feed-forward” qui manœuvre pour activer la technologie de<br />

suppression des bruits. Un casque bi<strong>en</strong> fini qui peut être connecté à une large<br />

gamme de produits dédiés à la musique que ce soit <strong>en</strong> mode filaire ou bluetooth,<br />

à la maison ou <strong>en</strong> déplacem<strong>en</strong>t, y compris à bord d'un avion.<br />

€ 299<br />

Compatibilités et connectiques : Compatibilité universelle pour les produits supportant la norme<br />

Bluetooth 2.1 + EDR profil casques (HSP) 1.2, profil mains-libres (HFP) 1.1, Advanced Audio<br />

Distribution Profile (A2DP) 1.2 et Audio/Video Remote Control Profile (AVRCP) 1.0<br />

Fonctionnalités : Mini-jack 3,5 mm (avec adaptateur tous les produits Nokia avec connectique<br />

Nokia AV 2.5 mm, et les systèmes audios domestiques ayant une connectique 6.3 mm)<br />

AlertGPS G520 Biker<br />

Une alerte radar<br />

pour les motards<br />

Jolim<strong>en</strong>t designé et conçu pour être utilisé à moto, cet AlertGPS G520 Biker<br />

avertit aussi bi<strong>en</strong> de l’arrivée immin<strong>en</strong>te d’un radar fixe que mobile. Facile à<br />

manipuler via un mini-joystick de navigation, il permet aux utilisateurs de<br />

s’échanger <strong>en</strong> « live » les informations concernant les radars mobiles. Et la<br />

communauté d’utilisateurs grandit chaque jour (AlertGPS rev<strong>en</strong>dique plus de<br />

500 000 utilisateurs de la fonction LIVE). <strong>Le</strong> kit motard a été spécialem<strong>en</strong>t<br />

conçu pour l'utilisation du G520 à moto (brassard pour fixation par velcro sur<br />

le bras, oreillette casque souple et spécialem<strong>en</strong>t dessinée pour les casques).<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 25 mm x 79 mm x 19 mm/175 g<br />

Connectique : module GPRS avec kit Bluetooth mains libres, prise jack (3,5 mm)<br />

Autonomie /Batterie : 4 heures / Li-Ion<br />

Autres caractéristiques : Ecran tactile 4,3 pouces (480 x 272 pixels) TFT avec rétro-éclairage<br />

blanc, trappe cartes MicroSD. Accès gratuit 1 an aux services Nülink ! puis 79 euros par an<br />

Turbocharger de Proporta<br />

Un chargeur USB bi<strong>en</strong> pratique<br />

Être à court de batterie est l’une des hantises de nombre d’utilisateurs de téléphones<br />

portables, d’iPod et d’iPhone, d’appareil photo, etc. Cette nouvelle batterie est prés<strong>en</strong>tée<br />

par Proporta comme LA solution. Elle est compatible avec tout dispositif rechargeable muni<br />

d’un port USB standard et s’avère capable de stocker assez d’énergie pour recharger le<br />

dispositif plusieurs fois. Disponible <strong>en</strong> 2 versions, de 1200 et 3400 mAh, ce Turbocharger<br />

USB est aussi caractérisé par des LEDs indiquant le niveau de recharge et par une série<br />

de connecteurs/adaptateurs. En option, le World Pack inclut un chargeur de voiture et un<br />

Kit de recharge de voyage permettant de se connecter à toute prise dans le monde <strong>en</strong>tier.<br />

€<br />

399<br />

€ 249<br />

€ 31,95<br />

Poids : NC<br />

Connectique : USB pour connexion PC<br />

Autres caractéristiques : Ecran couleur 1.8 pouce, fonctions vitesse réelle<br />

et limitation de vitesse, radars fixes et mobiles + zones de danger,<br />

1 an d’abonnem<strong>en</strong>t AlerteGPS LIVE inclus. Kit de fixation 2 roues<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : NC<br />

Connectique : USB, inclut un câble rétractable et les connecteurs suivants :<br />

1x DS Lite, 1 x iPod, 1 x Nokia, 1 x Sony Ericsson, 1 x Micro USB, 1 x Mini USB<br />

Autres caractéristiques : Prise d'<strong>en</strong>trée et de sortie USB, capacité de la batterie : 3400 mAh,<br />

visibilité du niveau de charge par LEDs<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

62


JDT200-P63-Nx Pro PEM Sam Galaxy OK AG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 25/09/2009 12:46 Page 63<br />

Samsung Galaxy<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Samsung vise les étoiles<br />

Avec le Samsung Galaxy, le fabricant livre un smartphone assez réussi. Fluidité de l’écran tactile<br />

et Android Market – le kiosque d’applications de Google - constitu<strong>en</strong>t les points forts<br />

d’un mobile desservi par une appar<strong>en</strong>ce peu recherchée.<br />

•Son interface fluide<br />

•Son épaisseur réduite<br />

•Son design<br />

peu recherché<br />

•Son appareil photo<br />

un l<strong>en</strong>t au démarrage<br />

L’écran d’accueil, divisé<br />

<strong>en</strong> trois espaces distincts,<br />

offre une surface<br />

suffisamm<strong>en</strong>t large pour<br />

accueillir un grand nombre<br />

d’applications.<br />

<strong>Le</strong>s raccourcis YouTube,<br />

Gmail et Google Maps<br />

sont disposés sur<br />

le troisième écran.<br />

<strong>Le</strong> port USB, bi<strong>en</strong> pratique,<br />

permet de se connecter<br />

très facilem<strong>en</strong>t et très<br />

rapidem<strong>en</strong>t son mobile à<br />

son PC. La prise casque<br />

standard, voisine du port<br />

USB, est égalem<strong>en</strong>t une<br />

bonne idée. <strong>Le</strong>s possesseurs<br />

de casques audio<br />

apprécieront.<br />

Grâce à Android, mais<br />

égalem<strong>en</strong>t au processeur<br />

Qualcomm cad<strong>en</strong>cé à<br />

528 MHz, le Samsung<br />

Galaxy peut ouvrir et gérer<br />

plus de six <strong>page</strong>s web <strong>en</strong><br />

même temps, comme un<br />

PC, avec toutefois,<br />

quelques ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>ts<br />

au niveau du débit.<br />

Apremière vue, le premier smartphone sous Android (le système d’exploitation<br />

mobile de Google) de Samsung ne paie pas de mine. Sa coque noire<br />

agrém<strong>en</strong>tée de légères lignes de gris soulign<strong>en</strong>t un manque de recherche au<br />

niveau du design. <strong>Le</strong> terminal aux dim<strong>en</strong>sions réduites, assez léger et<br />

suffisamm<strong>en</strong>t fin, bénéficie d’un <strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t réduit. Son interface tactile, très fluide,<br />

maniable du bout du doigt et très précise, tranche avec une bonne partie des terminaux<br />

du fabricant. L’écran, assez large, permet d’afficher aisém<strong>en</strong>t les <strong>page</strong>s Web et fournit<br />

un confort de lecture appréciable. L’écran d’accueil, où se trouv<strong>en</strong>t une bonne partie<br />

des fonctions de base (appels, MMS, SMS) est <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t personnalisable. L’utilisateur<br />

peut, <strong>en</strong> laissant son doigt sur une application, la déplacer ou la supprimer. La bonne<br />

luminosité de l’écran AMOLED permet une lisibilité confortable de l’écran, y compris<br />

dans un contexte peu éclairé. Parmi les différ<strong>en</strong>tes fonctions du mobile, le mode photo<br />

se révèle de bonne t<strong>en</strong>ue. L’appareil photo, dont la mise <strong>en</strong> marche s’avère un peu<br />

l<strong>en</strong>te, permet de réaliser des prises de vue plus que correctes <strong>en</strong> éclairage naturel. <strong>Le</strong><br />

flash, efficace <strong>en</strong> contexte très peu éclairé, dénature les couleurs. En mode vidéo, le<br />

Samsung Galaxy, capable de saisir des vidéos au format H.264, livre <strong>en</strong> revanche des<br />

vidéos un peu « granuleuses ». La fonction baladeur numérique, égalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>te<br />

sur le terminal, permet notamm<strong>en</strong>t à l’utilisateur de constituer une liste de morceaux et<br />

de lancer un clip sur You Tube directem<strong>en</strong>t depuis le lecteur numérique. La mémoire<br />

interne (8 Go), ext<strong>en</strong>sible grâce au port Micro SD, permet de stocker de nombreux<br />

fichiers musicaux aisém<strong>en</strong>t grâce au port USB placé près de la batterie. La prise casque<br />

standard positionnée sur le haut de l’appareil, et non sur le côté, permet de conserver<br />

le mobile dans sa poche sans gêne. Intégrés <strong>en</strong> natif, les services Google optimis<strong>en</strong>t<br />

l’accès à l’internet mobile. L’accès à YouTube ou au navigateur<br />

se fait ainsi <strong>en</strong> un ri<strong>en</strong> de temps. La largeur de l’écran<br />

participe largem<strong>en</strong>t au confort de lecture.<br />

L’accéléromètre bascule automatiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mode<br />

paysage dès le lancem<strong>en</strong>t d’une vidéo sur le Web.<br />

L’accès direct à d’autres services comme GMail ou<br />

Google Maps, le service de géolocalisation gratuit<br />

de Google se révèle égalem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> pratique.<br />

L’Android Market fournit quant à lui son conting<strong>en</strong>t<br />

d’applications récréatives et professionnelles. Coté<br />

réseau, le terminal est assez richem<strong>en</strong>t doté. GSM,<br />

GPRS, EDGE, HSUPA et HSDPA, le Samsung Galaxy<br />

permet égalem<strong>en</strong>t de se connecter au Web via WiFi.<br />

L’autonomie moy<strong>en</strong>ne constatée <strong>en</strong> revanche n’a<br />

ri<strong>en</strong> d’exceptionnel. Une utilisation modérée de la<br />

voix ainsi qu’une sollicitation moy<strong>en</strong>ne de données<br />

épuis<strong>en</strong>t la batterie au bout de 67 heures.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

LA CONCURRENCE<br />

HTC<br />

Hero<br />

499 €<br />

Motorola<br />

Dext<br />

99 €<br />

(avec abonnem<strong>en</strong>t Orange)<br />

€<br />

449<br />

Dim<strong>en</strong>sions/Poids : 115,9 x 56 x 11,9 mm/116 g<br />

Compatibilité réseaux : GSM quadribande, GPRS, EDGE,<br />

HSUPA, 3G et 3G+ (HSDPA), Wi-Fi 802.11 b/g<br />

Connectique : Bluetooth 2.0, mini-USB<br />

Ecran : AMOLED tactile, 3,2 pouces, 16 millions de couleurs,<br />

résolution 320 x 480<br />

OS : Android 1.5<br />

Mémoire : 8 Go, plus 16 Go avec un carte mémoire<br />

Autonomie moy<strong>en</strong>ne constatée : 67 heures<br />

Fonctionnalités : A-GPS, appareil photo 5Mpixels avec flash LED,<br />

caméra vidéo, baladeur numérique<br />

Autres caractéristiques : accéléromètre,<br />

applications Google (Maps, gMail, YoyTube) <strong>en</strong> natif<br />

63 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


JDT200-P64-Nx Prods RESEAUX OK AG:JDT193 25/09/2009 12:48 Page 64<br />

Réseaux<br />

& Téléphonie<br />

nouveaux produits<br />

Epson Stylus Office BX610FW<br />

Un multifonction<br />

4 <strong>en</strong> 1 pour TPE<br />

Ce multifonction 4 <strong>en</strong> 1, avec chargeur automatique de 30 feuilles et<br />

écran LCD de 6,3 cm, vise à satisfaire les petites et moy<strong>en</strong>nes structures<br />

<strong>en</strong> quête d’économies et de productivité. <strong>Le</strong>s utilisateurs peuv<strong>en</strong>t imprimer,<br />

numériser, copier ou faxer tous types de docum<strong>en</strong>ts avec un bon r<strong>en</strong>du<br />

et surtout une cad<strong>en</strong>ce d’impression intéressante (jusqu’à 38 <strong>page</strong>s par<br />

minute). Comme toute la gamme Epson, ce MFC, partageable <strong>en</strong> réseau<br />

(Ethernet ou Wi-Fi), bénéficie de la technologie d’impression maison<br />

(Micro Piezo) combinée aux <strong>en</strong>cres Durabrite Ultra pour une meilleure<br />

résistance à la lumière et dans le temps.<br />

Panasonic WV-NP502<br />

Une caméra réseau mégapixel compatible H.264<br />

Une caméra IP douée notamm<strong>en</strong>t pour la vidéo surveillance, grâce notamm<strong>en</strong>t à un capteur CCD 3 mégapixels et à des options de contrôle du<br />

capteur aussi nombreuses qu’utiles. Via la fonction PoE, images et alim<strong>en</strong>tation peuv<strong>en</strong>t être transmis sur le même câble et l’on peut gérer<br />

plusieurs flux simultaném<strong>en</strong>t (H.264, MPEG-4 et JPEG). A la s<strong>en</strong>sibilité d’un lux, permettant d’obt<strong>en</strong>ir de belles images même dans des conditions<br />

d’éclairage faible, s’ajoute la fonction Jour/Nuit qui bascule automatiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les modes Noir/Blanc et couleur au gré de la luminosité. A<br />

noter aussi le masquage des zones s<strong>en</strong>sibles, le balayage progressif et la possibilité, <strong>en</strong> cas de problème r<strong>en</strong>contré sur le réseau, de basculer<br />

automatiquem<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t sur carte mémoire SD.<br />

Type : Caméra réseau Mégapixel H.264<br />

Caractéristiques : Capteur 3 mpixels, technologie Super Dynamic Mégapixel pour une image de 1280 x 960 pixels,<br />

plateforme Uniphier, s<strong>en</strong>sibilité 1.0 Lux, Auto Back Focus (ABS), fonction jour/nuit, masquage zones privées,<br />

détection mouvem<strong>en</strong>t et changem<strong>en</strong>t de scène, <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t sur réseau et FTP ou sur carte SD<br />

Compatibilités : H.264, MPEG 4, Jpeg<br />

€<br />

1500<br />

€<br />

183<br />

Fonctionnalités : Impression noir et couleur (jusqu’à 38 ppm <strong>en</strong> noir, numérisation<br />

(A4, à plat, 2400 dpi), copie et télécopie.<br />

Connectique : port USB 2.0 (compatible Pictbridge), Ethernet, WiFi 802.11 b/g<br />

Autres : paramétrage rapide via écran LCD 6,3 pouces, adaptateur bluetooth <strong>en</strong> option.<br />

Compatible Windows 2000 / XP / XP-x64 / Vista / 7, Mac OS 10.3.9 ou ultérieur.<br />

Pilotes et logiciel Presto! CD PageManager 8.<br />

Bewan iBox C5200<br />

Une passerelle résid<strong>en</strong>tielle<br />

multi-play pour<br />

les opérateurs<br />

Cette gamme de passerelles résid<strong>en</strong>tielles, iBox C5200, a<br />

été spécialem<strong>en</strong>t conçue pour séduire le<br />

marché des opérateurs Câble et Multi-<br />

Services (MSO) désireux de proposer à leurs<br />

abonnés des services riches et à très haut<br />

débit (Bewan fournit déjà un des acteurs<br />

majeurs du marché). A la clé, une foultitude<br />

de fonctions et d’applications, de la<br />

converg<strong>en</strong>ce Fixe/Mobile (FMC) à la<br />

domotique , <strong>en</strong> passant par la surveillance<br />

Vidéo, le partage de fichiers, la gestion des<br />

protocoles SIP et MGCP, ou <strong>en</strong>core la gestion<br />

à distance via SNMP et le Wi-Fi b/g/n multi-<br />

SSID. Un touche-à-tout intéressant pour un<br />

produit compact offrant une interface<br />

plaisante et efficace.<br />

€ NC<br />

Protocoles : FMC, gestion simultanée des protocoles SIP et MGCP, compatibilité Euro-DOCSIS /<br />

DOCSIS 3.0 / 2.0 / 1.1 / 1.0 et EuroPacketCable / PacketCable 1.5<br />

Connectivité : Wi-Fi 802.11b/g/n multi-SSID, 2 ports FXS pour connexions téléphoniques<br />

multiples, 4 ports Ethernet Gibagit, 1 port USB Host 2.0, Port LAN utilisable <strong>en</strong> port WAN<br />

Fonctions : domotique et surveillance vidéo, partage de fichiers<br />

(<strong>en</strong> USB), gestion à distance via SNMP et TR-069<br />

QNAP VioStor VS-8000<br />

La vidéosurveillance riche<br />

et complète sur NAS<br />

La gamme de NAS VioStor, dédiée à la vidéosurveillance, s’<strong>en</strong>richit de quatre<br />

nouveaux modèles au sein de la série VS-8000. Chacun d’<strong>en</strong>tre eux offre<br />

8 baies pour disques durs « hotswappables » et peut <strong>en</strong>registrer jusqu'à<br />

32 caméras IP simultaném<strong>en</strong>t sur le réseau (Gigabit Ethernet). Ils<br />

bénéfici<strong>en</strong>t d’un réglage individualisé des canaux vidéo (<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t<br />

continu, sur détection de mouvem<strong>en</strong>t, programmé, sur alarme, etc.). <strong>Le</strong><br />

système IVA, offre lui une « analyse Intellig<strong>en</strong>te des vidéos » pour<br />

détecter la prés<strong>en</strong>ce ou la disparition d'objets ou d’individus dans le<br />

champ de la caméra, le sabotage de celle-ci ou <strong>en</strong>core son obstruction.<br />

Systèmes de stockage : NAS<br />

Connectivité : 2 ports Gigabit Ethernet avec balance de charge<br />

Capacités disponibles : jusqu’à 8 To <strong>en</strong> RAID 0/1/5/6/5+ Spare<br />

Système d’exploitation : Linux Embedded<br />

Fonctions : IVA, ReadyNas, Système d’alertes<br />

3700<br />

Sitecom Smart Living<br />

C<strong>en</strong>tre de loisirs interactif<br />

sans fil pour la maison<br />

Smart Living c’est un concept prét<strong>en</strong>dant révolutionner les loisirs interactifs sans fil<br />

à la maison. Il s’agit d’une gamme de 5 produits complém<strong>en</strong>taires pour autant<br />

d’applications. <strong>Le</strong> meilleur moy<strong>en</strong>, selon Sitecom, de stocker,<br />

partager, lire, télécharger et diffuser sans fil des films, photos et<br />

musiques numériques simplem<strong>en</strong>t et sûrem<strong>en</strong>t. La gamme inclut<br />

un Home Storage C<strong>en</strong>ter (NAS connecté), un routeur sans fil<br />

bi-bande (Wireless Media Router 300N) et un TV Media Player full<br />

HD (1080p), ainsi qu’un adaptateur WiFi (Media Adapter 300N) et qu’un élém<strong>en</strong>t de<br />

stockage amovible (Portable Storage Case). Mettant <strong>en</strong> avant le design original et élégant de<br />

l’<strong>en</strong>semble, Sitecom évoque aussi sa grande facilité d’installation et d’utilisation.<br />

€<br />

Type : C<strong>en</strong>tre de loisirs interactif WiFi N <strong>en</strong> 5 élém<strong>en</strong>ts<br />

Fonctionnalités : stockage, gestion, partage, téléchargem<strong>en</strong>t, diffusion et visionnage des fichiers multimédias (musiques, photos, vidéos, …).<br />

Principaux élém<strong>en</strong>ts : Home Storage C<strong>en</strong>ter (disque dur NAS/<strong>en</strong>registreur réseau sans fil). Portable Storage Case 2.5” SATA (raccordem<strong>en</strong>t via port<br />

USB 2.0 à d’un disque dur externe SATA, à un ordinateur ou au TV Media Player). Wireless Media Adapter 300N (connexion PC sur réseau sans<br />

fil). TV Media Player (diffusion de films, musique et photos numériques sur TV full-HD 1080p via HDMI, compatible UPnP AV + 2 ports USB<br />

host). Wireless Media Router 300N (routeur Wi-Fi N bibande simultané, 2.4 GHz et 5 GHz).<br />

€<br />

NC<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009<br />

64


JDT200-P65-Nx Prods PEM Polycom OKAG:PRISE <strong>en</strong> MAIN 28/09/2009 20:01 Page 65<br />

Polycom VVX 1500<br />

Prise <strong>en</strong> main<br />

Nouveaux<br />

produits<br />

Un visiophone SIP ouvert<br />

<strong>Le</strong> VVX 1500 de Polycom se prés<strong>en</strong>te avant tout comme une solution<br />

de visioconfér<strong>en</strong>ce personnelle peu onéreuse, compatible SIP et capable<br />

d’accueillir des applications tierces.<br />

La visio-confér<strong>en</strong>ce personnelle se cherche. Doit-elle faire partie du poste de travail (<strong>en</strong><br />

clair, du PC), et se prés<strong>en</strong>ter sous la forme d’une webcam accrochée au dessus de<br />

l’écran ? Doit-elle au contraire se prés<strong>en</strong>ter comme une solution ad-hoc compr<strong>en</strong>ant<br />

l’écran dédié, la caméra (év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t HD), ses logiciels, son réseau dédié, quitte<br />

à flirter avec un prix de facturation très élevé ? Polycom répond à ces questions avec le VVX<br />

•Bonne qualité de l’image 1500, une solution de visioconfér<strong>en</strong>ce personnelle peu onéreuse qui se prés<strong>en</strong>te tout<br />

•Peut accueillir des simplem<strong>en</strong>t comme un poste téléphonique doté d’un d’écran et d’une caméra. L’analogie<br />

applications tierces avec le téléphone est totale, puisque le VVX 1500 se connecte au réseau sur une prise<br />

•Solution abordable Ethernet, aussi simplem<strong>en</strong>t qu’un téléphone SIP, sans que l’interv<strong>en</strong>tion d’un technici<strong>en</strong><br />

spécialisée soit nécessaire. Un plus pour les <strong>en</strong>treprises au budget serré.<br />

•utilisation uniquem<strong>en</strong>t<br />

perso<br />

•Caméra de 2 Mpixels<br />

Equipé d’un écran tactile ori<strong>en</strong>table de bonne taille, le poste fournit une image de<br />

l’interlocuteur de bonne qualité, avec un niveau de détail assez élevé pour une solution<br />

de vidéoconfér<strong>en</strong>ce de cette dim<strong>en</strong>sion. L’image est fluide et l’écran s’avère très réactif.<br />

Il est même capable de s’éteindre tout seul s’il ne détecte plus de prés<strong>en</strong>ce dans la salle.<br />

<strong>Le</strong>s fonctions du téléphone se command<strong>en</strong>t soit à l’écran, soit sur les boutons prés<strong>en</strong>ts<br />

sur la face avant, et lancer une visio-confér<strong>en</strong>ce avec quelqu’un s’avère aussi aisé que<br />

de lui passer un coup de fil.<br />

Comme n’importe quel autre<br />

équipem<strong>en</strong>t bureautique de<br />

communication, le VVX 1500<br />

de Polycom dispose de la<br />

connectique nécessaire pour<br />

se brancher sur le réseau,<br />

se connecter sur un PC,<br />

ajouter un micro-casque<br />

pour avoir les mains libres…<br />

Afin de bi<strong>en</strong> cadrer son<br />

image lors d’une visioconfér<strong>en</strong>ce,<br />

le VVX possède<br />

une caméra ori<strong>en</strong>table :<br />

montée sur un axe<br />

horizontal, la molette<br />

cont<strong>en</strong>ant l’optique pivote<br />

de haut <strong>en</strong> bas pour trouver<br />

la bonne ori<strong>en</strong>tation,<br />

que l’on vérifiera sans<br />

peine à l’écran.<br />

Même avec des conditions<br />

d’éclairage très limites, l’écran<br />

du VVX1500 affiche un bon r<strong>en</strong>du<br />

d’image. Au-delà de l’image<br />

elle-même, que l’on peut choisir<br />

d’afficher <strong>en</strong> plein écran ou<br />

non, de nombreuses autres<br />

informations s’affich<strong>en</strong>t à l’écran<br />

p<strong>en</strong>dant la conversation : adresse<br />

du poste appelant et du poste appelé,<br />

m<strong>en</strong>u des actions possibles…<br />

La qualité sonore <strong>en</strong> conversation n’a ri<strong>en</strong> à <strong>en</strong>vier à celle d’un combiné numérique<br />

haut de gamme. <strong>Le</strong> terminal, qui n’exploite cep<strong>en</strong>dant pas la large bande (22 KHz,<br />

comme les solutions d’audio-confér<strong>en</strong>ce du constructeur) délivre néanmoins une<br />

qualité sonore de très bonne t<strong>en</strong>ue. <strong>Le</strong> terminal offre<br />

différ<strong>en</strong>tes possibilités intéressantes. La prés<strong>en</strong>ce d’un<br />

port USB permet, par exemple, d’<strong>en</strong>registrer les<br />

conversations <strong>en</strong> cours. Une possibilité<br />

bi<strong>en</strong> pratique pour garder une trace<br />

des échanges sans pr<strong>en</strong>dre<br />

nécessairem<strong>en</strong>t des notes. <strong>Le</strong><br />

poste peut égalem<strong>en</strong>t accueillir<br />

des applications métier tierces,<br />

via des API fournies par<br />

Polycom. Il est ainsi possible d’y<br />

installer, par exemple, une<br />

application de CRM (gestion de la relation cli<strong>en</strong>t),<br />

faisant ainsi de ce poste visio un véritable outil de<br />

travail collaboratif. Pour le fabricant, il s’agi avant tout<br />

de fournir aux cli<strong>en</strong>ts « une main complète » sur le<br />

téléphone. Une approche finalem<strong>en</strong>t assez normale,<br />

puisque, si on n’a pas <strong>en</strong>vie de communiquer<br />

visuellem<strong>en</strong>t, le VVX 1500 s’utiliser aussi… comme un<br />

téléphone, y compris <strong>en</strong> mains libres grâce au haut<br />

parleur intégré ou à la prise micro-casque qui permet<br />

d’y connecter l’accessoire ad-hoc.<br />

■ Thomas Pagbe<br />

LA CONCURRENCE<br />

Aethra Maia<br />

1730 €<br />

Asus Aiguru<br />

297 €<br />

€<br />

849<br />

Compatibilité : fonctionne avec les IP PBX de nombreuses<br />

marques (Nec, Nortel, 3Com, etc.)<br />

Autres caractéristiques : PoE (Power over Ethernet),<br />

permet de réduire la consommation d’énergie. La technologie<br />

Smart-Motion bascule l’écran <strong>en</strong> mode d’économie d’énergie<br />

<strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce de mouvem<strong>en</strong>ts dans le bureau<br />

65 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°200 Octobre 2009


Projet1:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 24/04/2009 12:29 Page 1


Projet3:<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> <strong>page</strong> 1 29/09/2009 11:53 Page 1


Tu sais, je voudrais externaliser<br />

l’<strong>en</strong>semble de mes services télécoms<br />

et hébergem<strong>en</strong>t , mais je ne sais pas<br />

par où comm<strong>en</strong>cer...<br />

Comm<strong>en</strong>ce par appeler<br />

Altitude Telecom !<br />

85% des cli<strong>en</strong>ts d’Altitude Telecom<br />

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