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Revue Technique Luxembourgeoise

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32 DOSSIER | REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE 3 | 2011<br />

Les forêts qui furent souvent concédées comme fiefs aux vassaux furent dénommées forêts appartenant à la<br />

couronne. C’est à partir de ces forêts que se sont développées les forêts domaniales (dénomination des forêts<br />

qui se trouvaient en possession seigneuriale nationale avant la Révolution Française). Le Grünewald est la<br />

plus grande forêt, ancienne, ayant appartenu à la couronne. Dans le cadre d’une nouvelle politique forestière,<br />

l’Etat commençait au début du XXe siècle à racheter progressivement les parties du Grünewald qui appartenaient<br />

jadis au souverain. Le Grünewald, avec sa superficie de 4500 ha, est de nos jours propriété de l’Etat, à<br />

l’exception d’une superficie de 1000 ha qui est la propriété privée du Grand-Duc.<br />

«STAFELTER» DANS LA FUTURE ZONE PROTEGEE «GRUNEWALD»<br />

RESTAURATION DE LA MAISON FORESTIERE_<br />

MARC DIESCHBOURG ARCHITECTE<br />

© Bohumil KOSTOHRYZ | boshua<br />

C’est au Stafelter qu’on retrouve<br />

une des rares maisons du massif<br />

forestier du Grünewald.<br />

Le Grünewald de nos jours<br />

De nos jours, le Grünewald est le plus grand complexe forestier<br />

cohérent du Luxembourg et représente non seulement<br />

une valeur importante du point de vue sylvicole, pittoresque<br />

et écologique (zone habitat), mais aussi du point<br />

de vue culturel et historique. En tenant compte de ce fait,<br />

de grandes parties du Grünewald furent classées parmi les<br />

sites et monuments nationaux suite à une décision ministérielle<br />

du 29 avril 1966.<br />

Stafelter<br />

Quant à l’origine du nom «Stafelter», plusieurs versions<br />

sont avancées. Au croisement des chemins, se trouvait jadis<br />

une pierre en forme de table nommée «Staffelstein» sur<br />

laquelle on rendait justice. Mais le nom pourrait aussi provenir<br />

de «Stapelstein» (pierre à empiler) ou «Stapelplatz»<br />

(place à empiler), un endroit où jadis se faisait du commerce<br />

de marchandises, situé près d’une route importante datant<br />

d’avant les Romains.<br />

La plus ancienne indication, qu’une maison, respectivement<br />

une ferme se trouvait à cet endroit, remonte à un document<br />

datant de 1889 de l’«Administration des Biens de S.A.R. le<br />

Grand-Duc».<br />

Jadis, la maison servait de domicile au garde forestier au service<br />

du Grand-Duc. Plus tard, elle fut transformée en café.<br />

Objectif de la transformation<br />

La volonté, tant de la part du Service des sites et monuments<br />

nationaux que de l’architecte, était tout dabord de maintenir<br />

le bâtiment en tant que générateur d’identité du lieu. Par<br />

la suite, il était nécessaire de redonner vie et usage à cette<br />

landmark qui, était autrefois, un merveilleux point de rencontre.<br />

La problématique d’accès par rapport à la route très<br />

fréquentée a été solutionnée par la création d’un nouveau volume<br />

côté postérieur abritant l’entrée principale. Ce bâtiment<br />

contemporain se distingue des constructions anciennes par<br />

l’application d’un bardage en bois brut indigène.<br />

A l’intérieur, la remise en valeur s’est fait en ayant majoritairement<br />

recours au bois indigène. Ce matériau s’accordant<br />

d’une manière excellente au site à été utilisés pour<br />

les planchers, portes, escaliers et mobilier. Le chauffage est<br />

également assuré par une installation à bois.

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