15 mai 1936 - Presse régionale
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Le Congrès<br />
de l'agriculture<br />
française<br />
Dans l'Ethiopie<br />
annexée<br />
DÉCISIONS DES AUTO<br />
ITALIENNES<br />
HT ÊS<br />
Dijon, 14 <strong>mai</strong><br />
Le XVIII* Congrès de<br />
l'Agriculture<br />
française, organisé par la Confédération<br />
nationale des Associations agricoles,<br />
s'est ouvert cet après-midi à Dijon.<br />
La manifestation était présidée par M.<br />
Jules Gauthier, président de la C. N. A.<br />
A. De nombreuses personnalités du monde<br />
agricole étaient présentes.<br />
M. Jules Gauthier a rappelé que depuis<br />
1919, la Confédération<br />
nationale<br />
travaille pour opérer et <strong>mai</strong>ntenir la cohésion<br />
de l'Agriculture en France et la<br />
diriger vers l'organisation rationnelle-<br />
L'orateur a souligné qu'un grand pas<br />
avait déjà été fait dans ce sens.<br />
L'Agriculcure a réalisé son unité; eue<br />
est forte et ses avis et conseils sont<br />
écoutés et entendus dans les<br />
négociations<br />
internationales.<br />
M. Gauthier, parlant de la crise économique,<br />
a déclaré que certains indices<br />
permettent d'espérer qu'on va vers sa<br />
fin Le président de la C. N. A A. ne .<br />
pense pas Cju'cn puisse supprimer les j ^ fasbcsta Damtou. s'est présenté aux<br />
contingentements tant qu on ne sera ,<br />
torU . és ita i ie nncs de Neghelli.<br />
pas revenu à un système normal (<br />
d'échanges int6rna"tionaux<br />
Addis-Abeba, 14 <strong>mai</strong>.<br />
Il a été décidé que les commerçants<br />
qui avaient pratiqué le trafic des armes<br />
avec les Ethiopiens et avec les personnes<br />
qui avaient manifesté des sentiments<br />
anti-italiens, seraient expulsés.<br />
UNE LIGNE D'AUTOBUS SERA<br />
TRES PROCHAINEMENT CRÉÉE<br />
Le gouverneur de la ville, M. Giuseppe<br />
Bottai, a annoncé que la réorganisation<br />
des services publics, de l'eau et de l'éclairage,<br />
sont à l'étude, ainsi que celle des<br />
services de police.<br />
Le i<br />
« Fusiei<br />
OBPGiB<br />
e Gouïanaes »<br />
Paris, 14 <strong>mai</strong>.<br />
Le cercle Fustel de Coulanges, auquel<br />
s'était jointe l'Union Coopérative des<br />
instituteurs, tenait hier son banquet annuel<br />
à l'hôtel des Sociétés Savantes.<br />
DIVERS<br />
Quatre automobilistes<br />
échappent à une mort affreuse<br />
M.<br />
Lyon, 14 mal.<br />
François Gigandon, entrepreneur<br />
On n'avait ja<strong>mai</strong>s vu à ce banquet de transports à Courzieu (Rhône), se<br />
une assistance aussi nombreuse. Les trois , rendait à Villefranche par la route lors-<br />
LES SOUMISSIONS<br />
On mande de Mogadiscio, que plusieurs<br />
milliers de guerriers se<br />
tent aux troupes italiennes, en livrant<br />
leurs tusils et des mitrailleuses.<br />
Le fitaorari Adcme, ancien lieutenant<br />
enseignements (pri<strong>mai</strong>re, secondaire et<br />
supérieur) étaient largement représentés<br />
Des professeurs de l'Institut Catholique<br />
et des écoles techniques, ainsi que<br />
des personnalités appartenant au monde<br />
des lettres, des arts, à l'armée et<br />
s'intéressant à l'activité du cercle, participaient<br />
au banquet.<br />
M. André Bellessort, de l'Académie<br />
Française, qui présidait, avait à ses côtés<br />
le général Weygand, de l'Académie<br />
Française ; le professeur Dunoyer, de 1 camion<br />
que, entre Anse et Villefranche, une conduite<br />
intérieure, pilotée par une femme,<br />
voulut le doubler.<br />
A ce moment, une autre voiture survenant<br />
en sens inverse, provoqua probablement<br />
une fausse manoeuvre de la<br />
conductrice qui. accrochant le camion<br />
de M. Gigandon. fit faire un tête-àqueue<br />
complet à la voiture, qui vint<br />
s'écraser contre un arbre en bordure de<br />
la route, où elle resta coincée par le<br />
M. Gauthier a conclu en ces termes ;<br />
« Il faut que nous soyons unis et que<br />
nous n'ayons qu'un but : redresser notre<br />
pays par tous les moyens en allant<br />
de l'avant avec hardiesse, <strong>mai</strong>s en conservant<br />
toutes les grandes traditions<br />
qui ont fait la force de ce pays. »<br />
M. Jardilller, député-<strong>mai</strong>re, déclare à<br />
son tour que la véritable union nationale<br />
consiste en ce que chacun puisse apporter<br />
sa pierre à l'édifice commun.<br />
Trois rapports sont ensuite examinés,<br />
dont un sur l'activité des organisations<br />
agricoles depuis le dernier Congrès.<br />
La séance est ensuite levée<br />
Un traité naval<br />
anglo-soviétiqu e<br />
Londres, 14 <strong>mai</strong><br />
L'attaché naval de l'U. R. S. S., le<br />
commandant Chikunsky, étant rentré<br />
à Londres au début de la se<strong>mai</strong>ne, on<br />
croit savoir que des discussions préliminaires<br />
en vue de la conclusion d'un<br />
traité naval bi-latéral entre la Grande-<br />
Bretagne et l'U R. S. S . dans lequel se<br />
trouveraient incorporés les principes<br />
dominants du traité naval de Londres,<br />
ont commencé dans la capitale anglaise.<br />
LES FILS D UDUCE ET SON GENDRE<br />
QUITTENT L'ETHIOPIE<br />
Asmara, 14 <strong>mai</strong>.<br />
Le comte Galeazzo Ciano. ministre de<br />
la <strong>Presse</strong> et de la Propagande, les deux<br />
fils du duce. Bruno et Vittorio Mussolini,<br />
ainsi que leur cousin Vito, fils d'Arnaldo<br />
Mussolini et M. Roberto Farinacci<br />
l'ancien secrétaire du parti, qui a eu la<br />
<strong>mai</strong>n droite amputée à la suite de l'explosion<br />
d'une grenade, se sont embarqués<br />
à Massaoua. pour rentrer en Italie<br />
Toutes les autorités locales ont assisté<br />
au départ du paquebot, que survolait<br />
une escadrille d'avions.<br />
SEANCE EXTRAORDINAIRE<br />
DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS<br />
Rome. 14 <strong>mai</strong><br />
La deuxième manifestation de la journée<br />
a eu litu à la Chambre<br />
qui s'est<br />
trouvée réunie en séance extraordinaire<br />
pour la ratification des décrets-lois relatifs<br />
à l'annexion de l'Ethiopie et à la<br />
création de l'Empire fasciste.<br />
Tous les députés et le p'iWic des tribunes,<br />
en chemise noire, chantaient lps<br />
hymnes fascistes en attendant l'arrivée<br />
dû Duce<br />
La duchesse d'Aoste se trouvait dans<br />
une tribune spéciale.<br />
Dans la tribune du corps diplomatique,<br />
on remarquait<br />
les ambassadeurs<br />
d'Allemagne et du Japon ainsi que le<br />
ministre d'Autriche. Une gerbe de roses<br />
rouges for<strong>mai</strong>t une tâche vive sur<br />
le<br />
du Maréchal Allenby<br />
Londres, 14 <strong>mai</strong>.<br />
Le maréchal Allenby, qui commanda<br />
pendant la guerre la cavalerie du corps<br />
expéditionnaire envoyé en France, puis<br />
fut l'artisan de la défaite turque dans<br />
le proche Orient, a succombé brusquement<br />
cet après-midi, près de son bureau,<br />
dans sa résidence de South Kensington.<br />
Le défunt, oui était âgé de 75 ans,<br />
était, depuis environ un mois recteur des<br />
Universités écossaises.<br />
Niuveiies Militaires<br />
la faculté des Sciences de Paris, prési<br />
dent du Cercle Fustel<br />
; M. Abel Bonnard,<br />
de l'Académie Française ; M. Charoum'et-<br />
' 'es Maurras, M. Albert Ruvaud. profes-<br />
' seur à la faculté des Lettres de Paris<br />
et à l'école libre des sciences politiques.<br />
M. Dunoyer. président du Cercle, nrit<br />
la parole et, par quelques exemples, il<br />
contesta la probité intellectuelle, la vérité<br />
des idées dans le Marxisme :<br />
« Toute recherche scientifique devant<br />
servir au Marxisme, la vérité des faits<br />
n'a pas plus d'importance que la vérité<br />
des idées. D'ailleurs, les intellectuels<br />
Russes n'ont-ils pas été assujetis à la<br />
servitude quand ils n'ont pas été radicalement<br />
supprimés sous le régime des<br />
soviets ? ».<br />
M. Henri Boegner, professeur agrégé<br />
et secrétaire du Cercle, intervient pour<br />
préciser quelques idées directrices du<br />
Cercle, qui a pris, au cours de cette année,<br />
une grande extension... Il rappel -i<br />
l'action utile dans toutes les questions<br />
concernant l'enseignement.<br />
M. Abel Bonnard rendit hommage au<br />
désintéressement et à l'ardeur de M.<br />
Henri Boegner. Ce qu'il aime dans le<br />
Cercle, ce sont deux qualités aujourd'hui<br />
peu communes<br />
: le courage de l'âme et<br />
celui de l'esprit.<br />
Les assistants, debouts. acclament ensuite<br />
le général Weygand qui veut bien<br />
prononcer<br />
une allocution rude <strong>mai</strong>s<br />
ferme.<br />
Le grand soldat tient à dire qu'il n'est<br />
pas venu ici en invité, <strong>mai</strong>s comme membre<br />
actif du Cercle.<br />
« La situation est suffisamment sérieuse<br />
pour qu'il faille ne pas temporiser.<br />
Une attitude passive ou d'attente est, à<br />
l'heure actuelle, de la lâcheté. Il ne faut<br />
pas subir <strong>mai</strong>s réagir vigoureusement.<br />
De braves gens s'imaginent que l'on<br />
peut s'accommoder, que l'on doit c'entendre<br />
au point de pactiser avec les forces<br />
de dissolution. Il ne s'agit pas de cela,<br />
assure le général Weygand. Pas de trêve,<br />
pas de repos, il faut lutter jusqu'à la<br />
banc du gouvernement ou allait s'as- , victoire et mener le bon combat pour la<br />
seoir le Duce.<br />
Dès que .'tirent apaisées les acclamations<br />
par 'lesquelles l'assèmblée salua<br />
l'arrivée de M Mussolini, celui-ci<br />
prononça<br />
une formule par laquelle il présentait<br />
a la Chambre le premier décretloi<br />
constituant l'Empire.<br />
Le président en donna immédiatement<br />
lecture aux applaudissement de l'assemblée<br />
et nomma séance tenante une commission<br />
chargée de faire un îapport sur<br />
ce projet.<br />
La séance fut ensuite suspendue pour<br />
permettre à cette commission de présenter<br />
son rapport qui devait être lu peu<br />
après.<br />
patrie, pour la religion. Le Cercle est<br />
une amarre solide, il faut s'y cramponner<br />
».<br />
Enfin, M. André Bellessort dit qu'en<br />
raison de l'heure tardive son discours se<br />
résumera en deux citations empruntées<br />
du livre de M. Bonnard « Les Modérés<br />
» et de celui de M. Tardieu « Le<br />
Souverain Captif ».<br />
Avec esprit et bonhomie il tire la<br />
conclusion de cette fête de l'esprit et se<br />
réjouit que le Cercle ne soit pas seulement<br />
un groupe d'ét.tdas <strong>mai</strong>s d'action.<br />
Pour terminer, il faut noter le discours<br />
patriotique d'un jeune instituteur, M.<br />
Jacquinot, qui n'a point de respect pour<br />
Les deux véhicules prirent alors feu.<br />
M. Gigandon sauta de son véhicule -t<br />
réussit, en brisant la glace de la conduite<br />
intérieure, à sauver les deux hommes<br />
et les deux femmes qui l'occupaient et<br />
oui étaient destinés étant grièvement<br />
blessés, à une mort affreuse.<br />
Trois escrocs arrêtés à Genève<br />
Genève,<br />
14 <strong>mai</strong>.<br />
Nous signalions hier l'arrestation, a<br />
Genève, de trois escrocs. Voici quelques<br />
détails sur ce fait divers :<br />
Mardi matin, une paissante automobile<br />
se présentait au poste douanier<br />
de la Cure pour entrer en territoire<br />
suisse. La voilure portait les plaques<br />
dip/jmatiques et les . trois occupants,<br />
deux hommes et une femme, exhibèrent<br />
des passeports diplomatiques établis<br />
par le gouvernement éthiopien.<br />
Les douaniers laissèrent donc passer<br />
l'automobile, et les trois voyageurs arrivèrent<br />
sans encombre à Genève.<br />
Le<br />
lende<strong>mai</strong>n ils essayaient d'entrer en relation<br />
avec les personnalités italiennes<br />
des milieux do la S. D. N. <strong>mai</strong>s furent<br />
évincés. Cependant, la police, avisée,<br />
entreprit une enquête discrète^ et<br />
mercredi on procédait à l'arrestation d'un<br />
des trois voyageurs, un nommé Oured<br />
Pascha, éthiopien. Dans la soirée, le<br />
couple, qui avait pris pension dans un<br />
hôtel de Corsier, fut appréhende à son<br />
tour.<br />
Il s'agit d'EmiloPÎHipaud, alias Humbert,<br />
né en 1907, boulanger, français,<br />
et de Simone Catois, née en 1913, coiffeuse,<br />
française. Il fut immédiatement<br />
établi que "l'automobile, dans laquelle<br />
ils avaient pris place, avait été volée<br />
dans un garage à Paris.<br />
A Corsier on découvrit douze grandes<br />
caisses renfermant des manteaux de<br />
fourrure et un lot de parfums de grande<br />
marque, de 56 kilos, le tout provet<br />
riant de vols. Les passeports trouvés en<br />
j possession aes voyageurs ont été fabriqués<br />
de toutes pièces, de même que<br />
vingt passeports éthiopiens en blanc,<br />
avec l'annoiation<br />
: secrétaire de la délégation<br />
éthiopienne près la S. D. N. Ce<br />
matériel a été saisi. Le trio a été incarcéré<br />
à la Driscn de Saint-Antoine.<br />
Les autorités françaises ont été avisées.<br />
Le meurtre du chauffeur Azario<br />
COMPERE ET MARTIN<br />
SONT ACQUITTES<br />
Melun, 14 <strong>mai</strong>.<br />
La seconde audience que la Cour<br />
d'assises de Melun consacrait â l'assassinat<br />
du chauffeur Azario, s'est terminée<br />
sur un coup de théâtre<br />
: l'avocat<br />
général Vassart a abandonné l'accusation<br />
et, après vingt minutes de<br />
délibérations, les deux inculpés, Compère<br />
et Martin, ont été acquittés.<br />
On sait qu'un troisième personnage,<br />
connu seulement sous le sobriquet de<br />
tiégène, a disparu depuis la date du<br />
mine. On entendit tout d'abord, cet<br />
après-midi,<br />
M. Eibinger, directeur de<br />
la compagnie de taxis pour laquelle<br />
travaillait Azario.<br />
Déposition toute technique et n'apporta<br />
rien.<br />
Après lui, ce fut M. Compère, père<br />
de l'accusé. Selon lui et selon son fils,<br />
c'est le commissaire Fabre qui aurait<br />
suggéré au prévenu les réponses à<br />
faire. Le commissaire Fabre connaissait<br />
Martin au sujet duquel il avait<br />
déjà eu l'occasion d'enquêter.<br />
Enfin, dernier et capital témoin, le<br />
puisateur-couvreur. H assure que, dans<br />
la nuit du 14 au <strong>15</strong> mars 19:iô, il fut<br />
hélé sur la route par Albert Compère,<br />
dont la voix est aisément reconnaissable.<br />
Le président Insiste sur la gravité<br />
de sa déposition. Couvreur en convient<br />
et déclare qu'il ne peut dire autre chose.<br />
Or, Couvreur, alcoolique invétéré,<br />
souligne M» Jean-Charles Legrantl, qui<br />
défend Compère, a déjà eu <strong>mai</strong>lle à<br />
partir avec la justice.<br />
Avant la suspension de l'audience et<br />
à la demande de la défense, on entend<br />
un témoin inattendu, 11»' Martin, femme<br />
de l'autre inculpé, qui alfirme que<br />
son mari a passé au domicile conjugal<br />
toute la nuit du crime.<br />
A la reprise, l'avocat, général se lève<br />
et déclare abandonner l'accusation<br />
car il n'est pas sûr de la culpabilité<br />
des deux hommes.<br />
Après quelques mots des défenseurs<br />
le jury délibère et rapporte le verdict<br />
d'acquittement.<br />
Deux parricides devant les assises<br />
Saint-Omer, <strong>15</strong> <strong>mai</strong><br />
Hier est venu devant les assises l'affaire<br />
des deux frères Camille et Louis<br />
Joseph, âgés de 33 et 23 ans, ouvriers<br />
d usine a Isbergues.<br />
Tous deux sont accusés d'avoir par<br />
leurs coups entraîné la mort de leur<br />
mere, âgée de 63 ans<br />
Les prévenus ont nié, prétendant qtu><br />
leur mère s'était blessée en tombant,<br />
<strong>mai</strong>s quatorze témoins ont été formels<br />
et ont relaté de multiples scènes de<br />
violence qui se sont déroulées sous<br />
leurs yeux.<br />
La cour a rendu le verdict suivant :<br />
Camille Joseph a été conda-nre à<br />
7 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction<br />
de séjour ; Louis Joseph à 2 ans<br />
de prison.<br />
y^ri ta chmnikz de Vol e-wlrmîû<br />
f<br />
PROPRE. CL Aï RE.GAIE<br />
ckanpeç. de.<br />
Le député Delcroix prononça alors un les dogmes officiels, quand ils tendent<br />
discours sur le décret-loi dans lequel '»<br />
dit<br />
: « C,'* lut une véritable folie que de<br />
transporter sur le plan mondial la question<br />
que nous avons le mérite d'avoir<br />
ramenée et résolue dans ses limites. Ce<br />
fut une erreur que d'engager son propre<br />
prestige et celui des autres dans cette<br />
folie; <strong>mai</strong>s si l'on persistait dans cette<br />
attitude, on ne pourrait qu^en aggraver<br />
les conséquences.<br />
Rien n'est plus absurde que la tentative<br />
de fair? survivre un état qui a<br />
Paris, 14 <strong>mai</strong>.<br />
Le ministère de la Guerre a, par circulaire,<br />
prescrit aux généraux commandant<br />
les régions, de taire rétablir les<br />
documents nécessaires à l'attribution de cessé d'exister si mome.il a ja<strong>mai</strong>s exlsla<br />
carte du combattant en faveur des te lorsque les populations qui lui étaient<br />
unités jusque-là exclues de ce droit. soumises ont acueilli notre conquête<br />
En raison de ces modifications,<br />
la<br />
plupart des compagnies et bataillons<br />
des 6«, 29" 31», 32e 49e, 63«, 70», 12-,<br />
86 e , «9 e , 98' R. I. T. de marche, les<br />
197 e , 198" de marche et de campagne,<br />
les 111», 248e, 261», 286», 292». 309», 342»<br />
et 600' d'infanterie territoriale, ont tte<br />
classes unités combattantes, en vue de<br />
l'attribution de la carte.<br />
D'autres modifications sont en préparation<br />
et sont, par conséquence, susceptibles<br />
de donner, sous peu, droit à la<br />
carte aux mobilisés du génie, du train,<br />
de la cavalerie, de la gendarmerie, du<br />
service de santé, etc.<br />
CORPS DES INGENIEURS GÉNÉ-<br />
RAUX DES FABRICATIONS D'AR-<br />
MEMENT.<br />
Paris, 14 mat<br />
L'ingénieur général de 2» classe<br />
des<br />
fabrications d'armer./ nt Desmazièrss,<br />
directeur de l'Etablissement centra) des<br />
fabrications d'armement à Paris,<br />
supprimé,<br />
est nommé à compter du 2 avril<br />
<strong>1936</strong>, directeur du laboratoire central<br />
des fabrications d'armement à Paris.<br />
LE CONCOURS<br />
D'ADMISSION<br />
A L'ECOLE POLYTECHNIQUE EN <strong>1936</strong><br />
Examens oraux :<br />
La lettre initiaie tirée au sort pendant<br />
le concours 1935 pour déterminer l'ordre<br />
d'appel des candidats des départements<br />
de Seine, de Seine-et-Oise pour le concours<br />
de 19S6, est la lettre « K »<br />
Les examens du premier degré, admissibilité,<br />
commenceront le jeudi 11 juin<br />
et ceux du 2e c'egré le lundi <strong>15</strong> juin.<br />
ATTRIBUTION<br />
DU BREVET TECHNIQUE<br />
AUX OFUCIERS DU GÉNIE<br />
Le « Journal Officiel » publiera<br />
de<strong>mai</strong>n,<br />
un décret instituant des mesures<br />
transitoires p^S l'attribution du brevet<br />
technique aux officiers de l'armée du<br />
génie. La situatior déficitaire des cadres<br />
ne permet pas, en effet, pour l'instant,<br />
de détacher au cours<br />
d'enseignement<br />
conquête<br />
comme une délivrance.<br />
« Nous pouvons tranquillement attendre<br />
la prescription d'une condamnation<br />
qui constitue avant tout une offense à<br />
la vérité et un attentat contre la paix. »<br />
M. Mussolini p'Tvosa alors le deuxième<br />
décret-lo: relatif à la nomination du<br />
maréchal Badoglio comme vice-roi<br />
de<br />
l'Ethiopie.<br />
La Chambre nomma une nouvelle<br />
commission et leva à nouveau la séance<br />
pendant que cette commission<br />
délibérait.<br />
« L'Italie, l'arme au pied, a déjà changé<br />
de front de combat. Que personne<br />
ne trouble l'ordre de paix et de civilisation<br />
que nous avons entrepris<br />
! » a dit<br />
M. Costanzo Ciano, président de la<br />
Chambre, à la fin de la séance d'aujourd'hui,<br />
après avoir fait approuver par<br />
acclamation une proposition visant à apposer<br />
à l'intérieur de l'hémicycle, une<br />
plaque de bronze portant l'inscription<br />
suivante : « 9 <strong>mai</strong> de l'an XIV de l'Ere<br />
fesciste, Benita Mussolini fonde l'Empire<br />
».<br />
Le résultat des sanctions<br />
en Yougoslavie<br />
à renier l'esprit national de la jeunesse.<br />
Ses paroles, sévères pour les syndicats<br />
révolutionnaires ont été chaleureusement<br />
applaudies.<br />
Parmi les personnalités assistant au<br />
diner on a noté :<br />
MM. Charles Maurras, Maurice Pujo,<br />
docteur Charles Flessinger, M. Daniel<br />
Halevy, M. Henri Massis, directeur de la<br />
« Revue Universelle »; docteurs Hepp et<br />
Brel, baron François de Lassus, les généraux<br />
Vuillemin et Lavigne-Delville, le<br />
lieutenant-colonel Corps, le professeur<br />
Pierre de Labriol]^, de la Faculté des<br />
Lettres de Paris ; M Jean Roy, professeur<br />
honoraire à la Sorbonne ; MM.<br />
Goussault et de Peyster, professeurs à<br />
l'éçole des Sciences Politiques ; comtesse<br />
Joachim de Dreux-Brezé, la marquise du<br />
Luart, M<br />
René Brecyr Mme Ruxton,<br />
M. Léon Mirman.<br />
Nous recevons de Yougoslavie des<br />
renseignements fort intéressants sur les<br />
répercussions que notre politique étrangère<br />
a sur nos relations avec ce pays.<br />
Sans douto, les sympathies que nous<br />
y avons, restent vivaces et sincères, <strong>mai</strong>s<br />
SI faut reconnaître que depuis le pacte<br />
à quatre, un certain malaise existe entre<br />
Paris et Belgrade. Il aurait fallu que<br />
par des manifestations très nettes on<br />
ait prouvé que le rapprochement francoitalien<br />
ne se réaliserait pas sur le des<br />
des Yougoslaves. Et l'assassinat du roi<br />
Alexandre a projeté une lueur sanglante<br />
sur un ciel chargé d'orage.<br />
Mais, direz-vous, l'attitude<br />
catégorique<br />
de la France dans l'affaire éthiopienne<br />
a dû donner satisfaction aux<br />
tchnique supérimries"offTcïer7 du génie] P lûs intransigeants ! Eh bien ! détrompes<br />
grades de lieutenant, capitaine et ' pez-ycus et c est la le cote paradoxal<br />
commandpnt<br />
»de la situation. Si, au point de vue<br />
En attendant, le brevet technique îsur<br />
« principe », la Yougoslavie s'est montra<br />
délivre à la suite d'un examen passé tree favorable aux sanctions, elle se<br />
devant, une commission présidée par- le P^mt <strong>mai</strong>ntenant, fortement de leur<br />
ministre de la Guerre<br />
i application, car son commerce en est<br />
Cet examen aura lieu chaque année vivement épreuve. Malgré la froideur<br />
et ne pourra ôtre subi qu'une fois.<br />
POUR LES COMBATTANTS<br />
VOLONTAIRES<br />
La loi du 20 mars <strong>1936</strong> qui a été publiée<br />
au • Journal Officiel » du 27<br />
mars <strong>1936</strong>. a institué un nouveau contingent<br />
de croix de la Légion d'honneur<br />
sans traitement, en faveur des<br />
combattants volontaires.<br />
Ces distinctions sont deslinées à récompenser<br />
les anciens combattants vo<br />
plus superficielle que profonde de leur<br />
relations politiques, la Yougoslavie et<br />
l'Italie entretenaient d'excellentes relations<br />
économiques Les sanctions ont<br />
porté le plus grand préjudice au commerce<br />
de toute la côte, et le port de<br />
Souchak, près Finmc, traverse une crise<br />
grave qui préoccupe, à juste titre, le<br />
gouvernement.<br />
11 aurait fallu ou que les sanctions<br />
soient générales ou qu'on y renonce. Les<br />
Yougoslaves voient que l'Italie a été, en<br />
somme, peu touchée par cette politique<br />
Les avatars et maquillages<br />
d'à Ecureuil V»<br />
Paris, 14 mal.<br />
La dixième<br />
chambre de la Cour a<br />
rendu cet après-midi son arrêt dans<br />
l'affaire de maquillage du cheval<br />
« Ecureuli-V », qui courut à Marseille,<br />
Ertghien et Vineennes, sous les noms<br />
d' « Hanoï », « HallenCourt » et « Guiseppe<br />
».<br />
La Cour a confirmé les peines prononcées<br />
par le tribunal correctionnel.<br />
C'est ainsi que le jockey Rameila qui<br />
vendit le cheval reste condamné à huit<br />
mois de prison; Delhuys, l'acquéreur, à<br />
six mois de prison<br />
; Deland, le driver<br />
et Dalmasso, l'intermédiaire à quatre<br />
mois de prison chacun.<br />
Dalmasso, en appel, a obtenu le bénéfice<br />
du sursis.<br />
La Société du demi-sang, partie civile,<br />
se voit accorder trois mille francs<br />
de dommages-intérêts.<br />
Une fabrique de galoches incendiée<br />
De notre correspondant particulier:<br />
Albi, 14 mal<br />
Jeudi matin, vers 5 heures, au quartier<br />
de La Mothe, sur la rive du Tarn,<br />
en face Gardes, s'est déclaré un violent<br />
incendie dans l'atelier de M. Assié, sabotier,<br />
demeurant rue de Verdusse, à<br />
Albi.<br />
Un ouvrier logé à l'usine aperçut, en<br />
se levant, de la fumée et des flammes.<br />
Il donna aussitôt l'alarme, <strong>mai</strong>s le bâtiment<br />
ne tardait pas à devenir la proie<br />
des flammes.<br />
La toiture s'effondrait<br />
bientôt. Cependant qu'aussitôt alertés,<br />
les pompiers accoururent. Moins d'une<br />
demi-heure après l'alerte leurs machines<br />
étaient en batterie sur les lieux. Grâce<br />
à la rapidité de leurs manœuvres, les<br />
pompiers furent assez heureux pour préserver<br />
d'un côté les ateliers de tissage<br />
de la <strong>mai</strong>son Izar, et d'autre part les dépendances<br />
de l'usine incendié où étaient<br />
installées les réserves de bois.<br />
Le bâtiment principal, longs de 425<br />
mètres sur<br />
10 mètres delarge environ<br />
est complètement détruit ainsi que l'outillage.<br />
Seuls se dressent les quatre murs<br />
que les sauveteurs, douze heures après,<br />
inondaient encore. Les dégâts très importants<br />
peuvent être évalués à plusieurs<br />
centaines de mille francs qui sont<br />
en partie couverts par une assurance.<br />
Par suite de cet incendie, huit ouvriers<br />
vont être réduits au chômage. Une enquête<br />
a<br />
été immédiatement ouverte,<br />
pour déterminer les causes de cet acci-<br />
Les pèlerins y magnifient le culte de ' dent. Remarques sur les lieux, MM. Pu-<br />
Autour k l'assassinat<br />
du docteur Lauvluerie<br />
LES ENQUÊTEURS TROUVENT,<br />
AU<br />
COURS D'UNE PERQUISITION, DEUX<br />
MILLIONS 500.000 FRANCS DE TI-<br />
TRES DISSIMULÉS DERRIÈRE<br />
DES<br />
BRIQUES.<br />
Au rendez vous sacre<br />
de Waterloo<br />
Paris, 14 <strong>mai</strong>-<br />
Le dimanche 14 juin, a 10 h. 30, aura<br />
lieu, quel que soit le temps, le IXm» Pèlerinage<br />
franco-wallon à Waterloo (près<br />
Bruxelles).<br />
Des centaines de Sociétés et des milliers<br />
de pèlerins, sans distinction aucune<br />
d'opinions politiques, philosophiques<br />
ou religieuses, venus, comme chaque<br />
année, des cités, des plaines et des<br />
monts de Wallonie et aussi de diverses<br />
et lointaines régions de France, se trouveront,<br />
fidèles au rendez-vous sacré,<br />
pour, en cortège impressionnant que<br />
précédera une forêt de drapeaux, se<br />
rendre au monument français<br />
Lâ, au pied de l'Aigle blessé, se déroulera<br />
la cérémonie rituelle et émouvante,<br />
qui laisse aux pèlerins un souvenir<br />
inoubliable.<br />
Après un hommage fleuri et la consécration<br />
de nouveaux drapeaux, d'éminents<br />
orateurs français et wallons célébreront<br />
la fraternité franco-wallonne.<br />
Car, Warterloo n'est plus seulement le<br />
symbole de la « morne plaine », où sombra<br />
la France de l'Empire, c'est, depuis<br />
neuf ans, un symbole dans lequel communient,<br />
avec leurs frères de France,<br />
les Wallons, qui peuplent la moitié de<br />
l'Etat belge et dont les aïeux firent la<br />
Révolution de 1830.<br />
Toulouse, 14 <strong>mai</strong>.<br />
A la suite de diverses déclarations relatives<br />
à une somme importante que le<br />
D r Lauvinerie aurait dissimulée dans<br />
des pots de salé, M. Molinier, juge d'instruction,<br />
ordonnait, jeudi matin, un nouveau<br />
transport de justice à la <strong>mai</strong>son<br />
du crime.<br />
On sait, en effet, que cette nouvelle<br />
avait été annoncée par des journaux de<br />
Toulouse et démentie par des Journaux<br />
de Paris.<br />
Aussi bien, M. Molinier, afin de faire<br />
la lumière sur ce point intéressant de<br />
l'instruction, et également pour apaiser<br />
Une rixe<br />
entreclochards<br />
L'un d'eux est précipité<br />
dans la Garonnette et se noie<br />
Touloi.se,<br />
1 - <strong>mai</strong>.<br />
Depuis ce matin, 11 h. 30, M. Gleises,<br />
doyen des juges d'instruction, est saisi<br />
d'une importante affaire d'assassinat,<br />
dans laquelle se trouve inculpé un journalier<br />
toulousain.<br />
Une fols de plus, c'est à la sagacité de<br />
nos inspecteurs de la police toulousaine,<br />
saine, que nous devrons l'arrestation du<br />
criminel.<br />
Vendredi dernier, a proximité de la<br />
prairie des Filtres, on retirait de la Garonnette<br />
le cadavre d'un chômeur, devenu,<br />
depuis plusieurs se<strong>mai</strong>nes, misérable<br />
mendiant et pitoyable clochard.<br />
A l'examen même du corps, on crut<br />
tout d'abord que le défunt. Paul Vignaux,<br />
42 ans. s'était suicidé ou avait<br />
été victime d'une noyade accidentelle.<br />
RENSEIGNEMENTS<br />
SIGNIFICATIFS<br />
Mais la Sûreté toulousaine parvenait<br />
à avoir, ces jours derniers, quelques<br />
renseignements d'une<br />
capitale importance.<br />
En raison de leur caractère particulièrement,<br />
troublant et du contrôle minutieux<br />
qui en fut aussitôt fait, Jlle<br />
décidait, d'accord avec le Parquet, d'ouvrir<br />
une enquête immédiate.<br />
Aujourd'hui ses résultats sont nettement<br />
concluants et permettent de connaître<br />
en détail l'épilogue d'un drame<br />
passionnel.<br />
Dans la nuit de Jeudi & vendredi dernier,<br />
Paul Vignaux et son amie, Berthe<br />
Bru, âgé? de 46 ans, décidaient d'aller<br />
se réfugier, pour la nuit, non loin de la<br />
Garonnette, à la descente de l'ancienne<br />
halle aux poissons.<br />
Auparavant cependant, ils invitaient<br />
un de leurs amis, Pierre Bordes, à les<br />
accompagner et à venir boire avec eux<br />
quelques bouteilles et prendre un léger<br />
repas au bord de l'eau.<br />
ACHARNÉ SUR SA VICTIME<br />
Déjà, depuis plusieurs mois, Pierre<br />
Bordée avait tenté d'amener avec lui<br />
Berthe Bru, en la priant de quitter définitivement<br />
Vignaux.<br />
Ce dernier, à ce propos, avait même<br />
eu plusieurs reproches à faire à son camarade,<br />
et déjà plusieurs querelles s'étalent<br />
élevées entre les deux hommes.<br />
Néanmoins, jeudi soir, Pierre Bordes,<br />
acceptait l'invitation de Vignaux et de<br />
son amie.<br />
Au cours de la nuit, et sans doute<br />
j sous l'empire de l'ivresse. Pierre Bordes<br />
manifesta l'intention d'amener aussitôt<br />
Berthe Bru et de finir la nuit seul<br />
avec elle.<br />
Aussitôt Paul Vignaux s'éleva violemment<br />
contre une telle prétention, et<br />
les deux hommes en vinrent aux <strong>mai</strong>ns,<br />
malgré l'intervention de la femme.<br />
A un moment donné, Pierre Bordes<br />
saisit Vignaux à la gorge et le fit basculer<br />
à terre. Il lui porta alors plusieurs<br />
coupe de poing et de pied à l'abdomen,<br />
â ia poitrine et à la figure.<br />
Assommé, bientôt Vignaux ne donnait<br />
plus signe de yle.<br />
La femme Bru, Justement terrifiée,<br />
suppliait Pierre Bordes de ne plus frapper<br />
sa victime. Mais lui s'acharnait sur<br />
le corps de son camarade. Puis, furieux,<br />
d'un coup de pied,<br />
11 faisait rouler<br />
le corps inanimé, sur la rive de la<br />
Garonnette et le balançait au fleuve<br />
tout proche. Auparavant, cependant, il<br />
avait encore piétiné littéralement le cadavre<br />
de la victime.<br />
Les Troubles<br />
de Palestine<br />
LES ARABES COMMENCENT AUJ0UR.<br />
D'HUl<br />
LA DESOBEISSANCE CIVILE<br />
ET LE REFUS DES IMPOTS.<br />
Jérusalem, 14 mal<br />
La découverte du corps d'un Arabe<br />
assassiné ce matin<br />
dans la vieille<br />
ville, a provoqué un regain d'eftervéscence<br />
de la population arabe et un cor.<br />
tège de plus de huit cents synipathl.<br />
sauts a défilé derrière le corps poussant<br />
des cris hostiles aux Juifs' avant<br />
d'être finalement dispersés par' la police.<br />
.<br />
Les Arabes ont décidé de commencer<br />
de<strong>mai</strong>n la désobéissance civile et<br />
ie refus des impôts<br />
Des patrouilles dé policiers britanniques<br />
et indigènes, le casque en tète,<br />
parcourent les différents quartiers.<br />
De nombreux Israélites<br />
ont quitté<br />
leurs résidences de la vieille ville et se<br />
sont installés dans la nouvelle cite<br />
accompagnés dans leur<br />
déplacement<br />
par des escortes de policiers armés<br />
La grève dos travailleurs arabes' M<br />
poursuit toujours.<br />
Un médicament doit ê re<br />
agréable<br />
Ainsi, on le prend avec goût, régulièrement,<br />
et on en retire tous les bienfaits.<br />
C'est pourquoi la Quintonine est si appréciée<br />
et universellement répandue :<br />
son goût, en effet, est délicieux. Versée<br />
dans un litre de vin, la Quintonine constitue-le<br />
plus énergique des reconstituants.<br />
Elle stimule l'appétit, fortifie le sang,<br />
combat l'anémie et tous les états de<br />
fatigue et de surmenage. Un flacon de<br />
Quintonine coûté seulement 4 fr. 95.<br />
Toutes Pharmacies.<br />
DES MENACES !<br />
! I<br />
A ce moment, Berthe Bru, prise de<br />
terreur, voulut se sauver et aller aler<br />
les esprits, donnait-il commission roga- ter la police. Mais elle fut vite rejointe<br />
toire à M. Baise, commissaire de la Sû- par Pierre Bordes, qui la saisit par les<br />
reté, en vue de rechercher ces valeurs<br />
pouvant se trouver au domicile du docteur.<br />
Aussi, à 10 h. 30, le chef de la Sûrete,<br />
assisté de ses collaborateurs, procédat-il<br />
à de nouvelles fouilles.<br />
Il retrouva, en effet, dans la cuisine<br />
du docteur, les trois pots en faïence dont<br />
il avait été question, <strong>mai</strong>s ils étaient<br />
vides.<br />
C'est alors que, poussant plus avant<br />
ses recherches, M. Baise découvrait dans<br />
un bûcher, dissimulés derrière des briques<br />
situées dans la cour de l'immeuble,<br />
épaules et à son tour la Jeta à terre.<br />
Elle se releva et voulut tenter encore<br />
de fuir, <strong>mai</strong>s Pierre Bordes l'arrêta encore<br />
dans sa course, la gifla et lui porta<br />
plusieurs coups de poing à la figure.<br />
A la suite de cette violente scène, le<br />
meurtrier, au paroxisme de la colère,<br />
s'écria<br />
: « Tais-toi, si tu dis un mot.<br />
tu iras rejoindre ton ami dans la Garonne.<br />
»<br />
Terrifiée par ces menaces, Berthe<br />
Bru se résolut à ne rien dire à la police.<br />
Mais elle se laissa aller à certaines<br />
confidences auprès d'une de ses cama<br />
loiitaires dégages de toutes obligations d bl K rar elle a recu d , s a non<br />
militaires, ayant appartenu en dernier j<br />
lieu à une formation de l'aéronautique<br />
militaire.<br />
A titre exceptionnel, les anciens combattants<br />
volontaires actuel letnent dans<br />
les réserves de<br />
I «iiuée de. l'air qui ont<br />
été, à un titre quelconque, pendant la<br />
guerre 1914-1918, volontaires pour servir<br />
aux nrmées dans une formations<br />
combattante, en hénéflcieraiont, s'ils<br />
sont reconnus méritants.<br />
L'attention<br />
des candidat* est tout<br />
spécialement appelée sur le fait que le<br />
ccntingptit de croix île la Légion d'honneur<br />
dont il s'agit ne sera vraisemblablement<br />
pas renouvelé.<br />
Il est donc de leur intérêt d'adresser<br />
sans retard une demande à l'autorité<br />
compétenie.<br />
Nouvelles Express<br />
sanction-listes, et surtout de l'Allemagne,<br />
tout ce dont elle avait besoin, et,<br />
à tort ou à raison, on rend la France<br />
responsable di cet état de choses.<br />
Autre conséquence<br />
. la Yougoslavie,<br />
étnnt privée rte toi: principal débouché<br />
pour ses produits, qui était l'Italie, a<br />
dû se tourner d'un autre côté. Ce n'étaient<br />
ni l'Angleterre ni la France, qui<br />
pouvaient les absorber, tandis que le<br />
Reich était tout disposé k intensifier, de<br />
ce côte, ses échanges commerciaux. 11<br />
la pensée et de ia race.<br />
Leu>- manifestation se refuse à flatter<br />
l'impérialisme ou la soif de domination<br />
sur d'autres hommes, <strong>mai</strong>s<br />
elle veut<br />
marquer le droit imprescriptible d'un<br />
peuple à se aéfendre contre toute entreprise<br />
visant à le vassaliser ou à le dénationaliser,<br />
que ce soit par l'astuce ou<br />
par la violence.<br />
Sur la plaine de Waterloo, les Wallons<br />
se serrent les coudes, se rappellent qu'ils<br />
sont des Latins et des Gaulois; que leur<br />
seule langue est la langue d'oïl, devenue<br />
langue du pays de France, que leur culture,<br />
leurs fastes, leurs deuils, leur histoire<br />
se mêlent ou se confondent avec<br />
la culture, les fastes, les deuils et l'histoire<br />
de la nation française; que leur<br />
vie est la sienne.<br />
Une audition musicale clôt la cérémonie,<br />
qui s'achève vers 12 h. 30 et sera<br />
radiodiffusée et filmée.<br />
C'est donc dans un sentiment unanime<br />
d'amour, d'espoir et de liberté que ,<br />
la plaine de Waterloo s'animera le ! <strong>mai</strong>re de Clairvaux, conduisait, mardi<br />
jol, procureur de la République<br />
; Laporte,<br />
chef de cabinet du Préfet<br />
; Sicard<br />
et Courbatieu, adjoints au Maire ;<br />
Marty architecte municipal<br />
; Commandant<br />
des Pompiers<br />
: Cambefort, lieutenant<br />
et l'adjudant-chef de gendarmerie<br />
Trinques.<br />
La police municipale était également<br />
sur les lieux. Qu'il nous soit permis en<br />
terminant de féliciter sans réserves la<br />
compagnie de sapeurs-pompiers, qui,<br />
grâce à la diligence dont elle fit preuve<br />
réussit à circonscrire cet incendie, qui<br />
aurait pu faire des ravaees encore beaucoup<br />
plus grands.<br />
Un camion tombe<br />
dans un profond ravin<br />
tE CONDUCTEUR EST INDEMNE<br />
Clairvaux (Aveyront, 14 <strong>mai</strong><br />
M. René Mazart, fils de l'adjoint au<br />
ont été évalués à 2.500.000 francs,<br />
Ces opérations ont été effectuées en<br />
présence de la famille et de M" Bénazet,<br />
avocat à la Cour, conseil de la famille.<br />
Les seize paquets de titres ont été placés<br />
dans une voiture et transportés dans<br />
les locaux de la Sûreté, où ils seront inventoriés.<br />
— E C.<br />
18 plantes !<br />
seize^ paquets ^de^ titres bien^ ficelés qui ( rades, et c'est là l'origine de l'arres-<br />
1 tation de Pierre Bordes, qui a été appréhendé<br />
jeudi matin.<br />
A L'INSTRUCTION<br />
Pierre Bordes a été aussitôt déféré<br />
au Parquet de Toulouse<br />
et M. Cros<br />
procureur de la République, ayant pris<br />
connaissance sans retard de la procédure,<br />
décidait d'ouvrir une information<br />
judiciaire pour meurtre.<br />
L'instruction fut confiée aussitôt à<br />
M. Gleises, doyen des juges d'instruction,<br />
devant lequel Pierre Bordes était<br />
conduit par les inspecteurs de la Sûreté.<br />
Aussitôt, le meurtrier déclara faire<br />
choix de M" Lucien Castan, avocat à<br />
la Cour de Toulouse, pour le défendre ;<br />
<strong>mai</strong>s il accepta, toutefois, de répondre<br />
au premier interrogatoire sans l'assistance<br />
de son conseil<br />
Au cours de ce premier interrogatoire,<br />
Pierre Bordes a fait des aveux complets.<br />
Ces derniers ont été d'ailleurs corroborés<br />
par Berthe Bru, entendue à son<br />
tour en qualité de témoin.<br />
Le meurtrier a cependant manifesté,<br />
en pleurant, les regrets de son acte :<br />
— J'aime cette femme, Monsieur le<br />
juge, Je ne savais plus ce que je faisais,<br />
nous étions tous ivres je suis un malheureux,<br />
faites de moi ce que vous voudrez.<br />
»<br />
A l'issue de sa comparution devant<br />
le magistrat instructeur, à 12 h. 30<br />
l'assassin, menottes aux <strong>mai</strong>ns, a été<br />
conduit à la <strong>mai</strong>son d arrêt où en vertu<br />
d'un mandat de dépôt, "il a été<br />
écroué.<br />
14 juin prochain en un spectacle inoubliable.<br />
Les accès par chemin de fer et par<br />
route sont aisés. Plusieurs trains et<br />
tramways spéciaux et des voyages collectifs<br />
par autocars sont organisés.<br />
Les hôtels-restaurants<br />
de Waterloo<br />
sont accueillants.<br />
A l'intention des pèlerins catholiques,<br />
une messe sera dite à 10 heures, au monastère<br />
de N.-D de Fichermont, sis à<br />
trois cents mètres du lieu de concentration<br />
de la manifestation.<br />
dernier, un camion chargé de<br />
bidons<br />
de bitume sur la route, entre Serres et<br />
Fanât lorsque, arrivé à un tournant où<br />
la route est rendue plus étroite par une<br />
rangée de pierres placées là pour la réfection<br />
de la route,<br />
11 se trouva face à<br />
fa.ee avec la voiture du Dr Périé.<br />
M. Mazars voulant éviter le choc,<br />
grimpa, avec son camion sur les pierres<br />
bordant la route.<br />
Celles-ci cédèrent à la pression et le<br />
camion dévala subitement la pente très<br />
raide, se retournant plusieurs fois sur<br />
répercussion .~ur le terrain politique.<br />
Cela s'est déjà fait entir suffisamment,<br />
nu point J.ue le président du Conseil<br />
yougoslave. M. Stoyadinovitch, dont<br />
les sentiments francophiles sont, d'ailleurs,<br />
bien connus, a cru devoir dire,<br />
dans une déclaration publique que cet<br />
accroissement d'échanges économiques<br />
n'entraînait pas<br />
« un rapprochement<br />
politique avec l'Allemagne :>.<br />
Pu 14 <strong>mai</strong>. | Actuellement c'est possible, <strong>mai</strong>s à la<br />
Une exposition rétrospective des longue ? r<br />
photographies, peintures et obicts d'art, j En tout cas si paradoxal que cela<br />
• appelant les souvenirs rie S M. la rei- 1 puisse paraître, la levée des sanctions<br />
ne Astrid, aura lieu à Paris, du 22 <strong>mai</strong><br />
; serait bien vu» par la Petite-Entente,<br />
au 14 juin, au Cercle de l'Union artis- j qui doit être un des soutiens de notre<br />
tique, 4, avenue Gabriel,<br />
[ politique étrangère.<br />
en est résulté des relations d'affaires<br />
fort imDortani.es. qui peuvent avoir lpur I Une broenure. intitulée « Waterloo '. lui-même. Il fut arrête" par un arbre.<br />
<strong>1936</strong> », abondamment illustrée, a été pu- aptes une chute de plus de 50 mètres,<br />
bllée. Coût : 1 franc. M. Mazars. par un hasard providentiel<br />
Le programme de la cérémonie seia<br />
; bien qu'étourdi par cette chute et ayant,<br />
arrêté et publié sous peu. Tous renseignements<br />
peuvent être obtenus en<br />
s'adressant à l'Avant-Garde Wallonne,<br />
213, rue Gaucheret, à Bruxelles (Belgique).<br />
seulement Quelques contusions, s'en est<br />
tiré Indemne.<br />
Vous êtes las.<br />
vos digestions sont<br />
mauvaises, vous dormez mal parce que<br />
vous êtes agité, préoccupé. Le matin,<br />
vous vous levez avec la bouche mauvaise,<br />
vous souffrez de la constipation,<br />
tous ces malaises, c'est bien de votre<br />
faute si vous les supportez<br />
! Il vous<br />
suffirait de prendre chaque soir une<br />
tasse de Thé des Familles, délicieuse<br />
tisane laxative, dépurative. qui, agissant<br />
à la fois sur l'estomac, le foie et l'intestin,<br />
aseptise tout le tube digestif et purifie<br />
le sang.<br />
En effet, ie succès du Thé des Familles<br />
est dû à ce fait que c'est un mélange<br />
de 18 plantes<br />
différentes<br />
; 4 agissent<br />
sur le foie,<br />
3 agissent sur l'estomac<br />
et régularisent<br />
la digestion, 5 plantes<br />
réveillent l'intestin<br />
et<br />
6 plantes<br />
aromatiques<br />
donnent<br />
au Thé des Familles<br />
son goût délicieux.<br />
Aussi, quelle<br />
que soit la cause<br />
de votre constipation<br />
le Thé des Familles<br />
est certain de vous en délivrer. Selon<br />
le mode d'emploi inscrit sur la grande<br />
boite, dosez vous-même chaque soir votre<br />
tasse de Thé des Familles, suivant<br />
le résultat obtenu la veille- En quelques<br />
jours, votre constipation ne sera plus<br />
qu'un mauvais souventr et vous aurcv<br />
définitivement chasf.é tous les mala'ws<br />
qui découlent ds cette terrible in!limité<br />
: lourdeurs, vertiges, vices du sang,<br />
boutons, dcul'.urs du foie. etc.. Le Tné<br />
des Familles est également le vermifuge<br />
des grandes personnes, car il aseptise<br />
l'intestin. La grande boîte coûte 6 francs<br />
chez votre pharmacien. Buvez tous les<br />
soirs votre Thé des Familles et tous les<br />
matins vous \'our réveillerez en bonne<br />
santé.<br />
FOIRE DE<br />
BORDEAUX<br />
12! QUINZAINE CE JUIN i<br />
LES **'—<br />
CALEMESIAftfttS<br />
DE PARIS SUCCUDSALE A<br />
TOULOUSE<br />
63, Boulevard Carnot ^*<br />
LE<br />
UN TRANSPORT DE JUSTICE<br />
A <strong>15</strong> h. 30, le meurtrier était à nouveau<br />
extrait de sa cellule et, entre deux<br />
gendarmes, conduit au Palais, où il<br />
avait un entretien avec son avocat<br />
di'nstruction<br />
Là, M. Gleises signifia à l'inculpé et<br />
à son conseil qu'il se proposait de procéder,<br />
sans désemparer à la reconstitution<br />
du crime.<br />
M« Castan ne s'opposa pas au transport<br />
de justice immédiat et, à 14 h 45,<br />
deux automobiles conduisaient sur' les<br />
lieux du drame, le magistrat instructeur,<br />
son greffier M. Batmalle le Parquet,<br />
une escorte de gendarmerie et de<br />
police, ainsi que l'accuse et son défenseur<br />
Sans retard, sur les rives de la Garonnette<br />
et en présence de nombreux curieux<br />
<strong>mai</strong>ntenus par le service d'ordre<br />
eurent lieu les opérations de Justice<br />
'<br />
Celles-ci ont purement et simplement<br />
confirme la relation que nous exposons<br />
plus haut.<br />
A l'Issue du transport de Justice —<br />
au cours duquel, a la requête du défenseur,<br />
le laboratoire de police technique<br />
sous la direction de l'inspecteur Abadie'<br />
prit diverses empreintes et de nombreuses<br />
vues photographiques — il a été décidé<br />
que la victime serait exhumée et<br />
que l'autopsie serait pratiquée sans retard.<br />
— E. de CAROL.<br />
Mi X<br />
PROGRAMMES DU <strong>15</strong> MAI<br />
AUDITIONS SÉLECTIONNÉES<br />
19 h. 10. Kœnlgsbert llaarold en Italie.<br />
— 20 h. 10, Leipzig : Le Mariage u Olj-uipe<br />
(E. Augier). — Uadio-Pai-is : (Jalatliue. —<br />
11 h. -M National Anglais : Mu8b|0* de<br />
chambre. — -u h. Stuttgart : c'osi fan<br />
tutti (Mozart). — Agen, 345 m., la J». .-<br />
Orchestre des Equipages Ce la Flotte. —<br />
Alger 319 m., 19 h.<br />
: Etapes africaines, cai».<br />
série de M. II. Janon, de l'Echo d'Alger. —<br />
Francfort, 2ùi m„ 20 h. 10 : Musique ancienne<br />
: orchestre, solistes anecdotes, chants<br />
— Hajnhourg 332 m„ 20 h. 40 ; Le Grand<br />
Chant du Travail (Thomas). — Hilversum<br />
301 m„ 20 h. 10 : Concert de piano. —<br />
Moscou-KominteiTi 1724 m„ 20 h. : Opéra<br />
suite de la h. M). — Munich 405 m.<br />
20 h. 30 Théâtre : Olivier Cramwell (Ein'<br />
gasser). — North 419 m., 30 h. : i'otenc»<br />
glorieuse, suite de lu h. M. — Riga 514 m.<br />
20 h. : Kelais de la fete populaire sur la rivf -<br />
de la L>augava avec lej. chœurs et les or<br />
chestres réunis • et l'ensemble dramatlqui<br />
(2.000 personnes). — Rome, Naples, Bar.<br />
421-272-283 mètres, 20. h. o : Journal. 20 h. »<br />
Concert symphonique : Symphonie en soi<br />
majeur (Haydn) ; LéoOore, ouvertui* n» !'<br />
(Beethoven)<br />
; Loreley la danse de rondin<br />
(Ca'talaniJ ; La Travlata, prélude dû 4« à©<br />
te (Verdi)<br />
; Gavotte de la Poupée (Masca.<br />
gnt) ; Le Voyage de Siegfried : La Chevau-,<br />
chée de la Walkyrle (Wagner).<br />
RAQIO TOULOUSI<br />
8 h. 40 : Mélodies. — 9 h. : Extrait» de<br />
films. — il h. 45 : Orchestre viennois. —.<br />
12 h. : Aire d'opéras. — 12 h.. 40 : Le quart<br />
d'heure des abonné». — 13 h. 10<br />
: Orchestre<br />
musette. — 13 h. 20 : Airs d'opérettes. —<br />
13 h. 40 : Orchestre symphonique. — 14 h. :<br />
Chansonnettes. — 17 h. 45 ; Tangos. —<br />
18 h. : Extraits de films. — 18 h. <strong>15</strong> : Opchestre<br />
opérettes. — 18 h. 40<br />
: Orchestre de<br />
salon. — 18 h. 55 : Soli divers. — 19 h. :<br />
Mélodies — 19 h. 40 Musique <strong>régionale</strong>.<br />
— 19 h. 45 : Causerie présentée par le Fakir<br />
Birman. — 19 h. 50<br />
; Comédies musicales.<br />
— 20 h. 10 : Divertissement avec Betove présenté<br />
par Saint-Granier. — 20 h. 25<br />
: Concert<br />
varié<br />
: Les jolies romance» avec Chrittiane<br />
Néré, présentée par Gilles et Julien. —<br />
20 h. 40 : Concert varié. — 21 h. 10 : Fantaisie<br />
radiophonique ; La Mer. — 21 h. 30 :<br />
Un quart d'heure avec Tino Rossi. — 22 n.<br />
Concert varié. — 22 h, 1«<br />
: L'accordéoijifst»<br />
Maurice Saint-Paul et son orchestre musette.<br />
— 22 h. 40 : Marches militaires. —<br />
23 ri. : Airs d'opérettes. — 23 h. <strong>15</strong> : Orchestre<br />
de danse. — 23 h 40 : Bai Champêtre et<br />
Tyroliennes. — o h. 20<br />
: Histoire de la ïorêt<br />
vienoise (Strauss)<br />
, Les lagunes (Strauss).<br />
— 0 h. 30 : Bulletin météorologique.<br />
TOULOUSE E-PYRÉNÉES<br />
11 1. : Relais de Bordeaux : concert-orchestre<br />
sous la direction de M. Roger OàTral,<br />
— 11 h. £0<br />
: Relais de Paris-P.T.T. informations<br />
économiques. — 12 h. : Journal<br />
Parlé (première émission), présentée par M.<br />
Louis Lesplne. — 1-2 h. <strong>15</strong> : Con»ert symphonique<br />
: La Poupée de Nurenrherg, ouverture<br />
(Adam) : En pensant à Watteau,<br />
gavotte (R. Uelaunay)<br />
: Sous le ciel de Naples<br />
(Maurice Pcsse)<br />
: Madame Favart opérette<br />
(Ofenbach)<br />
; Ceux qui chantent, suite<br />
(Emile Pessard) : a) La chère <strong>mai</strong>son ; b)<br />
le cœur de ma mie ; c) Chanson à la<br />
lune (Jacques Dalcroze) ; Rlp, opérette<br />
(Planquette)<br />
; Jota Aragonesa (Saint-Saëns),<br />
— 12 h. 35 : Relais de la Tour Eiffel :<br />
cours, bourse. — 12 h. 45 : Reprise du concert.<br />
— 13 h. <strong>15</strong> : Relais de Parls-P.T.T :<br />
informations, bourse. — 13 h. 30<br />
.- Reprise du<br />
concert. — 14 h. : Disques. — 14 h. 20 et<br />
<strong>15</strong> h. 55 : Relais de la Tour Eiffel : cours,<br />
bourse. — 16 h. 20 : Journal Parlé (2" émission).<br />
— 16 h. 30 : Relais de Paris-P.T.T. :<br />
cours de musique et de chant choral<br />
: Pour<br />
que chantent les enfants de France. —<br />
17 h. : Relais de la Tour Eiffel. — n h. 10<br />
Disques. — 17 h. <strong>15</strong> : Chronique j L'actuallt*<br />
théâtrale, par M. Louis Lespine. — 17 h. 30<br />
Relais de Lyon. — 18 h. 30<br />
Uadio-.lournat<br />
de France. — f9 h. 30 : Conférence : Le<br />
Bloc Afrique .Tropicale, par M. Bernard Cayron,<br />
administrateur colonial. — la h. 45 i<br />
Disques. Programme des spectacles de Toulouse<br />
— 80 h. : Journal Parlé 'Troisième<br />
émission). — 20 h, 20<br />
• Communiqués divers.<br />
— 20 h. 30 : Emission fédérale dramatique :<br />
Le mariage ri Olympe pièce en 3 actes<br />
d'Emile Augier. avec le concours rte la Comédie<br />
Française. — 22 h. 8(1 : Dernières<br />
informations. — 22 h, 45<br />
: Relais du Poste<br />
National<br />
: concert de nuit.<br />
PENDULES EIICTRI0UES<br />
CHEZ LES HORJJOES5 OU ELECTRICIENS<br />
I<br />
L'HEURE EXACTE<br />
PAR VOTRE PRISE OC COURANT<br />
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